Apocalypse 18 : le grand cri —2018-2030

« Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la Grande ! »
« Sortez du milieu d’elle, mon peuple... »

Samuel présente

Explique-moi
Daniel et Apocalypse

Les preuves prophétiques que Dieu existe
Ses ultimes Révélations pour ses élus

Dans cet ouvrage : Son Projet - Son Jugement

Version : 01-12-2024

(70-Automne-5995)

 

« Et j'entendis la voix d'un homme au milieu de l'Ulaï ;

 il cria et dit: Gabriel, explique-lui la vision » Daniel 8:16.

 

 

Note explicative de la couverture

De haut en bas : Messages des trois anges d’Apocalypse 14.

Il s’agit de trois vérités du livre de Daniel révélées aux saints après l’épreuve du printemps 1843 et après celle du 22 Octobre 1844. Ignorant le rôle du sabbat, les premiers adventistes ne pouvaient pas comprendre le véritable sens de ces messages. Les adventistes qui attendaient le retour du Christ avaient rattaché leur expérience au « cri de minuit » ou « milieu de la nuit » cité dans la parabole des « dix vierges » de Matt.25:1 à 13 où l’annonce du « retour de l’Epoux » est évoquée.

1-      Le thème du jugement développé dans Dan.8:13-14 et sujet du message du premier ange dans Apo.14:7 : « Craignez Dieu et rendez-lui gloire car l’heure de son jugement est venue et adorez celui qui a fait la terre, les cieux, et les sources d’eaux ! » : le retour au samedi, seul véritable septième jour de l’ordre divin, sabbat des Juifs et jour du repos hebdomadaire est exigé par Dieu dans le quatrième de ses dix commandements.

2-      La dénonciation de la Rome papale, « petite corne » et « roi différent » de Daniel 7:8-24 et 8:10-23 à 25, qui reçoit le nom « Babylone la grande » dans le message du deuxième ange d’Apo.14:8 : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la Grande ! » : principalement, à cause du dimanche ex « jour du soleil » hérité de l’empereur Constantin 1er qui l’a instauré le 7 Mars 321. Mais cette expression « elle est tombée » est justifiée par la révélation de sa nature maudite par Dieu telle qu’il la fait découvrir à ses serviteurs adventistes après 1843, en 1844, en restaurant la pratique du sabbat abandonné. « Elle est tombée » signifie : « elle est prise et vaincue ». Le Dieu de vérité annonce ainsi sa victoire contre le camp du mensonge religieux.

3-      Le thème du jugement dernier où « le feu de la seconde mort » frappe les rebelles chrétiens. C’est l’image présentée dans Dan.7:9-10, le thème est développé dans Apo.20:10 à 15, et c’est le sujet du message du troisième ange dans Apo.14:9-10 : « Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d'une voix forte : Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'agneau » : Ici, le dimanche est identifié à la « marque de la bête ».

Relève la correspondance identique des numéros des versets ciblés dans Daniel 7:9-10 et Apocalypse 14:9-10.

 

Le quatrième ange : il apparaît uniquement dans Apo.18 où il image l’ultime proclamation des trois messages adventistes précédents qui bénéficient de toute la lumière divine venue les éclairer depuis 1994 et jusqu’à la fin du monde soit, jusqu’au printemps 2030. C’est le rôle que doit tenir le présent ouvrage. La lumière venue l’éclairer révèle les culpabilités successives : de la religion catholique, depuis 538 ; de la religion protestante, depuis 1843 ; et de l’institution adventiste officielle, depuis 1994. Toutes ces chutes spirituelles ont eu pour cause, en leur temps : le refus de la lumière proposé par l’Esprit saint de Dieu en Jésus-Christ. « Au temps de la fin » évoqué dans Dan.11:40, l’église catholique réunit dans sa malédiction, tous les groupes religieux chrétiens ou pas qui reconnaissent son ministère et son autorité ; ceci sous l’égide de son alliance dite « œcuménique » qu’après le protestantisme, l’adventisme officiel a rejoint en 1995.

 

 

2 Corinthiens 4:3-4

« … Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l'intelligence, afin qu'ils ne vissent pas briller la splendeur de l'Évangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu. »

« Et si la parole prophétique reste incomprise, elle ne le restera que pour ceux qui doivent se perdre »

Aussi, en résumé des révélations présentées dans ce document sache que, pour « justifier la sainteté »,

 depuis le printemps 1843 établi par le décret du Dieu créateur et législateur de Daniel 8:14, selon son « Evangile éternel »,

 sur toute la terre, tout homme et toute femme,

 doit être baptisé  au nom de Jésus-Christ par immersion totale pour obtenir, la grâce divine,

 

doit observer le samedi, le repos du sabbat du septième jour, sanctifié par Dieu dans Genèse 2, et 4ème de ses 10 commandements cités dans Exode 20 ; ceci, afin de conserver sa grâce,

 

doit honorer les lois divines morales et les lois alimentaires prescrites dans la sainte Bible, dans Genèse 1:29 et Lévitique 11, (sainteté du corps)

 

et ne doit pas « mépriser sa parole prophétique », afin de ne pas « éteindre l’Esprit de Dieu »        (1 Thes.5:20).

 

Qui ne répond pas à ces critères est condamné par Dieu à subir la « seconde mort » décrite dans Apocalypse 20.                         

Samuel

 

 

  EXPLIQUE – MOI DANIEL ET APOCALYPSE

Pagination des thèmes traités

Première partie : Les notes préparatoires

Utilise la recherche automatique des numéros de page du logiciel utilisé

Page    titres

07        Présentation

12        Dieu et ses créations

13        Les bases bibliques de la vérité

16        Note fondamentale : 7 Mars 321, le jour maudit du péché

26        Le témoignage de Dieu donné sur la terre

28        Note : Ne pas confondre martyre avec châtiment

29        La Genèse : un condensé prophétique vital

30        La foi et l'incrédulité

33        La nourriture pour le temps convenable

37        L’histoire révélée de la vraie foi

39        Notes préparatoires du livre de Daniel

41        Tout commence dans Daniel – Le LIVRE DE DANIEL

42        Daniel 1 - Arrivée de Daniel à Babylone

45        Daniel 2 - La statue de la vision du roi Nébucadnetsar

56        Daniel 3 - Les trois compagnons dans la fournaise

62        Daniel 4 - le roi humilié et converti

69        Daniel 5 - Le jugement du roi Belschatsar

74        Daniel 6 - Daniel dans la fosse aux lions

79        Daniel 7 - Les quatre animaux et la petite corne papale

90        Daniel 8 - L’identité papale confirmée – le décret divin de Dan.8:14.

103      Daniel 9 - L’annonce du temps du ministère terrestre de Jésus-Christ.

121      Daniel 10 - Annonce de la grande calamité - Les visions de la calamité

127      Daniel 11 - Les sept guerres de Syrie.

146      Daniel 12 - La mission universelle adventiste illustrée et datée.

155      Initiation au symbolisme prophétique

158      L’adventisme

163      Le premier regard sur l’Apocalypse

167      Les symboles de Rome dans la prophétie

173      Lumière sur le sabbat

176      Le décret de Dieu de Daniel 8:14

179      Préparation pour Apocalypse

183      L’Apocalypse en résumé

188     Deuxième partie : l’étude détaillée de l’Apocalypse

188      Apocalypse 1 : Prologue-Le retour du Christ-Le thème adventiste

199      Apocalypse 2 : l'Assemblée de Christ depuis son lancement jusqu'à 1843

199      1ère époque : Ephèse - 2ème époque : Smyrne -  3ème époque : Pergame -

4ème époque : Thyatire

216      Apocalypse 3 : l'Assemblée de Christ depuis 1843 - la foi chrétienne                   apostolique restaurée

216      5ème époque : Sardes - 6ème époque : Philadelphie -

223      Le destin de l'adventisme révélé dans la première vision d'Ellen G.White

225      7ème époque : Laodicée

229      Apocalypse 4 : le jugement céleste

232      Note : la LOI DIVINE prophétise

239      Apocalypse 5 : le Fils de l'Homme

244      Apocalypse 6 : Acteurs, châtiments divins et signes des temps de l'ère chrétienne - Les 6 premiers sceaux

251      Apocalypse 7 : l'adventisme du septième jour scellé du « sceau de Dieu » : le sabbat et secret « septième sceau ».

259      Apocalypse 8 : Les quatre premières « trompettes »

268      Apocalypse 9 : Les 5ème et 6ème « trompettes »

268      la 5ème « trompette »

276      la 6ème « trompette »

286      Apocalypse 10 : le « petit livre ouvert »

291      Fin de la première partie de la Révélation

Seconde partie : les thèmes développés

292      Apocalypse 11 : le règne papal - l'athéisme national - la 7ème « trompette »

305      Apocalypse 12 : le grand plan central

313      Apocalypse 13 : les faux frères de la religion chrétienne

322      Apocalypse 14 : le temps de l'adventisme du 7ème jour

333      Apocalypse 15 : La fin du temps de grâce

336      Apocalypse 16 : les sept derniers fléaux de la colère de Dieu

345      Apocalypse 17 : la prostituée est démasquée et identifiée

356      Apocalypse 18 : la prostituée reçoit son châtiment

368      Apocalypse 19 : le combat Harmaguédon de Jésus-Christ

375      Apocalypse 20 : les mille ans du 7ème millénaire et le jugement dernier

381      Apocalypse 21 : la Nouvelle Jérusalem glorifiée symbolisée

392      Apocalypse 22 : le jour sans fin de l'éternité

405      La lettre tue mais l’Esprit vivifie

408      Le temps terrestre de Jésus-Christ

410      Sainteté et sanctification

424      Les séparations de la Genèse – de Genèse 1 à 22 –

525      Les accomplissements des promesses faites à Abraham : Genèse 23 à …

528      L’Exode et le fidèle Moïse – De la Bible en général – L’heure du dernier choix – L’adventisme du septième jour : une séparation, un nom, une histoire – Les principaux jugements de Dieu – Divine d’A à Z – Les déformations des textes bibliques – L’Esprit restaure la vérité.

547      La dédicace finale

548      Le Dernier Appel

 

 

 

Note : les traductions en langues étrangères étant réalisées à partir de logiciels de traduction automatique, l’auteur n’engage sa responsabilité que pour les textes en français, langue de la version originale des documents.


 

Explique-moi Daniel et Apocalypse

Présentation

Je suis né et je vis dans ce pays hautement abominable, puisque Dieu nomme, symboliquement, sa capitale « Sodome et Egypte » dans Apo.11:8. Son modèle de société, républicain, envié, a été imité, répandu et adopté par de nombreux peuples sur la terre entière ; ce pays, c’est la France, un pays dominateur monarchique et révolutionnaire, expérimentateur de cinq Républiques aux régimes publicains condamnés par Dieu. Fièrement, elle proclame et affiche ses tables des droits de l’homme, outrageusement opposées aux tables des devoirs de l’homme écrites sous forme de « dix commandements », par le Dieu créateur lui-même. Depuis son origine et sa première monarchie, elle a pris la défense de son ennemie, la religion catholique romaine dont l’enseignement n’a cessé d’appeler « mal » ce que Dieu nomme « bien » et d’appeler « bien » ce qu’il nomme « mal ». Poursuivant sa chute inexorable, sa Révolution l’a conduite à adopter l’athéisme. Ainsi, en créature, pot de terre, la France s’est engagée dans un bras de fer qui l’oppose au Dieu tout-puissant authentique pot de fer ; l’issue était prévisible et prophétisée par lui ; elle connaîtra le sort de « Sodome » coupable des mêmes péchés avant elle. L’histoire du monde des dernières 1700 années, environ, a été façonnée par son influence maléfique, notamment par le soutien qu’elle a apporté à l’autorité du régime papal catholique romain, depuis son premier monarque, Clovis 1er, le premier roi des Francs. Il fut baptisé à Reims, un 25 Décembre en l’année 498. Cette date porte le signe d’une fête de Noël rattachée par Rome, injustement et outrageusement, à une fausse date de naissance de Jésus-Christ, le Dieu incarné, créateur du monde et de tout ce qui vit, ou existe ; lequel revendique en toute justice le titre de « Dieu de vérité » car il abhorre « le mensonge qui a pour père le diable », comme Jésus l’a déclaré.

Veux-tu une preuve indéniable qu’aucun pape romain n’est légitime à se prétendre serviteur de Jésus-Christ ? La voici, précise et biblique : Jésus a déclaré dans Matt.23:9 : « Et n'appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre père, celui qui est dans les cieux. »

Comment le pape se fait-il appeler sur la terre ? Chacun peut le constater, « saint père », ou même, « très-saint père ». Les prêtres catholiques se font, eux aussi, appeler « pères ». Cette attitude rebelle fait que les multitudes de prêtres se placent en intermédiaires prétendus indispensables entre Dieu et le pécheur, alors que la Bible enseigne pour lui un libre accès auprès de Dieu légitimé par Jésus-Christ. De la sorte, la foi catholique infantilise les êtres humains pour apparaître indispensable et incontournable. Ce détournement de l’intercession directe de Jésus-Christ sera dénoncé par Dieu dans une prophétie, dans Dan.8:11-12. Question-Réponse : Qui peut croire que le puissant Dieu créateur pourrait prendre pour serviteurs des êtres humains qui lui désobéissent avec une telle « arrogance » outrancière dénoncée dans Dan.7:8 et 8:25 ?  La réponse biblique a cette infantilisation des esprits humains est dans ce verset de Jér.17:5 : « Ainsi parle YaHWéH : Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de YaHWéH ! »

Parce que c’est la France qui a grandement façonné l’histoire religieuse d’une grande partie de l’ère chrétienne, Dieu a donné à un Français, la mission de révéler son rôle maudit ; ceci, en éclairant le sens caché de ses révélations prophétiques cryptées dans un code strictement biblique.

J’ai reçu en 1975 l’annonce de ma mission prophétique par une vision dont je n’ai compris le véritable sens qu’en 1980, après mon baptême. Baptisé dans la foi chrétienne adventiste du septième jour, je sais, depuis 2018, que j’ai été placé en ministère pour le temps d’un jubilé (7  fois 7 ans) qui s’achèvera au printemps 2030 avec le retour en gloire du Seigneur Dieu Tout-Puissant, Jésus-Christ.

Reconnaître l’existence de Dieu ou de Jésus-Christ ne suffit pas pour obtenir le salut éternel.

Je le rappelle ici, avant de remonter au ciel, Jésus a adressé à ses disciples les paroles de ces versets de Mat.28:18 à 20 : « Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde ». Son Esprit divin a inspiré à l’apôtre Pierre cette autre déclaration formelle et solennelle d’Act.4:12 : « Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés ».

En conséquence, comprends-le, la religion qui nous réconcilie avec Dieu ne repose pas sur un héritage religieux dû aux traditions humaines. La foi au sacrifice volontaire expiatoire offert par Dieu, par sa mort humaine en Jésus-Christ, est l’unique moyen d’obtenir notre réconciliation avec la parfaite justice de sa sainteté divine. Aussi, qui que tu sois, quelque soit ton origine, ta religion héritée, ton peuple, ta race, ta couleur ou ta langue, ou encore, ton statut parmi les hommes, ta réconciliation avec Dieu ne passe que par Jésus-Christ et l’adhésion à son enseignement qu’il adresse à ses disciples jusqu’à la fin du monde ; comme en témoigne ce document.

L’expression « Père, Fils et Saint Esprit » désigne trois rôles successifs tenus par le Dieu unique dans son plan de salut offert à l’homme pécheur coupable, condamné à la « seconde mort ». Cette « trinité » n’est pas un rassemblement de trois Dieu, comme les musulmans le croient, justifiant ainsi leur rejet de ce dogme chrétien et de sa religion. En « Père », Dieu est pour tous notre créateur ; en « Fils » il s’est donné un corps de chair pour expier les péchés de ses élus à leur place ; en « Saint-Esprit », Dieu, Esprit du Christ ressuscité, vient aider ses élus à réussir leur conversion en obtenant « la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur », selon ce qu’enseigne l’apôtre Paul dans Héb.12:14 ; « la sanctification » soit, être mis à part pour et par Dieu. Elle confirme son acceptation de l’élu et apparaît dans les œuvres de sa foi soit, dans son amour pour Dieu et sa vérité biblique inspirée et révélée.

La lecture de ce document est indispensable pour comprendre le très haut niveau de malédiction qui pèse sur les peuples de la terre, leurs institutions religieuses et ceux du monde occidental chrétien, particulièrement, en raison même de leur origine chrétienne ; car la voie tracée par Jésus-Christ constitue le chemin salvateur unique et exclusif du projet de Dieu ; en conséquence, la foi chrétienne reste la cible privilégiée des attaques du diable et des démons.

A la base, le projet salvateur conçu par le Dieu créateur est simple et logique. Mais la religion prend un caractère complexe du fait que ceux qui l’enseignent ne pensent qu’à justifier leur conception religieuse et, pratiquant le péché, souvent par ignorance, cette conception n’est plus du tout conforme aux exigences de Dieu. En conséquence, il les frappe de sa malédiction qu’ils interprètent à leur avantage et n’entendent pas le reproche divin.

Cet ouvrage n’a aucune vocation à recevoir un prix littéraire ; pour le Dieu créateur, il a, uniquement, pour rôle, de mettre ses élus à l’épreuve de la foi qui va leur permettre d’obtenir la vie éternelle gagnée par Jésus-Christ. Tu y trouveras des répétitions, mais c’est le style que Dieu utilise en martelant des mêmes enseignements qu’il révèle par des images et des symboles différents. Ces nombreuses répétitions constituent les meilleures preuves de leur authenticité et témoignent de l’importance qu’il donne aux vérités illustrées concernées. Les paraboles enseignées par Jésus confirment cette insistance et ces répétitions.

Tu vas trouver dans cet ouvrage des révélations données par le grand Dieu créateur qui nous a visités sous le nom humain de Jésus de Nazareth, venu au titre de « oint », ou « messie », selon l’hébreu « mashiah » cité dans Dan.9:25, ou « christ », du grec « christos » des écrits de la nouvelle alliance. En lui, Dieu est venu offrir sa vie parfaitement pure en sacrifice volontaire, pour valider les rites des sacrifices animaliers qui ont précédé sa venue depuis le péché originel commis par Eve et Adam. Le terme « oint » désigne celui qui reçoit l’onction de l’Esprit saint symbolisé par l’huile des oliviers. La révélation prophétique donnée par Dieu au seul nom de Jésus-Christ et de son œuvre expiatoire vient guider ses élus sur le chemin qui conduit à la vie éternelle. Car le salut par grâce seul n’empêche pas l’élu de tomber dans des pièges dont il ignorerait l’existence. C’est donc pour compléter son offre de grâce, qu’au nom de Jésus-Christ, Dieu vient révéler l’existence des pièges principaux qui permettent à ses derniers serviteurs du temps de la fin, d’analyser, de juger, et de comprendre clairement la situation confuse de la religion chrétienne universelle qui prévaut dans cette dernière époque du salut terrestre.

Mais avant de semer, il convient d’arracher ; car la nature du Dieu créateur est déformée par l’enseignement des grandes religions monothéistes répandues sur la terre. Elles ont toutes en commun d’imposer le Dieu unique par la contrainte et témoignent ainsi de leur coupure et de toute relation avec lui. L’apparente liberté rattachée à la foi chrétienne n’est due qu’aux circonstances actuelles du temps, mais aussitôt que Dieu laissera les démons agir librement, cette intolérance envers qui ne les suit pas réapparaîtra. Si Dieu avait voulu agir par la contrainte, il lui eut suffit, simplement, de se rendre visible à leurs yeux, pour obtenir de ses créatures qu’elles obéissent à toutes ses volontés. S’il n’a pas agi ainsi, c’est parce que sa sélection d’élus repose, uniquement, sur le libre choix de l’aimer ou de le rejeter ; libre choix qu’il donne à toutes ses créatures. Et s’il existe une contrainte, c’est uniquement celle du caractère naturel des élus qui sont poussés et attirés, par leur nature libre individuelle, par le Dieu amour. Et ce nom amour lui va bien, car il le sublime, en offrant à ses créatures une démonstration mise en action qui la rend incontestable ; ceci en offrant sa vie pour expier, en la personne de Jésus-Christ, les péchés hérités et commis par ses seuls élus au temps de leur ignorance et de leur faiblesse. Attention ! Sur terre, ce mot amour prend uniquement la forme du sentiment et de sa faiblesse. Celui de Dieu est fort et parfaitement juste ; ce qui fait toute la différence car il prend la forme d’un principe où le sentiment est totalement maîtrisé. La véritable religion agréée par Dieu repose donc sur la libre adhésion à sa personne, à sa pensée et à ses principes édifiés en lois. Toute la vie terrestre s’est construite sur ses lois physiques, chimiques, morales, psychiques et spirituelles. De même qu’il ne viendrait pas dans la pensée de l’homme l’idée de se soustraire à la loi de la pesanteur terrestre et de la faire disparaître, son esprit ne peut s’épanouir harmonieusement que dans le respect et l’obéissance aux lois et principes établis par le Dieu créateur. Et ces propos de l’apôtre Paul d’1 Cor.10:31 sont ainsi parfaitement justifiés : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu». L’application de cette libre invitation est rendue possible par le fait que, dans la Bible, et elle seule, Dieu a livré et révélé ses divins avis. Et il est important de tenir compte de son opinion pour accomplir l’œuvre de « sanctification sans laquelle », selon Héb.12:14, « nul ne verra le Seigneur ». Parfois, son opinion prend la forme de l’ordonnance, mais elle n’est pas plus discutable que celle que fournit le docteur spécialiste auquel l’être humain s’empresse d’obéir, pensant ainsi agir au mieux de ses intérêts pour sa santé physique ou mentale (même s’il se trompe). Le Dieu créateur est, bien au-dessus de tous, le seul et véritable médecin des âmes qu’il connaît dans leurs moindres détails. Il blesse mais guérit chaque fois que la situation est favorable. Mais à terme, il détruira et anéantira toute vie céleste et terrestre qui s’est avérée incapable de l’aimer et donc, de lui obéir.

L’intolérance religieuse est donc le fruit révélateur de la fausse religion monothéiste. Elle constitue une faute et un péché très grave parce qu’elle déforme le caractère de Dieu, et en s’attaquant à lui, elle ne risque pas d’obtenir sa bénédiction, sa grâce et son salut. Cependant, Dieu l’utilise tel un fléau pour punir et frapper l’humanité incrédule ou infidèle. Je m’appuie ici sur le témoignage biblique et historique. En effet, les écrits de l’ancienne alliance nous apprennent que pour châtier l’infidélité de son peuple, la nation nommée Israël, Dieu utilisa le peuple « Philistin », son plus proche voisin. En notre époque ce peuple prolonge cette action sous le nom « Palestinien ». Plus tard, quand il voulut révéler son jugement et sa condamnation définitive de cet Israël charnel terrestre, il fit appel aux services du roi chaldéen Nébucadnetsar ; ceci à trois reprises. A la troisième, en – 586, la nation fut détruite et les survivants du peuple furent conduits en déportation à Babylone pour une durée de « 70 ans » prophétisée dans Jér.25:11. Plus tard encore, pour son refus de reconnaître Jésus-Christ pour son messie, la nation fut de nouveau détruite par les troupes romaines conduite par Titus, l’héritier de l’empereur Vespasien. Au cours de l’ère chrétienne, retombée officiellement en 321 dans le péché, la foi chrétienne a été livrée à l’intolérance des papes à partir de 538. Et cette foi catholique dominatrice a cherché querelle aux peuples moyen-orientaux devenus religieusement musulmans dans le même 6ème siècle. Le christianisme infidèle a trouvé là, un adversaire redoutable perpétuel. Car, l’opposition religieuse des deux camps est à l’image des pôles, totalement opposée jusqu’à la fin du monde. L’incrédule est aussi orgueilleux et il recherche la gloire de l’exclusivité ; ne l’obtenant pas de Dieu, il se l’attribue lui-même et n’accepte pas d’être contesté. Cette description de l’individu caractérise, également collectivement, les membres qui appartiennent aux différentes assemblées et se regroupent dans les différentes fausses religions. Condamner l’intolérance ne signifie pas que Dieu soit tolérant. L’intolérance est une pratique humaine inspirée par le camp démoniaque. Le mot tolérant implique la pensée de l’intolérance et le mot de la vraie foi est approbation ou réprobation selon le principe biblique « oui, ou non ».  Pour sa part, Dieu supporte l’existence du mal sans pour autant le tolérer ; il le supporte pour un temps de liberté prévu dans son projet pour sélectionner ses élus. Le mot tolérance ne s’applique donc qu’à l’humanité, et le terme est apparu dans l’édit de Nantes d’Henri IV du 13 Avril 1598. Mais après la fin du temps de grâce, le mal et ceux qui le font seront détruits. La tolérance avait remplacé la liberté religieuse donnée à l’homme par Dieu, dès le commencement.

Le menu de cet ouvrage est annoncé ; les preuves seront présentées et démontrées au fil des pages.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dieu et ses créations

 

Le lexique spirituel employé par les hommes en Europe latine cache des messages essentiels délivrés par Dieu. Ainsi en est-il, en premier, du mot Apocalypse qui, sous cet aspect, évoque la grande catastrophe redoutée par les hommes. Pourtant, derrière ce terme effrayant, se trouve la traduction « Révélation » qui révèle à ses serviteurs en Christ des choses indispensables nécessaires à leur salut. Selon le principe qui veut que le bonheur des uns fasse le malheur des autres, ceux du camp opposé, les messages en contraires absolus sont très riches d’enseignements et très souvent suggérés dans la très sainte « Révélation » donnée à l’apôtre Jean.

Un autre terme, le mot « ange » cache des enseignements importants. Ce mot français vient du latin « angelus » tiré lui-même du grec « aggelos » qui signifie : messager. Cette traduction nous révèle la valeur que Dieu donne à ses créatures, ses vis-à-vis qu’il a créés libres et relativement indépendants. La vie étant donnée par Dieu, cette indépendance conserve des restrictions logiques. Mais ce terme « messager » nous révèle que Dieu voit ses vis-à-vis libres comme des messages vivants. Ainsi, chaque créature représente un message composé d’une expérience de vie marquée par des choix et des positions personnelles qui constituent ce que la Bible appelle « une âme ». Chaque créature est unique en tant qu’âme vivante. Car ce qu’ignoraient les premiers vis-à-vis célestes créés par Dieu, ceux que nous appelons traditionnellement « les anges », c’est que celui qui leur a donné la vie et le droit de vivre peut les reprendre. Ils ont été créés pour vivre éternellement et ignoraient jusqu’au sens du mot mort. C’est pour leur révéler ce que signifie le mot mort que Dieu a créé notre dimension terrestre dans laquelle l’espèce humaine, ou l’Adam, allait tenir le rôle du mortel après le péché du jardin d’Eden. Le message que nous représentons est agréable à Dieu uniquement s’il est conforme à ses normes du bien et du bon. Si ce message répond à sa norme du mal et du mauvais, celui qui le porte est du type rebelle qu’il condamne à la mort éternelle soit, à une destruction finale et un anéantissement de son âme entière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les bases bibliques de la vérité

 

Dieu a trouvé bon et juste de révéler, en premier, les origines de notre système terrestre à Moïse, afin que tout être humain en ait connaissance. Il indique là, une priorité de l’enseignement spirituel. Dans cette action, il nous présente les bases de sa vérité qui commencent par réglementer l’ordre du temps. Car Dieu est le Dieu de l’ordre et de la noble cohérence. Nous allons découvrir, par la comparaison avec ses normes, l’aspect stupide et incohérent de notre ordre actuel instauré par l’homme du péché. Car c’est bien le péché et déjà le péché originel qui change tout.

 

Mais il est indispensable de comprendre avant toute autre chose, que le « commencement » cité par Dieu dans la Bible, et premier mot du livre appelé « Genèse » soit, « origine », ne concerne pas le « commencement » de la vie, mais uniquement celui de sa création de notre dimension terrestre entière qui inclut les astres du cosmos céleste créés tous au quatrième jour après la terre elle-même. En tenant compte de cette pensée, nous pouvons comprendre que ce système terrestre spécifique, dans lequel les nuits et les jours vont se succéder, est créé pour devenir le milieu où Dieu et ses élus fidèles et le camp ennemi du diable vont s’affronter. Ce combat du bien divin contre le mal du diable, premier pécheur de l’histoire de la vie, est sa raison d’être et à la base de toute la révélation de son projet salvateur universel et multiversel. Au cours de cet ouvrage, tu vas découvrir le sens de certaines paroles énigmatiques prononcées par Jésus-Christ pendant son ministère terrestre. Tu vas ainsi constater, combien elles prennent sens dans le grand projet mis en route par l’unique grand Dieu créateur de toutes formes de vies et de matières. Je referme ici cette importante parenthèse et reprends le sujet de l’ordre du temps établi par ce Souverain suprême de l’existence.

 

Avant le péché, Adam et Eve ont leur vie rythmée sur une succession de semaines de sept jours. Conformément au modèle du quatrième des dix commandements (ou décalogue) qui le rappelle, le septième jour est un jour sanctifié au repos par Dieu et par l’homme, et sachant aujourd’hui ce que cette action prophétise, nous pouvons comprendre pourquoi Dieu tient au respect de cette pratique. Dans son projet global qui explique les raisons de cette création terrestre spécifique, la semaine, unité du temps proposée, prophétise sept mille années au cours desquelles le grand projet de la démonstration universelle (et multiverselle) de son amour et de sa justice sera accompli. Dans ce programme, en analogie aux six premiers jours de la semaine, les six premiers millénaires seront placés sous la démonstration de son amour et de sa patience. Et à l’image du septième jour, le septième millénaire sera consacré à l’établissement de sa parfaite justice. Je peux résumer ainsi ce programme en disant : six jours (de mille années = six mille ans) pour sauver, et le septième (= mille ans), pour juger et anéantir les rebelles terrestres et célestes. Ce projet salvateur va entièrement reposer sur le sacrifice expiatoire volontaire consenti par le Dieu créateur, sous l’aspect divin terrestre de la personne nommée, par sa divine volonté, Jésus-Christ en version grecque ou selon l’hébreu, Jésus le Messie.

Avant le péché, dans l’ordre divin parfait originel, le jour entier est composé de deux parties égales successives ; 12 heures de nuit lunaire sont suivies par 12 heures de lumière solaire et le cycle se reproduit perpétuellement. Dans notre condition actuelle, cette situation n’apparaît que deux jours par année, au moment des équinoxes du printemps et de l’automne. Nous savons que les saisons actuelles sont dues à une inclinaison de l’axe de la terre, et nous pouvons ainsi le comprendre, cette inclinaison est apparue par conséquence du péché originel commis par le premier couple, Adam et Eve. Avant le péché, sans cette inclinaison, la régularité de l’ordre divin était parfaite.

Le tour complet de la terre autour du soleil indique l’unité de l’année. Dans son témoignage, Moïse raconte l’histoire de l’Exode des Hébreux délivrés par Dieu de l’esclavage égyptien. Et le jour même de cette sortie, Dieu dit à Moïse, dans Exo.12:2 : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois de l’année ; il sera pour vous le premier mois ». Une telle insistance témoigne de l’importance que Dieu donne à la chose. Le calendrier de douze mois lunaires des Hébreux fluctuait avec le temps, et en retard sur l’ordre solaire, il fallait rajouter un treizième mois supplémentaire pour retrouver la concordance après plusieurs années d’accumulation de ce retard. Les Hébreux sont sortis de l’Egypte « le 14ème jour du premier mois de l’année » qui commençait en toute logique sur l’équinoxe du printemps ; nom qui signifie précisément « premier temps ».

Cet ordre donné par Dieu, « ce mois-ci sera pour vous le premier mois de l’année », n’est pas anodin, car il s’adresse à tous les hommes qui vont se réclamer de son salut jusqu’à la fin du monde ; l’Israël hébreu réceptionnaire de la Révélation divine n’étant que l’avant-garde du grand projet salvateur universel de son divin programme. A son temps lunaire succédera le temps solaire du Christ par lequel le projet salvateur de Dieu est révélé dans toute sa lumière.

La restauration parfaite de ces normes divines ne sera jamais accomplie sur une terre peuplée d’êtres humains rebelles et méchants. Toutefois, elle reste possible, dans la relation individuelle que nous avons avec Dieu, ce puissant Esprit créateur invisible qui magnifie l’amour autant que la justice. Et toute relation avec lui doit commencer par cette recherche de ses valeurs et en premières, celles de son ordre du temps. Il s’agit là d’un acte de foi, tout simple et sans mérite particulier ; un minimum à offrir de notre part humaine. Et notre démarche lui étant agréable, la relation d’amour de la créature et de son Créateur devient possible. Le ciel ne se gagne pas par des prouesses ou des miracles, mais par des signes d’attentions réciproques, qui expriment l’amour véritable. C’est ce que chacun peut découvrir dans l’œuvre de Jésus-Christ, qui a donné sa vie, volontairement, en signe d’appel, pour sauver ses seuls bien-aimés élus.

Après ce tableau admirable de l’ordre divin, regardons l’aspect minable de notre ordre humain. Cette comparaison est d’autant plus nécessaire qu’elle va nous permettre de comprendre les reproches que Dieu a prophétisés par son prophète Daniel, que Jésus en son heure a authentifié comme tel. Parmi ces reproches, nous lisons dans Dan.7:25 : « Il formera le dessein de changer les temps et la loi ». Dieu ne connaît qu’une seule norme de ces choses ; celles qu’il a lui-même établies depuis la création du monde et révélées ensuite à Moïse. Qui a osé commettre un pareil outrage ? Un régime dominateur auquel il impute « l’arrogance » et « le succès de ses ruses ». Egalement qualifié de « roi différent », la synthèse de ces critères suggère un pouvoir religieux. De plus, accusé de « persécuter les saints », les possibilités d’interprétations se resserrent et enserrent le régime papal romain établi, seulement, depuis 538 par un décret dû à l’empereur Justinien 1er. Mais la Révélation nommée Apocalypse révèlera le fait que cette date 538 n’est que la conséquence et l’extension d’un mal porté contre « les temps et la loi » divine dès le 7 Mars 321 par l’empereur romain Constantin 1er. Son forfait sera souvent rappelé dans cette étude, car cette date maléfique  fait entrer la malédiction dans la foi chrétienne pure et parfaite établie au temps des apôtres. Ce partage de culpabilité, en relai, de la Rome impériale païenne et de la Rome papale catholique romaine est une clé principale de la révélation prophétique construite dans les témoignages écrits par Daniel. Car l’empereur païen a instauré le repos du premier jour, mais c’est le régime papal chrétien qui l’a, religieusement, imposé dans sa forme « changée », particulière et humaine, des dix commandements de Dieu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Note fondamentale : 7 Mars 321, le jour maudit du péché

 

Et puissamment maudit, car le 7 Mars 321, le repos du saint septième jour du sabbat fut, sur l’ordonnance d’un décret impérial daté, officiellement remplacé par le premier jour. A l’époque, ce premier jour était consacré par les païens à l’adoration du Dieu soleil, le SOL INVICTVS soit, le SOLEIL INVAINCU outrageux, déjà objet de l’adoration de la part des Egyptiens du temps de l’Exode des Hébreux, mais aussi, en Amérique, par les Incas et les Aztèques, et jusqu’à nos jours par les Japonais (pays du « soleil levant »). Le diable emploie toujours les mêmes recettes pour entraîner les humains dans sa chute et sa condamnation par Dieu. Il exploite leur superficialité et leur esprit charnel qui les conduisent à mépriser la vie spirituelle et les leçons du passé historique. Aujourd’hui, le 8 Mars 2021 où je rédige cette note, l’actualité témoigne de l’importance de cet outrage, véritable lèse-majesté divine, et encore une fois, le temps divin prend toute sa signification. Pour Dieu le temps d’une année débute au printemps et s’achève à la fin de l’hiver soit, dans notre calendrier romain actuel, du 20 Mars au 20 Mars suivant. Il apparaît ainsi, que le 7 Mars 321 était pour Dieu le 7 Mars 320 soit, 13 jours avant le printemps 321. En conséquence, pour Dieu, c’est l’année 320 qui fut marquée sur sa fin, par l’acte abominable porté contre sa juste et sainte loi divine. Selon le temps de Dieu, l’an 2020 constitue le 17ème anniversaire (17 : chiffre du jugement) en nombre de siècles depuis l’année 320. Il n’est donc pas étonnant que dès le début de l’année 2020, la malédiction divine soit entrée dans une phase agressive sous la forme d’un virus contagieux qui a fait paniquer, en Occident, la société des hommes dont la confiance et la foi ont été placées entièrement dans la science et ses progrès. La panique est la conséquence de l’incapacité de présenter un remède ou un vaccin efficace malgré la haute technicité des scientifiques actuels. En donnant à ces 17 siècles une valeur prophétique, je n’invente rien, car pour Dieu les chiffres ont une signification spirituelle qu’il révèle et utilise dans la construction de ses prophéties, et précisément dans Apocalypse, le chapitre 17 est consacré au thème du « jugement de la prostituée qui est assise sur de grandes eaux ». « Babylone la grande » est son nom et « les grandes eaux » concernées suggèrent le « fleuve Euphrate » que Dieu cible dans le message de la « sixième trompette » d’Apo.9:13, symbole de la Troisième Guerre Mondiale qui vient. Derrière ces symboles se trouvent le catholicisme papal et l’Europe infidèlement chrétienne, sources et cibles de sa colère. La lutte entre Dieu et les hommes vient de commencer ; le pot de fer contre le pot de terre, l’issue du combat est prévisible ; mieux, elle est prophétisée et programmée. Comment Dieu allait-il marquer le 17ème centenaire du 7 Mars 320 (320, pour lui et ses élus ; 321 pour le monde faussement religieux ou profane) ? J’ai longtemps cru que ce serait par l’entrée en guerre mondiale, mais une guerre mondiale qui s’achèvera sous la forme atomique, car Dieu l’a prophétisée, triplement, dans Dan.11:40 à 45, Ezéchiel 38 et 39, et finalement, dans Apo.9:13 à 21. La lutte engagée par Dieu contre l’humanité rebelle depuis le printemps 2020 est du même type que celle qu’il a engagée contre le pharaon de l’Egypte du temps de Moïse ; et le résultat final sera le même ; l’ennemi de Dieu y laissera sa vie, comme Pharaon qui, en son temps, vit mourir son fils premier-né et y perdit la sienne. Ce 8 Mars 2021, je constate que cette interprétation ne s’est pas accomplie, mais j’y étais préparé depuis un mois environ, en ayant réalisé par l’inspiration divine que 321 était pour Dieu 320 et qu’en conséquence, il avait projeté de maudire, non pas le seul jour du 7 Mars 2020, mais l’année entière à laquelle ce jour maudit est rattaché, appliquant ainsi, pour ce châtiment, le principe cité dans Nom.14:34 : « De même que vous avez mis quarante jours à explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquités quarante années, une année pour chaque jour ».

Mais à ce constat, une chose vient se rajouter. Notre faux calendrier n’est pas seulement faux au niveau du début de l’année, il est également faux au sujet de la date de la naissance de Jésus-Christ. De manière erronée, au 5ème siècle, le moine Denys-le-Petit l’a située sur celle de la mort du roi Hérode qui s’est réellement accomplie en – 4 de son calendrier. A ces 4 années, nous devons ajouter les « deux ans » estimés par Hérode comme étant l’âge du Messie qu’il voulait faire mourir selon Matt.2:16 : « Alors Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire, selon la date dont il s'était soigneusement enquis auprès des mages ». Ainsi, quand il compte les années, Dieu ajoute 6 ans à notre date usuelle fausse et trompeuse et la naissance de Jésus s’est accomplie au printemps de cette année – 6. En conséquence de quoi, l’année 320 était pour lui : 326 et le 17ème anniversaire séculaire de notre année 2020 a été pour lui l’année 2026 depuis le vrai moment de la naissance de Jésus-Christ. Ce chiffre 26 est le nombre du tétragramme « YHWH », en hébreu « Yod, Hé, Wav, Hé », par lequel Dieu s’est lui-même nommé, suite à la demande de Moïse : « Quel est ton nom ? » ; ceci, selon Exode 3:14. Le grand Dieu créateur avait donc là une raison de plus pour marquer de son sceau royal personnel ce jour marqué par sa malédiction divine toute-puissante ; et ceci jusqu’à la fin du monde. Le fléau de la maladie contagieuse apparue en cette année 2026 du temps divin vient de confirmer la continuité de cette malédiction qui va prendre des formes différentes au cours des dernières années de la vie sur la planète Terre. Une Troisième Guerre Mondiale nucléaire viendra marquer « la fin » du « temps des nations » annoncée par Jésus-Christ dans Matt.24:14 : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin ». Cette « fin » commencera par la fin du temps de grâce ; l’offre du salut prendra fin. Une épreuve de foi basée sur le respect de son saint sabbat séparera définitivement le camp des « brebis » de celui des « boucs » de Matt.25:32-33 : « Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs ; et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche ». Le décret d’une loi rendant le dimanche romain obligatoire finira par faire condamner à mort les vrais saints élus de Jésus-Christ. Cette situation accomplira ces paroles de Dan.12:7 : « Et j'entendis l'homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve ; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche, et il jura par celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps, et la moitié d'un temps, et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée ». A vue humaine, leur situation sera désespérée et leur mort imminente. C’est alors que viennent s’éclairer ces paroles de Jésus-Christ citées dans Matt.24:22 : « Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés ». L’an 6000 prendra fin avant le 3 Avril 2036 du temps divin soit, le 3 Avril 2030 de notre faux calendrier qui vient 2000 ans après le jour de la crucifixion de Jésus-Christ accomplie le 14ème jour après le début du printemps de l’an 30. Et ces « jours » doivent être « abrégés » soit, diminués. Ceci signifie que la date d’application du décret de mort va précéder cette date. Car c’est la situation d’urgence qui oblige Christ à intervenir directement pour sauver ses élus. Nous devons alors prendre en compte la priorité de Dieu qui consiste à glorifier la norme du « temps » qu’il a donnée à sa création terrestre. C’est lui qui inspirera aux rebelles des derniers jours le choix d’une date qui dépassera de quelques jours le premier jour du printemps 2030 derrière lequel se referment les 6000 années de l’histoire terrestre. Deux possibilités se présentent alors : une date qui va rester inconnue jusqu’à la fin, ou le 3 Avril 2030 qui marque la limite maximum possible et spirituellement porteuse de sens. Considère que malgré son extrême importance, le 14ème jour de l’année de la crucifixion de Jésus-Christ n’est pas adapté pour marquer la fin des 6000 ans de l’histoire du monde, et encore moins le début du 7ème millénaire. C’est pourquoi je porte ma préférence et ma foi sur la date du printemps du 21 Mars 2030, date du temps prophétique « abrégé » du 3 Avril ou d’une date intermédiaire. Marqué par la nature créée par Dieu, le printemps est déterminant quand on veut compter les 6000 ans de l’histoire humaine ; ce qui devient possible à partir du moment où Adam et Eve ont péché. Dans le récit biblique de la Genèse, les jours qui ont précédé ce premier printemps étaient des jours éternels. Le temps compté par Dieu est celui de la terre du péché et les 6000 ans que la semaine prophétise débutent sur le début du premier printemps et ils s’achèveront sur la fin d’un dernier hiver. C’est sur un printemps que le compte à rebours des 6000 ans a commencé. A cause du péché, la terre subit une inclinaison de son axe de 23° 26’ et les successions des saisons purent commencer. Dans les fêtes juives de l’ancienne alliance, deux fêtes sont dominantes : le sabbat hebdomadaire et la Pâque. Ces deux fêtes sont placées sous le symbolisme des chiffres « 7, 14 et 21 » des « 7ème, 14ème  et 21ème » jours qui représentent les trois phases du plan du salut divin : Le sabbat hebdomadaire thème d’Apo.7 qui prophétise la récompense des saints élus, pour le « 7 » ; l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ qui constitue le moyen d’offrir cette récompense, pour le « 14 ». A noter que dans la fête de Pâque qui dure 7 jours le 15ème et le 21ème jour sont deux sabbats d’inactivité profane. Et le triple « 7 » soit, « 21 », désigne la fin des 7000 premières années et l’entrée dans l’éternité de la nouvelle création divine sur la terre renouvelée selon Apo.21 ; ce chiffre 21 symbolise la perfection (3) de la plénitude (7) du projet de vie qui était le but désiré par Dieu. Dans Apocalypse 3, les versets 7 et 14 marquent respectivement le début et la fin de l’institution adventiste du 7ème jour ; là encore les deux phases d’un même sujet sanctifié. De la même manière, Apo.7 traite le sujet du scellage des élus adventistes et Apo.14 présente les messages des trois anges qui résument leur mission universelle. Ainsi, en l’an 30, la fin des 4000 ans s’est accomplie au printemps, et pour des raisons, uniquement symboliques, Jésus fut crucifié 14 jours après le 21 Mars de ce printemps de l’année 30 soit, 36 pour Dieu. A travers ces exemples, Dieu le confirme, le « 7 » du sabbat et le « 14 » du rachat des péchés des élus par Jésus-Christ sont indissociables. Ainsi, lorsqu’à la fin, le « 7 » du sabbat est attaqué, le Christ rédempteur du « 14 » vole à son secours pour lui donner gloire, les 14 « jours » maximums qui sépareront les deux dates seront « abrégés » soit, supprimés pour sauver ses derniers fidèles élus.

En relisant Matt.24, il m’est apparu que le message du Christ s’adresse, particulièrement, à ses disciples de la fin du monde soit, à nous qui vivons ces dernières années. Les versets 1 à 14 couvre le temps jusqu’au temps de « la fin ». Jésus prophétise des successions de guerres, les apparitions des faux-prophètes et le refroidissement spirituel final. Ensuite, les versets 15 à 20, en double application, concernent à la fois la destruction de Jérusalem accomplie par les Romains en 70 et l’agression finale des nations contre la judaïté des élus qui observent le saint sabbat de Dieu. Après cela, le verset 21 prophétise leur « grande détresse » finale : « Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais » ; Note que cette précision « et qu’il n’y en aura jamais » interdit l’application pour le temps des apôtres, car elle serait contredite par l’enseignement de Dan.12:1. Ceci signifie que les deux citations concernent le même accomplissement dans la dernière épreuve de foi terrestre. Dans Dan.12:1, l’expression est identique : « En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. ». La « détresse » sera si grande que « les jours » devront être « abrégés » selon le verset 22. Le verset 23 indique la norme de la vraie foi qui ne croît pas aux apparitions spontanées du Christ sur la terre : « Si donc on vous dit : Voici, il est dans le désert, n'y allez pas ; voici, il est dans les chambres, ne le croyez pas ». Dans la même époque finale, le spiritisme va multiplier ses « prodiges » et ses apparitions trompeuses et séductrices du faux-christ, qui vont subjuguer les âmes mal enseignées : « Car il s'élèvera de faux-Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus » ; ce que confirme Apo.13:14 : « Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu'il lui était donné d'opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l'épée et qui vivait ». Le verset 27 évoque l’apparition puissante et victorieuse du divin Christ et le verset 28 prophétise « le festin » offert aux rapaces après son intervention. Car les rebelles qui auront survécu jusqu’à sa venue seront exterminés et livrés en pâture « aux oiseaux du ciel » comme l’enseigne Apo.19:17-18 et 21.

Je résume ici, cette toute nouvelle compréhension de la création divine. En instaurant la première semaine, Dieu fixe l’unité du jour qui se compose d’une nuit ténèbres et d’une journée lumière, le soleil ne l’éclairera qu’à partir du 4ème jour. La nuit prophétise l’instauration du péché sur la terre à cause de la future désobéissance d’Eve et d’Adam. Jusqu’à cet acte de péché, la création terrestre présente des caractéristiques éternelles. Le péché commis, les choses changent et le compte à rebours des 6000 années peut commencer, car la terre s’incline sur son axe et le principe des saisons s’enclenche. La création terrestre maudite par Dieu prend alors sa caractéristique perpétuelle que nous connaissons. Les 6000 ans commencés au premier printemps marqué par le péché s’achèveront au printemps 6001 par le retour en gloire divine de Jésus-Christ. Son avènement final s’accomplira sur « le premier jour du premier mois » de la première année du 7ème millénaire.   

Ceci dit, le 7 Mars 2021, de notre faux calendrier humain, vient d’être marqué religieusement par une visite du pape François aux chrétiens orientaux persécutés en Irak par les extrémistes musulmans. Dans cette rencontre, il a rappelé aux musulmans qu’ils avaient le même Dieu, celui d’Abraham, et il les tient pour ses « frères ». Ces propos qui ravissent les incrédules occidentaux n’en sont pas moins pour Jésus-Christ qui a donné sa vie en sacrifice pour le pardon des péchés de ses élus, un énorme outrage de plus. Et cette intrusion du chef des « chrétiens » catholiques « ex-croisés », sur leur territoire ne peut qu’intensifier la colère des islamistes. Cette action pacifique du pape va donc porter des conséquences dramatiques prophétisées dans Dan.11:40, l’intensification du « heurt » du « roi du midi » musulman contre l’Italie papale et ses alliés européens. Et dans cette perspective, l’écroulement économique de la France et de tous les pays occidentaux d’origine chrétienne provoqué par leurs dirigeants, à cause du virus Covid-19, va changer les rapports de force et finalement, permettre l’accomplissement de la « Troisième Guerre Mondiale » repoussée vers la fin des 9 dernières années qui sont encore devant nous. En conclusion, retenons qu’en suscitant l’épidémie due au Covid-19 et ses évolutions, Dieu a ouvert la voie de la malédiction qui devait caractériser les dix dernières années de l’histoire humaine terrestre.

Le 7 Mars 2021 est toutefois marqué par des actes de violence de la part de la jeunesse entre bandes rivales et contre les autorités policières dans plusieurs villes de France. Ceci confirme l’acheminement vers une confrontation généralisée ; les positions des uns et des autres étant irréconciliables parce qu’incompatibles. Ceci est la conséquence du choc de deux cultures diamétralement opposées : la liberté laïque occidentale contre la société des caïds et des capos des pays du sud, de plus traditionnellement et nationalement musulmans. Un drame se prépare à l’image de la Covid-19, sans remède.

 

Pour achever le constat de l’ordre abominable légitimé par l’humanité, nous devons relever : le changement de l’année après le 12ème mois qui porte le nom de 10ème mois (Décembre), au début de l’hiver ; le changement de jour au milieu de la nuit (minuit) ; seul le décompte précis et régulier des heures reste positif. Ainsi, le bel ordre divin a disparu à cause du péché, remplacé par un ordre pécheur qui disparaîtra à son tour, quand le glorieux Dieu créateur se présentera, pour le règlement des comptes, soit au terme des six mille premières années, au printemps 2030, pour les humains trompés, ou printemps 2036 de la véritable naissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, pour ses élus.

Le désordre établi et constaté témoigne de la malédiction divine qui pèse sur l’humanité. Car depuis l’inclinaison de la terre, le calcul du temps a perdu sa stabilité et sa régularité, les heures de nuit et de jour étant en perpétuelle succession de croissance et de décroissance.

L’ordre dans lequel le Dieu créateur organise son plan salvateur nous révèle encore les priorités spirituelles qu’il propose à l’homme. Il a choisi de révéler son sublime amour en donnant en rançon sa vie en Jésus-Christ après 4000 années d’expériences terrestres humaines. En agissant ainsi, Dieu nous dit : « En premier, montre-moi ton obéissance et je te montrerai mon amour ».

Sur la terre, les hommes se succèdent reproduisant les mêmes fruits caractériels, cependant la génération du temps final dans lequel nous sommes entrés en 2020 présente une particularité ; après 75 années de paix en Europe, et une incroyable récente évolution de la science génétique, très logiquement, les Européens et leurs excroissances, des USA, de l’Australie et d’Israël, ont cru pouvoir répondre à tous les problèmes de santé, leurs sociétés étant de plus en plus aseptisées. Ce n’est pas l’attaque d’un virus contagieux qui est nouvelle, c’est le comportement des dirigeants des sociétés avancées qui est nouveau. La cause de ce comportement de crainte est leur exposition aux peuples de la terre par le matraquage des médias, et parmi ces médias, les nouveaux médias ou réseaux sociaux qui s’affichent sur la toile d’araignée que constitue la libre communication internet, sur laquelle on trouve des diffuseurs plus ou moins nets. L’humanité est ainsi piégée par ses excès de liberté qui retombent en malédiction sur elle. Aux USA et en Europe, la violence dresse les communautés ethniques les unes contre les autres ; là, c’est la malédiction de l’expérience « Babel » qui se renouvelle ; encore une leçon divine indéniable qui n’a pas été retenue, car descendante d’un seul couple parlant forcément la même langue, jusqu’à cette coupable expérience, nous le constatons encore aujourd’hui, l’humanité est séparée par de multiples langues et dialectes créés par Dieu et dispersés sur la terre entière. Et oui, Dieu n’a pas cessé de créer après les sept premiers jours de la création ; il a encore beaucoup créé pour maudire et parfois pour bénir ses élus, la manne offerte au désert, aux fils d’Israël, en est un exemple.

Cependant, la liberté est à la base, un don merveilleux de notre Créateur. C’est sur elle que repose notre libre engagement pour sa cause. Et là, il faut bien l’admettre, cette liberté intégrale implique l’existence du hasard parce que Dieu n’y intervient en aucune manière ; mot auquel beaucoup de croyants ne croient pas du tout. Et ils ont tort, car Dieu laisse dans sa création une grande part au hasard, et en premier, le rôle de susciter chez les élus, l’appréciation de ses normes célestes révélées. Ayant identifié ses élus, le Créateur les prend en charge pour les conduire et leur enseigner ses vérités qui les préparent pour la vie éternelle céleste. Les malformations et monstruosités constatées à la naissance de créatures humaines prouvent l’action du hasard qui produit dans le processus de reproduction de l’espèce des erreurs génétiques aux conséquences plus ou moins graves. La prolifération des espèces repose sur la lancée de chaînes reproductives qui génèrent de temps à autres des erreurs de conformité ; ceci incluant le principe de l’hérédité ou de manière indépendante due au hasard de la vie. En résumé, si je dois ma foi au hasard de la vie libre, je dois au contraire, la récompense et la nourriture de cette foi, à l’amour de Dieu et aux initiatives déjà prises et qu’il continue de prendre pour me sauver.

Dans le récit de sa création terrestre, le jour qui sera maudit par Dieu vient en première place dans la semaine ; son destin est écrit : il aura pour but de « séparer la lumière d’avec les ténèbres ». Choisi par les faux chrétiens pour contredire le choix de Dieu qui sanctifie le septième jour, ce premier jour aura pleinement rempli son rôle de « marque » du camp rebelle désobéissant dans Apo.13:15. Autant le dimanche du premier jour est maudit par Dieu, autant le sabbat du septième jour est béni et sanctifié par lui. Et pour comprendre cette opposition, il nous faut épouser la pensée de Dieu, ce qui est un signe de sanctification par et pour lui. Le sabbat concerne le septième jour et ce chiffre sept, « 7 », est symbolique de la plénitude. Sous ce terme plénitude, Dieu place la pensée du but pour lequel il a créé notre dimension terrestre soit, le règlement du péché, sa condamnation, sa mort et sa disparition. Et dans ce projet, ces choses seront accomplies en totalité au cours du 7ème millénaire que le sabbat hebdomadaire prophétise. C’est pourquoi, ce but est pour Dieu plus important que le moyen de la rédemption par lequel il va racheter la vie des élus terrestres et qu’il va accomplir en personne, en Jésus-Christ, au prix d’atroces souffrances.

Voici une autre raison qui conduit Dieu à dire dans Ecc.7:8 : « la fin d’une chose vaut mieux que son commencement ». Dans la Genèse, la succession dans l’ordre « nuit-jour » ou « soir-matin » confirme cette pensée divine. Dans Esa.14:12, sous couvert du roi de Babylone, Dieu dit au diable : « Te voilà tombé du ciel, astre du matin, fils de l'aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! » L’expression par laquelle Dieu le désigne, « astre du matin » suggère qu’il le compare au « soleil » de notre système terrestre. Il fut sa première créature et sous couverture du roi de Tyr, Ezé.28:12 relate sa gloire originelle : « Fils de l'homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur, YaHWéH : Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. » Cette perfection devait disparaître, remplacée par un comportement rebelle qui l’a fait devenir l’ennemi, le diable et l’adversaire, le Satan condamné par Dieu car le verset 15 déclare : « Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu'à celui où l'iniquité a été trouvée chez toi». Ainsi, celui qui fut considéré comme « astre du matin » a poussé les hommes infidèles à honorer comme une divinité « l’astre du matin » de la création divine : « le soleil Invaincu » divinisé du culte romain auquel la quasi-totalité de la chrétienté occidentale rend un culte païen. Dieu a su, avant même sa création, que ce premier ange se rebellerait contre lui et malgré cela il l’a créé. De même, la veille de sa mort, Jésus a annoncé que l’un des 12 apôtres allait le trahir, et il a même dit à Judas directement : « Ce que tu as à faire, fais-le promptement ! ». Ceci nous permet de comprendre que Dieu ne cherche pas à empêcher ses créatures d’exprimer leurs choix, même quand ils sont contraires aux siens. Jésus a aussi invité ses apôtres à le quitter si tel était leur désir. C’est en laissant à ses créatures toute la liberté de s’exprimer et de révéler leur nature qu’il peut sélectionner ses élus pour leur fidélité démontrée et détruire à la fin, tous ses ennemis célestes et terrestres, les appelés indignes et les indifférents.

 

 

 

Le péché originel

Le repos du premier jour prend une énorme importance dans notre ère chrétienne parce qu’il constitue le « péché » rétabli depuis le 7 Mars 321 et qu’il devient la marque du camp entré en rébellion contre le camp sanctifié de Dieu. Mais ce « péché » ne doit pas nous faire oublier, le « péché » originel qui condamne à mort l’humanité par héritage depuis Adam et Eve. Eclairé par l’Esprit, ce sujet m’a conduit à découvrir des leçons importantes cachées dans le livre de la Genèse. Au niveau du constat, le livre nous révèle l’origine de la création dans les chapitres 1, 2, 3. La signification symbolique de ces chiffres est encore parfaitement justifiée : 1 = unité ; 2 = imperfection ; 3 = perfection. Ceci mérite une explication. Gen.1 relate la création des 6 premiers jours. Leur définition « soir matin » ne prendra sens qu’après le péché et la malédiction de la terre qui devient le domaine dominé par le diable, ce qui sera le thème de Gen.3 sans lequel l’expression « soir matin » n’a pas de sens au niveau terrestre. En livrant l’explication, le chapitre 3 met le sceau de la perfection à cette révélation divine. De même, dans Gen.2, le thème du sabbat du septième jour ou, plus précisément, du repos de Dieu et de l’homme au septième jour, ne prend lui aussi son sens qu’après « le péché » originel commis par Eve et Adam dans Gen.3 qui lui donne sa raison d’être. Ainsi, paradoxalement, sans sa justification donnée dans Gen.3, le sabbat sanctifié mérite son symbole « 2 » de l’imperfection. Il ressort de tout cela que la terre fut créée par Dieu pour être offerte au diable et ses démons afin que les mauvais fruits de leurs âmes puissent se concrétiser et apparaître aux yeux de tous, Dieu, anges et hommes, et que les anges et les hommes choisissent leur camp.

Cette analyse me conduit à faire remarquer que l’instauration du septième jour sanctifié au repos prophétise la malédiction du « péché » terrestre instauré dans Gen.3, car la terre elle-même est maudite par Dieu, et c’est donc uniquement à partir du moment où la mort et son processus la frappent que son temps de six mille ans et les mille ans du septième millénaire prennent un sens, une explication, une justification. Il convient de relever ceci : avant la création terrestre, dans le ciel, le conflit oppose déjà le camp du diable contre le camp de Dieu mais seule la mort de Jésus-Christ rendra les choix individuels définitifs ; ce qui sera rendu visible par l’expulsion du ciel des rebelles condamnés dès lors à mourir dans la création terrestre. Or, dans le ciel, Dieu n’a pas organisé la vie des anges sur des alternances « soir matin », ceci parce que le ciel représente sa norme éternelle ; celle qui prévaudra et se prolongera pour ses élus éternellement. Face à ces données : qu’en est-il de la terre avant le péché ? En dehors des alternances « soir matin », sa norme est aussi celle du ciel soit, en apparence la vie se déroule dans une norme éternelle ; des animaux végétaliens, des humains végétaliens et sans la mort qui sera le salaire du péché, les jours succèdent aux jours et cela pourrait durer éternellement.

Mais dans Gen.2, Dieu nous révèle son ordre du temps de la semaine qui s’achève au septième jour par un repos pour Dieu et pour l’homme. Ce mot repos vient du verbe « cesser » et il s’applique à l’œuvre faite par Dieu comme aux œuvres faites par les humains. Tu peux le comprendre, avant le péché, ni Dieu, ni l’être humain ne pouvaient ressentir de la fatigue. Le corps d’Adam ne souffrait d’aucun mal, ni fatigue, ni douleur d’aucune sorte. Or, les semaines de sept jours se succédaient et se reproduisaient comme un cycle éternel, sauf que, les successions « soir matin » marquaient la différence avec la norme céleste du royaume de Dieu. Cette différence avait donc pour but de révéler prophétiquement un programme conçu par le grand Dieu créateur. De même que la fête du « Yom Kippur » ou « Jour des Expiations » était renouvelée chaque année chez les Hébreux et qu’elle prophétisait la fin du péché par son expiation accomplie par la mort de Jésus-Christ, de même le sabbat hebdomadaire prophétise la venue du septième millénaire, moment où Dieu et ses élus entreront dans un réel repos parce que les rebelles seront morts et que la méchanceté aura été vaincue. Cependant, les élus sont encore concernés par le « péché » puisqu’avec Christ, ils doivent juger les « péchés » et les pécheurs, qui seront à ce moment-là endormis dans le sommeil mortel. C’est pourquoi, comme les six jours précédents, le septième est placé sous le signe du « péché » qui couvre et concerne les sept jours de la semaine entière. Et c’est seulement au début du huitième millénaire, après que les pécheurs auront été consumés dans « le feu de la seconde mort » que l’éternité sans « péché » commencera sur la terre renouvelée. Si les sept jours sont marqués par le péché et qu’ils prophétisent 7000 ans, le décompte de ces 7000 ans ne peut commencer qu’avec l’instauration du péché révélée dans Gen.3. Ainsi, les jours terrestres sans péché ne sont pas dans la norme et la logique de la succession « soir matin » soit « ténèbres lumière » et puisque ce temps est sans « péché », il ne peut pas entrer dans les 7000 ans programmés et prophétisés pour le « péché » par la semaine de sept jours.

Cet enseignement fait ressortir l’importance de cette action que Dieu impute à la papauté romaine dans Dan.7:25 : « il formera le dessein de changer les temps et la loi ». « Changer les temps » instaurés par Dieu a pour résultat l’impossibilité de découvrir le caractère prophétique du sabbat hebdomadaire de « la loi » de Dieu. Et c’est ce que fait Rome depuis Constantin 1er, depuis le 7 Mars 321, en ordonnant le repos hebdomadaire sur le premier jour au lieu du septième. En suivant l’ordre romain, le pécheur n’est pas délivré du « péché » originel hérité d’Adam et Eve, mais en plus il se charge d’un « péché » supplémentaire, cette fois volontaire, qui alourdit sa culpabilité envers Dieu.

L’ordre du temps « soir matin » soit, « ténèbres lumière » est un concept choisi par Dieu et obéir à ce choix favorise et autorise l’accès au mystère prophétique de la Bible. Rien ne contraint l’homme à adopter ce choix et la preuve en est que l’humanité a choisi de marquer son changement de jour à minuit soit, 6 heures après le coucher du soleil printanier ; ce qui prophétise le camp de ceux qui se réveillent trop tard pour le retour glorieux du Christ, l’Epoux de la parabole des dix vierges. Les messages subtils donnés par Dieu sont ainsi hors de sa portée intellectuelle. Mais pour ses élus, l’ordre du temps divin éclaire toutes ses prophéties et surtout celle d’Apocalypse au début de laquelle Jésus se présente comme étant « l’alpha et l’oméga », « le début ou commencement et la fin ». Chaque jour qui s’écoule dans nos vies prophétise le projet de Dieu qu’il résume dans Gen.1, 2 et 3 puisque « la nuit » ou « ténèbres » représente les six jours profanes présentés dans Gen.1, tandis que le repos divin instauré dans Gen.2 annonce le temps « lumière ». C’est sur ce principe que selon Dan.8:14, le temps de l’ère chrétienne est découpé en deux parties : un temps de « ténèbres » spirituelles entre 321, où « le péché » contre le sabbat est instauré,  et 1843 où un temps « lumière » commence pour les élus depuis cette date jusqu’au retour de Jésus-Christ au printemps 2030 où, comme dans Gen.3, en Dieu créateur Tout-Puissant, il vient pour juger entre élus et rebelles, « brebis et boucs », comme il a jugé entre le « serpent, la femme, et Adam ». De même, dans Apocalypse, les thèmes des « Lettres aux sept Eglises, des sept sceaux, et des sept trompettes » prophétisent des « ténèbres » pour les six premiers et la « lumière » divine pour le septième et dernier degré de chacun de ces thèmes. C’est si vrai, qu’en 1991, le refus officiel de cette dernière « lumière » par l’adventisme institutionnel, lumière que Jésus m’a donnée depuis 1982, le conduit à lui dire, dans la Lettre adressée à « Laodicée » dans Apo.3:17: « Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, … ». Les adventistes officiels ont oublié cette citation donnée dans 1 Pierre 4:17 : « Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu ? » L’institution est en place depuis 1863 et Jésus a béni son instauration à l’époque « Philadelphie », en 1873. Selon le principe divin « soir matin » ou « ténèbres lumière », la dernière et septième époque symbolisée par le nom « Laodicée » devait être un temps de grande « lumière » divine et le présent ouvrage en constitue la preuve, une grande « lumière » est bien venue éclairer les mystères prophétisés, dans cette époque finale, aux dépens de l’institution adventiste officielle mondiale. Le nom « Laodicée » est bien justifié puisqu’il signifie « peuple jugé ou peuple du jugement ». Ceux qui n’appartiennent pas ou plus au Seigneur sont condamnés à rejoindre les partisans du « jour maudit par Dieu ». Se montrant incapables de partager avec Dieu sa juste condamnation du « dimanche » romain, le sabbat ne leur apparaîtra plus aussi important qu’au temps béni de leur baptême. Un message donné par Jésus-Christ à sa servante Ellen G.White, dans son livre « Premiers écrits » et dans sa première vision, a traduit ainsi cette situation : « ils perdirent de vue, et le but, et Jésus… Ils sombrèrent dans le monde méchant et on ne les revit plus ».

Genèse 2 prophétise le temps « lumière » et ce chapitre de la Genèse commence par la sanctification du « septième jour ». Il s’achève sur ce verset 25 : « L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte». Le lien entre ces deux thèmes montre que la découverte de leur nudité physique sera la conséquence de l’imputation du « péché » qu’ils vont commettre et qui relaté dans Gen.3, apparaît ainsi comme cause d’une nudité spirituelle mortelle. En comparant cet enseignement avec celui de « Laodicée », nous retrouvons le sabbat associé au « péché » qui rend « nu ». Dans ce contexte final, la pratique du sabbat ne suffit donc plus pour conserver la grâce du Christ, car en proposant sa pleine lumière prophétique aux autorités officielles adventistes entre 1982 et 1991 l’exigence de Jésus-Christ a augmenté et il veut pour cette époque qu’avec la pratique de son saint sabbat l’élu digne de sa grâce donne son intérêt, son temps, sa vie, et toute son âme pour ses révélations prophétisées dans Daniel et Apocalypse ; mais aussi dans toute la Bible révélée qui constitue ses « deux témoins » selon Apo.11:3.

