Deuxième partie : l’étude détaillée
de l’Apocalypse
Apocalypse 1 : Prologue – Le retour
du Christ –
le thème adventiste
La présentation
Verset
1 : « Révélation de Jésus
Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer
à ses serviteurs esclaves les choses qui doivent arriver promptement, et qu'il a fait
connaître, par l'envoi de son ange, à son serviteur Jean, … ».
Jean,
l’apôtre que Jésus aimait, est le dépositaire de cette divine Révélation qu’il
obtient du Père au nom de Jésus-Christ. Jean, en hébreu « Yohan »,
signifie : Dieu a donné ; et c’est aussi mon premier prénom. Jésus
n’a-t-il pas dit : « on donnera
à celui qui a » ? Ce message est « donné » par « Dieu »
le Père, donc avec un contenu illimité. Car depuis sa résurrection,
Jésus-Christ a repris ses attributs divins, et c’est en Père céleste qu’il
peut, du ciel, agir en faveur de ses serviteurs ou plus précisément ses « esclaves ». Selon le dicton,
« un homme averti en vaut deux ». Dieu est de cet avis et il le
prouve, en adressant à ses serviteurs des révélations sur l’avenir.
L’expression « ce qui doit arriver promptement » peut
étonner quand on sait que le message a été donné en 94 de notre ère et que nous
sommes aujourd’hui en 2020-2021, époque de l’écriture de ce document. Mais en
découvrant ses messages, nous allons comprendre que ce « promptement » prend un sens littéral, parce
que leurs destinataires seront contemporains du retour glorieux de
Jésus-Christ. Ce thème sera dans l’Apocalypse omniprésent, car l’Apocalypse est
adressée aux derniers « adventistes » sélectionnés par Dieu, par la
foi démontrée dans une dernière épreuve construite sur les données d’Apo.9:1 à
12, qui traitent du thème de la « cinquième
trompette ». Dans ce chapitre, les versets 5 et 10 citent une période
prophétique de « cinq mois »
mal interprétée jusqu’à moi. Dans mon étude du sujet, cette durée a déterminé
une nouvelle date supposée annoncer le retour de Jésus pour 1994, véritable
année 2000 de la vraie naissance du Christ. Cette épreuve de foi a criblé, pour
la dernière fois, l’adventisme officiel devenu tiède et formaliste qui
s’apprêtait à s’engager dans un pacte avec ceux que Dieu révèle être ses
ennemis dans son Apocalypse. Depuis 2018, je connais la date du vrai retour de
Jésus-Christ et elle ne repose sur aucune donnée des prophéties de Daniel et
Apocalypse, dont les durées chiffrées ont toutes été accomplies en remplissant
leur rôle cribleur aux temps fixés. Le vrai retour de Jésus peut être compris à
partir du récit de la Genèse, en croyant que les sept jours de nos semaines
sont construits sur l’image des 7000 années du projet entier conçu par Dieu,
pour éliminer le péché et les pécheurs, et faire entrer dans son éternité ses
bien-aimés élus sélectionnés au cours des 6000 premières années. A l’image des
proportions du sanctuaire ou tabernacle hébreu, le temps des 6000 années est
composé de trois tiers de 2000 ans. Le début du dernier tiers fut marqué, le 3
Avril 30, par la mort expiatoire de notre Sauveur Jésus-Christ. Un calendrier
juif confirme cette date. Son retour est donc fixé pour le printemps 2030 soit,
2000 ans plus tard. Sachant que le retour du Christ est devant nous, si proche,
le mot « promptement »
des paroles de Jésus est parfaitement justifié. Ainsi, bien qu’il soit resté
connu et lu au cours des siècles, le livre Apocalypse est resté fermé, gelé,
scellé, jusqu’au temps de la fin, qui concerne notre génération.
Verset
2 : « … lequel a attesté
la parole de Dieu et le témoignage de Jésus Christ, tout ce qu'il a vu ».
Jean
atteste qu’il a reçu sa vision de Dieu. Une vision qui constitue le témoignage
de Jésus-Christ qu’Apo.19:10 définit comme étant « l’esprit de la prophétie ». Le message repose sur des images
« vues » et des paroles
entendues. Jean a été arraché aux contingences terrestres par l’Esprit de Dieu
qui lui a révélé en images les grands thèmes de l’histoire religieuse de l’ère
chrétienne ; elle s’achèvera avec son retour glorieux et redoutable pour
ses ennemis.
Verset
3 : « Heureux celui qui lit et
ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y
sont écrites ! Car le temps est proche ».
Je
prends pour moi la part qui me revient, la béatitude pour « celui qui lit » les paroles de la
prophétie, car le Seigneur donne au verbe lire un sens logique précis. Il en
donne l’explication dans Esa.29:11-12 : « Toute la révélation est pour vous comme les mots d'un livre cacheté que
l'on donne à un homme qui sait lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond
: Je ne le puis, car il est cacheté ; ou comme un livre que l'on donne à un
homme qui ne sait pas lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne
sais pas lire ». Le verset 13, qui suit, révèle la cause de cette
incapacité : « Le Seigneur
dit : Quand ce peuple s'approche de moi, il m'honore de la bouche et des lèvres
; mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu'il a de moi n'est qu'un
précepte de tradition humaine ». Le terme « cacheté » ou scellé décrit l’aspect de l’Apocalypse, illisible
parce que scellé. C’est donc pour l’ouvrir et le desceller entièrement, que
moi, un autre Jean du temps final, j’ai été appelé par Dieu ; ceci afin
que tous ses vrais élus, « entendent
et gardent » les vérités révélées dans les paroles et les images de la
prophétie. Ces verbes signifient « comprendre et mettre en
pratique ». Dans ce verset, Dieu avertit ses élus qu’ils vont recevoir, de
l’un de leurs frères en Christ, « celui
qui lit », la lumière qui explique les mystères de la prophétie afin
qu’ils puissent, à leur tour, s’en réjouir et mettre son enseignement en
pratique. Comme à l’époque de Jésus, la foi, la confiance et l’humilité seront
donc bien nécessaires. Par cette méthode, Dieu crible et écarte les gens trop
orgueilleux pour se faire enseigner. Aussi, je dis aux élus :
« Oubliez l’homme, ce petit fonctionnaire traducteur et transmetteur, et
regardez le véritable Auteur : le Tout-Puissant Dieu Jésus-Christ ».
Verset 4 : « Jean aux sept Églises qui sont en Asie : que
la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était,
et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône, …»
L’Evocation de « sept Assemblées » est suspecte, car
l’Assemblée avec un A majuscule est,
une, perpétuellement. « Sept
Assemblées », désigne donc, obligatoirement, l’Assemblée unifiée de Jésus-Christ en sept époques marquées et
successives. La chose va être confirmée et déjà nous savons que Dieu découpe
l’ère chrétienne en 7 temps particuliers. La référence à l’Asie est utile et
justifiée, puisque les noms présentés au verset 11 sont ceux de villes qui
existent en Asie mineure, dans l’ancienne Anatolie située à l’ouest de
l’actuelle Turquie. L’Esprit confirme déjà la limite de l’Europe et le début du
continent asiatique. Mais le mot Asie
comme le mot Anatolie cachent un message spirituel. Ils signifient : soleil levant en akkadien et en grec,
et suggèrent ainsi le camp de Dieu visité par Jésus-Christ, le « soleil levant », dans Luc
1:78-79 : « Grâce aux
entrailles de la miséricorde de notre Dieu, en vertu de laquelle le soleil levant nous a visités d'en
haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la
mort, pour diriger nos pas dans le chemin de la paix. » Il est aussi
le « soleil de la justice » de
Mal.4:2 : « Mais pour vous
qui craignez mon nom, se lèvera le
soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez,
et vous sauterez comme les veaux d'une étable, ». La formule de la
salutation est conforme aux lettres que les chrétiens s’échangent à l’époque de
Jean. Cependant, Dieu est désigné par une expression nouvelle, inconnue
jusque-là : « de la part de
celui qui est, qui était, et qui vient ». Cette expression ne fait que
rendre, dans la langue grecque originelle et les autres traductions, la
signification du nom hébreu de Dieu : « YaHWéH ». Il s’agit du
verbe « être » conjugué à la troisième personne du singulier du temps
imparfait de l’hébreu. Ce temps appelé imparfait exprime l’accompli qui se
prolonge dans le temps, car le temps présent n’existe pas dans la conjugaison
de l’hébreu. « et qui vient »,
confirme encore le thème du retour de Jésus-Christ,
l’adventisme. L’ouverture de la foi chrétienne aux païens est ainsi
confirmée ; pour eux Dieu adapte son nom. Ensuite, une autre nouveauté
apparaît pour désigner le Saint-Esprit : « les sept Esprits qui sont devant son trône ». Cette
citation apparaîtra dans Apo.5:6. Le chiffre 7 désigne la sanctification, dans
ce cas, celle de l’Esprit divin répandu dans ses créatures donc, « devant son trône ». Dans Apo.5:6,
« l’agneau immolé » est relié
à ces symboles, la prophétie confirme ainsi la toute-puissance divine de
Jésus-Christ. Les « sept esprits de
Dieu » sont symbolisés par « le
chandelier à sept branches » du tabernacle hébreu qui prophétise le
plan du salut du projet de Dieu. Son programme était ainsi clairement tracé.
Depuis Adam, 4000 ans, et par sa mort Jésus expie les péchés des élus le 3
Avril 30, il déchire ainsi le voile du péché et ouvre l’accès du ciel aux élus
rachetés au cours des deux mille derniers des six mille ans programmés pour la
sélection des élus dispersés, jusqu’à la fin du monde, parmi les nations de la
terre entière.
Verset 5 : « … et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né
des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime, qui nous
a délivrés de nos péchés par son sang, ».
Le nom « Jésus-Christ » est rattaché au ministère terrestre que Dieu
est venu accomplir sur la terre. Ce verset nous rappelle ses œuvres accomplies
pour obtenir le salut par grâce qu’il offre à ses seuls élus. Dans sa parfaite
fidélité envers Dieu et ses valeurs, Jésus a été « le témoin fidèle » proposé comme le modèle à imiter, à ses
apôtres et ses disciples de tous les temps, dont le nôtre. Sa mort fut
prophétisée par la mort du premier animal tué pour revêtir la nudité d’Adam et
Eve après leur péché. A travers lui, il fut donc bien le « premier-né des morts ». Mais il
l’est aussi, en raison de sa divine importance, sa mort seule avait
l’efficacité et le pouvoir de condamner le diable, le péché et les pécheurs. Il
reste le « premier-né »
au-dessus de tous les « premiers-nés » de l’histoire religieuse.
C’est en pensant à sa mort rendue nécessaire pour racheter le péché de ses
élus, que Dieu fit mourir tous les « premiers-nés »
humains et animaux de l’Egypte rebelle, image du péché, pour « délivrer » son peuple hébreu de
l’esclavage, déjà symbole et image du « péché ». En tant que « premier-né », le droit d’aînesse spirituel lui appartient. En
se présentant au titre de « prince
des rois de la terre » Jésus se fait serviteur de ses rachetés. Les
« rois de la terre » sont
ceux qui entrent dans son royaume rachetés par son sang ; ils hériteront
de la terre renouvelée. C’est une chose stupéfiante que de découvrir le niveau
de l’humilité, de la compassion, de l’amitié, de la fraternité et de l’amour
des êtres célestes restés fidèles aux normes divines de la vie céleste. Sur
terre, Jésus a lavé les pieds de ses apôtres, tout en confirmant qu’il est
« le Maître et le Seigneur ».
Au ciel, il sera éternellement « le
prince » de ses « rois ».
Mais « les rois » seront
aussi serviteurs de leurs frères. Egalement, en se donnant le titre de « prince », Jésus se met au niveau du
diable, son adversaire et concurrent vaincu, qu’il appelle, « le prince de ce monde ».
L’incarnation de Dieu en Jésus était motivée par le face à face des deux
« princes » ; le sort
du monde et celui de ses créatures dépendent du pouvoir du grand vainqueur
Jésus Micaël YaHWéH. Mais Jésus ne doit
sa victoire qu’en partie à sa divinité, car il a lutté contre le diable à armes
égales, dans un corps de chair identique au notre, 4000 années après le combat
perdu par le premier Adam. Son état
d’esprit et sa détermination à vaincre pour sauver ses élus lui ont seuls donné
sa victoire. Il a ouvert la voie à ses élus montrant qu’un « agneau » docile peut vaincre
« les loups » dévoreurs de
chairs et d’esprits, avec l’aide du Dieu fidèle et véritable.
Verset
6 : « et qui a fait de nous un
royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance,
aux siècles des siècles ! Amen ! »
C’est
Jean qui définit ce que constitue l’Assemblée des élus. En Jésus-Christ,
l’ancien Israël se prolonge sous des formes spirituelles prophétisées dans les
rites de l’ancienne alliance. En servant le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs », les vrais élus
partagent sa royauté, et avec lui, ils constituent les citoyens du royaume des
cieux. Ils sont aussi des « sacrificateurs »
spirituels, car ils officient dans le temple de leur corps, dans lequel ils
servent Dieu, s’offrant eux-mêmes dans la sainteté pour son service. Et par
leurs prières qu’ils adressent à Dieu, ils relaient les parfums offerts sur
l’autel des parfums de l’ancien temple de Jérusalem. La séparation entre Jésus
et le Père est trompeuse, mais elle correspond à la conception que beaucoup de
faux chrétiens se font du sujet. Ceci au point d’en arriver à prétendre
« honorer » le Fils aux dépens du Père. C’est la faute, ou le péché,
de la foi chrétienne depuis le 7 Mars 321. Pour beaucoup, le repos du sabbat
est une ordonnance qui concernait uniquement les juifs de l’ancienne alliance,
dispensation du Père. Le Père et Jésus n’étant qu’une seule personne, ils
subiront la colère de Jésus qu’ils pensaient honorer. Dans sa nature divine de
Père, Jésus détient, et pour l’éternité, « la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen ! » « Amen »
qui signifie : c’est vrai ! En vérité !
Le thème
adventiste
Verset
7 : « Voici, il vient avec les
nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l'ont percé ; et toutes les tribus
de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen! »
C’est
précisément, quand il va revenir, que Jésus va démontrer sa gloire et sa
puissance. Selon Actes 1:11, il reviendra « de la même manière qu’il est monté au ciel », mais pour son retour,
ce sera dans une gloire céleste extrême qui épouvantera ses ennemis ;
« ceux qui l’ont percé » en
s’opposant à son vrai projet. Car cette expression concerne uniquement les
êtres humains contemporains de sa venue. Quand ses serviteurs sont menacés de
mort ou mis à mort, Jésus partage leur sort parce qu’il s’identifie à
eux : « Et le roi leur répondra : Je
vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de
ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. (Matt.25:40) ».
Les juifs et les soldats romains qui l’ont crucifié ne sont pas concernés dans
ce message. L’Esprit de Dieu impute cette action à tous les humains qui
entravent son œuvre de salut et font échouer pour eux-mêmes et les autres son
offre de grâce et de salut éternel. En citant « les tribus de la terre », Jésus cible les faux chrétiens par
lesquels les tribus d’Israël sont censées être prolongées dans la nouvelle
alliance. Découvrant à son retour qu’ils s’apprêtaient à tuer ses vrais élus,
ils auront de justes raisons de se lamenter, en se découvrant ennemi du Dieu
qui devaient les sauver. Les détails du programme des tous derniers jours
seront révélés de manière dispersée dans les chapitres du livre Apocalypse.
Mais je peux dire qu’Apo.6:15-16 décrit la scène en ces
termes : « Les rois de la
terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les
esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les
rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez
sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et
devant la colère de l'agneau ; ».
Verset
8 : « Je suis l'alpha et
l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant. »
Celui
qui s’exprime ainsi est le doux Jésus qui a retrouvé dans le ciel sa gloire
divine, il est « le Tout-Puissant ».
Il suffit de relier ce verset avec ceux d’Apo.22:13-16 pour en avoir la
preuve : « Je suis l'alpha
et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin… /… Moi,
Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je
suis le rejeton et la postérité de David, l'étoile brillante du matin ».
Comme dans le verset 4, Jésus se présente sous les attributs du Dieu créateur,
l’ami de Moïse, dont le nom hébreu est « YaHWéH » selon Exo.3:14.
Mais je précise que le nom de Dieu change selon que c’est lui qui se nomme ou
que les hommes le nomment : « Je suis » devient « Il est »
dans la forme « YaHWéH ».
Note
ajoutée en 2022 : L’expression « alpha
et oméga » résume la révélation entière offerte par Dieu dans sa
Bible, depuis Genèse 1 jusqu’à Apocalypse 22. Or depuis 2018, la signification
prophétique de « six mille » ans donnée aux six jours de la semaine a
été confirmée sans remettre en question sa valeur de six jours réels, au cours
desquels Dieu a créé la terre et la vie qu’elle devait porter. Mais, en
retenant, leur sens prophétique, ces six jours ou « 6000 » ans ont
permis de définir pour le printemps 2030 le retour victorieux final de
Jésus-Christ et l’enlèvement de ses saints fidèles. Par, l’expression « alpha et oméga », Jésus livre à ses
saints des derniers jours, une clé qui va permettre de découvrir le temps réel
de sa seconde venue. Mais il a fallu attendre le printemps 2018 pour comprendre
comment il fallait utiliser ces 6000 ans, et le 28 Janvier 2022, pour les
associer à ces expressions : « l’alpha
et l’oméga », « le commencement
et la fin ».
Verset
9 : « Moi Jean, votre frère, et
qui ai part avec vous à la tribulation et au royaume et à la persévérance en
Jésus, j'étais dans l'île appelée Patmos, à cause de la parole de Dieu et du
témoignage de Jésus. »
Pour
un vrai esclave de Jésus-Christ, ces trois choses sont reliées : la part à
la tribulation, la part au royaume, et la part à la persévérance en Jésus. Jean
témoigne du contexte où il reçoit sa vision divine. Le trouvant, apparemment
indestructible, les Romains l’ont, finalement, isolé, en exil sur l’île de
Patmos, afin de limiter son témoignage auprès des hommes. Pendant toute sa vie,
il n’a pas cessé de témoigner pour la parole de Dieu afin de glorifier
Jésus-Christ. Mais on peut comprendre aussi, que Jean fut conduit à Patmos pour
recevoir, dans la tranquillité, le témoignage de Jésus que constitue la
Révélation, qu’il y reçoit de Dieu.
Relevons
au passage que les deux auteurs des deux prophéties Daniel et Apocalypse ont
été miraculeusement protégés par Dieu ; Daniel étant sauvé des dents des
lions et Jean sorti indemne d’une cuve remplie d’huile bouillante. Leur
expérience nous transmet une leçon : Dieu fait la différence parmi ses
serviteurs en protégeant d’une manière puissante et surnaturelle ceux qui le
glorifient le plus et présentent l’aspect d’un modèle qu’il souhaite particulièrement
encourager. Le ministère prophétique est ainsi désigné dans 1Cor.12:31 comme la
« voie plus excellente ».
Mais il y a prophètes et prophètes. Tous les prophètes ne sont pas appelés à
recevoir de Dieu des visions ou des prophéties. Mais tous les élus sont
exhortés à prophétiser, c'est-à-dire à témoigner, des vérités du Seigneur à
leur prochain pour les conduire au salut.
La vision de
Jean du temps adventiste
Verset
10 : « Je fus ravi en esprit au
jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une
trompette, »
L’expression
« jour du Seigneur » va
favoriser de tragiques interprétations. Dans sa traduction de la Bible, J.N.
Darby, n’hésite pas à le traduire par le mot « dimanche », que Dieu
tient pour « marque »
flétrissante de « la bête »
conduite par le diable dans Apo.13:16 ; celle-ci s’opposant directement à
son « sceau » royal, son
septième jour du repos sanctifié. Etymologiquement, le mot
« dimanche » signifie bien, « jour du Seigneur », mais le
problème vient du fait qu’il consacre le premier jour de la semaine au repos,
ce que Dieu n’a jamais ordonné, ayant pour sa part, de manière perpétuelle,
sanctifié à cet usage le septième jour. Alors que désigne réellement « le jour du Seigneur » cité dans ce
verset ? Mais la réponse a déjà été donnée dans le verset 7 en
disant : « Voici, il vient avec
les nuées. » Le voici le « jour
du Seigneur » ciblé par Dieu : « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de YaHWéH
arrive, ce jour grand et redoutable. (Mal.3:5)» ; celui qui a fait
l’adventisme et ses trois « attentes » du retour de Jésus, déjà
accomplies avec toutes les conséquences bonnes et mauvaises portées par ces
trois épreuves, en 1843, 1844, et 1994. Ainsi vivant en 94, Jean est transporté
par l’Esprit au tout début du septième millénaire, où Jésus revient dans sa
gloire divine. Qu’a-t-il alors « derrière » lui ? Tout le
passé historique de l’ère chrétienne ; depuis la mort de Jésus, 2000 ans
de religion chrétienne ; 2000 années pendant lesquelles Jésus s’est tenu
au milieu de ses élus, les aidant, en Saint-Esprit, à vaincre le mal comme il
avait, lui-même, vaincu le diable, le péché, et la mort. « La voix forte » entendue « derrière » lui est celle de Jésus
qui telle « une trompette »
intervient, pour avertir ses élus et leur révéler la nature des pièges
religieux diaboliques qu’ils vont rencontrer dans leurs vies dans toutes les
« sept » époques que le verset suivant va nommer.
Verset
11 : « qui disait : Ce que tu
vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Églises, à Éphèse, à
Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée. ».
La
forme apparente du texte semblait présenter comme destinataires, de manière
littérale, les villes nommées de l’Asie de l’époque de Jean ; à chacune son
message. Mais ce n’était qu’un aspect trompeur qui visait à masquer le
véritable sens que Jésus donne à ses messages. Dans toute la Bible, les noms
propres attribués aux hommes ont une signification cachée dans leur racine, de
l’hébreu, du chaldéen, ou du grec. Ce principe s’applique également pour les
noms grecs de ces sept villes. Chaque nom révèle le caractère de l’époque qu’il
représente. Et l’ordre, dans lequel ces noms sont présentés, correspond à
l’ordre de l’avancement dans le temps programmé par Dieu. Nous verrons
dans l’étude d’Apo.2 et 3 où l’ordre de ces noms est respecté et confirmé, la
signification de ces sept noms, mais ceux de la première et de la dernière,
« Ephèse et Laodicée »,
révèlent à eux seuls, l’usage que l’Esprit en fait. Signifiant, respectivement,
« lancer » et « peuple jugé », nous retrouvons « l’alpha et l’oméga, le commencement et la
fin, » de l’ère de la grâce chrétienne. Il n’est pas étonnant que
Jésus se soit présenté au verset 8, sous cette définition : « Je suis l’alpha et l’oméga ». Il inscrit
ainsi sa présence auprès de ses esclaves fidèles, pendant tout le temps de
l’ère chrétienne.
Verset
12 : « Je me retournai pour
connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m'être retourné, je
vis sept chandeliers d'or, »
L’action
de « se retourner »,
conduit Jean à porter son regard sur l’ère chrétienne entière puisqu’il a
lui-même été transporté au moment du retour en gloire de Jésus. Après la
précision « derrière »,
nous avons ici « je me retournai »,
et encore, « et, après m'être
retourné » ; l’Esprit insiste fortement sur ce regard vers le passé,
afin que nous le suivions dans sa logique. Et que voit alors Jean ?
« Sept chandeliers d’or ».
Là encore la chose est suspecte comme les « sept Assemblées ». Car le « chandelier » modèle se trouvait dans le tabernacle hébreu et
il possédait sept branches qui symbolisaient déjà, ensemble, la sanctification
de l’Esprit de Dieu et de sa lumière. Ce constat signifie que, comme les « sept Assemblées
», les « sept chandeliers »
symbolisent la sanctification de la lumière de Dieu, mais en sept moments
marqués au cours de l’ère chrétienne entière. Le chandelier représente les élus
d’une époque, il reçoit l’huile de l’Esprit de Dieu dont il dépend pour
éclairer les élus de sa lumière.
Annonce d’une
grande calamité
Verset
13 : « et, au milieu des sept chandeliers, quelqu'un qui ressemblait à un fils
d'homme, vêtu d'une longue robe, et ayant une ceinture d'or sur la poitrine.»
Ici
commence la description symbolique du Seigneur Jésus-Christ. Cette scène met en
image les promesses de Jésus : Luc 17:21: « On ne dira point : Il est ici, ou : Il est là. Car voici, le royaume de
Dieu est au milieu de vous. » ;
Matt.28:20 : « et
enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis
avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. ». Cette vision est
très ressemblante avec celle de Daniel 10 où le verset 1 la présente comme
l’annonce d’une « grande calamité »
pour son peuple juif. Celle d’Apocalypse 1 annonce donc elle aussi, une
« grande calamité », mais
cette fois, pour l’Assemblée chrétienne. La comparaison des deux visions est
très édifiante, car des détails sont adaptés à chacun des deux contextes
historiques très différents. Les descriptions symboliques qui vont être
présentées concernent Jésus-Christ dans le contexte de son retour glorieux
final. Les deux « calamités »
ont en commun de s’accomplir sur la fin des deux alliances établies
successivement par Dieu. Comparons maintenant les deux visions : «… un fils d’homme » de ce verset
était « un homme » dans Daniel, parce que Dieu ne s’était
pas encore incarné en Jésus. Au contraire, en « fils d’homme », nous retrouvons le « fils de l’homme » que Jésus nomme constamment en parlant de
lui dans les Evangiles. Si Dieu a tant insisté sur cette expression, c’est
parce qu’elle légitime son aptitude à sauver des hommes. Il est ici « vêtu d’une longue robe », « vêtu de lin » dans Daniel. La clé
de la signification de cette longue robe
est donnée dans Apo.7:13-14. Elle est portée par ceux qui meurent en martyrs de
la vraie foi : « Et l'un des
vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches,
qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ? Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais.
Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont
lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau. ».
Jésus porte « une ceinture d’or sur
sa poitrine » soit, sur son cœur, mais « sur ses reins », symboles de force, dans Daniel. Et la « ceinture d’or » symbolise la vérité selon Eph.6:14 : « Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la
cuirasse de la justice ; ». Comme
Jésus, la vérité n’est honorée que par ceux qui l’aiment.
Verset
14 : « Sa tête et ses cheveux
étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient
comme une flamme de feu ; »
Le
blanc, symbole de la pureté parfaite, caractérise le Dieu Jésus-Christ qui, en
conséquence, a horreur du péché. Or, l’annonce d’une « grande calamité » ne peut qu’avoir
pour but de punir les pécheurs. Cette cause concerne les deux calamités, aussi
retrouvons-nous, ici et dans Daniel, Dieu, le grand Juge, dont les « yeux sont comme des flammes de feu ».
Son regard consume le péché ou le pécheur, mais l’élu de Jésus choisit de
renoncer au péché, contrairement au faux juif et faux chrétien rebelle que le
jugement de Jésus-Christ finira par consumer. Et le contexte final de cette
« calamité » désigne ses
ennemis historiques, tous identifiés dans les chapitres de ce livre, et dans
celui de Daniel. Apo.13 nous les présente sous l’aspect de deux « bêtes » identifiées par leur noms
« mer et terre » qui
désigne la foi catholique et la foi protestante sortie d’elle, comme leurs noms
le suggèrent selon Gen.1:9-10. A son retour, les deux bêtes alliées n’en font
plus qu’une, unies pour combattre son sabbat et ses fidèles. Ses ennemis seront
terrifiés, selon Apo.6:16, et ils ne subsisteront pas.
Verset
15 : « ses pieds étaient
semblables à de l'airain ardent, comme s'il eût été embrasé dans une fournaise
; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. »
Les
pieds de Jésus sont aussi purs que le reste de son corps, mais dans cette
image, ils se souillent en foulant le sang des pécheurs rebelles. Comme dans
Dan.2:32, « l’airain »,
métal d’alliage impur, symbolise le péché. Dans Apo.10:2 nous lisons :
« Il tenait dans sa main un petit
livre ouvert. Il posa son pied droit sur
la mer, et son pied gauche sur la
terre ; ». Apo.14:17 à 20 donne à cette action le nom « vendange » ; un thème
développé dans Esaïe 63. Les « grandes
eaux » symbolisent, dans Apo.17:15, « des peuples, des foules, des nations, et des langues » qui
font alliance avec « la
prostituée Babylone la Grande » ; nom qui désigne l’église
catholique papale romaine. Cette alliance de dernière heure va les unir pour
s’opposer au sabbat sanctifié par Dieu. Ils iront jusqu’à décider de tuer ses
fidèles observateurs. On comprend dès lors les symboles de sa juste colère.
Dans la vision, Jésus montre à ses élus que sa seule « voix » personnelle divine est plus puissante que celle
de tous les peuples de la terre réunis.
Verset
16 : « Il avait dans sa main
droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants ;
et son visage était comme le soleil lorsqu'il brille dans sa force. »
Le
symbole des « sept étoiles »
tenues « dans sa main droite »
rappelle sa domination permanente qui pouvait seule donner la bénédiction de
Dieu ; si souvent et massivement revendiquée à tort par ses ennemis
infidèles. L’étoile est le symbole du
messager religieux puisque comme l’étoile
de Gen.1:15, son rôle est « d’éclairer
la terre », dans son cas, de la justice divine. Au jour de son retour,
Jésus va ressusciter (re-susciter, soit susciter de nouveau après un total
anéantissement momentané appelé mort) ses élus de toutes les époques
symbolisées par les noms des sept
Assemblées. Dans ce contexte glorieux, pour lui et ses élus fidèles, il se
présente comme « Parole de
Dieu » dont le symbole « d’une
épée aiguë à deux tranchants » est cité dans Héb.4:12. C’est l’heure
où cette épée va donner vie et mort,
selon la foi témoignée à cette parole divine écrite dans la Bible qu’Apo.11:3
symbolise comme étant « les deux
témoins » de Dieu. Chez les êtres humains, seul l’aspect du
visage les identifie et permet de les différencier ; c’est donc l’élément
de l’identification par excellence. Dans cette vision, Dieu adapte aussi son
visage au contexte ciblé. Dans Daniel, dans la vision, Dieu symbolise son
visage par « l’éclair »
symbole type du dieu grec Zeus, parce que l’ennemi de la prophétie sera le
peuple grec séleucide du roi Antiochos IV, qui a accompli la prophétie en –
168. Dans la vision de l’Apocalypse, le visage de Jésus prend aussi l’aspect de
son ennemi qui est cette fois « le
soleil quand il brille dans sa force ». Il est vrai que cette dernière
tentative, d’éradiquer de la terre tout observateur du saint sabbat divin,
constitue l’apogée du combat rebelle favorable au respect du « jour du
soleil invaincu » instauré le 7 Mars 321, par l’empereur Constantin 1er.
Ce camp rebelle trouvera en face de lui « le soleil de la justice divine » dans toute sa puissance
divine, et ceci, le premier jour du printemps 2030.
Verset
17 : « Quand je le vis, je
tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne
crains point ! »
En
réagissant de la sorte, Jean ne fait qu’anticiper le sort de ceux qui se
confronteront à lui, à l’heure de son retour. Daniel avait eu le même
comportement, et dans les deux cas, Jésus rassure et affermit son serviteur,
son esclave, fidèle. « Sa main
droite » confirme sa bénédiction et dans sa fidélité, contrairement
aux rebelles de l’autre camp, l’élu n’a pas de raison de craindre Dieu qui
vient le sauver par amour. L’expression « ne crains point » confirme le contexte final caractérisé
depuis 1843 par ce message adventiste du premier ange d’Apo.14:7 : « Il disait d'une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire,
car l'heure de son jugement est venue ; et prosternez-vous devant celui qui a
fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux. » ;
c'est-à-dire, le Dieu créateur.
Verset
18 : « Je suis le premier et le
dernier, et le vivant. J'étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des
siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. »
C’est
bien Jésus, le vainqueur sur le diable, le péché et la mort qui s’exprime en
ces termes. Ses mots « le premier et
le dernier » confirme le message du début et de la fin du temps
couvert par la prophétie, mais en même temps, Jésus confirme sa divinité qui a
donné la vie depuis sa première jusqu’à la dernière de ses créatures humaines.
Celui qui « tient les clefs de la
mort » à le pouvoir de décider qui doit vivre et qui doit mourir.
L’heure de son retour est celle où ses saints seront ressuscités dans la
« première résurrection »
réservée aux « bienheureux morts en
Christ » selon Apo.20:6. Evacuons tous les mythes des traditions du
faux christianisme d’héritage grec et romain, et comprends que « le séjour des morts » est tout
simplement le sol de la terre qui a recueilli les morts transformés en
poussière, selon qu’il est écrit dans Gen.3:19: « C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que
tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu
retourneras dans la poussière. ». Ces restes ne seront plus jamais
d’aucune utilité, car leur Créateur les ressuscitera avec toute leur
personnalité gravée dans sa mémoire divine, dans un corps céleste incorruptible (1Cor.15:42) identique à
celui des anges restés dans la fidélité envers Dieu : « Car, à la résurrection, les hommes ne
prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les
anges de Dieu dans le ciel. Matt.22:30 ».
Le message
prophétique sur l’avenir est confirmé
Verset
19 : « Écris donc les choses
que tu as vues, et celles qui sont, et celles qui doivent arriver après
elles, »
Dans
cette définition, Jésus confirme la couverture prophétique du temps global de
l’ère chrétienne qui s’achèvera par son retour en gloire. Le temps apostolique
est concerné par l’expression « que
tu as vues » et Dieu désigne ainsi Jean comme un authentique témoin
oculaire du ministère apostolique. Il fut témoin du « premier amour » de l’Elue cité dans Apo.2:4. «… celles qui sont » concerne la fin
de ce temps apostolique en laquelle Jean reste vivant et en activité. « …, et celles qui doivent arriver après elles
» désigne les événements religieux qui vont s’accomplir jusqu’au temps du
retour de Jésus-Christ, et au-delà, jusqu’à la fin du septième millénaire.
Verset
20 : « le mystère des sept
étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d'or. Les
sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les
sept Églises. ».
« Les anges des sept Assemblées »
sont les élus de toutes ces sept époques. Parce que le mot « ange », du grec
« aggelos », signifie messager, et il désigne les anges célestes
uniquement si le mot « célestes » vient le préciser. De même, les
« sept chandeliers » et les
« sept Assemblées »
suspectés dans mon commentaire sont ici réunis. L’Esprit confirme donc mon
interprétation : les « sept
chandeliers » représentent la sanctification de la lumière de Dieu
dans les sept époques désignées par les noms des « sept Assemblées ».
Apocalypse 2 : l’Assemblée de
Christ
depuis son lancement jusqu’à 1843
Dans
le thème des lettres, nous trouvons
dans Apo.2, quatre messages ciblant le temps compris entre 94 et 1843, et dans
Apo.3, trois messages couvrant le temps allant de 1843-44 à 2030. Relevons avec
intérêt cette précision révélatrice concernant les noms de la première et
de la dernière lettre : « Ephèse et Laodicée » qui signifient, respectivement : lancer, et
peuple jugé ; le début et la fin de l’ère de la grâce chrétienne. Dans
Apo.2, sur la fin du chapitre, l’Esprit évoque le début du thème
« adventiste du retour du Christ » qui cible la date 1828 préétablie
dans Dan.12:11. Aussi, en succession du temps, le début du chapitre 3
d’Apocalypse peut-il être légitimement rattaché à la date 1843 qui a marqué le
début de l’épreuve de foi adventiste. Un message adapté vient sanctionner la
foi protestante éprouvée : « Tu
es mort ». Ces explications étaient nécessaires pour confirmer le
rattachement des messages aux dates établies dans Daniel. Mais la vision
d’Apocalypse apporte sur le début de l’ère chrétienne des révélations que
Daniel n’a pas développées. Les lettres ou messages que Jésus adresse à ses
serviteurs au long de notre ère dissipent le quiproquo religieux des fausses et
trompeuses illusions qui concernent des multitudes de croyants chrétiens. On y
retrouve, le vrai Jésus avec ses exigences légitimes et ses reproches toujours
justifiés. Les quatre lettres d’Apo.2
ciblent, successivement, quatre époques situées entre 94 et 1843.
1ère
époque : Ephèse
En 94, le
dernier témoin du lancement de l’Assemblée du Christ
Verset
1 : « Écris à l'ange de l'Assemblée d'Éphèse : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main
droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d'or : »
Par
le nom Ephèse, de la première,
traduction du grec « Ephésis » qui signifie lancer, Dieu parle à ses
serviteurs du temps du lancement de l’Assemblée du Christ, au temps de
l’empereur romain Domitien (81-96). L’Esprit cible ainsi l’époque où Jean
reçoit de Dieu la révélation qu’il nous décrit. Il est le dernier apôtre resté
miraculeusement vivant et représente à lui seul, le dernier témoin oculaire du
lancement de l’Assemblée de Jésus-Christ. Dieu rappelle sa puissance
divine ; c’est lui seul qui « tient
dans sa main droite », symbole de sa bénédiction, la vie de ses élus,
les « étoiles », dont il
juge les œuvres, fruits de leur foi. Selon le cas, il bénit ou maudit. Dieu
« marche », comprends qu’il
avance dans le temps de son projet en accompagnant, génération après
génération, la vie de ses élus et les événements du monde qu’il organise ou
combat : « et
enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis
avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. Matt.28:20 ». Jusqu’à la
fin du monde, ses élus vont devoir accomplir les œuvres qu’il a préparées
d’avance pour eux : « Car nous
sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que
Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. Eph.2:10 ». Et
ils vont devoir s’adapter aux conditions particulières exigées en chacune des
sept époques. Car la leçon donnée dans « Ephèse » vaut pour les sept époques ; les « sept étoiles étant tenues dans sa main
droite » il peut laisser chuter et tomber à terre, celles qui
concernent des chrétiens rebelles. Retiens l’idée, qu’un « chandelier » n’est utile que
lorsqu’il éclaire, et pour éclairer, il doit être rempli d’huile, symbole de
l’Esprit divin.
Verset
2 : « Je connais tes œuvres,
ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants
; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu
les as trouvés
menteurs ; »
Attention !
Les temps de conjugaison des verbes sont extrêmement importants, car ils
déterminent le moment ciblé de l’époque apostolique. Dans ce verset le verbe conjugué
au présent désigne l’année 94 tandis que ceux qui sont au passé concernent
l’époque des persécutions infligées par l’empereur romain Néron, entre l’an 65
et 68.
En
94, les chrétiens aiment la vérité qui est encore intacte et non déformée, et
ils détestent les « méchants »
païens et particulièrement parmi eux, les Romains dominateurs de l’époque. Il y
a une raison à cela, c’est que l’apôtre Jean est encore en vie ainsi que
beaucoup d’autres anciens témoins de la vérité enseignée par Jésus-Christ. Les « menteurs » sont ainsi facilement
démasqués. Car en toute époque, l’ivraie non convertie tente de se mélanger au
bon grain, parce que la crainte de Dieu est encore grande, et que le message du
salut est séduisant et attirant. Ils introduisent dans la doctrine des idées
fausses. Mais dans l’épreuve de l’amour de la vérité, ils échouent et sont
démasqués par les vrais élus éclairés. De même, concernant le passé de l’époque
apostolique, « tu as éprouvé »,
l’Esprit rappelle comment l’épreuve de la mort a fait tomber les masques
trompeurs des faux chrétiens, les vrais « menteurs » ciblés dans ce verset, entre 65 et 68, quand Néron
livrait les Elus du Christ aux fauves dans son Colisée, pour offrir un
spectacle sanglant aux habitants de Rome. Mais relevons-le, Jésus évoque ce
zèle d’une époque passée.
Verset
3 : « que tu as de la
persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t'es point
lassé. »
Ici
encore, attention aux temps des conjugaisons des verbes !
Si
le témoignage de la persévérance est encore conservé, celui de la souffrance ne
l’est plus. Et Dieu est obligé de rappeler l’acceptation de la souffrance qui
fut manifestée et sublimement honorée environ 30 ans plus tôt, entre 65 et 68,
quand le Romain sanguinaire, Néron, livra les chrétiens à la mort, offerte en
spectacle, à son peuple pervers et corrompu. C’est seulement à cette époque que
le camp Elu « a souffert »
en son « nom » et ne
s’est « point lassé ».
Verset
4 : « Mais ce que j'ai contre
toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. »
La
menace suggérée se précise et elle est confirmée. A cette époque les chrétiens
sont fidèles, mais le zèle démontré sous Néron s’est affaibli ou n’existe
plus ; ce que Jésus appelle « perdre
son premier amour », suggérant ainsi pour l’époque 94, l’existence
d’un second amour, bien inférieur au premier.
Verset
5 : « Souviens-toi donc d'où tu
es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à
toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes. »
Le
simple respect ou la simple reconnaissance de la vérité ne font pas le salut.
Dieu exige davantage de la part de ceux qu’il sauve pour en faire ses
compagnons d’éternité. La foi en la vie éternelle implique la dévalorisation de
la première vie. Le message de Jésus reste perpétuellement le même selon
Matt.16:24 à 26 : « Alors Jésus
dit à ses disciples : Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à
lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui
voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la
trouvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait
son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » La menace de
lui retirer son Esprit, symbolisé par le « chandelier », montre que, pour Dieu, la vraie foi est loin
d’être une simple étiquette collée sur une âme. A l’époque Ephèse, le
chandelier symbolique de l’Esprit de Dieu était en Orient, à Jérusalem où la
foi chrétienne est née et dans les églises créées par Paul en Grèce et dans la
Turquie actuelle. Le centre religieux sera bientôt déplacé vers l’occident et
principalement à Rome en Italie.
Verset
6 : « Tu as pourtant ceci,
c'est que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi. »
Dans
cette lettre, les Romains sont nommés symboliquement, après « les méchants » : « les Nicolaïtes », ce qui signifie,
peuple victorieux ou peuple de la Victoire soit, les dominateurs de l’époque.
En grec, le terme « Niké » est le nom de la victoire personnifiée.
Que sont donc « les œuvres des
Nicolaïtes » haïes par Dieu et ses élus ? Le paganisme et le
syncrétisme religieux. Ils honorent des foules de divinités païennes dont les
plus grandes ont un jour de la semaine qui leur est dédié. Notre calendrier
actuel, qui attribue aux sept jours de la semaine, les noms des sept astres,
planètes ou l’étoile, de notre système solaire, est un héritage direct de la
religion romaine. Et le culte du premier jour dédié au « soleil
invaincu » va donner dans le temps, à partir de 321, une raison
particulière au Dieu créateur d’haïr « les
œuvres » religieuses des Romains.
Verset
7 : « Que celui qui a des
oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra je
donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu. »
Deux
messages dans ce verset évoquent le temps terrestre de la victoire, « celui qui vaincra », et le temps
céleste de sa récompense.
Cette
formule est le dernier message que Jésus adresse à ses serviteurs d’une des
sept époques ciblées par la prophétie. L’Esprit l’adapte aux conditions
particulières de chaque époque. Celle d’Ephèse marque le début du temps couvert
par la prophétie, aussi Dieu lui présente-t-il le salut éternel sous la forme
du commencement de l’histoire terrestre. L’image de Jésus y était évoquée sous
celle de l’arbre de vie du jardin
terrestre que Dieu avait créé pour y placer l’homme innocent et pur. Apo.22
prophétise cette restauration d’un Eden renouvelé pour le bonheur des élus
victorieux sur la nouvelle terre. La formule présentée concerne chaque fois, un
aspect de la vie éternelle offerte par Jésus-Christ à ses seuls élus.
2ème
époque : Smyrne
Entre 303 et
313, la dernière persécution « impériale » romaine
Verset
8 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Smyrne : Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort, et
qui est revenu à la vie : »
Par
le nom « Smyrne » de la deuxième
lettre, traduit du mot grec « smurna » qui désigne la « myrrhe », Dieu cible l’époque d’une
terrible persécution dirigée par l’empereur romain Dioclétien. La « myrrhe » est un parfum qui embauma
les pieds de Jésus peu avant sa mort et qui lui fut apporté en offrande à sa
naissance par les mages venus d’Orient. Jésus retrouve dans cette épreuve le
zèle de la foi réelle qu’il ne trouvait plus en 94. Ceux qui acceptent de
mourir en son nom doivent savoir que Jésus a vaincu la mort, et que de nouveau
vivant, il pourra les ressusciter comme il l’a fait pour lui-même. La prophétie
s’adresse uniquement aux chrétiens dont Jésus est lui-même le « premier » représentant. En
assimilant sa personne à la vie de ses serviteurs, il sera également représenté
par « le dernier »
chrétien.
Verset
9 : « Je connais ta tribulation
et ta pauvreté (bien que tu sois riche), et les calomnies de la part de ceux
qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan. »
Persécutés
par les Romains, les chrétiens sont privés de leurs biens et le plus souvent
mis à mort. Mais ces pauvretés matérielle et charnelle les rendent spirituellement
riches dans les critères de la foi du jugement de Dieu. D’autre part, il ne
cache pas son jugement et révèle, en terme très clairs, la valeur qu’il donne à
la religion juive qui a refusé la norme divine du salut, en ne reconnaissant
pas Jésus-Christ, comme Messie prophétisé par les saintes Ecritures. Lâchés par
Dieu, les Juifs sont pris en charge par le diable et ses démons et ils
deviennent pour Dieu et ses vrais élus, «une
synagogue de Satan ».
Verset
10 : « Ne crains pas ce que tu
vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que
vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle
jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. »
Dans
ce verset, le diable se nomme Dioclétien, cet empereur romain cruel vouait avec
ses « tétrarques » associés une haine féroce contre les chrétiens
qu’ils voulaient exterminer. La persécution ou « tribulation » annoncée s’est prolongée, pendant « dix jours » soit, « dix
années » réelles comprises entre 303 et 313. A certains d’entre eux qui
ont été « fidèles jusqu’à la mort »
en martyrs hautement bénis, Jésus donnera « la couronne de vie » ; la vie éternelle signe de leur
victoire.
Verset
11 : « Que celui qui a des
oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : Celui qui vaincra n'aura pas
à souffrir la seconde mort. »
Le
message de fin d’époque a pour thème : la mort. Cette fois, l’Esprit
évoque le salut en rappelant que ceux qui n’acceptent pas la première mort du
martyre pour Dieu, auront à souffrir, sans pouvoir s’y soustraire, « la seconde mort » de « l’étang de feu » du jugement
dernier. Une « seconde mort »
qui ne touchera pas les élus parce qu’ils seront entrés pour toujours dans la
vie éternelle.
3ème
époque : Pergame
En 538,
l’instauration du régime papal de Rome
Verset
12 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Pergame : Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants : »
Par
le nom Pergame, Dieu évoque le temps
de l’adultère spirituel. Dans le nom Pergame, deux racines grecques,
« pérao, et gamos », se traduisent par « transgresser le
mariage ». C’est l’heure fatidique du début des malheurs qui vont frapper les peuples chrétiens jusqu’à la fin du
monde. En ciblant la date 313, l’époque précédente a suggéré l’accès au pouvoir
et le règne païen de l’empereur Constantin 1er, fils du tétrarque
Constance Chlore, et vainqueur contre Maxence. Par décret impérial du 7 Mars
321, il a fait abandonner le repos hebdomadaire du saint sabbat du septième
jour divin, notre actuel samedi, lui préférant le premier jour dédié, à cette
époque, au culte païen du dieu solaire, le « Sol Invictus », le
Soleil Invaincu. En lui obéissant, les chrétiens ont commis « l’adultère
spirituel », qui sera à partir de 538, la norme officielle du papisme
romain rattaché à l’époque Pergame.
Les chrétiens infidèles suivent Vigile, le nouveau chef religieux établi par
l’empereur Justinien 1er. Cet intrigant profita de sa relation avec
Théodora, la prostituée épousée par l’empereur, pour obtenir ce poste papal
agrandi par son nouveau pouvoir universel religieux soit, catholique. Ainsi,
sous le nom Pergame, Dieu dénonce la pratique du « dimanche »,
nouveau nom et cause d’un adultère spirituel, sous lequel
l’ex- « jour du soleil » hérité de Constantin continue d’être honoré
par une église chrétienne romaine. Elle se réclame de Jésus-Christ et le
revendique, par le titre de son chef papal, « vicaire du Fils de
Dieu » (Remplaçant ou suppléant du Fils de Dieu), en latin « VICARIVS
FILII DEI », dont le nombre des lettres est « 666 » ; un nombre conforme à celui qu’Apo.13:18 attribue
à l’élément religieux de « la
bête ». L’époque nommée Pergame
débute donc avec le règne papal intolérant et usurpateur qui enlève à
Jésus-Christ, le Dieu tout-puissant incarné, son titre de Chef de l’Assemblée,
selon Dan.8:11 ; Eph.5:23: « car
le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est
son corps, et dont il est le Sauveur. » Mais attention ! Cette action
est inspirée par Dieu lui-même. En réalité, c’est lui qui se retire et livre au
régime papal la foi chrétienne devenue officiellement infidèle. L’impudence de ce régime, dénoncée dans
Dan.8:23, va jusqu’à lui faire prendre l’initiative de « changer les temps et la loi »
établis par Dieu, en personne, selon Dan.7:25. Et en plus, méprisant son
avertissement de ne pas nommer, spirituellement, « père », aucun être
humain, il se fait adorer au titre de « Très saint Père », s’élevant
ainsi lui-même au-dessus du Dieu créateur législateur, et il le découvrira un
jour, rémunérateur : « Et
n'appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui
qui est dans les cieux. (Mat.23:9) ». Ce roi humain a des successeurs
par lesquels le régime et ses outrances vont se prolonger jusqu’au jour du
jugement programmé par le plus grand, le plus fort et le plus juste, le
véritable « Très Saint Père céleste ».
L’empereur
Justinien 1er instaure donc ce régime religieux que Dieu tient pour
« adultère » envers lui. L’importance de l’outrage devait donc être
marquée et gravée dans l’histoire. On relève en 535 et 536, pendant son règne,
deux gigantesques éruptions volcaniques qui vont obscurcir l’atmosphère et
provoquer en 541 une épidémie mortelle de peste qui ne s’éteindra qu’en 767,
avec une pointe d’attaque maximale, en 592. La malédiction divine ne pouvait
pas prendre une plus terrible forme, et des détails sur ce sujet seront
apportés dans le verset qui suit.
Verset
13 : « Je sais où tu demeures,
je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié
ma foi, même aux jours d'Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez
vous, là où Satan a sa demeure. »
La prophétie insiste sur le « trône » et le lieu de son
emplacement en raison même de sa célébrité et des honneurs que les pécheurs lui
rendent encore de nos jours. C’est encore « Rome » qui reprend sa
domination, cette fois, sous cet aspect religieux faussement chrétien et
intégralement païen. Celui qui se revendique comme son « remplaçant »
(ou vicaire), le pape, n’obtient pas même de Dieu qu’il s’adresse
personnellement à lui. Le destinataire de la prophétie est un élu, pas un
déchu, ni un usurpateur glorifiant les rites païens. Ce haut-lieu de la foi
catholique romaine a son trône papal
à Rome, dans le palais du Latran que, généreusement, Constantin 1er
a offert à l’évêque de Rome. Ce palais du Latran se situe sur le mont Caelius,
l’une des « sept collines de Rome » qui est située au Sud-est de la
ville ; le nom Caelius signifie : ciel. Cette colline est la plus
longue et la plus grande des sept, en superficie. Près de l’église du Latran,
qui représente encore de nos jours, pour la papauté et son clergé, la plus
importante église catholique du monde, s’élève le plus grand obélisque qui
existe à Rome où on en compte 13, puisqu’il atteint une hauteur de 47 mètres.
Découvert sous 7 mètres de terre et brisé en trois parties, il fut mis en place
en 1588, par le pape Sixte V qui va, parallèlement, organiser la domination de
l’Etat du Vatican dans l’époque prophétique suivante appelée Thyatire. Ce symbole du culte solaire
égyptien comporte sur la stèle qui le porte une grosse inscription qui rappelle
l’offre de Constantin. En réalité, c’est son fils Constance II qui, après la
mort de son père, l’a fait venir de l’Egypte à Rome, pour accomplir en partie
un souhait de son père qui voulait l’apporter à Constantinople. Cette dédicace
à la gloire de Constantin 1er est plus due au désir de Dieu qu’au
fils de Constantin. Car l’ensemble de l’obélisque avec son haut piédestal
confirme le lien prophétisé, qui fait de Constantin 1er l’autorité
civile qui installe le repos du « jour du soleil », et du pape, à
l’époque simple évêque de l’église chrétienne de Rome, l’autorité religieuse,
qui va imposer, religieusement, ce jour païen sous le nom « dimanche »
soit, jour du Seigneur. Au sommet de cet obélisque se trouvent quatre symboles
révélateurs qui se succèdent dans cet ordre ascendant : 4 lions assis sur
sa pointe, orientés aux quatre points cardinaux, au dessus desquels se trouvent
quatre montagnes surmontées par des rayons solaires, et au-dessus de cet
ensemble domine une croix chrétienne. Dirigées aux quatre points cardinaux, le
symbole des lions désigne la royauté dans sa force universelle ; ce qui
confirme, sa description révélée dans Dan.7 et 8. Apo.17 :18 confirmera
disant à propos de Rome : « Et la
femme que tu as vue, c'est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la
terre. » De plus, le cartouche égyptien gravé sur l’obélisque évoque
« le vœu impur qu’un roi adresse à Amon » le dieu solaire. Toutes ces
choses révèlent la nature réelle de la foi chrétienne qui domine à Rome depuis
Constantin 1er soit, depuis 313 date de sa victoire. Cet obélisque,
et les symboles qu’il porte, témoignent de « la réussite » du serviteur du diable prophétisée dans
Dan.8:25, qui, par Constantin 1er, parvint à donner à la foi
chrétienne l’aspect d’un syncrétisme religieux condamné fermement par Dieu en
Jésus-Christ. Je résume le message de ces symboles :
« croix » : foi chrétienne ; « rayons solaires » :
culte solaire ;
« montagnes » : puissance terrestre ; « quatre
lions » : royauté et force universelles ;
« obélisque » : Egypte soit, péché, depuis la rébellion du
Pharaon de l’exode, et pour le péché que constitue l’adoration idolâtre du dieu
solaire Amon. Dieu impute ces critères à la foi catholique romaine développée
par Constantin 1er. Et à ces symboles, par le cartouche égyptien, il
ajoute son jugement sur l’engagement religieux des évêques de Rome qu’il
considère tout deux impurs ; ils sont déjà appelés « papes » par
les frères religieux de la ville. L’association de la foi chrétienne avec le
culte solaire déjà pratiqué et honoré par Constantin lui-même, est à l’origine
d’une terrible malédiction que l’humanité va payer, continuellement, jusqu’à la
fin du monde. Ce trône du Latran n’est pas concurrencé par les empereurs romains,
car depuis Constantin 1er, ils ne résident plus à Rome, mais à l’Est
de l’empire, à Constantinople. Ainsi, en ignorant la révélation prophétique
donnée par Jésus-Christ à Jean, des multitudes d’êtres humains sont victimes de
la plus grande supercherie religieuse de tous les temps. Mais leur ignorance
est coupable parce qu’ils n’aiment pas la vérité et sont ainsi, par Dieu
lui-même, livrés aux mensonges et aux menteurs de toutes sortes. Le manque
d’instruction des populations de l’époque Pergame
explique la réussite du régime papal imposé et soutenu par les empereurs
romains successifs de l’époque. Ce qui n’empêche pas certains vrais élus à
refuser et rejeter cette nouvelle illégitime autorité ; ce qui conduit
Jésus à les reconnaître comme ses vrais serviteurs. La localisation romaine
des élus étant faite, note que l’Esprit y trouve en 538 des serviteurs qui ont
gardé la foi au nom de Jésus tout en honorant le dimanche. Cependant, dans ce
lieu de Rome, les derniers martyrs ou « témoins fidèles » n’ont été
vus qu’à l’époque de Néron, en 65-68 et à celle de Dioclétien entre 303 et 313.
En ciblant la ville de Rome, l’Esprit rappelle la fidélité « d’Antipas » son « témoin fidèle » du temps passé. Ce
nom grec signifie : contre tous. Il semble désigner l’apôtre Paul, le
premier annonciateur de l’Evangile de Jésus-Christ dans cette ville où il est
mort en martyr, décapité, en 65, sous l’empereur Néron. Dieu conteste ainsi, le
faux titre trompeur de « vicaire du Fils de Dieu » des papes. Le vrai
vicaire était le fidèle Paul, et non l’infidèle Vigile, ni aucun de ses
successeurs.
