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Pagination du livre
Pages Chapitres Titres des thèmes
2 Pagination du livre
3 1 Pourquoi Jésus-Christ ?
12 2 Préparation de l’Epouse
15 3 Connaître Dieu
18 4 Le livre de Daniel
23 5 Le quatrième commandement
27 6 Sinaï et Golgotha
31 7 La Révolution Française dans la prophétie
36 8 Jésus et le sabbat
39 9 Accomplissement imminent
40 10 La dernière épreuve de la foi chrétienne
41 11 Le jour du repos
45 12 Les commandements de Dieu
50 Planche couleur des quatre faces des tables de la loi
51 13 Dieu, le Maître du temps
53 14 La crainte salutaire de Dieu
57 15 Croire tout ce que Dieu dit
60 16 L’Adam perpétuel
62 17 Les derniers ennemis
65 18 La gloire de Dieu révélée
66 19 La réforme sanitaire
69 20 Le dialogue impossible
72 21 Le Créateur législateur est attaqué
77 22 Les fruits de la malédiction divine
86 23 Les derniers signes des temps
90 24 Les dates importantes pour Dieu et ses élus
97 25 Le dernier signe de l’actualité
106 26 Le statut des morts
109 27 Définition de la foi
112 28 Qui est le diable ?
118 29 Les quatre attentes adventistes
132 30 Trois jours et trois nuits
143 31 Les fruits de la foi
150 32 La conclusion
153 Pagination du livre et fin
2018-2030 - Dernière attente du retour du Messie JESUS
« Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu »
Celui qui rédige ce message tient son autorité du Dieu créateur, l’unique et suprême souverain céleste qui n’a pas pour habitude de demander aux êtres humains qui est digne de parler en son nom. Je ne recherche pas leur gloire et me contente de révéler clairement ce que l’Esprit m’inspire, me fait découvrir et comprendre pour l’éducation des esprits de ses élus, en vue de les préparer à la rencontre de leur Dieu porteur de plusieurs noms ; des noms qu’il s’est donné lui-même : Yahwéh, Micaël, Emmanuel, Père éternel, Jésus-Christ.
1 - Pourquoi Jésus-Christ ?
C’est une question que tout être humain est en droit de se poser. Il y a dans notre monde, en effet, en matière religieuse que l’embarras du choix ; depuis les religions polythéistes jusqu’au multiples formes du monothéisme. La raison du grand nombre vient de ce que l’humanité a toujours été très religieuse. La peur panique des phénomènes surnaturels ou naturels, mais non expliqués, poussait les gens simples à se confier dans les charlatans experts dans l’art de séduire et asservir, eux-mêmes victimes des inspirations venant d’esprits démoniaques. Nous pourrions examiner les bases d’innombrables religions et nous constaterions que chacune d’elle repose sur des affirmations héritées par tradition. Nous allons éviter cette perte de temps, parce que j’ai la chance, d’être né dans un pays « chrétien » et de pouvoir démontrer la supériorité et la légitimité de cette voie religieuse, en m’appuyant sur des preuves difficilement contestables. Je ne veux pas entrer dans le jeu des controverses, aussi tu dois comprendre que les religions dont je ne parle pas n’ont aucune légitimité à entrer dans le projet salvateur du Dieu créateur unique ; ceci, parce que Dieu lui-même n’en fait pas mention dans ses révélations bibliques. La religion « chrétienne » est le fruit final de l’évolution de la religion du peuple hébreu. Parmi tous les peuples de la terre, le peuple hébreu se distingue par sa capacité à témoigner de ses expériences rapportées par des écritures rédigées tout au long de son histoire. Une telle organisation est due à sa conduite par le Dieu créateur invisible, mais tout-puissant. Et les preuves de sa puissance ne manquent pas. A la base de sa création, ce peuple a été l’objet d’une intervention surnaturelle qui a permis sa délivrance de l’esclavage égyptien vers 1500 avant J.-C. Ceux qui veulent douter de ces choses sont libres de le faire, cependant le temps présent et le temps passé attestent l’existence de cette nation particulière, et les faits sont têtus. Ce n’est qu’après l’avoir délivrée de l’asservissement égyptien, que Dieu a fait connaître à son guide appelé Moïse, le récit détaillé de l’évolution historique de l’humanité, témoignage que nous appelons « pentateuque » (cinq livres) ; depuis Adam le premier de l’espèce, jusqu’à Moïse lui-même qui a découvert ainsi les circonstances dans lesquelles il est né ; une histoire vraie, plus belle que tous les contes imaginés par les êtres humains. Le bébé Moïse est confié au Nil par sa mère pour lui éviter d’être tué par les gardes égyptiens. La fille de Pharaon le trouve et le retire de l’eau. Elle l’élève et fait de lui son fils. Au temps de la délivrance, vers 40 ans, son esprit hébreu réagit et il tue un garde qui voulait tuer un hébreu. Il s’enfuit d’Egypte et au désert, Dieu l’interpelle après 40 ans de vie familiale bédouine et de pastorat, il le renvoie en Egypte où il a mission de convaincre le nouveau pharaon de laisser partir ses esclaves hébreux. C’est alors que les dix fléaux de Dieu l’y contraindront.
Je reviens sur cette délivrance de l’esclavage égyptien. Jamais, de lui-même, un homme aussi puissant que le pharaon de la puissante Egypte n’aurait pu renoncer à exploiter une main d’œuvre si rentable, puisqu’elle ne lui coûtait que la nourriture pour maintenir ses travailleurs en capacité de travailler. Les morts n’avaient aucune importance ; d’autres esclaves venaient les remplacer. Selon le témoignage enregistré par Moïse, il ne fallut pas moins de dix cuisantes épreuves infligées à l’Egypte par Dieu, pour que finalement, écrasé par cette puissance surnaturelle, Pharaon consente à laisser les Hébreux quitter librement son pays. Il faut dire que le dernier fléau était particulièrement dissuasif : la veille de la libération des esclaves, tous les premiers-nés de l’Egypte, humains et animaux, sont morts ; depuis le fils de Pharaon, jusqu’au premier-né de toutes les familles de son peuple. Il n’existe pas une autre religion qui peut revendiquer une expérience divine miraculeuse semblable. Aussi, par cette expérience exceptionnelle, ce peuple mérite bien son titre de peuple du Dieu Très-Haut, l’unique Esprit saint créateur de toute forme de vies et de choses ; le Dieu qui est vraiment tout-puissant et qui l’a prouvé.
Le livre de la Genèse révèle les origines de notre dimension terrestre, mais c’est seulement avec Moïse que la révélation écrite commence. J’ai toujours ressenti que le livre Exode était le plus important en raison de la démonstration de la puissance de Dieu qui avait des témoins oculaires et des conséquences énormes écrites par Moïse et gravées dans l’histoire. Alors que ce 20 Mars je m’apprête à 22h48 à entrer dans le printemps de l’année 2019, le premier mois de l’année selon Dieu, je découvre que le nom « Exode » du deuxième livre écrit par Moïse n’est pas légitime. La preuve apparaît dans le nom « shémoth » que les hébreux donnent à l’origine, dans leur langue au livre « Exode » qui, je l’apprends ce soir, tire son origine de la version grecque des « septante ». Les traducteurs grecs ont retenu le message de la « délivrance ». Pour Moïse et son peuple, Dieu avait choisi le nom « shémoth » qui signifie « noms ». Ce titre « noms » est, en fait, le premier nom du texte d’Exode 1:1 : « Voici les noms des fils d’Israël venus en Egypte avec Jacob et la famille de chacun d’eux ». Mais on peut aussi y voir une autre explication. Ce titre « noms » montrerait le moment où Dieu devient une réalité, un « nom multiple » qui se bâtit en ce temps une réputation solide et redoutée. Car l’écrivain le confirme, tous les peuples d’alentour de l’époque apprirent avec terreur ce qui était arrivé aux Egyptiens. Désormais le nom « Yahwéh » (traduction : Il est et il sera) du Dieu des Hébreux allait être craint et redouté par beaucoup d’ennemis d’Israël ; car le titre « noms » du livre le concerne également. A cette époque, un peuple, une nation libre, est né à la seule gloire de son Dieu, le vrai et unique Dieu créateur. On trouve également, dans la même racine de l’hébreu « shém », le mot « shamah » qui signifie désolation, dévastation ; il semblerait faire allusion au sort de l’Egypte rebelle de l’époque.
Une fois délivré, le peuple hébreu a reçu de Dieu des ordonnances, des rites et des cérémonies chargés de solennité, et surtout une organisation religieuse complexe ordonnée par ce Dieu redoutable, dans ses colères, qui venait néanmoins de leur donner une grande preuve d’amour, en les libérant de la servitude. Connaissant la légèreté de l’esprit humain, il a tenu à présenter sa loi des dix commandements dans un contexte de terreur sous l’apparence d’une montagne embrasée, des éclairs, et le fracas terrifiant du tonnerre. Alors que ces témoignages écrits dans la Bible les accusent encore aujourd’hui, les peuples de la terre osent mépriser ce qui fit trembler les Hébreux au Sinaï, attirant ainsi sur eux sa juste divine colère.
Les rites organisés portaient en symboles des enseignements révélant des éléments du grand projet salvateur organisé par Dieu. En révélant à Moïse les origines de la création, Dieu nous a fait connaître les grands événements qui se sont succédés au fil du temps jusqu’à la fin de sa vie. Dans la suite du temps, d’autres écrivains ont écrit l’histoire continue de ce peuple. Une idée principale de ces rites religieux doit être retenue. Dieu apprend à son peuple que la désobéissance porte le nom de péché ; que le péché mérite la mort, et que pour qu’il soit pardonné, une vie innocente doit être sacrifiée ; animale et symbolique dans l’ancienne alliance, elle deviendra humaine dans la nouvelle qui sera fondée sur le sang versé par Jésus-Christ. Sous ce principe de rachat, Dieu dessine le futur ministère de victime expiatoire qu’il viendra incarner sur la terre, lui-même en la personne de Jésus le Messie, 4000 années après Adam, le premier homme. Chacun retrouvera dans le texte de la sainte Bible, les détails concernant les expériences historiques de ce peuple hébreu. Ces témoignages valent mieux que tous les romans écrits de mains d’hommes et de femmes, et ils ont sur eux, l’avantage d’offrir la possibilité d’accéder, sous conditions remplies, à la vie éternelle que Dieu possède déjà en lui-même et qu’il peut faire partager à ceux qu’il aime et qui l’aiment.
Des prophéties révélées au cours de son histoire, annoncent au peuple hébreu avec une étonnante précision, le temps où devait s’accomplir pour l’expiation des péchés, la venue du Messie. Et en la personne de Jésus de Nazareth, né miraculeusement d’une jeune fille vierge nommée Marie (hébreu Myriam), la promesse faite au peuple a été accomplie. Hélas pour la nation juive, le projet salvateur de Dieu a mal été interprété par ses dirigeants, son clergé, ses élites et son peuple. Ne voyant pas le problème du péché que le Messie venait expier pour racheter la vie éternelle offerte à ses élus, les Juifs attendaient un sauveur national capable et puissant pour les délivrer de l’occupation romaine insupportable. Ce quiproquo entre Dieu et le peuple juif est l’explication qui fait que cette nation, prioritairement bénie par lui, se trouve encore de nos jours à attendre la venue de celui qui est déjà venu ; des Juifs frappés par la malédiction divine à qui il ne pardonne pas d’avoir trahi son attente et d’avoir manqué l’occasion de le glorifier par une démonstration de foi qui n’est pas apparue. Le témoignage de la Bible nous apporte une garantie de son authenticité. Les Hébreux n’ont pas eu la possibilité de rapporter uniquement des expériences qui sont à leur gloire. Ils ont été contraints de rapporter et de faire connaître, après eux, leurs mauvaises expériences. Les détails des châtiments que Dieu leur a infligés doivent être connus de tous. Reconnais que nous avons bien là une preuve que cette alliance divine ne présente pas la caractéristique humaine plus sujette à tirer orgueil de ses expériences. Les Hébreux n’ont pas eu cette possibilité, et nous connaissons actuellement les raisons de leurs malédictions qui divinement se sont accomplies plusieurs fois, en une date redoutée par les juifs : le 9 av (ab : père en hébreu), date à laquelle ils ont refusé d’entrer en Canaan, après avoir été délivrés de l’esclavage égyptien. Afin que tous en prennent conscience, en cette même date, Dieu a poursuivi ce peuple pour ses rébellions et ses infidélités : déportation entière à Babylone en – 586 avec l’incendie du temple, le 9 av ; violentes persécutions grecques en – 168, le 9 av ; nation détruite par les Romains en + 70 avec l’incendie du temple, le 9 av également ; trois exemples de malédictions prophétisés dans le livre de Daniel. Les juifs sont alors dispersés sur la terre entière et persécutés par la religion catholique et par la Russie orthodoxe, jusqu’à « la solution finale » organisée par l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre Mondiale 1939-1945, décrétée aussi le 9 av. Après quoi, objet de la pitié des USA vainqueurs, leur sol ancestral leur a été rendu au prix d’un problème insoluble créé avec le peuple palestinien. Depuis les hostilités entre l’occident et les peuples arabes du Moyen-Orient n’ont fait que croître et s’envenimer. La nation juive est tellement présente dans ces malédictions que Dieu semble, à travers elles, pointer du doigt le premier peuple pécheur de l’histoire du monothéisme. Ce qui n’est qu’une manière de mettre en garde les autres peuples observateurs ou acteurs des drames contre leur propre culpabilité envers lui.
La foi en Jésus-Christ est donc l’aboutissement du projet salvateur prophétisé par les rites hébreux de l’ancienne alliance. Et pour te convaincre qu’après lui, aucun autre « sauveur » n’aura de légitimité devant Dieu, je te présente ces deux arguments. Jésus a affirmé sa divinité en disant, avant d’offrir sa vie au supplice de la croix : « Personne ne m’ôte la vie ; c’est moi qui la donne … j’ai le pouvoir de la donner et celui de la reprendre … (Jean 10:8) ». Et pour confirmer l’achèvement parfait du projet salvateur divin, avant d’expirer sur la croix, il a dit « Tout est accompli (Jean 19:30) ». Mais cet accomplissement ne concernait que la seule part de l’action de Dieu ; la suite du projet divin va dépendre du comportement de l’être humain, de son obéissance ou de son mépris envers ses lois et de toute sa révélation. Par sa mort, Jésus a validé tous les sacrifices animaliers offerts par ses élus de l’ancienne alliance (hommes et femmes). Après 3 jours et 3 nuits au tombeau, accomplissant ses paroles, il s’est ressuscité lui-même, sans aucune aide. Un ange est cependant intervenu au milieu de la nuit pour rouler l’énorme pierre circulaire qui fermait l’accès au tombeau. Et au matin du premier jour, avant de monter au ciel, il est apparu à Marie de Magdala, puis à Marie, sa mère, et ensuite plus tard, à ses apôtres. C’est sur le témoignage de ces acteurs de l’époque, que Dieu a bâti sur Jésus-Christ, son Elue, l’Assemblée de ses élus sélectionnés (homme ou femme) au fil du temps parmi les êtres humains.
La foi en Christ est la seule religion qui est construite sur 4000 années d’expériences successives débutées depuis Adam, le premier homme. C’est la seule religion qui propose à notre intelligence la découverte d’un fil conducteur qui relie les phases successives de l’évolution du projet salvateur conçu par le grand et unique Dieu créateur. C’est la seule religion dans laquelle les mystères non compris dans une époque reçoivent des explications intelligentes plus tard dans une autre époque ; ce qui prouve que le Dieu éternel veille pour faire croître sa lumière au fil du temps. C’est encore la seule religion dans laquelle Dieu se montre logique et exigeant. Il reste cohérent avec ses principes ; il n’accorde pas son pardon sans contrepartie. Aussi, la foi en sa démonstration d’amour organisée, en Jésus, demeure l’unique moyen de l’obtenir ; et la Bible le confirme, en disant : « sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu (Héb. 11:6) ». C’est pourquoi, personne ne sera justifié devant lui en affirmant le contraire. Parce qu’elle se construit sur les écritures saintes de la Bible, la foi en Christ est la religion de l’intelligence. Tout ce que Dieu a organisé est précis et a du sens, mais ce Dieu qui sonde nos cœurs et nos esprits renvoie à vide les hypocrites et ceux dont l’intérêt réel est froid ou tiède et superficiel. Nul ne peut le tromper. Il bénit qui le mérite et rejette qui se montre indigne de sa lumière. Car nous ne sommes pas entièrement maîtres de l’usage de notre intelligence. Pour l’utiliser correctement, l’aide de Dieu par Jésus-Christ nous est indispensable, et combien plus encore pour saisir ses sages subtilités prophétiques.
Dans sa sagesse suprême inégalée, il a fait rédiger la Bible, et il a lui-même choisi ses témoins pour regrouper leurs témoignages recueillis au cours des deux alliances successives, en vue de te permettre d’identifier les mensonges véhiculés et répandus contre son unique projet salvateur, et plus particulièrement, contre Jésus-Christ. Ces mensonges sont les fruits des œuvres inspirées par le diable, l’être le plus important parmi toutes les vies créées par Dieu. Sans lui, la religion n’aurait aucun ennemi, aucun adversaire à combattre. Jésus a révélé son existence aux humains en les mettant en garde contre ses actions. Appelé Lucifer, il fut la toute première créature libre et autonome que Dieu a créée en vis-à-vis pour sa compagnie. Dans la suite, il fut le chef des autres anges célestes créés eux-aussi par Dieu. Dans ce rôle, son esprit céda à l’orgueil et il devint le chef d’un clan angélique contestataire ; le camp des premiers rebelles de l’histoire de la vie. Dieu qui connaît toute chose d’avance créa alors notre dimension terrestre en commençant par la terre, notre planète bleue, à laquelle il ajouta, au quatrième jour, le décor céleste qui l’entoure ; astre solaire, lune, planètes et galaxies innombrables. Le décor planté, au sixième jour, il a créé l’homme, l’Adam dont un descendant nommé Jésus vaincra le péché et obtiendra en justice le droit d’éliminer entièrement les rebelles terrestres et célestes, le diable compris. A ce sujet, afin de démontrer son aptitude à entrer dans son ministère salvateur, Jésus fut livré aux tentations du diable. Son comportement nous est laissé en modèle à imiter ; il rejeta et résista à toutes les propositions séduisantes du diable devenu Satan après Lucifer, ceci en lui disant : « Il est écrit … ». Il a montré ainsi que la Bible est bien la meilleure et la seule arme de protection de ses élus. C’est en elle, et elle seule, qu’est écrite la norme de la vraie foi. Mais dans cette tentation, le diable a voulu prendre Jésus à son propre jeu et il s’est mis lui-même à citer les écritures pour essayer de le piéger. Jésus lui a résisté, mais le diable a beaucoup appris de cette expérience et lorsque la Bible a été diffusée en grande quantité, après 1500, il a usé de cette stratégie pour séduire et perdre les « chrétiens » les plus faibles et vulnérables parce que plus superficiels ; et bien sûr, les plus nombreux. La preuve de cette action est révélée par Jésus dans Apocalypse 9:11 : « Elles avaient sur elles comme roi l'ange de l'abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon. ». Dans ce verset, les chrétiens protestants abandonnés par Dieu en 1843 sont symbolisés par des sauterelles en raison du nombre concerné, mais leurs actions sont comparées à celles des scorpions qui désignent pour Dieu le rebelle mortel. Leur chef ou roi est « l’ange de l’abîme » qui restera le seul être vivant sur la terre désolée du millénium ; le diable, Satan, celui qui œuvre constamment à la destruction du plan salvateur de Dieu et cherche à entraîner un maximum de victimes pour qu’elles partagent sa future mort. Le nom de Destructeur, signification des deux noms cités, Abaddon et Apollyon, lui est doublement imputé en hébreu et en grec. Or ces deux langues sont celles qui sont utilisées dans la rédaction de la sainte Bible ; l’hébreu de l’ancienne alliance et le grec de la nouvelle. Jésus a voulu te mettre en garde contre une mauvaise lecture de la Bible qui conduit, dans ce cas, son lecteur à la mort éternelle. Les erreurs de lecture viennent des traductions des textes hébreux et grecs, et si Dieu n’intervenait pas pour les faire découvrir par ses élus, personne n’échapperait à cette tromperie. Ce document donnera plusieurs exemples de ces erreurs de traduction. Le texte hébreu offre les meilleures garanties d’authenticité ; ce qui n’est pas le cas de sa version traduite en grec, appelée « septante ». La vulgarisation de la Bible a d’autant plus été encouragée par le diable que le ver mensonger était déjà dans le fruit, et que l’esprit de prudence, enseigné par Jésus et ses témoins, a presque entièrement disparu dans l’humanité moderne. Ces explications répondent aux interrogations de nombreuses personnes qui doutent de l’existence du diable, car elles ne comprennent pas pourquoi le Dieu tout-puissant pourrait laisser agir, librement contre sa cause, un adversaire aussi faible. La réponse est dans le fait que Dieu est sage dans la perfection et que pour nous, faibles créatures, notre perception des choses est très limitée. Dieu va régler définitivement et universellement le problème du péché, qui naît dans la contestation et l’opposition de sa créature libre. Mais il le fera à la toute dernière extrémité du temps du programme terrestre prophétisé par les sept jours de la semaine originelle, qui prophétise elle-même, les sept mille ans de l’expérience terrestre. Et comme ces sept mille ans ont été programmés par Dieu, pour mettre en scène une unique démonstration universelle et multidimensionnelle des conséquences de l’abandon de sa sagesse, par des créatures célestes et terrestres, une sagesse divine plus précisément appelée sapience, il faut bien conserver les acteurs jusqu’à la fin de la « pièce » ; une « tragédie des siècles » qui, s’achevant à la fin du septième millénaire, ne finit bien que pour les élus, justifiés en tout temps par le sang de Jésus le Messie.
Nous connaissons maintenant la situation réelle qui règne dans les mondes célestes invisibles. Jésus y règne souverainement sous son nom angélique céleste, Micaël. Dans Apocalypse 12:7 à 12, il nous apprend que sa victoire remportée contre le péché l’a rendu digne d’expulser du ciel Satan et ses légions d’anges déchus, en vertu du pouvoir total que les habitants du ciel lui ont reconnu pour faire régner sa parfaite justice : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre (Matt.28:30) ». Cet argument suffirait à lui seul pour répondre à la question, titre de ce chapitre du présent ouvrage : « Pourquoi Jésus-Christ ? ». Un autre verset confirme ce caractère exclusif religieux : « Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés (Act.4:12) ».
Hélas, pour la terre et ses habitants, le camp rebelle céleste a été précipité sur eux et la situation spirituelle allait désormais y empirer. Cette révélation que Jésus a donnée à l’apôtre Jean, à la fin du 1er siècle de notre ère, était vitale pour ses serviteurs, pour leur permettre de déjouer, en les identifiant, les pièges religieux construits par le diable et ses démons, au fil du temps, mais surtout en notre temps final de grande séduction.
En ignorant cette réalité céleste et les combats qui en résultent, les élites dirigeantes des peuples ne risquent pas de gagner leurs batailles. La terre est maudite depuis le péché d’Adam et Eve, et sa situation n’a fait que s’aggraver. Les efforts humanistes actuels en vue d’établir la paix universelle sont voués à l’échec. Les humains souhaitent la paix, mais au même moment, Dieu s’apprête à les livrer à la guerre pour leur destruction.
Le projet salvateur de Dieu visait donc à régler définitivement le problème du péché. Celui-ci résulte de l’usage pervers de l’entière liberté que ce Dieu amour tient à offrir à ses créatures. Parmi elles, les victorieuses sélectionnées partageront finalement son éternité et son amour incommensurable.
Voici donc exposés, tous les arguments qui font de la vraie foi construite, en et avec Jésus-Christ, l’unique religion capable de réconcilier l’humanité pécheresse, par nature et héritage, avec le Dieu créateur et législateur, saint dans la perfection. Cependant, certaines créatures humaines éprouvent de la difficulté à admettre l’existence des esprits célestes invisibles. Voici la solution pour toi qui ne crois qu’en ce que tu vois. Il y a autour de toi, des humains qui naissent aveugles. Doutent-ils pour autant de l’existence du monde qui les entoure et de ta propre existence ? Non. Pour Dieu, c’est la même chose, c’est en découvrant l’intelligence de son projet révélé que sa réalité prend existence dans notre pensée et que notre relation avec lui devient possible jusqu’à remplir et rassasier notre esprit. Et cette possibilité est offerte sans distinction aux vrais aveugles et aux voyants. Alors si tes yeux t’empêchent de croire en Dieu, réalise que le véritable aveugle a plus de chance que toi, et appelle vite, malgré cela, Dieu à ton secours.
Dans la relation constante qu’il a gardée avec ses serviteurs fidèles depuis son retour au ciel, dans une dimension céleste parallèle à notre dimension terrestre, le divin Jésus-Christ m’a dernièrement fait connaître l’année de son imminent retour glorieux. Ce sujet sera abordé et développé dans ce document. Une chose doit être retenue. C’est que le salut ne passe exclusivement que par la foi au sacrifice volontaire offert par Jésus-Christ, victime et juge du péché expié. Je précise ici que le mot « christ » est la traduction grecque de notre mot français « messie » tiré lui-même du mot hébreu « mashiah » qui signifie « oint » de l’Esprit de Dieu.
Si connaître le temps du retour glorieux du Christ divin de manière précise est un merveilleux privilège, il n’en reste pas moins que le salut de ton âme et de la mienne repose uniquement sur la qualité de leur préparation.
Nous lisons dans Apocalypse 19, les versets 7 et 8 : (7) « Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est préparée (8), et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur ; car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints ».
Explications nécessaires pour comprendre le sens de ce verset : collectivement, l’épouse est l’église ou l’assemblée des élus rachetés par Jésus-Christ au moyen de l’offrande de sa vie offerte volontairement en sacrifice d’expiation de leurs péchés. Individuellement, les élus sont aussi les invités du repas des noces de la parabole de Jésus.
Les œuvres justes des saints sont des œuvres qui obéissent à la justice divine. Les élus respectent et honorent les lois établies par Dieu.
Que signifie le mot saint ? Littéralement, il signifie « mis à part ». Mais le terme saint s’évalue en niveau de sainteté. En exemple parfait, Dieu seul est digne de porter le nom de Saint des saints. Appliquée aux choses et à l’humanité cette perfection de la sainteté n’existe plus, aussi ce que Dieu appelle « saint » désigne ce qui lui tient à cœur et qu’il suit de son regard et de son attention, parce que la chose ou la personne sont entrées dans son projet. Devenus pécheurs, les saints sont châtiés. Exemple : « Les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps (Daniel 7:25) ». Dans l’ère chrétienne, la voie tracée par Dieu étant celle du christianisme, tous ceux qui s’attachent à cette foi sont des saints. Mais si Dieu les désapprouve c’est au titre de saints qu’ils seront plus durement jugés et châtiés par lui, pendant cette vie et dans la seconde vie où au jugement dernier, ils seront anéantis définitivement par le feu de la seconde mort. C’est pourquoi, Jésus a déclaré : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie (Jean 5:24) ». C’est parce que les vrais saints, ses élus, lui appartiennent, que Dieu a dit : « Vous serez saints parce que je suis saint (Lévitique 11:44) ».
2- La préparation de l’épouse
Le but que Dieu donne à cette préparation de ses élus, c’est qu’il retrouve en eux son image ; ce qui avait été réalisé dans le premier Adam. L’humanité s’est laissé ensuite entraîner dans la voie du péché, au point qu’elle était devenue l’image du diable. Le déluge fut rendu nécessaire et la détruisit. Ensuite après Noé, la rébellion de Babel, Dieu trouve enfin un ami et un serviteur qui lui est agréable en Abraham, et c’est en sa descendance que Dieu à son tour se fera à l’image de l’homme, sous le nom de Jésus-Christ, le second ou nouvel Adam. En Jésus fait à notre image, Dieu combat le péché et en sort victorieux. Il apporte ainsi aux êtres humains la preuve que leur victoire est possible. Pour profiter de cette leçon, nous devons comprendre la cause de la victoire de Jésus. Ce n’est pas par miracle, puisqu’il a constamment refusé d’utiliser sa puissance divine pour son profit personnel. La raison est son souci constant de respecter les lois et les principes qu’il a ordonnés à son peuple. En Jésus nous retrouvons le parfait équilibre de la lecture de l’esprit et de la lettre. Son œuvre dénonce le fanatisme religieux qui fait tant de mal au projet salvateur de Dieu. Ce que Jésus a réussi à faire, en son nom, il nous propose son aide, son soutien, son précieux secours, afin que nous sortions à notre tour vainqueur sur le péché et ses convoitises matérielles et spirituelles.
Sur la longueur de l’histoire humaine terrestre, Dieu a constamment et, en toute époque, sélectionné des êtres humains auxquels l’éternité en sa présence est réservée et programmée.
Mais, pour nous qui vivons le temps qui prélude la fin du monde, ce sont les événements religieux de l’ère chrétienne que nous devons bien connaître. Il se trouve qu’entre le début et la fin de notre ère, de profonds et néfastes changements ont été apportés dans la doctrine chrétienne ; à l’origine de ces changements, un peuple, un nom bien connu, celui de Rome.
Notre préparation commence au niveau de notre disponibilité d’esprit et d’intelligence. Ce n’est qu’en entendant des opinions différentes s’exprimer, que nous devenons capables de juger entre elles et de choisir celle qui nous semble la plus digne d’être retenue. Ceci implique donc, une aptitude à abandonner des préjugés quand ils deviennent injustifiés, ce qui consiste à apprendre à désapprendre. En raison même de la difficulté pour le plus grand nombre des êtres humains à savoir désapprendre, Jésus a présenté cette image : « Personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres … (Marc 2:22) ». Aussi, la question t’est posée : es-tu une outre neuve ou une vieille outre ? Tu as seul(e) la réponse et ton comportement va la confirmer.
Au début de notre ère, après sa mort et sa résurrection, Jésus-Christ a posé les bases de la nouvelle alliance divine basée sur l’offrande de son sang. C’est à cette époque, que les écritures saintes de cette nouvelle alliance ont été écrites sous forme de lettres, de courriers partagés par les premiers élus. Aussi lorsque nous lisons la Bible, nous ne devons jamais oublier de la lire à la lumière du contexte d’origine. Ainsi, quand nous lisons : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille (Actes 16:31)», nous devons avant tout nous souvenir que ce message n’a pas été cité pour notre époque finale. Ne pas le faire va porter de graves conséquences. Les paroles de ce verset restent vraies perpétuellement, mais le problème vient de ce qu’à notre époque finale, les chrétiens de tradition ne donnent pas au verbe « croire » le sens et les œuvres de foi qu’il implique et que Dieu attend et exige de la part de celui qu’il sauve.
Ne pas tenir compte du contexte d’origine revient à ignorer les limites des propos tenus. A l’époque de l’apôtre Paul, le païen qui cherche le salut du Christ a pour référence et instructeur, Paul lui-même ou les apôtres et les disciples du Seigneur, qui sont eux-mêmes depuis leur naissance, des juifs instruits par la loi donnée à Moïse. (Loi de Moïse qui regroupe les cinq premiers livres de la Bible qui inclut la loi royale des dix commandements de Dieu cités dans Exode 20). Ainsi, les élus fondateurs de la nouvelle alliance avaient été eux-mêmes préparés, par leur origine juive, par les enseignements religieux de l’ancienne alliance. A ce type de croyant préparé de cette manière, en effet, il ne lui suffit que de croire au sacrifice volontaire de Jésus-Christ pour entrer dans l’espérance du salut chrétien et recevoir, s’il est sincère, l’approbation et la bénédiction de Dieu.
Si, au contraire, le message, « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé… » (Actes 16:31), est reçu par un croyant non préparé, celui-ci va croire qu’il est sauvé jusqu’au jour où, confronté à son juge divin, il découvrira sa présomption de foi et sa condamnation à mort, parce que sa préparation sera jugée incorrecte et non conforme à la norme exigée par Dieu.
Pour éviter cette terrible désillusion, l’appelé prétendant à l’éternité doit donc s’attacher avec persévérance à parfaire sa préparation.
Au fil de 6000 années d’histoire terrestre, Dieu a progressivement levé le voile qui cachait son mystérieux projet. Car sa création de notre dimension terrestre et céleste avait un but, un but précis, une raison d’être. Cette raison doit être impérieusement identifiée pour que toute chose prenne un sens pour notre esprit et notre intelligence d’êtres humains limités.
En synthèse des révélations bibliques déjà accomplies, nous pouvons relever l’importance pour Dieu du mot péché. Il est à ce point important qu’il a contraint Dieu à venir s’incarner parmi nous, pour offrir sa vie parfaite en sacrifice volontaire afin de nous obtenir sa grâce et son éternité. Cette sublime démonstration d’amour devait atteindre deux buts.
Le premier est de régler une fois pour toute, le problème de la rébellion engendré par la totale liberté donnée à toutes ses créatures célestes et terrestres. En offrant sa vie pour ses élus, Dieu a offert à toutes ses créatures qui vont l’accompagner durant l’éternité la plus belle preuve de son amour pour elles. Ses élus l’ont compris.
Le second est de justifier la mort des rebelles dont le tout-premier, l’ange Lucifer que la victoire de Jésus-Christ sur le péché a transformé en mort en sursis dans l’attente active et fiévreuse de son exécution. Il ne sera pas seul ce jour-là, car avec lui mourront aussi tous les rebelles célestes et terrestres.
Comment se préparer si l’on ignore la norme que Dieu exige de ses élus ?
La connaissance de la Bible entière est nécessaire et parmi les livres qu’elle regroupe, particulièrement importants sont ceux qui traitent de la prophétie. L’histoire de l’Israël de l’ancienne alliance est marquée par les ministères de nombreux prophètes dont l’action était aussi vitale qu’un cordon ombilical pour un embryon humain. Ces prophètes étaient le lien intermédiaire entre le clergé, la monarchie, et Dieu. Ils étaient semblables à la « laisse » qui retient le chien et que tient celui qui le dirige. Ils apportaient aux coupables la révélation de leurs fautes et les exhortaient au nom de Dieu à changer de conduite sous peine d’avoir à subir sa juste colère.
Dans la nouvelle alliance, le prophète n’a plus cette même utilité. Chaque appelé est responsable de ses choix et, en Christ, il a lui-même un accès direct avec Dieu qui reste néanmoins seul à décider de répondre ou pas. Le Saint-Esprit agit directement dans sa conscience quand il doit être repris ; il n’y a plus d’intermédiaire. Le rôle actif des prophètes a t-il cessé avec la nouvelle alliance ou bien au contraire tous les nouveaux élus en Christ ne sont-ils pas devenus tous des prophètes ? Dans l’ancienne alliance le prosélytisme n’existait pas, la religion juive était un héritage national. Au contraire dans la foi chrétienne, l’élu est envoyé par son Maître pour faire des disciples de toutes les nations. Il est donc juste que celui qui reçoit plus de lumière en fasse profiter les autres élus de Dieu encore dispersés sur la terre ; chacun ne pouvant donner que ce qu’il a reçu.
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3 - Connaître Dieu
« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le Seigneur Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ (Jean 17:3) ».
Ce verset implique énormément de choses, car le verbe connaître va bien au-delà de l’usage que l’être humain ordinaire lui donne. Etymologiquement, ce verbe signifie « naître avec ». Donc, Jésus nous enseigne la nécessité de « renaître avec Dieu ». Dans le verbiage spirituel, le thème de la nouvelle naissance est bien connu, mais il conserve un caractère doctrinal purement théorique. Et là, se trouve le début de la séparation d’avec Dieu. Car ce n’est pas pour obtenir un résultat théorique que notre divin Sauveur, Jésus le Messie, a consenti à offrir sa vie, ayant été crucifié pour expier les péchés de ceux-là seuls qu’il veut et peut sauver.
La nouvelle naissance nous invite à faire un demi-tour sur nous-mêmes et à réapprendre à regarder la vie et ses valeurs sous le prisme du regard et du jugement de Dieu ; ce qui signifie, renoncer à nos préjugés et à toutes nos limitations humaines actuelles. Les êtres humains ont pour habitude de mettre des régimes ou des types de pensées en comparaison, et comme une abeille qui hésite entre deux fleurs, ils butinent un moment là et un moment ailleurs. Ceux et celles qui sont nés de nouveau ont condamné toutes les pensées qui divergent de l’opinion de Dieu ; ils agissent non par fanatisme, mais par intime conviction que tous les choix de Dieu sont les fruits de sa perfection.
Le passage de l’humanisme au théisme nous demande de perdre notre faiblesse, laquelle se traduit par la sensiblerie et par l’exaltation du faux amour qui, humaniste, en dehors des apparences, conserve une finalité égoïste. Pour être plus précis, c’est pour le bien qu’elles en retirent pour elles-mêmes, que certaines personnes font preuves d’altruisme et d’abnégation. Que veux-tu, l’enfer n’est-il pas pavé de bonnes intentions ? (Dicton populaire).
Le changement de l’humanisme au théisme devient visible par la manière dont l’élu réagit en face des destructions ordonnées par Dieu. Ayant pris connaissance du dossier jugé, tel que Dieu et la réalité des faits le présentent, l’élu ne peut qu’épouser et approuver le verdict énoncé par le juste Juge universel dont seul l’opinion compte. En toute logique, ceux qui l’accompagneront durant l’éternité lui donne déjà raison sur la terre dans nos conditions actuelles. Car, ceux qui vont lire la sainte Bible, vont y trouver des massacres d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards ordonnés par Dieu ; toutes choses insupportables, pour les esprits humanistes, mais justifiées, pour les fils et les filles de Dieu.
L’humanité ne connaît pas Dieu parce qu’elle refuse sa norme de vie ; Dieu condamne ses péchés. Il existe pourtant un moyen pour le connaître ; il se cache dans le bon usage de la Bible. Dieu y révèle de manière bien séparée, deux phases distinctes de son œuvre rédemptrice (rachat) de l’élu pécheur héréditaire. Au cours de la première, pendant 4000 ans, Dieu se révèle sous son caractère autoritaire de juge, juste, droit, implacable, qui apprend à ses créatures l’obéissance et les conséquences de la désobéissance et du mépris envers lui. C’est là, un aspect réel de sa nature divine qui fait son caractère. Dans la seconde phase, Dieu se fait homme en Jésus-Christ, dans toute sa force de caractère divin qui est en lui, il se rend volontairement aussi faible qu’un simple homme descendant d’Adam, ce qu’il justifie en disant : « Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu (Mat.18:11) ». Ainsi, provisoirement, en Jésus, Dieu renonce à faire usage de sa puissance et de sa force contraignantes qui avait ruiné et presque anéanti la puissante Egypte, en son temps. Et ceci, pour la raison que l’heure du Christ prophétisé est l’heure du rachat du péché ; l’heure de la justice et de la colère viendra ensuite en son temps soit, en l’an 70.
La sagesse divine retrouvée dans ses élus, les conduits à reconnaître leur Dieu créateur dans les deux phases de son œuvre, car elles sont complémentaires et non opposables. L’erreur des fausses religions chrétiennes est précisément d’opposer ces deux phases et de choisir de privilégier celle où dans son apparente faiblesse, Dieu semble le plus accommodant.
Dans leur dureté de cœur, les juifs avaient réagi de manière opposée. Depuis Malachie, 400 ans plus tôt, le peuple de Dieu n’avait plus entendu la voix d’un prophète réellement missionné. L’urgence étant au besoin d’un Dieu puissant pour expulser les Romains de leur nation. Le peuple et ses dirigeants ne tournaient pas leurs pensées sur leur propre culpabilité envers Dieu. Avec le temps, les rites religieux deviennent des rites de tradition qu’on met en pratique sans en rechercher le sens profond. Pourtant, juste avant Jésus, en accomplissement des choses annoncées en Malachie 4:5-6, Dieu avait donné à Jean-Baptiste, la mission de préparer le peuple en l’invitant à se repentir de ses péchés. Quelle a donc été l’efficacité de cette mission ? On peut espérer qu’elle a au moins favorisé, le baptême de 3000 âmes environ, après le ministère de Jésus-Christ, le jour de la Pentecôte.
Entre ces deux erreurs de jugement, celle des Juifs et celle des faux chrétiens, le choix effectué par les élus se fonde sur le bon sens. Si Dieu a choisi, souverainement et intelligemment, de se présenter aux êtres humains sous son caractère Justice autoritaire, c’est en raison du problème posé par le péché, pour lequel, la terre et toute sa dimension ont été créées, dans le but de l’extirper et de l’anéantir avec toutes les conséquences inévitables ; l’anéantissement final de tous les coupables. Ensuite, au bénéfice salutaire des seuls élus terrestres, Dieu est venu, en Jésus, révéler son immense amour pour ses créatures que son sens parfait de la justice a pu masquer dans les 4000 premières années où il a puni les rebelles.
La perfection de Dieu se relève dans son aptitude à se montrer en même temps, parfaitement juste et tout aussi parfaitement amour ; chose que son admirable plan de salut révèle en œuvre accomplie. (Dernières paroles de Jésus sur la croix : « Tout est accompli »).
L’attachement de l’élu à son Dieu est tel qu’il l’approuve dans toutes ses actions : « Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu et le cantique de l'agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout puissant ! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations (Apo.15:3)! Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Et toutes les nations viendront, et se prosterneront devant toi, parce que tes jugements ont été manifestés (Apo.15:4) ».
L’image de la connaissance vue par Dieu se révèle dans l’accouplement sexuel des êtres humains. Adam est un symbole de Jésus et Eve, celui de son Eglise, son Assemblée d’élus. De même que la connaissance d’un sujet repose sur une étude minutieuse de tous ses aspects, la connaissance de Dieu passe également par cette étude approfondie de sa nature, son caractère, ses enseignements et ses promesses, toutes choses révélées par ses « deux témoins » bibliques selon Apo.11:3. Mais il s’agit bien de ses « deux témoins », et pas du seul nouveau témoignage chrétien comme beaucoup semblent le croire et le font croire pour leur propre perte.
Le symbolisme du baptême en Christ marque le début de la connaissance de Dieu ; après cette cérémonie, il reste, au candidat à l’élection, à lui donner un sens réel. Dans l’eau, le vieil « homme » est mort noyé, et « l’homme » nouveau qui en ressort est à reconstruire dans la vraie connaissance de Dieu. C’est alors que toute sa révélation écrite devient un pain de vie, une authentique nourriture, sous forme de lecture, dont le rôle est de permettre la prolongation de la vie et la fortification du corps physique et de l’esprit qui est en lui.
A la fin de cette démarche, oui, en vérité : « la connaissance de Dieu et de Jésus le Messie envoyé est véritablement, la vie éternelle ».
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4- Le livre de Daniel
Daniel signifie : Dieu est mon juge ou littéralement, mon juge est Dieu.
Son livre est, pour le peuple juif et pour les païens convertis à la foi du Christ, le livre de la révélation divine vers lequel Dieu les dirige soit, la révélation de son jugement. Car c’est bien Jésus qui a dit : « C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, que celui qui lit fasse attention ! ». Cet enseignement était d’autant plus nécessaire, que les Juifs de l’époque, jusqu’à la nôtre, sous-estimaient et sous-estiment encore le rôle prophétique de l’homme nommé Daniel. La preuve de la chose apparaît dans le fait que dans la Thora, la Bible juive, le livre de Daniel n’est pas joint aux autres livres prophétiques comme Esaïe, Jérémie, etc. On le retrouve dans les livres « historiques », entre Esther et Esdras. Il est vrai que le livre de Daniel est à la fois un témoignage historique et prophétique. De plus ce choix a son avantage puisque les principales clés d’explications des durées prophétisées dans Daniel se trouvent dans le livre d’Esdras. Les juifs ignorant ces choses, leur désamour pour Daniel peut aussi reposer sur le fait que son témoignage leur rappelle un contexte punitif divin de leur nation qu’ils préfèrent oublier pour leur plus grand malheur. Toutefois, Dieu rappelle sa mission prophétique, et elle est si importante, que sans lui, la compréhension du dernier livre du canon biblique révélé, celui qu’on nomme Apocalypse, devient impossible. Comprends donc que c’est dans Daniel que Dieu construit les bases structurelles et spirituelles sur lesquelles il bâtira, sept siècles plus tard, l’architecture de sa suprême révélation, Apocalypse.
Dieu a une autre raison de nous diriger vers Daniel, car il nous présente en lui le modèle de l’homme animé de « l’amour de la vérité », expression qu’on retrouve dans cette épître de l’apôtre Paul : « et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés (2The.2:10) ». Le verbe « reçu » n’est pas dans le texte grec. Et son rajout déforme la responsabilité de la liberté donnée à chaque créature. Ceci dit, en effet Dieu encourage Daniel par l’ange Gabriel : « Il me dit: Daniel, ne crains rien ; car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre, et de t'humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c'est à cause de tes paroles que je viens (Dan.10:12) ». Avoir à cœur (et non à tête, esprit, désir, souhait ou volonté) de comprendre signifie avoir l’amour de la vérité ; le cœur étant l’organe symbolique de l’amour humain.
C’est encore dans ce livre de Daniel, qu’aujourd’hui, et ceci depuis 1843, chacun peut retrouver dans Daniel 9, dans la prophétie des 70 semaines (490 années entre – 458 et + 33), les preuves chiffrées que Jésus-Christ est bien venu, en divin Messie, accomplir à l’heure prévue, le milieu de la soixante-dixième semaine selon Daniel 9:27 (le mercredi 3 Avril 30, à 15 h 00), le projet salvateur prophétisé par Dieu ; ceci reposant sur la clé fournie dans Esdras 7:7 (en – 458). La foi des apôtres ne s’est pas construite sur les prophéties de Daniel. Le peuple ne disposait pas individuellement d’une Bible comme nous pouvons facilement l’obtenir aujourd’hui. C’est pourquoi, la compréhension du livre de Daniel était réservée pour les temps de la fin comme l’ange Gabriel le lui avait dit (Daniel 12:9), pour une époque où l’imprimerie mécanique permettrait la diffusion en masse de la Bible, la sainte parole de Dieu révélée et écrite. C’est le cas aujourd’hui, et ceci responsabilise au plus haut sommet les êtres humains où qu’ils se trouvent sur la terre.
La vision de la révélation Apocalypse a été donnée ensuite à Jean en fin du premier siècle de notre ère parce qu’elle n’était d’aucune utilité pour l’édification des apôtres et des premiers disciples, tant les conditions du salut étaient parfaitement établies après la mort et la résurrection du Messie Sauveur. Mais déjà, dans leurs écrits, les apôtres inspirés mettaient en garde les disciples contre l’apostasie future.
2 Pierre 2:1 : « Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront sournoisement des sectes pernicieuses, et qui reniant le Maître qui les a rejetés, attireront sur eux une ruine soudaine ».
2 Thessaloniciens 2:3-4 : « Que personne ne vous séduise d’aucune manière, car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme impie, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore ; il va jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu ».
Avant les apôtres, Daniel 8:23-24-25 avait annoncé ces choses : « A la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés (peuple juif incrédule détruit par les Romains en 70) il s’élèvera un roi impudent et artificieux (le régime papal romain instauré en + 538). Sa puissance s’accroîtra, mais non par sa propre force ; il fera d’incroyables ravages, il détruira les puissants (les rois) et le peuple des saints (les vrais élus martyrs de la foi). A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l’arrogance dans le cœur (= petite corne arrogante de Daniel 7:11), il fera périr beaucoup d’hommes qui vivaient paisiblement (Conversions forcées de Charlemagne, Templiers, Croisades, Inquisitions, guerres de Religions), et il s’élèvera contre le chef des chefs (Jésus, Roi des rois et Seigneurs des seigneurs) ; mais il sera brisé, sans l’effort d’aucune main (détruit par Dieu lui-même) ».
L’avertissement de Dieu est multiplié. Méfiez-vous des loups ravisseurs cachés sous des vêtements de brebis. Le problème créé par la domination religieuse faussement chrétienne est qu’elle légitime de manière institutionnelle et officiellement, le péché, principe de désobéissance que Dieu a condamné aux yeux de tous les êtres humains en détruisant, premièrement, le peuple juif pécheur par les troupes romaines en 70 de notre ère, comme Daniel 8:23 vient de le révéler.
Toutes les révélations prophétiques données par Dieu en témoignent, le sujet du péché survole et domine notre ère chrétienne. Dieu le cible et souligne son importance dans le livre de Daniel, chapitre 8, verset 12 : « L’armée fut livrée avec le perpétuel à cause du péché ». Pour Dieu le péché est la désobéissance et il nous donne sa définition dans 1 Jean 3:4 : « le péché c’est la transgression de la loi ». Si la loi représente dans son ensemble, tous les écrits de l’ancienne et de la nouvelle alliance, parmi eux, celle qu’il a pris la peine d’écrire lui-même sur des tables de pierre de son propre doigt, celle de ses dix commandements, est prioritairement élevée au-dessus de tous les autres saints écrits. Et à l’intérieur de ses commandements, la longueur du texte le prouve, les second et quatrième commandements, sont de première importance. En fait, le décalogue est comme un résumé dont le but est d’inciter l’humanité à prendre au sérieux la Bible entière selon qu’il est écrit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole sortie de la bouche de Dieu ». Et c’est bien de la bouche de Dieu que Moïse a recueilli et écrit les cinq premiers livres de la Bible. Mais c’est le peuple hébreu entier qui entendit la voix de Dieu proclamer ses dix commandements, dans une atmosphère de terreur.
