Le Dernier Appel de Dieu à ses Élus, espars par tout le Monde
Et j’ouïs la voix d’un homme au milieu de l’Ulaï,
lequel cria, disant : Gabriel, fais entendre à celui-cy la vision.
(Daniel VIII, 16)
Sommaire des Prophéties de Daniel et de l’Apocalypse
Des Trois Messages des Anges de l’Apocalypse, Chapitre XIV
Il s’agit de trois vérités du Livre de Daniel, révélées aux Saints de Dieu après l’épreuve du Printemps de l’an mil huit cent quarante-trois, et après celle du vingt-deuxième d’Octobre de l’an mil huit cent quarante-quatre.
Les premiers Adventistes, n’ayant point encore connu le précepte du Sabbat, ne pouvoient comprendre le sens véritable de ces divins messages.
Ceux qui attendoient le retour du Christ avoient rapporté leur expérience au cri de minuit, dont il est parlé en la Parabole des dix Vierges (Matthieu XXV, 1 à 13) : Voici l’Époux qui vient !
I. Du Jugement de Dieu
Ce sujet est traité en Daniel VIII, 13 & 14, et il forme le thème du premier Message de l’Ange en Apocalypse XIV, 7 :
« Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue, et adorez celui qui a fait le ciel, la terre et les sources des eaux. »
Dieu y commande le retour au Samedi, seul véritable septième jour de son ordre divin, Sabbat des Juifs, jour de repos perpétuel, prescrit au quatrième de ses Dix Commandemens.
II. De la Chute de Babylone la Grande
Le second message dénonce la puissance de Rome papale, cette petite corne et roi divers de Daniel VII, 8 à 24 et VIII, 10 à 25, laquelle reçoit le nom de Babylone la Grande en Apocalypse XIV, 8 :
« Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la Grande ! »
Cette ruine fut principalement pour avoir institué le Dimanche, jour du Soleil, hérité de l’Empereur Constantin premier, lequel l’ordonna le sept Mars de l’an trois cent vingt et un.
L’expression elle est tombée signifie : elle est prise et vaincue.
Ainsi le Dieu de Vérité annonce sa victoire sur le camp du mensonge religieux.
III. Du Jugement Dernier et du Feu de la Seconde Mort
C’est l’image représentée en Daniel VII, 9 à 10, et le sujet du troisième message de l’Ange en Apocalypse XIV, 9 à 10 :
« Si quelqu’un adore la Bête et son Image, et reçoit sa marque en son front ou en sa main, il boira aussi du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté au feu et au soufre, devant les Saints Anges et devant l’Agneau. »
Ici, le Dimanche est reconnu pour la marque de la Bête.
IV. Du Quatrième Ange
Celui-ci n’apparaît qu’en Apocalypse XVIII, où il représente la proclamation dernière des trois messages précédens, illuminée de toute la lumière divine depuis l’an mil neuf cent quatre-vingt-quatorze, jusques à la fin du monde, c’est-à-dire jusques au Printemps de l’an deux mille trente.
Tel est le ministère du présent ouvrage.
Cette lumière découvre les culpabilitez successives :
– de la religion catholique, depuis cinq cent trente-huit ;
– de la religion protestante, depuis mil huit cent quarante-trois ;
– et de l’institution adventiste, depuis mil neuf cent quatre-vingt-quatorze.
Ces chutes eurent pour cause le refus de la Lumière envoyée du Saint-Esprit de Dieu en Jésus-Christ.
Au temps de la fin, comme il est écrit en Daniel XI, 40, l’Église romaine enveloppe dans sa malédiction tous les groupes religieux, chrétiens ou non, qui reconnoissent son autorité, sous le nom de son alliance œcuménique, que les protestans et les adventistes ont rejointe dès l’an mil neuf cent quatre-vingt-quinze.
Des Trois Attentes du Retour de Jésus-Christ
Trois fois, la Foy des disciples fut éprouvée par Dieu, aux années mil huit cent quarante-trois, mil huit cent quarante-quatre et mil neuf cent quatre-vingt-quatorze.
À chacun fut ouverte ou close la porte de la lumière divine, selon sa fidélité.
Ceux qui demeurèrent approuvés ont reçu depuis l’an deux mille dix-huit la révélation du Printemps deux mille trente, pour être l’époque véritable du Retour du Seigneur.
Toutes ces choses s’appuient sur la Sainte Écriture, unique fondement perpétuel de la Foy chrétienne, purifiée des erreurs humaines.
La Vérité de Dieu y reluit toujours en ses textes hébreux et grecs.
Du Gouvernement de Dieu sur l’Histoire
Le Créateur a tout ordonné : la destruction des deux pouvoirs, le civil monarchique et le religieux papiste, fut préparée par la Révolution de mil sept cent quatre-vingt-neuf à mil sept cent quatre-vingt-dix-huit, pour rompre la tyrannie de Rome.
Sous la lumière des Prophéties, les grands faits du monde reçoivent leur sens spirituel.
Toutes preuves et démonstrations se trouvent en ce site, en livres, discours et cantiques, que le Ciel offre gratuitement à quiconque les désire.
Heureux est celui qui lit, et ceux qui oyent les paroles de cette prophétie, et gardent les choses qui y sont écrites ; car le temps est proche.
(Apocalypse I, 3)
Celui qui lira ces écrits avec patience n’en sortira point déçu, mais richement récompensé en l’Esprit.
Si nostre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les infidèles, à qui le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voyent point luire la splendeur de l’Évangile de la gloire du Christ, image du Dieu vivant.
(II Corinthiens IV, 3–4)
Ainsi, si la Parole prophétique demeure cachée, ce n’est que pour ceux que Dieu a résolus de perdre.
Sommaire et Exhortation Finale
Depuis le Printemps de mil huit cent quarante-trois, selon le décret du Dieu Créateur et Législateur contenu en Daniel VIII, 14, tout homme et toute femme sur la terre doit :
– être baptisé au Nom de Jésus-Christ par immersion entière, pour obtenir la grâce divine ;
– observer le Samedi, Sabbat du septième jour, sanctifié dès la Genèse II et rappelé au Quatrième Commandement d’Exode XX ;
– honorer les loix morales et alimentaires prescrites en Genèse I, 29 ; III, 18 ; et Lévitique XI ;
– et ne point mépriser la Parole prophétique, de peur d’éteindre l’Esprit de Dieu (I Thessaloniciens V, 20).
Celui qui néglige ces commandemens sera livré à la Seconde Mort (Apocalypse XX).
Samuel & Jean