Le
Dieu créateur tout-puissant a gravé dans la nature, les moments importants de
l’histoire religieuse de l’ère chrétienne ; des moments où la malédiction
prend un caractère intense avec de graves conséquences pour le peuple chrétien.
Déjà pendant son ministère terrestre, Jésus-Christ a donné à ses douze apôtres
ébahis et étonnés, la preuve de sa maîtrise d’une tempête sur le lac de
Galilée ; une tempête qu’il a calmée en un instant, sur son ordre. Au
cours de notre ère, la période comprise entre 533 et 538 a pris ce caractère
particulièrement maudit, puisqu’en instaurant le régime papal par l’empereur
Justinien 1er, Dieu voulait punir les chrétiens qui obéissaient au
décret promulgué par l’empereur Constantin 1er, qui rendait
obligatoire le repos du « jour du soleil Invaincu » du premier jour
de la semaine, depuis le 7 Mars 321. Dans cette période maudite par lui, Dieu a
suscité l’éveil de deux volcans qui ont asphyxié l’hémisphère Nord de la
planète et laissé des traces sur l’hémisphère Sud également jusque dans
l’Antarctique. A quelques mois d’intervalle, situés aux antipodes l’un de
l’autre sur la zone de l’équateur, la diffusion des ténèbres fut très efficace
et très meurtrière. Des milliards de tonnes de poussières se sont répandus dans
l’atmosphère, privant les hommes de lumière et de leurs récoltes alimentaires
habituelles. Le soleil à son zénith offrant la même lumière que la pleine lune
qui disparut elle-même entièrement. Les historiens ont relevé ce témoignage selon
lequel, les armées de Justinien reprirent Rome aux Ostrogoths à la faveur d’une
tempête de neige en plein Juillet. Le premier volcan nommé
« Krakatoa » est situé en Indonésie et se réveille en Octobre 535
avec une ampleur inimaginable transformant sur 50 km une zone montagneuse en
zone maritime. Et le second, nommé « Ilopango » se trouve en Amérique
centrale et il entra en éruption en Février 536.
Verset
14 : « Mais j'ai quelque
chose contre toi, c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam,
qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils
d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils
se livrassent à l'impudicité. »
L’Esprit
décrit la situation spirituelle établie à Rome. Depuis 538, les élus fidèles de
l’époque assistent à l’instauration d’une autorité religieuse que Dieu compare
au prophète « Balaam ». Cet
homme servait Dieu mais se laissait séduire par l’appât du gain et des biens
terrestres ; toutes choses partagées par le régime papal romain. De plus,
« Balaam » a causé la perte
d’Israël en révélant à « Balak »
le moyen par lequel il pouvait le faire chuter : il suffisait de le
pousser à accepter des mariages entre juifs et païens ; choses que Dieu
condamnait fermement. En le comparant à « Balaam », Dieu nous donne un portrait robot du régime papal.
L’élu comprend alors le sens des actions que Dieu, lui-même, fait accomplir par
le diable et ses partenaires célestes et terrestres. La malédiction de l’église
chrétienne repose sur l’adoption du « jour du soleil invaincu »
païen, observé depuis 321 par les chrétiens infidèles. Et le régime papal,
comme « Balaam », va
travailler à leur perte et intensifier leur malédiction divine. « Les viandes sacrifiées aux idoles »
ne sont que l’image comparée avec le « jour du soleil » païen. Rome
fait entrer le paganisme dans la religion chrétienne. Mais ce que tu dois
comprendre, c’est qu’elles sont de la même nature et portent sous le jugement
de Dieu les mêmes graves conséquences… . D’autant plus que les malédictions
engendrées par le « Balaam »
de l’ère chrétienne vont se prolonger jusqu’à la fin du monde, marquée par le
retour en gloire de Jésus-Christ. L’infidélité des chrétiens est aussi comparée
à celle des hébreux qui se livrèrent à « l’impudicité » après que Dieu leur ait fait entendre ses dix
commandements. Entre 321 et 538, les chrétiens infidèles ont agi comme eux. Et
cette action se prolonge encore de nos jours.
Verset
15 : « De même, toi aussi, tu
as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. »
Dans
ce message, le nom des « Nicolaïtes »
cité dans Ephèse réapparaît dans
cette lettre. Mais « les œuvres »
qui les concernent dans Ephèse
deviennent ici « la doctrine ».
Certains Romains sont en effet, depuis Ephèse,
devenus chrétiens, puis des chrétiens infidèles depuis 321, et ceci, de manière
religieuse officielle depuis 538, en honorant « la doctrine » catholique papale romaine.
Verset 16 : « Repens-toi donc ; sinon, je viendrai à toi promptement, et je les combattrai avec l'épée de ma
bouche. »
En
évoquant, « le combat »
mené par sa « Parole », « l’épée
de sa bouche », l’Esprit prépare le contexte du quatrième message qui
vient. Ce sera celui du 16ème siècle, où la Bible, sa sainte parole
écrite, ses « deux témoins »
selon Apo.11:3, propagera la vérité divine et démasquera la fausse foi
catholique romaine.
Verset
17 : « Que celui qui a des
oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra je
donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce
caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui
qui le reçoit. »
Comme
chaque fois, l’Esprit évoque un aspect de la vie éternelle. Ici il nous la
présente sous l’image prophétisée par la manne donnée aux Hébreux affamés dans
le désert aride, stérile et sec. Dieu enseigna alors qu’il pouvait protéger et
prolonger la vie de ses élus par sa puissance créatrice ; ce qu’il
accomplira en donnant la vie éternelle à ses élus rachetés. Ce sera
l’aboutissement de tout son projet salvateur.
L’élu
de l’époque aura pour récompense la vie éternelle que l’Esprit décrit par des
images. « La manne » image
de la nourriture céleste est cachée dans le royaume des cieux, Dieu lui-même
étant son producteur. Dans le symbolisme antique, la manne était dans le lieu
très saint qui symbolisait déjà le ciel où Dieu règne sur son trône
souverainement. Dans les pratiques romaines, le « caillou blanc » représentait le « oui » du vote, le
noir désignait le « non ». Le « caillou blanc » désigne également la pureté de la vie de l’élu
devenu éternel. Sa vie éternelle est un oui divin qui traduit un accueil
enthousiaste et massif de la part de Dieu. Parce que l’élu est ressuscité dans
un corps céleste, son état nouveau est comparé à un « nom nouveau ». Et cette nature céleste, est pour ses élus,
perpétuellement mystérieuse et individuelle : « personne ne la connaît ». Il faudra donc hériter et entrer
dans cette nature pour découvrir ce qu’elle est.
4ème
époque : Thyatire
Entre 1500 et
1800, les guerres de religions
Verset
18 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Thyatire : Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une
flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain ardent : »
La
quatrième lettre évoque sous le nom « Thyatire »
une époque où la foi chrétienne des ligues catholiques et protestantes offre un
spectacle abominable par leurs affrontements sanglants. Mais ce message réserve
d’énormes surprises. Dans le nom Thyatire,
deux racines grecques « thuao, téiro » traduisent
« l’abomination et donner la mort avec souffrances ». Le terme grec
qui justifie cette interprétation d’abomination désigne, dans le dictionnaire
grec Bailly, le porc ou le sanglier quand ils sont en rut. Et là, des
précisions s’imposent. Le 16ème siècle est marqué par le réveil des
protestants qui contestent l’autorité du régime papal romain. Aussi, afin de
renforcer son autorité temporelle, la papauté représentée par le pape Sixte
Quint instaure son état du Vatican qui va lui conférer une légitimité civile
rattachée à son autorité religieuse. C’est pourquoi, depuis le 16ème
siècle, le régime papal a transféré son siège, situé jusque-là au palais du
Latran, vers sa propriété du Vatican qui constituait déjà un Etat indépendant
pontifical. Mais ce transfert n’est que tromperie, car celui qui se réclame de
l’Etat Vatican siège toujours au palais du Latran ; car c’est là, au
Latran, que les papes accueillent les émissaires des Etats étrangers qui le
visitent. Et c’est ainsi, qu’en 1587, fut découvert sous 7 mètres de terre et
en trois morceaux, l’obélisque réparé réérigé près du palais du Latran depuis
le 3 Août 1588. L’Etat du Vatican se trouve à l’extérieur de Rome, sur la
colline Vaticanus, sur la rive occidentale du Tibre qui borde la ville du Nord
au Sud. Alors que nous regardions le plan de cette cité vaticane, je fus
stupéfait en lui découvrant la forme d’une tête de porc, les oreilles au Nord,
et le groin au Sud-ouest. Le message du grec « thuao » est ainsi
doublement confirmé et justifié par Dieu, l’organisateur de ces choses. La foi
catholique héritée depuis Pergame
atteint l’apogée de ses abominations. Elle réagit violemment avec haine et
cruauté contre ceux qui, éclairés par la Bible, enfin diffusée grâce à
l’imprimerie, dénoncent ses péchés et ses exactions. Mieux, jusque-là,
gardienne des saintes Ecritures qu’elle faisait reproduire par ses moines dans
les monastères et les abbayes, elle persécute la Bible qui dénonce son
iniquité. Et elle fait mettre à mort les dénonciateurs par le pouvoir des
monarques aveugles et complaisants ; les dociles exécuteurs de sa volonté.
Les expressions sous lesquelles Jésus se présente citant, « celui qui a les yeux comme une flamme de feu et dont les pieds sont semblables à de
l'airain ardent », révèlent son action punitive envers ses ennemis
religieux qu’il détruira à son retour sur la terre. Ce sont justement les deux
idéologies chrétiennes qui se sont combattues à mort « par l’épée »
et les armes à feu dans ce contexte historique de l’époque Thyatire. « Ses pieds »
se poseront alors sur « la mer et
sur la terre » symbole de la foi catholique et de la foi protestante
dans Apo.10:5 et Apo.13:1-11. Le catholicisme et le protestantisme, tous deux
pécheurs (péché = airain), non
repentants, sont décrits comme de « l’airain
ardent » qui attire la colère du jugement du Dieu Jésus-Christ. En
reprenant cette image par laquelle il annonce la grande « calamité » dans Apo.1:15, Dieu
révèle l’heure où les derniers persécuteurs unis contre ses enfants fidèles se
sont combattus à mort comme des « bêtes » sauvages qui vont les
symboliser dans toute la prophétie. Depuis François 1er jusqu’à
Louis XIV les guerres des religions se sont succédées. Et il faut relever
comment Dieu révèle la malédiction du peuple français soutien armé de la
papauté depuis Clovis le premier roi des Francs. Pour marquer l’apogée de cette
malédiction, Dieu a porté sur le trône de France, le jeune Louis XIV âgé de
« cinq » ans. Ce verset de la Bible d’Ecc.10:16, exprime son
message : « Malheur à toi, pays
dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin ! »
Louis XIV a ruiné la France par ses dépenses somptueuses du château de
Versailles et ses guerres coûteuses. Il a laissé derrière lui une France
plongée dans la misère et son successeur Louis XV n’a vécu que pour le
libertinage partagé avec son inséparable compagnon de débauche, le cardinal
Dubois. Abominable personnage, Louis XV s’est totalement désintéressé du sort
de son peuple et la colère populaire suscitée devait retomber sur son
successeur, le roi ouvrier, le pacifique Louis XVI. En prenant pour cible de
cette colère un homme doux et pacifique, Dieu a révélé son intention de frapper
le régime monarchique héréditaire, pour la confiance aveugle qu’il a accordé
injustement aux prétentions religieuses papales depuis Clovis.
Verset
19 : « Je connais tes œuvres,
ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières œuvres
plus nombreuses que les premières. »
Ces
paroles, Dieu les adresse à ses serviteurs « fidèles jusqu’à la mort », s’offrant au sacrifice à l’image de
leur Maître ; leurs « œuvres »
sont agréées par Dieu car elles témoignent de leur authentique « amour » pour leur Sauveur. Leur
« foi » sera justifiée
puisqu’accompagnée d’un « fidèle
service ». Le mot « constance »,
ici cité, prend une importance historique appréciable. C’est dans « la
tour de Constance » de la ville d’Aigues-mortes que Marie Durand vécut, en
modèle de la foi, sa captivité pendant 40 longues et éprouvantes années. De
nombreux autres chrétiens ont donné le même témoignage, souvent resté inconnus
pour l’histoire. Ceci parce que le nombre des martyrs croissait avec le temps.
Les dernières œuvres concernent le temps du règne (1643 à 1715) du roi Louis
XIV sous lequel les « dragonnades » du corps constitué pour cette
action, pourchassaient les chrétiens protestants fidèles retirés dans les
forêts et les lieux déserts. Relève bien, le rôle révélateur du nom « dragon » qui désigne « le
diable » et l’action agressive ouverte de la Rome impériale et de la Rome
papale dans Apo.12:9-4-13-16. Celui qui se fit appeler le « roi
soleil » porta à son apogée le combat du catholicisme défenseur du « jour
du soleil » hérité depuis Constantin 1er. Cependant pour
témoigner contre lui, Dieu plongea la durée complète de son long règne dans les
ténèbres, lui refusant la chaleur et la pleine lumière du vrai soleil avec de
graves conséquences pour l’alimentation du peuple français.
Verset
20 : « Mais ce que j'ai contre
toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner
et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils
mangent des viandes sacrifiées aux idoles. »
En
1170, Dieu a fait traduire la Bible en langue provençale par Pierre Vaudès. Il
a été le premier chrétien qui a retrouvé la doctrine de la vérité apostolique
intégrale, respect du vrai sabbat compris et adoption du végétarisme. Connu
sous le nom de Pierre Valdo, il est à l’origine des « Vaudois » qui
s’installèrent dans le Piémont italien alpin. L’œuvre de Réforme qu’ils
représentaient fut combattue par le papisme et le message a disparu. Si bien
que Dieu a livré l’Europe entière à une invasion mongole meurtrière suivie
d’une terrible épidémie de peste provoquée
par les Mongols qui a détruit à partir de 1348, le tiers et presque la
moitié de sa population. Le message de ce verset, « tu laisses la femme Jézabel … », est un reproche adressé aux
réformateurs qui n’ont pas donné à l’œuvre de Pierre Valdo l’importance qu’elle
méritait, parce qu’elle était parfaite. Entre 1170 et 1517, ils ont ignoré, la
parfaite doctrine de la vérité du salut chrétien et leur Réforme entreprise sur
la fin de cette époque est partielle et bien incomplète.
Note : la perfection doctrinale comprise et
appliquée par Pierre Valdo montre qu’en lui, Dieu a présenté le programme
complet de la Réforme qu’il convenait de réaliser. Dans les faits, les
choses se sont accomplies en deux étapes, l’exigence du sabbat ne débutant
qu’en 1843-1844, conformément au temps marqué par le décret de Dan.8:14.
Pour
dépeindre la foi catholique romaine papale, Dieu la compare à l’épouse
étrangère du roi Achab, la terrible « Jézabel »
qui tuait les prophètes de Dieu et versait le sang innocent. La copie est
conforme au modèle et elle a aussi l’inconvénient de durer beaucoup plus
longtemps en activité. En la nommant « prophétesse »,
Dieu cible le nom du nouveau lieu de son « trône » : Vatican,
qui signifie en vieux français et en latin, « vaticinare » :
prophétiser. Des détails historiques sur le lieu sont extrêmement révélateurs.
A l’origine, ce lieu était marqué par la présence d’un temple romain dédié au
dieu « serpent » Esculape.
Ce symbole va désigner le diable et le régime papal dans Apo.12:9-14-15.
L’empereur Néron y plaça ses circuits de courses de chars, et « Simon le
magicien » y fut enterré dans un cimetière. C’est, semble-t-il, sa
dépouille, qui serait honorée comme étant celle de l’apôtre Pierre crucifié à
Rome. Là encore, une basilique offerte par Constantin célébrait la gloire
chrétienne. La zone était à l’origine marécageuse. Le mensonge ainsi construit
va justifier le nouveau nom de cette basilique du Vatican qui, agrandie et
embellie au 15ème siècle, va prendre le nom trompeur de
« basilique de Saint-Pierre de Rome ». Cet honneur, rendu en réalité
à un magicien et au « serpent » Esculape, va justifier le
nom de « magie » que l’Esprit attribue aux rites religieux
catholiques romains dans Apo.18:23 où la version biblique Darby nous dit :
« Et la lumière de la lampe ne luira
plus en toi ; et la voix de l'époux et de l'épouse ne sera plus ouïe en toi ;
car tes marchands étaient les grands de la terre ; car, par ta magie, toutes les nations ont été égarées.» Précisément,
l’achèvement des travaux de cette basilique « Saint-Pierre de Rome »,
qui nécessitait d’énormes sommes d’argent, va conduire le prélat Tetzel à
vendre ses « indulgences ». En voyant le pardon des péchés vendu à
prix d’argent, le moine enseignant Martin Luther a découvert la véritable
nature de son église catholique romaine. Il va ainsi, dénoncer sa nature
diabolique et certaines de ses erreurs en affichant en 1517 ses célèbres 95
thèses sur la porte de l’église allemande d’Augsbourg. Il a ainsi officialisé,
l’œuvre de la Réforme proposée par Dieu à Pierre Valdo depuis 1170.
Parlant
directement à ses serviteurs réformés de l’époque, les vrais, les victimes
pacifiques résignées, l’Esprit leur reproche de laisser Jézabel enseigner et séduire ses serviteurs. Nous pouvons lire dans
ce reproche toute l’imperfection doctrinale de ce début de réforme. Elle « enseigne et séduit » ses « serviteurs », ceux de Jésus, ce qui fait d’elle une église
chrétienne. Mais son enseignement est celui de l’époque Pergame où l’accusation « d’impudicité »
et l’image des « viandes sacrifiées aux idoles » étaient déjà
dénoncées. En dépit des apparences trompeuses, dans ce verset l’entité
importante n’est pas « la femme
Jézabel » mais le chrétien protestant lui-même. Dès le début en lui
disant « tu laisses la femme Jézabel
… » l’Esprit suggère des fautes partagées par les premiers
protestants. Il révèle ensuite le caractère de cette faute : l’idolâtrie
païenne. Ce faisant, il révèle la nature du « fardeau » qu’il ne lui impose pas encore, à cette époque, mais
qu’il exigera à partir de 1843. Et dans ce message, le Dieu créateur cible le
« dimanche » romain dont la pratique est à ses yeux une œuvre
idolâtre païenne qui honore une fausse divinité solaire du paganisme le plus
ancien de l’histoire humaine. A partir de 1843, il devra renoncer au
« dimanche » ou à sa relation avec Jésus-Christ, l’unique Sauveur des
pécheurs terrestres.
Verset
21 : « Je lui ai donné du
temps, afin qu'elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son
impudicité. »
Ce
temps est révélé depuis Dan.7:25 et il est confirmé sous trois formes dans
l’Apocalypse dans les chapitres 11,12, et 13. Il s’agit des expressions :
« un temps des temps et la moitié
d’un temps ; 1260 jours, ou 42 mois » qui désignent toutes le
règne papal intolérant en action entre 538 et 1798. La propagation de la vérité
par le moyen de la Bible et la prédication des vrais réformateurs offrait à la
foi catholique sa dernière chance de se repentir et d’abandonner ses péchés.
Elle n’en fit rien, et persécuta, tortura, au nom de son pouvoir inquisiteur
les pacifiques messagers du Dieu vivant. Ainsi, elle a reproduit les œuvres rebelles
du peuple juif donnant à la parabole de Jésus un deuxième
accomplissement : il s’agit de la parabole des vignerons qui tuent les
premiers envoyés de Dieu, et tuent ensuite, quand il se présente à eux, le fils
du Maître de la vigne pour dérober son héritage.
Verset
22 : « Voici, je vais la jeter
sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère
avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres. »
Dieu
va la traiter comme une « prostituée »
« jetée sur un lit », ce qui
nous permet de relier « la femme
Jézabel » de ce thème avec « la
prostituée Babylone la grande » d’Apo.17:1. La « grande tribulation » annoncée va
venir après l’échec de la proclamation biblique. Ce même message confirmera
l’identification de cette « grande
tribulation » à « la bête
qui monte de l’abîme » dans Apo.11:7. Elle monte après l’œuvre des
« deux témoins » de Dieu
qui sont les écrits de l’ancienne et de la nouvelle alliance divine de la
sainte Bible. « L’adultère » spirituel est
confirmé et nommé et « ceux »
que Dieu accuse de le commettre avec
« Jézabel » sont les
monarques et les monarchistes français. Avec les prêtres catholiques, les
monarchistes vont devenir les cibles principales de la colère de l’athéisme
national révolutionnaire qui n’était que l’expression de la colère du Dieu
tout-puissant Jésus-Christ. Ils ne se sont pas repentis, aussi la double colère
les a frappés au temps fixé par Dieu sur la fin du règne papal entre 1793 et
1798.
Le
mot « tribulation » désigne
la conséquence de la malédiction divine selon Rom.2:19 : « Tribulation et angoisse sur toute âme d'homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement,
puis sur le Grec ! ». Mais la « tribulation »
qui punit les péchés de la monarchie catholique et de son alliée l’église
catholique romaine symbolisée dans Apo.17:5, par le nom « Babylone la grande », est, en toute logique, une « grande tribulation ».
Verset
23 : « Je ferai mourir de mort
ses enfants ; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les
reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres. »
« Mourir de mort » est l’expression
que l’Esprit emploie pour évoquer les deux « terreurs » du régime
révolutionnaire de 1793 et 1794. Par cette expression, il écarte toute idée de
simple mort spirituelle qui concernera les protestants en 1843 dans le message
délivré à l’ange de l’époque « Sardes
» dans Apo.3:1. L’humanité n’a jamais connu une œuvre aussi sanglante
opérée par des machines à tuer, inventées par le docteur Louis, mais appréciées
par le docteur Guillotin dont le nom fut attribué à l’instrument lui-même,
appelé dès lors : la guillotine. Des jugements sommaires ont alors
prononcé des multitudes d’ordres de mises à mort, avec en plus, le principe de
frapper de mort les juges et les accusateurs de la veille. Selon ce principe,
l’humanité semblait devoir disparaître et c’est pour cette raison, que Dieu a
appelé « abîme » ce régime
révolutionnaire exterminateur. A terme, il aurait fait de la terre, « l’abîme » sans aucune forme de vie
du premier jour de la Création, selon Gen.1:2. Mais c’est seulement, dans le
ciel, au cours du jugement céleste exercé par les élus rassemblés que « toutes les Eglises (ou Assemblées) » soit, les élus des sept époques, découvriront
ces faits historiques avec le sens que Dieu leur a donné. La justice de Dieu
est parfaite ; ceux qui jugeaient faussement ont été frappés par sa
justice, « selon leurs »
propres « œuvres ». Ils
faisaient mourir injustement et sont frappés de mort à leur tour par la
parfaite justice divine : « et
je vous rendrai à chacun selon vos œuvres ».
Verset
24 : « A vous, à tous les
autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n'ont pas connu
les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous dis : Je ne mets pas
sur vous d'autre fardeau ; »
Ceux
qui dénoncent la foi catholique et donnent à ses rites religieux le nom de
« profondeurs de Satan » ne
peuvent qu’être les réformateurs apparus depuis 1200 environ jusqu’à la
révolution française de 1789. Quel qu’ait été leur comportement, leur doctrine
était très loin de la pure vérité enseignée par l’Esprit aux apôtres et aux
disciples de Jésus-Christ. On relève à leur avantage uniquement trois choses
positives : la foi au seul sacrifice de Jésus, la confiance donnée à la
Bible seule, et le don de leur personne et de leur vie ; tous les autres points
doctrinaux étaient hérités du catholicisme et donc sujets à être remis en
cause. Ainsi, bien qu’imparfaits au niveau de la doctrine de la vérité de la
foi chrétienne, les élus réformateurs ont su livrer leurs vies offertes à Dieu
en sacrifices vivants et en attendant 1844, date de l’entrée en application du
décret de Dan.8:14, Dieu a agréé provisoirement leur service. C’est ce qu’il
exprime très clairement en disant : « Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau ». La situation d’un
jugement divin d’exception ressort clairement dans ces propos.
Verset
25 : « seulement, ce que vous
avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne. »
Les
raisons qui permettent à Dieu de bénir la foi protestante imparfaite devront
être conservées et pratiquées par les élus jusqu’au retour de Jésus-Christ.
Verset
26 : « A celui qui
vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les
nations. »
Ce
verset révèle ce qui va causer la perte du salut depuis cet époque de la
Réforme jusqu’au retour du Christ. Les élus devront garder jusqu’à la fin les
œuvres préparées et révélées par Jésus-Christ de manière continue jusqu’à la
fin du monde. Les appelés tombent en refusant les nouvelles exigences de Dieu.
Pourtant, il n’a jamais caché son intention de faire grandir progressivement sa
lumière jusqu’au temps de sa venue en gloire. « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont
l'éclat va croissant jusqu'au milieu du jour (Pro.4:18) » ; ce
verset de la Bible le prouve. Et c’est donc dans le cadre de son projet, qu’à
partir de 1844, les exigences divines apparaîtront aux dates prévues et
prophétisées par sa parole prophétique uniquement biblique. C’est seulement au
titre de juge céleste que l’élu recevra de Dieu « autorité sur les
nations ».
Verset
27 : « Il les paîtra avec une
verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai
reçu le pouvoir de mon Père. »
Cette
expression suggère le droit de condamner à mort. Droit que les élus partageront
avec Jésus-Christ dans leur jugement des méchants établi pour le jugement
dernier, au cours des « mille ans »
du grand sabbat du septième millénaire.
Verset
28 : « Et je lui donnerai
l'étoile du matin. »
Dieu
lui donnera sa pleine divine lumière symbolisée sur notre terre actuelle par
celle du soleil. Mais Jésus a dit : « Je suis la lumière ». Il
annonce ainsi la lumière de la vie céleste, où Dieu est lui-même source de la
lumière qui ne dépend plus d’un astre céleste comme notre soleil.
Verset
29 : « Que celui qui a des
oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ! »
La
construction de l’Apocalypse est semblable à une tour composée de sept étages,
le septième sera le temps de la rencontre de Dieu. Dans cette construction, les
chapitres 2 et 3 constituent la trame de base de toute l’ère chrétienne
comprise entre 94 et 2030. Tous les thèmes évoqués dans l’Apocalypse trouvent
leur place dans cette trame de base. Mais dans cette trame les premiers étages
jouent uniquement le rôle d’escaliers qui conduisent à l’étage supérieur.
L’importance de la révélation apparaît au niveau 3 nommé Pergame. Cette importance se renforce encore au niveau 4 appelé Thyatire. C’est dans cette époque que la
foi chrétienne devient confuse et trompeuse. Le jugement de Dieu sur la
situation spirituelle de cette époque va porter des conséquences jusqu’à la fin
du monde. C’est pourquoi, afin de solidifier ta compréhension de ce jugement,
je vais faire un résumé de ce message adressé par Dieu à ses élus protestants
du règne de Louis XIV.
Le résumé : A
l’époque de la Réforme, les comportements chrétiens sont multiples. On trouve
des vrais saints persécutés, mais toujours pacifiques, et des gens qui
confondent la religion et la politique, qui s’arment et rendent coup pour coup,
aux armées catholiques royales. Dans Daniel 11:34, l’Esprit les désigne comme
« hypocrites ». Peu de gens religieux ont compris qu’être chrétien,
c’est imiter Jésus en toutes choses, obéir à ses ordres et se soumettre à ses
interdictions ; l’usage des armes est l’une d’elles, et ce fut sa dernière
leçon donnée à l’heure de son arrestation. Le reproche de Jésus se justifie par
le fait que, continuant à pratiquer des héritages catholiques, les protestants
favorisent eux-mêmes, par leur exemple, l’enseignement et la séduction qui
appartient à la Jézabel catholique.
Leur pratique religieuse imparfaite les discrédite dans le jugement de Dieu
qu’ils déshonorent devant ses ennemis. Cette phase du début de la Réforme le
conduit à faire du jugement d’exception ; ce qu’il souligne en
disant : « je ne mets pas
sur vous d’autre fardeau, seulement, ce que vous avez, gardez-le jusqu’à ce que
je vienne ». Mais l’imperfection doctrinale est légitime en ce début
et Dieu agrée le service de ceux qui acceptent la persécution et la mort en son
nom. Ils ne pouvaient donner plus, en donnant le maximum : leur vie. Dieu
souligne cet esprit de sacrifice qu’il désigne comme des « œuvres plus nombreuses que les premières
(verset 19)». Le paganisme du catholicisme romain a été comparé aux viandes sacrifiées aux idoles. La
dénonciation de la tromperie romaine a commencé par les œuvres parfaitement
éclairées de Pierre Valdo (Vaudés) qui, dès 1170, a écrit une version de la
Bible en une langue autre que le latin, le provençal. Sa connaissance et sa
compréhension des exigences divines ont été étonnamment complètes et après lui,
la foi protestante s’est dégradée. Sous l’inspiration de Jean Calvin, la foi
protestante s’est même endurcie prenant l’image de son adversaire catholique.
Et l’expression « Guerres de Religion » témoigne d’une abomination
pour Dieu, car les élus de Jésus-Christ, les vrais, ne rendent pas les coups
qui leur sont portés. Leur vengeance viendra du Seigneur lui-même. En s’armant,
les protestants, dont la devise était « sola scriptura »,
« l’Ecriture seule », témoignaient d’un mépris pour la Bible qui
interdisait leur violence. Jésus est allé très loin dans ce domaine en
apprenant à ses disciples qu’ils devaient tendre « l’autre joue » à
celui qui les frappe.
Cette époque où la persécution catholique fait
mourir les serviteurs fidèles de Jésus est triplement soulignée dans
l’Apocalypse, ici dans cette époque Thyatire,
mais aussi dans le 5ème sceau
du chapitre 6 et dans la 3ème trompette
du chapitre 8. Ici, au verset 22, Jésus encourage ses serviteurs martyrs, en
leur annonçant son intention de venger leur mort ou leurs souffrances infligées
par Rome et ses valets servants royaux. Le mot clé caché dans le nom Pergame apparaît clairement, la religion
catholique est coupable d’adultère
envers Dieu, et ceux qui le commettent avec elle, les monarques catholiques,
leurs ligues et leur fausse noblesse vont payer, sous la guillotine des
révolutionnaires français, le sang injustement versé.
Apo.2:22-23 : « Voici, je
vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle,
à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres.
Je ferai mourir de mort ses
enfants ; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les
reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres ».
Mais attention ! Car après 1843, « ceux qui commettent adultère avec
elle » vont être aussi les
protestants, aussi Dieu va-t-il préparer avec la « troisième guerre
mondiale » nucléaire, un nouveau châtiment de l’adultère catholique,
orthodoxe, anglican, protestant et adventiste. En parallèle, l’Esprit dit dans
le 5ème sceau : Apo
6:9 à 11 : « Quand il
ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été
immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient
rendu. Ils crièrent d'une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint
et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les
habitants de la terre ? Une robe blanche fut donnée à chacun d'eux ; et il leur
fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût complet
le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être
mis à mort comme eux. ».
Cette
scène du 5ème sceau peut prêter à confusion et induire en erreur un
esprit mal éclairé. Que les choses soient claires, cette image nous révèle la
pensée secrète de Dieu, car selon, Ecc.9:5-6-10, les morts en Christ dorment dans un état où leur mémoire est oubliée, ne prenant plus
aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil. La Bible donne à la
première mort le sens d’un anéantissement de l’être tout entier ; le mort
est comme s’il n’avait jamais existé à cette différence, qu’ayant existé, son
existence entière reste gravée dans la pensée de Dieu. C’est donc à ses
serviteurs vivants que Dieu adresse ce message de consolation pour les
encourager. Il leur rappelle que, selon ses promesses, après le sommeil de la
mort, il y a un temps prévu pour leur réveil, lorsqu’ils seront, par lui,
ressuscités. Ils auront alors l’occasion de juger, sous le regard et le
jugement de Dieu en Jésus-Christ, leurs bourreaux tortionnaires également
ressuscités, mais à la fin des mille ans.
Dans le message de Thyatire, la mort annoncée pour ceux qui commettent adultère avec Jézabel la catholique aura un double accomplissement. Sur terre,
l’œuvre des révolutionnaires est la première phase, mais après elle, viendra,
en son temps et en seconde phase, la
seconde mort du jugement dernier, heure ou « toutes les Assemblées » chrétiennes infidèles ou fidèles de
toutes les époques de l’ère chrétienne verront s’appliquer le juste jugement de
Dieu contre l’adultère spirituel.
Dans
son image symbolique, la 4ème trompette
du chapitre 8 vient confirmer l’action de la « grande tribulation » programmée pour châtier l’adultère du papisme et des monarchistes
qui l’ont soutenu. Le soleil, la
lumière divine, la lune, la religion
catholique ténébreuse, et les étoiles,
les gens religieux, sont frappés en tiers
soit, partiellement, par la persécution de l’athéisme des révolutionnaires
français en 1793 et 1794.
A
la fin du message adressé aux protestants pacifiques, l’Esprit confirme sa
condamnation de l’usage des armes en rappelant que ce n’est que pour le
jugement dernier préparé pendant le jugement céleste du septième millénaire que
l’élu sera vengé. Il n’est donc pas autorisé à se venger lui-même, avant ce
jugement céleste où il jugera alors ses persécuteurs, avec Jésus-Christ, et
participera au verdict de leur condamnation à mort. « Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile ».
Le but de ce jugement sera de déterminer le temps de souffrances des coupables
condamnés à la seconde mort du jugement dernier. Le verset
29 évoque : l’étoile du matin.
« Et je lui donnerai l’étoile du
matin ». Cette expression désigne le soleil, image de la lumière
divine. Le vainqueur entrera pour l’éternité dans la lumière divine. Mais avant
ce contexte éternel, ce terme prépare la cinquième lettre qui vient. L’étoile du matin est citée dans 2
Pie.1:19-20-21 : « Et nous
tenons pour d'autant plus certaine la
parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme
à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à
paraître et que l'étoile du matin se
lève dans vos cœurs ; sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de
l'Écriture ne peut être un objet d'interprétation particulière, car ce n'est
pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est
poussés par le Saint Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu ».
Ce verset souligne l’importance de la parole prophétique parce que le contexte
de l’époque qui vient va être spirituellement conditionné par l’entrée en
application du décret divin prophétisé dans Dan.8:14. « Jusqu’à 2300 soir-matin et la sainteté sera
justifiée ». Mais à l’époque, ce verset n’était connu que sous la
traduction : « Jusqu’à
2300 soirs et matins et le sanctuaire sera purifié ». Même sous cette
traduction, le message de Dieu était le même, mais moins précis, il a pu sous
cette forme être interprété comme annonçant la fin du monde par le retour en
gloire de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Dieu a utilisé le protestant
américain William Miller pour accomplir les deux épreuves de foi adventistes du
printemps 1843 et de l’automne 1844. Comme Daniel 12:11-12 nous l’a enseigné,
entre ces deux dates, en 1843, le décret divin retire aux protestants déchus,
la justice salvatrice offerte par Jésus-Christ ; parce qu’ils ne sont plus
dans la norme de la nouvelle sainteté exigée par Dieu. La justice de Jésus est
éternelle, mais elle ne bénéficie qu’aux vrais élus sélectionnés par Jésus
lui-même, et ceci, dans tous les temps et jusqu’à la fin du monde.
Ici,
entre Thyatire et Sardes, au premier jour du printemps
1843, le décret de Dan.8:14 entre en application et nous allons en découvrir
les conséquences dans les messages adressés par l’Esprit aux chrétiens de cette
date.
Apocalypse
3 : L’Assemblée depuis 1843 –
la foi chrétienne
apostolique restaurée
5ème
époque : Sardes
Le jugement
prononcé par Jésus-Christ après les épreuves adventistes du printemps 1843 et
du 22 octobre 1844
Verset
1 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Sardes : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept
étoiles : Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu
es mort. »
L’époque
« Sardes », thème de la
cinquième lettre va faire ressortir deux comportements chrétiens protestants,
opposés attribués : aux déchus, auxquels Jésus déclare : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort » ;
et aux élus, dans le verset 4 : « ils
marcheront avec moi en vêtements blancs parce qu’ils en sont dignes ».
A l’image du contenu de ses deux messages, le nom « Sardes » porte une double signification dont les sens sont
opposés dans l’absolu. Je retiens les idées principales de cette racine
grecque : convulsif et pierre précieuse soit, la mort et la vie. Grimaçant
et convulsif définit un rire sardonique ; en grec, le sardonion est la
corde supérieure d’un filet de chasse ; la sardine est un poisson ;
et dans le sens opposé, le sardo et la sardoine sont des
pierres précieuses ; la sardoine étant une variété de calcédoines brunes.
Au début de cette lettre, Jésus se présente comme « celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles »
soit, la sanctification de l’Esprit et le jugement sur ses serviteurs des sept
époques. Comme dans Dan.12, il se tient au-dessus du fleuve tueur, l’épreuve de
la foi adventiste, et livre ici son verdict. Relevons le tutoiement qui indique
que son interlocuteur est un au sens collectif. Toute la norme protestante est
concernée. Jésus met fin à l’exception protestante relevée dans le message de Thyatire. Le nouveau « fardeau » (selon la conception des
croyants rebelles) est maintenant imposé et exigé. La pratique du dimanche
romain doit être abandonnée et remplacée par le sabbat du samedi. Ce décret de
Dan.8:14 renverse la situation établie depuis le 7 Mars 321 par l’empereur
Constantin 1er. En 1833, 11 ans avant 1844, par une pluie d’étoiles
filantes continue, prolongée de minuit à 5 heures du matin, et visible sur tout
le territoire américain, Dieu avait illustré et prophétisé la chute massive des
chrétiens protestants. Pour te convaincre de cette interprétation, Dieu avait
montré les étoiles du ciel à Abraham, lui disant : « Telle sera ta postérité ». La chute
des étoiles de 1833 prophétisait donc une chute massive de cette postérité
d’Abraham. Ce signe céleste est cité dans le thème du 6ème sceau dans Apo.6:13. Jésus dit : « tu passes pour être vivant et tu es mort ».
Celui dont il parle a donc la réputation de représenter Dieu, et ce détail
correspond au protestantisme qui croyant en sa Réforme pense s’être réconcilié
avec Dieu. Le verdict divin tombe : « Je connais tes œuvres », « et tu es mort ». C’est de Dieu, lui-même, le grand Juge, que
vient ce jugement. Le protestant peut ignorer ce jugement, mais il ne peut pas
échapper à ses conséquences. En 1843, le décret de Daniel 8:14 est entré en
application et nul chrétien n’est censé ignorer la loi du Dieu vivant. Cette
ignorance est due au mépris pour la parole prophétique biblique pour laquelle
l’apôtre Pierre nous exhorte à donner toute notre attention dans 2
Pie.1:19-20 : « Et nous tenons pour
d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de
prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce
que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs
; sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne
peut être un objet d'interprétation particulière.» Passant inaperçus au
milieu de tous les textes de la Bible de la nouvelle alliance, ces versets
font, tout particulièrement à partir de 1843, la différence entre la vie et la
mort.
Verset
2 : « Sois vigilant, et
affermis le reste qui est près de mourir ; car je n'ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. »
S’ils
n’entrent pas dans la nouvelle norme de la sainteté, « le reste » du protestantisme va
« mourir ». Car, Dieu le
condamne pour deux raisons. La première est la pratique du dimanche romain
condamné par l’entrée en application du décret de Dan.8:14 ; la seconde
est le désintérêt pour la parole prophétique, car ne tenant pas compte de la
leçon donnée par Dieu par l’expérience adventiste, les descendants protestants
vont porter la culpabilité héritée de leurs pères. Sur les deux points, Jésus
dit : « je n’ai pas trouvé tes
œuvres parfaites devant mon Dieu ». En disant « devant mon Dieu », Jésus rappelle
aux protestants la norme des dix commandements écrits par le doigt de Dieu, le
Père qu’ils méprisent au profit du Fils qui est censé les sauver. Sa foi
parfaitement obéissante, qu’il a donnée en modèle, n’a rien de commun avec la
foi protestante héritière de nombreux péchés catholiques dont, en premier, le
repos hebdomadaire du premier jour. La porte du salut se referme pour toujours
sur la norme religieuse protestante collective, les « étoiles » du « sixième
sceau » tombent.
Verset
3 : « Rappelle-toi donc comment
tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je
viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur
toi. »
Ce
verbe, « rappelle-toi »,
implique une méditation critique sur les œuvres du passé. Mais seuls les vrais
élus sont assez humbles pour critiquer leurs propres œuvres. De plus, cet ordre
« rappelle-toi » évoque le
« souviens-toi » du début
du quatrième commandement qui ordonne le repos sanctifié du septième jour. Là
encore, doublement, le protestantisme officiel est invité à reconsidérer
l’accueil qu’il a fait aux messages prophétiques lancés par William Miller au
printemps 1843 et en Automne 1844, mais aussi, au texte du 4ème des
10 commandements de Dieu qu’il transgresse en péché mortel depuis 1843. La plus
grave conséquence de sa rupture avec Jésus-Christ est
formulée : « Si tu ne
veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je
viendrai sur toi. » Nous allons voir comment depuis 2018, ce message a
pris une vivante réalité. Sans veille, ni repentance et fruit de repentance, la
foi protestante est définitivement morte.
Verset
4 : « Cependant tu as à Sardes
quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi
en [vêtements] blancs, parce qu'ils en sont dignes. »
Une
nouvelle sainteté va voir le jour. Dans ce message, Jésus se contente de
témoigner de l’existence de « quelques
hommes », selon les précisions révélées à Ellen.G.White qui était du
nombre, 50 hommes seulement ont reçu l’approbation de Dieu. Ces « quelques hommes » désignent des
hommes et des femmes qui sont approuvés et bénis, individuellement, pour le
témoignage de leur foi conforme à l’attente du Seigneur. Jésus dit :
« Toutefois tu as quelques hommes à
Sardes qui n'ont pas souillé leurs vêtements ; et ils marcheront avec moi en
[vêtements] blancs, car ils en sont dignes ». Qui peut contester une
dignité reconnue par Jésus-Christ lui-même ? Aux vainqueurs des épreuves
de foi de 1843 et 1844, Jésus promet la vie éternelle et une reconnaissance
terrestre entière qui va prendre forme officielle dans le message de Philadelphie qui vient. La souillure du
« vêtement » est imputée au
comportement libre de l’être humain. Le « vêtement » étant la justice imputée par Jésus-Christ, dans ce
cas « blanc », sa souillure
désigne la perte de cette justice pour le camp protestant traditionnel. Ici, au
contraire, l’absence de souillure désigne la prolongation de l’imputation de la
« justice éternelle » de
Jésus-Christ selon Dan.9:24. Bientôt, la connaissance et la pratique du sabbat,
va leur donner une sainteté réelle, fruit et signe de la justice impartie de
Jésus-Christ. Ce choix judicieux et intelligent les rendra bientôt éternels
dans la sanctification et la glorification céleste imagée par les « vêtements blancs » du verset 5 qui
vient. L’Esprit va les déclarer « irrépréhensibles » : « et dans leur bouche il ne s'est point trouvé
de mensonge, car ils sont irrépréhensibles (Apo.14:5)». Ils vont
retrouver, « la paix avec tous et la
sanctification, sans laquelle aucune chair ne verra le Seigneur »,
selon Paul, dans Héb.12:14. Concrètement, ces « vêtements blancs » vont prendre la forme du retrait du péché
que constitue la pratique du dimanche romain. Parce qu’ils l’ont attendu
fidèlement deux fois, à sa place, en signe de son approbation, le sceau de Dieu
leur est donné par le Sabbat qui vient blanchir les élus du Seigneur qui
conservent sa justice. Ainsi s’accomplit la « purification du
sanctuaire », forme sous laquelle Daniel 8:14 était traduit à l’époque.
Sous ce regard, dès le 23 octobre 1844, Jésus a donné en vision céleste aux
élus vainqueurs l’image de son passage du lieu-saint au lieu-très-saint du
sanctuaire terrestre. Il rappelait ainsi en illustration, le moment où mourant sur
la croix, le péché de ses élus était expié, accomplissant ainsi le « jour des expiations », le « Yom kippour » hébreu. Cet événement
ayant déjà eu lieu, le renouvellement de l’action dans la vision n’avait que
pour but de remettre en cause le premier acquis de la justice éternelle obtenue
par la mort de Jésus. Ce qui s’accomplit littéralement pour les déchus de
Sardes dont la foi démontrée est insatisfaisante pour le Dieu créateur. A
double raison, Dieu peut les rejeter pour cause de manque d’amour pour sa
vérité prophétique proclamée, et pour la transgression du sabbat devenu
exigible depuis 1843 par l’entrée en application du décret de Daniel 8:14.
Verset
5 : « Celui qui vaincra sera revêtu
ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je
confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. »
L’élu
racheté par Jésus-Christ est un être obéissant, conscient de devoir sa vie et
son éternité au Dieu créateur, bon, sage, et juste. C’est le secret de sa
victoire. Il ne peut entrer en contestation avec lui, parce qu’il approuve tout
ce qu’il dit et fait. Aussi fait-il lui-même la joie de son Sauveur qui le
reconnaît et l’appelle par son nom, depuis la fondation du monde où il l’a vu
par sa prescience. Ce verset montre combien les fausses revendications des faux
religieux sont vaines et trompeuses mêmes pour ceux qui les formulent. Le
dernier mot appartiendra à Jésus-Christ qui dit à tous : « Je connais tes œuvres ». En
fonction de ces œuvres, il partage son troupeau, mettant à sa droite, ses brebis, et à sa gauche, les boucs rebelles et les loups ravisseurs destinés au feu de la seconde mort du jugement dernier.
Verset
6 : « Que celui qui a des
oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ! »
Si
tout le monde peut littéralement entendre les paroles prophétiques de l’Esprit,
au contraire, seuls ses élus, qu’il inspire et éduque, peuvent en comprendre le
sens. L’Esprit fait référence à des faits précis, accomplis dans le temps
historique, l’élu doit donc s’intéresser à l’histoire religieuse, profane, et à
la Bible entière composée de récits de témoignages, de louanges, et de
prophéties.
Note : dans le
verset 3, Jésus-Christ a dit au protestant déchu : « Rappelle-toi donc comment tu as reçu et
entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un
voleur, et tu ne sauras pas à quelle
heure je viendrai sur toi ».
A l’inverse, pour les héritiers des vainqueurs, depuis le printemps 2018, ce
message se transforme en : « Si tu veilles, je ne viendrais pas comme
un voleur, et tu sauras à quelle
heure je viendrai à
toi ». Et le Seigneur a tenu ses promesses, puisqu’aujourd’hui en 2020,
ses élus ont eu la connaissance de la date de son vrai retour révélé pour
le printemps 2030. Mais, la foi protestante est condamnée à ignorer cette
précision, réservée, uniquement, par Jésus, à ses élus. Car à l’opposé de son
comportement envers les méchants serviteurs, « le Seigneur ne fait rien sans avertir ses serviteurs les prophètes »
Amo.3:7.
6ème
époque : Philadelphie
L’adventisme
entre en mission universelle
Entre
1843 et 1873, le sabbat divin du samedi, vrai septième jour ordonné par Dieu,
est restauré et adopté par les pionniers de l’adventisme du septième jour qui a
pris la forme d’une institution religieuse chrétienne américaine officielle
appelée depuis 1863 : « l’église adventiste du septième jour ».
Conformément à l’enseignement préparé dans Dan.12:12, le message de Jésus est
adressé à ses élus sanctifiés par le repos du sabbat, à la date de l’année
1873. En parallèle, ces élus bénéficient de la béatitude de
Dan.12:12 : « Bienheureux
celui qui attendra, jusqu’à 1335 jours ! ».
Les nouvelles
normes établies depuis 1843 deviennent universelle en 1873
Verset
7 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de
Philadelphie : Voici ce que dit
le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et
personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira : »
Par
le nom « Philadelphie »,
Jésus montre son Elue. Il a déclaré : « A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de
l'amour les uns pour les autres. Jean13:35» Et c’est le cas de Philadelphie dont les racines grecques
signifient : amour fraternel. Il a sélectionné les élus qui la composent,
en mettant leur foi à l’épreuve, et pour ces vainqueurs, son amour déborde. Il
se présente dans ce message, disant : « voici ce que dit le Saint, le Véritable ». Le Saint, car c’est un temps où la
sanctification du sabbat et celle de l’élu est exigé par le décret de Dan.8:14
entré en application depuis le printemps 1843. Le Véritable, car en cette heure prophétique, la loi de vérité est
restaurée ; Dieu retrouve la sainteté de son 4ème commandement
foulé par les chrétiens depuis le 7 Mars 321. Il dit encore : « celui qui a la clé de David ». Il ne
s’agit pas des clés de Saint-Pierre revendiquées comme possession de Rome.
« La clé de David »
appartient au « fils de David », Jésus,
lui-même, en personne. Nul autre que lui peut octroyer le salut éternel, car
cette clé il l’a obtenu en la portant « sur
son épaule » sous la forme de sa croix, selon Esa.22:22 : « Je mettrai sur son épaule la clé de la
maison de David : quand il ouvrira, nul ne fermera ; quand il fermera, nul
n'ouvrira ». Cette clé désignant la croix de son supplice, en
accomplissement de ce verset, nous lisons ici : « celui qui ouvre, et personne ne fermera,
celui qui ferme, et personne n'ouvrira ». La porte du salut a été
ouverte à l’adventisme du septième jour en construction et fermée aux adeptes
religieux du dimanche romain depuis le printemps 1843. Parce qu’ils ont accepté
de se soumettre aux vérités doctrinales présentées et ont honoré de leur foi sa
parole prophétique, l’Esprit de Jésus dit aux saints de l’époque Philadelphie : « Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu a
peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon
nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer ».
Ce petit groupe religieux était, officiellement, uniquement américain depuis
1863. Mais en 1873, lors d’une conférence générale tenue à Battle-Creek,
l’Esprit lui ouvre une porte missionnaire universelle qui doit se poursuivre
jusqu’au vrai retour de Jésus-Christ. Nul ne l’empêchera et Dieu y veillera. Il
faut relever le fait que tout ce que Jésus relève de bien, chez les vrais
saints, définit aussi, les causes pour lesquelles la foi protestante est
tombée, en 1843. Ce message est exactement l’inverse de celui que Jésus adresse
aux déchus de Sardes dans le verset
3, parce que les œuvres ciblées sont elles-mêmes inversées.
Les 12 tribus
d’Apo.7 en croissance
Verset
8 : « Je connais tes œuvres.
Voici, parce que tu a peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu
n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne
peut fermer. »
L’élu
de l’époque est jugé favorablement sur ses œuvres que Jésus lui impute à
justice. Son « peu de puissance »
confirme la naissance du groupe fondé sur les « quelques hommes » du verset 4. En 1873, Jésus annonce aux
adventistes leur avancement vers son retour par le symbole de la porte ouverte
céleste qui s’ouvrira au printemps 2030 soit dans 157 années. Dans le message
qui va suivre, celui qui est adressé à Laodicée, Jésus se tiendra devant
cette porte, indiquant ainsi la proximité imminente de son retour :
« Voici, je me tiens à la porte,
et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez
lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Apo.3:20 »
L’accès de la
foi chrétienne permis aux Juifs
Verset
9 : « Voici, je te donne de
ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui
mentent ; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître
que je t'ai aimé. »
En
citant l’entrée de vrais juifs selon la race et la chair dans le groupe
adventiste, ce verset confirme la restauration du repos du sabbat ; le
dimanche ne fait plus obstacle à leur conversion. Car depuis 321, son abandon a
eu également pour conséquence, l’empêchement des juifs sincères d’adopter la
foi chrétienne. Son jugement sur les juifs de race n’était pas une opinion
personnelle de Paul, le témoin fidèle ; c’était celui de Jésus-Christ qui
le confirme dans cette Révélation, déjà dans Apo.2:9, dans le message adressé à
ses serviteurs calomniés par les juifs et persécutés par les Romains de
l’époque Smyrne. Relevons que les
Juifs de race devront reconnaître le salut chrétien dans la norme adventiste
pour bénéficier de la grâce de Dieu. L’adventisme universel porte seul, la
lumière divine dont il est devenu le
dépositaire officiel exclusif depuis 1873. Mais attention ! Cette
lumière, sa doctrine et ses messages sont la propriété exclusive de
Jésus-Christ ; nul homme et nulle institution ne peuvent refuser son
évolution sans mettre leur salut en péril. En dernier dans ce verset, Jésus précise
« que je t’ai aimé ».
Serais-ce à dire qu’après cette époque de bénédiction, il pourrait ne plus
l’aimer ? Oui, et ce sera le sens du message décerné à « Laodicée ».
Les
commandements de Dieu et la foi de Jésus
Verset
10 : « Parce que tu as gardé la
parole de la patience en moi, je te garderai aussi à l'heure de l’épreuve qui
va venir sur la terre connue, pour éprouver les habitants de la terre. »
Le
terme patience confirme le contexte de l’attente adventiste évoquée dans Daniel
12:12 : « Bienheureux celui qui
attendra, et qui arrivera jusqu'à mille trois cent trente-cinq jours !
». L’épreuve concerne la foi des « habitants
de la terre », ceux qui habitent la « terre connue » soit, reconnue par Jésus-Christ, le Dieu
créateur. Elle vient tester la volonté humaine et démasquer l’esprit rebelle du
camp « œcuménique » qui désigne par le grec « oikomèné » la
« terre connue » de ce
verset.
Cette
promesse n’engage Jésus qu’à la seule condition que l’institution conserve la
qualité de la foi du commencement. Si le message adventiste doit se prolonger
jusqu’au temps de l’ultime épreuve de foi universelle prophétisée dans ce
verset, ce ne sera pas nécessairement sous une forme institutionnelle. Car la
menace plane dans ce message dans le verset 11 qui suit, jusque-là totalement
positif et béni par Dieu. La promesse de Jésus va concerner sa postérité restée
vivante en 2030. A cette époque, les vrais élus de 1873 se seront endormis
« dans le Seigneur » selon
Apo.14:13 : « Et j'entendis du
ciel une voix qui disait : Écris : Bienheureux dès à présent les morts qui
meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs
travaux, car leurs œuvres les suivent. » C’est donc là, une deuxième
béatitude décernée par Jésus-Christ à cette Elue exemplaire. Mais ce que Jésus
bénit c’est un comportement témoigné par des œuvres. Les héritiers de « Philadelphie » reproduiront
fidèlement, en 2030, ses œuvres, sa foi, son acceptation des vérités données
par le Dieu du ciel sous les dernières formes qu’il leur aura données ;
car elles vont subir de gros changements jusqu’à la fin où la compréhension du
projet divin sera parfaite.
La promesse
adventiste de Jésus-Christ et sa mise en garde
Verset
11 : « Je viens promptement. Retiens ce que tu
as, afin que personne ne prenne ta couronne. »
Le
message « Je viens promptement » est du
type adventiste. Jésus confirme ainsi l’abandon de toute autre confession
religieuse. L’attente de son retour en gloire, va rester jusqu’à la fin du
monde, un des critères principaux qui identifient ses vrais élus. Mais la suite
du message, fait peser une lourde menace : « Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.» Et
qui peut prendre sa couronne sinon ses ennemis ? Ses descendants devront
donc, en premier, les identifier, et c’est parce qu’ils ne l’auront pas fait
que, victimes de leur esprit humaniste, ils feront alliance avec eux, à partir
de 1966.
Verset
12 : « Celui qui vaincra, je ferai
de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai
sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle
Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. »
Dans
ses dernières paroles de bénédictions dédiées aux vainqueurs, Jésus regroupe
toutes les images du salut obtenu. « Une
colonne dans le temple de mon Dieu », signifie : un appui solide
pour porter ma vérité dans mon Assemblée, l’Elue. « … et il n’en sortira plus » :
son salut sera éternel. « … ;
j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu » : je graverai en lui
l’image du caractère de Dieu perdue en Eden. « … et le nom de la ville de mon Dieu » : il partagera la
glorification de l’Elue décrite dans Apo.21. « … de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, » :
La « nouvelle Jérusalem »
est le nom du rassemblement des élus glorifiés devenus entièrement célestes
comme les anges célestes de Dieu. Apo.21 la décrit en image symbolique de
pierres précieuses et de perles qui témoigne de la force de l’amour que Dieu
éprouve pour ses rachetés de la terre. Elle descend sur la terre renouvelée
pour y vivre éternellement dans la présence de Dieu qui y installe son trône. «
… et mon nom nouveau » :
Jésus associe le changement de son nom à son passage de la nature terrestre à
la nature céleste. L’élu sauvé, resté vivant ou ressuscité, va vivre la même
expérience et recevoir un corps céleste, glorifié, incorruptible et éternel.