Il se trouve que ces deux plus grands commandements du Décalogue, le second et le quatrième, sont aussi ceux que le diable a le plus attaqués et transformés dans la doctrine du catholicisme romain. Nous n’en sommes là qu’au niveau de la constatation, le fait est indiscutable. L’autorité papale s’est autorisée à supprimer le deuxième commandement de Dieu qui interdit le culte des images et l’adoration des statues. Peut-on attendre d’un serviteur fidèle de Jésus-Christ qui revendique ce titre sous le nom latin VICARIVS FILII DEI qu’il supprime un commandement gravé par le doigt de Dieu ? Chacun peut juger de la réponse qui convient … à Dieu lui-même. Cette découverte nous conduit vers une seconde. Le très long verset d’origine du quatrième commandement est résumé en une courte expression : « Le dimanche tu garderas en servant Dieu dévotement », transformée en 1948 par « Tu sanctifieras le jour du Seigneur ». Comparons ces textes de l’enseignement papal romain avec le texte hébreu original d’Exode 20, versets 8 à 11 : « Souviens-toi du jour du Sabbat pour le sanctifier, tu travailleras six jours et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour de repos de l’Eternel, ton Dieu, tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui est contenu, et il s’est reposé le septième jour, c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié ».
On relève que le changement papal apporté en 1948 désigne toujours le dimanche actuel qui, dans le calendrier hébreu, désigne le premier jour de la semaine, alors que Dieu a mis à part, en sanctification, le septième jour. Ce n’est pas là une simple dispute de mots, c’est une attaque diabolique menée contre un ordre établi souverainement par le seul et unique Dieu créateur. Ceci nous conduit à en déduire légitimement que l’église catholique romaine et papale est institutionnellement une forme officielle des changements apportés dans la doctrine chrétienne, le 7 Mars 321, par l’empereur païen romain Constantin 1er « le grand ». Ces changements furent ensuite instaurés religieusement par Justinien 1er, autre empereur romain, en 538. Le paganisme du jour du soleil fut donc, en réalité, mis en place en 321 et confirmé, religieusement, de manière institutionnelle, en 538. C’est seulement, en effet, qu’à cette date que l’église catholique romaine papale est née.
Le grand Dieu créateur a tenu à laisser un signe historique magistral, pour bien marquer l’enténèbrement des peuples européens soumis au despotisme religieux organisé par l’empereur Justinien en 538. On rattache à 533, date de conception du décret d’instauration papal, deux gigantesques explosions de volcans situés à mi-chemin sur le cercle de l’équateur, le Krakatoa en Indonésie en 535 et en 536, l’Ilopango au Salvador. La poussière volcanique répandue dans l’atmosphère sur toute la terre jusqu’aux pôles, provoqua la « peste » et la mort du tiers des habitants de l’Europe. Le drame climatique s’est prolongé en désastres sur dix années. C’est par ces catastrophes que, conformément aux symboles qui l’imagent dans Apocalypse 8:8, Dieu souhaita littéralement la bienvenue à l’église catholique papale romaine : « Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jetée dans la mer ; le tiers de la mer devint du sang ».
Avant la religion catholique papale, la foi chrétienne était libre et elle a perdu sa liberté en passant sous l’autorité de son premier pape en titre, l’intrigant Vigile 1er, ami de Théodora, la femme prostituée épousée par l’empereur Justinien 1er. Une authentique prostituée a ainsi favorisé l’instauration de la prostituée mystique appelée symboliquement « Babylone la Grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre (Apo.17:5) ».
Le « péché » cité dans Daniel 8:12 est donc identifié comme une attaque, d’inspiration diabolique, portée contre la loi des dix commandements de Dieu, transformée, et surtout, déformée ; ce que confirme Daniel 7:25 : « il formera le dessein de changer les temps et la loi ». Pour les temps, la chose est confirmée, dans le quatrième commandement, le premier jour remplace le septième. Quant à la loi, la suppression du second commandement et la réduction des autres le confirment également. Mais un commandement a été rajouté pour conserver le nombre total de dix. Nous devons alors nous interroger : pourquoi le diable prend-t-il pour cible la loi de Dieu ? N’ayant plus rien à perdre et condamné à mort en sursis par lui, il s’active sous l’égide de Jésus-Christ à inciter les appelés catholiques, orthodoxes et protestants à pratiquer l’idolâtrie pour flétrir la foi chrétienne, déshonorer et irriter Dieu. On peut comprendre alors que la foi catholique romaine n’est qu’un renouvellement de l’antique religion romaine purement païenne où les personnages de la Bible sont venus remplacer les divinités païennes anciennes. Le Souverain Pontificat est d’ailleurs le titre du chef religieux dans les deux expériences romaines. Au cours du temps, à l’époque de la réforme protestante, cette transgression du second commandement a été identifiée et dénoncée par les fidèles serviteurs de Dieu du moment. Mais en ce temps, l’irrespect du quatrième commandement a été ignoré par les protestants, ceci pour une raison que nous allons découvrir. Disons déjà qu’il constitue pour Dieu un sujet de gloire personnelle suprême. Or Dieu a souverainement déclaré : « Je suis l’Eternel, je ne donnerai pas ma gloire à un autre (Esaïe 42:8) ». Le diable a donc une bonne raison de chercher à lui enlever ce signe de gloire auquel il est si attaché.
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5- Le quatrième commandement
En le lisant, dans Exode 20, versets 8 à 11, on le voit, Dieu rattache toute sa gloire de Dieu créateur à ce commandement qui a d’ailleurs pour rôle, d’entretenir au fil du temps, le souvenir de son action glorieuse qu’il ne partage avec personne. Aussi, si pour l’être humain, le choix entre le septième ou le premier jour semble avoir peu d’importance, il n’en est pas de même pour Dieu qui a une bonne raison de tenir au respect de l’ordre qu’il a donné aux jours de la première semaine de l’histoire terrestre.
Pour comprendre cette raison, nous devons survoler le récit de la création écrit dans Genèse 1 et 2. Dans Genèse 1 nous retrouvons les six premiers jours pendant lesquels, comme Dieu le fit lui-même, l’homme va pouvoir faire tous ses ouvrages. Ensuite, séparé et isolé dans le début de Genèse 2, nous trouvons le sabbat du septième jour. Dieu nous révèle aussi sa cause et l’origine de sa sanctification pour son repos et celui de ses créatures. Mais le texte nous cache une idée essentielle fondamentale qui justifie cette sanctification du septième jour. Ce n’est que vers le terme de l’histoire terrestre que Dieu, récemment, m’a permis de comprendre la clé de l’énigme de laquelle vont jaillir les dernières révélations de Dieu concernant le temps exact du retour de Jésus-Christ.
Explication : Le cumul des généalogies révélées dans la Bible montre qu’environ 4000 ans se sont écoulés jusqu’au ministère terrestre de Jésus-Christ. Voyant la fin arriver pour le terme du second millénaire de l’ère chrétienne, il m’est apparu que l’histoire humaine du péché terrestre s’allonge sur 6000 ans, que l’on peut discerner comme étant l’image conforme et comparable aux six premiers jours, de la semaine, établie à la création par Dieu. Un verset vient renforcer cette interprétation. L’apôtre Pierre déclare dans 2 Pierre 3:8 : «… devant le Seigneur un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour ». En conséquence, le septième jour est lui-même à l’image du septième millénaire dans lequel l’humanité entrera le premier jour du printemps, le Mercredi 20 Mars 2030. Ce calcul se fonde sur le calendrier fixé par Dieu dans Exo.12:2 où il dit du début du printemps qu’il sera le premier mois de l’année et le répète deux fois : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l'année ». C’est donc à cette date que, par son retour glorieux, Jésus-Christ fera entrer ses élus dans son repos éternel. Cette année 30 m’a été révélée en découvrant dans un calendrier juif, la date en laquelle, notre divin messie Jésus est mort, crucifié à Jérusalem. Cette date désignait un mercredi, jour situé au milieu de la première semaine du mois d’Avril de l’année 30, jour de préparation de la Pâque qui commença elle-même ce jour-là au coucher du soleil du 3 Avril 30. Mais afin de ne pas dépasser le temps global de 6000 ans, Jésus reviendra au début du printemps le 20 Mars, et non à la Pâque du 3 Avril 2030. La précision de l’accomplissement des choses annoncées dans Daniel 9:27 s’applique aux jours comme aux années : « Il fera une solide alliance avec plusieurs (sélection des douze apôtres et baptêmes des premiers disciples). Au milieu de la semaine (par sa mort expiatoire) il fera cesser le sacrifice et l’offrande » (fin des rites sacrificiels).
C’est précisément au début du printemps de l’année 30, en laquelle le 3 Avril, par sa mort volontaire Jésus remporte la victoire sur le péché et sur le diable, que débutent les 2000 dernières années du péché terrestre et elles s’achèveront, néanmoins, précisément 14 jours avant la Pâque 2030 ; le calendrier printanier d’Exode 12:2 fixé par Dieu ayant priorité sur la date exacte de la Pâque. Ces calculs nouveaux viennent confirmer le sens prophétique du septième jour de la première semaine de l’histoire terrestre.
En sanctifiant le septième jour dès la première semaine de la création, Dieu annonçait dès le commencement, sa future victoire sur le péché accomplie en son temps par Jésus-Christ. Et il donna ainsi au chiffre « 7 » la signification de la sanctification. Les paroles écrites dans Apocalypse 6:2 prennent alors tout leur sens : « ... il partit en vainqueur et pour vaincre » ; une victoire programmée dès la fondation du monde par la sanctification du sabbat du septième jour.
Nous tenons dans cette démonstration, les preuves les plus convaincantes qu’un lien relie de manière inséparable la foi en Jésus-Christ et l’honneur rendu au Dieu créateur, chaque fin de semaine, le septième jour ou samedi, par la pratique du jour du repos qu’il a ordonné et sanctifié.
Celui que Jésus sauve réellement ne peut que glorifier, chaque fin de semaine, le septième jour qui prophétise sa délivrance par Jésus-Christ, le Roi des rois et Seigneurs des seigneurs.
L’homme moderne ignore combien la transgression du sabbat a déjà coûté cher à l’humanité rebelle, désobéissante et souvent ignorante, trompée par les mensonges religieux répandus cruellement et tragiquement par la foi catholique légitimée et longtemps imposée par les monarchies européennes.
Parmi tous les peuples de la terre, pour révéler ses dernières lumières, Dieu a choisi un serviteur situé en France. Ceci pour plusieurs raisons que je vais présenter, mais la principale est le soutien qu’elle a apporté à la foi catholique papale, depuis son début et tout le long de l’ère chrétienne. N’oubliant pas les services rendus, l’église reconnaissante lui a décerné le titre de « fille aînée ». En effet, elle a survécu grâce à l’aide apportée par le roi mérovingien Clovis, le premier roi des Francs, quand elle fut menacée par les Lombards. Tout le temps de la monarchie, la France a soutenu la foi catholique romaine, excepté pendant le règne d’Henri IV qui favorisa la foi protestante de ses origines. Pour la servir, le zèle du roi Louis XIV a atteint le sommet en persécutant à mort les « hérétiques » protestants traqués par le corps des « dragons » créé dans ce but.
La foi catholique romaine est donc, depuis son origine, frappée par la malédiction divine et elle ne doit son existence qu’au titre de tyrannie persécutrice suscitée par la volonté de Dieu, pour punir l’infidélité chrétienne envers le sabbat du septième jour. Le catholicisme n’est donc rien d’autre qu’une punition divine.
Nous trouvons dans l’histoire du catholicisme papal romain un vivant exemple de l’aspect terrible de la malédiction divine qu’il représente. Entre 1474 et 1503, la reine espagnole Isabelle 1ère la Catholique soutint le régime de l’Inquisition et sa lutte contre la vérité divine ou ses simples opposants livrés à des tortures inimaginables, tués par des machines infernales qui découpaient la chair des victimes. Cette reine est une image de la « Jézabel » citée dans le message de Thyatire dans Apo.2:20 dont elle partage le nom un peu dérivé, mais Isabelle a bien pour origine et racine le nom hébreu « Jézabel ». Le modèle auquel Dieu fait référence dans Apo.2:20, est la femme du roi « Achab » (prononcé « arab » en hébreu), une étrangère qui servait Bel, appelé aussi Bélial ou Satan. Elle fit massacrer les prophètes de Dieu et chercha à faire mourir aussi le prophète Elie que Dieu protégea.
Le personnage de « Jézabel » rattaché au message de Thyatire symbolise donc l’abomination religieuse portée au comble de l’horreur. Donner la mort avec souffrance est l’image de son action retrouvée chaque fois que les circonstances lui ont été favorables. Pendant son règne de cruauté, la reine espagnole dominait l’Espagne et l’Italie ce qui explique son zèle pour le régime papal de Rome.
Nous devons aussi à cette reine Isabelle l’exportation de sa foi catholique intolérante et meurtrière en Amérique du sud pays annexé par ses soldats et son serviteur Christophe Colomb. Les conséquences de cette extension du venin catholique se prolonge ainsi jusqu’à la fin du monde. Les nouvelles terres découvertes étaient attribuées par la décision papale. Ainsi, l’autorité des papes ne manquait pas de soutien. Les Amérindiens ont ainsi découvert le nom du Sauveur Jésus-Christ associé aux canonnades et aux massacres, qui seront perpétués plus tard sous la direction des Jésuites.
Les exactions horribles commises par le régime de l’Inquisition pendant le règne d’Isabelle la Catholique démontrent la valeur que Dieu donne à son saint sabbat sanctifié depuis la création du monde. Le prix à payer pour sa transgression est donc énorme puisqu’il prend la forme des régimes intolérants et cruels qui installent un climat infernal sur la terre. C’est pourtant dans l’insouciance et l’ignorance que des milliards de créatures s’avancent vers le pire alors que tous espèrent le meilleur. L’étude prophétique seule permet de réaliser et de connaître la réalité de la situation, trompeusement encore calme, elle est terrifiante.
A l’heure choisie par Dieu, en épée vengeresse momentanée, l’armée des révolutionnaires français a vaincu l’Espagne. Frappés d’horreur en découvrant les machines à torturer, les Français ont exécuté les juges de l’Inquisition en les livrant au supplice sur leur machines infernales. Qui peut dire qu’il n’y a pas de justice ?
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6 - Sinaï et Golgotha
Derrière ces deux noms, « Sinaï et Golgotha », se cachent deux comportements de Dieu opposés dans l’absolu. Le lecteur de la Bible doit les retenir tous les deux sans privilégier l’un au détriment de l’autre. Et si l’homme commet cette erreur, c’est en raison de son imperfection qui le caractérise depuis le péché originel. Des multitudes de croyants séduits et trompés ont déjà et vont encore perdre leur récompense céleste pour ne pas avoir compris cette importante vérité. Quels sont donc les messages donnés par ces deux noms ? Bien qu’opposés en apparence, ils sont complémentaires, et nous révèlent qui est notre Dieu créateur et ce qu’est son caractère.
Sinaï
Ce nom évoque le contexte terrifiant dans lequel Dieu a choisi de se présenter aux Hébreux qu’il venait de délivrer de l’esclavage égyptien. Ce contexte de terreur était justifié en raison de l’importance vitale de sa proclamation directe et personnelle de ses dix commandements royaux. Ce moment de l’histoire humaine est unique et extraordinaire. Pense donc, le Dieu créateur en personne a fait entendre aux êtres humains le timbre de sa voix ; dans ce contexte, tonnante et fracassante. Une telle initiative avait pour but de convaincre les hommes de l’importance qu’il donne lui-même à ces dix commandements auxquels, à aucun prix, il ne saurait renoncer.
L’aspect terrifiant qu’il donne à cette proclamation est d’autant plus justifié, qu’en dépit de cette prévention et de cet avertissement, une partie du peuple hébreu libéré et averti va se livrer à l’adoration d’un « veau d’or » et à la luxure, pendant l’absence de Moïse qui est auprès de Dieu sur la montagne. La terreur est devenue réalité, lorsque le puissant Ordonnateur a fait ouvrir la terre sous les pieds des rebelles incrédules et insoumis. Car, dans cette libération de l’esclavage égyptien, le peuple libéré ne constituait qu’un échantillon de l’humanité pécheresse. Il n’avait en lui-même aucun signe de sainteté particulière sinon celui d’être choisi par Dieu pour témoigner d’une expérience sous sa gouvernance. Et dans cette action, Dieu ne faisait qu’honorer les promesses faites à Abraham, concernant sa postérité. Le peuple hébreu libéré se composait d’hommes, de femmes, de vieillards et d’enfants aux caractères multiples et variés. C’est uniquement confrontés à l’expérience que chacun d’eux va révéler sa propre nature. Avec le « veau d’or », les premiers et plus coupables de la multitude délivrée tombent. Mais, après eux et jusqu’à la fin du monde, d’autres tomberont encore à leur tour par manque de compréhension du caractère véritable du Dieu vivant qu’ils auront cru servir. L’histoire de l’Israël créé par Dieu confirme cette chose révélée dans la Bible. Cette incompréhension de Dieu concernera les croyants des deux alliances de son projet salvateur. Car le Dieu qui ne change pas juge les humains, de la même manière sans jamais faire exception pour les personnes. C’est pour offrir aux croyants de la nouvelle alliance l’avantage de profiter de l’expérience de ceux de l’ancienne, que Dieu a fait écrire leur histoire dans sa sainte Bible. Dans la nouvelle alliance, l’élu type se distingue par le fait qu’il reçoit et tient compte de cet avertissement donné amoureusement par Dieu. C’est là, un critère de la vraie foi exigé par le Juge suprême souverain céleste.
En résumé, le nom Sinaï évoque une sélection d’êtres humains mis à part pour une expérience terrestre de la gouvernance de Dieu.
Golgotha
C’est le nom qui évoque le lieu où le « Fils de Dieu » est crucifié après un ministère terrestre de trois ans et six mois d’enseignements donnés à ses apôtres et ses disciples. Sous cet aspect charnel, l’Esprit de Dieu renonce aux aspects terrifiants de sa divinité. Il s’est fait homme et agit comme un homme. Pourtant, c’est bien le même Esprit qui a parlé au Sinaï. Mais l’heure n’est plus celle de la terreur ; à l’opposé absolu, elle est à la démonstration de l’amour divin dans son infinie perfection. A qui Dieu adresse t-il cette seconde phase qui présente cet autre aspect de son caractère ? Bien évidemment, aux humains déjà sélectionnés par l’expérience vécue ou étudiée de l’ancienne alliance. Et c’est bien là que des multitudes se trompent en bâtissant sur Jésus-Christ une nouvelle religion ; ce qui les conduit à mépriser les leçons déjà données dans l’ancienne alliance.
Ayant déjà présenté dans la première alliance le caractère redoutable de sa personne, dans la deuxième alliance, en Jésus-Christ, le Messie annoncé aux juifs par le prophète vient révéler l’amour sublime que Dieu éprouve envers ceux qu’il vient sauver pour leur offrir la vie céleste éternelle. Contrairement à Sinaï, la sélection opérée à Golgotha est pour le ciel, plus pour la terre. On voit alors combien les deux expériences sont parfaitement complémentaires, car elles tracent le chemin du salut éternel conçu par Dieu dans son projet salvateur.
En Sinaï, Dieu sélectionne et retient l’homme de foi qui lui est agréable, et en Jésus le Messie, il justifie le moyen de le sauver de la condamnation du péché originel hérité depuis Adam et Eve. La démonstration d’amour donnée par Jésus n’a pas pour but de profiter aux hommes rebelles insoumis qui ne tiennent pas compte de l’avertissement déjà donné au Sinaï.
Le caractère indispensable, incontournable et complémentaire des leçons apportées par les deux alliances, « l’ancienne et la nouvelle », est confirmé par Dieu qui dans Apocalypse 11:3 les évoque sous le nom de ses « deux témoins ». Ainsi, l’expérience de l’ancienne alliance déposera contre le rebelle chrétien de la nouvelle alliance qui la méprise. De même, la nouvelle alliance témoignera contre le croyant juif rebelle de l’ancienne alliance qui refuse de la reconnaître. Ainsi clairement et si sagement conçue, la révélation biblique permettra au Dieu créateur, législateur et rédempteur de condamner et confondre les faux croyants de toute l’histoire humaine.
De quel salut un juif de l’ancienne alliance peut-il se prévaloir s’il ne reconnaît pas le sens que Dieu donne à sa mort charnelle en Jésus-Christ ? Il ne peut que revendiquer des substituts animaux, mais l’intelligence et la révélation apportée dans Hébreux 10 suffisent pour nous convaincre que la vie animale et celle de l’homme n’ont pas pour Dieu la même valeur. Et qu’à ce titre, la mort du Messie Jésus était indispensable pour valider les rites sacrificiels pratiqués pendant l’ancienne alliance. L’amour de Dieu démontré en Jésus y était donc déjà présent, mais il était caché par le symbole animalier. Et de même dans la nouvelle alliance, Dieu cache dans la croix elle-même, son aspect redoutable du Sinaï qu’il n’a pour autant pas perdu ; ce qu’il démontrera avec puissance lors de son glorieux avènement final que nous savons, aujourd’hui, programmé pour la Pâque 2030. A l’heure de la crucifixion, Dieu était à la fois la Victime et le Juge bourreau, les Romains n’étant que les instruments de sa justice.
Après cette analyse, nous voyons que le statut humain spirituel des deux alliances se ressemble ; ce qui est logique puisque dans le projet du Dieu créateur il n’y a place que pour une seule et unique religion. Les élus des deux alliances ont en commun d’avoir aimé Dieu et de l’avoir prouvé par leurs œuvres en prenant plaisir à lui obéir. C’est ici encore un critère de base de la vraie foi.
L’ancienne alliance ne se limite pas à la leçon donnée au Sinaï, car la délivrance de l’esclavage égyptien était, de la part de Dieu, une authentique preuve de son amour pour ses créatures humaines et une image prophétique de sa délivrance du péché réalisée et obtenue par la mort de Jésus-Christ.
De même que le fait de ne pas reconnaître la valeur du sacrifice volontaire de la vie parfaite de Jésus-Christ rompt l’alliance qui relie le juif charnel au Dieu vivant, pour le chrétien rebelle de la nouvelle alliance, le mépris de la leçon donnée au Sinaï retire tout sens à ses prétentions spirituelles. Les ressemblances des conditions des croyants des deux alliances sont encore confirmées par Dieu, par son exigence de la restauration du sabbat du septième jour, le samedi exclusivement, depuis le printemps 1843. Le sabbat était précisément le thème du quatrième des dix commandements proclamés par Dieu au Sinaï. Cette restauration exigée depuis cette date est venue confirmer l’importance démontrée par la terreur de cette première expérience. Aujourd’hui, au temps de la fin, Dieu a autant qu’à Sinaï des raisons de tenir au respect de son saint sabbat, et ceci d’autant plus que ce temps de la fin va s’achever sur l’accomplissement de son sens prophétique ; le septième millénaire du grand repos pour Dieu, ses élus et ses anges fidèles.
En résumé, Sinaï et Golgotha invitent l’homme à découvrir l’étonnante perfection de Dieu qui, au contraire de l’homme, est capable de l’amour sublimé et de la terreur absolue. En règle générale, l’humanité verse dans l’un ou l’autre de ces deux critères. Sur le principe du balancier, l’humain dur ne va pas savoir aimer et en contraire opposé, des êtres vont tomber dans l’hyper-sensibilité et la sensiblerie et, dans cet état, ils ne peuvent pas accepter la dureté de la justice légale divine. Leur solution est alors de s’inventer des formes de doctrines religieuses qui leur conviennent ; ce que l’apôtre Paul nomme, « fables agréables (2Tim.4:4)».
Lorsqu’il nous présente son salut, Dieu nous montre son caractère parfait qui sera le modèle pour tous ceux qui entreront dans son éternité. C’est pourquoi, déjà sur notre terre, dès l’appel divin entendu, l’élu refuse les limitations charnelles auxquelles il est soumis. En épousant la cause de Dieu, il doit aussi s’adapter à la norme de son jugement divin. L’équilibre de la balance devient alors l’image parfaite de l’état d’esprit de l’élu construit et instruit, dans lequel les valeurs Sinaï et Golgotha sont au parfait équilibre.
Dans toutes les images que Dieu donne à ses apparitions, le feu est omniprésent. Il vient nous rappeler qu’il consume le péché qu’il exècre. Cette même haine du péché doit être naturellement partagée par le véritable élu, car si ce n’est pas le cas, il n’est pas un élu, mais un appelé qui se trompe lui-même en fausse espérance. Et Dieu a de très fortes raison de le haïr ce péché, puisqu’en Jésus le Messie, il va devoir s’imposer de souffrir une mort atroce pour racheter la vie de ceux qu’il aime.
En conclusion, en dépit des atmosphères si opposées des expériences Sinaï et Golgotha, il suffit de lire les commandements de Dieu pour y retrouver les preuves de son amour. Nous pouvons alors dire, qu’il y a du Golgotha au Sinaï et qu’il y a du Sinaï à Golgotha, comme la tempête, le tonnerre et un tremblement de terre sont venus le confirmer pour marquer la présence de la colère du Dieu qui condamne et châtie, dans ces circonstances, le péché porté volontairement par le juste Jésus le Messie, pour le bénéfice de ses seuls élus sélectionnés au cours des six mille années terrestres.
En fait, ce qui fait apparaître le Dieu créateur comme un Dieu dur dans l’ancienne alliance repose uniquement sur la comparaison qui est faite avec le ministère inoffensif et pacifique qui caractérise la mission terrestre du Messie Jésus instaurateur de la nouvelle alliance. Mais ce que les humains et les humanistes appellent dureté n’était en réalité que l’application de sa parfaite justice ; si parfaite que les humains imparfaits ne la supportent pas. Mais Dieu est resté de tout temps le Dieu d’amour qui délivre du mal et de la souffrance ceux qu’il aime parce qu’ils l’aiment ; aussi prend-il tout son plaisir à les consoler en attendant l’heure désirée où il pourra leur offrir une vie éternelle de bonheur sans limite.
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7 - La Révolution Française dans la prophétie
Pose des bases républicaines
Elle doit son existence, elle-aussi, au titre de punition divine. En effet, pour abattre la puissante coalition de la monarchie et de la papauté romaine, il fallait lui opposer une puissance supérieure à elle. Dieu l’a suscitée en soulevant le peuple français dominé et maltraité jusque-là par ses dominateurs civils et religieux. La violence manifestée par les révolutionnaires n’était que l’expression de la colère divine retenue jusqu’à cette époque contre les oppresseurs royaux et religieux transgresseurs de ses divines lois. Dans un message adressé à l’ancienne alliance parallèle à celui des trompettes de l’Apocalypse, Dieu donne cette explication : « Je ferai venir contre vous l’épée, qui vengera mon alliance … (Lév.26:25) ».
Elle apparaît aussi dans Apocalypse 3, sous le nom « grande tribulation » : « Voici je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu’ils ne se repentent de ses œuvres (22). Je frapperai de mort ses enfants ; et toutes les églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je rendrai à chacun de vous selon ses œuvres (23) ». Dans ce message, le contexte de l’époque de la Révolution Française est confirmé par la mention de l’existence de plusieurs églises chrétiennes (toutes les églises), ce qui implique l’existence des églises protestantes persécutées, formées depuis le XVIème siècle.
La mort de ses enfants, ceux de la monarchie catholique, a été suivie par la mort du pape Pie VI détenu dans la prison de la « citadelle » de la ville de Valence-sur-Rhône, en 1799. Son cœur y demeure encore en relique dans une stèle commémorative ; cette mort est prophétisée dans Apocalypse 13:3. Cette « tête » papale dominait religieusement la coalition intolérante organisée avec la monarchie. Et sous l’autorité révolutionnaire, les têtes dirigeantes tombèrent ; en 1793, celles du roi et de la reine, suivies par celles des aristocrates. Aux yeux de Dieu, Louis XVI n’a été décapité que pour sa foi catholique. A travers cet exemple, en Juge suprême, il condamne tous ceux qui se réclament de la même foi. L’avertissement est donné, à bon entendeur sera le salut de Jésus-Christ. C’est pourquoi dans Apocalypse 18:4, Dieu appelle avec insistance ses vrais serviteurs trompés à sortir de la « Babylone » catholique. «Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux ! ».
Mais comment sors-tu de Babylone ? Tout simplement, en entrant dans le sabbat du Dieu vivant qui se tient le septième jour, notre samedi, et non le premier jour, le dimanche, que les « Babyloniens » inconscients mais coupables honorent depuis le 7 Mars 321, jusqu’à aujourd’hui, en en payant le prix tout au long des siècles par des châtiments divins prophétisés par les symboliques « sept trompettes » d’Apocalypse 8:2.
Après la mort des deux têtes dirigeantes, la « bête » semblait « frappée de mort ». Mais l’histoire le confirme, l’ambitieux et orgueilleux général Bonaparte deviendra, premier Consul, puis Napoléon 1er. Mais pour accéder au titre d’empereur des Français, le Consul va restaurer la religion catholique et son prestige. C’est alors que « la blessure mortelle de la bête » est « guérie ». Autre détail historique, le jeune officier Bonaparte a fait ses classes militaires à Valence-sur-Rhône.
En continuité historique, c’est encore à Valence-sur-Rhône, qu’après 1843, Dieu va implanter et rassembler en 1886 le premier groupe « adventiste du septième jour » du territoire français. C’est aussi dans cette église où son Esprit saint m’a conduit qu’il m’a appelé à le servir pour une mission prophétique en 1980.
Mais qu’en est-il des religions protestantes ? Elles sont très nombreuses, ce qui s’explique par la liberté qu’elles se donnent. Des meneurs grands parleurs fondent tous les jours de nouveaux groupes religieux. Loin de l’unité bénie par Jésus-Christ, elles s’expriment dans la plus grande confusion. Il y a une raison à ce désordre ; la malédiction du sabbat transgressé leur est imputée et les frappe depuis le printemps 1843. Dans Ap.9:2, l’Esprit image leur profusion par celle d’une intoxication religieuse due à la fumée qui se répand dans l’air.
1843 est la date déterminée comme terme des 2300 soir-matin ou jour-année de Daniel 8:14. Le jour-année est pris comme unité de calcul selon le code d’Ezéchiel 4:5-6. « … Je t’impose un jour pour chaque année ». Les 2300 années prophétisées dans Daniel 8:14, ont pour commencement la date – 458, « septième année » du règne « du roi » perse « Artaxerxès » 1er, date qui conduit aussi à établir dans Dan.9:25, le terme des « 70 semaines » en automne 33 et la mort prophétisée du Messie annoncé au peuple juif située au milieu de cette soixante-dixième semaine, au printemps 30, le 3 Avril 30 peut-on préciser dorénavant depuis 2018.
Lisons ce verset de Daniel 8:14 : « Et il me dit : Jusqu’à deux-mille trois cent soir-matin (au singulier dans l’hébreu) et la sainteté sera justifiée ». Il s’agit là de la vraie traduction du texte hébreu que Dieu m’a conduit à présenter. Pour te convaincre de cette traduction, je t’invite à constater que les mots « juste et saint » apparaissent dans Apocalypse 19:8 comme nous l’avons vu en page 1 de cet ouvrage, et également dans Apocalypse 22:11 où ils sont utilisés avec une grande insistance : « Que le juste pratique encore la justice et que celui qui est saint se sanctifie encore ».
Peu de lecteurs de la Bible savent que ce décret anticipé et prophétique est entré en action, avec des conséquences dramatiques, au printemps 1843. A la date marquée, il n’était pas question de sabbat transgressé, mais d’une attente du retour de Jésus-Christ annoncé pour cette date par un prédicateur américain nommé William Miller. Fief mondial du protestantisme international, le territoire américain des USA était le lieu de l’épreuve de foi des protestants bénis jusque-là par Dieu. Une explication bien construite donnait de bonnes raisons de croire à ce possible retour du Christ. La mauvaise traduction de Daniel 8:14 disait : « Jusqu’à deux mille trois cent soirs et matins et le sanctuaire sera purifié ». Prenant la terre comme sanctuaire, le verset semblait annoncer la purification de la terre rendue possible uniquement par l’intervention finale de Jésus-Christ. Et à cette époque tout vrai serviteur de Jésus devait s’enraciner dans cette espérance. Ceux qui ne l’ont pas fait étaient simplement des chrétiens jugés hypocrites par Dieu. Ainsi, les hypocrites étant démasqués, Dieu pouvait alors bénir les vrais saints persévérants. Mais avant de les bénir, il les a soumis à une seconde épreuve identique, une erreur présumée permettant de relancer l’espérance déçue au printemps 1843 pour l’automne 1844, le 22 Octobre 1844 précisément. Une fois de plus, les vrais saints ont cru au message et les hypocrites l’ont méprisé. Et cette fois, en récompense de leur foi éprouvée et vérifiée, les vrais saints sont devenus les pionniers d’une dernière institution chrétienne dans laquelle le respect du sabbat a été rétabli. Ainsi est née en 1863, aux USA, officiellement, l’église adventiste du septième jour.
L’apparition de cette nouvelle institution a sonné le glas pour toutes les autres, aussi nombreuses soient-elles, d’obédience catholique, orthodoxe ou protestante. Et bien sûr, le décret de Daniel 8:14 condamne individuellement les membres de ces institutions. Depuis que Dieu appelle au salut éternel, chacun doit user de violence contre lui-même pour suivre le chemin de vérité que Dieu lui montre. « Depuis qu’il est prêché, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s’en emparent (Mat.11:12) ». Cette voie unique est révélée par l’étude des textes prophétiques de Daniel et Apocalypse principalement. Là encore, les vrais saints se révèlent dans leur aptitude à persévérer dans l’étude biblique, de manière approfondie et continue.
Hélas pour l’institution adventiste, l’importance du sabbat n’était pas connue par les pionniers du mouvement de ce nom. Et devant malgré tout justifier leur attachement à la date 1844 qu’ils retenaient en dernier comme terme des 2300 années, ils ont construit des dogmes qu’on découvre aujourd’hui complètement erronés. Mais la bénédiction est restée néanmoins sur l’institution jusqu’en 1994.
Je suis cette fois directement concerné étant à l’origine de l’annonce du retour de Jésus-Christ pour 1994 (calcul de l’époque). D’apparentes solides raisons m’ont conduit à cette espérance. M’appuyant sur « cinq mois » ou 150 jour-année, cités dans Apocalypse 9:5-10, durée d’années que je faisais commencer en 1844, j’obtenais la date 1994 qui marquait le terme d’un délai accordé aux faux prophètes de la foi protestante. Or, une fois de plus, ce terme ne pouvait qu’être imposé par le retour glorieux de Jésus-Christ. De plus, en situant la véritable date de la naissance de Jésus-Christ 6 ans (selon Matt.2:16) avant la date qui lui est rattachée dans notre faux calendrier usuel actuel, cette date 1994 devenait 2000. Convaincu par l’Esprit de ces raisonnements, ma présentation de cette annonce a fini par me valoir ma radiation officielle de l’adventisme institutionnel en fin de l’Automne 1991 ; injustement, trois ans avant la démonstration de mon erreur. Cette troisième attente adventiste n’a pas pris l’éclat public des attentes précédentes et dispersés sur toute la terre, les membres de l’adventisme ont totalement ignoré qu’entre 1983 et 1991 Dieu leur a proposé de nouvelles interprétations pour ses prophéties. L’expérience vécue localement en France, et à Valence-sur-Rhône en particulier, au titre de fief historique de l’adventisme français, témoigne de la disparition de l’amour et de l’intérêt pour la parole prophétique divine. La démonstration de Valence-sur-Rhône n’est qu’un échantillon de la situation de l’adventisme officiel mondial. En confirmation, à l’île Maurice où ce message a été aussi présenté, les dirigeants l’ont combattu et rejeté.
Le temps passant, sans retour du Christ en 1994, vers 1996, mon esprit a été éclairé sur le sens de cette troisième épreuve de foi adventiste. De même que les épreuves reposant sur William Miller avaient eu pour Dieu, le but de condamner la foi protestante hypocrite, par ma prédication du retour de Jésus-Christ pour 1994, Dieu se donnait une raison officielle de rejeter et condamner l’institution adventiste : Ap.3:16 « Parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid, ni bouillant, je te vomirai ». 3:17 : « Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu ». La précision « je n’ai besoin de rien » confirme son refus de la lumière présentée. Par son rattachement officiel à l’alliance protestante dès 1995, elle confirma sa condamnation par Dieu. Pour moi, la cause de ma méprise m’est apparue. Je n’avais pas relevé les conséquences du détail qui précisait « il leur fut donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois ». Cette période de 150 années de la cinquième trompette ne pouvait donc pas inclure le message de la sixième trompette dans lequel l’ordre de « tuer le tiers des hommes » apparaît. Mais je le précise c’est l’Esprit qui m’a permis de comprendre la cause de mon erreur d’interprétation et non la voix de mes contradicteurs et opposants. J’ai donc été utilisé par Dieu pour accomplir l’œuvre qu’il désirait obtenir comme il l’avait fait avec William Miller en son temps.
Convaincu que l’église adventiste était la dernière institution qui devait porter la vérité du Christ jusqu’à son retour, je n’étais pas du tout préparé à découvrir un message de rejet divin la concernant en date de l’automne 1994 .
C’était la troisième fois que l’Esprit utilisait l’annonce du retour de Jésus pour éprouver la foi de ceux qui se réclamaient de lui et de son salut. Le temps des fausses annonces est maintenant terminé, la nouvelle attente qui s’engage aujourd’hui pour le 20 Mars 2030 est la récompense de ma persévérante fidélité. Elle ne repose pas sur les chaînes des dates construites pour les trois épreuves précédentes. Elle est bâtie sur la foi en la Bible entière qui nous fait découvrir le projet divin allongé sur 7000 années. C’est cet enseignement qui nous permet de comprendre le découpage de trois périodes de 2000 ans dont la dernière conduit au second avènement de Jésus-Christ. A partir du 20 Mars 2030, les saints enlevés au ciel par Jésus y jugeront les morts pendant 1000 ans prophétisés par le saint sabbat du septième jour. Et à la fin de ce septième millénaire, ils redescendront avec Jésus sur la terre où ils apparaîtront aux morts rebelles ressuscités. Le jugement de Dieu concernant ces derniers leur sera individuellement présenté et le feu du ciel les consumera en un temps proportionnel à leur culpabilité individuelle. Lors de son retour glorieux Jésus ressuscite ses élus morts qu’il conduit au ciel dans son royaume avec les saints restés vivants. Après leur départ, sur la terre, les rebelles s’entretuent, se rendant responsables mutuellement de leur perte, les enseignants religieux sont les premières cibles de la colère de leurs victimes. Après la mort du dernier être humain, le diable, l’ange rebelle Lucifer, premier pécheur de la vie céleste et instigateur de la révolte contre Dieu, reste seul pendant 1000 ans sur la terre désolée chaotique, ceci jusqu’à l’heure du jugement dernier à la fin de ce dernier millénium des 7000 ans prophétisés continuellement par la succession des semaines composées de sept jours.
Des documentations présentant en détails les explications des prophéties de Daniel et Apocalypse existent et sont disponibles sur le site « attentejc2030.com ». Des tableaux, des vidéos, des documents et des chants inédits y attendent ta visite ; tous téléchargeables gratuitement.
https://www.attentejc2030.com
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8 - Jésus et le sabbat
Jésus n’a jamais remis en cause la pratique du sabbat qu’il a lui-même observé et respecté selon l’esprit et la lettre, même quand il a fait ce jour-là des miracles. Car Il est permis de faire du bien, le saint septième jour de Dieu.
Je me trouve aujourd’hui vers la fin du monde, tandis que l’apôtre Paul se trouvait au début de la formation de l’Eglise du Christ. Aussi nos messages sont inversés. Son souci était de convaincre les Juifs d’entrer dans la nouvelle alliance, alors que je dois aujourd’hui, te convaincre d’entrer dans le sabbat sanctifié par Dieu. Tout cela, parce que le diable l’a fait injustement disparaître dans la pratique chrétienne. Injustement, puisque dans son épitre aux hébreux, Paul argumente en faveur de la reconnaissance de Jésus-Christ, mais ne remet en cause, en aucun cas, la pratique du sabbat. Depuis le 7 Mars 321, l’abandon du sabbat a porté des conséquences terribles pour l’œuvre salvatrice du projet de Dieu. En premier, elle a fermé la porte aux Juifs pieux qui auraient pu reconnaître, en Jésus, le Messie annoncé par leurs saintes Ecritures. En effet, il était et il est encore inconcevable pour eux que le Messie justifie l’irrespect du moindre commandement de Dieu. Et en cela, ils ont raison et confirment les propos tenus par l’apôtre Paul qui a dit et écrit : « Christ serait-il un ministre du péché ? Loin de là… » (Galates 2:17). Ensuite, relevons-le, la controverse engagée avec les Juifs de l’ancienne alliance n’a concerné que la circoncision ; jamais la pratique du sabbat parce que les premiers chrétiens fidèles le pratiquaient avec zèle. Les apôtres et les disciples de Jésus-Christ étant irréprochables à ce sujet, les Juifs ne trouvaient que le sujet de la circoncision pour les critiquer. Ce témoignage nous montre bien que la nouvelle alliance constitue une simple prolongation de l’ancienne, sans autres bouleversements que l’adoption du messie Jésus et l’abandon des rites sacrificiels qui en résulte.
Une analyse des textes grecs démontre qu’aucun enseignement de la nouvelle alliance ne suggère l’abandon du sabbat, et qu’au contraire, partout sa pratique y est pleinement démontrée. Pour sa part, le premier jour de la semaine y est toujours rattaché à la reprise des activités civiles ou religieuses qui succèdent, précisément, au repos du vrai sabbat. Ainsi, les textes utilisés pour attaquer le sabbat sont mal traduits ou mal interprétés, alors que leur véritable sens est dans la logique de la pratique obéissante du saint sabbat ordonné par Dieu. En voici, plusieurs exemples : dans Actes 15, à la suite du débat au sujet de la circoncision de la chair, aux versets 19 et 20, Jacques, frère de Jésus, propose de ne pas imposer la circoncision aux païens qui se convertissent à la foi du Christ. Cette difficulté ne leur sera pas imposée, et il résume aux versets 20 et 21 ce qui est prescrit pour eux : « Mais qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de la débauche, des animaux étouffés et du sang ». Il résume ainsi ce qu’ils découvriront en détail ensuite dans la sainte parole de Dieu.
Où et quand, selon Jacques, les premiers chrétiens doivent-ils recevoir leurs enseignements religieux ? Dans les synagogues tous les jours de sabbat, où ils étudient la « loi de Moïse » ; nom des cinq premiers livres de la Bible, écrits par Moïse, sous la dictée de Dieu.
« Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu’on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues » (Actes 15:21).
« Lorsqu’ils sortirent, on les pria de parler le sabbat suivant sur les mêmes choses » (Actes 13:42).
« Le jour du sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte, vers une rivière, où nous pensions que se tenait un lieu de prière … » (Actes 16:13). Un lieu de prière pour le saint sabbat de Dieu, quoi de plus logique pour Paul et ses compagnons et pour nous aujourd’hui ?
Exemple de mauvaise traduction du texte grec :
« Le premier jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre le pain … » (Actes 20:7).
Traduction correcte : le mot « jour » n’est pas dans le texte grec.
« Le premier des sabbats, nous étions réunis pour rompre le pain … ».
Il n’y a bien dans la sainte Bible que des arguments en faveur de la vérité et rien contre elle, sous condition que ses écrits ne soient pas déformés.
C’est en raison même du retour de la pratique du sabbat exigée depuis 1843 que Jésus déclare à l’ange représentant l’Elue nommée symboliquement « Philadelphie » (Amour fraternel), dans Apocalypse 3:9 : « Voici, je te donne quelques-uns de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir se prosterner à tes pieds, et reconnaître que je t’ai aimé ». Avec le retour du sabbat dans la pratique religieuse adventiste, la porte de la conversion au christianisme des juifs a été de nouveau ouverte, à partir de 1843.
En continuité de son jugement qui les désigne par le mot « pécheurs » dans Daniel 8:23, dans son Apocalypse, Jésus-Christ désigne le camp rebelle des Juifs nationaux selon la chair par les appellations de faux Juifs, « ceux de la synagogue de Satan », des « juifs » qui « ne le sont pas et qui mentent ». En personne, à la fin de son ministère terrestre, il leur avait déjà ouvertement attribué pour père, le diable, père du mensonge (Jean 8:44).
Avec la Bible, les élus de Jésus-Christ disposent de l’arme absolue ; celle qui réfute et dénonce les mensonges inspirés par le diable. Parce qu’ils lisent la Bible avec l’intelligence de l’Esprit saint, ils sont protégés et armés contre la séduction, comme l’enseigne Matthieu 24:24 : « car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus ».
Parmi les mensonges inspirés par le diable nous trouvons ses interprétations des propos tenus par Paul dans Romains 14:5 : « Tel fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction ».
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Le bon sens nous invite à croire que Paul n’entend pas soumettre le jugement de Dieu au-dessous du sien ; lui qui a déclaré : « … faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Cor.10:31). Alors que veut-il dire et de quel type de jours parle t-il ? Il suggère que chacun est libre de vivre sa foi en lui donnant la forme qu’il veut, en organisation de temps de prières ou de jeûnes, pendant les six premiers jours de la semaine qui, à son époque, ne portent pas encore les noms d’astres apportés par Rome, mais simplement des numéros : 1er jour, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème et 7ème appelé sabbat ; et ceci, depuis la première semaine de la création de la dimension terrestre. Dans le chemin historique de la fausseté tracé par le diable se trouvent successivement, les juifs rebelles, les chrétiens dès le 7 Mars 321, les catholiques depuis 538, les protestants depuis 1843, et en derniers, les adventistes rebelles tombés en 1994, vomis par Jésus-Christ conformément à sa menace prophétisée dans Apocalypse 3:16.
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9- Accomplissement imminent
Avant l’enlèvement au ciel, les élus vont devoir traverser encore de terribles épreuves, car les dernières années et les derniers jours de notre monde actuel vont être dominés par la méchanceté amplifiée par la dureté des conditions de vie de l’espèce humaine. Une guerre nucléaire prophétisée sous le symbole de la sixième trompette, dans Apocalypse 9:13, emportera en un instant des milliers et des millions de vies humaines en divers lieu de la terre ; Apo.9:15 : « Et les quatre anges qui étaient prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année, furent déliés afin qu’ils tuent le tiers des hommes ». La cible principale est l’Europe symbolisée par le nom Euphrate en relation avec la Babylone mystique romaine. Sans pouvoir prouver cette possibilité, je pense que la date du 7 Mars 2021, date anniversaire de 17 siècles (17 = jugement) de pratique abominable du dimanche romain, héritage et prolongement du « jour du soleil invaincu » païen, devrait être rattachée d’une manière particulière à ce dernier conflit universel qui constitue, pour Dieu, son ultime châtiment d’avertissement adressé aux pécheurs rebelles et aux élus encore ignorants. Afin de nous permettre d’identifier sans erreur possible ce conflit au temps de son accomplissement, l’Esprit de Dieu nous donne une précision au verset 16. Il précise et évalue le nombre de militaires qui y participent à deux-cent millions d’hommes ; « deux myriades de myriades ». Daniel 11:44 confirme l’hécatombe en l’imputant au « roi du septentrion » au sujet duquel il est écrit : « Des nouvelles de l’orient et du septentrion viendront l’effrayer, et il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes ». Faut-il que ces « nouvelles » soient terribles pour qu’il entre dans une telle fureur destructrice ! Son territoire semble avoir été victime d’une attaque nucléaire … par les USA non identifiables au temps de Daniel et pendant une grande partie de l’ère chrétienne.
Dans Apo.17:8, l’Esprit de Dieu prophétise l’étonnement des hommes dont le nom n’est pas inscrit dans son livre de vie quand ils verront le drame revenir sur eux. On peut comprendre aujourd’hui cette réaction. Ceux que Dieu cible sont des humains incrédules quand bien même engagés religieusement. N’ayant pas reçu les avertissements qu’il donne à ses seuls élus dans ses prophéties bibliques, ils ne pourront qu’être étonnés. D’autre part, les incrédules attribuent à l’homme la situation de l’humanité. Exemple, sur les médias, les politiciens et les journalistes des deux genres attribuent la paix européenne à la création de l’union européenne. Ils devraient simplement renverser leur raisonnement. Ils ont pu créer l’union européenne parce que Dieu a offert au monde 150 années de paix religieuse prophétisées dans Ap.9:5-10. Le long délai de paix générale offert à l’Europe, entre la seconde et la troisième guerre mondiale, n’aura eu que le but de permettre aux peuples européens d’aller très loin dans leurs outrages envers Dieu. La note à payer n’en sera que plus élevée.