 

 

 

Le témoignage de Dieu donné sur la terre

 

Aussi importante qu’elle soit, la visite de l’humanité par Dieu sous l’aspect de Jésus-Christ ne doit pas nous faire oublier sa visite précédente au temps de Moïse. Car c’est dans ce contexte éloigné que Dieu lui a révélé les origines de la dimension terrestre. Et en tant que révélation donnée par Dieu, le récit de la Genèse est aussi important que celui de l’Apocalypse révélée à l’apôtre Jean. La forme choisie par Dieu pour organiser la vie terrestre prophétise son projet d’amour pour des créatures auxquelles il donne une entière liberté, en sorte qu’elles peuvent répondre à son amour et vivre avec lui éternellement ou le rejeter et disparaître dans le néant de la mort, conformément aux conditions de son offre salutaire.

Si Adam est créé seul, en premier, c’est parce qu’il est présenté comme « l’image de Dieu (Gen.1:26-27) » en recherche d’amour d’un vis-à-vis libre à son image, car tout le temps de son éternité passée était celui d’une solitude absolue. Celle-ci lui devint insupportable au point qu’il était prêt à porter les conséquences de la liberté qu’il allait donner à ses créatures vivantes. La création d’Eve à partir de l’une des côtes d’Adam, alors qu’il est plongé dans un sommeil de mort, prophétise la création de son Eglise, l’Elue composée de ses élus fidèles, fruit récolté par sa mort expiatoire en Jésus-Christ ; ceci justifie le rôle d’« aide » que Dieu attribue à la femme sortie de lui et dont le nom Eve signifie « vie ». L’Elue va « vivre » éternellement, et sur la terre, elle a vocation à offrir à Dieu, son « aide », pour collaborer humainement à l’accomplissement de son projet qui vise à instaurer l’amour parfait partagé et sans trouble dans ses univers éternels.

Le péché de désobéissance entre dans l’humanité par Eve soit, par la « femme » symbole de ses élus qui vont hériter de ce péché originel. Aussi, comme Adam, par amour pour Eve, en Jésus-Christ, Dieu devient humain pour partager et porter à la place de son Elue, le châtiment mortel que méritent ses péchés. Le récit de la Genèse est donc à la fois, un témoignage historique qui révèle nos origines et leurs circonstances, et un témoignage prophétique qui révèle le principe salvateur du grand projet amoureux du tout-puissant Dieu créateur.

Après les six premiers jours de la création évoqués dans Genèse 1, six jours qui prophétisent les six mille années réservées par Dieu pour sa sélection d’élus terrestres, dans Genèse 2, sous l’image d’un sabbat éternel, le septième jour illimité s’ouvrira pour accueillir les élus éprouvés et sélectionnés.

Dieu connaît dès le commencement, l’issue de son projet, les noms de ses élus qui vont apparaître au cours des six mille ans. Il avait toute la puissance et l’autorité pour juger et détruire les anges rebelles sans avoir à créer notre dimension terrestre. Mais c’est justement, parce qu’il respecte ses créatures, qui l’aiment et qu’il aime, qu’il organise une démonstration universelle sur la terre créée dans ce but.

Dieu élève au-dessus de tout, le principe de la vérité. Comme annoncé dans Psa.51:6, Jésus définit ses élus comme étant « nés de nouveau » soit, « nés de la vérité » afin qu’ils soient rendus conformes à la norme de la vérité divine. Selon Jean 18:37, il est lui-même venu pour « rendre témoignage à la vérité » et se présente dans Apo.3:14 sous le nom du « Véritable ». Cette exaltation et glorification du principe de vérité est en opposition absolue au principe du mensonge, et les deux principes prennent des formes multiples. Le principe du mensonge a séduit constamment les habitants de la terre tout au long de son histoire. Dans le temps moderne, le mensonge est devenu la norme de l’existence. Il est adopté sous le terme « bluff » dans l’esprit commerçant, mais il n’en est pas moins, le fruit du diable, « père du mensonge » selon Jean 8:44. Sur le plan religieux, le mensonge apparaît sous l’aspect de multiples contrefaçons religieuses différentes selon les peuples et les lieux concernés de la terre. Et la foi chrétienne est elle-même devenue l’image parfaite de la « confusion » (= Babel) tant ses contrefaçons ténébreuses sont nombreuses.

Le mensonge est enseigné de manière scientifique. Car contrairement à sa démarche autoritaire, la pensée scientifique est incapable de fournir une réelle preuve de ses théories évolutionnistes des espèces, et des millions et milliards d’années que ses scientifiques attribuent à l’existence de la terre. A l’opposé de cette pensée scientifique, le témoignage du Dieu créateur offre, lui, beaucoup de preuves de sa réalité, car l’histoire terrestre témoigne de ses actions, dont le déluge d’eaux constitue le premier exemple, attesté par la présence de fossiles marins dans les plaines et jusque sur les sommets des plus hautes montagnes de la terre. S’ajoute à ce témoignage naturel, le témoignage laissé par l’histoire humaine, la vie de Noé, la vie d’Abraham, la libération des Hébreux de l’esclavage égyptien et la naissance du peuple juif, témoin oculaire vivant de son histoire jusqu’au temps de la fin du monde ; s’ajoute encore, le témoignage oculaire des apôtres de Jésus-Christ qui ont assisté à ses miracles, sa crucifixion et sa résurrection ; ceci au point que la peur de la mort les a quittés, et qu’ils ont suivi sur la voie du martyre, leur Maître et leur Modèle Jésus de Nazareth.

En évoquant ce mot « martyre » je dois ici ouvrir une explication.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Note : ne pas confondre martyre avec châtiment

 

Les deux choses ont le même aspect extérieur et peuvent donc être facilement confondues. Cependant cette confusion porte de graves conséquences puisque l’action punitive risque d’être imputée au véritable élu de Dieu et à l’inverse l’enfant du diable peut se voir imputer un martyre pour Dieu très trompeur. Alors, pour y voir clair, il faut tenir compte de l’analyse suivante qui part de ce principe ; en premier, posons la question : qu’est-ce que le martyre ? Ce mot vient du grec « martus » qui signifie : témoin. Qu’est-ce qu’un témoin ? C’est celui qui rapporte fidèlement ou pas ce qu’il a vu, entendu, ou ce qu’il a compris sur un sujet. Le sujet qui nous intéresse ici est religieux, or parmi ceux qui témoignent pour Dieu, il y a des vrais et des faux témoins. Ce qui est sûr, c’est que Dieu, lui, fait la différence entre les deux. Le vrai est connu de lui et il le bénit parce que de son côté, ce vrai témoin s’efforce de se montrer fidèle en pratiquant en « œuvres » toute sa vérité révélée et il persévère dans cette voie jusqu’à l’acceptation de la mort. Et cette mort-là est l’authentique martyre, parce que la vie offerte à la mort était conforme à la norme de la sainteté exigée par Dieu pour son époque. Si la vie offerte n’est pas dans cette conformité, alors ce n’est pas un martyre, c’est un châtiment qui frappe un être vivant livré au diable pour sa destruction, parce qu’il ne bénéficie pas de la protection et de la bénédiction de Dieu. Dépendante de la conformité à la norme de la vérité exigée par Dieu pour chaque époque, l’identification du « martyre » va reposer sur notre connaissance du jugement divin révélé dans ses prophéties qui ciblent le temps de la fin ; ce qui est le but et le sujet de cet ouvrage.

 

Il est important de comprendre que la vérité n’a pas la capacité de convertir un esprit rebelle ; l’expérience du premier ange créé, nommé par Dieu, Satan, depuis sa rébellion, le prouve. La vérité est un principe vers lequel vont se sentir attirés, naturellement, les élus, ceux qui l’aiment et sont prêts à combattre aux côtés de Dieu en Jésus-Christ, le mensonge qui lui fait du tort.

En conclusion, la Révélation Divine est construite de manière progressive sur six mille années d’expériences et de témoignages vécus dans les meilleures et les pires conditions. Un temps de six mille ans peut paraître court, mais pour l’homme qui ne donne de réel intérêt qu’aux années de sa propre vie, c’est en réalité un temps assez long qui permet à Dieu d’étendre sur des siècles, et plus précisément sur six mille ans, les différentes phases des accomplissements de son projet global. De manière exclusive en Jésus-Christ, Dieu donne à ses élus du temps de la fin, au sujet de ses mystères et de ses œuvres, une claire compréhension réservée pour ce temps final.

 

 

 

 

 

 

 

La Genèse : un condensé prophétique vital

 

Dans cette compréhension, le récit de la Genèse délivre les clés fondamentales des prophéties bibliques de Daniel et Apocalypse ; et sans ces clés, cette compréhension est impossible. Ces choses seront rappelées au moment où ce sera nécessaire, au cours de l’étude prophétique, mais dès à présent, il faut savoir que les mots, « abîme, mer, terre, femme », vont être porteurs d’une idée spécifique de la pensée divine dans sa révélation « Apocalypse ». Ils sont rattachés à trois étapes successives de la création terrestre. « L’abîme » désigne la planète terre entièrement recouverte d’eaux sans aucune vie. Ensuite, au deuxième jour, celui de la séparation des éléments, « la mer », en synonyme et symbole de mort, sera peuplée uniquement d’animaux marins le 5ème jour ; son milieu est hostile pour l’être humain créé pour respirer de l’air. « La terre » sort de « la mer » et va être habitée également au cinquième jour par des animaux et finalement, au sixième jour, par « l’homme formé à l’image de Dieu » et « la femme » qui sera formée sur une côte de l’homme. Ensemble, l’homme et la femme vont concevoir deux enfants. Le premier « Abel », type de l’élu spirituel (Abel = Père est Dieu) sera tué par jalousie par son aîné « Caïn » type de l’homme charnel, matérialiste (= acquisition) prophétisant ainsi le destin de l’élu type, Jésus-Christ et ses élus, qui vont souffrir et mourir en martyrs à cause des « Caïn », juifs, catholiques et protestants, tous « marchands du temple », dont les jalousies successives et agressives sont démontrées et accomplies au cours de l’histoire terrestre. La leçon donnée par l’Esprit de Dieu est donc la suivante : de « l’abîme » sortent, successivement, « la mer et la terre » symboles des fausses religions chrétiennes qui mènent à la perdition des âmes. Pour désigner son assemblée Elue, il lui donne le mot « femme » qui est, si elle est fidèle à son Dieu, l’ « Epouse », de « l’agneau » symbole imagé du Christ prophétisé lui-même par le mot « homme » (l’Adam). Si elle est infidèle, elle reste une « femme », mais prend l’image d’une « prostituée ». Ces choses seront toutes confirmées dans l’étude détaillée présentée dans cet ouvrage et leur importance vitale apparaîtra. Tu peux le comprendre facilement, en 2020, les événements prophétisés dans les prophéties de Daniel et Apocalypse se sont, en majorité, déjà accomplis dans l’histoire, et ils sont connus par les hommes. Mais ils n’ont pas été identifiés pour le rôle spirituel que Dieu leur a donné. Les historiens relèvent des faits historiques, mais seuls les prophètes de Dieu peuvent les interpréter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La foi et l’incrédulité

 

Par nature, l’être humain, depuis ses origines est du type croyant. Mais la croyance n’est pas la foi. L’homme a toujours cru à l’existence de Dieu ou des divinités, esprits supérieurs qu’ils devaient servir et auxquels il fallait plaire pour ne pas avoir à subir des dommages causés par leur colère. Cette croyance naturelle s’est prolongée de siècles en siècles et de millénaires en millénaires jusqu’au temps modernes, où les découvertes scientifiques ont pris possession du cerveau de l’homme occidental devenu depuis incrédule et incroyant. Relevons que ce changement caractérise principalement des peuples d’origine chrétienne. Car à la même époque, en Orient, à l’Extrême-Orient et en Afrique, les croyances aux esprits invisibles sont restées. La chose s’explique par des manifestations surnaturelles dont sont témoins les peuples qui pratiquent ces rites religieux. En Afrique, des preuves évidentes de l’existence des esprits invisibles interdit l’incroyance. Mais ce que ces peuples ignorent, c’est que les esprits qui se manifestent puissamment parmi eux, sont en réalité des esprits démoniaques rejetés par le Dieu créateur de toute vie, et des condamnés à mort en sursis. Ces peuples ne sont pas incrédules, ni incroyants, comme les occidentaux, mais le résultat est le même, puisqu’ils servent des démons qui les séduisent et les tiennent sous leur domination tyrannique. Leur religiosité est du type païen idolâtre qui a caractérisé l’humanité depuis ses origines ; Eve ayant été sa première victime.

En Occident, l’incroyance est réellement le fruit d’un choix, car rares sont les personnes qui ignorent leurs origines chrétiennes ; et parmi les défenseurs de la liberté républicaine, se trouvent des gens qui citent des paroles de la sainte Bible, témoignant ainsi qu’ils n’ignorent pas son existence. Ils n’ignorent pas les faits glorieux dont elle témoigne pour Dieu, et cependant, ils font choix de ne pas en tenir compte. C’est ce type d’incroyance que l’Esprit nomme incrédulité et qui est l’opposition rebelle absolue de la vraie foi. Car s’il tient compte des preuves que la vie lui donne sur toute la terre et particulièrement dans les manifestations surnaturelles des peuples africains, l’homme n’a aucune possibilité de justifier son incrédulité. Les actions surnaturelles opérées par les démons condamnent donc l’incrédulité occidentale. Le Dieu créateur donne lui-aussi des preuves de son existence, agissant avec puissance par des phénomènes produits par la nature qui lui est soumise ; tremblements de terre, éruptions volcaniques, raz-de-marée destructeurs, épidémies mortelles, mais toutes ces choses reçoivent maintenant des explications scientifiques qui masquent et détruisent l’origine divine. A l’œil, ce grand ennemi de la foi, s’ajoute l’explication scientifique qui convainc le cerveau humain et les deux l’encouragent dans ses choix qui le conduisent à sa perdition.

Qu’attend Dieu de ses créatures ? Il va sélectionner parmi elles, celles qui approuvent ses conceptions de la vie soit, qui épousent sa pensée. La foi en sera le moyen, mais pas le but. C’est pourquoi, « la foi sans les œuvres », qu’elle doit porter, est dite « morte » dans Jac.2:17. Car s’il existe bien la vraie foi, il existe parallèlement la fausse foi. Le vrai et le faux font toute la différence, et Dieu n’a aucune peine à identifier l’obéissance pour la distinguer de la désobéissance. De toute manière, il reste le seul juge dont l’opinion va décider de l’avenir éternel de chacune de ses créatures, puisque le but de sa sélection est unique et que son offre de vie éternelle s’obtient exclusivement par Jésus-Christ. Le passage sur terre n’est justifié que pour offrir la possibilité de cette sélection d’élus éternels. La foi n’est pas le fruit d’efforts formidables et de sacrifices, mais celui d’un état naturel obtenu ou pas par la créature dès sa naissance. Mais quand elle existe, elle doit être nourrie par Dieu, sinon, elle meure et disparaît.

La  vraie foi est une chose rare. Car contrairement à l’aspect trompeur de la religion chrétienne officielle, il ne suffit pas de mettre une croix au-dessus de la sépulture d’une créature pour que les portes du ciel lui soient ouvertes. Et je le fais remarquer parce que la chose semble ignorée, Jésus a déclaré dans Matt.7:13-14 : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » Cet enseignement est encore confirmé dans la Bible dans l’exemple de la déportation des Juifs à Babylone, puisque Dieu ne trouve dignes de son élection que Daniel et ses trois compagnons et cinq puissants rois ; et Ezéchiel qui vit dans cette époque. Ensuite, nous lisons dans Ezé.14:13 à 20 : « Fils de l'homme, lorsqu'un pays pécherait contre moi en se livrant à l'infidélité, et que j'étendrais ma main sur lui, si je brisais pour lui le bâton du pain, si je lui envoyais la famine, si j'en exterminais les hommes et les bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, ils sauveraient leur âme par leur justice, dit le Seigneur, YaHWéH. Si je faisais parcourir le pays par des bêtes féroces qui le dépeupleraient, s'il devenait un désert où personne ne passerait à cause de ces bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui ces trois hommes, je suis vivant ! dit le Seigneur, YaHWéH, ils ne sauveraient ni fils ni filles, eux seuls seraient sauvés, et le pays deviendrait un désert. Ou si j'amenais l'épée contre ce pays, si je disais : Que l'épée parcoure le pays ! Si j'en exterminais les hommes et les bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui ces trois hommes, je suis vivant ! dit le Seigneur, YaHWéH, ils ne sauveraient ni fils ni filles, mais eux seuls seraient sauvés. Ou si j'envoyais la peste dans ce pays, si je répandais contre lui ma fureur par la mortalité, pour en exterminer les hommes et les bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui Noé, Daniel et Job, je suis vivant ! dit le Seigneur, YaHWéH, ils ne sauveraient ni fils ni filles, mais ils sauveraient leur âme par leur justice. » Nous apprenons ainsi, qu’au temps du déluge d’eaux, seul Noé fut trouvé digne du salut parmi les huit personnes protégées par l’arche.

Jésus a encore dit dans Matt.22:14 : « Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. » La raison s’explique simplement par le haut degré de la norme de la sainteté exigée par Dieu qui veut prendre la première place dans notre cœur ou rien. La conséquence de cette exigence s’oppose à la pensée humaniste du monde qui place, elle, l’homme au-dessus de tout. L’apôtre Jacques nous a mis en garde contre cette opposition, nous disant : « Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » Jésus nous dit encore dans Matt.10:37 : «Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ».  Aussi, si comme moi, tu invites un ami à répondre à ce critère religieux exigé par Jésus-Christ, ne sois pas étonné qu’il te traite de fanatique ; c’est ce qui m’est arrivé, et j’ai alors compris que je n’avais que Jésus pour véritable ami ; lui, « le Véritable » d’Apo.3:7. On te qualifiera aussi d’intégriste, parce que tu te montres envers Dieu, intègre, de légaliste, parce que tu aimes et honores par ton obéissance sa très sainte loi. Ce sera là, en partie, le prix humain à payer pour plaire au Seigneur Jésus, si digne de notre abnégation et de notre entière dévotion qu’il exige.

La foi permet de recevoir de Dieu, ses pensées secrètes jusqu’à découvrir l’ampleur de son prodigieux projet. Et pour comprendre son projet global, l’élu doit prendre en compte la vie céleste des anges qui a précédé l’expérience terrestre. Car dans cette société céleste, la division des créatures et la sélection des bons anges fidèles envers Dieu ne se sont pas effectuées sur la foi au Christ crucifié ou sur son rejet comme ce sera le cas sur la terre. Ceci confirme qu’au niveau universel, la crucifixion du Christ resté sans péché est pour Dieu le moyen de condamner le diable et ses adeptes et que sur la terre, la foi en Jésus-Christ représente le moyen choisi par Dieu pour faire reconnaître l’amour qu’il éprouve pour ses élus qui l’aiment et l’apprécient. Le but de cette démonstration de sa totale abnégation était de pouvoir légalement condamner à mort les créatures célestes et terrestres rebelles qui ne partagent pas son sens de l’existence. Et parmi ses créatures terrestres, il sélectionne celles qui épousent sa pensée, approuvent ses actions et ses jugements car elles sont aptes à partager son éternité. Au final, il aura réglé le problème créé par la liberté donnée à toutes ses créatures célestes et terrestres, car sans cette liberté, l’amour de ses créatures sélectionnées serait sans valeur et même rendu impossible. En effet, sans la liberté, la créature n’est plus qu’un robot, au comportement automatisé. Mais le prix de la liberté sera, à la fin, l’extermination des créatures rebelles célestes et terrestres.

 

La preuve est ainsi donnée que la foi ne repose pas sur un simple : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé ». Ces paroles bibliques reposent sur ce qu’implique le verbe « croire » soit, l’obéissance aux lois divines qui caractérise la vraie foi. Pour Dieu, le but est de trouver des créatures qui lui obéissent par amour. Il en a trouvé chez les anges célestes et parmi ses créatures humaines terrestres, il en a sélectionné et en sélectionnera encore jusqu’à la fin du temps de grâce.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La nourriture pour le temps convenable

 

De même que pour prolonger sa vie, le corps humain a besoin d’être nourri, la foi produite dans son esprit a également besoin de sa nourriture spirituelle. Tout être humain sensible à la démonstration d’amour donnée par Dieu en Jésus-Christ éprouve le désir de faire à son tour quelque chose pour lui. Mais comment faire quelque chose qui lui soit agréable si on ignore ce qu’il attend de nous ? C’est la réponse à cette question qui va constituer la nourriture de notre foi. Car « sans la foi il est impossible d’être agréable à Dieu » selon Héb.11:6. Mais faut-il encore que cette foi soit rendue vivante et agréable pour lui par sa conformité à son attente. Car le Seigneur Dieu tout-puissant, est son consommateur et son Juge. Des multitudes de croyants chrétiens aspirent à entretenir de bonnes relations avec le Dieu du ciel, mais cette relation reste impossible parce que leur foi n’a pas été nourrie convenablement. La réponse au problème nous est donnée dans Matt.24 et 25. Jésus porte son enseignement sur nos derniers jours qui précèdent de peu le temps de sa seconde apparition, cette fois, dans la gloire de sa divinité. Il la décrit en multipliant les images en paraboles : parabole du figuier, dans Matt.24:32 à 34 ; parabole du voleur nocturne, dans Matt.24:43 à 51 ; parabole des dix vierges, dans Matt.25:1 à 12 ; parabole des talents, dans Matt.25:13 à 30 ; paraboles des brebis et des boucs, dans Matt.25:31 à 46. Parmi ces paraboles, la mention de la « nourriture » apparaît deux fois : dans la parabole du voleur nocturne et dans celle des brebis et des boucs car, en dépit des apparences, quand Jésus dit, « j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger », il nous parle de nourriture spirituelle, sans laquelle la foi de l’homme meure. « Car l’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole sortie de la bouche de Dieu. Matt.4:4 ». La nourriture de la foi a pour but de le protéger contre la « seconde mort » d’Apo.20, celle qui fait perdre le droit de vivre éternellement.

Dans le cadre de cette réflexion, dirige ton regard et ton attention sur cette parabole du voleur nocturne :

V.42 : « Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient ».

Le thème du retour de Jésus-Christ est défini et son « attente » va provoquer un réveil spirituel aux Etats-Unis de l’Amérique du Nord, entre 1831 et 1844. On le nomme « adventisme », les membres de ce mouvement étant eux-mêmes désignés par leurs contemporains par le terme « adventistes » ; mot tiré du latin « adventus » qui signifie : avènement.

V.43 : « Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison ».

Dans ce verset, le « maître de la maison » est le disciple qui attend le retour de Jésus, et le « voleur » désigne Jésus lui-même. Par cette comparaison, Jésus nous montre l’avantage de connaître la date de son retour. Il nous encourage donc à la découvrir, et notre écoute de son conseil va conditionner notre relation avec lui.

V.44 : « C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme vient à l'heure où vous n'y pensez pas ».

J’ai rectifié, dans ce verset, le temps futur des verbes car dans l’original grec, ces verbes sont au présent. En effet, ces propos sont tenus par Jésus à ses disciples contemporains qui l’interrogent à ce sujet. Le Seigneur va, au temps de la fin, faire usage de ce thème « adventiste » pour cribler les chrétiens en les mettant à l’épreuve de la foi prophétique ; dans ce but, il va successivement organiser dans le temps, quatre attentes « adventistes » ; chaque fois justifiées par un éclairage nouveau donné par l’Esprit, les trois premières concernant les textes prophétiques de Daniel et Apocalypse.

V.45 : « Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? »

Attention de ne pas te tromper dans ton jugement, car la « nourriture » dont il est question dans ce verset se trouve actuellement sous tes yeux. Oui, c’est ce document auquel j’ai donné le nom « Explique-moi Daniel et Apocalypse » qui constitue cette « nourriture » spirituelle indispensable pour nourrir ta foi, car elle apporte de la part de Jésus-Christ, toutes les réponses aux questions que tu peux légitimement poser, et au-delà de ces réponses, des révélations inespérées, comme la véritable date du retour de Jésus-Christ qui nous engage jusqu’au printemps 2030 dans la quatrième et dernière « attente » « adventiste ».

Etant personnellement concerné par ce verset, je présente ce document fruit de ma fidélité envers le Dieu de vérité et de ma prudence, car je ne veux pas être surpris par le retour de Jésus-Christ. Jésus révèle ici son projet concernant le temps de la fin. Il a prévu pour ce temps, une « nourriture » qui convient pour nourrir la foi de ses élus qui attendent dans la fidélité son retour glorieux. Et cette « nourriture » est prophétique.

V.46 : « Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! »

Le contexte de son retour glorieux est ici confirmé, c’est celui de la quatrième attente « adventiste ». Le serviteur concerné est en effet déjà très heureux de connaître la pensée révélée de Dieu soit, son jugement sur la foi des hommes. Mais cette béatitude va s’étendre et concerner tous ceux qui, recevant cette dernière lumière divine, vont à leur tour la propager et la faire partager aux élus dispersés sur la terre entière, jusqu’au retour effectif de Jésus-Christ.

V.47 : « Je vous le dis en vérité, il l'établira sur tous ses biens. »

Les biens du Seigneur vont concerner, jusqu’à son retour, des valeurs spirituelles. Et le serviteur devient pour Jésus, le gardien de son trésor spirituel ; le dépositaire exclusif de ses oracles et de sa lumière révélée. Après la lecture entière de ce document, tu pourras constater que je n’exagère pas en donnant à sa révélation prophétique biblique le nom de « trésor ». Quel autre nom pourrais-je donner à une révélation qui protège de la « seconde mort » et ouvre la voie qui conduit à la vie éternelle ? Car elle dissipe et fait disparaître la possibilité du doute fatal pour la foi et le salut.

V.48 : « Mais, si c'est un méchant serviteur, qui dise en lui-même : Mon maître tarde à venir, »

La vie créée par Dieu est du type binaire. Toute chose a son contraire absolu. Et Dieu a présenté aux humains deux chemins, deux voies pour conduire ses choix : la vie et le bien, la mort et le mal ; le bon grain et l’ivraie ; la brebis et le bouc, la lumière et les ténèbres. Dans ce verset, l’Esprit cible le méchant serviteur, mais serviteur quand même, ce qui désigne la fausse foi non nourrie par Dieu et surtout, la fausse foi chrétienne qui finit par atteindre et concerner la foi adventiste elle-même, en notre temps de la fin. Ne recevant plus de lumière de la part de Jésus-Christ parce qu’il a refusé celle qui lui a été présentée entre 1982 et 1991 et qui annonçait sa venue pour 1994, cet adventisme là, produit un fruit de méchanceté qui s’est traduit par la radiation du messager de Dieu en Novembre 1991. Notons que Jésus révèle les pensées cachées du cœur : « qui dise en lui-même ». Car les apparences des comportements religieux extérieurs sont extrêmement trompeuses ; le formalisme religieux remplace la vraie foi vivante pleine de zèle pour la vérité.

V.49 : « … s'il se met à battre ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, »

L’image est à ce jour un peu anticipée, mais la radiation exprime, clairement, en temps de paix, l’opposition et le combat qui expriment et précèdent la vraie persécution qui viendra ; ce n’est qu’une question de temps. Depuis 1995, l’adventisme institutionnel « mange et boit avec les ivrognes » dans la mesure où il a fait alliance avec les protestants et les catholiques en entrant dans l’alliance œcuménique. Car dans Apo.17:2, ciblant la foi catholique appelée « Babylone la Grande », et la foi protestante appelée « terre », l’Esprit dit : « C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés ».

V.50 : « … le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas, »

La conséquence du rejet de la lumière concernant la troisième attente adventiste, et la date 1994, apparaît finalement sous la forme de l’ignorance du temps du vrai retour de Jésus-Christ soit, la quatrième attente adventiste du projet divin. Cette ignorance est la conséquence de la rupture de la relation avec Jésus-Christ, aussi peut-on en déduire la chose suivante : les adventistes placés dans cette tragique situation ne sont plus aux yeux de Dieu soit, dans son jugement, des « adventistes ».

V.51 : « … il le mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les hypocrites : c'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

L’image exprime la colère que Dieu va faire subir aux faux serviteurs qui l’ont trahi. Je relève dans ce verset, le terme « hypocrites » par lequel l’Esprit désigne les faux chrétiens dans Dan.11:34, mais une lecture plus large s’impose pour comprendre le contexte du temps ciblé par la prophétie, ce qui inclut les versets 33 et 35 : « et les plus sages parmi eux donneront instruction à la multitude. Il en est qui succomberont pour un temps à l'épée et à la flamme, à la captivité et au pillage. Dans le temps où ils succomberont, ils seront un peu secourus, et plusieurs se joindront à eux par hypocrisie. Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu'ils soient épurés, purifiés et blanchis, jusqu'au temps de la fin, car elle n'arrivera qu'au temps marqué. » Le « méchant serviteur » est donc bien celui qui trahit l’attente de Dieu, son Maître, et il rejoint, « jusqu’au temps de la fin », le camp des « hypocrites ». Il partage, dès lors, avec eux, la colère de Dieu qui les frappe jusqu’au jugement dernier, où ils sont anéantis, consumés dans « l’étang de feu » qui donne « la seconde mort » définitive, selon Apo.20:15 : « Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’histoire révélée de la vraie foi

 

La vraie foi

Il y a beaucoup de choses à dire sur le sujet de la vraie foi, mais je propose déjà cet aspect qui me semble prioritaire. Celui ou celle qui veut nouer des relations avec Dieu doit savoir que sa conception de la vie sur terre et dans le ciel est, à l’extrême opposée de notre système instauré sur la terre qui est bâti sur les pensées orgueilleuses et méchantes inspirées par le diable ; son ennemi, et celui de ses vrais élus. Jésus nous a donné le moyen d’identifier la vraie foi : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? (Matt.7:16)». Sur la base de cette déclaration, sois assuré que tous ceux qui se réclament de son nom et qui ne présentent pas, sa douceur, sa serviabilité, son abnégation, son esprit de sacrifice, son amour de la vérité et son zèle pour l’obéissance aux commandements de Dieu, n’ont jamais été et ne seront jamais ses serviteurs ; c’est ce que 1 Cor.13 nous enseigne en définissant le charisme de la vraie sainteté ; celle qui est exigée par le juste jugement de Dieu : verset 6 : « elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité ».

Comment peut-on croire que le persécuté et le persécuteur soient jugés par Dieu de la même manière ? Quelle est la ressemblance entre Jésus-Christ, volontairement crucifié, et l’inquisition papale romaine ou Jean Calvin, qui soumettaient des hommes et des femmes à la torture, jusqu’à leur mort ? Pour ne pas voir la différence, il faut ignorer les paroles inspirées des écrits bibliques. Ce fut le cas, avant que la Bible soit répandue dans le monde, mais depuis qu’elle est disponible partout sur la terre ; quelles excuses peuvent justifier les erreurs de jugement des êtres humains ? Il n’y en a pas. C’est pourquoi, la colère divine qui vient sera très grande et incontrôlable.

Les trois ans et demi pendant lesquels Jésus a œuvré dans son ministère terrestre nous sont révélés dans les Evangiles, afin que nous connaissions la norme de la vraie foi de l’opinion de Dieu ; la seule qui compte. Sa vie nous est proposée comme modèle ; un modèle que nous devons imiter pour être reconnu par lui au titre de ses disciples. Cette adoption implique que nous partagions sa conception de la vie éternelle qu’il propose. L’égoïsme y est banni, ainsi que l’orgueil ravageur et destructeur. Il n’y a pas de place pour la brutalité et la méchanceté dans la vie éternelle offerte aux seuls élus reconnus par Jésus-Christ lui-même. Son comportement était pacifiquement révolutionnaire, car lui le Maître et le Seigneur s’est fait serviteur de tous, s’abaissant jusqu’à laver les pieds de ses disciples, afin de donner un sens concret à sa condamnation des valeurs orgueilleuses manifestées par les dirigeants religieux juifs de son époque ; choses qui caractérisent encore aujourd’hui les religieux juifs et chrétiens. En opposition absolue, la norme révélée en Jésus-Christ est la norme de la vie éternelle.

En indiquant à ses serviteurs, le moyen d’identifier, eux-mêmes, leurs ennemis, les faux serviteurs de Dieu, Jésus-Christ a agi pour sauver leurs âmes. Et sa promesse d’être, jusqu’à la fin du monde, « au milieu » de ses élus, est tenue et elle consiste à les éclairer et les protéger pendant tout le temps de leur vie terrestre. Le critère absolu de la vraie foi est que Dieu reste avec ses élus. Ils ne sont jamais privés de sa lumière et de son Saint-Esprit. Et si Dieu se retire, c’est que l’élu n’en est plus un ; son statut spirituel a changé dans le juste jugement de Dieu. Car son jugement s’adapte aux comportements de l’homme. Sur un plan individuel, les changements restent possibles dans les deux sens ; du bien vers le mal ou du mal vers le bien. Mais ce n’est pas le cas, au niveau collectif des groupes religieux et des institutions, qui ne changent que du bien vers le mal, quand ils ne s’adaptent pas aux changements instaurés par Dieu. Dans son enseignement, Jésus nous dit : « Un bon arbre ne peut pas porter du mauvais fruit, de même qu’un mauvais arbre ne peut pas porter un bon fruit (Matt.7:18)». Il nous a ainsi donné de comprendre, qu’en raison de son fruit abominable, la religion catholique est un « mauvais arbre » et qu’elle va, par sa fausse doctrine, le rester, même quand, privée du soutien monarchique, elle cessera de persécuter les gens. Et il en est de même de la religion anglicane créée par Henri VIII pour justifier ses adultères et ses crimes ; quelle valeur Dieu peut-il donner à ses descendants successeurs monarques ? C’est aussi le cas, de la religion protestante calviniste, puisque ce fondateur, Jean Calvin, était redouté, en raison de la réputation de sa dureté de caractère et des nombreuses exécutions à mort qu’il légitimait dans sa ville de Genève, de manière très ressemblante avec les pratiques catholiques de son époque, jusqu’à les dépasser. Ce protestantisme-là ne risquait pas de plaire au doux Seigneur Jésus-Christ, et il ne peut être en aucun cas pris pour modèle de la vraie foi. C’est si vrai, que dans sa révélation donnée à Daniel, Dieu fait l’impasse sur la réforme protestante, en ciblant uniquement le régime papal de 1260 années, et le temps de l’instauration des messages de l’adventisme du septième jour, porteur des vérités divines révélées, depuis 1844, jusqu’à la fin du monde, qui vient, en 2030.

 

Les contrefaçons religieuses diaboliques historiques présentent toutes des aspects ressemblant au modèle agréé par Dieu, mais elles ne l’égalent jamais. La vraie foi est constamment nourrie par l’Esprit du Christ, la fausse ne l’est pas. La vraie foi peut expliquer les mystères des prophéties divines bibliques, la fausse foi ne le peut pas. Des multitudes d’interprétations des prophéties circulent dans le monde, toutes plus fantaisistes les unes que les autres. Au contraire d’elles, mes interprétations sont uniquement obtenues à partir des citations de la Bible ; le message est donc précis, stable, cohérent et conforme à la pensée de Dieu dont il ne s’éloigne jamais ; et le Tout-Puissant y veille.

 

 

 

 

 

 

 

 

Notes préparatoires du livre de Daniel

 

 

Le nom Daniel signifie Dieu est mon Juge. La connaissance du jugement de Dieu est une base principale de la foi, car elle conduit la créature vers l’obéissance à sa volonté révélée et comprise, seule condition pour être bénie par lui en tout temps. Dieu recherche l’amour de ses créatures qui le concrétisent et le démontrent par leur foi obéissante. Le jugement de Dieu est donc révélé par le moyen de ses prophéties qui utilisent des symboles comme dans les paraboles de Jésus-Christ. Le jugement de Dieu est révélé en premier par le livre de Daniel mais il ne pose que les bases principales de son jugement sur l’histoire religieuse chrétienne qui sera révélée en détail dans le livre Apocalypse.

Dans Daniel, Dieu révèle peu de choses, mais ce peu quantitatif est d’une grande importance qualitative, car il constitue le fondement de la Révélation prophétique globale. Les architectes des bâtiments savent combien la préparation du terrain de la construction est décisive et déterminante. Dans la prophétie, c’est le rôle donné aux révélations reçues par le prophète Daniel. En effet, lorsque leurs significations sont clairement comprises, Dieu atteint le double but de prouver son existence et de donner à ses élus les clés de la compréhension du message délivré par l’Esprit. Dans ce « peu de choses » se trouvent tout de même : l’annonce d’une succession de quatre empires dominateurs universels depuis l’époque de Daniel (Dan.2, 7 et 8) ; la datation officielle du ministère terrestre de Jésus-Christ (Dan.9) ; l’annonce de l’apostasie chrétienne en 321 (Dan.8), le règne papal de 1260 années entre 538 et 1798 (Dan.7 et 8) ; et l’alliance « adventiste » (Dan.8 et 12) à partir de 1843 (jusqu’à 2030). J’ajoute à cela, Dan.11 qui, nous le verrons, révèle la forme et l’évolution de l’ultime Guerre Mondiale terrestre nucléaire qui reste encore à s’accomplir avant le retour glorieux du Dieu Sauveur.

Subtilement, le Seigneur Jésus-Christ a évoqué le nom de Daniel pour en rappeler l’importance pour la nouvelle alliance. « C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, que celui qui lit fasse attention ! (Mat.24:15) » 

 

Si Jésus a témoigné en faveur de Daniel, c’est parce que Daniel avait reçu de lui les enseignements qui concernaient sa première venue et son retour glorieux, plus que tout autre avant lui. Pour que mes propos soient bien compris, il faut savoir que le Christ venu du ciel s’est présenté auparavant à Daniel sous le nom « Micaël », dans Dan.10:13-21, 12:3 et ce nom est repris par Jésus-Christ dans Apo.12:7. Ce nom « Micaël » est plus connu sous sa forme catholique latine Michel, nom donné au célèbre Mont Saint-Michel en France bretonne. Le livre de Daniel lui ajoute des précisions chiffrées qui permettent de connaître l’année de sa première venue. Je précise encore que le nom « Micaël » signifie : Qui est comme Dieu ; et le nom de « Jésus » se traduit par : YaHWéH sauve. Les deux noms concernent le grand Dieu créateur, le premier au titre céleste, le second au titre terrestre.

La révélation de l’avenir nous est présentée comme un jeu de construction à plusieurs étages. Au début du cinéma, pour créer des effets de relief dans les dessins animés, les cinéastes utilisaient des plaques de verres dont les différents motifs peints, une fois superposés, donnaient une image à plusieurs niveaux. Il en est ainsi de la prophétie conçue par Dieu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout commence dans Daniel

 

LE LIVRE DE DANIEL

 

Toi qui lis cet ouvrage, sache que le Dieu Tout-Puissant illimité est vivant, bien qu’il se cache. Ce témoignage du « prophète Daniel » a été écrit pour t’en convaincre. Il porte le sceau du témoignage de l’ancienne et de la nouvelle alliance car Jésus l’a évoqué dans les paroles adressées à ses disciples. Son expérience révèle l’action de ce Dieu bon et juste. Et ce livre nous permet de découvrir le jugement que Dieu porte sur l’histoire religieuse de son monothéisme, juif dans une première alliance, puis chrétien, dans sa nouvelle alliance, construite sur le sang versé par Jésus-Christ, le 3 Avril 30 de son ère. Qui peut mieux que « Daniel » révéler le jugement de Dieu ? Son nom signifie « Dieu est mon juge ». Ces expériences vécues ne sont pas des fables, mais le témoignage de la bénédiction divine de son modèle de fidélité. Dieu le présente parmi les trois personnes qu’il sauverait dans le malheur dans Ezé.14:14-20. Ces trois types de l’élu sont « Noé, Daniel et Job ». Le message de Dieu nous dit clairement que même en Jésus-Christ, si nous ne ressemblons pas à ces modèles, la porte du salut nous restera fermée. Ce message confirme la voie étroite, le chemin étroit ou la porte étroite par laquelle l’élu doit passer pour entrer au ciel, selon l’enseignement de Jésus-Christ. L’histoire de « Daniel » et ses trois compagnons nous est présentée comme le modèle de la fidélité que Dieu sauve dans les jours de détresse.

Mais il y a aussi dans cette histoire de la vie de Daniel, la conversion de trois puissants rois que Dieu réussit à arracher au diable dont ils étaient adorateurs en toute ignorance. Dieu a fait de ces empereurs les porte-voix de sa cause les plus puissants de l’histoire humaine, les premiers, mais aussi, les derniers, car ces hommes modèles vont disparaître et la religion, les valeurs, la moralité, vont sans cesse décliner. Pour Dieu, arracher une âme est un combat de longue lutte et le cas du roi « Nébucadnetsar » est un modèle du genre extrêmement révélateur. Il vient confirmer la parabole de Jésus-Christ, ce « Bon Berger » qui laisse son troupeau pour rechercher la brebis égarée.

 

 

 

 

 

Daniel 1

 

Dan 1:1  La troisième année du règne de Jojakim, roi de Juda, Nebucadnetsar, roi de Babylone, marcha contre Jérusalem, et l'assiégea.

1a-       La troisième année du règne de Jojakim, roi de Juda

Règne de Jojakim de 11 ans de – 608 à – 597. 3ème année  en – 605.

1b-       Nebucadnetsar

Ceci est la traduction babylonienne du nom du roi Nébucadnetsar soit, « Nabu protège mon fils aîné ». Nabu est le dieu mésopotamien du savoir et de l’écriture. On peut déjà comprendre que Dieu entend se voir restituer ce pouvoir sur le savoir et l’écriture.

Dan 1:2  Le Seigneur livra entre ses mains Jojakim, roi de Juda, et une partie des ustensiles de la maison de Dieu. Nebucadnetsar emporta les ustensiles au pays de Schinear, dans la maison de son dieu, il les mit dans la maison du trésor de son dieu.

2a-       Le Seigneur livra entre ses mains Jojakim, roi de Juda       

L’abandon du roi juif par Dieu est justifié. 2Ch.36:5 : Jojakim avait vingt-cinq ans lorsqu’il devint roi, et il régna onze ans à Jérusalem. Il fit ce qui est mal aux yeux de Yahweh, son Dieu.

2b-       Nebucadnetsar emporta les ustensiles au pays de Schinear, dans la maison de son dieu, il les mit dans la maison du trésor de son dieu.

            Ce roi est païen, il ne connaît pas le vrai Dieu que sert Israël mais il prend soin d’honorer son dieu : Bel. Après sa future conversion, il servira le vrai Dieu de Daniel avec la même fidélité. 

Dan 1:3  Le roi donna l'ordre à Aschpenaz, chef de ses eunuques, d'amener quelques-uns des enfants d'Israël de race royale ou de famille noble,

Dan 1:4  de jeunes garçons sans défaut corporel, beaux de figure, doués de sagesse, d'intelligence et d'instruction, capables de servir dans le palais du roi, et à qui l'on enseignerait les lettres et la langue des Chaldéens.

4a-       Le roi Nébucadnetsar se montre amical et intelligent, il ne cherche qu’à aider les enfants juifs à réussir leur intégration dans sa société et ses valeurs.  

Dan 1:5  Le roi leur assigna pour chaque jour une portion des mets de sa table et du vin dont il buvait, voulant les élever pendant trois années, au bout desquelles ils seraient au service du roi.

5a-       Les bons sentiments du roi sont évidents. Il fait partager aux jeunes gens ce qu’il s’offre à lui-même, depuis ses dieux jusqu’à sa nourriture.

Dan 1:6  Il y avait parmi eux, d'entre les enfants de Juda, Daniel, Hanania, Mischaël et Azaria.

6a-       Sur l’ensemble des jeunes Juifs conduits à Babylone, seulement quatre parmi eux vont faire preuve de fidélité modèle. Les faits qui vont suivre sont  organisés par Dieu afin de faire apparaître la différence du fruit porté par ceux qui le servent et qu’il bénit et par ce qui ne le servent pas et qu’il ignore.

Dan 1:7  Le chef des eunuques leur donna des noms, à Daniel celui de Beltschatsar, à Hanania celui de Schadrac, à Mischaël celui de Méschac, et à Azaria celui d'Abed-Nego.

7a-       L’intelligence est partagée par ces jeunes juifs qui acceptent de porter des noms païens imposés par le vainqueur. Attribuer un nom est un signe de supériorité et un principe enseigné par le vrai Dieu. Gen.2:19 : Et Yahweh Dieu, qui avait formé du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, les fit venir vers l`homme pour voir comment il les appellerait, et pour que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l`homme.

7b-       Daniel « Dieu est mon juge » est renommé Beltshatsar : « Bel protégera ». Bel désigne le diable qu’en toute ignorance ces peuples païens servaient et honoraient, victimes des esprits démoniaques.

            Hanania « Grâce ou Donné de YaHWéH » devient « Shadrac « inspiré par Aku ». Aku était le dieu lunaire à Babylone.

            Mishaël « Qui est droiture de Dieu » devient Meschac « qui appartient à Aku ».

            Azaria « Le Secours ou l’Aide est YaHWéH » devient « Abed-Négo » « Serviteur de Négo », et là déjà, le dieu solaire des chaldéens.

Dan 1:8  Daniel résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait, et il pria le chef des eunuques de ne pas l'obliger à se souiller.

8a-       Porter un nom païen ne pose pas de problème quand on est vaincu, mais se souiller au point de jeter l’opprobre sur Dieu, c’est trop demander. La fidélité des jeunes gens les conduit à s’abstenir des vins et viandes du roi parce que ces choses sont traditionnellement présentées aux divinités païennes honorées à Babylone. Leur jeunesse manque de maturité et ils ne raisonnent pas encore comme Paul, le témoin fidèle du Christ qui tient pour du vent les fausses divinités (Rom.14 ; 1Co.8). Mais de crainte de choquer les faibles en la foi, il agit comme eux. S’il agit de manière inverse, il ne commet pas pour autant un péché, car son raisonnement est juste. Dieu condamne la souillure commise volontairement en toute connaissance et toute conscience ; dans cet exemple, le choix intentionnel d’honorer les dieux païens.

Dan 1:9  Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce devant le chef des eunuques.

9a-       La foi des jeunes gens est démontrée par leur crainte de déplaire à Dieu ; Il peut les bénir.

Dan 1:10  Le chef des eunuques dit à Daniel : Je crains mon seigneur le roi, qui a fixé ce que vous devez manger et boire ; car pourquoi verrait-il votre visage plus abattu que celui des jeunes gens de votre âge ? Vous exposeriez ma tête auprès du roi.

Dan 1:11  Alors Daniel dit à l'intendant à qui le chef des eunuques avait remis la surveillance de Daniel, de Hanania, de Mischaël et d'Azaria :

Dan 1:12  Éprouve tes serviteurs pendant dix jours, et qu'on nous donne des légumes à manger et de l'eau à boire ;

Dan 1:13  tu regarderas ensuite notre visage et celui des jeunes gens qui mangent les mets du roi, et tu agiras avec tes serviteurs d'après ce que tu auras vu.

Dan 1:14  Il leur accorda ce qu'ils demandaient, et les éprouva pendant dix jours.

Dan 1:15  Au bout de dix jours, ils avaient meilleur visage et plus d'embonpoint que tous les jeunes gens qui mangeaient les mets du roi.

15a-     On peut établir une comparaison spirituelle entre les « dix jours » de l’expérience de Daniel et ses trois compagnons, avec les « dix jours » d’années prophétiques de persécutions du message de l’époque « Smyrne » d’Apo.2:10. En effet, dans les deux expériences, Dieu fait apparaître le fruit caché de ceux qui se réclament de lui.

Dan 1:16  L'intendant emportait les mets et le vin qui leur étaient destinés, et il leur donnait des légumes.

16a-     Cette expérience montre comment Dieu peut agir sur les esprits des hommes pour qu’ils favorisent ses serviteurs selon sa sainte volonté. Car le risque pris par l’intendant du roi était grand et il fallait que Dieu intervienne pour qu’il accepte les propositions faites par Daniel. L’expérience de foi est un succès.

Dan 1:17  Dieu accorda à ces quatre jeunes gens de la science, de l'intelligence dans toutes les lettres, et de la sagesse ; et Daniel expliquait toutes les visions et tous les songes.

17a-     Dieu accorda à ces quatre jeunes gens de la science, de l'intelligence dans toutes les lettres, et de la sagesse

Tout est don du Seigneur. Ceux qui ne le connaissent pas, ignorent combien il dépend de lui qu’ils soient intelligents et sages ou ignorants et insensés.

17b-     et Daniel expliquait toutes les visions et tous les songes.

Premier à montrer sa fidélité, Daniel est honoré par Dieu qui lui donne le don de prophétie. Ce fut le témoignage qu’il donna en son temps, au fidèle Joseph captif des Egyptiens. Parmi les offres de Dieu, Salomon choisit, lui-aussi, la sagesse ; et pour ce choix, Dieu lui donna tout le reste, la gloire et la richesse. Daniel va vivre, à son tour, cette élévation construite par son Dieu fidèle.

Dan 1:18  Au terme fixé par le roi pour qu'on les lui amenât, le chef des eunuques les présenta à Nebucadnetsar.

Dan 1:19  Le roi s'entretint avec eux ; et, parmi tous ces jeunes gens, il ne s'en trouva aucun comme Daniel, Hanania, Mischaël et Azaria. Ils furent donc admis au service du roi.

Dan 1:20  Sur tous les objets qui réclamaient de la sagesse et de l'intelligence, et sur lesquels le roi les interrogeait, il les trouvait dix fois supérieurs à tous les magiciens et astrologues qui étaient dans tout son royaume.

20a-     Dieu montre ainsi « la différence entre ceux qui le servent et ceux qui ne le servent pas », ce qui est écrit dans Mal.3:18. Les noms de Daniel et celui de ses compagnons vont entrer dans le témoignage de la sainte Bible, car leurs démonstrations de fidélité vont servir de modèles pour encourager les élus jusqu’à la fin du monde.

Dan 1:21  Ainsi fut Daniel jusqu'à la première année du roi Cyrus.

 

 

 

 

 

 

 

Daniel 2

 

 

Dan 2:1  La seconde année du règne de Nebucadnetsar, Nebucadnetsar eut des songes. Il avait l'esprit agité, et ne pouvait dormir.

1a-       Donc, en – 604. Dieu se manifeste dans l’esprit du roi.  

Dan 2:2  Le roi fit appeler les magiciens, les astrologues, les enchanteurs et les Chaldéens, pour qu'ils lui disent ses songes. Ils vinrent, et se présentèrent devant le roi.

2a-       Le roi païen se tourne alors vers les gens auxquels il a, jusque là, fait confiance, chacun étant un spécialiste dans son domaine.

Dan 2:3  Le roi leur dit : J'ai eu un songe ; mon esprit est agité, et je voudrais connaître ce songe.

3a-       Le roi dit bien : Je veux connaître ce songe ; il ne parle pas de sa signification.

Dan 2:4  Les Chaldéens répondirent au roi en langue araméenne : O roi, vis éternellement ! Dis-le songe à tes serviteurs, et nous en donnerons l'explication.

Dan 2:5  Le roi reprit la parole et dit aux Chaldéens : La chose m'a échappé ; si vous ne me faites connaître le songe et son explication, vous serez mis en pièces, et vos maisons seront réduites en un tas d'immondices.

5a-       L’intransigeance du roi et la mesure extrême qu’il prend sont exceptionnelles et inspirées par Dieu qui crée là le moyen de confondre le charlatanisme païen et de révéler sa gloire au travers de ses serviteurs fidèles.

Dan 2:6  Mais si vous me dites le songe et son explication, vous recevrez de moi des dons et des présents, et de grands honneurs. C'est pourquoi, dites-moi le songe et son explication.

6a-       Ces dons, présents, et grands honneurs, Dieu les prépare pour ses élus fidèles.

Dan 2:7  Ils répondirent pour la seconde fois : Que le roi dise le songe à ses serviteurs, et nous en donnerons l'explication.

Dan 2:8  Le roi reprit la parole et dit : Je m'aperçois, en vérité, que vous voulez gagner du temps, parce que vous voyez que la chose m'a échappé.

8a-       Le roi, demande à ses sages quelque chose qui n’a jamais été demandée et il ne le réalise pas.

Dan 2:9  Si donc vous ne me faites pas connaître le songe, la même sentence vous enveloppera tous ; vous voulez vous préparez à me dire des mensonges et des faussetés, en attendant que les temps soient changés. C'est pourquoi, dites-moi le songe, et je saurai si vous êtes capables de m'en donner l'explication.

9a-       vous voulez vous préparez à me dire des mensonges et des faussetés, en attendant que les temps soient changés

            C’est sur ce principe que jusqu’à la fin du monde, tous les faux voyants et devins s’enrichissent.

9b-       C'est pourquoi, dites-moi le songe, et je saurai si vous êtes capables de m'en donner l'explication

            Pour la première fois ce raisonnement logique se manifeste dans la pensée d’un homme. Les charlatans ont beau jeu de pouvoir raconter n’importe quoi à leurs clients naïfs et trop crédules. La demande du roi démasque leur limite.

Dan 2:10  Les Chaldéens répondirent au roi : Il n'est personne sur la terre qui puisse dire ce que demande le roi ; jamais aucun roi, quelque grand et puissant qu'il ait été, n'a exigé une pareille chose d'aucun magicien, astrologue ou Chaldéen.

10a-     Leurs paroles sont vraies, puisque jusque là, Dieu n’était pas intervenu pour les démasquer, afin qu’ils comprennent qu’il est le seul Dieu, et que leurs divinités païennes ne sont que néant et idoles construites par les mains et les esprits des hommes livrés aux esprits démoniaques.

Dan 2:11  Ce que le roi demande est difficile ; il n'y a personne qui puisse le dire au roi, excepté les dieux, dont la demeure n'est pas parmi les hommes.

11a-     Les sages expriment là une vérité indéniable. Mais en tenant ces propos, ils avouent n’avoir pas de relation avec les dieux, alors qu’à longueur de temps, ils sont consultés par des gens dupes qui pensent obtenir par eux des réponses des divinités cachées. Le défi lancé par le roi les démasque. Et pour parvenir à faire cela, il fallait l’imprévisible et infinie sagesse du vrai Dieu, déjà sublimement révélée en Salomon, ce maître de la sagesse divine.

Dan 2:12  Là-dessus le roi se mit en colère, et s'irrita violemment. Il ordonna qu'on fasse périr tous les sages de Babylone.

Dan 2:13  La sentence fut publiée, les sages étaient mis à mort, et l'on cherchait Daniel et ses compagnons pour les faire périr.

13a-     C’est en plaçant ses propres serviteurs devant la mort que Dieu va les élever en gloire auprès du roi Nébucadnetsar. Cette stratégie prophétise la dernière expérience de foi adventiste où les élus attendront la mort décrétée par les rebelles pour une date décidée. Mais là encore, la situation sera inversée, car les morts seront ces rebelles qui s’entretueront quand le Christ puissant et victorieux paraîtra dans le ciel pour les juger et les condamner.

Dan 2:14  Alors Daniel s'adressa d'une manière prudente et sensée à Arjoc, chef des gardes du roi, qui était sorti pour mettre à mort les sages de Babylone.

Dan 2:15  Il prit la parole et dit à Arjoc, commandant du roi : Pourquoi la sentence du roi est-elle si sévère ? Arjoc exposa la chose à Daniel.

Dan 2:16  Et Daniel se rendit vers le roi, et le pria de lui accorder du temps pour donner au roi l'explication.

16a-     Daniel agit selon sa nature et son expérience religieuse. Il sait que ses dons prophétiques lui sont donnés par Dieu, en lequel il a l’habitude de placer toute sa confiance. Apprenant ce que demande le roi, il sait que Dieu tient les réponses, mais est-il dans sa volonté de la lui faire connaître ?

Dan 2:17  Ensuite Daniel alla dans sa maison, et il instruisit de cette affaire Hanania, Mischaël et Azaria, ses compagnons,

17a-     Les quatre jeunes gens vivent dans la maison de Daniel. « Ceux qui se ressemblent s’assemblent » et ils représentent l’assemblée de Dieu. Déjà avant Jésus-Christ, « là où deux ou trois s’assemblent en mon nom, je suis au milieu d’eux » dit le Seigneur. L’amour fraternel unit ces jeunes gens qui témoignent d’un bel esprit de solidarité.

Dan 2:18  les engageant à implorer la miséricorde du Dieu des cieux, afin qu'on ne fît pas périr Daniel et ses compagnons avec le reste des sages de Babylone.

18a-     Devant une menace aussi forte contre leurs vies, la prière ardente et le jeûne sincère sont les seules armes des élus. Ils le savent et vont attendre la réponse de leur Dieu qui leur a donné déjà tant de preuves qu’il les aime. A la fin du monde, les derniers élus visés par le décret de mort agiront de même.

Dan 2:19  Alors le secret fut révélé à Daniel dans une vision pendant la nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux.

19a-     Sollicité par ses élus, le Dieu fidèle est au rendez-vous, car il a organisé l’épreuve pour témoigner de sa fidélité pour Daniel et ses trois compagnons ; afin de les hisser aux postes les plus hauts du gouvernement du roi. Il va, expérience après expérience, les rendre indispensables pour ce roi qu’il va conduire et finalement convertir. Cette conversion sera le fruit du comportement fidèle et irréprochable des quatre jeunes Juifs sanctifiés par Dieu pour une mission exceptionnelle.

Dan 2:20  Daniel prit la parole et dit : Béni soit le nom de Dieu, d'éternité en éternité ! A lui appartiennent la sagesse et la force.

20a-     Une louange bien justifiée car la preuve de sa sagesse est, dans cette expérience, indéniablement démontrée. Sa force a livré Jojakim à Nébucadnetsar et elle a imposé ses idées dans l’esprit des hommes qui devaient favoriser son projet.

Dan 2:21  C'est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l'intelligence.

21a-     Ce verset exprime clairement toutes les raisons de croire à et en Dieu. Nébucadnetsar finira par se convertir quand il aura pleinement réalisé ces choses.

Dan 2:22  Il révèle ce qui est profond et caché, il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui.

22a-     Le diable peut, lui aussi, révéler ce qui est profond et caché, mais la lumière n’est point en lui. Il le fait pour séduire et détourner les humains du vrai Dieu qui, lui, quand il le fait, agit pour sauver ses élus en leur révélant les pièges mortels dressés par les démons condamnés aux ténèbres terrestres, depuis la victoire de Jésus-Christ sur le péché et la mort.

Dan 2:23  Dieu de mes pères, je te glorifie et je te loue de ce que tu m'as donné la sagesse et la force, et de ce que tu m'as fait connaître ce que nous t'avons demandé, de ce que tu nous as révélé le secret du roi.

23a-     La sagesse et la force étaient en Dieu, dans la prière de Daniel, et Dieu les lui a données. Nous voyons dans cette expérience s’accomplir le principe enseigné par Jésus : « demandez et on vous donnera ». Mais il est bien entendu que pour obtenir ce résultat, la fidélité du demandeur doit résister à toutes les épreuves. La force reçue par Daniel va prendre une forme agissante sur la pensée du roi qui va être soumis à une preuve évidente indéniable qui va le contraindre à admettre l’existence du Dieu de Daniel inconnu de lui et de son peuple jusque là.          

Dan 2:24  Après cela, Daniel se rendit auprès d'Arjoc, à qui le roi avait ordonné de faire périr les sages de Babylone ; il alla, et lui parla ainsi : Ne fais pas périr les sages de Babylone ! Conduis-moi devant le roi, et je donnerai au roi l'explication.

24a-     L’amour divin se lit dans Daniel qui pense à obtenir la vie sauve pour les sages païens. C’est encore là, un comportement qui témoigne pour Dieu de sa bonté et de sa compassion, dans un état d’esprit d’une parfaite humilité. Dieu peut être satisfait, son serviteur le glorifie par les œuvres de sa foi.

Dan 2:25  Arjoc conduisit promptement Daniel devant le roi, et lui parla ainsi : J'ai trouvé parmi les captifs de Juda un homme qui donnera l'explication au roi.

25a-     Dieu tient le roi dans une grande angoisse, et la seule perspective d’obtenir la réponse qu’il a tant désirée, va faire retomber sa colère immédiatement.

Dan 2:26  Le roi prit la parole et dit à Daniel, qu'on nommait Beltschatsar : Es-tu capable de me faire connaître le songe que j'ai eu et son explication ?

26a-     Le nom païen qui lui a été attribué ne change rien. C’est Daniel et non Beltschatsar qui va lui donner la réponse attendue.

Dan 2:27  Daniel répondit en présence du roi et dit : Ce que le roi demande est un secret que les sages, les astrologues, les magiciens et les devins, ne sont pas capables de découvrir au roi.

27a-     Daniel intercède en faveur des sages. Ce que le roi leur a demandé était hors de leur portée.

Dan 2:28  Mais il y a dans les cieux un Dieu qui révèle les secrets, et qui a fait connaître au roi Nebucadnetsar ce qui arrivera dans la suite des temps. Voici ton songe et les visions que tu as eues sur ta couche.

28a-     Ce début d’explication va rendre Nébucadnetsar attentif, car le sujet de l’avenir a toujours tourmenté et angoissé les hommes, et la perspective d’obtenir des réponses sur ce sujet est excitante et réconfortante. Daniel dirige l’attention du roi sur le Dieu vivant invisible, ce qui est surprenant pour le roi adorateur de divinités matérialisées.

Dan 2:29  Sur ta couche, ô roi, il t'est monté des pensées touchant ce qui sera après ce temps-ci ; et celui qui révèle les secrets t'a fait connaître ce qui arrivera.

Dan 2:30  Si ce secret m'a été révélé, ce n'est point qu'il y ait en moi une sagesse supérieure à celle de tous les vivants ; mais c'est afin que l'explication soit donnée au roi, et que tu connaisses les pensées de ton cœur.

30a-     ce n'est point qu'il y ait en moi une sagesse supérieure à celle de tous les vivants ; mais c'est afin que l'explication soit donnée au roi

L’humilité parfaite en action. Daniel s’efface, et apprend au roi que ce Dieu invisible s’intéresse à lui ; ce Dieu plus puissant et efficace que ceux qu’il a servis jusque-là. Imagine l’effet de ces paroles sur son esprit et son cœur.

30b-      et que tu connaisses les pensées de ton cœur

            Dans la religion païenne, les normes du bien et du mal du vrai Dieu sont ignorées. Les rois ne sont jamais remis en cause, car ils sont crains et redoutés tant leur pouvoir est grand. La découverte du vrai Dieu va permettre à Nébucadnetsar de découvrir progressivement ses défauts de caractère ; ce que nul n’aurait eu l’audace de faire parmi les gens de son peuple. La leçon nous est aussi adressée nous ne pouvons connaître les pensées de notre cœur que si Dieu agit dans notre conscience.

Dan 2:31  O roi, tu regardais, et tu voyais une grande statue ; cette statue était immense, et d'une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible.

31a-     tu voyais une grande statue ; cette statue était immense, et d'une splendeur extraordinaire

            La statue va illustrer les successions des grands empires terrestres qui vont se succéder jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ d’où son aspect immense. Sa splendeur est celle des dominateurs successifs couverts de richesses, de gloire et d’honneurs rendus par les hommes.

31b-     elle était debout devant toi, et son aspect était terrible.

            L’avenir prophétisé par la statue se trouve bien devant le roi et non derrière lui. Son aspect terrible prophétise les multitudes de morts humaines que vont provoquer, les guerres et les persécutions qui vont caractériser l’histoire humaine jusqu’à la fin du monde ; les dominateurs marchent sur les cadavres.

Dan 2:32  La tête de cette statue était d'or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d'argent ; son ventre et ses cuisses étaient d'airain ;

32a-     La tête de cette statue était d'or pur

            Daniel va le confirmer au verset 38, la tête d’or c’est le roi Nébucadnetsar en personne. Ce symbole le caractérise car en premier, il va se convertir et servir avec foi le vrai Dieu créateur. L’or est le symbole de la foi purifiée dans 1 Pierre 1:7. Son long règne va marquer l’histoire religieuse et justifier sa mention dans la Bible. De plus, il constitue la tête de la construction des successions des dominateurs terrestres. La prophétie débute sur la première année de son règne en – 605.

32b-     sa poitrine et ses bras étaient d'argent

            L’argent est de moindre valeur que l’or. Il s’altère, l’or reste inaltérable. Nous assistons à une dégradation des valeurs humaines qui suit de haut en bas la description de la statue. A partir de – 539, l’empire des Mèdes et des Perses va succéder à l’empire chaldéen.

32c-     son ventre et ses cuisses étaient d'airain

            L’airain est aussi de moindre valeur que l’argent. C’est un alliage de métaux à base de cuivre. Il s’altère terriblement et change d’aspect avec le temps. Il est aussi plus dur que l’argent, lui-même plus dur que l’or qui reste seul très malléable. La sexualité est au centre de l’image choisie par Dieu, mais c’est aussi l’image de la reproduction humaine. L’empire grec, car il s’agit bien de lui, va en effet se montrer très prolifique, en donnant à l’humanité sa culture païenne qui va se prolonger jusqu’à la fin du monde. Les statues grecs en airain fondu et moulé vont faire l’admiration des peuples jusqu’à la fin. La nudité des corps est révélée et ses mœurs dépravées sont sans limite ; ces choses font de l’empire grec un symbole type du péché qui va traverser les siècles et les millénaires jusqu’au retour du Christ. Dans Dan.11:21 à 31, le roi grec Antiochos 4 dit Epiphane persécuteur du peuple juif pendant « 7 ans » entre – 175 et – 168, va être présenté comme un type du persécuteur papal qu’il précède dans le récit prophétique de ce chapitre. Ce verset 32 a regroupé et évoqué successivement les empires qui conduisent à l’empire romain.

Dan 2:33  ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d'argile.

33a-     ses jambes, de fer

            En quatrième empire prophétisé, celui de Rome se caractérise par un durcissement maximum imagé par le fer. C’est aussi le plus vulgaire des métaux qui s’oxyde, rouille et se détruit. Là encore la dégradation est confirmée et elle s’accentue. Les Romains sont polythéistes ; ils adoptent les dieux des ennemis vaincus. C’est ainsi que le péché grec va par leur extension s’étendre sur tous les peuples de son empire.

33b-     ses pieds, en partie de fer et en partie d'argile

            Dans cette phase, une partie argile fragilise cette domination dure. L’explication est simple et historique. En 395, l’empire romain éclate et après lui les dix orteils des pieds de la statue vont accomplir l’instauration de dix royaumes chrétiens indépendants mais tous placés sous la tutelle religieuse de l’évêque de Rome qui deviendra le pape à partir de 538. Ces dix rois sont cités dans Dan.7:7 et 24.