Dans
ce verset, l’insistance de la comparaison avec Dieu se justifie par le fait que
Jésus lui-même est retrouvé par les élus sous son aspect divin.
Verset
13 : « Que celui qui a des
oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ! »
L’élu
a compris la leçon, mais il est le seul à pouvoir la comprendre. Il est vrai
que ce message n’a été préparé que pour lui. Ce message confirme le fait que
l’interprétation et la compréhension des mystères révélés dépendent uniquement
de Dieu qui teste et choisit ses serviteurs.
L’adventisme
officiel du temps de la fin n’a pas reçu la leçon et jugé par Jésus, il est
vomi suite à son refus du message de la 3ème attente adventiste
« Je viens promptement. Retiens ce que tu as, afin que personne ne
prenne ta couronne ». Hélas, pour l’adventisme officiel de l’époque,
la fin est encore loin, et avec l’usure du temps, 150 années plus tard, la foi
ne sera plus la même. La mise en garde par Jésus était justifiée mais elle ne
fut, ni relevée, ni comprise. Et en 1994, l’institution adventiste va
effectivement perdre sa « couronne »,
en rejetant la dernière « grande lumière » pourtant prophétisée par
Ellen G.White, la messagère de Jésus-Christ dans son livre « Premiers
écrits » dans le chapitre « Ma première vision », en pages 14 et
15 : Le texte qui suit est un extrait de ces pages. Je précise encore à
son sujet qu’il prophétise le destin de l’œuvre adventiste et résume à lui seul tout l’enseignement présenté par les trois
Assemblées d’Apo.3 : 1843-44 Sardes,
1873 Philadelphie, 1994 Laodicée.
Le destin de l’adventisme
révélé dans la première vision d’Ellen
G.White
« Alors
que je priais au culte de famille, le Saint-Esprit reposa sur moi, et il me
semblait m’élever de plus en plus au-dessus de ce monde de ténèbres. Je me
détournai pour voir mes frères adventistes restés en ce bas monde, mais je ne
pus les découvrir. Une voix me dit alors : « Regarde encore, mais un
peu plus haut.» Je levai les yeux, et je vis un sentier abrupt et étroit, bien
au-dessus de ce monde. C’est là que les adventistes s’avançaient vers la sainte
cité. Derrière eux, au début du sentier, il y avait une brillante lumière, que
l’ange me dit être le cri de minuit. Cette lumière éclairait le sentier dans
toute sa longueur pour que leurs pieds ne s’achoppent pas. Jésus marchait à
leur tête pour les guider ; et tant qu’ils fixaient les regards sur lui,
ils étaient en sécurité.
Mais
bientôt quelques-uns se lassèrent et dirent que la cité était encore fort
éloignée et qu’ils avaient pensé y arriver plus tôt. Alors Jésus les encouragea
en élevant son bras droit glorieux d’où émanait une lumière qui se répandit sur
les adventistes. Ceux-ci s’écrièrent : « Alléluia ! » Mais
certains d’entre eux repoussèrent effrontément cette lumière, en disant que ce
n’était pas Dieu qui les avait conduits. La lumière qui était derrière eux
finit par s’éteindre, et ils se trouvèrent alors dans de profondes ténèbres.
Ils trébuchèrent et perdirent de vue et le but et Jésus, puis tombèrent du
sentier et sombrèrent dans le monde méchant qui était au-dessous. ».
Le
récit de cette première vision donnée par Dieu à la jeune Ellen Gould-Harmon
constitue une prophétie codée qui a autant de valeur que celles de Daniel ou
Apocalypse. Mais pour en tirer profit, il nous faut l’interpréter correctement.
Je vais donc en donner l’explication.
L’expression
« cri de minuit » désigne l’annonce de la venue de l’époux dans
« la parabole des dix vierges » de Matt.25:1 à 13. L’épreuve de
l’attente du retour du Christ du printemps 1843 et celle de l’Automne 1844 en
ont constitué le premier et le second accomplissement ; ensemble, ces deux
attentes représentent la « première lumière » du récit placée
« derrière » le groupe des « adventistes du septième jour »
qui avançaient dans le temps, sur le sentier ou chemin béni par Jésus-Christ.
Pour les pionniers adventistes 1844 représentait la date de la fin du monde et
la dernière date biblique que la parole prophétique pouvait proposer aux élus
de ce temps. Ayant dépassés cette date ultime, ils attendaient le retour de
Jésus pensant qu’il était imminent. Mais le temps passait et Jésus ne revenait
toujours pas ; ce que la vision évoque en disant : « ils
trouvaient que la cité était fort éloignée et qu’ils avaient pensé y
arriver plus tôt » ; soit, en 1844 ou peu de temps après cette
date. Aussi, le découragement les a
gagnés jusque vers l’année 1980 où j’entre en scène, recevant cette nouvelle et
glorieuse lumière qui construit la
troisième attente adventiste. Cette fois le retour de Jésus est fixé pour l’Automne 1994. Certes, la
proclamation de ce message n’a concerné qu’un microcosme de l’adventisme
universel situé en France à Valence-sur-Rhône. Le choix de Dieu pour cette
petite ville du Sud-Est de la France a son explication. C’est là que le pape
Pie VI est mort en détention, en 1799, accomplissant le fait prophétisé dans
Apo.13:3. De plus, Valence fut la ville où Dieu a instauré sa première église
adventiste sur la terre de France. C’est donc là qu’il a apporté sa divine
glorieuse dernière lumière et en fin 2020, je confirme y avoir constamment et
fidèlement reçu de sa part ses dernières révélations les plus précieuses que je
présente dans ce document. Le microcosme adventisme valentinois a servi de
scène universelle pour faire accomplir la partie concernant la dernière
glorieuse lumière dans la vision de notre sœur Ellen. Cette vision nous révèle
le jugement que Jésus porte sur l’expérience vécue à Valence soit, un troisième
accomplissement de la parabole des dix vierges. Jésus reconnait le véritable
adventiste au comportement qu’il a envers la lumière présentée. Le vrai
adventiste exprime sa joie par des « Alléluia ! » ; béni
par l’Esprit, il a rempli son vase d’huile. A l’inverse, les faux adventistes
« repoussent effrontément cette lumière ». Ce rejet de la lumière
divine leur est fatal, car Dieu les a mis en garde contre cette réaction
négative dans des messages inspirés, à leur intention, à sa messagère ;
ils vont devenir des vases vides privés de l’huile qui produit « la
lumière » de la lampe. La conséquence inévitable est annoncée :
« la lumière qui était derrière eux finit par s’éteindre » ; ils
renient les bases du fondement de l’adventisme. Jésus applique son
principe : « Car on donnera à
celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera
même ce qu'il a. Matt.25:29 ». « … ils finirent par perdre de vue
et le but et Jésus », ils deviennent insensibles aux messages adventistes
qui annoncent le retour du Christ soit, renient le but du mouvement
adventiste inscrit dans le nom même « adventiste »; « puis
tombèrent du sentier et sombrèrent dans le monde méchant qui était
au-dessous », en 1995, ils s’engagent officiellement dans l’alliance
protestante et l’œcuménisme. Ils ont ainsi perdu Jésus, et l’entrée au ciel qui
était le but de la foi adventiste. Ils ont rejoint selon Dan.11:29, « les hypocrites », et « les ivrognes », comme Jésus l’a
annoncé dans Matt.24:50 ; choses démontrées au début de l’ouvrage.
Aujourd’hui,
ces paroles prophétiques sont accomplies. Elles se sont accomplies entre 1844,
date de la première lumière « située derrière eux », et 1994, date de
la grande lumière prophétique rejetée par la première église adventiste
instaurée en France, dans la ville de Valence-sur-Rhône, que Dieu a utilisée
pour sa démonstration. Aujourd’hui, l’adventisme officiel est dans les
« profondes ténèbres » de l’œcuménisme avec les ennemis de la vérité,
protestants et catholiques.
7ème
époque : Laodicée
La fin de
l’adventisme institutionnel – le refus de la troisième attente adventiste.
Verset
14 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Laodicée : Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le
commencement de la création de Dieu : »
Laodicée est le nom de
la septième et dernière époque ; celle de la fin de la bénédiction de
l’adventisme institutionnel. Ce nom a deux racines grecques « laos,
dikéia » qui signifient : « peuple jugé ». Avant moi, les
adventistes traduisaient : « peuple du jugement », mais
l’institution ignorait que ce jugement commencerait par elle, comme l’enseigne
1 Pie.4:17 : « Car c'est le moment où le jugement va
commencer par la maison de Dieu.
Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui
n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu ? » Jésus se présente
disant : « Voici ce que dit
l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu
: » Le mot Amen signifie en
hébreu : en vérité. Selon le témoignage de l’apôtre Jean, Jésus l’a
utilisé souvent (25 fois), en le répétant deux fois, au début, avant ses
déclarations. Mais dans la pratique religieuse traditionnelle, il est devenu le
terme de ponctuation de la fin des prières ou des déclarations. Il est alors
souvent interprété au sens du « ainsi-soit-il » hérité du
catholicisme. Et l’Esprit se sert de cette conception « en vérité » pour donner au mot Amen son double sens parfaitement
justifié. Laodicée est l’heure où
Jésus propose une grande lumière pour éclairer intégralement les prophéties
préparées pour le temps de la fin. L’ouvrage que tu lis en est la preuve. Ce
qui va provoquer la rupture, entre Jésus et l’institution adventiste
officielle, est un refus de sa lumière. Dans un choix logique et justifié, Dieu
a soumis, entre 1980 et 1994, l’adventisme à une épreuve de foi calquée sur le
modèle qui avait eu, pour résultat, la perte des protestants et la bénédiction
des pionniers adventistes. L’épreuve reposait déjà sur la foi au retour de
Jésus annoncée pour le printemps 1843, puis pour l’Automne 1844. A mon tour,
dès 1983, j’ai commencé à faire partager une annonce du retour de Jésus pour
1994, ayant utilisé les « cinq mois »
cités dans le message de la « cinquième
trompette » dans Apo.9:5-10. En attribuant ce thème, à la malédiction
du protestantisme de 1844, le délai de « cinq mois » cités soit, 150 années réelles, conduisait en
1994. Ne voyant que le retour de Jésus-Christ pour marquer la fin de ce délai,
et partiellement aveuglé par Dieu sur un détail du texte, j’ai défendu ce que
je tenais pour une vérité divine. Après des mises en garde officielles,
l’institution a prononcé ma radiation en Novembre 1991 ; ceci, alors qu’il
restait encore trois années pour prouver et démentir mes annonces. Ce n’est que
plus tard, vers 1996, que le vrai sens de cette expérience m’est apparu clairement.
Les propos tenus par Jésus dans sa lettre à « Laodicée » venaient de s’accomplir et prenaient désormais un
sens précis. En 1991, les adventistes devenus tièdes n’aimaient plus la vérité
autant qu’en 1873. Le monde moderne les a aussi affaiblis en les séduisant et
en gagnant leurs cœurs. Comme dans l’époque « Ephèse », l’adventisme officiel a perdu son « premier amour ». Et Jésus, lui
« retire son chandelier et sa
couronne », parce qu’elle non plus, n’en n’est plus digne. A la
lumière de ces faits, le message devient lumineux de clarté. Le mot « Amen » confirme l’exigence d’une
vérité entière et la fin d’une relation bénie. Le « témoin fidèle et véritable » rejette l’Elue
infidèle et mensongère. « Le principe de
la création de Dieu », donc le créateur, vient fermer collectivement
l’intelligence de l’indigne et ouvrir individuellement celle de ses élus sur
les vérités contenues et cachées dans le récit de la Genèse. En même temps, en
évoquant « le principe de la création de
Dieu » qu’il associe au mot
« Amen », l’Esprit confirme
un retour final de Jésus-Christ très proche : « promptement ».
36 années vont néanmoins encore s’écouler entre 1994 et 2030, date de la fin de
l’humanité sur la terre.
La tiédeur
mortelle
Verset
15 : « Je connais tes
œuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou
bouillant! »
Le
tutoiement s’adresse à l’institution. C’est là, le fruit des religions
héritées de père en fils et en filles, où la foi devient traditionnelle,
formaliste, routinière et craintive envers toute nouveauté ; l’état dans
lequel Jésus ne peut plus la bénir alors qu’il a tant de nouvelles lumières à
lui faire partager.
Verset
16 : « Ainsi, parce que tu es
tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai hors de ma bouche. »
Le
constat est établi par Jésus en Novembre 1991, quand le prophète porteur de son
message est radié par l’institution officielle. Au printemps 1994, elle sera
vomie, comme Jésus l’a annoncé. Elle en fournira la preuve elle-même en
entrant, en 1995, dans l’alliance œcuménique organisée par l’église catholique,
où elle rejoindra les protestants rebelles, puisqu’elle partage désormais leur
malédiction.
Les illusions
trompeuses basées sur l’héritage spirituel
Verset
17 : « Parce que tu dis : Je
suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne
sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, »
« …
riche », l’Elue adventiste
l’était en 1873, et les nombreuses révélations données à Ellen G.White l’ont
encore enrichie spirituellement. Mais sur le plan prophétique, les
interprétations de l’époque ont été rapidement dépassées, comme le pensait avec
raison James White, l’époux de la messagère du Seigneur. Jésus-Christ, le Dieu
vivant, a conçu ses prophéties pour leur accomplissement final parfait et
irréprochable. C’est pourquoi, le temps qui s’écoule, apportant d’énormes
changements dans le monde, justifie une remise en cause permanente des
interprétations reçues et enseignées. La bénédiction du Seigneur est réservée ;
Jésus dit : « à celui qui
gardera, jusqu’à la fin, mes œuvres ». Or, en 1991, date de son rejet
de la lumière, la fin était encore éloignée. Elle devait donc être attentive à
toute nouvelle lumière proposée par le Seigneur par le moyen qu’il choisit
lui-même. Quel contraste entre les illusions de l’institution et l’état dans
laquelle Jésus la voit et la juge ! De tous les termes cités, le mot
« nu » est le plus grave
pour une institution, car il signifie que Jésus lui a retiré sa justice
éternelle, c’est dans sa bouche, une condamnation à mort et à la seconde mort
du jugement dernier ; selon ce qui est écrit dans 2 Cor.5:3 : « Aussi nous gémissons dans cette tente,
désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés vêtus et
non pas nus. »
Le conseil du
témoin fidèle et véritable
Verset
18 : « je te conseille
d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et
des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne
paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. »
Suite
au constat de 1991, l’institution disposait encore de trois années pour
s’amender et produire un fruit de repentance qui n’est pas venu. Et au
contraire de cela, ses liens avec les protestants déchus se sont resserrés
jusqu’à faire une alliance officielle publiée en 1995. Jésus se présente en
marchand exclusif de la vraie foi, « l'or
éprouvé par le feu» de l’épreuve. La preuve de sa condamnation de l’église
apparaît dans l’absence des « vêtements
blancs » dont étaient « dignes »
ses pionniers dans Apo.3:4. Par cette comparaison, Jésus illustre le fait qu’il
soumet bien, avant 1994, les adventistes de « Laodicée » à une attente adventiste identique à celles qui ont
précédé les dates 1843 et 1844 ; afin d’éprouver la foi dans les trois
expériences, comme l’enseigne le message adressé en 1844 aux adventistes de
« Sardes ». Dans une
attitude rebelle fermée, l’institution ne pouvait pas comprendre ce que Jésus
lui reprochait ; elle était « aveugle »,
comme les pharisiens du ministère terrestre de Jésus. Elle ne pouvait donc pas
comprendre l’invitation du Christ qui l’exhortait à acheter « la perle de grand prix » de la
parabole de Matt.13:45-46 qui définit l’image de la norme de la vie éternelle
exigée par Dieu révélée dans ce verset 18 d’Apo.3.
L’appel
miséricordieux
Verset
19 : « Moi, je reprends et je
châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.»
Le
châtiment est pour ceux que Jésus aime
jusqu’à ce qu’il les vomisse. L’appel lancé, une invitation à la repentance,
n’a pas été entendu. Et l’amour ne s’hérite pas, il se mérite par la dignité.
L’institution s’étant endurcie, Jésus lance un appel individuel en disant aux
candidats de la vocation céleste :
L’appel
universel
Verset
20 : « Voici, je me tiens à la
porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai
chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi».
Dans
l’Apocalypse, le mot « porte »
apparaît dans Apo.3:8, ici dans Apo.3:20, dans Apo.4:1 et dans Apo.21:21.
Apo.3:8 nous rappelle que les portes
ouvrent et ferment un accès. Elles deviennent ainsi le symbole des épreuves de
foi qui ouvrent ou ferment l’accès au Christ, à sa justice et à sa grâce.
Dans
ce verset 20, le mot « porte »
prend trois sens différents mais complémentaires. Il désigne Jésus en
personne : « Je suis la porte.
Jean 10:9 » ; la porte du ciel
ouverte dans Apo 4:1 : « Une
porte était ouverte dans le ciel. » ; et la porte du cœur humain contre laquelle Jésus vient frapper pour
inviter l’élu à lui ouvrir son cœur afin de donner une preuve de son amour.
Il
suffit à sa créature d’ouvrir son cœur à sa vérité révélée pour que soit rendue
possible une intime communion entre elle et son divin créateur. Le souper se partage le soir, quand la nuit
vient mettre fin aux œuvres du jour. L’humanité va entrer bientôt dans ce type
de nuit « où plus personne ne peut
travailler. (Jean 9:4) ». La fin du temps de grâce figera pour
toujours les derniers choix religieux des êtres humains, hommes et femmes
également responsables et strictement complémentaires au niveau de la chair.
Comparativement
au message de Philadelphie, l’élu est
dans l’époque Laodicée, dans
l’imminence du retour de Jésus-Christ. La « porte ouverte dans le ciel »
va s’ouvrir dans la continuité de ce message dans Apo.4:1.
La dernière
exhortation de l’Esprit
Au
vainqueur individuel, Jésus déclare :
Verset
21 : « Celui qui vaincra, je le
ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis
avec mon Père sur son trône. »
Il
annonce ainsi, l’activité du jugement céleste qui succède à ce message et qui
sera le thème d’Apo.4. Mais cette promesse ne l’engage qu’envers un véritable
élu vainqueur.
Verset
22 : « Que celui qui a des
oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ! »
Le
thème des « lettres » s’achève sur ce
nouvel échec institutionnel. Le dernier, car désormais, la lumière sera portée
par un homme inspiré, puis par un petit groupe. Elle sera transmise
individuellement de personne à personne et par le moyen d’internet que Jésus
lui-même va diriger en conduisant ses élus vers la source de la diffusion de
ses dernières vérités, autant sacrées que sa divine personne. De la sorte, où
qu’il soit sur la terre : « Que
celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux assemblées ! »
Le
thème suivant aura pour contexte le millénium céleste du jugement des méchants
effectué par les saints. Le sujet complet repose sur des enseignements
dispersés dans Apo.4, 11, et 20. Mais Apo.4 confirme clairement le contexte
céleste de cette activité qui succède chronologiquement à la dernière époque de
l’Elue terrestre.
Apocalypse 4 : le jugement céleste
Verset
1 : « Après cela, je regardai,
et voici, une porte était ouverte dans
le ciel. La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une
trompette, et qui me parlait, dit : Monte
ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite ».
En
disant, « La première voix que j'avais
entendue, comme le son d'une trompette », l’Esprit définit le message
de cette époque « Laodicée »
comme celle où il a transporté Jean dans Apo.1:10 : « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur,
et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette
». Laodicée est donc bien l’époque
dont la fin est marquée par le « jour
du Seigneur », celui de son grand retour glorieux.
Dans
ses propos, l’Esprit appuie fortement l’idée de la succession de ce thème avec
le message de Laodicée. Cette
précision est importante, car l’institution n’a jamais su prouver à ses
contradicteurs ses doctrines du jugement céleste. Aujourd’hui, j’en apporte la
preuve, rendue possible par la bonne définition des dates rattachées aux
messages des lettres d’Apo.2 et 3.
Entre Laodicée et Apo.4, avec la
« septième trompette »
d’Apo.11, Jésus a enlevé au diable et aux hommes rebelles leur « domination du royaume du monde »
terrestre. Avec « la moisson »
d’Apo.14, il a enlevé ses élus vers le ciel et leur confie le soin de juger
avec lui, la vie terrestre passée des méchants morts. C’est alors que « celui qui vaincra paîtra les nations avec
une verge de fer » comme annoncé dans Apo.2:27. Si les persécuteurs
avaient, comme moi, la certitude du sort qui leur est réservé, nul doute qu’ils
modifieraient leur conduite. Mais c’est précisément, leur farouche volonté de
ne tenir compte d’aucun avertissement qui les conduit aux pires actions et ils
se préparent ainsi, pour eux-mêmes, le pire des châtiments non reproductible
dans les conditions terrestres actuelles. Revenons donc dans le texte de ce
chapitre 4. « La première voix que
j'avais entendue, comme le son d'une trompette, et qui me parlait, dit : Monte
ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite ». Jean
fait référence au verset 10 d’Apo.1 : « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi
une voix forte, comme le son d'une trompette, ». Ce thème du retour en
gloire du Christ est déjà évoqué dans le verset 7 où il est écrit
: « Voici, il vient avec les
nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l'ont percé ; et toutes les tribus
de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen ! » La liaison
suggérée de ces trois textes confirme le contexte final glorieux du jour du
retour du Seigneur Jésus, appelé aussi Micaël
par ses élus initiés et ses anges fidèles.
Si la voix de Jésus est comparée à une trompette, c’est parce que, comme cet instrument sonore des armées,
à la tête de ses armées angéliques célestes, Jésus sonne ses troupes pour
lancer le combat. De plus, comme une trompette,
sa voix n’a pas cessé d’avertir ses élus pour les mettre en garde afin
de les préparer à vaincre comme il a lui-même vaincu le péché et la mort. En
évoquant ce mot « trompette »,
Jésus nous montre le thème le plus mystérieux et important de toute sa
Révélation. Et il est vrai que pour ses derniers serviteurs, ce thème cachait
une épreuve éliminatoire. Ici, dans Apo.4:1, la scène décrite est incomplète
parce qu’elle cible uniquement ses élus qu’il vient sauver de la mort. Le
comportement des méchants dans ce même contexte sera décrit dans Apo.6:16 en
ces termes révélateurs : « Et
ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous
devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de
l'agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »
A cette question suspendue, apparemment, sans réponse, Dieu va présenter dans
le chapitre 7 qui vient ensuite ceux qui peuvent résister : les élus
scellés symbolisés par le nombre 144 000, une multitude de 12 au
carré, soit 144. Mais il s’agit là uniquement des élus restés vivants au retour
du Christ. Or, dans ce contexte d’Apo.4, l’enlèvement au ciel concerne aussi
les élus morts depuis Abel que Jésus ressuscite pour leur donner à eux aussi,
la récompense promise pour leur foi : la vie éternelle. Aussi, quand Jésus
dit à Jean : « Monte ici ! »,
l’Esprit ne fait qu’anticiper, par cette image, la montée vers le royaume
céleste de Dieu de tous les élus rachetés par le sang de Jésus-Christ. Cette
montée au ciel marque la fin de la nature terrestre humaine, les élus ressuscitent
semblables aux anges fidèles de Dieu, conformément à l’enseignement de Jésus de
Matt.22:30. La chair et sa malédiction, c’est fini, ils les laissent sans
regret derrière eux. Ce moment de l’histoire humaine est si désirable que Jésus
le rappelle sans cesse dans sa révélation depuis Daniel. Comme la terre,
maudite à cause de l’homme, les véritables élus soupirent après leur
délivrance. Le verset 2 semble copié sur Apo.1:10 ; en fait, l’Esprit
confirme plus fortement le lien des deux qui font référence au même événement
de l’histoire du projet de Dieu, son retour dans son « grand jour » prophétisé dans
Apo.16:16.
Verset
2 : « Aussitôt je fus ravi en
esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu'un
était assis ».
Comme
dans l’expérience de Jean, la montée des élus au « ciel » les « ravit
en esprit » et ils sont projetés dans la dimension céleste restée
perpétuellement inaccessible aux hommes, car Dieu y règne et il est visible.
Verset
3 : « Celui qui était assis
avait l'aspect d'une pierre de jaspe et de sardoine ; et le trône était
environné d'un arc-en-ciel semblable à de l'émeraude ».
Là,
ils se retrouvent face au trône de Dieu, sur lequel le Dieu créateur unique
siège glorieusement. Cette gloire céleste indescriptible est néanmoins exprimée
par des pierres précieuses auxquelles les hommes sont sensibles. Les « pierres de jaspe » prennent des
aspects et des couleurs très différents, imageant ainsi la multiplicité de la
nature divine. De couleur rouge, la « sardoine »
lui ressemble. « L’arc-en-ciel »
est un phénomène de la nature qui a toujours émerveillé les hommes, mais
faut-il encore en retenir l’origine. Il fut le signe de l’alliance par lequel
Dieu promit à l’humanité de ne jamais plus la détruire par les eaux du déluge,
selon Gen.9:9 à 17. Aussi, chaque fois que la pluie rencontre le soleil, image
symbolique de Dieu, l’arc-en-ciel, apparaît pour tranquilliser ses créatures
terrestres. Mais en évoquant le déluge d’eaux, Pierre rappelle qu’un « déluge de feu et de soufre » est
dans le projet divin (2Pie.3:7). C’est précisément, en vue de ce « déluge de feu » exterminateur, que
Dieu organise, dans son ciel, un jugement des méchants dont les juges vont
être, les élus rachetés et Jésus, leur Rédempteur.
Verset
4 : « Autour du trône je vis vingt-quatre trônes, et sur ces
trônes vingt-quatre vieillards
assis, revêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d'or ».
Voici
donc, symbolisés par 24 vieillards,
les rachetés des deux époques prophétiques révélées selon le principe
suivant : entre 94 et 1843, le fondement des 12 apôtres ; entre 1843
et 2030, l’Israël spirituel « adventiste » des « 12 tribus » scellées du « sceau de Dieu », le sabbat du 7ème
jour, dans Apo.7. Cette configuration sera confirmée, dans Apo.21, dans la
description de la « Nouvelle
Jérusalem qui descend du ciel » pour s’installer sur la terre
renouvelée ; les « 12 tribus »
y sont imagées par « 12 portes »
sous l’aspect de 12 « perles ».
Le thème du jugement est, lui, défini dans Apo.20:4, où nous
lisons : « Et je vis des trônes; et à ceux qui s'y
assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du
témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient
pas adoré la bête ni son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur
front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ
pendant mille ans ». Le règne des élus est un règne de juges. Mais qui
juge-t-on ? Apo.11:18 nous donne la réponse : « Les nations se sont irritées ; et ta colère
est venue, et le temps est venu de juger
les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux
qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui
détruisent la terre ». Dans ce verset, l’Esprit rappelle la
succession de trois thèmes révélés pour le temps de la fin : « la sixième trompette » pour « les nations irritées », le temps
des « sept derniers fléaux »
pour « ta colère est venue »,
et le jugement céleste des « mille
ans » pour, « le temps est
venu de juger les morts ». La fin du verset dresse le programme final
qui sera accompli par le jugement dernier de l’étang de feu et de soufre qui anéantira les méchants. Ceux-ci
prendront tous part à la deuxième résurrection
suggérée, à la fin des « mille ans »,
selon Apo.20:5 : « Les
autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent
accomplis ». L’Esprit nous donne sa définition des
méchants : « ceux qui
détruisent la terre ». Derrière cette action se trouve « le péché dévastateur ou désolateur »
cité dans Dan.8:13 ; le péché
qui provoque la mort et la désolation de la terre ; qui a conduit Dieu à
livrer le christianisme au régime cruel papal romain entre 538 et 1798 ;
qui livre le tiers des hommes au feu nucléaire après ou en 2021. Personne
n’aurait imaginé que, depuis le 7 Mars 321, la transgression du saint sabbat du
véritable septième jour porterait autant de terribles et tragiques
conséquences. Les 24 vieillards ne
sont différenciés qu’au niveau du décret de Daniel 8:14, car ils ont en commun
d’être sauvés par le même sang de Jésus-Christ. C’est pourquoi, trouvés dignes,
selon Apo.3:5, ils portent tous les « vêtements
blancs », et la « couronne
de vie » promise aux vainqueurs du combat de la foi, dans Apo.2:10.
« L’or » des couronnes symbolise la foi purifiée par
l’épreuve selon 1 Pie.1:7.
Dans
ce chapitre 4, le terme « assis »
apparaît 3 fois. Le chiffre 3 étant symbole de perfection, l’Esprit place ce
thème du jugement du septième millénaire sous le signe du repos parfait des
vainqueurs, selon qu’il est écrit : « Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton
marchepied » Psa.110:1 et Matt.22:44. Celui et ceux qui sont assis
sont en repos et par cette image,
l’Esprit présente bien, le septième millénaire, comme le grand sabbat ou repos
prophétisé, depuis la création, par le repos sanctifié du septième jour de nos
semaines.
Verset
5 : « Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes
ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu ».
Les
manifestations qui « sortent du
trône » sont directement attribuées au Dieu créateur lui-même. Selon
Exo.19:16, ces phénomènes avaient déjà marqué, dans la terreur du peuple
hébreu, la présence de Dieu sur le mont Sinaï. Cette suggestion rappelle donc
le rôle que les dix commandements de Dieu vont tenir dans cette action du
jugement des méchants morts. Ce rappel évoque aussi le fait qu’invisible au
risque de mort inévitable pour ses créatures dans le passé, Dieu qui n’a pas
changé de nature est vu sans danger par ses élus rachetés ressuscités et
glorifiés. Attention ! Cette courte
phrase, maintenant interprétée, va devenir un repère dans la structure du livre
Apocalypse. Chaque fois, qu’elle apparaîtra, le lecteur devra comprendre que la
prophétie évoque le contexte du début du jugement du septième millénaire qui
sera marqué par l’intervention directe et visible de Dieu en Micaël,
Jésus-Christ. Par ce moyen, la structure du livre entier va nous proposer
des survols successifs de l’ère chrétienne sous des thèmes différents séparés
par cette expression clé : « il
y eut des éclairs, des voix, et des tonnerres ». Nous allons la
retrouver dans Apo.8:5 où « un
tremblement de terre » est ajouté à la clé. Elle viendra séparer le
thème de l’intercession perpétuelle céleste de Jésus-Christ du thème des trompettes. Ensuite, dans Apo.11:19,
« une forte grêle » sera
ajoutée à la clé. L’explication apparaîtra dans Apo.16:21 où cette « grosse grêle » clôture le thème du septième des sept derniers fléaux de Dieu.
De même, « le tremblement de terre »
devient, dans Apo.16:18, « un grand
tremblement de terre ». Cette clé est fondamentale pour apprendre à
gérer les enseignements du livre Apocalypse et comprendre le principe de sa
structure.
Revenant
à notre verset 5, nous relevons que, placés cette fois « devant le trône », se trouvent
« sept lampes ardentes qui brûlent ».
Elles symbolisent les « sept esprits
de Dieu ». Le chiffre « sept » symbolise la sanctification, ici, celle de l’Esprit de
Dieu. C’est par son Esprit qui renferme toute vie que Dieu contrôle toutes ses
créatures ; il est en elles, et les situe « devant son trône », parce qu’il les a créées libres, en
vis-à-vis de lui. L’image des « sept
lampes ardentes » symbolise la sanctification de la lumière
divine ; sa lumière parfaite et intense élimine toute possibilité de
ténèbres. Car il n’y a pas de place pour des ténèbres dans la vie éternelle des
rachetés.
Verset
6 : « Il y a encore devant le
trône comme une mer de verre, semblable à du cristal. Au milieu du trône et
autour du trône, il y a quatre êtres vivants remplis d'yeux devant et derrière ».
L’Esprit
nous parle dans son langage symbolique. Ce qui est « devant le trône »
désigne ses créatures célestes qui assistent mais ne participent pas au
jugement. En grand nombre, celles-ci prennent l’aspect d’une mer dont la pureté de caractère est si
pure qu’il la compare à du cristal.
C’est là, le caractère de base des créatures célestes et terrestres restées
fidèles au Dieu créateur. Ensuite, l’Esprit fait appel à un autre symbole qui
concerne Dieu, au milieu du trône, et
ses créatures célestes d’autres mondes, et d’autres dimensions, autour du trône ; autour désigne des créatures dispersées
sous le regard du Dieu assis sur le trône.
L’expression « quatre êtres
vivants » désigne la norme universelle des êtres vivants. La multitude
d’yeux se justifie par le mot
multitude, et leur position « devant
et derrière » symbolise plusieurs choses. En premier, cela donne à ces
êtres vivants un regard
multidirectionnel soit, multidimensionnel. Mais plus spirituel, l’expression
« devant et derrière » fait
référence à la loi divine gravée du doigt de Dieu sur le mont Sinaï, sur les
quatre faces des deux tables de pierre. L’Esprit compare la vie universelle
avec la loi universelle. Les deux sont l’œuvre de Dieu qui grave sur la pierre,
sur la chair, ou dans les esprits, la norme de la vie parfaite pour le bonheur
de ses créatures qui le comprennent et qui l’aiment. Ces multitudes d’yeux
regardent et suivent avec passion et compassion ce qui se passe sur la terre.
Dans 1 Cor.4:9, Paul déclare : « Car
Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés
à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux
anges et aux hommes ». Le mot « monde » de ce verset est le grec « cosmos ». C’est
ce cosmos que je définis comme des mondes multidimensionnels. Sur terre les
élus et leurs combats sont suivis par des spectateurs invisibles qui les aiment
du même amour divin révélé par Jésus-Christ. Ils se réjouissent de leur joie et
pleurent avec ceux qui pleurent tant le combat est dur et affligeant. Mais ce
cosmos désigne également le monde incrédule comme le peuple romain, spectateur
de la mise à mort des chrétiens fidèles dans leurs arènes.
Apocalypse
5 nous présentera ces trois groupes de spectateurs célestes : les quatre êtres vivants, les anges, et les
vieillards, tous vainqueurs, ils sont réunis sous le regard d’amour du
grand Dieu créateur pour l’éternité.
Le
lien qui relie la « multitude d’yeux »
avec la loi divine est dans le nom « témoignage »
que Dieu donne à sa loi des dix commandements. On se souvient que cette loi
était conservée dans « le lieu très saint » exclusivement réservé à
Dieu et interdit aux hommes excepté pour la fête du « jour des
Expiations ». La loi restait auprès de Dieu au titre de « témoignage » et ses « deux tables » vont donner un
deuxième sens aux symboliques « deux
témoins » cités dans Apo.11:3. » Dans cette leçon, la « multitude d’yeux » révèle
l’existence d’une multitude de témoins invisibles qui ont assisté aux
événements terrestres. Dans la pensée divine, le mot témoin est indissociable
du mot fidélité. Le mot grec « martus » traduit par
« martyr » le définit parfaitement, car la fidélité exigée par Dieu
n’a aucune limite. Et au minimum, un « témoin » de Jésus se doit
d’honorer la loi divine de ses dix commandements auxquels Dieu le compare et le
juge.
La LOI DIVINE
prophétise
Ici,
j’ouvre une parenthèse, pour évoquer la lumière divine reçue au printemps 2018.
Elle concerne la loi des dix commandements de Dieu. L’Esprit m’a conduit à
réaliser l’importance de la précision suivante : « Moïse retourna et descendit de la montagne,
les deux tables du témoignage dans sa main ; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l'un et de l'autre côté. Les tables
étaient l'ouvrage de Dieu, et l'écriture était l'écriture de Dieu, gravée sur
les tables (Exo.32:15-16) ». J’ai été d’abord étonné que personne
n’ait jamais tenu compte de cette précision selon laquelle, les tables
originelles de la loi étaient écrites sur leurs quatre faces soit, « devant et derrière » comme « les yeux des quatre êtres vivants »
du verset précédent étudié. Cette précision citée avec insistance avait une
raison que l’Esprit m’a permis de découvrir. Le texte entier était à l’origine
réparti de manière régulière et équilibrée sur les quatre faces des deux tables
de pierre. Le recto de la première affichait le premier commandement et la
moitié du deuxième ; son verso portait la seconde partie du deuxième et
l’intégralité du troisième. Sur la deuxième table, le recto affichait le
quatrième commandement en entier ; son verso portait les six derniers
commandements. Dans cette configuration, les deux rectos visibles nous
présentent le premier commandement et le deuxième, en moitié, et le quatrième
qui concerne le repos sanctifié du septième jour. Un regard sur ces choses met
en évidence ces trois commandements qui sont signes de sainteté en 1843, quand
le sabbat est restauré et exigé par Dieu. A cette date, les protestants chutent
victimes du dimanche romain hérité. Les conséquences du choix adventiste et du
choix protestant vont ainsi être affichées au verso des deux tables. Il
apparaît que, sans le respect du sabbat, depuis 1843, le troisième commandement
est également transgressé : « Le
nom de Dieu est pris en vain »,
littéralement « mensongèrement »,
par ceux qui l’invoquent sans la justice du Christ ou après l’avoir perdue. Ils
renouvellent ainsi la faute commise par les juifs dont la revendication
d’appartenir à Dieu est révélée comme un mensonge par Jésus-Christ dans
Apo.3:9 : « ceux de la
synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent
». En 1843, ce fut le cas des protestants héritiers des catholiques. Mais avant
le troisième commandement, la seconde partie du deuxième révèle le jugement que
Dieu porte sur les deux camps principaux opposés. Aux protestants héritiers du
catholicisme romain, Dieu dit : « je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants
jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, » ;
hélas pour lui, l’adventisme officiel « vomi » en 1994 partagera leur sort ; mais il dit aussi, à
l’inverse, aux saints qui vont garder son saint sabbat et sa lumière
prophétique depuis 1843 jusqu’en 2030 : « et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment
et qui gardent mes commandements ». Le chiffre « mille » cité évoque subtilement les
« mille ans » du septième
millénaire d’Apo.20 qui seront la récompense des élus vainqueurs entrés dans
l’éternité. Une autre leçon se dégage. Privés de l’aide du Saint Esprit de Jésus-Christ,
en conséquence, les protestants et les adventistes lâchés par Dieu
successivement en 1843 et 1994 seront incapables d’honorer les six derniers
commandements écrits sur le verso de la table 2, dont le recto est consacré au
divin repos du septième jour. A l’opposé, les observateurs de ce repos,
obtiendront l’aide de Jésus-Christ pour obéir à ces commandements qui
concernent les devoirs de l’homme envers son prochain humain. Les œuvres de
Dieu aussi lointaines que la remise des tables de la loi à Moïse prennent au
temps de la fin, en 2018, un sens, un rôle, et une utilisation aussi
surprenants qu’inattendus. Et le message visant à la restauration du sabbat
est, par ce moyen, renforcé et confirmé par le Dieu Tout-Puissant Jésus-Christ.
Voici,
maintenant, la forme sous laquelle les dix commandements se présentent.
Table 1 –
Recto : les ordonnances
Dieu
se présente
« Je suis YaHWéH, ton Dieu, qui t'ai fait
sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude ». (Tous les élus
arrachés au péché et sauvés par le sang expiatoire versé par Jésus-Christ sont
concernés ; la maison de servitude
est le péché ; le fruit imité du diable).
1er
commandement : péché catholique depuis 538, protestant depuis 1843, et
adventiste depuis 1994).
« N’aies pas d'autres dieux devant ma face ».
2ème
commandement : 1ère partie : péché catholique depuis 538.
« Ne te fais pas d'image taillée, ni de
représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont
en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Ne te
prosternes pas devant elles, et ne les sers pas ; ».
Table 1 –
Verso : Les conséquences
2ème
commandement : 2ème partie.
« …
car moi, YaHWéH, ton Dieu, je suis un
Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de
ceux qui me haïssent, (catholiques
depuis 538 ; protestants depuis 1843 ; adventistes depuis 1994) et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment
et qui gardent mes commandements. (Adventistes du septième jour, depuis 1843 ; les derniers, depuis
1994 ».
3ème
commandement : transgressé par les catholiques depuis 538, les protestants
depuis 1843, et les adventistes, depuis 1994).
« Ne prends pas le nom de YaHWéH, ton Dieu,
mensongèrement ; car YaHWéH ne laissera pas impuni celui qui prend son nom
mensongèrement. »
Table 2 –
Recto : ordonnance
4ème
commandement : sa transgression par l’Assemblée chrétienne depuis 321 en
fait le « péché dévastateur »
de Dan.8:13 ; il est transgressé par la foi catholique depuis 538, et la foi
protestante depuis 1843. Mais il est honoré par la foi adventiste du septième
jour depuis 1843 et 1873.
« Souviens-toi du jour du repos, pour le
sanctifier. Travailles six jours, et
fais tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de
YaHWéH, ton Dieu: ne fais aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni
ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes
portes. Car en six jours YaHWéH a fait les cieux, la terre et la mer, et tout
ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi
YaHWéH a béni le jour du repos et l'a sanctifié. »
Table 2 :
Verso : les conséquences : Ces six derniers commandements
sont transgressés par la foi chrétienne depuis 321 ; par la foi catholique
depuis 538 ; par la foi protestante, depuis 1843, et par la foi adventiste
« vomie » en 1994. Mais ils
sont respectés dans la foi adventiste du septième jour bénie par le Saint
Esprit de Jésus-Christ, depuis 1843 et 1873 ; les « derniers »
depuis 1994 jusqu’en 2030.
5ème
commandement
« Honore ton père et ta mère, afin que tes
jours se prolongent dans le pays que YaHWéH, ton Dieu, te donne. »
6ème
commandement
« Tu
ne tueras point. Ne commets pas de
meurtre ». (du type crime crapuleux assassin ou au nom de la fausse
religion)
7ème
commandement
« Ne commets pas d'adultère. »
8ème
commandement
« Ne dérobes pas. »
9ème
commandement
« Ne portes pas de faux témoignage contre ton
prochain. »
10ème
commandement
« Ne convoites pas la maison de ton prochain ;
ne convoites pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni
son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »
Je
referme ici, cette parenthèse sublime et d’importance vitale.
Verset
7 : « Le premier être
vivant est semblable à un lion, le second être vivant est semblable à un veau,
le troisième être vivant a la face d'un homme, et le quatrième être vivant est
semblable à un aigle qui vole ».
Disons-le
tout de suite, ce ne sont là que des symboles. Le même message est présenté
dans Ezé.1:6 avec des variantes dans la description. On y trouve quatre animaux
identiques ayant chacun quatre faces différentes. Ici, nous avons bien encore
quatre animaux, mais chacun n’a qu’une seule face, différente chez les quatre
animaux. Ces monstres ne sont donc pas réels, mais leur message symbolique est
sublime. Chacun d’eux présente une norme de la vie universelle éternelle qui
concerne, nous l’avons vu, Dieu en personne et ses créatures universelles
multidimensionnelles. Celui qui a incarné dans sa perfection divine, ces quatre
critères de la vie universelle, c’est Jésus-Christ, en qui se retrouvent, la
royauté et la force du lion selon
Jug.14 :18 ; l’esprit de sacrifice et de service du veau ; l’image de Dieu de
l’homme ; et la domination de l’élévation suprême céleste de l’aigle qui vole. Ces quatre critères se
retrouvent dans toute la vie universelle éternelle céleste. Ils constituent la
norme qui explique la réussite du projet divin combattu par les esprits
rebelles. Et Jésus en a présenté le modèle parfait à ses apôtres et ses
disciples pendant son cours ministère terrestre ; allant jusqu’à laver les
pieds de ses disciples, avant de livrer son corps au supplice de la crucifixion,
pour expier, à leur place, comme un « veau »,
les péchés de tous ses élus. Aussi, que chacun s’examine pour savoir si
l’abnégation de cette norme de la vie éternelle est conforme à sa nature, à ses
aspirations et à ses désirs. Telle est la norme de l’offre du salut à saisir ou
à rejeter.
Verset
8 : « Les quatre êtres
vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d'yeux tout autour et au
dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit : Saint, saint, saint est le
Seigneur Dieu, le Tout Puissant, qui était, qui est, et qui vient ! »
Sur
fond de contexte du jugement céleste, cette scène illustre des principes
appliqués perpétuellement dans le ciel et sur la terre par les êtres restés
fidèles à Dieu.
Les
corps célestes des créatures des autres mondes n’ont aucun besoin d’ailes pour
se déplacer parce qu’ils ne sont pas soumis aux lois de la dimension terrestre.
Mais l’Esprit adopte des symboles terrestres que l’homme peut comprendre. En
leur attribuant « six ailes »,
il nous révèle la valeur symbolique du chiffre 6 qui devient le chiffre du
caractère céleste et celui des anges. Il concerne les mondes restés sans péché
et les anges dont Satan, l’ange rebellé, fut le premier créé. Dieu s’étant
attribué le chiffre « sept » pour « sceau » royal
personnel, le chiffre 6 peut être considéré comme le « sceau », ou
dans le cas du diable, « la marque », de sa personnalité, mais il
partage ce chiffre 6 avec les mondes restés purs et tous les anges créés par Dieu, les bons et les
mauvais. En dessous de l’ange vient l’homme dont le chiffre sera le
« 5 », qui est justifié par ses 5 sens, les 5 doigts de sa main et
les 5 doigts de son pied. En dessous vient le chiffre 4 du caractère universel
désigné par les 4 points cardinaux, le Nord, le Sud, l’Est, et l’Ouest. En-dessous
vient le chiffre 3 de la perfection, puis le 2 de l’imperfection, et le 1 de
l’unité, ou de l’union parfaite. Les yeux des quatre êtres vivants sont « tout autour et au dedans », et en
plus, « devant et derrière ».
Rien ne peut échapper au regard de cette vie universelle multidimensionnelle
céleste que l’Esprit divin sonde dans son intégralité car son origine est en
lui. Cet enseignement est utile parce que, sur la terre actuelle, à cause du
péché et de la méchanceté des pécheurs, en les gardant « au-dedans » de lui, l’homme peut
cacher, aux autres hommes, ses pensées secrètes et ses méchants projets dirigés
contre son prochain. Dans la vie céleste, de telles choses sont impossibles. La
vie céleste est transparente comme le cristal depuis que la méchanceté en a été
expulsée, en même temps que le diable et ses mauvais anges, précipités sur la
terre, selon Apo.12:9, après la victoire de Jésus sur le péché et la mort. La
proclamation de la sainteté de Dieu est accomplie dans sa perfection (3
fois : saint) par les habitants
de ces mondes purs. Mais cette proclamation n’est pas réalisée par des
mots ; c’est la perfection de leur sainteté individuelle et collective qui
proclame en œuvres permanentes la perfection de la sainteté du Dieu qui les a
créés. Dieu révèle sa nature et son nom sous la forme citée dans
Apo.1:8 : « Je suis
l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui
vient, le Tout Puissant ». L’expression « qui est, qui était, et qui vient » définit parfaitement la
nature éternelle du Dieu créateur. Refusant de l’appeler par le nom qu’il s’est
attribué, « YaHWéH », les hommes l’appellent « l’Eternel ».
Il est vrai, que Dieu n’avait pas besoin de nom, puisqu’étant unique et sans
concurrent divin, il n’a pas besoin d’un nom pour le distinguer des autres
dieux qui n’existent pas. Dieu a accepté néanmoins de répondre à la demande de
Moïse qu’il aimait et qui l’aimait. Aussi s’est-il donné le nom
« YaHWéH » qui se traduit par le verbe « être », conjugué à
la troisième personne du singulier de l’imparfait hébreu. Ce temps
« imparfait » désigne un accompli qui se prolonge dans le temps,
donc, un temps plus large que notre futur, la forme « qui est, qui était,
et qui sera » traduit parfaitement le sens de cet imparfait hébreu. La
formule « celui qui est, qui était,
et qui vient » est donc de la part de Dieu le moyen de traduire son
nom hébreu « YaHWéH », quand il doit l’adapter aux langues
occidentales, ou toute autres, que l’hébreu. La partie « et qui
vient » désigne la phase adventiste finale de la foi chrétienne, établie
dans le projet de Dieu par le décret de Dan.8:14 depuis 1843. C’est donc dans
la chair des adventistes élus que la proclamation de la triple sainteté de Dieu
est accomplie. La divinité de Jésus-Christ a souvent été contestée, mais elle
est incontestable. La Bible dit à ce sujet dans Héb.1:8 : « Mais il a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu
est éternel ; le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité ; ». Et
à Philippe qui demande à Jésus de lui montrer le Père, Jésus répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous,
et tu ne m'as pas connu, Philippe ! Celui
qui m'a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? (Jean
14:9) ».
Versets
9-10-11 : « Quand les êtres
vivants rendent gloire et honneur et actions de grâces à celui qui est assis
sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre
vieillards tombent devant celui qui est assis sur le trône et ils adorent
se prosternent devant celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent
leurs couronnes devant le trône, en disant : Tu es digne, notre Seigneur et
notre Dieu, de recevoir la gloire et l'honneur et la puissance ; car tu as créé
toutes choses, et c'est par ta volonté qu'elles existent et qu'elles ont été
créées ».
Le
chapitre 4 s’achève par une scène de glorification du Dieu créateur. Cette
scène montre que l’exigence divine, « craigniez
Dieu et donnez lui gloire … », exprimée dans le message du premier
ange d’Apo.14:7 a été entendue et bien comprise par les derniers élus
sélectionnés depuis 1843 ; mais surtout, par les élus restés vivants au
moment du retour en gloire de Jésus-Christ ; car c’est uniquement pour eux
que la Révélation Apocalypse a été préparée et éclairée intégralement au temps
choisi par Dieu soit, depuis le printemps 2018. Les rachetés expriment ainsi
dans l’adoration et les louanges, toute leur reconnaissance envers
Jésus-Christ, la forme sous laquelle, le Tout-Puissant les a visités pour les
sauver du péché et de la mort, son salaire. L’humanité incrédule ne croit que
ce qu’elle voit, comme l’apôtre Thomas, et parce que Dieu est invisible, elle
est condamnée à ignorer son extrême faiblesse qui n’en fait qu’un jouet qu’il
manipule selon sa divine volonté. Elle a au moins l’excuse, qui ne la
justifiera pas pour autant, de ne pas avoir connu Dieu, une excuse que n’a pas
Satan, puisque connaissant Dieu, il a choisi d’entrer en lutte contre
lui ; c’est à peine croyable, mais vrai, et cela concerne également les
mauvais anges qui l’ont suivi. Paradoxalement, les multiples fruits différents
voire opposés du libre choix témoignent de l’authentique et totale liberté que
Dieu a donnée à ses créatures célestes et terrestres.
Apocalypse 5 : le Fils de l’Homme
Quand
il présenta Jésus à la foule, Pilate dit : « Voici l’Homme ». Il a fallu que Dieu vienne lui-même prendre
forme de la chair, pour que paraisse «l’Homme»
selon son cœur et ses désirs. La mort avait frappé le premier couple d’êtres
humains, à cause du péché de désobéissance envers Dieu. En signe de leur nouvel
état honteux, Dieu leur avait fait découvrir leur nudité physique qui n’était
qu’un signe extérieur de leur nudité spirituelle intérieure. Dès ce
commencement, la première annonce de leur rachat fut réalisée en leur donnant
des vêtements de peau animale. Ainsi fut tué le premier animal de l’histoire
humaine, on peut penser qu’il s’agissait d’un jeune bélier ou d’un agneau en
raison du symbolisme. 4000 années plus tard, l’Agneau de Dieu, qui ôte les
péchés du monde, est venu offrir sa vie légalement parfaite pour racheter des
élus parmi l’humanité. Ce salut offert en pure grâce par Dieu repose donc entièrement
sur la mort de Jésus qui fait bénéficier ses élus de sa parfaite justice ;
et en même temps, sa mort expie leurs péchés dont il s’est fait le porteur
volontaire. Depuis, Jésus-Christ est devenu le seul nom qui peut sauver un
pécheur sur notre terre entière, et son salut s’applique depuis Adam et Eve.
Pour
toutes ces raisons, ce chapitre 5, qui se place sous le chiffre de « l’Homme », lui est consacré. Non
seulement, Jésus sauve ses élus par sa mort expiatoire, mais il les sauve en
les protégeant tout au long de leur parcours de vie terrestre. Et c’est dans ce
but, qu’il les avertit des dangers spirituels que le diable a placé sur leur
route. Sa technique n’a pas changé : comme au temps des apôtres, Jésus
leur parle en paraboles, afin que le monde entende mais ne comprenne pas ;
ce qui n’est pas le cas de ses élus qui, comme les apôtres reçoivent
directement de lui ses explications. Sa révélation « Apocalypse »
reste sous ce nom grec non traduit, cette gigantesque parabole que le monde ne
doit pas comprendre. Mais pour ses élus, cette prophétie est bien sa « Révélation ».
Verset
1 : « Puis je vis dans la
main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et
en dehors, scellé de sept sceaux ».
Sur
le trône se tient Dieu et il a dans sa main droite, donc sous sa bénédiction,
un livre écrit en « dedans et en
dehors ». Ce qui est écrit « en
dedans » est le message décrypté réservé pour ses élus qui reste fermé
et incompris des gens du monde ennemis de Dieu. Ce qui est écrit « en dehors » c’est le texte crypté,
visible mais incompréhensible pour la multitude humaine. Le livre Apocalypse
est scellé de « sept sceaux ».
Dans cette précision, Dieu nous dit que seule l’ouverture du « septième sceau » permettra son
ouverture complète. Car tant qu’il reste un sceau pour le sceller, le livre ne
peut pas être ouvert. L’ouverture entière du livre va ainsi dépendre du temps
fixé par Dieu pour le thème du « septième
sceau ». Il sera évoqué au titre de « sceau du Dieu vivant » dans Apo.7, où désignant le repos
du septième jour, son saint sabbat, sa restauration sera rattachée à la date
1843 qui sera donc également l’heure de l’ouverture du « septième sceau » qui apporte, dans
la pédagogie du livre, le thème des « sept
trompettes », si important pour nous, ses élus.
Verset
2 : « Et je vis un ange
puissant, qui criait d'une voix forte : Qui est digne d'ouvrir le livre, et
d'en rompre les sceaux ? »
Cette
scène est une parenthèse dans le montage de la prophétie. Ce n’est pas dans le
ciel, contexte du chapitre 4 précédent, que le livre Apocalypse devra être
ouvert. Les élus en ont besoin avant le retour de Jésus-Christ, pendant qu’ils
sont exposés aux pièges du diable. La puissance est dans le camp de Dieu, et
l’ange puissant est l’ange de YaHWéH soit, Dieu dans sa forme angélique de
Micaël. Le livre scellé est extrêmement important et saint puisqu’il exige une
dignité très élevée pour rompre ses sceaux et l’ouvrir.
Verset
3 : « Et personne dans le
ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder. »
Ecrit
par Dieu lui-même, le livre ne peut être ouvert par aucune de ses créatures
célestes ou terrestres.
Verset
4 : « Et je pleurai beaucoup de
ce que personne ne fut trouvé digne d'ouvrir le livre ni de le regarder. »
Jean
est comme nous une créature terrestre et ses pleurs expriment le désarroi de
l’humanité mise en face des pièges dressés par le diable. Il semble nous
dire : « sans révélation, qui peut être sauvé ? ». Il
révèle ainsi le haut degré tragique de l’ignorance de son contenu, et sa
conséquence fatale : la double mort.