10- La dernière épreuve de la foi chrétienne
Les survivants de la troisième guerre mondiale nucléaire vont organiser une sorte de gouvernement mondial géré par la puissance américaine qui sera sortie, une fois de plus, victorieuse de ce conflit. Une même loi pour tous les survivants sera la mesure adoptée en vue d’éliminer les risques d’affrontements. La haine et la désespérance règneront dans tous les cœurs rebelles. C’est dans ce terrible contexte qu’aura lieu le combat d’Harmaguédon cité dans Apocalypse 16:16. Ce combat est de nature spirituelle, les survivants de la guerre nucléaire ne se combattent plus, ils cherchent au contraire l’unité. C’est dans ce but qu’ils décrètent, sous l’inspiration du diable et de celle de Dieu lui-même, l’obligation pour tous de respecter le repos hebdomadaire hérité de Rome, le dimanche, ex « jour du soleil invaincu » païen. L’occasion est ainsi donnée aux élus de se démarquer de ce choix des rebelles. Le refus présenté par les élus a pour conséquence leur boycott de la part de la société. Ils ne pourront plus (Apo.13:17) ni acheter ni vendre. Les choix étant faits pour toujours, la fin du temps de grâce est établie. Rien ne pourra plus désormais changer les destins des humains encore vivants. Dieu peut alors déverser sur les derniers rebelles de l’histoire terrestre, les sept derniers fléaux de sa divine colère. Ils sont évoqués dans Apocalypse 16 et présentent un aspect commun qu’ils partagent avec les six trompettes d’Apocalypse 8 et 9. Par ce moyen, il indique que les trompettes et les derniers fléaux de sa colère châtient le même péché, toujours et encore jusqu’à la fin, la pratique abominable de l’ex « jour du soleil invaincu » des païens de l’empire romain. Exaspérés et fortement irrités par les douleurs imposées par Dieu, les derniers rebelles s’endurcissent contre les vrais saints de Jésus-Christ qui sont, par le spiritisme, présentés par le diable comme responsables de leurs malheurs. Au moment du sixième fléau, la mort des vrais saints est finalement décrétée et adoptée (Apo.13:15). La date pour laquelle ils attendent le retour de Jésus-Christ est retenue ; le 20 Mars 2030, les observateurs du sabbat seront tous éliminés. Hélas pour les rebelles, ce jour-là, dans sa gloire céleste, Jésus-Christ leur fait face et la mort programmée change de cible et atteint sans miséricorde le camp rebelle. C’est alors que s’accomplissent les événements évoqués plus haut, la résurrection des saints et leur enlèvement au ciel. Ainsi le nom « harmaguédon » symbolise le dernier combat du mal contre le bien, le camp de Satan contre celui du Christ qui intervient aux côtés de son peuple fidèle pour le délivrer et détruire ses ennemis. C’est aussi le dernier combat de la Bible, elle-même symbolisée par les « deux témoins » de Dieu, selon Apocalypse 11:3.
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11- Le jour du repos
Sur la terre, on peut le constater, les peuples ont été conduits à adopter, pour leur repos hebdomadaire, des jours différents ; le sixième pour les musulmans, le septième pour les juifs en Israël, et le premier dans tous les pays occidentaux christianisés. Ces choix restent indifférents au fait que seul le modèle adopté par Israël, peuple par lequel Dieu s’est révélé en premier à l’humanité, possède une légitimité. Et ce n’est pas le refus de cette nation de reconnaître Jésus comme Messie, qui enlève sa légitimité au sabbat qu’ils honorent le septième jour comme jour du repos. Israël a été créé par Dieu afin de servir de modèle. Avec sagesse, l’élu de Dieu doit retenir ce qui est bon et rejeter, en ne l’imitant pas, le mal que ce peuple a commis.
En dépit des prétentions humaines contraires, c’est sur le modèle d’Israël que Dieu dirige notre regard pour notre édification religieuse. Dans son histoire, nous trouvons des lois divines et l’apparition du messie Jésus par lequel Dieu sauve exclusivement, selon qu’il est écrit : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’a été donné sous le ciel, aucun autre nom par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). D’autre part, selon Jean 4:22, « le salut vient des juifs » qui sont les dépositaires des lois divines dont le sabbat du septième jour constitue le signe de leur appartenance à Dieu, selon Ezéchiel 20:12-20. Mais remontant à la première semaine de la création, la sanctification du sabbat précède l’instauration d’Israël et le dépasse en se prolongeant dans l’ère chrétienne, jusqu’à la fin du monde. Tel est le raisonnement logique sur lequel Dieu a bâti son projet salvateur.
Mais ce projet est attaqué par le diable qui veut le détruire en le déformant. C’est ainsi qu’il a utilisé l’empereur romain Constantin 1er le Grand. Après avoir offert la liberté religieuse aux chrétiens de l’empire par son Edit de Milan de 313, cet empereur a présenté un prétexte pour justifier l’abandon du sabbat hérité des juifs. Selon lui, les chrétiens avaient intérêt à se séparer des méchants juifs qui avaient tué le Christ, et en premier, par le choix du jour du repos ; le premier jour pour remplacer le septième observé de tout temps par les juifs. La liberté religieuse ayant eu pour conséquence, la rareté de la fidélité envers Dieu, les masses nouvellement « converties » ont accepté de se soumettre au décret de Constantin édicté et promulgué officiellement, le 7 Mars 321 à Milan. En écoutant l’argument de l’empereur, les croyants trompés désavouaient l’enseignement de Paul, de Romains 11:17-18, « Ce n’est pas toi qui porte la racine, mais c’est la racine qui te porte » : « (17) Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui était un olivier sauvage, tu as été enté à leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l'olivier, (18) ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte. ». Ce solennel avertissement donné par un témoin de la nouvelle alliance de la première heure, méprisé par toutes les institutions chrétiennes, pèsera très lourd dans leur jugement par Jésus-Christ.
Mais c’est dans Daniel 9:27, que Dieu donne aux propos de Paul toute leur légitimité. Pour la découvrir, faut-il encore que la traduction du verset soit correcte, et ce n’est pas le cas. Celle de Louis Segond où il dit : « et il fera une solide alliance… », est la pire, car elle supprime l’allusion à l’ancienne alliance. La plupart des traducteurs proposent : « Et il confirmera une alliance avec la multitude pour une semaine et au milieu de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande et à cause de la protection des abominations il y aura un désolateur, et jusqu'à ce que la consomption et ce qui est décrété soient versés sur la désolée. ». Dès le début du verset nous devrions lire : « et il fortifiera une alliance… ». Sur le plan doctrinal, cette traduction change tout ; l’ancienne alliance « fortifiée » par le sacrifice volontaire du Messie devient la norme de la nouvelle alliance dans laquelle les païens vont être autorisés à entrer, sous condition qu’ils adoptent les lois divines révélées aux juifs. Et le même verset indique le seul type de lois que la nouvelle alliance rend caduques et inutiles : les lois sacrificielles pratiquées sur des animaux. Ceci sera confirmé dans Hébreux 10:8-9 : « (8) Après avoir dit d'abord : tu n'as voulu et tu n'as agréé ni sacrifices ni offrandes, ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu'on offre selon la loi), (9) il dit ensuite : voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. ». Ainsi, dès le commencement de la création, après le péché originel, la mort du Messie est omniprésente parce que symbolisée jusqu’à la fin de l’alliance juive, dans le rituel des sacrifices animaliers. La venue réelle du Messie vient donc bien « fortifier », soit donner du sens, aux rites sacrificiels de l’ancienne alliance. Dans la même logique, Paul pourra déclarer que le vrai juif, c’est le païen qui obéit à la volonté de Dieu après s’être converti à la foi de Jésus-Christ. Etant greffé sur la racine juive, le chrétien a le devoir de pratiquer le sabbat du 4ème commandement de Dieu qui a déjà maintes fois reproché aux juifs de chair de le transgresser, en en payant le prix par des châtiments ; exemple de Lévitique 26 : « (33) Je vous disperserai parmi les nations et je tirerai l'épée après vous. Votre pays sera dévasté, et vos villes seront désertes. (34) Alors le pays jouira de ses sabbats, tout le temps qu'il sera dévasté et que vous serez dans le pays de vos ennemis ; alors le pays se reposera, et jouira de ses sabbats. (35) Tout le temps qu'il sera dévasté, il aura le repos qu'il n'avait pas eu dans vos sabbats, tandis que vous l'habitiez. ». Et parce qu’il ne change vraiment pas, les mêmes châtiments appelés « trompettes » dans sa Révélation Apocalypse, sont venus au nom de Jésus-Christ punir sa transgression au fil de l’ère chrétienne depuis l’an funeste 321.
Pour mieux comprendre l’importance que Dieu donne au sabbat, il convient de tenir compte de ces précisions qu’il a présentées à Moïse pendant les quarante jours où il l’a rejoint sur le mont Sinaï.
« On travaillera six jours; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos, consacré à l'Éternel. Celui qui fera quelque ouvrage le jour du sabbat, sera puni de mort (Exo.31:15).
Les enfants d'Israël observeront le sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle (Exo.31:16).
Ce sera entre moi et les enfants d'Israël un signe qui devra durer à perpétuité ; car en six jours l'Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s'est reposé. » (Exo.31:17).
Puisque son Israël béni se prolonge dans le chemin tracé par Jésus-Christ dans l’ère chrétienne, Dieu n’avait aucune raison de renoncer à une pratique du sabbat dans cette nouvelle ère. C’est ce que les apôtres avaient bien compris et leur bénédiction était méritée. L’abandon du sabbat est l’œuvre du diable, son ennemi qui a séduit un empereur romain puissant et victorieux mais aussi païen et séducteur : Constantin 1er le grand, mais vu par le grand Juge du ciel, comme le tout petit.
Dieu ayant puni de mort la transgression du sabbat, comment les autorités religieuses enseignantes ont-elles pu ignorer à quel point il tient à son respect ? Il nous faut comprendre que cet exemple du temps de Moïse, où un premier homme fut exécuté pour l’avoir transgressé, nous a été donné afin que ceux qui l’aiment sachent comment lui témoigner leur amour. L’obligation n’est pas dans le projet éternel de Dieu. Mais il faut bien en avoir conscience, si l’organisation universelle des élus en Christ ne permet plus l’application du châtiment de mort des coupables, pour sa part, depuis 1843, Dieu a restauré la punition de la mort éternelle qu’il applique contre les observateurs du dimanche romain. La preuve est dans Apo 3:1 où, à cause du dimanche romain hérité venu remplacer son sabbat sanctifié et de l’absence d’amour pour sa vérité prophétique, Jésus-Christ, à qui tout pouvoir a été donné, dit aux protestants, en 1843 :
« Écris à l'ange de l'Église de Sardes: Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles: Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort (Apo.3:1). Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir; car je n'ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu (Apo.3:2). Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi. » (Apo.3:3). A relever la différence ; Jésus dit : « je viendrai sur toi » et non, « je viendrai pour toi ». Le grand aigle tombera sur ses proies humaines rebelles. Mais à l’opposé, il bénira ses élus restés fidèles à son sabbat et à ses révélations prophétiques et il les conduira au ciel où il leur a préparé une place. La bénédiction de leurs pionniers de 1843 en témoigne :
« Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont digne (Apo 3:4). Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges (Apo.3:5). Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises! (Apo.3:6) ».
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12- Les commandements de Dieu
Dans l’histoire terrestre, le tout premier commandement de Dieu entendu par l’homme fut :
« L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin (Gen.2:16) ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras (Gen.2:17) ».
Cet arbre était l’image de la convoitise qui n’avait en lui-même de mal, que celui d’être utilisé par le diable pour séduire et faire chuter Eve et Adam par leur désobéissance envers Dieu. Ainsi, cet arbre du péché originel était le diable, cet autre dieu que le vrai Dieu ne veut pas voir honorer devant sa face. Et cette expression prépare le premier des dix commandements de Dieu.
« Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude (Exo.20:2). Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face (Exo.20:3) ».
L’interdiction est absolue, car la face de Dieu est omniprésente en zone éclairée ou ténébreuse et dans tout l’univers. Ce commandement est si important que tout type de désobéissance le transgresse. Déjà l’apôtre Jacques disait :
« En effet, celui qui a dit : tu ne commettras point d'adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Tu n’assassineras point. Or, si tu ne commets point d'adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi » (Jac.2:11).
Mon grand respect de la vérité me conduit à rectifier une erreur de traduction qui déforme l’intention de Dieu. Cette erreur apparaît dans toutes les traductions françaises de ce 7ème des 10 commandements. Il y a plusieurs manières de mourir et « l’exécution » légale est légitimée par Dieu même dans la nouvelle alliance. Mais il condamne par son commandement le « meurtre », le crime crapuleux commis pour des raisons égoïstes charnelles. Il est permis de tuer pour l’intérêt collectif, mais jamais pour l’intérêt personnel.
Ceci dit, mon analyse va plus loin que celle de l’apôtre Jacques. Car il suffit de transgresser un seul des dix commandements pour transgresser le premier qui est le plus important. Explication : quiconque pèche fait la volonté du diable au détriment de celle de Dieu ; un autre dieu est donc honoré devant sa face ; celui qu’il appelle « le dieu étranger » dans Dan.11:39.
Dans les dix commandements, on trouve ceux dont le respect ne dépend que de la décision de la créature, mais d’autres découlent d’une mauvaise nature provenant de mauvaises habitudes trop longtemps répétées. Le diable peut agir contre les deux et dominer l’être humain qui, en créature libre, a cependant la possibilité de lui résister, comme l’y exhorte l’apôtre Jacques : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous (Jac.4:7) ». Nous avons bien lu ; avant de pouvoir résister au diable, il faut prioritairement se soumettre à Dieu. Et c’est seulement dans ce cas, qu’il fuira loin de nous. Ceci nous permet de comprendre que dans une grande mise en scène, quand ils sont chassés par des prêtres et des pasteurs exorcistes séparés de Dieu, les démons et Satan se chassent eux-mêmes.
On ne peut qu’être admiratif et adorateur quand on voit la sagesse de Dieu appliquée, si élevée qu’elle porte le nom spécifique de sapience ; et les dix commandements sont le modèle. Ils ciblent et résument parfaitement les traits du caractère humain et son comportement. Il est évident qu’aucun homme ne peut tromper Dieu, mais en revanche, il peut tromper son prochain et lui être très nuisible en le détournant du salut. C’est à ce niveau que les transgressions de ses commandements touchent Dieu et l’attaquent. Quand un être humain est enseigné dans la désobéissance, celle-ci devient sa norme naturelle à laquelle il s’adapte et s’attache ; la roue retombe constamment dans l’ornière qu’elle a tracée. On comprend alors pourquoi Dieu insiste sur l’enseignement de l’enfant dès son jeune âge, faut-il encore que ce soit le bon. Mais en définitive, la nature de la créature est déterminante pour son sort éternel ; le rebelle a de forte malchance de rester rebelle et comme la brebis connaît son maître, l’élu reconnaîtra la voix du bon Berger qui le sauve.
Le deuxième commandement existe uniquement pour condamner les idolâtres.
« Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre (Exo 20:4) ». Il y a encore en 2019 des gens religieux qui transgressent cette interdiction, notamment, dans la religion orthodoxe qui voue un culte aux icones peintes ou taillées comme sa sœur ainée catholique qui privilégie les statues, les reliques et ses saints.
« Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point » (Exo 20:5) ; … ». Cette interdiction rend la transgression encore plus grave, car elle va irriter Dieu.
Au début du printemps 2018, Dieu a dirigé mon attention sur ce passage d’Exode :
« Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main ; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l'un et de l'autre côté (Exo 32:15). Les tables étaient l'ouvrage de Dieu, et l'écriture était l'écriture de Dieu, gravée sur les tables (Exo 32:16) ». Une telle insistance sur le nombre de quatre côtés n’est pas sans raison. C’est ainsi que j’ai réalisé que la loi originale remise à Moïse n’avait pas l’aspect que les traditions humaines lui donnent. Les quatre faces des deux tables se partageaient l’écriture des dix commandements, harmonieusement répartie. En recréant le modèle, il est devenu évident que la première face, un recto, devait s’achever au milieu du deuxième commandement soit, à la phrase où nous nous sommes arrêtés : « et tu ne les serviras point ». Les deux premiers commandements, en forme d’interdiction, condamnent particulièrement l’église papale catholique romaine. Les protestants eux-mêmes dénoncèrent ces deux transgressions attirant sur eux les foudres monarchiques catholiques. Ils défendirent les droits de Dieu jusqu’en 1843 où leur propre chute a été rendue visible par les alliances successives passées après la seconde guerre mondiale avec l’ancienne ennemie.
Qu’allons-nous trouver sur le verso de cette première table ? Les conséquences annoncées par Dieu aux transgresseurs de ses commandements. Mais le verso de la table n’est pas encore visible.
Par contre le recto de la seconde table, lui, est bien visible et sur toute sa surface, le texte du quatrième commandement est réparti.
« Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier (Exo 20:8). Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage (Exo 20:9). Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes (Exo 20:10). Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour: c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié (Exo 20:11) ».
C’est avec beaucoup d’amour mais aussi de fermeté que Dieu exprime son ordonnance du sabbat. Nous savons que Moïse devait punir de mort sa transgression volontaire. Mais, aujourd’hui que je sais qu’il prophétise la venue du 7ème millénaire je ressens en le lisant l’encouragement qu’il veut prodiguer à ses élus, car la promesse du repos éternel céleste est pour eux.
Les deux rectos des deux tables affichent les trois commandements les plus importants qui sont néanmoins entièrement transgressés par les catholiques, les orthodoxes et les protestants. Cette situation prévaut jusqu’en 1843. Cette date charnière de l’histoire religieuse de notre ère va de nouveau tenir un rôle inattendu dans les tables de la loi elles-mêmes. Le verso des tables s’ouvre sur la situation spirituelle établie à partir de 1843. Le sabbat est maintenant exigé par Dieu de tous les croyants.
Sur le verso de la première table nous trouvons la seconde partie du deuxième commandement :
« … car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent (Exo 20:5), … ».
Le verset 5 annonce à tous les croyants comment Dieu punira les rebelles.
« … et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements (Exo 20:6) ».
Le verset 6 vient encourager les croyants qui gardent ses commandements. Viens ensuite le troisième commandement :
« Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain (Exo 20:7) ».
Ce commandement est aussi une conséquence des transgressions des rebelles ; il s’applique à ceux qui se réclament de Dieu tout en lui désobéissant : « C'est en vain qu'ils m'honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d'hommes (Marc 7:7) ». Les rebelles remplacent les commandements de Dieu par des commandements d’hommes ; le dimanche est venu remplacer le Sabbat, en le déplaçant du septième au premier jour de la semaine.
Dans Mat.7:21 à 23, Jésus décrit ces rebelles comme disant « Seigneur, Seigneur,… ». Mais il a dit : « je leur dirai ouvertement en ce jour-là : retirez-vous de moi vous qui commettez l’iniquité », rajoutant, « Je ne vous ai jamais connus ». En disant Seigneur, Seigneur, il invoque son nom en vain selon qu’il est aussi écrit :
« Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau : Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent ; et : Quiconque prononce le nom du Seigneur, qu'il s'éloigne de l'iniquité (2Tm 2:19) ». Leurs œuvres, condamnées par Dieu rejaillissent en déshonneur sur lui, parce qu’ils se réclament de lui. Mieux vaut donc rester païen plutôt que de flétrir et déformer la réputation de Dieu.
Regardons maintenant le verso de la seconde table. Il affiche les commandements 6 à 10, qui ont en commun de cibler des péchés, qui sont les fruits de la mauvaise nature humaine.
« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne (Exo.20:12) ».
« Tu ne tueras n’assassineras point (Exo.20:13) ». En hébreu, le verbe français « tuer » est « Qittel ». Mais le verbe utilisé dans le texte hébreu original est « ratsoha » soit, « assassiner, commettre un meurtre ». Dieu ne peut pas en même temps ordonner de faire mourir et interdire de tuer.
« Tu ne commettras point d'adultère (Exo.20:14) ».
« Tu ne déroberas point (Exo.20:15) ».
« Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain (Exo 20:16) ».
« Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain (Exo.20:17) ».
Leçon : Pour vaincre ces différentes sortes de péchés, l’aide de Jésus-Christ est indispensable. Hélas, depuis 1843, il ne vient en aide qu’aux saints qu’il justifie conformément à son décret de Dan.8:14. Les transgresseurs de ses commandements, dont le sabbat, vont donc porter des fruits abominables jusqu’à son avènement où ils seront détruits.
Un regard sur la seconde partie du deuxième commandement affiché sur le verso de la première table révèle l’énorme différence entre les sorts réservés aux transgresseurs et à ceux qui gardent avec amour ses commandements. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, entre 1843 et 2030, environ « trois ou quatre générations » de rebelles se succéderont et seront détruites, tandis que les élus bénis depuis 1843 verront leur vie se prolonger pendant « mille ans » et pour l’éternité auprès de Dieu en Jésus-Christ. Ainsi, subtilement, le caractère prophétique du septième millénaire que porte le sabbat est confirmé. Nous retrouvons ici les « mille ans » du jugement céleste d’Apo.20:5-6-7 ; jugement réservé aux saints qui prennent part à la « première résurrection ».
LA LOI DIVINE ROYALE ECRITE SUR LES DEUX FACES DES DEUX TABLES
« Les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l’un et de l’autre côté. » Exode 34:15.
Utilisation prophétique prévue pour le temps de la fin
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13- Dieu, le Maître du temps
Cette chose naturelle à laquelle nous sommes habitués, la marche dans le temps, est en réalité un concept du Dieu créateur qui ne prend d’importance que pour la terre frappée par le péché. Car le temps est compté et mesuré pour le péché et le pécheur pour lesquels il y a un commencement et une fin. Les formes mêmes que Dieu donne à notre système terrestre révèlent la cause de leur création : le péché. Car celui-ci préexiste à notre dimension terrestre. Il a son origine dans le ciel même et pour premier pécheur l’ange rebelle Lucifer. Ainsi, avant même qu’Adam et Eve pèchent, la terre et son système sont créés pour résoudre le problème du péché. Dieu le révèle dans Genèse, dans l’ordre qu’il attribue aux choses, et en premier, au premier jour de 24 heures qui commence par la nuit, se prolonge par la lumière du jour, et s’achève au retour de la nuit du second jour. Le projet divin règlera et éliminera le péché et ses ténèbres, en instaurant par sa justice, un jour lumineux permanent et éternel. Mais il faudra 6000 et 1000 années pour accomplir entièrement ce projet. C’est la vision de ce projet qui conduit Dieu à dire : « la fin d’une chose vaut mieux que son commencement » (Ecc.7:8). Et dans son Apocalypse, Jésus-Christ insiste sur la notion de commencement et de fin citant, l’alpha et l’oméga, les premières et dernières lettres de l’alphabet grec. Cette pensée s’applique en premier à l’ordre des jours de la semaine. Si la fin vaut mieux que le commencement, le sabbat du septième jour vaut mieux que le dimanche romain du premier jour.
Dieu se montre aussi le Maître du temps dans sa conception des langues parlées et pensées par les humains. Le modèle initial le plus ancien est celui des Hébreux, héritage des Sumériens et probablement de Noé, et avant lui, d’Adam. Jusqu’à Babel et la séparation des hommes par Dieu, au moyen des langues ; une seule et unique langue servait aux échanges des êtres humains.
Or la conception de cette langue conservée par l’hébreu révèle un aspect de la pensée divine. On peut constater que la conjugaison des verbes repose sur deux temps opposés : ce qui est accompli et ce qui continue de s’accomplir ou s’accomplira dans le futur. Il n’y a pas, comme dans nos langues d’origine païenne, le temps présent. La raison a son explication ; le présent n’est adapté que pour Dieu seul. Jésus l’a confirmé en disant « Avant qu’Abraham fut, moi Je suis ». Seul celui qui possède en lui-même l’éternité peut revendiquer cette chose. Ceci nous conduit à réaliser combien la conception de l’hébreu est plus logique et légitime que nos autres diverses langues. En effet, comment quantifier l’instant présent qui est sans cesse en action et mouvement ? Quand je parle, la fin d’une courte syllabe est encore dans le futur alors que son commencement est déjà dans le passé. Dans la création divine toute chose est en mouvement ; il n’y a rien de statique. Même une pierre, un simple caillou subit à son échelle une modification dans le temps. Les montagnes et les rochers se transforment. Dans le ciel, les astres se déplacent ainsi que les galaxies. Ce qui me conduit à dire : la
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vie, c’est le mouvement. Et ce mouvement croissant concerne précisément la progression de notre compréhension du projet divin révélé.
La leçon qui ressort de ces choses est que les langues païennes révèlent les prétentions divines de leurs peuples. Alors que Dieu exhorte l’être humain à avancer en voyageur étranger sur cette terre, à être continuellement en capacité de remise en cause et à son écoute, à l’exemple d’Abraham, à l’opposé, les peuples incrédules se figent dans une situation statique de refus de l’autorité divine. Ils s’installent sur la terre qu’ils revendiquent comme si elle leur appartenait pour l’éternité ; à l’image du temps présent de leur conjugaison. Ce temps présent déforme, dans la pensée de l’homme, le vrai caractère du statut que Dieu lui donne. A l’image de la langue hébraïque, il avance sur la crête d’une vague qui le propulse vers le futur ; comme pour le surf, il doit trouver son équilibre, mais spirituellement, en choisissant entre le mal et le bien, les deux plateaux de la balance du jugement de Dieu, celui du bien. L’homme moderne oublie sa dépendance de Dieu qui la lui rappelle avant qu’il ne soit trop tard. Car, s’il connaît son passé, il n’a au contraire, aucune maîtrise sur son futur. Dieu nous exhorte à réaliser combien nous sommes fragiles et vulnérables. Par la bouche de Jésus, il dit individuellement à ceux qui croient diriger leur avenir : « insensé, cette nuit-même, ton âme te sera redemandée » (Luc 12:20). Il ne faut donc pas tergiverser, et dès que ton esprit est convaincu d’une exigence divine, soumets-toi au plus vite à sa sainte volonté, de peur que l’offre de sa grâce ne cesse définitivement, comme elle cessa après trois appels de Dieu pour le pharaon égyptien rebelle, au temps de Moïse.
Ainsi, si Dieu est le Maître du temps, l’homme, lui, ne l’est pas. Son temps lui est compté et il est jugé. C’est pourquoi, ton temps doit privilégier ta nourriture spirituelle. Comme un vase remplis-toi d’huile sainte comme les vierges sages de la parabole, car la quantité et la qualité de l’enseignement religieux feront la différence entre ceux que Dieu sauve ou ne sauve pas, au jour du vrai retour glorieux de Jésus-Christ.
Après deux mille ans au cours desquels la foi chrétienne a connu successivement la forme despote du fanatisme catholique pour finir par la forme laxiste et superficielle du protestantisme abandonné par Dieu, la foi chrétienne équilibrée des apôtres doit redevenir la norme.
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14- La crainte salutaire de Dieu
La foi véritable, celle des élus que Jésus sauve, ne peut que se construire sur le respect de ce que Dieu approuve ou ordonne. Mais pour répondre à ces critères, l’être humain des deux genres doit avoir sa crainte. Oui, la peur qui fait trembler et terrorise l’âme. Cette peur est justifiée car Dieu n’est pas homme. Sa puissance a été démontrée depuis sa création de notre dimension terrestre et céleste, mais aussi par sa capacité à détruire et anéantir ou presque les vies qu’il a créées. C’est ce qu’il a démontré, en suscitant le déluge d’eau dont seules huit personnes sont sorties vivantes ; Noé, sa femme, ses trois fils et leurs épouses. Cette leçon révélée par Dieu à Moïse est écrite dans la Bible afin que l’humanité entière sache qui il est, lui, l’unique créateur de tout ce qui vit et de ce qui est.
Paradoxalement, en venant en Jésus-Christ démontrer son amour pour ses créatures, Dieu s’est rendu volontairement faible et proche de l’homme. En conséquence, sa crainte a disparu. L’humanité religieuse regarde encore à ce doux modèle qui devait caractériser le seul temps du ministère terrestre de Jésus qui avait déclaré : « Je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde (Jea.12:47) ». Ce que beaucoup oublient, c’est qu’après sa résurrection Jésus-Christ est revenu dans son rôle de Dieu tout-puissant et suprême juge des pécheurs humains et angéliques célestes. Il a déclaré : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre (Mat.28:18) » ; et c’est à ce pouvoir que l’humanité rebelle doit ses châtiments les plus terribles dont celui de la guerre nucléaire de la sixième trompette qui vient.
Mais ne nous y trompons pas, la peur qui fait trembler, n’a de raison d’être que chez celui que Dieu condamne pour sa nature rebelle. Celui qui lui obéit n’a aucune raison de le craindre, mais au contraire, à la place, il trouve une énorme motivation de l’aimer toujours plus.
Après avoir expliqué et démontré pourquoi toutes les dénominations religieuses chrétiennes ont perdu successivement l’approbation de Dieu, j’en viens à cette terrible déduction. Les vrais élus, dont je me réclame, se trouvent aujourd’hui sur cette terre comme Noé avant le déluge, car ce que Dieu a dit sur l’humanité à son époque est de nouveau vrai aujourd’hui. « L’Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. Et l’Eternel dit : J’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits (Gen.6:5-6-7) ».
Si notre situation est la même, par contre notre salut n’est pas dans la construction d’une arche capable de traverser le feu nucléaire. Avant que la terre entière soit purifiée par l’étang de feu de la seconde mort du jugement dernier, chose programmée pour la fin du septième millénaire, le déluge de notre temps viendra du souffle destructeur de Dieu lui-même. Il va revenir en toute puissance au printemps 2030 pour détruire les pécheurs rebelles et enlever ses fidèles. Notre salut dépend et dépendra encore dans cette dernière heure uniquement de la protection du Dieu créateur que nous trouvons en Jésus-Christ. Et en lui, notre fidélité à son saint sabbat du septième jour, notre samedi hebdomadaire, restera, jusqu’à son retour puissant et glorieux, le signe particulier de la vraie sainteté qu’il désire à juste raison bénir et sauver. Mais le sabbat seul ne suffit pas. Il doit avoir été choisi comme une réponse à l’exigence divine révélée dans la Bible. Sa restauration exigée y est révélée dans ses prophéties de Daniel et Apocalypse. Il ne doit pas être simplement le fruit d’un héritage religieux basé sur la tradition. C’est pour écarter cette pratique, possiblement trompeuse, que Dieu a préparé la dernière épreuve de foi dans laquelle le sabbat exposera à la menace de la mort ses derniers pratiquants de l’histoire terrestre.
L’amour parfait, seul, bannit la crainte de Dieu, parce que celui qui l’aime parfaitement, lui obéit aussi parfaitement, et dans ce cas, il n’a, en effet, aucune raison de le craindre. Mais cet amour parfait ne s’est trouvé qu’en Jésus descendu du ciel, pour le faire découvrir par l’humanité. Aussi, héritiers du péché originel, les élus ont, eux aussi, une juste raison de garder en eux, la crainte de Dieu. Quand je vois la superficialité des chrétiens de tradition, je frémis d’épouvante pour eux, car ils ignorent le sort qui leur est réservé. Les avertissements ont pourtant été donnés par les prophètes, par Jésus lui-même et par ses apôtres. Mais il est vrai que, négligeant la lecture du livre Apocalypse, et souvent de la Bible elle-même, ces chrétiens ne regardent pas la vérité en face, et ils adaptent la norme de la foi à leur propre convenance. « La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse », lit-on dans Psaumes 111:10. Ce message de crainte est aussi présent dans les écrits de la nouvelle alliance que dans ceux de l’ancienne. La démonstration d’amour de Jésus ne vient pas la remplacer, car après sa victoire sur le péché, le doux Jésus est redevenu le juge universel parfaitement intègre et juste de la foi chrétienne, prêt à mettre en pratique les principes de sa justice. Il a d’avance annoncé dans Matthieu 25:31 à 46, ce que sera le sort final de ses brebis, ses élus, et celui des boucs, les croyants rebelles ; le paradis éternel pour les « brebis », et le feu infernal de la seconde mort pour les « boucs ». Dans Apocalypse 14:9 à 11, Jésus donne des précisions au sujet de la « seconde mort » réservée, au jour du jugement dernier, aux « Babyloniens » catholiques et leurs imitateurs faussement chrétiens. Nous lisons :
« Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d'une voix forte : Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main (Apo.14:9), il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'agneau (Apo.14:10). Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom (Apo.14:11) ».
Apocalypse 9:6 livre un autre détail sur la seconde mort :
« En ces jours-là, les hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas ; ils désireront mourir, et la mort fuira loin d'eux ».
Marc 9:48-49 donne encore cette précision :
« … où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point. Car tout homme sera salé de feu ». Ce feu n’est en rien comparable à celui des bûchers de l’inquisition ; l’eau ne l’éteint pas et la souffrance subie, aussi élevée soit-elle, ne provoque plus la perte de conscience de la victime.
Pour éviter cette terrible fin, Apocalypse 14:12 définit les élus graciés en ces termes : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus ».
Vu que celui qui transgresse un commandement est coupable de tous, selon Jacques 2:10, les transgresseurs du saint sabbat du quatrième commandement, observateurs du dimanche du premier jour, précisément identifié comme la marque de l’autorité de « la bête » romaine depuis le 7 Mars 321, ne répondent pas au critère de cette description des vrais saints qui, à l’opposé des précédents, sont également reconnaissables à leur pratique de la foi obéissante de Jésus, modèle du type proposé.
Enfin, ceux qui lisent la Bible ont intérêt à tenir compte de la menace que Paul adresse aux païens convertis dans Romains 11:17 à 21 :
« Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été enté à leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte. Tu diras donc : les branches ont été retranchées, afin que moi je fusse enté. Cela est vrai ; elles ont été retranchées pour cause d'incrédulité, et toi, tu subsistes par la foi. Ne t'abandonne pas à l'orgueil, mais crains ; car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, il ne t'épargnera pas non plus. Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté ; autrement, tu seras aussi retranché ».
« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ; car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir (Phi.2:12-13) ».
Voici la raison biblique principale de cette crainte instaurée dès la proclamation des dix commandements sur le mont Sinaï :
« C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant (Héb.12:28-29) ».
Après ces exhortations de la nouvelle alliance, le nouveau témoin de Dieu, j’achève ce message par ces autres versets de l’ancien témoin :
« Servez l'Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Baisez le fils, de peur qu'il ne s'irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, car sa colère est prompte à s'enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! (Psaumes 2:11-12) ».
« Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C'est là ce que doit faire tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal (Ecclésiaste 12:13-15) ».
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15 - Croire tout ce que Dieu dit
Chacun sur terre souhaite trouver l’ami en qui il peut placer toute sa confiance. C’est aussi le cas de Dieu. Lui aussi sélectionne pour son éternité de bonheur universel et multi-mondes des amis qui lui font une totale confiance. Celle-ci est une composante indispensable de la définition de la foi. La foi signifie bien, croire en Dieu, mais cette croyance implique l’obéissance et la confiance envers celui auquel l’âme humaine obéit.
C’est de Dieu lui-même que Moïse a recueilli l’histoire de l’origine de la terre et de l’histoire humaine mise en route depuis la création d’Adam, puis d’Eve, et leurs enfants. Nous n’en voyons plus aujourd’hui, mais à l’époque de Moïse, des géants avaient conservé les caractéristiques de l’humanité antédiluvienne. Le peuple hébreu les découvrit sur la terre de Canaan et ils en furent tellement épouvantés qu’ils refusèrent de s’emparer de ce territoire que Dieu leur offrait pour possession nationale. En conséquence de ce choix, ils durent errer dans le désert pendant quarante ans. Et après cette errance, ils finirent bien par s’installer en Canaan, Dieu s’étant chargé de détruire lui-même les géants qui avaient terrifié le peuple hébreu très inférieur en taille. La confiance avait manqué et avait été payée, à l’exception de Josué et Caleb, dont la confiance et la vraie foi avaient honoré Dieu, qui a mis, 40 ans plus tard, sa puissance au service de son peuple.
L‘existence des géants est attestée dans les textes suivants :
« Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, (et aussi) après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants : ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité (Gen. 6:4) ». La version de la Bible L.Segond supprime l’expression « et aussi » ; ce qui change le sens de ce verset. Selon Dieu, les géants étaient la norme de l’humanité avant et après que les deux descendances, celle de Seth, « les fils de Dieu », et celle de Caïn, « les filles des hommes », se corrompent toutes deux par des mariages néfastes destructeurs de la vraie piété. C’est au nom de cette triste expérience que Dieu a imposé aux Hébreux de ne pas contracter des mariages avec les ressortissants des peuples étrangers. De tout temps, le plus grand danger d’un enfant de Dieu est qu’il se laisse séduire et entraîner à abandonner sa fidélité au Dieu créateur ; l’histoire de l’humanité en apporte de constants témoignages.
« … et nous y avons vu les géants, enfants d'Anak, de la race des géants : nous étions à nos yeux et aux leurs comme des sauterelles (Nom.13:33) ». Ici se trouve la cause du refus de la conquête de Canaan.
« Og, roi de Basan, était resté seul de la race des Rephaïm. Voici, son lit, un lit de fer, n'est-il pas à Rabbath, ville des enfants d'Ammon ? Sa longueur est de neuf coudées, et sa largeur de quatre coudées, en coudées d'homme (Deu.3:11) ».
9 coudées = 9 x 0,55 m = 4,95 m.
Dieu avait créé des géants parce qu’il connaissait d’avance leur triste expérience qui devait s’achever par leur destruction. Dans son projet, le déluge devait venir témoigner jusqu’à la fin du monde que le créateur de la vie était également puissant et capable de détruire ses créatures. Après cette terrible preuve de son aptitude à châtier, Dieu a suscité et appelé à la vie des multitudes d’êtres humains pour les quatre derniers millénaires (entre 1656 et 6000). Le temps de leur vie a été raccourci et limité à environ 120 ans, et leur taille a été adaptée pour que la terre puisse les nourrir correctement. Des guerres incessantes et des maladies ont aussi contribué à éviter le problème de la surpopulation.
La reconnaissance de l’existence du déluge d’eau est un acte de foi aussi nécessaire que la foi au Christ et l’obéissance au sabbat ; le projet de Dieu ne se découpe pas. Mais ce qui rend la croyance au déluge nécessaire, c’est que des preuves de son action sont disponibles et visibles par tous. Je vis en France, dans une ville située à 126 mètres d’altitude et à environ 180 km de la mer Méditerranée. Or, au cours d’une promenade, un jour de sabbat, j’ai ramassé dans le chemin d’un lotissement, un caillou que j’ai mis dans ma poche, de manière injustifiée et sans raison particulière. Plus tard, ce caillou est tombé sur le sol, il s’est ouvert en deux et il comportait sur les deux parties séparées la forme d’une moule, le coquillage marin. Dans le Gard, une pierre constituée d’un agglomérat de fossiles et de coquillages marins est exploitée pour la construction de cheminées d’appartements. De même, en Ardèche (montagne), sur la commune de Saint-Bauzile, il y a une carrière à ciel ouvert d’un gisement de diatomite, roche sédimentaire siliceuse composée de squelettes d’algues où ont été trouvés des squelettes de poissons. Ces exemples prouvent que l’eau des mers actuelles porteuses de vies animales est bien venue recouvrir les terres et les montagnes de notre monde actuel. En effet, avant le déluge, la terre vierge est sortie de l’eau stérile porteuse d’aucune vie animale, aussi, sans le déluge, on ne devrait pas trouver sur elle les traces des vies animales aquatiques des mers et des océans actuels. Chaque fossile marin retrouvé en surface ou en profondeur de la terre atteste de l’existence du déluge révélé par la Bible.
La croyance au déluge est indispensable pour comprendre la symbolique de la cérémonie du baptême. Celui-ci, symbolisant la mort par noyade du pécheur condamné par la justice de Dieu, doit être pratiqué en immersion totale de la personne baptisée. J’ajoute que le baptême doit rester un choix de conscience et donc de maturité spirituelle. Dans le camp du diable, le baptême est ridiculisé en l’imposant aux bébés et aux très jeunes enfants. Il est écrit : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné (Marc 16:16) ». Ainsi, ce n’est pas le baptême qui sauve, mais c’est la foi en Christ du baptisé. Cette foi sera évaluée et jugée par Dieu constamment au cours du prolongement de la vie du baptisé sur la terre.
La foi en la révélation de nos origines nous apprend beaucoup sur le projet préparé par Dieu. Alors que les humains apparaissent aujourd’hui sous des aspects physiques différents en morphologie et couleurs de peau, nous devons réaliser que ces différences sont le fruit d’une adaptation progressive, réalisée par le Dieu créateur, en fonction de l’extension de l’humanité sur l’intégralité de la surface de la terre. Le jardin d’Eden se trouvait dans l’hémisphère nord de la terre en zone tempérée, à l’est de la Turquie actuelle. Des peaux noires permettent ensuite une meilleure adaptation au fort ensoleillement des régions équatoriales. Des yeux bridés caractérisent les peuples qui regardent le soleil se lever au plein est. Car dès le commencement, Dieu sait que le soleil sera divinisé par les peuples incrédules païens, et il deviendra son adversaire permanent.
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16 - L’Adam perpétuel
Aux yeux de Dieu, les différences physiques ne comptent pas. Nous sommes tous des descendants du premier Adam (Adom = rouge en hébreu). Son nom s’explique par la couleur rouge qui le caractérisait à cause du sang qui circulait dans son corps, comme il circule dans le nôtre encore aujourd’hui. Or, le sang est l’élément essentiel de la vie humaine et animale, au point que Dieu déclare : « Car l'âme (vie) de toute chair, c'est son sang, qui est en elle. C'est pourquoi j'ai dit aux enfants d'Israël : vous ne mangerez le sang d'aucune chair ; car l'âme de toute chair, c'est son sang : quiconque en mangera sera retranché (Lév.17:14) ».
Ainsi, le projet salvateur préparé par Dieu est proposé universellement à tous les êtres humains qui partagent, avec l’Adam du commencement, d’avoir une vie qui repose sur le bon état de leur sang ; que celui-ci soit par étouffement privé d’oxygène ou répandu, pour eux c’est la mort, l’arrêt définitif du fonctionnement de leur cerveau et de tous leurs organes. Ils ne sont plus, leur droit de penser et de vivre leur a été repris par Dieu. L’énergie de vie les a quittés. Seules la première et la seconde résurrection, toutes deux citées dans Apocalypse 20:5-6, permettront à leurs âmes anéanties de retrouver l’énergie de la vie céleste. Le principe prophétisé est simple. Dans le programme de Dieu les élus sont ressuscités pour la vie éternelle au début du septième millénaire, tandis que les méchants rebelles le sont sur sa fin, pour subir « la seconde mort » du jugement dernier. Ainsi, n’étant pas clairement citée, la « seconde résurrection » réservée aux rebelles est nettement suggérée en disant dans Apo.20:5 : « Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis ». Il n’est en effet pas utile qu’ils soient ressuscités avant que leur jugement par les élus et Jésus-Christ soit effectué ; ce qui doit s’accomplir dans le ciel au cours des mille ans cités.
Au temps de la fin du monde, pour laquelle les élus de Dieu doivent se préparer, il est temps de comprendre que, dans son divin projet, les étiquettes religieuses ont perdu tout intérêt. Pendant des millénaires, les étiquettes permettaient de suivre dans sa progression le groupe par lequel l’œuvre divine était officiellement portée et activée. Mais, même dans le temps d’Israël, le choix fait par la prostituée Raab de Jéricho, ainsi que la conversion du puissant roi Nébucadnetsar, prouvent que le camp de Dieu restait ouvert à quiconque voulait entrer dans la religion du seul vrai Dieu. Le vrai projet de Dieu avait une vocation universelle, puisqu’il a commencé avec Adam et Eve, bien longtemps avant l’instauration d’Israël. Logiquement, il se prolonge pour les païens après que cet Israël organisé charnellement et nationalement ait été abandonné par Jésus-Christ.
Dans l’enseignement donné par Jésus-Christ à l’apôtre Paul, le rôle de l’étiquette « juif » est révélé comme étant devenu caduc et trompeur. « Il n'y a plus ni juif ni grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus Christ (Gal.3:287) ». Pourtant, même après cet enseignement, les hommes vont continuer à donner de l’importance au nom de leur institution. Mais que dit Dieu dans sa révélation où le mot chrétien n’apparaît nulle part ? « Je connais tes œuvres … (Apo.2:2-19 ; 3:1-8-15) ». La vraie religion est une doctrine, et une doctrine qui prescrit des œuvres que Dieu exige. Si la leçon fut donnée dans la première église, il faut bien le réaliser, c’est uniquement à l’heure de la préparation des élus pour le vrai retour de Jésus-Christ qu’elle doit s’imposer ; précisément, car le temps des institutions officielles est terminé. Jésus veut des œuvres de foi authentiques et il reste indifférent aux prétentions trompeuses des nombreuses institutions qui se réclament de Lui. Après son vomissement de l’adventisme institutionnel en 1994, pour sa démonstration d’absence d’amour de sa dernière vérité prophétique révélée, son offre de grâce et ses appels sont adressés en particulier, à tous les descendants d’Adam et Eve prêts à remettre en cause leur héritage religieux traditionnel ; ceci parce que la tradition est différente selon le lieu où l’être humain naît, alors que la vérité divine suit, en ce qui la concerne, un chemin étroit et progressif, exclusif, révélé uniquement par la sainte Bible. En dehors de ce chemin, tout perd sa légitimité envers Dieu ; il ne reste alors que des prétentions païennes trompeuses lancées au nom du Dieu unique invisible. L’idée du monothéisme n’est qu’une toute petite partie de la vérité révélée. Aussi, pour ne pas croire et trembler comme les démons, selon Jacques 2:19, l’élu doit savoir ce que le vrai Dieu attend et exige de lui comme œuvres de la foi vivante. Si le dernier chemin tracé par Jésus est passé depuis 1843 par l’adventisme, depuis 1994, cette étiquette adventiste, à son tour, ne veut plus rien dire ; seules ses œuvres approuvées par Dieu doivent être conservées et prolongées par les derniers élus. Mais qu’en reste-t-il ? La pratique du sabbat, la foi au sacrifice propitiatoire de Jésus, la prise en compte des lois sanitaires ordonnées par Dieu et retiens, à défaut de leurs interprétations erronées, le réel intérêt de ses pionniers pour la parole prophétique de la sainte Bible, l’unique cause de leur bénédiction.
Aux propos tenus par Paul, « Il n’y a plus ni juif, ni grec », j’ajoute, « ni catholique, ni orthodoxe, ni protestant, ni adventiste (depuis 1994)», car seuls ceux qui gardent ses œuvres jusqu’à la fin comme Jésus le dit dans Apocalypse 2:27, sont véritablement reconnus par lui et « un en Jésus-Christ ». Cependant, paradoxalement, l’élu type de la fin doit représenter les critères des noms de toutes ces dénominations religieuses, car l’Elue collective est universelle, protestante et adventiste fidèle, jusqu’à la fin du monde.
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17- Les derniers ennemis
Dans sa révélation, son Apocalypse, Jésus a révélé l’identité de ses ennemis en faisant appel à des images et des symboles. Sa révélation est ainsi mise à la portée des êtres humains les plus simples sous condition qu’ils se montrent intelligents et logiques. Ses élus le savent, l’intelligence qui a de la sagesse vient justement, elle aussi, de Dieu qui la donne à ceux qu’il en trouve dignes. Sont ainsi écartés et privés des explications de ses saints mystères, tous les grands et les orgueilleux qui font aveuglément confiance aux hommes et aux femmes instruits et chargés de diplômes. « En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit : je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants (Matt.11:25) ». Le monde a ses valeurs et Jésus-Christ notre Frère et Père a les siennes ; diamétralement opposées (Esa.55:9).
En écrivant ce document, je ne sais rien de l’usage qui en sera fait jusqu’au retour glorieux de Jésus. Cependant, je sais qu’il constitue un témoignage de la fidélité de Dieu qui démontre son intention de faire connaître « à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apo.1:1). Il l’a annoncé et il l’a accompli. Au jour du jugement dernier, cette vérité révélée responsabilisera l’ignorance des êtres déchus qui découvriront avec horreur que la lumière divine était, à leur époque de la fin, réellement disponible.
Dans sa Révélation, Jésus symbolise, par des « bêtes », les régimes intolérants de l’ère chrétienne. Ces diverses intolérances ont toutes un lien avec la foi chrétienne. Ce n’est en effet qu’après ses 1260 années de règne despote meurtrier prophétisées au prophète Daniel (Dan.7:25) que le régime catholique cruel coalisé avec les rois de la terre a été identifié comme étant « la bête qui monte de la mer », dans Apocalypse 13:1. L’identification est réalisée au moment où la Révolution Française l’a rendue inoffensive, arrive-t-elle trop tard ? Pas du tout, car le pire est encore en 2019 devant nous. L’identification du dernier ennemi de la vraie foi repose sur la révélation du jugement de Dieu de la foi catholique. C’est en découvrant la cause de sa malédiction, à savoir, le remplacement du sabbat par le dimanche souillé, hérité du paganisme solaire, depuis le 7 Mars 321, que Dieu nous révèle l’identité du dernier ennemi qui, se réclamant de Jésus-Christ, le combattra en persécutant ses vrais élus. En l’appelant, dans Apocalypse 13:11, « bête qui monte de la terre », Dieu utilise l’image du récit de la création qui indique, dans Genèse 1:9-10, que le régime « terre » est lui-même sorti du régime « mer ». Les gens diplômés ne saisissent pas ce genre de subtilité, trop simple pour leurs esprits tortueux. La leçon divine identifie le dernier ennemi à la foi protestante sortie de la foi catholique sous le titre d’église réformée.
Pour comprendre comment nous en sommes arrivés là, il faut savoir que la foi protestante a eu pour siège universel le sol des Etats-Unis américains. La population des USA est arrivée de tous les pays de la terre, attirée par la découverte de l’or dans les montagnes Rocheuses et en Californie (1848-1856). Ce nouveau peuple sélectionné par son caractère aventurier donne donc beaucoup d’importance à l’argent et aux diverses richesses matérielles. Avec le temps, sa monnaie, le Dollar, est devenue son dieu ; son « Mammon ». Hélas, ce n’est pas sa conception religieuse chrétienne qui peut remédier à son mal chronique, car elle est victime de son enseignement hérité de Jean Calvin qui, osant contredire Jésus son Maître, leur a dit que la richesse était une preuve de la bénédiction divine. Pourtant, chacun peut lire les paroles de Jésus-Christ : « Mais, malheur à vous, riches, car vous avez votre consolation ! (Luc 6:24) ». L’apôtre Jacques confirme, disant : « A vous maintenant, riches ! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous (Jac.5:1) ». Le peuple américain a cédé à sa véritable nature ; il spécule et exploite le labeur des hommes, organise des crises et des renversements politiques et religieux partout sur la terre, dès que ses intérêts financiers sont en jeu. Aussi, rien que par ces choses, il a l’image de l’ennemi du juste et généreux Jésus-Christ : le diable. Ainsi coupée de Dieu et aussi zélée pour défendre des valeurs inspirées par le diable, la redoutable et puissante Amérique est prête pour son dernier rôle funeste et amer. Pour accomplir sa mission finale, elle est assurée de vaincre tous ses ennemis terrestres et sortira victorieuse du conflit nucléaire international qui vient marquer, à partir de 2021, le souvenir du 7 Mars 321, devenu inoubliable pour Dieu.