Dan 2:34  Tu regardais, lorsqu'une pierre se détacha sans le secours d'aucune main, frappa les pieds de fer et d'argile de la statue, et les mit en pièces.

34a-     L’image de la pierre qui frappe s’inspire de la pratique de la mise à mort par lapidation. C’est la norme de l’exécution des pécheurs coupables dans l’ancien Israël. Cette pierre vient donc lapider les pécheurs terrestres. Le dernier fléau de la colère de Dieu sera des pierres de grêle selon Apo.16:21. Cette image prophétise l’action du Christ contre les pécheurs au temps de son retour divin glorieux. Dans Zac.3:9, l’Esprit donne au Christ l’image d’une pierre, la principale de l’angle, celle par laquelle Dieu commence la construction de son édifice spirituel : Car voici, pour ce qui est de la pierre que j'ai placée devant Josué, il y a sept yeux sur cette seule pierre ; voici, je graverai moi-même ce qui doit y être gravé, dit l'Éternel des armées ; et j'enlèverai l'iniquité de ce pays, en un jour. Puis nous lisons dans Zac.4:7 : Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel ? Tu seras aplanie. Il posera la pierre principale au milieu des acclamations : Grâce, grâce pour elle ! Dans ce même endroit, aux versets 42 et 47, nous lisons : Il me dit : Que vois-tu ? Je répondis : Je regarde, et voici, il y a un chandelier tout d'or, surmonté d'un vase et portant sept lampes, avec sept conduits pour les lampes qui sont au sommet du chandelier ; … Car ceux qui méprisaient le jour des faibles commencements se réjouiront en voyant le niveau dans la main de Zorobabel. Ces sept sont les yeux de l'Éternel, qui parcourent toute la terre. Pour confirmer ce message, nous allons retrouver dans Apo.5:6, cette image, dans laquelle les sept yeux de la pierre et du chandelier sont attribués à l’Agneau de Dieu, soit, Jésus-Christ : Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. Le jugement des peuples pécheurs étant effectué par Dieu en personne, aucune main humaine n’intervient.

Dan 2:35  Alors le fer, l'argile, l'airain, l'argent et l'or, furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s'échappe d'une aire en été ; le vent les emporta, et nulle trace n'en fut retrouvée. Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre.

35a-     Alors le fer, l'argile, l'airain, l'argent et l'or, furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s'échappe d'une aire en été ; le vent les emporta, et nulle trace n'en fut retrouvée.

Au retour du Christ, les descendants des peuples symbolisés par l’or, l’argent, l’airain, le fer et l’argile sont tous restés dans leurs péchés et dignes d’être détruits par lui, et l’image prophétise cet anéantissement.

35b-     Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre

            L’Apocalypse révèlera que cette annonce ne s’accomplira complètement qu’après les mille ans du jugement céleste, avec l’installation des élus sur la terre renouvelée, dans Apo.4, 20, 21 et 22.       

Dan 2:36  Voilà le songe. Nous en donnerons l'explication devant le roi.

36a-     Le roi entend dire enfin ce à quoi il a rêvé. Une telle réponse ne s’invente pas, car il était impossible de le tromper. Celui qui lui décrit ces choses a donc reçu lui-même la même vision. Et il répond aussi à la demande du roi en se montrant capable d’interpréter les images et d’en donner leur signification.

Dan 2:37  O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t'a donné l'empire, la puissance, la force et la gloire;

37a-     J’apprécie beaucoup ce verset où l’on voit Daniel tutoyer le puissant roi, ce qu’aucun homme n’oserait faire de nos jours pervertis et corrompus. Le tutoiement n’est pas insultant, Daniel éprouve du respect pour le roi chaldéen. Le tutoiement n’est que la forme grammaticale utilisée par un sujet isolé qui s’exprime à un tiers unique. Et « pour grand que soit le roi, il n’en est pas moins homme » comme le comédien Molière a su le dire en son temps. Et la dérive du vouvoiement injustifié est née à son époque chez Louis 14, l’orgueilleux « roi soleil ».

37b-     O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t'a donné l'empire

            Plus que du respect, Daniel apporte au roi une reconnaissance céleste qu’il ignorait. En fait, le Roi des rois céleste atteste avoir construit le roi des rois terrestres. Régner sur des rois constitue le titre impérial. Le symbole de l’empire est « les ailes d’aigle » qui le caractériseront en premier empire dans Dan.7.

37c-     la puissance,

            Elle désigne le droit de dominer, sur des multitudes et se mesure en quantité soit, en masse.      

Elle peut faire tourner la tête et remplir d’orgueil un puissant roi. Il arrivera au roi de céder à l’orgueil et Dieu l’en guérira par une sévère épreuve d’humiliation révélée dans Dan.4. Il doit accepter l’idée qu’il n’a pas obtenu sa puissance par sa propre force, mais parce que le vrai Dieu la lui a donnée. Dans Dan.7, cette puissance prendra l’image symbolique de l’Ours des Mèdes et des Perses.

Le pouvoir étant obtenu, parfois, en ressentant un vide en eux et dans leur vie, des hommes se suicident. Le pouvoir fait fantasmer l’obtention d’un grand bonheur qui ne se présente pas. « Tout nouveau, tout beau » dit le dicton, mais ce ressenti ne dure guère. Dans la vie moderne, des artistes réputés et admirés et enrichis finissent par se suicider en dépit d’une apparente, éclatante et glorieuse réussite.

37d-    la force

            Elle désigne l’action, la pression sous la contrainte qui fait plier l’adversaire dans un combat. Mais ce combat peut-être mené contre soi-même. On parle alors de force de caractère. La force se mesure en qualité et en efficacité.

Elle a aussi son symbole : le lion selon Juges 14:18 : « quoi de plus fort que le lion, quoi de plus doux que le miel ». La force du lion est dans ses muscles ; ceux de ses pattes et de ses griffes mais surtout ceux de sa gueule qui enserre et étouffe ses victimes avant de les dévorer. La révélation détournée de cette réponse à l’énigme posée aux Philistins par Samson va devenir la conséquence d’une action de force sans pareille de sa part contre eux.

37e-     et la gloire.

            Ce mot change de sens dans ses conceptions terrestres et célestes. Nébucadnetsar a obtenu jusqu’à cette expérience une gloire humaine. Le plaisir de dominer et de décider du sort de toutes les créatures de la terre. Il lui reste à découvrir la gloire céleste que Jésus-Christ va obtenir en se faisant, lui, le Maître et le Seigneur, le serviteur de ses serviteurs. Pour son salut, il finira par accepter cette gloire et ses conditions célestes.                        

Dan 2:38  il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu'ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t'a fait dominer sur eux tous : c'est toi qui es la tête d'or.

38a-     Cette image sera reprise pour désigner Nébucadnetsar dans Dan.4:9.

38b-     c'est toi qui es la tête d'or.

            Ces paroles montrent que Dieu connaît d’avance les choix que Nébucadnetsar va faire. Ce symbole, la tête d’or, prophétise sa future sanctification et son élection, pour le salut éternel. L’or est le symbole de la foi purifiée selon 1 Pierre 1:7 : afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra. L’or, ce métal malléable est bien à l’image de ce grand roi qui se laisse transformer par l’œuvre du Dieu créateur.

Dan 2:39  Après toi, il s'élèvera un autre royaume, moindre que le tien ; puis un troisième royaume, qui sera d'airain, et qui dominera sur toute la terre ;

39a-     Avec le temps, la qualité humaine va se dégrader ; l’argent de la poitrine et des deux bras de la statue est moindre que l’or de la tête. Comme Nébucadnetsar, Darius le Mède se convertira, Cyrus 2 le Perse également selon Esd.1:1 à 4, tous aimant aussi Daniel ; et après eux Darius le Perse et Artaxerxès 1er selon Esd.6 et 7. Dans les épreuves, ils se réjouiront de voir le Dieu des Juifs venir au secours des siens.

39b-     puis un troisième royaume, qui sera d'airain, et qui dominera sur toute la terre.

            Ici, la situation se gâte sérieusement pour l’empire Grec. L’airain, symbole qui le représente, désigne l’impureté soit, le péché. L’étude de Dan.10 et 11 nous permettra de comprendre pourquoi. Mais déjà, la culture du peuple est en cause au titre d’inventeur de la liberté républicaine et de toutes ses déviations perverses et corrompues qui selon le principe n’ont aucune limite, c’est pourquoi Dieu dit dans Pro.29:18 : Quand il n'y a pas de révélation, le peuple est sans frein ; Heureux s'il observe la loi ! 

Dan 2:40  Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces.

40a-     La situation empire avec ce quatrième royaume qui est celui de Rome qui va dominer les empires précédents et adopter toutes leurs divinités, en sorte qu’il va cumuler tous leurs caractères négatifs apportant une nouveauté, une discipline de fer d’une dureté implacable. Ceci le rend si efficace qu’aucun pays ne peut lui résister ; à tel point que son empire va s’étendre de l’Angleterre à l’occident jusqu’à Babylone du côté oriental. Le fer est vraiment son symbole, depuis ses glaives à double tranchant, ses armures et ses boucliers, en sorte qu’en attaque, l’armée prend l’aspect d’une carapace hérissée de pointes de lances, redoutablement efficaces contre les attaques désordonnées et dispersées de ses ennemis. 

Dan 2:41  Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d'argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé ; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l'argile.

41a-     Daniel ne le précise pas mais l’image parle. Les pieds et les orteils représentent une phase dominante qui succédera à l’empire romain païen imagé par le fer. Divisé, cet empire romain va devenir le champ de bataille des petits royaumes formés après son éclatement. L’alliance du fer et de l’argile ne fait pas la force, mais la division et la faiblesse. Nous lisons argile de potier. Le potier est Dieu selon Jér.18:6 : Ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier, maison d'Israël ? Dit l'Éternel. Voici, comme l'argile est dans la main du potier, Ainsi vous êtes dans ma main, maison d'Israël ! Cette argile est la composante pacifique de l’humanité dans laquelle Dieu sélectionne ses élus dont il fait des vases d’honneur.

Dan 2:42  Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d'argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile.

42a-     Relève que le fer romain se prolonge jusqu’à la fin du monde, bien que l’empire romain ait perdu son unité et sa domination en 395. L’explication se trouve dans sa reprise de la domination par la séduction religieuse de la foi catholique romaine. Ceci étant dû au soutien armé apporté par Clovis et les empereurs byzantins à l’évêque de Rome vers 500. Ils ont construit son prestige et son nouveau pouvoir papal qui fait de lui, mais uniquement aux yeux des hommes, le chef terrestre de l’église chrétienne depuis 538.

Dan 2:43  Tu as vu le fer mêlé avec l'argile, parce qu'ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l'un à l'autre, de même que le fer ne s'allie point avec l'argile.

43a-     Les doigts des pieds, au nombre de dix, deviendront dix cornes dans Dan.7:7 et 24. Après le corps, et les pieds, ils représentent les nations chrétiennes occidentales de l’Europe du temps final soit, notre époque. Dénonçant les hypocrites alliances des nations européennes, Dieu a révélé il y a 2600 années, la fragilité des accords qui unissent les peuples de l’Europe actuelle, précisément unis sur la base des « traités de Rome ».

Dan 2:44  Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d'un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement.

44a-     Dans le temps de ces rois

            La chose est confirmée, les dix orteils sont contemporains du retour glorieux du Christ.

44b-     le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit

            La sélection des élus se fait sous le nom de Jésus-Christ depuis son ministère, lors de sa première venue sur la terre, pour expier les péchés de ceux qu’il sauve. Mais pendant les deux mille ans qui vont succéder à ce ministère, cette sélection s’accomplit dans l’humilité et la persécution du camp diabolique. Et depuis 1843, ceux que Jésus sauve son peu nombreux, comme le confirmera l’étude de Dan.8 et 12.

Les 6000 ans du temps de sélection des élus prenant fin, le 7ème millénaire ouvre le sabbat de l’éternité aux seuls élus rachetés par le sang de Jésus-Christ depuis Adam et Eve. Tous auront été sélectionnés en raison même de leur fidélité car Dieu prend avec lui des humains fidèles et obéissants, livrant le diable, ses anges rebelles et les humains désobéissants à la destruction complète de leur âme.

44c-     et qui ne passera point sous la domination d'un autre peuple

            Parce qu’il met fin aux dominations et successions humaines terrestres.

44d-    il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement

            L’Esprit explique le sens qu’il donne au mot fin ; un sens absolu. Il y aura une élimination de l’humanité entière. Et Apo.20 va nous révéler ce qui arrive au cours du 7ème millénaire. Nous allons ainsi découvrir le programme prévu par Dieu. Sur la terre désolée, le diable sera retenu prisonnier, sans aucune compagnie céleste ou terrestre. Et dans le ciel, pendant 1000 ans, les élus vont juger les méchants morts. Au terme de ces 1000 ans, les méchants seront ressuscités pour le jugement dernier. Le feu qui les détruira purifiera la terre que Dieu fera nouvelle en la glorifiant pour accueillir son trône et ses élus rachetés. L’image de la vision résume donc des actions plus complexes que l’Apocalypse de Jésus-Christ révèlera.

Dan 2:45  C'est ce qu'indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le secours d'aucune main, et qui a brisé le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le songe est véritable, et son explication est certaine.

45a-     Finalement, après sa venue, Christ étant symbolisé par la pierre, le jugement céleste de mille ans et son exécution du jugement dernier, sur la nouvelle terre restaurée par Dieu, la grande montagne annoncée dans la vision prendra forme et place pour l’éternité.

Dan 2:46  Alors le roi Nebucadnetsar tomba sur sa face et se prosterna devant Daniel, et il ordonna qu'on lui offrît des sacrifices et des parfums.

46a-     Encore païen, le roi réagit selon sa nature. Ayant reçu de Daniel tout ce qu’il avait demandé, il se prosterne devant lui et honore ses engagements. Daniel ne s’oppose pas aux actions idolâtres qu’il pratique envers lui. Il est encore trop tôt pour le contredire et le remettre en cause. Le temps, qui appartient à Dieu, fera son œuvre.

Dan 2:47  Le roi adressa la parole à Daniel et dit : En vérité, votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois, et il révèle les secrets, puisque tu as pu découvrir ce secret.

47a-     Ce fut le premier pas du roi Nébucadnetsar vers sa conversion. Il ne pourra jamais oublier cette expérience qui le contraint à admettre que Daniel est en relation avec le vrai Dieu, en fait, le Dieu des dieux et le Seigneur des rois. Mais l’entourage païen qui l’assiste va retarder sa conversion. Ses paroles témoignent de l’efficacité de l’œuvre prophétique. Le pouvoir de Dieu de dire à l’avance ce qui va arriver, met l’homme normal au pied du mur d’une évidence contraignante à laquelle l’élu cède et le déchu résiste.

Dan 2:48  Ensuite le roi éleva Daniel, et lui fit de nombreux et riches présents ; il lui donna le commandement de toute la province de Babylone, et l'établit chef suprême de tous les sages de Babylone.

48a-     Nébucadnetsar agit envers Daniel de la même manière qu’avant lui, Pharaon l’avait fait pour Joseph. Quand ils sont intelligents et non obstinément fermés et bloqués, les grands dirigeants savent apprécier les services d’un serviteur porteur de précieuses qualités. Eux et leurs peuples sont bénéficiaires des bénédictions divines qui reposent sur ses élus. La sagesse du vrai Dieu profite ainsi à tous.

Dan 2:49  Daniel pria le roi de remettre l'intendance de la province de Babylone à Schadrac, Méschac et Abed Nego. Et Daniel était à la cour du roi.

49a-     Ces quatre jeunes gens s’étaient démarqués, par leur attitude particulièrement fidèle envers Dieu, des autres jeunes Juifs venus avec eux à Babylone. Après cette épreuve qui aurait pu devenir dramatique pour tous, l’approbation du Dieu vivant apparaît. On voit ainsi la différence que Dieu fait entre ceux qui le servent et ceux qui ne le servent pas. Il élève ses élus qui s’en sont montrés dignes, publiquement, aux yeux de tous les peuples.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Daniel 3

 

 

Dan 3:1  Le roi Nebucadnetsar fit une statue d'or, haute de soixante coudées et large de six coudées. Il la dressa dans la vallée de Dura, dans la province de Babylone.

3a-       Le roi a été convaincu mais pas encore converti par le Dieu vivant de Daniel. Et la mégalomanie le caractérise encore. Les grands qui l’entourent l’encouragent dans cette voie comme le renard de la fable le fait avec le corbeau, ils l’adulent et le vénèrent comme un dieu. Aussi, le roi finit-il lui-même par se comparer à un dieu. Il faut dire que dans le paganisme, la dérive est aisée parce que les autres fausses divinités sont immobiles et figées sous la forme de statues alors que lui, le roi, étant vivant, leur est déjà supérieur. Mais que cet or est mal employé dans l’élévation d’une statue ! Visiblement, la vision précédente n’a pas encore porté son fruit. Peut-être même que les honneurs que le Dieu des dieux lui a témoignés ont contribué à maintenir et même faire croître son orgueil. L’or symbole de la foi purifiée par l’épreuve selon 1 Pierre 1:7, va permettre de révéler la présence de ce type de foi sublime dans les trois compagnons de Daniel, dans la nouvelle expérience relatée dans ce chapitre. C’est une leçon que Dieu adresse en particulier, à ses élus de la dernière épreuve adventiste quand un décret de mort prophétisé dans Apo.13:15 sera sur le point de leur ôter la vie.

Dan 3:2  Le roi Nebucadnetsar fit convoquer les satrapes, les intendants et les gouverneurs, les grands juges, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges, et tous les magistrats des provinces, pour qu'ils se rendissent à la dédicace de la statue qu'avait élevée le roi Nebucadnetsar.

2a-       Contrairement à l’épreuve de Daniel dans Dan.6, l’expérience n’est pas due aux conspirations des gens qui entourent le roi. Ici, c’est le fruit de sa personnalité qui est révélé.

Dan 3:3  Alors les satrapes, les intendants et les gouverneurs, les grands juges, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges, et tous les magistrats des provinces, s'assemblèrent pour la dédicace de la statue qu'avait élevée le roi Nebucadnetsar. Ils se placèrent devant la statue qu'avait élevée Nebucadnetsar.

Dan 3:4  Un héraut cria à haute voix : Voici ce qu'on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toutes langues !

Dan 3:5  Au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d'instruments de musique, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d'or qu'a élevée le roi Nebucadnetsar.

5a-       Au moment où vous entendrez le son de la trompette

            Le signal de l’épreuve sera donné par le son de la trompette, de même que le retour de Jésus-Christ est symbolisé dans Apo.11:15 par le son de la 7ème trompette, et que les six châtiments précédents sont aussi symbolisés par des trompettes.

5b-       vous vous prosternerez

            La prosternation est la forme physique de l’honneur rendu. Dans Apo.13:16, Dieu la symbolise par la main des hommes qui va recevoir la marque de la bête, qui consiste à pratiquer et honorer le jour du soleil païen qui a remplacé le saint sabbat divin.

5c-       et vous adorerez

            L’adoration est la forme mentale de l’honneur rendu. Dans Apo.13:16, Dieu l’image par le front de l’homme qui reçoit la marque de la bête.

            Ce verset permet de découvrir les clés de ces symboles cités dans l’Apocalypse de Jésus-Christ. Le front et la main de l’homme résument sa pensée et ses œuvres et chez les élus, ces symboles reçoivent le sceau de Dieu par opposition à la marque de la bête, identifiée au « dimanche » du catholicisme romain, accepté et soutenu par les protestants depuis leur entrée dans l’alliance œcuménique.

            Toute l’organisation de cette mesure imposée par le roi Nébucadnetsar va se renouveler à la fin du monde dans l’épreuve de la fidélité pour le sabbat du Dieu créateur. Chaque sabbat, le refus de travailler des élus témoignera de leur résistance envers la loi des hommes. Et le dimanche, leur refus de participer aux cultes communs imposés les identifiera comme des rebelles dont il faut se débarrasser. Une condamnation à mort sera alors prononcée. Le processus sera donc parfaitement conforme à ce que vont vivre les trois compagnons de Daniel, eux-mêmes, étant pleinement bénis par Dieu pour leur fidélité déjà démontrée.

            Cependant, avant la fin du monde, cette leçon fut proposée, en premier, aux Juifs de l’ancienne alliance qui ont été soumis à une épreuve semblable entre – 175 et – 168, persécutés à mort par le roi grec Antiochos 4 dit Epiphane. Et Dan.11 témoignera de ce que certains juifs fidèles ont préféré être tués plutôt que de commettre une abomination devant leur vrai Dieu. Car, en ces jours-là, Dieu n’est pas intervenu pour les sauver miraculeusement, pas plus qu’il ne l’a fait, ensuite, pour les chrétiens tués par Rome.

Dan 3:6  Quiconque ne se prosternera pas et n'adorera pas sera jeté à l'instant même au milieu d'une fournaise ardente.

6a-       Pour les compagnons de Daniel, la menace est la fournaise ardente. Cette menace de mort est l’image du décret de mort final. Mais il y a une différence entre les deux expériences du début et celle de la fin, car à la fin, la fournaise ardente sera le châtiment du jugement dernier des agresseurs persécuteurs des saints élus de Dieu.

Dan 3:7  C'est pourquoi, au moment où tous les peuples entendirent le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, et de toutes sortes d'instruments de musique, tous les peuples, les nations, les hommes de toutes langues se prosternèrent et adorèrent la statue d'or qu'avait élevée le roi Nebucadnetsar.

7a-       Ce comportement de soumission des masses quasi général et unanime aux lois et ordonnances humaines prophétise encore leurs comportements au temps de la dernière épreuve de foi terrestre. Le dernier gouvernement universel de la terre sera obéi avec la même crainte.

Dan 3:8  A cette occasion, et dans le même temps, quelques Chaldéens s'approchèrent et accusèrent les Juifs.

8a-       Les élus de Dieu sont les cibles de la colère du diable qui domine sur toutes les âmes que Dieu ne reconnaît pas pour ses élus. Sur la terre, cette haine diabolique prend forme sous l’aspect de la jalousie et en même temps, d’une grande détestation. Ils sont alors pris pour responsables de tous les maux dont souffre l’humanité, bien que ce soit l’inverse qui explique ces maux qui sont simplement les conséquences de l’absence de leur protection par Dieu. Ceux qui haïssent les élus, montent des complots afin d’en faire l’exécration populaire dont il faut se débarrasser en les tuant.

Dan 3:9  Ils prirent la parole et dirent au roi Nebucadnetsar : O roi, vis éternellement !

­9a-       Les agents du diable entrent en scène, le complot se précise.

Dan 3:10  Tu as donné un ordre d'après lequel tous ceux qui entendraient le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d'instruments, devraient se prosterner et adorer la statue d'or,

10a-     Ils rappellent au roi, ses propres paroles et l’ordre de son autorité royale à laquelle l’obéissance est exigée.

Dan 3:11  et d'après lequel quiconque ne se prosternerait pas et n'adorerait pas serait jeté au milieu d'une fournaise ardente.

11a-     La menace de mort est également rappelée ; le piège se referme sur les saints élus.  

Dan 3:12  Or, il y a des Juifs à qui tu as remis l'intendance de la province de Babylone, Schadrac, Méschac et Abed Nego, hommes qui ne tiennent aucun compte de toi, ô roi ; ils ne servent pas tes dieux, et ils n'adorent point la statue d'or que tu as élevée.

12a-     La chose était prévisible, les hauts postes étant confiés aux étrangers Juifs, la perfide jalousie allumée devait manifester son fruit de haine meurtrière. Et ainsi, les élus de Dieu sont pointés du doigt et condamnés par la vindicte populaire.

Dan 3:13  Alors Nebucadnetsar, irrité et furieux, donna l'ordre qu'on amenât Schadrac, Méschac et Abed Nego. Et ces hommes furent amenés devant le roi.

13a-     Souviens-toi que ces trois hommes ont obtenu de Nébucadnetsar les postes les plus élevés de son royaume, parce qu’ils lui sont apparus, plus sages, plus intelligents que les gens de son peuple. C’est pourquoi sa mise en état « irrité et furieux » va expliquer son oubli momentané de leurs qualités exceptionnelles.

Dan 3:14  Nebucadnetsar prit la parole et leur dit : Est-ce de propos délibéré, Schadrac, Méschac et Abed Nego, que vous ne servez pas mes dieux, et que vous n'adorez pas la statue d'or que j'ai élevée ?

14a-     Il n’attend même pas qu’ils répondent à sa question : Est-ce de propos délibéré que vous désobéissez à mes ordres ?

Dan 3:15  Maintenant tenez-vous prêts, et au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d'instruments, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue que j'ai faite ; si vous ne l'adorez pas, vous serez jetés à l'instant même au milieu d'une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ?

15a-     Réalisant soudain, combien ces hommes lui sont utiles, le roi est prêt à leur offrir une nouvelle chance en obéissant à son ordre impérial universel.

La question posée va recevoir une réponse inattendue de la part du vrai Dieu que Nébucadnetsar semble avoir oublié, pris par les activités de sa vie impériale. De plus, rien ne permet de situer la date de l’affaire.  

Dan 3:16  Schadrac, Méschac et Abed Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar: Nous n'avons pas besoin de te répondre là-dessus.

16a-     Ces propos tenus au roi le plus puissant de son époque semblent outrageux et irrévérencieux, mais ces hommes qui les tiennent ne sont pas des gens rebelles. Tout au contraire, ils constituent des modèles d’obéissance au Dieu vivant auquel ils ont décidés fermement de rester fidèles.

Dan 3:17  Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi.

17a-     Au contraire du roi, les élus fidèles ont retenu les preuves que Dieu leur a données pour montrer qu’il a été avec eux dans l’épreuve de la vision. Associant cette expérience personnelle aux souvenirs glorieux de leur peuple délivré des égyptiens et de leur esclavage, par ce même Dieu fidèle, ils poussent la hardiesse jusqu’à défier le roi. Leur détermination est totale, serait-ce au prix de leur mort. Mais, l’Esprit leur fait prophétiser son intervention : il nous délivrera de ta main, ô roi.

Dan 3:18  Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée.

18a-     Et au cas, où l’aide de Dieu ne se présenterait pas, il leur est préférable de mourir en élus fidèles que de survivre en traîtres, et lâches. Cette fidélité se retrouvera dans l’épreuve imposée par le persécuteur grec en – 168. Et après cela, tout au long de l’ère chrétienne chez les vrais chrétiens qui jusqu’à la fin du monde ne confondront pas la loi de Dieu avec la loi des hommes diaboliques.

Dan 3:19  Sur quoi Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et il changea de visage en tournant ses regards contre Schadrac, Méschac et Abed Nego. Il reprit la parole et ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu'il ne convenait de la chauffer.

19a-     Il faut le comprendre, ce roi n’a jamais de son vivant vu et entendu quiconque s’opposer à ses décisions ; ce qui justifie sa fureur et le changement de l’aspect de son visage. Le diable entre en lui pour le conduire à tuer les élus de Dieu.

Dan 3:20  Puis il commanda à quelques-uns des plus vigoureux soldats de son armée de lier Schadrac, Méschac et Abed Nego, et de les jeter dans la fournaise ardente.

Dan 3:21  Ces hommes furent liés avec leurs caleçons, leurs tuniques, leurs manteaux et leurs autres vêtements, et jetés au milieu de la fournaise ardente.

21a-     Tous ces matériaux cités sont combustibles de même que leur corps de chair.

Dan 3:22  Comme l'ordre du roi était sévère, et que la fournaise était extraordinairement chauffée, la flamme tua les hommes qui y avaient jeté Schadrac, Méschac et Abed Nego.

­22a-     La mort de ces hommes témoigne de l’efficacité mortelle du feu de cette fournaise.

Dan 3:23  Et ces trois hommes, Schadrac, Méschac et Abed Nego, tombèrent liés au milieu de la fournaise ardente.

23a-     L’ordre du roi est exécuté tuant même ses propres serviteurs.

Dan 3:24  Alors le roi Nebucadnetsar fut effrayé, et se leva précipitamment. Il prit la parole, et dit à ses conseillers : N'avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? Ils répondirent au roi : Certainement, ô roi !

24a-     Le roi des rois de son époque n’en croit pas ses yeux. Ce qu’il voit dépasse toute imagination humaine. Il éprouve le besoin de se rassurer en demandant à ceux qui l’entourent si l’action de jeter trois hommes dans le feu de la fournaise est une réalité. Et ceux-ci lui confirment la chose : C’est certain, ô roi !

Dan 3:25  Il reprit et dit : Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n'ont point de mal ; et la figure du quatrième ressemble à celle d'un fils des dieux.

25a-     Il semble que seul le roi ait eu la vision du quatrième personnage qui le terrifie. La foi exemplaire des trois hommes est honorée et exaucée par Dieu. Dans ce feu, le roi peut distinguer les hommes et il voit un personnage de lumière et de feu qui se tient avec eux. Cette nouvelle expérience surpasse la première. La réalité du Dieu vivant lui est encore prouvée.

25b-     et la figure du quatrième ressemble à celle d'un fils des dieux

            L’aspect de ce quatrième personnage est si différent de celui des hommes que le roi l’identifie à un fils des dieux. L’expression est heureuse car il s’agit bien d’une intervention directe de celui qui deviendra pour les hommes, le Fils de Dieu et le Fils de l’homme soit, Jésus-Christ.

Dan 3:26  Ensuite Nebucadnetsar s'approcha de l'entrée de la fournaise ardente, et prenant la parole, il dit: Schadrac, Méschac et Abed Nego, serviteurs du Dieu suprême, sortez et venez ! Et Schadrac, Méschac et Abed Nego sortirent du milieu du feu.

26a-     Une nouvelle fois, Nébucadnetsar se transforme en agneau face à un roi lion immensément plus fort que lui. Cette piqûre de rappel réveille le témoignage de l’expérience de la vision précédente. Le Dieu des cieux lui lance un second appel.  

Dan 3:27  Les satrapes, les intendants, les gouverneurs, et les conseillers du roi s'assemblèrent ; ils virent que le feu n'avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de leur tête n'avaient pas été brûlés, que leurs caleçons n'étaient point endommagés, et que l'odeur du feu ne les avait pas atteints.

27a-     Dans cette expérience, Dieu nous donne la preuve, à nous comme à Nébucadnetsar, de sa réelle toute-puissance. Il a créé des lois terrestres qui conditionnent la vie de tous les êtres humains et de tout animal qui vit sur son sol et dans sa dimension. Mais il vient de le prouver, ni lui, ni les anges, sont soumis à ces règles terrestres. Créateur des lois universelles, Dieu est au-dessus d’elles et peut à son gré, ordonner des cas miraculeux qui feront, en son temps, la gloire et la réputation de Jésus-Christ.

Dan 3:28  Nebucadnetsar prit la parole et dit : Béni soit le Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed Nego, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui ont eu confiance en lui, et qui ont violé l'ordre du roi et livré leur corps plutôt que de servir et d'adorer aucun autre dieu que leur Dieu !

28a-     La colère du roi s’est envolée. Une nouvelle fois remis sur ses pieds d’homme, il tire leçon de l’expérience et lance un ordre qui empêchera la chose de se renouveler. Car l’expérience est cuisante. Dieu a montré aux Babyloniens qu’il est vivant, actif et plein de force et de puissance.

28b-     lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui ont eu confiance en lui, et qui ont violé l'ordre du roi et livré leur corps plutôt que de servir et d'adorer aucun autre dieu que leur Dieu !

            Dans un haut degré de lucidité, le roi réalise combien est admirable la fidélité des hommes que son fol orgueil voulait faire mourir. Nul doute qu’il réalise, qu’en raison même de sa puissance, il lui eut été possible d’éviter cette stupide épreuve causée par son orgueil qui ne lui fait commettre que des erreurs au péril de gens innocents.      

Dan 3:29  Voici maintenant l'ordre que je donne : Tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu'il appartienne, qui parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed Nego, sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d'immondices, parce qu'il n'y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme lui.

29a-     Par cette déclaration, le roi Nebucadnetsar apporte sa protection aux élus de Dieu.

            En même temps, il menace quiconque parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed Nego, et il précise, il sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d'immondices, parce qu'il n'y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme lui. Devant cette menace, c’est sûr, aussi longtemps que le roi Nébucadnetsar régnera, les élus fidèles de Dieu n’auront pas d’ennuis dus à des complots.

Dan 3:30  Après cela, le roi fit prospérer Schadrac, Méschac et Abed Nego, dans la province de Babylone.

30a-     « Tout est bien qui finit bien » pour les élus fidèles du Dieu vivant, le créateur de tout ce qui vit et existe. Car ses élus se lèveront en dernier, et ils marcheront sur la poussière des morts, leurs anciens ennemis, sur la terre restaurée, pendant l’éternité.

            Dans la dernière épreuve, cette heureuse fin, sera aussi obtenue. Ainsi, la première épreuve et la dernière bénéficient de l’intervention directe du Dieu vivant en faveur de ses élus qu’il vient sauver en Jésus-Christ, le Sauveur, puisque son nom Jésus signifie « YaHWéH sauve ».

           

 

 

 

 

 

 

 

 

Daniel 4

 

Dan 4:1  Nebucadnetsar, roi, à tous les peuples, aux nations, aux hommes de toutes langues, qui habitent sur toute la terre. Que la paix vous soit donnée avec abondance !

1a-       Le ton et la forme le prouvent, le roi qui s’exprime est celui qui s’est converti au Dieu de Daniel. Ses expressions ressemblent aux écrits des épitres de la nouvelle alliance. Il offre la paix, parce qu’il est maintenant lui-même en paix, dans son cœur d’homme, avec le Dieu d’amour et de justice, le vrai, le seul, l’unique.

Dan 4:2  Il m'a semblé bon de faire connaître les signes et les prodiges que le Dieu suprême a opérés à mon égard.

2a-       Le roi agit maintenant comme Jésus disait aux aveugles et infirmes guéris par lui, « allez vous montrer au temple et faites connaître ce que Dieu a fait pour vous ». Le roi est animé du même désir inspiré par Dieu. Car, des conversions sont possibles tous les jours, mais Dieu ne donnent pas à toutes, le retentissement de celle qui est vécue par un roi des rois, un empereur puissant et fort.

Dan 4:3  Que ses signes sont grands ! Que ses prodiges sont puissants ! Son règne est un règne éternel, et sa domination subsiste de génération en génération.

3a-       La compréhension et la certitude de ces choses lui donne la paix et le vrai bonheur déjà disponibles ici-bas. Le roi a tout appris et compris.

Dan 4:4  Moi, Nebucadnetsar, je vivais tranquille dans ma maison, et heureux dans mon palais.

4a-       Tranquille et heureux ? Oui, mais encore païen non converti pour le vrai Dieu.

Dan 4:5  J'ai eu un songe qui m'a effrayé ; les pensées dont j'étais poursuivi sur ma couche et les visions de mon esprit me remplissaient d'épouvante.

5a-       Ce roi Nébucadnetsar nous est vraiment présenté comme la brebis perdue que Dieu en Christ vient chercher pour la secourir et la sauver du malheur. Car après ce temps terrestre tranquille et heureux, l’avenir du roi serait la perdition et la mort éternelle. Pour son salut éternel, Dieu vient le déranger et le tourmenter.

Dan 4:6  J'ordonnai qu'on fît venir devant moi tous les sages de Babylone, afin qu'ils me donnassent l'explication du songe.

6a-       Visiblement, Nébucadnetsar a de graves problèmes de mémoire. Pourquoi ne fait-il pas immédiatement appel à Daniel ?

Dan 4:7  Alors vinrent les magiciens, les astrologues, les Chaldéens et les devins. Je leur dis le songe, et ils ne m'en donnèrent point l'explication.

7a-       Les choses se passent comme pour la première vision, les devins païens préfèrent reconnaître leur incapacité plutôt que de raconter des fables au roi qui a déjà menacé leurs vies.

Dan 4:8  En dernier lieu, se présenta devant moi Daniel, nommé Beltschatsar d'après le nom de mon dieu, et qui a en lui l'esprit des dieux saints. Je lui dis le songe :

8a-       La raison de l’oubli est donnée. Bel était encore le dieu du roi. Je rappelle ici que Darius le Mède, Cyrus le Perse, Darius le Perse, Artaxerxès 1er, selon Esd.1, 6 et 7, tous en leur temps apprécieront les élus Juifs et se à leur Dieu unique. Dont Cyrus sur lequel Dieu prophétise dans Esa.44:28, disant : Je dis de Cyrus : Il est mon berger, et il accomplira toute ma volonté; il dira de Jérusalem : Qu'elle soit rebâtie ! Et du temple : Qu'il soit fondé ! - Le berger prophétisé va accomplir la volonté prophétique de Dieu auquel il reconnaît obéir. Cet autre texte confirme sa conversion prophétisée : Esa.45:2 : Ainsi parle l'Éternel à son oint, à Cyrus,  et au verset 13 : C'est moi qui ai suscité Cyrus dans ma justice, Et j'aplanirai toutes ses voies; Il rebâtira ma ville, et libérera mes captifs, Sans rançon ni présents, Dit l'Éternel des armées. Et l’accomplissement de ce projet apparaît dans Esd.6:3 à 5 : La première année du roi Cyrus, le roi Cyrus a donné cet ordre au sujet de la maison de Dieu à Jérusalem : Que la maison soit rebâtie, pour être un lieu où l'on offre des sacrifices, et qu'elle ait des solides fondements. Elle aura soixante coudées de hauteur, soixante coudées de largeur, trois rangées de pierres de taille et une rangée de bois neuf. Les frais seront payés par la maison du roi. De plus, les ustensiles d'or et d'argent de la maison de Dieu, que Nebucadnetsar avait enlevés du temple de Jérusalem et transportés à Babylone, seront rendus, transportés au temple de Jérusalem à la place où ils étaient, et déposés dans la maison de Dieu. Les frais seront payés par la maison du roi.  Dieu lui accorde les honneurs qu’il avait donnés au roi Salomon. Pourtant attention ! Ce décret ne permettra pas d’utiliser le calcul proposé dans Dan.9:25 pour obtenir la date de la première venue du Messie ; ce sera celui du roi Artaxerxès le Perse. Cyrus fait rebâtir le temple, mais Artaxerxès autorisera la reconstruction des murs de Jérusalem et le retour du peuple juif entier sur sa terre nationale.

Dan 4:9  Beltschatsar, chef des magiciens, qui as en toi, je le sais, l'esprit des dieux saints, et pour qui aucun secret n'est difficile, donne-moi l'explication des visions que j'ai eues en songe.

9a-       Il nous faut comprendre où en est le roi. Dans sa tête, il était resté païen et ne reconnaissait le Dieu de Daniel que comme un dieu de plus, sauf qu’il était capable d’expliquer les songes. Il ne lui est pas venu à l’esprit l’idée d’avoir à opérer un changement de dieu. Le Dieu de Daniel n’était qu’un dieu à côté des autres.

Dan 4:10  Voici les visions de mon esprit, pendant que j'étais sur ma couche. Je regardais, et voici, il y avait au milieu de la terre un arbre d'une grande hauteur.

10a-     Dans les images que Jésus reprendra pour donner ses leçons aux gens spirituels qu’il veut enseigner, l’arbre sera l’image de l’homme, depuis le roseau qui plie et se courbe jusqu’au cèdre puissant et majestueux. Et de même que l’homme peut apprécier le fruit savoureux d’un arbre, Dieu apprécie ou pas le fruit porté par ses créatures, du plus agréable au moins agréable, voire détestable et répugnant.   

Dan 4:11  Cet arbre était devenu grand et fort, sa cime s'élevait jusqu'aux cieux, et on le voyait des extrémités de toute la terre.

11a-     Dans la vision de la statue, le roi chaldéen était déjà comparé à un arbre selon l’image de la puissance, de la force, et de l’empire qui lui avaient été donnés par le vrai Dieu.  

Dan 4:12  Son feuillage était beau, et ses fruits abondants ; il portait de la nourriture pour tous ; les bêtes des champs s'abritaient sous son ombre,  et tout être vivant tirait de lui sa nourriture.

12a-     Ce puissant roi faisait partager à tous ceux de son empire, la richesse et la nourriture produite sous ses directives.

12b-     les oiseaux du ciel faisaient leur demeure parmi ses branches,

            L’expression est une reprise de Dan.2:38. Au sens littéral, ces oiseaux du ciel image la paix et la sérénité qui règnent sous sa gouvernance. Au sens spirituel, ils désignent les anges célestes de Dieu, mais dans cette seule référence d’Ecc.10:20, c’est de Dieu lui-même dont il s’agit, car lui seul sonde les pensées de chacun : Ne maudis pas le roi, même dans ta pensée, et ne maudis pas le riche dans la chambre où tu couches ; car l'oiseau du ciel emporterait ta voix, l'animal ailé publierait tes paroles. Dans la majorité des citations, les oiseaux du ciel évoquent les aigles et les rapaces, dominateurs dans l’espèce ailée. Les oiseaux s’installent là où leur nourriture est abondante ; l’image confirme donc la prospérité et le rassasiement alimentaire.

Dan 4:13  Dans les visions de mon esprit, que j'avais sur ma couche, je regardais, et voici, un de ceux qui veillent et qui sont saints descendit des cieux.

13a-     En effet, les anges célestes n’ont aucun besoin de dormir, ils sont donc en activité permanente. Ceux qui sont saints et au service de Dieu descendent du ciel pour transmettre ses messages à ses serviteurs terrestres.

Dan 4:14  Il cria avec force et parla ainsi : Abattez l'arbre, et coupez ses branches ; secouez le feuillage, et dispersez les fruits ; que les bêtes fuient de dessous, et les oiseaux du milieu de ses branches !

14a-     La vision annonce que le roi va perdre, son royaume et sa domination sur lui.

Dan 4:15  Mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d'airain, parmi l'herbe des champs. Qu'il soit trempé de la rosée du ciel, et qu'il ait, comme les bêtes, l'herbe de la terre pour partage.

15a-     Mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines

            Le roi va rester dans son royaume ; il n’en sera pas expulsé.

15b-     et liez-le avec des chaînes de fer et d'airain, parmi l'herbe des champs

            Il n’est point besoin de chaînes de fer ou d’airain, car Dieu va simplement faire perdre sa raison et son bon sens à sa créature malléable dans tous ses aspects, physiques, mentaux et moraux. Le puissant roi va se prendre lui-même pour une bête des champs. Les grands de son royaume vont donc être contraints de lui retirer la domination du royaume.

15c-     Qu'il soit trempé de la rosée du ciel, et qu'il ait, comme les bêtes, l'herbe de la terre pour partage

            On imagine la consternation de ses grands qui vont le voir manger l’herbe du sol, comme une vache ou un mouton. Il va refuser les habitations couvertes préférant vivre et dormir dans les champs.

Dan 4:16  Son cœur d'homme lui sera ôté, et un cœur de bête lui sera donné ; et sept temps passeront sur lui.

            Dans cette expérience, Dieu donne encore une preuve de sa réelle toute-puissance. Car Créateur des vies de toutes ses créatures, il peut à tout moment, pour sa gloire, en rendre une intelligente ou au contraire l’abêtir. Parce qu’il reste invisible à leurs yeux, les hommes ignorent cette menace qui pèse constamment sur eux. Mais il est vrai qu’il n’intervient que rarement, et quand il le fait, c’est pour une raison et un but précis.

            La punition est mesurée. Elle s’appliquera sur le roi Nébucadnetsar pendant sept temps soit, sept années seulement. Il n’y a aucune légitimité à utiliser cette durée à quoi que ce soit d’autre que le roi lui-même. Là encore, en faisant ce choix du chiffre « 7 », le Dieu créateur paraphe de son « sceau royal » l’action qui va s’accomplir.

Dan 4:17  Cette sentence est un décret de ceux qui veillent, cette résolution est un ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Très Haut domine sur le règne des hommes, qu'il le donne à qui il lui plaît, et qu'il y élève le plus vil des hommes.

17a-     Cette sentence est un décret de ceux qui veillent

            L’Esprit souligne le caractère exceptionnel de cette intervention divine à laquelle il donne un rôle de « décret » dû à ceux qui veillent. L’homme doit apprendre qu’en dépit des apparences trompeuses, il est constamment surveillé par les êtres célestes. Dieu veut faire de cet exemple, une leçon adressée aux êtres humains jusqu’à la fin du monde. En citant ceux qui veillent, il révèle l’unité collective parfaite des anges du camp de Dieu qui les associe dans ses projets et ses actions. De plus, ce verset confirme que Dieu attribue au chiffre 17 une signification de jugement, voir aussi Apocalypse 17.

17b-  afin que les vivants sachent que le Très-Haut domine sur le règne des hommes, qu'il le donne à qui il lui plaît

            Dieu dirige tout et contrôle tout. Souvent, oubliant cette réalité cachée, l’homme se croît maître de son destin et de ses décisions. Il pense choisir ses dirigeants, mais c’est Dieu qui les met en poste, selon son bon vouloir et son jugement sur les choses et les êtres.

17c-     et qu'il y élève le plus vil des hommes

            Le dicton dit vrai : « les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent ». Quand le peuple mérite pour chef un homme vil, Dieu le lui impose.

Dan 4:18  Voilà le songe que j'ai eu, moi, le roi Nebucadnetsar. Toi, Beltschatsar, donnes-en l'explication, puisque tous les sages de mon royaume ne peuvent me la donner ; toi, tu le peux, car tu as en toi l'esprit des dieux saints.

18a-     Nébucadnetsar est en progrès, mais il n’est toujours pas converti. Il a tout de même retenu que Daniel sert des dieux saints. Le monothéisme n’est pas encore compris par lui.        

Dan 4:19  Alors Daniel, nommé Beltschatsar, fut un moment stupéfait, et ses pensées le troublaient. Le roi reprit et dit: Beltschatsar, que le songe et l'explication ne te troublent pas ! Et Beltschatsar répondit : Mon seigneur, que le songe soit pour tes ennemis, et son explication pour tes adversaires !

19a-     Daniel a la compréhension du songe et ce qui va arriver est si terrible pour le roi que Daniel préfèrerait voir accomplir la chose sur ses ennemis.

Dan 4:20  L'arbre que tu as vu, qui était devenu grand et fort, dont la cime s'élevait jusqu'aux cieux, et qu'on voyait de tous les points de la terre;

Dan 4:21  cet arbre, dont le feuillage était beau et les fruits abondants, qui portait de la nourriture pour tous, sous lequel s'abritaient les bêtes des champs, et parmi les branches duquel les oiseaux du ciel faisaient leur demeure,

21a-     le feuillage était beau

            L’aspect physique et les vêtements.

21b-     et les fruits abondants

            L’abondance de la prospérité.

21c-     qui portait de la nourriture pour tous

            Qui assurait la subsistance alimentaire de tout son peuple.

21d-    sous lequel s'abritaient les bêtes des champs

            Le roi protecteur de ses serviteurs.

21e-     et parmi les branches duquel les oiseaux du ciel faisaient leur demeure

            Sous sa domination, son peuple vivait dans une grande sécurité. Les oiseaux s’envolent et quittent l’arbre au moindre danger.

Dan 4:22  c'est toi, ô roi, qui es devenu grand et fort, dont la grandeur s'est accrue et s'est élevée jusqu'aux cieux, et dont la domination s'étend jusqu'aux extrémités de la terre.

Dan 4:23  Le roi a vu l'un de ceux qui veillent et qui sont saints descendre des cieux et dire : Abattez l'arbre, et détruisez-le ; mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d'airain, parmi l'herbe des champs ; qu'il soit trempé de la rosée du ciel, et que son partage soit avec les bêtes des champs, jusqu'à ce que sept temps soient passés sur lui.

Dan 4:24  Voici l'explication, ô roi, voici le décret du Très-Haut, qui s'accomplira sur mon seigneur le roi.

Dan 4:25  On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, et l'on te donnera comme aux bœufs de l'herbe à manger ; tu seras trempé de la rosée du ciel, et sept temps passeront sur toi, jusqu'à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît.

25a-     jusqu'à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît.

            Daniel mentionne Dieu en le désignant par l’expression « le Très-Haut ». Il dirige ainsi la pensée du roi sur l’existence du Dieu unique ; idée que le roi a beaucoup de mal à comprendre, en raison de ces origines polythéistes héritées de père en fils.

Dan 4:26  L'ordre de laisser le tronc où se trouvent les racines de l'arbre signifie que ton royaume te restera quand tu reconnaîtras que celui qui domine est dans les cieux.

26a-     Lorsqu’il reconnaîtra que celui qui domine est dans les cieux, l’expérience d’humiliation cessera parce que le roi sera convaincu et converti.

Dan 4:27  C'est pourquoi, ô roi, puisse mon conseil te plaire ! Mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux, et ton bonheur pourra se prolonger.

27a-     Quand le roi mettra en pratique les choses que Daniel énumère dans ce verset, il sera réellement converti. Mais ce personnage est livré à l’orgueil, son pouvoir incontesté l’a rendu capricieux et souvent injuste comme les expériences précédentes révélées nous l’ont appris.  

Dan 4:28  Toutes ces choses se sont accomplies sur le roi Nebucadnetsar.

28a-     Cette déclaration de Daniel interdit toute autre interprétation de cette prophétie, ce qui condamne à nullité les bases prophétiques enseignées par les Témoins de Jéhovah et de tout autre groupe religieux qui contreviendrait à la règle définie par Daniel. D’ailleurs le contenu de l’ensemble du chapitre en apporte la preuve. Car le récit va nous apprendre pourquoi le roi est frappé par une malédiction dans la prophétie de l’arbre.

Dan 4:29  Au bout de douze mois, comme il se promenait dans le palais royal à Babylone,

29a-     12 mois, soit une année ou « un temps » s’écoulent entre la vision et son accomplissement.        

Dan 4:30  le roi prit la parole et dit : N'est-ce pas ici Babylone la grande, que j'ai bâtie, comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ?

30a-     Voilà le moment fatidique où le roi aurait mieux fait de se taire. Mais on peut le comprendre car sa Babylone était réellement une pure merveille recensée encore comme l’une des « sept merveilles du monde ». Des jardins suspendus luxuriants de verdures, des bassins, des places spacieuses et des remparts sur un carré de 40 kms de côté. Des remparts sur le haut desquels deux chars pouvaient se croiser sur toute la longueur des remparts ; l’autoroute de l’époque. Une de ses portes reconstituée à Berlin, est au centre de deux murailles composée de pierres émaillées bleues sur lesquelles l’emblème du roi est gravé : un lion aux ailes d’aigle que Dan.7:4 mentionne. Il avait de quoi être fier. Mais Dieu ne voit pas dans ses propos de la fierté, il voit de l’orgueil mais surtout de l’oubli et du mépris pour ses expériences précédentes. Certes, ce roi n’est pas le seul être orgueilleux sur la terre, mais Dieu a jeté son dévolu sur lui, il le veut dans son ciel et il l’aura. Ceci mérite explication : Dieu juge ses créatures au-delà des apparences. Il sonde leur cœur et leur pensée, et reconnaît sans jamais se tromper, la brebis digne du salut. Ceci le conduit à insister et à faire des miracles parfois mais la méthode est justifiée, par la qualité du résultat final obtenu.

Dan 4:31  La parole était encore dans la bouche du roi, qu'une voix descendit du ciel : Apprends, roi Nebucadnetsar, qu'on va t'enlever le royaume.

31a-     Nébucadnetsar est victime de l’amour de Dieu qui lui a tendu un piège et l’en a prévenu dans son rêve prophétique. La sentence du ciel peut se faire entendre, mais réjouissons-nous car le mal que Dieu va lui faire va sauver sa vie et la rendre éternelle.

Dan 4:32  On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, on te donnera comme aux bœufs de l'herbe à manger ; et sept temps passeront sur toi, jusqu'à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît.

32a-     Pendant sept années soit, sept temps, le roi perd sa lucidité et son esprit le convainc de n’être qu’un animal.

Dan 4:33  Au même instant la parole s'accomplit sur Nebucadnetsar. Il fut chassé du milieu des hommes, il mangea de l'herbe comme les bœufs, son corps fut trempé de la rosée du ciel ; jusqu'à ce que ses cheveux crussent comme les plumes des aigles, et ses ongles comme ceux des oiseaux.

33a-     Le roi témoigne que tout ce qui avait été annoncé dans la vision s’est bien accompli sur lui. En écrivant son témoignage, le roi converti évoque cette expérience humiliante, en parlant de lui à la troisième personne. La honte le pousse encore à prendre du recul. Une autre explication reste possible, c’est que ce témoignage ait été écrit ensemble par le roi et Daniel son nouveau frère dans le vrai Dieu. 

Dan 4:34  Après le temps marqué, moi, Nebucadnetsar, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. J'ai béni le Très-Haut, j'ai loué et glorifié celui qui vit éternellement, celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération.

34a-     Le Dieu sage et tout-puissant obtient l’amour de la brebis égarée. Elle a rejoint son troupeau, et multiplie ses louanges pour sa gloire.

34b-     celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération

            La formule concerne le 5ème royaume, cette fois, éternel, de la vision du Fils de l’homme de Dan.7:14 : On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. Et aussi dans la vision de la statue dans Dan.2:44 : Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d'un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement.  

Dan 4:35  Tous les habitants de la terre ne sont à ses yeux que néant : il agit comme il lui plaît avec l'armée des cieux et avec les habitants de la terre, et il n'y a personne qui résiste à sa main et qui lui dise : Que fais-tu ?

35a-     Gloire au Dieu vivant ! Car cette fois le roi a tout compris et il est converti.

Dan 4:36  En ce temps, la raison me revint ; la gloire de mon royaume, ma magnificence et ma splendeur me furent rendues ; mes conseillers et mes grands me redemandèrent ; je fus rétabli dans mon royaume, et ma puissance ne fit que s'accroître.

36a-     Comme le juste et intègre Job, auquel Dieu redonna des fils, des filles et la postérité à la fin de son épreuve, le roi retrouve la confiance de ses grands et reprend son règne maintenant sage parmi les vrais sages éclairés par le Dieu vivant. Cette expérience prouve que Dieu donne le règne à qui il veut. C’est lui qui a inspiré les grands chaldéens à redemander leur roi.

Dan 4:37  Maintenant, moi, Nebucadnetsar, je loue, j'exalte et je glorifie le roi des cieux, dont toutes les œuvres sont vraies et les voies justes, et qui peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil.

37a-     Il peut le dire, car il a payé pour pouvoir le dire.

            Pour éviter le pire, l’arrachage d’une dent peut faire très mal ; mais l’enjeu peut justifier la souffrance. Pour gagner l’éternité, il peut être nécessaire de passer par des épreuves dures ou très dures, l’arrachage de l’orgueil va les justifier quand la chose est possible. Connaissant son potentiel, Jésus-Christ a rendu Paul aveugle sur le chemin de Damas, afin que le « persécuteur de ses frères », spirituellement aveugle, devienne son témoin fidèle zélé après avoir retrouvé la vue des yeux, mais surtout, la vue de son esprit.

Daniel 5

 

 

Dan 5:1  Le roi Belschatsar donna un grand festin à ses grands au nombre de mille, et il but du vin en leur présence.

1a-       Le roi Nébucadnetsar s’est endormi dans la paix de Dieu assez vieux et son fils Nabonide lui a succédé peu enclin à gouverner, aussi a-t-il laissé son fils Belschatsar régner à sa place. Ne pas confondre ce nom qui signifie « Bel protège le roi », un défi que Dieu entend relever, avec celui que Nébucadnetsar a donné à Daniel : Beltschatsar qui signifie « Bel protégera ». A l’origine de ces noms se trouve l’adoration de Bel ou Bélial derrière lequel se trouve le seul organisateur du polythéisme : Satan, le diable. Nous allons le voir, les successeurs du roi converti ne l’ont pas suivi dans cette voie.  

Dan 5:2  Belschatsar, quand il eut goûté au vin, fit apporter les vases d'or et d'argent que son père Nebucadnetsar avait enlevés du temple de Jérusalem, afin que le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines, s'en servissent pour boire.

2a-       Pour ce roi païen, ces vases d’or et d’argent ne sont que du butin pris aux Juifs. Ayant choisi d’ignorer le vrai Dieu auquel Nébucadnetsar s’était converti, il ne tient pas compte du fait que ce Dieu vivant juge toute ses actions. En utilisant pour un usage vil et profane, ces choses consacrées et sanctifiées au service du Dieu créateur, il commet la dernière erreur de sa courte vie. En son temps, Nébucadnetsar avait su tenir compte de la puissance active du Dieu des Juifs car il avait compris que ses dieux nationaux en vérité n’existaient pas. Tous les peuples soumis au roi de Babylone avaient entendu son puissant témoignage en faveur du Roi des cieux, à plus forte raison sa proche famille. Dieu a donc toute raison de se montrer maintenant juste et impitoyable.

Dan 5:3  Alors on apporta les vases d'or qui avaient été enlevés du temple, de la maison de Dieu à Jérusalem ; et le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines, s'en servirent pour boire.

3a-       Daniel insiste sur la provenance de ces vases qui ont été enlevés du temple, de la maison de Dieu à Jérusalem. Déjà, voyant que le Dieu Juif a permis que ces choses soient enlevées de son temple, le jeune roi aurait du comprendre que le vrai Dieu punit et châtie sévèrement ceux qui le servent mal. Les dieux païens ne font pas de telles choses et leurs officiants ne cherchent qu’à plaire aux hommes dont ils exploitent la crédulité.  

Dan 5:4  Ils burent du vin, et ils louèrent les dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre.

4a-       L’usage profane est dépassé, il s’agit de l’usage idolâtre, le comble de l’abomination pour Dieu. Détail important, dans une grande démonstration d’insouciance, le roi festoie avec ses amis, alors que sa ville est menacée par les Mèdes et les Perses qui l’assiègent.

Dan 5:5  En ce moment, apparurent les doigts d'une main d'homme, et ils écrivirent, en face du chandelier, sur la chaux de la muraille du palais royal. Le roi vit cette extrémité de main qui écrivait.

5a-       Les miracles de l’époque de Nébucadnetsar ayant été méprisés, ce nouveau miracle n’a pas pour but de convertir, mais celui de détruire la vie des coupables comme nous allons le voir. Devant des méchants accusateurs qui voulaient la mort d’une pécheresse, Jésus-Christ va lui-aussi écrire dans le sable avec son doigt les péchés qu’ils commettent dans le secret.

Dan 5:6  Alors le roi changea de couleur, et ses pensées le troublèrent ; les jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux se heurtèrent l'un contre l'autre.

6a-       Le miracle produit immédiatement ses effets. Malgré l’ivresse, son esprit réagit, il est terrifié.

Dan 5:7  Le roi cria avec force qu'on fît venir les astrologues, les Chaldéens et les devins; et le roi prit la parole et dit aux sages de Babylone: Quiconque lira cette écriture et m'en donnera l'explication sera revêtu de pourpre, portera un collier d'or à son cou, et aura la troisième place dans le gouvernement du royaume.

7a-       Une nouvelle fois, Daniel est ignoré ; ses témoignages ont été méprisés par la succession royale. Et de nouveau, dans l’angoisse extrême, le jeune roi promet les plus hauts honneurs pour celui qui se montrera capable de décrypter le message écrit sur le mur d’une manière surnaturelle. Celui qui fera cela obtiendra la troisième place du royaume car Nabonide et Belschatsar occupent la première et la seconde place.

Dan 5:8  Tous les sages du roi entrèrent ; mais ils ne purent pas lire l'écriture et en donner au roi l'explication.

8a-       Comme sous Nébucadnetsar, la chose reste impossible pour les sages païens.

Dan 5:9  Sur quoi le roi Belschatsar, fut très effrayé, il changea de couleur, et ses grands furent consternés.

Dan 5:10  La reine, à cause des paroles du roi et de ses grands, entra dans la salle du festin, et prit ainsi la parole: O roi, vis éternellement ! Que tes pensées ne te troublent pas, et que ton visage ne change pas de couleur !

Dan 5:11  Il y a dans ton royaume un homme qui a en lui l'esprit des dieux saints; et du temps de ton père, on trouva chez lui des lumières, de l'intelligence, et une sagesse semblable à la sagesse des dieux. Aussi le roi Nebucadnetsar, ton père, le roi, ton père, l'établit chef des magiciens, des astrologues, des Chaldéens, des devins,

Dan 5:12  parce qu'on trouva chez lui, chez Daniel, nommé par le roi Beltschatsar, un esprit supérieur, de la science et de l'intelligence, la faculté d'interpréter les songes, d'expliquer les énigmes, et de résoudre les questions difficiles. Que Daniel soit donc appelé, et il donnera l'explication.

12a-     Ce témoignage de la reine est confondant et il condamne toute la famille royale : on savait que … mais on a choisi de ne pas en tenir compte.

Dan 5:13  Alors Daniel fut introduit devant le roi. Le roi prit la parole et dit à Daniel : Es-tu ce Daniel, l'un des captifs de Juda, que le roi, mon père, a amenés de Juda ?

Dan 5:14  J'ai appris sur ton compte que tu as en toi l'esprit des dieux, et qu'on trouve chez toi des lumières, de l'intelligence, et une sagesse extraordinaire.

Dan 5:15  On vient d'amener devant moi les sages et les astrologues, afin qu'ils lussent cette écriture et m'en donnassent l'explication ; mais ils n'ont pas pu donner l'explication des mots.

Dan 5:16  J'ai appris que tu peux donner des explications et résoudre des questions difficiles ; maintenant, si tu peux lire cette écriture et m'en donner l'explication, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d'or à ton cou, et tu auras la troisième place dans le gouvernement du royaume.

16a-     La troisième place après Nabonide son père et lui-même.

Dan 5:17  Daniel répondit en présence du roi : Garde tes dons, et accorde à un autre tes présents ; je lirai néanmoins l'écriture au roi, et je lui en donnerai l'explication.

17a-     Daniel est âgé et ne donne pas d’importance aux honneurs ou aux biens et valeurs d’argent et d’or, mais l’occasion de rappeler à ce jeune roi, ses fautes, ses péchés qu’il va devoir payer de sa vie, ne se refuse pas et il est le serviteur de Dieu pour ce type d’action.

Dan 5:18  O roi, le Dieu suprême avait donné à Nebucadnetsar, ton père, l'empire, la grandeur, la gloire et la magnificence ;

18a-     Le règne de Nébucadnetsar avait été l’œuvre et le don du vrai Dieu, de même que sa magnificence qu’il avait attribuée, à tort, à sa propre force, par orgueil, avant d’être abêti par Dieu pendant sept années.

Dan 5:19  et à cause de la grandeur qu'il lui avait donnée, tous les peuples, les nations, les hommes de toutes langues étaient dans la crainte et tremblaient devant lui. Le roi faisait mourir ceux qu'il voulait, et il laissait la vie à ceux qu'il voulait ; il élevait ceux qu'il voulait, et il abaissait ceux qu'il voulait.

19a-     Le roi faisait mourir ceux qu'il voulait

            Particulièrement, ce pouvoir donné par Dieu l’a conduit à punir le peuple juif rebelle et à faire mourir beaucoup de ses représentants.

19b-     et il laissait la vie à ceux qu'il voulait

            Daniel et les Juifs captifs en ont bénéficié.

19c-     il élevait ceux qu'il voulait

             Daniel et ses trois compagnons fidèles furent élevés par le roi Nébucadnetsar au-dessus des chaldéens.

19d-    et il abaissait ceux qu'il voulait

            Les grands de son royaume devaient consentir à être gouvernés par de jeunes étrangers de la captivité juive. Par sa main puissante, l’orgueil national juif fut abaissé et détruit.  

Dan 5:20  Mais lorsque son cœur s'éleva et que son esprit s'endurcit jusqu'à l'arrogance, il fut précipité de son trône royal et dépouillé de sa gloire;

20a-     L’expérience du roi Nébucadnetsar nous permet de comprendre l’arrogance imputée au roi papal de Dan.7:8. Daniel démontre au roi, que le pouvoir absolu est donné par Dieu à qui il lui plait, selon son programme. Mais, en rappelant l’abaissement du roi Nébucadnetsar, il lui rappelle qu’aussi puissant qu’il puisse être, un roi terrestre dépend du pouvoir illimité du roi céleste.

Dan 5:21  il fut chassé du milieu des enfants des hommes, son cœur devint semblable à celui des bêtes, et sa demeure fut avec les ânes sauvages ; on lui donna comme aux bœufs de l'herbe à manger, et son corps fut trempé de la rosée du ciel, jusqu'à ce qu'il reconnût que le Dieu suprême domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît.

21a-     Je relève, dans ce seul verset, la mention « ânes sauvages ». L’âne est un symbole type de l’entêtement : « têtu comme un âne », surtout si de plus il est « sauvage » et non domestiqué. Il est le symbole qui représente l’esprit de l’homme qui refuse d’entendre les leçons données par Dieu par les expériences de sa vie et par ses révélations bibliques.

Dan 5:22  Et toi, Belschatsar, son fils, tu n'as pas humilié ton cœur, quoique tu susses toutes ces choses.

22a-     En fait, c’est Belschatsar qui s’est comporté comme un « âne sauvage » en ne tenant aucun compte de l’expérience vécue par son « père » (son grand-père).

Dan 5:23  Tu t'es élevé contre le Seigneur des cieux ; les vases de sa maison ont été apportés devant toi, et vous vous en êtes servis pour boire du vin, toi et tes grands, tes femmes et tes concubines ; tu as loué les dieux d'argent, d'or, d'airain, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient point, qui n'entendent point, et qui ne savent rien, et tu n'as pas glorifié le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies.

23a-     Belschatsar a profané les vases d’or qui ont été sanctifiés pour le Dieu créateur pour le service religieux de son temple. Mais en les utilisant pour louer les faux dieux païens, il a accompli le comble de l’abomination. Cette image prépare celle d’Apo.17:4 : Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. Elle y reçoit le nom « Babylone la grande » dans le verset 5.

Dan 5:24  C'est pourquoi il a envoyé cette extrémité de main qui a tracé cette écriture.

24a-     A son tour, Belschatsar découvre trop tard l’existence du vrai Dieu vivant qui agit et réagit de manière miraculeuse aux comportements des hommes.

Dan 5:25  Voici l'écriture qui a été tracée : méné, méné, thékel, oupharsin.

25a-     Traduction : compté, compté, pesé et divisé

Dan 5:26  Et voici l'explication de ces mots. Compté: Dieu a compté ton règne, et y a mis fin.

26a-     La premier « compté » cible le début du règne, et le deuxième « compté », la fin de ce règne.

Dan 5:27  Pesé: Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger.

27a-     La balance est ici le symbole du jugement divin. Les hommes l’ont adopté pour désigner les services de la justice ; une justice bien imparfaite. Mais celle de Dieu est parfaite et basée sur l’image d’une balance à double plateaux, il pèse les actions du bien et du mal que l’être jugé a accomplies. Si le plateau du bien est plus léger que celui du mal, la condamnation divine est justifiée. Et c’est le cas du roi Belschatsar.

Dan 5:28  Divisé : Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses.

28a-     Alors qu’il se livrait à des beuveries abominables dans son palais royal, conduits par le roi Darius, les Mèdes entraient dans Babylone par le lit du fleuve, momentanément détourné et asséché.

Dan 5:29  Aussitôt Belschatsar donna des ordres, et l'on revêtit Daniel de pourpre, on lui mit au cou un collier d'or, et on publia qu'il aurait la troisième place dans le gouvernement du royaume.

Dan 5:30  Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué.