Verset
5 : « Et l'un des
vieillards me dit : Ne pleure point ; voici, le lion de la tribu de Juda, le
rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. »
Les
« vieillards » rachetés de
la terre par Jésus sont bien placés pour élever au-dessus de tous les êtres
vivants le nom de Jésus-Christ. Ils lui reconnaissent la domination qu’il a
lui-même déclaré avoir reçu du Père et des êtres célestes dans
Matt.28:18 : « Jésus,
s'étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et
sur la terre ». C’est en ciblant son incarnation en Jésus, que Dieu a
inspiré Jacob qui, prophétisant sur ses fils, dit au sujet de
Juda : « Juda est un jeune
lion. Tu reviens du carnage, mon fils ! Il ploie les genoux, il se couche comme
un lion, Comme une lionne : qui le fera lever ? Le sceptre ne s'éloignera point
de Juda, ni le bâton souverain d'entre ses pieds, jusqu'à ce que vienne le
Schilo, et que les peuples lui obéissent. Il attache à la vigne son âne, et au
meilleur cep le petit de son ânesse ; Il lave dans le vin son vêtement, et dans
le sang des raisins son manteau. Il a les yeux rouges de vin, et les dents
blanches de lait (Gen.49:8 à 12)». Le
sang des raisins sera le thème de la « vendange » annoncée dans Apo.14:17 à 20, qui est aussi
prophétisée dans Esaïe 63. Au sujet du « rejeton de David », nous lisons dans Esa.11:1 à
5 : « Puis un rameau
sortira du tronc d'Isaï, et un rejeton naîtra de ses racines. L'Esprit de
l'Éternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de
conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Éternel. Il
respirera la crainte de l'Éternel ; Il ne jugera point sur l'apparence, Il ne
prononcera point sur un ouï-dire. Mais il jugera les pauvres avec équité, et il
prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre; Il frappera la terre
de sa parole comme d'une verge, et du souffle de ses lèvres il fera mourir le
méchant. La justice sera la ceinture de ses flancs, et la fidélité la ceinture
de ses reins ». La victoire de Jésus sur le péché et la mort, son
salaire, lui octroie le droit légal et légitime d’ouvrir le livre de la
Révélation, pour que ses élus soient avertis et protégés contre les pièges
religieux mortels qu’il fait tendre, par le diable, afin de séduire les
incrédules. Le livre sera donc entièrement ouvert à l’heure où le décret de
Daniel 8:14 entrera en application soit, le premier jour du printemps de
l’année 1843 ; même si sa compréhension imparfaite va nécessiter des
remises en cause au cours du temps, jusqu’en 2018.
Verset
6 : « Et je vis, au milieu
du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui
était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept
esprits de Dieu envoyés par toute la terre. »
Il
faut relever la présence de l’agneau
« au milieu du trône », car
il est Dieu dans sa sanctification multiforme, étant tout à la fois, le Dieu
créateur unique, l’archange Micaël, Jésus-Christ l’Agneau de Dieu, et le Saint-Esprit
ou « sept esprits de Dieu envoyés
par toute la terre ». Ses « sept
cornes » symbolisent la sanctification de sa puissance et ses « sept yeux », la sanctification de
son regard, qui scrute en profondeur les pensées et les actions de ses
créatures.
Verset
7 : « Il vint, et il prit
le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. »
Cette
scène illustre les mots d’Apo.1:1 : « Révélation de Jésus-Christ que Dieu lui a donné
pour montrer à ses esclaves ce qui doit arriver promptement, et qu’il a fait connaître, en envoyant son
ange, à son esclave Jean ». Ce message a pour but de nous dire que le
contenu de la Révélation sera
illimité puisqu’il est donné par Dieu, le Père, lui-même ; et ceci en
ayant placé sur elle, toute sa bénédiction indiquée par sa « main droite ».
Verset
8 : « Quand il eut pris le
livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent
devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de
parfums, qui sont les prières des saints. »
Retenons
de ce verset, cette clé symbolique : « des
coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints ». Toutes
les créatures célestes et terrestres élues par leur fidélité se prosternent
devant « l’agneau »
Jésus-Christ pour l’adorer. Les « harpes »
symbolisent l’harmonie universelle des louanges et de l’adoration
collective.
Verset
9 : « Et ils chantaient un
cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir
les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu, par ton sang,
des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation
; »
Ce
« cantique nouveau »
célèbre la délivrance du péché et, provisoirement, la disparition des
instigateurs de la révolte. Car, ils ne disparaîtront pour toujours qu’après le
jugement dernier. Les rachetés de Jésus-Christ viennent de toutes les origines,
de toutes les couleurs et les races humaines, « de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation » ;
ce qui prouve que le projet salvateur est uniquement proposé au nom de
Jésus-Christ, conformément à ce que déclare Act.4:11-12 : « Jésus est la pierre rejetée par vous qui
bâtissez, et qui est devenue la principale de l'angle. Il n'y a de salut
en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné
parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.». Toutes les autres religions sont donc
illégitimes et tromperies illusoires diaboliques. Contrairement, aux fausses
religions, la vraie foi chrétienne est organisée par Dieu de manière cohérente
logique. Il est écrit que Dieu ne fait point acception de personne ; ses
exigences sont les mêmes pour toutes ses créatures, et le salut qu’il a proposé
avait un prix qu’il est venu payer lui-même. Ayant souffert pour ce rachat, il
ne sauvera que les personnes qu’il juge digne de bénéficier de son martyre.
Verset
10 : « tu as fait d'eux un
royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre ».
Le
royaume des cieux prêché par Jésus, a pris forme. Recevant « le droit de juger », les élus sont comparés à des rois selon Apo.20:4.
Dans leurs activités de l’ancienne alliance, les « sacrificateurs » offraient pour le péché, des victimes
symboliques animales. Pendant les « mille
ans » du jugement céleste, les élus vont, eux-aussi, par leur
jugement, préparer les dernières victimes d’un grand sacrifice universel, qui
détruira, en une seule fois, toutes les créatures déchues célestes et
terrestres. Le feu de « l’étang de
feu de la seconde mort » les éliminera au jour du jugement dernier.
C’est seulement après cette destruction que, régénérée par Dieu, la terre
renouvelée recevra les élus rachetés. C’est à ce moment là, seulement, qu’avec
Jésus-Christ, le Roi des rois et Seigneur
des seigneurs d’Apo.19:16, « ils
règneront sur la terre ».
Verset
11 : « Je regardai, et
j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône et des êtres vivants et
des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers
de milliers ».
Ce
verset nous présente, réunis, les trois groupes de spectateurs qui assistent
aux combats spirituels terrestres. L’Esprit mentionne cette fois clairement les
anges comme un groupe particulier dont le nombre est très élevé : « des myriades de myriades et des milliers de
milliers ». Les anges du Seigneur sont actuellement des combattants
rapprochés, placés au service de ses rachetés, ses élus terrestres, qu’ils
gardent, protègent et instruisent en son nom. En première ligne, ces premiers
témoins pour Dieu enregistrent l’histoire individuelle et collective de la vie
sur terre.
Verset
12 : « Ils disaient d'une voix
forte : L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la
richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange. »
Les
anges ont assisté sur la terre au ministère de leur chef Micaël qui s’est
dépouillé de tous ses pouvoirs divins pour devenir l’Homme parfait qui s’est
offert à la fin de son ministère, en sacrifice volontaire, afin de racheter les
péchés commis par ses élus. Au terme de son offre de grâce, les élus
ressuscités et entrés dans l’éternité promise, les anges restituent au divin
Christ de Dieu, tous les attributs qu’il avait en Micaël : « la puissance, la richesse, la sagesse, la
force, l'honneur, la gloire, et la louange. »
Verset
13 : « Et toutes les créatures
qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui
s'y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trône,
et à l'agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux
siècles des siècles ! »
Les
créatures de Dieu sont unanimes. Elles ont toutes aimé la démonstration de son
amour manifesté par le don de sa personne en Jésus-Christ. Le projet conçu par
Dieu est un succès glorieux. Sa sélection d’êtres aimants est accomplie. Le
verset reprend la forme du message du premier ange
d’Apo.14:7 : « Il disait
d'une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son
jugement est venue ; et prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, et la
terre, et la mer, et les sources d'eaux ». La dernière sélection
opérée depuis 1843 a reposé sur l’entendement de ce verset. Et les élus ont
entendu et répondu en restaurant dans la foi chrétienne la pratique du repos du
septième jour pratiquée par les apôtres et les disciples de Jésus jusqu’à son
abandon depuis le 7 Mars 321. Le Dieu créateur a été honoré par le respect du
quatrième commandement qui lui tient à cœur. Il en résulte une scène de gloire
céleste où toutes ses créatures, suivant à la lettre le message du premier ange
d’Apo.14 :7, disent : « A
celui qui est assis sur le trône, et à l'agneau, soient la louange, l'honneur,
la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! ». Note, que les mots
reprennent, en sens inverse les mots cités par les anges dans le verset 13
précédent. Depuis sa résurrection, Jésus a retrouvé sa vie céleste :
« sa puissance, sa richesse, et sa
sagesse » divine. Sur terre ses derniers ennemis lui refusaient
« la louange, l’honneur, la gloire
et la force » qui lui étaient dues au titre de Dieu créateur. Faisant
appel à « sa force », il
les a finalement tous vaincus et écrasés sous ses pieds. Aussi, remplies
d’amour et de reconnaissance, ensemble, ses saintes et pures créatures lui
restituent légitimement ses sujets de gloire.
Verset
14 : « Et les quatre êtres
vivants disaient : Amen ! Et les vieillards s’avançaient et se prosternaient ».
Les
habitants des mondes purs approuvent cette restitution, disant : « En
vérité ! C’est vrai ! » Et les élus terrestres rachetés par
l’amour sublimé se prosternent devant leur Tout-Puissant Dieu créateur venu
s’incarner en Jésus-Christ.
Apocalypse 6 : Acteurs, châtiments divins
et signes des temps de l’ère chrétienne
Je
rappelle la leçon donnée dans Apo.5 : le livre ne pourra être ouvert que
lorsque le « septième sceau »
sera enlevé. Pour effectuer cette ouverture, l’élu du Christ doit impérativement approuver la
pratique du sabbat du septième jour ; et ce choix spirituel le qualifie,
pour recevoir de Dieu qui l’approuve, sa sagesse et son discernement spirituel
et prophétique. Ainsi, sans que le texte lui-même le précise, l’élu va,
identifier le « sceau de Dieu »
cité dans Apo.7:2, au « septième
sceau », qui ferme encore le livre Apocalypse, et il va associer, à
ces deux « sceaux », le
septième jour sanctifié au repos par Dieu. La foi vient faire la différence
entre la lumière et les ténèbres. Ainsi, pour quiconque n’approuve pas le
sabbat sanctifié, la prophétie va rester un livre fermé, hermétique. Il pourra
bien reconnaître certains sujets évidents, mais les révélations vitales et
tranchantes qui font la différence entre la vie et la mort, il ne les
comprendra pas. L’importance du « septième
sceau » va apparaître dans Apo.8:1-2 où l’Esprit lui donne le rôle
d’ouvrir le thème des « sept
trompettes ». Or c’est justement dans les messages de ces « sept trompettes », que le projet de
Dieu va s’éclairer. Car le thème des trompettes
d’Apo.8 et 9 vient, en parallèle, compléter les vérités prophétisées dans les
thèmes des « lettres »
d’Apo.2 et 3 ; et des « sceaux »,
d’Apo.6 et 7. La stratégie divine est identique à celle qu’il a utilisée pour
construire sa révélation prophétique donnée à Daniel. Ayant été qualifié pour
cette fonction par mon acceptation de la pratique du sabbat sanctifié et par
son choix souverain, l’Esprit m’a ouvert le livre de ses Révélations en
descellant le « septième sceau ».
Découvrons maintenant l’identité de ses « sceaux ».
Verset
1 : « Je regardai, quand
l'agneau ouvrit un des sept sceaux, et j'entendis l'un des quatre êtres vivants
qui disait comme d'une voix de tonnerre : Viens. »
Ce
premier « être vivant »
désigne la royauté et la force du « lion »
d’Apo.4:7, selon Jug.14:18. Cette voix de
tonnerre est divine et sort du trône
de Dieu dans Apo.4:5. C’est donc le Dieu Tout-Puissant qui s’exprime.
L’ouverture de chaque « sceau »
est une invitation que Dieu m’adresse afin que je voie et comprenne le message
de la vision. Jésus avait déjà dit à Philippe : « Viens et vois » pour l’engager à le
suivre.
Verset
2 : « Je regardai, et voici,
parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut
donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre ».
Le
blanc indique sa parfaite
pureté ; le cheval est l’image
du peuple élu qu’il dirige et enseigne selon Jac.3:3 : « Si nous mettons le mors dans la bouche des
chevaux pour qu'ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout
entier » ; son « arc »
symbolise les flèches de sa parole divine ; sa « couronne » est « la couronne
de vie » obtenue par son martyre accepté volontairement par lui ; sa
victoire était résolue depuis sa création du premier vis-à-vis ; nul doute
cette description est celle du Dieu Tout-Puissant Jésus-Christ. Sa victoire
finale est certaine parce qu’il a déjà, à Golgotha, vaincu le diable, le péché
et la mort. Zacharie 10:3-4 confirme ces images disant : « Ma colère s'est enflammée contre les
pasteurs, et je châtierai les boucs ; car YaHWéH des armées visite son
troupeau, la maison de Juda, et il en fera comme son cheval de gloire dans la
bataille ; de lui sortira l'angle, de lui le clou, de lui l'arc de guerre ; de lui sortiront tous les chefs ensemble. »
La victoire du divin Christ fut proclamée par la « sanctification du septième jour » de
nos semaines, dès la création du monde ; le sabbat, prophétisant le repos
du « septième » millénaire,
appelé « mille ans » dans
Apo.20:4-6-7, dans lequel, par sa victoire, Jésus fera entrer ses élus pour
l’éternité. L’instauration du sabbat dès la fondation du monde terrestre
confirme cette expression : « parti
en vainqueur ». Le sabbat est le signe annonciateur prophétique de
cette divine et humaine victoire contre le péché et le diable et à ce titre,
c’est sur lui que Dieu fonde tout son programme de « sanctification » soit, de ce qui lui appartient et qu’il
arrache au diable.
Verset
3 : « Quand il ouvrit le
deuxième sceau, j'entendis le deuxième être vivant qui disait : Viens ».
Le
« deuxième être vivant »
désigne « le veau » des
sacrifices d’Apo.4:7. L’esprit du sacrifice animait Jésus-Christ et ses vrais
disciples auxquels il a déclaré : « Si quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge
de sa croix, et qu’il me suive ».
Verset
4 : « Et il sortit un autre
cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d'enlever la paix de la
terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres ; et une grande
épée lui fut donnée ».
Le
« roux », ou « rouge feu », désigne le péché
encouragé par le Destructeur en chef qu’est Satan, dans l’image de « l’Abbadon Apollyon » d’Apo.9:11 ;
« le feu » étant le moyen
et le symbole de la destruction. Il dirige, lui aussi, son camp du mal composé
de mauvais anges déchus et de puissances terrestres séduites et manipulées. Il
n’est qu’une créature qui « reçoit »
de Dieu « le pouvoir d’enlever la
paix de la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres ».
Cette action sera imputée à Rome, « la
femme prostituée Babylone la grande » dans Apo.18:24 : « et parce qu'on a trouvé chez elle le sang
des prophètes et des saints et de tous
ceux qui ont été égorgés sur la terre ». Le « Destructeur » des chrétiens fidèles est
donc identifié ainsi que ses victimes. « L’épée » qu’il reçoit, désigne le premier des quatre châtiments terribles divins cités
dans Ezé.14:21-22 : « Oui,
ainsi parle le Seigneur, YaHWéH : Quoique j'envoie contre Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l'épée, la
famine, les bêtes féroces et la peste, pour en exterminer les hommes et les
bêtes, il y aura néanmoins un reste qui échappera, qui en sortira, des fils
et des filles …».
Verset
5 : « Quand il ouvrit le
troisième sceau, j'entendis le troisième être vivant qui disait : Viens. Je
regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une
balance dans sa main ».
Le
« troisième être vivant »
est « l’homme » fait à
l’image de Dieu d’Apo.4:7. Ce personnage est fictif, mais il constitue le
second châtiment divin du péché selon Ezé.14:20. Agissant contre l’alimentation
des hommes, il s’agit cette fois de la
famine. Au cours de notre ère, elle sera imposée autant littéralement que
spirituellement. Elle porte dans les deux applications des conséquences
mortelles, mais dans son sens spirituel de privation de lumière divine, elle a
pour conséquence directe, la mort de la « seconde mort » réservée aux déchus, au jugement dernier. Le
message de ce troisième cavalier se résume ainsi : puisque l’homme n’est
plus à l’image de Dieu, mais à celle des animaux, je le prive de ce qui le fait
vivre : sa nourriture charnelle et sa nourriture spirituelle. La balance
est le symbole de la justice, ici celle de Dieu qui juge les œuvres de la foi
des chrétiens.
Verset
6 : « Et j'entendis au milieu
des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un
denier, et trois mesures d'orge pour un denier ; mais ne fais point de mal à
l'huile et au vin ».
Cette
voix est celle du Christ méprisé et frustré par l’infidélité des faux croyants.
On constate pour le même prix une quantité de blé moindre que pour l’orge.
Derrière cette offre généreuse d’orge un message de très haut niveau
spirituel se cache. En effet, dans Nom.5:15, la loi présente une offrande
« d’orge » pour régler un
problème de jalousie ressentie par un
mari envers sa femme. Lis donc en détail, intégralement, cette procédure
décrite dans les versets 12 à 31 si tu veux comprendre. A sa lumière, j’ai
compris que Dieu lui-même, l’Epoux en
Jésus-Christ de l’Assemblée, son épouse,
dépose ici une plainte pour « soupçon
de jalousie » ; ce qui sera confirmée par la mention des « eaux amères » citées dans la
« troisième trompette »
dans Apo.8:11. Dans la procédure de Nombres 5, la femme devait boire de l’eau
poussiéreuse, sans conséquence, si innocente mais, devenant amères si elle est
coupable, elle sera frappée de malédiction. L’adultère
de l’Epouse était dénoncé dans Apo.2:12 (masqué par le nom Pergame : transgresser le mariage) et Apo.2:22, et il sera
ainsi de nouveau confirmé par un lien établi entre le 3ème sceau et la 3ème
trompette. Déjà, dans Daniel, la même démarche faisait
« confirmer » par Daniel 8, l’identité romaine de la « petite corne » de Dan.7 présentée
en « hypothèse ». Cette mise en parallèle de Daniel 2, 7 et 8 était
la nouveauté qui m’a permis de prouver l’identification romaine ; ceci
pour la première fois depuis l’existence de l’adventisme. Ici, dans
l’Apocalypse, les choses se présentent de la même manière. Je démontre le
survol de l’ère chrétienne parallèle des trois thèmes principaux, des lettres,
des sceaux et des trompettes. Et dans l’Apocalypse, le thème des « trompettes » remplit le même rôle que Daniel 8 pour le livre de Daniel.
Ces deux éléments apportent des preuves sans lesquelles la prophétie offrirait
seulement le « soupçon »
que j’ai nommé « hypothèse » dans l’étude de Daniel. Ainsi, ces mots,
« soupçon de jalousie »
révélés dans Nom.5:14, s’applique pour Dieu et l’Assemblée depuis Apo.1 jusqu’à
Apo.6 ; ensuite avec l’ouverture du livre rendue possible par
l’identification du « septième sceau »
au sabbat du septième jour, thème d’Apo.7, « le soupçon d’adultère » de l’Assemblée sera
« confirmé » dans le thème des « trompettes » et des chapitres 10 à 22 qui lui succèdent.
L’Esprit donne ainsi, au chapitre 7, le rôle d’un poste de douane, où
l’autorisation d’entrer doit être obtenue. Dans le cas de l’Apocalypse, cette
autorité, c’est Jésus-Christ, le Dieu Tout-Puissant et Saint-Esprit, lui-même.
La porte d’accès est ouverte à celui, dit-il, qui « entend ma voix » qui
m’ouvre quand je frappe à sa porte (la porte du cœur), et qui soupe avec moi et moi avec lui », selon Apo.3:20.
« Le vin et l’huile » sont
les symboles respectifs du sang versé par Jésus-Christ et de l’Esprit de Dieu.
De plus, ils sont tous les deux utilisés pour soigner des blessures. L’ordre
donné de « ne pas leur faire du mal »
signifie que Dieu châtie, mais il le fait encore avec un mélange de sa
miséricorde. Ce ne sera pas le cas, pour les « sept derniers fléaux » de sa « colère » des derniers jours terrestres selon Apo.16:1 et
14:10.
Verset
7 : « Quand il ouvrit le
quatrième sceau, j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait :
Viens. »
Le
« quatrième être vivant »
est « l’aigle » de
l’élévation suprême céleste. Il annonce l’apparition du quatrième châtiment de
Dieu : la mortalité.
Verset
8 : « Je regardai, et voici,
parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et
le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de
la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la
mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre ».
L’annonce
est confirmée, il s’agit bien de « la
mort », mais dans son sens de mortalité imposée en châtiments
circonstanciels. La mort touche toute l’humanité depuis le péché originel, mais
ici « le quart de la terre »
seulement est frappé par elle, « par
l’épée, la famine, la mortalité » due aux maladies épidémiques, et aux
« bêtes sauvages » autant
animales qu’humaines. Ce « quart de
la terre » cible l’Europe infidèlement chrétienne et les puissantes
nations qui vont sortir d’elle vers le 16ème siècle : les deux
continents américains et l’Australie.
Verset
9 : « Quand il ouvrit le
cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à
cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu ».
Ce
sont là, les victimes des actions « bestiales » commises au nom de la
fausse foi chrétienne. Elle est enseignée par le régime catholique papal
romain, déjà symbolisé dans Apo.2:20, par la femme Jézabel à laquelle l’Esprit impute l’action d’enseigner ses serviteurs ou
littéralement : « ses esclaves ».
Ils sont placés « sous l’autel », donc sous l’égide de la
croix du Christ qui les fait bénéficier de sa « justice éternelle » (voir Dan.9:24). Comme l’indiquera
Apo.13:10, les élus sont des martyrs victimes et jamais des bourreaux, ni tueurs
d’êtres humains. Les élus concernés dans ce verset, reconnus par Jésus, l’ont
imité jusque dans la mort en martyrs : « pour la parole de Dieu et pour le témoignage qu’ils avaient rendu » ;
car la vraie foi est agissante, jamais une simple étiquette faussement
sécurisante. Leur « témoignage »
a consisté précisément à livrer leur vie pour la gloire de Dieu.
Verset
10 : « Ils crièrent d'une voix
forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à
juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? »
Que
cette image ne te trompe pas, car c’est uniquement leur sang versé sur la terre
qui crie vengeance aux oreilles de Dieu, comme le faisait le sang d’Abel tué
par son frère Caïn selon Gen.4:10 : « Et Dieu dit : Qu'as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la
terre jusqu'à moi. ». Le véritable état des morts est révélé dans
Ecc.9:5-6-10. En dehors d’Hénoc, de Moïse, d’Elie, et des saints qui furent
ressuscités au moment de la mort de Jésus-Christ, les autres n’ont « plus part à tout ce qui se fait sous le
soleil, car leur pensée et leur mémoire ont péri ». « Il n’y a ni sagesse, ni pensée, ni science
dans le séjour des morts car leur
mémoire est oubliée ». Ce sont là les critères inspirés par Dieu au sujet de la mort. Les faux croyants sont
victimes des fausses doctrines héritées du paganisme du philosophe grec Platon
dont l’opinion, sur la mort, n’a pas sa place dans la foi chrétienne fidèle au
Dieu de vérité. Rendons à Platon ce qui lui appartient et à Dieu ce qui lui
appartient : la vérité sur toute chose, et soyons logiques, car la mort
est le contraire absolu de la vie, et non une nouvelle forme d’existence.
Verset
11 : « Une robe blanche fut
donnée à chacun d'eux ; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps
encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et
de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux ».
La
« robe blanche » est le
symbole de la pureté des martyrs que Jésus a portée en premier dans Apo.1:13.
La « robe blanche » est
l’image de sa justice imputée dans le temps des persécutions religieuses. Le
temps des martyrs va de l’époque de Jésus jusqu’à 1798. Sur la fin de cette
période, selon Apo.11:7, « la bête
qui monte de l’abîme », symbole de la Révolution française et de ses
terreurs athées de 1793 et 1794, mettra fin aux persécutions organisées par la
monarchie et le papisme catholique désignés, eux-mêmes, comme « bête qui monte de la mer » dans
Apo.13:1. Après l’hécatombe révolutionnaire, la paix religieuse sera instaurée
dans le monde chrétien. Nous lisons encore : « et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à
ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères
qui devaient être mis à mort comme eux ». Le repos des morts en Christ
va se prolonger jusqu’à son retour glorieux final. En supposant que le message
de ce « cinquième sceau »
est adressé aux protestants persécutés par l’inquisition papale catholique de
l’époque « Thyatire », le
temps de mise à mort des élus va cesser à cause de l’action révolutionnaire
française qui va bientôt, entre 1789 et 1798, détruire la puissance
agressive de la coalition de la papauté et de la monarchie française. Le
« sixième sceau » qui va
s’ouvrir va donc concerner ce régime révolutionnaire français qu’Apo.2:22 et
7:14 nomment « grande tribulation ».
Dans l’imperfection doctrinale qui la caractérise, la foi protestante sera elle
aussi victime de l’intolérance du régime révolutionnaire athée. C’est par son
action que le nombre de ceux qui devaient être mis à mort sera atteint.
Verset
12 : « Je regardai, quand il
ouvrit le sixième sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil
devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, ».
Le
« tremblement de terre »
donné en signe de l’heure du « 6ème
sceau », nous permet de situer l’action le Samedi 1er
Novembre 1755 vers 10h du matin. Il eut géographiquement pour centre la cité
hautement catholique de Lisbonne dans laquelle se trouvaient 120 églises
catholiques. Dieu indiquait ainsi les cibles de sa colère que ce « tremblement de terre » prophétisait
aussi en image spirituelle. L’action prophétisée va s’accomplir en 1789 avec le
soulèvement du peuple français contre sa monarchie ; Dieu l’ayant
condamnée ainsi que son allié le papisme catholique romain, tous deux frappés à
mort en 1793 et 1794 ; dates des « deux Terreurs »
révolutionnaires. Dans Apo.11:13 l’action révolutionnaire française est
comparée à un « tremblement de terre ».
En pouvant dater les actions citées, la prophétie devient plus précise.
«… le soleil devint noir comme un
sac de crin », le 19 Mai 1780, et ce phénomène vécu en Amérique du Nord
reçut le nom de « jour obscur ». Ce fut un jour sans aucune lumière
solaire qui prophétisait, lui-aussi, l’action menée par l’athéisme
révolutionnaire français contre la lumière de la parole de Dieu écrite
symbolisée ici par le « soleil » ;
la sainte Bible fut brûlée en autodafé. « La
lune entière devint comme du sang », sur la fin de ce jour obscur, les
épais nuages laissèrent apparaître la lune sous une couleur rouge prononcée.
Par cette image, Dieu a confirmé le sort réservé au camp des ténèbres
papal-royal, entre 1793 et 1794. Leur sang allait être abondamment versé par la
lame affutée de la guillotine révolutionnaire.
Note : Dans
Apo.8:12, en frappant « le tiers du
soleil, le tiers de la lune, et le tiers des étoiles », le message de
la « quatrième trompette »
va confirmer le fait que les victimes des révolutionnaires vont être des vrais
élus et des déchus rejetés par Dieu en Jésus-Christ. Ceci confirme également le
sens du message du « cinquième sceau »
que nous venons de voir. C’est bien par l’action de l’athéisme que les
dernières mises à mort des élus fidèles vont s’accomplir.
Verset
13 : « et les étoiles du ciel
tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent
jette ses figues vertes. »
Ce
troisième signe des temps, cette fois céleste, s’est accompli littéralement le
13 novembre 1833, visible de tout le territoire des USA entre minuit et 5
heures du matin. Mais comme le signe précédent, il annonçait un événement
spirituel d’une ampleur inimaginable. Qui aurait pu compter le nombre de ces
étoiles tombées en forme de parapluie sur toute l’étendue du ciel depuis minuit
jusqu’à 5 heures du matin ? C’est l’image que Dieu nous donne de la chute
des croyants protestants en date de 1843, date où ils sont victimes du décret
de Dan.8:14 entré en application. Entre 1828 et 1873, l’action du fleuve
« Tigre » (Dan.10:4), nom du fauve tueur d’homme est ainsi confirmée
dans Dan.12:5 à 12. Dans ce verset le « figuier » image la fidélité du peuple de Dieu, sauf que cette
fidélité est remise en cause par l’image des « figues vertes » jetées sur la terre. De même, la foi protestante
fut accueillie par Dieu avec des réserves et des conditions provisoires, mais
le mépris pour les messages prophétiques de William Miller et le rejet de la
restauration du sabbat ont provoqué sa chute en 1843. C’est par ce refus que la
« figue » est restée
« verte », refusant de
mûrir en acceptant la lumière de Dieu, elle en mourra. Elle restera dans ce
statut, déchue de la grâce du Seigneur jusqu’au temps de son retour glorieux,
en 2030. Mais attention, par son refus des dernières lumières, depuis 1994,
l’adventisme officiel est devenu, « lui-aussi »,
une « figue verte »
destinée à mourir deux fois.
Verset
14 : « Le ciel se retira comme
un livre qu'on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de
leurs places. »
Ce
tremblement de terre est cette fois universel. A l’heure de son apparition
glorieuse, Dieu va ébranler la terre et tout ce qu’elle porte en hommes et en
animaux. Cette action va se produire au moment du « septième des sept derniers fléaux de la colère de Dieu »,
selon Apo.16:18. Ce sera pour les vrais élus l’heure de leur résurrection,
« la première », celle des
« bienheureux », selon
Apo.20:6.
Verset
15 : « Les rois de la terre,
les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves
et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des
montagnes. »
Quand
le Dieu créateur paraît dans toute sa gloire et sa puissance, aucune puissance
humaine ne peut subsister, et aucun abri ne peut protéger ses ennemis de sa
juste colère. Ce verset l’indique : la justice de Dieu terrorise toutes
les catégories coupables de l’humanité.
Verset
16 : « Et ils disaient aux
montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de
celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau ; »
C’est
l’agneau lui-même qui siège sur le trône divin, mais à cette heure ce n’est
plus l’agneau immolé qui se présente à eux, c’est le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs »
qui vient écraser ses ennemis des derniers jours.
Verset
17 : « car le grand jour de sa
colère est venu, et qui peut subsister ? »
L’enjeu
est bien de « subsister »,
c'est-à-dire de survivre après l’intervention justicière de Dieu.
Ceux
qui peuvent « subsister »
dans cette heure terrible sont ceux qui allaient mourir, conformément au projet
du décret dominical évoqué dans Apo.13:15, selon lequel, les observateurs du
saint sabbat divin devaient être anéantis sur la terre. La terreur de ceux qui
allaient les tuer, révélée dans le verset précédent, s’explique. Et ainsi ceux
qui pourront subsister au jour du retour en gloire de Jésus-Christ vont être le
thème d’Apo.7, dans lequel Dieu va nous révéler une partie de son projet qui
les concerne.
Apocalypse 7 : L’adventisme du
septième jour
scellé du sceau de Dieu : le sabbat
Verset
1 : « Après cela, je vis quatre
anges debout aux quatre coins de la terre ; ils retenaient les quatre vents de
la terre, afin qu'il ne soufflât point de vent sur la terre, ni sur la mer, ni
sur aucun arbre. »
Ces
« quatre anges » sont les
anges célestes de Dieu engagés dans une action universelle symbolisée par les
« quatre coins de la terre ».
Les « quatre vents »
symbolisent les guerres universelles, les conflits ; ils sont ainsi
« retenus », empêchés,
bloqués, ce qui a pour résultat, la paix religieuse universelle. « La mer » symbole du catholicisme et
« la terre » symbole de la
foi réformée sont en paix l’une envers l’autre. Et cette paix concerne aussi
« l’arbre », image de
l’homme à titre individuel. L’histoire nous apprend que cette paix fut imposée
par l’affaiblissement du pouvoir papal écrasé par l’athéisme national français
entre 1793, et 1799, date où le pape Pie VI est mort détenu dans la prison de
la Citadelle à Valence-sur-Rhône, où je suis né et réside. Cette action est
imputée à « la bête qui monte de
l’abîme » dans Apo.11:7. Elle est également appelée « 4ème trompette » dans Apo.8:12. Après
elle, en France, le régime impérial de Napoléon 1er symbolisé par
« un aigle » dans Apo.8:13,
va maintenir son autorité sur la religion catholique réhabilitée par le
Concordat.
Verset
2 : « Et je vis un autre ange,
qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant ;
il cria d'une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du
mal à la terre et à la mer, et il dit : ».
Le
« soleil levant » désignait
Dieu visitant, en Jésus-Christ, son troupeau terrestre dans Luc 1:78. Le
« sceau du Dieu vivant »
apparaît dans le camp céleste de Jésus-Christ. D’une « voix forte » qui confirme son
autorité, l’ange lance un ordre aux puissances angéliques démoniaques
universelles qui ont reçu de Dieu l’autorisation « de faire du mal », à « la terre » et à « la
mer » soit, à la foi protestante et à la foi catholique romaine. Ces
interprétations spirituelles n’empêchent pas une application littérale qui
concernera « la terre, la mer et les
arbres » de notre création ; ce qui serait difficilement évitable
avec l’emploi des armes nucléaires au temps de la « sixième trompette » d’Apo.9:13 à 21.
Verset
3 : « Ne faites point de mal à
la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau
le front des serviteurs de notre Dieu. »
Ce
détail nous permet de situer le commencement de l’action du scellage des élus
du printemps 1843 à l’Automne 1844. C’est après le 22 Octobre 1844, que le
premier adventiste, le capitaine Joseph Bates, fut scellé en adoptant,
individuellement, le repos du sabbat du septième jour. Il allait bientôt être
imité, progressivement, par tous ses frères et sœurs adventistes du moment. Le
scellage commença après le 22 Octobre 1844, et il allait se prolonger pendant
« cinq mois » prophétisés
dans Apo.9:5-10 ; « cinq mois »
soit, 150 années réelles conformément au code du jour-année d’Ezé.4:5-6. Ces
150 années étaient prophétisées pour la paix religieuse. La paix instaurée a
favorisé la proclamation et le développement universel du message
« adventiste du septième jour », représenté aujourd’hui dans tous les
pays occidentaux et partout où cela a été possible. La mission adventiste est
universelle, et à ce titre, elle dépend exclusivement de Dieu. Elle n’a donc
rien à recevoir des autres confessions chrétiennes et doit, pour être bénie,
s’appuyer uniquement sur l’inspiration donnée par Jésus-Christ son Chef des chefs,
céleste, qui donne l’intelligence de la lecture de la « sainte
Bible » ; la Bible, parole écrite de Dieu qui représente ses « deux témoins » dans Apo.11:3.
Commencé en 1844, le temps de la paix garantie par Dieu cessera en l’Automne
1994 comme l’étude d’Apo.9 le démontrera.
Note importante
au sujet du « sceau de Dieu » : Le sabbat seul
ne suffit pas pour justifier son rôle de « sceau de Dieu ». Le scellage implique qu’il soit accompagné
des œuvres préparées par Jésus pour ses saints : l’amour de la vérité et de la vérité prophétique, et le
témoignage du fruit présenté dans 1 Cor.13. Beaucoup de ceux qui gardent le
sabbat sans répondre à ces critères l’abandonneront quand la menace de mort
pour sa pratique apparaîtra. Le sabbat ne s’hérite pas, c’est Dieu qui le donne
à l’élu, en signe qu’il lui appartient.
Selon Ezé.20:12-20 : « Je leur
donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu'ils
connussent que je suis l'Éternel qui les sanctifie…/…Sanctifiez mes sabbats, et
qu'ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis
l'Éternel, votre Dieu. ». Sans contredire, ce qui vient d’être dit,
mais plutôt pour le confirmer, nous lisons dans 2 Tim.2:19 : « Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste
debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau : Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent ; et : Quiconque prononce le nom du
Seigneur, qu'il s'éloigne de l'iniquité. »
Verset
4 : « Et j'entendis le nombre de
ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes
les tribus des fils d'Israël : »
L’apôtre
Paul a démontré dans Rom.11, par une image, que les païens convertis sont
greffés sur la racine du patriarche Abraham dont les juifs se réclament. Sauvés
par la foi, comme lui, ces païens convertis prolongent spirituellement les 12
tribus d’Israël. L’Israël charnel, dont le signe était la circoncision, est
tombé, livré au diable, pour son refus du Messie Jésus. La foi chrétienne
tombée dans l’apostasie depuis le 7 Mars 321 est elle aussi un Israël spirituel
déchu depuis cette date. Ici, Dieu nous présente un authentique Israël
spirituel béni par lui à partir de 1843. Il s’agit de celui qui porte la
mission universelle de l’adventisme du septième jour. Et déjà, le chiffre,
« 144000 », cité, mérite
une explication. Il ne saurait être pris au sens littéral, car ayant comparé la
postérité d’Abraham aux « étoiles du
ciel », le nombre semble beaucoup trop petit. Pour le Dieu créateur
les chiffres parlent autant que les lettres. C’est alors qu’il nous faut comprendre
que le terme « nombre » de
ce verset ne doit pas être interprété comme une quantité numérique, mais comme
un code spirituel chiffré qui désigne un comportement religieux que Dieu bénit
et met à part (qu’il sanctifie). Ainsi « 144 000 » s’explique de la manière suivante : 144 =
12 x 12, et 12 = 7, le chiffre de Dieu + 5, le chiffre de l’homme = alliance
entre Dieu et l’homme. Le cube de ce nombre est le symbole de la perfection et
son carré, celui de sa surface. Ces proportions seront celles de la nouvelle
Jérusalem décrite dans Apo.21:16 dans un code spirituel. Le terme « mille » qui vient ensuite symbolise
une multitude innombrable. En fait « 144 000 »
signifie une multitude d’hommes rachetés parfaits qui fait alliance avec Dieu.
Cette référence aux tribus d’Israël ne doit pas nous étonner parce que Dieu n’a
pas abandonné son projet malgré les échecs successifs de ses alliances avec les
hommes. Le modèle juif présenté depuis la sortie d’Egypte ne s’est pas prolongé
jusqu’au Christ sans raison. Et par sa vérité chrétienne et le respect de tous
ses commandements, dont celui du Sabbat particulièrement, et de ses ordonnances
morales, sanitaires, et autres, restaurées, Dieu trouve, dans l’adventisme
dissident fidèle des derniers jours, le modèle de l’Israël conforme à son
idéal. Ajoutons que dans le texte du 4ème commandement, Dieu dit au
sujet du Sabbat à son Elue : « Tu
as six jours pour faire tout ton ouvrage … mais le 7ème est le
jour de YaHWéH, ton Dieu ». Il se trouve que 6 jours de 24 heures
totalisent 144 heures. On peut ainsi en déduire que les 144 000 scellés
sont des observateurs fidèles de cette ordonnance divine. Leur vie est rythmée
par ce respect des six jours autorisés pour leurs œuvres profanes. Mais le 7ème jour ils honorent le
repos sanctifié objet de ce commandement. Le caractère spirituel de cet Israël
« adventiste » va être démontré dans les versets 5 à 8 qui suivent.
Les noms des patriarches hébreux cités ne sont pas ceux qui composaient
l’Israël charnel. Ceux que Dieu a sélectionnés ne sont là que pour porter un
message caché dans la justification de leur origine. Comme pour les noms des
« sept assemblées », ceux
des « douze tribus »
portent un double message. Le plus simple est révélé par leur traduction. Mais
le plus riche et plus complexe repose sur les déclarations faites par chaque
mère quand elle justifie de donner un nom à leur enfant.
Verset
5 : « de la tribu de Juda,
douze mille marqués du sceau ; de la tribu de Ruben, douze mille ; de la tribu
de Gad, douze mille ; »
Pour
chaque nom, le nombre « douze mille
marqués du sceau » signifie : une multitude d’hommes alliés avec
Dieu scellés par le sabbat.
Juda : Louange
à YaHWéH ; propos maternels de Gen.29:35 : « Je louerai YaHWéH ».
Ruben : Voyez un
fils ; propos maternels de Gen.29:32 : « YaHWéH a vu mon humiliation »
Gad :
Bonheur ; propos maternels de Gen.30:11 : « Quel bonheur ! »
Verset
6 : « de la tribu d'Aser, douze
mille ; de la tribu de Nephthali, douze mille ; de la tribu de Manassé, douze
mille ; »
Pour
chaque nom, le nombre « douze mille
marqués du sceau » signifie : une multitude d’hommes alliés avec
Dieu scellés par le sabbat.
Aser :
Heureux : propos maternels de Gen.30:13 : « Que je suis heureuse ! »
Nephthali :
Luttant : propos maternels de Gen.30:8 : « J’ai lutté divinement contre ma sœur et j’ai
vaincu ».
Manassé :
Oublier : propos paternels de Gen.41:51 : « Dieu m’a fait oublier toutes mes peines ».
Verset
7 : « de la tribu de Siméon,
douze mille ; de la tribu de Lévi, douze mille ; de la tribu d'Issacar, douze mille; »
Pour chaque nom, le nombre « douze
mille marqués du sceau » signifie : une multitude d’hommes alliés
avec Dieu scellés par le sabbat.
Siméon :
Entendre : propos maternels de Gen.29:33 : « YaHWéH a entendu que je n’étais pas aimée ».
Lévi :
Attaché : propos maternels de Gen.29:34 : « Pour cette fois, mon mari s’attachera à moi ».
Issacar :
Salaire : propos maternels de Gen.30:18 : « Dieu m’a donné mon salaire ».
Verset
8 : « de la tribu de Zabulon,
douze mille ; de la tribu de Joseph, douze mille ; de la tribu de Benjamin,
douze mille marqués du sceau. »
Pour
chaque nom, le nombre « douze mille
marqués du sceau » signifie : une multitude d’hommes alliés avec
Dieu scellés par le sabbat.
Zabulon :
Habitation : propos maternels de Gen.30:20 : « Cette fois mon mari habitera avec moi ».
Joseph : Il
enlève (ou il ajoute) : propos maternels de Gen.30:23-24 : « Dieu a enlevé mon opprobre… / (… que YaHWéH
m’ajoute un autre fils) »
Benjamin : Fils de
la droite : propos maternels et paternels de Gen.35:18 : « Et comme elle allait rendre l’âme car elle
était mourante, elle lui donna le nom de Ben-oni (Fils de ma douleur) mais le père l’appela Benjamin (Fils de
la droite).
Ces
12 noms, et propos maternels et paternels, expriment l’expérience vécue par la
dernière assemblée des adventistes sélectionnés par Dieu ; « l’épouse préparée » pour son Epoux
Christ dans Apo.19:7. Sous le dernier nom présenté, celui de « Benjamin », Dieu prophétise la
situation finale de son Elue menacée de mort par les hommes rebelles. Le changement
de nom imposé par le père, Israël, prophétise l’intervention de Dieu en faveur
de ses élus. Son retour glorieux fait inverser la situation. Ceux qui allaient
devoir mourir sont glorifiés et enlevés vers le ciel où ils rejoignent
Jésus-Christ, le Dieu créateur tout-puissant et glorieux. L’expression
« Fils de la droite » revêt tout son sens prophétique : la
droite était l’Elue, ou dernier Israël spirituel, et ses fils, les rachetés
élus qui la composent. Egalement, ce sont les brebis placés à la droite du
Seigneur (Matt.25:33).
Verset
9 : « Après cela, je regardai,
et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de
toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se
tenaient devant le trône et devant l'agneau, revêtus de robes blanches, et des
palmes dans leurs mains. »
Cette
« grande foule, que personne ne
pouvait compter » vient confirmer le caractère symbolique
spirituellement codé des « nombres »
« 144000 » et « 12000 » cités dans les versets précédents.
De plus, une allusion est faite à la postérité d’Abraham par
l’expression : « personne ne
pouvait les compter » ; comme pour « les étoiles du ciel » que Dieu lui avait montrées lui
disant : « telle sera ta
postérité ». Leurs origines sont multiples, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue, et de toutes les époques. Cependant, le thème
de ce chapitre cible particulièrement le dernier message adventiste au
caractère universel donné par Dieu. Ils portent des « robes blanches » car ils étaient prêts à mourir en martyrs,
étant condamnés à mort par un décret promulgué par les derniers rebelles selon
Apo.13:15. Les « palmes »
tenues dans leurs mains symbolisent leur victoire contre le camp des pécheurs.
Verset
10 : « Et ils criaient d'une
voix forte, en disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône,
et à l'agneau. »
L’action
évoque le contexte du retour en gloire de Jésus-Christ, en parallèle avec la
description des réactions du camp rebelle décrite dans Apo.6:15-16. Ici, les
propos tenus par les élus sauvés sont à l’opposé absolu de ceux des rebelles.
Loin de les épouvanter, le retour du Christ les réjouit, les rassure, et les
sauve. La question posée par les rebelles « Qui peut subsister ? » reçoit ici sa réponse : les
adventistes restés fidèles à la mission que Dieu leur a confiée jusqu’à la fin
du monde au péril de leur vie, si c’est nécessaire. Cette fidélité repose sur
leur attachement au respect du saint sabbat sanctifié par Dieu dès la fondation
du monde, et leur amour manifesté pour sa parole prophétique. Ceci d’autant
plus, qu’ils savent désormais que le sabbat prophétise le grand repos du
septième millénaire dans lequel, vainqueurs après Jésus-Christ, ils vont
pouvoir entrer en recevant la vie éternelle promise en son nom.
Verset
11 : « Et tous les anges se
tenaient autour du trône et des vieillards et des quatre êtres vivants ; et ils
se prosternèrent sur leur face devant le trône, devant Dieu, »
La
scène qui nous est présenté évoque l’entrée dans le grand repos céleste de
Dieu. Nous retrouvons les images des chapitres 4 et 5 qui traitent ce thème.
Verset
12 : « en disant : Amen ! La
louange, la gloire, la sagesse, l'action de grâces, l'honneur, la puissance, et
la force, soient à notre Dieu, aux siècles des siècles! Amen ! »
Heureux
de cette belle fin de l’expérience du salut terrestre, les anges expriment leur
joie et leur reconnaissance envers le Dieu de bonté qui est notre Créateur, le
leur, le nôtre, celui qui a pris l’initiative du rachat des péchés des élus
terrestres, en venant s’incarner dans la faiblesse de la chair humaine, pour y
souffrir une mort atroce exigée par sa justice. Ces multitudes d’yeux
invisibles ont suivi toutes les phases de ce plan du salut et ils se sont
émerveillés devant la sublime démonstration de l’amour de Dieu. Le premier mot
qu’ils prononcent est « Amen !
En vérité ! C’est vrai ! Car Dieu est le Dieu de vérité soit, le
Véritable. Le second mot est « la
louange » c’était également le
premier nom des 12 tribus : « Juda »
= Louange. Le troisième mot est « la
gloire » et Dieu y tient à sa
gloire à juste raison car il va le rappeler dans Apo.14:7 pour l’exiger, au
titre de Dieu créateur unique, de la part de ceux qui se réclament de son salut
depuis 1843. Le quatrième mot est « la
sagesse ». L’étude de ce document vise à la faire découvrir par tous
ses élus. Cette sapience divine dépasse notre imagination. Subtilité, jeux
d’esprit, tout y est en format divin. En cinquième vient « l’action de grâces ». C’est la
forme religieuse du remerciement qui s’accomplit en paroles et en œuvres saintes. En sixième vient « l’honneur ». C’est ce dont les
rebelles ont le plus frustré Dieu. Ils l’ont traité avec mépris en
contestant sa volonté révélée. A l’opposé, les élus lui ont rendu, dans la mesure
de leur possibilité, l’honneur qui lui est légitimement dû. En septième et
huitième viennent « la puissance et
la force ». Ces deux choses contraignantes ont été nécessaires pour
abattre les tyrans de la terre, pour écraser les rebelles si arrogants pendant
qu’ils dominaient encore sur la terre. Sans cette puissance et cette force,
les derniers élus seraient morts comme tant d’autres martyrs au cours de l’ère
chrétienne.
Verset
13 : « Et l'un des vieillards
prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui
sont-ils, et d'où sont-ils venus ? »
La
question posée a pour but de nous révéler la particularité du symbole des
« robes blanches » par
rapport aux vêtements « blancs »
d’Apo.3:4 et au « fin lin »
qui désigne, dans Apo.19:8, « les
œuvres justes des saints » de « l’épouse préparée » des derniers temps soit, l’adventisme
fidèle du temps final prêt pour son enlèvement au ciel.
Verset
14 : « Je lui dis : Mon
seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation
; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau. »
Les
« robes blanches » étant
portées par certains vieillards, Jean peut, en effet, espérer une réponse de la
part de l’un d’eux. Et la réponse attendue vient : « Ce sont ceux qui viennent de la grande
tribulation », soit, des élus, victimes et martyrs des guerres
religieuses et de l’athéisme comme nous l’a révélé le « 5ème sceau », dans Apo.6:9 à 11 : « Une robe blanche fut donnée à chacun d'eux ; et il leur fut dit de se
tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de
leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort
comme eux. » Dans Apo.2:22, la « grande tribulation » désigne l’hécatombe du régime révolutionnaire
athée français accompli entre 1793 et 1794. En confirmation, dans Apo.11:13,
nous lisons : « …sept
mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre » ; « Sept »
pour religieux, et « mille »
pour multitude. La Révolution française est comme un séisme terrestre qui tue,
aussi, des serviteurs de Dieu. Mais cette « grande tribulation » n’était qu’une première forme de cet
accomplissement. Sa seconde forme va s’accomplir par la « 6ème trompette » d’Apo.9, une
subtilité du montage dans Apo.11 va révéler ce fait. Des multitudes de
chrétiens infidèles vont être mis à mort au cours de la troisième guerre
mondiale que la « 6ème trompette »
symbolise et confirme. Mais depuis 1843, Dieu sélectionne des élus qu’il
sanctifie et les derniers qu’il met à part sont trop précieux à ses yeux pour
être détruits. Il les prépare pour le dernier témoignage de l’histoire du salut
terrestre ; un témoignage de fidélité qu’ils vont lui rendre en restant
fidèle à son sabbat du septième jour, même menacés de mort par le camp rebelle.
Cette dernière épreuve du projet de Dieu est révélée dans le message délivré à
« Philadelphie » dans
Apo.3:10 et dans Apo.13:15 (décret de mort). Pour Dieu, l’intention vaut
l’action, et dans la mesure où, mis à l’épreuve, ils acceptent le risque de la
mort, ils sont assimilés par lui au groupe des martyrs et se voient ainsi
imputer la « robe blanche »
des vrais martyrs. Ils vont échapper à la mort uniquement à cause de
l’intervention salvatrice de Jésus-Christ. Dans cette dernière épreuve, après
la seconde « grande tribulation »,
par le témoignage de leur fidélité, ils vont, à leur tour, « laver leurs robes, et les blanchir dans le
sang de l’agneau » en restant fidèles jusqu’à la mort dont ils seront
menacés. A la fin de cette dernière épreuve de foi, le nombre de ceux qui
devaient ainsi mourir en martyrs sera au complet et le « repos » mortel des saints
martyrisés du « cinquième sceau »
prendra fin avec leur résurrection. Depuis 1843 et surtout, depuis 1994,
l’œuvre de sanctification engagée par Dieu rend inutile, la mort des vrais élus
restés vivants et fidèles jusqu’à l’heure de son retour et la fin du temps de
grâce qui la précède la rend encore plus inutile.
Verset
15 : « C'est pour cela qu'ils
sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui
qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux ; »
On
comprend que pour Dieu, cette sorte d’élus représente une élite
particulièrement élevée. Il lui accordera des honneurs particuliers. Dans ce
verset, l’Esprit fait usage de deux temps de conjugaison, le présent et le
futur. Les verbes conjugués au présent « ils sont » et « le
servent » révèlent la continuité de leur comportement dans leur corps
de chair qui est le temple de Dieu qui habite en eux. Et cette action sera prolongée
dans le ciel après leur enlèvement par Jésus-Christ. Au temps futur, Dieu donne
sa réponse à leur fidélité : « Celui
qui est sur le trône dressera sa tente sur eux » pour l’éternité.
Verset
16 : « ils n'auront plus faim,
ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune
chaleur. »
Ces
propos signifient pour les élus adventistes de la fin qu’ils ont eu « faim » ayant été privés de
nourriture et « soif »
parce que privés d’eau par leurs tortionnaires et leurs geôliers. « Le feu du soleil », dont la « chaleur » est intensifiée dans le
quatrième des sept derniers fléaux de Dieu, les aura brûlés et fait souffrir.
Mais c’est aussi par le feu des bûchers de l’inquisition papale, l’autre sorte
de « chaleur » que les
martyrs du « cinquième sceau »
ont été consumés ou torturés. Le mot « chaleur »
concerne également le feu des armes conventionnelles et atomiques utilisées
dans le contexte de la sixième trompette.
Les survivants de ce dernier conflit seront passés à travers le feu. Ces choses
ne se reproduiront jamais plus dans la vie éternelle où les élus, eux-seuls,
vont entrer.
Verset
17 : « Car l'agneau qui est au
milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et
Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. »
« L’agneau » est en fait, aussi, le
Bon Berger qui fera paître ses brebis bien-aimées. Sa divinité est encore ici
affirmée par sa position « au milieu
du trône ». Sa puissance divine conduit ses élus « aux sources des eaux de la vie »,
image symbolique de la vie éternelle. Et ciblant le contexte final dans lequel,
à son retour, ses derniers élus seront en pleurs, il « essuiera toute larme de leur yeux ».
Mais les pleurs ont été également la part de tous ses élus maltraités et
persécutés dans toute l’histoire de l’ère chrétienne, souvent jusqu’à leur
dernier souffle.
Note : En dépit
des apparences trompeuses constatées en notre époque 2020, en laquelle la vraie
foi semble avoir disparu, Dieu prophétise la conversion et le salut de
« multitudes » venant de toutes les origines raciales, ethniques et
linguistiques de la terre. C’est un réel privilège qu’il donne à ses élus que
de savoir que, selon Apo.9:5-10, le temps d’entente et de paix universelle
religieuse n’a été programmé par lui que pour « 150 » années (ou cinq mois prophétiques) comprises
entre 1844 et 1994. Ce critère distinctif des vrais élus est cité par l’Esprit
dans son message d’Apo.17:8 : « La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de
l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la
fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête,
parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra. » Les vrais élus, eux, ne seront pas
étonnés en voyant s’accomplir les choses que Dieu leur a annoncées par
sa parole prophétique.
Apocalypse 8 : Les quatre premières
trompettes
Les quatre premiers châtiments de Dieu
Verset
1 : « Quand il ouvrit le
septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d'environ une demi-heure. »
L’ouverture
du « septième sceau » est
extrêmement importante, car elle autorise l’ouverture complète du livre
Apocalypse « scellé de sept sceaux »
selon Apo.5:1. Le silence qui marque cette ouverture donne à l’action une
solennité exceptionnelle. Il a deux justifications. La première est l’idée de
la rupture de relation entre le ciel et la terre, causée par l’abandon du
Sabbat le 7 Mars 321. La deuxième s’explique ainsi : par la foi,
j’identifie ce « septième sceau »
au « sceau du Dieu vivant »
du chapitre 7 qui désigne, selon moi, le saint sabbat sanctifié par Dieu dès la
fondation du monde. Il en a rappelé l’importance en faisant de lui le sujet du
quatrième de ses dix commandements. Et là, j’ai découvert, des preuves qui
révèlent son extrême importance pour Dieu, notre sublime Créateur. Mais déjà
dans le récit de la Genèse, j’ai remarqué que le septième jour était présenté à
part dans le chapitre 2. Les six premiers jours sont traités dans le chapitre
1. De plus, le septième jour n’est pas refermé, comme les précédents, par la
formule « il y eut soir et matin ».
Cette particularité se justifie par son rôle prophétique du septième millénaire
du projet salvateur de Dieu. Placé sous le signe de l’éternité des élus
rachetés par le sang de Jésus-Christ, le septième millénaire est lui-même comme
un jour sans fin. En confirmation de ces choses, dans sa présentation dans la
Bible en hébreu, la Torah, le texte du quatrième commandement est séparé des
autres et précédé d’un signe qui exige un temps de silence respectueux. Ce
signe est la lettre « Pé » de l’hébreu et ainsi isolé marquant une
coupure du texte, il prend le nom « pétuhot ». Le repos
sabbatique du septième jour a donc bien toute justification d’être marqué par
Dieu d’une manière particulière. Depuis le printemps 1843, il a causé la perte
de la foi protestante traditionnelle héritière du « dimanche »
catholique. Et depuis la même épreuve, mais en Automne 1844, il est redevenu le
signe de l’appartenance à Dieu qu’Ezé.20:12-20 lui donne : « Je leur donnai aussi mes sabbats comme un
signe entre moi et eux, pour qu'ils connussent que je suis YaHWéH qui les
sanctifie…/…Sanctifiez mes sabbats, et qu'ils soient entre moi et vous un signe
auquel on connaisse que je suis YaHWéH, votre Dieu. » C’est uniquement par lui, que l’élu peut
alors entrer dans le secret de Dieu et découvrir le programme précis de son
projet révélé.