Déjà, au printemps 2019, la situation et l’ambiance internationales se tendent, et le risque de guerre est maintenant admis par tous les politiques et les médias. La rapacité et la cupidité, du capitalisme répandu sur toute la terre, a creusé les différences des niveaux de vies des pays. La France est ruinée, victime de sa pensée humaniste bien exploitée par ses dirigeants et ses élites. Le manque d’argent provoque des crises insolubles et sans aucun remède. La guerre programmée par Dieu, dans Daniel 11:40 à 45, Apocalypse 9:13 à 21, et Ezéchiel 38 et 39, aura donc bien son accomplissement sous peu, prouvant une dernière fois que « l’amour de l’argent est la racine de tous les maux » ; une citation de la Bible. « Là où est ton trésor, là sera ton cœur ». « On ne peut servir Dieu et Mammon » ; que de citations bibliques ignorées par les élites des peuples ! Aussi, porteuse de tels fruits, l’Amérique apparaît bien comme « le méchant serviteur qui bât ses compagnons », les vrais serviteurs de Dieu dans la parabole de Jésus citée dans Matthieu 24:48 à 51. A terme, elle reproduira toute la méchanceté démontrée par le peuple juif et ses chefs religieux envers Jésus-Christ et ses fidèles disciples. Et comme les juifs en leur époque de grâce nationale, refusant de se déjuger et d’admettre ses erreurs, imitant également en cela l’ange Lucifer premier du genre, elle préférera soutenir son dimanche hérité de Rome, convaincue de son impunité. Aussi, à son retour, Jésus lui fera rendre compte de ses mauvais choix et c’est alors que, trop tard, sa population rebelle épouvantée vivra concrètement ce verset : « Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? (Apo.6 :16-17) ». A cette question, vient une réponse simple ; subsistent, ceux qui placent leur foi et leur confiance dans l’amour et la puissance du glorieux Dieu créateur de toute chose et de toute forme de vie ; ce qu’ils concrétisent en restant fidèle à son sabbat sanctifié, et cette fidélité devra encore se prolonger quand ils seront menacés de mort par le camp rebelle pour cette raison.
Les 6000 années de l’histoire de l’humanité s’achèveront dans l’ambiance conforme à celle du commencement de l’Eglise du Christ. Les « cinq mois », ou 150 années de paix religieuse, programmés dans la « 5ème trompette » d’Apo.9:5-10 ont permis aux derniers descendants et descendantes d’Adam et Eve de croire que le combat mené par la pensée humaniste avait finalement triomphé. Et c’est de manière trompeuse qu’ils se sont attribué le résultat de la paix. De plus, le long délai paisible qui sépare la deuxième de la troisième guerre mondiale, de 1945 à 2021 et au-delà, semblait leur donner raison. Mais finalement, le retour à la réalité s’impose, fini le rêve de paix, l’avenir proche est bien la guerre programmée par Dieu, au titre de « 6ème trompette », dans Apo.9:13.
Si l’arrivée des explications des prophéties s’est produite si tardivement, c’est en raison de l’exceptionnelle démographie du temps final. En règle générale, l’humanité a constamment vécu dans l’insécurité totale ; chaque jour, la vie humaine était menacée par des autorités cruelles et insensibles, ou des brigands voleurs et tueurs. La terre ayant été créée pour une démonstration divine, c’est afin de prouver que même un long temps de paix ne favorise pas chez les fils et les filles d’Adam l’écoute de Dieu. Environ sept milliards d’êtres humains sont concernés par le dernier appel qu’il leur a lancé avant de les livrer à la destruction par la guerre et ses « sept derniers fléaux » d’Apocalypse 16. Cette dernière chance qui leur est donnée pour changer leur destin méritait bien un temps de paix exceptionnel. Mais ce temps de paix n’aura pas été utilisé à la gloire de Dieu, mais à celle du diable, son ennemi, et les victimes de ses séductions sont aussi nombreuses que le sable de la mer. L’offre de paix de Dieu aura été proposée dans toutes les conditions imaginables et le résultat obtenu ne sera pas à imputer au Dieu créateur, législateur et rédempteur. Chacun devra donc assumer les conséquences des choix de sa vie. La démonstration divine réalisée sur 6000 ans sera achevée et le « commencement » de Genèse 1:1 trouvera sa fin ; heureuse pour les élus et mortelle pour tous les autres.
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18 - La gloire de Dieu révélée
Les thèmes qui ont été abordés dans cet ouvrage sont le fruit de la connaissance des prophéties consacrées au temps de la fin. Si ce que tu as lu jusque-là t’a convaincu, tu es prêt à découvrir les détails de ces prophéties qui font éclater et exalter, la gloire, la science et « la sapience », la sagesse infinie du Dieu vivant révélé en Jésus-Christ. Il a conçu sa révélation prophétique avec toute l’habileté d’un « metteur en scène » suprême. Avant tous, il a construit en employant des méthodes choisies et calculées, de grands plans qui découpent le temps. Ensuite, des scènes sont reprises en effet de « zoom », pour y révéler des détails importants. Il utilise la méthode des messages parallèles, en sorte que le même message est renouvelé par des images et des symboles différents. Au final, quand son serviteur a évité tous les pièges d’un désordre apparent trompeur, le message délivré apparaît clair et indiscutable, en puissante nourriture pour sa foi. C’est cette nourriture spirituelle qui l’a fortifié et « préparé » et désormais il ne peut plus être séduit par les mensonges du diable (« … au point de séduire, s’il était possible, même les élus » Mat.24:24). Les mêmes techniques structurelles sont utilisées dans les prophéties de Daniel et d’Apocalypse, prouvant leur caractère complémentaire indissociable et leur même source d’inspiration. Cette révélation prophétique est un vrai monument rassemblant des subtilités qui conduisent le lecteur découvreur à l’adoration de son divin auteur. C’est la découverte qui renvoie l’homme des deux genres à son véritable statut ; celui d’une simple et fragile créature du Dieu créateur qui peut tout attendre et espérer de lui, sauf qu’il change son jugement et son caractère.
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19 - La réforme sanitaire
Ce sujet ne doit pas être sous estimé, car il concerne la sanctification de l’être humain dont le corps et l’esprit doivent glorifier Dieu. Avec raison, Paul exhorte les fidèles en ces termes : « quoique vous mangiez, quoique vous buviez, quoique vous fassiez quelque autre chose, faite tout pour la gloire de Dieu (1Cor.10:31) ». En effet, en donnant la vie à sa créature, Dieu s’intéresse à tous les aspects de cette vie, tant physique que spirituelle. C’est la raison pour laquelle dans Lévitique 11 et Deutéronome 14, il a prescrit, à son peuple qu’il aime, ce qui doit et ne doit pas être consommé par lui.
Mais il faut dépasser le principe de la pure obéissance et tenir compte que Dieu ne contraint personne à lui obéir. Sa sélection d’âmes dignes de son éternité est fondée sur le libre choix de ses créatures. Le principe est le suivant : « Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur (Jér.29:13) ». Or, celui qui cherche Dieu ne peut le trouver qu’au travers de ses révélations bibliques, et en premier lieu, dans le récit de la Genèse où il révèle l’origine de l’humanité terrestre. Et là, nous découvrons le modèle parfait dont profite le premier Adam de l’espèce. Il naît dans un contexte d’immortalité ou aucun animal, ou être humain ne se nourrit de la vie d’une autre vie. Tous ont reçu de Dieu, la végétation, les légumes, les céréales et les fruits pour nourriture. Dieu étant amour et l’ayant largement démontré par l’offrande de la vie de Jésus-Christ, cette restriction alimentaire n’était pas imposée par punition, mais bien parce que c’était selon son suprême avis, le meilleur pour ses créatures.
L’élu individuel et l’Elue collective savent que Dieu ne donne que de bons conseils. Ils ne se limitent pas aux interdictions ou aux obligations ; ils cherchent toujours le meilleur ; ce qui va favoriser leur sanctification. Et c’est dans cette démarche, qu’ils adoptent les principes que le Dieu bon a présenté à ses saints enfants. La nourriture végétale nous est bibliquement présentée comme l’alimentation la plus saine et la plus profitable à notre santé physique et spirituelle. Et elle a vocation perpétuelle à le rester jusqu’à ce que la chimie et la physique moderne ne viennent la corrompre et l’empoisonner.
L’origine de l’autorisation divine de consommer de la nourriture carnée se trouve à la fin du déluge. Les végétaux avaient été consommés pendant l’année où l’arche flottait sur les eaux. Mais deux raisons bien plus importantes justifient l’autorisation pour l’homme de manger la chair. La plus évidente est la décision de Dieu de réduire la longueur de la vie humaine ; intention révélée avant le déluge : « Alors l'Éternel dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans (Gen.6:3) ». La taille des hommes est aussi réduite. Après le déluge, pour Dieu, supporter la vie d’un être rebelle pendant 120 ans en moyenne allait suffire amplement. Le passage sur la terre de l’homme n’est motivé que par la raison d’être ou de ne pas être sélectionné par lui pour partager son éternité. Alors que la consommation des végétaux sains ne produit aucun effet néfaste secondaire, à l’opposé, la consommation de la viande, chair en voie de corruption, produit des maladies et des souffrances chez son consommateur. Car s’il est vrai que la viande apporte des protéines, elle apporte aussi des purines qui attaquent l’organisme, lequel contraint de se défendre, gaspille pour cette défense une partie de l’énergie obtenue par l’alimentation. Le bilan santé devient alors négatif. Au cours de l’ère chrétienne, les maladies ont beaucoup conduit à la mort à cause de l’ignorance des restrictions alimentaires prescrites par Dieu ; ce qu’il a décrété impur a provoqué des épidémies mortelles. De nos jours, la médecine soigne les effets avec des conséquences secondaires non négligeables, mais elle ne s’attaque pas aux causes des maux. Et Dieu nous donne ce conseil : le meilleur remède contre le mal, c’est la prévention ; mieux vaut l’éviter que d’avoir à le soigner.
La deuxième raison, plus spirituelle que la précédente et pour laquelle Dieu autorise l’Adam postdiluvien homme et femme à manger de la chair animale, est le symbolisme des rites sacrificiels qui vont apparaître dans l’Israël de l’ancienne alliance. Ces rites sacrificiels animaliers ont trouvé leur accomplissement dans le ministère de Jésus-Christ et ont dû cesser à sa mort. Dans la nouvelle alliance, le converti à la foi du Christ est invité à prendre part à la sainte Cène. Il y est conduit à boire le vin, symbole du sang du Christ et à manger le pain sans levain, symbole de son corps. L’usage de ces symboles libère donc l’homme de la nécessité de consommer de la viande. Dans cette cérémonie inaugurée par Jésus la veille de sa mort, l’élu confirme son désir de se transformer à l’image du Christ, son modèle qu’il doit imiter en toute chose. Le principe de ce rituel est que celui qui mange est fait de ce qu’il mange. Et en conséquence, appliqué à l’alimentation courante, ce principe fait que celui qui mange pur devient pur et celui qui mange impur devient impur. Sachant que l’impur l’éloigne de Dieu, l’élu éclairé veillera à éviter l’impureté qui le sépare du Dieu qu’il aime.
Jusqu’à Jésus-Christ, les rites religieux conduisaient les sacrificateurs à manger une partie sainte du corps de l’animal sacrifié. Cette pratique prophétisait en partie le rite de la sainte Cène enseigné par Jésus. Le baptême d’eau préexistait aussi sous la forme des ablutions que le sacrificateur devait faire dans la cuve appelée « mer » en souvenir du passage dans la « mer rouge », rougie par le sang impur des égyptiens rebelles.
Si la mauvaise alimentation a eu jusqu’à notre époque de graves conséquences pour l’humanité, nous avons devant nous à traverser le pire ; celui où trouver ses aliments deviendra difficile et même parfois impossible. Le drame universel, qui va plonger l’humanité entière dans la destruction de la troisième Guerre Mondiale, va exiger de nous une foi concrètement démontrée. Il va falloir prouver en œuvres, que nous avons placé toute notre confiance en notre Dieu, créateur, instructeur et législateur. L’exemple de la vie du prophète Daniel nous est enseigné, afin que nous sachions combien Dieu est sensible aux efforts de ceux qui veulent lui plaire. Voulant éviter le risque de consommer des viandes sacrifiées aux divinités chaldéennes, il résolut avec ses trois compagnons de ne manger que des légumes. Et ce qu’ils firent, pour une raison spirituelle que nous allons retrouver dans les écrits de l’apôtre Paul, n’en témoigne pas moins du résultat physique et psychique de la consommation de ces seuls légumes : « Au bout de dix jours, ils avaient meilleur visage et plus d'embonpoint que tous les jeunes gens qui mangeaient les mets du roi » (Dan.1:15). Aucun adorateur du Dieu vivant ne pourra donc prétendre que la nourriture carnée est indispensable à l’homme. Et c’est tout le contraire qui est démontré : elle est nocive.
En ne tenant pas compte du contexte du temps où Paul a vécu, beaucoup tordent le sens de ses propos, quand ils les lisent aujourd’hui. Aussi pour comprendre ce qu’il veut dire, dans Romains 14, nous devons retrouver ses explications données en 1 Corinthiens 8. Comme pour Daniel le problème de son époque était la viande sacrifiée aux idoles païennes. Sous la domination païenne de Rome, des marchands également païens proposaient leurs produits sur les étalages des marchés. Ces produits alimentaires étaient préparés avec des rites religieux recherchés et appréciés par leur clientèle également païenne.
Face à cette situation, Paul développe une idée audacieuse pertinente : Celui qui croit à un effet spirituel du rituel païen montre sa faiblesse de foi envers l’unique Dieu créateur et il écrit : « Tel croit pouvoir manger de tout ; tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes (Rom.14:2) ». Suit son explication de 1 Corinthiens 8:7 : « Mais cette connaissance n'est pas chez tous. Quelques-uns, d'après la manière dont ils envisagent encore l'idole, mangent de ces viandes comme étant sacrifiées aux idoles, et leur conscience, qui est faible, en est souillée ».
Depuis Genèse, jusqu’à Apocalypse, l’enseignement donné par Dieu ne se contredit pas. Les normes de la sainteté restent les mêmes, comme les légitimes exigences de Dieu envers ceux qu’il sauve au fil du temps, jusqu’à la fin du monde, maintenant programmée pour ses élus préparés.
Aujourd’hui, le choix de l’aliment végétal ne repose plus sur un problème de souillure païenne. Il est motivé par notre devoir de protéger au mieux notre santé physique et psychique, puisque c’est Dieu, notre créateur, qui l’a prescrit. La qualité de notre vie spirituelle en dépend.
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20 - Le dialogue impossible
Entre l’humanité et le vrai Dieu le dialogue est impossible. Le projet de Dieu est religieux et toute sa relation avec ses créatures terrestres se construit sur sa pensée religieuse. A l’inverse, pour l’humanité, la religion est une liberté accordée aux individus qui veulent la pratiquer ; et l’humanité montre un esprit très ouvert en laissant le choix religieux à chaque créature. Aujourd’hui, pour l’humanité, tout est devenu acceptable, dès lors que le trouble n’est pas créé. Pour l’humanité sans Dieu, la valeur suprême est la paix ; la paix entre les êtres humains sur toute la terre. Hélas pour elle, certains religieux sont belliqueux et agressifs. Or, l’agressivité devient vite communicative, et ceux qui sont agressés finissent, tôt ou tard, par rendre les coups reçus.
Dieu offre, également, la paix sous ses conditions. Il nous demande simplement d’être, lui aussi, bénéficiaire de la paix offerte. Or, tout au long des 6000 années de l’histoire humaine, il a constaté avec tristesse et frustration, que lorsque les hommes s’entendent entre eux, c’est toujours pour l’évincer et le priver de sa légitime gloire. A terme, il fait retomber sur leurs têtes le châtiment de leur mépris. Le pire est que, dans l’incrédulité, les êtres humains sont incapables de comprendre les causes et les formes de leurs erreurs. Aussi, comme des chevaux aveugles, ils foncent droit devant eux et s’enfonçant toujours plus dans le mal que Dieu condamne, ils augmentent le poids de la douleur à venir. Les réactions de sa colère ont jalonné l’histoire humaine. Après le péché, Adam et Eve ont été chassés du jardin d’Eden, le vrai « paradis » exclusivement terrestre dont la nature a été déformée dans la foi catholique, la terre fût maudite, puis vint le déluge d’eau, après quoi, vint l’expérience de la tour de Babel, à laquelle Dieu répondit en séparant les humains par des langues différentes. La vie collective devint alors impossible, et l’humanité se dispersa sur la terre jusqu’à l’occuper dans ses territoires les plus lointains.
Quoi de plus irréconciliables que ces deux choses ? Dieu veut séparer les hommes rebelles qui, de leur côté, font tous leurs efforts pour se rejoindre et se rassembler. Aujourd’hui, les barrières des langues sont renversées par l’organisme de l’ONU et en Europe, par le regroupement des langues européennes dans le régime de l’EU, qui n’est que la tentative d’imiter l’action des Etats-Unis d’Amérique du nord où se sont rassemblés, vers 1850, les aventuriers jusque-là dispersés parlant toutes les langues de la terre. A l’échelle mondiale, l’humanité a voulu reconstruire sa tour de Babel ; la première tentative par « la société des nations » a reçu de Dieu, en réponse, la seconde Guerre Mondiale. Bien aidée en cela par les communications de l’internet, la forme de la nouvelle tour de Babel réunit cette fois des peuples, des langues et des individus. Et au terme de l’activité de l’ONU, la réponse divine viendra par la troisième Guerre Mondiale, nucléaire cette fois ; et la confusion ne ciblera plus les seules langues, mais le sang des hommes. Ce n’est qu’après ce génocide hors norme, que les survivants seront soumis à la dernière épreuve de foi basée sur le choix du jour de repos hebdomadaire ; le samedi pour « les fils et les filles de Dieu », ou le dimanche rendu obligatoire par « les fils et les filles des hommes » ; comme avant le déluge. Les rebelles recevront sur leurs têtes « les sept derniers fléaux de Dieu » jusqu’à leur extermination, au retour glorieux de Jésus, le divin Messie. Il ne faudra pas attendre très longtemps pour voir ces choses s’accomplir. Comme on peut le lire dans Habakuk la prophétie a longtemps tardé, mais elle va de manière certaine, s’accomplir. « Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; si elle tarde, attends-la, car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement (Hab.2:3)».
Maudite liberté, si chérie par les Révolutionnaires de toutes les époques ! C’est toi qui, mal utilisée, es la cause de tous nos malheurs célestes et terrestres. La conception divine et celle de l’humanisme de la liberté ne sont pas d’égale valeur. La conception que Dieu s’en fait est qu’elle doit être limitée, afin d’obtenir l’unité dans l’ordre parfaitement non conflictuel. Il atteint ainsi son but qui est d’offrir une forme de vie collective parfaite. De son côté, l’humanisme prône une liberté illimitée qui s’arrête seulement, quand elle devient gênante pour les autres. De ce fait, les conceptions différentes de la liberté s’affrontent, se combattent, s’entretuent et s’anéantissent mutuellement.
C’est par l’image des brebis qui suivent docilement la voix du bon berger que Jésus désigne « les fils et filles de Dieu ». Derrière lui et sous sa garde, elles sont en sécurité. Que l’une d’entre elles s’éloigne du troupeau et elle paie de sa vie son désir d’aventure, en finissant comme nourriture des prédateurs qui la guettent et l’attendent, différents selon les lieux et les pays concernés.
Ce que la brebis fait par instinct, Dieu demande à ses enfants fidèles de le faire en conscience par le choix de leur intelligence. La brebis humaine est aussi menacée que la brebis animale. Les agents du diable apparaissent toujours sur sa route pour la faire dévier du droit chemin. Et les formes qu’ils prennent sont multiples ; depuis le « meilleur ami » jusqu’au pire ennemi. Les bons sentiments sont exploités, à l’exemple de l’apôtre Pierre qui entend Jésus lui dire « arrière de moi Satan », alors qu’il exprime son amour pour son divin Maître, qu’il souhaite ne pas voir mourir. Il ignore, à ce moment-là, que Jésus est venu sur la terre uniquement pour y offrir sa vie, pour le rachat des péchés de ses élus de tous les temps et de toutes les époques. Et il ignore surtout que le diable fait tous ses efforts pour décourager Jésus afin qu’il échoue dans sa mission salvatrice. La perception des choses par les humains est extrêmement limitée, et ils tombent dans tous les pièges, grossièrement ou subtilement, tendus par le diable et ses démons. On comprend alors, beaucoup mieux, le sens des paroles dites par Jésus : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire (Jea.15:5) ». Ainsi, sans Jésus, nous ne pouvons qu’être trompés et marcher vers la mort, malgré notre ardent désir de vivre. Cette vérité est insupportable pour un esprit orgueilleux ; mais au fil du temps, Dieu en fait la démonstration sous les regards de toutes ses créatures célestes et terrestres. Cette vérité justifie ces paroles de la Bible : « De mêmes, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d'humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. » (1Pie.5:5).
Cette leçon ne s’adresse pas seulement à ceux qui sont jeunes ; les anciens en ont encore plus besoin en raison de l’apriori de leur longue expérience de la vie. L’humilité de tous doit s’appliquer envers Dieu qui, seul, a la parfaite connaissance ; le comprendre, est une chose, mais le pouvoir, en est une autre. Car chaque créature est une nature individuelle qui n’échappe pas à son caractère naturel. Dans sa pêche aux âmes, Dieu ne retiendra que ceux dont la nature personnelle est celle d’un élu qui se reconnait à son intelligence et à sa docilité ; envers Dieu, prioritairement. Jésus n’a pas pu convaincre, ni convertir, le souverain sacrificateur Caïphe, ni les pharisiens hypocrites de son époque. Pourquoi, ses élus en deviendraient-ils capables ? Les serviteurs ne sont pas plus grands que leur Maître, et à l’impossible, nul n’est tenu.
Aussi, dans Apocalypse, Jésus lance un appel vers l’élu anonyme, comme le pécheur lance un filet espérant le retirer chargé de poissons. « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi (Apo.3:20) ». L’image du filet n’est pas très conforme car l’appel individuel ressort plus de la pêche à la ligne ; l’action concerne néanmoins des multitudes anonymes. Et dans le filet de Jésus, il y aura du poisson, en grand nombre, mais pour obtenir ce résultat, l’humanité doit être au préalable plongée dans le malheur, seul contexte favorable pour pousser l’être humain, appelé individuellement, à réfléchir et à redonner en lui, la priorité à son instinct de conservation. Ceci le conduira à rechercher le soutien et la protection de Dieu, qui n’attend que cela pour agir en sa faveur, au nom du seul sacrifice de Jésus-Christ. « Au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis : Dieu a fait l'un comme l'autre, afin que l'homme ne découvre en rien ce qui sera après lui (Ecc.7:14) ». Mais au contraire, ce qui est « devant lui », lui est révélé par les prophéties de Daniel et Apocalypse ; il peut donc, s’il le désire vraiment, découvrir le proche projet de Dieu. La prophétie s’adresse aux vivants et non aux morts, de même que Dieu est le Dieu des vivants et non le Dieu des morts. « Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes grandement dans l'erreur (Marc 12:27) ».
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21 - Le Créateur législateur est attaqué
Les humains acceptent plus ou moins de se soumettre aux règles définies par les législateurs humains. Mais au dessus d’eux, le grand Dieu créateur est aussi l’inventeur de toutes les lois qui régissent notre dimension terrestre et céleste ; la mort survenue après le péché originel en est un exemple irréfutable. C’est pourtant à ce Législateur suprême immortel que l’humanité rebelle ose s’opposer.
Ce problème n’est pas récent, car l’ouverture de la porte du salut aux païens polythéistes a provoqué, parmi eux, une forte réticence au dogme d’un Dieu unique. Des milliers d’années plus tôt, la tentative d’Akhénaton, d’imposer la croyance du dieu unique Aton, avait rencontré une puissante opposition, si bien que l’Egypte est rapidement revenue à son polythéisme traditionnel. Ainsi chaque fois que la vérité, ou l’un de ses principes, est évoquée, l’humanité contrôlée par le diable s’oppose pour la faire disparaître.
Le succès remporté par Satan semble s’appuyer sur le fait que l’homme charnel craint la vérité flagrante, qui contraint son esprit à la reconnaître et à se déclarer vaincu. L’orgueil est, encore là, en cause. La religion est acceptée et supportée tant qu’elle reste floue et mystérieuse, et laisse à chacun, le soin de l’interpréter. Les religions païennes ne donnent pas une grande importance au fait que la nature a eu un commencement. Or, ce mot « commencement », premier mot de la Bible, est insupporté, parce ce qu’il implique la pensée de la fin. Et, à l’intérieur du monothéisme moderne, les fausses religions se reconnaissent à ce qu’elles professent la religiosité traditionnelle, sans évoquer la menace du jugement de la fin ; pourtant, omniprésent, dans les inspirations divines. L’homme accepte donc la religion tant qu’elle ne le juge pas ; ce qui, bien sûr, n’est plus la religion du vrai Dieu, créateur, législateur et rédempteur.
A son époque, l’apôtre Paul disait aux incrédules : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables (Rom.1:20), puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres (Rom 1:21). Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous (Rom.1:22) ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles (Rom.1:23) ». L’homme moderne occidental ne change plus la gloire du Dieu incorruptible en images d’animaux ; il la lui refuse, tout simplement.
Entre l’époque de Paul et la nôtre, séparées entre elles par 2000 années, les 230 dernières sont venues modifier beaucoup de paramètres. La pensée athée, née sous forme nationale entre 1789 et 1798 en France, a laissé derrière elle, en héritage, la déesse « raison ». Aux raisonnements des libres penseurs, la science est venue ajouter des explications dont l’absence avait favorisé jusque-là, le comportement religieux des masses humaines. Conséquence logique, la foi et l’esprit religieux ont fondu comme neige au soleil. Chose rare autrefois, mais devenue la norme aujourd’hui, des enfants sont nés de parents athées, et ils croissent dans une société foncièrement antireligieuse. Ils obtiennent, dans leur enseignement laïc, des explications détaillées sur les lois physiques et chimiques, qui régissent la nature de notre système terrestre. Des fusées s’arrachent à la pesanteur terrestre et partent explorer notre système solaire. Un tel développement semble accomplir les propos que le serpent de l’Eden adressait à Eve (= VIE humaine). « Alors le serpent dit à la femme : vous ne mourrez point (Gen.3:4) ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal (Gen 3:5) ».
Peut-on trouver une meilleure explication aux comportements humains modernes ? Ils n’ont plus besoin d’aucun dieu, puisqu’ils se considèrent eux-mêmes, les égaux des dieux. Et logiques avec eux-mêmes, ils ne reconnaissent pour légitime que leurs propres conceptions du bien et du mal. Celles-ci sont nombreuses et opposées sur la terre entière, mais évoluent toutes vers le mal ; le mal, selon Dieu. Or, progresser vers le mal, c’est devenir la victime de plus en plus de malheurs, car toute mesure faite en faveur de l’humanité se retourne et se transforme en malheur contre elle. Ceci s’applique dans de nombreux domaines que nous allons maintenant évoquer.
LA SANTE ET LA MEDECINE : dès le commencement, Dieu présente le végétalisme comme nourriture idéale pour le corps humain ; en 2019, en occident, où l’humain est très carnassier des adeptes du végétalisme se font entendre … car malgré sa propreté sanitaire, il est le plus gros consommateur de médicaments dont il devient dépendant. Si bien que le bien portant est un drogué qui s’ignore. Cette triste fin fait oublier le glorieux commencement. Séparée de Dieu, l’humanité devient la victime de la cupidité qui est derrière cette nouvelle forme de servitude. Ainsi la santé enrichit certains au détriment des autres. Ce qui devrait sauver la vie, en réalité, la tue progressivement ; joli cadeau du diable sous sa stratégie du type « serpent ».
Selon Dieu, le meilleur remède est celui dont on peut se passer ; « mieux vaut prévenir que guérir ». Mais s’étant émancipé et libéré des bons conseils divins, l’être humain a dû trouver des médicaments, d’abord naturels, puis chimiques, pour soigner ses maux. Dans sa rationalité, l’homme appelle maladie ce qu’il ressent sous forme de souffrance. La cause de la maladie peut être la conséquence du non respect d’une loi biologique naturelle ; dans ce cas, elle est le signe avertisseur, qui invite le malade à respecter les lois biologiques. Mais dans d’autres cas, ce mal peut lui être imposé par une puissance céleste invisible, divine ou diabolique, et il va l’ignorer. Ces puissances capables de donner existence au mal peuvent également sans aucun remède le faire cesser et disparaître. Au temps des apôtres, la guérison s’obtenait par la prière. Mais, dans la vie sans Dieu, rien n’est sûr ; chaque expérience aux conséquences désagréables peut être attribuée à une fausse cause. Et ceux qui provoquent le mal se cachent ensuite derrière des guérisseurs aux techniques différentes, mais le plus souvent, efficaces. Notre époque est celle où l’homme recherche la guérison à tout prix, y compris au prix de son âme ; mais ce problème n’existe que pour un croyant, pas pour un incrédule. Pour être guéri, l’homme n’a que le choix de devenir dépendant et esclave d’un esprit maléfique ou celui d’un poison lent médicamenteux. Entre l’effet placébo qui exploite le psychisme, et la radiesthésie fruit de la puissance démoniaque, il y a le médicament que la nature peut offrir généreusement, sans effet secondaire, sauf s’il s’agit d’un poison naturel, et le remède chimique élaboré par les scientifiques. Désireux de faire mieux que Dieu, ils associent des extraits naturels et des extraits chimiques sensés intensifier leurs effets. La confiance placée dans la médecine humaine repose sur le fait que l’incrédule ne croit que ce qu’il voit. Et si le diable lui donne de constater de ses yeux une guérison par un moyen ou par un autre, ce moyen est identifié comme médecine légitime. Or, nous venons de le voir, la guérison seule ne peut pas garantir la valeur médicinale d’une pratique de soins. Seule la vraie foi ouvre les yeux. Dans la Bible, Dieu suscite en punition des péchés, des châtiments sous formes de maladies diverses, et sans aucun médicament, il les fait cesser quand il le juge bon ; au cours de l’ère chrétienne le diable et ses démons en font autant, mais ils ne relâchent pas, eux, leurs victimes et ils les gardent sous leur dépendance.
L’importance donnée par l’incrédule à ce qu’il voit est égale au mépris qu’il voue à ce qu’il ne voit pas ; en premier le Dieu créateur, mais aussi, tout ce qui est caché à l’intérieur de son propre corps. Celui-ci est une magnifique usine de retraitement, dans laquelle chaque organe doit remplir la tâche qui lui revient ; aux poumons, la charge de purifier le sang renvoyé vers le cœur, la pompe du circuit dans lequel, selon Dieu, circule l’âme, ou la vie, de l’homme. Comment justifier dans ce cas, celui qui prenant plaisir à fumer, encombre et obstrue les alvéoles de ses poumons par la suie et le goudron de ses cigarettes ? Le même homme n’infligerait pas au filtre à air et au filtre à huile de sa voiture, qu’il change régulièrement par peur de la panne, ce qu’il fait subir à ses poumons. La foi et le foie sont traités de la même manière ; il leur impose sa propre conception de ce qu’il juge bon. Mais le corps finit par lui démontrer qu’il se trompe. Des relents de bile et des douleurs sonnent l’alerte au nom d’un corps agressé par des produits nocifs, qui ne devraient à aucun prix y pénétrer. Les automatismes de notre corps ont été conçus par la sagesse de Dieu. Le corps est programmé pour se gérer lui-même, mais cette programmation reste fragile. La répétition d’une fatigue oculaire finit par déprogrammer la mise au point de l’œil, et il en est ainsi pour toute chose ; l’ouïe, le goût, l’odorat et les muscles. Je regrette beaucoup de ne pas avoir compris ces choses plus tôt, et comme les multitudes qui m’environnent, je suis devenu l’esclave des opticiens, sans aucune chance de retrouver la perfection de la programmation visuelle de ma jeunesse. Le verre de l’artisan est venu se substituer aux ordres de mon cerveau, qui a fini par abandonner le combat et fait cesser ses vaines tentatives de mise au point de mes yeux.
Je ne suis pas mystique mais réaliste, et je n’agis qu’au nom d’une solide conviction justifiée par des interventions concrètes du Dieu invisible dans ma vie. J’ai adopté le mode végétarien avant de lui reconnaître une légitimité biblique. Je lui dois, à 75 ans, une vie quotidienne sans aucun médicament, ce que j’appelle une vie de liberté. Pour la gloire de Dieu et mon bien-être, j’ai voulu, jusqu’à ce jour, conserver la taille et le poids de ma jeunesse. Et ces expériences expliquent pourquoi je donne, aujourd’hui encore à ma lecture de la Bible, toute l’importance qu’elle mérite. Ainsi, il n’est pas mystique de rappeler ce que Jésus dit par la bouche de Paul, son témoin fidèle : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? (1Cor.6:19) » (Ce qui est vrai uniquement pour ses élus qui l’ont compris et accepté). Alors oui, si le corps humain n’est pas une poubelle à déchets, mais un temple où Dieu vient s’installer, l’alimentation devient une sainte chose sur laquelle l’avis de notre Dieu créateur reste primordial.
LA TECHNOLOGIE --- Elément essentiel des derniers jours, le développement technologique est le grand responsable des derniers maux de l’humanité. Faussement, on l’appelle progrès ; car il accompagne les hommes vers le pire et non le meilleur. Le besoin croissant d’énergie détruit l’environnement de la planète, ce qu’un dernier conflit nucléaire intensifiera en le portant à son apogée final. La vie moderne a ses avantages, mais le prix à payer est si élevé que le poids des inconvénients l’emporte. L’énergie est à la base de toutes les évolutions techniques, et ce besoin impérieux fait des peuples occidentaux des esclaves qui se croient libres, alors qu’ils sont plus enchaînés que jamais. L’homme trouve dans les énergies le moyen de contourner les limites que Dieu lui avait fixées. A l’origine, il a était créé pour ressentir sa dépendance de Dieu et de sa puissance ; aujourd’hui il est dépendant des œuvres de ses mains et il avance au gré de ses inspirations dont il ignore l’origine. Les plus crédules attribuent à Dieu les œuvres du diable et, réciproquement, celles du diable à Dieu. Tous les raisonnements sont faussés ou inversés.
LA SCIENCE : en Europe, particulièrement, les théories évolutionnistes de Charles Darwin sont très honorées. Le territoire placé sous l’influence du catholicisme romain est encore la victime de cette religion historiquement funeste. L’autorité de la Bible, gloire du vrai Dieu, y a presque entièrement disparue. Des programmes télévisés spécialisés se chargent de donner aux enfants et aux adultes, les explications des supputations des « grands » scientifiques. Tout est fait pour tranquilliser les masses populaires. Ils disent : « La terre a des milliards d’années d’existence, un « big bang » est à l’origine de l’univers. Ne craignez pas le jugement d’un Dieu qui n’existe pas ». Et l’humanité rebelle qui ne souhaite qu’entendre ce type de propos s’y accroche, désespérément mais avec succès, en temps de paix seulement. Car dans les moments de guerre, ses certitudes vacillent et la crainte du vrai Dieu réapparaît dans certains esprits. Ce sera bientôt le cas, lorsque la science mise au service de la destruction, et donc du diable, le « Destructeur » en chef selon Apocalypse 9:11 (Abaddon ou Apollyon), mettra fin aux égarements de multitudes d’êtres humains qui n’ont pas voulu faire un bon usage de l’intellect que Dieu leur a donné pour faire le bon choix.
22 - Les fruits de la malédiction divine
Afin de réaliser combien est grand l’impact de la malédiction de Dieu qui frappe tous les sujets, religieux, politiques et économiques, nous devons donner à une révélation faite au prophète Daniel toute son importance. On la trouve dans Daniel 10:13 : « Le chef du royaume de Perse m'a résisté vingt et un jours; mais voici, Micaël, l'un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse (Dan.10:13). Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps ; car la vision concerne encore ces temps-là » (Dan.10:14). Celui qui parle à Daniel se nomme Gabriel et il est l’ange attaché au service de Dieu. Gabriel nous fait découvrir le type d’activité qui l’occupe, au fil du temps. Par l’unique moyen de la pression de la pensée inspirée, il doit conduire le chef des Perses à prendre des décisions conformes au projet de Dieu. Ainsi, ce chef des Perses reçoit dans son esprit trois pensées d’origines différentes ; celle de Dieu, celle du diable et celle qui vient de lui-même, car il est libre. Gabriel vient de soulever pour nous le voile qui masque l’invisible. Nous les êtres humains, nous ne voyons que le résultat final d’un combat incessant, où s’opposent des esprits célestes. Mais nous le voyons aussi, par nécessité, Dieu peut venir en Micaël imposer sa pensée quand son projet l’exige. On peut alors le comprendre, la victoire finale lui est assurée quoiqu’en pensent ses ennemis. C’est ainsi qu’il a pu tracer à l’avance le parcours historique des 2600 dernières années environ de l’expérience du péché terrestre ; ce qui peut être résumé ainsi : Daniel est parti à Babylone au cours de la première déportation en – 605. En – 597, avec la seconde, Ezéchiel, s’est retrouvé avec les captifs du fleuve du Kébar. Ensuite en – 586, le reste de la nation juive les a rejoints en divers lieux de la Chaldée. Le peuple hébreu avait été organisé par Dieu, dans le but d’offrir à l’humanité une démonstration concrète des conséquences de sa gouvernance directe de ses créatures ; ceci, en plus du projet d’offrir au Messie une nation pour sa naissance sur la terre. Ceux qui répondent à son offre de salut doivent le faire en toute connaissance de ses conditions. La démonstration accomplie, la leçon a été donnée. L’infidélité juive a été punie par trois déportations jusqu’à sa destruction nationale.
C’est donc, pour une humanité du temps de la fin, avertie et à ce titre sans excuse, que Dieu a préparé un programme calqué sur celui qui a puni l’ancienne alliance. Aux trois déportations des juifs, Dieu fait succéder trois grandes guerres mondiales pour châtier l’infidélité des chrétiens de la nouvelle alliance. Deux guerres se sont déjà accomplies en 1914 et 1939, la troisième s’est faite attendre, mais elle sera si destructrice qu’elle ne peut s’accomplir que sur l’extrême fin des 6000 ans programmés par notre Dieu créateur ; son retour étant attendu pour 2030. Le 7 Mars 2021 marquera le 17ème centenaire de l’adoption chrétienne du « jour du soleil païen », cause des châtiments des « sept trompettes » citées dans Apocalypse. La troisième et ultime guerre internationale religieuse, politique et économique, « sixième » de ces sept trompettes, s’accomplira entre 2021 et 2030. La date 2021 constitue uniquement un poteau indicateur, un repère dans le temps, qui vient justifier, avant le châtiment, l’action punitive de Dieu. Or, Dieu ne donne pas à ses actions la précision que nous, les hommes, avons tendance à leur donner. Exemple : La malédiction du Messie a condamné le peuple juif en l’automne 33, mais le châtiment de Dieu l’a frappé beaucoup plus tard en 70. De même, le décret de Constantin, qui fait adopter le « jour du soleil » comme jour du repos, est daté sur le 7 Mars 321. Et le premier châtiment de ce péché va apparaître plus tard par les invasions barbares du sol européen jusqu’en 538. Cette date du 7 Mars 2021 ne marque que le moment à partir duquel le châtiment de la « sixième trompette » pourra s’accomplir. Mais à cette date, Dieu disposera encore de 9 années pour la mettre en action, sachant que son œuvre punitive s’achèvera, après la fin du temps de grâce, par les « sept derniers fléaux » de sa « colère » présentés dans Apo.16.
Pensons donc au travail inlassable des anges de Dieu, qui œuvrent pour « retenir les vents » de la colère entre 1945 et 2021. Mais les mêmes attendent, très disciplinés, l’ordre inverse venant de Dieu ; un ordre que nous trouvons dans Apo.9 : « Le sixième ange sonna de la trompette. Et j'entendis une voix venant des quatre cornes de l'autel d'or qui est devant Dieu (Apo.9:13), et disant au sixième ange qui avait la trompette : délie les quatre anges qui sont liés sur le grand fleuve d'Euphrate (Apo.9:14). Et les quatre anges qui étaient prêts pour l'heure, le jour, le mois et l'année, furent déliés afin qu'ils tuassent le tiers des hommes (Apo.9:15). Le nombre des cavaliers de l'armée était de deux myriades de myriades : j'en entendis le nombre (Apo.9:16) ».
Je précise, que sur le seul sujet de la religion, la paix provisoire offerte par Dieu a commencé au printemps 1843, prophétiquement, mais dès 1798, après la destruction du pouvoir monarchique français et les persécutions de l’athéisme, historiquement. La paix totale n’a jamais existé, car les guerres coloniales ont remplacé les guerres des monarques. Et elles ont préparé les grands drames des derniers jours. Beaucoup de haine accumulée entre 1830 et notre temps final va finalement exploser et retomber sur la tête des exploiteurs de la pensée capitaliste, qui est à l’origine de l’esclavage et des colonisations africaines et asiatiques. Ceux qui en ont souffert et en souffrent encore, ne parviennent pas à oublier.
Le serviteur de Dieu que je suis, connais la culpabilité de sa nation envers Dieu et des peuples, et comme Daniel, Jérémie et les autres prophètes avant moi, j’ai appris par ses révélations sa décision de détruire mon pays ; et avec lui, les autres nations chrétiennes infidèles rassemblées dans l’union européenne et l’alliance œcuménique qui glorifie la religion catholique papale romaine. Cette union européenne au nombre variable de pays n’est que la dernière forme contemporaine des « dix cornes » citées dans Dan.7:7-24 et Apo.12:3, 13:1 et 17:3 ; un jeu subtil de présence ou d’absence de « diadèmes » sur les « têtes » ou les « cornes » indique l’époque où le territoire européen, placé sous la malédiction du papisme catholique romain, est concerné ; dans l’ordre présenté : Entre 94 et 538, la Rome impériale païenne, de 538 à 1798, la Rome papale alliée des monarchies européennes et au temps du châtiment final, la Rome papale du traité de Rome européen du temps de la fin.
En résumé, abandonnée par Dieu, l’humanité a, elle-même, construit ses malheurs par ses décisions et ses choix, religieux, politiques et économiques. Sans Dieu, nous l’avons déjà vu, la cupidité s’empare de l’homme et ses choix deviennent destructeurs et désastreux. Le passage du catholicisme monarchique au système républicain a permis de châtier ceux qui étaient jusque-là coupables envers Dieu et qui le sont encore ; la monarchie et le papisme romain auxquels il faut ajouter les religions protestantes depuis 1843, date où le sabbat du vrai septième jour est exigé du Suprême Législateur. Mais le régime républicain ne constitue pas un signe du retour en grâce divine. Dans Apo.17:3, la couleur « écarlate », qui est rattachée à son symbole de « bête », le désigne comme un régime du péché ; et comment s’en étonner, puisque sa religion préférée c’est l’athéisme ; l’ignorance et le rejet de tout ce qu’on appelle dieu ou Dieu ? De plus, Jésus lui attribue le terme péjoratif de « bête qui monte de l’abîme », dans Apo.11:7 (Bête, pour son animalité féroce, et abîme, pour sa déshumanisation réalisée par ses guillotines ; exécutions en chaînes en 1793 et 1794). La cible principale de cette bête est la Bible, elle-même, parole écrite de Dieu ; le grand Juge Suprême qui la symbolise par l’image de ses « deux témoins (Apo.11:3) ». La religion orthodoxe orientale a été aussi abandonnée par Dieu depuis longtemps aux musulmans après le règne enténébré de Justinien 1er, jusqu’au génocide russe de la révolution d’octobre 1917, à cause du « jour du repos » de Constantin et de sa pratique idolâtre. Elle a retrouvé, de nos jours, son prestige et ses adorateurs dans l’attente d’un plus terrible châtiment.
Le fait est incontestable, sa révélation et l’histoire le prouvent, la France a tenu un rôle majeur dans l’expérience chrétienne des territoires européens. Appelée encore, la Gaule, elle a fortement résisté au premier César romain. A l’inverse, devenu la France, sous Clovis le premier roi des Francs, elle est devenue le soutien armé du régime papal romain. Ce soutien a atteint son apogée pendant le règne de Louis XIV, le « roi soleil » persécuteur des « hérétiques », parmi lesquels se trouvaient ciblés les vrais serviteurs de Jésus-Christ. Ensuite, la Révolution française a brutalement fait cesser l’intolérance religieuse pour lui substituer son athéisme républicain national. Les monarchies européennes l’ont combattue, et son empereur, Napoléon 1er, a tenté de les unifier sous sa gouvernance. La république a séduit certains de ces pays qui l’ont à leur tour adoptée comme régime national. De son côté, de crise en crise, la France a expérimenté successivement 5 formes de républiques. En 313, Constantin 1er le Grand a gagné la faveur populaire, en accordant la liberté religieuse aux chrétiens de l’empire. De même, le Général de Gaulle a, lui aussi, obtenu l’admiration de son peuple, en défendant l’honneur de la France vaincue pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Nous lui devons aussi, hélas ! la malédiction de sa constitution républicaine adoptée en 1958 ; car cette 5ème République semble ramener la France dans des conditions quasi monarchiques. De même que Constantin 1er a entraîné son empire romain dans le péché, La constitution héritée du Général de Gaulle a préparé la ruine économique et politique du peuple français. Mais nous devons à son auteur de génie, la subtilité de lui avoir donné l’apparence d’une démocratie. Dénoncé au début comme dictature par les opposants, ce régime a été ensuite conservé par tous ses anciens contradicteurs. Le peuple n’était pas mécontent de laisser entre les seules mains de ses présidents successifs, les soucis politiques et économiques, et il est devenu, individualiste et grand consommateur des nouveautés matérielles proposées à grand renfort de publicités. En 2018, il se réveille ruiné et trahi par son insouciance et son manque de vigilance ; au sein de l’union européenne, la richesse des uns se construit au détriment des autres. En cause, la 5ème république dont l’origine est due, elle-même, à l’incapacité des élites de l’époque de régler le problème créé par le dernier soulèvement d’un pays colonisé, l’Algérie. La boucle de l’histoire se referme, et nous pouvons ainsi comprendre comment, en la laissant s’engager dans sa politique coloniale en 1830, Dieu avait préparé le châtiment de la France ; soit, peu de temps avant la date prophétisée par Dan.8:14, 1843.
Dans sa révélation Apocalypse, Jésus rappelle que Rome, sa cible principale, a expérimenté, « sept rois » ou types de gouvernances ; depuis la monarchie, passant par la république, le consulat, le triumvirat, la dictature, elle a finalement abouti au régime impérial suivi par l’exceptionnelle tétrarchie au temps de Dioclétien. Le « huitième » qui est du nombre des « sept » est son régime papal de l’ère chrétienne, parce que son titre de Souverain Pontife était déjà religieusement porté par le chef des Romains païens, dans toute l’histoire de Rome. De plus, instauré, uniquement depuis 538, le régime papal, qui donne au christianisme un chef terrestre, a cohabité avec les derniers empereurs romains d’orient. Nous constatons ainsi une évidence ; la France et Rome ont beaucoup de choses en partage, et pour le malheur des deux, en tandem diabolique, celle d’être des cibles prioritaires de la colère divine.
Il fallait bien être français pour porter le message décrypté de la Révélation de Jésus-Christ qui donne à la France ce second rôle dans sa prophétie. L’importance de sa Révolution républicaine, jusqu’à notre temps de la fin, en a fait un symbole du péché imagé par les mots « Sodome et Egypte », dans Apo.11:8, et Dieu nous donne, pour signe de cette accusation, l’installation de l’obélisque égyptien en 1836, sur la plus grande place de sa capitale, Paris. « Quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l'abîme leur fera la guerre, les vaincra, et les tuera (Apo.11:7). Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié (Apo.11:8) ». Plus récemment, cette identité égyptienne a été renforcée par la construction d’une pyramide de verre dans la cour du Louvre, le palais ensanglanté des rois de France, devenu aujourd’hui le musée national. A leur tour, les grandes capitales de l’occident chrétien infidèle affichent toutes, fièrement, par la présence d’un obélisque, leur ralliement au camp ennemi de Dieu. On les voit à Paris, à Rome, au Vatican, à Londres, à Washington, toutes unies pour glorifier le mensonge religieux.
Ne te laisse pas tromper par l’expression : « là même où leur Seigneur a été crucifié ». Jésus ne parle pas de Jérusalem, mais de la ville de Paris qui, dans son athéisme national, l’a insulté en personne, Voltaire, l’un de ses libres penseurs, l’ayant traité d’infâme. Mais déjà avant ce moment de son histoire, les successions de ses monarchies ont toutes, sauf rares exceptions, soutenu par leurs armes la cause de la religion papale catholique romaine. C’est à ce titre que la colère de Dieu est retombée sur le roi le plus pacifique de son histoire ; le roi ouvrier Louis XVI dont le seul tort fut d’être fidèle au catholicisme. Cette vérité est révélée dans Apocalypse 2 : « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse (Vatican : vaticiner = prophétiser), enseigner (rôle religieux) et séduire mes serviteurs (chrétiens), pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles (image du paganisme romain) (Apo.2:20). Je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité (Apo.2:21). Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle (aristocrates catholiques), à moins qu'ils ne se repentent de ses œuvres (Apo.2:22). Je ferai mourir de mort ses enfants (terreurs 1793-1794) ; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres (Apo.2:23) ».