Dan 5:31  Et Darius, le Mède, s'empara du royaume, étant âgé de soixante-deux ans.

31a-     Ce témoignage oculaire précis de Daniel n’est pas reconnu par les historiens qui imputent cette action au roi Perse Cyrus 2 le grand en – 539.

 

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Daniel 6

 

            L’enseignement de ce chapitre 6 est identique à celui de Daniel 3. Il nous présente, cette fois, Daniel dans une épreuve de fidélité modèle, à imiter et à reproduire pour tous les élus appelés par Dieu en Jésus-Christ. Les commentaires sont utiles, mais il suffit de lire et retenir la leçon. Le roi Darius agit comme Nébucadnetsar en son temps et, à son tour, âgé de 62 ans, il va confesser la gloire du Dieu vivant de Daniel ; une conversion obtenue par le témoignage de fidélité de Daniel quand Dieu l’a protégé des lions. Dès le commencement de leur relation, il a de l’affection et de l’intérêt pour Daniel qui le sert fidèlement et honnêtement et chez lequel il discerne un esprit supérieur.

 

Dan 6:1  Darius trouva bon d'établir sur le royaume cent vingt satrapes, qui devaient être dans tout le royaume.

1a-       Le roi Darius révèle sa sagesse en confiant la gouvernance du royaume à 120 gouverneurs établis sur 120 provinces.

Dan 6:2  Il mit à leur tête trois chefs, au nombre desquels était Daniel, afin que ces satrapes leur rendissent compte, et que le roi ne souffrît aucun dommage.

2a-       Daniel est encore parmi les chefs principaux qui supervisent les satrapes.

Dan 6:3  Daniel surpassait les chefs et les satrapes, parce qu'il y avait en lui un esprit supérieur ; et le roi pensait à l'établir sur tout le royaume.

3a-       Darius, à son tour, remarque la supériorité de Daniel au niveau de son esprit intelligent et sage. Et son projet de l’établir au-dessus de tous va susciter la jalousie et la haine contre Daniel.

Dan 6:4  Alors les chefs et les satrapes cherchèrent une occasion d'accuser Daniel en ce qui concernait les affaires du royaume. Mais ils ne purent trouver aucune occasion, ni aucune chose à reprendre, parce qu'il était fidèle, et qu'on apercevait chez lui ni faute, ni rien de mauvais.

4a-       Daniel sert Dieu là où il le place, en sorte qu’il sert le roi avec le même dévouement et la même fidélité. Il apparaît ainsi irrépréhensible ; un critère trouvé chez les saints « adventistes » des derniers jours selon Apo.14:5.

Dan 6:5  Et ces hommes dirent : Nous ne trouverons aucune occasion contre ce Daniel, à moins que nous n'en trouvions une dans la loi de son Dieu.

5a-       Ces raisonnements révèlent la pensée du camp diabolique de la dernière épreuve de foi terrestre dans laquelle, le repos sabbatique du septième jour de la loi de Dieu va permettre de tuer ses serviteurs fidèles, puisqu’ils ne consentiront pas à honorer le repos du premier jour rendu obligatoire, le dimanche de la loi religieuse romaine. 

Dan 6:6  Puis ces chefs et ces satrapes se rendirent tumultueusement auprès du roi, et lui parlèrent ainsi : Roi Darius, vis éternellement !

6a-       Cette entrée tumultueuse a pour but de rappeler au roi la force du nombre, sa capacité à créer des troubles, et donc la nécessité pour lui d’affermir sa domination.           

Dan 6:7  Tous les chefs du royaume, les intendants, les satrapes, les conseillers, et les gouverneurs sont d'avis qu'il soit publié un édit royal, avec une défense sévère, portant que quiconque, dans l'espace de trente jours, adressera des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté à toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions.

7a-       Jusque-là, le roi Darius n’a pas cherché à contraindre les hommes de son royaume à servir un dieu plutôt qu’un autre. Dans le polythéisme, la liberté religieuse est entière. Et pour le convaincre, les comploteurs le flattent, en l’honorant, lui le roi Darius, comme un dieu. Là encore, comme chez tous les grands dominateurs, l’orgueil se réveille et va lui faire approuver cette ordonnance qui n’est cependant pas venue de son esprit.  

Dan 6:8  Maintenant, ô roi, confirme la défense, et écris le décret, afin qu'il soit irrévocable, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui est immuable.

8a-       Ce décret prophétise admirablement celui qui va rendre le dimanche romain obligatoire à la fin des jours. Mais relevons que ce caractère immuable de la loi des Mèdes et des Perses établie par des hommes faillibles et pécheurs est totalement injustifié. L’immuabilité appartient au vrai Dieu vivant, le Créateur.  

Dan 6:9  Là-dessus le roi Darius écrivit le décret et la défense.

9a-       Cette étape est essentielle, car ayant lui-même écrit le décret et la défense, la loi des Mèdes et des Perses immuable va devoir être respectée.  

Dan 6:10  Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant.

10a-     Daniel ne change pas de comportement, et ne se laisse pas influencer par cette mesure humaine. En ouvrant sa fenêtre, il montre qu’il veut que sa fidélité au Dieu Tout-Puissant soit connue de tous. A cette époque, Daniel se tourne dans la direction de Jérusalem où même détruit, le temple de Dieu se trouve. Car le Dieu Esprit s’est manifesté longtemps dans ce saint temple dont il avait fait sa demeure, son habitation terrestre.

Dan 6:11  Alors ces hommes entrèrent tumultueusement, et ils trouvèrent Daniel qui priait et invoquait son Dieu.

11a-     Les comploteurs guettaient et le surveillaient pour le prendre en pleine action de désobéissance au décret royal ; actuellement un « flagrant délit ».

Dan 6:12  Puis ils se présentèrent devant le roi, et lui dirent au sujet de la défense royale: N'as-tu pas écrit une défense portant que quiconque dans l'espace de trente jours adresserait des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté à toi, ô roi, serait jeté dans la fosse aux lions ? Le roi répondit : La chose est certaine, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui est immuable.

12a-     Le roi ne peut que confirmer le décret qu’il a lui-même écrit et signé.

Dan 6:13  Ils prirent de nouveau la parole et dirent au roi : Daniel, l'un des captifs de Juda, n'a tenu aucun compte de toi, ô roi, ni de la défense que tu as écrite, et il fait sa prière trois fois le jour.

13a-     Pris en flagrant délit, dans l’action de sa prière, Daniel est dénoncé. Le roi apprécie Daniel pour son comportement fidèle et honnête. Il va aussitôt faire le lien entre lui et ce Dieu qu’il sert avec autant de zèle et de fidélité puisqu’il le prie régulièrement trois fois par jour. C’est ce qui explique, la peine et l’affliction que la condamnation de Daniel va lui causer et le début de sa conversion qui vient.

Dan 6:14  Le roi fut très affligé quand il entendit cela ; il prit à cœur de délivrer Daniel, et jusqu'au coucher du soleil il s'efforça de le sauver.

14a-     Le roi réalise alors qu’il a été manipulé et il se met en peine pour sauver Daniel qu’il apprécie énormément. Mais ses efforts seront vains et le roi tristement découvre avant tous que : la lettre tue, mais l’esprit vivifie. En donnant plus tard aux hommes cette expression, Dieu montre la limite du respect aux lois. La vie ne peut pas être réglementée sur des lettres de textes de loi. Dans son jugement divin, Dieu prend en compte des détails que la lettre morte de sa loi écrite ignore et les hommes sans Dieu n’ont pas la sagesse pour en faire autant.

Dan 6:15  Mais ces hommes insistèrent auprès du roi, et lui dirent : Sache, ô roi, que la loi des Mèdes et des Perses exige que toute défense ou tout décret confirmé par le roi soit irrévocable.

15a-     Les comploteurs rappellent la nature irrévocable (injustifiée) des décisions prises par le roi des Mèdes et des Perses. Il est lui-même pris au piège par sa culture héritée. Mais il comprend qu’il a été victime d’un complot dirigé contre Daniel.

Dan 6:16  Alors le roi donna l'ordre qu'on amenât Daniel, et qu'on le jetât dans la fosse aux lions. Le roi prit la parole et dit à Daniel : Puisse ton Dieu, que tu sers avec persévérance, te délivrer !

16a-     Le roi est contraint de faire jeter Daniel dans la fosse aux lions, mais il souhaite de tout son cœur que le Dieu qu’il sert avec tant de fidélité intervienne pour le sauver.

Dan 6:17  On apporta une pierre, et on la mit sur l'ouverture de la fosse ; le roi la scella de son anneau et de l'anneau de ses grands, afin que rien ne fût changé à l'égard de Daniel.

17a-     Ici, l’expérience vécue par Daniel présente des similitudes avec la mise au tombeau du Christ dont la porte circulaire de pierre fut également scellée pour empêcher des interventions humaines.

Dan 6:18  Le roi se rendit ensuite dans son palais ; il passa la nuit à jeun, il ne fit point venir de concubine auprès de lui, et il ne put se livrer au sommeil.

18a-     Ce comportement du roi témoigne de sa sincérité. En faisant ces choses, il montre qu’il veut plaire au Dieu de Daniel et obtenir de lui son salut. C’est le début de sa conversion au Dieu unique.

Dan 6:19  Le roi se leva au point du jour, avec l'aurore, et il alla précipitamment à la fosse aux lions.

19a-     Une préparation de pureté suivie d’une nuit blanche à cause de son esprit tourmenté par la pensée de la mort de Daniel et cette précipitation vers la fosse aux lions dès l’aurore ne sont pas les actions pratiquées par un roi païen mais celles d’un frère qui aime son frère en Dieu.

Dan 6:20  En s'approchant de la fosse, il appela Daniel d'une voix triste. Le roi prit la parole et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers avec persévérance, a-t-il pu te délivrer des lions ?

20a-     En s'approchant de la fosse, il appela Daniel d'une voix triste

            Le roi espère mais il craint et redoute le pire pour Daniel. Toutefois, son espérance est démontrée par le fait qu’il l’appelle et lui pose une question.

20b-     Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers avec persévérance, a-t-il pu te délivrer des lions ?

            En le désignant comme « Dieu vivant », Darius témoigne du début de sa conversion. Pour autant, sa question « a-t-il pu te délivrer des lions ? » nous montre qu’il ne le connaît pas encore. Sinon il aurait dit «  as-t-il voulu te délivrer des lions ? ».

Dan 6:21  Et Daniel dit au roi : Roi, vis éternellement !

21a-     Dans la bouche des comploteurs, au verset 6, l’expression avait peu de sens, mais dans celle de Daniel, elle prophétise un accès à la vie éternelle réservée aux élus de Dieu.

Dan 6:22  Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions, qui ne m'ont fait aucun mal, parce que j'ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi non plus, ô roi, je n'ai rien fait de mauvais.

22a-     Dans cette expérience, le roi Darius réalise combien la conception immuable des décrets royaux humains est stupide, injustifiée et désapprouvée par le vrai Dieu Vivant que Daniel sert sans se cacher.

Dan 6:23  Alors le roi fut très joyeux, et il ordonna qu'on fît sortir Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu'il avait eu confiance en son Dieu.

23a-     Alors le roi fut très joyeux

            Cette réaction de joie naturelle et spontanée révèle un futur élu de Dieu car le roi a maintenant la certitude de son existence et de sa puissance.

23b-     Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure

            De même que les vêtements des trois compagnons de Daniel jetés dans la fournaise surchauffée n’étaient point brûlés.

23c-     parce qu'il avait eu confiance en son Dieu

            Cette confiance fut révélée dans sa décision de ne pas obéir au décret royal qui aurait privé Dieu de ses prières ; un choix impossible et inconcevable pour cet homme modèle de la foi purement humain.

Dan 6:24  Le roi ordonna que ces hommes qui avaient accusé Daniel fussent amenés et jetés dans la fosse aux lions, eux, leurs enfants et leurs femmes ; et avant qu'ils fussent parvenus au fond de la fosse, les lions les saisirent et brisèrent tous leur os.

24a-     Dieu a retourné la situation contre les méchants qui projetaient le mal. Du temps des rois Perses qui vont venir, l’expérience sera renouvelée pour le Juif Mardochée que le chef Haman voudra faire mourir avec son peuple au temps de la reine Esther. Là aussi, c’est Haman qui finira pendu à la potence dressée pour Mardochée.

Dan 6:25  Après cela, le roi Darius écrivit à tous les peuples, à toutes les nations, aux hommes de toutes langues, qui habitaient sur toute la terre : Que la paix vous soit donnée avec abondance !

25a-     Ce nouvel écrit du roi est celui d’un homme conquis par le Dieu vivant. Etant maintenant en paix parfaite dans son cœur, il utilise sa position dominante, pour adresser à tous les gens de son royaume, le témoignage de sa paix qu’il a reçue du vrai Dieu.   

Dan 6:26  J'ordonne que, dans toute l'étendue de mon royaume, on ait de la crainte et de la frayeur pour le Dieu de Daniel. Car il est le Dieu vivant, et il subsiste éternellement ; son royaume ne sera jamais détruit, et sa domination durera jusqu'à la fin.

26a-     J'ordonne que, dans toute l'étendue de mon royaume

Le roi ordonne mais il ne contraint personne.

26b-     on ait de la crainte et de la frayeur pour le Dieu de Daniel

Mais enrichi par cette expérience, il impose la crainte et la frayeur du Dieu de Daniel afin de dissuader les auteurs d’un nouveau complot fomenté contre Daniel.

26c-     Car il est le Dieu vivant, et il subsiste éternellement

Il espère que ce témoignage sera reçu dans les cœurs des gens du royaume, et pour ce faire, il le loue et l’exalte.

26d-    son royaume ne sera jamais détruit, et sa domination durera jusqu'à la fin

Le caractère éternel du 5ème royaume de la statue est de nouveau proclamé.

Dan 6:27  C'est lui qui délivre et qui sauve, qui opère des signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre. C'est lui qui a délivré Daniel de la puissance des lions.

27a-     C'est lui qui délivre et qui sauve

            Le roi témoigne de ce qu’il a constaté mais cette délivrance et ce salut ne concernent que le corps physique, la vie de Daniel. Il faudra attendre la venue de Jésus-Christ pour comprendre le désir de Dieu de délivrer et de sauver du péché. Mais relevons-le, le roi a éprouvé naturellement le besoin de se purifier pour plaire au Dieu vivant.

27b-     qui opère des signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre

            Le livre de Daniel témoigne de ces signes et prodiges, actions surnaturelles que Dieu a réalisées, mais attention, le diable et ses démons peuvent eux-aussi contrefaire certains miracles divins. Pour identifier entre les deux origines possibles, il suffit de comprendre à qui le message délivré profite. Conduit-il à l’obéissance au Dieu créateur, ou à sa désobéissance ?  

Dan 6:28  Daniel prospéra sous le règne de Darius, et sous le règne de Cyrus, le Perse.

28a-     Nous le comprenons, Daniel ne reviendra pas sur sa terre natale nationale, mais les leçons que Dieu lui a apprises dans Dan.9 lui auront fait accepter sans souffrance ce sort décidé par son Dieu.

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Daniel 7

 

Dan 7:1 : La première année de Belschatsar, roi de Babylone, Daniel eut un songe et des visions se présentèrent à son esprit, pendant qu'il était sur sa couche. Ensuite il écrivit le songe, et raconta les principales choses.

1a-       La première année de Belschatsar, roi de Babylone

            C'est-à-dire en – 605. Depuis la vision de Dan.2, 50 ans se sont écoulés. Mort, le grand roi Nébucadnetsar est remplacé par son petit-fils Belschatsar.

Dan 7:2 : Daniel commença et dit : Je regardais pendant ma vision nocturne, et voici, les quatre vents des cieux firent irruption sur la grande mer.

2a-       les quatre vents des cieux firent irruption

            Ce sont les guerres universelles qui conduisent des dominateurs à étendre leur pouvoir dans la direction des quatre points cardinaux, vers le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest.

2b-       sur la grande mer

            L’image n’est pas flatteuse pour l’humanité, car la mer, même grande, est un symbole de mort. Ce n’est pas, dans le projet de Dieu, le milieu préparé pour l’homme fait à son image, selon Gen.1. Son milieu c’est la terre. Mais l’humanité a perdu, depuis le péché originel, par sa désobéissance, son image divine et elle n’est plus à ses yeux purs et saints que des animaux marins impurs et voraces qui se dévorent les uns les autres sous les inspirations du diable et des démons. Dans cette vision, la mer symbolise la masse anonyme des êtres humains.

            De plus, la zone couverte par la prophétie concerne des peuples reliés par leurs aspects côtiers riverains de la mer Méditerranée. La mer joue donc un grand rôle dans les actions guerrières des conquêtes des dominateurs.

Dan 7:3 Et quatre grands animaux sortirent de la mer, différents les uns des autres.

3a-       Et quatre grands animaux sortirent de la mer

Nous  retrouvons dans une nouvelle vision l’enseignement donné dans Daniel 2, mais là, des animaux remplacent les parties du corps de la statue.

3b-       différents les uns des autres

            Comme les matériaux de la statue de Dan.2.

Dan 7:4 Le premier était semblable à un lion, et avait des ailes d'aigles; je regardai, jusqu'au moment où ses ailes furent arrachées ; il fut enlevé de terre et mis debout sur ses pieds comme un homme, et un cœur d'homme lui fut donné.

4a-       Le premier était semblable à un lion, et avait des ailes d'aigles

Ici, la tête d’or du roi chaldéen de Dan.2 devient un lion aux ailes d’aigles; emblème gravé sur les pierres bleues de Babylone, l’orgueil du roi Nébucadnetsar dans Dan.4.

4b-       je regardai, jusqu'au moment où ses ailes furent arrachées

La prophétie évoque les sept années ou sept temps pendant lesquels le roi Nébucadnetsar fut abêti par Dieu. Pendant ces 7 années (sept temps) d’humiliation prophétisées dans Dan.4:16, son cœur d’homme fut ôté, remplacé par un cœur de bête.

4c-       il fut enlevé de terre et mis debout sur ses pieds comme un homme, et un cœur d'homme lui fut donné.

             Sa conversion au Dieu créateur est ici confirmée. Son expérience nous permet de comprendre que, pour Dieu, l’homme est homme que lorsque son cœur porte l’image de celui de Dieu. Il le révèlera dans son incarnation en Jésus-Christ le divin parfait modèle de l’amour et de l’obéissance. 

Dan 7:5  Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté ; il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait : Lève-toi, mange beaucoup de chair.

5a-       Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté

            Après le roi chaldéen, la poitrine et les bras d’argent des Mèdes et des Perses deviennent un ours. La précision « qui se tenait sur un côté » illustre la domination Perse apparue en seconde après la domination Mède, mais ses conquêtes obtenues par le roi Cyrus 2 le Perse lui ont donné une puissance bien plus grande que celle des Mèdes.

5b-       il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait : Lève-toi, mange beaucoup de chair

Les Perses vont dominer les Mèdes et conquérir trois pays : La Lydie du riche roi Crésus en – 546, la Babylonie en – 539,  et l’Egypte en – 525.

Dan 7:6  Après cela je regardai, et voici, un autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes comme un oiseau ; cet animal avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée.

6a-       Après cela je regardai, et voici, un autre était semblable à un léopard

Idem, le ventre et les cuisses d’airain des dominateurs Grecs deviennent un léopard pourvu de quatre ailes d’oiseau ; les taches du léopard grec en font un symbole du péché.

6b-       et avait sur le dos quatre ailes comme un oiseau

Les quatre ailes d’oiseau associées au léopard illustrent et confirment l’extrême rapidité des conquêtes de son jeune roi Alexandre le Grand (entre -336 et -323).

6c-       cet animal avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée

            Ici, « quatre têtes » mais dans Dan.8 ce sera « quatre grandes cornes » qui désignent les dominateurs grecs successeurs d’Alexandre le Grand : Séleucos, Ptolémée, Lysimaque, et Cassandre.

Dan 7:7  Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort ; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait ; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes.

7a-       Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort

Là encore,  les jambes de fer  de l’Empire romain deviennent  un monstre aux dents de fer et dix cornes. Car selon Apo.13:2, à lui seul, il porte les critères des 3 empires précédents : Force du lion, confirmée dans ce verset où il est précisé : extraordinairement fort ; la puissance de l’ours, et la rapidité du léopard avec l’héritage de son péché symbolisé par ses taches.

7b-       il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait ;

            Ces précisions lui imputent des carnages et des massacres accomplis par le symbole du fer romain qui va se prolonger jusqu’à la fin du monde, par sa domination papale.

7c-       il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes.

Les dix cornes représentent, les Francs, les Lombards, les Alamans, les Anglo-saxons, les Wisigoths, les Burgondes, les Suèves, les Hérules, les Vandales, et les Ostrogoths. Ce sont les dix royaumes chrétiens qui vont se former après l’écroulement de l’empire romain à partir de 395, selon les explications données par l’ange à Daniel dans le verset 24.

Dan 7:8  Je considérai les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d'elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant cette corne ; et voici, elle avait des yeux comme des yeux d'homme, et une bouche, qui parlait avec arrogance.

8a-       Je considérai les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d'elles

La petite corne sort de l’une des dix cornes, ce qui désigne l’Italie des Ostrogoths où se trouve la ville de Rome et le prétendu « saint siège » papal, au palais du Latran sur le mont Caelius ; nom latin signifiant : le ciel.

8b-       et trois des premières cornes furent arrachées devant cette corne

Les cornes arrachées sont chronologiquement : les trois rois abaissés du verset 24 soit, les Hérules entre 493 et 510, puis successivement, les Vandales en 533, et les Ostrogoths en 538 qui furent chassés de Rome par le général Bélisaire aux ordres de Justinien 1er, et définitivement vaincus à Ravenne en 540. Car il faut relever la conséquence de l’expression devant cette corne. Ceci signifie que la corne n’a pas de puissance militaire personnelle et qu’elle profite de la force armée des monarques qui la craignent et redoutent son pouvoir religieux et préfèrent ainsi la soutenir et lui obéir. Ce raisonnement sera confirmé dans Dan.8:24 où nous lirons : sa puissance s’accroîtra, mais non par sa propre force  et le verset 25 précisera : à cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l’arrogance dans le cœur. Il est ainsi démontré que la vérité reçoit confirmation uniquement en regroupant les messages semblables dispersés dans les différents chapitres du livre de Daniel et plus largement de la Bible entière. Séparés, les chapitres du livre « scellent » la prophétie et ses messages, les plus subtils et les plus importants restent inaccessibles.

8c-       et voici, elle avait des yeux comme des yeux d'homme

Dans Apo.9, l’Esprit fait précéder ses descriptions du terme comme. De cette manière, il suggère une ressemblance d’apparence qui n’est pas une réalité. Ici, de même, il faut relever la ressemblance avec l’homme incarné dans sa perfection en Jésus-Christ, mais il n’en a que la prétention. Mais il y a plus, car les « yeux » sont symboliques de la voyance des prophètes dont Jésus est aussi le modèle parfait. Et l’Esprit fait allusion à la prétention prophétique de la papauté qui finira par installer son siège officiel dans la cité du Vatican, mot qui signifie : prophétiser, du latin « vaticinare ». La chose sera confirmée dans Apo.2:20, lorsque l’Esprit compare cette église catholique romaine à la Jézabel qui fit tuer les prophètes de YaHWéH, la femme étrangère adoratrice des Baals, épousée par le roi Achab. La comparaison est justifiée car le papisme fait mourir sur les bûchers de l’inquisition les vrais prophètes de Dieu en Christ.

8d-      et une bouche, qui parlait avec arrogance.

Dans ce chapitre 7, le divin Cinéaste et Metteur en scène présente en « zoom » l’ère chrétienne qui le concerne particulièrement, la période comprise entre la fin de l’empire romain et le retour glorieux du Christ en Micaël, son nom céleste auprès des anges. Il annonce la venue d’un roi arrogant, persécuteur des saints du Très-Haut, qui s’en prend aux normes religieuses divines tentant de changer les temps et la loi, des dix commandements mais aussi des autres ordonnances divines. L’Esprit annonce son châtiment final ; il sera « consumé par le feu à cause de ses paroles arrogantes ». C’est pourquoi, la scène du jugement céleste du septième millénaire est immédiatement présentée après la mention de ses paroles arrogantes. Avant elle, le roi Nébucadnetsar avait aussi fait preuve d’arrogance mais il a accepté humblement la leçon d’humiliation que Dieu lui a donnée.

 

Le jugement céleste

 

Dan 7:9  Je regardai, pendant que l'on plaçait des trônes. Et l'ancien des jours s'assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure ; son trône était comme des flammes de feu, et les roues comme un feu ardent.

9a-       Je regardai, pendant que l'on plaçait des trônes

Cette scène représente le temps du jugement qui sera effectué par les saints rachetés de Jésus-Christ en sa présence, assis sur des trônes, dans le ciel selon Apo.4, pendant les mille ans cités dans Apo.20. Ce jugement prépare les conditions du jugement dernier dont l’exécution est illustrée dans le verset 11.

9b-       Et l'ancien des jours s'assit.

            Il s’agit du Christ divinisé, le seul Dieu créateur. L’action du verbe assit indique l’arrêt d’une activité debout, c’est l’image du repos. Le ciel est dans une paix absolue. Sur terre, les méchants ont été détruits au retour du Christ.

9c-       Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure

            Le blanc est le symbole de la parfaite pureté de Dieu qui concerne sa nature entière au niveau de ses vêtements, symboles de ses œuvres et des cheveux de sa tête qui sont une couronne de sagesse pure et parfaite exempte de tout péché.

Ce verset suggère Esa.1:18 : Venez et plaidons ! dit YaHWéH. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine.

 9d-     son trône était comme des flammes de feu,

            Le trône désigne la place du grand Juge soit, le jugement de la pensée de Dieu. Il est placé sous l’image des flammes de feu qui seront les yeux du Christ justicier dans Apo.1:14 où l’on retrouve les descriptions de ce verset. Le feu détruit, ce qui donne à ce jugement le but de détruire les ennemis de Dieu et de ses élus. Parce que ceux-ci sont déjà morts, ce jugement concerne la seconde mort qui frappera définitivement les condamnés.

9e-       et les roues comme un feu ardent.

Le trône a des roues comparées à un feu ardent qui sera justement allumé sur la terre : Apo.20:14-15 : la seconde mort c’est l’étang de feu. Les roues suggèrent donc le déplacement des juges du ciel vers la terre pour l’exécution des verdicts prononcés. Le Dieu vivant, le grand Juge, se déplace et quand la terre sera renouvelée et purifiée, il se déplacera encore pour y installer son trône Royal selon Apo.21:2-3.  

Dan 7:10  Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient en sa présence. Les juges s'assirent, et les livres furent ouverts.

10a-     Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui

            Le feu purificateur qui descendra du ciel pour dévorer les âmes des déchus morts puis ressuscités, selon Apo.20:9 : Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel, et les dévora.

10b-     Mille milliers le servaient

            Soit, un million d’âmes, d’élus rachetés de la terre.

10c-     et dix mille millions se tenaient en sa présence

            Dix milliards d’âmes terrestres appelées par Dieu sont ressuscitées et convoquées devant lui et ses juges pour subir la juste sentence divine de la seconde mort, chose confirmée dans Luc 19:27 : Au reste, amenez ici mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les en ma présence. De la sorte, l’Esprit confirme les paroles qu’il a dites par Jésus dans Matt.22:14 : Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. Ce sera particulièrement le cas dans les derniers jours selon Luc 18:8 : … Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?

10d-    Les juges s'assirent, et les livres furent ouverts

            Le tribunal suprême va juger sur la base des témoignages qui ont permis le jugement et les réquisitoires adaptés individuellement pour chaque âme condamnée. Ses livres contiennent la vie d’une créature, gardée en mémoire par Dieu, avec pour témoins les anges fidèles, actuellement invisibles pour les Terriens.   

Dan 7:11  Je regardai alors, à cause des paroles arrogantes que prononçait la corne ; et tandis que je regardais, l'animal fut tué.

11a-     Je regardai alors, à cause des paroles arrogantes que prononçait la corne

Comme les termes « à cause des paroles arrogantes » l’indiquent, ce verset veut nous montrer le rapport de cause à effet qui définit le jugement de Dieu. Il ne juge pas sans cause.

11b-     et tandis que je regardais, l'animal fut tué

Si le quatrième animal représentant la succession, Rome impériale - dix royaumes européens - Rome papale, est détruit par le feu, c’est à cause de l’activité orale arrogante de la Rome papale ; activité qui va se prolonger jusqu’au retour du Christ.

11c-     et son corps fut anéanti, livré au feu pour être brûlé

Le jugement frappe en même temps la petite corne et les dix cornes civiles qui l’ont soutenue et ont participé à ses péchés selon Apo.18:4. L’Etang de feu de la seconde mort va les dévorer et les anéantir.

Dan 7:12  Les autres animaux furent dépouillés de leur puissance, mais une prolongation de vie leur fut accordée jusqu'à un certain temps.

12a-     Les autres animaux furent dépouillés de leur puissance

Ici, comme dans Apo.19:20 et 21, l’Esprit révèle qu’un sort différent est prévu pour les pécheurs ordinaires du paganisme, étant héritiers du péché originel transmis depuis Adam aux masses humaines de toute l’histoire terrestre.

12b-     mais une prolongation de vie leur fut accordée jusqu'à un certain temps

            Cette précision veut signifier l’avantage des empires précédents de n’avoir pas vécu la fin de leur domination à la fin du monde comme c’est le cas pour le 4ème animal romain sous sa dernière forme de gouvernement universel chrétien au temps du retour de Jésus-Christ. La fin du 4ème est marquée par sa destruction entière. Après cela, la terre restera informe et vide en image de l’abîme de Gen.1:2.

 

Jésus-Christ, le fils de l’homme

Dan 7:13  Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme ; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui.

13a-     Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme

Cette apparition du fils de l’homme vient éclairer le sens donné au jugement qui vient d’être évoqué. Le jugement appartient au Christ. Mais au temps de Daniel, Jésus n’est pas encore venu, aussi Dieu met en image ce qu’il accomplira par son ministère terrestre lors de sa première venue sur la terre des hommes.

13b-     il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui.

Après sa mort, il se ressuscitera, pour présenter sa justice parfaite qui a été sacrifiée en offrande au Dieu offensé, pour obtenir le pardon de ses élus fidèles, triés et sélectionnés par lui-même. L’image présentée enseigne le principe du salut obtenu par la foi au sacrifice volontaire de Dieu en Christ. Et elle confirme sa validité auprès de Dieu.

Dan 7:14  On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.

14a-     On lui donna la domination, la gloire et le règne

Les données de ce verset se trouvent résumées dans ces versets de Matt.28:18 à 20 qui confirment que le jugement appartient bien à Jésus-Christ : Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.

14b-     et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent

            Dans l’absolu, ce sera sur la nouvelle terre, l’ancienne renouvelée et  glorifiée après le septième millénaire. Mais les rachetés auront été sélectionnés dans tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues par l’unique salut obtenu par Jésus-Christ parce qu’ils l’ont servi pendant leur vie. Dans Apo.10:11 et 17:15 cette expression désigne l’Europe et le monde occidental christianisés. Nous retrouvons dans ce groupe le million des élus sauvés qui servent Dieu dans le verset 10.

14c-     et son règne ne sera jamais détruit

Les précisions citées dans Dan.2:44 le concernant sont confirmées ici : son règne ne sera jamais détruit.

Dan 7:15  Moi, Daniel, j'eus l'esprit troublé au dedans de moi, et les visions de ma tête m'effrayèrent.

15a-     Moi, Daniel, j'eus l'esprit troublé au dedans de moi

Le trouble de Daniel est justifié, la vision annonce un péril pour les saints de Dieu.

15b-     et les visions de ma tête m'effrayèrent.

Bientôt, sa vision de Micaël produira le même effet sur lui, selon Dan.10:8 : Je restai seul, et je vis cette grande vision ; les forces me manquèrent, mon visage changea de couleur et fut décomposé, et je perdis toute vigueur. Explication : le fils de l’homme et Micaël sont une seule et même personne divine. L’effroi va caractériser le règne de Rome, car dans ces deux dominations successives, elle ne donnera pas aux peuples de saints dominateurs comme Nébucadnetsar, Darius le Mède et Cyrus 2 le Perse.

Dan 7:16  Je m'approchai de l'un de ceux qui étaient là, et je lui demandai la vérité sur toutes ces choses. Il me le dit, et m'en donna l'explication :

16a-     Ici commencent les explications complémentaires données par l’ange

 

Dan 7:17  Ces quatre grands animaux, ce sont quatre rois qui s'élèveront de la terre ;

17a-     Remarque que cette définition s’applique autant aux successions révélées dans Dan.2 par l’image de la statue qu’ici dans Dan.7, par celle des animaux.

Dan 7:18  mais les saints du Très Haut recevront le royaume, et ils posséderont le royaume éternellement, d'éternité en éternité.

18a-     Même commentaire que pour les quatre successions. Là encore, la cinquième concerne le royaume éternel des élus que le Christ construit sur sa victoire sur le péché et la mort.

Dan 7:19  Ensuite je désirai savoir la vérité sur le quatrième animal, qui était différent de tous les autres, extrêmement terrible, qui avait des dents de fer et des ongles d'airain, qui mangeait, brisait, et foulait aux pieds ce qui restait ;

19a-     qui avait des dents de fer

On retrouve ici, dans les dents, le fer déjà symbole de la dureté de l’empire romain désigné par les jambes de la statue de Dan.2.

19b-     et des ongles d’airain.

Dans cette information supplémentaire, l’ange précise : et des ongles d’airain. L’héritage du péché grec est ainsi confirmé par ce matériau impur, alliage qui symbolisait l’empire grec dans le ventre et les cuisses de la statue de Dan.2.

19c-     qui mangeait, brisait, et foulait aux pieds ce qui restait

            Manger, soit profiter des choses conquises, ce qui fait croître – briser soit, contraindre et détruire – fouler aux pieds soit, mépriser et persécuter – Ce sont ces actions que les deux « Rome » successives et leurs soutiens civils et religieux vont pratiquer jusqu’au retour du Christ. Dans Apo.12:17 : l’Esprit désigne les derniers « adventistes » par le mot « reste ».

Dan 7:20  et sur les dix cornes qu'il avait à la tête, et sur l'autre qui était sortie et devant laquelle trois étaient tombées, sur cette corne qui avait des yeux, une bouche parlant avec arrogance, et une plus grande apparence que les autres.

20a-     Ce verset apporte au verset 8 un détail contradictoire. Comment la « petite corne » prend-elle ici une plus grande apparence que les autres ? C’est là toute sa différence avec les autres rois des dix cornes. Elle est très faible et fragile et cependant, par la crédulité et la crainte de Dieu qu’elle prétend représenter sur la terre, elle les domine et les manipule à son gré, sauf en de rares exceptions.

Dan 7:21  et je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux,

21a-     Le paradoxe continue. Elle prétend incarner la plus haute sainteté et Dieu l’accuse de persécuter ses saints. Une seule explication alors : elle ment comme elle respire. Sa réussite est celle d’un immense mensonge trompeur et dévastateur, très destructeur du chemin tracé par Jésus-Christ.

Dan 7:22  jusqu'au moment où l'ancien des jours vint donner droit aux saints du Très Haut, et le temps arriva où les saints furent en possession du royaume.

22a-     Heureusement, la bonne nouvelle est confirmée. Après les actions ténébreuses de la Rome papale et ses soutiens civils et religieux, la victoire finale reviendra au Christ et à ses élus.

 

            Les versets 23 et 24 précisent l’ordre des successions

Dan 7:23  Il me parla ainsi : Le quatrième animal, c'est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera.

23a-     L’empire romain païen sous sa forme impériale entre – 27 et 395.

Dan 7:24  Les dix cornes, ce sont dix rois qui s'élèveront de ce royaume. Un autre s'élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois.

24a-     C’est grâce à cette précision que nous pouvons identifier ces dix cornes aux dix royaumes chrétiens formés sur le territoire occidental de l’empire romain écroulé et éclaté. Ce territoire est celui de notre Europe actuelle : l’U.E (ou E.U.).

Dan 7:25  Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps.

25a-     Il prononcera des paroles contre le Très-Haut

Dieu concentre dans ce verset sa dénonciation des péchés qu’il impute au régime papal romain et à ses évêques de Rome prédécesseurs par lesquels, le mal commis a été vulgarisé, justifié et enseigné aux multitudes ignorantes. L’Esprit énumère les accusations en commençant par la plus grave : des paroles contre le Très Haut lui-même. Paradoxalement, les papes prétendent servir Dieu et le représenter sur la terre. Mais c’est justement cette prétention qui constitue la faute car Dieu n’approuve en rien cette prétention papale. Et par voie de conséquence, tout ce que Rome enseigne mensongèrement au sujet de Dieu l’atteint en personne.

25b-     il opprimera les saints du Très-Haut

La persécution inique des saints du verset 21 est ici rappelée et confirmée. Des jugements sont prononcés par des tribunaux religieux portant le nom de « sainte Inquisition ». La torture est employée pour conduire les innocents à reconnaître leur culpabilité.

25c-     et il espérera changer les temps et la loi

            Cette accusation donne au lecteur l’opportunité de rétablir les vérités fondamentales du culte rendu au vrai Dieu vivant et unique.

Le bel ordre mis en place par Dieu a été changé par les religieux romains. Selon Exode 12:2, Dieu a dit à la sortie d’Egypte aux Hébreux : Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l'année. Il s’agit là d’un ordre, pas d’une simple proposition. Et puisque le salut vient des Juifs selon Jésus-Christ, depuis l’Exode, tout être qui entre dans le salut entre aussi dans la famille de Dieu où son ordre doit régner et être respecté. La vraie doctrine du salut c’est cela, et ce le fut depuis le temps des apôtres. En Christ, l’Israël de Dieu a pris un aspect spirituel, il n’en est pas moins son Israël pour lequel il a instauré son ordre et ses doctrines. Selon Rom.11:24, le païen converti est greffé sur la racine et le tronc hébreu d’Abraham, et non le contraire. Il est mis en garde par Paul contre l’incrédulité devenue fatale pour les Juifs rebelles de l’ancienne alliance et elle le sera tout autant pour les chrétiens rebelles de la nouvelle ; ce qui concerne directement la foi catholique romaine, et l’étude de Dan.8 le confirmera, depuis 1843, les chrétiens protestants.

            Nous n’en sommes qu’au début d’une longue révélation prophétique où l’accusation divine portée dans ce verset est omniprésente tant les conséquences sont terribles et dramatiques. Les temps changés par Rome concernent :

            1 – le repos sabbatique du 4ème commandement de Dieu. Le septième jour est remplacé depuis le 7 Mars 321 par le premier jour, tenu pour jour profane et début de semaine par Dieu. De plus, ce premier jour fut imposé par l’empereur romain Constantin 1er alors qu’il était consacré à l’adoration du « soleil vénérable invaincu », le soleil divinisé par les païens, déjà dans l’Egypte, symbole biblique du péché. Daniel 5 nous a montré comment Dieu punit les outrages qui lui sont faits, l’homme est ainsi prévenu et il sait ce qui l’attend quand Dieu le jugera comme il a jugé et fait mourir le roi Belschatsar. Le sabbat sanctifié par Dieu dès la fondation du monde a la double caractéristique de concerner le temps et la loi divine, comme notre verset le mentionne.

            2 – Le commencement de l’année, qui s’opérait à l’origine au printemps, mot qui signifie premier temps, a été changé pour s’effectuer au début de l’hiver.

3 – Selon Dieu, le changement du jour se fait au coucher du soleil, dans l’ordre nuit jour, pas à minuit, car il est rythmé et marqué par les astres qu’il a créés dans cette intention.

Le changement de la loi va beaucoup plus loin que le sujet du sabbat. Rome n’a pas profané des vases d’or du temple, elle s’est autorisée à changer le texte original des paroles écrites par Dieu de son doigt sur les tables de pierres remises à Moïse. Des choses si saintes que toucher l’arche, dans laquelle elles se trouvaient, était frappé par Dieu d’une mort immédiate.

25c-     et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps

            Que signifie un temps ? L’expérience du roi Nébucadnetsar nous donne la réponse dans Dan.4:23 : On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, on te donnera comme aux bœufs de l'herbe à manger ; et sept temps passeront sur toi, jusqu'à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît. Après cette dure expérience, le roi dit dans le verset 34 : Après le temps marqué, moi, Nebucadnetsar, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. J'ai béni le Très-Haut, j'ai loué et glorifié celui qui vit éternellement, celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération. Nous pouvons en déduire que ces sept temps représentent sept années puisque la durée commence et finit dans le cours de sa vie. Ce que Dieu appelle un temps est donc le temps que la terre met pour accomplir un tour complet du soleil. De là se dégagent de nombreux messages. Dieu est symbolisé par le soleil et quand une créature s’élève dans l’orgueil, pour la remettre à sa place, Dieu lui dit : « Fais le tour de ma divinité et apprend qui je suis ». Pour Nébucadnetsar, sept tours sont nécessaires mais efficaces. Une autre leçon va concerner la durée du règne papal également prophétisée par le terme « temps » dans ce verset. En comparant avec l’expérience de Nébucadnetsar, Dieu punit l’orgueil chrétien en le livrant à un abêtissement pendant un temps, des temps, et un demi-temps d’années prophétiques. Dès le 7 Mars 321, l’orgueil et l’ignorance dans la bêtise font que des hommes consentent à respecter l’ordre qui change un commandement de Dieu ; ce à quoi l’humble esclave du Christ ne peut pas obéir sans quoi, il se couperait de son Dieu sauveur.

Ce verset nous conduit à rechercher la valeur réelle et les dates du commencement et de la fin de cette durée prophétisée. Nous allons découvrir qu’elle représente 3 ans et six mois. En fait, cette formule réapparaîtra dans Apo.12:14 où elle est mise en parallèle avec la formule 1260 jours du verset 6. L’application du code d’Ezé.4:5-6, un jour pour une année, permettra de comprendre qu’il s’agit réellement de 1260 longues et terribles années, de souffrances et de morts.        

Dan 7:26  Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour toujours.

2a-       Relève l’intérêt de cette précision : le jugement et la fin de la domination des papes se produisent au même moment. Ceci prouve que le jugement évoqué ne commencera pas avant le retour du Christ. En 2021, les papes sont encore en activité, donc le jugement cité dans Daniel n’a pas commencé en 1844, frères adventistes.

Dan 7:27  Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront.

27a-     Le jugement est donc bien mis en œuvre après le retour en gloire du Christ et l’enlèvement au ciel de ses élus.

27b-     et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront

            En exemples, Dieu nous montre les trois dominateurs présentés dans ce livre : le roi chaldéen Nébucadnetsar,  le roi Mède Darius, et le roi Perse Cyrus 2.

Dan 7:28  Ici finirent les paroles. Moi, Daniel, je fus extrêmement troublé par mes pensées, je changeai de couleur, et je conservai ces paroles dans mon cœur.

28a-     Le trouble de Daniel est encore justifié, car à ce niveau les preuves de l’identité de la Rome papale manquent encore de force ; son identité reste encore une « hypothèse » déjà très convaincante, mais tout de même, une « hypothèse ». Mais Daniel 7 ne constitue que la deuxième des sept planches prophétiques présentées dans ce livre de Daniel. Et déjà, nous avons pu constater que les messages délivrés dans Dan.2 et Dan.7 sont identiques et complémentaires. Chaque nouvelle planche va nous apporter des éléments supplémentaires qui venant se superposer aux études déjà faites, conforteront et renforceront le message de Dieu qui deviendra ainsi de plus en plus clair.

 

            L’hypothèse voulant que la « petite corne » de ce chapitre 7 est la Rome papale, reste à confirmer. La chose va être faite. Mais retenons bien déjà cette succession historique qui concerne Rome, « le 4ème animal monstrueux aux dents de fer ». Il désigne l’Empire romain suivi par les « dix cornes » des royaumes européens libres et indépendants auxquels succède, en 538, la « petite corne » présumée papale, ce « roi différent », devant lequel « trois cornes ou trois rois », les Hérules, les Vandales et les Ostrogoths sont abaissés entre 493 et 538 dans les versets 8 et 24.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Daniel 8

 

Dan 8:1  La troisième année du règne du roi Beltschatsar, moi, Daniel, j'eus une vision, outre celle que j'avais eue précédemment.

1a-       Le temps s’est écoulé : 3 ans. Daniel reçoit une nouvelle vision. Dans celle-ci, il n’y a plus que deux animaux qui sont identifiés clairement dans les versets 20 et 21 aux Mèdes et Perses et aux Grecs qui étaient dans les visions précédentes les 2ème et 3ème Empires des successions prophétisées. Avec le temps, dans les visions, les animaux sont de plus en plus clairement conformes aux rites des Hébreux. Dan.8 présente un bélier et un bouc ; les animaux offerts dans le sacrifice du jour des expiations du rite juif. On peut ainsi remarquer le symbole du péché dans la superposition de l’empire grec : le ventre et les cuisses d’airain de Dan.2, le léopard de Dan.7 et le bouc de Dan.8.

Dan 8:2  Lorsque j'eus cette vision, il me sembla que j'étais à Suse, la capitale, dans la province d'Élam ; et pendant ma vision, je me trouvais près du fleuve d'Ulaï.

2a-       Daniel est en Perse près du fleuve Karoun qui est de son temps l’Ulaï. La capitale Perse et le fleuve symbole d’un peuple indiquent un lieu géographique de référence pour la vision que Dieu va lui donner. Les messages prophétiques apportent donc dans ce chapitre de précieuses données géographiques qui manquaient dans les chapitres 2 et 7.

Dan 8:3  Je levai les yeux, je regardai, et voici, un bélier se tenait devant le fleuve, et il avait des cornes ; ces cornes étaient hautes, mais l'une était plus haute que l'autre, et elle s'éleva la dernière.

3a-       Ce verset résume l’histoire de la Perse imagée par ce bélier dont la corne la plus haute la représente car ayant été dans un premier temps dominé par son alliée Mède, elle s’est élevé au-dessus d’elle en dernier par l’arrivée au pouvoir du roi Cyrus 2 le Perse, en 539, le dernier contemporain de Daniel selon Dan.10:1. Mais là, je signale un problème de date réelle, car les historiens ignorent complètement le témoignage oculaire de Daniel qui impute, dans Dan.5:31, la conquête de Babylone au roi Mède Darius lequel organise Babylone en 120 satrapies selon Dan.6:1. Cyrus a accédé au pouvoir après la mort de Darius donc pas en 539 mais un peu plus tard, ou bien au contraire, la conquête par Darius pourrait avoir eut lieu un peu avant la date – 539.

3b-       Une subtilité divine apparaît dans ce verset, dans la forme utilisée pour désigner une petite et une grande corne. Ceci confirme que l’expression « petite corne », soigneusement évitée, est spécifiquement et exclusivement attachée à l’identité de Rome.

Dan 8:4  Je vis le bélier qui frappait de ses cornes à l'occident, au septentrion et au midi; aucun animal ne pouvait lui résister, et il n'y avait personne pour délivrer ses victimes; il faisait ce qu'il voulait, et il devint puissant.

4a-       L’image de ce verset illustre les phases successives des conquêtes des Perses qui les conduisent vers l’empire, la domination du roi des rois.

            A l’occident : Cyrus 2 fait Alliance avec les chaldéens et les égyptiens entre – 549 et – 539.

            Au septentrion : la Lydie du roi Crésus est conquise en – 546 

            Au midi : Cyrus conquiert la Babylonie en succédant au roi Mède Darius après – 539  et plus tard le roi Perse Cambyse 2 va conquérir l’Egypte en – 525.

4b-       et il devint puissant

            Il atteint la puissance impériale qui fait de la Perse le premier empire prophétisé dans ce chapitre 8. C’était le 2ème empire dans les visions de Dan.2 et Dan.7. Dans cette puissance l’empire Perse étendu jusqu’à la mer Méditerranée agresse la Grèce qui la stoppe à Marathon en – 490. Les guerres reprennent.   

Dan 8:5  Comme je regardais attentivement, voici, un bouc venait de l'occident, et parcourait toute la terre à sa surface, sans la toucher; ce bouc avait une grande corne entre les yeux.

5a-       Le verset 21 identifie clairement le bouc : Le bouc, c'est le roi de Javan, La grande corne entre ses yeux, c'est le premier roi. Javan, est l’ancien nom de la Grèce. Ignorant les rois grecs faibles, l’Esprit construit sa révélation sur le grand conquérant grec Alexandre le Grand.

5b-       voici, un bouc venait de l'occident

Les indications géographiques sont encore données. Le bouc vient de l’occident par rapport à l’empire Perse pris comme lieu géographique de référence.

5c-       et parcourait toute la terre à sa surface, sans la toucher

            Le message est analogue aux quatre ailes d’oiseau du léopard de Dan.7:6. Il souligne, l’extrême rapidité des conquêtes de ce jeune roi macédonien qui va étendre sa domination jusqu’au fleuve Indus en dix années.

5d-      ce bouc avait une grande corne entre les yeux

            L’identité est donnée dans le verset 21 : La grande corne entre ses yeux, c'est le premier roi. Ce roi est Alexandre le grand (– 543 – 523). L’Esprit lui donne l’aspect de la Licorne, animal fabuleux mythique. Il dénonce ainsi l’imagination fertile inépuisable d’une société grecque qui a inventé les fables appliquées à la religion et dont l’esprit a traversé les siècles jusqu’à notre époque dans l’occident trompeusement chrétien. C’est un aspect du péché qui est confirmé par l’image du bouc, l’animal qui tenait le rôle du péché dans le rite annuel sacré du « jour des expiations ». La crucifixion du Messie Jésus a accompli dans sa perfection divine ce rite devait cesser après lui … de force, par la destruction du temple et de la nation juive par les Romains en 70. 

Dan 8:6  Il arriva jusqu'au bélier qui avait des cornes, et que j'avais vu se tenant devant le fleuve, et il courut sur lui dans toute sa fureur.

6a-       Alexandre le Grand lance son attaque contre les Perses dont le roi est Darius 3. Ce dernier est vaincu à Issos, il s’enfuit laissant sur place son arc, son bouclier, et son manteau, ainsi que sa femme et son héritier, en – 333. Il sera tué plus tard par deux de ses grands.

6b-       et il courut sur lui dans toute sa fureur

            Cette fureur est historiquement justifiée. Elle fut précédée par cet échange entre Darius et Alexandre : « Avant qu’Alexandre ne rencontre Darius, le roi Perse lui fait envoyer des cadeaux destinés à souligner leurs positions respectives de roi et d’enfant – Alexandre est encore à l’époque un jeune prince novice dans l’art de la guerre (branche I, laisse 89). Darius lui envoie une balle, un fouet, un frein de cheval et une caisse d’argent pleine d’or. Une lettre accompagnant le trésor en glose les éléments : la balle est pour qu’il continue à jouer comme un enfant qu’il est, le frein pour lui apprendre à se maîtriser, le fouet pour le corriger et l’or représente le tribut que les Macédoniens doivent verser à l’empereur Perse.

Alexandre ne montre pas de signe de colère, malgré la peur des messagers. Il leur demande au contraire de féliciter Darius de sa finesse. Darius, dit-il, connaît le futur, puisqu’il a donné à Alexandre une balle qui représente sa future conquête du monde, le frein signifie que tous se soumettront à lui, le fouet sera pour punir ceux qui oseront se dresser contre lui et l’or suggère le tribut qu’il recevra de tous ses sujets ». Détail prophétique, Alexandre avait un cheval auquel il donna le nom « Bucéphale » ce qui signifie, avec un préfixe augmentatif, « tête ». Dans tous ses combats, il sera en « tête » de son armée, l’arme à la main. Et il deviendra pendant « dix ans » la « tête » dirigeante du monde couvert par la prophétie. Sa notoriété va favoriser la culture grecque et le péché qui la stigmatise.

Dan 8:7  Je le vis qui s'approchait du bélier et s'irritait contre lui ; il frappa le bélier et lui brisa les deux cornes, sans que le bélier eût la force de lui résister; il le jeta par terre et le foula, et il n'y eut personne pour délivrer le bélier.

7a-       La guerre lancée par Alexandre le Grand : en – 333, à Issos, le camp perse est vaincu.

Dan 8:8  Le bouc devint très puissant; mais lorsqu'il fut puissant, sa grande corne se brisa. Quatre grandes cornes s'élevèrent pour la remplacer, aux quatre vents des cieux.

8a-       sa grande corne se brisa

            En 323, le jeune roi (– 356 – 323) meurt sans héritier à 32 ans, à Babylone.

8b-       Quatre grandes cornes s'élevèrent pour la remplacer, aux quatre vents des cieux.

            Les remplaçants du roi mort furent ses généraux : les diadoques. Ils étaient dix à la mort d’Alexandre et pendant 20 ans ils vont se combattre entre eux au point qu’au terme des 20 ans ils ne restent que quatre survivants. Chacun d’eux fonde une dynastie royale dans le pays sur lequel il domine. Le plus grand est Séleucos dit Nicator il fonde la dynastie « séleucide » qui règne sur le royaume de Syrie. Le second est Ptolémaios Lagos, il fonde la dynastie « lagide » qui règne sur l’Egypte. Le troisième est Cassandros qui règne sur la Grèce, et le quatrième est Lysimaque (nom latin) qui régna sur la Thrace.

            Le message prophétique basé sur la géographie se prolonge. Les quatre points cardinaux des quatre vents des cieux confirment l’identité des pays des combattants concernés.

 

Le retour de Rome, la petite corne

Dan 8:9  De l'une d'elles sortit une petite corne, qui s'agrandit beaucoup vers le midi, vers l'orient, et vers le plus beau des pays.

9a-       L’aspect de ce verset décrit les extensions d’un royaume qui va devenir à son tour un empire dominateur. Or, dans les leçons précédentes et dans l’histoire du monde le royaume successeur de la Grèce, c’est Rome. Cette identification est de plus justifiée par l’expression « petite corne » qui est cette fois, contrairement à ce qui a été fait pour la corne Mède plus courte, clairement citée. Ceci nous permet de dire que cette « petite corne » symbolise, dans ce contexte, la Rome républicaine en croissance. Car, elle intervient vers l’orient, en gendarmes du monde, souvent parce qu’elle est appelée pour régler un conflit local entre des opposants. Et c’est la raison précise qui justifie l’image qui suit.

9b-       De l'une d'elles sortit une petite corne

            Le dominateur précédent était la Grèce, et c’est depuis la Grèce que Rome vient dominer dans cette zone orientale où Israël se trouve ; la Grèce, l’une des quatre cornes.

9c-       qui s'agrandit beaucoup vers le midi, vers l'orient, et vers le plus beau des pays.

            La croissance romaine commence depuis son emplacement géographique vers le midi premièrement. L’histoire confirme la chose, Rome entrant en Guerres puniques contre Carthage, l’actuelle Tunis, vers – 250.

La phase d’extension suivante s’effectue vers l’orient en intervenant chez l’une des quatre cornes : la Grèce, vers – 200. Elle y fut appelée par la ligue grecque étolienne pour la soutenir contre la ligue achéenne (Etolie contre Achaïe). Arrivée sur le sol grec, l’armée romaine ne le quittera plus et la Grèce entière va devenir une colonie romaine à partir de – 160.

Depuis la Grèce, Rome va poursuivre son extension en posant les pieds en Palestine et en Judée qui deviendra en – 63 une province de Rome conquise par les armées du général Pompée. C’est cette Judée, que l’Esprit désigne par cette belle expression : Le plus beau des pays, expression citée dans Dan.11:16 et 42, et Ezé.20:6 et 15.

L’hypothèse est confirmée, la « petite corne » est Rome

 

Cette fois, le doute n’est plus permis, le régime papal de Dan.7 est démasqué, aussi, sautant les siècles inutiles, l’Esprit nous conduit à l’heure tragique où, abandonnée par les empereurs, Rome reprend sa domination sous une forme religieuse d’apparence chrétienne à laquelle il impute les actions révélées par les symboles du verset 10 qui vient. Ce sont les actions du roi « différent » de Dan.7.

 

La Rome impériale puis la Rome papale persécutent les saints

Deux lectures successives pour ce seul verset

Dan 8:10  Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux, elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula.

10a-     Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux

            En disant « elle », l’Esprit garde pour cible l’identité Rome, dans la suite chronologique de ses extensions, après des formes de gouvernements diverses auxquels il fait allusion dans Apo.17:10, Rome est parvenue à l’empire sous le règne de l’empereur romain Octave dit Auguste. Et c’est de son temps, que Jésus-Christ est né de l’Esprit, dans le corps encore vierge de Marie, la jeune épouse de Joseph ; tous deux choisis pour l’unique raison de leur appartenance à la lignée du roi David. Après sa mort, une fois ressuscité par lui-même comme il l’avait annoncé, Jésus a confié à ses apôtres et ses disciples la mission d’annoncer la bonne nouvelle du salut (l’Evangile) afin de faire des élus sur toute la terre. A cette époque Rome s’est confrontée avec la douceur et le pacifisme chrétien ; elle dans le rôle du boucher, les disciples du Christ dans celui des agneaux égorgés. Au prix de beaucoup de sang martyr versé, la foi chrétienne s’est répandue dans le monde et particulièrement dans la capitale de l’empire, Rome. La Rome impériale persécutrice s’élève contre les chrétiens. Dans ce verset 10, deux actions de Rome se superposent. La première concerne l’impériale et la seconde, la papale.

En régime impérial nous pouvons déjà lui imputer les actions citées :

Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux : elle se confronta aux chrétiens. Derrière cette expression symbolique, armée des cieux, se trouve l’Elue chrétienne selon que Jésus avait déjà nommé ses fidèles : citoyens du royaume des cieux. De plus, Dan.12:3 compare les vrais saints aux étoiles qui sont aussi, la postérité d’Abraham de Gen.15:5. En première lecture, oser martyriser les fils et filles de Dieu constitue déjà pour la Rome païenne une action arrogante et une élévation indigne et injustifiée. En deuxième lecture, la prétention de l’évêque de Rome à diriger en pape l’Elue de Jésus-Christ à partir de 538 est aussi une action arrogante, et une élévation encore plus indigne et injustifiée.

elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula : Elle les persécute et les fait mourir pour distraire sa population dans ses arènes. Les persécuteurs sont principalement Néron, Domitien et Dioclétien le dernier persécuteur officiel entre 303 et 313. En première lecture, cette période dramatique est couverte dans Apo.2 sous les noms symboliques « d’Ephèse », époque où Jean reçoit sa Révélation divine nommée « Apocalypse » et de « Smyrne ». En deuxième lecture, imputées à la Rome papale, ces actions sont placées dans Apo.2 sous les périodes nommées « Pergame » soit, alliance violée ou adultère et « Thyatire » soit, abominations et morts. En disant, et elle les foula, l’Esprit impute aux deux Rome le même type d’actions sanguinaires. Le verbe foula et son expression foulait aux pieds se trouvent imputés à la Rome païenne dans Dan.7:19. Mais l’action de fouler va se prolonger jusqu’au terme des 2300 soir-matin du verset 14 de ce chapitre 8 selon l’énoncé du verset 13 : Jusqu’à quand la sainteté et l’armée seront-ils foulés ? Cette action là s’accomplit dans le temps de l’ère chrétienne et nous devons donc l’imputer à la Rome papale et ses soutiens monarchiques ; ce que l’histoire confirme. Relevons tout de même une différence importante. La Rome païenne fait seulement tomber à terre littéralement les saints de Jésus-Christ, alors que la Rome papale, par sa fausse instruction religieuse, les fait tomber à terre spirituellement, avant de les persécuter à son tour littéralement.

 

Les persécutions sporadiques se sont prolongées avec des alternances de paix jusqu’à l’arrivée de l’empereur Constantin 1er qui met fin aux persécutions contre les chrétiens par l’édit de Milan, sa capitale romaine, en 313, qui constitue le terme de la période des « dix années » de persécutions qui caractérisent l’époque « Smyrne » d’Apo.2:8. Par cette paix, la foi chrétienne ne va rien gagner, et Dieu, lui, va beaucoup perdre. Car sans la barrière des persécutions, les engagements des non convertis pour cette foi nouvelle pullulent et se multiplient dans tout l’empire et surtout à Rome là où le sang des martyrs a le plus coulé.

            C’est donc à cette époque que nous pouvons rattacher le début de la deuxième lecture de ce verset. Celui où Rome devient chrétienne en obéissant aux ordres de l’empereur Constantin qui, en 321, vient de faire un édit qui ordonne le changement du jour hebdomadaire du repos : le sabbat du septième jour est remplacé par le premier jour de la semaine ; à l’époque, consacré par les païens à l’adoration du dieu « soleil vénérable invaincu ». Cette action est aussi grave que le fait de boire dans les vases d’or du temple, mais cette fois, Dieu ne réagira pas, l’heure du jugement final suffira. Avec son nouveau jour de repos, Rome va étendre sa doctrine chrétienne dans tout l’empire, et son autorité locale, l’évêque de Rome va gagner en prestige et en soutien, jusqu’à l’élévation suprême le titre papal que lui donne par décret, en 533, l’empereur byzantin Justinien 1er. Il faudra attendre l’expulsion des Ostrogoths hostiles pour que le premier pape en titre, Vigile, s’installe sur son siège papal, à Rome, au palais du Latran bâti sur le mont Caelius. La date 538 et l’arrivée du premier pape marque l’accomplissement des actions décrites dans le verset 11 qui suit. Mais c’est aussi, le commencement des 1260 jours-années de règne des papes et de tout ce qui les concerne et qui a été révélé dans Dan.7. Un règne continu au cours duquel les saints sont, de nouveau, foulés aux pieds, mais cette fois, par la domination religieuse papale romaine et ses soutiens civils, les monarques, et le comble … au nom du Christ.

 

Les actions spécifiques du papisme établi en 538

Dan 8:11  Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et renversa le lieu la base de son sanctuaire.

11a-     Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée

            Ce chef de l’armée est logiquement et bibliquement Jésus-Christ, selon Eph.5:23 : car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Le verbe « elle s’éleva » est bien choisi, parce que précisément, en 538, Jésus se trouve au ciel alors que la papauté est, elle, sur la terre. Le ciel est hors de sa portée mais « elle s’éleva » en faisant croire aux hommes qu’elle le remplace sur la terre. Depuis le ciel, Jésus a peu de chance d’éviter aux hommes le piège tendu sur leurs pas par le diable. De plus, pourquoi le ferait-il, alors qu’il les livre lui-même à ce piège et à toutes ses malédictions ? Car nous avons bien lu, dans Dan.7:25, « les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps (2 temps) et un demi temps » ; ils sont livrés intentionnellement par le Dieu Christ, à cause des temps et de la loi changés. La loi modifié en 321 par Constantin au sujet du sabbat, bien sûr, mais surtout, la loi changée par le papisme romain, après 538 où là, ce n’est pas que le sabbat qui est touché et attaqué, mais la loi entière qui est remaniée version Rome.

11b-     lui enleva le sacrifice perpétuel

            Je signale l’absence du mot sacrifice dans le texte hébreu original. Ceci dit, sa présence suggère le contexte de l’ancienne alliance, or il n’en est rien comme je viens de le démontrer. Sous la nouvelle alliance le sacrifice et l’offrande ont cessé, la mort du Christ, au milieu de la semaine citée dans Dan.9:27, ayant rendu ces rites inutiles. Cependant, il est resté quelque chose de l’ancienne alliance : le ministère du souverain sacrificateur et intercesseur pour les péchés du peuple qui prophétisait lui-aussi le ministère céleste que Jésus accomplit en faveur de ses seuls élus rachetés par son sang depuis sa résurrection. Le Christ est remonté au ciel que restait-il alors à lui enlever ? Sa fonction sacerdotale soit, son rôle exclusif d’intercesseur pour pardonner les péchés de ses élus. En effet, depuis 538, l’instauration sur terre, à Rome, d’un chef de l’Eglise du Christ a rendu le ministère céleste de Jésus vain et inutile. Les prières ne passent plus par lui et les pécheurs restent porteurs de leurs péchés et de leur culpabilité envers Dieu. Héb.7:23 confirme cette analyse, disant : « Mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible ». Le changement du chef sur la terre justifie les fruits abominables portés par ce christianisme sans Christ ; fruits prophétisés par Dieu à Daniel. Pourquoi les chrétiens ont-ils été frappés par cette terrible malédiction ?  Le verset 12 qui vient donnera la réponse : à cause du péché.

            L’identification du perpétuel qui vient d’être effectuée va servir de base aux calculs utilisant les durées 1290 et 1335 jours-années qui seront proposées dans Dan.12:11 et 12 ; la base établie étant la date 538, moment où le sacerdoce perpétuel est subtilisé par le chef papal terrestre.

11c-       et renversa le lieu la base de son sanctuaire

            A cause du contexte de la nouvelle alliance, entre les deux significations possibles du mot hébreu « mecon » traduit par « lieu » j’ai retenu sa traduction « base » tout aussi légitime et mieux adaptée au contexte de l’ère chrétienne ciblé par la prophétie.

Une lecture rapide ne voit rien mais une étude minutieuse guidée par l’Esprit ouvre les yeux sur les subtilités du livre de Daniel où il est souvent question de sanctuaire, ce qui prête à confusion. Pourtant, il est possible de ne pas se laisser tromper en fonction du verbe qui marque l’action qui est faite au sanctuaire.

            Ici dans Dan.7:11 : sa base est renversée par la papauté.

            Dans Dan.11 :30 : il est profané par le roi grec persécuteur des Juifs Antiochos 4 Epiphane en – 168.

            Dans Dan.8:14 et Dan.9:26 il n’est pas question de sanctuaire mais de sainteté. Le mot hébreu « qodesh » est mal traduit systématiquement dans toutes les traductions des versions les plus courantes. Mais le texte original hébreu reste inchangé pour témoigner de la vérité originelle.

            Il fau savoir que le terme « sanctuaire » désigne exclusivement le lieu où Dieu se tient en personne. Depuis, que Jésus s’est ressuscité, et qu’il est remonté au ciel, il n’y a plus sur la terre aucun sanctuaire. Renverser la base de son sanctuaire signifie donc saper les fondements doctrinaux qui concernent son ministère céleste lequel illustre toutes les conditions du salut. En effet, une fois baptisé, l’appelé doit pouvoir bénéficier de l’approbation de Jésus-Christ qui juge sa foi sur ses œuvres et consent ou non à pardonner ses péchés au nom de son sacrifice. Le baptême marque le début d’une expérience vécue sous le juste jugement de Dieu et non sa fin. Ce qui signifie que lorsque la relation directe entre l’élu terrestre et son intercesseur céleste est interrompue, le salut n’est plus possible, et la sainte alliance est rompue. C’est un terrible drame spirituel ignoré par les masses humaines trompées et séduites depuis le 7 Mars 321 et l’année 538 en laquelle le sacerdoce perpétuel de Jésus-Christ a été enlevé par le pape à son profit. Renverser la base de son sanctuaire, c’est aussi imputer aux 12 apôtres qui représentent la base ou le fondement de l’Elue, maison spirituelle, une doctrine faussement chrétienne qui justifie et légalise le péché contre la loi divine ; ce qu’aucun apôtre aurait fait.

Dan 8:12  L'armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du péché; la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises.