Ceci
dit, dans le chapitre 8, Dieu évoque des enchaînements de messages de
malédiction. Ce qui me conduit à regarder la vérité du sabbat sous
l’aspect des malédictions que son
abandon, par les chrétiens depuis le 7 Mars 321, a engendrées en chaînes au
cours de l’ère chrétienne. C’est d’ailleurs ce que le verset qui vient va
confirmer en rattachant le thème du sabbat aux « sept trompettes », symboles de « sept châtiments »
divins qui vont frapper l’infidélité chrétienne du 7 Mars 321.
Verset
2 : « Et je vis les sept anges
qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données. »
Le
premier des privilèges obtenus par la sanctification du sabbat du septième
jour, sanctifié lui-même par Dieu, est de comprendre le sens qu’il donne au
thème des « sept trompettes ».
Par la forme de l’approche qui lui est donné, ce thème ouvre entièrement l’intelligence
de l’élu. Car il apporte la preuve de l’accusation du « péché » cité dans Dan.8:12 contre
l’Assemblée chrétienne, par Dieu. En effet, ces « sept châtiments »
ne seraient pas infligés par Dieu si ce péché n’existait pas. De plus, à la
lumière de Lévitique 26, ces châtiments sont justifiés par la haine de ses
commandements. Dans l’ancienne alliance, Dieu avait déjà adopté le même
principe, pour châtier l’iniquité de l’Israël charnel infidèle et corrompu. Le
Dieu créateur et législateur qui ne change pas, nous en donne là, une belle
preuve. Les deux alliances sont soumises aux mêmes exigences d’obéissance et de
fidélité.
L’accès
au thème des « trompettes »
va permettre de démontrer les condamnations successives de toutes les religions
chrétiennes : catholique, orthodoxes, protestantes depuis 1843, mais
aussi, adventistes depuis 1994. Il révèle également, le châtiment universel de
la « sixième trompette »
qui va les frapper ensemble avant la fin du temps de grâce. On peut ainsi
mesurer son importance. La « septième
trompette » rattachée au retour du Christ soit, l’action directe de Dieu, sera traitée
séparément, comme le sabbat, dans le chapitre 11, puis elle sera largement
développée dans les chapitres 18 et 19.
Sur
les 17 derniers siècles depuis 321, ou plus précisément 1709 années, 1522
années ont été marquées par les malédictions causées par la transgression du
sabbat jusqu’à sa restauration programmée pour l’année 1843 dans le décret de
Dan.8:14. Et depuis cette date de sa restauration jusqu’au retour de
Jésus-Christ en 2030, le sabbat a offert sa bénédiction pendant seulement 187
années. Le sabbat a fait donc plus longtemps du mal aux hommes infidèles que du
bien aux élus fidèles. La malédiction l’emporte et ce thème a donc bien sa
place dans ce chapitre 8 qui présente les malédictions divines.
Verset
3 : « Et un autre ange vint, et
il se tint sur l'autel, ayant un encensoir d'or ; on lui donna beaucoup de
parfums, afin qu'il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur
l'autel d'or qui est devant le trône. »
Dans
Daniel 8:13, après avoir cité « le
péché désolateur », les saints de la vision évoquaient le « perpétuel » qui concernait le
« sacerdoce » céleste
« intransmissible » de
Jésus-Christ, selon Héb.7:23. Sur la terre, depuis 538, le régime papal le lui
a enlevé selon Dan.8:11. En 1843, la réconciliation avec Jésus-Christ exige sa
restitution. C’est le but du thème que nous abordons dans ce verset 3 qui ouvre
le ciel et nous montre Jésus-Christ dans son rôle symbolique de souverain sacrificateur
céleste intercesseur pour les péchés de ses élus, et d’eux seuls. Garde à
l’esprit, que sur la terre, entre 538 et 1843, cette scène et ce rôle sont
parodiés et usurpés par l’activité des papes catholiques romains qui se
succèdent dans le temps, frustrant continuellement Dieu de son légitime droit
souverain suprême.
Parce
qu’il est présenté dans ce chapitre 8 et parce qu’il a cessé en même temps que
l’abandon du sabbat, ce thème de l’intercession de Jésus-Christ nous est
présenté, lui aussi, sous l’aspect de la malédiction de l’arrêt de cette
intercession pour les multitudes chrétiennes victimes inconscientes du
« jour du soleil » païen romain ; ceci, même et surtout, après
son changement de nom trompeur et séducteur : « dimanche » :
jour du Seigneur. Oui, mais de quel seigneur ? Hélas ! Celui d’en
bas.
Verset
4 : « La fumée des parfums
monta, avec les prières des saints, de la main de l'ange devant Dieu. »
Les
« parfums » qui
accompagnent « les prières des
saints » symbolisent l’odeur agréable du sacrifice de Jésus-Christ.
C’est sa démonstration d’amour et de fidélité qui rend les prières de ses élus
agréables pour son jugement divin. Il faut relever dans ce verset l’importance
de l’association des mots « fumée »
et « prières des saints ».
Ce détail sera utilisé dans Apo.9:2 pour désigner les prières des faux
chrétiens protestants, depuis la situation nouvelle établie en 1843.
Ce
que Dieu évoque dans ce verset c’est la situation qui prévaut entre le temps
apostolique et la date maudite du 7 Mars 321. Avant l’abandon du sabbat, Jésus
reçoit les prières des élus et intercèdent en son nom pour eux. C’est une image
pédagogique qui signifie que la relation verticale entre Dieu et ses élus est
maintenue. Elle le sera tant qu’ils témoigneront de fidélité pour sa personne
et son enseignement de vérité soit, jusqu’en 321. En 1843, le sacerdoce de
Jésus va reprendre toute son activité
bénie en faveur des saints élus adventistes. Cependant, entre 321 et 1843, des
réformateurs ont bénéficié de sa grâce, comme ceux de l’époque de Thyatire.
Verset
5 : « Et l'ange prit
l'encensoir, le remplit du feu de l'autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut
des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre. »
L’action
décrite est visiblement violente. C’est celle de Jésus-Christ à la fin de son
ministère intercesseur quand vient l’heure de la fin du temps de grâce. Le rôle
de « l’autel » prend fin,
et « le feu », image de la
mort expiatoire de Jésus-Christ, est « jeté
sur la terre », exigeant le châtiment de ceux qui l’ont sous-estimé,
et pour certains, méprisé. La fin du monde marquée par l’intervention directe
de Dieu est évoquée ici par la formule clé révélée dans Apo.4:5 et Exo.19:16.
Le survol de l’ère chrétienne s’achève sur cet avènement « adventiste »
de Jésus-Christ.
Comme
pour le sabbat, le thème de l’intercession céleste de Jésus-Christ est présenté
sous l’aspect de la malédiction de son arrêt entre 321 et 1843. Les saints qui
interrogent l’Esprit à son sujet, dans Dan.8:13, avaient de bonnes raisons de
vouloir connaître le temps où le sacerdoce « perpétuel » serait repris par Jésus-Christ.
Note : Sans remettre en question
l’interprétation précédente, une deuxième explication prend tout son
sens. Dans cette seconde interprétation, la fin du thème de l’intercession
de Jésus-Christ peut être rattachée à la date du 7 Mars 321, moment où
l’abandon du sabbat par les chrétiens conduit Dieu à entrer dans une colère qui
va être expiée par le christianisme occidental, par le moyen des « sept trompettes » qui viennent
à partir du verset 6 qui suit. Cette double explication est d’autant plus
justifiée que l’abandon du sabbat porte des conséquences jusqu’à la fin du
monde, en 2030, année où par son retour visible glorieux, Jésus-Christ enlèvera
pour toujours au régime papal romain et son dernier soutien protestant
américain, leur fausse revendication de le servir et le représenter. Jésus
reprendra alors son titre de « Chef » de
l’Eglise usurpé par la papauté. En effet, contrairement aux élus fidèles, les
chrétiens infidèles déchus vont ignorer le décret de Dan.8:14 et ses
conséquences jusqu’à la fin du monde ; ce qui justifie leur terreur quand
Jésus revient selon l’enseignement d’Apo.6:15-16. Avant 2030, les six premières
« trompettes » vont
s’accomplir entre 321 et 2029. Par la « sixième
trompette »,
dernier châtiment d’avertissement avant l’extermination finale, Dieu punit très
sévèrement les chrétiens rebelles. Après ce sixième châtiment, il organisera
les conditions de la dernière épreuve de foi universelle et dans ce contexte,
la lumière révélée sera proclamée et connue de tous les survivants. C’est en
face d’une vérité démontrée que les élus et les déchus vont alors par leur
libre choix avancer devant une menace de mort vers leur sort final qui
sera : la vie éternelle pour les élus, la mort définitive et absolue pour
les déchus.
Verset
6 : « Et les sept
anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner. »
A
partir de ce verset, l’Esprit nous propose un nouveau survol de l’ère
chrétienne, en prenant pour thème les « sept trompettes » soit, « sept châtiments »
successifs répartis au cours de l’ère chrétienne depuis le 7 Mars 321, année en
laquelle « le péché » fut
officiellement et civilement
instauré. Je rappelle que dans le prologue d’Apocalypse 1, « la voix » du Christ est elle-même
déjà comparée au son d’une « trompette ».
Cet instrument utilisé pour avertir le peuple, en Israël, porte en lui-même
toute la signification de la révélation Apocalypse. L’avertissement met en
garde contre les pièges dressés par l’ennemi.
Verset
7 : « Le premier sonna. Et il y
eut de la grêle et du feu mêlés de sang, qui furent jetés sur la terre ; et le
tiers de la terre fut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe
verte fut brûlée. »
Premier
châtiment :
il s’accomplit entre 321 et 538, par diverses invasions de l’empire Romain par
des peuples dits « barbares ». Je retiens particulièrement le peuple
des « Huns » dont le chef Attila se disait être, à juste titre, le
« fléau de Dieu ». Un fléau qui mit une partie de l’Europe à feu et à
sang ; le nord de la Gaule, le nord de l’Italie et la Pannonie (Croatie et
l’ouest de la Hongrie). Il avait pour devise, Ô combien célèbre !
« Là où mon cheval passe, l’herbe ne repousse pas ». Ses actions sont
parfaitement résumées dans ce verset 7 ; il ne manque rien, tout est
là. « La grêle » est le symbole de la dévastation des récoltes et
« le feu » celui de la
destruction des matières consumables. Et bien sûr, « le sang jeté sur la terre » est le symbole des vies humaines
tuées avec violence. Le verbe « jeté »
indique la colère du Dieu créateur, législateur et sauveur qui inspire et
dirige l’action après avoir « jeté
le feu de l’autel » dans le verset 5.
En
parallèle, dans Lév.26:14 à 17, nous lisons : « Mais si vous ne m'écoutez point et ne mettez point en pratique tous ces
commandements, si vous méprisez mes lois, et si votre âme a en horreur mes
ordonnances, en sorte que vous ne pratiquiez point tous mes commandements et
que vous rompiez mon alliance, voici alors ce que je vous ferai. J'enverrai sur
vous la terreur, la consomption et la fièvre, qui rendront vos yeux
languissants et votre âme souffrante ; et vous sèmerez en vain vos semences :
vos ennemis les dévoreront. Je tournerai ma face contre vous, et vous serez battus
devant vos ennemis ; ceux qui vous haïssent domineront sur vous, et vous fuirez
sans que l'on vous poursuive. »
Verset
8 : « Le second sonna. Et
quelque chose comme une grande montagne
embrasée par le feu fut jeté dans la mer ; et le tiers de la mer devint du
sang, »
Deuxième
châtiment :
la clé de ces images est dans Jér.51:24-25 : « Je rendrai à Babylone et à tous les
habitants de la Chaldée tout le mal qu'ils ont fait à Sion sous vos yeux, dit
YaHWéH. Voici, j'en veux à toi, montagne de destruction, dit YaHWéH, A toi qui
détruisais toute la terre ! J'étendrai ma main sur toi, Je te roulerai du haut
des rochers, Et je ferai de toi une
montagne embrasée. » C’est dans ce verset 8, que l’Esprit évoque
le régime papal romain sous son nom symbolique de « Babylone » qui va apparaître sous la forme « Babylone la grande » dans Apo.14:8, 17:5 et 18:2. « Le feu »
colle à sa personnalité, évoquant autant celui qui la consumera au retour du
Christ et au jugement dernier, que celui qu’elle utilise pour enflammer de
haine ceux qui l’approuvent et la soutiennent : les monarques européens et
leurs peuples catholiques. Ici comme dans Daniel, « la mer » représente l’humanité concernée par la couverture
prophétique ; l’humanité des peuples anonymes essentiellement restés
païens malgré les conversions chrétiennes apparentes réalisées. La première
conséquence de l’instauration du régime papal, en 538, est d’agresser des
peuples pour les convertir par la force militaire armée. Le mot « montagne » désigne une puissante
difficulté géographique. C’est celui qui convient pour définir le régime papal
qui, ennemi de Dieu, est néanmoins suscité par sa divine volonté ; ceci
afin de donner un durcissement à la vie religieuse des chrétiens infidèles
traduit par des persécutions, des souffrances et des morts parmi eux et les
peuples extérieurs de religions différentes. La religion contrainte est une
nouveauté due à la transgression du saint sabbat de Dieu. On lui doit, les
massacres inutiles des conversions forcées accomplies par Charlemagne et les
ordres des Croisades dirigées contre les peuples musulmans, lancés par le pape
Urbain II ; toutes choses prophétisées dans cette « deuxième trompette ».
Verset
9 : « et le tiers des créatures
qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires
périt ».
Les
conséquences sont universelles et vont se prolonger jusqu’à la fin du monde.
Les mots « mer » et « navires » vont trouver leur sens
dans les affrontements avec les musulmans de la mer Méditerranée, mais aussi
avec les peuples africains et sud-américains où la foi catholique conquérante
imposée donnera lieu à d’horribles massacres des populations indigènes.
En
parallèle nous lisons dans Lév.26:18 à 20 : « Si, malgré cela, vous ne m'écoutez point, je vous châtierai sept fois
plus pour vos péchés. Je briserai l'orgueil de votre force, je rendrai votre ciel comme du fer, et
votre terre comme de l'airain. Votre force s'épuisera inutilement, votre terre
ne donnera pas ses produits, et les
arbres de la terre ne donneront pas leurs fruits.» Dans ce verset, Dieu
annonce un durcissement religieux qui dans l’ère chrétienne s’accomplit par le
passage de Rome du paganisme au papisme. Relevons l’intérêt qu’à l’occasion de
ce changement, la domination romaine abandonne le « Capitole » pour
installer la papauté dans le palais du Latran situé précisément sur le
« Caelius », soit, le ciel. Le régime dur papal confirme
l’endurcissement religieux prophétisé. Le fruit de la foi chrétienne est
changé. La douceur du Christ est remplacée par l’agressivité et la cruauté
; et la fidélité pour la vérité se transforme en infidélité et en zèle pour le
mensonge religieux.
Verset
10 : « Le troisième sonna. Et
il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ; et elle tomba
sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux. »
Troisième
châtiment :
Le mal engendré s’intensifie et atteint son apogée vers la fin du moyen-âge.
Les progrès de l’imprimerie mécanique favorisent la publication de la sainte
Bible. En la lisant, des élus découvrent les vérités qu’elle enseigne. Elle
justifie ainsi le rôle des « deux
témoins » que Dieu lui donne dans Apo.11:3 : « Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de
prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. »
Favorisant ses propres dogmes religieux, la foi catholique, ne s’appuie sur la
Bible que pour justifier les noms des saints qu’elle fait adorer par ses
sujets. Car la détention d’une Bible est condamnée par elle et elle expose le
possesseur à la torture et à la mort. C’est la découverte de la vérité biblique
qui justifie l’image donnée dans ce verset : « Et il tomba du ciel une grande étoile
ardente comme un flambeau ». Le feu colle encore à l’image de Rome
symbolisée cette fois par une « grande
étoile ardente » comme la « grande
montagne embrasée ». Le mot « étoile »
révèle sa prétention à « éclairer la
terre » religieusement selon Gen.1:15 ; et ceci au nom de
Jésus-Christ dont elle se réclame à l’image du vrai « flambeau », porte-lumière auquel il est comparé dans
Apo.21:23. Elle est toujours aussi « grande »
qu’à ses débuts, mais son feu persécuteur s’est amplifié, passant de l’état
« embrasé » à celui
d’ « ardent ».
L’explication est simple, dénoncée par la Bible, sa colère est d’autant plus
grande qu’elle est contrainte de s’opposer ouvertement à des élus de Dieu. Ce
qui selon Apo.12:15-16 la contraint à passer de la stratégie du « serpent » rusé et trompeur, à celle
du « dragon » ouvertement
persécuteur. Ses adversaires ne sont pas
seulement les élus pacifiques et dociles de Dieu, il y a aussi et surtout en
face d’elle, un faux protestantisme, plus politique que religieux, car il
ignore les ordres donnés par Jésus-Christ et prenant des armes, il tue,
massacre autant que le camp catholique. Le « tiers des fleuves » soit, une partie des populations de
l’Europe chrétienne, subit l’agression catholique de même que « les sources des eaux ». Le
modèle de ces sources d’eaux est Dieu lui-même selon Jér.2:13 : « Car mon peuple a commis un double péché :
Ils m'ont abandonné, moi qui suis une source d'eau vive, pour se creuser des
citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l'eau. » Au
pluriel, dans ce verset, l’Esprit désigne par « les sources des eaux » les élus formés à l’image de Dieu. Jean
7:38 confirme, en disant : « Celui
qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit
l'Écriture. » Cette expression pointe aussi du doigt la pratique du
baptême des enfants qui dès leur naissance, sans être consultés, reçoivent une
étiquette religieuse qui va faire d’eux les sujets d’une cause religieuse non
choisie. En grandissant, ils vont un jour prendre des armes et tuer des
opposants parce que leur étiquette religieuse l’exige d’eux. La Bible condamne
ce principe parce qu’elle déclare : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne
croira pas sera condamné (Marc 16:16) ».
Verset
11 : « Le nom de cette étoile
est Absinthe ; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup
d'hommes moururent par les eaux, parce qu'elles étaient devenues amères. »
En
opposition à l’eau pure et désaltérante qui désigne la Bible, parole écrite de
Dieu, l’enseignement catholique est comparé à de « l’absinthe », un breuvage amer, toxique, et même mortel ;
ceci de manière justifié puisque l’issue finale de cet enseignement sera le feu
de la « seconde mort du jugement
dernier ». Une partie, « le
tiers » des hommes, est transformée par l’enseignement catholique ou
faussement protestant reçu. « Les
eaux » sont à la fois les hommes et l’enseignement biblique. Au 16ème
siècle, les groupes protestants armés font un mauvais usage de la Bible et de
son enseignement, et dans l’image de ce verset, les hommes sont tués par les
hommes et par le faux enseignement religieux. Ceci, parce que les hommes et
l’enseignement religieux sont devenus amers. En déclarant que les « eaux étaient devenues amères »,
Dieu apporte une réponse à une accusation du « soupçon de jalousie » restée en suspend depuis Apo.6:6 dans le
3ème sceau. Il confirme, à l’heure où
sa parole écrite vient le faire, l’accusation d’adultère qu’il porte contre
l’Assemblée depuis le 7 Mars 321 qui précédait l’époque de l’adultère
officialisé religieusement nommée Pergame dans Apo.2:12 pour 538.
En
parallèle, nous lisons dans Lév.26:21-22 : « Si vous me résistez et ne voulez point m'écouter, je vous frapperai
sept fois plus selon vos péchés. J'enverrai contre vous les animaux des champs,
qui vous priveront de vos enfants, qui détruiront votre bétail, et qui vous
réduiront à un petit nombre ; et vos chemins seront déserts. » L’étude
parallèle de Lév.26 et de la 3ème
trompette d’Apocalypse révèle le jugement que Dieu porte sur le début du
temps de la Réforme. Ses vrais élus restent pacifiques et résignés, acceptant
la mort ou la captivité en vrais martyrs. Mais en dehors de leur sublime
exemple, il ne voit que des « bêtes »
cruelles qui s’affrontent, le plus souvent, par orgueil personnel, et qui tuent
des hommes avec la férocité des fauves carnassiers. Cette idée prendra forme
dans Apo.13:1 et 11. C’est l’apogée du temps où, dans la norme de l’affliction, l’Elue est conduite
« au désert » (= épreuve)
dans Apo.12:6-14 avec les « deux
témoins » bibliques écrits de Dieu d’Apo.11:3. Le règne intolérant de
la papauté prophétisé pour 1260 années va prendre fin.
Verset
12 : « Le quatrième sonna. Et
le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers des étoiles,
afin que le tiers en fût obscurci, et que le jour perdît un tiers de sa clarté,
et la nuit de même. »
Quatrième
châtiment :
L’Esprit met ici en image la « grande
tribulation » annoncée dans Apo.2:22. En symboles, il nous révèle ses
effets : en partie, « le soleil »,
symbole de la lumière de Dieu est frappé. Egalement, en partie, « la lune », symbole du camp
religieux des ténèbres qui concerne, en 1793, des catholiques et des
protestants hypocrites, est aussi frappée. Sous le symbole « étoiles », une partie des chrétiens
appelés pour éclairer la terre est
individuellement également frappée. Qui peut alors ainsi frapper la vraie et la
fausse lumière religieuse chrétienne ? Réponse : l’idéologie de l’athéisme
considéré comme la grande lumière de l’époque. Sa lumière éclipse toutes les
autres. Les écrivains qui rédigent des livres sur ce sujet sont hautement
considérés et appelés eux-mêmes « lumières », tels Voltaire et
Montesquieu. Pourtant, cette lumière détruit, en premier, des vies humaines à
la chaîne versant le sang à flots. Après la tête du roi Louis XVI et celle de
son épouse Marie-Antoinette, celles des pratiquants catholiques et protestants
tombent à leur tour sous les guillotines des révolutionnaires. Cet acte de
justice divine ne justifie pas l’athéisme ; mais la fin justifie les
moyens, et Dieu ne peut abattre les tyrans qu’en leur opposant une tyrannie
supérieure, plus puissante et plus forte. « La puissance et la force » est au Seigneur dans Apo.7:12.
En
parallèle, nous lisons dans Lév.26:23 à 25 : « Si ces châtiments ne vous corrigent point et si vous me résistez, je
vous résisterai aussi et je vous frapperai sept fois plus pour vos péchés. Je ferai venir contre vous l'épée, qui
vengera mon alliance ; quand vous vous rassemblerez dans vos villes,
j'enverrai la peste au milieu de vous, et vous serez livrés aux mains de
l'ennemi. ». « L’épée qui
vengera mon alliance », c’est bien le rôle que Dieu a donné au régime
athée national français en lui livrant les têtes coupables d’adultère spirituel
commis envers lui. Telle la peste du verset, ce régime athée a enclenché un
principe d’exécution massive tel que les bourreaux de la veille devenaient les
victimes du lendemain. Selon ce principe, ce régime infernal semblait devoir
engloutir toute l’humanité dans la mort. C’est pourquoi, Dieu va lui donner le
nom « abîme », la « bête qui monte de l’abîme », dans
Apo.11:7 où il développe son thème. Ceci parce que dans Gen.1:2, ce nom désigne
la terre sans vie, sans forme, chaotique et qu’à terme, la destruction
systématique entreprise par le régime athée reproduirait. A titre d’exemple,
nous trouvons le sort de la Vendée catholique et monarchiste rebaptisée
« Vengé » par les révolutionnaires dont le projet était d’en faire
une terre désolée et inhabitée.
Verset
13 : « Je regardai, et
j'entendis un aigle qui volait au milieu du ciel, disant d'une voix forte :
Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause des autres sons de
la trompette des trois anges qui vont sonner ! »
La
Révolution Française a produit ses effets meurtriers mais elle a atteint le but
voulu par Dieu. Elle a fait cesser la tyrannie religieuse, et après elle, la
tolérance s’est imposée. C’est le moment où, selon Apo.13:3, « la bête de la mer » catholique a
été « blessée à mort mais guérie »
à cause de la puissante autorité de « l’aigle »
napoléonien, présenté dans ce verset, qui l’a réhabilité par son Concordat.
« … un aigle qui volait au milieu du
ciel » symbolise l’apogée de la domination de l’empereur Napoléon 1er.
Il a étendu sa domination sur tous les peuples européens et a échoué contre la
Russie. Ce choix nous propose une grande précision sur la datation des
événements, la période 1800 à 1814 est ainsi suggérée. Les énormes conséquences
de ce règne constituent un repère solide qui justifie ainsi l’arrivée sur la
date charnière de Daniel 8:14, 1843. Ce régime important de l’histoire du pays
de France devient, pour Dieu, porteur d’une terrible annonce, puisqu’après lui,
la foi chrétienne universelle va entrer dans le temps où elle va être frappée
par Dieu par trois grands « malheurs ». Répété trois fois, il
s’agit de la perfection du « malheur » ;
ceci parce qu’en entrant dans l’année 1843, comme Apo.3:2 l’enseigne, Dieu
exige des chrétiens, qui se réclament du salut de Jésus-Christ, qu’ils
achèvent, enfin, la Réforme engagée depuis 1170, date où Pierre Valdo restaura
intégralement la vérité biblique, et qu’ils produisent « des œuvres parfaites » ; cette
perfection étant exigée dans Apo.3:2 et par le décret de Daniel 8:14. Les
conséquences de son entrée en application apparaissent ici sous la forme de
trois grands « malheurs »
que nous allons maintenant étudier séparément. Je précise encore que ce qui
fait de cette période de paix religieuse, paradoxalement, un grand « malheur », c’est l’héritage de
l’athéisme national français qui imprègne et va, jusqu’à la fin du monde,
imprégner les esprits humains occidentaux. Ceci ne va pas les aider pour
accomplir les réformes exigées par Dieu à partir de 1843. Mais déjà, le « sixième sceau » d’Apo.6:13 avait
illustré le premier de ces « malheurs »
par l’image d’une « chute d’étoiles »
comparées à des « figues vertes »,
n’ayant donc pas accepté le mûrissement spirituel complet exigé par Dieu à
partir de 1843. Et le signe céleste de l’avertissement de Dieu fut donné le 13
Novembre 1833 parallèlement à l’époque suggérée de l’annonce des
trois grands « malheurs » du verset étudié.
Dans
sa révélation, l’Esprit évoque l’expression « habitants de la terre » pour désigner les humains ciblés par
les trois grands « malheurs » prophétisés. Etant
coupés de Dieu et séparés par leur incrédulité et leur péché, l’Esprit les
rattache à « la terre ». A
l’opposé, Jésus désigne ses vrais élus fidèles par l’expression « citoyens du royaume des cieux » ;
leur patrie n’est pas « la terre »
mais « le ciel » où Jésus
leur a « préparé une place »
selon Jean 14:2-3. Ainsi chaque fois que cette expression « habitants de la terre » est citée
dans l’Apocalypse, c’est pour désigner l’humanité rebelle séparée de Dieu en
Jésus-Christ.
Apocalypse 9 : les 5ème
et 6ème trompettes
Le « premier » et le « deuxième
grand malheur »
La 5ème
trompette : Le « premier
grand malheur »
pour les protestants (1843) et les adventistes
(1994)
Note : En
première lecture, ce thème de la « 5ème
trompette » présente en images symboliques le jugement que Dieu porte
sur les religions protestantes tombées en disgrâce depuis le printemps 1843.
Mais il apporte des enseignements supplémentaires qui confirment les annonces
prophétiques données à notre sœur adventiste du septième jour, Madame Ellen
Gould White que Jésus avait choisie pour messagère. Son œuvre prophétique
éclairait particulièrement le temps de la dernière épreuve de foi finale ;
ses prédictions vont être confirmées dans ce message. Mais ce que notre sœur ne
savait pas, c’est qu’une troisième attente adventiste était programmée par Dieu
pour mettre à l’épreuve, l’église adventiste du septième jour elle-même.
Certes, cette troisième attente n’a pas pris le développement public des deux
précédentes, mais l’ampleur des vérités nouvelles révélées qui lui sont
rattachées compense cette faiblesse apparente. C’est pourquoi, ayant été testée
par Jésus-Christ entre 1983 et 1991 à Valence-sur-Rhône, en France, et sur
l’Île Maurice, après son rejet de ses dernières lumières prophétiques,
l’adventisme institutionnel officiel enseignant a été « vomi » par le Sauveur des âmes en
1994, date construite par l’utilisation des « cinq mois » prophétiques des versets 5 et 10 de ce chapitre 9.
C’est pourquoi, en deuxième lecture, ce jugement imagé porté par le Seigneur
contre les divers aspects de la foi protestante s’applique à l’adventisme du
septième jour institutionnel tombé dans l’apostasie, à son tour, par un refus
de la lumière prophétique divine ; ceci, en dépit des avertissements
donnés par Ellen G.White dans le chapitre « le refus de la lumière »
de son livre adressé aux enseignants adventistes « Le Ministère
Evangélique ». En 1995, l’alliance officielle de l’adventisme avec le
protestantisme est venue confirmer le juste jugement prophétisé par Dieu. A
relever le fait que les deux chutes ont une même cause : le rejet et le
mépris pour la parole prophétique proposée par Dieu, par un serviteur qu’il a
choisi pour cette tâche.
Le
« malheur » est l’heure du
mal dont l’instigateur et inspirateur est Satan l’ennemi de Jésus et de ses
saints élus. L’Esprit va nous révéler en image, ce que devient un disciple de
Jésus-Christ quand il est rejeté par lui pour être livré au diable ; ce
qui constitue alors, un vrai grand « malheur ».
Verset
1 : « Le cinquième sonna. Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur
la terre. La clef du puits de l'abîme lui fut donnée, »
Un
« cinquième », mais grand
avertissement est adressé aux élus du Christ mis à part depuis 1844. « L’étoile qui était tombée du ciel »
n’est pas « l’étoile Absinthe » du chapitre précédent
qui n’est pas « tombée », « sur la
terre », mais « sur les
fleuves et les sources d’eaux ». C’est celle de l’époque « Sardes » où Jésus rappelle qu’il « tient les sept étoiles entre ses mains ». Pour
ses « œuvres »
déclarées « imparfaites »,
Jésus a jeté par terre, « l’étoile »
du messager protestant.
L’épreuve
adventiste fut marquée au printemps 1843 par la fin d’une première attente du
retour de Jésus-Christ. Une seconde attente de ce retour a pris fin le 22
Octobre 1844. Ce n’est qu’à l’issue de cette seconde épreuve, que Dieu a donné
aux vainqueurs la connaissance et la pratique de son saint sabbat du samedi. Ce
sabbat a pris alors le rôle du « sceau
de Dieu » qui est cité dans le verset 4 de ce chapitre 9. Le scellage
de ses serviteurs a donc commencé après la fin de la deuxième épreuve, dans
l’automne 1844. L’idée est la suivante : l’expression « qui était tombée » cible la date du
printemps 1843, terme du décret de Dan.8:14 et fin de la première épreuve
adventiste, en opposition avec celle de l’automne 1844 qui marque le début du
scellage des élus vainqueurs et celui du thème de cette « 5ème trompette », dont le but pour Dieu
est de révéler la chute de la foi protestante et celle de l’adventisme qui va
faire alliance avec lui après 1994, terme des « cinq mois » prophétisés dans les versets 5 et 10. Ainsi, alors
que les « cinq mois » de ce thème commencent en l’automne 1844,
contexte du début du scellage, en sujet principal, la foi protestante « était tombée » avant cette date, dès
le printemps 1843. On constate alors combien la révélation divine respecte de
manière précise les faits historiques accomplis. Les deux dates 1843 et 1844
ont chacune un rôle précis qui leur est rattaché.
Lâchée
par Jésus qui la livre au diable, la foi protestante est tombée dans
le « puits »
ou « les profondeurs de Satan
» catholiques que les Réformateurs dénonçaient eux-mêmes au temps de la Réforme
dans Apo.2:24. Subtilement, en disant qu’elle tombe « sur la terre », l’Esprit confirme l’identité de la foi
protestante symbolisée par le mot « terre »
qui rappelle sa sortie du catholicisme appelé « mer » dans Apo.13 et 10:2. Dans le message de « Philadelphie », Jésus présente des
« portes » ouvertes ou
fermées. Ici, une clef leur ouvre un chemin bien différent puisqu’elle les fait
accéder à « l’abîme »
symbole de la disparition de la vie. C’est l’heure où, pour eux, « la lumière devient ténèbres » et « les
ténèbres deviennent lumière ».
Adoptant en héritage les principes des pensées philosophiques républicains, ils
perdent de vue la réelle sainteté de la foi purifiée par le sang de
Jésus-Christ. Relevons la précision « lui
fut donné ». Celui qui donne ainsi à chacun selon ses œuvres, c’est
Jésus-Christ le divin Juge. Car c’est aussi lui, le gardien des clefs ;
« la clef de David » pour
les élus bénis en 1873 et 1994, selon Apo.3:7, et « la clef de l’abîme » pour les déchus de 1843 et 1994.
Verset
2 : « et elle ouvrit le puits
de l'abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la fumée d'une grande
fournaise ; et le soleil et l'air furent obscurcis par la fumée du puits. »
La
foi protestante change de maître et de destin, et ses œuvres en sont également
changées. Elle accède ainsi au sort peu enviable d’avoir à subir la destruction
du jugement dernier par le « feu »
de la « seconde mort » qui
sera évoqué dans Apo.19:20 et 20:10. Prenant l’image « d’un étang de feu et de soufre » ce
« feu » du jugement dernier
sera une « grande fournaise »
qui menace les transgresseurs des commandements de Dieu depuis leur proclamation
sur le mont Sinaï selon Exo.19:18 : « La montagne de Sinaï était toute en fumée, parce que l'Éternel y était
descendu au milieu du feu ; cette fumée
s'élevait comme la fumée d'une fournaise, et toute la montagne tremblait
avec violence.» L’Esprit utilise ensuite la technique cinématographique
appelée « flash-back », le retour en arrière, qui révèlent les œuvres
réalisées pendant, qu’encore en vie, les déchus servaient le diable. Le mot
« fumée » porte ici un
double sens : celui du feu de « la
grande fournaise » à propos duquel nous lisons dans
Apo.14:11 : « Et la fumée
de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n'ont de repos ni jour
ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque
de son nom », mais aussi celui des « prières des saints » selon Apo.5:8, ici, celles des faux
saints. Car une abondante activité religieuse manifestée par des prières
justifie ces paroles que Jésus lui adresse dans Sardes, en 1843 : « Tu
passes pour être vivant ; et tu es mort ». Mort, et deux fois mort,
puisque la mort suggérée est « la
seconde mort » du « jugement
dernier ». Cette activité religieuse trompe tout le monde excepté Dieu
et ses élus qu’il éclaire. Cette tromperie généralisée est de
« l’intox » comme dit le monde moderne. Et c’est bien l’idée d’une
intoxication que l’Esprit suggère par l’image de « la fumée » qui se répand dans « l’air » au point d’obscurcir « le soleil ». Si ce dernier est le symbole de la vraie lumière
divine, celui de « l’air »
désigne le domaine réservé du diable, appelé « le prince de la puissance de l’air » dans Eph.2:2, et que
Jésus appelle « le prince de ce
monde » dans Jean 12:31 et 16:11. Dans le monde, l’intox a pour but de
masquer des vérités qui doivent rester secrètes. Sur le plan religieux, c’est
la même chose : la vérité n’est que pour l’élu. La multiplication des
groupes protestants a eu en effet l’efficacité de masquer l’existence de la foi
adventiste du septième jour ; ceci jusqu’en 1995 où ils l’ont accueillie
dans leurs rangs pour son « grand
malheur ». Dans cette nouvelle situation spirituelle, ils seront les
victimes de la seconde mort qui
transformera en fournaise ardente la
surface de la terre. Le message est terrifiant et on peut comprendre que Dieu
ne l’ait pas proposé en clair. Il est réservé aux élus pour qu’ils comprennent
à quel sort ils ont échappés.
Verset
3 : « De la fumée sortirent des
sauterelles, qui se répandirent sur la terre ; et il leur fut donné un pouvoir
comme le pouvoir qu'ont les scorpions de la terre. »
Les
prières symbolisées par « la fumée »
sortent des bouches et des esprits des protestants déchus, donc des hommes et
des femmes symbolisés par des « sauterelles »
en raison de leur grand nombre. Ce sont en effet des multitudes de créatures
humaines qui sont tombés en 1843 et je le rappelle, en 1833, dix ans plus tôt,
le Seigneur avait donné une idée de cette multitude par « la chute des
étoiles » accomplie la nuit du 13 Novembre 1833 entre minuit et 5 heures
du matin, selon le témoignage oculaire historique. Une fois encore,
l’expression « sur la terre »
porte le double sens de l’extension terrestre et de l’identité protestante. Qui
apprécie les « sauterelles »
ravageuses et dévastatrices ? Pas les agriculteurs, et Dieu n’apprécie pas
davantage les croyants qui le trahissent et œuvrent avec l’adversaire pour
détruire sa récolte d’élus, c’est pourquoi ce symbole leur est appliqué.
Ensuite, dans Ezéchiel 2, ce cours chapitre de 10 versets, le mot « rebelle » est cité 6 fois pour désigner
les « rebelles » juifs que Dieu
traite « d’épines, de ronces et de
scorpions ». Ici, ce terme « scorpion
» concerne les rebelles protestants. Dans le verset 3, l’allusion à son
pouvoir prépare l’usage d’un symbole subtil des plus importants. Le pouvoir des
« scorpions » est de piquer
mortellement leurs victimes par le dard de leur « queue». Et ce mot « queue »
prend dans la pensée divine, une signification fondamentale révélée dans Esaïe
9:14 : « le prophète qui
enseigne le mensonge c’est la queue ». Les animaux utilisent leur
« queue » pour chasser et
fouetter les mouches et autres insectes parasites qui les agacent. On retrouve
ici, l’image de la fausse « prophétesse
Jézabel » qui passe son temps à
fustiger et faire souffrir Dieu et ses serviteurs infidèles trompés. La
pratique de la flagellation volontaire pour expier le péché fait d’ailleurs
partie des enseignements de la foi catholique. Dans Apo.11:1, l’Esprit confirme
cette comparaison en utilisant le mot « roseau » auquel la clé Esaïe 9:14 donne la même signification que
le mot « queue ». Cette image de
l’église papale s’applique aussi, depuis 1844, aux croyants protestants déchus
devenus pour Dieu des prophètes qui enseignent le mensonge soit, des faux
prophètes. Le mot « queue »
suggéré sera clairement cité dans le verset 10.
La construction
de la 3ème attente adventiste
(cette fois, du
septième jour)
Verset
4 : « Il leur fut dit de ne
point faire de mal à l'herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun
arbre, mais seulement aux hommes qui n'avaient pas le sceau de Dieu sur le front. »
Ces
« sauterelles » là ne dévorent
pas la verdure, mais elles sont nuisibles pour les hommes qui ne sont pas
protégés par le « sceau de Dieu ».
Cette mention du «sceau de Dieu »
confirme le contexte de l’époque couverte déjà concernée dans Apo.7. Les
messages sont donc parallèles, le chapitre 7 concernant les élus scellés et le
chapitre 9, les déchus abandonnés. Je rappelle que selon Matt.24:24, il est
impossible de séduire un authentique élu. Les faux prophètes se séduisent donc
entre eux, les uns les autres.
La
précision, « le sceau de Dieu sur le front », indique le début du
scellage des serviteurs adventistes élus de Dieu soit, le 23 Octobre 1844. Le
détail est évoqué juste avant la citation de la période des « cinq mois » prophétiques du verset
qui suit ; une durée de 150 années réelles qui vont prendre appui sur
cette date.
Verset
5 : « Il leur fut donné, non de
les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq
mois ; et le tourment qu'elles causaient était comme le tourment que cause
le scorpion, quand il pique un homme. »
Le
message de Dieu rassemble dans son image des actions accomplies dans des temps
différents ; ce qui brouille et rend difficile l’interprétation imagée.
Mais cette technique étant comprise et reçue, le message devient très clair. Ce
verset 5 fut à la base de mon annonce du retour de Jésus-Christ pour 1994. On y
trouve les précieux « cinq mois »
prophétiques qui, débutant en 1844, permettent d’établir la date 1994.
Cependant, pour réaliser le projet de Dieu, je devais impérativement rattacher
à cette date le retour glorieux de Jésus-Christ. C’est ainsi que, partiellement
aveuglé sur une précision du texte qui aurait rendue cette espérance
impossible, j’ai persévéré dans le sens voulu par mon Créateur. En effet, le
texte précise : « il leur fut
donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois ». La
précision « non de les tuer »
ne permettait pas d’inclure le thème de la « 6ème trompette », une monstrueuse guerre
tueuse, dans le temps couvert par la « 5ème trompette » ; le temps de 150
années réelles. Mais en son temps, William Miller fut déjà partiellement
aveuglé pour accomplir une action voulue par Dieu ; découvrir une erreur
permettant de relancer l’espérance du retour du Christ pour l’automne
1844 ; une fausse erreur, puisque les calculs initiaux établissant le
printemps 1843 sont confirmés aujourd’hui dans nos derniers calculs. La volonté
et la puissance de Dieu sont souveraines et heureusement pour ses élus, rien ni
personne ne peut entraver son projet. Le fait est que cette erreur d’annonce a
conduit l’adventisme officiel à témoigner, en 1991, d’une attitude de mépris
envers une espérance du retour de Jésus-Christ annoncé pour 1994. Et le pire
pour les adventistes, c’est d’avoir été privés de la dernière lumière
prophétique qui éclaire, intégralement, les 34 chapitres des livres Daniel et
Apocalypse, comme chacun peut aujourd’hui en avoir la preuve en lisant le
présent document. Ce faisant, ils sont également privés des autres nouvelles
lumières que Dieu m’a données depuis le printemps 2018 au sujet de sa loi et au
sujet du retour du Christ qui reviendra, nous le savons maintenant, au
printemps 2030 ; et ceci sur des bases nouvelles séparées de la
construction prophétique de Daniel et Apocalypse. Entre 1982 et 1991, pour moi,
les cinq mois étaient liés à
l’activité des faux prophètes qui devaient se prolonger jusqu’au retour de
Jésus-Christ. Convaincus par ce raisonnement, au demeurant justifié, je n’ai
pas vu la restriction du temps qu’imposait l’interdiction « de tuer ». Et à cette époque la
date 1994 représentait l’année 2000 de la véritable naissance de Jésus-Christ.
J’ajoute que personne, avant moi, n’a identifié la cause de mon erreur ;
ce qui confirme un accomplissement conforme à la volonté de Dieu. Portons notre
attention maintenant sur la précision « mais de les tourmenter pendant cinq mois ». La formule est
extrêmement trompeuse car le « tourment
» dont il est question n’est pas subi par les victimes au cours des « cinq mois » prophétisés. Le « tourment » auquel l’Esprit fait
allusion sera infligé aux déchus lors du jugement dernier, où il sera causé par
les brûlures de « l’étang de feu »,
châtiment de la « seconde mort ».
Ce « tourment » est annoncé
dans le message du troisième ange d’Apo.14:10-11 que le verset précédent
évoquait en citant « la fumée »
« de leur tourment » ; un
message que les adventistes connaissent bien puisqu’il constitue un élément de
leur mission universelle. Connaissant d’avance, la chute de cet adventisme
officiel, subtilement, l’Esprit dit dans ce message « il boira, lui aussi, du vin
de la fureur de Dieu versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera
tourmenté dans le feu et le soufre devant les saints anges et devant
l’Agneau ». Cette précision « lui
aussi » cible, successivement, la foi protestante, puis l’adventisme
officiel infidèle rejeté en 1994 par Jésus-Christ lui-même. Depuis cette date,
en confirmation de sa malédiction, ce nouveau « rebelle » a rejoint l’alliance œcuménique qui regroupe les
catholiques et les protestants déjà coupés de Dieu. Mais avant la chute de
l’adventisme officiel, la formule « lui
aussi » s’appliquait pour les protestants déchus, parce que tombés en
1844, ils allaient désormais partager le sort des catholiques, des orthodoxes
et des faux juifs. En fait, « lui
aussi » concerne tous les non-catholiques qui honorent l’église
catholique de Rome, en entrant dans son alliance œcuménique, et en honorant les
ordonnances de Constantin 1er : son « jour du
soleil » dominical, et natal, (noël du 25 décembre). En choisissant la
forme du singulier « lui aussi »,
plutôt que son pluriel « eux aussi », l’Esprit nous rappelle que le
choix religieux est un choix individuel qui responsabilise, justifie ou
culpabilise envers Dieu, l’individu, et non, la communauté ; comme « Noé, Daniel et Job qui ne sauveraient ni fils ni filles »
selon Ezé.14:18.
Les tourments de
la seconde mort du jugement dernier
Verset
6 : « En ces jours-là, les
hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas ; ils désireront
mourir, et la mort fuira loin d'eux. »
Les
idées s’enchaînent très logiquement. Venant d’évoquer les « tourments de la seconde mort », l’Esprit
prophétise dans ce verset 6, sur les jours de son application, qui viendront en
fin du 7ème millénaire, ciblés par l’expression « en ces jours-là ». Il nous révèle
alors les particularités de ce châtiment final redoutable au plus haut point.
« Les hommes chercheront la mort,
mais ils ne la trouveront pas ; ils désireront de mourir, et la mort fuira
loin d’eux ». Ce qu’ignorent les êtres humains, c’est que le corps de
la résurrection des méchants aura des caractéristiques très différentes de
celles des corps charnels actuels. Pour leur châtiment final, le Dieu créateur
va recréer leur vie en la rendant capable de se prolonger dans un état
conscient jusqu’à la destruction de leur dernier atome. De plus, la longueur du
temps de souffrance sera adaptée individuellement pour chaque individu, en
fonction du verdict prononcé sur sa culpabilité individuelle. Marc 9:47-48
confirme en ces termes : « … être
jeté dans la géhenne, où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint
point. » Il faut encore relever que la foi protestante partage
avec l’église catholique beaucoup de dogmes religieux mensongers, en plus du
dimanche, premier jour consacré au repos, il y a la croyance à l’immortalité de
l’âme, qui conduit les protestants à croire à l’existence de l’enfer enseigné
par les catholiques. Ainsi, la menace catholique de l’enfer où, éternellement,
les damnés sont tourmentés dans le feu, menace qui lui a soumis tous les
monarques des terres chrétiennes, avait un peu du vrai, mais surtout beaucoup
de faux. Car, en premier, l’enfer préparé par Dieu ne prendra forme qu’à la fin
des « mille ans » du
jugement céleste des méchants par les saints. Et en second, les souffrances ne
seront pas éternelles, bien que prolongées, en comparaison des conditions
terrestres actuelles. Parmi ceux qui vont voir la mort fuir loin d’eux, se
trouveront les adeptes et fervents défenseurs du dogme grec païen de
l’immortalité de l’âme. Dieu va ainsi leur offrir l’expérience d’imaginer ce
que serait leur sort si leur âme avait été réellement immortelle. Mais c’est
surtout, les adorateurs du « jour du soleil invaincu » qui vont
rencontrer leur divinité ; la terre elle-même qui les portait, étant
devenue un « soleil » par la fusion du magma de feu et de soufre.
L’apparence
mortellement trompeuse
Verset
7 : « Ces sauterelles
ressemblaient à des chevaux préparés pour le combat ; il y avait sur leurs
têtes comme des couronnes semblables à de l'or, et leurs visages étaient comme
des visages d'hommes. »
Avec
ses symboles, le verset 7 illustre le projet d’action du camp protestant déchu.
Les groupes religieux (chevaux) sont
rassemblés pour un « combat »
spirituel qui s’accomplira uniquement à la fin du temps de grâce mais le but
final est bien là. Ce combat reçoit dans Apo.16:16 le nom « Harmaguédon ». Ensuite il convient
de relever l’insistance de l’Esprit sur sa comparaison avec la réalité des
choses ; ce qu’il fait en multipliant l’usage du terme « comme ». C’est sa manière de dénier
les fausses revendications des gens religieux concernés. Tout n’est que
trompeuse apparence : la « couronne
» promise au vainqueur de la foi, et la foi (l’or) elle-même qui n’a qu’une « ressemblance » avec la vraie foi. Les « visages » de ces faux croyants sont eux-mêmes trompeurs puisqu’il
ne leur reste qu’une apparence humaine. Celui qui exprime ce jugement sonde les
reins et les cœurs. Il connaît les pensées secrètes des êtres humains et fait
partager sa vision de la réalité à ses élus.
Verset
8 : « Elles avaient des cheveux
comme des cheveux de femmes, et leurs dents étaient comme des dents de lions. »
Selon
1Cor.11:15, les cheveux des femmes
leur servent de voile. Et le rôle d’un voile est de masquer le visage soit,
l’identité du sujet voilé. Ce verset 8 dénonce par ses symboles l’apparence
trompeuse des groupes religieux chrétiens. Ils ont donc, l’apparence extérieure
(les cheveux) d’églises (femmes, dans Eph.5:23-32), mais leurs
esprits sont animés de la férocité (les
dents) des « lions ». On
comprend mieux ainsi pourquoi, leurs visages n’ont qu’une apparence humaine. Ce
n’est pas sans raison, que Jésus les compare à des lions. Il rappelle ainsi
l’état d’esprit du peuple romain qui faisait dévorer les premiers chrétiens par
les lions dans leurs arènes. Et cette comparaison est justifiée puisqu’à la fin
du monde, ils voudront, de nouveau, faire mourir les derniers vrais élus de
Jésus-Christ.
Verset
9 : « Elles avaient des
cuirasses comme des cuirasses de fer, et le bruit de leurs ailes était comme un
bruit de chars à plusieurs chevaux qui courent au combat. »
Ce
verset cible la contrefaçon de la panoplie du vrai soldat de Jésus-Christ qui
porte la « cuirasse » de la
justice (Eph.6:14), mais ici, cette justice est dure comme « le fer » déjà symbole de l’empire romain
dans Daniel. Les « sauterelles »
font du bruit avec « leurs ailes »
quand elles s’activent. La comparaison qui vient concerne donc l’action. La
précision qui suit confirme le lien avec Rome dont les courses de chars à
« plusieurs chevaux » réjouissaient
les Romains dans leurs circuits. Dans cette image, « plusieurs chevaux », signifie : plusieurs groupes
religieux rassemblés pour tirer le « char »
romain soit, pour glorifier l’autorité de Rome ; Rome qui a su manipuler
les autres dirigeants religieux pour les assujettir par ses séductions. C’est
ainsi que l’Esprit résume l’action du camp rebelle. Et ce rassemblement en
faveur de Rome les préparent pour le « combat
d’Harmaguedon » final dirigé contre les opposants au dimanche,
observateurs fidèles du sabbat sanctifié par Dieu, et de manière inconsciente,
contre Christ, leur Défenseur Protecteur.
Verset
10 : « Elles avaient des queues
semblables à des scorpions et des aiguillons, et c'est dans leurs queues
qu'était le pouvoir de faire du mal aux hommes pendant cinq mois. »
Ce
verset lève le voile du verset 3, où le mot « queue » était suggéré au titre de « pouvoir des scorpions ». Il est cité clairement
bien que sa signification ne soit pas claire pour celui qui ne va pas la
chercher dans Esaïe 9:14. Ce n’est pas mon cas, aussi je rappelle cette
importante clé : « le
prophète qui enseigne le mensonge c’est la queue ». Je clarifie le
message codé en ces termes : ces groupes avaient des prophètes menteurs (queues) et rebelles (scorpions) et des langues mensongères
(aiguillons), et c’était dans ces faux prophètes (queues) qu’était le pouvoir
de faire du mal aux hommes soit, de les séduire et les convaincre d’honorer
le dimanche romain pendant 150 années (cinq
mois) de paix religieuse garanties par Dieu ; ce qui les expose
irrémédiablement aux « tourments
de la seconde mort » du jugement dernier à la fin du 7ème
millénaire. Quand je pense que des multitudes ne voient pas l’importance du
jour du repos ! S’ils croyaient en ce message révélé décodé, ils changeraient
d’avis.
Verset
11 : « Elles avaient sur elles
comme roi l'ange de l'abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon. »
De
plus en plus précise, l’accusation divine atteint son comble : ces groupes
religieux ont pour roi, Satan, « l’ange
de l’abîme » qui sera lié sur la
terre désolée pendant « mille ans »
selon Apo.20:3. Le mot « abîme »
désigne, dans Gen.1:2, la terre avant qu’elle porte le moindre signe de vie. Ce
terme désigne ainsi la terre rendue désolée, toute forme de vie étant anéantie
par le retour glorieux du Christ. Elle sera dans cet état pendant « mille ans », avec pour seul habitant,
l’ange Satan retenu prisonnier sur elle. Celui que Dieu appelle dans Apo.12, le
« dragon, et le serpent, le diable et Satan », reçoit
ici le nom Destructeur, signification des mots « hébreu et grec, Abaddon et Apollyon ». Subtilement,
l’Esprit nous indique comment cet ange s’y prend pour détruire l’œuvre de Dieu
qu’il combat. « L’hébreu et le grec » sont les langues de l’écriture biblique
originelle. Ainsi, depuis que la foi protestante est tombée soit, en 1844,
début du thème de cette « 5ème trompette », le diable l’a récupérée avec son intérêt bien connu
pour la sainte Bible. Mais à l’opposé des glorieux débuts de la Réforme, elle
est maintenant utilisée pour détruire le projet de Dieu. Satan applique avec la
foi réformée déchue, cette fois avec succès, ce qu’il avait vainement tenté
pour faire chuter le Christ lui-même, à l’heure de son épreuve de résistance.
Verset
12 : « Le premier malheur est
passé. Voici il vient encore deux malheurs après cela. »
Ici
s’achève, au verset 12, ce thème très particulier de la « 5ème trompette». Ce moment indique que
l’humanité est entrée dans l’année 1994 de son calendrier usuel. Jusque-là, la
paix religieuse a perduré entre toutes les religions monothéistes. Personne n’a
été tué pour un motif spirituel d’engagement religieux. L’interdiction de tuer
du verset 5 a donc été respectée et accompli comme Dieu l’avait annoncé.
Mais
dès le 3 août 1994, le tout premier attentat religieux musulman du GIA tue cinq
fonctionnaires français près de l’ambassade de France à Alger, suivi la veille
du Noël chrétien le 24 décembre 1994, par un attentat, contre un avion
français, qui tue trois personnes à Alger, dont un français. L’été suivant, les
groupes armés islamistes du GIA algérien lancent des attaques mortelles dans le
RER de Paris, la capitale française. Et en 1996, 7 prêtres catholiques français
ont été décapités à Tibhirine en Algérie. Ces témoignages donnent ainsi la
preuve que les « cinq mois »
prophétisés ont été dépassés. Les guerres religieuses peuvent donc reprendre et
se prolonger jusqu’à la fin du monde marquée par le retour du Christ glorifié.
La
6ème trompette : Le deuxième grand « malheur »
Sixième châtiment de toute la fausse
sainteté chrétienne
La Troisième Guerre Mondiale
Verset
13 : « Le sixième sonna. Et
j'entendis une voix venant des quatre cornes de l'autel d'or qui est devant
Dieu, »
Ce
sixième châtiment d’avertissement constitue le « deuxième » grand
« malheur » annoncé dans Apo.8:13. Il précède la fin du
temps de la grâce collective et individuelle et va ainsi s’accomplir entre 2021
et 2029. Avec ce verset 13, l’entrée dans le thème de la « 6ème
trompette » va confirmer le
retour de la guerre et l’autorisation « de tuer ». Ce nouveau thème concerne les mêmes groupes
religieux que ceux de la « 5ème trompette » précédente. Les symboles utilisés sont identiques.
Aussi les choses s’expliquent ainsi : les peuples de la « 5ème
trompette » se sont habitués à
« ne pas tuer », allant
jusqu’à interdire la peine de mort, en Europe et dans certains Etats des USA.