Rome, la « Jézabel » du verset, a donc imité Jérusalem, qui fut la première ville à combattre le projet chrétien de Dieu. Et à la différence de Jérusalem, elle l’a combattu férocement pendant toute l’ère chrétienne depuis 321. Ce tandem permanent, qui lie la France (« la fille aînée de l’Eglise ») et Rome, confirme le caractère de la faiblesse personnelle de la Rome papale qui, selon Daniel, n’obtient sa réussite que par ses « ruses » ; la force étant uniquement entre les mains de son associée partenaire, la France. « A la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés, il s'élèvera un roi impudent et artificieux (Dan.8:23). Sa puissance s'accroîtra, mais non par sa propre force ; il fera d'incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints (Dan.8:24). A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main (Dan.8:25) ». L’expression « chef des chefs » doit être comprise comme « Chef des chefs » ; l’hébreu ne signalant pas la forme majuscule. Il s’agit bien du « Roi des rois et Seigneur des seigneurs », le nom qui désigne en personne Jésus-Christ dans Apo.19:16. Le papisme s’élève contre Jésus-Christ en lui prenant son titre biblique de « Chef de l’Eglise » élue selon Eph.5:23 : « car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur » (Eph 5:23). Une autre preuve de la malédiction de l’église catholique est dans le titre de « très saint père » qu’elle donne aux papes et le nom « père » qu’elle donne à ses prêtres. Elle affiche ainsi « l’arrogance » que, dans Daniel 7:8 et 8:25 Dieu lui impute, en désobéissant à cette claire interdiction ordonnée par Jésus : « Et n'appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux (Mat.23:9) ».
La France est, comme tous les pays, le reflet collectif du comportement de sa population. Au cours du temps, ce peuple a beaucoup changé, mais son plus grand changement s’est effectué depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Sa république se réclame encore aujourd’hui de sa devise « liberté, égalité, fraternité ». Mais l’accueil massif d’étrangers nationalisés a rendu de plus en plus difficile, jusqu’à l’impossibilité, de mettre sa devise en pratique. Essaie donc de résoudre ce problème d’union avec une société multi religieuse et athée, et de plus, multiethnique. En 2017, l’élection présidentielle a fait apparaître et confirmer une conséquence du mépris national témoigné envers Jésus-Christ et sa sagesse divine. Jésus a dit : « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon (Mat.6:24) ». Ce qui est vrai pour « Dieu et Mammon », l’est tout autant, pour un peuple et un autre peuple étranger. Or, la France est composée de gens qui ont la double, voire la triple nationalité ; cette situation rend impossible le soutien à l’esprit nationaliste qui perd ainsi définitivement toute chance de diriger la France multiethnique dont les électeurs ont des cœurs partagés soumis à des choix déchirants. Cette nouvelle physionomie des Français a tué l’esprit de la solidarité. La tentative humaniste est vouée à l’échec et condamnée à rester une utopie. La France est détruite de l’intérieur, dépouillée par les décisions prises par ses élites dont les esprits sont soumis au dictat des puissances financières ; « Mammon », le dieu de l’argent, se porte encore bien et il est servi par les riches et beaucoup de pauvres. Mais l’espérance demeure, car toute la terre a pris pour modèle la ville des USA, New-York, donnée en exemple comme image idéale de la cohabitation multiethnique. Cette « Nouvelle York » est bien loin de l’image de la « Nouvelle Jérusalem » objet de son amour. En occident, on préfère fermer les yeux et les oreilles sur le fait que c’est une des villes où le crime crapuleux tue le plus. Le racisme y est omniprésent dans tous les sens, mais officiellement la liberté américaine compense ces inconvénients ; car c’est surtout le pays où la richesse peut croître sans limite. Les mêmes causes engendrant les mêmes effets, en France, le mélange ethnique explosif, véritable bombe à retardement, provoque des heurts entre les ennemis naturels, juifs et arabes depuis leur origine ; contexte où Ismaël, l’enfant illégitime d’Abraham conçu par Agar, la servante égyptienne de son épouse Sarah, se dressa contre Isaac, le fils légitime mis au monde par Sarah elle-même. Ainsi cette erreur humaine aura porté son fruit de malédiction jusqu’à la fin du monde. L’opposition musulmane est aussi contre la France elle-même, l’ancien pays colonisateur. Partout, où se reconstruit l’esprit de Babel, les mêmes fruits de malédiction apparaissent et pourrissent la vie des citoyens. Le Créateur n’avait pas maudit Babel pour rien.
Si la France a été grande au niveau de l’histoire européenne, par contre, au temps de la fin, ruinée et dévastée par la guerre nucléaire de la « sixième trompette », elle ne sera plus que l’ombre d’elle-même. C’est pourquoi, prévoyant cette situation, Dieu lui a fait préparer une succession, en favorisant, militairement, la formation des Etats Unis américains. Sensible aux idées du marquis de Lafayette, Louis XVI a ouvert ses coffres pour financer leur révolte contre l’Angleterre. Il a soutenu leur idéal de liberté et d’indépendance, et la France a offert, en souvenir, un grand symbole installé à New-York ; la statue de la liberté. Et ce sera ce puissant pays qui, reprenant les idéaux nés en France, conduira la dernière guerre spirituelle menée contre Dieu et ses vrais serviteurs fidèles ; un dernier combat appelé « Harmaguédon », dernier souffle impudent et arrogant du camp du mensonge religieux où la cible attaquée par la loi dominicale sera son saint sabbat, premier objet sujet à la sanctification divine, dès le début de la création terrestre. La traduction du nom « Harmaguédon » est montagne précieuse. Il n’est donc pas fait allusion à la célèbre vallée de Megiddo du récit biblique ; une vallée, ce n’est pas une montagne. Or Dieu a déjà comparé des peuples à des montagnes dans l’ancienne alliance (Zac.4:7), et particulièrement, son peuple élu, à la montagne de Sion. Cette montagne précieuse est donc ici encore l’assemblée de ses élus, « prunelle de son œil » et unique objet de son amour : « Car ainsi parle l'Éternel des armées : après cela, viendra la gloire ! Il m'a envoyé vers les nations qui vous ont dépouillés ; car celui qui vous touche, touche la prunelle de son œil » (Zac.2:8).
Au bout de 6000 années, au printemps 2030, la boucle se refermera sur le sabbat attaqué et ouvrira le grand sabbat céleste du 7ème millénaire aux élus sauvés.
Leçon à retenir : les mauvais choix religieux sont les causes de toutes les formes des malédictions infligées par l’unique Dieu créateur aux peuples dispersés sur toute la terre ; ici, la sécheresse et là, l’inondation ; ici, la canicule et là, le froid glacial ; ici on meurt de faim et là, on meurt d’obésité. En Asie où le paganisme règne, Dieu suscite des tsunamis, des réveils brutaux de volcans destructeurs. En occident, des tornades, des cyclones violents dévastent des régions entières. La nature est l’arme suprême du Dieu créateur contre laquelle l’humanité restera toujours impuissante. Il dispose en plus de toutes les armées de la terre et des cieux qu’il manipule à souhait pour accomplir son projet.
Maintenant que la prophétie nous a révélé le rôle important de la France, je te propose d’agrandir ton regard sur ce pays. La malédiction divine étend ses ailes et prend des formes inattendues. Ainsi, pendant le règne du roi Salomon, l’extrême prospérité avait entraîné le roi et son peuple dans la corruption. Un contrat avait été passé entre Dieu et Salomon, l’instrument de sa démonstration, mais après sa mort, son successeur Roboam arriva au pouvoir avec un caractère extrêmement dur et inflexible ; ce qui provoqua la rupture de l’unité d’Israël. La désunion fut le signe du reproche de Dieu. De même, Rome a vu sa liberté républicaine changer en dictature et en régime impérial sanglant. En France, l’évolution est identique ; aux décennies de la quatrième république ont succédé les 60 années de dictature démocrate de la cinquième république. Son huitième président, plus jeune que les précédents, utilise au pied de la lettre les pleins pouvoirs que la constitution lui donne. Le résultat est un soulèvement des classes populaires ruinées et privées des emplois partis et délocalisés vers les pays pauvres de l’Europe, vers la Chine, principalement, et les autres pays de l’Asie. A l’origine de tous ces désastres, il y a l’organisation de l’Europe au nom du « traité de Rome ». Ainsi comme au temps de Babel, l’union des humanistes cupides a produit un fruit mortel. Car on meurt de l’économie, comme on meurt des balles ou des bombes. Une fois de plus, les sages avertissements de la Bible ont été ignorés. Les peuples séparés de Dieu sont aussi manipulables que les troupeaux de « veaux » auxquels, connaisseur en la matière, le Général de Gaulle a comparé les Français. Et ce séducteur en chef savait de quoi il parlait, puisqu’il a réussi à faire croire que sa cinquième république était une vraie démocratie. Il était honnête et n’a jamais dit que sa constitution n’était pas une dictature. Plus subtil, il a déclaré qu’à 63 ans, il n’avait pas l’intention de se conduire en dictateur ; et il a honoré ses propos en se retirant plus tard devant le refus du peuple. Hélas pour les Français, ses successeurs n’avaient pas son caractère et ils ont déconstruit son œuvre en ouvrant l’accès de la France aux requins financiers du capitalisme américain et international. Nous retrouvons ainsi, dans l’évolution politique de la France, les preuves de la malédiction de Dieu qui prophétisait déjà par Zacharie sa stratégie punitive : « Alors je me mis à paître les brebis destinées à la boucherie, assurément les plus misérables du troupeau. Je pris deux houlettes: j'appelai l'une Grâce, et j'appelai l'autre Union. Et je fis paître les brebis (Zac 11:7). J'exterminai les trois pasteurs en un mois ; mon âme était impatiente à leur sujet, et leur âme avait aussi pour moi du dégoût (Zac.11:8). Et je dis : Je ne vous paîtrai plus ! Que celle qui va mourir meure, que celle qui va périr périsse, et que celles qui restent se dévorent les unes les autres (Zac.11:9) ! Je pris ma houlette Grâce, et je la brisai, pour rompre mon alliance que j'avais traitée avec tous les peuples. » (Zac 11:10) … « Puis je brisai ma seconde houlette Union, pour rompre la fraternité entre Juda et Israël (Zac.11:14) ». Conclusion : le séparateur en Chef, c’est Dieu qui sanctifie (sanctifier = mettre à part). Ce n’est pas toujours le diable qui, pour sa part, œuvre pour séparer, uniquement, les élus que Jésus-Christ rassemble dans sa bénédiction.
Compare ce verset 9 souligné avec ce verset d’Apocalypse 22 : « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore » (Apo.22:11). Cette similitude prouve que la fin des deux alliances, les « deux témoins » de Dieu, s’achève par un même jugement de sa part qui confirme qu’il ne change pas (Mal.3:6). Et si un changement s’impose, c’est en faveur d’une exigence accrue, en raison de la mort expiatoire atroce qu’il a subi volontairement en Jésus-Christ. J’insiste sur ce caractère volontaire de son sacrifice, car c’est là, un sujet particulièrement attaqué par les faux amis et les vrais ennemis de Dieu. Il est écrit : « Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre (Jean 10:17). Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père (Jean 10:18) ».
Plus redoutable et efficace entre toutes ses armes, la puissance d’égarement à laquelle Dieu soumet les humains rebelles, rend compréhensibles des situations, pour le moins étonnantes. Cette forme de malédiction divine permet en effet de comprendre pourquoi, en toute liberté apparente, des hommes soutiennent des idées qui les détruisent. Autre image : Ils scient la branche sur laquelle ils sont assis. Le lecteur de la Bible sait comment aux côtés de son peuple Israël, Dieu a frappé d’aveuglement les armées ennemies au point qu’elles se sont entretuées, sans que les hommes d’Israël n’aient à intervenir. Dans la nouvelle alliance, Dieu prophétise l’emploi de cette stratégie : « Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge (2The.2:11), afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés » (2The.2:12).
Jésus avait dit : « Si quelqu'un vous dit alors: "Le Christ est ici", ou: "Il est là", ne le croyez pas (Marc 13:21). Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus, s'il était possible (Marc 13:22). Soyez sur vos gardes ; je vous ai tout annoncé d’avance (Marc 13 :23) ». Dans ce « tout annoncé », il y a la description des faux christs et faux chrétiens qui devaient apparaître, après lui, dans la suite des temps. Dans Matthieu 7, il les identifie : « C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez (Mat 7:20). Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Pèrequi est dans les cieux (Mat.7:21). Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom (Mat.7:22) ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité (Mat.7:23) ». Ne sont-ils pas innombrables, ceux qui autour de nous disent, inlassablement et inutilement, dans leurs prêches, le dimanche, et dans leurs prières : « Seigneur, Seigneur … » ? La malédiction de Dieu est donc pour ceux qui commettent « l’iniquité » soit, une injustice selon Dieu et envers lui.
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23 - Les derniers signes des temps
Ce dernier thème nous invite à discerner parmi les événements du quotidien, ceux qui sont des signes des temps que Dieu destine à ses fidèles serviteurs. La prophétie nous a révélé sa condamnation (depuis 321) de la pratique du repos du dimanche romain et son exigence (depuis 1843) du respect de son authentique sabbat du septième jour soit, le repos suivi par les juifs depuis leur origine, le samedi ; de même que par Adam et Eve au début de la Création et la génération de Seth qui a succédé.
Je rappelle qu’avant les derniers signes des temps reçus en notre époque, dans Apocalypse 6, Dieu a donné à l’humanité trois autres signes consécutifs avant qu’elle entre dans l’année 1843, date d’un jugement pour la foi protestante. Ils avaient pour but d’attirer son attention sur la malédiction de la foi catholique qui avait, injustement, longtemps persécuté les protestants.
En premier signe, selon Apo.6:12, le 1er Novembre 1755, jour de la fête catholique de la « Toussaint », Dieu suscita « un tremblement de terre » à Lisbonne, ville où la Vierge Marie est abondamment honorée. Ce n’était pas un petit tremblement de terre, la ville en fut détruite et les effets furent ressentis jusqu’en Ecosse. Et spirituellement, Dieu laissa dans l’action un message : « les prostituées vous devanceront dans le royaume des cieux (Mat.21:31) » ; ceci, en épargnant uniquement la rue des prostituées de Lisbonne.
Le deuxième signe vint le 19 Mai 1780 ; son action a reçu le nom de « jour obscur ». Le territoire des USA fut plongé dans un noir ténébreux pendant toute une journée. Les ténèbres avaient été un fléau divin qui avait, en son temps, frappé le péché de l’Egypte. En 1780, le péché reproché était aussi l’adoration inconsciente du soleil, la cible de Dieu était la pratique du dimanche héritée de l’église de Rome.
Le troisième signe vint le 13 Novembre 1833, sous la forme d’une pluie incessante de météorites visibles du territoire américain entre 0 h et 5 h du matin. Par ce signe, l’Esprit créateur avertissait les chrétiens des conséquences qu’allait porter l’entrée en vigueur du décret de Daniel 8:14, l’épreuve de foi dite « adventiste » commençant en 1843, année du terme des « deux mille trois cent soir matin » du verset. Les innombrables étoiles tombées entre minuit et cinq heures du matin étaient l’image de la chute collective des chrétiens des diverses formes du protestantisme universel à partir de 1843. L’avertissement porta d’autant plus les conséquences annoncées qu’il ne fut, ni compris, ni interprété, par les témoins de l’époque.
Dans Apocalypse 18, Dieu pointe du doigt « les marchands de la terre », serviteurs du dieu Mammon, dont l’amour de l’argent et des richesses a favorisé, en terre chrétienne, la réussite de « la bête », la fausse religion arrogante et agressive quand la situation lui est favorable, dans toutes les époques de notre ère, depuis « Pergame » soit, 538, jusqu’à la fin du monde, sous « Laodicée » soit, de 1994 à 2030. Cette antipathie divine pour les commerçants affairistes incrédules a été marquée d’une manière évidente le 11 Septembre 2001. Ce jour-là, des terroristes du groupe islamique « al qaïda » ont transformé des avions détournés en bombes volantes. Par leur action, le grand Dieu créateur a pris pour cible, les deux tours du « World Trade Center » (Centre du Commerce Mondial). Mais déjà avant ce fait, les terroristes palestiniens avaient mis en danger le commerce international, en détournant des avions et leurs passagers.
En Indonésie, un « noël » fut gâché par un tsunami, faisant des milliers de victimes locales et touristes. Plus près de nous, en France, depuis le 17 Novembre 2018, un mouvement insurrectionnel de gens pauvres regroupés sous l’égide des « gilets jaunes » a pris pour cible « les marchands de la terre ». L’action a lieu chaque samedi pour lequel Dieu a ordonné un repos dont le but réel est de permettre à ses créatures d’affermir leur spiritualité et sa connaissance. Sa colère est d’autant plus compréhensible et justifiée que les marchands en ont fait le jour le plus fructueux de la semaine. Nous avons donc encore là, une nouvelle forme de la malédiction de la transgression de son sabbat sanctifié.
Les différents chapitres qui constituent ce document que tu lis ont tous en commun d’approfondir notre compréhension de la pensée de Dieu. Et en dehors des grands signes donnés par la nature et les faits surnaturels, Il nous donne des signes visibles dans l’évolution de l’histoire humaine. Comment pourrions-nous refuser de voir la subite transformation de la société humaine suite à l’extraordinaire avancée technologique qui s’est mise en route vers l’époque de la Révolution Française, vers 1800 ? Ce progrès technique annonçait l’entrée dans le temps de la fin. Il allait progressivement rendre l’homme esclave du matérialisme qui n’avait d’effet jusque là que sur les nobles riches. Désormais en toute égalité, les pauvres partageraient cette sorte d’esclavage mental : le désir de devenir riche. Mais l’esclavage allait devenir également physique ; l’homme allait devoir besogner dans des chaînes de construction de produits dans de sombres usines sans pouvoir contrôler ses temps de repos comme le travail des champs le lui avait permis jusque là. Sous Louis XV l’invention de la Montgolfière préparait déjà la conquête des airs. Depuis, plus de deux siècles se sont écoulés, et on envoie des fusées vers Mars. La courbe exponentielle de cette envolée progressive du progrès prouve que la fin de notre monde est imminente.
Un autre signe est visible dans la subite transformation de la France des dernières décennies. Ce pays s’est farouchement battu pour protéger son sol et son indépendance nationale entre 1914 et 1918. Le même, attaqué par l’Allemagne, mais vaincu par elle entre 1940 et 1944, a accepté ses conditions et a renoncé à son indépendance pendant ces années. La France vaincue ne pouvait plus militairement s’imposer à ses colonies qui ont les unes après les autres pris leur indépendance. En dernière, en 1962, ce fut l’Algérie, mais après une douloureuse guerre. Les liens tissés avec ses anciennes colonies vont favoriser plus tard l’immigration africaine et à un plus faible niveau, asiatique. C’est ainsi que la France de 2019 n’a plus du tout le même aspect ethnique que celle des années 60 que j’ai connues et vécues. Car après avoir combattu pour protéger son indépendance nationale, ce même pays l’a volontairement abandonné en se plaçant sous les ordres d’un obscur commissariat européen. L’expérience de la France se résume ainsi par, une lutte, en 1914, un compromis, en 1939, et un abandon pour l’Europe, en 1992. Sous l’image de cette transformation, je retrouve celle qui s’est progressivement accomplie avant le déluge. Et je comprends, du coup, la cause de la venue de ce déluge qui a exterminé l’humanité pécheresse et rebelle de ce temps.
Dieu n’est pas raciste. Il a créé lui-même l’être humain et toutes les diversités d’aspect qu’il peut prendre. Il propose sa norme du salut à tous et à toutes. Mais l’expérience des antédiluviens le conduit à empêcher les alliances humaines qui nécessitent toujours le compromis. Appliqués sur des sujets civils et profanes, les compromis ne gênent pas trop Dieu ni l’humanité. Mais dans le domaine religieux il n’en est pas de même. Le cas actuel vécu par la France, où je me tiens, montre que les immigrés peuvent s’adapter à beaucoup de choses des habitudes françaises, mais en matière de religion, c’est une autre affaire. La religion est un héritage auquel l’homme et la femme immigrés ne renoncent pas. Certains, en petit nombre, vont néanmoins choisir de rejeter leur religion et opter pour l’athéisme imitant le Français moyen du pays. Mais le Français n’a pas toujours été athée et il a su lui-aussi défendre son droit religieux chrétien pendant longtemps et c’était le cas en 1960. Ainsi, comme pour les antédiluviens, en France, l’adoption des compromis dus aux immigrations musulmanes a affaibli l’intégrité religieuse chrétienne. L’Esprit du Dieu vivant s’est retiré laissant l’athéisme se développer. Dieu a prophétisé cette situation et je vais te le prouver. Il suffit pour cela de comparer deux citations d’Apocalypse qui concerne « Babylone », soit, Rome, la ville italienne où siège, au Vatican, l’église romaine qui profite de l’alliance œcuménique parce qu’elle rassemble sous son égide toutes les religions monothéistes.
La 1ère concerne l’année 1843, un ange céleste révèle la situation spirituelle de l’église catholique romaine : « Et un autre, un second ange suivit, en disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité ! (Apo.14:8) ».
La 2ème concerne notre époque finale où elle règne sur l’union européenne : « Il cria d'une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, (Apo.18:2) parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe (Apo.18:3) ».
Le changement souligné dans ce second verset est la conséquence de la progression de la pensée humaniste et de l’immigration religieusement multi-cultuelle venue s’installer. Dieu nous révèle ici le dégoût que l’alliance œcuménique lui inspire. Mais l’humanisme n’est pas seul en cause, la cupidité des riches industriels a aussi favorisé cette immigration docile et conciliante, dans un premier temps, avant qu’elle ne devienne le problème et la cause des derniers affrontements internes. Les dernières décennies ont été déjà bien marquées par des rébellions des populations immigrées, regroupées dans les zones réservées des banlieues. Ainsi, en France, l’expérience égyptienne va se renouveler. L’immigration très prolifique croît très rapidement de la même manière que Dieu avait fait croître les immigrés juifs accueillis. Le sort final de l’Egypte sera aussi celui de la France ; les mêmes causes engendrent les mêmes effets.
De même que Noé et les siens durent leur survie à l’intégrité de sa fidélité envers Dieu et à leur séparation d’avec les autres humains, Abraham fut à son tour sauvé en étant séparé du peuple de sa famille. Mais entre les deux expériences, la tour de Babel démontre que l’humanité ne renoncera jamais à son projet d’union universelle. A son tour l’Israël créé par Dieu et mis à part, finira par se perdre par le compromis religieux dû aux échanges commerciaux et sociaux. Comme les antédiluviens, le mariage avec les étrangers ou les étrangères finira par le faire apostasier et se perdre.
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24 - Les dates importantes pour Dieu et ses élus
Tout ce que Dieu juge important a été révélé. Aussi, nous trouvons dans les principales prophéties consacrées au temps messianique, des durées chiffrées qui nous conduisent vers des calculs, desquels ressortent des dates qui nous permettent de situer dans le temps historique, avec précision, les accomplissements des faits prophétisés. Dans l’ordre de leur importance et de la chronologie du temps, les dates sont révélées par le livre de Daniel.
1 - La première venue du Messie Jésus : 26 ; 30 ; 33.
« Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints (Dan.9:24) ».
Vient ensuite l’indication qui permet d’établir, par un calcul, la date de la fin des « soixante dix semaines », d’années réelles, selon le code d’Ezéchiel 4:5-6 et Nombre 14:34 « je te fixe un jour pour chaque année … » ou « une année pour chaque jour ».
« Sache-le donc, et comprends! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux (Dan.9:25) ». Ce « moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie » s’est accompli en l’année – 458.
Le calcul débute au printemps – 458, septième année du roi perse Artaxerxès selon Esdras 7:7 ; retranché aux 490 années des « 70 semaines », ce nombre détermine l’an + 33 de notre ère où il marque la fin du temps national de l’Israël de Dieu, après son refus du messie Jésus. Le verset 25 détermine la fin des « 69 semaines » ou 483 années réelles qui aboutissent en l’année 26, en laquelle, à l’automne, Jésus s’est présenté devant Jean-Baptiste pour être baptisé. Avant lui, depuis la 20ème année du roi Artaxerxès jusqu’au terme des 7 premières semaines ou 49 années réelles, les « temps fâcheux » évoqués désignent l’époque de la reconstruction des murailles de Jérusalem : « Ceux qui bâtissaient la muraille, et ceux qui portaient ou chargeaient les fardeaux, travaillaient d'une main et tenaient une arme de l'autre (Néh.4:17) ».
L’année de la mort expiatoire du Messie Jésus.
« Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur personne pour lui (Litt.). Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire la sainteté, et sa fin arrivera comme par une inondation ; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre (Dan.9:26) ».
Ce verset annonce que le Messie sera retranché des vivants après la « 69ème semaine » sans préciser à quel moment et pourquoi il mourra. Les détails manquants seront donnés dans le verset 27 qui suit. Mais l’annonce de la seconde destruction de Jérusalem permet d’établir la date 70 et d’imputer l’action à l’armée romaine de l’empereur Vespasien conduite par Titus.
« Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur (Dan.9:27) ».
Cette « semaine » de « l’alliance » est la soixante-dixième prophétisée pour conduire au Messie, « au Conducteur », selon le verset 25. La mort du Messie est placée sur le milieu de cette soixante-dixième semaine soit, entre la date de son baptême, l’automne 26 et la fin du temps national juif, l’automne 33 ; ce qui la situe de manière précise au printemps de l’année 30. Dans ce verset la mort du Messie est évoquée sous l’aspect des conséquences qu’elle provoque : la fin des rites symboliques prophétiques des sacrifices animaliers ; chose confirmée dans l’épître aux Hébreux en ces termes : « car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés (Héb.10:4) ».
Nous avons dans cet enseignement de Daniel 9 la norme de la révélation divine de laquelle va dépendre le statut spirituel de tous les êtres humains, selon qu’ils l’acceptent ou la rejettent. Les preuves qui confirment que Jésus-Christ est bien le Messie venu en chair pour offrir sa vie en sacrifice expiatoire sont déterminantes pour justifier ou condamner les humains pécheurs. La grâce offerte par Dieu est conditionnée à un comportement du bénéficiaire : sa foi et son obéissance, fruits de son amour pour son Dieu législateur, justicier, mais aussi, miséricordieux et compatissant en tant que Rédempteur.
Les autres dates que Daniel et Apocalypse vont nous offrir ne seront disponibles que sous la condition de la foi de l’individu. Le départ des données proposées ne sera pas présenté de manière aussi claire que le cas de Daniel 9:25. La foi et l’approbation de Dieu feront la différence puisque la perspicacité et le discernement de l’interprétation sont laissés à l’individu.
Construite sur la même chaîne messianique et la même date – 458, la seconde date se construit dans Daniel 8 pour établir la fin des « 2300 soir-matin » du verset 14 pour l’année 1843. Mais pour comprendre son utilité et son rôle, il nous faut, avant cela, identifier et dater le règne de l’intolérance papale catholique romaine évoqué dans Daniel 7 et 8.
2 - Le règne papal persécuteur des saints élus de Dieu : 538 – 1798.
« Il prononcera des paroles contre le Très Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps (Dan.7:25) ».
L’action est imputée au verset 7 à un roi dit « arrogant » dont l’activité se prolonge jusqu’au temps du jugement final ; il s’agit en fait d’un régime qui se prolonge dans le temps par des successeurs. Dans son projet, Dieu lui accorde une domination cruelle et agressive pour une durée fixée sous la forme « un temps, des temps, et la moitié d'un temps.». Sous cet aspect, cette durée pourrait être sujette à la controverse, mais Dieu a pourvu au problème en donnant la clé de la compréhension dans Apocalypse où deux versets évoquent cette durée sous deux formes différentes : « Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours (Apo.12:6) » – « Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent (Apo.12:14) ».
De la sorte, la durée prophétisée est de « 1260 jours » prophétiques soit, 1260 années qu’Apo.11 désigne également sous la forme « 42 mois ». Il ne faut pas chercher dans la Bible, l’indication du commencement de cette durée de temps, cette fois, la réponse est dans l’histoire religieuse de l’ère chrétienne. C’est là, que nous pouvons placer son début en 538, année où l’armée impériale de Justinien 1er a délogé, le peuple des Ostrogoths qui occupait Rome depuis plusieurs années. La place était dès lors disponible pour l’instauration d’un « chef » terrestre chargé de gouverner et de soumettre les chrétiens de l’empire en disputes continuelles. Dans cette seconde phase de son plan, après avoir fait abandonner le repos du vrai sabbat sanctifié par Dieu depuis 321, le diable allait désormais imposer son « jour du soleil invaincu » rebaptisé « dimanche » par une institution religieuse dite « chrétienne ».
Ce qui a un début a aussi heureusement une fin qui, pour le régime papal, arriva en 1798. Dieu est formel : elle ne dominera plus jamais directement elle-même. Mais d’autres prendront le relais.
3 – La purification du sanctuaire ou la justification de la sainteté : 1843 -1844.
Le verset clé de Daniel 8:14 a été traduit successivement sous deux formes. Dieu m’a accordé depuis 1991 le privilège de la découverte de sa véritable traduction réalisée à partir du texte hébreu. Ces deux traductions ont été utiles en leur temps et elles ont en commun d’établir le départ officiel d’un décret divin au printemps de l’année 1843.
« Et il me dit : Deux mille trois cents soirs et matins ; puis le sanctuaire sera purifié (Dan.8:14) ».
« Et il me dit : Deux mille trois cents soir matin ; puis la sainteté sera justifiée. » (Dan.8:14)
La traduction erronée, fondée sur la version grecque des « Septante », a permis l’annonce du retour de Jésus-Christ par William Miller pour le printemps 1843, puis l’automne 1844. La bonne traduction de 1991 précise l’allusion à la « sainteté » du sabbat sanctifié par Dieu dès la création, et le jour présenté ici sous la forme « soir matin » n’apparaît que dans le seul récit de la création dans Genèse 1 ; le 7ème jour est évoqué dans Genèse 2.
Sous ses deux traductions, ce verset vient remettre en cause la pratique du dimanche catholique et son entrée en application va causer la chute des croyants protestants de tradition. Ceci me conduit à faire ici une importante remarque.
Dans le livre de Daniel, on ne trouve aucune précision pour marquer l’époque de la Réforme protestante. Je propose l’explication suivante : Dieu y évoque seulement les phases de perfection de son projet ; l’expiation des péchés par Jésus-Christ et la purification doctrinale qui impose un retour à la vérité apostolique en 1843. L’imperfection doctrinale des réformés du XVIème siècle ne trouve pas sa place dans le jugement du Dieu créateur.
4 – L’épreuve adventiste : « Ceux qui attendent » : 1828 - 1873.
C’est dans Daniel 12 que Dieu nous présente ce thème. Il est construit sur le même principe que celui de Daniel 9:27 qui donne au « milieu de la semaine » citée, toute son importance.
« Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l'abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours (Dan.12:11) ».
Le mot « sacrifice » n’est pas dans le texte hébreu et il est nécessaire et logique qu’il n’y soit pas, puisque la prophétie concerne une époque tardive de l’ère chrétienne en laquelle, depuis la mort de Jésus, les sacrifices sont abolis comme nous l’avons vu dans Dan.9:27.
La cessation du « perpétuel » fait référence à Dan.8:11 où la prophétie évoque la conséquence de l’instauration d’un chef chrétien terrestre qui vient remplacer le ministère céleste perpétuel intercesseur de Jésus-Christ. Hébreux 7 confirme ce caractère perpétuel ou permanent. Au lieu de s’en remettre directement au Dieu du ciel comme l’ont enseigné Jésus et ses apôtres, les adeptes du catholicisme vont se tourner vers les papes et les prêtres. « Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et renversa le lieu la base de son sanctuaire. » (Dan.8:11) ». Les rectifications apportées sont conformes au texte hébreu original. « L'armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du péché ; la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises (Dan.8:12) ». « L’armée » désigne les soldats spirituels du Christ qui la livre aux persécutions romaines papales à cause du péché : l’infidélité au saint sabbat sanctifié ; et ceci depuis le 7 Mars 321 où l’abandon du sabbat a été ordonné par l’empereur romain Constantin 1er dit « le grand ». L’expression « la base de son sanctuaire » peut se traduire par : la véritable doctrine du salut de son Eglise (L’Elue du Christ). Dans Apo.21:14, le peuple des élus sauvés après les apôtres est imagé par le « fondement » de la « nouvelle Jérusalem ». La « base renversée » est donc aussi la base apostolique historique à laquelle la religion catholique substitue sa version personnelle fausse. Une version dans laquelle elle se prétend héritière des bénédictions de l’apôtre Pierre auquel elle dit succéder. Or, Pierre, lui-même, n’a jamais été le chef terrestre de l’Elue du Christ. Serviteur obéissant, il n’a reconnu pour Chef de l’Elue que Jésus-Christ lui-même en accord avec Paul : « car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. » (Eph.5:23). Chacun peut le constater, dans la religion catholique, le pardon des péchés ne repose plus sur la mort du Messie, mais sur le pardon des prêtres et du pape ; de même, les rites d’expiations sont inutiles et ils détruisent la valeur du sacrifice de « l’homme » parfait venu sur terre, en Jésus-Christ, dans le seul but d’expier les fautes de ses élus en se substituant à eux.
La fin du perpétuel étant rattachée à la date de l’instauration du chef terrestre papal soit, en 538, le terme de la durée de 1290 jours aboutit en l’année 1828 en laquelle, en Angleterre, se sont tenues à Albury Park, pendant cinq années consécutives, des conférences ayant pour thème l’annonce et l’attente du retour de Jésus-Christ ; un retour qu’il a lui-même annoncé sans le dater.
« Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu'à mille trois cent trente-cinq jours ! (Dan 12:12) ».
Cette nouvelle durée de « 1335 jours » détermine cette fois la date 1873. Le verset évoque donc une « attente » du retour de Jésus-Christ située entre 1828 et 1873 où Dieu dédie une bénédiction spéciale à ceux qui auront persévéré jusqu’en 1873. Le danger de chuter et d’abandonner l’attente est donc situé entre ces deux dates. C’est là qu’entre en scène la date 1843 qui met en action le décret de Dieu qui condamne la pratique du dimanche romain. Ceux qui tombent dès le printemps 1843 sont abandonnés au diable par Dieu et ainsi, le statut spirituel des protestants rejoint celui des juifs, des orthodoxes et des catholiques tombés avant eux.
Il nous faut réaliser combien le thème de l’attente du retour de Jésus-Christ, thème de cet ouvrage, est présent dans le projet des épreuves de foi prévues par Dieu. Ceci apparaît dans cette déclaration de Jésus : « Mais quand le fils de l'homme viendra, trouvera-t-il de la foi sur la terre ? (Luc 18:8) ». Nous voyons que la foi va être révélée par le comportement des hommes confrontés à l’annonce du retour de Jésus. Il n’est donc pas étonnant que Dieu renouvelle plusieurs fois ce type d’expériences qui lui permet de bénir ses élus et d’abandonner au diable les déchus.
A partir de 1873, l’attente du retour de Jésus-Christ prend la forme d’une doctrine pour une nouvelle institution chrétienne formée par le message adventiste développé aux USA entre 1831 et 1844. Après cette date, la « purification » doctrinale de ce nouvel aspect « du sanctuaire » du Christ apparaît sous la forme du retour de la pratique du vrai sabbat sanctifié sur le septième jour : le samedi.
Les dates obtenues jusque là par le livre de Daniel vont prendre beaucoup d’importance dans la rédaction et la structure de la prophétie Apocalypse. Ayant pour but de « montrer à ses serviteurs ce qui va arriver bientôt », cette prophétie vient récompenser les élus qui, comme Daniel, ont « à cœur de comprendre » le projet secret de Dieu. Mais contrairement à Daniel, Apocalypse consacre des thèmes concernant le temps de la Réforme protestante. Sous le symbole de « Sardes », l’époque 1843 confirme sèchement son abandon par Dieu en disant dans Apo 3:1 : « Tu passes pour être vivant et tu es mort ». Mais contre toute attente, l’adventisme officiel enfermé dans la défense de sa tradition va à son tour connaître le même sort ; ceci à cause d’une nouvelle épreuve de foi inattendue.
En 1980, devenu adventiste, l’étude approfondie de la prophétie m’a conduit à remettre en cause les interprétations traditionnelles adventistes héritées. A ma grande surprise, il en est apparu une nouvelle date imprévue.
5 – Fin de la probation de l’adventisme traditionnel institutionnel : 1994.
« Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois ; et le tourment qu'elles causaient était comme le tourment que cause le scorpion, quand il pique un homme. » (Apo 9:5).
Ce verset plein de symboles énigmatiques concerne en fait la religion protestante rejetée depuis 1843 et 1844. Aussi, le calcul des « cinq mois » cités, ou 150 années réelles, commençant en 1844 détermine la date 1994. Dans un premier temps, entre 1982 et 1994, ce nouveau message m’a semblé vouloir annoncer à son tour la date du retour de Jésus-Christ. Cette idée n’a pas été reçue par l’organisation qui l’a rejetée dès 1991 avant d’avoir la preuve de mon erreur en 1994. Pour donner à son refus une forme officielle, l’institution m’a exclu, radié de ses registres. Aussi ce n’est qu’en 1996 que le sens de l’expérience est devenu clair. Soumis au même type d’épreuve qui a valu à ses pionniers leur bénédiction divine, les adventistes de 1991 ont réagi de manière totalement opposée. L’incrédulité et l’indifférence sont venues remplacer la foi enthousiaste des pionniers. Je demande aux adventistes sincères de comprendre qu’il est aussi tragique d’être « vomi » par Jésus-Christ et d’être jugé par lui, « nu », selon Apo.3:16-17, que d’être vu « mort » comme il le déclare aux chrétiens protestants dans Apo.3:2. Pour autant, la promesse de la fidélité de Dieu continue de profiter individuellement à ceux qui, éprouvés, témoignent concrètement d’un réel amour pour sa vérité aux si nombreux aspects. Il ressort de l’histoire religieuse que toutes les religions institutionnelles sont tombées, chacune pour une raison différente, mais ayant toutes en commun, le refus de la lumière divine.
1- L’alliance juive a rejeté son messie Jésus en 30. En 33 son lien avec Dieu a été rompu.
2-Le catholicisme romain a refusé la Réforme du XVIème siècle. En 1798, l’invitation de Dieu à la remise en cause de sa doctrine a cessé.
3-Les églises protestantes ont refusé l’achèvement de la Réforme en 1843. En cette date le lien avec Dieu a été rompu par son initiative.
4-L’adventisme institutionnel a refusé la dernière grande lumière prophétique en 1991. En 1994, « vomi » par Jésus, son lien avec Dieu est également rompu.
Finalement, fidèle à sa promesse, Jésus-Christ m’a donné, pour ses élus, la connaissance de l’année de son vrai retour glorieux. Et la surprise a été grande, car le moyen de la définir ne repose pas sur des durées clairement prophétisées. C’est pourquoi l’adhésion à cette dernière attente exige la vraie foi et l’esprit de sagesse donnés uniquement par Dieu en Jésus-Christ. Tout repose en premier sur la compréhension du récit de la création. C’est là que l’enfant du Seigneur discerne à travers les sept jours de la création, l’image type des sept mille années du projet salvateur de Dieu. Les six premiers millénaires nous conduisent au retour de Jésus-Christ, mais les dates traditionnelles étant fausses, nous devons nous appuyer uniquement sur la véritable date de la mort du Seigneur Jésus et accepter l’idée que cette mort est venue pour marquer la fin des quatre premiers millénaires de l’histoire terrestre. Il reste après cela, deux mille dernières années entre la mort et le retour de Jésus. La définition de la vraie date de sa mort devient donc fondamentale pour notre calcul. C’est la précision que nous avons obtenue en 2018, en découvrant un calendrier juif où sont datées les fêtes juives, les jours, les mois, et les années de l’ère chrétienne. La mort de Jésus s’étant accomplie au milieu de la semaine d’années, selon Dan.9:27, mais aussi, au milieu de la semaine pascale, nous pouvons la situer le 3 Avril 30 ; ce qui porte le retour de notre glorieux Sauveur au 20 Mars 2030, le calcul du temps reposant sur le début du printemps. Dans ce calcul, la foi placée sur le milieu de la semaine pascale repose sur les paroles dites par Jésus lui-même. Il avait annoncé qu’il devait passer, à l’image de Jonas, trois jours et trois nuits dans le sein de la terre : « Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. » (Mat.12:40) ; ce qui s’accomplit en plaçant sa mort dans la journée du mercredi 3 Avril 30, veille du jeudi 4 Avril sabbat pascal. Il se ressuscita comme annoncé trois jours plus tard, à la fin du sabbat hebdomadaire et après que des anges soient venus au milieu de la nuit rouler l’énorme pierre qui obstruait l’accès au tombeau, il apparut vivant à Marie Madeleine le matin du premier jour de la semaine.
Le retour du Christ n’est en ce début 2019 qu’à onze années entières devant nous, mais le péril encouru dans cette courte période est immense et pour en sortir indemne, et assister au glorieux avènement du Christ Jésus-Micaël, il faudra plus que de la chance.
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25 - Le dernier signe de l’actualité
Le Lundi 15 Avril 2019, à 18h43, un incendie s’est développé dans l’ossature de la charpente en bois du toit de la cathédrale « Notre-Dame » à Paris. Depuis son président, catholique convaincu, jusqu’au plus petit des français, l’émotion et la consternation sont grandes. Dans la nuit à 3 heures du matin, le toit consumé s’est écroulé sur l’autel de l’édifice et le ciel et sa lumière sont venus illuminer cet endroit ténébreux. L’image de cet autel recouvert de poutres calcinées était parlante pour un fils de Dieu. Mais le clergé, ses fidèles, les médias, et les politiciens n’ont songé qu’à une seule chose : « il faut vite restaurer et retrouver cette icône de Paris et lui rendre l’apparence qu’elle avait avant le drame ». Dans la même semaine, des milliardaires ont offert gratuitement des fonds pour mener à bien le projet. Tous ces gens ont une chose en commun ; ils ignorent le message du projet prophétique révélé par Dieu à ses seuls vrais « serviteurs » en Christ, pour lesquels la joie causée par le désastre remplace l’affliction trouvée chez les autres où ils ont aussi en commun d’avoir tous bu « le vin d’impudicité de Babylone la Grande » selon qu’il est écrit : « car toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa fornication » (Apo 18:3). Car, quelque soit la cause humaine ou divine du déclenchement de l’incendie, ce signe est donné par Dieu. Ses serviteurs, les vrais, le voit frapper sa cible dénoncée depuis le livre de Daniel. Car ce qui est vénéré et objet de sainteté, pour le catholique, est pour Dieu, le Créateur, le sujet de l’abomination du désolateur romain ; sujet principal des prophéties dans Daniel 7, 8, et 11.
Avec cette attaque, Dieu annonce que le temps du châtiment de l’impiété catholique est arrivé. En ciblant ce haut-lieu du catholicisme, il dénonce sa nature abominable. En assistant à cet événement, ma pensée, bien préparée par l’étude de Daniel et Apocalypse, s’est immédiatement orientée vers ce texte de Dan 11:38 : « Toutefois il honorera le dieu des forteresses sur son piédestal ; à ce dieu, que ne connaissaient pas ses pères, il rendra des hommages avec de l'or et de l'argent, avec des pierres précieuses et des objets de prix (Dan 11:38) ».
Comment la société idolâtre catholique pourrait-elle comprendre qu’elle sacralise avec dévotion ce que le vrai Dieu ne regarde que comme un dieu païen concurrent ? C’est alors que nous devons nous souvenir que, parmi toutes ses fautes, la foi catholique a mis le comble en persécutant, la Bible elle-même, qu’il appelle, symboliquement, ses « deux témoins » dans Apo 11:3, ainsi que ses zélés défenseurs. Il apparaît ainsi que les catholiques d’aujourd’hui sont bien victimes des fautes commises par leurs pères historiques ; fautes qu’ils renouvellent et prolongent.
C’est ce verset de Daniel 11:38 qui permet le mieux d’identifier l’église papale romaine. Et celui qui va comprendre, pourquoi Dieu en a fait son ennemie et sa cible privilégiée, est préparé pour suivre le chemin tracé par Jésus-Christ, jusqu’à la fin du monde.
Ma pensée s’est dirigée ensuite vers le verset 39 qui vient après celui-ci, et reprenant le texte hébreu, j’ai relevé de nouvelles erreurs de traductions et d’interprétations. Dans l’hébreu, un mot peut porter plusieurs significations ; c’est là, que la bonne interprétation devient indispensable afin de faire le bon choix. Pour l’étude de ce verset 39, regarde avec moi, la version traditionnelle la plus répandue, celle de Louis Segond : « C'est avec le dieu étranger qu'il agira contre les lieux fortifiés ; et il comblera d'honneurs ceux qui le reconnaîtront, il les fera dominer sur plusieurs, il leur distribuera des terres pour récompense (Dan 11:39) ».
La partie soulignée est sujette à être remise en cause. Premier constat, le verbe « agira » est conjugué au futur. Mais dans le texte hébreu, l’auteur a choisi le temps parfait, celui qui exprime l’accompli. Aussi, nous devrions lire « il a agi », ou encore « il a accompli », ou encore « il a fait », et d’autres verbes sont encore possibles tels que « œuvrer », « préparer » ; le choix est assez large. L’intérêt de ce constat est de comprendre pourquoi l’auteur change de temps pour ce seul verbe du verset. Je pense qu’il veut diriger notre attention sur une précision très importante qui concerne le « dieu des forteresses » désigné dans le verset précédent. Avant d’aller plus loin, il faut relever la deuxième erreur concernant le terme « contre ». Le texte hébreu ne l’autorise absolument pas. Aussi ce début du verset devrait apparaître assez logiquement sous la forme suivante : « Et il a œuvré aux fortifications des forteresses avec un dieu étranger ; ». L’étape suivante de notre réflexion vise donc à identifier ce « dieu étranger ». Et nous n’aurons pas de peine à le trouver, car il est honoré dans le lieu même où Daniel se trouve : à Babylone. Son dieu s’appelle Bel, ou Bélial, ou Baal, version antique du satanisme moderne. La preuve de cette interprétation sera donnée sept siècles environ plus tard par Dieu dans sa Révélation appelée Apocalypse. Et là dans Apo.2:20, il révèle le nom du dieu que l’adoratrice des forteresses honore ; il se trouve dans le nom « Jézabel » qu’il lui donne symboliquement, et ce nom signifie : Là où est Bel. « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles (Apo 2:20) ». Afin de confirmer cette interprétation, Apo 14 et Apo 17 mentionnent à leur tour le nom « Babylone la grande ».
Le Lundi 15 Avril 2019, Dieu a donc attaqué et partiellement détruit un haut-lieu d’adoration diabolique dédié à Bel, Bélial, Baal, noms d’un démon serviteur de l’ange Lucifer rebellé contre Dieu.
Le fait de retrouver le nom de Babylone dans l’antiquité et dans l’ère chrétienne a, pour Dieu, le but de permettre à ses serviteurs du temps final de tirer leçon du passé historique révélé dans la sainte Bible.
Leçon : devenu pécheur impénitent incurable, l’Israël selon la chair fut livré aux païens de Babylone, la ville impériale de la Chaldée.
Devenus pécheurs après l’adoption du « jour du soleil » en 321, les saints infidèles ont été livrés par Dieu, en 538, au despotisme païen du papisme romain qui incarne le nouvel aspect du paganisme de Babylone.
« L'armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du péché (établi en 321) ; la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises (Dan 8:12) ».
« Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux (Dan 7:21) ».
« Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation (Apo 13:7) ».
« Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très-Haut, et il espérera changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps (Dan 7:25) ».
Mais heureusement pour ses élus, elle sera finalement vaincue par Jésus-Christ en personne.
La dévastation de « Notre-Dame » de Paris, cible le culte catholique de la vierge Marie, la « Dame » des catholiques, victimes crédules de ses apparitions miraculeuses, principalement, mais aussi de tous ceux qui donnent foi à ce type de mystification diabolique au delà des étiquettes religieuses. Au fil du temps, le diable se renouvelle guère ; la vierge Marie d’aujourd’hui était la Diane des Ephésiens d’hier également appelée Astarté, Vénus (vénérée par les Romains), Tanit, Sémiramis, Isis, etc … mais la condamnation par Dieu de tous ces cultes est restée la même.
Cette action sonne comme un coup de semonce avant un drame plus intense qui, cette fois, prendra pour cible la ville entière et les grandes capitales du monde.
Depuis longtemps, une phrase, que j’ai fini par croire avoir lue dans la Bible tourne et revient s’imposer dans mon esprit ; je te la fais partager : Mon peuple panse ses blessures, mais il ne regarde pas à celui qui le frappe.