12a-     L'armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel

Dans un langage plus symbolique cette expression a la même signification que celle de Dan.7:25 : l’armée fut livrée Mais ici l’Esprit ajoute avec le perpétuel

12b-     à cause du péché

            Soit, selon 1 Jean 3:4, à cause de la transgression de la loi changée dans Dan.7:25. Car Jean a dit et écrit : Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi.         Cette transgression remonte au 7 Mars 321 et elle concerne, en premier, l’abandon du saint sabbat de Dieu ; le sabbat sanctifié par lui, depuis la création du monde, sur l’unique et perpétuel « septième jour ».

12c-     la corne jeta la vérité par terre

            La vérité est encore un mot spirituel qui désigne la loi selon Psa.119:142-151 : Ta loi est la vérité …tous tes commandements sont la vérité.         

12d-    et réussit dans ses entreprises

            Si l’Esprit du Dieu créateur l’a annoncé d’avance, alors ne t’étonne pas d’avoir ignoré cette supercherie, la plus grande escroquerie spirituelle de toute l’histoire des hommes ; mais aussi, la plus grave dans ses conséquences de pertes d’âmes humaines pour Dieu. Le verset 24 confirmera disant : Sa puissance s'accroîtra, mais non par sa propre force ; il fera d'incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints.

 

La préparation pour la sanctification

Dans les leçons données par les rites religieux de l’ancienne alliance ce sujet de la préparation pour la sanctification apparaît constamment. En premier, entre le temps de l’esclavage et l’entrée en Canaan, la célébration de la Pâque était nécessaire pour sanctifier le peuple que Dieu allait conduire vers son sol national, Israël, la terre promise. En fait, il a fallu 40 années d’épreuve de purification et de sanctification pour que l’entrée en Canaan s’accomplisse.

De même, au sujet du sabbat marqué le septième jour d’un coucher du soleil à l’autre, un temps préalable de préparation était nécessaire. Les six jours d’activités profanes exigeaient un lavement du corps et un changement de vêtement, ces choses étaient également imposées au sacrificateur pour qu’il puisse, sans danger pour sa vie, entrer dans le lieu saint du temple pour y officier son service rituel.

La semaine de sept jours de 24 heures de la création est construite sur le modèle des sept mille années du projet du salut préparé par Dieu. En sorte que les 6 premiers jours représentent les 6 premiers millénaires pendant lesquels Dieu sélectionne ses élus. Et le 7ème et dernier millénaire constitue le grand sabbat pendant lequel Dieu et ses élus réunis dans le ciel savourent un vrai et complet repos. Les pécheurs étant provisoirement tous morts ; excepté Satan, qui reste isolé sur une terre dépeuplé pendant cette période de « mille ans » révélée dans Apo.20. Avant d’entrer dans le « ciel » les élus doivent être purifiés et sanctifiés. La purification repose sur la foi au sacrifice volontaire du Christ, mais la sanctification s’obtient par son aide après le baptême car, la purification est imputée, soit obtenue à l’avance au nom d’un principe de foi, mais la sanctification est le fruit obtenu en réalité dans son âme entière par l’élu par sa réelle coopération avec le Dieu vivant Jésus-Christ. Elle s’obtient par un combat qu’il mène contre lui-même, contre sa mauvaise nature, afin de résister au péché.

Daniel 9:25 nous l’apprendra, Jésus-Christ est venu mourir sur une croix afin d’obtenir de ses élus qu’ils ne pèchent plus, car il est venu mettre fin au péché. Or nous venons de le voir au verset 12, l’Elue chrétienne a été livré au despotisme papal à cause du péché. Une purification est donc nécessaire pour obtenir la sanctification sans laquelle personne ne verra Dieu selon qu’il est écrit dans Héb.12:14 : Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.

Appliquée aux 2000 ans de l’ère chrétienne depuis la mort de Jésus-Christ jusqu’à son retour en 2030, ce temps de préparation et de sanctification va être révélé dans les versets 13 et 14 qui viennent. Contrairement à la croyance originelle des adventistes, cette époque n’est pas celle du jugement que Daniel 7 décrit mais celle de la sanctification rendue nécessaire à cause de l’héritage séculaire des péchés légitimés par l’enseignement abominable de la Rome papale. Je précise, que l’œuvre de la Réforme engagée à partir du 13ème siècle, n’a pas accompli la purification et la sanctification exigée en toute justice par le Dieu sauveur trois fois saint et parfaitement pur.

 

Dan 8:13  J'entendis parler un saint ; et un autre saint dit à celui qui parlait : Pendant combien de temps s'accomplira la vision sur le sacrifice perpétuel et sur le péché dévastateur? Jusques à quand le sanctuaire et l'armée seront-ils foulés?

13a-     J'entendis parler un saint ; et un autre saint dit à celui qui parlait

            Seuls les vrais saints prennent conscience des péchés hérités de Rome. Nous les retrouverons dans la scène de la vision présentée dans Dan.12.

13b-     Pendant combien de temps s'accomplira la vision

            Les saints demandent une date qui marquera la fin des abominations romaines.

13c-     sur le sacrifice perpétuel

            Les saints demandent une date qui marquera la reprise du sacerdoce perpétuel par Christ.

13d-    et sur le péché dévastateur ?

            Les saints demandent une date qui marquera le retour du sabbat du septième jour dont la transgression est punie par la dévastation romaine et celle des guerres ; et pour ses transgresseurs, cette punition durera jusqu’à la fin du monde.

13e-     Jusques à quand le sanctuaire et l'armée seront-ils foulés?

            Les saints demandent une date qui marquera la fin des persécutions papales appliquées contre eux, les saints élus de Dieu.

Dan 8:14  Et il me dit: Deux mille trois cents soirs et matins; puis le sanctuaire sera purifié.

14a-     Depuis 1991, Dieu a dirigé mon étude sur ce verset mal traduit. Voici sa véritable traduction du texte hébreu.

            Et il me dit : Jusqu’à soir-matin deux mille trois cent et justifiée sera sainteté.

            Tu peux le constater, le terme des 2300 soir-matin a pour but la sanctification des élus sélectionnés par Dieu à partir de la date qui sera déterminée pour ce terme. La justice éternelle obtenue par le baptême jusque là est remise en question. L’exigence du Dieu trois fois saint, en Père, Fils et Saint-Esprit a changé et s’est renforcée par la nécessité pour les élus de ne plus pécher ni contre le sabbat, ni contre tout autre ordonnance sortie de la bouche de Dieu. Le chemin étroit du salut enseigné par Jésus est ainsi restauré. Et le modèle de l’élu présenté en Noé, Daniel, et Job justifie le million d’élu pour les dix milliards déchus du jugement dernier de Dan.7:10.

Dan 8:15  Tandis que moi, Daniel, j'avais cette vision et que je cherchais à la comprendre, voici, quelqu'un qui avait l'apparence d'un homme se tenait devant moi.

15a-     Logiquement, Daniel voudrait comprendre la signification de la vision et cela lui vaudra dans Dan.10 :12, une approbation de Dieu justifiée, mais il ne sera jamais entièrement exaucé dans son souhait comme la réponse de Dieu de Dan.12:9 le montre : Il répondit: Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu'au temps de la fin.

Dan 8:16  Et j'entendis la voix d'un homme au milieu de l'Ulaï ; il cria et dit : Gabriel, explique-lui la vision.

16a-     L’image de Jésus-Christ au milieu de l’Ulaï anticipe la leçon donnée dans la vision de Dan.12. L’ange Gabriel serviteur rapproché du Christ est chargé d’expliquer la signification de la vision entière depuis son commencement. Suivons donc avec attention les compléments d’informations qui vont être révélés dans les versets qui suivent.

Dan 8:17  Il vint alors près du lieu où j'étais; et à son approche, je fus effrayé, et je tombai sur ma face. Il me dit: Sois attentif, fils de l'homme, car la vision concerne un temps qui sera la fin.

17a-     La vision des êtres célestes provoquera toujours cet effet sur l’homme de chair. Mais soyons attentifs comme il nous y invite. Le temps de la fin concernée commencera sur la fin de la vision entière.

Dan 8:18  Comme il me parlait, je restai frappé d'étourdissement, la face contre terre. Il me toucha, et me fit tenir debout à la place où je me trouvais.

18a-     Dans cette expérience, Dieu souligne la malédiction de la chair qui n’égale pas la pureté des corps célestes des anges fidèles.

Dan 8:19  Puis il me dit: Je vais t'apprendre, ce qui arrivera au terme de la colère, car il y a un temps marqué pour la fin.

19a-     Le terme de la colère de Dieu viendra, mais cette colère est justifiée par la désobéissance chrétienne héritage de la doctrine papale romaine. L’arrêt de cette colère divine prophétisée sera donc partiel puisqu’elle ne cessera véritablement qu’après la destruction entière de l’humanité au retour en gloire du Christ.           

Dan 8:20  Le bélier que tu as vu, et qui avait des cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses.

20a-     Il s’agit pour Dieu de donner des repères à ses élus pour qu’ils comprennent le principe de la succession des symboles présentés. Les Mèdes et les Perses marquent le contexte historique du début de la révélation. Dans Dan.2 et 7 ils se trouvaient en deuxième position.

Dan 8:21  Le bouc, c'est le roi de Javan, La grande corne entre ses yeux, c'est le premier roi.

21a-     A son tour la Grèce est la deuxième succession ; la troisième dans Dan.2 et7.

21b-     La grande corne entre ses yeux, c'est le premier roi

            Nous l’avons vu, il s’agit du grand conquérant grec, Alexandre le grand. La grande corne, image son caractère offensif et belliqueux que le roi Darius 3 a eut tort d’humilier, car cela lui a coûté son royaume et sa vie. En plaçant cette corne non sur le front mais entre les yeux, l’Esprit montre sa convoitise de conquête insatiable que seule sa mort arrêtera. Mais les yeux c’est aussi la voyance prophétique, et depuis sa naissance, un destin exceptionnel lui a été annoncé par un voyant et il croit à son destin prophétisé pendant toute sa vie.

Dan 8:22  Les quatre cornes qui se sont élevées pour remplacer cette corne brisée, ce sont quatre royaumes qui s'élèveront de cette nation, mais qui n'auront pas autant de force.

22a-     Nous retrouvons les quatre dynasties grecques fondées par les quatre généraux successeurs d’Alexandre, encore vivants après 20 ans de guerres entre les dix qu’ils étaient au début.

Dan 8:23  A la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés, il s'élèvera un roi impudent et artificieux.

23a-     Sautant les temps intermédiaire, l’ange évoque l’ère chrétienne de la domination de la Rome papale. Agissant ainsi, il indique le but principal de la révélation donnée. Mais cette explication apporte un autre enseignement qui apparaît dans la première phrase de ce verset : A la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés. Qui sont donc ces pécheurs consumés qui précède le temps du régime papal ? Ce sont les Juifs nationaux rebelles qui ont refusé Jésus-Christ comme Messie et sauveur, libérateur, oui, mais seulement des péchés commis et uniquement en faveur de ceux qu’il reconnaît par la qualité de leur foi. Ils ont été en effet consumés en 70 par les troupes de Rome, eux et leur ville de Jérusalem, et ceci pour la seconde fois après la destruction opérée sous Nébucadnetsar en – 586. Par cette action, Dieu a donné la preuve que l’ancienne alliance avait pris fin depuis la mort de Jésus-Christ où à Jérusalem le voile de séparation du temple s’était déchiré en deux, depuis le haut jusqu’au bas, montrant ainsi que l’action venait de Dieu lui-même.

23b-     il s'élèvera un roi impudent et artificieux

            C’est la description que Dieu donne du papisme caractérisé selon Dan.7:8 par son arrogance et ici par son impudence. Il ajoute et artificieux. L’artifice consiste à voiler la vérité et prendre l’apparence de ce qu’on n’est pas. L’artifice sert à tromper son prochain, c’est ce que font les papes successifs.

Dan 8:24  Sa puissance s'accroîtra, mais non par sa propre force; il fera d'incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints.

24a-     Sa puissance s'accroîtra

            En effet, décrit dans Dan.7:8 comme une « petite corne », le verset 20 lui attribue « une plus grande apparence que les autres ».

24b-     mais non par sa propre force

            Là encore, l’histoire le confirme, sans le soutien armé des monarques, le régime papal n’aurait pas pu subsister. Le premier soutien ayant été Clovis le roi des Francs de la dynastie mérovingienne et après elle, celui de la dynastie Carolingienne et en dernière, celui de la dynastie capétienne, le soutien de la monarchie française lui a rarement manqué. Et nous verrons que ce soutien a un prix à payer. Cela sera fait à titre d’exemple par la décapitation du roi français Louis 16, de la reine Marie-Antoinette, des courtisans monarchistes et du clergé catholique romain principalement responsable, par la guillotine installée en France dans la capitale et les villes de province, par les révolutionnaires français entre 1793 et 1794 ; deux époques de « Terreurs » inscrites en lettres de sang dans la mémoire de l’humanité. Dans Apo.2:22 cette punition divine sera prophétisée en ces termes : Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres. Je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres.

24c-     il fera d'incroyables ravages

            Sur la terre, personne ne peut les compter, mais dans le ciel, Dieu en connaît le nombre exact et à l’heure du châtiment du jugement dernier, ils seront tous expiés, du plus petit jusqu’au plus terrible, par leurs auteurs.

24d-    il réussira dans ses entreprises

            Comment ne réussirait-il pas, alors que Dieu lui a donné ce rôle pour punir le péché commis par son peuple qui se réclame du salut gagné par Jésus-Christ ?

24e-     il détruira les puissants et le peuple des saints

            Ce faisant passer pour le représentant de Dieu sur la terre et les menaçant d’excommunication qui leur fermeraient l’entrée au ciel, la papauté obtient la soumission des grands et des monarques de la terre occidentale, et encore bien plus par les petits, riches ou pauvres, mais tous ignorants, à cause de leur incrédulité et leur indifférence pour les vérités divines.

            Dès le commencement de l’époque de la Réforme engagé depuis Pierre Valdo en 1170, le régime papal a réagi avec fureur en excitant contre les serviteurs fidèles de Dieu, les seuls vrais saints toujours paisibles et pacifiques, les ligues catholiques meurtrières soutenues par les tribunaux de l’inquisition de sa fausse sainteté. Les juges à capuches qui ont ainsi ordonné des tortures effroyables aux saints et à d’autres, tous accusés d’hérésie envers  Dieu et Rome, auront tous à rendre compte de leurs exactions devant le vrai Dieu à l’heure du juste jugement dernier prophétisé dans Dan.7:9 et Apo.20: 9 à 15.

Dan 8:25  A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le chef des chefs; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main.

25a-     A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses

            Cette prospérité suggère son enrichissement que le verset rattache à ses ruses. Il faut, en effet utiliser la ruse, quand on est petit et faible pour obtenir des riches, de l’argent et des richesses de tout genre qu’Apo.18:12 et 13 énumère.

25b-     il aura de l'arrogance dans le cœur

            Ceci, en dépit de la leçon donnée par l’expérience du roi Nébucadnetsar dans Dan.4 et celle, plus tragique, de son petit-fils Belschatsar dans Dan.5.

25c-     il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement

            Le caractère paisible est un fruit du vrai christianisme, mais seulement jusqu’en 1843. Car avant cette date, et principalement, jusqu’à la fin de la Révolution française, au terme des 1260 années du règne papal prophétisé dans Dan.7 :25, la fausse foi se caractérise par la brutalité qui agresse ou répond à la brutalité. C’est uniquement dans ces époques que la douceur et la paix fait la différence. Les règles fixées par Jésus n’ont pas changé depuis le temps apostolique, l’élu est une brebis qui accepte d’être sacrifiée, jamais un boucher.

25d-    et il s'élèvera contre le chef des chefs

            Avec cette précision, le doute n’est plus permis. Le chef, cité dans les versets 11 et 12, est bien Jésus-Christ, le Roi des rois et Seigneur des seigneurs qui apparaît dans la gloire de son retour dans Apo.19:16. Et c’est à lui que le sacerdoce perpétuel légitime a été enlevé par le papisme romain.

Dan 8:26  Et la vision des soirs et des matins, dont il s'agit, est véritable. Pour toi, tiens secrète cette vision, car elle se rapporte à des temps éloignés.

26a-     Et la vision des soirs et des matins, dont il s'agit, est véritable

            L’ange atteste l’origine divine de la prophétie des « 2300 soir-matin » du verset 14. Il attire donc, en dernier, l’attention sur cette énigme qui devra être éclairée et comprise par les saints élus de Jésus-Christ quand le temps sera arrivé pour le faire.

26b-     Pour toi, tiens secrète cette vision, car elle se rapporte à des temps éloignés

            En effet, entre l’époque de Daniel et la nôtre, il s’est écoulé environ 26 siècles. Et nous nous trouvons donc dans le temps de la fin où ce mystère doit être éclairé ; la chose va être faite, mais pas avant l’étude de Dan.9 qui va livrer la clé indispensable pour réaliser les calculs proposés.

Dan 8:27  Moi, Daniel, je fus plusieurs jours languissant et malade ; puis je me levai, et je m'occupai des affaires du roi. J'étais étonné de la vision, et personne n'en eut connaissance.

27a-     Ce détail qui concerne la santé de Daniel n’a rien de personnel. Il traduit pour nous l’extrême importance de recevoir de Dieu l’information concernant les 2300 soir-matin prophétisés ; car de même que la maladie peut conduire à la mort, l’ignorance de l’énigme condamnera à la mort spirituelle éternelle les derniers chrétiens qui vivront au temps de la fin.

 

 

 

 

 

 

Daniel 9

 

 

Dan 9:1  La première année de Darius, fils d'Assuérus, de la race des Mèdes, lequel était devenu roi du royaume des Chaldéens,

1a-       Selon le témoignage oculaire de Daniel, donc indéniable, nous apprenons que le roi Darius de Dan.5 :30 est le fils d’Assuérus, de la race des Mèdes ; le roi perse Cyrus 2 ne l’a donc encore pas remplacé. La première année de son règne est celle où il vient de conquérir Babylone, enlevée ainsi aux chaldéens.

Dan 9:2  la première année de son règne, moi, Daniel, je vis par les livres qu'il devait s'écouler soixante-dix ans pour les ruines de Jérusalem, d'après le nombre des années dont l'Éternel avait parlé à Jérémie, le prophète.

2a-       Daniel se réfère aux écrits prophétiques de Jérémie, le prophète. Il nous donne là un bel exemple de foi et de confiance qui unit les serviteurs de Dieu sous son regard. Il confirme ainsi ces paroles d’1 Cor.14 :32 : Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes. Daniel a vécu à Babylone, une grande partie des 70 années prophétisées pour la déportation du peuple hébreu. Aussi s’intéresse t-il au sujet de son retour en Israël qui devrait être selon lui assez proche. Afin d’obtenir de Dieu des réponses il lui adresse une magnifique prière que nous allons étudier.

 

La prière modèle de la foi d’un saint

 

La première leçon de ce chapitre 9 de Daniel consiste à comprendre pourquoi Dieu a voulu qu’elle apparaisse dans cette partie du livre de Daniel.

Dans Dan.8:23 par l’annonce prophétique des pécheurs consumés, nous avons reçu la confirmation que les Juifs de la nation Israël ont été de nouveau condamnés et détruits par le feu par les Romains en 70, à cause de toutes les choses que Daniel va confesser dans sa prière. Or qui était cet Israël présenté en première alliance avec le Dieu vivant depuis Abraham jusqu’aux 12 apôtres et disciples de Jésus-Christ, lui-même étant juif ? Uniquement un échantillon de l’humanité entière, car depuis Adam, les hommes sont les mêmes en dehors de leur couleur de peau qui va du très clair au très foncé. Mais quelques soient leur race, leur ethnie, choses transmises génétiquement de père et mère en fils et filles, leur comportement mental est identique. Selon le principe de l’effeuillage de la marguerite, « je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout », les hommes reproduisent ce panel de sentiments envers le Dieu vivant créateur de toute chose quand il découvre son existence. Aussi, le grand Juge voit parmi ceux qui se réclament de lui, des gens fidèles qui l’aiment et lui obéissent, d’autres qui prétendent l’aimer, mais lui désobéissent, d’autres qui vivent leur religion dans l’indifférence, d’autres encore qui la vivent avec un cœur dur et acerbe qui les rend fanatiques et dans l’extrême, ils ne supportent pas la contradiction et encore moins les reproches et soutiennent la mise à mort de l’opposant insupporté. Ces comportements se trouvaient chez les Juifs, comme ils se trouvent encore chez les hommes sur toute la planète Terre et dans toutes les religions qui cependant ne se valent pas.

La prière de Daniel vient t’interroger, dans lequel de ces comportement te reconnais-tu ? Si ce n’est pas celui de celui qui aime Dieu et lui obéit en témoignage de sa fidélité, remets en cause ta conception de la foi ; repens-toi et donne à Dieu un fruit de repentance sincère et réel comme Daniel va le faire.

La deuxième raison de la présence de cette prière dans ce chapitre 9 est que la cause de la dernière destruction d’Israël, en l’an 70 par les Romains y est traitée et développée : la première venue du Messie sur la terre des hommes. Et ayant rejeté ce Messie dont les seuls fautes furent la perfection de ses œuvres qui les condamnaient, les chefs religieux ont soulevé le peuple contre lui, par des accusations calomnieuses toutes démontées et contredites par les faits. Aussi ont-ils fondé leur accusation finale sur une vérité divine, en l’accusant lui, un homme, de prétendre être le Fils de Dieu. L’âme de ces chefs religieux était noire comme le charbon d’un foyer ardent qui les consumera au temps den la juste colère. Mais la plus grande faute des Juifs n’est pas de l’avoir tué, c’est de ne pas l’avoir reconnu après sa divine résurrection. Devant les miracles et les bonnes œuvres qui se réalisaient par ses douze apôtres, ils se sont endurcis comme Pharaon en son temps et en ont témoigné en faisant mourir le fidèle diacre Etienne qu’ils ont lapidé eux-mêmes sans avoir recours cette fois aux Romains.

La troisième raison de cette prière est qu’elle prend le rôle d’un constat final désolant à l’issue d’une longue expérience vécue en relation avec Dieu ; un témoignage, sorte de testament laissé par l’alliance juive au reste de l’humanité. Car, c’est dans cette déportation à Babylone que la démonstration préparée par Dieu cesse. Il est vrai que les Juifs reviendront sur leur sol national, et que pendant quelques temps, Dieu sera honoré et obéi, mais la fidélité va rapidement disparaître, au point que leur survie ne peut être justifiée que pour leur dernière épreuve de foi fondée sur la première venue du Messie, car il doit être, un fils d’Israël, juif parmi les Juifs.

La quatrième raison de cette prière repose sur le fait que les fautes énoncées et confessées ont toutes été accomplies et renouvelées par les chrétiens dans leur ère, depuis l’abandon du sabbat le 7 Mars 321 jusqu’à notre époque. La dernière institution officielle bénie depuis 1873 et individuellement depuis 1844 n’a pas échappé à la malédiction du temps, puisque Jésus l’a vomie en 1994. L’étude des derniers chapitres de Daniel et du livre Apocalypse expliquera ces dates et les derniers mystères.

Maintenant écoutons attentivement Daniel parler au Dieu Tout-Puissant.

 

 

Dan 9:3  Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, afin de recourir à la prière et aux supplications, en jeûnant et en prenant le sac et la cendre.

3a-       Daniel est maintenant âgé, mais sa foi ne faiblit pas, et son lien avec Dieu est conservé, nourrit et entretenu. Dans son cas, son cœur étant profondément sincère, le jeûne, le sac et la cendre portent une réelle signification. Ces pratiques indiquent la force de son désir d’être entendu et exaucé par Dieu. Jeûner montre la supériorité donnée à la réponse de Dieu comparativement aux plaisirs de manger. Il y a dans cette démarche l’idée de dire à Dieu je ne veux plus vivre sans ta réponse, sans aller jusqu’à se suicider.  

Dan 9:4  Je priai l'Éternel, mon Dieu, et je lui fis cette confession : Seigneur, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t'aiment et qui observent tes commandements !

4a-       Seigneur, Dieu grand et redoutable

             Israël est en déportation à Babylone et il a ainsi payé pour apprendre que Dieu est grand et redoutable.

4b-       toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t'aiment et qui observent tes commandements !

            Daniel montre qu’il connaît Dieu puisqu’il puise ses arguments dans le texte du deuxième des dix commandements de Dieu, que les malheureux catholiques ne connaissent pas au fil des siècles de ténèbres, parce que souverainement, la papauté a pris l’initiative de le supprimer de sa version des dix commandements, car un commandement axé sur la chair a été rajouté pour conserver le nombre à dix ; un bel exemple d’impudence et de tromperie dénoncé dans le chapitre précédent.

Dan 9:5  Nous avons péché, nous avons commis l'iniquité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances.

5a-       On ne saurait être plus vrai et plus clair car ce sont ces fautes qui ont conduit Israël en déportation, sauf que, Daniel et trois de ses compagnons n’étaient pas coupables de ce genre de fautes ; ceci ne l’empêche pas d’épouser la cause de son peuple en portant avec lui le fardeau de sa culpabilité.

            C’est alors qu’il nous faut en 2021 réaliser que nous servons, nous aussi, chrétiens, ce même Dieu qui ne change pas selon sa déclaration dans Mal.3:6 : Car je suis l'Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n'avez pas été consumés. Il conviendrait de dire « pas encore consumés ». Car depuis que Malachie a écrit ces paroles, le Christ s’est présenté, les enfants de Jacob l’ont rejeté et fait mourir, et conformément à la parole prophétisée dans Dan.8:23, ils ont fini par être consumés en 70 par les Romains. Et si Dieu ne change pas, cela signifie que les chrétiens infidèles transgresseurs de ses commandements dont, en premier, le sabbat sanctifié, seront frappés encore plus durement que les Hébreux et les Juifs nationaux en leur temps.

Dan 9:6  Nous n'avons pas écouté tes serviteurs, les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, et à tout le peuple du pays.

6a-       C’est vrai, les Hébreux sont coupables de ces choses, mais que dire des chrétiens qui jusque dans la dernière institution instaurée par lui, sont coupables des mêmes actions ?  

Dan 9:7  A toi, Seigneur, est la justice, et à nous la confusion de face, en ce jour, aux hommes de Juda, aux habitants de Jérusalem, et à tout Israël, à ceux qui sont près et à ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés à cause des infidélités dont ils se sont rendus coupables envers toi.

7a-       Le châtiment d’Israël a été terrible, il y a eu beaucoup de morts et seuls les survivants ont eu la chance d’être déportés à Babylone et de là dispersés dans tous les pays de l’empire chaldéen et de l’empire perse qui lui a succédé. La nation juive a été dissoute dans des pays étrangers et pourtant, selon sa promesse, Dieu va bientôt regrouper les Juifs sur leur sol national, la terre de leurs pères. Quelle puissance et quel pouvoir n’a pas ce Dieu vivant ! Dans sa prière, Daniel exprime toute la repentance dont ce peuple doit faire preuve avant de revenir sur sa terre, sainte, mais lorsque Dieu est à ses côtés, uniquement.

            Daniel confesse l’infidélité juive punie par Dieu mais alors quel châtiment pour les chrétiens qui font pareil ? la déportation, ou la mort ?

Dan 9:8  Seigneur, à nous la confusion de face, à nos rois, à nos chefs, et à nos pères, parce que nous avons péché contre toi.

8a-       Le mot terrible, le mot « péché » est cité. Qui pourra mettre fin au péché qui cause d’aussi grandes souffrances ? Ce chapitre donnera la réponse. Une leçon mérite d’être retirée et retenue : Israël a subi les conséquences des choix et des comportements des rois, des chefs et des pères qui le dirigeaient. Voici donc un exemple où la désobéissance envers les dirigeants corrompus peut être encouragée pour rester dans la bénédiction de Dieu. C’est le choix qu’ont fait Daniel et ses trois compagnons et ils en sont bénis.

Dan 9:9  Auprès du Seigneur, notre Dieu, la miséricorde et le pardon, car nous avons été rebelles envers lui.

10a-     En situation de péché il ne reste qu’une seule espérance ; s’en remettre au Dieu bon, miséricordieux afin qu’il accorde son pardon. La démarche est perpétuelle, le Juif de l’ancienne alliance, et le chrétien de la nouvelle ont le même besoin du pardon. Là encore Dieu prépare une réponse qu’il va devoir payer de sa personne très cher.

Dan 9:10  Nous n'avons pas écouté la voix de l'Éternel, notre Dieu, pour suivre ses lois qu'il avait mises devant nous par ses serviteurs, les prophètes.

10a-     C’est également le cas des chrétiens de l’an 2021.

Dan 9:11  Tout Israël a transgressé ta loi, et s'est détourné pour ne pas écouter ta voix. Alors se sont répandues sur nous les malédictions et les imprécations qui sont écrites dans la loi de Moïse, serviteur de Dieu, parce que nous avons péché contre Dieu.

11a-     Dans la loi de Moïse, Dieu a en effet mis en garde Israël contre la désobéissance. Mais après lui, le prophète Ezéchiel contemporain de Daniel déporté 13 ans après Daniel soit, 5 ans après le roi Jojakin frère de Jojakim auquel il a succédé s’est retrouvé captif au fleuve Kébar situé entre le Tigre et l’Euphrate. Là Dieu lui a inspiré et fait écrire des messages que nous retrouvons aujourd’hui dans notre Bible. Et c’est dans Ezé.26 que nous trouvons une succession de châtiments dont le modèle se retrouvent appliqué spirituellement mais pas que, dans les sept trompettes de l’Apocalypse dans Apo.8 et 9. Cette surprenante ressemblance confirme que Dieu ne change vraiment pas. Les péchés sont punis dans la nouvelle alliance comme ils le furent dans l’ancienne.

Dan 9:12  Il a accompli les paroles qu'il avait prononcées contre nous et contre nos chefs qui nous ont gouvernés, il a fait venir sur nous une grande calamité, et il n'en est jamais arrivé sous le ciel entier une semblable à celle qui est arrivée à Jérusalem..

12a-     Dieu n’a pas faibli, il accomplit ses annonces pour bénir ou maudire avec le même soin, et la « calamité » qui a frappé le peuple de Daniel a pour but de mettre engarde les nations qui apprennent ces choses. Mais que constatons-nous ? Malgré le témoignage écrit dans la Bible, cette leçon reste ignorée même par ceux qui la lisent. Retiens ce message : Dieu prépare pour les juifs et après eux, pour les chrétiens deux autres grandes calamités qui seront révélées dans la suite du livre de Daniel.

Dan 9:13  Comme cela est écrit dans la loi de Moïse, toute cette calamité est venue sur nous; et nous n'avons pas imploré l'Éternel, notre Dieu, nous ne nous sommes pas détournés de nos iniquités, nous n'avons pas été attentifs à ta vérité.

13a-     Le mépris pour les choses que Dieu a fait écrire dans la Bible est perpétuel, lui aussi, en 2021 les chrétiens sont aussi coupables de cette faute et ils croient que Dieu ne va pas les contredire. Ils ne se détournent pas non plus de leurs iniquités et ne sont pas davantage attentifs à se vérité biblique mais si importante pour notre temps de la fin, sa vérité prophétique révélée intensément et compréhensible, puisque les clés de la compréhension sont dans la Bible elle-même.

Dan 9:14  L'Éternel a veillé sur cette calamité, et l'a fait venir sur nous ; car l'Éternel, notre Dieu, est juste dans toutes les choses qu'il a faites, mais nous n'avons pas écouté sa voix.

14a-     Que dire de plus ? En vérité ! Mais sache bien qu’une calamité bien plus grande a été préparée par Dieu pour l’humanité actuelle, et pour la même cause. Elle viendra, entre 2021 et 2030, sous la forme d’une guerre nucléaire qui a pour mission divine de tuer le tiers des hommes selon Apo.9:15.

Dan 9:15  Et maintenant, Seigneur, notre Dieu, toi qui as fait sortir ton peuple du pays d'Égypte par ta main puissante, et qui t'es fait un nom comme il l'est aujourd'hui, nous avons péché, nous avons commis l'iniquité.

15a-     Daniel nous rappelle pourquoi l’incrédulité est condamnable par Dieu. Sur la terre, l’existence du peuple juif, témoigne de ce fait extraordinaire dû à une puissance surnaturelle, la sortie d’Egypte du peuple hébreu. Toute leur histoire repose sur ce fait miraculeux. Nous n’avons pas la possibilité d’assister à cet exode, mais personne ne peut nier que les descendants de cette expérience sont encore aujourd’hui parmi nous. Et pour mieux exploiter cette existence, Dieu a livré ce peuple à la haine nazie pendant la Deuxième Guerre Mondiale. L’attention de l’humanité a été ainsi dirigée sur les survivants qui ont obtenu en 1948 leur réinstallation sur le sol de leur ancienne patrie perdue depuis 70. Dieu n’a fait que laisser retomber sur leur têtes les paroles de leurs pères qui avaient dit au gouverneur romain Ponce Pilate à propos de Jésus, afin d’obtenir sa mise à mort, je cite « que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ». Dieu les a exaucés à la lettre. Mais les chrétiens de toutes les confessions ont indignement ignoré cette leçon divine, et on peut comprendre pourquoi, puisqu’ils partagent tous leur malédiction. Les Juifs ont refusé le Messie, mais les chrétiens ont méprisé ses lois. La condamnation des deux par Dieu est donc parfaitement justifiée.  

Dan 9:16  Seigneur, selon ta grande miséricorde, que ta colère et ta fureur se détournent de ta ville de Jérusalem, de ta montagne sainte ; car, à cause de nos péchés et des iniquités de nos pères, Jérusalem et ton peuple sont en opprobre à tous ceux qui nous entourent.

16a-     Daniel reprend ici un argument que Moïse avait présenté à Dieu : que vont dire les peuples qui assistent à la punition de son peuple ? Dieu a conscience du problème puisqu’il déclare lui-même au sujet des Juifs, par la bouche de Paul dans Rom.2:24 : Car le nom de Dieu est à cause de vous blasphémé parmi les païens, comme cela est écrit. Il fait allusion au texte d’Ezé.16:27 : Et voici, j'ai étendu ma main contre toi, j'ai diminué la part que je t'avais assignée, je t'ai livrée à la volonté de tes ennemis, les filles des Philistins, qui ont rougi de ta conduite criminelle. Dans sa compassion, Daniel a encore beaucoup de choses à apprendre sur le jugement que Dieu porte sur sa ville Jérusalem. Mais quand il dit «Jérusalem et ton peuple sont en opprobre à tous ceux qui nous entourent » il n’a pas tort, car si le châtiment d’Israël avait produit chez les païens une crainte salutaire et le désir de servir ce vrai Dieu, le châtiment aurait eu un réel intérêt. mais cette triste expérience a porté peu de fruits, non négligeables pour autant, puisqu’on lui doit la conversion du roi Nébucadnetsar et du roi Darius le Mède. 

Dan 9:17  Maintenant donc, ô notre Dieu, écoute la prière et les supplications de ton serviteur, et, pour l'amour du Seigneur, fais briller ta face sur ton sanctuaire dévasté !

17a-     Ce que Daniel demande sera exaucé mais pas parce que Dieu l’aime, mais simplement, parce que ce retour en Israël et le relèvement du temple sont dans son projet. Cependant Daniel ignore que le temple qui sera en effet rebâti, sera de nouveau détruit en 70 par les Romains. C’est pourquoi, les informations qu’il va recevoir dans ce chapitre 9 vont le guérir de l’importance, bien juive, qu’il donne encore au temple de pierre bâti à Jérusalem ; le temple de chair du Christ le rendra bientôt vain, et il sera pour cette raison, de nouveau détruit en 70 par les armées romaines.

Dan 9:18  Mon Dieu, prête l'oreille et écoute ! Ouvre les yeux et regarde nos ruines, regarde la ville sur laquelle ton nom est invoqué ! Car ce n'est pas à cause de notre justice que nous te présentons nos supplications, c'est à cause de tes grandes compassions.

18a-     Il est vrai que Dieu avait choisi Jérusalem pour en faire le lieu sanctifié par sa glorieuse présence. Mais le lieu est saint uniquement lorsque Dieu s’y tient, et depuis l’année – 586, ce n’était plus le cas. Et, au contraire, les ruines de Jérusalem et de son temple témoignaient de l’impartialité de sa justice. Cette leçon était nécessaire pour que les hommes regardent le vrai Dieu comme un être vivant qui voit, juge, et réagit contrairement aux divinités païennes idolâtres qui n’ont relation qu’avec les mauvais anges du camp du diable. L’homme fidèle sert Dieu mais l’homme infidèle se sert de Dieu pour se donner une légitimité religieuse envers son entourage. La compassion de Dieu à laquelle Daniel fait appel est réelle et il va bientôt en donner la plus belle des preuves, en Jésus-Christ.

Dan 9:19  Seigneur, écoute! Seigneur, pardonne! Seigneur, sois attentif ! Agis et ne tarde pas, par amour pour toi, ô mon Dieu ! Car ton nom est invoqué sur ta ville et sur ton peuple.

19a-     L’âge avancé de Daniel justifie son insistance car, comme Moïse, son plus cher désir personnel, est de pouvoir vivre ce retour sur sa terre « sainte ». Il souhaite assister au relèvement du saint temple qui fera de nouveau la gloire de Dieu et d’Israël.

Dan 9:20  Je parlais encore, je priais, je confessais mon péché et le péché de mon peuple d'Israël, et je présentais mes supplications à l'Éternel, mon Dieu, en faveur de la sainte montagne de mon Dieu ;

20a-     Il n’est pas étonnant que Dieu aime Daniel, c’est un modèle d’humilité qui l’enchante et répond au critère de la sainteté qu’il exige. Tout homme est faillible aussi longtemps qu’il vit dans un corps de chair et Daniel ne fait pas exception. Il confesse ses péchés, conscient de son extrême faiblesse comme nous avons tous à le faire. Mais sa qualité spirituelle personnelle ne peut pas couvrir le péché du peuple, car il n’est qu’un homme, lui-même imparfait. La solution viendra de Dieu en Jésus-Christ.

Dan 9:21  je parlais encore dans ma prière, quand l'homme, Gabriel, que j'avais vu précédemment dans une vision, s'approcha de moi d'un vol rapide, au moment de l'offrande du soir.

21a-     Le moment choisi par Dieu pour la visite de Gabriel est celui de l’offrande du soir soit, celui du sacrifice perpétuel d’un agneau qui prophétise soir et matin la future offrande volontaire du corps parfaitement saint et innocent de Jésus-Christ. Il mourra crucifié pour expier les péchés de ses seuls élus qui constituent son seul vrai peuple. Le lien avec la révélation qui va être donnée ci-après, à Daniel, est donc établi.

 

            Fin de la prière : la réponse de Dieu

Dan 9:22  Il m'instruisit, et s'entretint avec moi. Il me dit : Daniel, je suis venu maintenant pour ouvrir ton intelligence.

22a-     L’expression « ouvrir ton intelligence » signifie que jusque-là, l’intelligence était fermée. L’ange parle du sujet du projet salvateur de Dieu qui a été tenu caché jusqu’au moment de sa rencontre avec le  prophète choisi par Dieu.

Dan 9:23  Lorsque tu as commencé à prier, la parole est sortie, et je viens pour te l'annoncer ; car tu es un bien-aimé. Sois attentif à la parole, et comprends la vision !

23a-     Lorsque tu as commencé à prier, la parole est sortie

            Le Dieu des cieux avait tout organisé, le moment de la rencontre à l’heure du perpétuel et l’ange Gabriel désigne le Christ par « la Parole » comme le fera Jean au début de son Evangile : la parole a été faite chair. L’ange vient lui annoncer « la Parole » ce qui signifie qu’il vient lui annoncer la venue du Christ prophétisé depuis Moïse selon Deut.18:15 à 19 : L'Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi: vous l'écouterez ! Il répondra ainsi à la demande que tu fis à l'Éternel, ton Dieu, à Horeb, le jour de l'assemblée, quand tu disais : Que je n'entende plus la voix de l'Éternel, mon Dieu, et que je ne voie plus ce grand feu, afin de ne pas mourir. L'Éternel me dit : Ce qu'ils ont dit est bien. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte. Mais le prophète qui aura l'audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort.

            Ce texte est fondamental pour comprendre la culpabilité des Juifs dans leur refus du Messie Jésus car il répondait à tous les critères prophétisés sur sa venue. Pris au milieu des hommes et transmetteur de la parole divine, Jésus correspondait à cette description et les miracles qu’il accomplissait témoignaient de l’action divine.

23b-     car tu es un bien-aimé

            Pourquoi Dieu aime t-il Daniel ? Tout simplement parce que Daniel l’aime. L’amour est la raison pour laquelle Dieu a créé la vie de créatures libres en face de lui. C’est son besoin d’amour qui a justifié le prix très cher qu’il va devoir payer pour l’obtenir de certaines de ses créatures terrestres humaines. Et au prix de sa mort par laquelle il va devoir payer, ceux qu’il va sélectionner vont devenir ses compagnons d’éternité.

23c-     Sois attentif à la parole, et comprends la vision !

            De quelle parole s’agit-il de la parole de l’ange ou de « la Parole » divine cachée en Christ ? Ce qui est sûr c’est que les deux sont possibles et complémentaires car la vision va concerner « la Parole » qui va venir en chair en Jésus-Christ. La compréhension du message est donc de la plus haute importance.

 

La prophétie des 70 semaines

Dan 9:24  Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints.

24a-     Soixante-dix semaines ont été coupées sur ton peuple et sur ta ville sainte

            Le verbe hébreu « hatac » signifie en premier sens couper ou trancher ; et seulement au sens figuré, « déterminer ou fixer ». Je retiens le premier sens, car il donne une signification à cette action d’Abraham qui concrétise son alliance avec Dieu par un sacrifice, dans Gen.15:10 : Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l'un vis-à-vis de l'autre ; mais il ne partagea point les oiseaux. Ce rite illustrait l’alliance passée entre Dieu et son serviteur. C’est pourquoi, ce verbe « couper » va prendre tout son sens dans « l’alliance faite avec plusieurs pour une semaine » dans le verset 27. Ces « plusieurs » sont les Juifs nationaux au profit desquels, le bénéfice de la foi au Christ crucifié est présenté en premier. Le deuxième intérêt de ce verbe couper est que les 70 semaines d’années de ce chapitre 9 sont coupées sur les « 2300 soir-matin » de Dan.8:14. Et une leçon se dégage de cette chronologie qui place la foi chrétienne avant la foi juive. De cette manière, Dieu nous enseigne qu’en Jésus-Christ il donne sa vie pour l’offrir en rachat de tout croyant digne de son salut dans l’humanité entière. L’ancienne alliance devait donc disparaître quand Jésus a versé son sang pour couper avec les élus de la terre entière sa nouvelle alliance.

            Le livre de Daniel vise à enseigner ce salut universel en nous présentant les conversions des rois contemporains de Daniel ; Nébucadnetsar, Darius le Mède et Cyrus le Perse.

Le message est un solennel avertissement qui menace le peuple Juif et sa ville sainte Jérusalem auxquels un délai de 70 semaines est donné. Ici encore le code d’Ezé.4:5-6 donne un jour pour une année la durée représente en tout 490 années. Daniel doit avoir du mal à comprendre le sens d’une menace contre sa ville qui est déjà en ruine.

24b-     pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés

            Imagine ce qui passe dans l’esprit de Daniel en entendant ces choses alors qu’il vient juste d’invoquer Dieu dans sa prière pour obtenir le pardon de ses péchés et des péchés de son peuple. Il va vite comprendre de quoi il s’agit. Mais nous-mêmes comprenons bien l’exigence divine exprimée. Dieu veut obtenir de ses élus qu’il sauve, qu’ils ne pèchent plus, qu’ils mettent fin à leurs transgressions de ses lois mettant ainsi fin aux péchés conformément à ce qui sera écrit par l’apôtre Jean dans 1 Jean 3:4 : Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. Cet objectif est adressé aux hommes qui doivent combattre leur mauvaise nature pour ne plus pécher.

24c-     pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle

            Pour le Juif Daniel, ce message évoque le rite du « jour des expiations » une fête annuelle où l’on célèbre l’enlèvement des péchés par le sacrifice d’un bouc. Ce symbole type du péché représentait la Grèce dans Dan.8 et sa présence plaçait la prophétie dans l’atmosphère spirituelle de ce « jour des expiations ». Mais, en quoi, la mort d’un bouc peut-elle enlever les péchés si la mort des autres animaux sacrifiés au court de l’année n’a pas réussi à les enlever ? La réponse à ce dilemme, est donnée dans Héb.10:3 à 7: Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices ; car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C'est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m'as formé un corps ; Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit : Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté. Les explications données par l’apôtre Paul sont très claires et logiques. Il en résulte que Dieu s’est réservé pour lui-même, en Jésus-Christ, l’œuvre de l’expiation des péchés annoncés par l’ange Gabriel à Daniel. Mais où était Jésus-Christ dans ce rite du « jour des expiations » ? Sa parfaite innocence personnelle, qui en faisait symboliquement l’agneau pascal de Dieu qui ôte les péchés du monde, s’est chargé des péchés de ses élus symbolisé par le bouc du rite des expiations. L’agneau était caché par le bouc en sorte que l’agneau est mort pour le bouc dont il s’était chargé. En acceptant sa mort sur la croix pour expier les péchés de ses élus, péchés dont il s’est chargé, en Christ Dieu leur a donné la plus belle preuve de son amour pour eux.

24d-    et amener la justice éternelle

            C’est l’heureuse conséquence de la mort du Messie sauveur. Cette justice que l’homme, depuis Adam, ne pouvait pas produire est imputée aux élus afin que par leur foi en cette démonstration d’amour divin, par pure grâce, la justice parfaite de Jésus-Christ leur soit imputée, dans un premier temps, jusqu’à ce que le combat de la foi terrasse le péché. Et lorsque celui-ci disparaît entièrement, la justice du Christ est dite impartie. L’élève devient comme son Maître. C’est sur ces bases doctrinales, que la foi des apôtres de Jésus a été construite. Avant que le temps et les puissances ténébreuses les transforment, élargissant ainsi le chemin étroit enseigné par Jésus-Christ. Cette justice sera éternelle uniquement pour les élus fidèles, ceux qui entendent et répondent par l’obéissance aux justes exigences de Dieu.

24e-     pour sceller la vision et le prophète

            Soit, pour que la vision s’accomplisse par l’apparition du prophète annoncé. Le verbe sceller fait allusion au sceau de Dieu qui donne ainsi à la prophétie et au prophète qui va se présenter une autorité et une légitimité divine entière et indiscutable. L’œuvre qui va s’accomplir est scellée de son sceau royal divin. Le chiffre symbolique de ce sceau est le « sept : 7 ». Il désigne aussi la plénitude qui caractérise la nature du Dieu créateur et celle de son Esprit. A la base de ce choix, il y a la construction de son projet sur sept mille années, c’est pourquoi, il a divisé le temps en semaines de sept jours à l’image des sept mille ans. La prophétie des 70 semaines, donne ainsi un rôle au chiffre (7) le sceau du Dieu vivant dans Apo.7. Les versets qui suivent confirmeront l’importance de ce chiffre «  7 ».

24f-     et pour oindre le Saint des saints

            Il s’agit de l’onction du Saint-Esprit que Jésus va recevoir au moment de son baptême. Mais ne nous y trompons pas, la colombe qui s’est posée sur lui venant du ciel n’avait qu’un but, celui de convaincre Jean que Jésus était bien le Messie annoncé ; le ciel lui rendant témoignage. Sur la terre, Jésus a toujours été le Christ et sous la forme de questions choisies posées aux prêtres, son enseignement dans la synagogue à l’âge de 12 ans en est la preuve. Pour son peuple, parmi lequel il est né et a grandi, sa mission officielle devait commencer à son baptême dans l’automne de l’année 26 et il devait livrer sa vie au printemps de l’an 30. Le titre Saint des saints le désigne dignement puisque il incarne en forme de chair le Dieu vivant qui terrifiait les Hébreux au temps de Moïse. Mais le Saint des saints vivant avait sur la terre un symbole matériel ; le lieu très saint ou sanctuaire du temple de Jérusalem. C’était un symbole du ciel, cette dimension inaccessible à l’humanité où se tient Dieu et ses anges. Siège du jugement divin et lieu de son trône, Dieu en Juge attendait le sang du Christ pour valider le pardon des péchés des élus sélectionnés au cours des 6 millénaires fixés pour cette sélection. La mort de Jésus a ainsi accompli l’ultime « fête des expiation ». Le pardon a été obtenu et les anciens sacrifices agréés par Dieu ont tous été validés. L’onction du Saint des saints se faisait au jour des expiations par l’aspersion du sang du bouc tué sur le propitiatoire, autel placé au dessus de l’arche contenant les commandements de Dieu transgressés. Pour cette action, une fois par an, le souverain sacrificateur était autorisé à pénétrer au-delà du voile de séparation, dans le lieu très saint. Ainsi après sa résurrection, Jésus a apporté au ciel l’expiation de son sang afin de recevoir la domination, la légitimité de sauver ses élus par l’imputation de sa justice et le droit de condamner les pécheurs impénitents, dont les mauvais anges et leur chef Satan, le diable. Le Saint des saints, désignant aussi le ciel, le sang versé par Jésus sur la terre, va lui permettre, en Micaël, de chasser du ciel le diable et ses démons, chose révélée dans Apo.12:9. Ainsi, l’erreur des religieux juifs fut de ne pas comprendre le caractère prophétique du « jour des expiations » annuel. Ils ont cru à tort que le sang animal offert dans cette célébration pouvait valider un autre sens animal versé au cours de l’année. L’homme fait à l’image de Dieu ; l’animal produit par la vie terrestre, comment justifier une égalité de valeur pour les deux espèces ?

Etant Dieu, Jésus-Christ était lui-même l’huile de l’onction en tant que Saint-Esprit et en remontant au ciel il apporte avec lui l’onction de sa légitimité gagnée sur la terre. 

 

La clé des calculs

Dan 9:25  Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux.

25a-     Sache-le donc, et comprends !

            L’ange a bien raison d’inviter Daniel à l’attention parce qu’il aborde des données qui nécessitent une grande concentration spirituelle et intellectuelle ; car des calculs vont devoir être faits.

25b-     Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur

            Cette seule partie du verset est d’une importance capitale car elle résume le but de la vision. Dieu donne à son peuple qui attend son Messie, le moyen de savoir en quelle année il va se présenter à lui. Et ce moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâti doit être déterminé en fonction de la durée des 490 années prophétisées. Pour ce décret de reconstruction, dans le livre d’Esdras, nous trouvons trois décrets possibles ordonnés successivement par trois rois perses : Cyrus,  Darius, et Artaxerxès. Il se trouve que le décret établi par le dernier en – 458, permet l’aboutissement des 490 années en l’an 26 de notre ère. Ce sera donc ce décret d’Artaxerxès qu’il conviendra de retenir en tenant compte de la saison où il fut rédigé : le printemps selon Esd.7:9 : il était parti de Babylone le premier jour du premier mois, et il arriva à Jérusalem le premier jour du cinquième mois, la bonne main de son Dieu étant sur lui. L’année du décret du roi est donnée dans Esd.7:7 : Plusieurs des enfants d'Israël, des sacrificateurs et des Lévites, des chantres, des portiers, et des Néthiniens, vinrent aussi à Jérusalem, la septième année du roi Artaxerxès.

            Le départ du décret étant un printemps, l’Esprit cible pour sa prophétie, la Pâque du printemps où Jésus-Christ est mort crucifié. Les calculs vont nous conduire à cet objectif.

25c-     il y a sept semaines et soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux.

Nous avons au départ 70 semaines. L’ange évoque 69 semaines soit ; 7 + 62. Les 7 premières semaines aboutissent au temps de relèvement de Jérusalem et du temple, en des temps fâcheux car les Juifs œuvrent sous l’adversité permanente des arabes qui sont venus s’installer dans la zone laissée libre par leur déportation. Ce verset de Néh.4:17 décrit bien la situation : Ceux qui bâtissaient la muraille, et ceux qui portaient ou chargeaient les fardeaux, travaillaient d'une main et tenaient une arme de l'autre. C’est un détail qui est précisé, mais le principal se trouve dans la 70ème semaine décomptée.

 

            La 70ème semaine

Dan 9:26  Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur rien pour lui. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire la sainteté, et sa fin arrivera comme par une inondation ; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre.

26a-     Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché

            Ces 62 semaines sont précédées par 7 semaines, ce qui signifie que le message réel est « après les 69 semaines » un oint sera retranché, mais pas n’importe quel oint, celui qui est ainsi annoncé incarne lui-même l’onction divine. En utilisant la formule « un oint », Dieu prépare le peuple juif à sa rencontre avec un homme d’aspect ordinaire, loin des contraintes divines. Conformément à sa parabole des vignerons, le Fils de l’homme, fils du Maître de la vigne, se présente aux vignerons après l’envoi de ses messagers qui l’ont précédé et qu’ils ont maltraités. A vue humaine, Jésus n’est qu’un oint qui se présente après d’autres oints.

            L’ange a dit « après » la durée totale de 69 semaines indiquant ainsi la 70ème. Ainsi, pas à pas, les données de l’ange nous dirigent vers la Pâque du printemps de l’année 30 qui va se situer au milieu de cette 70ème semaine de jours-années.

26b-     et il n'aura pas de successeur personne pour lui

            Cette traduction est d’autant plus illégitime que son auteur, L.Segond, précise en marge que la traduction littérale est : personne pour lui. Et pour moi la traduction littérale me convient parfaitement car elle dit ce qui s’est réellement accompli à l’heure de sa crucifixion. La Bible en témoigne, les apôtres eux-mêmes avaient cessé de croire que Jésus était le Messie attendu parce que, comme le reste du peuple juif, ils attendaient un messie guerrier qui allait jeter les Romains hors du pays.

26c-     Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire la sainteté

            Ceci constitue la réponse de Dieu à l’incrédulité nationale juive constatée : personne pour lui. L’outrage envers Dieu va être définitivement payé par la destruction de Jérusalem et de sa fausse sainteté ; car depuis l’année 30, il n’y a plus eu de sainteté sur le sol juif ; le sanctuaire n’en étant plus un. Pour cette action, Dieu a utilisé les Romains, ceux par qui les chefs religieux juifs avaient fait crucifier le Messie n’osant pas et ne pouvant pas le faire eux-mêmes, alors qu’ils ont su, sans eux, lapider le diacre Etienne « trois ans et six mois » plus tard.

26d-    et sa fin arrivera comme par une inondation

C’est donc en 70, qu’après plusieurs années de siège romain, Jérusalem est tombée entre leurs mains, et remplis de haine destructrice, animés d’une ardeur divine, ils ont détruit frénétiquement, comme annoncé, la ville et la sainteté qui ne l’était plus, jusqu’à ce qu’il ne reste plus pierre sur pierre comme Jésus l’avait annoncé avant sa mort dans Matt.24:2 : Mais il leur dit : Voyez-vous tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée.

26e-      il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre

             Dans Matt.24:6, Jésus avait dit : Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Après les Romains, les guerres ont continué tout au long des deux mille ans de l’ère chrétienne et le long temps de paix dont nous bénéficions depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale est exceptionnel mais programmé par Dieu. L’humanité peut ainsi produire les fruits de sa perversion jusqu’au bout de ses fantasmes avant d’en payer mortellement le prix.

            Cependant, nous ne devons pas oublier en parlant des Romains que leur succession papale va prolonger les œuvres du « dévastateur ou désolateur » païen et là aussi jusqu’au terme de la guerre faite aux élus du Christ Dieu.

Dan 9:27  Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande ; Et [il y aura] sur l’aile des abominations de la désolation et jusqu'à une extermination (ou une entière destruction), et elle sera brisée, [selon] ce qui a été décrété, sur la [terre] désolée.

27a-     Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine

            L’Esprit prophétise l’instauration de la nouvelle alliance ; elle est solide parce qu’elle devient la base du salut offert jusqu’à la fin du monde. Sous le terme plusieurs, Dieu cible des ressortissants juifs, ses apôtres et ses premiers disciples juifs qui vont entrer dans son alliance au cours des dernières sept années du délai accordé à la nation juive pour accepter ou rejeter officiellement le Messie crucifié.  C’est cette alliance qui est « coupée » dans le verset 24 entre Dieu et les pécheurs repentants juifs. En l’automne 33, la fin de cette dernière semaine sera marquée par cet autre acte injuste et odieux que représente la lapidation d’Etienne le nouveau diacre. Son seul tort fut de dire aux Juifs des vérités qu’ils ne supportaient pas d’entendre, alors que Jésus mettait ses paroles dans sa bouche. En voyant tuer un disciple de sa cause, Jésus a enregistré le refus officiel national de son intercession. A partir de l’automne de l’an 33, les rebelles juifs ont attisé la colère romaine qui s’est vidée d’un bloc sur Jérusalem en l’an 70.

27b-     et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande

            Ce moment du milieu ou moitié de la semaine est le printemps 30 ciblé par la prophétie des 70 semaines. C’est le moment où s’accomplissent toutes les actions citées dans le verset 24 : La fin du péché, son expiation, la venue du prophète qui accomplit la vision en instaurant sa justice éternelle et l’onction du Christ ressuscité qui remonte au ciel Victorieux et Tout-Puissant.  La mort expiatoire du Messie est évoquée ici sous l’aspect d’une conséquence qu’elle entraîne : l’arrêt définitif des sacrifices d’animaux et des offrandes faits soir et matin dans le temple juif, mais aussi du matin jusqu’au soir, pour les péchés du peuple. La mort de Jésus-Christ rend caducs les symboles animaliers qui le préfiguraient dans l’ancienne alliance, et c’est là l’essentiel du changement apporté par son sacrifice. La déchirure du voile du temple que Dieu effectue au moment où Jésus expire confirme l’arrêt définitif des rites religieux terrestres, et la destruction du temple, en 70, vient renforcer cette confirmation. A leur tour, les fêtes juives annuelles toutes prophétiques de sa venue devaient disparaître ; mais en aucun cas, la pratique du sabbat hebdomadaire qui reçoit dans cette mort sa véritable signification : il prophétise le repos céleste du septième millénaire que, par sa victoire, Jésus-Christ obtient pour Dieu et ses vrais élus auxquels il impute sa justice éternelle parfaite citée au verset 24.

            Le début de cette « semaine » de jours-années se fait dans l’automne 26 avec le baptême de Jésus qui fut baptisé par Jean le baptiseur.

27c-     Et [il y aura] sur l’aile des abominations de la désolation

            Désolé, mais cette partie du verset est mal traduite dans la version L.Segond parce que mal interprétée. Tenant compte des révélations apportées dans l’Apocalypse de Jean, je présente ma traduction du texte hébreu que d’autres traductions confirment. L’expression « sur l’aile », symbole du caractère céleste et de la domination, suggère une responsabilité religieuse qui cible directement la Rome papale, qui « s’élève » dans Dan.8:10-11, et ses alliés religieux des derniers jours. Les ailes d’aigles symbolisent l’élévation suprême du titre impérial, par exemple le lion aux ailes d’aigle qui concerne le roi Nébucadnetsar, ou de Dieu lui-même, qui porta sur des ailes d’aigle son peuple hébreu qu’il délivrait de l’esclavage égyptien. Tous les empires ont repris ce symbole de l’aigle dont, en 1806, Napoléon 1er, ce que confirmera Apo.8:13, puis les empereurs prussiens et allemands, le dernier étant le dictateur A.Hitler. Mais depuis, les USA ont aussi cet aigle impérial sur le billet vert de leur monnaie nationale : le dollar.

            Lâchant le sujet précédent, l’Esprit revient prendre en cible son ennemie préférée : Rome. Après la mission terrestre de Jésus-Christ, l’acteur ciblé des abominations qui causent la désolation finale de la terre est bien Rome dont la phase impériale païenne vient de détruire Jérusalem en 70 dans le verset 26. Et l’action de commettre « des abominations de la désolation » va se prolonger dans le temps jusqu’à la fin du monde. Les abominations, au pluriel, sont donc imputables, en premier, à la Rome impériale qui va persécuter les élus fidèles en les mettant à mort dans des « mise en scène » spectaculaires pour divertir le peuple romain assoiffé de sang, choses qui vont cesser en 313. Mais une autre abomination vient ensuite et elle consiste à faire cesser la pratique du sabbat du septième jour, le 7 Mars 321 ; cette action est encore imputable à l’empire romain et à son chef impérial Constantin 1er. Avec lui, l’empire romain passe sous la domination des empereurs byzantins. En 538, à son tour, l’empereur Justinien 1er commet une autre abomination en instaurant sur son siège romain le régime papal de Vigile 1er, et cette prolongation des abominations jusqu’à la fin du monde doit alors être imputée à cette phase papale que Dieu dénonce depuis Dan.7. On se souvient que le nom « petite corne » désigne les deux phases dominatrices de Rome dans Dan.7 et Dan.8. Dieu ne voit dans ces deux phases successives que la continuité d’une même œuvre abominable.          

L’étude des chapitres précédents nous a permis d’identifier les différentes sortes d’abominations que ce verset lui impute.

27d-    et jusqu’à une extermination (ou une entière destruction) et elle sera brisée, [selon] ce qui a été décrété, sur la [terre] désolée.

            « Elle sera brisée [selon] ce qui a été décrété » et révélé dans Dan.7:9-10 et Dan.8:25 : A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main.

Le texte hébreu propose cette pensée divine différente des traductions courantes.

Cette nuance se fonde sur le projet de Dieu de faire retomber la faute des hommes sur la planète Terre sur laquelle ils vivent ; ce qu’Apo.20 nous enseigne. Relevons le fait que la fausse foi chrétienne ignore ce projet divin qui consistera à exterminer les hommes de la surface de la terre, au retour glorieux du Christ. Ignorant les révélations données dans Apocalypse 20, ils attendent en vain l’instauration du royaume du Christ sur la terre. Cependant, une entière destruction de sa surface est ici et dans Apo.20 programmée. Le retour en gloire du Christ victorieux dans toute sa divinité rendra à la terre son aspect chaotique du commencement de son histoire décrit dans Genèse 1. Des tremblements de terre gigantesques la secoueront et elle retrouvera sous le nom abîme son état chaotique « informe et vide », « tohu wa bohu », initial. Il ne restera sur elle aucun homme en vie, mais elle sera la prison du diable isolé sur elle pendant mille ans jusqu’à l’heure de sa mort.

 

A ce stade de l’étude, je dois apporter des compléments d’information concernant premièrement la « 70ème semaine » qui vient d’être étudiée. Son accomplissement en jours-années prophétiques se double d’un accomplissement littéral. Car grâce au témoignage d’un calendrier juif, nous connaissons la configuration de la semaine pascale de l’année 30. Elle avait pour centre, un mercredi veille du sabbat occasionnel justifié par la Pâque juive qui tombait en cette année le jeudi. Ainsi nous pouvons reconstituer de manière complète le déroulement de cette Pâque en laquelle Jésus est mort. Arrêté le Mardi soir, Jugé dans la nuit, Jésus est crucifié le mercredi matin à 9 heures. Il expire à 15 heures. Avant 18 heures, Joseph d’Arimathée place son corps dans le tombeau et roule la pierre qui le ferme. Le sabbat pascal du jeudi s’écoule. Le vendredi matin, les femmes pieuses achètent des aromates qu’elles préparent dans la journée pour embaumer le corps de Jésus. Le soir du vendredi à 18 heures le sabbat hebdomadaire commence, une nuit, une journée s’écoule dans le repos sanctifié par Dieu. Et le samedi soir à 18 heures, le premier jour de la semaine profane commence. La nuit s’écoule et aux premières lueurs de l’aube, les femmes se rendent au tombeau espérant trouver quelqu’un pour rouler la pierre. Elles trouvent la pierre roulée et le tombeau ouvert. Entrant dans le tombeau, Marie de Magdala et Marie, la mère de Jésus, voient un ange assis qui leur apprend que Jésus est ressuscité, l’ange leur dit d’aller prévenir ses frères, ses apôtres. En s’attardant dans le jardin, Marie de Magdala voit un homme vêtu de blanc qu’elle prend pour un jardinier, dans l’échange engagé, elle reconnaît Jésus. Et ici, détail très important qui détruit une croyance très répandue, Jésus dit à Marie : « Je ne suis pas encore remonté vers mon Père ». Le brigand qui était sur la croix et Jésus lui-même ne sont pas entrés au paradis, dans le royaume de Dieu, le jour même de leur crucifixion, puisque 3 jours entiers plus tard, Jésus n’est toujours pas encore remonté au ciel. Aussi puis-je dire au nom du Seigneur, que ceux qui n’ont rien à dire de sa part, se taisent ! Afin de ne pas avoir à souffrir un jour du ridicule ou de la honte.

 

La deuxième chose consiste à tirer profit de la date – 458 qui marque en premier le début des 70 semaines de jours-années fixées pour le peuple juif auquel Dieu a donné deux signes identitaires principaux : le sabbat et la circoncision de la chair.

Selon Rom.11, les païens convertis entrés dans la nouvelle alliance sont greffés sur la racine et le tronc hébreu et Juif. Mais les bases de la nouvelle alliance sont, elles, purement juives et Jésus a tenu à le rappeler dans Jean 4:22 : Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Aujourd’hui, ce message prend une vivante actualité car Jésus l’adresse aux païens faussement convertis dans toutes les époques. Pour mieux les perdre, le diable les a poussés à haïr les juifs et leur alliance ; ce qui les a détourné des commandements de Dieu et de son saint sabbat. Il faut donc rectifier cette erreur et regarder la nouvelle alliance avec une identité juive. Les apôtres et les nouveaux disciples juifs convertis sont ces « plusieurs » qui font avec Jésus une solide alliance, dans Dan.9:27, mais leur base reste juive, ils sont eux aussi concernés par le début du délai des « 70 semaines » données par Dieu à la nation juive pour accepter ou rejeter la norme de la nouvelle alliance fondée sur le sang humain versé volontairement par Jésus-Christ. En déduction de ces raisonnements la date – 458 devient le commencement des « 2300 soir-matin » de Dan.8:14.

Au terme de cette longue durée prophétique soit, 2300 années, trois choses devaient cesser selon Dan.8:13.

1-      le sacerdoce perpétuel

2-      le péché dévastateur  

3-      la persécution de la sainteté et l’armée.

 Les trois choses sont identifiées :

1-      le sacerdoce perpétuel terrestre du pape 

2-      le repos du premier jour rebaptisé : dimanche. 

3-      La persécution de la sainteté et des saints chrétiens, les citoyens du royaume des cieux.

Ces changements visaient à :

1-      Restituer à Jésus-Christ son saint sacerdoce perpétuel céleste.

2-      Restaurer la loi divine entière dont le repos sabbatique du 7ème jour.

3-      Voir cesser les persécutions de la sainteté et des saints chrétiens.