Ils y ont trouvé le moyen de faire fonctionner avantageusement le commerce
international qui les a enrichis. Ce ne sont donc plus des adeptes de la guerre,
mais des défenseurs de la paix à tout prix. La guerre entre peuples chrétiens
semble donc exclue, mais hélas une troisième religion monothéiste est beaucoup
moins pacifique, c’est l’islam qui marche sur deux jambes : celle des
terroristes qui agissent et celle des autres adeptes qui applaudissent à leurs
actions meurtrières. Cet interlocuteur rend donc la perspective d’une paix
durable impossible, et il suffira, au Dieu créateur, de « sonner » son autorisation pour que
le choc des civilisations et des religions se produise avec des effets mortels
considérables. Sur le reste de la terre, chaque peuple aura aussi son ennemi
traditionnel, les divisions préparées par le diable et ses démons concernant
toute la planète.
Cependant
ici, la prophétie cible un territoire particulier, l’occident chrétien
infidèle.
Le
dernier châtiment, avant les « sept
derniers fléaux »qui précèdent le retour du Christ, se présente au nom de
la « 6ème trompette ».
Déjà, avant d’entrer dans les détails du thème, nous savons que ce thème est
bien le second des « grands malheurs »
annoncés par « l’aigle » de
l’empire napoléonien dans Apo.8:13. Or, dans un montage adapté dans cette
intention, la prophétie d’Apo.11 impute ce nom « second malheur » à la Révolution Française appelée « la bête qui monte de l’abîme ».
Elle est également le thème de la « 4ème trompette »
d’Apo.8. L’Esprit nous suggère donc l’existence d’une étroite relation entre
les événements concernés par la « 4ème et la 6ème trompette ». Nous allons découvrir
quelles sont ces relations.
Quand
la « 6ème trompette »
sonne, la voix du Christ,
intercesseur devant l’autel des
parfums exprime un ordre. (Selon l’image du tabernacle terrestre qui
prophétisait son futur rôle céleste d’intercesseur pour les prières des élus).
L’Europe
occidentale cible de la colère de Jésus-Christ
Verset
14 : « et disant au sixième
ange qui avait la trompette : Délie les quatre anges qui sont liés sur le grand
fleuve d'Euphrate. »
Jésus-Christ
déclare : « Délie les quatre
anges qui sont liés sur le grand
fleuve l’Euphrate » : libère les puissances démoniaques universelles
centrées sur l’Europe symbolisée par le nom Euphrate ; l’Europe
occidentale et ses extensions américaines et australiennes où elles sont
retenues depuis 1844, selon Apo.7:2 ; il s’agit des quatre anges à qui il a été donné de faire du mal à la terre et à la
mer. Les clés d’interprétation sont simples et logiques.
« L’Euphrate » est le fleuve qui irriguait la Babylone antique de
Daniel. Dans Apo.17, « la prostituée »
appelée « Babylone la grande »
siège « sur de grandes eaux »,
symboles « de peuples, de nations et
de langues ». « Babylone »
désignant Rome, les peuples concernés sont les peuples européens. En désignant
l’Europe pour cible principale de sa colère meurtrière, le Christ Dieu, entend
châtier ceux qui le trahissent et font si peu de cas des souffrances qu’il a
endurées sur sa douloureuse croix, que le verset précédent vient de rappeler,
en citant le mot « autel »,
qui la prophétisait dans les rites symboliques de l’ancienne alliance.
En
ciblant l’Europe, l’Esprit pointe sa vengeance contre deux pays qui concentrent
leur culpabilité envers lui. Il s’agit de la foi catholique, l’église mère, et
de la fille aînée, comme elle nomme la France qui l’a tant soutenue au cours
des siècles, depuis son début, par Clovis, le 1er roi des Francs.
Le
premier lien avec la « 4ème trompette
» apparaît, c’est la France, peuple révolutionnaire qui a semé sa semence
d’incrédulité parmi toutes les nations chrétiennes de la terre, en répandant
les écris de ses philosophes, libres penseurs athées. Mais c’est aussi, la Rome
papale, que la Révolution des français devait détruire et réduire au silence.
Une étude comparative des trompettes avec les châtiments d’avertissements
présentés aux hébreux dans Lévitique 26 donne au quatrième le rôle d’une
« épée » divine qui « venge son alliance ». Cette fois,
par la « 6ème trompette »,
Jésus va venger son alliance lui-même en frappant les deux peuples coupables et
leurs alliés européens. Car selon, Apo.11, l’athéisme français
avait « réjoui » et
plongé dans « l’allégresse »
les peuples d’alentour : « ils
s’enverront des cadeaux les uns les autres » lit-on dans Apo.11:10. A son
tour, le divin Christ, va leur apporter ses cadeaux : des bombes
conventionnelles et atomiques ; le tout précédé par un virus contagieux
mortel apparu fin 2019 en Europe. Parmi les cadeaux à remarquer, se trouve
l’offre de la statue de la liberté par la France à la ville de New-York des
USA. Le modèle était si merveilleux qu’à la suite de la France, d’autres pays
européens sont devenus des républiques. En 1917, la Russie reprendra le modèle
avec la même hécatombe.
La guerre
nucléaire mondiale
Verset
15 : « Et les quatre anges qui
étaient prêts pour l'heure, le jour, le mois et l'année, furent déliés afin
qu'ils tuassent le tiers des hommes. »
Préparés
pour « faire du mal à la terre et à
la mer » selon Apo.7:2, « les
quatre anges sont déliés afin qu’ils tuent le tiers des hommes » et
l’action est programmée et attendue depuis longtemps, comme l’indique ce
détail : « qui étaient prêts
pour l’heure, le jour, le mois et l’année ». Or, depuis quand ce
châtiment est-il devenu nécessaire ? Depuis le 7 Mars 321, date où
l’adoption du jour du soleil imposé par Constantin 1er s’est
accomplie. Selon Apo.17, dont le thème est « le jugement de la prostituée Babylone
la Grande », le nombre 17 symbolise le jugement divin. Appliqué en
nombre de siècles à partir du 7 Mars 321, ce nombre 17 aboutit au 7 Mars
2021 ; à partir de cette date, les 9 dernières années de la malédiction
divine vont permettre l’accomplissement de la « 6ème trompette » d’Apo.9:13.
Relevons
bien la mention « du tiers des hommes » qui rappelle qu’aussi terrible soit-il, ce
troisième conflit mondial destructeur conserve un caractère partiel (du
tiers) d’avertissement ; il est donc utile pour provoquer des
conversions religieuses et conduire des élus à s’engager entièrement dans
l’œuvre adventiste guidée par Jésus-Christ. Cette destruction vient châtier et
inviter à la repentance, l’humanité qui a bénéficié de « 150 années
réelles » de paix religieuse, prophétisées par les « cinq mois » de la « cinquième trompette ».
Pour
bien comprendre le sens de cette punition, troisième des guerres mondiales
depuis 1914, nous devons la mettre en parallèle et la comparer avec la
troisième déportation des Juifs à Babylone. Dans cette dernière intervention
guerrière, en – 586, le roi Nébucadnetsar a fait détruire le royaume de Juda,
le dernier reste de la nation Israël ; Jérusalem et son saint temple sont
devenus des ruines. Les ruines laissées par la troisième guerre mondiale
vont apporter la preuve que l’alliance chrétienne a autant apostasié que
l’alliance juive du peuple Hébreu. Ainsi, après cette démonstration, les
survivants incroyants ou religieux seront soumis à la dernière épreuve de foi
universelle qui donne une ultime chance de salut aux croyants de toutes les
religions monothéistes ; mais le Dieu créateur n’enseigne qu’une seule
vérité qui concerne Jésus-Christ et son saint sabbat du samedi, le seul
véritable septième jour.
L’hécatombe
annoncée pour cette guerre universelle constitue un autre aspect de « second malheur » qui la relie avec
celle de l’athéisme révolutionnaire français de la « quatrième trompette ». La France et surtout sa capitale,
Paris, est dans le collimateur du Dieu tout-puissant. Dans Apo.11:8, il lui
impute les noms « Sodome et Egypte »,
noms des anciens ennemis détruits pour l’exemple de manière inoubliable par
Dieu, l’un par le feu du ciel, l’autre par sa puissance aveuglante. Ceci nous
permet de comprendre qu’il va agir contre elle de la même manière terrible et
définitive. Il faut prendre conscience de son énorme responsabilité dans la
disparition de la vraie foi. Après avoir prise en haine la religion, le régime
républicain est tombé entre les mains despotes de Napoléon 1er pour
lequel la religion n’était qu’un faire-valoir utile pour sa gloire personnelle.
C’est à son orgueil et son opportunisme que la foi catholique doit sa survie
par son instauration du Concordat qui fut le destructeur du principe de la
vérité divine.
Une précision
démographique : deux cent millions de combattants
Verset
16 : « Le nombre des cavaliers
de l'armée était de deux myriades de myriades : j'en entendis le nombre. »
Le
verset 16 nous donne une importante précision sur le nombre des combattants qui
participent au conflit engagé : « deux
myriades de myriades » soit, deux cent millions de soldats. Jusqu’en
2021 où je rédige ce document, aucune guerre n’a atteint cet effectif dans ses
affrontements. Cependant aujourd’hui, avec une démographie mondiale de sept
milliards et demi d’êtres humains, la prophétie peut s’accomplir. La précision apportée par ce verset
condamne toutes les interprétations qui ont attribué ce conflit à des actions
passées.
Une guerre
idéologique
Verset
17 : « Et ainsi je vis les
chevaux dans la vision, et ceux qui les montaient, ayant des cuirasses couleur
de feu, d'hyacinthe, et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des
têtes de lions ; et de leurs bouches il sortait du feu, de la fumée, et du
soufre. »
Dans
ce verset 17, chiffre du jugement divin, nous retrouvons les symboles de la
« 5ème trompette » :
les groupes (chevaux) et ceux qui les
commandent (les cavaliers). Ils n’ont
pour justice (cuirasse) que l’action
de brûler par le feu, et quel feu ! Le feu nucléaire comparable au feu du
magma souterrain terrestre. L’Esprit leur impute les caractéristiques de la Hyacinthe qui correspond dans la
répétition de l’expression dans la fin du verset à la fumée. Celle-ci symbolisant déjà les prières des saints dans le
thème précédent, c’est le caractère de son parfum que nous devons retenir, et
là, nous comprenons ce que sa mention signifie. Cette plante est toxique,
irritante pour la peau, et son odeur donne mal à la tête. Cet ensemble de
critères définit celui des prières des combattants engagés. Aucune de ces
prières n’est reçue par le Dieu créateur ; elles lui donnent la nausée et
lui inspirent un profond dégoût. Il faut comprendre que dans ce conflit essentiellement
religieux et idéologique sont engagés uniquement des religions totalement
coupées de lui, mais monothéistes néanmoins principalement : judaïsme,
catholicisme, protestantisme, orthodoxie, islam. Un nouveau symbole clé
d’Esaïe 9:14 est cité ici : « la
tête c’est le magistrat ou l’ancien ». Il y a donc à la tête des
groupes qui s’affrontent des magistrats appelés aujourd’hui
« présidents » dans les républiques. Et ces présidents sont dotés de
la force du « lion », le roi des
animaux et roi de la Jungle. Le sens de force lui est donné dans Juges 14:18.
Dans son message, l’Esprit prophétise un engagement guerrier piloté à distance
par des chefs d’Etats très puissants, autoritaires, et religieusement engagés,
puisque c’est de leur « bouche » que sortent leurs prières imagées par
le mot « fumée ». De leur même
« bouche » sortent à la fois des
ordres de destruction par le « feu »,
des prières par la « fumée », et
des anéantissements de multitude, en ordonnant l’usage des bombes nucléaires
imagées par le « soufre ».
Visiblement, l’Esprit veut relever l’importance de cette force nucléaire qui
est à disposition d’un seul homme. Jamais au cours de l’histoire de la terre,
un tel pouvoir destructeur a dépendu de la décision d’une seule personne. La
chose est en effet remarquable et digne d’être soulignée. Mais, pour nous qui
vivons dans ce type d’organisation politique, ces énormités ne nous choquent
même plus. Nous sommes tous victimes d’une sorte de folie collective.
Verset
18 : « Le tiers des hommes fut
tué par ces trois fléaux, par le feu, par la fumée, et par le soufre, qui
sortaient de leurs bouches. »
Le
verset 18 insiste sur cette donnée du verset précédent précisant que le « feu, la fumée et le soufre »
constituent des fléaux voulus par Dieu ; ce que le verset a confirmé en
imputant au Christ vengeur l’ordre de tuer le tiers des hommes.
La puissance
nucléaire des chefs des nations
Verset
19 : « Car le pouvoir des
chevaux était dans leurs bouches et dans leurs queues ; leurs queues étaient
semblables à des serpents ayant des têtes, et c'est avec elles qu'ils faisaient
du mal. »
Le
verset 19 confirme le caractère idéologique religieux du conflit en
disant : Car le pouvoir des groupes combattants (les chevaux) était dans leur parole (leurs bouches) et dans leurs faux prophètes (les queues) qui étaient en apparence des séducteurs (des serpents) influents sur les chefs
d’Etat, les magistrats (les têtes)
par lesquels ils (les combattants) faisaient du mal. Le principe ainsi défini
correspond trait pour trait à l’organisation des peuples qui prévaut
aujourd’hui au temps de la fin.
Cette
Troisième Guerre Mondiale qui vient clore le thème des « trompettes » ou châtiments
d’avertissement est si importante que Dieu l’a annoncée en premier aux Juifs de
l’ancienne alliance, successivement dans Dan.11:40-45 et Ezéchiel 38 et 39, et
ensuite, aux chrétiens de la nouvelle alliance, dans ce livre Apocalypse comme
« sixième trompette », au
titre de dernier avertissement divin avant la fin du temps de grâce. Retrouvons
donc ici, ces riches enseignements complémentaires.
Daniel 11:40-45
L’expression,
« temps de la fin », nous
conduit à étudier ce dernier conflit des nations, révélé et développé dans la
prophétie de Dan.11:40 à 45. Nous y découvrons les phases principales de son organisation.
A l’origine, en grande partie installé sur le territoire de l’Europe
occidentale, l’islam agressif appelé « roi
du midi » se heurte au peuple européen catholique en grande
majorité ; la foi catholique papale romaine étant le sujet que la prophétie
cible depuis Dan.11:36. Le chef papal romain visé jusque là est présenté sous
le terme « lui » ; au
titre de « roi », il est
agressé par le « roi du midi »,
l’islam qui se « heurtera à
lui ». Le choix du verbe « heurter »
est précis et judicieux, car ne se « heurtent »
que ceux qui se trouvent sur un même territoire. C’est alors que profitant de
l’aubaine offerte, la situation ayant plongé l’Europe occidentale en plein
désarroi et en panique, le « roi du
septentrion» (ou nord) « tournoiera comme
une tempête » sur cette proie mise en difficulté, pour s’en saisir et
l’occuper. Il utilise de « nombreux
navires », « des
chars » et des combattants qui ne sont plus que des « cavaliers » et vit au nord, et pas au
nord de l’Europe occidentale, mais au nord du continent Euro-Asiatique. Et plus
précisément au nord d’Israël que le verset 41 suggère en l’appelant « le plus beau des pays ». La Russie
concernée est un peuple de « cavaliers »
(les cosaques), éleveur et fournisseur de chevaux aux ennemis historiques d’Israël. Cette fois, en fonction de toutes ces
données, il devient facile d’identifier ce « roi du septentrion » à la puissante Russie orthodoxe,
adversaire religieuse orientale du romanisme papal occidental depuis le schisme
religieux chrétien officiel de 1054.
Nous
venons de retrouver une partie des belligérants acteurs de la troisième guerre
mondiale. Mais l’Europe a des alliés puissants qui l’ont un peu délaissée à
cause de la concurrence économique devenue désastreuse depuis la venue d’un
virus, le coronavirus covid-19. Exsangues, les économies luttent pour leur
survie, chaque peuple se repliant sur lui-même de plus en plus. Toutefois quand
le conflit sera engagé en Europe, l’allié américain attendra son heure pour
agir.
En
Europe, les troupes russes rencontrent peu d’opposition. Un après l’autre, les
peuples européens du nord sont occupés. La France seule oppose une faible
résistance militaire et les armées russes sont retenues dans la partie nord du
pays. La partie sud connaît de graves problèmes avec l’islam déjà installé en
quantité dans cette zone. Une sorte d’accord d’intérêt commun relie les
combattants musulmans et les Russes. Les deux sont avides de butin et la France
est un pays riche, même ruinée économiquement. Les arabes sont pilleurs par héritage
traditionnel.
Du
côté d’Israël la situation est catastrophique, le pays est occupé. Les peuples
arabes musulmans qui l’entourent sont épargnés : Edom, Moab, les enfants
d’Ammon : la Jordanie actuelle.
Chose
qui ne pouvait pas s’accomplir avant la date 1979 en laquelle l’Egypte a quitté
le camp arabe pour faire alliance avec Israël, le choix fait à l’époque, avec
le puissant soutien des USA, se retourne en sa défaveur ; elle est occupée
par les Russes. Et en précisant « elle
n’échappera pas », l’Esprit révèle le caractère opportuniste du choix
réalisé en 1979. En se rangeant du côté des plus forts de l’époque, elle
croyait échapper au malheur qui la rattrape. Et le malheur est grand, elle est
dépouillée de ses richesses par les Russes occupants. Et comme si cela ne
suffisait pas, les Libyens et les Ethiopiens la pillent également en passant
après les Russes.
La phase
nucléaire du conflit mondial
Le
verset 44 marque un grand changement dans la situation des choses. Alors
qu’elles occupent l’Europe occidentale, Israël et l’Egypte, les troupes russes
sont effrayées par « des nouvelles »
qui concernent leur propre territoire russe. L’Esprit cite « l’orient » en faisant référence à
l’occupation de l’Europe occidentale mais aussi « le septentrion » en référence à l’occupation d’Israël ; la
Russie se trouvant à « l’orient »
de la première et « au septentrion »
de la seconde. La nouvelle est si grave qu’elle déclenche une folie meurtrière.
C’est ici que les USA entrent dans la bataille, choisissant d’anéantir par le
feu nucléaire le territoire russe. La phase nucléaire du conflit est alors
engagée. Des champignons mortels s’élèvent en de nombreux lieux, pour anéantir
et « exterminer des multitudes » de vies humaines
et animalières. C’est dans cette action que « le tiers des hommes est tué » conformément à l’annonce de la
« 6ème trompette ».
Repoussées jusque sur « les
montagnes » d’Israël, les troupes russes du « roi du septentrion » sont anéanties
sans recevoir le moindre secours : « sans que personne ne lui soit venu en aide ».
Ezéchiel 38 et
39
Ezéchiel
38 et 39 évoquent eux-aussi à leur manière ce dernier conflit de l’histoire. On
y relève des détails intéressants comme cette précision qui révèle l’intention
de Dieu de « mettre une boucle à la
mâchoire » du roi russe pour l’entraîner et l’engager dans le conflit.
Cette image illustre une occasion alléchante de s’enrichir avec son peuple, à
laquelle il ne pourra pas résister.
Dans
cette longue prophétie, l’Esprit nous donne pour repères des noms : Gog, Magog, Rosch (Russe), Méschec (Moscou), Tubal (Tobolsk). Le contexte des derniers jours est confirmé par un
détail concernant les peuples attaqués : « Tu diras : Je monterai contre un pays ouvert, je viendrai sur des hommes tranquilles, en sécurité dans leurs
demeures, tous dans des habitations sans
murailles, et n’ayant ni verrou ni portes (Ezé.38:11) ». Les
villes modernes sont en effet entièrement ouvertes.
Et les forces qui s’opposent sont tragiquement inégales. L’Esprit met ici dans
la bouche du « roi du septentrion »
de Daniel, cette fois le verbe « je viendrai » qui suggère une
agression massive, rapide, et aérienne selon le verbe et l’image « tournoiera comme
une tempête » de Dan.11:40, à partir d’un lieu assez éloigné. Dans
cette prophétie d’Ezéchiel, il n’y a pas de mystère au sujet des pays
concernés ; la Russie et Israël sont clairement identifiés. Le mystère
était uniquement dans Dan.11:36 à 45 où il concernait la papauté romaine et son
territoire européen. Et en donnant le nom de « roi du septentrion » à la Russie qui agresse l’Europe
catholique papale, Dieu fait référence à sa révélation donnée à Ezéchiel. Car
je le rappelle, c’est principalement par rapport à la situation géographique
d’Israël que la Russie se situe au « septentrion ».
En fait, elle se trouve à « l’orient »
de la position de l’Europe occidentale papale catholique romaine. C’est donc
bien pour confirmer la position des troupes russes dans cette Europe papale
qu’elles occupent et dominent, que l’Esprit situe la venue des mauvaises nouvelles
depuis « l’orient ».
« Je ferai pleuvoir le feu et le
soufre sur lui et sur ses troupes (Ezé.38:22) » ; « J’enverrai le feu dans Magog »,
lit-on dans Ezé.39:6. Voici donc la cause de la mauvaise nouvelle qui met en
fureur le « roi du septentrion »
de Dan.11:44. Comme dans Daniel, l’agresseur russe sera acculé et détruit
sur les montagnes d’Israël : « Tu
tomberas sur les montagnes d’Israël, toi et toutes tes troupes
(Ezé.39:4) ». Mais le mystère couvre l’identité des USA à l’origine de
cette action. Je trouve dans Ezé.39:9 un détail très intéressant. Le texte
évoque la possibilité de faire du feu pendant « sept ans » en brûlant les armes utilisées dans ce terrible
conflit mondial. Le bois n’est plus la matière première des armes modernes,
mais les « sept ans » cités
traduisent l’intensité de cette guerre et la quantité des armes. Depuis le 7
Mars 2021, il ne reste que neuf années jusqu’au retour du Christ ; les 9
dernières années de la malédiction de Dieu au cours desquelles s’accomplira le
dernier conflit international ; une guerre terriblement destructrice de
vies et de biens. Selon, le verset 12, les cadavres russes seront enterrés
pendant « sept mois ».
La justice
divine terrible et implaquable
Les
cadavres seront nombreux et Dieu nous présente dans Ezéchiel 9 une idée de la
sauvagerie massacrante qu’il va organiser. Car la troisième guerre mondiale
attendue pour l’époque comprise entre 2021 et 2029 est l’antitype de la 3ème
guerre conduite par Nébucadnetsar contre l’ancien Israël en – 586. Voici donc
ce qu’ordonne le grand Dieu créateur frustré et méprisé par son
peuple dans Ezé.9:1 à 11:
« Ezé.9:1
Puis il cria d'une voix forte à
mes oreilles : Approchez, vous qui devez châtier la ville, chacun son
instrument de destruction à la main !
Ezé.9:2 Et
voici, six hommes arrivèrent par le chemin de la porte supérieure du côté du
septentrion, chacun son instrument de destruction à la main. Il y avait au
milieu d'eux un homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture. Ils
vinrent se placer près de l'autel d'airain.
Ezé.9:3 La
gloire du Dieu d'Israël s'éleva du chérubin sur lequel elle était, et se
dirigea vers le seuil de la maison; et il appela l'homme vêtu de lin, et
portant une écritoire à la ceinture.
Ezé.9:4 L'Éternel
lui dit: Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une
marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes
les abominations qui s'y commettent.
Ezé.9:5 Et, à mes oreilles, il dit aux autres :
Passez après lui dans la ville, et frappez; que votre œil soit sans pitié, et
n'ayez point de miséricorde !
Ezé.9:6 Tuez,
détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les
femmes; mais n'approchez pas de quiconque aura sur lui la marque ; et commencez
par mon sanctuaire ! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la
maison.
Ezé.9:7 Il leur
dit : Souillez la maison, et remplissez de morts les parvis ! Sortez !... Ils
sortirent, et ils frappèrent dans la ville.
Ezé.9:8 Comme
ils frappaient, et que je restais encore, je tombai sur ma face, et je
m'écriai: Ah ! Seigneur Éternel, détruiras-tu tout ce qui reste d'Israël, en
répandant ta fureur sur Jérusalem ?
Ezé.9:9 Il me
répondit : L'iniquité de la maison d'Israël et de Juda est grande, excessive ;
le pays est rempli de meurtres, la ville est pleine d'injustice, car ils
disent: L'Éternel a abandonné le pays, l'Éternel ne voit rien.
Ezé.9:10 Moi
aussi, je serai sans pitié, et je n'aurai point de miséricorde ; je ferai
retomber leurs œuvres sur leur tête.
Ezé.9:11
Et
voici, l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture, rendit
cette réponse : J'ai fait ce que tu m'as ordonné. »
Tous ceux qui sont tués pour des raisons
religieuses ne sont pas des martyrs de la foi. Il y a dans cette catégorie
beaucoup de fanatiques prêts à donner leur vie, éventuellement, pour leur
religion, mais aussi pour n’importe quelle idéologie politique ou autre. Le
véritable martyr de la foi l’est, premièrement, exclusivement, en Jésus-Christ.
Ensuite, c’est, obligatoirement, un élu dont la vie offerte en sacrifice n’est
agréable au Dieu créateur, que si sa mort a été précédée par une vie conforme à
ses exigences révélées pour son temps.
Retrouvons
donc maintenant, dans le thème de la « 6ème trompette » l’évocation du contexte
moral des temps qui succèdent à la guerre.
L’irrépentance
des survivants
Contrairement
à ce que pensent et redoutent la plupart des hommes, aussi destructrices qu’elles
soient, les armes nucléaires n’anéantiront pas l’humanité ; car des
« survivants » subsisteront
après la fin du conflit. Au sujet des guerres, Jésus a déclaré dans
Matt.24:6 : « Vous entendrez parler
de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d'être troublés, car il faut
que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. »
L’anéantissement de l’humanité sera dû à l’action du Dieu créateur après son
retour glorieux dans la personne de Jésus-Christ. Car les survivants doivent
être soumis à une dernière épreuve de foi. Depuis 1945, date de la première
utilisation de l’arme atomique, plus de deux mille explosions réalisées pour
des essais par les puissances terrestres qui la détiennent se sont
accomplies ; il est vrai, successivement, sur une longueur de temps de 75
ans et la terre est immense, bien que limitée, elle endure et supporte les
coups que l’humanité lui inflige. Dans la guerre nucléaire qui vient, au
contraire, des multitudes d’explosions s’accompliront dans une courte période
et la dispersion de la radioactivité rendra impossible le prolongement de la
vie sur la terre. Par son retour, le divin Christ mettra fin aux souffrances de
l’humanité rebelle agonisante.
Verset
20 : « Les autres hommes qui ne
furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains,
de manière à ne point adorer les démons, et les idoles d'or, d'argent,
d'airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher
; »
Au
verset 20, l’Esprit prophétise l’endurcissement des peuples survivants. « Les autres hommes qui ne furent pas tués par
ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains ». Le « second malheur » annoncé au temps de
l’empire constitue bien un « fléau »
divin, mais il précède les « sept
derniers » qui vont s’abattre sur les pécheurs coupables, après la fin du
temps de grâce d’Apo.15. Faut-il encore ici le rappeler, ces « fléaux » punissent tous l’agression
romaine portée contre l’ordre du temps créé par le Tout-Puissant Dieu créateur.
« …
ils ne cessèrent pas d’adorer les démons,
et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni
voir, ni entendre, ni marcher ».
Dans
cette énumération, l’Esprit cible les images cultuelles de la foi catholique
qui sont objets d’adoration de la part des adeptes de cette religion idolâtre.
Ces effigies représentent, en première, la « Vierge Marie », et
derrière elle, en grands nombres, des saints plus ou moins anonymes, car elle
laisse à chacun beaucoup de liberté pour choisir son saint préféré. Le grand
marché est ouvert 24 heures sur 24. On propose des coussinets pour toutes les
aisselles, de tous styles et toutes tailles. Et ce type de pratique irrite
particulièrement celui qui a souffert sur la croix de Golgotha ; aussi, sa
vengeance sera terrible. Et déjà, après avoir fait connaître en 2018 à ses élus
son puissant et glorieux retour pour l’année 2030, dès 2019, il frappe
les pécheurs de la terre par un virus contagieux mortel. Ce n’est là qu’un tout
petit signe de sa colère à venir, mais il a déjà l’efficacité pour lui,
puisqu’on lui doit déjà, une ruine économique sans précédent dans l’histoire de
l’Occident d’origine chrétienne. Et quand elles sont ruinées, les nations se
querellent, puis se battent et se combattent.
Le
reproche adressé par Dieu est d’autant plus justifié que sous l’apparence de
Jésus-Christ, le vrai Dieu est venu dans la chair, au milieu des hommes et là
comme l’un d’eux, il a « vu,
entendu, et marché », contrairement aux idoles taillées ou moulées qui
ne peuvent pas le faire.
Verset
21 : « et ils ne se repentirent
pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur impudicité ni de
leurs vols. »
Avec
le verset 21, le thème se referme. En évoquant « leurs meurtres », l’Esprit dépeint la mortelle loi dominicale qui,
à terme, exigera la mort des fidèles observateurs du saint sabbat sanctifié par
Dieu. En citant « leurs
enchantements», Il cible, les messes catholiques honorées par ceux qui
justifient son « dimanche », ce faux jour du Seigneur et authentique
« jour du soleil » païen. En rappelant « leur impudicité », l’Esprit montre du doigt la foi protestante
héritière de « l’impudicité »
catholique de la fausse « prophétesse
Jézabel » d’Apo.2:20. Et en leur imputant « leurs vols », il suggère les vols spirituels accomplis, en premier,
contre Jésus-Christ, lui-même, auquel, selon Dan.8:11, le roi papal « enleva le perpétuel » sacerdoce et
son titre légitime justifié de « Chef
de l’Assemblée », d’Eph.5:23 ; mais aussi, son ordre du « temps et sa loi », selon Dan.7:25. Ces
interprétations hautement spirituelles n’excluent pas des applications
ordinaires littérales, mais elles les dépassent de beaucoup dans le jugement de
Dieu et ses conséquences pour les auteurs coupables.
Apocalypse 10 : le petit livre ouvert
Retour du Christ et châtiment des
rebelles
Le petit
livre ouvert et ses conséquences
Retour du Christ
au terme de la quatrième attente adventiste
Verset
1 : « Je vis un autre ange
puissant, qui descendait du ciel, enveloppé d'une nuée ; au-dessus de sa tête
était l'arc-en-ciel, et son visage était comme le soleil, et ses pieds comme
des colonnes de feu. »
Le
chapitre 10 vient simplement confirmer la situation spirituelle établie jusque
là. Le Christ apparaît sous l’aspect du Dieu de la sainte alliance divine, sous
l’image de « l’arc-en-ciel »
donné après le déluge à Noé et ses descendants. C’était le signe de la promesse
de Dieu de ne plus jamais détruire la vie sur terre par les eaux diluviennes.
Dieu tiendra sa promesse, mais par la bouche de Pierre, il a annoncé que la
terre d’à présent est « réservée
pour le feu » ; un déluge de feu. La chose s’accomplira uniquement
pour le jugement dernier du septième millénaire. Le feu n’a pas fini de
détruire des vies pour autant, car c’est une arme que Dieu a déjà utilisée
contre les villes de la vallée de Sodome et Gomorrhe. Dans ce cours chapitre,
l’Esprit illustre brièvement les événements qui succèdent à la « 6ème
trompette ». L’ouverture du chapitre
se fait sur l’image du retour glorieux du Christ vengeur.
La prophétie
entièrement descellée
Verset
2 : « Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied
droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre ; »
Depuis
le début du livre, selon Apo.1:16, Jésus vient combattre les adorateurs du
« soleil » divinisé. Le rôle des
symboles se précise : « son
visage était comme le soleil » et que vont devenir ses ennemis, les
adorateurs du « soleil »?
Réponse : ses marchepieds, et malheur à eux ! Parce que « ses pieds sont comme des colonnes de feu
». Ce verset de la Bible, alors, s’accomplira : « Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je
fasse de tes ennemis ton marchepied (Psa.110:1 ; Matt.22:44) ».
Leur culpabilité a augmenté du fait qu’avant son retour, Jésus a « ouvert le petit livre » de la Révélation
en descellant, depuis 1844, le « septième
sceau » qui le tenait encore fermé dans Apo.5:1 à 7. Entre 1844 et 2030,
année du contexte évoqué dans ce chapitre 10, la compréhension et le sens du
sabbat ont évolué jusqu’à la pleine lumière. Aussi, les hommes de cette époque,
sont-ils, sans excuse, quand ils choisissent de ne pas l’honorer.
Le « petit livre » a
alors été « ouvert » par le
Saint-Esprit du Christ et les adorateurs du soleil
n’en ont que faire. Au verset 2, leur sort est illustré. Pour comprendre le
sens des symboles « mer et terre »
trouvés dans ce verset, nous devons étudier Apo.13 dans lequel, Dieu les
rattachent à deux « bêtes »
spirituelles qui vont apparaître dans les 2000 années de l’ère chrétienne. La
première « bête, qui monte de la
mer », symbolise le régime inhumain, donc bestial, de la coalition des
pouvoirs civils et religieux, dans leur première forme historique des
monarchies et du papisme catholique romain. Ces monarchies sont symbolisées par
les « dix cornes »
associées au symbole désignant Rome dans Dan.7 par « la petite corne » et Apo.12, 13 et
17 par « les sept têtes ».
Cette « bête », selon le
jugement des valeurs divines, arbore les symboles cités dans Daniel 7 :
les empires prédécesseurs de l’empire romain, en ordre inversé de celui de
Dan.7 : léopard, ours, lion.
« La bête » est donc bien
elle-même le monstre romain de Dan.7:7. Mais ici, dans Apo.13, le symbole de la
« petite corne » papale,
qui succède aux « dix cornes »,
est remplacé par celui des « sept
têtes » de l’identité romaine. Et l’Esprit lui impute des « blasphèmes » soit, des mensonges
religieux. La présence de « couronnes »
sur les « dix cornes »
indique l’époque où les « dix
cornes » de Dan.7:24 sont entrées en règnes. C’est donc également
l’époque où la « petite corne »
ou « roi différent »
est elle-même en activité. « La bête
» identifiée, la suite annonce son avenir. Elle agira librement pendant
« un temps, des temps (2 temps) et un demi-temps ». Cette expression désigne 3 ans et demi
prophétiques soit, 1260 années réelles, dans Dan.7:25 et Apo.12:14 ; on la
retrouve sous la forme de « 1260
jours »-années ou « 42 mois » prophétiques dans
Apo.11:2-3, 12:6 et Apo.13:5. Mais au verset 3 de ce chapitre 13, l’Esprit
annonce qu’elle sera frappée et « comme
blessée à mort », précisément par l’athéisme français entre 1789 et
1798. Et grâce au Concordat de Napoléon 1er, « sa blessure mortelle sera guérie ».
Ainsi, ceux qui n’aiment pas la vérité divine pourront à loisir continuer à
honorer les mensonges qui tuent l’âme et le corps.
A
la fin des jours, va apparaître une image de la première « bête qui montait de la mer ». Cette
nouvelle bête se distingue par le fait qu’elle va, cette fois, « monter de
la terre ». En s’appuyant sur l’image de la Genèse,
où « la terre » sort
de la « mer »,
subtilement, l’Esprit nous dit que cette seconde « bête » est sortie de la première,
désignant ainsi l’église catholique prétendue réformée ; définition exacte
de la foi réformée protestante. En 2021, elle représente déjà la plus grande
puissance militaire de la planète terre et fait autorité depuis sa victoire
contre le Japon et l’Allemagne nazie en 1944-45. Il s’agit bien sûr, des USA, à
l’origine surtout protestante, mais en grande partie catholique aujourd’hui, du
fait de la forte émigration hispanique accueillie. En l’accusant de
faire « adorer la première bête
en sa présence », l’Esprit dénonce son héritage du dimanche romain.
C’est dire, si les étiquettes religieuses sont trompeuses. La foi protestante
moderne est si attachée à cet héritage romain, qu’elle ira jusqu’à promulguer
une loi contraignante, rendant le repos dominical obligatoire sous peine de
sanctions : le boycott commercial dans un premier temps, et une
condamnation à mort, à terme. Le dimanche est désigné comme la « marque » de l’autorité de « la bête » romaine, la première
« bête ». Et le chiffre
« 666 » est la somme
obtenue avec les lettres du titre « VICARIVS FILII DEI », ce que
l’Esprit appelle « le nombre de la
bête ». Fais le calcul, le nombre y est :
V I
C I V I L
I I D I
5 + 1 + 100 + 1
+ 5 = 112 + 1 + 50 + 1 + 1 = 53 +
500 + 1 = 501
112 + 53 +
501 = 666
Une
précision importante :
La marque n’est reçu « sur la
main » ou « sur le front »,
que dans la mesure où « la main »
symbolise l’œuvre, l’action, et « le
front » désigne, lui, la volonté personnelle de chaque créature libre
de ses choix comme Ezé.3:8 nous l’indique : « j’endurcirai ton front pour que tu l’opposes
à leur front ».
Voici
donc bien identifiés les futurs « marchepieds »
de Jésus-Christ, le Juste divin Juge. Et subtilement, par l’indication du
« pied droit » prioritaire
ou du « pied gauche »,
l’Esprit indique qui il tient pour plus coupable. Le « pied droit » enflammé est pour la
foi catholique papale romaine à laquelle Dieu impute le versement du sang de « tous ceux qui ont été égorgés sur la terre », selon Apo.18:24.
Sa priorité pour la colère est donc méritée. Ensuite, également coupable, pour
l’avoir à son tour imitée, en créant « l’image »
de la première «bête »
catholique, la foi protestante, appelée « la terre », reçoit le feu du « pied gauche » de Jésus-Christ qui venge ainsi le sang des
derniers saints élus qui allait être versé sans son intervention salvatrice.
Verset
3 : « et il cria d'une voix
forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept tonnerres firent entendre
leurs voix. »
Le
secret caché ou scellé dans les versets 4 à 7, proclamé par « la voix des sept tonnerres »
est aujourd’hui levé. « La voix »
de Dieu est ainsi comparée au bruit du « tonnerre » associé au chiffre « sept » qui symbolise sa sanctification. Cette voix proclame un
message longtemps caché et ignoré des hommes. Il s’agit de l’année du retour en
gloire de notre divin et sublime Seigneur Jésus-Christ. La date a été révélée à
ses élus en 2018 ; il s’agit du printemps 2030, en lequel s’achèvera,
depuis la mort expiatoire de Jésus le 3 Avril 30, le troisième tiers de 2000
années des 6000 ans programmés par Dieu pour sa sélection d’élus.
Verset
4 : « Et quand les sept
tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j'allais écrire ; et j'entendis du
ciel une voix qui disait : Scelle ce qu'ont dit les sept tonnerres, et ne
l'écris pas. »
Dans
cette scène, Dieu poursuit deux buts. Le premier est que ses élus doivent
savoir que Dieu a bien fixé un temps pour la fin du monde ; il n’est pas
véritablement caché, puisqu’il dépend de notre foi au programme des 6000 ans
prophétisés par les six jours profanes de nos semaines. Le deuxième but est de
décourager la recherche de cette date jusqu’au temps où il ouvrira, lui-même,
la voie de la compréhension. Ce qui s’est accompli, pour chacune des trois épreuves
adventistes utiles pour cribler et sélectionner les élus trouvés dignes de
bénéficier de la justice éternelle offerte par Jésus-Christ, en 1843, 1844 et
1994.
Verset
5 : « Et l'ange, que je voyais
debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, »
Dans
cette attitude de grand Juge victorieux, ses pieds posés sur ses ennemis,
Jésus-Christ va formuler un serment solennel qui l’engage divinement.
Verset
6 : « et jura par celui qui vit
aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre
et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu'il n'y aurait
plus de temps, »
Le
serment de Jésus-Christ est fait au nom du Dieu créateur et il est adressé à
ses élus qui honorent l’ordre du premier ange d’Apo.14:7 ; ceci, en
démontrant par leur obéissance, leur « crainte »
de Dieu, par l’observation de son quatrième commandement qui rend gloire à son
acte créateur. La déclaration « qu'il
n'y aurait plus de temps » confirme que dans son programme, Dieu avait
prévu les trois attentes adventistes vaines de 1843, 1844 et 1994. Comme je
l’ai déjà exprimé, ces attentes vaines étaient utiles pour cribler les croyants
chrétiens. Car tout en étant vaines leurs conséquences ont été pour ceux
qu’elles ont éprouvés, dramatiques et spirituellement mortelles ou, pour les
élus, causes de leur bénédiction et de leur sanctification par Dieu.
Annonce du 3ème
grand malheur prophétisé dans Apo.8:13.
Verset
7 : « mais qu'aux jours de la
voix du septième ange, quand il sonnerait (de la trompette), le mystère de Dieu
s'accomplirait, comme il l'a annoncé à ses serviteurs, les prophètes. »
Le
temps des constructions des dates prophétiques est fini. Celles qui ont été
établies par les données prophétisées ont accompli leur rôle, pour éprouver,
successivement, la foi des protestants en 1843-44, et celle des adventistes en
1994. Il n’y aura donc désormais plus de fausses dates, plus de fausses
attentes ; la nouvelle, engagée depuis 2018, sera la bonne, et les élus
entendront, pour leur salut, le son de la « septième trompette » qui marquera l’intervention du Christ de
la Justice divine ; l’heure où selon Apo.11:15 : « le royaume du monde est remis à notre
Seigneur et à son Christ », et donc enlevé au diable.
Les conséquences
et l’époque du ministère prophétique
Verset
8 : « Et la voix, que j'avais
entendue du ciel, me parla de nouveau, et dit : Va, prends le petit livre
ouvert dans la main de l'ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. »
Les
versets 8 à 11 illustrent l’expérience de la mission du serviteur chargé de
présenter en clair la prophétie codée.
Verset
9 : « Et j'allai vers l'ange,
en lui disant de me donner le petit livre. Et il me dit : Prends-le, et
avale-le ; il sera amer à tes entrailles, mais dans ta bouche il sera doux
comme du miel. ».
Venant
en premières, « les douleurs
des entrailles » imagent très bien, les souffrances et l’affliction
provoquées par le rejet de la lumière proposée de la part des chrétiens
rebelles. Ces souffrances atteindront leur comble pour la dernière épreuve de
foi, à l’heure de la loi dominicale, où la vie des élus sera menacée de mort.
Car jusqu’à la fin, la lumière et ses dépositaires seront combattus par le
diable et ses démons célestes et terrestres, alliés conscients ou inconscients de
ce « Destructeur », « l’
Abaddon ou Apollyon » d’Apo.9:11. « La douceur du miel »
image elle-aussi parfaitement le bonheur de comprendre les mystères de Dieu
qu’il fait partager à ses vrais élus assoiffés de vérité. Sur la terre aucun
autre produit ne concentre comme lui, sa douceur naturellement sucrée. Dans la
normalité, l’être humain apprécie et recherche ce goût sucré qui lui est
agréable. Egalement, l’élu du Christ recherche en Dieu la douceur d’une
relation aimante et paisible ainsi que ses instructions.
En
donnant à sa révélation « Apocalypse » (= Révélation) « la douceur du miel », l’Esprit de
Dieu la compare à « la manne céleste »
qui avait « le goût du miel »
et qui nourrît les Hébreux, au désert, pendant les 40 années qui précédèrent
leur entrée dans la terre promise enlevée aux Cananéens. De même qu’un Hébreux
n’aurait pas pu survivre sans consommer cette « manne », depuis 1994, terme des « cinq mois » prophétisés dans Apo.9:5-10, la foi adventiste ne
survit qu’en se nourrissant de cette dernière « nourriture » (Matt.24:45) spirituelle prophétique « préparée pour le temps convenable de la
venue » glorieuse de Jésus-Christ. Cet enseignement que le Dieu de
vérité me donne de réaliser seulement en ce sabbat matin à la 4ème heure du 16 Janvier 2021 (mais 2026 pour
Dieu) eut été utile pour répondre à celui qui me demandait un jour au sujet de
l’étude des prophéties « Qu’est-ce que cela peut m’apporter ? »
la réponse de Jésus est courte et simple : la vie spirituelle pour échapper
à la mort spirituelle. Si l’Esprit ne reprend pas l’image d’un « gâteau », mais seulement « la douceur du miel », c’est parce
que la vie physique de l’Hébreux était concernée par cette nourriture de
« manne ». Au sujet de la
Révélation, la nourriture est uniquement pour l’esprit des élus. Mais, dans
cette comparaison, elle apparaît autant nécessaire, indispensable et exigée par
le Dieu vivant comme une condition de maintien de la vie spirituelle. Et cette
exigence est logique, car Dieu n’a pas préparé cette nourriture pour qu’elle
soit ignorée et méprisée par ses serviteurs des derniers jours. Elle constitue
l’élément le plus sanctifié depuis le sacrifice de Jésus-Christ et la dernière
forme et l’accomplissement final de la sainte Cène » ; Jésus donnant
à ses élus pour nourriture, son corps et son instruction prophétique.
Verset
10 : « Je pris le petit livre
de la main de l'ange, et je l'avalai ; il fut dans ma bouche doux comme du
miel, mais quand je l'eus avalé, mes entrailles furent remplies
d'amertume. »
Dans
l’expérience vécue, le serviteur a découvert dans la solitude, l’éblouissante
lumière prophétisée par Jésus et il lui a effectivement, en premier, trouvé
« la douceur du miel », un
plaisir agréable comparable à la douceur sucrée du miel. Mais, la froideur
manifestée par les membres et les enseignants adventistes auxquels j’ai voulu
la présenter ont produit dans mon corps d’authentiques douleurs ventrales
appelées colites. Je témoigne donc de l’accomplissement spirituel et littéral
de ces choses.
Cependant,
une autre explication concerne l’époque finale en laquelle la lumière
prophétique est éclairée. Elle commence dans un temps de paix, mais va
s’achever dans un temps de guerre et de terreur meurtrière. Dan.12:1 l’a
prophétisée comme « une époque de
détresse telle qu’il n’y en a point eu de semblable, depuis que les nations
existent jusqu’à cette époque » ; voici là, de quoi provoquer
« des douleurs aux entrailles ». D’autant plus
que nous lisons dans Lam.1:20,: « YaHWéH,
regarde ma détresse ! Mes entrailles
bouillonnent, mon cœur est bouleversé au
dedans de moi, car j'ai été rebelle. Au dehors l'épée a fait ses ravages, au
dedans la mort. » Egalement dans Jér.4:19 : « Mes
entrailles ! Mes entrailles : je souffre au dedans de mon cœur, le cœur me bat,
je ne puis me taire ; car tu entends, mon âme, le son de la trompette, le
cri de guerre. » L’amertume des « entrailles » établit une comparaison entre la mission
adventiste finale et celle qui fut confiée au prophète Jérémie. Dans les deux
expériences, les élus œuvrent dans l’hostilité ambiante des dominateurs
rebelles de leur époque. Jérémie et les derniers vrais adventistes dénoncent
les péchés commis par les dirigeants civils et religieux de leur temps et en
agissant ainsi, la colère des coupables se retourne contre eux, jusqu’à la fin
du monde marquée par le retour en gloire de Jésus-Christ, le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs »
d’Apo.19:16.
La fin d’une
première partie de la Révélation
Dans
cette première partie, nous avons trouvé le prologue et les trois thèmes
parallèles, des Lettres adressées aux anges des sept Eglises, des sept sceaux
ou signes des temps, et des six trompettes ou châtiments avertisseurs suscités
par l’indignation de Dieu.
Verset
11 : « Puis on me dit : Il faut
que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues,
et de rois. »
Le
verset 11 confirme la couverture entière des 2000 dernières des 6000 années du
programme préparé par Dieu. Arrivée au temps du retour glorieux de
Jésus-Christ, l’évocation de la prophétie va reprendre le survol de l’ère
chrétienne dans le chapitre 11 sous un thème différent : « Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de
peuples, de nations, de langues, et de rois ».
Ouverture de la seconde partie de la
Révélation
Dans
cette seconde partie, en survol parallèle de l’ère chrétienne, l’Esprit va
cibler des événements importants déjà évoqués dans la première partie du livre,
mais ici, dans la seconde partie, il va nous révéler son jugement de manière
plus développée sur chacun de ces thèmes. Là encore, chaque chapitre va
utiliser des symboles et des images différentes mais toujours complémentaires.
C’est par le regroupement de tous ces enseignements que la prophétie identifie
les sujets ciblés. Depuis le livre de Daniel, ce principe de mise en parallèle
des chapitres des prophéties est appliqué par l’Esprit révélateur, comme tu
peux le constater.
Apocalypse 11,
12 et 13
Ces
trois chapitres couvrent en parallèle le temps de l’ère chrétienne en mettant
la lumière sur des événements différents, mais qui restent toujours très
complémentaires. Je vais en résumer, puis détailler, les thèmes.
Apocalypse 11
Le règne papal – L’athéisme national –
La septième trompette
Versets
1 à 2 : le règne du faux prophète papal catholique de 1260 années :
Le persécuteur.
Versets
3 à 6 : au cours de ce règne intolérant et persécuteur « les deux témoins » de Dieu, les
saintes écritures des deux alliances, seront affligés et persécutés, par
« la bête », la coalition
religieuse romaine alliée aux monarchies de l’Europe occidentale.
Les
versets 7 à 13 ont pour sujet « la bête
qui monte de l’abîme » soit, la « Révolution Française » et
son athéisme national qui apparaît pour la première fois dans l’histoire de
l’humanité.
Les
versets 15 à 19 auront pour thème un développement partiel de la « septième trompette ».
Le rôle du règne
papal imagé
Verset
1 : « On me donna un roseau
semblable à une verge, en disant : Lève-toi, et mesure le temple de Dieu,
l'autel, et ceux qui y adorent. »
L’époque
ciblée est un temps de punition révélé par le mot « verge ». La punition est justifiée « à cause du péché » rétabli civilement depuis 321 et
religieusement depuis 538. Depuis cette seconde date, le péché est imposé par
le régime papal symbolisé ici par « le
roseau » qui désigne « le
faux prophète qui enseigne le mensonge » dans Esa.9:13-14. Ce message
image celui de Dan.8:12 : « l’armée
fut livrée avec le perpétuel à cause du péché », dans lequel, « l’armée » désigne l’Assemblée
chrétienne, « le perpétuel »,
le sacerdoce de Jésus enlevé par le régime papal, et « le péché », l’abandon du sabbat
depuis 321. Ce n’est là qu’une reprise d’un message maintes fois répété par des
aspects et des symboles différents. Il confirme le rôle punitif que Dieu donne
à l’instauration du régime papal romain. Le verbe « mesure » signifie « juge ». La punition est donc le
résultat d’un jugement de Dieu porté contre « le temple de Dieu »,
l’Assemblée collective du Christ, « l’autel »
symbole de la croix de son sacrifice, et « ceux qui y adorent » soit, les chrétiens qui se réclament de
son salut.
Verset
2 : « Mais le parvis extérieur
du temple, laisse-le en dehors, et ne
le mesure pas ; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la
ville sainte pendant quarante-deux mois. »
Le
mot important de ce verset est « extérieur ».
Il désigne à lui seul la foi superficielle du catholicisme romain concerné dans
l’image de son règne de 1260 jours-années présentés ici sous la forme « 42 mois ». « La ville sainte » image des vrais
élus « sera foulée aux pieds par les
nations » coalisées avec le régime despote papal soit les rois des
royaumes européens « qui commettent
adultère avec » la « Jézabel »
catholique pendant son long règne intolérant de 1260 années réelles entre 538
et 1798. Dans ce verset, Dieu marque la différence entre la vraie et la fausse
foi en s’appuyant sur le symbolisme du sanctuaire hébreu : le tabernacle
de Moïse et le temple bâti par Salomon. On retrouve dans les deux cas, sur
« le parvis, à l’extérieur du temple »,
des rites religieux charnels : l’autel des sacrifices et la cuve des
ablutions. La véritable sainteté spirituelle se trouve à l’intérieur du
temple : dans le lieu saint où sont : le chandelier à sept lampes, la
table des 12 pains de proposition, et l’autel des parfums placé devant le voile
qui masque le lieu très saint, image du ciel où Dieu siège sur son trône royal.
La sincérité des candidats au salut chrétien est connue seulement de Dieu, et
sur la terre, l’humanité est trompée par la religion de façade « extérieure » que la foi catholique
romaine représente en première dans l’histoire de la religion chrétienne de
notre ère.
La sainte Bible,
la parole de Dieu, persécutée
Verset
3 : « Je donnerai à mes deux
témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent
soixante jours. »
Pendant
ce long règne confirmé ici sous la forme « 1260 jours », la Bible symbolisée par les « deux témoins » va être
partiellement ignorée jusqu’au temps de la Réforme ou elle est même persécutée
par les ligues catholiques favorables aux papes qu’elles soutiennent à coups
d’épées. L’image « revêtus de sac »
désigne un état d’affliction que la Bible va endurer jusqu’en 1798. Car sur la
fin de cette période, l’athéisme révolutionnaire français va la brûler en
places publiques, tentant lui-aussi de la faire entièrement disparaître.
Verset
4 : « Ce sont les deux oliviers
et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre. »
Ces
« deux oliviers et deux chandeliers »
sont les symboles des deux alliances successives que Dieu a organisées dans son
plan du salut. Deux dispensations religieuses consécutives porteuses de son
Esprit dont l’héritage laissé est la Bible et ses textes des deux alliances. Le
projet des deux alliances était prophétisé dans Zac.4:11 à 14, par « deux oliviers placés à droite et à gauche
du chandelier ». Et déjà, précédant « les deux témoins » du verset 3, Dieu disait d’eux dans le
témoignage de Zacharie : « Ce
sont les deux fils de l’huile qui se tiennent devant le Seigneur de toute la
terre. » Dans ce symbolisme « l’huile »
désigne l’Esprit divin. « Le
chandelier » prophétise Jésus-Christ qui dans un corps humain va
apporter la lumière de l’Esprit dans sa sanctification (= 7) et en répandre la
connaissance parmi les hommes, de même que le chandelier symbolique diffuse la
lumière en brûlant l’huile contenue dans ses « sept » vases.
A
relever :
« Le chandelier » à « sept » lampes est axé sur le vase
du milieu ; ceci, à l’image du milieu de la semaine qui fait, du 4ème
jour de la semaine pascale, le jour où, par sa mort expiatoire, Jésus-Christ a
fait « cesser le sacrifice et
l’offrande », le rite religieux hébreu, conformément au projet divin
prophétisé dans Dan.9:27. Le « chandelier »
à sept lampes portait donc lui-aussi un message prophétique.
Verset
5 : « Si quelqu'un veut leur
faire du mal, du feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis ; et si
quelqu'un veut leur faire du mal, il faut qu'il soit tué de cette manière.
»
Ici,
comme dans Apo.13:10, Dieu confirme à ses vrais élus son interdiction de punir,
eux-mêmes, le mal fait à la Bible et à sa cause. C’est une action qu’il se
réserve en exclusivité. Les maux sortiront de la bouche du Dieu créateur. Dieu
s’identifie à la Bible que l’on nomme « la parole de Dieu », en sorte que celui qui lui fait du mal
s’en prend directement à sa personne.
Verset
6 : « Ils ont le pouvoir de
fermer le ciel, afin qu'il ne tombe point de pluie pendant les jours de leur
prophétie ; et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la
terre de toute espèce de plaie, chaque fois qu'ils le voudront. »
L’Esprit
cite des faits rapportés dans la Bible. En son temps, le prophète
Elie obtint de Dieu qu’il ne tombe pas de pluie sinon à sa parole ; avant
lui Moïse reçut de Dieu le pouvoir de changer les eaux en sang et de frapper la
terre par 10 plaies. Ces témoignages bibliques sont d’autant plus importants
que dans les derniers jours, le mépris pour la parole de Dieu écrite et inspirée
va être châtié par des fléaux du même type, selon Apo.16.
L’athéisme
national de la Révolution Française
Les lumières
ténébreuses
Verset
7 : « Quand ils auront achevé
leur témoignage, la bête qui monte de l'abîme leur fera la guerre, les vaincra,
et les tuera. »
L’Esprit
nous révèle ici, une chose importante à relever ; la date 1793 marque la
fin du témoignage biblique, mais pour qui ? Pour ses ennemis de l’époque
qui avaient persécutée la Bible rejetant son autorité divine en matière d’appui
de la foi ; soit, les monarques, les aristocrates monarchistes, le régime
papal catholique romain et tout son clergé. A cette date, Dieu condamne,
également, les faux croyants protestants qui dans la pratique ne tiennent déjà
pas compte de ses enseignements. Dans Dan.11:34, dans son jugement, Dieu leur
impute « l’hypocrisie » : « Dans le temps où ils succomberont, ils seront un peu secourus, et
plusieurs se joindront à eux par hypocrisie.