En préfiguration de la destruction finale de Rome, « Babylone la grande », comme le prophétise Apo 18, nous voyons avec l’incendie de « Notre-Dame », apparaître le comportement des « marchands de la terre ». La visite touristique de la grande cathédrale parisienne rapporte beaucoup d’argent à de nombreux commerces. Et on peut comprendre que, pour des raisons simplement matérielles, ils déploient tous les moyens pour restaurer leur gagne-pain. Ceci nous permet aussi de comprendre combien nos sociétés doivent leur prospérité à l’exploitation de la crédulité païenne idolâtre. Le commerce international dispersé sur la terre se précipite pour contribuer à réparer le dommage collectif universel ; ceci juste avant de se détruire par des armes atomiques. Le 11 Septembre 2001, la puissance financière américaine, frappée à New-York, a eu à cœur de très vite déblayer les décombres et de rebâtir une nouvelle tour du commerce international. Alors oui, l’histoire le prouve, les cibles de Dieu pansent leurs blessures, mais elles ne regardent pas à celui qui les frappe.
Ce qui est sûr, c’est que dans le cours temps qui nous reste, jamais ces paroles de l’apôtre Pierre n’auront autant fait la différence entre ceux qui servent Dieu et ceux qui ne le servent pas ; ceux qui avancent vers la vie éternelle et ceux qui avancent vers la mort :
« Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs (2Pi 1:19) ; sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne peut être un objet d'interprétation particulière (2Pi 1:20), car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu (2Pi 1:21) ».
Il ne suffit pas de lire la parole prophétique, faut-il encore en comprendre clairement le message. Et à ce sujet, l’adventisme traditionnel, mis en route en 1843, est resté dans une grande ignorance ; j’en veux pour preuve, l’interprétation que son enseignement donne à la cause de ces paroles que Jésus adresse à ses serviteurs de l’époque « Thyatire » d’Apo 2 : « Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières œuvres plus nombreuses que les premières (Apo 2:19) ». L’institution attribue ces « dernières œuvres » à la construction des cathédrales du plein moyen-âge ; chose que Dieu condamne au titre de dieu des forteresses comme nous venons de le voir. Une telle ignorance, un tel aveuglement, mérite bien ce message : « Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, (Apo 3:17) je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies » (Apo 3:18). Pour cet adventisme « vomi » institutionnellement en 1994, la réponse à l’offre de Jésus est devenue strictement individuelle.
Par l’incendie de la cathédrale « Notre-Dame », Dieu vient ranimer et rappeler la responsabilité de la construction de ce genre d’édifice quand, vers 1517, le besoin d’argent, pour financer les travaux de la basilique Saint-Pierre de Rome, a motivé la vente des « indulgences » ; ce qui avait ouvert les yeux du moine enseignant Martin Luther. Vendre le pardon des péchés à prix d’argent était si inconcevable pour ce serviteur sincère de Dieu, que le masque de la fausse religion est tombé pour lui et les adeptes protestants héritiers de sa foi. Dès lors, il a ouvert à la vérité divine son cœur et sa bouche, dénonçant la nature diabolique du papisme catholique romain et Dieu l’a continuellement protégé tout le long de sa vie.
La main de Dieu est d’autant plus visible dans cet incendie qu’il se produit juste avant la fête des Pâques catholiques. En forme de croix, la cathédrale a été touchée au début de l’incendie, en plein cœur, là-même où sur la croix se trouvait le cœur de Jésus. Symboliquement, son cœur s’est transformé en un feu dévorant qui a mis fin à l’utilisation de la cathédrale. Mais le symbolisme va plus loin, car dans la nuit du 15 au 16, à 3 heures du matin, cette partie embrasée du toit est tombée sur l’autel situé en-dessous. L’autel était encombré d’un amas de poutres calcinées. Là-même où était apporté le sang de l’agneau pascal dans le rite hébreu. Dieu peut-il être plus clair dans son intention d’exprimer sa colère contre ce lieu qu’il tient pour abominable ? Mais bien sûr, cette action et ses signes ne réveilleront pas plus les catholiques séduits et trompés que le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 aux conséquences bien plus dramatiques. En 2019, rares sont les serviteurs de Jésus-Christ qui restent en veille et ne dorment pas ; c’est pourquoi le sujet des « indulgences » encore pratiquées ne choque ni n’émeut plus personne. Alors Dieu passe à l’action brutale, la seule qui puisse réveiller ceux qui doivent l’être, car le pire pour l’humanité est encore devant nous, mais son offre de retrouver sa crainte va se prolonger jusqu’à la fin du temps de grâce.
Pour des multitudes mal enseignées, Dieu ne peut pas faire du mal puisqu’il est « le bon Dieu ». S’il est vrai, qu’en raison de la perfection de sa pureté qui élève sa sainteté au-dessus de tout, Dieu ne commet jamais le mal, il peut par contre infliger de terribles maux aux peuples rebelles ; et il le revendique, selon qu’il est écrit : « Arrive-t-il un malheur dans une ville sans que l’Eternel en soit l’auteur ? (Amo 3:6) ». Et la leçon de la Bible enchaîne après cela : « au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis : Dieu a fait l’un comme l’autre … (Ecc 7:14) ». Dans cette réflexion, une question s’impose : pourquoi Dieu a-t-il permis ce drame ? Sa révélation, sujet de toute la Bible, nous donneras la réponse. C’est alors qu’apparaît l’importance de connaître Dieu ; un thème déjà vu dans cet ouvrage.
Dans cette même fête pascale, un autre signe de l’irritation de Dieu envers le faux christianisme universel vient d’être donné au Sri Lanka. La fête pascale y a été ensanglantée par une attaque revendiquée par des terroristes islamistes faisant 253 morts et environ 500 blessés. Les « cinq mois » de paix religieuse prophétisée, ou 150 années, de la « 5ème trompette » d’Apo 9, dont le terme s’est achevé au 22 Octobre 1994, sont bien révolus et depuis cette date, l’actualité a confirmé l’autorisation de Dieu pour la reprise des affrontements religieux. On a relevé dès le début de 1995 les agressions terroristes islamiques des groupes du G.I.A. contre la France et depuis les autres actions conduites par les divers groupes islamistes.
A leur tour, le jour de leur Pâque, le sabbat 27 Avril, les juifs selon la chair et l’esprit national ont été frappés par la colère de Dieu dans la ville de San-Diego en Californie aux USA ; le pays qui les a le plus soutenus et où ils sont en grand nombre. Son arme s’étant enraillée, l’agresseur n’a fait pour victimes, qu’un mort et trois blessés dont le rabbin chef de la Synagogue nommée Shabbat.
Pourquoi donc toutes ces Pâques ensanglantées ou dévastatrices en cette année 2019 ?
Dieu exprime son indignation et sa colère justifiées par l’entêtement et l’endurcissement des religions qui revendiquent l’adoration de Jésus-Christ. Croyant l’honorer, elles le déshonorent en célébrant une fête pascale qui, devenue caduque par sa mort et sa résurrection, avait vocation à cesser après l’accomplissement du sacrifice prophétisé. C’est le sort de toutes les prophéties ; et la fête de Pâque était l’une d’entre elles, et la plus importante, puisque par la mort de Jésus, elle a inauguré l’entrée des croyants dans la norme religieuse de la nouvelle alliance. Le maintien de cette fête de Pâque, premièrement par les Juifs, puis par le faux christianisme catholique romain, et enfin par les Protestants, prophétise le rôle déjà accompli d’un Messie déjà venu. En 2020, le signe de la colère de Dieu sera probablement encore plus grand et plus terrible. Et en 2021, cette colère prendra des formes encore plus grandes, jusqu’à aboutir au cours du temps à l’accomplissement du drame humain le plus redouté de notre époque : la guerre mondiale nucléaire de la « sixième trompette » d’Apocalypse 9. La Pâque était célébrée pour prophétiser le rachat des péchés par Jésus-Christ depuis la sortie d’Egypte. La forme de sa célébration est entrée ensuite dans la loi judaïque de l’ancienne alliance, dans laquelle le Messie était prophétisé par l’agneau pascal et celui du sacrifice perpétuel. Et, avec la mort de Jésus, le 3 Avril 30 de notre ère, accomplie, la célébration de la fête pascale devait cesser pour toujours.
En effet, celui qui reconnaît Jésus et son sacrifice volontaire expiatoire, confesse en même temps, sa foi pour la naissance du Messie, sa mort, sa résurrection, et sa promesse de revenir sauver ses élus à la fin du temps des appels évangéliques. Le rôle des fêtes prophétiques disparu, il ne reste que la célébration des baptêmes par immersion totale des corps dans l’eau des baptistères ; cérémonial proposé uniquement à des humains d’âge adulte soit, 12 ans et au-dessus selon Dieu ; et, renouvelable à volonté, le rite de la Cène enseigné par Jésus-Christ à ses premiers apôtres. Mais là encore, l’exigence de Dieu est grande. Car la sainte Cène doit être précédée du lavage des pieds puisque Jésus a dit : « Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez (Jean 13:17) ». Cette cérémonie qui enseigne l’humilité perd tout son sens si elle est pratiquée par des gens ouvertement orgueilleux et rebelles.
L’ensemble de la célébration nous montre que le salut du Christ est réservé uniquement aux élus suffisamment humbles dans leur nature et leur caractère.
En reprenant indûment, la pratique de la Cène, les faux religieux se donnent un alibi chrétien, et en venant à nous en vêtements de brebis, ils ne sont au-dedans d’eux que des loups ravisseurs au service de Satan leur véritable maître. C’est ce qui apparaîtra clairement au moment de la Parousie justicière de Jésus-Christ qui revient, en Micaël (Apo 12:7), mettre fin à la dernière domination terrestre du diable.
Les frappes de la malédiction divine sur des lieux ou des personnes religieuses ont une conséquence dont personne ne semble avoir conscience ; elles intensifient la culpabilité de ces personnes ou religions touchées et de celles qui assistent à ces choses. En effet, entre Mme White et moi, Dieu n’a plus donné ses explications révélant clairement son jugement sur les événements et les hommes. A cela, il y a une bonne raison. L’humanité est entrée en situation de comprendre les causes de son irritation, car depuis le XVIème siècle elle dispose de la Bible, dans laquelle, Dieu a fait écrire l’histoire du ciel et celle de la terre. Toute cette révélation divine est à la portée de tous. Pourquoi Dieu devrait-il encore répéter ses exigences par ses prophètes, alors qu’il suffit de lire la Bible pour y trouver les réponses à toutes nos questions vitales du type sanitaire, moral ou légal ? Son projet complet nous est révélé, depuis son commencement jusqu’à l’entrée des élus dans l’éternité.
Depuis que Dieu a révélé par le prophète Daniel comment, par deux fois, il a fait détruire le temple de Jérusalem, pourtant authentiquement sanctifié par lui et pour lui, aucune religion terrestre n’est légitimée en se revendiquant de ses bénédictions quand les faits montrent à l’évidence une frappe de sa malédiction. Dans la longue liste des maudits, le peuple juif a précédé tout le monde postdiluvien. En premier, victime de la malédiction de son rejet du Messie Jésus, même après la destruction de son temple par les Romains en 70, il a persisté dans la dispersion parmi les nations à revendiquer son appartenance au Dieu créateur qui vit éternellement ; ceci en agissant constamment contre la nouvelle secte chrétienne. Après lui, l’église papale romaine a agi de même, et en dernier la puissante Amérique protestante plongera dans son amertume les derniers élus de Jésus-Christ, le Dieu Vainqueur et Sauveur.
Certains vont objecter le fait que les premiers chrétiens furent livrés par Dieu au martyre pour témoigner de leur foi. C’est vrai, aussi devons-nous comprendre que dans notre jugement des choses, le fruit de sainteté ou d’impiété des victimes touchées doit être aussi pris en compte ; ceci afin de comprendre pourquoi Dieu permet ces choses. Et pour parvenir à ce résultat, nous devons « connaître » notre Dieu ; le 9ème thème traité dans ce document.
Ces dernières récentes frappes divines intensifient donc la culpabilité de l’humanité chrétienne dont le centre historique reste l’Europe occidentale. Ces populations rebelles qui ne veulent, ni voir, ni entendre, ni réfléchir, lui donnent une bonne justification de les détruire en masses ; ce qu’il va accomplir par la troisième guerre mondiale nucléaire de sa « 6ème trompette » annoncée dans Apo.9:13 et Dan 11:40-45, mais aussi dans Ezéchiel 38-39.
Le statut biblique de Marie mère de Jésus
A l’origine de la colère divine qui frappe la foi catholique, il y a, en plus d’un grand mépris pour les vérités enseignées par les apôtres choisis par Jésus, le culte rendu à Marie à laquelle ils ont dédié la cathédrale « Notre-Dame ». Je rappelle que le second des dix commandements de Dieu condamne sans appel cette pratique. Mais des catholiques sincères ignorent encore l’importance de la Bible que beaucoup parmi eux n’ont jamais lue, et ils font aveuglément confiance au clergé de la foi romaine qui les enseigne. Et je le rappelle ici, ces enseignants catholiques sont comparés par Jésus, à la Reine « Jézabel » qui poursuivait de sa haine meurtrière les prophètes de Dieu parce qu’elle servait elle-même les Baals ; les dieux de sa nation étrangère (Apo 2:20 – 1 Rois 18:4). Les ligues catholiques ayant poursuivi la Bible et ses partisans avec la même haine meurtrière, la comparaison imagée est parfaitement justifiée. Il est vrai qu’en 2019, l’église romaine ne persécute plus ses opposants. Mais c’est uniquement parce que le bras séculier monarchique ne la soutient plus. Le temps des régimes républicains ne lui est plus favorable. Daniel n’a-t-il pas précisé que sa réussite reposerait sur ses ruses et non sur sa force ? « Sa puissance s'accroîtra, mais non par sa propre force … (Dan 8:24) A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, … (Dan 8 :25) ». « Il fera périr », mais sans tuer lui-même. La séduction de la douce « Vierge » est l’une de ces efficaces ruses que le diable a offertes au régime papal romain.
En apparaissant à des enfants, la « Vierge » de la foi catholique a favorisé son culte auprès des adultes ; pour les ignorants, les enfants sont innocents et dignes de confiance. En fait, aucun de ceux qui ont vu la « Vierge » leur apparaître n’a menti. Pour un croyant, rien n’est impossible à Dieu, bien sûr, mais aussi, au diable qui au temps de Moïse agissait par les magiciens de Pharaon capables, jusqu’à un certain niveau, d’imiter et de concurrencer Dieu. Les visions reçues sont donc réelles, mais, qui les donne ? La réponse ne peut se trouver que dans la Bible.
Première question : Marie peut-elle avoir été ressuscitée avant la résurrection des saints ? Pour bénéficier d’un sort particulier, Jésus aurait dû manifester envers elle un attachement particulier. Or ce n’est pas le cas ; c’est même tout le contraire. La scène suivante en témoigne :
« Quelqu'un lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. (Mat 12:47) Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? (Mat 12:48) Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères. (Mat 12:49) Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère (Mat 12:50) ».
Dans cet exemple, nous voyons Jésus désireux de marquer une rupture de toute forme de privilège envers sa famille charnelle. Il savait déjà que le diable utiliserait en son temps l’image de sa mère. Il ressort de ce témoignage que Marie n’est plus qu’une femme juive ordinaire de son temps qui doit son expérience particulière uniquement au fait qu’elle est destinée à mettre au monde, le Messie promis à Israël. Or, le Messie doit naître dans la lignée de David. Il sera ainsi appelé : fils de David. Marie a enfanté Jésus, pour Dieu ; pas pour elle, ni pour Joseph son époux.
Après la naissance de Jésus, comme toutes les femmes de son temps, Marie a enfanté, cette fois par Joseph, des fils, comme nous venons de le voir. L’un d’eux sera converti et appelé « Jacques frère du Seigneur (Jésus) » (Gal 1:19). Ces autres enfantements rendent sans justification le dogme catholique de l’immaculée conception. « Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus » (Mat 1:25).
Marie elle-même reconnaît bénéficier d’une grâce du Seigneur, disant : « il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante » : « Et Marie dit: Mon âme exalte le Seigneur, (Luc 1:46) et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, (Luc 1:47) parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, (Luc 1:48) parce que le Tout Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint, (Luc 1:49) et sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent (Luc 1:50) ». Dans sa joie, Marie se trompe, car c’est pour lui et son projet salvateur universel que Dieu a fait, par elle, de grandes choses.
Ce terme bassesse nous montre qui était la vraie Marie, mère de Jésus ; une femme humble et soumise. Et si les générations la diront bienheureuse, c’est parce que son attitude humble va favoriser sa sainteté sous le regard de Dieu ; une sainteté qu’elle conservera en reconnaissant avec les apôtres et les disciples, en son fils Jésus crucifié, le Messie promis à Israël.
En Jésus, Dieu ne fait pas de favoritisme ni d’exception de personne, il prend, au contraire, de la distance avec sa famille naturelle afin d’élever dans sa sainteté, uniquement, ceux qu’il en juge dignes. Heureusement pour elle, Marie, la mère de Jésus était de ce nombre.
Connaissant Dieu et son attachement à ses lois et ses principes, le rôle tenu par la « Vierge Marie » dans l’ère chrétienne est simplement impensable. Mais que faire pour convaincre ceux qui n’entendent pas les arguments de la vérité ? La vraie Marie se réveillera pour la première résurrection, celle des saints, au retour glorieux du Dieu Jésus-Christ, et pendant les mille ans du jugement céleste, elle découvrira, horrifiée, comment son personnage a été exploité par le diable pour entraîner des victimes humaines dans sa perte, sa mort éternelle. Les apparitions de la « Vierge » me conduisent à ouvrir ce nouveau thème qui concerne le statut biblique des morts.
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26 - Le statut des morts
La bonne définition de ce statut est indispensable pour éviter de tomber dans un piège terriblement séducteur du diable. Son succès auprès des masses humaines de la terre entière lui est dû en grande partie. En effet, en entretenant l’idée que la vie se prolonge immédiatement après la mort d’un être humain, le diable crée la confusion au sujet d’une vie céleste où l’on retrouverait les anges célestes et les esprits vivants et conscients des défunts humains. Dès lors, pourquoi craindre la mort ? Ceci explique pourquoi tant d’humains s’attachent si fortement à cette fable agréable. Il est vrai que le Christ Sauveur est venu pour apprendre aux élus, mais à eux seulement, qu’ils n’avaient plus à craindre la mort : « Ô mort où est ton aiguillon ? (1Co 15:55) ». Mais la raison apportée par Jésus, c’est la promesse de la résurrection, et non l’idée que la vie céleste succède immédiatement après la mort de l’être humain ; la fable imaginée par le diable. La condition de la vie humaine est clairement établie dans l’épître aux Hébreux : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seul fois, après quoi vient le jugement, (Héb 9:27) ». Le jugement évoqué ici est celui des déchus, car les élus qui sont en Christ ne viennent point en jugement (Jea 5:24) ; ceci parce qu’ils seront eux-mêmes les juges de ce jugement (Luc 22:30).
En deuxième argument, la Bible affirme que Dieu possède, seul, l’immortalité ; ce qui signifie que tout les autres êtres vivants sont, par nature, mortels, humains et anges célestes, au titre de créatures. « … et de vivre sans tache, sans reproche, jusqu'à l'apparition de notre Seigneur Jésus Christ (1Tim 6:14), que manifestera en son temps le bienheureux et seul souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs (1Tim 6:15), qui seul possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l'honneur et la puissance éternelle. Amen ! (1Tim 6:16) ».
En troisième argument, le statut des morts est clairement révélé par Salomon.
« Pour tous ceux qui vivent il y a de l'espérance ; et même un chien vivant vaut mieux qu'un lion mort (Ecc 9:4). Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront ; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée (Ecc 9:5). Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri ; et ils n'auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil (Ecc 9:6) ». Ils n’auront donc pas la possibilité de dialoguer avec les humains vivants. Salomon précise encore : « Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n'y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas (Ecc 9:10) ». En clair, Salomon nous dit que lorsque notre corps charnel disparaît en poussière, il ne reste plus rien de nous, si ce n’est dans la pensée infinie de Dieu, qui va conserver en mémoire ce qu’est notre personne, en vue de la ressusciter au temps voulu et choisi par lui. Job confirme également ce statut des morts : « Ainsi l'homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil (Job 14:12) ».
En quatrième argument, Dieu n’a pas offert aux chrétiens un nouveau statut des morts qui selon Marthe se réveilleront pour le jugement : « Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour (Jea 11:24). Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort (Jea 11:25) ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela (Jea 11:26) ? Elle lui dit: Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde (Jea 11:27) ». La réponse de Jésus se fonde sur son intention de faire un miracle pour Lazare à cause de la foi de Marie et de Marthe, et non d’instaurer un nouveau statut pour les morts. Son affirmation « celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort » confirme la promesse de la vie éternelle qu’il donnera à ses seuls élus, dans la « première résurrection » programmée pour le temps de son retour glorieux, à la fin des six mille années réservées pour leur sélection.
En cinquième argument, Dieu s’insurge contre ceux qui parlent aux morts, et là encore, la mort de Jésus n’a pas changé son aversion, ni sa condamnation de cette pratique, qui sont d’autant plus justifiées que les interlocuteurs invisibles célestes sont des anges démoniaques qui partagent la condamnation du diable. « Si l'on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l'avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs, répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? (Esa 8:19) ». Et si la réponse n’est pas dans ce type de consultation, elle est uniquement dans la Bible elle-même, comme l’Esprit nous le dit dans le verset qui suit : « A la loi et au témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, Il n'y aura point d'aurore pour le peuple (Esa 8:20) ».
Les personnes qui croient entretenir une relation avec un cher parent ou ami décédé renouvellent des pratiques anciennes condamnées par Dieu. Un exemple nous est donné par le roi Saül qui demanda à entrer en relation avec le prophète Samuel décédé : « Alors Saül se déguisa et prit d'autres vêtements, et il partit avec deux hommes. Ils arrivèrent de nuit chez la femme. Saül lui dit: Prédis-moi l'avenir en évoquant un mort, et fais-moi monter celui que je te dirai (1Sam.28:8). La femme lui répondit : Voici, tu sais ce que Saül a fait, comment il a retranché du pays ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l'avenir ; pourquoi donc tends-tu un piège à ma vie pour me faire mourir ? (1Sam.28:9) ».
Pour une fois, entrant dans le jeu de la démarche du roi Saül, Dieu a imposé aux démons mis en cause, sa propre réponse. Le vrai Samuel reposait dans la poussière et celui qui s’est manifesté en son nom n’était qu’un démon du camp satanique, aussi efficace et séduisant que les apparitions de la Vierge Marie au cours de l’ère chrétienne. Quand il était encore béni et au service de Dieu, avec zèle, le roi Saül avait lui-même fait frapper de mort ceux qui pratiquaient ce type d’abominations dont il se rend finalement lui-même coupable.
J’avance encore un 6ème argument qui repose simplement sur la logique de l’intelligence. La mort est le contraire absolu de la vie ; ce qui signifie qu’elle n’offre plus rien de ce que la vie offre, donc en premier la conscience d’exister. Ceci confirme les propos de Salomon le sage ecclésiaste divinement inspiré dans ses propos et ses déclarations du 3ème argument.
Comme l’exemple de Saül le montre, c’est sa rupture de relation avec Dieu qui l’a conduit à transgresser les interdictions divines. De même, cette rupture produit encore chez les humains cette même incapacité à profiter des avertissements bibliques qui nous mettent en garde contre les séductions du diable, du genre apparition et spiritisme. Il est donc temps d’aborder en thème ce qui fait la différence entre ceux qui profitent des écrits divins et ceux qui n’en retirent rien : la nature et la valeur de la foi individuelle et collective.
27 - Définition de la foi
Les définitions proposées par les auteurs inspirés de la Bible sur ce qu’est la foi, sont justes mais incomplètes ; et hélas aussi, souvent déformées par de mauvaises traductions. Les hommes peuvent librement donner au mot foi, le sens qu’ils veulent, mais pour Dieu, ce terme ne peut s’appliquer qu’à sa vérité doctrinale légitime. Contrairement à ce que la traduction biblique de Louis Segond nous dit, la foi n’est pas la conviction. Il est facile de comprendre pourquoi. Un homme peut être convaincu par un mensonge auquel il croit, et dans ce cas, il ne fait pas acte de foi, mais acte de présomption de foi ; et pour son malheur, sa conviction ne le sauvera pas du jugement de Dieu. En confirmation, Jacques déclare la foi vivante ou « morte », et il nous met en garde contre le piège dans lequel des multitudes tombent, en nous disant : « Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent (Jac 2:19). Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ? (Jac 2:20) ». La simple croyance à l’existence de Dieu n’est pas la foi, et les œuvres dont parle Jacques concernent l’obéissance aux commandements de Dieu, et non les bonnes œuvres humanistes derrière lesquelles, la fausse religion cache sa réelle impiété. Elle inverse ainsi les valeurs défendues par l’apôtre Pierre : « Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes (Act 5:29) ».
La leçon que je propose ici relève davantage de l’analyse du témoignage biblique entier. Cette leçon est le fruit des déductions qu’on peut tirer des messages donnés par Dieu.
Ainsi, selon Dan.12, pour Dieu le contraire de l’intelligence c’est la méchanceté. En opposant ces deux caractères nous pouvons en déduire que le contraire de la bonté c’est la perte du bon sens, cas de ceux que Dieu nomme « insensés » ; un terme abondamment cité dans les œuvres de Salomon.
Perdre son bon sens, c’est devenir comme un humain errant, sans boussole ; un nuage poussé au gré du changement des vents. Mais c’est surtout l’état dans lequel il ne sait plus choisir quand Dieu lui présente ses deux chemins ; car ce qu’il a déclaré en premier à l’Israël charnel s’applique individuellement à toutes ses créatures terrestres jusqu’à la fin du monde.
« J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre ; j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deu 30:19).
Ce verset nous rappelle que l’enjeu de nos choix permanents est la vie et la mort.
Le temps de paix nous masque une vérité dramatique. Dans l’invisible qui nous entoure, des forces angéliques antagonistes luttent constamment et l’enjeu de leurs luttes, c’est le salut ou la perte de notre âme. Quand la paix règne, la victoire est pour le diable car c’est lui qui tire profit des arrangements et des compromis passés entre les êtres humains. Pour Dieu, le temps de paix intensifie la culpabilité de ses créatures rebelles. Seuls ses élus tirent profit de la paix en l’utilisant en étude approfondie de la Bible et de toutes ses révélations.
La démonstration pour laquelle, notre terre et ses habitants ont été créés va prendre fin. Temps de guerres incessantes et longs temps de paix n’auront guère changé la nature humaine. La foi, si précieuse pour Dieu, n’a profité ni des guerres, ni de la longue paix. L’humanité se retrouve dans l’état prophétisé par Jésus-Christ : « Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:8). La question posée par Jésus est presque une réponse anticipée. Mais elle repose avant tout sur la comparaison du temps du commencement et de celui de la fin.
C’est par la qualité de sa foi qu’un élu obtient de Dieu le discernement indispensable pour comprendre le sens des paroles de la Bible. L’exemple qui vient va le démontrer.
Les leçons données par Dieu sont totalement ignorées par les fausses religions ; mêmes celles qui sont enseignées depuis la venue du Christ. Dieu nous a pourtant prévenus au sujet du caractère provisoire des rites et des fêtes prophétique par ce verset : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats (Col 2:16) : c'était l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ (Col 2:17) ».
Attention ! Ce verset cache des pièges que je vais te faire découvrir. Le sujet du manger et du boire ne remet pas en cause les lois sanitaires et alimentaires ordonnées par Dieu. Paul n’évoque ce sujet, qu’à cause des rites religieux païens que ces aliments peuvent subir à son époque. Les fêtes, les nouvelles lunes, et les sabbats (au pluriel) qui marquent ces solennités du rite judaïque sont rendus inutiles par la venue du Messie et l’instauration du régime de la nouvelle alliance. Mais ce n’est pas le cas du sabbat (au singulier) hebdomadaire qui renouvelle et marque les fins des semaines depuis la création du monde ; car ce qu’il prophétise, l’entrée dans le septième millénaire pour la seconde venue du Messie, ne s’est pas encore accompli et le sera, le 20 Mars 2030. Jusque-là, la pratique du sabbat, chaque samedi, conserve sa justification restaurée depuis le printemps 1843. Comme symbole de « l’ombre » de sa venue, le sabbat doit continuer de prophétiser la seconde venue du « corps » de Jésus-Christ, le tout-puissant « Roi des rois et Seigneurs des seigneurs », selon qu’il est écrit : « Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Apo 19:16) ».
Dans son Apocalypse, Jésus-Christ a attribué au diable, en première, pour son manque de foi, « la synagogue » juive soit, l’assemblée religieuse juive : « Je connais ta tribulation et ta pauvreté (bien que tu sois riche), et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan (Apo 2:9) ». Avec l’avancée du temps, après le péché de 321, les possessions de Satan se sont agrandies en obtenant, en 538, sa domination sur, « l’église » chrétienne orientale et occidentale où il règne depuis son trône situé à Rome, et sur les « temples » protestants depuis 1843 ; et en dernière, depuis 1994, sur « l’église adventiste » où le septième jour est célébré par tradition héritée chaque sabbat, tout en collaborant fraternellement aux célébrations du dimanche romain avec ceux que Dieu révèle être ses ennemis et ceux de ses élus dans ses prophéties ; tout cela à cause du manque ou de l’absence totale de la foi.
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28 - Qui est le diable ?
Au cours des pages de cet ouvrage nous l’avons souvent évoqué, mais en fait qui est ce diable contre lequel Jésus lui-même est venu nous mettre en garde ? Son rôle est si important et les écrivains bibliques l’avaient bien compris, tel Jacques qui nous a dit : « Résistez au diable et il fuira loin de vous (Jac.4:7)».
Le diable reçoit dans la Bible plusieurs noms et ces noms révèlent des critères qui le caractérisent et ont construit son personnage au fil du temps. Il fut ainsi, traditionnellement, Lucifer soit, Astre brillant, au temps de sa perfection originelle, devint ensuite le diable soit, l’ennemi, et Satan soit, l’Adversaire, après sa rébellion contre Dieu. Mais attention, la tradition n’est pas la vérité biblique. En fait, le texte hébreu ne permet pas la traduction « Lucifer », mais simplement « brillant », et déjà en l’appelant « fils de l’aurore », Dieu lui donne l’image du début de la vie. Dans notre création terrestre, l’aurore précède le lever du soleil qui le symbolise lui-même. De ce fait, dès son origine, cette première créature porte le signe de sa future rivalité avec son créateur ; et notamment sur le thème de la glorification du « jour du soleil ».
Curieusement, Le mot « brillant » en hébreu est « Hélél », on relève une troublante avec l’anglais « hell » qui signifie : enfer.
Dans nos sociétés occidentales incrédules, mêmes les églises chrétiennes ne parlent plus de lui, et pour beaucoup, y compris des religieux, l’histoire passée l’atteste, le diable c’est celui qui refuse de partager notre opinion, juste ou pas. Ainsi se met-on en guerre contre la vérité croyant lutter contre le diable. Il est pratique, il a bon dos, puisque les humains mettent finalement sur son compte tout ce qui les contrarie.
Il est donc nécessaire de retrouver la véritable identité du représentant du mal et nous allons découvrir qu’il n’est pas un mythe mais un personnage céleste réel ; un esprit qui vit dans un corps céleste que le grand Dieu créateur lui a donné avant tout autre créature vivante.
Ecoutons Dieu nous dire lui-même qui est celui qui est devenu son ennemi et le nôtre. Cette révélation nous est donnée dans une parenthèse incluse dans un texte prophétique, dans un message concernant le roi de Tyr. Dieu nous propose une comparaison qui met en parallèle le puissant roi de Tyr de l’époque du prophète Ezéchiel et l’ange rebellé devenu le diable. Ils ont en effet plein de critères en commun, mais particulièrement celui de se diviniser. « Fils de l'homme, dis au prince de Tyr : ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : ton cœur s'est élevé, et tu as dit : je suis Dieu, je suis assis sur le siège de Dieu, au sein des mers ! Toi, tu es homme et non Dieu, et tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu. (Ezé.28:2) ». Ces paroles divines s’appliquent également à la toute puissante séduction catholique romaine excepté le fait qu’elle n’exprime pas sa revendication de divinité par des paroles mais par des actions.
C’est sur ce même type de pensée, que la première créature du grand Dieu créateur est entrée en rébellion contre lui et son type de gouvernement. C’est pourquoi, Dieu le prend pour cible de ses propos au verset 12 :
«Fils de l'homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras: ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté (Ezé 28:12).
Tu étais en Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d'onyx, de jaspe, de saphir, d'escarboucle, d'émeraude, et d'or ; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé (Ezé 28:13).
Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; je t'avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres étincelantes (Ezé 28:14).
Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu'à celui où l'iniquité a été trouvée chez toi (Ezé 28:15).
Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché ; je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres étincelantes (Ezé 28:16).
Ton cœur s'est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jette par terre, je te livre en spectacle aux rois (Ezé 28:17).
Par la multitude de tes iniquités, par l'injustice de ton commerce, tu as profané tes sanctuaires ; je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore, je te réduis en cendre sur la terre, aux yeux de tous ceux qui te regardent (Ezé 28:18).
Tous ceux qui te connaissent parmi les peuples sont dans la stupeur à cause de toi ; tu es réduit au néant, tu ne seras plus à jamais ! (Ezé 28:19) ».
Ce texte nous apprend donc l’histoire de cet ange magnifique créé parfait par Dieu mais dont la volonté personnelle s’est retournée contre son créateur. Son destin est alors scellé : il partagera avec le roi de Tyr la mort promise aux pécheurs coupables à l’heure du jugement dernier. A l’époque d’Ezéchiel, le diable jouit encore de sa liberté, et il ne sera précipité sur la terre et expulsé du ciel qu’après la victoire de Jésus sur le péché, selon Apo.12:7-8-9 où Jésus reprend son nom céleste Micaël qui le désigne dans Daniel 10:13-21.
Le verset 15, évoquant un comportement intègre au début de sa vie ne peut que s’appliquer à l’ange Lucifer dont le nom se traduit par Astre brillant dans ce texte.
Ainsi informé à son sujet, nous allons pouvoir identifier le diable dès le récit de la Genèse. En effet, Dieu fait allusion à ce premier expérimentateur de la connaissance du bien et du mal dans Genèse 3:22 : « L'Éternel Dieu dit : Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement (Gen 3:22) ».
Au moment où Dieu a créé notre dimension terrestre, le diable était déjà, en rebelle, cet « un de nous » qui est évoqué. Le terme « nous » concernait les multitudes angéliques créées après Lucifer ; des êtres célestes encore fidèles que Dieu associait à son œuvre créatrice.
Le conflit entre Lucifer et Dieu était encore partiellement masqué et la méchanceté du diable a pris Adam et Eve pour cible. Et c’est en se cachant dans l’apparence d’un serpent que cet esprit rebelle a réussi à entraîner le premier couple humain dans sa propre désobéissance chronique ; les faisant passer du statut innocent à celui de pécheur.
Résolu à faire mourir l’inspirateur en chef de toutes les rébellions, en s’adressant au serpent, Dieu prophétise son destin confirmant son sort final révélé dans le texte d’Ezéchiel 28. « La postérité de la femme écrasera la tête du serpent (Gen.3:15)». L’expérience de l’Eden est hautement symbolique et prophétique car « le serpent » devient rampant sur la terre de même que Satan sera, après la victoire de Jésus sur la croix, expulsé du ciel et restreint à la dimension terrestre. Plus tard, au retour glorieux du Messie, au terme des 6000 années, le diable deviendra l’unique habitant de la terre désolée, pendant le septième millénaire. Et au jugement dernier, il sera, avec tous les rebelles terrestres et célestes, consumé par le feu terrestre souterrain et le feu du ciel déclenchés par Dieu.
Le sort final du diable nous est révélé afin que tous et toutes sachent que Dieu ne fait pas d’exception pour quiconque. Le rebelle humain qui jouit actuellement de sa liberté et offense Dieu, finira par perdre cette liberté et sa vie avec elle.
Dans sa parfaite connaissance du futur, Dieu avait créé Lucifer connaissant sa future rébellion. Il savait que celle-ci était inévitable comme conséquence de la liberté de choix entière qu’il allait offrir à ses créatures. Entièrement libres, elles pourraient l’aimer, le servir ou, à l’inverse, lutter contre lui et le haïr. Mais à la fin de son projet salvateur ne resteraient pour partager son éternité que ses élus fidèles célestes et terrestres triés et sélectionnés.
Avant la victoire de Jésus sur le péché et donc contre le diable, des relations restaient possibles entre Dieu et Satan comme le prouve le récit et l’expérience de Job. La victoire de Jésus a changé la situation car elle a fait de Satan un condamné à mort en sursis. Ceci permet de comprendre le haut degré de haine qu’il peut manifester au fil du temps de l’ère chrétienne contre les vrais élus de Jésus-Christ qui vont obtenir l’éternité de bonheur qu’il va perdre définitivement.
Les trois ans et demi du ministère de Jésus-Christ ont porté des conséquences éternelles que nous avons peine à évaluer. L’enjeu du combat mené par Jésus dans ces circonstances n’était rien d’autre que la possibilité de sauver ses élus. Soumis aux conditions de vie humaines, Jésus n’a pu vaincre le diable et le péché que par la force de son divin amour qui lui a donné la motivation et la force d’endurer et de supporter la contrariété, et la souffrance jusqu’à son extrême agonie sur la croix du supplice.
Qui peut alors encore douter de son amour et du bonheur promis à ses élus ?
La possession diabolique
Au cours de son ministère terrestre Jésus a effectué d’innombrables actions de guérisons miraculeuses. Les témoignages des évangiles en relatent quelques-unes parmi les plus spectaculaires. Jésus établissait directement un lien entre les maladies d’infirmités et le diable. Il considérait que ces malades étaient des prisonniers du diable. Pour comprendre sa pensée, nous devons nous souvenir qu’avant le péché originel d’Adam et Eve, la maladie n’existait pas, le mal lui-même ne se trouvait que dans l’esprit de l’ange Lucifer entré en révolte contre Dieu. Il est donc juste d’imputer au diable toutes les conséquences de ce péché originel qui a produit le mal et toutes les formes des maladies.
Mais en choisissant de présenter uniquement les témoignages des cas des maladies les plus spectaculaires, ces évangiles piègent le lecteur superficiel et non éclairé. La conséquence est que pour la multitude de l’humanité, il n’y a de possession diabolique que dans les situations où la victime possédée présente un comportement anormal, bavant, crachant, se roulant par terre prise de convulsions. Jésus a considéré comme prisonniers du diable, également, des aveugles et des paralytiques. Alors en conséquence, pour la multitude, seuls ces cas d’anormalités concernent des possédés. C’est une erreur absolue que je viens corriger en rappelant que la possession diabolique concerne toute personne sur laquelle le diable peut revendiquer des droits en face de Dieu. Et là, la vision des choses s’inverse, du coup toute l’humanité apparaît en situation de possession du diable puisque, pour sa part, Jésus ne revendique comme lui appartenant que ceux-là seuls qu’il sélectionne parce qu’ils répondent aux critères de la sainteté qu’il exige d’eux. Une sainteté qui commence en le choisissant comme sauveur personnel, lui, Jésus-Christ, à l’exclusion de tout autre nom.
En effet, les possédés anormaux masquent l’existence des possédés d’apparence normale. N’oublie pas que le diable est un condamné à mort en sursis laissé en liberté d’action. Imagine ce que ferait un homme placé dans une telle situation. Vouant une haine féroce envers celui qui l’a condamné, il agirait constamment et de toutes ses forces pour saboter et détruire tout ce qui fait la joie et le plaisir de son juge. C’est ce que fait le diable, et ce qui fait la joie de Dieu, son juge, c’est de sauver des êtres en les arrachant à une mort certaine parce que nécessaire pour l’accomplissement de son projet d’amour éternel. Alors le but que le diable va se donner est, précisément, de faire échouer le rachat des pécheurs rendu possible par l’œuvre expiatrice du seul Sauveur Jésus-Christ. C’est alors que l’accusateur des frères revendiquera, en toute justice, comme lui appartenant toute personne qu’il convainc de pécher contre Dieu et ses lois. Et c’est parce que le péché lui donne des droits sur les âmes que les élus du Christ luttent de toute leur force contre le péché, contre lequel Jésus et ses apôtres les mettent en garde. Paul déclare : « Que le péché donc ne règne point dans votre corps mortel et n’obéissez pas à ses convoitises (Rom.6:12) ». Il nous rappelle également que Jésus-Christ n’est pas le ministre du péché mais celui de la justice et de la sainteté. Or, la définition du péché est simple : c’est la transgression de la loi divine ; autant dire et comprendre que toute l’humanité peut-être revendiquée en toute justice par le diable ; toute, exceptés les vrais élus, si peu nombreux d’ailleurs, que Jésus les présente lui-même comme un petit troupeau ; petit, oui, mais en totale sécurité.
Sans qu’ils en aient conscience, des multitudes d’hommes, de femmes et mêmes d’enfants collaborent journellement avec le diable et ses démons. Des jeux sont inspirés pour exalter le mal comme la fête d’Halloween pour les enfants et celles des carnavals vénitiens de Mardi-Gras pour les adultes où sous l’anonymat des masques l’adultère est pratiqué. Quelle différence y a-t-il entre ses fêtes sexuelles et celle des hébreux célébrant le veau d’or pendant l’absence du guide Moïse ? Aucune, les actions sont identiques.
Un autre type de possession existe sans aucune apparence de mal. Il s’agit du domaine de l’action bénéfique que le diable peut offrir aux humains ; exemple le domaine médicinal. Et là, la réflexion s’impose, si le diable peut provoquer la maladie, il peut donc tout aussi bien la faire disparaître ; et c’est ce qu’il fait continuellement par des instruments humains qui utilisent ses services en toute ignorance. Toutes les guérisons obtenues par des méthodes non rationnelles sont des fruits de son travail. L’acupuncture chinoise en est un magnifique exemple en pleine séduction dans notre temps de fin du monde. En occident, la radiesthésie qui fait appel au magnétisme en est un autre, et cette force magnétique est aussi l’explication du succès des sourciers qui voient sans aucune explication physique ou chimique la fourche de bois plonger vers le sol là où se trouve de l’eau sous la terre. Il va de soi que ce type d’action magnétique n’a rien à voir avec le magnétisme naturel de la terre ; celui qui fait pointer l’aiguille aimantée de la boussole vers le nord. Dans ses témoignages, Ellen White a dit du magnétisme non naturel qu’il est le courant électrique de Satan. On ne peut qu’approuver ce point de vue qui relève du discernement spirituel.
L’apparence du mal disparaît entièrement quand le diable se chasse lui-même au nom de Jésus-Christ dans les églises chrétiennes qui lui appartiennent ; opérant ainsi des guérisons spectaculaires à l’image de celles que faisait Jésus sur la terre. On atteint ici le sommet de son œuvre de séduction dans laquelle le serpent réapparaît faisant oublier son caractère de dragon destructeur.
Mais en dehors de toutes ces manifestations sataniques surnaturelles, le reste de l’humanité vit apparemment normalement sans être agressé par le diable et ses démons. La raison de cette tranquillité est simple : le diable tient cette humanité sous son contrôle, car il peut déjà la présenter à Dieu comme aussi coupable envers lui qu’il l’est lui-même. Dans cette situation vont se retrouver les personnes athées, les faux religieux, les agnostiques, les libres-penseurs soit, tous ceux qui n’ont pas pris et obtenu de Dieu Jésus-Christ pour protecteur et sauveur personnel. Car il ne suffit pas de se réclamer de lui pour obtenir sa grâce ; il faut encore qu’il consente à en faire bénéficier le demandeur. C’est une chose dont des multitudes de chrétiens n’ont pas conscience car leur engagement religieux se résume par l’action de se coller une étiquette sur le front attestant qu’ils appartiennent à Jésus-Christ. C’est faire bien peu de cas du ministère de souffrance accepté par Jésus-Christ afin qu’il obtienne en justice divine le salut de ses élus.
Il appartient donc individuellement à chacun de réaliser ce qu’est sa véritable situation spirituelle et d’engager concrètement sa vie au service et sous la protection de Jésus-Christ le seul et unique Dieu sauveur. Sois exigeant, profond et sincère, car l’enjeu éternel en vaut le prix et la peine. Celui qui se trompe sur lui-même n’aura pas l’occasion de rattraper son erreur.
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29 - Les quatre attentes adventistes
Le printemps 2018 a été marqué par la réception de nouvelles lumières données par Dieu. Successivement ces nouveautés exclusives ont concerné, en premier, l’apparition d’un message prophétique caché dans la lecture des dix commandements de Dieu ; ceci en respectant le fait qu’ils étaient gravés sur les quatre faces des deux tables de pierre données à Moïse. La seconde lumière est venue en 2018 également, et elle concerne la datation de la fin des « 2300 soir matin » de Daniel 8:14 qui revient au printemps 1843, date établie par William Miller lors de son tout premier calcul. Ensuite, de manière inattendue, le secret divin si bien gardé concernant la date du retour glorieux de Jésus-Christ a été levé en 2019 ; ceci, par la découverte d’un calendrier juif qui date, avec la précision souhaitée, la mort de notre Sauveur Jésus-Christ pour le 3 Avril 30. L‘application à la lettre du message de Daniel 9:27 qui situe cette crucifixion « au milieu de la semaine » de la sainte « alliance » constitue la preuve la plus solide pour cette datation. Cette « 70ème semaine » prophétisée trouve ainsi un double accomplissement en 7 années réelles et en 7 jours réels. Ensuite le principe du découpage du temps du péché terrestre en 3 tiers successifs de 2000 années nous conduit à définir le seuil du septième millénaire prophétisé par le sabbat hebdomadaire au 3 Avril du printemps 2030.
Les remises en cause successives de ces datations prophétiques m’ont conduit à hésiter sur le choix des dates 1843 et 1844. Aujourd’hui, 21 septembre avant-veille de l’automne 2019, les raisons de douter s’effacent, et ceci me permet de donner un sens précis aux dates construites historiquement par les différentes expériences adventistes.
Obéissant et fidèle, mais pas légaliste
L’homme donne injustement au mot loi un caractère dur et inflexible. Or la loi est un principe imaginé par le Dieu Amour. Nous devons retrouver le sens que Dieu a voulu lui donner au risque de devenir des êtres légalistes, terme qui désigne péjorativement ceux qui donnent aux lois divines une importance exagérée. Peut-on réellement exagérer leur valeur ? La réponse a été donnée par Jésus qui a dû rappeler à ses contemporains que « le sabbat a été créé pour l’homme et non l’homme pour le sabbat (Marc 2:27)». Cette leçon doit être entendue et retenue. Elle est porteuse d’un grand enseignement qui révèle le caractère du Dieu créateur : Amour.
En effet, c’est à son besoin d’amour que nous devons notre existence. C’est à son désir d’être aimé librement que nous devons les drames qui nous frappent à cause du développement du camp du mal soit, du Malin, du diable, Satan, l’ex-Lucifer qui donna néanmoins, en premier, au Dieu créateur, le retour d’amour qu’il avait désiré recevoir. Où est donc la loi dans ce projet ? Que dire pour la définir ? Je propose cette définition : la loi est la norme de ce que Dieu tient pour agréable pour lui-même, mais aussi pour ses créatures, ses vis-à-vis.
Matthieu 7:12 le confirme : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes ».
Ceci me conduit à regarder la loi de manière très différente de ceux qui la voient comme un « fardeau » ; chose qui n’a pas échappé au regard scrutateur de Dieu qui entre dans le jeu humain et en fait usage en le citant dans Apo.2:24 : « Je ne mets pas sur toi d’autre fardeau ». En effet, pour un esprit humain rebelle, obéir est un fardeau. Pour que cela ne soit plus, l’obéissance doit être un fruit naturel de l’amour. C’est alors que le fardeau devient « doux et léger » comme notre Sauveur le ressentait pendant sa mission sur la terre : « car mon joug est doux, et mon fardeau léger (Matt.11:30)».
En prenant conscience de ces choses, j’en viens à devoir rectifier et préciser la manière dont nous devons aborder le sujet de la loi du sabbat dont le retour et la pratique sont légitimement exigés par notre Dieu créateur rédempteur et régénérateur à partir de l’automne 1844 seulement comme l’étude qui suit va le démontrer.
Le changement n’est pas énorme, mais il doit s’imposer dans nos esprits. Il s’agit simplement de redonner au message prophétique de Daniel 8:13-14 l’ordre prioritaire conforme à la pensée de Jésus : « le sabbat a été créé pour l’homme et non l’homme pour le sabbat (Marc 2 :27)». Dans l’analyse de Daniel 8:13-14, l’importance que le sabbat prend à mes yeux humains me porte à lui donner la priorité parmi les trois sujets désignés par le seul mot « sainteté ». En agissant ainsi je présente un sabbat pour lequel l’homme a été créé, contredisant la priorité indiquée par Jésus. Regardons donc ce texte de Dan.8:13. Qui est concerné en premier ? Je cite : « Pendant combien de temps s’accomplira la vision sur le perpétuel et le péché dévastateur ? » L’Esprit de Dieu donne la priorité à la fin du « perpétuel » sacerdoce de Jésus-Christ, unique intercesseur céleste pour ses élus. La pensée divine est tournée vers le besoin impérieux de renouer le lien rompu et d’intensifier la qualité de sa relation directe avec les saints qui l’aiment et qu’il aime passionnément. Mais pour atteindre ce but, il faut que de leur côté, ces mêmes saints rompent avec le repos du dimanche romain qui les souille depuis 321. L’Esprit ne cite pas le sabbat, mais il cible le « dimanche » romain, le jour qui l’a remplacé pour le malheur des saints qui se réclament du sang de Jésus-Christ ; jour qu’il appelle « péché dévastateur ». L’amour des saints envers lui a été démontré ; il est bien réel et visible, mais la tradition a fait totalement oublier le sabbat originel des apôtres et des disciples pratiqué jusqu’en 321. Or, voulant associer ses saints à sa conception de la perfection de la vérité, Dieu va organiser des épreuves successives afin de sélectionner un groupe de gens auquel il va donner, avec le sabbat et sa reprise en main de l’intercession, une réelle sainteté conforme au modèle apostolique du commencement. La suite du verset 13 concerne encore le sort douloureux de ses saints persécutés par Rome et ses serviteurs monarques. « Jusqu’à quand la sainteté et l’armée seront-elles foulées ? ». Dans ce verset le mot « sainteté » recouvre tout ce que Dieu « met à part pour lui » en face du camp du diable. Cette sainteté concerne donc dans un sens général, son sacerdoce en faveur de ses élus, ses élus eux-mêmes, ses commandements et ses lois morales et sanitaires. La réponse que Dieu va donner va permettre aux saints élus de fixer une date où cessera la longue patience qu’il a démontrée envers les serviteurs terrestres du camp du diable. Ceci en ouvrant les yeux de ses vrais saints et en imposant aux démons terrestres une paix religieuse favorable à l’augmentation de la connaissance spirituelle. Hélas, pour l’humanité entière, la connaissance profane va aussi profiter de cette paix et la science destructrice des hommes sans Dieu pourra préparer la fin de la vie sur la terre.