 

Le calcul proposé pour les « 2300 soir-matin » ayant pour départ la date – 458, le terme de cette durée aboutit au printemps 1843 : 2300 – 458 = 1842 +1. Dans ce calcul nous avons bien 1842 années entières auxquelles il faut ajouter +1 pour désigner le printemps du début de l’année 1843 où s’achève les « 2300 soir-matin » prophétisés. Cette date marque le début d’un retour de l’intervention de Dieu qui veut ainsi libérer ses vrais saints des mensonges religieux hérités du catholicisme papal romain pendant 1260 années. Ainsi, prenant l’initiative pour créer un réveil spirituel, aux USA où les protestants ont trouvé refuge, l’Esprit inspire à William Miller un intérêt pour la prophétie de Daniel 8:14 et deux dates successives proposées annoncent le retour de Jésus-Christ, la première pour le printemps 1843, la seconde pour l’automne 1844. Pour lui, la purification du sanctuaire signifie que Jésus revient pour purifier la terre. Après deux déceptions aux dates prévues, l’Esprit donne un signe aux plus persévérants qui ont pris part aux deux épreuves de foi. Une vision céleste est reçue le matin du 23 Octobre 1844 par l’un des saints qui traversait les champs. Le ciel s’est ouvert sur une scène montrant Jésus-Christ en Souverain sacrificateur officiant dans le sanctuaire céleste. Dans la vision, il passait du lieu saint au lieu très saint. Ainsi après 1260 années de ténèbres, Jésus-Christ reprenait contact avec ses fidèles triés par les deux épreuves successives.

1-      La reprise du perpétuel. C’est donc par cette vision que Dieu a officiellement repris en main son sacerdoce perpétuel céleste le 23 Octobre 1844.

2-      Le retour du sabbat. Dans le même mois, un autre des saints s’est mis à observer le sabbat du septième jour, suite à la visite de Mme Rachel Oaks qui lui a remis une brochure de son église : « les Baptistes du Septième Jour ». Les uns après les autres, au fil du temps, les saints sélectionnés par les deux épreuves ont aussi adopté le sabbat du septième jour. C’est ainsi que Dieu a mis fin au péché dévastateur instauré par la Rome païenne, mais légalisé par la Rome papale sous son nom « dimanche ».

3-      L’arrêt des persécutions. Le troisième sujet concernait la sainteté et les chrétiens persécutés pendant 1260 années. Et là encore, en 1843 et 1844, la paix religieuse règne partout dans le monde occidental concerné par la prophétie. Ceci parce que la France révolutionnaire a fait taire avec sa guillotine les responsables des exactions religieuses commises. Ainsi après les dernières années sanglantes du châtiment des adultères religieux selon Apo.2:22-23, au  terme des 1260 années débutées en 538, date rattachée à l’enlèvement du perpétuel par l’instauration du régime papal, soit en 1798, la paix religieuse règne. Et la liberté de conscience instaurée permet aux saints de servir Dieu selon leur choix et leur connaissance que Dieu va faire croître. En 1843, la sainteté et l’armée des saints, ces citoyens du royaume des cieux sélectionnés par Jésus-Christ, ne sont plus persécutés, comme la prophétie de Daniel 8:13-14, l’avait annoncé.

 

Toutes ces expériences ont été organisées et guidées par le Dieu Tout-Puissant qui dans une totale invisibilité pilote les esprits des hommes afin qu’ils accomplissent ses desseins, tout son programme, jusqu’à la fin du monde où sa sélection d’élus aura pris fin. Il ressort de tout cela que l’homme ne choisit pas d’honorer le sabbat et sa lumière, c’est Dieu qui lui donne ces choses qui lui appartiennent en signe de son approbation et de son réel amour pour lui comme l’enseignent Ezé.20:12-20 : Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu'ils connussent que je suis l'Éternel qui les sanctifie … Sanctifiez mes sabbats, et qu'ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l'Éternel, votre Dieu. Parce que c’est lui qui cherche sa brebis égarée, soyons sûrs qu’aucun élu ne manquera à l’appel.

 

Dans Dan.8, dans la réponse unique que Dieu donne au verset 14 à la question du verset 13, le mot « sainteté » convient parfaitement car la sainteté concerne globalement tout ce qui est propriété de Dieu et qui le touche particulièrement. C’était le cas de son sacerdoce perpétuel céleste, de son sabbat sanctifié dès la fondation du monde le jour après la création d’Adam, et de ses saints, ses élus fidèles.

Les expériences prophétisées dans Daniel 8:13-14 se sont accomplies entre 1843 date d’entrée en application du décret divin et l’automne 1844, toutes deux fondées sur l’attente du retour de Jésus-Christ pour ces dates, aussi s’appuyant sur l’idée de l’avènement de Jésus-Christ, les contemporains de cette expérience ont donné aux participants adeptes de ces attentes le nom « adventiste », du latin « adventus » qui signifie justement « avènement ». Nous retrouverons cette expérience « adventiste » dans le chapitre 12 de ce livre de Daniel, où l’Esprit viendra souligner l’importance de cette dernière « alliance » officialisée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Daniel 10

 

Dan 10:1  La troisième année de Cyrus, roi de Perse, une parole fut révélée à Daniel, qu'on nommait Beltschatsar. Cette parole, qui est véritable, annonce une grande calamité. Il fut attentif à cette parole, et il eut l'intelligence de la vision.

1a-       La troisième année de Cyrus, roi de Perse, une parole fut révélée à Daniel, qu'on nommait Beltschatsar

            Cyrus 2 a régné depuis – 539. La date de la vision est donc – 536.

1b-       Cette parole, qui est véritable, annonce une grande calamité.

            Ce terme, grande calamité, annonce le massacre dans une grande ampleur.

1c-       Il fut attentif à cette parole, et il eut l'intelligence de la vision.

            Si Daniel en a compris le sens, nous allons aussi la comprendre.

Dan 10:2  En ce temps-là, moi, Daniel, je fus trois semaines dans le deuil.

            Ce deuil personnel qui touche Daniel, vient confirmer le caractère funèbre du massacre qui sera fait quand la grande calamité annoncée s’accomplira.

Dan 10:3  Je ne mangeai aucun mets délicat, il n'entra ni viande ni vin dans ma bouche, et je ne m'oignis point jusqu'à ce que les trois semaines fussent accomplies.

            Cette préparation de Daniel qui recherche une sainteté accrue prophétise la situation dramatique que l’ange va prophétiser dans Dan.11:30.

Dan 10:4  Le vingt-quatrième jour du premier mois, j'étais au bord du grand fleuve qui est Hiddékel.

            Hiddékel porte en Français le nom Tigre. Il s’agit du fleuve qui arrosait la Mésopotamie avec l’Euphrate qui traversait et arrosait la ville chaldéenne Babylone cause de l’orgueil puni du roi Nébucadnetsar. Daniel ne pouvait pas le comprendre, mais cette précision m’était destinée. Car ce n’est qu’en 1991 que j’ai fait connaître les vraies explications de Daniel 12 où se fleuve Tigre va jouer le rôle d’un « tigre » mangeurs d’âmes humaines. Une épreuve de foi est imagée par sa traversée périlleuse. Seuls les élus peuvent le traverser et poursuivre leur route  avec Jésus-Christ. C’est encore, une image copiée sur la traversée de la mer rouge par les Hébreux, traversée impossible et mortelle pour les pécheurs égyptiens. Mais celle que Daniel 12 évoque sélectionne les derniers élus « adventistes » dont la mission va se poursuivre jusqu’au retour du Christ. Les derniers d’entre eux vont vivre la dernière grande calamité, sa forme extrême qui va exiger l’intervention du Christ dans un retour puissant et glorieux salvateur et vengeur.

 

La première calamité annoncée à Daniel est évoquée dans Dan.11:30. Elle concerne le peuple juif de l’antiquité, mais une autre calamité semblable sera annoncée par une image analogue dans Apo.1. Celle-ci s’accomplira après la Troisième Guerre Mondiale dans laquelle le tiers des hommes sera tué. Et ce conflit est présenté dans Apo.9:13 à 21 par des symboles, mais il est développé en langage clair dans ce livre de Daniel à la fin du chapitre 11 dans les versets 40 à 45. En sorte que nous allons trouver successivement, dans ce chapitre 11, la grande calamité des Juifs, puis dans Dan.12:1, la grande calamité qui prendra pour cibles les élus du christianisme et les Juifs fidèles du temps de la fin qui se convertiront au Christ Cette calamité y est évoquée sous les termes « temps de détresse » et la cible principale sera la pratique du sabbat sanctifié par Dieu.

 

Comparaison des deux visions des calamités annoncées

1-      Aux enfants du peuple de Daniel de l’ancienne alliance :Dan.10:5-6.

2-      Aux enfants du peuple de Daniel de la nouvelle alliance : Apo.1:13-14.

Pour apprécier pleinement l’intérêt que nous devons donner à ces deux calamités, il faut comprendre que bien qu’elles se succèdent dans le temps, la première est un type qui prophétise la seconde, laquelle aura pour cible, au retour de Jésus-Christ, les derniers enfants fidèles de Dieu du type de Daniel et de ses trois compagnons. Après des décennies de paix, suivies d’une guerre atomique effroyable terriblement destructrice, le jour de repos du dimanche romain sera imposé par le gouvernement universel organisé par les survivants du désastre. Alors de nouveau, la mort viendra menacer la vie des fidèles élus, comme au temps de Daniel, d’Hananias, Mischaël, et Azaria ; et comme au temps des « Maccabéens » en –168, que la calamité annoncée dans ce chapitre de Daniel cible ; et à la fin, les derniers adventistes restés fidèles au sabbat du septième jour en 2029.

Mais avant cette dernière épreuve, le long règne papal de 1260 années aura déjà fait mourir au nom de Dieu des multitudes de créatures.

En résumé, la compréhension du message délivré par cette vision donnée à Daniel va nous permettre de comprendre le sens de celle qu’il donne à Jean dans Apo.1:13 à 16.

 

Dan 10:5  Je levai les yeux, je regardai, et voici, il y avait un homme vêtu de lin, et ayant sur les reins une ceinture d'or d'Uphaz.

 5a-      il y avait un homme vêtu de lin

            Une œuvre de justice symbolisée par le lin va être conduite par Dieu au moyen d’un être humain. Dans l’image décrite Dieu prend l’aspect du roi grec Antiochos 4 dit Epiphane. Il sera le persécuteur des Juifs entre – 175 et – 164, durée de son règne. 

5b-       ayant sur les reins une ceinture d'or d'Uphaz

­            Placée sur les reins la ceinture désigne la vérité forcée. De plus, l’or dont elle est faite, vient d’Uphaz, ce qui cible dans Jér.10:9, son usage idolâtre païen.

Dan 10:6  Son corps était comme de chrysolithe, son visage brillait comme l'éclair, ses yeux étaient comme des flammes de feu, ses bras et ses pieds ressemblaient à de l'airain poli, et le son de sa voix était comme le bruit d'une multitude.

6a-       Son corps était comme de chrysolithe

            Dieu est l’auteur de la vision mais il annonce la venue d’un dieu païen d’où cet aspect glorieux surnaturel.

6b-       son visage brillait comme l'éclair

            L’identité grecque de ce Dieu est confirmée. Il s’agit de Zeus, le dieu grec du roi Antiochos 4.  L’éclair est le symbole du dieu Zeus olympien ; le dieu des dieux olympiens de la mythologie grecque

6c-       ses yeux étaient comme des flammes de feu

            Il détruira ce qu’il regardera et n’approuvera pas ; ses regards se porteront sur les Juifs selon Dan.11:30 : … il portera ses regards sur ceux qui auront abandonné l'alliance sainte. La calamité ne vient pas sans raison, l’apostasie souille le peuple.

6d-      ses bras et ses pieds ressemblaient à de l'airain poli

            L’exécuteur qui sera envoyé par Dieu sera aussi pécheur que ses victimes. Ses actions destructrices symbolisées par ses bras et ses pieds sont d’airain symbole du péché grec dans la statue de Dan.2.

6e-       et le son de sa voix était comme le bruit d'une multitude

            Le roi grec n’agira pas seul. Il aura derrière et devant lui une multitude de soldats aussi païens que lui pour obéir à ses ordres.

            Le point d’orgue et l’apogée de cette annonce prophétique seront atteints à l’heure de l’accomplissement de Dan.11:31 : Des troupes se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du dévastateur. Par honnêteté biblique, j’ai rayé le mot sacrifice qui n’est pas écrit dans le texte hébreu, parce que Dieu a prévu pour le « perpétuel » deux rôles différents successifs dans l’ancienne alliance et dans la nouvelle. Dans l’ancienne il consiste à offrir soir et matin un agneau en holocauste. Dans la nouvelle, il désigne l’intercession céleste de Jésus-Christ qui rappelle son sacrifice pour intercéder aux prières des élus. Dans ce contexte de Dan.11:31, celui de l’ancienne alliance, le roi grec va faire cesser les offrandes du perpétuel de la loi de Moïse.  Ainsi, ce n’est que le contexte du temps où il est évoqué qui détermine l’interprétation du ministère de l’intercession perpétuelle d’un sacrificateur terrestre ou celle du souverain sacrificateur céleste : Jésus-Christ. Le perpétuel est donc rattaché à un ministère humain ou, en second et définitivement, au ministère divin céleste de Jésus-Christ.

                         

Dan 10:7  Moi, Daniel, je vis seul la vision, et les hommes qui étaient avec moi ne la virent point, mais ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils prirent la fuite pour se cacher.

7-         Cette frayeur collective n’est que la faible image de l’accomplissement de la vision. Car au jour du carnage annoncé, les justes feront bien de fuir et de se cacher, serait-ce dans le ventre de la terre.

Dan 10:8  Je restai seul, et je vis cette grande vision ; les forces me manquèrent, mon visage changea de couleur et fut décomposé, et je perdis toute vigueur.

8a-       A travers son ressenti, Daniel continue de prophétiser les conséquences du malheur qui va venir.

Dan 10:9  J'entendis le son de ses paroles; et comme j'entendais le son de ses paroles, je tombai frappé d'étourdissement, la face contre terre.

9a-       Au jour du malheur, la voix du roi persécuteur, provoquera les mêmes effets terrifiants ; les genoux s’entrechoqueront et les jambes fléchiront incapables de porter les corps qui tomberont sur la terre.

Dan 10:10  Et voici, une main me toucha, et secoua mes genoux et mes mains.

10a-     Heureusement pour lui, Daniel n’est que le prophète chargé d’annoncer à son peuple la venue de cette grande calamité et il n’est pas lui-même visé par la juste colère de Dieu.

Dan 10:11  Puis il me dit : Daniel, homme bien-aimé, sois attentif aux paroles que je vais te dire, et tiens-toi debout à la place où tu es ; car je suis maintenant envoyé vers toi. Lorsqu'il m'eut ainsi parlé, je me tins debout en tremblant.

11a-     Daniel, homme bien-aimé, sois attentif aux paroles que je vais te dire, et tiens-toi debout à la place où tu es

            Un bien-aimé de Dieu n’a aucune raison de craindre ses interventions célestes. La colère de Dieu est contre les pécheurs rebelles agressifs méchants et cruels. Daniel est à l’opposé de ces gens là.     Il doit rester debout car c’est le signe même de la différence du sort qui reviendra à terme aux élus. Même couchés dans la poussière de la mort terrestre, ils seront réveillés et remis debout sur leurs pieds. Les méchants resteront couchés et les plus méchants seront réveillés pour le jugement dernier afin d’être anéantis pour toujours. L’ange précise « à la place où tu es ». Et où est-il ? Dans la nature au bord du fleuve « Hiddékel », en français, l’Euphrate, qui va désigner l’Europe chrétienne de la nouvelle alliance dans Apocalypse. La première leçon est que l’homme peut rencontrer Dieu n’importe où et y être béni par lui. Cette leçon renverse les préjugés idolâtres qui veulent que pour beaucoup de gens, Dieu ne peut être rencontré que dans des églises, des bâtiments sacrés, des temples, des autels, or ici, il n’y a rien de tout cela. En son temps, Jésus va renouveler cette leçon disant dans Jean 4:21 à 24 : Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.

            La deuxième leçon est plus subtile elle s’appuie sur le fleuve Hiddékel car  L’Esprit a prévu d’ouvrir la compréhension de son livre qu’à ses derniers serviteurs fidèles dont l’expérience et l’épreuve par laquelle s’effectue leur sélection est illustrée par l’image de la traversée périlleuse du fleuve Hiddékel en français, le Tigre, comme l’animal de ce nom, lui aussi dans l’épreuve de foi, mangeur d’âmes d’hommes.

11b-     car je suis maintenant envoyé vers toi. Lorsqu'il m'eut ainsi parlé, je me tins debout en tremblant.

            La rencontre n’est plus une vision seulement elle se transforme en dialogue, un échange entre deux créatures de Dieu, l’une venant du ciel, l’autre étant encore de la terre.        

Dan 10:12  Il me dit : Daniel, ne crains rien ; car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre, et de t'humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c'est à cause de tes paroles que je viens.

            Sur ce verset entier, je n’ai qu’une chose à dire. Si tu devais perdre la mémoire retiens au moins ce verset qui nous indique la manière de plaire à notre Dieu créateur.

            Le verset est un exemple du genre ; une suite logique basée sur le fait que chaque cause porte son effet auprès de Dieu : la soif de comprendre accompagnée de la véritable humilité est entendue et exaucée.

 

Ici commence une longue révélation qui ne prendra fin qu’à la fin du Livre de Daniel, celle du chapitre 12.

 

Dan 10:13  et Le chef du royaume de Perse m'a résisté vingt un jours ; mais voici, Micaël, l'un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse.

13a-     et Le chef du royaume de Perse m'a résisté vingt un jours

            L’ange Gabriel assiste Cyrus 2 le roi Perse et sa mission pour Dieu consiste à influencer ses décisions, pour que les actions conduites ne s’opposent pas à son grand projet. L’exemple de cet échec de l’ange prouve que les créatures de Dieu sont bien laissées libres et indépendantes et donc responsables de tous leurs choix et œuvres.

13b-     mais voici, Micaël, l'un des principaux chefs, est venu à mon secours

L’exemple révélé nous apprend aussi qu’en cas de réelle nécessité « l’un des principaux chefs, Micaël », peut intervenir pour forcer la décision. Cette aide supérieure est une aide divine puisque Micaël signifie : « Qui est comme Dieu ». C’est lui qui viendra sur terre s’incarner en Jésus-Christ. Dans le ciel, il était pour les anges la représentation de l’Esprit de Dieu auprès d’eux. Dans ce cas, l’expression « l’un des principaux chefs » peut légitimement nous étonner. Et bien, cela n’a pourtant rien d’étonnant, car l’humilité, la douceur le partage et l’amour que Jésus va démontrer sur la terre, étaient déjà mis en pratique dans sa vie céleste avec ses anges fidèles. Les lois du ciel sont celles qu’il a démontrées pendant son ministère terrestre. Sur terre, il s’est fait serviteur de ses serviteurs. Et nous apprenons qu’au ciel il s’est fait l’égal d’autres chefs d’anges.

13c-     et je suis demeuré là auprès des rois de Perse

            La domination de la dynastie des rois Perses va donc se prolonger encore quelques temps jusqu’à la domination grecque.

Dan 10:14  Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps ; car la vision concerne encore ces temps-là.

14a-     Jusqu’à la fin du monde, le peuple de Daniel va être concerné, dans l’ancienne comme dans la nouvelle alliance, car son peuple, c’est l’Israël que Dieu sauve du péché égyptien, du péché d’Adam par Jésus-Christ et du péché instauré par Rome dans le christianisme purifié par le sang de Jésus.

            Le but de la révélation apporté par l’ange à Daniel est de prévenir son peuple des drames à venir. Daniel peut déjà comprendre que ce qui lui est révélé ne le concerne plus personnellement, mais il est aussi certain que ces enseignements seront profitables dans le futur aux serviteurs de son peuple et donc à tous ceux auxquels Dieu les adresse et les destine à travers lui.

Dan 10:15  Tandis qu'il m'adressait ces paroles, je dirigeai mes regards vers la terre, et je gardai le silence.

15a-     Jean a encore dans son esprit la vision terrible de la calamité et il tente de se concentrer sur l’audition de ce qu’il entend, il n’ose plus lever la tête pour regarder celui qui lui parle.

Dan 10:16  Et voici, quelqu'un qui avait l'apparence des fils de l'homme toucha mes lèvres. J'ouvris la bouche, je parlai, et je dis à celui qui se tenait devant moi : Mon seigneur, la vision m'a rempli d'effroi, et j'ai perdu toute vigueur.

1a-       Et voici, quelqu'un qui avait l'apparence des fils de l'homme toucha mes lèvres

            Alors que la vision terrible était une image fictive irréelle créée dans l’esprit de Daniel, au contraire, l’ange se présente sous une forme humaine identique à l’homme terrestre. En premier, il a été lui-aussi créé à l’image de Dieu, mais dans un corps céleste libre vis-à-vis des lois terrestres. Sa nature céleste lui donne accès aux deux dimensions en ayant dans chacune une capacité active. Il touche les lèvres de Daniel qui ressent ce toucher.

Dan 10:17  Comment le serviteur de mon seigneur pourrait-il parler à mon seigneur ? Maintenant les forces me manquent, et je n'ai plus de souffle.

17a-     Pour l’être humain uniquement terrestre, la situation est bien différente, les lois terrestres s’imposent et la peur lui a fait perdre ses forces et son souffle.

Dan 10:18  Alors celui qui avait l'apparence d'un homme me toucha de nouveau, et me fortifia.

18a-     Avec une douce insistance, l’ange parvient à redonner des forces à Daniel en le tranquillisant.

Dan 10:19  Puis il me dit : Ne crains rien, homme bien-aimé, que la paix soit avec toi ! courage, courage ! Et comme il me parlait, je repris des forces, et je dis : Que mon seigneur parle, car tu m'as fortifié.

19a-     Un message de paix ! Identique à celui que Jésus adressera à ses disciples ! Rien de tel que pour rassurer un esprit épouvanté. Les mots courage, courage, l’aident à reprendre son souffle et à retrouver ses forces.

Dan 10:20  Il me dit : Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ? Maintenant je m'en retourne pour combattre le chef de la Perse ; et quand je partirai, voici, le chef de Javan viendra.

20a-     Maintenant je m'en retourne pour combattre le chef de la Perse

            Ce chef de la Perse est Cyrus 2 le Grand que Dieu tient pour son oint ; ce qui n’empêche pas qu’il ait à combattre contre lui pour orienter ses décisions dans son sens.

20b-     et quand je partirai, voici, le chef de Javan viendra

             Lorsque l’ange quittera Cyrus 2, une attaque du chef grec de l’époque ouvrira l’hostilité grandissante entre les deux dominations perses et grecques.

Dan 10:21  Mais je veux te faire connaître ce qui est écrit dans le livre de la vérité. Personne ne m'aide contre ceux-là, excepté Micaël, votre chef.

21a-     Cette révélation que Daniel va recevoir est appelée le livre de la vérité. Aujourd’hui en 2021, je peux confirmer l’accomplissement de tous ce qui y est révélé, car sa compréhension a été entièrement été donnée par l’Esprit immortel de Micaël notre chef, pour Daniel dans l’ancienne alliance et pour moi, dans la nouvelle alliance, puisque Jésus-Christ revendique ce nom pour juger les démons encore actifs jusqu’à son retour Glorieux.

 

           

 

 

 

 

Daniel 11

 

Attention ! En dépit du changement de chapitre, la discussion entre l’ange et Daniel se poursuit en continuité avec le dernier verset du chapitre 10.

 

Dan 11:1  Et moi, la première année de Darius, le Mède, j'étais auprès de lui pour l'aider et le soutenir.

1a-       Créé par Dieu pour vivre éternellement, l’ange qui parle à Daniel lui apprend qu’il aidait et soutenait Darius, le roi mède, qui s’est emparé de Babylone âgé de 62 ans et qui régnait encore dans Dan.6. Ce roi aimait Daniel et son Dieu mais, piégé, il avait mis sa vie en danger en le livrant aux lions. C’est donc lui, encore qui est intervenu pour fermer la gueule des lions et sauver sa vie. C’est donc également lui qui a aidé ce roi Darius à comprendre que le Dieu de Daniel est le seul vrai Dieu créateur de tout ce qui est, qui vit et qu’il n’en n’existe aucun autre de semblable à lui.

Dan 11:2  Maintenant, je vais te faire connaître la vérité. Voici, il y aura encore trois rois en Perse. Le quatrième amassera plus de richesses que tous les autres; et quand il sera puissant par ses richesses, il soulèvera tout contre le royaume de Javan.

2a-       Maintenant, je vais te faire connaître la vérité

            La vérité n’est connue que du Dieu Véritable et c’est le nom que Dieu se décerne dans sa relation avec ses derniers élus sélectionnés en Christ selon Apo.3:14. La vérité n’est pas seulement la loi divine, ses ordonnances et ses commandements. Elle englobe aussi, tout ce que Dieu programme et fait scrupuleusement accomplir en son temps. Nous ne faisons que découvrir chaque jour de notre vie, une partie de ce grand programme dans lequel nous progressons jusqu’à la fin de notre vie et collectivement, jusqu’à la fin du projet salvateur final qui verra les élus accéder à l’éternité promise.

2b-       Voici, il y aura encore trois rois en Perse

            1er roi après Cyrus 2 : Cambyse 2 (– 528 – 521) égorge son fils Bardiya surnommé Smerdis par les Grecs.

            2ème roi : le faux Smerdis, le mage Gaumâta usurpateur du nom Smerdis ne règne que peu de temps.

            3ème roi : Darius 1er le Perse (– 521 – 486) fils d’Hystape.

2c-       Le quatrième amassera plus de richesses que tous les autres

            4ème roi : Xerxès 1er (– 486 – 465). Juste après lui, Artaxerxès 1er régnera et libérera tous les captifs juifs la septième année de son règne, au printemps – 458 selon Esd.7:7-9.           

2d-      et quand il sera puissant par ses richesses, il soulèvera tout contre le royaume de Javan

            Xerxès 1er réprima et pacifia l’Egypte révoltée puis il engagea la guerre contre la Grèce, envahit l’Attique et ruina Athènes. Mais il fut vaincu à Salamine en – 480. La Grèce va garder la domination sur son territoire. Et le roi Perse reste en Asie lançant néanmoins des attaques qui prouve son désir de conquérir la Grèce.

Dan 11:3  Mais il s'élèvera un vaillant roi, qui dominera avec une grande puissance, et fera ce qu'il voudra.

3a-       Vaincu sur son territoire, le roi Perse Xerxès 1er pourchassé va finir par trouver la mort, assassiné par deux hommes de ses grands. Il a été vaincu par un jeune homme dont il s’était trompeusement moqué. La Grèce s’est donné pour roi, Alexandre le Grand, un jeune macédonien de 20 ans (né en – 356, règne en – 336, – meurt en – 323). La prophétie l’évoque comme fondateur du 3ème empire de la statue de Dan.2, troisième animal de Dan.7 et deuxième animal de Dan.8.

Dan 11:4  Et lorsqu'il se sera élevé, son royaume se brisera et sera divisé vers les quatre vents des cieux ; il n'appartiendra pas à ses descendants, et il ne sera pas aussi puissant qu'il était, car il sera déchiré, et il passera à d'autres qu'à eux.

4a-       Nous retrouvons là, l’exacte définition donné sur la grande corne brisée du bouc grec de Dan.8:8 et son explication du verset 22 : Les quatre cornes qui se sont élevées pour remplacer cette corne brisée, ce sont quatre royaumes qui s'élèveront de cette nation, mais qui n'auront pas autant de force.

            Je rappelle ce que représentent les « quatre grandes cornes ».

            1ère corne : la dynastie grecque séleucide fondée en Syrie par Séleucos 1er Nicator.

            2ème corne : la dynastie grecque lagide fondée en Egypte par Ptolémée 1er Lagos.

            3ème corne : la dynastie grecque fondée en Trace par Lysimaque.

            4ème corne : la dynastie grecque fondée en Macédoine par Cassandre

Dan 11:5  Le roi du midi deviendra fort. Mais un de ses chefs sera plus fort que lui, et dominera ; sa domination sera puissante.

5a-       Le roi du midi deviendra fort

            Ptolémée 1er Sôter Lagos –383 –285 roi d’Egypte ou « roi du midi ».

5b-       Mais un de ses chefs sera plus fort que lui, et dominera ; sa domination sera puissante.

            Séleucos 1er Nicator  –312–281 roi de Syrie ou « roi du septentrion ».

Dan 11:6  Au bout de quelques années ils s'allieront, et la fille du roi du midi viendra vers le roi du septentrion pour rétablir la concorde. Mais elle ne conservera pas la force de son bras, et il ne résistera pas, ni lui, ni son bras; elle sera livrée avec ceux qui l'auront amenée, avec son père et avec celui qui aura été son soutien dans ce temps-là.

6a-       La prophétie saute le règne d’Antiochos 1er (–281–261), le deuxième « roi du septentrion » qui a engagé la première « Guerre de Syrie » (-274-271) contre le « roi du midi » Ptolémée 2 Philadelphe (– 282  –286). Vient ensuite la 2ème  « Guerre de Syrie »  (- 260 - 253) qui oppose aux égyptiens le nouveau « roi du septentrion » Antiochos 2 Théos (– 261 – 246).

6b-       Au bout de quelques années ils s'allieront, et la fille du roi du midi viendra vers le roi du septentrion pour rétablir la concorde.

            Les comportements scabreux commencent. Pour épouser Bérénice, Antiochos 2 divorce de sa femme légitime nommée Laodice. Le père accompagne sa fille et reste avec elle chez son gendre.

6c-       Mais elle ne conservera pas la force de son bras, et il ne résistera pas, ni lui, ni son bras; elle sera livrée avec ceux qui l'auront amenée, avec son père et avec celui qui aura été son soutien dans ce temps-là.

            Mais juste avant sa mort, Antiochos 2 déshérite Bérénice. Laodicée se venge et la fait tuer avec son père et sa petite fille (le bras = enfant). A relever : dans Apo.3:16, Jésus va divorcer de son épouse adventiste officielle nommée symboliquement Laodicée ; ceci d’autant plus qu’Antiochos 2 se fait appeler « Théos », Dieu. En Angleterre, le roi Henri 8 fera mieux, il divorcera en se séparant de l’autorité religieuse de Rome, créera son église anglicane et fera mourir les unes après les autres ses sept épouses. Ensuite vient la 3ème « Guerre de Syrie » (-246-241).

Dan 11:7  Un rejeton de ses racines s'élèvera à sa place; il viendra à l'armée, il entrera dans les forteresses du roi du septentrion, il en disposera à son gré, et il se rendra puissant.

7a-       Un rejeton de ses racines s'élèvera à sa place

            Ptolémée 3 Evergète -246-222 frère de Bérénice.

7b-       il viendra à l'armée, il entrera dans les forteresses du roi du septentrion

            Séleucos 2 Kallinicos -246-226

7c-       il en disposera à son gré, et il se rendra puissant 

            La domination est au roi du midi. Cette domination égyptienne est favorable aux Juifs contrairement aux grecs séleucides. Il faut tout de suite comprendre qu’entre les deux dominateurs opposés se trouve le territoire d’Israël que doivent traverser les deux camps en guerre dans leurs offensives ou dans leurs retraites.

Dan 11:8  Il enlèvera même et transportera en Égypte leurs dieux et leurs images de fonte, et leurs objets précieux d'argent et d'or. Puis il restera quelques années éloigné du roi du septentrion.

8a-       En reconnaissance, les égyptiens vont ajouter à son nom, Ptolémée 3, le nom « Evergète » soit, bienfaiteur.

Dan 11:9  Et celui-ci marchera contre le royaume du roi du midi, et reviendra dans son pays.

9a-       La riposte de Séleucos 2 échoue jusqu’à l’engagement de la 4ème « Guerre de Syrie » (-219-217) qui opposera Antiochos 3 contre Ptolémée 4 Philopator.

Dan 11:10  Ses fils se mettront en campagne et rassembleront une multitude nombreuse de troupes ; l'un d'eux s'avancera, se répandra comme un torrent, débordera, puis reviendra; et ils pousseront les hostilités jusqu'à la forteresse du roi du midi.

10a-     Antiochos 3 Mégas (-223 -187) contre Ptolémée 4 Philopator (-222-205). Les surnoms rajoutés révèlent l’état de dérision du peuple lagide, car Philopator signifie en grec, amour du père ; un père que Ptolémée a fait tuer … Une fois de plus, les attaques séleucides échouent. La domination va rester au camp lagide.

Dan 11:11  Le roi du midi s'irritera, il sortira et attaquera le roi du septentrion; il soulèvera une grande multitude, et les troupes du roi du septentrion seront livrées entre ses mains.

11a-     Cette cuisante défaite séleucide est une bonne chose pour les Juifs qui préfèrent les égyptiens parce qu’ils les traitent bien.

Dan 11:12  Cette multitude sera fière, et le cœur du roi s'enflera ; il fera tomber des milliers, mais il ne triomphera pas.

12a-     La situation va changer avec la 5ème « Guerre de Syrie » (-202-200) qui va opposer Antiochos 3 à Ptolémée 5 Epiphane (-205 -181).

Dan 11:13  Car le roi du septentrion reviendra et rassemblera une multitude plus nombreuse que la première ; au bout de quelque temps, de quelques années, il se mettra en marche avec une grande armée et de grandes richesses.

13a-     Hélas, pour les Juifs, les grecs séleucides repassent sur leur territoire pour attaquer l’Egypte.

Dan 11:14  En ce temps-là, plusieurs s'élèveront contre le roi du midi, et des hommes violents parmi ton peuple se révolteront pour accomplir la vision, et ils succomberont.

14a-     Le nouveau roi du midi égyptien Ptolémée 5 Epiphane - ou Illustre (-205-181) âgé de cinq ans est mis en difficulté par l’attaque d’Antiochos 3 soutenue par des opposants. Mais des Juifs apportent leur soutien au roi égyptien en combattant les séleucides. Ils sont, non seulement, vaincus et tués, mais viennent de se faire des grecs séleucides Syriens des ennemis mortels à vie.

La révolte juive révélée dans ce verset est justifiée par une préférence des Juifs pour le camp égyptien ; ils sont donc hostiles au camp séleucide qui reprend la domination de la situation. Mais, Dieu n’a-t-il pas mis son peuple en garde contre des alliances avec les égyptiens ? « L’Egypte, ce roseau qui perce la main de celui qui s’appuie sur lui », selon Esa.36:6 : « Voici, tu l'as placée dans l'Égypte, tu as pris pour soutien ce roseau cassé, qui pénètre et perce la main de quiconque s'appuie dessus : tel est Pharaon, roi d'Égypte, pour tous ceux qui se confient en lui ». Cette mise en garde semble ignorée par le peuple juif et sa relation avec Dieu est au plus mal ; le châtiment s’approche et frappe. Antiochos 3 leur fait payer chèrement leur hostilité.

A relever : cette révolte juive a pour but « d’accomplir la vision » dans le sens où elle prépare et construit la haine des Syriens contre le peuple juif. Ainsi la grande calamité annoncée dans Dan.10:1 viendra les frapper.

Dan 11:15  Le roi du septentrion s'avancera, il élèvera des terrasses, et s'emparera des villes fortes. Les troupes du midi et l'élite du roi ne résisteront pas, elles manqueront de force pour résister.

15a-     La domination a changé de camp durablement, elle est au camp séleucide. En face de lui, le roi égyptien n’a que cinq ans.

Dan 11:16  Celui qui marchera contre lui fera ce qu'il voudra, et personne ne lui résistera ; il s'arrêtera dans le plus beau des pays, exterminant ce qui tombera sous sa main.

16a-     Antiochos 3 ne parvient toujours pas à conquérir l’Egypte et sa soif de conquête le rendant irrité, le peuple juif devient son souffre douleur. Il vide le surplus de sa colère sur la nation juive martyrisée désigné par l’expression « le plus beau des pays » comme dans Dan.8:9.

Dan 11:17  Il se proposera d'arriver avec toutes les forces de son royaume, et de conclure la paix avec le roi du midi ; il lui donnera sa fille pour femme, dans l'intention d'amener sa ruine; mais cela n'aura pas lieu, et ne lui réussira pas.

17a-     Puisque la guerre ne réussit pas, Antiochos 3 tente la voie de l’alliance avec le camp lagide. Ce changement de stratégie a une cause : Rome est devenu le protecteur de l’Egypte. Aussi tente-t-il de régler les différents en donnant sa fille Cléopâtre, la première du nom, en mariage avec Ptolémée 5. Le mariage a lieu, mais le couple marié veut garder son indépendance envers le camp séleucide. Le projet d’Antiochos 3 de s’emparer de l’Egypte a de nouveau échoué.        

Dan 11:18  Il tournera ses vues du côté des îles, et il en prendra plusieurs ; mais un chef mettra fin à l'opprobre qu'il voulait lui attirer, et le fera retomber sur lui.

18a-     Il va conquérir des terres en Asie mais finit par trouver sur sa route l’armée romaine, ici désignée comme dans Dan.9:26 par le terme « chef » ; ceci parce que Rome est encore une république qui envoie ses armées en opération de pacification musclée sous la direction des Légats représentant le pouvoir des sénateurs et du peuple, la plèbe. Le passage au régime impérial ne changera pas ce type d’organisation militaire. Ce chef s’appelle Lucius Scipion dit l’Africain, le roi Antiochos a pris le risque de l’affronter et il est vaincu à la bataille de Magnésie en 189 et condamné à verser à Rome en dédommagement de guerre une énorme dette de 15000 talents. De plus, son plus jeune fils, le futur Antiochos 4 Epiphane persécuteur des Juifs qui va accomplir au verset 31 la « calamité » prophétisée dans Dan.10:1, est pris en otage par les Romains.

Dan 11:19  Il se dirigera ensuite vers les forteresses de son pays; et il chancellera, il tombera, et on ne le trouvera plus.

19a-     Les rêves de conquêtes s’achèvent avec la mort du roi, remplacé par son fils ainé Séleucos 4 (-187-175).

Dan 11:20  Celui qui le remplacera fera venir un exacteur dans la plus belle partie du royaume, mais en quelques jours il sera brisé, et ce ne sera ni par la colère ni par la guerre.

20a-     Afin de régler la dette due aux Romains, le roi envoie son ministre Héliodore à Jérusalem pour s’emparer des trésors du temple, mais  victime d’une vision terrible dans le temple, il abandonne ce projet épouvanté. Cet exacteur est Héliodore qui va ensuite faire assassiner Séleucos 4 qui l’avait chargé de sa mission à Jérusalem. L’intention vaut l’action, et Dieu a fait payer cette profanation de son saint temple par la mort de son ordonnateur qui, mort assassiné, n’est mort ni par la colère ni par la guerre.

 

Antiochos 4 l’homme imagé dans la vision de la grande calamité

 

Dan 11:21  Un homme méprisé prendra sa place, sans être revêtu de la dignité royale; il paraîtra au milieu de la paix, et s'emparera du royaume par l'intrigue.

21a-     Il s’agit d’Antiochos le plus jeune des fils d’Antiochos 3. Captif et otage des Romains, on imagine les effets produits dans son caractère. Devenu roi, il avait une revanche à prendre sur la vie. Par ailleurs, son séjour avec les Romains a permis une certaine entente avec eux. Son arrivée au trône de Syrie repose sur des intrigues, car un autre fils, Démétrius, plus âgé, avait priorité sur lui. Voyant que Démétrius pactise avec Persée le roi de Macédoine ennemi des Romains, ceux-ci favorisent et portent sur le trône Antiochos leur ami.

Dan 11:22  Les troupes qui se répandront comme un torrent seront submergées devant lui, et anéanties, de même qu'un chef de l'alliance.

22a-     Les troupes qui se répandront comme un torrent seront submergées devant lui, et anéanties

L’hostilité reprend avec la 6ème « Guerre de Syrie » (-170-168).

Cette fois les Romains laissent Antiochos 4 reprendre la guerre de son père contre le camp lagide de l’Egypte. Elle n’a jamais autant mérité son symbole du péché, grec il est vrai dans ce contexte. Juge plutôt des faits, comme Dieu l’a fait à l’époque. Dans le camp lagide Ptolémée 6 est marié incestueusement avec sa sœur Cléopatre 2. Leur jeune frère Ptolémée 8 dit Physcon est associé avec eux. On peut comprendre alors pourquoi Dieu laisse Antiochos écraser leur armée.

22b-     de même qu'un chef de l'alliance.

Ménélas, collaborateur des séleucides, convoite le poste du souverain sacrificateur légitime Onias, il le fait assassiner par Andronique, et prend sa place. Est-ce encore là, l’Israël de Dieu ? Dans ce drame, Dieu commence à rappeler des actions que Rome va accomplir au fil des siècles. En effet, la Rome impériale tuera le Messie et la Rome papale convoitera et lui enlèvera son sacerdoce perpétuel, exactement comme Ménélas a tué Onias pour le remplacer.

Dan 11:23  Après qu'on se sera joint à lui, il usera de tromperie ; il se mettra en marche, et il aura le dessus avec peu de monde.

23a-     Antiochos fait des alliances avec tout le monde, prêt à les rompre si c’est son intérêt. Ce personnage est à lui seul une image de l’histoire des rois de France et de l’Europe ; alliances conclues, alliances rompues, et guerres sanglantes entrecoupées de courts temps de paix.

            Mais ce verset continue également, en double lecture, de nous donner un portrait robot du régime papal qui va persécuter les saints pendant 120 années. Car le roi grec et le papisme sont très ressemblants : tromperies et ruses chez les deux.

Dan 11:24  Il entrera, au sein de la paix, dans les lieux les plus fertiles de la province ; il fera ce que n'avaient pas fait ses pères, ni les pères de ses pères ; il distribuera le butin, les dépouilles et les richesses ; il formera des projets contre les forteresses, et cela pendant un certain temps.

24a-     L’énorme dette due aux Romains doit être payée. A cette fin, Antiochos 4 charge d’impôts ses provinces et donc le peuple Juif sur lequel il domine. Il prend là où il n’a pas semé et dépouille de leurs richesses les peuples asservis passés sous sa domination. Il n’a pas abandonné son but de conquérir l’Egypte de gré ou de force. Et pour être apprécié par ses soldats et obtenir leur soutien, il partage le butin avec ses troupes et il honore prodigalement ses divinités grecques dont le principal : le Zeus olympien, le dieu des dieux de la mythologie grecque.

            En double lecture, le régime papal romain agira de même. Car faible par nature, il doit séduire et enrichir les grands des royaumes pour être reconnu et soutenu par eux et leurs forces armées.

Dan 11:25  A la tête d'une grande armée il emploiera sa force et son ardeur contre le roi du midi. Et le roi du midi s'engagera dans la guerre avec une armée nombreuse et très puissante ; mais il ne résistera pas, car on méditera contre lui de mauvais desseins.

25a-     En – 170, Antiochos 4 arrache Péluse et prend possession de l’Egypte entière excepté sa capitale Alexandrie.

Dan 11:26  Ceux qui mangeront des mets de sa table causeront sa perte ; ses troupes se répandront comme un torrent, et les morts tomberont en grand nombre.

26a-     Ptolémée 6 engage alors des négociations avec son oncle Antiochos 4. Il rejoint le camp séleucide. Mais désapprouvé par les Egyptiens, il est remplacé, à Alexandrie, par son frère Ptolémée 8 donc trahi par sa famille qui mange des mets de sa table. La guerre continue et les morts tombent en grands nombres.

Dan 11:27  Les deux rois chercheront en leur cœur à faire le mal, et à la même table ils parleront avec fausseté. Mais cela ne réussira pas, car la fin n'arrivera qu'au temps marqué.

27a-     Une fois encore les intrigues d’Antiochos 4 échouent. Sa relation avec son neveu Ptolémée 6 qui l’a rejoint est basée sur la tromperie.

27b-     Mais cela ne réussira pas, car la fin n'arrivera qu'au temps marqué.

De quelle fin parle ce verset ? En vérité, il suggère plusieurs fins et en première, la fin de la guerre qui oppose Antiochos 3 à ses neveux et sa nièce égyptiens. Cette fin là est proche. D’autres fins vont concerner la durée des 1260 années du règne papal dans Dan.12:6 et 7 et le temps de la fin du verset 40 du chapitre actuel qui verra l’accomplissement de la Troisième guerre mondiale qui prépare le contexte de la dernière grande calamité universelle.

Mais dans ce verset, cette expression n’a aucun lien direct avec « le temps de la fin » cité dans le verset 40 comme nous allons le découvrir et le démontrer. La structure de ce chapitre est judicieusement d’aspect trompeur.

Dan 11:28  Il retournera dans son pays avec de grandes richesses ; il sera dans son cœur hostile à l'alliance sainte, il agira contre elle, puis retournera dans son pays.

28a-     Il retournera dans son pays avec de grandes richesses

            Chargé des richesses prises aux Egyptiens, Antiochos 4 reprend le chemin du retour vers Antioche, en laissant derrière lui, Ptolémée 6 qu’il a placé comme roi sur la moitié de l’Egypte conquise. Mais cette demi-victoire irrite le roi insatisfait.

28b-     La contrariété rencontrée par le roi fait des Juifs les cibles de sa colère. Aussi, en passant chez eux, il va vider sur eux une partie de cette colère, mais il ne sera pas pour autant apaisé.   

Dan 11:29  A une époque fixée, il marchera de nouveau contre le midi ; mais cette dernière fois les choses ne se passeront pas comme précédemment.

29a-     Nous entrons dans l’année de la grande calamité.

            En – 168, Antiochos apprend que ses neveux se sont de nouveau réconciliés contre lui, Ptolémée 6 a fait la paix avec son frère Ptolémée 8. Les terres égyptiennes conquises sont repassées dans le camp égyptien. Il repart donc en campagne contre ses neveux bien décidé à briser toute résistance, mais …

Dan 11:30  Des navires de Kittim s'avanceront contre lui ; découragé, il rebroussera. Puis, furieux contre l'alliance sainte, il ne restera pas inactif ; à son retour, il portera ses regards sur ceux qui auront abandonné l'alliance sainte.

30a-     Des navires de Kittim s'avanceront contre lui

            L’Esprit désigne ainsi la flotte romaine basée sur l’île de Chypre actuelle. De là ils contrôlent les peuples de la mer Méditerranée et les peuples côtiers de l’Asie. Après son père Antiochos 3 est confronté au véto romain. Il subit une humiliation qui va le mettre en fureur. Le légat romain Popilius Laenas trace au sol un cercle autour de ses pieds et lui intime de n’en sortir qu’avec la décision de combattre Rome ou de lui obéir. Antiochos, l’ex otage a retenu la leçon donnée à son père et il doit renoncer à sa conquête de l’Egypte entièrement placée sous le protectorat romain. Dans ce contexte de colère explosive, il apprend que le croyant mort les Juifs se réjouissent et festoient. Ils vont apprendre terriblement à leurs dépens qu’il est encore bien vivant.

Dan 11:31  Des troupes se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du désolateur (ou dévastateur).

31a-     Ce verset confirme les faits relatés dans le récit apocryphe de 1 Macc.1:43-44-45 : Alors le roi Antiochus écrivit à tout son royaume, afin que tous ne fissent qu'un seul peuple, et que chacun abandonnât sa loi particulière. Toutes les nations consentirent à cet ordre du roi Antiochus, et beaucoup en Israël consentirent à cette servitude, sacrifièrent aux idoles, et violèrent (souillèrent) le sabbat. Nous retrouvons dans cette description les épreuves vécues par Daniel et ses trois compagnons à Babylone. Et Dieu nous présente dans 1 Maccabées, une description de ce que sera la dernière grande calamité que nous les vivants en Christ devrons affronter juste avant le retour en gloire de Jésus-Christ. Entre notre époque et celle des juifs maccabéens, une autre grande calamité a fait mourir les saints de Jésus-Christ pendant 120 années.

31b-     elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du désolateur (ou dévastateur).

            Ces actions vont être confirmées dans ce témoignage historique relevé par l’historien juif et romain Josèphe. L’importance de la chose le justifie, regardons donc ce témoignage dans lequel se trouvent des détails identiques à la loi dominicale des derniers jours proclamée par le régime universel formé par les survivants de la Troisième Guerre Mondiale.

Voici une première version de 1 Macc.1:41 à 64 :

1Ma 1:41  Le roi donna ensuite des ordres pour que tous dans son empire ne fassent plus qu’un seul peuple:

1Ma 1:42  chacun devait renoncer à ses coutumes. Tous les païens se soumirent aux ordres du roi

1Ma 1:43  et même en Israël, beaucoup de gens firent bon accueil à son culte : ils sacrifiaient aux idoles et profanaient le sabbat.

1Ma 1:44  Le roi envoya des messagers à Jérusalem et aux villes de Juda pour y porter ses ordres : il fallait désormais suivre des coutumes étrangères au pays,

1Ma 1:45  faire cesser les holocaustes du Temple, les sacrifices et les libations. On devait profaner les sabbats et les fêtes,

1Ma 1:46  souiller le Sanctuaire et tout ce qui est saint,

1Ma 1:47  élever des autels, des lieux de culte et des temples pour les idoles, immoler des porcs et des animaux impurs.

1Ma 1:48  On devait laisser les fils sans circoncision et se rendre ainsi odieux par toute sorte d’impuretés et de profanations.

1Ma 1:49  En un mot, on devait oublier la Loi et négliger toutes ses observances:

1Ma 1:50  celui qui n’obéirait pas aux ordres du roi devait être mis à mort.

1Ma 1:51  C’est ainsi que s’exprimaient les lettres du roi envoyées à tout son royaume; il établit des inspecteurs sur tout le peuple et ordonna à toutes les villes de Juda d’offrir des sacrifices.

1Ma 1:52  Beaucoup de gens parmi le peuple obéirent, tous ceux qui abandonnaient la Loi; ils firent du mal dans le pays,

1Ma 1:53  obligeant Israël à se chercher des refuges.

1Ma 1:54  Le quinzième jour du mois de Kisleu, en l’an 145, le roi dressa l’Abomination de la Désolation sur l’autel des holocaustes, et on éleva des autels dans les villes voisines de Juda.

1Ma 1:55  On brûlait de l’encens à la porte des maisons et sur les places,

1Ma 1:56  on déchirait et on jetait au feu les livres de la Loi quand on les trouvait,

1Ma 1:57  et si l’on découvrait chez quelqu’un un livre de l’Alliance ou si quelqu’un obéissait à la Loi de Dieu, on le mettait à mort selon le décret du roi.

1Ma 1:58  On punissait les Israélites que l’on prenait en contravention mois après mois dans leurs villes,

1Ma 1:59  et le 25 de chaque mois on offrait des sacrifices sur l’autel élevé à la place de l’autel des holocaustes.

1Ma 1:60  On mit à mort selon cette loi des femmes qui avaient fait circoncire leurs enfants,

1Ma 1:61  avec leurs nourrissons pendus à leur cou ; on mit à mort également les gens de leur famille et ceux qui avaient opéré la circoncision.

1Ma 1:62  Malgré tout cela, plusieurs en Israël restèrent fidèles et furent assez courageux pour ne pas manger des mets impurs.

1Ma 1:63  Ils aimaient mieux mourir que de se rendre impurs avec des aliments qui contrevenaient à l’Alliance sainte, et de fait ils furent mis à mort.

1Ma 1:64  Ce fut une grande épreuve pour Israël.

            Dans ce récit, relevons les versets 45 à 47 qui confirment l’arrêt des offrandes de l’intercession du perpétuel et le verset 54 qui témoigne de la profanation du sanctuaire : le roi dressa l’Abomination de la Désolation sur l’autel des holocaustes.

A l’origine de ces maux,  cette apostasie d’Israël : 1Ma 1:11  C’est en ce temps-là que se leva en Israël une génération de gens dévoyés qui entraînèrent beaucoup de monde derrière eux : “Faisons alliance avec les nations qui nous entourent, disaient-ils, car depuis que nous nous sommes séparés d’elles, beaucoup de malheurs nous sont arrivés.”  Les malheurs étaient déjà la conséquence de leurs infidélités envers Dieu et ils allaient attirer sur eux encore plus de malheurs par leur attitude rebelle.

            Dans cette tragédie sanglante, la domination grecque a bien justifié son symbole de péché omniprésent dans l’airain de la statue de Dan.2 ; le léopard tacheté de Dan.7 ; et le bouc puant de Dan.8. Mais un détail est encore à relever. Le chargé de mission punitive envoyé par Antiochos 4 à Jérusalem en – 168 se nomme Apollonius, et ce nom grec qui signifie en français « Destructeur » sera choisi par l’Esprit pour dénoncer dans Apo.9:11, l’usage destructeur de la sainte Bible par le faux christianisme protestant des derniers jours ; soit, ceux-là mêmes qui vont organiser l’ultime grande calamité finale. Appolonius est venu à Jérusalem avec 22000 soldats et un jour de sabbat, au cours d’une prise d’armes publique spectaculaire, il fait massacrer tous les juifs spectateurs. Ils souillaient le sabbat par cet intérêt profane, et Dieu les a fait tuer. Et sa colère ne retombe pas car derrière ce fait sanglant l’hellénisation des Juifs est ordonnée. L’Athénien Géronte, le délégué royal, impose pour tout le peuple l’hellénisation du culte et des mœurs à Jérusalem comme en Samarie. Le temple de Jérusalem est alors dédié à Zeus Olympien et celui du mont Garizim à Zeus hospitalier. Nous voyons ainsi Dieu retirer sa protection sur son propre temple, sur Jérusalem, et sur la nation entière. La ville sainte est rassasiée d’outrages plus abominables les uns que les autres. Mais ce n’était que la volonté de Dieu qui s’appliquait, tant le relâchement moral et religieux étaient grands après l’avertissement que constituait la déportation à Babylone.

Dan 11:32  Il séduira par des flatteries les traîtres de l'alliance. Mais ceux du peuple qui connaîtront leur Dieu agiront avec fermeté,

32a-     Il séduira par des flatteries les traîtres de l'alliance

            Cette précision le confirme, la punition divine était méritée et justifiée. En lieux saints, la profanation était devenue la norme.

32b-     Mais ceux du peuple qui connaîtront leur Dieu agiront avec fermeté,

            Dans cette tragédie, les croyants sincères et dignes se sont distingués par leur fidélité et ont préféré mourir en martyrs plutôt que de renoncer à honorer le Dieu créateur et ses saintes lois.

            Une fois de plus, en deuxième lecture, cette sanglante expérience de 1090 jours réels ressemble aux conditions du règne papal de 1260 jours-années prophétisés successivement sous des formes différentes dans Dan.7:25, 12:7 et  Apo.12:6-14 ; 11:2-3 ; 13:5.

 

Le recul sur l’actualité du contexte de l’antiquité

Pour bien comprendre ce qu’il se passe, je vais prendre l’image d’un caméraman qui film avec sa caméra une scène qu’il suivait de près. A ce stade il effectue un zoom arrière tout en prenant de la hauteur et le champ regardé s’élargit de plus en plus. Si bien qu’appliquée à l’histoire religieuse, le regard de l’Esprit supervise toute l’histoire religieuse du christianisme, depuis ses petits débuts, ses heures de souffrances, temps des martyrs, jusqu’à sa fin glorieuse marquée par le retour du Sauveur attendu.

Dan 11:33  et les plus sages parmi eux donneront instruction à la multitude. Il en est qui succomberont pour un temps à l'épée et à la flamme, à la captivité et au pillage.

33a-     et les plus sages parmi eux donneront instruction à la multitude

            Les apôtres de Jésus-Christ, ainsi que Paul de Tarse auquel nous devons 14 épîtres de la nouvelle alliance. Cette nouvelle instruction religieuse porte un nom « l’Evangile » soit, la Bonne Nouvelle du salut offert par grâce divine aux élus. De cette manière, l’Esprit nous fait avancer dans le temps et la nouvelle cible examinée devient la foi chrétienne.

33b-     Il en est qui succomberont pour un temps à l'épée et à la flamme, à la captivité et au pillage.

            Pour un temps dit l’Esprit par l’ange et ce temps sera de 1260 longues années prophétisées mais sous certains empereurs romains Caligula, Néron, Domitien et Dioclétien être chrétien signifiait devoir mourir en martyr. Dans Apo.13:10, l’Esprit évoque les temps des exactions romaines papales, en disant : Si quelqu'un mène en captivité, il ira en captivité ; si quelqu'un tue par l'épée, il faut qu'il soit tué par l'épée. C'est ici la persévérance et la foi des saints.

Dan 11:34  Dans le temps où ils succomberont, ils seront un peu secourus, et plusieurs se joindront à eux par hypocrisie.

34a-     C’est en effet dans ce temps de la domination cruelle de la papauté que sont apparus, les secours des hypocrites de ce verset. Leur identification repose sur leur mépris des valeurs et des ordres enseignés par Jésus-Christ, et dans ce cas pour cette époque ciblée, l’interdiction de tuer par l’épée. En revisitant l’histoire, tu peux alors comprendre que la large mouvance protestante du 15ème siècle jusqu’à notre époque a été jugée hypocrite par le juste Juge Jésus-Christ. Leur abandon complet depuis 1843 sera donc plus facile à comprendre et à accepter.

Dan 11:35  Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu'ils soient épurés, purifiés et blanchis, jusqu'au temps de la fin, car elle n'arrivera qu'au temps marqué.

35a-     Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu'ils soient épurés, purifiés et blanchis, jusqu'au temps de la fin

            A en juger par cette déclaration, la norme de la vie chrétienne est l’épreuve et la sélection, par la capacité à endurer et subir les persécutions jusqu’à la fin du monde. De la sorte, l’homme moderne habitué à la paix et la tolérance ne comprend plus rien. Il ne reconnaît pas sa vie dans ces messages. C’est pourquoi des explications seront données à ce sujet dans Apo.7 et 9:5-10. Un long temps de paix religieuse de 150 années réelles soit, « cinq mois »  prophétiques a été programmé par Dieu, mais depuis 1995 ce délai a pris fin et les guerres religieuses ont recommencé. L’islam tue en France et ailleurs sur toute la terre ; et son action a vocation à s’intensifier jusqu’à enflammer la terre entière.

35b-     car elle n'arrivera qu'au temps marqué

            Cette fin sera celle du monde et l’ange nous dit qu’aucun signe de paix ou de guerre ne permet à quiconque de la voir venir. Elle dépend d’un seul facteur : le « temps marqué » par Dieu soit, le terme des 6000 années consacrées à sa sélection d’élus terrestres. Et c’est parce que nous ne sommes plus qu’à moins de dix années de ce terme que Dieu nous a fait la grâce d’en connaître la date : le 20 Mars du printemps qui précède le 3 Avril 2030 soit, 2000 ans après la mort expiatoire du Christ. Il apparaîtra puissant et victorieux pour sauver ses élus et détruire les rebelles meurtriers qui avaient l’intention de les tuer.

 

 

Le régime papal catholique de la Rome « chrétienne » : Le grand persécuteur de l’histoire religieuse du monde occidental.

C’est vers lui, que le modèle Antiochos 4 devait nous conduire. Le type a préparé son antitype et que dire de cette comparaison ? Certes d’une ampleur phénoménale, le persécuteur grec a agi pendant 1090 jours réels, mais le papisme, lui, va sévir pendant presque 1260 années réelles, il dépasse ainsi tous les modèles de l’histoire.

 

Dan 11:36  Le roi fera ce qu'il voudra ; il s'élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux ; il prospérera jusqu'à ce que la colère soit consommée, car ce qui est arrêté s'accomplira.

36a-     Les paroles de ce verset restent ambigües et peuvent encore s’adapter au roi grec et au roi papal romain. Il faut bien masquer la structure révélatrice de la prophétie pour les lecteurs superficiels. Un petit détail désigne néanmoins la cible papale ; c’est la précision : car ce qui est arrêté s'accomplira. Cette citation fait écho à Dan.9:26 : Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura rien pour lui. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire la sainteté, et sa fin arrivera comme par une inondation ; il est arrêté que les dévastations (ou désolations) dureront jusqu'au terme de la guerre.

Dan 11:37  Il n'aura égard ni aux dieux de ses pères, ni à la divinité qui fait les délices des femmes ; il n'aura égard à aucun dieu, car il se glorifiera au-dessus de tous.

37a-     Il n'aura égard ni aux dieux de ses pères

            Le voici, le petit détail qui éclaircit notre intelligence. Nous avons là, la preuve formelle que le roi pris pour cible par ses paroles ne peut pas être Antiochos 4 qui eut égard aux dieux de ses pères et parmi eux le plus grand, Zeus le dieu des dieux de l’Olympe auquel il a offert le temple juif de Jérusalem. Nous obtenons ainsi la preuve indéniable que le roi ciblé est bien le régime papal romain de l’ère chrétienne. Désormais, toutes les paroles révélées vont donc concerner ce roi différent de Dan.7 et impudent et rusé de Dan.8 ; j’ajoute, ce roi dévastateur ou désolateur de Dan.9:27. Les « étages de la fusée » supportent tous la tête d’homme papale, petite et arrogante placée au sommet des dominations.

            La Rome papale a-t-elle égard aux dieux de ses pères ? Officiellement non, car sa conversion au christianisme l’a conduite à abandonner les noms des divinités romaines païennes. Cependant, elle a conservé les formes et le style de leur adoration : les images taillées, sculptées ou moulées devant lesquelles ses adorateurs se courbent et se mettent à genoux pour les prier. Pour conserver ce comportement condamné par Dieu dans toutes ses lois, elle a rendu la Bible inaccessible au commun des mortels et a supprimé le deuxième des dix commandements du Dieu vivant parce qu’il interdit cette pratique et révèle le châtiment prévu pour ses transgresseurs. Qui peut vouloir cacher le châtiment encouru sinon le diable ? La personnalité du régime papal entre donc dans la case de la définition proposée dans ce verset.

37b-     ni à la divinité qui fait les délices des femmes

            C’est en pensant à la religion romaine païenne abandonnée par le papisme que l’Esprit de Dieu évoque ce sujet scabreux. Car elle a tourné le dos à son héritage ouvertement sexuel pour afficher des valeurs de sainteté. Cette divinité suggérée est Priape, le phallus masculin honoré en divinité par les pères païens de l’église de Rome. C’était encore un héritage du péché grec. Et pour rompre avec cet héritage sexuel, elle défend avec excès la pureté de la chair et de l’esprit.  

Dan 11:38  Toutefois il honorera le dieu des forteresses sur son piédestal ; à ce dieu, que ne connaissaient pas ses pères, il rendra des hommages avec de l'or et de l'argent, avec des pierres précieuses et des objets de prix.

38a-     Toutefois il honorera le dieu des forteresses sur son piédestal

            Un nouveau dieu païen est né : le dieu des forteresses. Son piédestal est dans les esprits humains et sa hauteur est à la hauteur de l’impression subie.

La Rome païenne bâtissait des temples païens ouverts à tous les vents ; des chapiteaux portés par des colonnes suffisaient. Mais en accédant au christianisme, Rome vise à remplacer le modèle juif détruit. Les Juifs avaient un temple fermé en puissante apparence qui faisait sa gloire et son prestige. Rome va donc l’imiter et construire à son tour des églises romanes ressemblant à des châteaux-forts, car l’insécurité règne et les Seigneurs les plus riches fortifient leurs demeures. Rome en fait autant. Elle construit ses églises au style austère jusqu’au temps des cathédrales, et là, tout change. Les toits arrondis deviennent des flèches pointées vers le ciel, et ceci, de plus en plus haut. Les façades extérieures prennent l’aspect de la dentelle, elles sont enrichies par des vitraux de toutes les couleurs qui font pénétrer à l’intérieur une lumière irisée qui impressionne les officiants, les adeptes et les visiteurs.

38b-     à ce dieu, que ne connaissaient pas ses pères, il rendra des hommages avec de l'or et de l'argent, avec des pierres précieuses et des objets de prix.

            Pour les rendre encore plus séduisantes, les murs intérieurs se parent d’or, d’argent, de perles précieuses, d’objets de prix : la prostituée Babylone la grande d’Apo.17:5 sait se mettre en valeur pour attirer et séduire ses clients.

Le vrai Dieu ne se laisse pas séduire car cette magnificence ne lui profite pas. Il dénonce dans sa prophétie, cette Rome papale avec laquelle il n’a jamais eu la moindre relation. Pour lui, ses églises romanes ou gothiques ne sont que des divinités païennes de plus qui servent uniquement à séduire des gens spirituels qu’elle détourne de lui : un nouveau dieu est né : le dieu des forteresses et il séduit des multitudes qui croient trouver Dieu en entrant dans ses murs sous des plafonds démesurément hauts.

Dan 11:39  C'est avec le dieu étranger qu'il agira contre les lieux fortifiés Et il a œuvré aux fortifications des forteresses avec le dieu étranger et il comblera d'honneurs ceux qui le reconnaîtront, il les fera dominer sur plusieurs, il leur distribuera des terres pour récompense.

39a-     Et il a œuvré aux fortifications des forteresses avec le dieu étranger

            Pour Dieu, il n’existe qu’un seul dieu actif en face de lui, c'est-à-dire qui lui soit étranger : c’est le diable, Satan contre lequel Jésus-Christ a mis en garde ses apôtres et ses disciples. Dans le texte hébreu, il ne s’agit pas « d’agir contre » mais de « faire à ». Le même message se lira dans Apo.13:3, sous la forme : … le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. Le dragon qui est le diable dans Apo.12:9 mais en même temps la Rome impériale selon Apo.12:3.

            De plus, en se convertissant à la religion chrétienne, l’autorité romaine a adopté le vrai Dieu qui lui était étranger puisqu’il s’agit à l’origine du Dieu des Juifs, des Hébreux descendants d’Abraham.

39b-     et il comblera d'honneurs ceux qui le reconnaîtront

            Ces honneurs sont religieux. Le papisme apporte aux rois qui le reconnaissent au titre de représentant de Dieu sur la terre, le sceau de l’autorité divine pour leur propre autorité. Les rois ne deviennent vraiment rois que lorsque l’église les a consacrés dans l’une de ses forteresses divinisées, en France, Saint-Denis et Reims.

39c-     il les fera dominer sur plusieurs

            Le papisme décerne le titre impérial qui désigne un roi suzerain dominateur sur d’autres rois vassaux. Les plus célèbres : Charlemagne, Charles Quint, Napoléon 1er, Hitler.

39d-    il leur distribuera des terres pour récompense.

            Ce super-pouvoir temporel terrestre et céleste, selon sa prétention, arrangeait bien les rois de la terre. Car il tranchait sur leurs différents notamment au sujet des terres conquises ou découvertes. C’est ainsi qu’en 1494, Alexandre 6 Borgia, le pire des papes, un assassin en poste, fut conduit à fixer une ligne méridienne afin de partager entre l’Espagne et le Portugal l’attribution et la possession du territoire de l’Amérique du Sud redécouverte depuis l’antiquité.

 

La Troisième Guerre Mondiale ou 6ème trompette d’Apo.9.

Elle réduit l’humanité du tiers de sa population et mettant fin aux indépendances nationales, elle prépare le régime universel qui va instaurer l’ultime grande calamité annoncée dans Apo.1. Parmi les acteurs agressifs se trouve l’islam des pays musulmans aussi je te propose le regard biblique sur ce sujet.