» Ce n’est que la première partie du témoignage de la Bible qui s’achève, car
en 1843, son rôle va reprendre une importance vitale en invitant les élus à
découvrir les prophéties adventistes. L’instauration de l’athéisme national en
France va cibler la Bible et tenter de la faire disparaître. L’usage sanglant
abondant de « sa guillotine » en fait bien une nouvelle « bête » qui, cette fois, devait
« monter de l’abîme ». Par
ce terme emprunté au récit de la
création dans Genèse 1:2, l’Esprit rappelle que si Dieu, son Créateur,
n’existait pas, aucune vie se serait développée sur la terre. « L’abîme » est le symbole de la
terre privée d’habitant, quand elle est « informe et vide ». Elle était ainsi « au commencement », selon Gen.1:2,
et elle le redeviendra pendant « mille
ans », à la fin du monde, après le retour glorieux de Jésus-Christ,
qui est le thème qui suit celui-ci dans ce chapitre 11. Cette comparaison avec
le chaos originel est bien méritée pour un régime républicain qui naît dans le
chaos politique et le plus grand désordre. Parce que les hommes rebelles savent
s’unir pour détruire mais ils sont très partagés sur les formes qui devront
être données à la reconstruction. Ce témoignage offre après lui la
démonstration du fruit que l’humanité peut porter quand elle est entièrement
coupée de Dieu ; privée de sa bienfaisante action.
Mais
en la nommant « abîme »
l’Esprit du Dieu créateur suggère également le contexte et l’état de la
création originelle de notre terre. Ainsi, ciblant le premier jour de cette
création, il nous montre une terre plongée dans les « ténèbres » absolues puisqu’à ce moment, Dieu n’a pas encore
donné à la terre la lumière d’aucun astre. Et cette idée, rattache
spirituellement cette « bête qui
monte de l’abîme » au « quatrième
sceau » d’Apo.6:12 décrit comme un « soleil noir comme un sac de crin ». Le rattachement se fait
aussi avec la « 4ème trompette »
d’Apo.8:12 décrite par les « frappes
du tiers, du soleil, du tiers de la lune, et du tiers des étoiles ».
Par ces images, l’Esprit lui impute un caractère particulièrement « ténébreux ». Cependant c’est dans
cet aspect et cet état « ténébreux » que
la France va glorifier ses libres penseurs en leur attribuant le titre de
« lumières ». On se
souvient alors des paroles de Jésus-Christ citées dans Matt.6:23
: « mais si ton œil est en
mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes
ces ténèbres! » Ainsi la pensée libre ténébreuse entre en guerre
contre l’esprit religieux et cet esprit nouveau libertaire va se prolonger dans le temps et s’étendre sur le monde
occidental … dit chrétien et il va garder son influence maléfique jusqu’à la
fin du monde. Avec la Révolution française, les « ténèbres »
s’installent à perpétuité avec le péché. Car, avec elle, les livres écrits par
les philosophes de la pensée libre apparaissent ; ce qui la relie au
« péché » qui caractérise la Grèce dans les prophéties de Daniel
2-7-8. Ces nouveaux livres vont
concurrencer la Bible et réussir à l’étouffer, dans une énorme proportion. La
« guerre » dénoncée est donc
surtout idéologique. Après la Révolution et après la Seconde Guerre Mondiale,
ces ténèbres prendront l’aspect de l’humanisme le plus élevé contrastant et
rompant ainsi avec l’intolérance d’origine, mais la « guerre » idéologique se prolonge. Les humains occidentaux
seront prêts à tout sacrifier pour cette « liberté ». En fait, ils
sacrifieront leurs nations, leur sécurité, et n’échapperont pas pour autant, à
la mort programmée par Dieu.
Verset
8 : « Et leurs cadavres seront
sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel,
Sodome et Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié. »
Les
« cadavres » cités sont
ceux des « deux témoins »
dont les premiers agresseurs sont également exécutés sur la « place » de la même « ville ». Cette « ville » est Paris, et la « place » citée se nommait,
successivement, « place Louis XIV », « place Louis XV »,
« place de la Révolution », et désigne l’actuelle « place de la
Concorde ». L’athéisme ne fait des faveurs à aucune forme religieuse. Les
victimes guillotinées sont justement frappées pour une appartenance religieuse.
Et comme le message de la « 4ème
trompette » l’enseigne, les cibles sont la vraie lumière (soleil), la
fausse collective (lune), et tout messager religieux individuel (étoile). Par
ailleurs, certaines formes religieuses corrompues sont acceptées à condition
qu’elles se plient aux normes de l’athéisme dominateur. Certains prêtres
reçoivent ainsi le nom de « défroqués » en dérision. L’Esprit
compare Paris, la capitale française, à « Sodome » et à « l’Egypte ».
Les premiers fruits de la liberté furent les débordements sexuels accompagnés
de la rupture des conventions sociales et familiales traditionnelles. Cette
comparaison va porter dans le temps des conséquences tragiques. L’Esprit nous
indique que cette ville subira le sort de « Sodome » et celui de « l’Egypte » devenue pour Dieu le symbole type du péché et de la
rébellion contre lui. Le lien établi plus haut avec le « péché » philosophique
« grec » dénoncé dans Daniel 2-7-8 est ici confirmé. Pour bien
comprendre cette stigmatisation divine du péché grec, tenons compte du fait
que, tentant d’utiliser la parole philosophique pour présenter l’Evangile aux
habitants d’Athènes, l’apôtre Paul échoua et fut chassé du lieu. C’est pourquoi
la pensée philosophique va rester perpétuellement l’ennemie du Dieu créateur.
Au fil du temps et jusqu’à sa fin, cette ville nommée « Paris » va
garder, et témoigner par ces actions, de la justesse de sa comparaison avec ces
deux noms, symboles du péché sexuel et religieux. Derrière son nom
« Paris », se trouve l’héritage des « Parisii », mot dont
l’origine celte signifie « ceux du chaudron », nom dramatiquement
prophétique. A l’époque romaine le lieu fut un fief des adorateurs païens
d’Isis la déesse des égyptiens, précisément, mais aussi, l’image scénique et
cynique de Paris, le fils du roi de Troie, le vieux Priam. Auteur d’un adultère
avec la belle Hélène femme du roi grec Ménélas, il va être responsable d’une
guerre avec la Grèce. Après un siège infructueux, les Grecs se retirèrent en
laissant sur la plage un énorme cheval de bois. Pensant que c’était un dieu
grec, les Troyens introduisirent le cheval dans la ville. Et au milieu de la
nuit, quand le vin et la fête prirent fin, des soldats grecs sortirent du
cheval et ouvrirent les portes aux troupes grecques revenues
silencieusement ; et tous les habitants de la ville furent massacrés, du
roi au dernier des sujets. Cette action troyenne causera la perte de Paris dans
les derniers jours parce qu’ignorant la leçon, elle reproduira ses erreurs en
faisant installer sur son territoire ses ennemis qu’elle avait colonisés. Avant
de prendre le nom de Paris, la ville se nommait « Lutèce » ce qui
signifie « marécage puant » ; tout le programme de son triste
destin. La comparaison avec « l’Egypte »
est justifiée puisqu’en adoptant le régime républicain, la France devient
officiellement le premier régime de péché du monde occidental. Cette
interprétation sera confirmée dans Apo.17:3 par la couleur « écarlate » de la « bête », image des coalitions
monarchiques et républicaines des derniers jours, construites sur le modèle de
la France. En disant : « là
même où leur Seigneur a été crucifié », l’Esprit établit la
comparaison entre le rejet de la foi chrétienne de l’athéisme français et le
rejet national juif du Messie Jésus-Christ ; car les deux situations sont
identiques et elles vont porter les mêmes conséquences et les mêmes fruits
d’impiété et d’iniquité. Cette comparaison va se prolonger dans les versets qui
suivent.
En
appelant sa capitale « Egypte »,
Dieu compare la France au Pharaon, modèle type de la résistance humaine opposée
à sa volonté. Elle va conserver jusqu’à sa destruction cette position rebelle.
Il n’y aura de sa part jamais de repentance. Appelant « le mal bien et le bien mal », elle
va commettre le pire des péchés exécrés par Dieu ; ceci en appelant
« lumières », les « ténébreux » penseurs fondateurs de
« ses droits de l’homme », qui s’opposent aux droits de Dieu. Et par
beaucoup de peuples, son modèle sera imité, même, en 1917, par la puissante
Russie qui la détruira par un tir atomique au temps de la « sixième trompette », ce que
prophétisait son nom « Parisii » en langue celte, qui signifie
« ceux du chaudron ». Elle va donc rester jusqu’à sa fin incapable de
voir Dieu dans les épreuves qui vont la ruiner jusqu’à la détruire. Car il l’a
prise pour cible et il ne la lâchera pas avant qu’elle ne soit plus.
Verset
9 : « Des hommes d'entre les
peuples, les tribus, les langues, et les nations, verront leurs cadavres
pendant trois jours et demi, et ils ne permettront pas que leurs cadavres
soient mis dans un sépulcre. »
En
France, le peuple est entré en Révolution en 1789, et en 1793, il exécute son
roi puis sa reine, tous deux publiquement décapités sur la grande place
centrale de la ville appelée successivement « place Louis XV »,
« place de la Révolution », et actuellement, « place de la
Concorde ». En imputant « trois
jours et demi » au temps de l’action destructrice, l’Esprit
semble inclure la bataille de Valmy où en 1792, les révolutionnaires ont
affronté et vaincu les armées royalistes des royaumes européens qui ont agressé
la France républicaine dont l’Autriche, pays de la famille d’origine de la
reine Marie-Antoinette. Pour comprendre l’origine de cette haine, il faut
garder à l’esprit que 1260 années d’exactions en tous genres de la coalition
papale-royale ont fini par irriter le peuple français exploité, maltraité,
persécuté et complètement ruiné. Les deux derniers règnes de Louis XIV au faste
odieux et Louis XV roi débauché corrompu, ont fini par remplir la coupe de la
patience de Dieu et de celle des hommes. Attention ! La République n’est
pas et ne sera pas une bénédiction pour la France. Elle va jusqu’à sa fin, sous
sa cinquième forme, porter les malédictions de Dieu et commettre elle-même les
erreurs qui provoqueront sa perte. Ce régime sanguinaire, à son origine, va
devenir le pays des « droits de l’homme » et de l’humanisme qui
finira par défendre le coupable et frustrera, par son injustice, la victime. Il
va même accueillir ses ennemis et les installer sur son territoire, imitant,
jusqu’au pire, l’exemple célèbre de la ville troyenne célèbre pour
l’introduction du cheval de bois laissé par les grecs, comme vu précédemment.
Verset
10 : « Et à cause d'eux les
habitants de la terre se réjouiront et seront dans l'allégresse, et ils
s'enverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes ont
tourmenté les habitants de la terre. »
Dans
ce verset, l’Esprit cible le temps où, telle la gangrène ou le cancer, le mal
philosophique français va se propager et se répandre comme une peste dans les
autres nations occidentales. Il marque « le signe des temps » du
« 6ème sceau » ;
celui où le « soleil devient noir
comme un sac de crin » : la lumière de la Bible disparaît
étouffée par les livres philosophiques des libres penseurs.
En
lecture spirituelle, contrairement « aux
citoyens du royaume des cieux » qui définit les élus de Jésus, « les habitants de la terre »
désignent les protestants américains et plus généralement, les humains rebelles
envers Dieu et sa vérité. Les peuples des royaumes européens et plus encore
américains regardent vers la France. Là, un peuple écrase sa monarchie et la
religion chrétienne catholique qui menace les peuples qui lisent la bible, les
« deux témoins », des
« tourments » de son
« enfer » ; des « tourments »
réels qui sont cependant uniquement réservés pour le jugement dernier, pour
anéantir les faux religieux qui utilisent eux-mêmes trompeusement cette sorte
de menace, selon Apo.14:10-11. Les étrangers, eux-aussi, victimes des mêmes
exactions à l’extérieur de la France, se prennent à espérer pouvoir profiter de
cette initiative. Ceci, d’autant plus, qu’avec le soutien français accordé par
Louis XVI, dans le monde, quelques années plus tôt, les nouveaux Etats-Unis de
l’Amérique du Nord ont trouvé leur indépendance, en se libérant de la
domination de l’Angleterre. La liberté est en marche et va gagner bientôt
beaucoup de peuples. En signe de cette amitié, « ils s'enverront des présents les uns aux autres ». L’un de ces
présents a été le don français aux Américains de la « Statue de la
Liberté » érigée en 1886 sur une île en face de New-York. Les Américains
lui retourneront le geste en lui offrant une réplique qui, érigée en 1889, se
trouve à Paris sur une île au milieu de la Seine près de la Tour Eiffel. Dieu
cible ce genre de cadeau qui révèle le partage et l’échange que constitue la
malédiction de la liberté outrancière
qui vise à ignorer ses lois spirituelles.
Verset
11 : « Après les trois jours et
demi, un esprit de vie, venant de Dieu, entra en eux, et ils se tinrent sur
leurs pieds ; et une grande crainte s'empara de ceux qui les voyaient. »
Le
20 Avril 1792, la France est menacée par l’Autriche et la Prusse et renverse
son roi, Louis XVI, le 10 Août 1792. Les Révolutionnaires seront vainqueurs à
Valmy le 20 Septembre 1792. Le roi Louis XVI est guillotiné le 21 Janvier 1793.
Le dictateur Robespierre et ses amis sont guillotinés à leur tour le 28 Juillet
1794. La « Convention » est remplacée par le « Directoire »
le 25 Octobre 1795. Les deux « Terreurs » de 1793 et 1794 n’ont duré
ensemble qu’une seule année. Entre le 20 Avril 1792 et le 25 Octobre 1795, je
retrouve de manière assez précise cette période de « trois jours et demi » prophétisée soit « trois ans et
demi » réels. Mais je pense que la durée porte en plus, un message
spirituel. Cette période représente la moitié d’une semaine, ce qui peut
évoquer une allusion au ministère terrestre de Jésus-Christ qui dura précisément
« trois jours et demi » prophétiques et s’acheva par la mort du
Messie Jésus-Christ. L’Esprit compare son action avec celle de la Bible, ses
« deux témoins », qui eux
aussi, ont agi et enseigné avant d’être brûlés sur la place de la Révolution à
Paris. Par cette comparaison, la Bible est, cette foi, identifiée à
Jésus-Christ qui est, en elle, de nouveau crucifié et « percé » comme l’indique Apo.1:7. Le
flot de sang versé a fini par épouvanter le peuple français. Aussi, après avoir
exécuté son chef de la Convention sanguinaire, Maximilien Robespierre, et ses
amis Couthon et Saint-Just, les exécutions sommaires et systématiques ont
cessé. L’Esprit de Dieu a réveillé la soif spirituelle des hommes et la
pratique de la religion est redevenue légale, et surtout, libre. La salutaire
« crainte de Dieu » est réapparue et l’intérêt pour la Bible a été de
nouveau manifesté mais elle sera jusqu’à la fin du monde combattue et
concurrencée par les livres philosophiques écrits par les libres penseurs dont
le modèle grec est à la source de toutes ses diverses formes.
Verset
12 : « Et ils entendirent du ciel
une voix qui leur disait : Montez ici ! Et ils montèrent au ciel dans la nuée ;
et leurs ennemis les virent. »
Cette
déclaration divine s’applique aux « deux
témoins » bibliques, après 1798.
La
comparaison avec Jésus se prolonge, car c’est lui que ses élus ont vu (après le
prophète Elie) monter au ciel sous leur regard. Mais, à leur tour, ses élus du
temps final agiront de même. Leurs ennemis les verront, eux-aussi, monter au
ciel dans la nuée où Jésus les attirera auprès de lui. Le soutien que Dieu
donne à sa cause est le même, pour Jésus-Christ, ses élus, et dans ce contexte
de la Révolution française, la Bible après 1798. Pour confirmer la fin de la
durée prophétisée des «1260 jours»-années,
en 1799, le pape Pie VI est mort détenu à Valence-sur-Rhône, rendant ainsi
possible, entre 1843-44 et 1994, un long temps de paix de 150 années
prophétisées sous la forme «cinq mois» dans
Apo.9:5-10. La mort de Louis XVI, l’arrêt de la monarchie, et la mort d’un pape
prisonnier porte un coup mortel à l’intolérance religieuse de « la bête qui monte de la mer » dans
Apo.13:1-3. Le Concordat du Directoire guérit sa blessure mais elle ne
bénéficie plus du soutien royal détruit, elle ne persécutera plus jusqu’au
temps de la fin où l’intolérance protestante apparaîtra sous le nom de « la bête qui monte de la terre »
dans Apo.13:11.
Verset
13 : « A cette heure-là, il y
eut un grand tremblement de terre, et la dixième partie de la ville, tomba ;
sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre, et les autres
furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel. »
Dans
cette époque (cette heure-là) s’est
accompli, en forme spirituelle, le « tremblement
de terre » déjà prophétisé par l’accomplissement de celui de Lisbonne
en 1755, concerné dans le thème du « sixième
sceau » d’Apo.6:12. Selon l’Esprit de Dieu, la ville de Paris perdit
« un dixième » de sa
population. Mais un autre sens peut concerner selon Dan.7:24 et Apo.13:1, la
dixième partie des « dix cornes »
ou royaumes chrétiens occidentaux soumis au catholicisme papal romain. La
France considérée par Rome, comme « la fille aînée » de l’église
catholique romaine tombe dans l’athéisme, la prive de son soutien, et va
jusqu’à détruire son autorité. La 4ème trompette l’a révélé, « le tiers du soleil est frappé » ;
le message « sept mille hommes
furent tués dans ce tremblement de terre » confirme la chose en
disant : une multitude (mille)
d’ « hommes »
religieux (sept : sanctification
religieuse de l’époque), furent tués dans ce séisme politique sociétal.
Verset
14 : « Le second malheur est
passé. Voici, le troisième malheur vient promptement ».
Ainsi,
l’intense versement du sang a ranimé la crainte de Dieu, et la « Terreur »
a cessé, remplacée par l’empire de Napoléon 1er, « l’aigle » annonciateur des trois
dernières « trompettes »,
trois « grands malheurs »
pour les habitants de la terre. Vu que l’annonce succède à la Révolution
Française de 1789 à 1798, « le
second malheur » qui lui est attribué au verset 14 ne peut pas la
concerner directement. Mais pour l’Esprit, c’est le moyen de nous dire
qu’une nouvelle forme de la Révolution Française apparaîtra juste avant le
retour en gloire de Jésus-Christ. Or, selon Apo.8:13, le « second malheur » concerne
clairement le thème de la 6ème trompette
d’Apo.9:13 qui va, précisément, « tuer
le tiers des hommes » avant que Jésus-Christ revienne venger l’injuste
condamnation de ses saints fidèles serviteurs en exterminant leurs ennemis
mortels, les derniers rebelles. On peut comprendre qu’à l’image de l’hécatombe
provoquée par les Révolutionnaires français, Dieu organise l’hécatombe de la
Troisième Guerre Mondiale, cette fois nucléaire, qui réduira, considérablement,
le nombre des habitants de la terre, avant son élimination complète qui lui
redonnera son aspect « abîme »
originel, après l’intervention finale destructrice de Jésus-Christ.
Le
double sens du « second malheur »
relie la quatrième trompette à la sixième pour une raison spirituelle. La
structure de l’Apocalypse sépare en deux parties le temps de l’ère chrétienne.
Dans la première, le « malheur »
châtie les coupables punis avant 1844 et dans la seconde, ceux qui le sont
après 1844, juste avant la fin du monde. Or, les deux actions punitives
partagent le sens que Dieu donne à son quatrième châtiment de Lévitique
26:25 : « j’enverrai l’épée qui
vengera mon alliance ». Le premier châtiment a frappé les gens qui n’ont pas reçu le message de
la Réforme, œuvre préparée par Jésus pour ses élus, et le second, ceux qui
n’ont pas répondu à l’exigence de Dieu d’achever
cette Réforme à partir de 1843. La lumière révélée par laquelle Dieu construit
cette permanente Réforme sera présentée jusqu’à l’heure où s’achèvera le temps
de grâce.
En
reprenant les choses et les actions que Dieu a imputées aux hommes de la
Révolution Française de 1789 à 1795, nous retrouvons celles qu’il peut imputer
aux hommes occidentaux des derniers jours. On retrouve le même mépris, la même
impiété et la haine des ordonnances religieuses et de ceux qui les
enseignent ; comportement qui résulte cette fois du développement
extraordinaire de la science et des technologies. Au cours des années de paix,
l’athéisme et la fausse religion ont conquis le monde occidental. Dieu a donc
une bonne raison de nous proposer, pour ce thème, une double lecture ; le
comportement des « survivants »
faisant la principale différence entre l’époque révolutionnaire et le temps
scientifique des derniers jours de l’humanité. Pour être plus clair, selon
Apo.11:11 à 13, « les survivants »
de la première lecture qui concerne la « quatrième trompette » « se repentirent », alors que « les survivants » de la seconde qui concerne la « sixième trompette » « ne se repentirent pas », selon
Apo.9:20-21.
Le troisième
« grand malheur » (pour
les pécheurs) : Le retour glorieux du Christ justicier
Verset
15 : « Le septième ange sonna
(de la trompette). Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le
royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux
siècles des siècles. »
Le
dernier thème du chapitre est celui de la « septième trompette » qui désigne, je le rappelle, le moment où
le Dieu créateur invisible se rend visible aux yeux de ses ennemis confirmant
Apo.1:7 : « Voici, il vient
avec les nuées et tout œil le verra ; même ceux qui l’ont percé
». « Ceux qui l’ont percé »,
qui ont percé Jésus, sont ses ennemis de toutes les époques de l’ère chrétienne
dont ceux de la dernière. Ils l’ont percé, en persécutant ses disciples
fidèles, au sujet desquels il a déclaré : « chaque fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de
mes frères, c’est à moi que vous les avez faites (Matt.25:40) ».
Depuis le ciel, de fortes voix s’élèvent pour célébrer l’événement. Ce sont
celles des habitants du ciel qui se sont déjà exprimées pour fêter l’expulsion
du ciel du diable et de ses démons par le Christ victorieux, appelé « Micaël » dans Apo.12:7 à 12. Ils
prennent part à la joie des élus, à leur tour libérés et victorieux par
Jésus-Christ. L’histoire du péché terrestre va cesser faute de pécheurs
détruits par la bouche du Christ divin. Le diable, « prince de ce monde » selon Jésus, perd sa possession du monde
pécheur anéanti par Dieu. Il va subsister encore mille ans sur la terre désolée
sans nuire à personne, en attendant son élimination totale au jugement dernier
avec tous les autres pécheurs que Dieu ressuscitera dans ce but.
Le Grand Bonheur
céleste des élus rachetés par le sang de Jésus-Christ
Verset
16 : « Et les vingt-quatre
vieillards, qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes, se prosternèrent
sur leurs faces, et ils adorèrent Dieu, »
Les
élus sont entrés dans le royaume céleste de Dieu, assis sur des trônes en
présence de Dieu, ils vont régner soit, juger les méchants selon Apo.20:4. Ce
verset évoque le contexte du début céleste des rachetés d’Apo.4. Ce verset
présente la forme que doit prendre la véritable adoration de Dieu. La
prosternation, à genoux, face contre terre, est la forme légitimée par Dieu.
Verset
17 : « en disant : Nous te
rendons grâces, Seigneur Dieu tout puissant, qui es, et qui étais, de ce que
car tu as saisi ta grande puissance et pris possession de ton règne. »
Les
rachetés renouvellent leurs remerciements et se prosternent devant
Jésus-Christ, « le Dieu
tout-puissant qui es et qui étais » « et qui est venu », comme Apo.1:4 l’annonçait. « Tu as saisi ta grande puissance » à
laquelle tu avais renoncé pour sauver tes élus et expié par ta mort le prix de
leurs péchés dans ton ministère « d’agneau » ;
« l’agneau de Dieu qui ôte les
péchés du monde ». Tu as « pris
possession de ton règne » ; le contexte suggéré est bien celui où
l’Esprit a emporté Jean dans Apo.1:10 ; l’histoire de l’Assemblée du
Christ sur terre est dans le passé. A ce stade, les « sept assemblées » sont derrière les élus. Le règne de Jésus
objet de l’espérance de la foi des élus est devenu une réalité.
Verset
18 : « Les nations se sont
irritées ; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de
récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton
nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre. »
On
trouve dans ce verset 18 une information très utile au sujet de l’enchaînement
des événements prophétisés. La 6ème trompette a tué le tiers des hommes soit, « Les nations s’étaient irritées », et sous nos yeux, en
2020-2021, nous assistons aux causes de cette irritation : la Covid-19 et
la ruine économique provoquée, l’agression islamique, et promptement,
l’offensive russe avec ses alliés. Après ce conflit terrible et destructeur,
après la promulgation de la loi du dimanche par la « bête de la terre » soit, la coalition protestante et
catholique des survivants américains et européens, Dieu a versé sur eux « les sept derniers fléaux de sa colère »
décrits dans Apo.16. Au moment du septième, Jésus est apparu pour sauver ses
élus et détruire les déchus. Vient alors le programme préparé pour les « mille ans » du septième millénaire.
Dans le ciel, selon Apo.4:1, le jugement des méchants va s’effectuer :
« et le temps est venu de juger les
morts ». Les saints obtiennent leur récompense : la vie éternelle
promise par Jésus-Christ à ses élus. Ils obtiennent enfin l’étoile du matin et
la couronne promises aux élus trouvés vainqueurs dans le combat de la foi
: « de récompenser tes serviteurs les
prophètes ». Dieu rappelle ici l’importance de la prophétie
pour toutes les époques (Selon 2 Pie.1:19) et plus particulièrement dans les
derniers jours. « Les saints et ceux
qui craignent ton nom » soit, ceux qui ont positivement répondu
aux messages des trois anges d’Apo.14:7 à 13 ; dont le premier rappelle la
sagesse qui consiste à le craindre, à lui obéir et à ne pas contester ses
commandements, en disant : « Craigniez
Dieu et donnez-lui gloire », dans son aspect de Dieu créateur, « car l’heure de son jugement est venue,
et adorez celui qui a fait le ciel, la mer, la terre, et les
sources d’eaux ».
Verset
19 : « Et le temple de Dieu
dans le ciel fut ouvert, et l'arche de son alliance apparut dans son temple. Et
il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre, et une
forte grêle. »
Tous
les thèmes évoqués dans ce livre Apocalypse convergent vers ce moment
historique du grand retour glorieux de notre divin Seigneur Jésus-Christ. Ce
verset cible le contexte où s’accomplissent et s’achèvent les
thèmes suivants :
Apo.1 : l’adventisme :
Verset 4 :
« Jean aux sept Assemblées qui sont
en Asie : que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui
est, qui était, et qui vient,
et de la part des sept esprits qui sont devant son trône, »
Verset 7 :
« Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l'ont percé ; et toutes les
tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen! »
Verset 8 :
« Je suis l'alpha et l'oméga, dit le
Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et
qui vient, le Tout Puissant. »
Verset 10 :
« Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte,
comme le son d'une trompette, »
Apo.3 : La
septième assemblée : fin de l’époque « Laodicée » (= peuple jugé).
Apo.6:17 :
Le grand jour de la colère de Dieu contre les humains rebelles « car
le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »
Apo.13 :
« la bête qui monte de la terre »
(coalition protestante et catholique) et sa loi dominicale ;
verset 15 : « Et il lui
fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui
n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. »
Apo.14 :
Les deux thèmes de « la moisson » (fin du monde
et enlèvement des élus) et de « la
vendange » (massacres des faux bergers par leurs adeptes séduits
et trompés).
Apo.16 : Verset
16 :
« le grand jour du combat Harmaguédon »
Dans ce verset 19, nous retrouvons la formule
clé de l’intervention directe et visible de Dieu, « et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de
terre », déjà citée dans Apo.4:5 et 8:5. Mais ici l’Esprit rajoute « et une forte grêle » ; une « grêle » par laquelle s’achève le
thème du septième des « sept derniers fléaux » dans
Apo.16:21.
Le contexte du retour de Jésus-Christ est donc
marqué par le dernier thème adventiste qui apporte cette fois, au printemps
2030, le vrai salut offert aux élus, obtenu par le sang versé par Jésus-Christ.
C’est l’heure de sa confrontation avec les rebelles qui s’apprêtent à tuer ses
élus qui refusent le dimanche romain et gardent leur fidélité pour le sabbat
sanctifié par Dieu dès la première semaine de sa création du monde. Le « sixième sceau » d’Apo.6 illustre le
comportement et le désarroi de ces rebelles pris par le Seigneur en flagrant
délit intentionnel de génocide de ses bienheureux et bien-aimés élus. Le sujet
du désaccord est évoqué dans ce verset 19. Il s’agit de la loi divine conservée
dans « l’arche du témoignage »
dans le lieu très saint du tabernacle et du « temple » hébreu. L’arche ne doit son prestige et sa très
haute sainteté que parce qu’elle contient les tables de la loi gravée par le
doigt de Dieu lui-même, en personne, en présence de Moïse, son fidèle
serviteur. La Bible permet de comprendre ce qui provoque la terreur des
rebelles à l’heure du retour de Jésus-Christ. Car voici ce que déclarent les
versets 1 à 6 du Psaume 50 :
«
Psaume d'Asaph. Dieu, Dieu, YaHWéH,
parle, et convoque la terre, depuis le soleil levant jusqu'au soleil couchant.
De Sion, beauté parfaite, Dieu resplendit. Il vient, notre Dieu, il ne reste
pas en silence ; devant lui est un feu
dévorant, autour de lui une violente tempête. Il crie vers les cieux en
haut, et vers la terre, pour juger son
peuple : Rassemblez-moi mes fidèles, qui ont fait alliance avec moi par le
sacrifice ! - Et les cieux publieront
sa justice, car c'est Dieu qui est juge. »
Dans
un contexte de terreur, les rebelles verront s’afficher dans le ciel le
texte du quatrième des dix commandements de Dieu en lettres de feu. Et par
cette action divine, ils sauront que Dieu les condamne à la première et la
« seconde mort ».
Ce
dernier verset du thème de la « septième
trompette » révèle et confirme l’importance que Dieu donne à sa loi
contestée par le faux christianisme rebelle. La loi divine a été rabaissée au
prétexte d’une prétendue opposition de la loi et de la grâce. Cette erreur
résulte d’une mauvaise lecture des propos tenus par l’apôtre Paul dans ses
lettres. Aussi vais-je ici dissiper le doute en apportant des explications
claires et simples. Dans Rom.6, Paul oppose ceux qui sont « sous la loi » à ceux qui sont
« sous la grâce »,
uniquement, à cause du contexte de son époque où la nouvelle alliance commence.
Par la formule « sous la loi »,
il désigne les juifs de l’ancienne alliance qui refusent la nouvelle alliance
fondée sur la justice parfaite de Jésus-Christ. Et il désigne les élus qui
entrent dans cette nouvelle alliance par la formule « avec la loi ». Car c’est là le bénéfice qu’apporte la grâce,
au nom de laquelle Jésus-Christ, en Saint-Esprit, aide son élu et lui apprend à
aimer et obéir à la sainte loi divine. En lui obéissant, il est alors « avec la loi » et étant « sous la grâce », il n’est pas non
plus, « sous la loi ». Je
rappelle encore que Paul dit de la loi divine qu’elle est « sainte et que le commandement est juste et
bon » ; ce que je partage avec lui en Jésus-Christ. Alors
que Paul fustige le péché, cherchant à convaincre ses lecteurs qu’ils ne
doivent plus pécher étant en Christ, les rebelles modernes utilisent ses textes
pour le contredire en faisant de Jésus-Christ dont ils se réclament, un « ministre
du péché » établi par Rome le 7 Mars 321. Alors que Paul a
déclaré dans Gal.2:17: « Mais,
tandis que nous cherchons à être justifié par Christ, si nous étions aussi
nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il
un ministre du péché ? Loin de là
! » Relevons l’importance de la précision, « loin
de là », qui
condamne la conception religieuse de la fausse foi rebelle chrétienne moderne,
et ceci depuis le 7 Mars 321, date où le « péché » romain est
entré dans la foi chrétienne occidentale et orientale par l’autorité d’un
empereur romain païen, Constantin 1er.
Dans
ce contexte de la « septième
trompette » s’achèvent les six mille premières années mises à part par
Dieu pour sa sélection d’élus terrestres, dans son projet global de sept mille
ans. Le septième millénaire, ou « mille
ans » d’Apo.20, s’ouvre ensuite, consacré au jugement céleste des
rebelles par les élus rachetés par Jésus-Christ, thème d’Apo.4.
Apocalypse 12 : Le grand plan central
La femme – L’agresseur romain – La femme
au désert – Parenthèse : un combat dans le ciel – La femme au désert – La
Réforme – L’athéisme-
Le reste adventiste
La femme
victorieuse, épouse du Christ, l’Agneau de Dieu
Verset
1 : « Un grand signe parut dans
le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une
couronne de douze étoiles sur sa tête. »
Ici
encore, plusieurs thèmes se succèdent dans plusieurs tableaux ou scènes. Le
premier tableau illustre l’Assemblée Elue qui sera bénéficiaire de la victoire
de Jésus-Christ, son unique Chef, selon Eph.5:23. Sous le symbole d’une « femme », « l’Epouse » du Christ est enveloppée
du « soleil de la justice »
prophétisé dans Mal.4:2. En double application, « la lune » symbole des ténèbres est « sous ses pieds ». Ces ennemis sont historiquement et dans l’ordre
chronologique, les juifs de l’ancienne alliance, et les déchus chrétiens,
catholiques, orthodoxes, protestants, et adventistes, de la nouvelle. Sur sa
tête, « une couronne de douze étoiles
» symbolise sa victoire dans l’alliance de Dieu, le 7, avec l’homme, le 5,
signification du nombre 12.
La femme
persécutée avant la victoire finale
Verset
2 : « Elle était
enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement. »
Au
verset 2, les « douleurs de
l’enfantement » évoquent la persécution terrestre qui a
précédé le temps de la gloire céleste. Cette image fut utilisée par Jésus
dans Jean 16:21-22 : « La
femme, lorsqu'elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est
venue ; mais, lorsqu'elle a donné le jour à l'enfant, elle ne se souvient plus
de la souffrance, à cause de la joie qu'elle a de ce qu'un homme est né dans le
monde. Vous donc aussi, vous
êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous reverrai, et votre cœur se
réjouira, et nul ne vous ravira votre joie.»
Le persécuteur
païen de la femme : Rome, la grande ville impériale
Verset
3 : « Un autre signe parut encore
dans le ciel ; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix
cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. »
Le
verset 3 identifie son persécuteur : le diable, bien sûr, mais il agit par
des puissances terrestres charnelles qui persécutent les élus, selon sa
volonté. Dans son action, il utilise deux stratégies successives ; celle
du « dragon » et celle du « serpent ». La première, celle du « dragon » est l’attaque ouverte employée
par la Rome impériale païenne. Nous retrouvons ainsi, les symboles déjà vus
dans Dan.7:7 où Rome apparaissait sous l’aspect d’un quatrième animal
monstrueux doté de « dix cornes ».
Le contexte païen est confirmé par la présence des « diadèmes » qui sont ici placés sur les « sept têtes », le symbole de la ville romaine selon Apo.17.
Cette précision mérite toute notre attention, car elle nous indique, chaque
fois que cette image est présentée, par l’emplacement des « diadèmes », le contexte historique
prophétisé.
Le persécuteur
religieux de la femme : la Rome catholique papale
Verset
4 : « Sa queue entraînait le
tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant
la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait
enfanté. »
Ce
verset reprend sous de nouveaux symboles, le message d’Apo.11:1 à 3 où la Rome
papale est autorisée par Dieu, au titre de « verge », à « fouler
aux pieds la ville sainte pendant 42 mois ».
Dans
Daniel, aux « dix cornes »
de l’empire romain devait succéder « la petite corne » papale (à partir de 538 jusqu’à 1798). Cette
succession est confirmée ici dans Apo.12, dans le verset 4.
Le
terme « queue » qui cible
la fausse « prophétesse
Jézabel » d’Apo.2:20,
illustre cette succession de la Rome religieuse papale faussement chrétienne.
L’accusation citée dans Dan.8:10 est ici renouvelée. Les victimes de ses ruses
et de ses séductions dignes du « serpent »
de la Genèse, sont foulées aux pieds sous le symbole d’ « étoiles du ciel » soit, au titre de
« citoyens du royaume des cieux »
que Jésus attribue à ses disciples. « Le
tiers est entraîné dans sa chute ». Le tiers n’est pas cité pour son
sens littéral mais, comme partout en prophétie, comme une partie importante du
total des chrétiens éprouvés. Les victimes peuvent même dépasser cette
proportion d’un tiers littéral.
Verset
5 : « Elle enfanta un fils, qui doit
paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers
Dieu et vers son trône. »
Dans
une double application, la prophétie rappelle comment le diable a combattu la
cause du Messie depuis sa naissance jusqu’à sa mort victorieuse. Mais cette
victoire, c’est celle du premier-né après lequel, tous ses élus vont succéder,
pour poursuivre le même combat jusqu’à l’obtention de la victoire finale. A ce
moment-là, recevant un corps céleste, ils vont partager avec lui, son jugement
des méchants et c’est là, qu’ensemble, « ils paîtront les nations avec une verge de fer » qui donnera
le verdict des « tourments de la
seconde mort » du jugement dernier. L’expérience du Christ et celle de
ses élus se fondent en une seule expérience commune, et l’image de « l’enfant enlevé vers Dieu et vers son trône »,
donc au ciel, est celle de « la délivrance » terrestre des élus qui
s’accomplira en 2030, au retour du Christ vengeur. Ils seront délivrés des
« douleurs de l’enfantement ». L’enfant est le symbole d’une conversion chrétienne
authentique réussie et victorieuse.
Verset
6 : « Et la femme s'enfuit
dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût
nourrie pendant mille deux cent soixante jours. »
L’Assemblée
persécutée est pacifique et désarmée, sa seule arme étant la Bible, la parole
de Dieu, l’épée de l’Esprit, elle ne peut que s’enfuir devant ses agresseurs.
Le verset 6 rappelle le temps du règne papal persécuteur pendant « 1260 jours » prophétiques soit,
1260 années réelles selon le code d’Ezé.4:5-6. Ce temps est pour la foi
chrétienne un temps d’épreuve douloureuse suggéré par la mention du mot « désert » où elle est
« conduite par Dieu ». Elle partage ainsi l’affliction des « deux témoins » d’Apo.11:3. Dans
Dan.8:12, cette sentence divine était formulée ainsi : « l’armée fut livrée avec le perpétuel à cause
du péché » ; le péché accompli par l’abandon du respect du jour
du repos sabbatique depuis le 7 Mars 321.
Ouverture de la
parenthèse : un combat dans le ciel
Verset
7 : « Et il y eut guerre dans
le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses
anges combattirent, »
L’enlèvement
annoncé des saints mérite une explication que l’Esprit nous présente dans une
sorte de parenthèse. La chose sera rendue possible à cause de la victoire de
Jésus-Christ sur le péché et sur la mort. Cette victoire a été confirmée après
sa résurrection, mais l’Esprit nous révèle ici les conséquences qu’elle a eu
pour les habitants du ciel qui côtoyaient les démons et Satan lui-même jusqu’à
ce moment.
Très important : ce
conflit céleste resté invisible aux yeux humains vient éclairer le sens des
paroles énigmatiques prononcées par Jésus quand il était sur la terre. Dans
Jean 14:1 à 3, Jésus a dit : « Que
votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a
plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous
l'aurais dit. Je vais vous préparer
une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je
reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez
aussi. » Le sens donné à la « préparation » de cette
« place » va apparaître dans le verset qui vient
ensuite.
Verset
8 : « mais ils ne furent pas
les plus forts, et leur place
ne fut plus trouvée dans le ciel. »
Cette
guerre céleste n’a rien de commun avec nos guerres terrestres ; elle ne
fait pas immédiatement des morts, et les deux camps qui s’affrontent ne sont
pas égaux. Le grand Dieu créateur qui se présente sous l’aspect humble et
fraternel de l’archange « Micaël »
est tout de même le Dieu tout-puissant devant lequel toutes ses créatures
devraient se prosterner et obéir. Satan et ses démons sont de ces créatures
rebelles, qui n’obéissent que sous la contrainte, et finalement, elles ne
peuvent résister et sont contraintes à obéir, quand le grand Dieu les chasse du
ciel par sa toute-puissance. Pendant son ministère terrestre, Jésus était
craint par les mauvais anges qui lui ont obéi et ont témoigné qu’il était bien
le « Fils de Dieu » du
projet divin, en le désignant ainsi.
Dans
ce verset l’Esprit précise : « leur
place ne fut plus trouvée dans le ciel ». Cette « place » occupée par les rebelles
célestes dans le royaume de Dieu devait être libérée pour que ce royaume céleste
soit « purifié » et « préparé » pour recevoir les élus du
Christ au jour de son dernier combat livré contre les rebelles terrestres lors
de sa venue en gloire. C’est alors que, prenants ses élus avec lui, « ils
seront toujours avec lui, là où il sera » soit, dans le ciel purifié
ainsi « préparé » pour les
recevoir. La part de la terre sera alors la désolation du type prophétisé par
le mot « abîme » depuis
Gen.1:2. A la lumière de ce combat, le projet salvateur divin s’illumine
et chaque mot clé de son plan révèle son sens. Il en est ainsi de ces versets
cités, dans Héb.9:23 : « Il
était donc nécessaire, puisque les
images des choses qui sont dans les
cieux devaient être purifiées
de cette manière, que les choses
célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là.
» Ainsi, le « sacrifice
plus excellent » nécessaire fut celui de la mort volontaire du
Messie nommé Jésus, offert pour expier les péchés de ses élus, mais avant tout,
pour obtenir envers ses créatures et envers lui-même le droit légal légitime de
condamner à mort les rebelles célestes et terrestres. C’est de cette manière
que le « sanctuaire céleste de
Dieu fut « purifié », en
premier et ensuite, au retour du Christ vainqueur, ce sera le tour de la terre
qu’il désigne comme son « marchepied »
mais pas comme son « sanctuaire » dans Esa.66:1-2
: « Ainsi parle l'Éternel : Le
ciel est mon trône, et la terre mon
marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, et quel lieu me
donneriez-vous pour demeure ? Toutes ces choses, ma main les a faites, et
toutes ont reçu l'existence, dit YaHWéH. Voici sur qui je porterai mes regards
: sur celui qui souffre et qui a l'esprit abattu, sur celui qui craint ma
parole. » ; soit, selon Ezé.9:4, sur « ceux qui soupirent et gémissent à cause des abominations »
commises.
Verset
9 : « Et il fut précipité, le
grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit
toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités
avec lui. »
Les
êtres célestes ont été les premiers à bénéficier du nettoyage spirituel
entrepris par le Christ vainqueur. Il a chassé du ciel, le diable et ses démons
angéliques qui ont été « précipités »
pour deux mille années sur la terre. Le diable connaît ainsi, « le temps » qui lui reste
personnellement ainsi qu’à ses démons pour agir contre les saints élus et la
vérité divine.
A
relever :
Jésus n’a pas seulement révélé le caractère de Dieu à l’humanité, il lui a
aussi présenté ce redoutable personnage qu’est le diable sur lequel l’ancienne
alliance ne disait que peu de chose, le laissant presque ignorer. Depuis la
victoire de Jésus contre le diable, le combat qui oppose les deux camps s’est amplifié en raison même du confinement
des démons qui vivent d’une manière invisible maintenant au milieu des hommes
sur la terre et dans toute notre dimension terrestre qui inclut les planètes et
les étoiles du ciel. Ce sont là, les seuls extra-terrestres de notre dimension
terrestre.
Je
dois ici rappeler que la juste compréhension du projet salvateur global du
programme conçu par Dieu est un privilège exclusif réservé à ses élus. Car, la
fausse foi se reconnaît en ce qu’elle se trompe toujours dans ses
interprétations de son projet. La démonstration en est faite depuis les Juifs
qui ont donné au Messie prophétisé dans les saintes Ecritures le rôle
d’apporter une délivrance charnelle, alors que Dieu n’avait programmé qu’une
délivrance spirituelle ; celle du péché. De même, aujourd’hui, la fausse
foi chrétienne attend avec le retour de Jésus-Christ, l’établissement de son
royaume et de sa puissance sur la terre ; choses que Dieu n’a pas mises
dans son programme comme sa Révélation prophétique nous l’apprend. Tout au
contraire, sa venue glorieuse marquera le terme de leur vie restée porteuse de
leurs péchés et de toute leur culpabilité envers lui.
L’élu
du Christ sait que la vie libre a commencé dans le ciel et qu’après la
parenthèse terrestre rendue nécessaire pour la démonstration parfaite de son
amour et de sa justice, le Dieu créateur prolongera la vie de ses créatures
restées fidèles dans le ciel et sur la terre, éternellement dans sa forme
céleste. Les rebelles célestes et terrestres auront été alors jugés, détruits
et anéantis.
Le royaume du
ciel est libéré
Verset
10 : « Et j'entendis dans le
ciel une voix forte qui disait : Maintenant le salut est arrivé, et la
puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a
été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre
Dieu jour et nuit. »
Ce
« Maintenant » cible la
date du 7 Avril 30 premier jour de la semaine qui succède au Mercredi 3 Avril,
en lequel acceptant la croix, Jésus a vaincu le diable, le péché et la mort. Ce
premier jour de la semaine, il a déclaré à Marie : « Ne me touche pas ; je ne suis pas
encore monté vers mon Père ». Sa victoire devait encore être
officialisée dans le ciel et dès lors, en sa toute puissance divine, sous son
nom angélique « Micaël »
retrouvé, il a chassé le diable et ses démons du ciel. Il faut relever la
citation « l'accusateur de nos frères,
celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit ». Elle nous
révèle l’immense fraternité universelle du camp de Dieu qui partage son rejet
du camp rebelle avec les élus de la terre. Qui sont ces « frères » ? Ceux du ciel et
ceux de la terre, tel Job qui est livré partiellement au diable pour lui
prouver que ses « accusations » sont infondées.
Verset
11 : « Ils l'ont vaincu à cause
du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont
pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. »
Le
modèle évoqué dans ce verset se trouve dans le message de l’époque « Smyrne », et ce message indique la
norme de la foi exigée par Jésus-Christ pour toutes les époques prophétisées
jusqu’à son retour glorieux.
La
victoire de « Micaël », nom
divin céleste de notre Sauveur Jésus-Christ, justifie ses solennelles
déclarations faites dans Matt.28:18 à 20 : « Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre.
Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du
Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je
vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du
monde. »
Ainsi,
au fondement de sa première alliance, Dieu a révélé à Moïse l’histoire des
origines de notre dimension terrestre, mais ce n’est qu’à nous qui vivons les
derniers jours de l’humanité, qu’il révèle la compréhension de son projet
salvateur global, en refermant la parenthèse de l’expérience du péché terrestre
qui aura duré à terme, six mille ans. Nous partageons donc avec Dieu l’attente
d’une réunion éternelle de tous ses fidèles élus célestes et terrestres. C’est
donc un privilège d’élu que de porter à notre tour notre attention sur le ciel
et ses habitants. Car de leur côté, ils n’ont pas cessé de s’intéresser au sort
des élus et notre histoire terrestre, depuis la Création jusqu’à la fin du
monde, selon qu’il est écrit dans 1Cor.4:9 : « Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des
hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux
hommes. »
La situation de
la terre est aggravée
Verset
12 : « C'est pourquoi
réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre
et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère,
sachant qu'il a peu de temps. »
Les
« habitants du ciel » ont
été les premiers à se « réjouir »
de la victoire du Christ. Mais la contrepartie de cette joie c’est
l’intensification du « malheur »
pour les « habitants de la terre ».
Car le diable sait qu’il est un condamné à mort sursitaire, et qu’il dispose de
« peu de temps » pour agir
contre son projet de salut. Les actions menées pendant 2000 ans par le camp
démoniaque confiné sur la terre sont toutes révélées par Jésus-Christ dans sa
Révélation ou Apocalypse. C’est l’objet de cet ouvrage que j’écris pour toi. Et
depuis 2018, les élus de Jésus-Christ partagent cette connaissance du terme du
temps réservé au diable pour son œuvre de séduction ; il s’achèvera au
printemps 2030 avec le retour glorieux de leur divin Maître. La parenthèse de
ce thème se referme avec le verset 12.
Fermeture de la
parenthèse du combat dans le ciel
Reprise du thème
de la femme conduite
au désert
Verset
13 : « Quand le dragon vit
qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait
enfanté l'enfant mâle. »
Cette
parenthèse permet à l’Esprit de reprendre le thème du règne papal du verset 6.
Le terme « dragon » de ce
verset désigne encore le diable, Satan, lui-même. Mais son combat contre
« la femme » s’effectue par
l’action romaine, successivement, impériale, puis papale.
Verset
14 : « Et les deux ailes du
grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers
son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps,
loin de la face du serpent. »
Dans
ce verset 14, il reprend le message en indiquant la durée du règne papal sous
la forme des « trois ans et demi », « un temps, des temps et un demi temps », déjà utilisée dans
Dan.7:25. Dans cette reprise, de nouveaux détails vont être révélés en suite
chronologique des événements. Un détail doit être relevé : « le dragon » du verset 4 est
remplacé par le « serpent »
de la même manière qu’au « dragon »
du verset 3 succède la « queue ».
Les termes « serpent et queue »
nous révèlent un changement de tactique active que Dieu, le « grand aigle », inspire au diable et ses
démons. Après l’agression ouverte du « dragon »
succède la ruse et le mensonge religieux du « serpent » qui s’accomplit par le règne papal de 1260 années
prophétisées. La mention du « serpent »
permet à Dieu de nous suggérer une comparaison avec les circonstances du péché
originel. De même qu’Eve fut séduite par « le serpent » par lequel le diable s’exprimait ; « la femme », « l’épouse » du Christ, est soumise à
l’épreuve des paroles mensongères que le diable lui présente par « la bouche » de ses agents du
catholicisme papal romain.
Verset
15 : « Et, de sa bouche, le
serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner
par le fleuve. »
Le
verset 15 illustre la persécution catholique à laquelle la foi chrétienne
infidèle est soumise ; comme « l’eau
d’un fleuve » qui « entraîne » tout ce qui est à sa
portée. La « bouche »
papale catholique romaine a lancé ses ligues catholiques, fanatiques et
cruelles contre leurs opposants religieux. L’accomplissement parfait de cette
action est la création du corps des « dragons » par Louis XIV conseillé
par l’évêque Le Tellier. Ce corps militaire, créé pour pourchasser la
résistance protestante pacifique, avait pour but « d’entraîner » tous les faibles et doux élus du Christ dans ses
dogmes, en les contraignant à choisir entre, se convertir au catholicisme ou
être menés en captivité ou à la mort après d’horribles sévices et tortures.
Verset
16 : « Et la terre secourut la
femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait
lancé de sa bouche. »
L’Esprit
nous propose deux interprétations superposées pour ce seul verset. Relevons que
« la femme » et « la terre » sont ici deux entités
distinctes, et que « la terre »
peut symboliser la foi protestante ou la terre littérale, le sol de notre
planète. Ceci va donner à ce verset deux interprétations qui se succèdent
chronologiquement dans la Révélation divine.
1er
message : le faux protestantisme bestial : Dans l’ordre
chronologique, en premier, « la
femme » correspond à la description imagée des protestants pacifiques
de la Réforme dont la « bouche »
officielle (celle de Martin Luther en 1517) dénonça les péchés
catholiques ; ce qui justifia leur nom : « protestant »
soit, ceux qui protestent contre l’injustice religieuse catholique qui pèche
contre Dieu et tue ses vrais serviteurs. Une autre composante hypocrite du
protestantisme symbolisé par le mot « terre »
a aussi ouvert sa « bouche »
pour dénoncer la foi catholique, mais elle a pris les armes et ses coups
violents ont « englouti »
une partie importante des combattants des ligues catholiques. Le mot « terre » symbolise ici les célèbres
« huguenots », combattant protestants des Cévennes, et ceux des
places fortes militaires comme la Rochelle pendant les « guerres de
religions » dans lesquelles Dieu n’était ni servi, ni honoré par les deux
groupes de combattants opposés.
2ème
message : l’épée vengeresse de l’athéisme national français. En deuxième
lecture, et dans l’ordre chronologique, ce verset 16 révèle comment la
Révolution Française va engloutir en totalité l’agression papale des monarchies
catholiques. C’est le message principal de ce verset. Et c’est celui que Dieu
donne au rôle de la « 4ème trompette
» d’Apo.8:12, et « bête qui monte de
l’abîme » d’Apo.11:7, en analogie avec Lév.26:25, elle vient, dit
Dieu, telle « une épée, venger mon alliance » trahie
par les pécheurs rebelles catholiques. Cette image s’appuie sur le châtiment du
rebelle « Koré » dans
Nom.16:32 : « La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, eux et leurs maisons,
avec tous les gens de Koré et tous leurs biens ». En parfaite harmonie
avec la Révélation divine et l’accomplissement historique, cette image
comparative rappelle le rejet de la loi divine par les rebelles des deux
situations.
Dernier ennemi
du dragon : le reste adventiste de la femme
Verset
17 : « Et le dragon fut irrité
contre la femme, et il s'en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à
ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus. »
Passant
sous silence les 150 années de l’activité des protestants frappés par la
malédiction divine, thème de la « 5ème
trompette », l’Esprit évoque le dernier combat terrestre du diable et
de ses suppôts célestes et terrestres, et il nous montre les cibles de leur
commune haine. Ces dernières cibles seront les Elus, derniers descendants et
héritiers des pionniers adventistes de 1873 auxquels cette dernière épreuve a
été annoncée selon Apo.3:10. Des pionniers dont ils vont achever la mission,
porteur de leur même bénédiction divine. Ils vont devoir soutenir fermement et
fidèlement l’œuvre que Jésus leur a confiée : refuser d’honorer de quelque
manière « la marque de la bête »
soit, le dimanche romain, en gardant, fidèlement, et quel qu’en soit le prix,
la pratique du repos sabbatique, pendant le samedi, le vrai septième jour de la
semaine, du temps organisé et instauré par le grand et tout-puissant Dieu
créateur. C’est cette vérité qui apparaît dans cette description du « reste de la postérité de la femme »
dans ce verset : « ceux qui
gardent les commandements de Dieu », les dix et non les neuf ;
« et qui retiennent le témoignage de
Jésus », parce qu’ils ne laissent personne le leur arracher ; ni
« les dragons »,
ni « les serpents ».
Et ce « témoignage de Jésus »
est ce qui existe de plus précieux, puisque, selon Apo.19:10, « le témoignage de Jésus est l’esprit de la
prophétie ». C’est ce témoignage prophétique qui fait qu’il est
« impossible pour le diable de
séduire un véritable élu » du Christ, le Dieu de vérité, comme
l’enseigne Matt.24:24 : « Car
il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands
prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même
les élus. ».
Une victoire de
Satan presque … complète
Verset
18 : « Et il se tint sur le
sable de la mer.»
Ce
dernier verset nous montre un diable triomphant qui a réussi à entraîner dans
sa chute et sa condamnation mortelle, la
totalité des institutions religieuses chrétiennes qu’il domine et tient
sous son autorité. Dans Esa.10:22, Dieu déclare : « Quand ton peuple, ô Israël, serait comme le
sable de la mer, un reste seulement reviendra ; la destruction est résolue,
elle fera déborder la justice.» Ainsi, selon cette prophétie, à la fin
du monde, seuls des adventistes dissidents, constituant « le reste de la femme », « l’Elue, l’Epouse du Christ », et
« l’Israël » spirituel de
Dieu, échappent à cette domination satanique. Je rappelle que sous le nom
« adventiste », l’Esprit définit la norme de foi du salut des
derniers élus sélectionnés depuis 1843 ; en 2020, c’est un comportement
religieux, mais plus une institution que Dieu a jugée, condamnée et rejetée
(« vomie ») en 1994.