Daniel 8:14 : « Et il me dit : jusqu’à soir matin 2300 et sera justifiée la sainteté ». Je reprends l’aspect et l’ordre de l’écriture de ce verset tel qu’il se présente dans la Bible des Hébreux. Chacun peut ainsi comprendre pourquoi je rédige toujours ce verset en respectant la forme du singulier des mots « soir matin ». Cette particularité unique dans la Bible a pour but d’établir un lien avec cette expression citée 6 fois dans le 1er chapitre de la Genèse ; une invitation à y retrouver des explications. De la sorte, le Dieu créateur instaurateur du Décalogue et de son saint sabbat signe son divin décret de Daniel 8:14. Le reste ne sera plus pour ses élus qu’une question de calcul, ce que Dieu dirigera lui-même quand viendra le temps fixé par le décret. La chose s’accomplira entre 1831 et 1844 par les deux annonces successives faites par William Miller. Par son étude du livre de Daniel la connaissance a augmenté confirmant la citation de Dan.12:4. Mais cette connaissance n’était qu’à son début, avec toutes les erreurs que Dieu effacerait au fil du temps jusqu’à la fin du monde.
Le contexte historique ciblé dans Dan.8:13 est celui du temps de la Réforme protestante allongée entre 1170, année de l’engagement de Pierre Valdo qui déjà justifiait la pratique du Sabbat, et 1789. La monarchie règne avec son intolérance caractérisée dont le sommet est atteint sous Louis XIV le dit « roi soleil ». La première leçon à retirer est donc que, repoussant à 1843 le moment de préparer la totale réconciliation avec ses saints, la situation spirituelle de la foi protestante est loin d’être idéale. Elle bénéficie néanmoins des encouragements du Seigneur. Cette réflexion est confirmée dans le message qu’il leur adresse dans Apo.2:24-25 où il dit aux protestants : « A vous, à tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n’ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous dis : je ne mets pas sur vous d’autre fardeau ; seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu’à ce que je vienne ». Jésus parle aux protestants qui ne reçoivent pas la doctrine catholique de « la fausse prophétesse Jézabel », l’église catholique papale romaine. Aux époques concernées soit, avant 1843, la foi protestante pacifique, zélée, sincère et aimante jusqu’au martyre est reçue par Dieu malgré ses imperfections doctrinales puisque Dieu fait allusion à un autre « fardeau » possible. Il est facile d’y voir une allusion au respect de la loi des dix commandements entiers ce qui implique la restauration du sabbat du 4ème commandement. L’histoire confirmera après 1844, que pour le protestant type traditionnel, le sabbat du septième jour sera rejeté et regardé comme un lourd fardeau injustifié. Egalement souligné dans le verset, l’ordre, « ce que vous avez, retenez-le jusqu’à ce que je vienne », suggère la possibilité de le perdre et de se le faire arracher par le diable et ses suppôts. C’est précisément ce qu’il va se passer entre le printemps 1843 et l’automne 1844 ; ce qui conduit Jésus à lui dire dans sa lettre adressée à « Sardes », dans Apo.3:1 : « Tu passes pour être vivant et tu es mort ». Il nous faut définir la nature de ce que Dieu désigne en disant « ce que tu as ». Ce qui donne sa valeur à la foi protestante c’est son attachement au principe de la justification par la foi au sacrifice volontaire du Christ ainsi que son appui sur l’unique parole écrite de Dieu, la Bible, ses « deux témoins ». Ces choses la différencient énormément de la foi catholique idolâtre de l’époque qui persécute la Bible et ses partisans protestants.
Le temps et l’esprit de l’héritage de la tradition ont toujours été les causes du changement des comportements religieux des êtres humains dans l’ancienne comme dans la nouvelle alliance. Or cet exemple prépare celui de l’expérience adventiste du septième jour qui, bénie universellement comme un mouvement devenu institution en 1863, reçoit de Jésus en 1873, également après les protestants, dans sa lettre adressée à « Philadelphie », dans Apo.3:11, l’ordre : « Je viens bientôt ; retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne ». Relevons déjà que Jésus est passé du « vous » au « tu » beaucoup plus intimiste en raison de la progression de sa perfection doctrinale (encore bien imparfaite) qui fait sa sainteté. Et là encore, l’avertissement donné était justifié, puisqu’en « Laodicée », dans Apo.3:16, il annonce qu’il va la « vomir » ; chose faite le 23 Octobre 1994.
De toutes ces choses nous pouvons retirer une nouvelle leçon : Dieu a autant aimé les martyrs persécutés, bien que doctrinalement imparfaits, que les saints de l’adventisme du septième jour apparus après 1844. Car l’avancement de la connaissance repose sur la seule volonté de Dieu et ceux qui vivent avant le temps de la lumière ne sont pas responsables de leur faible connaissance.
Les choses changent quand la lumière divine est donnée par révélation. Tout homme, femme, enfant, ou institution religieuse, devient responsable envers la connaissance devenue disponible. Pour Dieu comme pour les hommes, selon l’expression profane : « nul n’est censé ignorer la loi ». Personne ne peut tromper Dieu qui sonde nos pensées les plus intimes. Il lit dans nos cœurs vers quoi se dirigent nos inclinations et nos affections. Il connaît les noms de chacun de ses élus avant qu’ils connaissent eux-mêmes leur élection. L’être humain n’a été créé libre qu’au seul niveau du choix spirituel qu’il souhaite faire. Le reste est entièrement l’œuvre de Dieu. L’âme qui en est digne reçoit de lui la foi et la connaissance progressive jusqu’à son achèvement. Il suffira donc à un élu de laisser Dieu diriger sa vie sans lui imposer des obstacles pour atteindre finalement le but souhaité.
Revenons donc à Daniel 8:13. Nous comprenons, après ces leçons, que le sabbat a pour Dieu moins de valeur que l’élu qui s’y attache avec raison. Le sabbat est un jour de repos qui bénéficie aux élus, déjà chaque fin de semaine sur cette terre, mais bientôt il leur bénéficiera pendant mille ans dans le royaume céleste où Jésus est allé leur préparer une place. Alors, en vérité, le sabbat a bien été créé pour l’homme, et non le contraire, car après le septième millénaire, dans la vie éternelle, il disparaîtra, son rôle prophétique en faveur des élus sera terminé. Il n’y aura plus ni jour ni nuit, donc plus de semaines rythmées par des successions de sabbats. Le sabbat est donc un élément créé par Dieu pour un usage provisoire ; ce qui ne change pas, mais confirme, son exigibilité divine actuelle.
Regardons notre histoire. En 1843, quel aspect avait l’humanité ? En Europe, après la Révolution Française de 1789, les exactions du catholicisme romain ont cessé avec l’écrasement de la monarchie qui la soutenait. Ensuite « l’aigle » impérial, Napoléon 1er, a dominé l’Europe avant d’être abattu. Les Etats américains ont attiré des multitudes d’immigrés européens et de toutes les autres origines. Mais depuis l’arrêt des persécutions, la foi chrétienne des protestants est affaiblie. C’est dans un tel contexte que Dieu va devoir sélectionner ses nouveaux saints. Le rôle du sabbat est encore réduit par le choix du moyen auquel, prioritairement, Dieu recourt pour effectuer un premier test de foi collective et individuelle. Il choisit de faire annoncer, non pas le sabbat, mais le retour de Jésus pour le printemps 1843. Là encore, ce choix révèle les priorités de Dieu. Nous pouvons résumer sa démarche par cette question dont il connaît déjà la réponse : Parmi ces foules d’adorateurs, qui m’aime vraiment ? Comme Jésus l’avait demandé à Pierre, Dieu demande à tous les êtres humains : « m’aimes-tu ? » Les prétentions humaines trompent même les anges, alors il faut démasquer les hypocrites. En annonçant le retour de Jésus, Dieu ne se trompe pas, car c’est bien là, le moyen qui va conduire le véritable élu à se démarquer des hypocrites ; ceci, en manifestant la joie suprême que cette perspective provoque chez lui. En réalité, la solidité des arguments qui soutiennent cette espérance ne joue pas un grand rôle dans l’expérience. Qu’importe, Dieu a atteint son but ; « qui veut la fin veut les moyens ». Ainsi, le véritable saint s’est démarqué des hypocrites et l’expérience est renouvelée deux fois pour être plus efficace, au printemps 1843 et en automne 1844. Après ces deux épreuves, Dieu retient dans son crible, les joyaux de sa gloire. C’est alors lui qui leur fait découvrir et aimer son saint sabbat qu’il leur donne en « signe » extérieur et en témoignage de son approbation ; le sabbat retrouve le rôle que Dieu lui donne dans Ezé.20:14-20. « Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu’ils connaissent que je suis l’Eternel qui les sanctifie … Sanctifiez mes sabbats et qu’ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l’Eternel votre Dieu ». A noter que le verset 14 s’adresse aux non-juifs alors que le verset 20 s’adresse directement aux juifs. Celui qui aime et pratique le sabbat encore aujourd’hui et jusqu’à la fin du monde doit comprendre qu’il n’a pas choisi le sabbat mais que le Dieu qu’il aime et qui l’aime le lui a donné l’ayant choisi pour lui. Le sabbat tient le rôle de « signe », ce qui lui donnera, dans Apo.7:2 et 9:4, la qualification de « sceau du Dieu vivant ». Mais l’histoire nous apprend que la pratique du sabbat ne suffit pas à elle seule pour représenter le « sceau de Dieu ». Rejetés par Dieu en leur temps, les juifs, les baptistes du septième jour et les adventistes du septième jour le pratiquent ; mais ne sont pas scellés pour autant. Il faut avec le sabbat quelque chose de plus qui se trouve dans 2Tim.2:19 : « Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau : le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent ; et : quiconque prononce le nom du Seigneur, qu'il s'éloigne de l'iniquité ». Il faut donc joindre au sabbat l’indispensable approbation de Dieu ; et là, le sabbat tient son rôle de « sceau de Dieu ».
Et oui, en vérité, au sabbat du grand Dieu créateur, le Roi des rois, revient le nom de « sceau de Dieu », et au dimanche du régime romain diabolique celui de « marque de la bête ». Une telle opposition les rend inconciliables. Mais les différences entre ceux qui servent Dieu et ceux qui ne le servent pas ne s’arrêtent pas là. Dans la prophétie, Dieu s’engage dans des promesses qu’il destine à ses élus et il les tient. Ainsi en est-il de la connaissance du temps du retour glorieux de Jésus, car ce qu’il annonce impossible aux « morts » spirituels de « Sardes », est aujourd’hui, depuis 2019, devenu possible et actualisé pour ceux qui lui appartiennent. C’est la récompense de la vraie foi. Entre Dieu et ses élus, tout n’est que question d’amour dans la réciprocité. S’il a accepté de lancer son projet de création de vis-à-vis libres, malgré l’énorme prix de souffrances qu’il aurait lui aussi à payer, c’est pour obtenir l’amour de ses élus pour l’éternité qu’il ouvre devant eux. Et si un être humain ne comprend pas ces choses, c’est qu’il n’est pas né pour l’éternité, et dans ce cas, aucune insistance pour le convaincre n’a de sens. C’est pourquoi, en Jésus, Dieu appelle ses brebis qui lui appartiennent ; connaissant leur Maître, elles le suivent et ne sauraient agir autrement. Car comme des vases ratés destinés à la casse, les esprits rebelles et orgueilleux seront finalement anéantis, afin que le bonheur des élus éternels soit parfait, sans ombre, ni nuage.
Soyons logiques et respectueux du texte révélateur. Au printemps 1843, il n’est pas encore question du sabbat qui en conséquence ne condamne pas encore des hommes qui ont oublié jusqu’à son existence. Cette première épreuve basée sur l’annonce du retour de Jésus-Christ a pour seul but de révéler et sélectionner les croyants qui ont l’amour de la vérité apportée par Jésus-Christ ; ceux que la pensée de son retour enchante et remplit de joie. Soyons convaincu que, seul le salut de l’homme est au cœur de la pensée de Dieu, parce qu’il en a donné la preuve en Jésus-Christ.
Cependant, si en 1843 le sabbat du septième jour n’est pas responsable de la chute des croyants hypocrites, celle-ci est bien due à un sabbat qu’ils viennent de dédaigner. Car qu’est-ce que le retour de Jésus-Christ sinon l’entrée de Dieu et de ses élus dans le grand sabbat du repos programmé pour le septième millénaire ? Ainsi, toute la période des épreuves adventistes crible les humains par le moyen du grand sabbat prophétisé par le petit sabbat du septième jour. Et le temps qui va se prolonger apportera la démonstration que ceux qui dédaignent l’entrée dans le repos divin du septième millénaire, dédaignent tout autant la pratique du sabbat du septième jour exigée par le 4ème commandement de Dieu.
A ce sujet, nous devons comprendre ce que représentent ces commandements. Ils n’ont d’intérêt que pour les élus qui se réclament d’une appartenance à Dieu qui n’a pas présenté sa loi aux égyptiens rebelles mais au peuple hébreu qui lui appartenait depuis son alliance faite avec Abraham. La loi est la norme interne du peuple qui fait alliance avec lui. L’homme la rencontre en s’engageant sur le chemin du bien et de la vie. Sur l’autre chemin du mal et de la mort, en foule, marchent les hypocrites, les rebelles et les indifférents.
La conséquence de cette première partie de l’étude est la suivante : En 1843, la fin des 2300 soir-matin de Daniel 8:14 établit l’heure du commencement des épreuves et la fin de la première. Elles vont permettre à Dieu de sélectionner les saints qui vont composer les « 12 tribus » du dernier « Israël » prophétisées dans Apo.7 ; un « Israël » spirituel puisque chrétien. A l’issue de cette première épreuve ceux qui ne se sont pas engagés dans l’attente suscitée par l’annonce de William Miller sont lâchés par Dieu. Ce sont les premières victimes du criblage de la foi chrétienne et assurément les plus nombreuses. Après la seconde attente vaine du 22 Octobre 1844, Dieu a signalé la fin des épreuves sélectives en donnant à l’adventiste Hiram Edson, le matin du 23 Octobre 1844, la vision d’un sanctuaire céleste où Jésus est apparu entrant dans le lieu très saint. Les hypocrites, plus soulagés que déçus, rentrent à la maison reprendre le train de leurs affaires. Jésus les déclare « mort » dans « Sardes » ; c’est la deuxième chute. Mais pour les 50 élus sélectionnés restés fidèles dans l’épreuve, c’est l’heure où le sabbat va leur être donné en signe de leur victoire. William Farnworth sera ainsi le premier adventiste sélectionné à être scellé du « sceau du Dieu vivant ». Les autres le recevront après lui. Ellen White et James son mari ne le recevront qu’en 1846. Le message de Daniel étant maintenant clairement interprété, qu’en est-il de ceux d’Apocalypse ?
Pour bâtir mes explications, je vais m’appuyer sur les versets révélés dans Apocalypse 3 concernant la lettre adressée à l’ange de « Sardes », message à lire en parallèle avec celui de la « 5ème trompette » d’Apocalypse 9.
A la base de notre réflexion se trouve, comme nous l’avons vu, le décret de Daniel 8:14 qui place la fin des « 2300 soir matin » au premier jour du printemps 1843. La date de départ étant le premier jour du printemps 458 avant notre ère chrétienne, selon Esdras 7:7. C’est donc au printemps 1843 que ce décret entre en application faisant des incrédules ses premières victimes en ouvrant le temps des épreuves de foi prophétique.
Dès le premier jour du printemps 1843, Dieu peut en priorité sélectionner ses premiers saints fidèles et déçus, et aussi, pour la raison opposée, condamner la foi protestante et les autres croyances, car il vient de les soumettre à l’épreuve prophétique conduite par William Miller qui vient d’annoncer entre 1831 et 1843 le retour de Jésus-Christ. Et en grande majorité pour ne pas dire en totalité, la foi protestante universelle de l’époque a méprisé ce message. Jésus peut donc lui dire avec raison : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort » ; cette mort sera confirmée au terme de la deuxième attente adventiste datée pour le 22 Octobre 1844.
Les enfants de Dieu doivent savoir que cette date 1843 qui sera confirmée par nos lumières de 2018-2019 reposait, pour William Miller, sur une interprétation prophétique illégitime des « sept fois plus » concernant les châtiments annoncés par Dieu dans Lévitique 26. Dans l’expression « sept fois plus », il a vu, sans qu’on puisse aujourd’hui le justifier, « sept » années prophétiques représentant 2520 années réelles. Faisant débuter cette durée en – 677, il obtenait la date 1843. Ainsi, pour Dieu, pour cette préparation de la première épreuve, le moyen de justifier la date 1843 importait peu ; seule la date définie avait de l’importance. C’est une leçon qui montre que dans l’ère chrétienne Dieu construit de manière artificielle ses épreuves spirituelles. Les temps fixés sont indépendants des lois établies pendant l’ancienne alliance. Les dates devant être retenues seront confirmées en leur temps par des arguments solides, résistants à la controverse.
Cependant, entre le printemps 1843 et l’automne 1844, l’espérance reste offerte jusqu’au terme de l’épreuve, aux protestants et aux autres croyants. La rupture évoquée par les paroles lapidaires de l’Esprit : « Tu es mort » ne peut s’appliquer de manière globale et définitive que le 23 Octobre 1844. Et les croyants frappés par ces propos tombent à cause de leur manque d’amour de la vérité, sans que le sabbat du septième jour hebdomadaire soit en cause puisque c’est le grand sabbat du septième millénaire qu’ils viennent de mépriser qui provoque leur perte. Le simple fait de n’avoir pas été réjouis par la perspective du retour du Sauveur et d’entrer dans son éternité les a, à juste raison, coupés de Dieu. Et s’ils ne se repentent pas pendant le temps qu’il leur reste à vivre dans la chair, la séparation sera devenue définitive.
Dans ses messages d’Apocalypse, il est important de relever le fait que les déclarations de l’Esprit s’appliquent après les deux épreuves prophétiques successives. Ainsi par Daniel, Dieu ouvre les épreuves, et par Jean, il les referme. Par ces propos, Dieu dresse un constat et révèle son jugement sur le comportement que les protestants sous leurs diverses représentations universelles, les étiquetés catholiques et les autres croyants viennent de démontrer. En conséquence la lettre de « Sardes » doit être rattachée à la date du 23 Octobre 1844 ; date qui succède à la fin de l’attente prévue pour le jour précédent, le 22 Octobre.
La nouvelle date établie par William Miller s’appuie sur le moment de l’application du décret du roi Artaxerxès en l’automne 457. Il est possible, aujourd’hui, de justifier ce choix qui comportait deux erreurs. L’année n’était pas 457 mais 458, et selon le texte hébreu, seuls le « premier jour de l’année » et « le premier jour du cinquième mois » sont cités et proposés. Le texte biblique nous propose donc le printemps ou le plein été, mais pas l’automne. Pour Dieu, l’important n’est pas la précision des faits car son but est simplement de ranimer l’espérance adventiste déçue.
A l’origine de la deuxième attente se trouve Samuel Snow auteur du message auquel dans l’été 1844, William Miller s’est rallié. La date du 22 Octobre n’a aucun appui sur le rigoureux et précis calendrier juif traditionnel dans lequel les fêtes juives sont fixées de manière permanente à l’avance. Samuel Snow s’est appuyé sur la doctrine des juifs appelés Karaïtes qui se distinguent par leur abandon de la rigueur du calendrier juif officiel. Le choix du jour où la gerbe des prémices de la moisson devait être agitée devant Dieu dépendait uniquement pour eux du mûrissement de cette moisson ; et en 1844, l’heure choisie par les Juifs Karaïtes pour la date du Yom Kippour s’était portée sur le 22 Octobre que Samuel Snow a donc retenu. Mais celui de 1844 n’avait en commun avec celui des hébreux que l’idée de mettre fin aux péchés établis successivement par Rome, en 321 et depuis 538 ; des péchés instaurés par Constantin 1er et la papauté. En construisant cette seconde épreuve sur ce moyen, Dieu fait reposer l’épreuve de foi sur le mûrissement de la moisson spirituelle qu’elle accomplit. Il montre ainsi, qu’il reste le Maître absolu de l’organisation de ses épreuves tests. Le choix du temps lui appartient en fonction du niveau spirituel des croyants testés et éprouvés. Les croyants devront donc donner toute l’importance qui lui revient à la vision reçue par Hiram Edson par laquelle Dieu a confirmé son approbation pour la date du 23 Octobre 1844 ; date qui authentifie la fin de l’épreuve adventiste préparatoire. Car au même moment, l’histoire de l’adventisme du septième jour a commencé.
Le matin du 23 Octobre 1844, le message adressé aux chrétiens concernés par l’époque dite « Sardes » prend tout son sens. Maintenant, une double condamnation pèse sur le protestantisme traditionnel universel. Et le signe prophétique de cette condamnation est la mention de gens auxquels Dieu reconnaît une « dignité », donc un droit à être bénis et reçus par lui. Dieu retrouve en eux un peuple « digne » de son alliance. Peu importe leur nombre, 50 personnes, ils sont les pionniers d’une dernière alliance. Plus tard, la chute du protestantisme sera officiellement confirmée par l’instauration de l’institution « adventiste du septième jour » aux USA en 1863. La création de cette institution officielle a pour but de rassembler les élus du Christ. Ils seront pour Jésus des élus uniquement si leur comportement est conforme à la foi des pionniers éprouvés et approuvés de l’œuvre. Et l’épreuve de 1994, qui va venir ensuite, établira la preuve que les héritiers n’étaient plus « dignes » de leur héritage spirituel et des « vêtements blancs » reçus par les pionniers dans le message de « Sardes » (Apo.3:4).
Parallèlement au message de « Sardes », celui de la « 5ème trompette » vient confirmer le constat fait par Dieu après le 22 Octobre 1844. Evoquant la chute des protestants révélée dans « Sardes », l’Esprit fait dire à Jean, « je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre (Apo.9:1) ». Je souligne l’importance du choix du temps passé : « qui était tombée », successivement, au printemps 1843 et le 22 Octobre 1844, le constat étant fait le 23 Octobre.
Le caractère propre du message de cette « 5ème trompette » d’Apo.9 consiste à révéler l’existence d’un délai de « cinq mois » prophétiques soit, 150 années réelles, pendant lesquelles le repos du sabbat va protéger l’institution adventiste officielle au titre de « sceau de Dieu » cité au verset 4. Le départ de ce délai était conditionné par la restauration du sabbat qui s’est accomplie seulement après le 23 Octobre 1844. Le premier adventiste qui, approuvé par Dieu depuis cette date, a accepté la pratique du sabbat fut William Farnsworth, et la chose s’accomplit dans le mois qui a suivi l’épreuve. C’est donc sur cette date que commencent les « cinq mois » (ou 150 années) mentionnés deux fois dans Apocalypse 9 aux versets 5 et 10. Ainsi, le terme établi par ce calcul doit être la date du 23 Octobre 1994.
Cette nouvelle date qui m’a semblé prophétiser le temps du retour de Jésus-Christ avait autant de raison d’être prise au sérieux que les précédentes. Cependant, le résultat constaté a été très différent. La raison est le changement d’époque et le changement de la nature et de l’état spirituel des croyants concernés. La vivifiante « Philadelphie » de 1873 apparaît, en 1991, sous l’aspect tragique de la « tiède Laodicée ». Aussi, après le dépassement du 22 Octobre 1994, le vrai but du message de la « cinquième trompette » est apparu avec son véritable sens ; un sens auquel personne sur la terre n’aurait pensé, car l’adventisme est présenté comme la dernière forme de la vérité chrétienne dans la parole prophétique.
Le sujet de cette « 5ème trompette » étant celui des « faux prophètes » déjà condamnés pour le mépris des épreuves précédentes de foi prophétique, ceux-ci sont rejoints par l’institution adventiste du septième jour officielle et universelle qui tombe à cause d’une même démonstration de manque d’amour de la vérité prophétique ; faute révélée par son comportement, en 1991 et 1994. Ainsi comme en 1843 et 1844, en 1994 le thème même de l’attente du retour de Jésus-Christ méprisé à cette époque, conduit Dieu à condamner ce qui devient à ses yeux un faux adventisme. Cette épreuve a été divinement programmée pour établir ce triste et désolant constat, car c’était le vrai but du message de la « 5ème trompette ». Dans Apo.14:10, dans le message du troisième ange, en disant, « il boira, lui aussi », Dieu faisait allusion à l’adventisme officiel qui allait tomber en 1994. Déjà, en l’automne 1991, l’institution de Valence-sur-Rhône (France) a radié le messager porteur de la lumière prophétique du Seigneur Jésus-Christ, méprisant ainsi le messager et son message, mais avant tout, Dieu qui l’a appelé pour cette œuvre ; ceci trois années avant le constat du non retour de Jésus en 1994. Par cette action paradoxale, elle a renié jusqu’à son nom « adventiste », du latin « adventus », traductible par « avènement » qui rappelle que sa mission et son devoir étaient d’enseigner, et d’attendre fidèlement, avec joie et persévérance, le retour de Jésus-Christ. Dans cette expérience, nous retrouvons dans l’adventisme officiel, le même état d’esprit que celui des juifs confrontés à la première venue du Messie. Dieu en retire la même ingratitude. De plus, derrière l’annonce du retour de Jésus annoncé pour le 22 Octobre 1994 se trouvait, comme en 1843 et 1844, l’offre d’entrer dans le sabbat éternel céleste de Dieu. Aussi ce refus adventiste est un comble d’outrance en raison même de son nom. La rupture décidée par Dieu est donc amplement justifiée.
Cependant, sa bénédiction est restée sur les vrais adventistes du septième jour qui individuellement persévèrent, comme les pionniers de l’œuvre, dans l’amour de la vérité prophétique révélée ; ceci, en gardant le sabbat qu’il leur a donné ; avec quelques uns, je me réclame à juste titre de cette bénédiction. Toutes les explications souhaitées ont été reçues et toutes les déclarations de l’Esprit ont pris un sens logique conforme au projet de Dieu.
En prime, en 2019, nous avons en partage l’engagement dans la quatrième et dernière attente du retour de Jésus-Christ. Comme vu au commencement de ce thème du 29ème chapitre, la date établie ne repose plus sur les chaînes utilisées jusque-là. Cette espérance, quasi certitude, est à la portée de tous ceux qui croient au Dieu créateur et à ses déclarations révélées, depuis la Genèse jusqu’à Apocalypse dans la sainte Bible, qu’il présente symboliquement comme ses « deux témoins » (Apo.11:3). L’appui prophétique basé sur Daniel et Apocalypse confirme leur rôle actif. Le projet révélé s’étend sur 6000 années de péché terrestre derrière lesquelles vient le septième millénaire accomplissement du sabbat qui l’a prophétisé depuis la création du monde dans Gen.2:2-3-4 ; le sabbat originel étant dans sa création divine terrestre une œuvre qui révélait son projet, sa future victoire en Christ, et le repos éternel obtenu par ce sacrifice dans lequel, triés et sélectionnés, ses élus entreront au début du sabbat céleste du septième millénaire.
L’accomplissement final de ce programme révélé par Dieu à ses élus est devant nous, pour le 20 Mars 2030. Car ceux qui connaissent Dieu partagent avec lui le sens qu’il donne aux choses. Parmi elles, le caractère du chiffre 3 qui désigne la perfection, confirmée déjà par le principe de structure spirituelle, qui repose sur la mise en parallèle de trois chapitres, dans Daniel, et de trois thèmes, dans Apocalypse. C’est sur cette base de perfection, que Dieu a organisé le temps réservé à la présence du péché sur la terre : 6000 années découpées en trois parties égales. Ce programme était révélé par les dimensions du sanctuaire hébreu terrestre : deux tiers consacré au lieu saint + un tiers réservé au lieu-très-saint où se tenait le Dieu trois fois saint. A l’image du sanctuaire, le dernier tiers du temps terrestre est hautement sanctifié par la mort expiatoire de Jésus-Christ qui a donné sa vie pour expier les péchés de ses seuls élus pardonnés. Il est également sanctifié par son sacerdoce céleste perpétuel. Dans cette action, il a accompli le projet pour lequel notre création terrestre a été réalisée par Dieu. Le rôle de sa mort expiatoire était fondamental dans toute la révélation spirituelle du projet divin. Dans Gen.3:21, ce divin sacrifice était prophétisé par les « habits de peau » par lesquels Dieu a revêtu la « nudité » d’Adam et Eve devenus pécheurs.
La dernière attente du vrai retour du Messie repose donc sur la foi au salut obtenu, uniquement, par la mort volontaire de Jésus-Christ et sur le sens prophétique du septième millénaire du sabbat, le quatrième des dix commandements de Dieu, conformément à ce qu’enseigne Apo.14:12 : « C’est ici la persévérance des saints qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » ; dans Apo.12 :17 : « et qui retiennent le témoignage de Jésus ». Nous retrouvons là dans cette dernière précision le comportement que Jésus a béni dans sa lettre adressée à « Philadelphie ».
Ainsi, le septième millénaire s’ouvrira après que 2000 années se soient écoulées depuis la mort de Jésus-Christ datée par un calendrier juif au 3 Avril 30.
En conclusion de cette étude, Dieu nous invite à reconsidérer le rôle qui doit être donné au sabbat du septième jour. Il n’est que le signe, qui confirme le rejet des autres croyants réunis dans la pratique du dimanche hérité du catholicisme traditionnel condamné, dès ses origines, dans le jugement révélé de Dieu. Jusqu’au 23 Octobre 1844, le dimanche a été supporté par le Dieu créateur, ceci au prix de terribles malédictions subies par les saints chrétiens au cours de notre ère, depuis le 7 Mars 321, date où il fut adopté portant son nom païen de « jour du soleil invaincu », sur la décision et l’ordonnance arrogante de l’empereur Constantin 1er. Ceux qui obéissent aux hommes en désobéissant à Dieu ne lui appartiennent pas et ne seront jamais reconnus par lui, parce qu’ils ne l’aiment pas.
Notre psychologie du salut doit rester conforme à l’enseignement de Jésus. C’est Dieu qui vient chercher la brebis perdue. Notre rôle se borne à le suivre, car il nous ouvre le chemin céleste du septième millénaire.
« Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour (Jean 6:44) ».
C’est au matin du 25 septembre 2019, que j’ai fais l’expérience de vivre concrètement cet autre verset où Jésus nous a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire (Jean 15:5) ». Après quatre jours de préparation de cette étude, le Seigneur de Vérité a ouvert mon intelligence sur un sujet dont j’avais déjà la connaissance de toutes les données sans en tirer les déductions.
Nous séparons sans raison, le sujet des annonces du retour de Jésus du sabbat du 7ème jour hebdomadaire restauré après le 23 Octobre 1844. En effet, le retour de Jésus fait entrer les saints élus dans le repos du grand Sabbat de Dieu prophétisé par le Sabbat hebdomadaire. Il était donc logique pour Dieu de placer les saints devant la perspective de leur entrée dans ce repos du grand sabbat céleste, en sorte que par leur comportement, ils soient reconnus « dignes, ou indignes » (ce qu’enseigne Apo.3:4) de recevoir, de lui, la lumière du sabbat du 7ème jour qui annonce prophétiquement cette future entrée au ciel ; Il en résulte que depuis 1843, le thème du sabbat est au cœur des expériences accomplies. Mais, ce n’est qu’après le 22 Octobre que le sabbat a été concrètement donné par Dieu à ses élus sélectionnés par la seconde annonce lancée par William Miller. Selon que Dieu l’enseigne : « mieux vaut la fin d’une chose que son commencement (Ecc.7:8)». C’est donc bien, au moment où s’achève la dernière épreuve de foi de l’époque, que s’engage l’œuvre du scellage des élus, et parallèlement, la condamnation des autres croyants, protestants, catholiques, orthodoxes, et juifs. Le 23 Octobre 1844 reste donc bien le jour sur lequel la révélation de l’Apocalypse structure ses thèmes des lettres, des sceaux et des trompettes. La date du 23 Octobre 1994 qui marque le terme des « cinq mois » ou 150 années réelles d’Apo.9:5-10 est ainsi confirmée pour le plus grand malheur de l’institution officielle de l’Adventisme du Septième jour. Dieu démontre ainsi la stabilité de son sens de la justice. Il ne sera pas fait d’exception, ni de personnes, ni d’institutions collectives. La faute d’incrédulité révélée par le mépris pour la parole prophétique est frappée par lui par la même malédiction en tous temps de l’histoire humaine. Le temps de la bénédiction de l’institution adventiste aura été depuis le 23 Octobre 1844 date de sélection des pionniers, de 150 années, après lesquelles l’œuvre adventiste du 7ème jour se poursuit jusqu’au retour du Christ par des groupes dissidents dispersés sur toute la terre. Cependant, sa lumière est reçue par le serviteur qu’il a choisi, dans le fief historique adventiste français que représente la ville de Valence-sur-Rhône. C’est là, que le cœur de son serviteur a révélé par ses émois et son désir de comprendre, comme Daniel (Dan.10:12), son amour de la vérité prophétique. Je donne ici une précision spirituelle qu’apprécieront ceux qui ont du discernement. Dans la région appelée le Dauphiné, aujourd’hui Rhône-Alpes-Auvergne, le fleuve Rhône s’écoule entre deux départements en forme de poumons : l’Ardèche (07) et la Drôme (26). Dans cette image, Valence se trouve à la place du cœur. Quant aux chiffres rattachés à ces deux départements, ils désignent, pour le 07, la sanctification, et pour 26, le nombre du nom de Dieu en hébreu, YHWH. Là où est le Seigneur là est la vérité, mais l’inverse est aussi valable : là où est la vérité, là est donc le Seigneur. Et je rappelle les autres événements importants rattachés à cette ville : la mort du pape Pie VI en 1799 confirmant la « blessure mortelle » infligée à la « bête » dans Apo.13:3. Egalement la formation militaire du jeune Bonaparte futur Napoléon 1er. Mais aussi l’instauration de la toute première église adventiste française.
Je recommande à tous, de ne pas remettre en cause l’usage et les interprétations que le Seigneur m’a fait donner aux durées chiffrées des prophéties. Elles ont toutes reçu le sens voulu par Dieu et portent en bénédiction ou en malédiction les conséquences de leurs différents messages. Ces explications ont tracé le chemin de la vérité approuvée par Jésus-Christ. Leur utilité sera donc prolongée jusqu’au retour du Christ pour éclairer et enseigner ses derniers élus.
Que chacun comprenne que c’est par l’intérêt et la persévérance que nous démontrons pour comprendre la pensée et le projet du Dieu vivant que nous lui donnons une justification de nous bénir et de nous sauver. La nourriture spirituelle a été préparée, mettez-vous à la table du Seigneur ; mangez et savourez. En agissant ainsi, votre amour, pour sa personne et son œuvre, sera rendu visible sans contestation possible du diable.
Les quatres moissons
Nous lisons dans Matt.13:30 : « Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier ». S’il est vrai que, seule, la quatrième portera ces conséquences définitives, au vrai retour de Jésus-Christ, les trois précédentes sont venues comme trois répétitions avant la grande « Première ». Et chaque fois, proposant aux hommes d’entrer dans le grand repos du sabbat céleste, la vraie foi manifestée par le blé, le bon grain, la sépare de l’ivraie dans le juste jugement de Dieu.
Après la fin de chacune des annonces adventistes Dieu nous dit : « Voici ce qu’il se serait passé, si Jésus était vraiment revenu ». Et à chaque fois, l’ivraie a démontré son désintérêt réel pour l’offre de salut proposée en Jésus-Christ ; ceci en dépit d’un zèle et d’un engagement trompeur qui relève plus du fanatisme que de la foi. L’action qui la « lie en gerbes » s’accomplit par leur regroupement nommé « œcuménique » autour de la pratique du « jour du soleil » romain, le dimanche du premier jour. Et bien sûr, dans l’autre camp, celui des saints justifiés par le sang de Jésus-Christ qui les approuve, on se regroupe autour du sabbat sanctifié que Dieu vient de leur donner à partir du 23 Octobre 1844.
A relever que les deux premières répétitions de la « moisson » se sont accomplies sur le sol américain essentiellement protestant dans l’époque 1831 à 1873. Mais la troisième s’est effectuée en Europe et en France. Ce retour de l’Esprit vers l’Europe s’explique par le passage du strict caractère américain de la mission adventiste à sa forme universelle en 1873, selon Dan.12:12 et la bénédiction divine adressée à « Philadelphie » dans Apo.3:7-13. L’abandon du sol américain peut être justifié par la dérive qui s’est produite à cause de l’arrivée progressive de nombreux catholiques (Irlandais, Italiens, et dernièrement massivement Latinos du Mexique et d’autres pays catholiques d’Amérique du sud) dont la présence a contribué à changer la foi protestante elle-même, préparant son ministère de « bête de la terre » et son soutien agressif au dimanche catholique romain.
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30 - Trois jours et trois nuits
Ce sujet et ses explications ont été révélés et construits au cours de deux semaines consécutives placées entre les sabbats des 5 et 19 Octobre 2019. Au gré des révélations reçues de l’Esprit de vérité, cette construction a été marquée par de continuelles remises en cause, mais le résultat final est à la hauteur des épreuves et des difficultés rencontrées : Jugez-en par vous-mêmes.
De la mort de Jésus à sa résurrection
Dans Matt.12:40 Jésus déclare : « Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. (Mat 12:40) ».
Relevons déjà une conséquence de la réelle humanité du Christ. Il dit « trois jours et trois nuits », bien qu’en ce qui le concerne, ce sera dans l’ordre inverse, « trois nuits et trois jours » que la chose s’accomplira, comme nous allons le voir. Alors que Dieu indique, dès la Genèse, le sens de son projet qui est de conduire l’humanité, des ténèbres à la lumière, ce qu’il fait en nommant les jours dans l’ordre, « soir matin », l’être humain, lui, regarde le temps différemment. Il donne sa priorité aux heures diurnes depuis son réveil matinal jusqu’à son coucher, parce qu’il vit concrètement au rythme du soleil. Né homme parmi les hommes, Jésus de Nazareth n’échappe pas à ce conditionnement et son expression « trois jours et trois nuits » le prouve. Cependant, pour sa part, Dieu fait accomplir les choses conformément à ses propres normes, et c’est bien pendant « trois nuits et trois jours » que notre Sauveur est resté, aux yeux des humains, dans le sein de la terre comme cette étude va le démontrer.
Les faits vont mettre en scène, plusieurs femmes nommées « Marie ». Cet intérêt pour ce nom a plusieurs explications. D’une part, les mères aiment donner à leur fille, ce nom déjà portée par la sœur de Moïse, mais d’autre part, Dieu a des raisons d’encourager ce choix. Le nom Marie, vient de l’hébreu Myriam dont la racine « mara » signifie « amertume ». Et pour l’ensemble de la nation Israël, le temps où Jésus se présente à eux est pour de multiples causes marqué par l’amertume. Depuis -63, les juifs sont colonisés par les Romains qui ponctionnent leurs biens et leurs productions. Mais surtout, l’imminent rejet de leur part, du Messie envoyé par Dieu, va les plonger dans l’amertume d’une rupture définitive entre eux et lui. Il nous faut réaliser que, de cette manière, ils vont renouveler la faute de « Myriam » qui s’était déjà, en son temps, opposée à l’oint de Dieu ; son frère Moïse. En réponse, Dieu l’avait frappée par la lèpre momentanément. En rejetant et en contestant les droits du Christ, la faute juive est encore plus grande que celle de Marie. Leur châtiment ne sera pas la lèpre, mais la destruction de leur nation en 70, 40 années après la crucifixion de Jésus-Christ ; ce chiffre 40 étant spirituellement symbolique du temps de leur mise à l’épreuve.
Reconstitution des faits
Pour reconstituer le déroulement des faits de manière précise, nous allons devoir regrouper les témoignages des quatre Evangiles : Matthieu, Marc, Luc et Jean. Chacun d’eux a retenu des faits accomplis, un détail que les autres ne mentionnent pas. Nous devons donc reconstituer la trame historique vécue.
« Vous savez que la Pâque est dans deux jours, et le fils de l'homme est livré pour être crucifié. (Mat 26:2) ».
Ce verset définit le contexte du temps très court qui le sépare de la Pâque juive, programmée en cette année 30 pour le mercredi 3 Avril. Suite au dernier discours qu’il vient de faire devant ses disciples en sortant du temple de Jérusalem, les autorités religieuses l’ont aussi entendu et elles ont résolu de le faire mourir. Des accords secrets seront ensuite passés avec Judas l’Iscariote. Pour trente deniers il leur livrera Jésus. Le jour suivant qui précède le mercredi pascal, soit, le mardi 2, Jésus est invité à partager un repas à Béthanie chez Simon le Lépreux. Marie apporte alors un vase de myrrhe qu’elle répand sur les pieds de Jésus qui va dire : « Elle l’a fait pour ma sépulture » ; des mots que ses disciples n’entendent pas et ne comprennent pas.
« Et, le premier jour des pains sans levain, les disciples vinrent à Jésus, disant : Où veux-tu que nous te préparions ce qu'il faut pour manger la pâque ? (Mat 26:17) ».
Le mot « jour » n’est pas dans le texte grec, il est donc possible, voire probable, que le terme « premier » désigne « la première fête » de l’année. L’ambigüité vient de ce qu’en grec, le mot jour est aussi un féminin. Je précise que dans une traduction en hébreu, les traducteurs ont choisi de mentionner le mot « fête ». Ils sont mieux placés que quiconque pour comprendre les conséquences du choix du mot « jour ». Car, sous cette forme, le verset englobe le mercredi de la préparation de la Pâque avec le premier jour des pains sans levain ; un sabbat de fête qui lui succède. Mais il est vrai, aussi, que le pain levé est interdit pendant le jour de la préparation. On est surpris de voir la manière dont la fête pascale était vécue à cette époque ; bien loin des règles originelles. Car, selon la loi, cette préparation commençait au 10ème jour du premier mois par le choix de l’animal destiné au sacrifice.
Les disciples demandent à Jésus : « Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? ». La demande est faite au dernier moment dans l’après midi du mardi, non pas au « premier jour des pains sans levain », mais au mieux, la veille du temps pascal qui allait commencer au coucher du soleil de cette journée du mardi. Jésus donne alors à ses apôtres des ordres pour préparer un lieu où ils partageront le repas pascal prévu pour la soirée du Jeudi 4 Avril. En entrant dans la nuit qui succède au mardi du 13ème jour, ils entrent dans le mercredi du 14ème jour de la « préparation » où déjà le pain levé est interdit. La veille du repas de la Pâque juive (Jean 13:1), Jésus partage ainsi son dernier repas avec ses apôtres. A l’heure du vrai repas de Pâque prévu pour la soirée qui succède au mercredi, il ne sera plus vivant, mais mort. Au cours de ce dernier repas, Il célèbre alors la première Cène sainte. Après avoir lavé les pieds de ses apôtres, Il leur révèle le véritable sens que cette fête portait depuis son origine. Il leur présente son sang, qui va être versé, comme signe de l’alliance nouvelle que Dieu passe avec eux. L’agneau pascal préfigurait l’offrande de son corps qu’il rattache symboliquement au pain non levé (azyme) qu’ils vont consommer pendant 8 jours ; le jour de la préparation suivi des sept jours des pains sans levain. Signification : Jésus vient enlever le péché symbolisé par le levain du pain. Rappel historique : après la mort des premiers-nés égyptiens, les hébreux consommèrent du pain non levé et des herbes amères avec la chair de l’agneau, ceci à cause de la hâte imposée par leur sortie d’Egypte et leur délivrance définitive du joug égyptien. Dans la nuit, au jardin de Gethsémané, Jésus est arrêté, livré par Judas l’Iscariote, l’un des douze, pour trente pièces d’argent. Jugé par les autorités religieuses juives, pendant la même nuit, au Sanhédrin, le Messie est remis au légat romain Ponce Pilate qui, redoutant les troubles causés par les juifs excités, accepte, vers 9 heures, contre son propre jugement, de faire crucifier Jésus ; ce qui est fait dans la matinée du 14ème jour, après 9 heures. Cependant, malgré la colère des juifs, il fait afficher dans une cavité murale au dessus du crucifié, en trois langues, le latin, le grec et l’hébreu, le titre que Dieu donne à son Messie et que Jésus a lui-même confirmé à Ponce Pilate : Jésus de Nazareth roi des juifs. Conformément à la loi, dans cette même journée, le peuple juif tue son agneau ou son chevreau entre 15 heures et 17 heures. Le repas de la Pâque sera consommé après le coucher du soleil, en début du 15ème jour ; 1er des 7 jours des pains sans levain. Mais cette journée exceptionnelle du projet divin est marquée par un séisme et des intempéries très fortes ; tremblement de terre et orage violent sur la zone de Jérusalem. A 15 heures, quand Jésus rend son esprit à Dieu, le voile du temple est déchiré, de haut en bas (Matt.27:51), par le Juge céleste. Le rôle du temple et de ses rites cérémoniels est terminé. En Jésus crucifié et ressuscité, l’accès direct au Père céleste va devenir possible.
Le mercredi 3 Octobre 30 de notre actuel calendrier, après 9 heures, Jésus a donc été crucifié. A 15 heures, il a remis son esprit à Dieu ; il est mort. Le sabbat du premier jour de la fête des pains sans levain commençant à la fin de cette journée, à 18 heures, c’est encore à la hâte, que les corps des trois suppliciés sont déposés de leur croix. Jésus étant trouvé déjà mort, ses jambes ne sont pas brisées, contrairement à celles des deux larrons crucifiés avec lui, confirmant ainsi l’Ecriture. C’est donc vers 18 heures que son corps est mis dans le tombeau du riche Joseph d’Arimathée, à sa demande, parce qu’il aimait Jésus. Un choix justifié encore par l’urgence, pour deux raisons : la proximité avec le lieu du supplice et l’entrée dans le temps de la Pâque préparée par les juifs, selon Jean 19:42. En cette Pâque du 4 Avril 30, les herbes amères de la cérémonie originelle ont révélé leur signification. L’amertume est partagée par tous. Rappel : L’agneau devait être cuit avec ses entrailles ; son goût devait donc être, lui-aussi, désagréable, si possible à la hauteur de l’épreuve consentie par Dieu ; chose nécessaire pour qu’il puisse légalement enlever les péchés de ses élus.
En cette année 30, la célébration de la Pâque est loin d’être joyeuse comme elle l’était jusque-là. La tristesse et la peur sont dans tous les esprits. La colère de Dieu a produit pour un temps ses effets. De leur côté, les disciples et les apôtres ont perdu celui qu’ils aimaient ; les brebis ont perdu leur Berger. Ils sont déroutés et ne savent plus quoi penser.
Le temps de la résurrection
Selon Matt.27:62 à 66, dans la journée du 4 Avril, lendemain du jour de la préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens obtiennent de Pilate qu’il place une garde devant le tombeau où Jésus a été mis ; ceci jusqu’au 3ème jour. Ce détail confirme les 3 jours et trois nuits annoncés par Jésus avant sa mort.
En premier, Marc nous dit clairement : « Et de fort grand matin, le premier jour de la semaine, elles viennent au sépulcre, comme le soleil se levait. (Mar 16:2) Et elles disaient entre elles: Qui nous roulera la pierre de devant la porte du sépulcre ? (Mar 16:3) Et ayant regardé, elles voient que la pierre était roulée; car elle était fort grande. (Mar 16:4) Et étant entrées dans le sépulcre, elles virent un jeune homme assis du côté droit, vêtu d'une robe blanche, et elles s'épouvantèrent. (Mar 16:5) Et lui leur dit: Ne vous épouvantez point ; vous cherchez Jésus le Nazaréen, le crucifié : il est ressuscité, il n'est pas ici ; voici le lieu où on l'avait mis. (Mar 16:6) ».
Tenons compte de ce que Marc ne fut pas lui-même un témoin oculaire du ministère terrestre de Jésus comme le furent Matthieu et Jean, il ne faut pas nous montrer trop « cartésiens » et accepter des nuances dans les témoignages présentés. Mais, on ne peut pas refuser de tenir compte de la précision du moment que Marc indique : au lever du soleil ; dans le début du matin du dimanche actuel, premier jour de la semaine, le 7 Avril 30.