 

Le rôle de l’islam

L’islam existe parce que Dieu en a besoin. Non pour sauver, ce rôle repose exclusivement sur la grâce apportée par Jésus-Christ, mais pour frapper, tuer, massacrer, ses ennemis. Déjà, dans l’ancienne alliance, pour châtier l’infidélité d’Israël, Dieu avait recours au peuple « Philistin ». Dans la nouvelle, pour châtier l’infidélité chrétienne, il fait appel aux musulmans. A l’origine des musulmans et des Arabes, se trouve Ismaël, le fils d’Abraham et d’Agar la servante égyptienne de Sarah son épouse. Et déjà à cette époque, Ismaël était en dispute avec Isaac le fils légitime. Ceci à tel point qu’avec l’accord de Dieu, à la demande de Sarah, Agar et Ismaël furent chassés du camp par Abraham. Et Dieu prit soin des expulsés dont les descendants, demi-frères, allaient conserver une attitude hostile envers la postérité d’Abraham ; la première, juive ; la seconde, en Jésus-Christ, chrétienne. Voici en quels termes Dieu prophétisa sur Ismaël et sa descendance arabe dans Gen.16:12 : « Il sera comme un âne sauvage ; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui ; et il habitera en face de tous ses frères ». Dieu veut faire connaître sa pensée et son jugement sur les choses. Les élus du Christ doivent connaître et partager ce dessein de Dieu qui utilise les peuples et les puissances de la terre selon sa volonté suprême. Il convient de le relever, le prophète Mahomet, fondateur de l’islam, est né sur la fin du 6ème siècle après l’instauration du papisme catholique romain de 538. L’islam est apparu pour frapper le catholicisme païen et les chrétiens de manière générale quand ils sont frappés par la malédiction de Dieu. Et c’est le cas depuis le 7 Mars 321, depuis que l’empereur Constantin 1er a fait abandonner le repos du sabbat du septième jour au profit de son premier jour dédié au « soleil invaincu » (Sol Invictvs) notre actuel dimanche. Comme beaucoup de chrétiens aujourd’hui, Constantin voulait à tort marquer une rupture entre chrétiens et juifs. Il reprocha aux chrétiens de son époque de judaïser en honorant le saint sabbat de Dieu. Ce jugement injustifié venu d’un roi païen, a été payé et va continuer de l’être jusqu’à la fin par les châtiments des « sept trompettes » révélées dans Apocalypse 8 et 9 soit, une succession ininterrompue de malheurs et de drames. La dernière punition viendra sous la forme d’une terrible désillusion, quand Jésus-Christ apparaîtra pour enlever de terre ses élus. Mais le thème qui vient d’être traité, celui de la « Troisième Guerre Mondiale » est lui-même, le sixième de ces châtiments divins prophétisés dans lequel l’islam est un acteur important. Car Dieu avait également prophétisé sur Ismaël, disant dans Gen.17:20 : « A l'égard d'Ismaël, je t'ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation ». Je referme cette parenthèse pour reprendre l’étude dans Dan.11:40.

 

Dan 11:40  Au temps de la fin, le roi du midi heurtera contre lui. Et le roi du septentrion tournoiera sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s'avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera.

40a-     Au temps de la fin

            Il s’agit bien, cette fois, de la fin de l’histoire humaine ; la fin du temps des nations actuelles de la terre. Jésus a annoncé ce temps, disant dans Matt.24:24 : Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.

40b-     le roi du midi heurtera contre lui

            Ici, nous devons admirer l’immense subtilité divine qui permet à ses serviteurs de comprendre ce qui reste caché aux autres êtres humains. En apparence, mais en apparence seulement, le conflit engagé entre les rois séleucides et les rois lagides semble reprendre et se poursuivre dans ce verset, on ne peut plus trompeur. Car en réalité, nous avons quitté ce contexte dès les versets 34 à 36 et le temps de la fin de ce nouvel affrontement concerne l’ère chrétienne du régime catholique papal et du protestantisme universel qui est entré dans son alliance œcuménique. Ce changement de contexte nous oblige à redistribuer les rôles.

            Dans le rôle de « lui » : l’Europe catholique papale et ses religions chrétiennes alliées.

            Dans le rôle du « roi du midi » : l’islam conquérant qui doit convertir les humains par la force ou les mettre en esclavage, selon les actions conduites par son fondateur Mahomet.

            Relevons ici, le choix du verbe : heurter ; en hébreu, « nagah » qui signifie heurter de ses cornes. En adjectif, il désigne un agresseur furieux qui frappe habituellement. Ce verbe s’adapte parfaitement à l’islam arabe agressif contre le monde occidental sans interruption depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Les verbes « lutter, combattre, heurter » possibles indiquent une proximité très proche d’où l’idée de voisinage national ou voisinage de villes et de rues. Les deux possibilités confirment l’islam, bien implanté en Europe à cause du désintérêt religieux des Européens. Les luttes se sont intensifiées depuis le retour des Juifs en Palestine en 1948. Le sort des Palestiniens a dressé les peuples musulmans contre les coloniaux occidentaux chrétiens. Et, en 2021, les agressions islamistes augmentent et créent l’insécurité parmi les peuples européens dont en premier, la France, l’ancien colonisateur des peuples nord-africains et africains. Un plus gros heurt de type national va-t-il se produire ? Peut-être, mais pas avant que la situation interne se dégrade au point de produire des affrontements brutaux groupes contre groupes sur le sol de la métropole elle-même. La France sera ce jour-là en situation de guerre civile ; en réalité, de guerre authentiquement religieuse : l’islam contre le christianisme ou les mécréants sans Dieu.

40c-     Et le roi du septentrion tournoiera sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires

            Dans Ezé.38:1, ce roi du septentrion est appelé Magog, prince de Rosch (Russie) de Méschec (Moscou) et Tubal (Tobolsk) et nous lisons au verset 9 : Et tu monteras, tu viendras comme une tempête, tu seras comme une nuée pour couvrir le pays, toi et toutes tes bandes, et beaucoup de peuples avec toi.

Redistribution des rôles : Dans le rôle du « roi du septentrion », la Russie orthodoxe et ses peuples alliés musulmans. Là encore, le choix du verbe « tournoiera sur lui » suggère une attaque surprise soudaine massive venue de l’air. Moscou capitale de la Russie est en effet à bonne distance de Bruxelles la capitale européenne et de Paris son fer de lance militaire. La prospérité européenne a rendu ses dirigeants aveugles, au point de sous-estimer le potentiel militaire de la puissante Russie. Elle va lancer dans son agression, des avions et des milliers de chars sur les voies terrestres et des multitudes de vaisseaux de guerre marins et sous-marins. Et pour que le châtiment s’exprime avec force, ces dirigeants européens n’ont pas cessé d’humilier la Russie et ses chefs depuis le bouillant Vladimir Jirinovski jusqu’à son nouveau « Tsar » actuel, Vladimir Poutine (Vladimir : prince du monde en russe).

            Les acteurs étant identifiés, les trois « rois » concernés vont s’affronter dans ce qui prend l’aspect d’une 7ème « Guerre de Syrie » dans laquelle, le nouvel Israël national va être impliqué ; ce que le verset qui suit va confirmer. Mais pour l’instant, le « roi » (lui) agressé par la Russie, c’est l’Europe du traité de Rome.

40d-    il s'avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. Son écrasante supériorité militaire, permet à la Russie d’envahir l’Europe et de l’occuper dans toute son étendue territoriale. En face d’elle, les troupes françaises ne font pas le poids ; elles sont écrasées et détruites.     

Dan 11:41  Il entrera dans le plus beau des pays, et plusieurs succomberont ; mais Édom, Moab, et les principaux des enfants d'Ammon seront délivrés de sa main.

41a-     Il entrera dans le plus beau des pays, et plusieurs succomberont

            L’extension russe s’effectue vers son Sud où se trouve Israël, l’allié des pays occidentaux qui se trouve à son tour envahi par les troupes russes ; des Juifs vont encore mourir.

41b-     mais Édom, Moab, et les principaux des enfants d'Ammon seront délivrés de sa main

            C’est une conséquence des alliances militaires qui vont placer ces noms qui représentent la Jordanie moderne du côté russe. En 2021, la Russie est déjà l’alliée officielle de la Syrie qu’elle arme et protège.

Dan 11:42  Il étendra sa main sur divers pays, et le pays d'Égypte n'échappera point.

42a-     C’est uniquement depuis 1979 que cette configuration politique est venue confirmer la prophétie. Car cette année-là, à Camp David aux USA, le président égyptien Anouar El Sadate a officiellement fait alliance avec le premier ministre d’Israël Menahem Begin. Le choix stratégique et politique réalisé à cette époque fut d’épouser la cause du plus fort de l’heure car Israël était puissamment soutenu par les USA. C’est en ce sens que l’Esprit de Dieu lui impute l’initiative de tenter « d’échapper » à la ruine et au désastre. Mais avec le temps, le jeu change de main, et Israël et l’Egypte se retrouvent, depuis 2021, presque abandonnés par les USA. Sur la zone de la Syrie, la Russie impose sa loi.

Dan 11:43  Il se rendra maître des trésors d'or et d'argent, et de toutes les choses précieuses de l'Égypte ; les Libyens et les Éthiopiens seront à sa suite.

43a-     Il se rendra maître des trésors d'or et d'argent, et de toutes les choses précieuses de l'Égypte

            Grâce aux revenus des péages payés pour emprunter le canal de Suez, l’Egypte s’est fortement enrichie. Mais cette richesse ne vaut qu’en temps de paix car en temps de guerre les routes commerciales deviennent désertes. L’Egypte s’est enrichie par le tourisme. Des quatre coins de la terre, on vient contempler ses pyramides, ses musées enrichis par de continuelles découvertes de tombeaux égyptiens cachés sous la terre depuis l’antiquité. Dans ces tombeaux, celui du jeune roi Toutankhamon a révélé des objets en or massif d’une valeur non estimée. La Russie trouvera donc en Egypte de quoi satisfaire sa convoitise de butin de guerre.

En fin du sabbat du 22 Janvier 2022, l’Esprit m’a apporté un argument qui confirme sans contestation possible, l’interprétation que je donne à Daniel 11. Relevons dans les deux versets 42 et 43, l’importance de la mention claire non codée, du nom « Egypte » qui est dans ce contexte un pays différent de celui qui est nommé « roi du midi ». Or, dans les versets 5 à 32, « l’Egypte » lagide des Ptolémée était masquée mais identifiée comme « roi du midi ». Le changement de contexte historique est ainsi confirmé et prouvé de manière irréfutable. Commençant par le contexte de l’antiquité, le récit de Daniel 11 s’achève sur « le temps de la fin » du monde, en lequel, « l’Egypte », alliée du camp occidental chrétien et agnostique depuis 1979, est la cible du nouveau « roi du midi » soit, l’islam guerrier, et surtout celle du nouveau « roi du septentrion », l’orthodoxie russe.

43b-     les Libyens et les Éthiopiens seront à sa suite

            Le traducteur a bien traduit les mots « Puth et Cush » de la prophétie qui désignent pour la « Lybie », les pays musulmans situés au Nord du Sahara, les pays côtiers du littoral africain et pour l’Ethiopie, l’Afrique noire, tous les pays situés au Sud du Sahara. Un grand nombre d’entre eux a aussi accepté et adopté l’islam ; dans le cas de la Côte d’Ivoire, avec la complicité du président français Nicolas Sarkozy, auquel nous devons aussi, le chaos lybien.

            Ainsi, frappée par la Russie, « l’Egypte » devient la proie de tous les prédateurs, et les vautours musulmans, ses frères, s’abattent sur elle, pour nettoyer son cadavre et prendre leur part du butin qui reste encore, après la ponction russe.

            En citant clairement « la Lybie et l’Ethiopie » l’Esprit désigne des alliés religieux africains du « roi du midi » qu’il convient d’identifier à l’Arabie, où le prophète Mahomet est apparu en 632, pour répandre, depuis la Mecque, sa nouvelle religion appelée l’islam. Il est soutenu par la puissante Turquie revenue, dans ce contexte final, à un engagement religieux musulman intégriste, conquérant, et revanchard, après l’humiliation de sa soumission momentanée aux valeurs laïques occidentales. Mais d’autres pays musulmans, non situés au « midi », comme l’Iran, le Pakistan, l’Indonésie, peuvent se joindre au « roi du midi » pour combattre les peuples occidentaux aux valeurs morales détestées par tous les peuples musulmans. Cette haine n’est en vérité que celle du vrai Dieu Jésus-Christ méprisé par les chrétiens occidentaux. Il punit ainsi par l’islam et l’orthodoxie, l’infidélité juive, catholique, orthodoxe, protestante, et même, adventiste, du monde occidental ; toute la foi monothéiste coupable envers lui.

Dan 11:44  Des nouvelles de l'orient et du septentrion viendront l'effrayer, et il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes.

44a-     Des nouvelles de l'orient et du septentrion viendront l'effrayer

            Ces deux points cardinaux « orient et septentrion » concerne le seul pays russe, selon qu’il est évoqué depuis l’Europe papale ou depuis Israël, car la prophétie les désignent comme étant successivement attaqués par la Russie dans les versets 40 et 41. Ceci signifie que l’effroi cité vient du territoire russe, mais qu’est-ce qui peut effrayer un pareil conquérant ? Qu’est-il arrivé à son pays pour l’effrayer à ce point ? La réponse n’est pas dans le livre de Daniel, mais dans Apo.9, qui révèle et cible, la religion protestante dont le fief mondial est aux USA. Le mystère va s’éclaircir, en prenant en compte cette existence des USA. Depuis l’année 1917 où la Russie révoltée a adopté son régime socialiste et communiste un fossé l’a durablement séparé des USA impérialistes capitalistes. L’individu ne peut pas s’enrichir sur le dos de son prochain s’il est communiste ; c’est pourquoi les deux options sont irréconciliables. Sous la cendre de la paix, le feux de la haine couve et ne demande qu’à s’exprimer. Seul, la concurrence et la menace nucléaire ont réussi à faire éviter le pire. C’était l’équilibre de la Terreur nucléaire. Seulement, voilà, sans utiliser les armes nucléaires, la Russie va s’emparer de l’Europe, d’Israël et de l’Egypte. Les équilibres étant rompus, les USA vont se sentir floués et menacés, aussi, afin de réduire le nombre de leurs morts, ils vont entrer dans la guerre, en frappant fort les premiers. Une destruction nucléaire de la Russie va causer l’effroi des armées russes dispersées sur les territoires occupés.

44b-     et il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes.

            Jusqu’à ce moment, la Russie sera en esprit de conquête et de prise de butin, mais d’un seul coup, son état d’esprit changera, l’armée russe n’aura plus de patrie à rejoindre et son désespoir se transformera en désir de « détruire et exterminer des multitudes » ; ce qui sera le « tiers des hommes tués » de la 6ème trompette d’Apo.9. Toutes les nations équipées de l’arme nucléaire seront ainsi contraintes par les faits à les utiliser contre leurs ennemis potentiels personnels.

Dan 11:45  Il dressera les tentes de son palais entre les mers, vers la glorieuse et sainte montagne ; puis il arrivera à la fin, sans que personne lui soit en aide.

45a-     Il dressera les tentes de son palais entre les mers, vers la glorieuse et sainte montagne

            Des tentes entre les mers, parce que ses palais ne sont plus sur la terre. La situation désespérée des troupes russes est clairement décrite par l’Esprit qui l’a condamnée à subir ce destin. Sous le feu de leurs adversaires elles sont repoussées jusque sur la terre d’Israël. Haïes de tous, elles ne bénéficient d’aucun soutien ni d’aucune pitié et sont exterminées en terre juive. La Russie va ainsi payer un lourd contentieux que Dieu lui impute depuis ses soutiens aux ennemis spirituels d’Israël dans l’ancienne alliance, au temps de sa déportation à Babylone. Elle vendait des chevaux au peuple de Tyr ville de luxure païenne. Ezé.27:13-14 confirme, Dieu disant à Tyr : Javan, Tubal (Tobolsk) et Méschec (Moscou) trafiquaient avec toi ; ils donnaient des esclaves et des ustensiles d'airain en échange de tes marchandises. Ceux de la maison de Togarma (Arménie) pourvoyaient tes marchés de chevaux, de cavaliers et de mulets. Elle fut aussi une pierre d’achoppement commerciale pour les Juifs qui trafiquaient aussi avec elle : Ezé.27:17 : Juda et le pays d'Israël trafiquaient avec toi ; ils donnaient le froment de Minnith, la pâtisserie, le miel, l'huile et le baume, en échange de tes marchandises. Tyr s’est donc enrichie à leurs dépens. Plus loin, dans Ezé.28:12, sous le titre de « roi de Tyr », Dieu parle directement à Satan. On comprend que c’était lui qui tirait profit du luxe et des richesses accumulées dans les grandes villes païennes qui le servaient sous l’aspect des multiples divinités païennes, plutôt inconsciemment, mais toujours et partout dans des formes cultuelles que Dieu tient pour abominables. Il porte sur son cœur le poids d’une frustration accumulée, également, sur la longueur des siècles et des millénaires de l’histoire humaine. Cette frustration justifie sa colère qui se vide partiellement sous la forme de ce dernier conflit international terriblement destructeur.

            Mais cette colère divine contre le trafic mercantile de l’époque de l’antiquité nous invite à comprendre ce que Dieu peut penser des trafics internationaux contemporains dans un contexte international entièrement construit sur l’économie de marché. Je pense que la destruction des tours du World Trade Center à New-York le 11 Septembre 2001 est une réponse. D’autant plus que, dans Apo.18, la prophétie souligne le rôle néfaste de l’enrichissement dû au commerce et aux échanges internationaux devant lesquels toute règle ou droit religieux divin s’écroule tant l’impiété est grande.

A la fin de Dan.11, l’adversaire héréditaire des USA, la Russie, est détruite. Ceci va donc leur offrir un pouvoir absolu sur tous les survivants du conflit international. Malheur au vaincu ! Il doit s’incliner et subir la loi du vainqueur où qu’il se trouve sur la terre, en survivant. 

Daniel 12

 

Dan 12:1  En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.

1a-       En ce temps-là se lèvera Micaël,

            Ce temps-là est celui de la fin du monde où ayant le dernier mot, Jésus-Christ revient dans la gloire et la puissance de sa divinité longtemps contestée par les religions concurrentes. On lira dans Apo.1:7 : Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l'ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen ! Il faut se faire à cette idée, car pour chacun de ses rôles, Dieu s’est donné un nom différent, c’est pourquoi dans Daniel et Apo.12:7 il se présente en Micaël, le chef suprême de la vie céleste angélique qui lui donne autorité sur le diable et les démons. Son nom, Jésus-Christ ne le représente que pour les élus de la terre qu’il est venu sauver sous ce nom. 

1b-       le grand chef,

            Ce grand chef est donc YaHWéH Micaël Jésus-Christ et c’est à lui que dans son impudence caractérisée, le régime papal a enlevé à son profit, sa mission d’intercesseur céleste perpétuel jusqu’en 1843, ceci depuis l’an 538, date du début du régime papal et de son installation dans la ville de Rome, au palais du Latran sur le mont Caelius. Ce sujet était traité dans Daniel 8.

1c-       le défenseur des enfants de ton peuple ;

            Un défenseur intervient quand il y a une attaque. Et ce sera le cas des dernières heures de vie terrestre des élus restés fidèles, même condamnés à mort par les derniers rebelles. Ici, nous pouvons retrouver tous les modèles proposés dans les récits de Daniel car ils s’accomplissent dans une ultime tragique situation. Dans cette dernière grande calamité, nous allons revivre les interventions miraculeuses relatées dans Dan.3, la fournaise et ses quatre personnages vivants, dans Dan.5, la prise de Babylone la grande par Dieu, dans Dan.6, les lions rendus inoffensifs mais aussi la fin de la grande calamité préfigurée par celle qui a frappé les Juifs en – 168, le 15 Kisleu soit, le 18 Décembre, dans un jour de sabbat.

1d-      et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque.

            A en juger par cette déclaration, la dernière grande calamité va surpasser celle des Juifs organisée par les Grecs. En effet, les Grecs frappaient uniquement les Juifs qu’ils trouvaient dans les rues ou leurs maisons. A la fin du monde, les choses sont très différentes, et la technique moderne autorise un contrôle absolu sur les personnes qui vivent sur la terre. Par les techniques de détection humaine, on peut donc, retrouver n’importe qui n’importe où, dans quelque endroit où il se cache. Des listes de personnes résistantes aux ordonnances décrétées peuvent donc être établies de manière précise. Dans ce contexte final, l’éradication des élus sera humainement rendue possible. Bien que pleins de foi et d’espérance dans leur délivrance, les élus vont vivre des heures pénibles ; pour ceux qui seront encore libres, privés de tout, les autres étant dans les prisons des rebelles dans l’attente de leur exécution. La détresse régnera dans les cœurs des élus maltraités sinon tués.

1e-       En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.

            Il s’agit du livre de vie, car sans ordinateur, Dieu a, lui aussi, fait la liste de toutes les créatures qu’Adam et Eve et leurs descendants ont engendrées. A la fin de la vie de chacun et chacune, le sort final a été décidé par Dieu qui a retenu deux listes : celle des élus et celle des déchus, conformément aux deux chemins présentés à l’humanité dans Deut.30:19-20 : J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l'Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t'attacher à lui : car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours … C’est en fonction de son choix pour le mal que le sort final du papisme romain, brûlé dans le feu, nous est révélé dans Dan.7:9-10 ; ceci à cause de ses paroles arrogantes envers le Dieu des dieux selon Dan.11:36.

Dans Apo.20:5, le retour du Christ s’accompagne de la résurrection des morts en Christ qui est appelée, la première résurrection : Heureux et saints ceux qui prennent part à la première résurrection car la seconde mort n’a pas de pouvoir sur eux.         

Dan 12:2  Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle.

2a-       Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle,

Relevons en premier que dans la normalité commune, les morts dorment bien dans la poussière de la terre et non dans un paradis merveilleux ou un enfer brûlant comme l’enseignent et le croient les fausses religions chrétiennes ou païennes. Cette précision restaure le véritable statut des morts tel que l’enseigne Ecc.9:5-6-10 : Pour tous ceux qui vivent il y a de l'espérance ; et même un chien vivant vaut mieux qu'un lion mort. Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront ; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri ; et ils n'auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil. … Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n'y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. (Séjour des morts qui est la poussière de la terre).

Il n’y a aucune pensée après la mort parce que la pensée vit dans le cerveau de l’homme, uniquement, quand il est encore vivant et alimenté par le sang envoyé par les battements de son cœur. Et ce sang doit être lui-même purifié par la respiration pulmonaire. Dieu n’a jamais dit autre chose, puisqu’il a dit à l’Adam devenu pécheur par désobéissance, dans Gen.3:19 : C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. Pour confirmer cet état de néant du mort, nous lisons dans Psa.30:9 : Que gagnes-tu à verser mon sang, à me faire descendre dans la fosse ? La poussière a-t-elle pour toi des louanges ? Raconte-t-elle ta fidélité ? Non, parce qu’elle ne le peut pas selon Psa.115:17 : Ce ne sont pas les morts qui célèbrent l'Éternel, ce n'est aucun de ceux qui descendent dans le lieu du silence. Mais ceci n’empêche pas Dieu de pouvoir susciter de nouveau une vie qui a préalablement existé et c’est ce pouvoir créateur qui le fait Dieu et non ange ou homme.

Les deux chemins ont deux issues finales et Apo.20 nous apprend qu’elles sont séparées par les mille ans du septième millénaire. Alors que toute vie humaine disparaît de la surface de la terre dès le début de ces mille ans, les déchus ne seront ressuscités qu’après leur jugement effectué par les saints et Jésus-Christ dans son royaume céleste. Par ce message rattaché à la 7ème trompette, Apo.11:18 confirme, disant : Les nations se sont irritées ; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre. Dans ce verset, le jugement des morts conduit Dieu à ressusciter, en premier, ses élus fidèles morts afin qu’ils puissent juger les méchants gardés dans l’état de mort.

2b-       et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle.

            L’éternité n’appartiendra qu’aux vivants. Après leur anéantissement final du jugement dernier, l’opprobre et la honte des déchus ne restera que dans la mémoire éternelle des élus, des anges et de Dieu.      

Dan 12:3  Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude, brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.

3a-       Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel

            L’intelligence élève l’homme au-dessus des animaux. Elle se révèle par sa capacité de raisonner, de tirer des conclusions par le constat de faits ou par la simple déduction. Si les humains n’étaient pas rebelles dans la liberté que Dieu leur donne, l’intelligence conduirait toute l’humanité vers la même reconnaissance de l’existence de Dieu et de ses lois. Car depuis Moïse, Dieu a fait consigner par écrit les événements les plus marquants de sa révélation aux hommes. Voici, l’itinéraire du raisonnement à suivre. La foi monothéiste est apparue dans l’histoire du peuple hébreu. Son témoignage et ses écrits sont donc prioritaires sur toutes autres écritures imputées à ce même Dieu unique. Que le peuple de Dieu soit combattu reste une possibilité normale, mais que les saintes écritures le soient devient une œuvre diabolique. La foi instaurée par Jésus-Christ prend ses sources et ses références dans les écritures hébraïques de l’ancienne alliance, ce qui fait sa légitimité. Mais la doctrine catholique romaine ne respecte pas ce principe, c’est pourquoi, ni elle ni le Coran de l’islam peuvent se réclamer du Dieu vivant créateur de tout ce qui vit et qui existe. Jésus a confirmé le principe en rappelant dans Jean 4:22, que le salut vient des Juifs : Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.         

Dans ce premier groupe d’élus, Dieu désigne les hommes sauvés sans connaissance particulière en raison de leur fidélité manifestée au péril de leur vie depuis Adam et Eve ; et ceci jusqu’en 1843. Ils sont sauvés parce que leurs œuvres ont témoigné de leur intelligence et de leur accueil des lois divines manifesté par leur obéissance. Dans ce groupe, les protestants les plus fidèles et les plus pacifiques ont bénéficié jusqu’au printemps 1843 de la patience de Dieu qui n’a rendu exigible la pratique de son saint sabbat qu’à partir de cette date. Apo.2:24-25 confirmera cette exception : A vous, à tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n'ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous dis : Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau ; seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne.

3b-       et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité

            Ce deuxième groupe est mis à part en raison du haut niveau de sanctification qu’il représente sur la terre depuis 1843. Sélectionné par le moyen d’une épreuve de foi, basée au départ sur l’espérance du retour de Jésus-Christ, successivement pour le printemps 1843 et l’automne 1844, sa sanctification par Dieu est officialisée par sa restauration du sabbat qu’il pratique de nouveau, après de longs siècles de ténèbres, d’oubli et de mépris pour lui.

            Dans ce découpage en deux groupes, ce qui fait leur différence est leur situation envers la justice de Dieu soit, leur statut envers ses dix commandements et ses autres ordonnances sanitaires et autres. Dans son texte original d’Exo.20:5-6, le second commandement supprimé par Rome, révèle clairement l’importance que Dieu donne à l’obéissance à ses commandements et il y rappelle les deux chemins et les deux sorts finals opposés : … je suis un Dieu jaloux qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération sur ceux qui me haïssent et transgressent mes commandements, et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations pour ceux qui m’aiment et qui observent mes commandements.

            Dans ce verset, l’Esprit révèle la raison de l’existence des étoiles dans notre création terrestre. Elles n’ont eu raison d’exister que pour servir de symbole des élus terrestres sélectionnés par Dieu ; et c’est Gen.1:17 qui révèle leur message : Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Ensuite Dieu les utilise pour montrer à Abraham la multitude de sa postérité dans Gen.15:5 : Compte les étoiles du ciel si tu peux les compter ; telle sera ta postérité.

Cependant, le statut de ces étoiles spirituelles peut changer en fonction des œuvres portées par le croyant racheté. En tombant spirituellement par sa désobéissance, l’étoile chute, elle tombe du ciel. L’image sera évoquée pour imager la chute de la foi protestante en 1843, annoncée par un signe céleste réel en 1833, dans le 6ème sceau d’Apo.6:13 : et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. Et encore dans Apo.12:4 : Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Ce message vient renouveler celui de Dan.8:10 : Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux, elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula. L’Esprit impute au régime papal romain la chute spirituelle du tiers des croyants rachetés ; des gens trompés qui vont croire en vain au salut du Christ et se réclamer de sa justice.

Dan 12:4  Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.

4a-       Ce temps de la fin connaît plusieurs phases successives mais il a commencé, officiellement, au printemps 1843, par l’entrée en application du décret divin pré-écrit dans Dan.8:14 : Jusqu’à soir-matin 2300 et la sainteté sera justifiée. En 1994, le second temps de la fin a été marqué par la condamnation de l’institution adventiste universelle. Depuis 1843, le livre de Daniel a été lu, mais il n’a jamais été interprété correctement avant cet ouvrage que je prépare encore en 2021 et ceci depuis 2020. C’est donc cette date qui marque l’apogée de sa connaissance et par là même, le véritable ultime temps de la fin qui s’achèvera par le vrai retour de Jésus-Christ, connu et attendu, pour le printemps 2030. Nous voyons que cette année 2020 a été déjà bien marquée par Dieu puisque l’humanité entière est frappée par la mortalité du Virus Covid-19 apparu en Chine dès 2019, mais en Europe catholique papale, seulement depuis 2020. En 2021, les virus mutent et continuent de frapper l’humanité coupable et rebelle.

 

L’épreuve de foi adventiste illustrée

 

Dan 12:5  Et moi, Daniel, je regardai, et voici, deux autres hommes se tenaient debout, l'un en deçà du bord du fleuve, et l'autre au delà du bord du fleuve.

5a-       Rappelle-toi ! Daniel est au bord du fleuve « Hiddékel », le Tigre, ce mangeur d’hommes. Or, justement deux hommes se trouvent de part et d’autre du fleuve, ce qui signifie que l’un a pu le traverser et que l’autre s’apprête à le faire. Déjà dans Dan.8:13, une discussion s’échangeait entre deux saints.  

Dan 12:6  L'un d'eux dit à l'homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve : Quand sera la fin de ces prodiges ?

6a-       Dans Dan.8:14 les questions des saints avaient reçu de Dieu la réponse des 2300 soir-matin qui déterminaient la date 1843. La démarche est ici reprise et la question concerne cette fois la fin du monde ; le moment où la prophétie cessera d’être utile. La question est posée au Christ imagé par cet homme vêtu de lin qui se tient au-dessus du fleuve en observation de sa traversée par les hommes. Dieu reprend l’image de la traversée de la mer rouge qui sauva les Hébreux mais noya leurs ennemis égyptiens.

Dan 12:7  Et j'entendis l'homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve ; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche, et il jura par celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps, et la moitié d'un temps, et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée.

7a-       Et j'entendis l'homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve ; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche,

            En position de Juge Arbitre, Jésus-Christ lève vers le ciel sa main droite bénissante et sa main gauche punissante pour faire une déclaration solennelle.

7b-       et il jura par celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps, et la moitié d'un temps

            En citant la durée prophétique du règne papal, le Christ montre et rappelle son jugement qui a, dans le passé, condamné son église à subir les exactions du régime papal et les malédictions des invasions barbares qui l’ont précédé ; ceci à cause de l’abandon du sabbat depuis le 7 Mars 321. Les croyants des époques des épreuves adventistes sont ainsi mis en garde. Mais une deuxième raison conduit Dieu à évoquer ce règne papal ; c’est la date de son commencement soit, 538 de notre ère. Le choix est judicieux puisque cette date 538 va servir de base aux calculs que la prophétie va nous proposer en nous présentant de nouvelles durées prophétiques dans les versets 11 et 12.

7c-       et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée

            Cette courte phrase résume bien cette fois le véritable moment de la fin : celui où au terme de la dernière grande calamité, les élus se trouveront sur le point d’être exterminés, éradiqués de la surface de la terre ; relève la précision : entièrement brisée.

Dan 12:8  J'entendis, mais je ne compris pas ; et je dis : Mon seigneur, quelle sera l'issue de ces choses ?

8a-       Pauvre Daniel ! Si la compréhension de son livre est encore un mystère pour ceux qui vivent en 2021, combien cette compréhension était hors de sa portée et inutile pour son propre salut !

Dan 12:9  Il répondit : Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu'au temps de la fin.

9a-       La réponse de l’ange va laisser Daniel sur sa faim mais il confirme l’accomplissement tardif de la prophétie réservé pour le temps de la fin de l’ère chrétienne.

Dan 12:10  Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés ; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l'intelligence comprendront.

10a-     Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés

            En reprenant ici l’exacte citation au mot près de Dan.11:35, l’ange confirme l’identité papale du roi arrogant et despote qui s’élève au dessus de tous les dieux et même du seul vrai Dieu, dans le verset 36.

10b-     les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra,

            L’ange évoque un principe qui va se prolonger jusqu’à la fin du monde, la prolongation du mal est imagée dans les prophéties de Daniel par le prolongement de « l’airain » du péché grec et du « fer » de la force romaine jusqu'au retour du Christ. Les méchants seront doublement empêchés de comprendre : premièrement par leur désintérêt personnel, et deuxièmement, par une puissance d’égarement donnée par Dieu qui les rend capables de croire au mensonge selon 2 Th.2:11-12 : Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés.

10c-     mais ceux qui auront de l'intelligence comprendront.

            Cet exemple le prouve, l’intelligence spirituelle est un don particulier donné par Dieu, mais il est précédé par un bon usage de l’intelligence de base donnée à tous les gens normaux. Car même dans cette norme, les humains confondent l’instruction et ses diplômes avec l’intelligence. Aussi je rappelle cette différence : l’instruction permet d’entrer en mémoire humaine des données mais seule l’intelligence permet leur bonne et sage utilisation.

Dan 12:11  Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera établie une abominable désolation, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours.

11a-     Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel

            Je dois encore le rappeler, mais le mot « sacrifice » n’apparaît pas dans le texte hébreu original. Et cette précision est capitale car ce perpétuel concerne le sacerdoce céleste de Jésus-Christ. En reproduisant son intercession sur la terre, le papisme enlève à Jésus-Christ son rôle d’intercesseur pour les péchés de ses élus.

Ce ministère parallèle terrestre usurpé débute en 538 ; date où Vigile 1er, le premier pape en titre s’installe à Rome, au palais du Latran, sur le mont Caelius (le ciel).

11b-     et où sera établie une abominable désolation

            Soit, depuis 538, date où commence le règne romain papal cité dans Dan.9:27 : et il y aura sur l’aile des abominations de la désolation, jusqu'à une extermination et elle sera brisée [selon] ce qui a été décrété, sur la [terre] désolée.

Dans ce verset, ciblant la date 538, l’Esprit ne vise plus que la Rome papale, ce qui explique la mise au singulier du mot « abomination ». Ce n’était pas le cas dans Dan.9:27, où les deux phases de Rome, païenne puis papale, étaient concernées.

            Relevons l’intérêt et l’importance du regroupement dans ce verset des deux choses : « l’enlèvement du perpétuel » au Christ dans Dan.8:11 et « l’aile » papale qui porte « l’abominable désolation » cité dans Dan.9:27. En rattachant ces deux actions à la même date 538 et à la même entité, l’Esprit confirme et prouve que l’auteur de ces méfaits est bien le papisme romain.

            Dans Dan.11:31, l’action imputée au roi grec Antiochos 4 nous a présenté le modèle type de ce que Dieu nomme « l’abomination de la désolation ». Le papisme le reproduit, mais pendant 1260 longues années ensanglantées.

11c-     il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours.

            Afin de rendre infalsifiables les durées prophétiques citées qui concernent le temps de la fin, l’unité est placée avant le nombre dans toutes les prophéties de Daniel : jours 1290 ; jours 1335 (verset suivant) ; Dan.8:14 : soir-matin 2300 ; et déjà dans Dan.9:24 : semaines 70.

Nous n’avons qu’un calcul très simple à effectuer : 538 + 1290 = 1828.

            L’intérêt de cette date 1828 est de donner à l’épreuve adventiste un caractère universel puisqu’elle cible la troisième des cinq années des conférences adventistes tenues à Albury Park à Londres en présence de la famille royale de l’Angleterre.

Dan 12:12  Bienheureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu'à mille trois cent trente-cinq jours !

12a-     C’est uniquement ce verset qui nous donne la signification de ces deux durées prophétiques. Le thème est celui de l’attente du retour du Christ, mais une attente particulière basée sur des propositions chiffrées données par la Bible. Un nouveau calcul s’impose : 538 + 1335 = 1873. L’ange nous présente deux dates qui marquent respectivement le début et la fin de l’épreuve de foi adventiste accomplie entre les années 1828 et 1873. De la sorte, notre attention est dirigée sur les dates 1843 et 1844 qui ont été justement les causes de deux attentes successives du retour glorieux de Jésus-Christ aux USA, donc en terre protestante.

Dans l’image de la traversée du fleuve « Tigre », le tigre mangeur d’âmes humaines est ces dates 1843-1844 qui font passer de la vie spirituelle à la mort spirituelle le protestant réprouvé. A l’opposé, celui qui a réussi l’épreuve ressort vivant et béni par Dieu de cette traversée périlleuse. Il obtient de Dieu, une béatitude spécifique : « Bienheureux celui qui atteindra 1873 ! »

Dan 12:13  Et toi, marche vers ta fin ; tu te reposeras, et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours.

13a-     Daniel découvrira après la première résurrection dans laquelle il sera ressuscité, le sens de toutes les choses qu’il nous a transmis. Mais pour l’adventiste encore vivant, son enseignement va encore se compléter par les révélations contenues dans l’Apocalypse de Jean.

 

Le livre de Daniel cache bien son énorme richesse. Nous y avons relevé les leçons d’encouragement que le Seigneur adresse à ses élus des tous derniers jours parce que ces derniers jours vont retrouver la norme de la peur et de l’insécurité qui a prévalu pendant toute l’histoire humaine terrestre. Une fois de plus mais la dernière, les élus seront pointés du doigt et tenus pour responsables des malheurs qui vont s’appesantir sur les réchappés rebelles de la Troisième Guerre Mondiale annoncée dans Dan.11:40-45 et Apo.9:13. Ezéchiel 14 présente les modèles types de la foi : Noé, Daniel, et Job. Comme Noé, nous devrons échapper et résister au courant de pensée du monde en bâtissant notre arche de fidélité envers Dieu. Comme Daniel, nous devrons rester fermement attachés à faire notre devoir d’élus en refusant la norme établie par la fausse religion. Et comme Job, nous devrons accepter de souffrir physiquement et mentalement chaque fois que Dieu le permettra, ayant sur Job un avantage : par son expérience, nous avons appris pourquoi Dieu permet ces épreuves.

Le livre de Daniel nous a permis aussi de mieux comprendre la vie céleste invisible. Ceci, en découvrant ce personnage nommé Gabriel, nom qui signifie « celui qui voit la face de Dieu ». Il est présent dans toutes les missions importantes du plan du salut divin. Et il nous faut réaliser que, dans le royaume céleste de Dieu, lui et tous les bons anges ont été privés de la présence de Micaël, l’expression angélique de Dieu, pendant le temps de son incarnation terrestre soit, 35 ans. Dans un grand partage d’amour, Micaël partage aussi son autorité, acceptant de n’être que « l’un des principaux chefs ». Mais Gabriel l’a aussi présenté à Daniel, l’élu parmi les élus, comme « le Chef de ton peuple ». Et Dan.9 nous révèle très clairement tout ce que Jésus vient accomplir pour sauver ses élus fidèles. Le projet salvateur divin est ainsi clairement annoncé, puis accompli le 3 Avril 30 par la crucifixion de Jésus-Christ.

Le livre de Daniel nous a montré que la foi n’est démontrable que par un adulte. Et que selon Dieu, l’enfant devient adulte en entrant dans sa treizième année. Aussi pouvons-nous que constater le fruit amer porté par le baptême des enfants et l’héritage natal religieux dans toutes les fausses religions. Jésus a déclaré dans Marc 16:16 : celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé ; celui qui ne croira pas sera condamné. Ceci signifie donc qu’avant le baptême, la foi doit être présente et démontrée. Après le baptême, Dieu la met à l’épreuve. Aussi, autre perle révélée dans Daniel, ces paroles de Jésus de Matt.7:13 sont confirmées : Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition et il y en a beaucoup qui passent par là ; et aussi dans Matt.22:14 : Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ; selon Dan.7:9, dix milliards d’appelés à rendre compte à Dieu pour, seulement, un million d’élus rachetés sauvés, parce qu’ils auront réellement bien servi le Dieu créateur, en Christ dans le Saint-Esprit.

 

            Le chapitre 12 vient de poser les bases de la structure du livre Apocalypse en rappelant les dates 538, 1798, 1828, 1843-1844 cachée et suggérée mais fondamentale pour le découpage du temps dans Apocalypse, et 1873. Une autre date, 1994, y sera construite pour le malheur des uns et le bonheur des autres.


 

Initiation au symbolisme prophétique

 

Dans toutes les paraboles bibliques, l’Esprit utilise des éléments terrestres dont certains critères peuvent symboliser des entités anonymes qui présentent des critères communs. Chaque symbole utilisé doit donc être examiné sous tous ses aspects, afin de retirer de lui, les leçons masquées par Dieu. Prenons pour exemple, le mot « mer ». Selon Gen.1:20, Dieu la peuple d’animaux de toutes sortes, innombrables et anonymes. Son milieu est fatal pour l’homme qui vit par sa respiration dans l’air. Elle devient ainsi un symbole de mort pour l’homme qui, à juste titre, peut redouter aussi sa salinité qui rend la terre stérile. Visiblement, ce symbole n’est pas favorable pour l’humanité et, à cause de son sens de mort, Dieu va donner son nom à la cuve des ablutions des hébreux qui préfigure les eaux du baptême. Or baptiser signifie immerger soit, mourir noyé pour revivre en Jésus-Christ. Le vieil homme injustifié se relève porteur de la justice du Christ. Nous voyons là, toute la richesse d’un seul élément de la création divine : la mer. Sous cet enseignement, nous comprendrons mieux le sens que Dieu donne à ce verset de Daniel 7:2-3 : « … et voici, les quatre vents des cieux firent irruption sur la grande mer. Et quatre grands animaux sortirent de la mer, différents les uns des autres ».  Sache que « les quatre vents des cieux » suggèrent les guerres universelles qui portent au pouvoir dominateur les peuples vainqueurs. Ici, « la grande mer » symbolise les masses humaines des peuples païens qui, n’honorant pas Dieu, sont, à ses yeux, égaux aux animaux de « la mer ». Dans l’expression, « quatre vents des cieux », « quatre» représente les 4 points cardinaux des directions Nord, Sud, Est et Ouest. Les « vents des cieux » apportent des changements de l’aspect du ciel, poussant les nuages, ils provoquent des orages et apportent la pluie ; écartant les nuages, ils favorisent l’ensoleillement. De même, les guerres provoquent de grands changements politiques sociétaux, des bouleversements énormes qui donnent la domination au nouveau peuple vainqueur choisi par Dieu, mais sans qu’il soit pour autant béni par lui. Car désigné comme « animal », il n’a pas droit aux bénédictions prévues pour être offertes aux vrais hommes ; ses élus fidèles qui marchent dans la lumière divine depuis Adam et Eve, et ceci jusqu’à la fin du monde. Et qui sont ses élus ? Ceux en qui il reconnaît son image puisque l’homme a été fait à l’image de Dieu selon Gen.1:26. Relève cette différence : l’homme est fait ou créé par Dieu à son image, alors que l’animal est produit par son milieu, marin, terrestre, ou céleste, par l’ordre donné par Dieu. Le choix du verbe marque la différence du statut.

En second exemple, prenons le mot « terre ». Selon Gen.1:9-10, ce nom « terre » est donné au sol sec qui est sorti de la « mer » ; une image que Dieu va exploiter dans Apo.13, pour symboliser la foi protestante qui est sortie de la foi catholique. Mais examinons encore d’autres aspects de la « terre ». Elle est favorable à l’homme quand elle le nourrit, mais défavorable, quand elle prend l’aspect d’un désert aride. Elle dépend donc d’un bon arrosage du ciel pour être en bénédiction à l’homme. Cet arrosage peut venir aussi des fleuves et des rivières qui la traversent ; voici pourquoi, la parole de Dieu est elle-même comparée à « une source d’eaux vives » dans la Bible. C’est la présence ou l’absence de cette « eau » qui détermine la nature de la « terre », et spirituellement, la qualité de la foi de l’homme composé à 75% d’eau.

En troisième exemple, prenons les astres du ciel. En premier, « le soleil », côté positif, il éclaire ; selon Gen.1:16, c’est le luminaire du « jour », il réchauffe et favorise la croissance des plantes dont l’homme fait sa nourriture. Côté négatif, il brûle les récoltes par des excès de chaleur ou des manques de pluie. Galilée avait raison, il est au centre de notre univers et toutes les planètes de son système tournent autour de lui. Et il est surtout le plus gros, la Bible le désigne comme « le plus grand » dans Gen.1:16, le plus chaud et il n’est pas abordable. Tous ces critères font de lui l’image parfaite de Dieu en qui toutes ces caractéristiques se retrouvent. Nul ne peut voir Dieu et vivre, pas plus qu’il ne peut poser ses pieds sur le « soleil » ; le seul astre masculin, les autres étant tous des planètes ou astres féminisés. Après lui, « la lune », « le plus petit » : selon Gen.1:16, c’est le luminaire de la nuit, des ténèbres sur lesquelles il préside. « La lune » n’a donc qu’un message négatif pour elle. Bien que le plus proche de nous, cet astre a longtemps gardé le mystère de sa face cachée. Il ne brille pas de lui-même mais comme toutes les autres planètes, il nous renvoie, en cycle progressif, une faible lumière qu’il reçoit du « soleil ». Par l’ensemble de ces critères, « la lune » est le symbole parfait pour représenter, en première, la religion judaïque, et en seconde, la fausse religion chrétienne du papisme catholique romain, de 538 à nos jours, et du protestantisme luthérien, calviniste et anglican, depuis 1843. Il y a aussi dans le ciel, les « étoiles » qui selon Gen.1:14-15-17 ont deux rôles qu’elles partagent avec « le soleil et la lune ».Celui de « marquer les époques, les jours et les années », et celui « d’éclairer la terre ». Elles ne brillent, dans leur majorité, que dans le temps des ténèbres, la nuit. C’est le symbole idéal pour représenter les serviteurs de Dieu, les vrais, jusqu’à ce que la prophétie leur attribue une chute ; ce qui indique un changement de leur statut spirituel. Ce sera le message que Dieu va utiliser pour évoquer la chute du christianisme victime du mensonge romain dans Dan.8:10 et Apo.12:4 ; et la chute du protestantisme universel dans Apo.6:13 et 8:12. Isolée, « l’étoile » désigne la papauté catholique dans Apo.8:10-11, la foi protestante dans Apo.9:1 ; et réunies en couronne au nombre de 12, l’Assemblée Elue victorieuse, dans Apo.12:1. Dan.12:3 les désigne comme le symbole de « ceux qui auront enseigné la justice à la multitude », soit, « ceux qui éclairent la terre » de la lumière donnée par Dieu.

Ces cinq symboles vont tenir un rôle important dans la prophétie de l’Apocalypse. Tu peux donc t’exercer à découvrir les messages cachés et portés par les critères des symboles présentés. Mais certains seraient difficiles à découvrir, aussi, Dieu indique, lui-même, la clé du mystère, dans des versets de la Bible, comme les mots « tête et queue » qui ne peuvent être compris que par le sens que Dieu leur donne dans Esa.9:14, où nous lisons : « le magistrat ou l’ancien c’est la tête, le prophète qui enseigne le mensonge, c’est la queue ». Mais le verset 13 propose en parallèle, donc porteur des mêmes sens, « la branche de palmier et le roseau » ; « un roseau » qui va représenter la papauté romaine dans Apo.11:1.

 

Il existe également une signification symbolique des chiffres et des nombres. En règle de base, nous avons dans l’ordre croissant :

Pour le chiffre « 1 » : l’unicité (divine ou numérique)

Pour le chiffre « 2 » : l’imperfection.

Pour le chiffre « 3 » : la perfection.

Pour le chiffre « 4 » : l’universalité (4 points cardinaux)

Pour le chiffre « 5 » : l’homme (l’être humain masculin ou féminin).

Pour le chiffre « 6 » : l’ange céleste (l’être ou messager céleste).

Pour le chiffre « 7 » : la plénitude. (Egalement : sceau du Dieu créateur)

Au-dessus de ce chiffre, nous avons des combinaisons d’additions des sept premiers chiffres de base ; exemples : 8 =6+2 ; 9 =6+3 ; 10 =7+3 ; 11 =6+5  et 7+4 ; 12 =7+5 et 6+6 ; 13 =7+6. Ces choix ont un sens spirituel en relation avec les thèmes traités dans ces chapitres de l’Apocalypse. Dans le livre de Daniel, nous trouvons les messages prophétiques concernant l’époque chrétienne messianique dans les chapitres 2, 7, 8, 9, 11 et 12.

Dans le livre Apocalypse révélé à l’apôtre Jean, le code symbolique des numéros des chapitres est extrêmement révélateur. L’ère chrétienne y est découpée en deux parties historiques principales.

La première, rattachée au chiffre « 2 », recouvre le temps majoritaire de « l’imperfection » doctrinale de la foi chrétienne représentée à partir de 538 par le papisme catholique romain, héritier de la norme religieuse instaurée depuis le 7 Mars 321 par l’empereur romain païen Constantin 1er. Le chapitre 2 couvre l’intégralité du temps compris entre 94 et 1843.

La seconde partie représentée par le chiffre « 3 » concerne, à partir de 1843, le temps « adventiste », temps où Dieu exige « la perfection » doctrinale apostolique restaurée conformément au programme prophétisé par le décret divin cité dans Dan.8:14. Cette perfection sera atteinte de manière progressive jusqu’au retour du Christ attendu pour le printemps 2030.

Au-dessus du chiffre 7, le chiffre 8 soit, 2+6, évoque le temps de l’imperfection (2) des œuvres diaboliques (6). Le chiffre 9 soit, 3+6, indique le temps de perfection (3) et les œuvres également diaboliques (6). Le chiffre 10 soit, 3+7, prophétise pour le temps de la perfection (3), la plénitude (7) de l’œuvre divine.

Le chiffre « 11 » soit, principalement, 5+6, cible le temps de l’athéisme français dans lequel, l’homme (5) est associé au diable (6).

Le chiffre « 12 » soit, 5+7, révèle l’association de l’homme (5) avec le Dieu créateur (7 = la plénitude et son sceau royal).

Le chiffre « 13 » soit, 7+6, désigne la plénitude (7) de la religion chrétienne associée au diable (6) ; papale premièrement (mer) et protestante (terre) aux derniers jours.

Le chiffre « 14 » soit 7+7, concerne l’œuvre adventiste et ses messages universels (Evangile éternel).

Le chiffre « 15 » soit, 5+5+5 ou 3x5, évoque le temps de la perfection (3) humaine (5). C’est celui qui marque la fin du temps de grâce. Le « blé » spirituel est mûr pour être récolté et engrangé dans les greniers célestes. La préparation des élus s’achève car ils ont atteint le niveau exigé par Dieu.

Le chiffre « 16 »  concerne dans l’Apocalypse, le temps où Dieu verse « les sept dernières coupes de sa colère » sur ses ennemis religieux, le christianisme infidèle du chapitre 13.

Le chiffre « 17 » prend sa signification, comme le précédent, dans le thème que Dieu lui donne dans sa prophétie soit, dans Apocalypse 17, le symbole du « jugement de la grande prostituée » par Dieu. Dans la Bible, le premier usage de ce chiffre symbolique concerne la semaine pascale qui commence le 10ème jour du premier mois de l’année et s’achève le 17ème jour. Accomplie à la lettre près au niveau des jours pour la mort de « l’agneau de Dieu » Jésus-Christ, la Pâque est prophétisée en jours-années dans la 70ème des « 70 semaines » d’années de Dan.9:24 à 27. La prophétie de la 70ème semaine du verset 27 couvre donc le temps des sept ans compris entre les dates 26 et 33. La cible indiquée par la prophétie est la Pâque située au printemps, « au milieu » de ces sept années de la semaine prophétique citée dans Dan.9:27.

Pour les derniers vrais « adventistes », le chiffre 17 va concerner 17 siècles de pratique du dimanche romain, péché instauré le 7 Mars 321. Date anniversaire du terme de ces 17 siècles, le 7 Mars 2021 a ouvert le « temps de la fin » prophétisé dans Dan.11:40. Ce « temps » est favorable à l’accomplissement de ce dernier châtiment d’avertissement qui, désignant la Troisième Guerre Mondiale, est également prophétisée par Dieu par la « sixième trompette » révélée dans Apo.9:13 à 21. La ruine économique provoquée par le virus Covid-19 marque l’année 2020 (20 Mars 2020 au 20 Mars 2021) comme celle du début des châtiments divins.

Le chapitre « 18 » a pour thème le châtiment de « Babylone la Grande ».

Le chapitre « 19 » cible le contexte du retour en gloire de Jésus-Christ et sa confrontation aux rebelles humains.

Le chapitre « 20 » évoque le septième millénaire, sur la terre désolée où le diable est retenu prisonnier et dans le ciel, où les élus procèdent au jugement des vies et des œuvres des méchants rebelles morts rejetés par Dieu.

Le chapitre « 21 » retrouve la symbolique 3x7 soit, la perfection (3) de la divine sanctification (7) reproduite dans ses élus rachetés de la terre.

On constate ainsi que la prophétie prend pour thème les élus de l’adventisme dans Apo.3, 7, 14 =2x7 et 21 =3x7  (croissance vers la perfection de la sanctification).

Le chapitre « 22 » inaugure le temps où, sur la terre régénérée et renouvelée, Dieu installe son trône et les élus de son royaume éternel.                                                                                                   

 

 

 

 

 

 

 

 

L’adventisme

 

Qui sont donc ces fils et ses filles de Dieu ? Autant le dire tout de suite, car ce document va en fournir toutes les preuves souhaitables, cette Révélation divine est adressée par Dieu à des chrétiens « adventistes ». Car que cela plaise ou non, la volonté de Dieu est souveraine, et depuis le printemps 1843, date de l’entrée en application d’un décret prophétisé dans Daniel 8:14, la norme « adventiste du septième jour » est le canal exclusif qui relie encore Dieu et ses serviteurs humains. Mais attention ! Cette norme évolue constamment, et le refus de cette évolution, voulue par Dieu, a valu à sa représentation institutionnelle officielle d’être vomie par Jésus-Christ depuis 1994. Qu’est-ce que l’adventisme ? Ce mot vient du latin « adventus » qui signifie : avènement. Celui de Jésus-Christ, pour son grand retour final dans la gloire du Père, fut attendu au printemps 1843, en Automne 1844, et en Automne 1994. Ces fausses attentes prévues dans le projet de Dieu, n’en ont pas moins porté de tragiques conséquences spirituelles pour ceux qui méprisèrent ces annonces prophétiques et leurs attentes, parce qu’elles étaient organisées, souverainement, par le grand Dieu créateur. Ainsi, quiconque va reconnaître dans ce document des lumières proposées par Jésus-Christ deviendra, par conséquence directe, un « adventiste », « du septième jour », si ce n’est auprès des hommes, ce sera le cas pour Dieu ; ceci, aussitôt qu’il abandonnera le repos religieux du premier jour, pour pratiquer le repos du septième jour, appelé sabbat, sanctifié par Dieu depuis la création du monde. L’appartenance à Dieu implique des exigences divines complémentaires ; avec le sabbat, l’élu adventiste va devoir réaliser que son corps physique est aussi la propriété de Dieu, et à ce titre, il va devoir le nourrir et le soigner comme un bien précieux divin, un sanctuaire charnel. Car Dieu a prescrit pour l’homme, dans Gen.1:29 son régime alimentaire idéal : « Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture ».

La pensée adventiste est inséparable du projet chrétien révélé par Dieu. Le retour de Jésus-Christ est évoqué dans de nombreuses citations bibliques : Psa.50:3 : « Il vient, notre Dieu, il ne reste pas en silence ; devant lui est un feu dévorant, autour de lui une violente tempête » ; Psa.96:13 : « … devant l'Éternel ! Car il vient, car il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité. » ; Esa.35:4 : « Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage, ne craignez point ; voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu ; Il viendra lui-même, et vous sauvera » ; Ose.6:3 : « Connaissons, cherchons à connaître l'Éternel ; sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore. Il viendra pour nous comme la pluie, comme la pluie du printemps qui arrose la terre » ; dans les écritures de la nouvelle alliance, nous lisons : Matt.21:40 : « Maintenant, lorsque le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » ; 24:50 : « le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas, » ; 25:31 : « Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire. » ; Jea.7:27 : «Cependant celui-ci, nous savons d'où il est ; mais le Christ, quand il viendra, personne ne saura d'où il est. » ; 7:31 : « Plusieurs parmi la foule crurent en lui, et ils disaient : Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n'en a fait celui-ci ? » ; Héb.10:37 : « Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas ».  Le dernier témoignage de Jésus : Jea.14:3 : « Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » ; Le témoignage des anges : Act.1:11 : « et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel. ». Le projet adventiste du Messie apparaît dans : Esa.61:1-2 : « L'esprit du Seigneur, YaHWéH, est sur moi, car YaHWéH m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ; pour publier une année de grâce de YaHWéH, … » Ici, lisant ce texte dans la synagogue de Nazareth, Jésus stoppa sa lecture et referma le livre, car la suite, concernant le « jour de vengeance » ne devait s’accomplir que 2003 ans plus tard, pour son divin retour glorieux : « et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés ; »

L’adventisme a aujourd’hui de multiples visages, et en premier, l’aspect institutionnel officiel qui a rejeté en 1991, les dernières lumières que Jésus lui a proposées, par l’humble instrument humain que je suis. Les détails apparaîtront où il convient dans ce document. De très nombreux groupes adventistes dissidents existent dispersés sur la terre. Cette lumière leur est adressée en priorité. Elle constitue la « grande lumière » vers laquelle notre sœur spirituelle aînée, Ellen White, voulait conduire le peuple adventiste. Elle présentait son œuvre comme la « petite lumière » qui conduit vers la « grande ». Et dans son dernier message public, brandissant en l’air à deux mains la sainte Bible, elle déclara : « Frères, je vous recommande ce livre ». Son souhait est aujourd’hui exaucé ; Daniel et Apocalypse sont entièrement décryptés par un strict emploi des codes bibliques. Une harmonie parfaite révèle la grande sapience de Dieu. Lecteur, lectrice, qui que tu sois, je t’exhorte à ne pas commettre les erreurs du passé, c’est toi qui dois t’adapter au projet divin, car le Tout-Puissant ne s’adaptera pas à ton point de vue. Le refus de la lumière est un péché mortel sans aucun remède ; le sang versé par Jésus-Christ ne le recouvre pas. Je referme cette importante parenthèse et reviens sur la « calamité » annoncée.

 

 

 

Avant d’aborder le récit de l’Apocalypse, il me faut t’expliquer pourquoi, d’une manière générale, les prophéties inspirées par Dieu sont pour nous, les êtres humains, vitales au plus au point, puisque leur connaissance ou leur mépris aura pour conséquence la vie éternelle ou la mort définitive. La raison est la suivante : l’être humain aime la stabilité et à ce titre, il redoute les changements. En conséquence, il protège cette stabilité et transforme sa religion en tradition, écartant tout ce qui se présente dans un aspect de nouveauté. C’est ainsi qu’ont agi, pour leur perte, en premiers, les juifs de l’ancienne alliance divine que Jésus n’hésite pas à dénoncer comme étant « une synagogue de Satan » dans Apo.2:8 et 3:9. En s’arrimant à la tradition des pères, ils ont cru que par ce moyen ils parviendraient à protéger leur relation avec Dieu. Mais que se passe t-il dans ce cas ? L’homme n’écoute plus Dieu quand il lui parle, mais il demande à Dieu de l’écouter parler. Dans cette situation, Dieu ne trouve plus son compte, ceci d’autant plus que, s’il est vrai qu’il ne change pas lui-même dans son caractère et son jugement qui reste éternellement le même, il est aussi vrai que son projet est en constante croissance et en perpétuel changement. Un verset suffit pour confirmer cette idée : « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l'éclat va croissant jusqu'au milieu du jour. (Pro 4:18) ». Le « sentier » de ce verset équivaut au « chemin » incarné en Jésus-Christ. Ceci prouve que la vérité de la foi en Christ évolue elle aussi au cours du temps, au gré du choix de Dieu, conformément à son projet. Les candidats pour l’éternité devraient donner aux paroles de Jésus le sens qui leur revient quand il leur dit : « A celui qui gardera jusqu’à la fin mes œuvres, je donnerai… (Apo.2:26)». Beaucoup pensent qu’il suffit de conserver l’acquis du départ jusqu’à la fin ; et ce fut déjà l’erreur des juifs nationaux et la leçon de Jésus dans sa parabole des talents. Mais c’est oublier que la vraie foi est une relation permanente avec l’Esprit du Dieu vivant qui veille à donner à ses enfants cette nourriture qui sort de sa bouche en tout temps et à tout moment. La parole de Dieu ne se restreint pas aux saintes écritures de la Bible, après elle, il reste en permanence, le « Logos » vivant, la Parole momentanément faite chair, le Christ agissant en Saint Esprit pour poursuivre son dialogue avec ceux qui l’aiment et le recherchent de toute leur âme. Je peux témoigner de ces choses puisque j’ai personnellement bénéficié de cet apport de nouvelles lumières que je fais partager à ceux qui l’aiment autant que moi. La nouveauté reçue du ciel améliore constamment notre compréhension de son projet révélé et il faut savoir trancher et abandonner les interprétations dépassées quand elles deviennent obsolètes. La Bible nous invite à agir ainsi : « Examinez toute chose ; retenez ce qui est bon ; (1Th.5:21)».

 Le jugement de Dieu est continuellement adapté à cette évolution progressive de la lumière inspirée et révélée aux élus dépositaires de ses oracles. Ainsi, le strict respect de la tradition provoque la perte, parce qu’il empêche l’être humain de s’adapter à l’évolution du programme salvateur révélé progressivement jusqu’à la fin du monde. Il est une expression qui prend toute sa valeur dans le domaine religieux, c’est : la vérité du temps présent ou la vérité présente. Pour mieux comprendre cette pensée, nous devons regarder dans le passé, où nous avions dans le temps des apôtres, une doctrine de foi parfaite. Plus tard, dans des temps de ténèbres extrêmes prophétisés, la doctrine des apôtres a été remplacée par celles des deux « Rome » ; l’impériale et la papale, les deux phases d’un même projet divin préparé pour le diable. Dès lors, l’œuvre de réforme justifie son nom, car il s’agit d’arracher les fausses doctrines et de replanter les bonnes semences détruites de la doctrine apostolique. Avec beaucoup de patience, Dieu a donné du temps, beaucoup de temps, pour que sa lumière soit restaurée jusqu’à son achèvement intégral. A la différence des dieux païens qui ne réagissent pas, parce qu’ils n’existent pas, le Dieu créateur, lui, vit éternellement, et il montre qu’il existe, par ses réactions et ses actions inimitables ; malheureusement pour l’homme, sous l’aspect de durs châtiments. Celui qui commande à la nature, qui dirige la foudre, le tonnerre et les éclairs, qui réveille les volcans et leur fait cracher du feu sur l’humanité coupable, qui suscite les tremblements de terre et provoque les raz-de marée destructeurs, est aussi celui qui vient murmurer dans l’esprit de ses élus, l’avancement de son projet, ce qu’il s’apprête à faire, comme il l’avait annoncé d’avance, longtemps auparavant. « Car le Seigneur, l'Éternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes », selon Amos 3:7.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le premier regard sur l’Apocalypse

 

Dans sa présentation, Jean, l’apôtre du Seigneur Jésus-Christ, nous décrit les images que Dieu lui donne en vision et les messages qu’il entend. En apparence, mais en apparence seulement, la Révélation, traduction du grec « apocalupsis », ne révèle rien, car elle garde son aspect mystérieux incompréhensible pour les multitudes de croyants qui la lisent. Le mystère les décourage, et ils en sont réduits à ignorer les secrets révélés.

Dieu n’agit pas ainsi sans raison. En agissant de la sorte, Il nous enseigne combien sa Révélation est sainte et, qu’à ce titre, elle est destinée uniquement à ses élus. Et c’est là qu’il convient d’être clair sur le sujet, ses élus ne sont pas ceux qui prétendent l’être, mais exclusivement ceux qu’il reconnaît lui-même comme ses serviteurs, parce qu’ils se distinguent, des faux croyants, par leur fidélité et leur obéissance.

« Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver promptement, et qu'il a fait connaître, par l'envoi de son ange, à son serviteur Jean, lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus Christ, tout ce qu'il a vu. (Apo.1:1-2) ».

Ainsi, celui qui a déclaré dans Jean 14:6, « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi », vient, par son Apocalypse, sa Révélation, montrer à ses serviteurs le chemin de la vérité qui leur permet d’obtenir la vie éternelle offerte et proposée en son nom. Ne l’obtiendront donc que ceux qu’il jugera dignes de la recevoir. Après avoir montré concrètement par son ministère terrestre ce qui constitue le modèle de la vraie foi, Jésus va reconnaître ceux qui sont dignes de lui et de son sacrifice expiatoire volontaire, en ce qu’ils se sont réellement engagés dans ce chemin modèle dans lequel il a marché avant eux. Sa consécration pleine et entière au service de Dieu est la norme proposée. Si le Maître a dit à Pilate : « … je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité … (Jean 18:37) », dans ce même monde, ses élus doivent faire de même.

 

Tout mystère a son explication, mais pour l’obtenir, il faut utiliser les clés qui ouvrent et ferment l’accès aux secrets. Mais hélas pour les curieux superficiels, une clé principale est Dieu lui-même, en personne. A loisir et au gré de son jugement infaillible et parfaitement juste, il ouvre ou ferme l’intelligence humaine. Ce premier obstacle rend le livre révélé incompréhensible et la sainte Bible en général devient, quand elle est soumise à la lecture des faux croyants, un recueil d’articles d’alibis religieux. Et ils sont très nombreux ces faux croyants, c’est pourquoi, sur terre, Jésus avait multiplié ses avertissements au sujet des faux-christs qui apparaîtraient jusqu’à la fin du monde, selon Matt.24:5-11-24 et Matt.7:21 à 23, où il met en garde contre les fausses revendications de ceux qui se réclament de lui à grands cris.

L’Apocalypse est donc la révélation de l’histoire de la vraie foi reconnue par Jésus-Christ en Père et en Saint-Esprit sorti du Père, l’unique Dieu créateur. Cette vraie foi qualifie ses élus qui traversent au fil des siècles enténébrés des temps de confusion religieuse extrême. Cette situation justifie le symbole d’étoiles que Dieu attribue aux élus qu’il reconnaît, même momentanément, parce que comme elles, selon Gen.1:15, ils brillent dans les ténèbres, «  pour éclairer la terre. »

 

La deuxième clé de l’Apocalypse est cachée dans le livre du prophète Daniel, un des livres de l’ancienne alliance, laquelle constitue le premier des « deux témoins » de Dieu cités dans  Apo.11:3 ; le second étant l’Apocalypse et les livres de la nouvelle alliance. Pendant son ministère terrestre, Jésus a attiré l’attention de ses disciples sur ce prophète Daniel dont le témoignage est classé dans les livres historiques dans la sainte « Thora » juive.

La Révélation divine prend l’aspect de deux colonnes spirituelles. C’est si vrai, que les livres de Daniel et celui de l’Apocalypse donnée à Jean sont interdépendants et complémentaires pour porter, comme deux colonnes, le chapiteau d’une divine révélation céleste.

L’Apocalypse est donc l’histoire de la vraie foi que Dieu définit dans ce verset : « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! Car le temps est proche (Apo.1:3) ».