Matt.28:1 nous dit : (traduction Darby) « Or, sur le tard, le jour du sabbat (Litt. : après les sabbats), au crépuscule (aux premières lueurs) du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie vinrent voir le sépulcre (Matt.28:1) ». En effet, les deux Marie ont une raison pour se présenter au tombeau au plus tôt avec d’autres femmes que Matthieu ne mentionne pas, préférant citer les deux meneuses les plus hardies et zélées des femmes disciples de Jésus. Elles sont omniprésentes, on les trouve au pied de la croix ; assises devant le tombeau ; et de nouveau devant lui, après la fin du sabbat, dès l’aube du 4ème jour. En effet, elles ont profité du deuxième jour, un jour libre pour l’activité, pour préparer des aromates afin d’embaumer le corps du cher disparu. « Et le sabbat (pascal) étant passé, Marie de Magdala, et Marie, la mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates pour venir l'embaumer. (Mar 16:1) ». Cette activité ne fut possible que le vendredi 5 Avril 30 ; ce que Luc 23:56 confirme, disant : « Et c'était le jour de la Préparation et le crépuscule du sabbat. (Luc 23:54) Et des femmes qui l'avaient accompagné depuis la Galilée, ayant suivi, regardèrent le sépulcre et comment son corps y avait été déposé. (Luc 23:55) Et s'en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums ; et, le sabbat (hebdomadaire du samedi), elles se tinrent en repos, selon le commandement. (Luc 23:56) ».
Puis Luc 24 présente la suite des faits. « Or le premier jour de la semaine, de très-grand matin, elles vinrent au sépulcre, apportant les aromates qu'elles avaient préparés. (Luc 24:1) ».
Ces éléments ont tous confirmé l’allongement des faits sur quatre jours entiers, depuis le 3 avril compris jusqu’au 7 Avril 30, ainsi définis :
Pour le 14ème jour du mois, le mercredi 3 avril 30 : la préparation de la Pâque.
Pour le 15ème jour du mois, le jeudi 4 avril 30 : Le sabbat et le repas pascals ; pendant sept jours, le pain sans levain est imposé.
Pour le 16ème jour du mois, le vendredi 5 avril 30 : jour d’activité normale ; favorable aux achats et aux préparations d’aromates des femmes.
Pour le 17ème jour du mois, le sabbat ou samedi 6 avril 30 : repos religieux hebdomadaire.
Le texte littéral de Matt.28:1 est ainsi justifié : « après les sabbats » ; car il y a bien eu deux sabbats au cours de ces quatre jours ciblés.
Matthieu, témoin oculaire de Jésus, donne le témoignage des faits le plus complet des 4 Evangiles.
La scène décrite se déroule dans l’aube encore faiblement éclairée, et la brillance de l’ange qui y apparaît voit son effet renforcé sur les gardes et les femmes. Ainsi, entre le début du 15ème jour et la fin du 17ème, nous avons bien « trois nuits et trois jours », quantité globale annoncée par Jésus, sous la forme, « trois jours et trois nuits ». Dieu garde le mystère du moment où il s’est lui-même ressuscité. Tout ce que le témoignage biblique nous révèle, c’est le moment où ses disciples ont découvert le tombeau vide. Toutefois, de sa propre bouche, Jésus déclare à Marie qu’il n’est pas encore monté vers son Père ; ce qui signifie qu’il est resté dans le tombeau pendant les trois nuits et les trois jours concernés. L’ange de Mat.28:2 vient ouvrir le tombeau pour les femmes et pour les gardes, et non pour ressusciter Jésus qui s’est déjà, à cette heure, ressuscité lui-même comme il l’avait dit. « A cause de ceci le Père m'aime, c'est que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne. (Jea 10:17) Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j'ai le pouvoir de la laisser, et j'ai le pouvoir de la reprendre : j'ai reçu ce commandement de mon Père. (Jea 10:18) ».
« Et voici, il se fit un grand tremblement de terre ; car un ange du Seigneur, descendant du ciel, vint et roula la pierre, et s'assit sur elle (Mat 28:2). Et son aspect était comme un éclair, et son vêtement blanc comme la neige (Mat 28:3).
Et de la frayeur qu'ils en eurent, les gardiens tremblèrent et devinrent comme morts (Mat 28:4). Et l'ange, répondant, dit aux femmes : pour vous, n'ayez point de peur ; car je sais que vous cherchez Jésus le crucifié ; (Mat 28:5) il n'est pas ici ; car il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur gisait ; (Mat 28:6) et allez promptement, et dites à ses disciples qu'il est ressuscité des morts. Et voici, il s'en va devant vous en Galilée : là vous le verrez ; voici, je vous l'ai dit (Mat 28:7) ».
La présence des gardes permet à Dieu de certifier la résurrection de Jésus. En leur présence et en celle des femmes, la grande pierre a été roulée et chacun a pu constater que le tombeau était vide. Pour ces témoins oculaires de la chose, le doute n’est plus permis et tous vont rendre témoignage ; les gardes aux autorités qui les ont placés, et les femmes disciples de Jésus, à leurs frères et sœurs spirituels.
Le témoignage de Luc 24:1 à 12 apporte des détails. Il nous apprend qu’avant de témoigner auprès des apôtres, les femmes ont eu peur et se sont tues dans un premier temps, craignant les réactions de ceux-ci. Ensuite, le verset 10 confirme la présence d’autres femmes, autres que Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Jeanne.
Luc confirme le contexte matinal des faits : « le premier jour de la semaine, de grand matin ». Et l’idée que Marie ait pu prendre Jésus pour un jardinier confirme la chose. Il subsiste quelques différences dans les témoignages des quatre Evangiles, mais Matthieu révèle l’essentiel : l’ouverture du tombeau pour les femmes, en leur présence ; ce que Luc contredit, mais il n’est pas un témoin des faits comme l’apôtre Matthieu.
Jean l’autre témoin oculaire, rapporte les actions de Pierre et de lui-même. Il se désigne par l’expression, « le disciple que Jésus aimait » ; et c’était vrai. Averti par Marie de Magdala, ils se sont rendus à leur tour au tombeau qu’ils ont trouvé vide et ils sont repartis chez eux. Dès lors Jean a cru à la résurrection de Jésus. Il témoigne encore du rôle de Marie de Magdala revenue sur les lieux. « Mais Marie se tenait près du sépulcre, dehors, et pleurait. Comme elle pleurait donc, elle se baissa dans le sépulcre ; (Jea 20:11) et elle voit deux anges vêtus de blanc, assis, un à la tête et un aux pieds, là où le corps de Jésus avait été couché. (Jea 20:12) Et ils lui disent: Femme, pourquoi pleures-tu? Elle leur dit : Parce qu'on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l'a mis. (Jea 20:13) Ayant dit cela, elle se tourna en arrière, et elle voit Jésus qui était là ; et elle ne savait pas que ce fût Jésus. (Jea 20:14) Jésus lui dit: Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c'était le jardinier, lui dit : Seigneur, si toi tu l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi je l'ôterai. (Jea 20:15) Jésus lui dit : Marie ! Elle, s'étant retournée, lui dit en hébreu : Rabbouni ! Ce qui veut dire, maître (mot araméen. Littéralement : mon maître) (Jea 20:16). Jésus lui dit : Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais va vers mes frères, et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu. (Jea 20:17) Marie de Magdala vient rapporter aux disciples qu'elle a vu le Seigneur, et qu'il lui a dit ces choses. (Jea 20:18) ».
Jean témoigne encore de l’apparition de Jésus au milieu de ses apôtres au soir de ce premier jour de la nouvelle alliance révélée et comprise officiellement : « Le soir donc étant venu, ce jour-là, le premier de la semaine, et les portes du lieu où les disciples étaient, par crainte des Juifs, étant fermées, Jésus vint et se tint au milieu d'eux. Et il leur dit : Paix vous soit! (Jea 20:19) ». Ainsi, son désir de se montrer vivant à ceux qui l’aimaient et qu’il aimait était pressant au point de ne pas attendre qu’ils le rejoignent en Galilée, comme l’ange l’avait dit.
En conclusion, Jésus ayant déclaré à de multiples reprises, qu’il ressusciterait le « troisième jour » ; j’ai relevé 9 citations, contre 2 « après trois jours » ; nous pouvons croire qu’il s’est ressuscité pendant le jour du sabbat et, de préférence, au début de celui-ci. Car Jésus est le premier-né de la nouvelle alliance construite en temple spirituel sur sa personne. Et sa résurrection prophétise celle de ses élus qui s’accomplira elle-aussi au début du sabbat du 7ème millénaire. Mais cette résurrection n’a été suivie que par ses saints anges avec lesquels il a organisé, pour l’officialiser, le scénario de cette découverte par ses disciples. La résurrection de Jésus n’a eu aucun témoin humain. La bonne nouvelle de cette résurrection devait être connue de l’humanité qu’après le troisième jour, dans le matin du 4ème. S’étant ressuscité, le Vivant Jésus a pu regarder la souffrance que sa mort suscitait chez ceux qui l’aimaient pendant leur triste sabbat et il en a tiré une joie immense en voyant combien ils l’aimaient réellement. Les deux citations sont ainsi justifiées : Jésus s’est ressuscité le 3ème jour sous le regard de ses anges, mais il ne s’est montré vivant aux hommes qu’après le 3ème jour. Il avait réservé cette révélation pour ses serviteurs dans nos derniers jours. Le sabbat prend ainsi une odeur de vie qui lui convient mieux que la mort, part des pécheurs rebelles.
Ce choix du premier jour de la semaine, pour lancer son Evangile est doublement justifié. Ce qui est nouveau, sa nouvelle alliance, commence par un début de semaine. D’autre part, en vision future, sa résurrection pourra être rattachée en malédiction au « jour du soleil » païen qui sera adopté en 321 dans l’empire romain faussement chrétien. Ainsi, le « Soleil de la justice divine » entrera en conflit contre le « Soleil invaincu » païen venu le concurrencer, pour éliminer la vision de la promesse du grand sabbat du septième millénaire ; repos céleste qu’il va offrir à tous ses élus fidèles.
Or, dans les faits tragiques et terribles que nous venons d’évoquer se cachent la victoire de Jésus-Christ et la promesse que son sabbat hebdomadaire prendra la forme du septième millénaire pour ses élus sélectionnés après qu’ils aient été éprouvés. Retenons donc que Dieu tient l’humanité dans l’ignorance du temps précis où Jésus est né et celui où il s’est ressuscité. De la sorte, il nous montre que seule l’heure de sa mort était au centre culminant de son projet salvateur. Il enlève aussi au faux chrétiens leur raison d’honorer sa résurrection au détriment du respect de son sabbat du vrai septième jour, le samedi. Aussi, cette victoire de Jésus sur le péché et sur la mort, loin d’enterrer le sabbat au profit du dimanche actuel, lui a donné enfin son véritable sens ; depuis la création, le septième jour sanctifié annonçait le fruit de sa victoire finale : le repos éternel pour ses élus à partir du début du septième millénaire soit, le mercredi 20 Mars 2030 qui vient.
Le vendredi 18 Octobre, alors que l’étude me semblait terminée, pendant mon repas vers 15 heures, devant un téléfilm policier, menant moi-même une enquête biblique, je repensais à ses nouvelles explications, quand une idée s’est imposée à mon esprit. Les « 3 nuits et les 3 jours » cités par Jésus portaient encore un message non relevé jusque-là. En prenant, encore, pour base biblique ce verset de 2 Pierre 3:8, « un jour est comme mille ans et mille ans comme un jour », les 3 jours deviennent 2000 ans + 1000 ans. Ainsi, les 2 jours que Jésus passe dans la mort et le tombeau prophétisent les 2000 années de son règne invisible. Au début du 3ème jour qui représente le septième millénaire, il apparaîtra et ressuscitera ses élus comme il s’est lui-même ressuscité, deux mille ans plus tôt, en apparaissant à ses anges. Il sera alors visible et contemplé par tous les êtres célestes, parmi lesquels seront ses élus rachetés ressuscités. Finalement, les deux messages différents lancés par Jésus ciblent chacun des deux camps que constitue la vraie et la fausse religion symbolisées dans la parabole par « le bon grain et l’ivraie ». Car « après » les 3 jours prophétisant les 3000 années restantes de son projet, Dieu se rendra visible par toutes ses créatures, mais pour l’ivraie ce sera l’heure du jugement dernier et de son exécution par « le feu de la seconde mort », derrière laquelle il ne reste d’elle que le néant. Pour l’heure, ce dossier me semble cette fois achevé … dans l’attente, toutefois, de nouvelles lumières descendues du royaume des cieux. Celle-ci est venue compléter le message de 2019 révélant l’année, le mois, le jour, et peut-être l’heure (15 heures), du grand retour glorieux de notre Sauveur et Maître Jésus-Christ.
Par ses déclarations Jésus a préparé des messages pour ses saints et les autres. Les saints ont, en « réparateurs des brèches (Esa.58:12) », analysé ses déclarations sur les bases originelles établies par Dieu : « un soir et un matin (Gen.1:5)» rappelées depuis 1844. Ceci les a conduits, en 2019, à la résurrection de Jésus, au soir qui marque le début du sabbat, dans cet ordre divin. Mais pour les esprits étroits « cartésiens » pointilleux et tatillons attachés au respect de la lettre, fut-ce aux dépens de l’esprit, il reste les « trois jours et trois nuits » qui conduisent à l’ouverture du tombeau « vide », au matin du premier jour. Mais, dans ce cas, nous avons bien les 3 jours, mais il y a 4 nuits ; 1 de trop. Ceci prouve que sa formulation « trois jours et trois nuits » ciblait bien, spirituellement, sa résurrection du début du sabbat dont l’importance devait être confirmée dans les derniers jours de notre présence sur la terre.
En résumé, Jésus a annoncé aux païens et aux incrédules « 3 jours et 3 nuits », mais à ses élus sanctifiés par le sabbat, il suggère « 3 soirs et 3 matins ».
Micaël et ses anges
Jésus avait encore une raison pour se ressusciter le jour du sabbat. Celui que nous appelons Jésus a eu, avant sa vie sur la terre, une vie céleste dans la compagnie des anges qui l’appellent Micaël dont le nom signifie : « Qui est comme Dieu ». Ceux qui lui sont restés fidèles l’aiment autant que nous pouvons l’aimer. Et Micaël aime ses anges fidèles autant qu’ils l’aiment également. Or, le sabbat a été créé par Dieu pour l’homme ; pas pour les anges. Il n’avait donc aucune raison de se priver du plaisir de les revoir à cause du sabbat terrestre. Et, tout au contraire, Dieu étant le Dieu des vivants et non celui des morts, d’une part, et le sabbat étant créé par Dieu pour en faire un jour de relation et de partage avec ses élus, d’autre part, le jour du sabbat était le moment le plus justifié, le plus approprié, pour que le Roi de Justice reprenne vie.
Mais n’oubliant pas son rôle de Messie terrestre, Jésus a attendu que le sabbat soit passé pour se montrer vivant à Marie de Magdala, type féminin de ses élus rachetés bien-aimés, au matin du premier jour. En lui disant « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père », Jésus confirme son devoir de paraître devant le conseil céleste de ses anges, afin d’assurer ceux qui le soutiennent de sa parfaite victoire. En conséquence, les démons sont chassés du ciel en un instant, il est purifié de toute présence adverse contestataire ; ce sont là les choses célestes citées dans Héb.9:23 : « Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là ». Le premier jour de la semaine est donc celui de l’installation définitive du diable et de ses démons sur la dimension terrestre. C’est l’heure où s’accomplit le message d’Apo.12:7-12 : « Et il y eut un combat dans le ciel : Michel et ses anges combattaient contre le dragon.(Apo 12:7) Et le dragon combattait, et ses anges ; et il ne fut pas le plus fort, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel.(Apo.12:8) Et le grand dragon fut précipité, le serpent ancien, celui qui est appelé diable et Satan, celui qui séduit la terre habitée tout entière, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.(Apo 12:9) Et j'ouïs une grande voix dans le ciel, disant : maintenant est venu le salut et la puissance et le royaume de notre Dieu et le pouvoir de son Christ, car l'accusateur de nos frères, qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit, a été précipité ; (Apo 12:10) et eux l'ont vaincu à cause du sang de l'Agneau et à cause de la parole de leur témoignage; et ils n'ont pas aimé leur vie, même jusqu'à la mort. (Apo 12:11) C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux et vous qui y habitez. Malheur à la terre et à la mer, car le diable est descendu vers vous, étant en grande fureur, sachant qu'il a peu de temps.(Apo 12:12) ».
La purification du ciel est obtenue par un combat qui n’a rien de comparable avec les combats terrestres. Dieu purifie le ciel en un clin d’œil, avec la même rapidité que lorsqu’il ordonne sa création ou la résurrection des morts. Le camp des expulsés est composé uniquement de créatures angéliques incapables de résister au Dieu créateur de la vie et de la mort, dans le ciel, dans un premier temps, puis sur la terre, quand viendra l’heure de leur anéantissement. En puissant vainqueur, apparaissant de nouveau sur la terre, Micaël Jésus, retrouve ses élus remplis de joie : « Et les onze disciples s'en allèrent en Galilée, sur la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.(Mat 28:16) Et l'ayant vu, ils lui rendirent hommage ; mais quelques-uns doutèrent.(Mat 28:17) Et Jésus, s'approchant, leur parla, disant : Toute autorité m'a été donnée dans le ciel et sur la terre.(Mat 28:18) Allez donc, et faites disciples toutes les nations, les baptisant pour le nom du Père et du Fils et du Saint Esprit,(Mat 28:19) leur enseignant à garder toutes les choses que je vous ai commandées. Et voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la consommation du siècle.(Mat 28:20) ».
Ainsi, l’ordre transmis par l’ange qui ouvrit le tombeau est respecté. La foule de ses disciples, dont les onze apôtres, s’est bien rendue en Galilée pour y recevoir ce message de la bouche même de Jésus. L’expression du verset 20 : « jusqu’à la consommation du siècle », pouvait laisser croire que la délivrance finale des élus, soit, la fin du monde, était prévue pour la fin du siècle. Le texte grec présente bien ce mot « siècle » au singulier, mais Jésus y achève son discours en disant : « Amen ! » soit, En Vérité ; chose que même la traduction Darby ne respecte pas en ne la citant pas.
On voit que Dieu veut entretenir la pensée de la délivrance de ses élus dès le fondement de leur sainte assemblée. Mais à la fin du siècle concerné, il n’y a pas eu de fin du monde comme Paul lui-même semblait le croire disant : « Cela importe d'autant plus que vous savez en quel temps nous sommes : c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru.(Rom 13:11) La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière.(Rom 13:12) ». Et encore dans 1 Co.7:29 : « Voici ce que je dis, frères, c'est que le temps est court; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n'en ayant pas, … ».
Au lieu de revenir, Jésus avait préparé pour la fin du siècle, sa Révélation prophétique nommée Apocalypse, révélée par vision à l’apôtre Jean, le dernier des 12, resté en vie. Et bien qu’invisible, Jésus est toujours resté en Esprit saint, tous les jours, au milieu des élus qu’il juge dignes de sa justice et de son aide indispensable. Cette révélation de Jésus était d’autant plus indispensable et donc vitale que maintenant bien installés sur la terre, Satan et ses démons allaient faire appel à toutes les stratégies imaginables pour combattre le plan du salut du projet de Dieu. N’ayant plus rien à perdre, ils ne vivent que pour faire chuter les êtres humains et leur faire partager leur condamnation à mort finale et leurs actions sont efficaces ; ils remportent beaucoup de succès. Cependant, ils ne peuvent rien contre ceux que Jésus protège, parce que leur conduite et leur foi l’honorent. Il éclaire le chemin sur lequel ils doivent marcher, leur montrant les pièges du diable ; en conséquence, il devient impossible aux démons de les séduire. Reconnais-tu notre époque ? : « Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus.(Mat 24:24) ». Et avec le temps ces choses vont devenir de plus en plus évidentes.
Ainsi, comme au premier jour de la création terrestre, au premier jour de la semaine juive et 2ème jour de sa résurrection, Micaël Jésus a séparé le camp de la lumière de celui des ténèbres, dans le ciel. Et de la même manière à la venue du sabbat du septième millénaire qui vient, il séparera également pour toujours le camp lumière de ses élus, du camp ténèbres des êtres humains déchus. Et cette séparation ne sera vraiment définitive qu’après le jugement dernier, après que la seconde mort ait anéanti les rebelles déchus. Cette action étant prévue pour la fin du troisième millénaire chrétien soit, à la fin du grand sabbat du septième millénaire. Ensuite, sur la nouvelle terre, Dieu recueillera le camp de la lumière déjà sélectionné et rendu céleste, pour le faire entrer dans un premier jour éternel. Le but de la création terrestre sera alors obtenu et entièrement achevé. Le camp de la lumière aura obtenu son salaire et celui des ténèbres aura reçu sur la terre, par le feu de la seconde mort, le sien.
Dieu montrera ainsi qu’il aime l’ordre, en ayant rassemblés ceux qui se ressemblent, afin qu’ils partagent la même récompense, soit en bien, soit en mal.
Le premier jour est ainsi rattaché à la malédiction, tandis que le sabbat du septième jour est marqué par la bénédiction de Dieu. Aussi peut-on dire que dès la première semaine créée : « Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement ; mieux vaut un esprit patient qu'un esprit hautain. (Ecc 7:8) ». En application de ce proverbe biblique, je dis : « mieux vaut le sabbat que le dimanche ».
En vérité ! Gloire au Seigneur Jésus qui revient bientôt pour achever son œuvre !
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31 - Les fruits de la foi
A propos des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Dieu avait dit à Adam (et Eve), gestionnaire du jardin d’Eden : «(Gen 2:17) mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas ; car, au jour que tu en mangeras, tu mourras de mort ». Le jour même, où ils en mangèrent, la mort et son processus apparurent, frappant toute la création réalisée par Dieu ; depuis les végétaux et les animaux, jusqu’à l’espèce humaine. La méchanceté du diable se retrouva en tous. Le laboratoire de démonstration des fruits de la foi était prêt et offert au diable, son nouveau maître. En faisant porter par les espèces inférieures, végétales et animales, les conséquences des péchés commis par l’homme, Dieu a authentifié le fait que la création a été faite pour l’être humain créé à sa ressemblance et non pour l’animal qu’il lui avait donné pour compagnie.
Avant le péché, le besoin nutritionnel de chaque être vivant était satisfait par les végétaux. De cette manière, Dieu enlevait à ses créatures humaines et animales un sujet de querelle dû à la concurrence et la jalousie. L’harmonie et la paix régnaient entre les espèces qui peuplaient la terre. La terre peuplée tournait sur un axe vertical absolu autour du soleil créé le quatrième jour. Le jardin d’Eden était situé vers le 37ème parallèle de l’hémisphère nord dans une zone dite « tempérée ». Nous allons voir que ce choix a une grande importance. Avant le péché, le jardin bénéficiait d’un climat idéal permanent qui aurait pu être éternel, si Adam et Eve avaient su obéir à Dieu et résister au diable.
L’instauration du péché, prend aux yeux des hommes un aspect visible dans la nature qui les entoure. Le message de mort s’inscrit dans cette nature par la succession des saisons dues au basculement de la terre qui retrouve son axe incliné de 23°. Par les quatre saisons qui vont se renouveler au fil des siècles des 6000 années programmées à cette fin, Dieu va résumer en image, le nouveau statut pécheur de l’homme devenu mortel. Le printemps, époque du renouveau, des bourgeons et des fleurs, célèbre la naissance de l’être humain et le temps de son insouciante enfance. Après lui vient l’été, image du temps adulte. C’est l’époque des fruits que l’homme et les arbres vont porter jusqu’à la venue de l’automne. Les longues journées d’été sont à l’image de la longue vie adulte de l’être humain. Sur l’équinoxe de l’automne vient l’image de l’usure due aux excès de fatigues de l’activité de l’été. Dans la nature et dans l’homme, la mort se dessine ; la sève ne remonte plus jusqu’aux feuilles qui sèchent et tombent en corruption. La mort totale est confirmée par le solstice d’hiver. Défavorable aux travaux extérieurs, la saison offre à l’homme des journées extrêmement raccourcies. A l’opposée de l’été, ses très longues nuits invitent au repos du sommeil auquel la mort est bibliquement comparée. Dans les latitudes adaptées, le linceul blanc immaculé de la neige vient confirmer la mort apparente de la création et de la créature. C’est ici, qu’apparaît l’importance de l’emplacement du jardin d’Eden vers le 37ème parallèle nord. Dieu a placé son jardin et l’homme dans une zone où les saisons sont fortement marquées soit, là où la conséquence du péché d’Adam et Eve peut être le plus facilement constatée. La terre a ainsi été peuplée depuis cet hémisphère nord porteur de sa révélation écrite ou imagée par la nature.
Les enfants s’émerveillent de voir une toupie tourner longtemps sur son axe bien vertical, mais vient le moment où elle ralentit sa vitesse et se met à vaciller jusqu’à la perte complète de son équilibre, alors elle chute et s’arrête comme morte. Cette image est celle de notre terre qui tournait sur un axe vertical jusqu’au temps du péché où elle s’est inclinée de 23°. Comme la toupie, dès ce moment, le destin mortel de la terre a été promulgué par Dieu. Elle tournera encore 6000 ans pour l’homme pécheur, puis son utilité pour l’humanité cessera. Il ne restera sur elle aucun homme qui subisse ses changements de saisons.
Nous ne sommes donc pas tous favorisés de la même manière. J’ai, personnellement, la chance d’habiter à quelques kilomètres au dessous du 45ème parallèle nord, et dans cette zone les saisons sont très marquées, mais celui qui est né près de l’équateur ne voit pas ces choses, là où il grandit et il reste ignorant du message que Dieu a gravé dans la nature d’une autre région de la terre. Comme la leçon donnée est adressée à tous, l’élu de ces régions défavorisées doit se rappeler que la foi est née au Moyen-Orient, en Israël, à Bethléem, là où est né Jésus et à Nazareth, là où il a grandit et où il est devenu un homme adulte jusqu’au temps de son ministère et sa fin à Jérusalem.
Le fruit religieux
Nous devons notre reconnaissance à notre Créateur d’être nés dans des régions de la terre où la foi est favorisée. En dépit de son apparente contradiction, la foi est favorisée quand elle est ouvertement persécutée. Car c’est en effet, par ses excès de cruauté, que la fausse religion se révèle et se démasque elle-même.
Qui n’a pas entendu quelqu’un dire à propos d’un drame : « Si Dieu existait cela n’arriverait pas ». C’est précisément le contraire qui se justifie. Car nous devons en partie notre salut aux excès de zèle commis par ses ennemis. Si Dieu n’existait pas, nous n’existerions pas non plus. Mais, en supposant que cela soit possible, la recherche du compromis et les efforts de chacun favoriseraient, pour l’intérêt commun, l’entente et la paix. Or, malgré tous leurs efforts, les êtres humains retombent, plus ou moins régulièrement, dans des guerres où ils périssent en grand nombre, et de la sorte, ils confirment leur incapacité à se soustraire aux conséquences de leur malédiction divine. En vérité, qui pourrait se soustraire aux châtiments du Dieu créateur de tout ce qui vit et existe ? Les illusions humaines ne durent qu’un temps après lequel, le décret divin s’impose dans toute sa puissance punitive.
Jésus a dit à ses disciples de tous les temps : « (Mat.7:16) …vous les reconnaîtrez à leurs fruits ». Ses propos concernent les « faux-prophètes » annoncés très nombreux pour les derniers jours. L’élu discipliné veille à ne pas entretenir la confusion religieuse ; ceci en évitant de porter le fruit de méchanceté des rebelles, chrétiens ou autres, auxquels ils laissent volontiers ce fruit, en exclusivité. Comme son divin Maître Jésus avant lui, l’élu a vocation à être l’agneau et jamais, le loup dévoreur ou le boucher tueur.
Ce sont les souffrances endurées injustement par des élus fidèles qui nous ouvrent les yeux sur la véritable nature des institutions religieuses. Ainsi, par leur sacrifice, ils participent à leur tour, avec Jésus, au salut de leurs frères et sœurs éclairés. Cette règle met en jeu le salut des autres âmes et pour ne pas l’avoir respectée, les Huguenots et les Camisards protestants armés de la Réforme ont semé la confusion dans les esprits de leurs contemporains jusqu’à notre époque finale. Dieu n’autorise aucun de ses serviteurs, qu’il sauve par le sang expiatoire de Jésus-Christ, à prendre des armes et à verser le sang de ses ennemis spirituels. Disciple et discipline ont une même racine, aussi est-ce bien par son obéissance aux principes enseignés par son Maître que l’élu se montre digne de son salut.
La méchanceté des rebelles n’inspire pas la compassion, aussi est-ce au nom de la raison et non du sentiment que l’élu doit maîtriser ses réactions répulsives et agressives envers les serviteurs du diable. Jésus les y invite en leur donnant une consolation : leur châtiment viendra, il n’est que retardé, et c’est Dieu lui-même qui veillera à son exécution. « A moi la vengeance ! A moi la rétribution ! dit le Seigneur (Deu.32:35 ; Rom.12:19 ; Héb.10:30)». Pour châtier le méchant, il ne manque pas de moyens ; il n’a que l’embarras du choix mais il aime faire retomber sur la tête du méchant le fruit de sa propre méchanceté ; l’exemple du sort réservé par Dieu au chef perse Haman, ennemi mortel des juifs, en témoigne : « et l’on pendit Haman au bois qu’il avait préparé pour Mardochée. Et la colère du roi s’apaisa (Esther 7:10) ». Cette préférence est le fruit de sa parfaite justice qu’il appliquera encore, une dernière fois, en faveur des élus de l’ultime épreuve de foi, cette fois condamnés à mort à cause de leur respect et leur pratique du saint sabbat dans le véritable septième jour : le samedi.
Le fruit de la foi doit être évident et visible par les hommes et les anges. Comme le méchant, l’élu est en spectacle aux mondes et aux dominations célestes. Jésus lui demande de tenir propre l’intérieur et l’extérieur du plat symbole de sa personnalité.
Un fait souligne l’importance que Dieu donne au fruit de la foi. Elle est révélée par la situation des deux arbres principaux qui sont placés au milieu du jardin d’Eden. Le milieu ou le centre représentent une priorité pour Dieu. Et il place, sous cette priorité, « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » dont le fruit est interdit et « l’arbre de la vie ». Derrière ces deux arbres se trouvent deux personnages dont les fruits de la foi sont opposés dans l’absolu : Lucifer le rebelle et Jésus-Christ (Micaël, à ce moment de la création) le futur Fils de Dieu obéissant jusqu’à la mort consentie et volontaire sur la croix. Dans la création terrestre chaque élément a sa raison d’être. Dieu a créé les arbres à fruits afin de symboliser le fruit de la foi que les hommes vont produire. Ainsi, chez les hommes comme chez les arbres, certains fruits portés seront délicieux et d’autres, à l’opposé, seront amers et fades soit, immangeables. La liberté donnée à ses créatures va produire d’innombrables fruits différents, mais Dieu sélectionnera, selon son appréciation, uniquement les meilleurs parmi eux.
Plus les fruits sont ressemblants, plus il est difficile d’identifier l’élu ou « grain de blé » du faux chrétien, « l’ivraie » de la parabole de Jésus. En temps de paix, quand tous se montrent pacifiques et serviables, le fruit de la foi ne peut plus reposer que sur un point vital doctrinal de la vérité chrétienne. Au fil du temps, le diable et ses démons ont tiré leçon des stratégies utilisées dans leurs combats contre la vérité du Christ. Ils ont constaté que la paix leur était avantageuse et que la foi en Dieu diminuait avec le temps. Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale en 1945, d’innombrables familles se sont formées n’ayant jamais recherché Dieu ; père, mère et enfants ne se soucient que de la nécessité de survivre et de profiter de ce qui se voit, s’entend où se touche. Mais bien que la paix se soit prolongée longtemps, plus de 70 années, elle n’aura finalement était qu’une étape provisoire programmée par la volonté de Dieu. La dernière épreuve de la foi nécessite un réveil de la foi. C’est par le moyen d’une troisième et dernière guerre mondiale nucléaire soit, terriblement tueuse, que Dieu provoquera le réveil des consciences endormies par plus de 70 années de paix, d’alliances et de traités trompeurs et ruineux pour les peuples occidentaux. La foi réveillée universellement, la différence des élus reposera uniquement sur leur fidélité au sabbat proscrit ciblé par la haine démoniaque. Actuellement, en temps de paix, la pratique du sabbat ne pose pas de gros problèmes à ses observateurs, mais elle va devenir un authentique fruit de la foi agréable à Dieu quand, dans une première étape de la fin du temps de grâce, le boycott général universel la prendra pour cible. Les rebelles finiront par promulguer la peine de mort, pour ceux qui persisteront à le pratiquer, malgré l’interdiction universelle. Le temps de cette épreuve ressemblera à celui où les compagnons de Daniel furent fidèles envers Dieu au péril de leur vie, leurs corps étant jetés réellement dans la fournaise ardente. Cependant, Dieu a rendu le feu inoffensif pour ses élus dont même les vêtements ne portaient pas la trace du feu quand, vivants, ils sortirent de cette terrible fournaise.
Fruit de la foi ou fruit de l’Esprit
Le mot « foi » est devenu, faussement, synonyme de « conviction » ; ceci à cause de la traduction proposée par les versions Louis Segond de la Bible ; des versions très répandues. L’emploi du mot foi devrait s’appliquer uniquement pour des convictions basées sur des vérités divines. A ce titre, la foi et l’Esprit sont indissociables, et Dieu est venu en Jésus-Christ pour nous présenter en lui le modèle idéal de la foi. Paul nous décrit avec précision, dans 1 Cor.13:1-7, ce qu’il n’est pas et ce qu’il est :
« (1Co 13:1) Si je parle dans les langues des hommes et des anges, mais que je n'aie pas l'amour, je suis comme un airain qui résonne ou comme une cymbale retentissante. (1Co 13:2) Et si j'ai la prophétie, et que je connaisse tous les mystères et toute connaissance, et que j'aie toute la foi de manière à transporter des montagnes, mais que je n'aie pas l'amour, je ne suis rien. (1Co 13:3) Et quand je distribuerais en aliments tous mes biens, et que je livrerais mon corps afin que je fusse brûlé, mais que je n'aie pas l'amour, cela ne me profite de rien ».
Cette première partie nous met en garde contre la fausse foi de ceux qui ont « l’apparence de la piété, reniant ce qui en fait la force », selon 2 Tim.3:5.
« (4) L'amour use de longanimité ; il est plein de bonté ; l'amour n'est pas envieux ; l'amour ne se vante pas ; il ne s'enfle pas d'orgueil ; (5) il n'agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s'irrite pas ; (6) il n'impute pas le mal ; il ne se réjouit pas de l'injustice, mais se réjouit avec la vérité ; (7) il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout ».
Dans ce texte, le mot amour traduit le terme grec « agapé » qui désigne, en premier, l’affection de l’amour divin, l’attachement fort et non l’amour amitié fraternel ou le sentiment passionnel, que le grec désigne par « philo ». En version latine, le verbe « diligo » a été retenu et il signifie aimer par choix, tandis qu’aimer par passion est désigné par le verbe « amo ». L’Esprit évoque donc l’amour tel qu’il est praticable par l’être humain, par sa seule volonté, sans recherche de performance. Il nous présente la forme minimale de la norme de l’amour « agapé » que Dieu exige de ceux qu’il sauve dans ce commandement : «(Mat.22:37) Et il lui dit: "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée" ». Affection est la traduction littérale du grec « agapé ». Ce terme implique une attention forte pour l’être affectionné et dans le verset précédent, c’est l’Esprit qui lui attribue son intensité. En choisissant ce terme « agapé », Dieu semble vouloir détacher l’amour qui le concerne de l’amour sentimental qui reste par nature chez l’être humain, très fluctuant ; « l’agapé » est donc l’affection ou l’amour principe que Dieu éprouve pour ses créatures. Il n’y a pas d’autre explication qu’un héritage divin, pour justifier son existence. Dépendant du choix de ses créatures, cet amour là apparaît dans l’une d’elles et pas dans une autre, même si elles ont une même origine familiale et si elles ont été confrontées aux mêmes expériences. La différence entre les élus et les déchus repose sur le caractère hérité par chacun de nous dans la grande loterie de la conception de la vie. C’est à ce niveau là que, comme un arbre, l’enfant qui vient de naître va devoir grandir et atteindre l’âge mûr où il va révéler la nature de son fruit, indécelable et plein de surprises jusque-là.
Ce que Paul nous présente ne relève donc pas de la performance qu’il faut atteindre à tous prix. Il nous dresse le portrait robot de celui qui est né d’en haut comme Jésus le dit à Nicodème. A l’inverse des déchus, les élus ressentent le besoin de vivre en accord avec leurs principes, parce qu’ils apprécient la droiture, la justice et la vérité dans leurs formes divines parfaites. Déçus par les formes humaines de ces qualités, ils s’accrochent à Dieu qui satisfait pleinement leur exigence naturelle. La loi de la vie entre en application : ceux qui se ressemblent s’assemblent, dans chacun des deux camps opposés. C’est leur incompréhension de ce principe divin de la foi, qui conduit des incrédules à forcer les consciences, et à contraindre par des actions cruelles des êtres humains, à se convertir à leurs fausses conceptions de la foi religieuse. Celui qui a été contraint n’a pas, pour autant, changé son caractère qui continue à le disqualifier pour l’élection céleste. Les guerres religieuses sont dues à ces déformations du mot « foi » et du mot « religion » directement inspirées par le diable. En vérité, seule la vraie « foi » agréée par Dieu en Jésus-Christ peut autoriser « une religion » (latin religare : relier) soit, une relation directe avec lui, le seul vrai Dieu, créateur de tous, de toute vie et de toute matière.
Au verset 6 et 7 précités, nous lisons : « (6) il n'impute pas le mal ; il ne se réjouit pas de l'injustice, mais se réjouit avec la vérité ; (7) il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout ». L’Esprit résume ici les critères caractériels des élus criblés et sélectionnés dans les temps des épreuves successives qui construisent l’œuvre des « réformations » de la foi chrétienne. On est là bien loin des « héros » protestants armés qui rendaient coup pour coup aux cruelles agressions des ligues catholiques papales. Au contraire, on retrouve là toute l’attitude de Jésus-Christ confronté au Sanhédrin à la haine des autorités juives. En temps de paix, comme en temps de guerre, l’élu doit accepter et supporter les moqueries, les fausses accusations et le mépris de ceux qui, plus ou moins consciemment, combattent Dieu, en se faisant serviteurs du diable.
« Il se réjouit avec la vérité » dit le verset 6. Ceci signifie qu’il l’aime et ne peut faire autrement parce qu’il est né d’elle. Le véritable amour divin, « agapé », et la « vérité » sont inséparables et indissociables comme les deux faces d’une pièce de monnaie. A l’image du caractère de Dieu, la vérité est omniprésente dans toute son œuvre et son projet salvateur. C’est un principe de droiture, de justice, d’amour et d’humilité qui a pris forme physique et spirituelle dans la personne de Jésus-Christ. Confirmant cet enseignement du verset 6, dans 2Thes. 2:10 nous lisons : « … et en toute séduction d'injustice pour ceux qui périssent, parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés ». Dans ce verset, Dieu reproche l’absence d’amour de la vérité, ce qui rend impossible le salut, mais Louis Segond rajoute le verbe « reçu » qui n’est pas dans le texte grec original, ce qui peut donner lieu à une fausse conception du caractère individuel hérité. En vérité, dans la grande chaîne productrice de la vie humaine, seule la liberté du choix individuel justifie la présence ou l’absence de l’amour de Dieu et des choses qui le concernent. C’est ce que Paul confirme au verset 12 qui suit : « (2Th 2:12) afin que tous ceux-là soient jugés qui n'ont pas cru la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice ». En fait, les déchus dont parle Paul n’ont pas fait preuve d’amour de la vérité parce qu’ils ne l’ont pas crue ; ce qui pour Dieu équivaut à « prendre plaisir à l’injustice ». Or, la vérité incarnée en Jésus-Christ est restée vivante et en activité constante dans son église terrestre. En des époques marquées, fixées dans le projet divin, après les déformations catholiques romaines, elle a exigé des réformes, qui permettent de sélectionner les élus, et cette exigence se prolonge jusqu’au véritable retour du Christ, maintenant attendu pour le 20 Mars 2030. Tout refus de la lumière révélée par Dieu à ses élus entraîne, pour l’incrédule démasqué, son rejet et sa condamnation par Dieu. Toute nouvelle lumière reçue avec foi rend l’élu apte à en recevoir de nouvelles dans la suite de son existence terrestre. Ainsi, l’image de la vérité est celle d’une croissance permanente, comme la vie elle-même, elle est perpétuellement en mouvement.
Les fruits des derniers jours
Après plus de 70 années de paix, dans le domaine civil comme dans le domaine religieux, après le temps des bourgeons et des fleurs, 10 années avant le retour glorieux de Jésus-Christ, la société des derniers jours révèle ses fruits déjà prophétisés par l’apôtre Paul dans sa lettre adressée à Timothée :
« (2Tim.3:1) Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. (2) Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, (3) insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, (4) traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, (5) ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là. (6) Il en est parmi eux qui s'introduisent dans les maisons, et qui captivent des femmes d'un esprit faible et borné, chargées de péchés, agitées par des passions de toute espèce, (7) apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver à la connaissance de la vérité ».
Parmi ces fruits horribles et détestables, la traîtrise du verset 4 mérite d’être relevée. La société des derniers jours est celle des derniers Judas ; les derniers traîtres. Sur le plan civil, les peuples sont trahis par leurs élus et leurs élites politiques. Dans un contexte de paix et de traités, ils sont ruinés et conduits au désastre qui en découlera. Sur le plan religieux, la foi chrétienne est entièrement tombée entre les mains des marchands du temple ; les dirigeants religieux sont à l’image de Caïphe, le chef du Sanhédrin du temps de Jésus. Et dans la foi protestante, ils renouvellent la traîtrise de Judas l’Iscariote ; comme lui, ils se réclament de son nom, mais ils pactisent avec ses ennemis catholiques juifs et musulmans, donnant aux alliances de paix plus d’importance que la vérité divine révélée. Ne soyons donc pas surpris ou étonnés de voir ces choses, puisqu’elles ont été prophétisées par l’Esprit divin de Jésus-Christ, dès le fondement de son Eglise.
32 - La conclusion
Après avoir exposé dans cet ouvrage tous les arguments en faveur de la vérité biblique, arguments qui lui confèrent le caractère d’une authentique révélation prophétique de Dieu en Jésus-Christ, je me tourne maintenant vers l’adventiste qui aime le Seigneur Jésus et son sabbat. Je veux lui rappeler que la mission adventiste a commencé comme un mouvement appelé à croître dans la lumière de Dieu jusqu’à sa venue glorieuse ; qu’ensuite ce mouvement devenu institution en 1863 est tombé dans l’apostasie, alors que la messagère du Seigneur, madame Ellen Gould-White était encore en ministère, et qu’il a vocation à s’achever en mouvement et en groupes dispersés comme elle l’a elle-même annoncé dans son livre si longtemps réputé et utile, « La Tragédie Des Siècles ». J’ai réalisé pour le Seigneur son vœu le plus cher, en apportant aux vrais disciples de Jésus-Christ un décryptage complet des prophéties de Daniel et Apocalypse, et ceci sans aucune « répugnance », terme qu’elle a employé dans le deuxième alinéa de la page 370 de sa « TDS ». J’ai moi-même reçu mission du Seigneur lorsque j’étais membre de cette organisation adventiste officielle. Le Seigneur m’y a conduit en mettant entre mes mains la « Tragédie Des Siècles », par deux fois et par des personnes différentes. Je rappelle également que la bénédiction du Seigneur et la réception de sa lumière sont les seules choses qui font à ses yeux un véritable adventiste qui met en pratique son sabbat du septième jour. Or sa bénédiction est réservée uniquement, comme il a pris soin de le dire lui-même : « à celui qui gardera jusqu’à la fin mes œuvres », selon Apo 2:26. Elle n’est donc pas pour ceux qui, refusant sa lumière, abandonnent en route son projet en Jésus-Christ. Depuis bientôt 6000 ans, les élus de Dieu sont appelés à rompre des liens pour suivre le chemin tracé par Dieu. Pour cette raison, Abram a quitté sa famille idolâtre vivant à Ur en Chaldée, Moïse a renoncé à son titre royal égyptien, Rahab la prostituée a trahi son peuple de Jéricho, et bien plus tard, les apôtres ont tout quitté pour suivre les pas de Jésus. Il en sera de même jusqu’au dernier appelé à l’élection. Mais aujourd’hui il est temps de le réaliser, la foi n’est pas une étiquette religieuse mais un état spirituel. Le sang de Jésus ne lave pas une organisation quelque soit son nom, il sauve une nature individuelle obéissante et humble qui se réjouit de sa vérité conformément à ce qu’enseigne 1 Corinthiens 13.
Selon Apo 18:4, le dernier ordre que Jésus-Christ adresse à ses serviteurs est : « Sortez de Babylone, mon peuple ». Ce message concerne donc ceux qui sont liés par une alliance avec elle, comme l’adventisme officiel qui est entré dans l’alliance œcuménique depuis 1995. Que chacun juge s’il est bon d’ignorer un tel ordre.
De même, il en est du statut adventiste comme du statut juif, selon que Paul déclare : « Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors ; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement ; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre … (Rom 2:28-29) ».
Non, tout le monde n’est pas légitime à se réclamer du salut de Jésus-Christ, mais personne ne peut empêcher quiconque de le faire. La réponse viendra directement de Dieu.
Expression même de la vraie sainteté, la vérité de Dieu est, pour sa part, extrêmement exigeante. La religion est vraie ou fausse. Le serviteur de Dieu est, également, vrai ou faux. C’est pourquoi, afin d’empêcher les tromperies en la matière, Jésus a donné clairement le moyen d’identifier le type de son vrai serviteur, dans le premier verset de son Apocalypse : « Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu'il a fait connaître, par l'envoi de son ange, à son serviteur Jean, » (Apo 1:1). La prophétie n’a pas le but de convaincre, elle est adressée aux élus déjà convaincus, puisque Jésus les appelle, « ses serviteurs ».
Estimant avoir clairement exposé ses leçons en révélant dans la Bible l’expérience de l’ancienne alliance juive, au cours de la nouvelle, Dieu ne parle plus par des prophètes du genre Elie. Il se contente de remplacer la parole par des actions punitives. Car ayant parlé et démontré, il ne lui reste plus qu’à punir l’imprudente impudence des rebelles ignorants. C’est ce que révèlent ses prophéties de Daniel et Apocalypse destinées toutes deux à éclairer ses derniers élus.
Quel vrai serviteur pourrait se désintéresser d’une révélation donnée par Jésus, son Sauveur et son Maître ? Le sauf-conduit est là en rôle de sceau ; Jésus reconnaît ses serviteurs à la joie qu’ils éprouvent à la seule perspective de recevoir la compréhension des choses qu’il cache aux autres êtres humains. Le secret révélé unit le serviteur et son Maître dans une douce et réelle communion.
Te reconnais-tu dans ce portrait-robot défini par le grand Dieu créateur lui-même ? Si oui, alors avec moi, tu es un bienheureux, sinon ta déception et ta désillusion seront immenses.
Dans la récente actualité de 2019, sous l’étiquette écologique, les incrédules agitent des peurs injustifiées comme le risque du réchauffement climatique ou la frappe de la terre par un astéroïde géant. Ces peurs sont la conséquence de leur ignorance du projet que Dieu a programmé pour la terre et ses habitants. C’est lui, le grand Dieu créateur qu’il faut craindre et dont la juste colère est digne d’être redoutée ; lui qui programme et révèle à ses élus les actions qu’il s’apprête à mettre en œuvres. Si une menace pèse bien sur l’espèce humaine, c’est celle de devoir mourir, par sa volonté, par les couteaux, les sabres, les balles et les bombes, désormais atomiques. Mais ceci ne l’empêche pas de frapper l’humanité rebelle par sa puissance qui contrôle à son gré les forces de la nature si malmenée et mal traitée par les êtres humains indociles et irresponsables ; les volcans, les tsunamis, les tremblements de terre, les tornades, les cyclones, les orages de grêle, les inondations et la sècheresse sont ses serviteurs.
La décision du salut n’appartenant qu’à Dieu seul et à son divin jugement, la révélation prophétique ne permet pas de dire qui sera sauvé, mais par contre, elle nous permet de savoir avec certitude qui ne le sera pas.
Samuel, brebis du Seul Bon Berger
Que la volonté divine révélée s’accomplisse ! En vérité ! Par Jésus-Christ, le Roi des rois et Seigneur des seigneurs, qui inspire, organise, qui garde et qui vient.
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Pages Chapitres Titres des thèmes
2 Pagination du livre
3 1 Pourquoi Jésus-Christ ?
12 2 Préparation de l’Epouse
15 3 Connaître Dieu
18 4 Le livre de Daniel
23 5 Le quatrième commandement
27 6 Sinaï et Golgotha
31 7 La Révolution Française dans la prophétie
36 8 Jésus et le sabbat
39 9 Accomplissement imminent
40 10 La dernière épreuve de la foi chrétienne
41 11 Le jour du repos
45 12 Les commandements de Dieu
50 Planche couleur des quatre faces des tables de la loi
51 13 Dieu, le Maître du temps
53 14 La crainte salutaire de Dieu
57 15 Croire tout ce que Dieu dit
60 16 L’Adam perpétuel
62 17 Les derniers ennemis
65 18 La gloire de Dieu révélée
66 19 La réforme sanitaire
69 20 Le dialogue impossible
72 21 Le Créateur législateur est attaqué
77 22 Les fruits de la malédiction divine
86 23 Les derniers signes des temps
90 24 Les dates importantes pour Dieu et ses élus
97 25 Le dernier signe de l’actualité
106 26 Le statut des morts
109 27 Définition de la foi
112 28 Qui est le diable ?
118 29 Les quatre attentes adventistes
132 30 Trois jours et trois nuits
143 31 Les fruits de la foi
150 32 La conclusion
153 Pagination du livre et fin
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