Le verbe « lire » a pour Dieu un sens précis qui lui associe le fait de comprendre le message lu. Cette pensée est exprimée dans Esa.29:11-12 : « Toute la révélation est pour vous comme les mots d'un livre cacheté que l'on donne à un homme qui sait lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne le puis, car il est cacheté ; ou comme un livre que l'on donne à un homme qui ne sait pas lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne sais pas lire ». Par ces comparaisons, l’Esprit confirme l’impossibilité de comprendre les messages divins codés pour ceux qui « l’honorent de la bouche et des lèvres, mais dont les cœurs sont éloignés de Lui », selon Esa.29:13 : « Le Seigneur dit : Quand ce peuple s'approche de moi, Il m'honore de la bouche et des lèvres; mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu'il a de moi n'est qu'un précepte de tradition humaine ».

 

Une troisième clé rejoint la première.  Elle se trouve également en Dieu qui choisit souverainement parmi ses élus, celui qu’il va rendre capable de « lire » la prophétie pour éclairer ses frères et sœurs en Jésus-Christ. Car Paul l’a rappelé dans 1 Cor.12:28-29 : « Et Dieu a établi dans l'Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues. Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ? ».

Dans l’ordre dirigé par Dieu, on ne s’improvise pas prophète par décision humaine personnelle. Tout se passe comme Jésus l’a enseigné en parabole, nous ne devons pas nous précipiter pour prendre la première place du devant de la scène, mais au contraire, nous devons nous asseoir dans le fond de la salle, et attendre, si cela doit se produire, que Dieu nous invite à nous rendre au premier rang. Je n’ambitionnais aucun rôle particulier dans son œuvre, et je n’avais pour moi, qu’un grand appétit du désir de comprendre les significations de ces étranges messages, que je lisais dans Apocalypse. Et c’est Dieu qui, avant que j’en comprenne le sens, m’a lancé un appel dans une vision. Ne soit donc pas étonné par le caractère exceptionnellement lumineux des œuvres que je présente ; c’est le fruit d’une mission authentiquement apostolique.

L’incapacité momentanée de comprendre ses secrets révélés de manière codée est donc normale et prévue dans l’ordre établi par Dieu. L’ignorance ne constitue pas une faute, aussi longtemps qu’elle n’est pas la conséquence d’un refus de la lumière donnée. Pour le cas du refus de ce qu’il révèle par les prophètes qu’il missionne à cette tache, la sentence divine est immédiate : c’est la rupture de relation, de protection et d’espérance. Ainsi, un prophète missionné, Jean, a reçu de Dieu une vision codée, au temps de la fin, un autre prophète missionné te présente aujourd’hui les visions décodées de Daniel et Apocalypse, t’offrant toutes les garanties de la bénédiction divine par leur sublime clarté. Pour ce décodage, une seule source : la Bible, rien que la Bible, mais toute la Bible, sous l’éclairage du Saint-Esprit. L’attention de Dieu et son amour sont tournés sur les créatures humaines les plus simples à l’exemple des enfants obéissants, devenus rares au temps de la fin. La compréhension de la pensée divine ne peut se réaliser que dans une collaboration étroite et intense de Dieu et de son serviteur. La vérité ne se vole pas ; elle se mérite. Elle est reçue par ceux qui l’aiment comme une émanation divine, un fruit, une essence du Seigneur bien-aimé et adoré.

La construction complète de la grande Révélation apportée de manière complémentaire par les livres Daniel et Apocalypse est gigantesque et trompeusement complexe. Car en réalité, Dieu y mentionne souvent les mêmes sujets sous des aspects et des précisions différentes et complémentaires. Au point de maîtrise que j’ai aujourd’hui du sujet, l’histoire religieuse révélée est en fait très simple à résumer.

Il reste encore une quatrième clé : c’est nous-mêmes. Il faut que nous soyons des élus, car notre âme et toute notre personnalité doit partager avec Dieu, toutes ses conceptions du bien et du mal. Si quelqu’un ne lui appartient pas, il est certain qu’il va contester sa doctrine sur un point ou sur un autre. La glorieuse Révélation n’apparait claire que dans l’esprit sanctifié des élus. La vérité est ainsi faite qu’elle ne se marchande pas, elle ne se négocie pas, il faut la prendre telle qu’elle est ou la laisser. Comme Jésus l’a enseigné, tout se règle par des « oui » ou des « non ». Et ce que l’homme y rajoute vient du Malin.

Il reste encore un critère fondamental qui est exigé par Dieu : l’humilité totale. La fierté d’une œuvre est légitime mais l’orgueil ne le sera jamais : « Dieu résiste aux orgueilleux mais il fait grâce aux humbles (Jac.4:6) ». L’orgueil étant la racine du mal qui a causé la perte du diable avec ses monstrueuses conséquences pour lui-même et pour toutes les créatures célestes et terrestres de Dieu, il est impossible pour un être orgueilleux d’obtenir l’élection en Christ.

L’humilité, la vraie, consiste à reconnaître notre faiblesse humaine et à croire les paroles du Christ quand il nous dit : « sans moi, vous ne pouvez rien faire (Jean 15:5)». Dans ce « rien » se trouve, en priorité, la possibilité de comprendre le sens de ses messages prophétiques codés. Je vais te dire pourquoi et te donner l’explication. Dans sa sagesse, sa divine sapience, le Seigneur a inspiré à Daniel ses prophéties en éléments séparés par des dizaines d’années. Avant qu’il m’inspire l’idée de faire la synthèse comparative de l’ensemble de ces prophéties séparées en chapitres, personne ne l’a fait avant moi. Car c’est uniquement par cette technique que les accusations présentées par Dieu gagnent en précision et en clarté. Le secret de la lumière repose sur la synthèse de l’ensemble des textes prophétiques, de l’étude parallèle des données de ses chapitres séparés, et surtout de rechercher dans toute la Bible la signification spirituelle des symboles rencontrés. Tant que cette méthode n’a pas été utilisée, le livre de Daniel, sans lequel la prophétie de l’Apocalypse reste totalement incompréhensible, les accusations divines mentionnées n’ont pas inquiété de trop ceux qu’elles concernaient. C’est afin de changer cette situation, que le Saint Esprit de Jésus-Christ m’a inspiré pour rendre clair ce qui était gardé, jusque là, obscur. L’identification des quatre cibles principales de la colère divine est ainsi révélée de manière indiscutable. Dieu ne reconnaît pas d’autre autorité que celle de sa parole écrite, et c’est elle qui dénonce et accuse, au titre de ses « deux témoins » selon Apo.11:3, les pécheurs terrestres et célestes. Regardons à présent cette histoire prophétique révélée en résumé.

 

Première partie : l’histoire d’Israël en déportation depuis – 605

 

Daniel arrive à Babylone (-605) Dan.1

Les visions de Daniel des dominateurs successifs

1-L’empire Chaldéen :          Dan.2:32-37-38 ; 7:4.

2-L’empire Mède et Perse : Dan.2:32-39 ;       7:5 ; 8:20.

3-L’empire Grec :                   Dan.2:32-39 ;       7:6 ; 8:21 ; 11:3-4-21.

4-L’empire Romain :              Dan.2:33-40 ;       7:7 ; 8:9 ; 9:26 ; 11:18-30.

5-Les royaumes européens : Dan.2:33 ;            7:7-20-24.

6-Le régime papal : . . . . . . . . . . . . . . . .    Dan.7:8 ; 8:10 ; 9:27 ; 11:36.

 

Deuxième partie : Daniel + Apocalypse

 

Prophétie sur la première venue du Messie rejetée par les juifs : Daniel 9.

Persécutions des Juifs par le roi grec Antiochos IV Epiphane (-168) : annonce d’une grande calamité : Dan.10:1. L’accomplissement : Dan.11:31. Les persécutions romaines (70) : Dan.9:26.

Après les Chaldéens, les Mèdes et les Perses, les Grecs, la domination de Rome, impériale, puis papale, à partir de 538. En Rome, la foi chrétienne rencontre son ennemie mortelle dans ses deux phases successives impériale et papale : Dan.2:40 à 43 ; 7:7-8-19 à 26 ; 8:9 à 12 ; 11:36 à 40 ; 12:7 ; Apo.2 ; 8:8 à 11 ; 11:2 ; 12:3 à 6-13 à 16 ; 13:1 à 10 ; 14:8.

A partir de 1170 (Pierre Valdo), l’œuvre de Réforme jusqu’au retour du Christ : Apo.2:19-20-24 à 29 ; 3:1 à 3 ; 9:1 à 12 ; 13:11 à 18.

Entre 1789 et 1798, l’action punitive de l’athéisme révolutionnaire français : Apo.2:22 ; 8:12 ; 11:7 à 13.

L’empire de Napoléon 1er : Apo.8:13.

A partir de 1843, l’épreuve de la foi adventiste et ses conséquences : Daniel 8:14 ; 12:11-12 ; Apo.3. Chute du protestantisme traditionnel : Apo.3:1 à 3 ; son châtiment : Apo.9:1 à 12 (la 5ème trompette). Les pionniers adventistes bénis : Apo.3:4 à 6.

A partir de 1873, la bénédiction officielle de l’institution adventiste du septième jour universelle : Daniel 12:12 ; Apo.3:7 ; le sceau de Dieu : Apo.7 ; sa mission universelle ou messages des trois anges : Apo.14:7 à 13.

A partir de 1994, soumise à une épreuve de foi prophétique, la foi adventiste institutionnelle chute : Apo.3:14 à 19. La conséquence : elle rejoint le camp protestant rejeté depuis 1844 : Apo.9:5-10. Son châtiment : Apo.14:10 (il boira, lui aussi, …).

Entre 2021 et 2029, la Troisième Guerre Mondiale : Daniel 11:40 à 45 ; Apo.9:13 à 19 (la 6ème trompette).

En 2029, la fin du temps de grâce collective et individuelle : Apo.15.

L’épreuve universelle de la foi : la loi dominicale imposée : Apo.12:17 ; 13:11 à 18 ; 17:12 à 14 ; les sept derniers fléaux : Apo.16.

Au printemps 2030, « Harmaguédon » : décret de mort et retour glorieux du Christ : Daniel 2:34-35-44-45 ; 12:1 ; Apo.13:15 ; 16:16. La septième trompette : Apo.1:7 ; 11:15 à 19 ; 19:11 à 19. Le septième dernier fléau : Apo.16:17. La moisson ou l’enlèvement des élus : Apo.14:14 à 16. La vendange ou le châtiment des faux enseignants religieux : Apo.14:17 à 20 ; 16:19 ; 17 ; 18 ; 19:20-21.

A partir du printemps 2030, le septième millénaire ou grand sabbat pour Dieu et ses élus : vaincu, Satan est enchaîné sur la terre désolée pendant mille ans : Apo.20:1 à 3. Au ciel, les élus jugent les déchus : Daniel 7:9 ; Apo.4 ; 11:18 ; 20:4 à 6.

Vers 3030, le Jugement dernier : la gloire des élus : Apo.21.  La seconde mort sur la terre : Daniel 7:11 ; 20:7 à 15. Sur la terre renouvelée : Apo.22 ; Dan.2:35-44 ; 7:22-27.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les symboles de Rome dans la prophétie

 

L’aspect obscur des prophéties repose sur l’utilisation de symboles différents alors qu’ils concernent une même entité. Ils deviennent, du coup, complémentaires, au lieu de s’exclure. Ceci permet à Dieu de garder l’aspect mystérieux des textes et de construire en portrait-robot, les aspects différents du sujet ciblé. Ainsi en est-il de sa cible principale : Rome.

Dans Dan.2, dans la vision de la statue, elle est le quatrième empire ayant pour symbole « les jambes de fer ». Le « fer » est à l’image de son caractère dur et de sa devise latine « DVRA LEX SED LEX », traduite par : « la loi est dure, mais la loi est la loi ». De plus, les « jambes de fer » rappellent l’aspect des légionnaires romains bardés de cuirasses de fer sur le torse, sur la tête, sur les épaules, sur les bras et sur les jambes, avançant à pieds en longues colonnes organisées et disciplinées.

Dans Dan.7, Rome, dans ses deux phases païennes, la républicaine et l’impériale, est encore le quatrième empire décrit comme « un monstre épouvantable aux dents de fer ». Le fer de ses dents la relie aux jambes de fer de Dan.2. Il a aussi « dix cornes » qui représentent dix royaumes européens indépendants qui vont se former après la chute de l’empire romain. C’est l’enseignement donné dans Dan.7:24.

Dan.7:8 décrit l’apparition d’une onzième « corne » qui va devenir dans la prophétie, la cible principale de toute la colère divine. Elle reçoit le nom de « petite corne » mais, paradoxalement, Dan.7:20 lui attribue « une plus grande apparence que les autres ». L’explication sera donnée dans Dan.8:23-24, « ce roi impudent et artificieux … réussira dans ses entreprises ; il détruira les puissants et le peuple des saints ». C’est là, une partie seulement des actions que Dieu impute à cette seconde domination romaine, qui s’accomplit à partir de 538, avec l’instauration du régime papal qui impose la foi catholique romaine par l’autorité impériale de Justinien 1er. Nous allons devoir relever toutes les accusations que Dieu présente de manière dispersée, dans toute la prophétie, contre ce régime autocrate et despote, mais religieux, que représente le papisme romain. Si Dan.7:24 le dit « différent des premiers », c’est précisément parce que son pouvoir est religieux et qu’il repose sur la crédulité des puissants qui le craignent et redoutent son influence auprès de Dieu ; ce que Dan.8:25 impute au « succès de ses ruses ». Certains vont peut-être trouver anormal que je relie le roi de Daniel 7 au roi de Daniel 8. Je dois donc démontrer la justification de ce lien.

Dans Dan.8, nous ne trouvons plus les quatre successions impériales de Dan.2 et 7, mais seulement deux de ces empires, d’ailleurs identifiés clairement dans le texte : l’empire Mède et Perse, désigné par un « bélier » et l’empire Grec imagé par un «  bouc » qui précède l’empire Romain. En 323, le grand conquérant grec Alexandre le grand meurt, « la grande corne du bouc se brise ». Mais sans héritier, son empire est partagé entre ses généraux. Après 20 ans de guerre entre eux, il ne reste que 4 royaumes « quatre cornes s’élevèrent aux quatre vents des cieux pour la remplacer ». Ces quatre cornes sont, l’Egypte, la Syrie, la Grèce et la Thrace. Dans ce chapitre 8, l’Esprit nous présente la naissance de ce quatrième empire qui, au départ, n’est qu’une ville occidentale, d’abord monarchiste, puis républicaine depuis – 510. C’est dans son régime républicain que Rome prend progressivement de la puissance en transformant en colonie romaine les peuples qui font appel à son aide. C’est ainsi, qu’au verset 9, sous le nom « petite corne » qui désigne, déjà, le régime papal romain dans Dan.7, l’arrivée de la Rome républicaine dans l’histoire de l’Orient où se trouve Israël, s’accomplit par son intervention en Grèce, « l’une des quatre cornes ». Comme je viens de le dire, elle a été appelée en – 214 pour régler un différent qui opposait deux ligues grecques, la ligue achéenne et la ligue étolienne, et le résultat a été pour la Grèce, la perte de son indépendance, et l’asservissement colonial aux Romains en – 146. Le verset 9 évoque les conquêtes successives qui vont faire de cette petite ville de l’Italie, le quatrième empire imagé par « le fer » dans les prophéties précédentes. Le lieu géographique du raisonnement est celui de l’Italie où Rome se trouve. La naissance de ses fondateurs Romulus et Remus met en scène une louve qui les aurait allaités. En latin le mot Louve se dit « lupa » qui signifie louve mais aussi prostituée. Ainsi dès sa création cette ville fut marquée par Dieu pour son double destin prophétique. On la retrouvera en loup dans la bergerie de Jésus, qui la comparera à une prostituée dans Apo.17. Ensuite, son extension vers son « midi », s’est accomplie en conquérant l’Italie du Sud (– 496 à – 272), puis en sortant victorieuse des guerres menées contre Carthage, l’actuelle Tunis, à partir de 264 avant notre ère. La phase suivante vers son « orient » est celle de son intervention en Grèce comme nous venons de le voir. C’est là, qu’elle est décrite comme « s’élevant de l’une des quatre cornes » de l’empire grec éclaté hérité d’Alexandre le Grand.  De plus en plus puissante, en – 63, Rome va finir par imposer sa présence et son pouvoir colonial à la Judée que l’Esprit nomme « le plus beau des pays » parce qu’il est son œuvre depuis sa création après la sortie de son peuple de l’Egypte. Cette expression est reprise dans Ezé.20:6-15. Précision historique : une fois de plus, Rome fut appelée par Hyrcan en lutte contre son frère Aristobule. Les trois conquêtes romaines décrites, sous la même forme géographique que celles du « bélier » médo-persan du même chapitre, sont conformes au témoignage historique. Le but fixé par Dieu est donc atteint : l’expression « petite corne » de Dan.7:8 et Dan.8:9 concerne, dans les deux références, l’identité romaine. La chose est démontrée et indiscutable. Sur cette certitude, l’Esprit divin va pouvoir compléter son enseignement et ses accusations portées contre ce régime religieux papal, qui concentre sur lui-même toutes les foudres du ciel. La succession de la Rome papale à la Rome impériale ayant été démontrée dans Dan.7, ici, dans Dan.8, l’Esprit saute les siècles qui les séparent, et dès le verset 10, il reprend pour cible, l’entité papale, son ennemie mortelle préférée ; et pas sans cause. Car elle accède à la religion chrétienne des citoyens du royaume des cieux assemblés par Jésus-Christ : « s’éleva jusqu’à l’armée des cieux ». La chose est accomplie en 538 par le décret impérial de Justinien 1er qui offre à Vigile 1er, l’autorité religieuse et le trône papal du Vatican. Mais nanti de ce pouvoir, il agit contre les saints de Dieu, qu’il persécute au nom de la religion chrétienne, comme ses successeurs historiques le feront pendant presque 1260 années (entre 538 et 1789-1793). Une précision historique confirme l’exactitude de cette durée, sachant que le décret fut écrit en 533. Les 1260 années se sont donc, dans ce calcul, achevées en 1793, année où dans la « Terreur » révolutionnaire, l’abolition de l’église romaine fut décrétée. « Elle fit tomber à terre une partie des étoiles et elle les foula ». L’image sera reprise dans Apo.12:4 : « Sa queue entraîna le tiers des étoiles du ciel et les jetait sur la terre ». Les clés sont données dans la Bible. Concernant les étoiles, elles sont dans Gen.1:15 : « Dieu les plaça dans l’étendue du ciel pour éclairer la terre » ; dans Gen.15:5, elles sont comparées à la postérité d’Abraham : « Regarde vers le ciel et compte les étoiles, si tu peux les compter ; telle sera ta postérité » ; dans Dan.12:3 : «  ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité ». Le mot « queue » va prendre une grande importance dans l’Apocalypse de Jésus-Christ, puisqu’il symbolise et désigne « le prophète qui enseigne le mensonge », comme Esaïe 9:14 nous le révèle, ouvrant ainsi notre intelligence du message codé divin. Le régime papal de Rome est donc, à travers les siècles de sa domination et depuis son origine, dirigé par des faux prophètes, selon le saint et juste jugement révélé par Dieu.

Dans Dan.8:11, Dieu accuse la papauté de s’élever contre Jésus-Christ, le seul « Chef des chefs », comme le précisera le verset 25, également cité comme « Roi des rois et Seigneur des seigneurs », dans Apo.17:14 ; 19:16. Nous lisons : « Elle s’éleva jusqu’au chef de l’armée, lui enleva le perpétuel et renversa la base de son sanctuaire ». Cette traduction diffère des traductions courantes, mais elle a le mérite de respecter, strictement, le texte hébreu original. Et sous cette forme le message de Dieu prend de la consistance et de la précision. Le terme « perpétuel » ne concerne pas ici le « sacrifice », car ce mot n’est pas écrit dans le texte hébreu, sa présence est illicite et non justifiée ; de plus, elle fausse le sens de la prophétie. En effet, la prophétie cible l’ère chrétienne dans laquelle, selon Dan.9:26, les sacrifices et les offrandes ont été abolis. Ce terme « perpétuel » concerne une propriété exclusive de Jésus-Christ qui est son sacerdoce soit, son pouvoir d’intercesseur en faveur de ses seuls élus qu’il identifie et sélectionne. Or, en s’emparant de cette prétention, le régime papal bénit les maudits et maudit les bénis de Dieu qu’il accuse faussement d’hérésie, s’érigeant lui-même en modèle de la foi divine ; une prétention totalement contestée par Dieu dans sa révélation prophétique qui l’accuse, dans Dan.7:25, de « former le dessein de changer les temps et la loi ». L’hérésie est donc dans l’œuvre entière du régime papal, rendu ainsi indigne de porter ou de rendre un jugement religieux quelconque. Le perpétuel est donc conformément aux enseignements d’Héb.7:24, le « sacerdoce intransmissible » de Jésus-Christ. C’est pourquoi, le papisme ne peut pas prétendre à une transmission de son pouvoir et de son autorité par Dieu en Jésus-Christ ; il ne pouvait donc que le lui voler illégalement avec toutes les conséquences qu’auront, pour lui et ceux qu’il séduit, un tel vol. Ces conséquences sont révélées dans Dan.7:11. Au jugement dernier, il subira la « seconde mort, jeté vivant dans l’étang de feu et de soufre », dont il a longtemps menacé, lui-même, les monarques et tous les hommes, pour qu’ils le servent et le craignent : « Je regardai alors à cause des paroles arrogantes que prononçait la corne, et tandis que je regardai, l’animal fut tué, et son corps fut détruit, livré au feu pour être brûlé ». A son tour, la Révélation de l’Apocalypse confirmera cette sentence du juste jugement du vrai Dieu outragé et frustré, dans Apo.17:16 ; 18:8 ; 19:20. J’ai choisi de traduire par, « et renversa la base de son sanctuaire » en raison du caractère spirituel des accusations portées contre le régime papal. En effet, le mot hébreu « mecon » peut se traduire par : lieu ou base. Et dans le cas qui se présente, c’est bien la base du sanctuaire spirituel qui est renversée. Ce terme « base » concerne, selon Eph.2:20-21, Jésus-Christ lui-même, « pierre principale de l’angle », mais aussi, tout le fondement apostolique comparé à un édifice spirituel soit, un « sanctuaire » propriété de Jésus-Christ, construit par Dieu sur lui. L’héritage prétendu de Saint Pierre est donc contredit par Dieu en personne. Pour le papisme, le seul héritage de Pierre est la prolongation de l’œuvre de ses bourreaux qui l’ont crucifié après son divin Maître. Son régime de l’inquisition a reproduit fidèlement le modèle païen initial. Ayant « changé les temps et la loi » que Dieu a instaurés, ce régime intolérant et cruel, dont certaines têtes papales étaient des assassins, criminels notoires, comme Alexandre VI Borgia et son fils César, exécuteur et Cardinal, témoigne de la nature diabolique intégrale de l’institution papale catholique romaine. D’énormes massacres de gens paisibles ont été déclenchés par cette autorité religieuse, par les conversions forcées, sous peine de mort, et les ordres religieux des croisades conduites contre les musulmans qui occupaient la terre d’Israël ; une terre maudite par Dieu depuis l’année 70, où les Romains sont venus détruire « la ville et la sainteté », conformément à ce qui est annoncé, dans Dan.9:26, en conséquence du rejet du Messie par les juifs. La « base de son sanctuaire » concerne toute les vérités doctrinales reçues par les apôtres qui les ont transmises aux générations futures par les écritures de la nouvelle alliance ; le deuxième des « deux témoins » de Dieu, selon Ap.11:3. De ce témoin silencieux, le papisme n’a retenu que les noms des héros de la foi biblique qu’il fait adorer et servir en multitude par ses multitudes d’adeptes. La vérité selon Rome est consignée, en partie, dans son « missel » (le guide de la messe), qui remplace les « deux témoins » de Dieu ; les écrits de l’ancienne et de la nouvelle alliance qui constituent ensemble la sainte Bible qu’elle a combattue en donnant la mort à ses fidèles partisans.

Le verset 12 de Dan.8, va nous révéler, pourquoi, Dieu lui-même a été contraint de susciter cette odieuse et détestable religion. « L’armée fut livrée avec le perpétuel à cause du péché ». Ainsi les horribles et abominables actions de ce régime ont existé, par le désir de Dieu, afin de punir le « péché » qui est, selon 1 Jean 3:4, la transgression de la loi. Et c’est une action imputable déjà à Rome mais dans sa phase impériale païenne, car le péché si grave, qui mérite une telle punition, a touché Dieu sur deux points extrêmement sensibles : sa gloire de Dieu créateur et de Vainqueur en Christ. Nous verrons dans Apo.8:7-8, que l’instauration du régime papal, en 538, constitue le second châtiment, infligé par Dieu, et prophétisé par le symbole avertisseur de la « deuxième trompette ». Un autre châtiment la précède, accompli par les invasions barbares de l’Europe devenue infidèlement chrétienne. Ces actions s’étendant entre 395 et 476, la cause des châtiments infligés se trouve encore avant 395. Ainsi, se confirme la date du 7 Mars 321, en laquelle, l’empereur romain païen, Constantin 1er, par lequel la paix a été offerte aux chrétiens de l’empire, a ordonné par décret l’abandon de la pratique du sabbat qu’il a remplacé par le repos du premier jour. Or, ce premier jour était consacré au culte païen du soleil invaincu divinisé. Dieu subissait du coup un double outrage : la perte de son sabbat, mémorial de son œuvre de créateur et de sa victoire finale sur tous ses ennemis, mais aussi, à sa place, l’extension de l’honneur païen rendu au premier jour, dans les rangs mêmes des disciples de Jésus-Christ. Peu de gens vont comprendre l’importance de la faute, car il faut réaliser que Dieu n’est pas seulement créateur de la vie, il est aussi créateur et organisateur du temps, et c’est seulement dans ce but qu’il a créé les astres du ciel. Le soleil apparaît le quatrième jour pour marquer les jours, la lune, pour marquer la nuit, et le soleil encore et les étoiles pour marquer les années. Mais la semaine n’est pas marquée par les astres, elle repose uniquement sur une décision souveraine du Dieu créateur. Elle va donc représenter le signe de son autorité et Dieu y veillera.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lumière sur le sabbat

 

L’organisation interne de la semaine est elle-aussi, l’expression de sa divine volonté et Dieu le rappellera en temps voulu dans le texte de son quatrième commandement : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier. Tu as six jours pour faire tout ton ouvrage, mais le septième est le jour de YaHWéH, ton Dieu, tu ne feras en ce jour-là, aucun ouvrage, ni toi, ni ta femme, ni tes enfants, ni tes animaux, ni l’étranger qui est dans tes portes, car YaHWéH a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent en six jours ; c’est pourquoi il a béni le septième jour et il l’a sanctifié ».

Regarde bien, dans cette citation, il est question uniquement des chiffres « six et sept » ; le mot sabbat n’est même pas cité. Et sous sa forme « septième », nombre ordinal, le Créateur Législateur insiste sur la position que ce septième jour occupe. Pourquoi cette insistance ? Je vais te donner une raison de changer, si nécessaire, ton regard sur ce commandement. Dieu a voulu renouveler l’ordre du temps qu’il a établi dès la fondation du monde. Et s’il insiste tant, c’est parce que la semaine est construite à l’image du temps complet de son projet salvateur : 7000 années ou plus précisément, 6000 + 1000 années. Pour avoir déformé son projet du salut, en frappant deux fois le rocher d’Horeb, Moïse fut empêché d’entrer dans la Canaan terrestre. Ce fut la leçon que Dieu voulut donner au sujet de sa désobéissance. Depuis 1843-44, le repos du premier jour porte les mêmes conséquences, mais cette fois, il empêche l’entrée dans la Canaan céleste, la récompense de la foi des élus offerte par la mort expiatoire de Jésus-Christ. Ce jugement divin tombe sur les rebelles, parce que, comme l’action de Moïse, le repos du premier jour n’est pas conforme au projet programmé par Dieu.  Les noms peuvent être changés sans trop de conséquences, mais le caractère des chiffres, c’est leur immuabilité. Pour le Dieu créateur, qui supervise sa création, le déroulement progressif du temps s’effectue par une succession de semaines de sept jours. De manière immuable, le premier jour restera le premier jour et le « septième» restera le « septième». Chacun des jours va garder perpétuellement la valeur que Dieu lui a donnée, dès le commencement. Et la Genèse nous apprend, au chapitre 2, que le septième jour est l’objet d’un sort particulier : il est « sanctifié » soit, mis à part. Jusqu’à présent, l’humanité a ignoré la véritable cause de cette valeur particulière, mais aujourd’hui, en son nom, je donne l’explication de Dieu. A sa lumière, le choix de Dieu s’éclaire et se justifie : le septième jour prophétise le septième millénaire du projet global divin de 7000 années solaires, dont les derniers « mille ans » cités dans Apo.20, verront les élus de Jésus-Christ entrer dans la joie et la présence de leur Maître bien-aimé. Et cette récompense aura été obtenue grâce à la victoire de Jésus sur le péché et la mort. Le sabbat sanctifié n’est plus seulement le mémorial de la création de notre univers terrestre par Dieu, il marque aussi chaque semaine l’avancée vers l’entrée dans le royaume des cieux où, selon Jean.14:2-3, Jésus « prépare une place » pour ses bien-aimés élus. Voici là, une bien belle raison de l’aimer et de l’honorer ce saint septième jour, quand il se présente pour marquer la fin de nos semaines, au coucher du soleil, à la fin du 6ème jour.

Désormais, quand tu liras ou entendras les paroles de ce quatrième commandement, tu devras entendre derrière les paroles du texte, Dieu dire à l’être humain : « Tu as 6000 ans pour produire les œuvres de foi des élus, car parvenu à la fin de ce temps, le temps des 1000 ans du septième millénaire ne t’appartiendra plus ; il ne se prolongera que pour mes élus entrés dans mon éternité céleste, par le moyen de la vraie foi reconnue par Jésus-Christ ».

Le sabbat apparaît ainsi comme un signe symbolique et prophétique de la vie éternelle réservée aux rachetés de la terre. Aussi, Jésus l’a-t-il imagé par « la perle de grand prix » de sa parabole citée dans Matt.13:45-46 : « Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu'il avait, et l'a achetée ». Ce verset peut recevoir deux explications inversées. L’expression « royaume des cieux » désigne le projet salvateur de Dieu. En imageant son projet, Jésus-Christ se compare à un « marchand » de « perles » qui recherche la perle, la plus belle, la plus parfaite et donc en conséquence, celle qui prend le plus grand prix. Pour trouver cette perle rare, et donc précieuse, Jésus a quitté le ciel et sa gloire et sur la terre au prix de sa mort terrible, il a racheté ces perles spirituelles pour qu’elles deviennent sa propriété pour l’éternité. Mais inversement, le marchand est l’élu qui a soif de l’absolu, de la perfection divine qui sera la récompense de la vraie foi. Là encore pour remporter ce prix de la vocation céleste, il délaisse les valeurs terrestres vaines et injustes pour se consacrer à rendre au Dieu créateur un culte qui lui soit agréable. Dans cette version, la perle de grand prix est la vie éternelle offerte par Jésus-Christ à ses élus au printemps de l’année 2030.

Cette perle de grand prix ne peut donc concerner que la dernière époque de l’adventisme ; celle dont les derniers représentants vont vivre jusqu’au vrai retour de Jésus-Christ. C’est pourquoi, cette perle de grand prix regroupe le sabbat, le retour du Christ et la sainteté des derniers élus. La perfection doctrinale retrouvée en cette dernière époque donne aux saints l’image de la perle. Leur expérience spécifique d’entrer vivants dans l’éternité confirme cette image de perle. Et leur attachement au sabbat du septième jour qu’ils savent prophétiser le septième millénaire donne au sabbat et au septième millénaire l’image d’un joyau précieux unique auquel rien ne peut être comparé sinon une « perle de grand prix ». Cette idée va apparaître dans Apo.21:21 : « Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d'une seule perle. La place de la ville était d'or pur, comme du verre transparent ». Ce verset souligne l’unicité de la norme de la sanctification exigée par Dieu, et en même temps, l’unique récompense que constitue l’obtention de la vie éternelle par leur entrée dans le sabbat du septième millénaire par des « portes » symboliques qui imagent les épreuves de foi adventistes. Les derniers rachetés ne sont pas meilleurs que ceux qui les ont précédés. C’est uniquement la vérité doctrinale que Dieu leur a fait connaître qui justifie leur image de perle qui succède à celle des pierres précieuses taillées. Dieu ne fait jamais exception pour les personnes mais, en fonction du temps concerné, il s’est réservé le droit de faire exception sur la norme de la sainteté exigée pour obtenir le salut. L’ère chrétienne examinée concerne principalement le temps marqué par le retour du péché religieusement officialisé depuis l’instauration du régime papal romain soit, depuis 538. Aussi, les débuts de la Réforme sont-ils couverts par sa compassion et sa miséricorde, et la transgression du sabbat ne fut pas imputée avant que le décret de Dan.8:14 entre en vigueur soit, depuis 1e printemps 1843. En allusion subtile, l’achat de la perle est proposé par Jésus dans Apo.3:18 : « je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies ». Ces choses, que Jésus propose à ceux qui en manquent, constituent les éléments qui donnent à l’élu son aspect symbolique de « perle » au regard et au jugement du Seigneur Jésus-Christ. La « perle » doit être « achetée » de Lui, elle n’est pas obtenue gratuitement. Le prix est celui du renoncement à soi-même, base du combat de la foi. Dans l’ordre respectif, Jésus propose de vendre une foi éprouvée par l’épreuve qui donne à l’élu sa richesse spirituelle ; sa justice pure et sans tache qui couvre la nudité spirituelle du pécheur gracié ; l’aide du Saint-Esprit qui ouvre les yeux et l’intelligence de l’homme pécheur sur le projet révélé par Dieu dans ses saintes Ecritures de la Bible.

Dans le temps des 6000 ans de l’ère chrétienne, Dieu a patienté jusqu’à la fin de ce cycle terrestre pour faire découvrir à ses derniers élus la magnificence de son saint septième jour ou sabbat sanctifié pour son repos. Les élus qui en comprennent le sens ont maintenant toute raison de l’aimer et de l’honorer comme un cadeau de Jésus-Christ. Quant à ceux qui ne l’aiment pas et le combattent, ils ont et auront toutes les raisons de le détester car il marquera la fin de leur animale existence terrestre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le décret de Daniel 8:14

 

Dan.8:12 poursuit, disant : « la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises ». La « vérité » est, selon Psa.119:142, « la loi ». Mais c’est aussi l’opposé absolu du « mensonge » qui, selon Esa.9:14, caractérise le « faux prophète » papal par le terme « queue » qui l’accuse directement dans Apo.12:4. En fait, elle jette la vérité par terre pour installer à sa place ses « mensonge » religieux. Ses « entreprises » ne pouvaient que « réussir », puisque Dieu lui-même a suscité son apparition pour punir l’infidélité chrétienne pratiquée depuis le 7 Mars 321.

Les versets 13 et 14 vont prendre une importance vitale jusqu’à la fin du monde. Dans le verset 13, des saints s’interrogent au sujet du temps que va durer l’extorsion du « perpétuel » et celui du « péché dévastateur » ; des choses que nous venons d’identifier. Mais attardons-nous un peu sur ce « péché dévastateur ». La dévastation en question est celle des âmes ou vies humaines. A terme, l’humanité entière décimée va laisser, pendant les « mille ans » du septième millénaire, la planète terre dans sa forme d’origine « informe et vide » qui lui vaudra, dans Apo.9:2-11, 11:7, 17:8 et 20:1-3, le nom « abîme » de Gen.1:2.

Les « saints » demandent également pendant combien de temps la « sainteté et l’armée » chrétienne « seront-elles foulées ? ». Dans cette scène, ces « saints » se comportent en fidèles serviteurs de Dieu, animés comme Daniel, qui est donné en exemple dans Dan.10:12, du désir légitime « de comprendre » le projet divin. Ils obtiennent pour les trois sujets évoqués, une seule réponse donnée dans le verset 14.

Selon les corrections et les améliorations que Dieu m’a conduit à faire à partir du texte original hébreu, la réponse donnée est : « Jusqu’à soir matin, deux mille trois cent, et sera justifiée la sainteté ». Ce n’est plus là, le texte obscur de la tradition : « Jusqu’à deux mille trois cent soirs et matins et le sanctuaire sera purifié ». Il n’est plus question de sanctuaire mais de sainteté ; de plus, le verbe « purifié » est remplacé par « justifié », et le troisième changement concerne l’expression « soir matin » qui est bien au singulier dans le texte hébreu. De la sorte, Dieu enlève toute justification à ceux qui tentent de changer le nombre total en le divisant par deux, prétendant séparer les soirs des matins. Sa démarche consiste à présenter l’unité du calcul le « soir matin » qui définit un jour de 24 heures dans Gen.1. Ensuite seulement, l’Esprit révèle le nombre de cette unité : « 2300 ». Le nombre total des jours prophétiques cités est ainsi protégé. Le verbe « justifié» a pour racine, dans l’hébreu le mot « justice » « tsédèq ». La traduction que je propose est donc elle-même justifiée. Ensuite, une erreur concernant le mot hébreu « qodèsh » rend ce terme par « sanctuaire » qui est  en hébreu « miqdash ». Le mot « sanctuaire » est bien traduit dans le verset 11 de Daniel 8, mais il n’a pas sa place dans les versets 13 et 14 où l’Esprit emploie le mot « qodèsh » qui doit être traduit par « sainteté ».

Quand on sait que le « péché dévastateur » cible spécifiquement l’abandon du sabbat, lui-même objet d’une sanctification divine particulière, ce mot « sainteté » éclaire considérablement le sens du message prophétique. Dieu annonce, qu’au terme des « 2300 soir matin » cités, le respect du repos de son véritable « septième jour » sera exigé par lui, de toute personne qui prétendra à la sainteté et à la « justice éternelle » obtenue par Jésus-Christ. La fin du « péché  dévastateur » implique le renoncement au culte religieux du dimanche ex-jour du soleil établi par Constantin 1er, l’empereur païen. Dieu rétablit ainsi, à son tour, les normes doctrinales du salut qui prévalaient au temps des apôtres. Ce terme « sainteté » englobe à lui seul toutes les vérités doctrinales des bases de la foi chrétienne. Ayant pour modèle et origine l’enseignement donné aux juifs, la foi chrétienne n’apporte de nouveau, que le remplacement des sacrifices animaliers, par le sang versé par Jésus-Christ sur le propitiatoire caché dans une grotte souterraine située sous ses pieds à Golgotha, comme il a plu à notre Sauveur de le révéler et montrer, à son serviteur Ron Wyatt, en 1982. La découverte des sujets concernés par le mot « sainteté » est progressive et s’allonge sur le temps d’une vie, mais depuis 2018, ce temps est compté et limité, et aujourd’hui, en 2020, il ne reste que 9 ans pour en restaurer tous les aspects.

Daniel 8:14 est un décret tueur d’âmes, car le changement du jugement de Dieu a pour conséquence, la perte de l’offre du salut du Christ pour tous les pratiquants chrétiens du dimanche catholique romain. L’esprit de la tradition héritée va donc causer la mort éternelle des multitudes, qui ignorent le plus souvent, leur condamnation par Dieu. C’est ici que la démonstration de l’amour de la vérité permet à Dieu de marquer « la différence », au sujet du sort qui touche « ceux qui le servent et ceux qui ne le servent pas (Mal.3:18) ».

Certains esprits rebelles vont vouloir contester l’idée même d’un changement imputable à Dieu qui déclare lui-même : « Je ne change pas », dans Mal.3:6. C’est alors qu’il faut le réaliser, le changement accompli en 1843-44, ne consiste qu’à rétablir une norme originelle longtemps déformée et transformée. C’est pourquoi, la bénédiction des élus de la Réforme, imputée malgré leurs œuvres imparfaites, présente un caractère d’exception, dont l’aspect doctrinal ne peut être présenté comme le modèle de la vraie foi. Ce jugement particulier pour les premiers réformateurs est si exceptionnel que Dieu le relève et le révèle dans Apo.2:24 où il dit aux protestants, avant 1843, « Je ne mets pas sur toi d’autre fardeau, seulement, ce que tu as garde-le jusqu’à ce que je vienne ».

Le « malheur » rattaché à l’entrée en application de ce décret de Dan.8:14 est si « grand », que Dieu le signale par l’annonce de trois « grands malheurs » dans Apo.8:13. Et avec de si graves conséquences, il est urgent de connaître la date de son entrée en application. C’était précisément, le souci des « saints » de Dan.8:13. La durée est maintenant révélée « 2300 jours » prophétiques soit, 2300 années solaires réelles, selon le code donné à Ezéchiel, un prophète contemporain de Daniel (Ezé.4:5-6). Ce chapitre 8, dont le thème consiste à mettre fin au « péché » romain, va trouver les éléments qui lui manque dans Dan.9 où, là aussi, il sera question de « mettre fin au péché », mais cette fois, au « péché » originel qui a fait perdre la vie éternelle, depuis Adam et Eve. L’opération va reposer sur le ministère terrestre du Messie Jésus et sur l’offre en sacrifice volontaire de sa vie parfaite, en rachat des péchés de ses élus, et je précise bien, d’eux seuls. Le temps de sa venue parmi les hommes est fixé par la prophétie en jours prophétiques. Le message concerne le peuple juif prioritaire puisqu’en alliance avec Dieu. Il donne au peuple juif, pour « mettre fin au péché », un délai de « septante semaines » qui représentent 490 jours-années réelles. Mais il indique aussi le moyen de dater le point de départ du calcul. « Depuis que la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie, jusqu’au oint, il y a … (7 + 62 = 69 semaines) ». Trois rois perses ont donné cette autorisation, mais seul le troisième, Artaxerxès 1er, l’a accomplie entièrement selon Esdras 7:7. Son décret royal, est promulgué au printemps 458 avant notre ère. Le terme des 69 semaines situe le début du ministère de Jésus-Christ en l’année 26. Ciblant particulièrement les dernières « sept années » réservées à l’œuvre de Jésus, qui instaure, par sa mort expiatoire, les bases de la nouvelle alliance, l’Esprit présente au verset 27 de Dan.9, cette « semaine » de jours-années « au milieu » de laquelle, par sa mort volontaire, « il fait cesser le sacrifice et l’offrande » ; les choses offertes jusqu’à Jésus-Christ, pour l’expiation des péchés. Mais sa mort vient avant toute chose « mettre fin au péché ». Comment faut-il comprendre ce message ? Dieu offre une démonstration de son amour qui va capturer les cœurs de ses élus qui, par retour d’amour et de reconnaissance, vont lutter avec son aide contre le péché. 1 Jean 3:6 confirme, disant : « Quiconque demeure en lui ne pratique pas le péché ; quiconque pèche ne l’a pas vu, et ne l’a pas connu ». Et il renforce son message par de nombreuses autres citations.

Sur le plan doctrinal, la nouvelle alliance construite par Jésus-Christ ne vient que relayer l’ancienne. Ainsi, les deux alliances reposent sur la même base prophétique révélée dans Dan.9:25. La date – 458 peut donc servir de base au calcul des 70 semaines fixées pour le peuple juif, mais aussi pour celui des 2300 jours-années réelles de Dan.8:14 qui concernent la foi chrétienne. Grâce à cette précision datée, nous pouvons établir pour l’an 30 la mort du Messie et pour l’année 1843 l’entrée en application du décret de Dan.8:14. Les deux messages viennent « mettre fin au péché » avec des conséquences mortelles éternelles pour ceux qui s’entêteront à les ignorer,  l’un comme l’autre, jusqu’à ce que la mort les frappe, ou après la fin du temps de la grâce collective et individuelle qui va précéder le retour glorieux de Jésus-Christ. Jusqu’à ce point final, la vie autorise les conversions sincères qui permettent d’accéder au statut d’élu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Préparation pour Apocalypse

 

La rédaction du livre est entièrement réalisée par Dieu. C’est lui qui en choisit les mots et dans Apo.22:18-19, il prévient les traducteurs et les scribes qui vont se charger de transmettre ou transcrire le récit original, de génération en génération, que le moindre changement des mots leur vaudra la perte du salut. Nous avons donc là, une œuvre très particulière de très haute sainteté. Je peux la comparer à un gigantesque « puzzle » dont le montage ne pourrait être achevé si la moindre pièce originale venait à être modifiée. L’œuvre est donc divinement colossale et selon sa nature, tout ce que Dieu y dit est vrai, mais vrai pour l’aboutissement de son projet salvateur ; car il adresse cette prophétie à ses « serviteurs », plus précisément, « ses esclaves », de la fin du monde. La prophétie ne sera interprétable que lorsque les éléments prophétisés seront sur le point de s’accomplir ou, majoritairement, accomplis.

La longueur du temps global, que devait durer le projet salvateur divin, a toujours été ignorée par les hommes. De la sorte, de tous temps, le serviteur de Dieu pouvait espérer assister à la fin du monde, et Paul en témoigne par ses propos : « Voici ce que je dis, frères, c'est que le temps est court ; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n'en ayant pas, ceux qui pleurent comme ne pleurant pas, ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent comme ne possédant pas, et ceux qui usent du monde comme n'en usant pas, car la figure de ce monde passe (1 Cor.7:29 à 31) ».

 Nous avons, sur Paul, l’avantage de nous trouver dans ce temps où Dieu va mettre fin à sa sélection d’élus éternels. Et aujourd’hui, son conseil inspiré devrait être mis en œuvre par les vrais élus de notre temps final. Le monde va passer, et seule la vie éternelle des élus va se prolonger. Aussi, les paroles de Dieu en Christ, « je viens promptement », dans Apo.1:3, sont vraies, parfaitement justifiées et adaptées pour ce temps final qu’est le nôtre ; à neuf années de son retour, au moment où je rédige ce texte.

Nous avons vu dans Dan.7:25 que Rome avait pour dessein de « changer les temps et la loi » divine. La compréhension des mystères de l’Apocalypse de Jésus-Christ, donnée à l’apôtre Jean détenu sur l’île de Patmos, repose essentiellement sur la connaissance du vrai temps établi par Dieu. Le sujet du temps est donc fondamental pour comprendre l’Apocalypse, que Dieu structure sur cette notion du temps. Il va donc jouer sur l’imprécision de cette donnée pour que le livre garde son caractère mystérieux inoffensif qui va lui permettre de traverser les 20 siècles de notre ère sans être détruit par les entités accusées et dénoncées. Les temps changés, et surtout le calendrier établi par Rome sur une fausse date rattachée à la naissance de Jésus, n’ont pas permis de tromper les élus quand ils interprètent les prophéties divines ; ceci parce que Dieu présente dans ses prophéties, des durées dont le commencement et la fin s’appuient sur des actions historiques facilement identifiables et datées par les historiens spécialistes.

Mais dans l’Apocalypse, la notion du temps est primordiale, car toute la structure du livre repose sur elle. Ainsi par voie de conséquence, sa compréhension dépendait de la bonne interprétation du sabbat exigé et restauré par Dieu, en 1844. Mon ministère, commencé en 1980, avait pour but de révéler l’importance du rôle prophétique du sabbat, qui prophétise le grand repos du septième millénaire, de Dieu et de ses élus, le thème d’Apo.20. Selon le verset 2Pie.3:8, « un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour », le lien établi entre l’image des sept jours de la création révélés dans Gen.1 et 2 et les sept mille années du temps global du projet divin, a seul rendu possible ma compréhension du montage de la structure du livre. Avec cette connaissance, la prophétie s’éclaire et livre, perle par perle, tous ses secrets.

Ainsi, la prophétie prend vie et efficacité, uniquement, si le message peut être rattaché à une date de l’histoire de l’ère chrétienne. C’est ce que l’inspiration du Saint Esprit de Dieu en Jésus-Christ m’a permis de réaliser. Aussi, puis-je déclarer ce « petit livre, ouvert », en confirmant l’accomplissement du projet divin annoncé dans Apo.5:5 et 10:2.

 

Au niveau de son architecture, la vision Apocalypse vient couvrir le temps de l’ère chrétienne compris entre la fin du temps apostolique, vers 94 et la fin du septième millénaire qui succédera au retour final de Jésus-Christ en 2030. Elle partage donc avec les chapitres 2, 7, 8, 9, 11 et 12 de Daniel le survol de l’ère chrétienne. Pour les chrétiens, l’enseignement principal obtenu par l’étude de ce livre est la date charnière du printemps 1843 établie par Dan.8:14, mais aussi de l’automne 1844 en laquelle l’épreuve de foi a pris fin. C’est encore à partir de l’automne 1844 que Dieu a posé les bases de la foi adventiste du septième jour. Ces deux dates sont si importantes que Dieu va les utiliser pour structurer sa vision Apocalypse. Pour bien comprendre la valeur de ces deux dates proches, il faut rattacher à 1843 le commencement d’une épreuve de la foi pour la parole prophétique. Les premières victimes spirituelles tombent dès cette date par leur rejet méprisant de la première annonce adventiste de William Miller. Mais le temps de l’épreuve leur offre une seconde chance avec sa seconde annonce du retour de Jésus pour le 22 Octobre 1844. Le 23 Octobre l’épreuve prend fin et le jugement de Dieu peut ainsi être formulé et révélé. Le test collectif est fini, mais la conversion individuelle reste toujours possible. De plus, dans les faits, les adventistes observent tous le repos du dimanche romain encore non identifié comme un péché. Et le sabbat est adopté progressivement par les adventistes de manière individuelle, sans que son rôle majeur soit réalisé par l’ensemble des adventistes. Ce raisonnement me conduit à privilégier pour la fin de la fausse foi protestante, la date du printemps 1843 et pour le début de l’adventisme béni par Dieu, la date automnale du 23 Octobre 1844. Déjà, chez les Hébreux, le printemps et l’Automne étaient liés en donnant lieu à des fêtes qui célébraient des thèmes complémentaires diamétralement opposés ; la justice éternelle de « l’agneau » immolé de la « Pâque » du printemps, d’une part, et la fin du péché du « bouc » tué pour « le jour des expiations » des péchés, de l’automne, d’autre part. Les deux fêtes religieuses ont trouvé leur accomplissement dans la Pâque de l’an 30 en laquelle le Messie Jésus a donné sa vie. Le printemps 1843 et le 22 Octobre 1844 sont ainsi eux aussi liés par le sens puisque le but de l’épreuve de foi est bien de « mettre fin au péché » selon Dan.7:24 ; celui que constitue l’odieuse pratique du repos hebdomadaire sur le premier jour, alors que Dieu l’a ordonné pour le septième qu’il a même sanctifié pour cet usage, dès la fin de la première semaine de la création terrestre ; en 2021, 5991 années avant nous.

On peut aussi privilégier la date du décret de Daniel 8:14 qui définit la date du printemps 1843.  Pour justifier ce choix, il faut considérer que ce moment coupe toutes les relations établies jusque là entre Dieu et ses créatures ; Dieu qui entreprend, depuis cette date, une ultime sélection construite sur deux annonces adventistes successives. Dès le printemps 1843, le sabbat est exigible, mais Dieu va le donner aux vainqueurs de l’épreuve qu’à partir de l’automne 1844, en signe béni et sanctifié qu’ils lui appartiennent, conformément à l’enseignement biblique d’Ezé.20:12-20, comme nous l’avons vu plus tôt.

Dans ce livre, le chapitre 5 a pour but de nous rappeler que, sans la victoire payée si cher par Jésus-Christ, « l’Agneau de Dieu », toute aide divine, toute lumière révélée eut été impossible, et donc, aucune âme humaine n’eut pu être sauvée. Sa lumière prophétique sauve autant ses élus que sa crucifixion volontairement acceptée. La foi en son sacrifice nous impute sa « justice éternelle » selon Dan.7:24, mais sa Révélation éclaire notre chemin et nous montre les pièges spirituels dressés par le diable, pour nous faire partager son terrible sort. Dans ce cas, le salut prend une forme concrète.

Voici un exemple de ces pièges subtils. La Bible est regardée et considérée avec raison comme étant la Parole écrite de Dieu. Cependant cette parole fut rédigée par des hommes plongés dans le contexte de leur époque. Or, si Dieu ne change pas, son ennemi le diable, Satan, lui change opportunément de stratégie et de comportement envers les élus de Dieu, au cours du temps. C’est pourquoi le diable agissant en « dragon » image de sa guerre ouverte persécutrice, à son époque, mais uniquement pour cette époque, Jean pouvait déclarer dans 1Jean 4:1 à 3 : « Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde. » Dans ses propos, Jean précise « venu en chair » seulement pour identifier le Christ de son témoignage oculaire. Mais son affirmation « tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu » a perdu sa valeur depuis que la religion chrétienne est tombée dans l’apostasie et le péché à partir du 7 Mars 321, en abandonnant la pratique du vrai sabbat du véritable septième jour sanctifié par Dieu. La pratique du péché a, jusqu’en 1843, réduit la valeur du fait de « confesser Jésus-Christ venu en chair » et depuis cette même date, elle lui a enlevé toute valeur ; les derniers ennemis de Jésus-Christ se réclament de son « nom » comme il l’a annoncé dans Matt.7:21 à 23 : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.  Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité ». « Jamais connus » ! Ces « miracles » étaient donc réalisés par le diable et ses démons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Apocalypse en résumé

 

Dans le prologue du chapitre 1, le début de sa glorieuse Révélation, l’Esprit nous présente le menu du festin préparé. On y trouve le thème de l’annonce du retour glorieux de Jésus-Christ, organisé déjà en 1843 et 1844, pour tester la foi protestante universelle et principalement américaine ; ce thème est omniprésent : verset 3, Car le temps est proche ; verset 7, voici il vient avec les nuées… ; verset 10, Je fus saisi par l’Esprit au jour du Seigneur et j’entendis derrière moi une voix forte comme le son d’une trompette. Transporté par l’Esprit, Jean se retrouve au jour du retour glorieux de Jésus, au Jour du Seigneur, « jour grand et redoutable » selon Mal.4:5, et il a derrière lui, le passé historique de l’ère chrétienne présentée sous le symbole de sept noms empruntés à sept villes de l’Asie (l’actuelle Turquie). Ensuite, comme dans Daniel, les trois thèmes des lettres, des sceaux et des trompettes vont couvrir l’ensemble de l’ère chrétienne en parallèle, mais chacun d’eux est découpé en deux chapitres. L’étude détaillée va révéler que ce découpage s’effectue sur la date charnière de 1843 établie dans Dan.8:14. A l’intérieur de chaque thème, des messages adaptés aux normes spirituelles établies dans Daniel, pour les époques ciblées, viennent marquer 7 moments du temps couvert ; 7, le chiffre de la sanctification divine qui lui sert de « sceau » et qui sera le thème d’Apo.7.

L’explication qui vient ne fut jamais rendue efficace parce que la notion du temps est révélée uniquement par la signification des noms des « sept églises » citées dans le premier chapitre. Dans le thème des lettres, d’Apo.2 et 3, on ne trouve aucune précision sous la forme : « le premier ange, le deuxième ange …etc. » ; comme ce sera le cas pour « les sceaux, les trompettes et les sept derniers fléaux de la colère de Dieu ». De la sorte certains ont pu croire que les messages étaient adressés, réellement et littéralement, à des chrétiens vivant dans ses villes de l’ancienne Cappadoce, de l’actuelle Turquie. L’ordre, dans lequel la prophétie présente ces noms de ville, suit chronologiquement l’ordre dans lequel les faits historiques religieux se sont accomplis au fil de l’ère chrétienne. Et c’est en fonction des révélations déjà obtenues par le livre de Daniel, que Dieu définit le caractère qu’il donne à chaque époque par la signification du nom de sa ville. Successivement, l’ordre révélé se traduit ainsi :

1-Ephèse : signification : lancement (celui de l’Assemblée ou sanctuaire de Dieu).

2-Smyrne : signification : myrrhe (agréable odeur et embaumement des morts  pour Dieu ; persécutions romaines des élus fidèles entre 303 et 313).

3-Pergame : signification : adultère (depuis l’abandon du sabbat, le 7 Mars 321. En 538, le régime papal instauré officialise religieusement le repos du premier jour rebaptisé dimanche).

4-Thyatire : signification : abomination et souffrances mortelles (désigne l’époque de la Réforme protestante qui dénonce ouvertement la nature diabolique de la foi catholique ; époque concernant le 16ème siècle où grâce à l’imprimerie mécanique, la dispersion de la Bible est favorisée).

5-Sardes : significations doubles et opposées : convulsif et pierre précieuse. (Elle révèle le jugement que Dieu porte sur l’épreuve de foi de 1843-1844 : le sens convulsif concerne la foi protestante rejetée : « Tu es mort », et la pierre précieuse désigne les élus vainqueurs de l’épreuve : «  ils marcheront avec moi en vêtements blancs parce qu’ils en sont dignes ».)

6-Philadelphie : signification : Amour fraternel (les pierres précieuses de Sardes sont rassemblées dans l’institution adventiste du septième jour depuis 1863 ; le message est décerné pour l’année 1873 définie par Dan.12:12. Bénie à cette époque, elle est cependant mise en garde contre le risque de se faire « prendre sa couronne »).

7-Laodicée : signification : peuple jugé : « ni froid, ni bouillant mais tiède »  (c’est Philadelphie qui se fait « prendre sa couronne » : « Tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle, et nu ». L’institution n’avait pas imaginé qu’elle serait testée et éprouvée, entre 1980 et 1994, par une épreuve de foi identique à celle qui valut leur bénédiction divine à ses pionniers de 1844 : en 1994, l’institution chute, mais le message se prolonge par des adventistes dispersés que Dieu identifie et sélectionne par leur amour pour sa lumière prophétique révélée, et par la nature douce et soumise qui caractérise les vrais disciples de Jésus-Christ dans toutes les époques).

« Dans la suite » du temps terrestre qui a pris fin avec le retour glorieux du Christ Dieu, Apo.4 imagera par le symbole de « 24 trônes », une scène du jugement céleste (dans le ciel) où Dieu réunira ses élus afin qu’ils jugent les méchants morts. En parallèle avec Apo.20, ce chapitre couvre les « mille ans » du septième millénaire. Précision : pourquoi 24, et non 12, trônes ? A cause du découpage de l’ère chrétienne en deux parties sur les dates 1843-1844 du début et de la fin de l’épreuve de foi de l’époque.

Ensuite, comme une importante parenthèse, Apo.5 va mettre en évidence l’importance de la compréhension du livre des prophéties ; ce qui sera rendu possible uniquement par la victoire obtenue par notre divin Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

Le temps de l’ère chrétienne sera de nouveau survolé dans Apo.6 et 7 sous le regard d’un nouveau thème ; celui des « sept sceaux ». Les six premiers vont présenter les acteurs principaux mis en scène et les signes des temps qui caractérisent les deux parties du découpage de l’ère chrétienne : jusqu’en 1844, pour Apo.6 ; et à partir de 1844, pour Apo.7.

Vient ensuite le thème des « trompettes » qui symbolisent des châtiments d’avertissement pour les six premières d’Apo.8 et 9, et de châtiment définitif, pour « la septième trompette », toujours mise à part, dans Apo.11:15 à 19.

Derrière Apo.9, Apo.10 cible le temps de la fin du monde, en évoquant la situation spirituelle des deux grands ennemis de Jésus-Christ qui se réclament de lui : la foi catholique et la foi protestante, rejointes par l’adventisme officiel déchu depuis 1994. Le chapitre 10 referme la première partie des révélations du livre. Mais des sujets principaux importants vont être abordés et développés dans les chapitres qui lui succèdent.

Ainsi Apo.11 va reprendre le survol de l’ère chrétienne et développer, principalement, le rôle important de la Révolution française, dont l’athéisme national instauré est utilisé par Dieu, sous le nom symbolique de « la bête qui monte de l’abîme », pour détruire la puissance du régime catholique de « la bête qui monte de la mer », dans Apo.13:1. La paix religieuse universelle, évoquée dans Apo.7, sera ainsi obtenue et constatée en 1844. Ensuite, prenant ce régime révolutionnaire comme image de l’imminente Troisième Guerre Mondiale ou « 6ème trompette » d’Apo.9:13, qui constitue le vrai « second malheur » par l’annonce d’Apo.8:13, le thème final de la « septième trompette », qui s’accomplit par le retour en gloire de Jésus-Christ, est présenté.

Dans Apo.12, l’Esprit nous présente un autre survol de l’ère chrétienne. Il compléte ses informations, notamment sur la situation du diable et de ses  partisans angéliques. Il nous apprend qu’après sa victoire sur la croix, au nom céleste de Micaël  déjà cité dans Dan.10:13, 12:1, nom qu’il portait dans le ciel avant son incarnation humaine en Jésus, notre Seigneur a nettoyé le ciel de leur malfaisante présence et qu’ils ont perdu pour toujours accès aux dimensions célestes crées par Dieu. Voici une bonne nouvelle ! La victoire de Jésus a eu des conséquences célestes heureuses pour nos frères célestes délivrés des tentations et des pensées des démons. Ils sont, depuis cette expulsion, confinés sur notre dimension terrestre, où ils seront tués avec les ennemis terrestres de Dieu, en 2030 au retour glorieux du Christ Dieu. Dans ce survol, l’Esprit image les successions du « dragon » et du « serpent » qui désignent, respectivement, les deux stratégies du combat du diable : la guerre ouverte, de la Rome impériale ou papale dénoncée, et la séduction religieuse trompeuse de la papauté vaticane romaine, non démasquée, presqu’humaniste. En images subtiles empruntées aux expériences des hébreux, « la terre ouvre sa bouche » pour engloutir l’agression papale des ligues catholiques. Comme nous venons de le voir l’œuvre sera réalisée par les révolutionnaires français athées. Mais elle sera aussi commencée par les troupes protestantes d’un faux christianisme agressif guerrier. Le survol s’achèvera par l’évocation du « reste de la postérité de la femme ». L’Esprit donne alors sa définition des vrais saints du temps final : « C’est ici, la persévérance des saints qui  gardent les commandements de Dieu et retiennent le témoignage de Jésus ». L’Esprit désigne en ces termes ceux qui, comme moi, s’accrochent à sa Révélation prophétique et ne se la laissent pas arracher par quiconque, recueillant jusqu’à la fin, les perles données par le ciel.

Le chapitre 13 présente les deux ennemis religieux agressifs porteurs de la foi chrétienne. A ce titre, il les image, par deux « bêtes » dont la seconde est sortie de la première comme le suggère le rapport des mots « mer et terre » du récit de la Genèse qui les définissent dans ce chapitre 13. La première a agi avant 1844 et la seconde n’apparaîtra qu’en la dernière année du temps terrestre marquant ainsi, la fin du temps de grâce offert aux humains. Ces deux « bêtes » sont, pour la première, catholique, l’église mère, et pour la seconde, les églises réformées protestantes sorties d’elle, ses filles.

Ne couvrant que la seconde partie de l’ère chrétienne depuis 1844, Apo.14 évoque les trois messages des vérités adventistes du septième jour aux conditions éternelles : la gloire de Dieu qui exige la restauration de la pratique de son saint sabbat, sa condamnation du catholicisme romain, et sa condamnation du protestantisme qui honore son dimanche qu’il désigne comme « marque » de l’autorité humaine et diabolique des deux Rome impériale et papale. Quand le temps de la mission préparatoire s’achèvera, successivement, par l’enlèvement des saints élus imagé par « la moisson », et la destruction des enseignants rebelles et de tous les incrédules, actions imagées par « la vendange », la terre redeviendra « l’âbime » du premier jour de la création, privée de toute forme de vie terrestre. Elle gardera en vie, cependant, pendant « mille ans », un habitant de choix, Satan, le diable lui-même, dans l’attente de sa destruction du jugement dernier ainsi que tous les autres rebelles hommes et anges.

Apo.15 se concentre sur le moment de la fin du temps de grâce.

Apo.16 révèlent « les sept derniers fléaux de la colère de Dieu » qui frappent, après la fin du temps de grâce, les derniers rebelles incrédules qui deviennent de plus en plus agressifs, jusqu’à décréter la mort des observateurs du sabbat divin juste avant le septième fléau.

Apo.17 est tout entier consacré à l’identification de la « grande prostituée » appelée « Babylone la Grande ». C’est en ces termes que l’Esprit désigne la « grande ville » impériale et papale, Rome. Le jugement que Dieu porte sur elle est ainsi clairement révélé. Le chapitre annonce aussi son futur jugement et sa destruction par le feu, parce que l’Agneau et ses fidèles élus la vaincront.

Apo.18 cible le moment de la « vendange » ou châtiment de « Babylone la  Grande ».

Apo.19 met en scène le glorieux retour de Jésus-Christ et sa confrontation aux forces rebelles terrestres terrorisées.

Apo.20 cible le temps des mille ans du septième millénaire vécu très différemment, dans le ciel par les élus, et sur la terre désolée, de manière isolée par Satan. Sur la fin des mille ans, Dieu va organiser le jugement dernier : l’anéantissement par le feu céleste et souterrain terrestre de tous les rebelles humains terrestres et angéliques célestes.

Apo.21 met en image la gloire de l’Assemblée formée par le rassemblement des élus rachetés par le sang de Jésus-Christ. La perfection des élus sélectionnés est illustrée par des comparaisons avec ce que la terre offre de plus précieux aux regards des hommes : l’or, l’argent, les perles et les pierres précieuses.

Apo.22 évoque en image le retour à l’Eden perdu, retrouvé et installé pour l’éternité sur la terre du péché régénérée et transformée pour devenir le trône universel du seul et unique grand Dieu, créateur, législateur et rédempteur qui domine sur tous ses univers avec ses rachetés terrestres.

Ici s’achève ce survol rapide du livre Apocalypse, dont l’étude détaillée confirmera et renforcera ce qui vient d’être dit.

J’ajoute cette explication hautement spirituelle qui révèle le raisonnement caché de la pensée de Dieu. Il délivre des messages insoupçonnables par des allusions subtiles que la Bible va nous éclairer. En suivant, dans la construction de l’Apocalypse, les mêmes procédés qu’il a employés pour la construction de ses révélations données à Daniel, Dieu confirme qu’il « ne change pas » et qu’il sera « éternellement le même ». Aussi, ai-je trouvé dans l’Apocalypse la même méthode de mise en parallèle de trois thèmes qui sont les « lettres aux Assemblées », les « sceaux » et les « trompettes ». Selon Apo.5, où l’Apocalypse est imagée par un livre fermé par « sept sceaux », seul l’ouverture du « septième sceau » va autoriser l’accès aux preuves qui vont confirmer dans les chapitres 8 à 22, les interprétations et les soupçons émis par l’étude des chapitres 1 à 6. Le chapitre 7 est donc la clé de l’entrée dans la compréhension des mystères révélés. Et ne t’en étonne pas, car son thème est justement le sabbat, qui fait toute la différence entre la vraie et la fausse sainteté depuis 1843. Nous retrouvons donc dans Apo.7, la grande vérité qui a criblé la religion protestante au printemps 1843. L’Apocalypse ne fera que confirmer cet enseignement fondamental révélé à Daniel. Mais, pour l’adventisme, qui en est sorti à cette date, en vainqueur, l’Apocalypse va révéler pour 1994, une épreuve qui va le cribler à son tour. Cette nouvelle lumière va, une fois de plus soit, « de nouveau », faire « la différence entre ceux qui servent Dieu et ceux qui ne le servent pas », ou plus.