Apocalypse 13 : Les faux frères de
la religion chrétienne
La
bête de la mer – La bête de la terre
Le
nombre 13 représente pour les gens superstitieux idolâtres un porte-bonheur ou
un porte-malheur selon les opinions de chacun et les pays. Ici, dans sa
glorieuse Révélation, Dieu nous révèle son propre code des nombres, basé sur
les chiffres 1 à 7 et leurs différentes combinaisons. Le chiffre 13 est obtenu
par l’addition du chiffre « 6 » chiffre de l’ange Satan et du chiffre
« 7 », chiffre de Dieu et donc de la religion légitime rendue au Dieu
créateur en Jésus-Christ. Nous allons ainsi retrouver dans ce chapitre les
« faux frères de la religion chrétienne » mais vrais ennemis mortels
des véritables élus. Cette « ivraie »
se cache au milieu du « bon grain »
sous des apparences religieuses trompeuses que ce chapitre vient démasquer.
La première bête : qui monte de la mer
Le
premier combat du dragon-serpent
Verset
1 : « Puis je vis monter de la
mer une bête qui avait dix cornes et
sept têtes, et sur ses cornes dix
diadèmes, et sur ses têtes
des noms de blasphème ».
Comme
nous l’avons vu dans l’étude d’Apo.10, nous retrouvons dans ce chapitre, les
deux « bêtes » dites
chrétiennes de notre ère. La première, « qui monte de la mer », comme dans Dan.7:2, concerne la foi
catholique et son règne persécuteur de « 42 mois » prophétiques soit, 1260 années réelles. Reprenant
les symboles des empires qui la précèdent dans Dan.7, nous retrouvons le règne
de la « petite corne » qui
devait apparaître après que les « dix
cornes » aient reçu leurs royaumes selon Dan.7:24. Les « diadèmes » placés sur les « dix cornes » montrent que c’est ce
contexte historique qui est ciblé. Ici, la Rome papale est symbolisée par
« sept têtes » qui la
caractérisent particulièrement à double sens. Le plus littéral est celui
de « sept collines » sur
lesquelles Rome est édifiée selon Apo.17:9. L’autre, plus spirituel, est
prioritaire ; l’expression « sept
têtes » désigne la sanctification de la magistrature : « sept » étant le chiffre de la sanctification,
et « têtes » désignant le
magistrat ou l’ancien dans Esa.9:14. Cette magistrature supérieure est
imputable à la Rome papale parce qu’elle se présente sous la forme d’un état
indépendant à la fois civil et religieux dont le chef est le pape. L’Esprit
précise : « et sur ses têtes
des noms de blasphème ». Le mot « blasphème » est au singulier et nous devons traduire
par : « des noms du mensonge »,
selon la signification du mot « blasphème ».
Jésus-Christ impute le « mensonge »
au régime papal romain. Il lui attribue donc le titre de « père du mensonge » par lequel il a
désigné le diable, Satan en personne dans Jean 8:44 : « Vous
avez pour père le diable, et vous
voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le
commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de
vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge ».
Verset
2 : « La bête que je vis
était semblable à un léopard ; ses
pieds étaient comme ceux d'un ours,
et sa gueule comme une gueule de lion.
Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. »
Le
« quatrième animal » de Dan.7:7
dit « terrible, épouvantable, et
extraordinairement fort » reçoit ici une description plus précise. En
fait il présente à lui seul, les critères des trois empires qui l’ont précédé
depuis l’empire chaldéen. Il possède l’agilité du « léopard », la puissance écrasante de « l’ours » et la force cruelle
carnassière du « lion ».
Dans Apo.12:3, « le dragon »
du verset 3, où « les diadèmes »
étaient sur les « sept têtes »
représentait Rome dans sa phase païenne impériale persécutrice des premiers
chrétiens. Ainsi, de même que la « petite
corne » de Dan.7:8-24 succède à celle de Dan.8:9, ici, la papauté
reçoit son pouvoir de l’empire romain ; ce que l’histoire confirme par le
décret impérial dû à Justinien 1er en 533 (écriture) et 538 (application).
Mais, attention ! Le « dragon »
désigne aussi « le diable »
dans Apo.12:9, ce qui signifie que la papauté reçoit son pouvoir, « sa puissance, son trône et sa grande
autorité » du diable lui-même. On comprend pourquoi Dieu fait des deux
entités des « pères du mensonge »
dans le verset précédent.
Note : Sur le
plan militaire, la Rome papale conserve la force et la puissance de sa forme
impériale, parce que les armées royales européennes la servent et satisfont à
ses décisions. Comme Dan.8:23 à 25 l’enseigne, sa force repose sur « le succès de ses ruses » qui
consistent à prétendre représenter Dieu sur la terre, et à ce titre, pouvoir
ouvrir ou fermer l’accès à la vie éternelle proposé dans l’Evangile du
Christ : « A la fin de
leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés, il s'élèvera un roi impudent et artificieux. Sa puissance s'accroîtra, mais non par sa
propre force ; il fera d'incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le
peuple des saints. A cause de sa
prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur,
il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera
contre le chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main.
»
Sur la fin des
1260 années, l’athéisme de la Révolution Française met fin à son pouvoir
despote établi depuis 538.
Verset
3 : « Et je vis l'une de ses
têtes comme blessée à mort ; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la
terre était dans l'admiration derrière la bête. »
Jamais
repentante de toute son histoire, c’est par la contrainte que la magistrature
papale va devoir renoncer à son pouvoir persécuteur. Ceci va s’accomplir à
partir de 1792 où la monarchie, son soutien armé, est renversée et décapitée
par l’athéisme français. Comme annoncé dans Apo.2:22, cette « grande tribulation » athée veut
anéantir le pouvoir religieux romain de « la femme Jézabel » et ses cibles sont « ceux qui commettent adultère avec elle » ;
les monarques, les monarchistes et les prêtres catholiques. C’est ainsi qu’elle
devait être « comme blessée à mort ».
Mais pour des raisons opportunistes, l’empereur Napoléon 1er va la
rétablir en 1801 au nom de son Concordat. Elle ne persécutera directement
jamais plus. Mais son pouvoir séducteur va se prolonger pour des multitudes de
croyants catholiques qui vont tous croire à ses mensonges et ses prétentions
jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ : « Et toute la terre était dans l'admiration
derrière la bête ». « La terre
entière suivit la bête », et ce mot terre, en double sens, concerne la planète, mais aussi, la foi
protestante réformée qui est sortie d’elle. L’alliance œcuménique (= terrestre,
en grec) réalisée depuis confirme cette annonce. Si l’Esprit avait voulu
exprimer en langage clair ce message, nous lirions : « la
religion protestante entière suivit la religion catholique
intolérante ». Cette déclaration sera confirmée par l’étude de la
deuxième « bête » qui cette
fois « monte de la terre »
dans le verset 11 de ce chapitre 13.
Verset
4 : « Et ils adorèrent le
dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête ; ils adorèrent la bête,
en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? »
Désignant
à la fois, la Rome impériale mais aussi Satan, selon Apo.12:9, le dragon, donc le diable lui-même, est adoré
par ceux qui honorent le régime papal ; ceci par voie de conséquence et en
toute ignorance, puisque c’est lui qui a « donné son pouvoir à la bête ». Ainsi, la « réussite de l’entreprise » papale
prophétisée dans Dan.8:24 est confirmée par l’histoire. Elle règne au-dessus
des rois par son pouvoir religieux, de manière absolue, longtemps incontestée.
Elle attribue des terres et honore par des titres ceux qui la servent pour les
récompenser, comme on peut le lire dans Dan.11:39 : « C'est avec le dieu étranger qu'il agira
contre les lieux fortifiés ; et il comblera d'honneurs ceux qui le
reconnaîtront, il les fera dominer sur plusieurs, il leur distribuera des terres pour récompense ». La
chose s’est accomplie littéralement de manière connue quand le pape Alexandre
VI Borgia (assassin notoire) a partagé la terre en 1494 et attribué au
Portugal, la pointe avancée Est du Brésil et l’Inde, et à l’Espagne, tout le
reste des nouvelles terres découvertes. L’Esprit insiste. L’élu de Jésus-Christ doit être entièrement convaincu que la foi
catholique est diabolique, et que toutes ses actions agressives ou humanistes
sont dirigées par Satan, l’adversaire de Dieu et des élus. Cette
insistance est justifiée puisque il prophétise dans Dan.8:25, « la réussite de ses entreprises et le succès
de ses ruses ». Son autorité religieuse reconnue par les rois, les
puissants, et les peuples chrétiens de l’Europe lui confère un prestige basé
sur la confiance, donc en réalité extrêmement fragile. Mais lorsque Dieu et le
diable s’associent pour une action punitive, les foules, les masses humaines
des peuples suivent docilement le faux chemin tracé et surtout, imposé. Sur la
terre, la puissance appelle la puissance, car les peuples aiment se sentir
puissants, et dans le domaine, le régime papal qui prétend représenter Dieu,
est un maître du genre. Comme dans Apo.6, le thème pose une question :
« Qui est semblable à la bête, et
qui peut combattre contre elle ? ». Les chapitres 11 et 12 ont donné
la réponse : Dieu en Christ qui va susciter en 1793, l’athéisme
révolutionnaire français qui va l’engloutir dans un bain de sang. Mais jusqu’à
l’apparition de cette « épée
vengeresse » (rôle attribué au 4ème châtiment dans
Lév.26:25), déjà, les protestants armés la combattent, sans toutefois pouvoir
la vaincre. Des hommes, protestants, français et allemands, et des anglicans,
tous aussi durs qu’elle, vont la combattre à partir du 16ème siècle,
lui rendant ses coups mortels, parce que leur foi est avant tout, politique.
Verset 5 : « Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et
des blasphèmes ; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux
mois. »
Ces
paroles sont identiques à celles que nous pouvons lire dans Dan.7:8 qui
concernent « la petite corne »
papale romaine qui s’élève après les « dix
cornes » des royaumes européens. On retrouve ici son « arrogance » mais ici l’Esprit lui
ajoute des « blasphèmes »
soit, des fausses prétentions et des mensonges religieux sur lesquels « sa réussite » s’est construite.
Dieu confirme son règne de « 1260 »
années réelles présentées sous la forme prophétique biblique « quarante-deux mois », selon le code
« un jour pour un an »
d’Ezé.4:5-6.
Verset
6 : « Et elle ouvrit sa bouche
pour proférer des blasphèmes contre Dieu,
pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. »
Je
dois ici attirer l’attention sur le sens commun que l’humanité donne au mot
« blasphème » soit, l’insulte.
Cette conception est trompeuse car désignant les mensonges, les « blasphèmes » ne prennent pas du
tout l’aspect de l’insulte, et en ce qui concerne ceux que Dieu impute à la
Rome papale, ils ont tout au contraire l’apparence d’une fausse et trompeuse sainteté.
La
bouche papale « profère des blasphèmes contre Dieu » ;
ce qui confirme son identité dans Dan.11:36 où nous pouvons
lire : « Le roi fera ce
qu'il voudra ; il s'élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le
Dieu des dieux ; il prospérera jusqu'à ce que la colère soit consommée, car
ce qui est arrêté s'accomplira.» L’Esprit impute au régime papal des
mensonges, ou « blasphèmes »,
qui caractérisent toutes ses doctrines religieuses ; « contre Dieu, pour blasphémer son nom »,
elle prend en vain le nom de Dieu, déforme son caractère, en lui imputant ses
actions diaboliques meurtrières ; « son tabernacle », soit, son sanctuaire spirituel qui est son
Assemblée, son Elue ; « et ceux qui
habitent dans le ciel », car elle présente le ciel et ses habitants à
sa manière mensongère, en évoquant dans ses dogmes, les enfers célestes,
héritage des grecs qui les situaient eux sous la terre, le paradis et le
purgatoire. « Les habitants du ciel »,
purs et saints, souffrent et sont indignés du fait que le modèle de méchancetés
et de cruautés inspirées aux hommes, par le camp démoniaque terrestre, leur est
injustement imputé.
Verset
7 : « Et il lui fut donné de
faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur
toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. »
Ce
verset confirme le message de Dan.7:21 : « Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux
». Le christianisme européen et mondial est bien la cible, puisque la foi
catholique romaine a été imposée à tous les peuples européens composés, en
effet, « de tribus, de peuples, de
langues, et de nations » civilement indépendantes. Son « autorité sur toute tribu, tout peuple, toute
langue, et toute nation » confirme son image de « prostituée Babylone la grande »,
d’Apo.17:1 qui la présente « assise
sur de grandes eaux » ; des « eaux » qui symbolisent « des peuples, des foules, des nations et des langues » selon
Apo.17:15. On peut relever, avec intérêt, l’absence du mot « tribu » dans ce chapitre 17. La
raison est le contexte final de l’époque ciblée qui concerne l’Europe et le
christianisme occidental dans lesquels la forme tribale a été remplacée par les
différentes formes nationales.
A
l’opposé, dans le contexte du début de l’instauration du régime papal, les
populations européennes sont organisées essentiellement en « tribus » à l’exemple de la Gaule
romaine désunie et partagée par des « langues »
et des dialectes différents. Chronologiquement, l’Europe était peuplée de
« tribus », puis de « peuples » soumis à des rois, et en
dernier, avec le 18ème siècle, à des « nations » républicaines, comme les Etats-Unis de l’Amérique du
Nord qui constituent son importante excroissance. La constitution des
« peuples » est due à la soumission au régime papal romain, car c’est
lui qui reconnait et fait l’autorité des rois de l’Europe chrétienne, depuis
Clovis 1er roi des Francs.
Verset
8 : « Et tous les habitants de
la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du
monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé. »
Au
temps de la fin, où le symbole « terre »
désigne la foi protestante, ce message prend un sens précis : tous les
protestants adoreront la foi catholique ; tous, exceptés les élus auxquels
l’Esprit donne subtilement cette définition : « ceux dont le nom n' a pas été écrit dès la fondation du
monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé.» Et je le
rappelle ici, ses élus sont les « citoyens
du royaume des cieux » par opposition aux rebelles qui sont, eux, les
« habitants de la terre ».
Les faits témoignent de la véracité de cette annonce prophétique formulée par
l’Esprit de Dieu. Car depuis le début de la Réforme, excepté le cas de Pierre
Valdo en 1170, les protestants ont adoré la foi catholique en honorant son
« dimanche » hérité de l’empereur païen Constantin 1er
depuis le 7 Mars 321. Cette accusation prépare le thème de la deuxième « bête » présentée dans le verset 11.
Verset
9 : « Si quelqu'un a des
oreilles, qu'il entende ! »
Celui
qui a l’ « oreille »
du discernement ouverte par Dieu va comprendre le message proposé par l’Esprit.
Annonce du
châtiment exécuté par l’épée vengeresse de l’athéisme national français
Verset
10 : « Si quelqu'un mène en
captivité, il ira en captivité ; si quelqu'un tue par l'épée, il faut qu'il
soit tué par l'épée. C'est ici la persévérance et la foi des saints. »
Jésus-Christ
rappelle la docilité pacifique qu’il exige de ses élus dans tous les temps. A
l’image des premiers martyrs, les élus du règne cruel papal doivent accepter le
sort que Dieu leur a préparé. Mais il annonce ce que sera sa justice qui
châtiera au temps voulu, les exactions religieuses des rois et des papes ainsi
que leur clergé. Ayant « mené »
les élus en captivité, ils iront eux-mêmes dans les prisons des
révolutionnaires français. Et ayant « tué
par l’épée » des élus que Jésus aimait, ils seront eux-mêmes tués par
« l’épée » vengeresse de
Dieu dont le rôle sera accompli par la guillotine des mêmes révolutionnaires
français. C’est par la Révolution française que Dieu va répondre au désir de vengeance
exprimé par le sang des martyrs dans Apo.6:10 : « Ils crièrent d'une voix forte, en disant :
Jusques à quand, Maître saint et véritable, tarde-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les
habitants de la terre ? ». Et la guillotine révolutionnaire « frappera de mort les enfants »
catholiques de la monarchie et du clergé
romain papal comme annoncé dans Apo.2:22. Mais au nombre de ses victimes on
trouvera aussi des protestants hypocrites qui ont confondu la foi avec les
opinions politiques civiles et ont défendu, « l’épée » en main, leur opinions personnelles et leur héritage
religieux et matériel. Ce comportement fut celui de Jean Calvin et celui de ses
sinistres et sanglants collaborateurs de Genève. Evoquant les actions
accomplies en 1793 et 1794, la prophétie nous fait entrer dans le contexte de
la longue paix religieuse instaurée pour les « 150 » années
prophétisées par les « cinq mois »
prophétiques d’Apo.9:5-10. Mais après 1994, terme de cette durée, dès 1995, le droit « de tuer » pour des motifs religieux
est rétabli. L’ennemi potentiel devient alors clairement la religion islamique
jusqu’à son extension guerrière qui va conduire à la « Troisième Guerre
Mondiale » entre 2021 et 2029. Peu de temps avant le retour du Christ
attendu pour le printemps 2030 apparaîtra la seconde « bête » présentée dans ce chapitre
13.
La deuxième
bête : qui monte de la terre
Le
dernier combat du dragon-agneau
Verset
11 : « Puis je vis monter de la
terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et
qui parlait comme un dragon. »
La
clé de l’identification du mot « terre »
se trouve dans Gen.1:9-10 : « Dieu
dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu,
et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il
appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. »
Ainsi,
de même que « la terre »
sèche est sortie de « la mer »
au deuxième jour de la création terrestre, cette seconde « bête » est sortie de la première.
Cette première « bête »
désignant la religion catholique, la seconde, sortie d’elle, concerne la
religion protestante soit, l’église réformée. Cette surprenante révélation ne
doit plus cependant nous étonner, puisque les études des chapitres précédents
nous ont révélé, de manière complémentaire, le statut spirituel que Dieu donne
dans son jugement divin à cette religion protestante qui, après l’époque
appelée « Thyatire », ne
consent pas à achever la Réforme engagée. Pourtant cet achèvement a été exigé
par le décret de Dan.8:14, auquel elle doit le message de Dieu
d’Apo.3:1 : « Tu passes
pour être vivant ; et tu es mort ». Cette mort spirituelle la
jette entre les mains du diable qui la prépare par son inspiration pour son
« combat d’Harmaguédon »,
d’Apo.16:16, de la dernière heure du péché terrestre. C’est dans l’heure de
cette dernière épreuve de foi, prophétisée dans le message adressé à ses
serviteurs adventistes de l’époque Philadelphie,
qu’elle va prendre des initiatives intolérantes qui vont faire d’elle, la
« bête qui monte de la terre ». Elle a « deux cornes » que le verset 12 qui vient va justifier et
identifier. Car réunies dans l’alliance œcuménique, les religions protestantes
et catholiques sont unies dans leur combat contre le jour du repos sanctifié
par Dieu sur le septième jour authentique de la semaine ; le samedi ou
sabbat des Juifs, mais aussi, d’Adam, de Noé, de Moïse, et de Jésus-Christ qui
ne l’a pas remis en cause pendant son ministère et son enseignement sur la
terre car les accusations de transgression du sabbat portées contre Jésus par
les juifs rebelles étaient infondées et injustifiées. En faisant
intentionnellement des miracles le jour du Sabbat, sa motivation visait à
redéfinir la réelle conception divine du repos sabbatique. Ces deux religions,
qui se réclament du salut obtenu par « l’agneau qui
ôte les péchés du monde », méritent bien, pour leurs critères
descriptifs, l’image d’un « agneau
qui parle comme le dragon ». Car prônant l’intolérance envers les
observateurs du sabbat qu’ils iront jusqu’à condamner à mort, c’est bien la
guerre ouverte, stratégie du « dragon »,
qui réapparaît.
Verset
12 : « Elle exerçait toute
l'autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et
ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été
guérie. »
Nous
assistons à une sorte de relais, la foi catholique ne domine plus, mais son
ancienne autorité est donnée à la religion protestante. Ceci, parce que cette
religion protestante est officiellement celle du pays le plus puissant de la
terre : les Etats-Unis d’Amérique du Nord ou U.S.A. La fusion des
religions protestantes européennes et américaines a déjà été réalisée, incluant
même, l’institution adventiste du septième jour, depuis 1995. Les nouvelles
« Babel » de la terre sont
contraintes au mélange religieux dès lors qu’elles se construisent en
accueillant des immigrés de diverses confessions religieuses. Si les hommes
trouvent ces choses normales, à cause de leur esprit superficiel et leur
désintérêt religieux, pour sa part, le Dieu créateur qui ne change pas, ne
change pas non plus d’avis, et il punit cette désobéissance qui ignore ses
leçons historiques témoignées dans la Bible. En défendant à son tour, le
dimanche romain du premier jour, jour de repos établi par Constantin 1er,
la seconde « bête »
protestante « fait adorer la
première bête » catholique qui lui a reconnu un statut religieux
officiel et lui a donné son nom « dimanche » trompeur. L’Esprit
rappelle que cette dernière alliance entre protestants et catholiques a été
rendue possible parce que « la
blessure mortelle » infligée par la « bête qui monte de l’abîme » a été « guérie ». Il le rappelle parce que la seconde bête n’aura pas
cette chance d’être guérie. Elle sera détruite par l’avènement glorieux de
Jésus-Christ.
Verset
13 : « Elle opérait de grands
prodiges, même jusqu'à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue
des hommes. »
Depuis
sa victoire contre le Japon en 1945, l’Amérique protestante est devenue la
première puissance nucléaire de la terre. Sa très haute technologie est
constamment imitée mais jamais égalée ; elle a toujours une mesure
d’avance sur ses concurrents ou adversaires. Cette primauté sera confirmée dans
le contexte de la « Troisième Guerre Mondiale » où selon Dan.11:44,
elle détruira son ennemie, la Russie, pays du « roi du septentrion »
dans cette prophétie. Son prestige sera alors immense, et les survivants du
conflit, médusés et admiratifs lui confieront leurs vies et reconnaîtront son
autorité sur toute vie humaine. « Le
feu du ciel » n’appartenait qu’à Dieu, mais depuis 1945, l’Amérique le
possède et le maîtrise. Elle lui doit sa victoire et tout son prestige actuel
qui grandira encore avec sa victoire dans la guerre nucléaire qui vient.
Verset
14 : « Et elle séduisait les
habitants de la terre par les prodiges qu'il lui était donné d'opérer en
présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la
bête qui avait la blessure de l'épée et qui vivait. »
Les
« prodiges » techniques
opérés sont innombrables. Les « habitants
de la terre » sont devenus dépendants de toutes ses inventions qui
absorbent leurs vies et leurs pensées. Aussi longtemps que l’Amérique ne leur
demande pas de se priver de ces gadgets qui occupent leurs âmes, comme des
drogués, les « habitants de la terre »
sont prêts à légitimer l’intolérance religieuse envers un « tout petit
groupe », le « reste de la
femme » d’Apo.12:17. « …
faire une image à la bête » consiste à copier les actions de la religion
catholique et de les reproduire sous l’autorité protestante. Ce retour à la
dureté des esprits reposera sur deux actions. Les « survivants » auront survécu à des faits guerriers horribles,
et Dieu les frappera continuellement et graduellement par les « sept derniers fléaux de sa colère
», décrits dans Apo.16.
Le décret de
mort dominical
Verset
15 : « Et il lui fut donné
d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît
que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. »
Le
projet du diable, inspiré par Dieu, prendra forme et s’accomplira. L’Esprit
révèle la forme de la mesure extrême qui sera prise lors du sixième des
« sept derniers fléaux ». Par un décret officiel accepté par tous les
rebelles survivants de la terre, il sera décidé qu’à une date située entre le
début du printemps et le 3 Avril 2030, les derniers adventistes observateurs du
sabbat du septième jour seront tués. En parfaite logique, cette date marque
l’année du retour en gloire de Jésus-Christ. Le printemps de cette année 2030
est obligatoirement le moment où il intervient pour empêcher le projet funeste
des rebelles de s’accomplir contre ses élus qu’il vient sauver en « abrégeant les jours » de leur
« grande détresse »
(Matt.24:22).
Verset
16 : « Et elle fit que tous,
petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque
sur leur main droite ou sur leur front,»
La
mesure adoptée divise les survivants de l’époque en deux camps. Celui des
rebelles s’identifie par « une
marque » de l’autorité humaine qui désigne « le dimanche »
catholique, ancien « jour du soleil invaincu » imposé par l’un de ses
adorateurs, l’empereur romain Constantin 1er, depuis le 7 Mars 321.
La « marque » est reçue
« sur la main », car elle
constitue « une œuvre » humaine que Jésus juge et condamne. Elle est
également reçue « sur le front »
qui symbolise la volonté personnelle de toute créature humaine dont la
responsabilité est ainsi totalement engagée sous le juste jugement du Dieu
créateur. Pour authentifier par la Bible cette interprétation du symbolisme de
la « main » et du « front », il y a ce verset de
Deut.6:8, où Dieu dit à propos de ses commandements : « Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux.»
Les représailles
précédentes
Verset
17 : « et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque,
le nom de la bête ou le nombre de son nom. »
Derrière
ce mot « personne » se
trouve le camp des saints adventistes restés fidèles au sabbat sanctifié par
Dieu. Car refusant d’honorer « la
marque », le dimanche, du repos du premier jour païen, ils sont mis à
l’écart. Dans un premier temps, ils sont victimes d’un « boycott »
bien connu dans les mesures américaines contre les opposants qui leur
résistent. Pour avoir droit au commerce, il faut honorer « la marque », le dimanche, ce qui
concerne les protestants, « le nom
de la bête », « le vicaire du Fils de Dieu », ce qui
concerne les catholiques, ou « le
nombre de son nom », soit le nombre 666.
Verset
18 : « C'est ici la sagesse.
Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un
nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six. »
La
sagesse humaine ne suffit pas pour comprendre le message de l’Esprit de Dieu.
Il faut obligatoirement l’hériter de lui, comme le cas de Salomon dont la
sagesse surpassait celle de tous les hommes et faisait sa réputation sur toute
la terre connue. Avant l’adoption des chiffres arabes, chez les Hébreux, les
Grecs, et les Romains, les lettres de leur alphabet avaient aussi valeur de
chiffre, en sorte que l’addition des valeurs des lettres qui composent un mot,
détermine son nombre. On l’obtient bien par un « calcul » comme le
verset le précise. « … le nombre de
son nom » est « 666 »,
soit, le nombre obtenu par l’addition
de la valeur chiffrée des lettres romaines contenues dans son nom latin
« VICARIVS FILII DEI » ; chose démontrée dans l’étude du
chapitre 10. Ce nom constitue en lui-même le plus gros « blasphème » ou « mensonge », de ses prétentions, car
en aucune manière, Jésus s’est donné un « remplaçant », signification
du mot « vicaire ».
Apocalypse 14 : le temps de
l’adventisme du septième jour
Les messages des trois anges – la
moisson – la vendange
C’est
un chapitre qui cible le temps compris entre 1843 et 2030.
En
1843, l’usage particulier de la prophétie de Dan.8:14 conduit les
« adventistes » à attendre le retour de Jésus-Christ fixé pour le
printemps de cette date. C’est le début d’une succession d’épreuves de foi ou
l’intérêt pour l’esprit de la prophétie soit, « le témoignage de Jésus » selon Apo.19:10, va être démontré
individuellement par les chrétiens qui se réclament du salut de Jésus-Christ
sous des étiquettes religieuses multiples. Les « œuvres » démontrées permettent seules la sélection ou
pas. Ces œuvres se résument en deux choix possibles : l’acceptation ou le
refus de la lumière reçue et de ses exigences divines.
En
1844, après une nouvelle attente fixée pour l’automne 1844, Jésus va conduire
ses élus sélectionnés vers une mission d’achèvement de l’œuvre de la Réforme
qui commence par la restauration de la pratique du sabbat sanctifié par Dieu
depuis la création du monde. C’est le sujet le plus important de la « sainteté » qui est « justifiée » à partir de 1844, date
où cette transgression est rappelée à la connaissance de ses serviteurs. Cette
traduction de Dan.8:14, traduit jusqu’à mon ministère par : « deux mille trois cent soir matin et le
sanctuaire sera purifié », est authentiquement, conformément au texte
original hébreu : « deux mille
trois cent soir matin et la sainteté sera justifiée ». Chacun peut
découvrir que la transgression du sabbat divin depuis 321, s’accompagne de
nombreux autres abandons de vérités doctrinales établies par Dieu au temps des
apôtres. Après 1260 années de règnes mensongers successeurs destructeurs de la
foi, le papisme a laissé dans la doctrine protestante beaucoup de mensonges
insupportables pour le Dieu de vérité. C’est pourquoi, dans ce chapitre 14,
l’Esprit présente trois thèmes principaux qui sont, successivement : la
mission adventiste ou message des « trois
anges » ; « la moisson »
de la fin du monde, le tri et l’enlèvement des élus ; « la vendange » des raisins de la
colère, le châtiment final des faux bergers, faux enseignants religieux du
christianisme.
Enseignée,
depuis 1844, pour soustraire les élus à la colère divine, la dernière épreuve
est réservée pour l’extrême fin du temps donné à l’humanité pour se positionner
entre la volonté divine révélée et l’exigence humaine rebelle tombée dans
l’apostasie la plus totale. Mais, le choix réalisé a des conséquences pour tous
ceux qui meurent depuis 1844. Seuls, les élus éclairés et fidèles « meurent dans le Seigneur » selon
l’enseignement du verset 13 où ils sont déclarés « bienheureux » soit, bénéficiaires de la grâce du Christ, avec
toute sa bénédiction déjà confirmée dans le message adressé à l’ange de « Philadelphie » qui les concerne, car il
ne suffit pas d’être baptisé « adventiste » pour être considéré, par
Dieu, comme un élu.
Si
les détails des abandons restent à découvrir, par contre, les points essentiels
sont soulignés et résumés par l’Esprit sous la forme des « messages des
trois anges » des versets 7 à 11. Ces messages s’enchaînent par succession
de conséquences.
Je
le rappelle ici, après la note sur la couverture en page 2 de cet ouvrage, ces
trois messages mettent en relief trois messages déjà révélés en images
symboliques dans le livre de Daniel dans Dan.7 et 8. Leur rappel, dans ce
chapitre 14 d’Apocalypse, souligne et confirme l’extrême importance que Dieu
leur donne.
Les rachetés
adventistes victorieux
Verset
1 : « Je regardai, et voici,
l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre
mille [personnes], qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs
fronts. »
« La montagne de Sion » désigne le
lieu d’Israël où Jérusalem a été construite. Elle symbolise l’espérance du
salut et la forme que ce salut prendra à la fin des épreuves de la foi
terrestre et céleste. Ce projet s’accomplira entièrement au renouvellement de
toute chose, concernant la terre et le
ciel selon Apo.21:1. Les « 144 000
[personnes] » symbolisent les élus du Christ sélectionnés entre 1843
et 2030 soit, des chrétiens adventistes testés, éprouvés et approuvés par
Jésus-Christ dont le jugement s’applique collectivement et individuellement. Le
jugement collectif juge l’institution et le jugement individuel concerne chaque
créature. Les « 144000 [personnes] »
représentent les élus sélectionnés par Jésus-Christ parmi les adeptes de la foi
adventiste. Ce nombre est strictement symbolique et le nombre réel des élus
sélectionnés est un secret connu et gardé par Dieu. On peut comprendre la
raison de leur sélection à la définition de l’image proposée. « Sur leur front » symbole de leur
volonté et de leur pensée, « le nom
de l’agneau », Jésus, et « celui
de son Père », le Dieu révélé dans l’ancienne alliance, sont inscrits.
Ceci signifie qu’ils ont retrouvé et reproduit l’image de Dieu que le Dieu
créateur avait donné au premier homme avant le péché, lorsqu’il l’a formé et
lui a donné vie ; et cette image est celle de son caractère. Ils
constituent le fruit que Dieu voulait obtenir en rachetant en Jésus-Christ les
péchés de ses seuls élus fidèles. Il apparaît que sur le front des élus
sélectionnés, soit, dans leur esprit, leur pensée et leur volonté se
retrouvent, le sceau de Dieu d’Apo.7:3 soit, le sabbat du quatrième
commandement du décalogue et le caractère inséparable de l’agneau Jésus-Christ
et celui de sa révélation dans l’ancienne alliance en tant que Père soit, Dieu
créateur. Ainsi la vraie foi chrétienne n’oppose pas les normes religieuses
rattachées au Fils et au Père comme les adeptes du dimanche romain le
prétendent, sinon en paroles, du moins, en action.
Verset
2 : « Et j'entendis du ciel une
voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d'un grand tonnerre ; et
la voix que j'entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs
harpes. »
Les
caractères contradictoires évoqués dans ce verset sont en réalité
complémentaires. Les « grosses eaux »
symbolisent des multitudes de créatures vivantes qui en s’exprimant prennent
l’aspect d’un « grand tonnerre ».
A l’opposé, par l’image de la « harpe »,
Dieu révèle la parfaite harmonie qui unit ses créatures victorieuses.
Verset
3 : « Et ils chantaient un
cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les
vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n'est les cent
quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre. »
Dieu
confirme et souligne ici la très haute sanctification de la foi
« adventiste » instaurée depuis 1843-44. Ses élus se distinguent des
autres groupes symbolisés ; « le
trône, les quatre êtres vivants et les vieillards » ; ces
derniers désignant l’ensemble des rachetés de l’expérience vécue sur la terre.
Mais la Révélation divine appelée Apocalypse cible uniquement les deux mille
années de la foi chrétienne que le décret de Dan.8:14 sépare en deux phases
successives. Jusqu’à 1843-44, les élus sont symbolisés par 12 « vieillards » sur les « 24 » cités dans Apo.4:4. Les 12
autres « vieillards » sont
les « 12 tribus »
adventistes « scellées »
dans Apo.7:3 à 8 à partir de 1843-44.
Verset
4 : « Ce sont ceux qui ne se
sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges ; ils suivent l'agneau
partout où il va. Ils ont été rachetés d'entre les hommes, comme des prémices
pour Dieu et pour l'agneau ; »
Les
propos de ce verset s’appliquent uniquement dans un sens spirituel ; le
mot « femmes » désignant
des églises chrétiennes tombées en apostasie depuis leur origine, comme la foi
catholique romaine, ou depuis 1843-44, pour la foi protestante, et depuis 1994,
pour la foi institutionnelle adventiste. La « souillure » évoquée cible le péché qui résulte de la
transgression de la loi divine et dont « le salaire est la mort », selon Rom.6:23. C’est pour les
arracher à la pratique du péché que Jésus-Christ a sanctifié soit, mis à part,
les symboliques « 144 000
[personnes] ». Leur « virginité »
est aussi spirituelle et elle les désigne comme des êtres « purs »
dont la justice a été blanchie par le sang versé par Jésus-Christ en leur
faveur. Héritiers du péché et de sa souillure, comme tous les descendants
d’Adam et Eve, leur foi reconnue par Jésus-Christ les a parfaitement « purifiés ». Mais pour que cette
foi soit effectivement reconnue par Jésus-Christ, cette purification doit être
réelle et concrétisée dans leurs « œuvres ». Ceci implique
donc l’abandon des péchés hérités des fausses religions chrétiennes ou juives
ou plus largement, monothéistes. Et dans sa révélation prophétique, Dieu cible
particulièrement le fait de ne pas respecter l’ordre du temps qu’il a établi
dès la première semaine de sa création de la terre et de son système céleste.
Derrière
l’image de « chanter un cantique
nouveau » se trouve une expérience spécifique vécue uniquement par les
« 144 000 [personnes] »
scellées. Après « le cantique de
Moïse » qui célébrait la glorieuse sortie de l’Egypte symbole du
péché, « le cantique » des
« 144 000 » élus
célèbre leur libération du péché parce qu’ils ont obéi au décret de Dan.8:14 et
ont collaboré à leur sanctification voulue, et même exigée, par Dieu depuis
1843-44. A cette date, une vision céleste a rappelé la purification des péchés
accomplie sur la croix de Golgotha par la mort de Jésus-Christ. Ce message
constituait à la fois un reproche et un enseignement que Dieu présentait à un
type de croyants protestants héritiers du dimanche romain et de certains de ses
autres péchés mensongers. Dans la typologie des rites hébreux, cette « purification des péchés » était en
automne une fête religieuse au cours de laquelle, le sang du bouc tué était
apporté dans le lieu très saint sur le propitiatoire placé dans ce lieu
inaccessible et interdit pendant le reste du temps de l’année. Le sang de ce
bouc, image symbolique du péché, prophétisait le sang de Jésus-Christ devenu
lui-même le porteur des péchés de ses élus afin d’expier à leur place le châtiment
qu’ils méritent ; Jésus était lui-même fait péché. Dans cette cérémonie,
le bouc représente le péché et non le Christ qui le porte. C’est à ce
déplacement physique du souverain sacrificateur qui passe du lieu saint
autorisé au lieu très saint interdit le reste de l’année que ce verset fait
allusion en disant : « ils
suivent l’agneau partout où il va ». En rappelant cette scène dans la
vision du 23 Octobre 1844, l’Esprit du Christ rappelait à ses élus héritiers
inconscients des faussetés doctrinales, l’interdiction de pécher. Ainsi, à
partir de 1844, le péché d’origine
volontaire pratiqué, ce qui est le cas du dimanche romain, rend impossible
la relation avec Dieu, et le péché abandonné permet le prolongement de
cette relation qui conduit l’élu concerné à la plénitude de sa sanctification
par la réception, la compréhension et la mise en action de la vérité divine
révélée.
Etant
considérés comme des « prémices pour
Dieu et pour l’agneau », ils constituent ce que Dieu a trouvé de
meilleur dans sa sélection d’élus terrestres. Dans les rites hébreux, « les prémices » étaient déclarées
« saintes ». Des offrandes
de ces prémices animalières ou végétales étaient réservées pour Dieu afin de
l’honorer et pour marquer la reconnaissance humaine envers sa bonté et ses
largesses. Une autre raison, en fait des « prémices saintes », c’est leur réception de la lumière divine
qui leur est révélée dans son intégralité car ils vivent le temps de la fin où
la lumière révélée atteint son apogée, son zénith spirituel.
Verset
5 : « et dans leur bouche il ne
s'est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles. »
Le
véritable élu, celui qui est né de la vérité par la nouvelle naissance ne peut
que détester le « mensonge »
dans lequel il ne trouve aucun plaisir. Le mensonge est détestable parce qu’il
ne porte que des conséquences nuisibles et fait souffrir les gens du bien.
Celui qui croit au « mensonge »
connaît ensuite la souffrance de la déception, l’amertume d’être trompé. Aucun
élu du Christ ne peut se réjouir de séduire et de tromper ses frères humains. A
l’opposé, la vérité rassure, elle construit positivement des relations avec les
vrais frères, mais surtout en premier, avec le Dieu créateur et rédempteur de
notre salut qui revendique et exalte son nom au titre de « Dieu de vérité ». Ainsi, ne
pratiquant plus le péché doctrinal, en obéissant à la vérité révélée, l’élu est
jugé « irrépréhensible »
par le Dieu de vérité lui-même.
Message du
premier ange
Verset
6 : « Je vis un autre ange qui
volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l'annoncer aux
habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout
peuple. »
« Un autre ange » soit un autre
messager proclame une pleine lumière divine symbolisée par « le milieu du ciel » soit le zénith
du soleil. Cette lumière est en relation avec « l’Évangile » soit « la
bonne nouvelle » du salut apporté par Jésus-Christ. Il est qualifié
« d’éternel » parce que son
message est authentique et ne connaît aucune variation dans le temps. De cette
manière, Dieu le certifie conforme à celui qui a été enseigné aux apôtres de
Jésus-Christ. Ce retour à la vérité vient à partir de 1843 après les nombreuses
déformations héritées de la foi catholique romaine. La proclamation est
universelle en analogie avec le message présenté dans Daniel 12:12 qui révèle
la bénédiction divine de l’œuvre adventiste. « L’Évangile éternel » est
évoqué ici sous l’aspect du véritable
fruit de la foi, suite à l’exigence divine révélée par le décret de Daniel
8:14. L’intérêt pour la parole prophétique est un fruit légitime de la norme de « l’Évangile
éternel ».
Verset
7 : « Il disait d'une voix
forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est
venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les
sources d'eaux. »
Au
verset 7, le premier ange dénonce la transgression du sabbat qui glorifie, dans
le décalogue divin, la gloire du Dieu créateur. Il exige ainsi sa restauration
à partir d’Octobre 1844, mais impute sa transgression aux Protestants, depuis
le printemps 1843.
Message du
deuxième ange
Verset
8 : « Et un autre, un second
ange suivit, en disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande,
qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité ! »
Au
verset 8, le deuxième ange fait découvrir l’énorme culpabilité de l’église
catholique papale romaine qui a séduit et trompé les hommes en rebaptisant
« le jour du soleil » païen de Constantin 1er du nom
« jour du Seigneur » traduction du montage latin qui est à l’origine
de son « dimanche » : dies dominica. Répétée deux fois,
l’expression, « Elle est tombée,
elle est tombée Babylone la Grande », confirme que pour elle et ceux
qui héritent d’elle, le temps de la patience divine a pris définitivement fin.
Individuellement, la conversion reste possible, mais au prix d’une production
de fruits soit, « d’œuvres »
de repentances, uniquement.
Rappel :
« elle est tombée »
signifie : elle est prise et vaincue par le Dieu de vérité comme une ville tombe entre les mains de son ennemi. Il lève
et éclaire après 1843, entre 1844 et 1873, pour ses serviteurs fidèles
adventistes du septième jour, le « mystère »
qui la caractérise dans Apo.17:5. La séduction de ses mensonges perd son efficacité.
Dans
le verset 8, le jugement porté dans les messages précédents est confirmé, avec
une terrible mise en garde. Le choix conscient et volontaire du jour du repos instauré par Constantin 1er
en 321, rend depuis 1844, les rebelles qui le justifient, passifs de la
condamnation divine des tourments de la
seconde mort du jugement dernier. Pour masquer son accusation contre le
dimanche, Dieu le cache sous le nom de « marque » infâme qui s’oppose à son propre « sceau » divin. Ce signe d’une
autorité humaine, qui remet en cause son ordre du temps, constitue un énorme
outrage digne d’être châtié par Lui. Et le châtiment annoncé sera, en effet,
terrible : « il sera tourmenté
dans le feu et le soufre » qui anéantira les rebelles, mais uniquement
au moment du jugement dernier.
Message du
troisième ange
Verset
9 : « Et un autre, un troisième
ange les suivit, en disant d'une voix forte : Si quelqu'un adore (se prosterne
devant) la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa
main, »
Le
caractère complémentaire et successif de ce troisième message avec les deux
précédents est précisé par la formule « les suivit ». La « voix
forte » confirme la très haute autorité divine de celui qui le
proclame.
La
menace est adressée aux rebelles humains qui soutiennent et approuvent le
régime de la « bête qui monte de la
terre » et qui adoptent et honorent, par leur obéissance, le dimanche,
la « marque » de son
autorité, citée dans Apo.13:16 soit, actuellement, la totalité des populations
chrétiennes.
L’opposition
directe de cette « marque »
au « sceau de Dieu » soit,
du dimanche du premier jour au sabbat du septième jour, est confirmée par le
fait que l’une et l’autre sont reçus « sur le front »,
siège de la volonté, selon Apo.7:3 et 13:16. Relevons que le « sceau de Dieu » d’Apo.7:3 devient
dans Apo.14:1 : « le nom
de l’Agneau et celui de son Père ». La réception « sur
la main » s’éclaire par ces versets de Deut.6:4 à 9 :
« Écoute, Israël ! YaHWéH, notre Dieu, est le
seul YaHWéH. Tu aimeras YaHWéH, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de
toute ta force. Et ces commandements, que je te donne
aujourd'hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu
en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te
coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison
et sur tes portes. » La « main »
désigne l’action, la pratique, et le « front »,
la volonté de la pensée. Dans ce verset, l’Esprit dit : « Tu
aimeras YaHWéH ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » ;
ce que Jésus cite dans Matt.22:37 et qu’il présente au titre de « premier et de plus grand commandement ». Les élus porteurs du « sceau de Dieu » doivent donc
répondre à ces trois critères : « Aimer
Dieu de tout leur cœur » ; honorer en le pratiquant le repos du sabbat
de son septième jour sanctifié ; et avoir « le nom de l’Agneau » Jésus-Christ « et celui de son Père » YaHWéH dans sa pensée. En précisant « et le nom de son Père », l’Esprit
confirme la nécessité d’obéir aux dix commandements de Dieu et aux préceptes et
ordonnances qui favorisent la sainteté de l’élu dans l’ancienne alliance. Déjà
en son époque, l’apôtre Jean a confirmé ces choses en disant dans 1 Jean 5:3-4
:
«
Car l'amour de Dieu consiste à garder ses
commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe
du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. »
Verset
10 : « il boira, lui aussi, du
vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il
sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant
l'agneau. »
La
colère de Dieu sera amplement justifiée car ceux qui reçoivent la « marque de la bête » honorent le
péché humain tout en revendiquant la justice de Jésus-Christ. Dans Apo.6:15 à
17, l’Esprit a donné en image les conséquences de leur confrontation finale
avec la juste colère destructrice de Jésus-Christ.
Note extrêmement
importante :
Pour mieux comprendre cette colère divine, nous devons réaliser pourquoi le
mépris pour le saint sabbat suscite tant la colère de Dieu. Il existe des
péchés véniels, mais la Bible nous met en garde contre le péché porté contre le
Saint-Esprit, nous précisant qu’il n’y a plus de sacrifice pour obtenir le
pardon divin. A l’époque des apôtres, le seul exemple qui nous est donné de ce
type de péché, c’est le rejet du Christ par un chrétien qui s’est converti.
Mais ce n’est là qu’un exemple, car en réalité le blasphème contre le
Saint-Esprit consiste à nier et refuser un témoignage donné par l’Esprit de
Dieu. Pour convaincre et enseigner les êtres humains, l’Esprit a inspiré les
écritures saintes de la Bible. Donc celui qui conteste le témoignage donné par
l’Esprit dans la Bible commet déjà le blasphème contre l’Esprit de Dieu. Dieu
peut-il faire mieux, pour faire connaître sa volonté, que de conduire les
appelés vers la Bible et ses écrits ? Peut-il exprimer plus clairement sa
volonté, sa pensée et son jugement souverain ? Au 16ème siècle,
ce mépris pour la Bible à laquelle elle
a fait la guerre a marqué la fin définitive de la patience de Dieu pour la
religion catholique romaine ; la fin de sa patience pour une doctrine
qu’il n’a jamais reconnue. Ensuite, en 1843, le mépris pour la parole
prophétique a marqué la fin de recevoir de la foi protestante sous toutes ses
multiples formes héritières du dimanche romain soit, de « la marque de la bête ». Et
finalement, à son tour, l’adventisme a commis le blasphème contre le
Saint-Esprit en rejetant l’ultime révélation prophétique que Jésus lui a
présentée par son humble serviteur que j’incarne ; blasphème qui a été
confirmé et amplifié par leur alliance avec les observateurs du dimanche depuis
1995. Le blasphème contre l’Esprit reçoit chaque fois de la part de Dieu la
juste réponse qu’il mérite ; une juste sentence de condamnation à la
première et la « seconde mort »
confirmée dans ce verset 10.
Verset
11 : « Et la fumée de leur
tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit,
ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son
nom. »
La
« fumée » ne sera qu’au
temps du jugement dernier, heure où les déchus rebelles seront « tourmentés dans le feu et le soufre »
de « l’étang de feu » d’Apo.19:20
et 20:14 ; ceci, à la fin du septième millénaire. Mais déjà avant ce moment
terrible, l’heure du retour glorieux de Jésus-Christ confirmera leur sort
final. Le message de ce verset évoque le sujet du « repos ». Pour leur part, les élus sont attentifs au temps du
repos sanctifié par Dieu, mais les déchus n’ont, à l’opposé, pas le même souci,
car ils ne donnent pas aux déclarations divines l’importance et le sérieux
qu’elles méritent. C’est pourquoi, en réponse à leur mépris, à l’heure de leur
châtiment final, Dieu ne leur accordera aucun repos pour adoucir leur
souffrance.
Verset 12 : « C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de
Dieu et la foi de Jésus. »
Les
mots « persévérance ou patience »
caractérisent les vrais saints du divin Messie Jésus depuis 1843-44 jusqu’à son
retour en gloire. Dans ce verset, « le
nom du Père » du verset 1 devient « les commandements de Dieu », et « le nom de l’Agneau » est remplacé par « la foi de Jésus ». L’ordre des
priorités est également changé. Dans ce verset, l’Esprit cite en premier
« les commandements de Dieu »,
et en second, « la foi de Jésus » ;
ce qui est historiquement et au niveau de la valeur l’ordre approuvé par Dieu
dans son projet de salut. Le verset 1 donnait la priorité au « nom de l’Agneau » pour rattacher les « 144 000 » élus à la foi chrétienne.
Verset
13 : « Et j'entendis du ciel
une voix qui disait : Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans
le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. »
L’expression
« dès à présent » mérite
une explication détaillée tant elle est importante. Car elle cible la date du
printemps 1843 et celle de l’automne 1844 en laquelle, respectivement, le
décret de Daniel 8:14 entre en application, et les deux épreuves adventistes
organisées par William Miller prennent fin.
Avec
le temps, l’adventisme officiel institutionnel, a perdu de vue les implications
de cette formule « dès à présent ».
Seuls les pionniers fondateurs de la foi adventiste ont compris les
conséquences de l’exigence du sabbat par Dieu dès 1843. Pour adopter cette
pratique du septième jour, ils étaient conduits à réaliser que le dimanche
pratiqué jusque-là était maudit par Dieu. Après eux, l’adventisme hérité est
devenu traditionnel et formaliste, et pour l’immense majorité des adeptes et
des enseignants, le dimanche et le sabbat ont été injustement placés sur
un niveau d’égalité. Cette perte du sens du sacré et de la vraie sainteté a eu
pour conséquence le désintérêt pour la parole prophétique et le troisième
message adventiste que j’ai délivré entre 1983 et 1994. Depuis ce mépris
manifesté dans l’adventisme de France, l’institution adventiste mondiale a
passé dès 1995 une alliance avec le clan œcuménique, pour sa plus grande
malédiction. La menace des « tourments »
du verset 10 la concerne à son tour, par la suggestion de l’expression « il boira lui aussi » ; depuis 1994, l’adventisme
institutionnel, après la foi protestante, jugée et condamnée depuis 1843.
Comme
ce verset le suggère, le décret de Daniel 8:14 provoque la séparation des
chrétiens protestants de 1843 en deux camps dont le groupe adventiste,
bénéficiaire de la béatitude prononcée : « Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! ».
Il va de soi que Jésus annonçant dans « Laodicée » qu’il allait la « vomir », l’institution adventiste, messager officiel du Christ en 1991, date du rejet officiel de la
lumière, dit « nu » ne peut
plus désormais bénéficier de cette béatitude.
Le temps de la
moisson
Verset
14 : « Je regardai, et voici,
il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un qui
ressemblait à un fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et dans sa
main une faucille tranchante. »
Cette
description évoque Jésus-Christ au moment de son glorieux retour. La « nuée blanche » rappelle les
conditions de son départ et de sa montée au ciel vécue deux mille ans plus tôt.
La « nuée blanche » désigne
sa pureté, sa « couronne d’or »
symbolise sa foi victorieuse, et « la
faucille tranchante » image la « parole tranchante » de Dieu d’Héb.4:12, mise en œuvre par
« sa main ».
Verset
15 : « Et un autre ange sortit
du temple, criant d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Lance
ta faucille, et moissonne ; car l'heure de moissonner est venue, car la moisson
de la terre est mûre. »
Sous
l’aspect de « la moisson »,
comme dans sa parabole, Jésus rappelle que dans celle-ci, viendrait le temps de
séparer définitivement « le bon
grain de l’ivraie ». Par sa Révélation, il nous fait découvrir ce
sujet qui sépare les deux camps : le sabbat des élus et le dimanche des
déchus, parce que derrière ce nom religieux se cache l’adoration et l’autorité
d’une divinité solaire païenne. Et malgré les évolutions du temps humain, Dieu
continue à le regarder pour ce qu’il est réellement pour lui. Les opinions
différentes des hommes n’influent pas sur son jugement ; dans son ordre du
temps, le premier jour est profane, il ne peut en aucun cas revêtir la sainteté
divine. Celle-ci est rattachée exclusivement au septième jour sanctifié
dans son ordre du temps gravé dès le commencement du temps terrestre perpétuel ;
ceci pour une durée de 6000 années solaires.
Verset
16 : « Et celui qui était assis
sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. »
L’Esprit
confirme le futur accomplissement de « la
moisson de la terre ». Le Christ Sauveur et Vengeur y veillera et
l’accomplira conformément à son annonce faite en parabole, à ses apôtres, dans
Matt.13:30 à 43. La « moisson »
concerne principalement l’enlèvement au ciel des saints élus restés fidèles au
Dieu créateur.
Le temps de la
vendange (et de la vengeance)
Verset
17 : « Et un autre ange sortit
du temple qui est dans le ciel, ayant, lui aussi, une faucille tranchante. »
Si
« l’ange » précédent avait
une mission favorable aux élus, au contraire, cet « autre ange » a une mission punitive dirigée contre les rebelles
déchus. Cette seconde « faucille »
symbolise, elle aussi, la « parole
tranchante de Dieu » mise en action par sa volonté, mais pas par sa
main puisque, contrairement à la moisson, pour la vendange, l’expression
« dans sa main » est
absente. L’action punitive sera donc confiée à des agents exécuteurs de la
volonté divine ; en fait, les victimes de ses séductions.
Verset
18 : « Et un autre ange, qui
avait autorité sur le feu, sortit de l'autel, et s'adressa d'une voix forte à
celui qui avait la faucille tranchante, disant : Lance ta faucille tranchante,
et vendange les grappes de la vigne de la terre ; car les raisins de la terre
sont mûrs. »
Vient
ensuite, après l’enlèvement des élus au ciel, le moment de « la vendange ». Dans Esa.63:1 à 6,
l’Esprit développe l’action ciblée par ce terme symbolique. Dans la Bible, le
jus du raisin rouge est comparé au sang humain. Son utilisation par Jésus, dans
la sainte Cène confirme cette idée. Mais « la vendange » est rattachée à « la colère de Dieu » et elle va concerner ceux qui ont œuvré de
manière indigne sous l’aspect de ses serviteurs, car le sang versé
volontairement par le Christ ne méritait pas leurs nombreuses trahisons. Car
Jésus peut se sentir trahi par ceux qui déforment son projet salvateur au point
de justifier le péché pour lequel il a donné sa vie et porté la souffrance afin
que sa pratique cesse. Les transgresseurs volontaires de sa loi ont donc des
comptes à lui rendre. Dans leur folie aveugle, ils iront jusqu’à vouloir faire
mourir ses vrais élus, afin d’éradiquer de la terre, la pratique du sabbat du
septième jour sanctifié et exigé par Dieu depuis 1843-44. Les élus n’avaient
pas l’autorisation de Dieu d’utiliser la force contre leurs ennemis
religieux ; Dieu s’était réservé de manière exclusive cette action.
« A moi la vengeance, à moi, la
rétribution » a-t-il déclaré à ses élus, et l’heure est venue de
mettre cette vengeance en exécution.
Dans
ce chapitre 14, les versets 17 à 20 évoquent ce thème de la « vendange ». Les raisins pécheurs sont
déclarés mûrs parce qu’ils ont pleinement démontré par leurs œuvres leur
véritable nature. Leur sang va couler comme le jus des raisins dans une cuve
quand ils sont foulés par les pieds des vendangeurs.
Verset
19 : « Et l'ange jeta sa
faucille sur la terre. Et il vendangea la vigne de la terre, et jeta la
vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu. »
L’action
est certifiée par cette annonce révélée par cette scène. Dieu prophétise en
certitude le châtiment de l’arrogance catholique et protestante. Ils vont subir
les conséquences de la colère de Dieu, imagée par la cuve dans laquelle les
raisins vendangés sont écrasés par les pieds des fouleurs.
Verset
20 : « Et la cuve fut foulée
hors de la ville ; et du sang sortit de la cuve, jusqu'aux mors des chevaux,
sur une étendue de mille six cents stades. »
Esa.63:3
précise : « J’ai été seul
à fouler au pressoir ; aucun homme n’était avec moi … ». La
vendange accomplit le châtiment de Babylone la Grande cité dans Apo.16:19. Elle
a rempli la coupe de la colère divine qu’elle doit maintenant boire jusqu’à la
lie. « La cuve fut foulée hors de la
ville » soit, sans la présence des élus déjà enlevés au ciel. A
Jérusalem, les exécutions des condamnés à mort s’effectuaient en dehors des
murs de la ville sainte pour ne pas la souiller. Ce fut le cas pour la
crucifixion de Jésus-Christ qui rappelle, par ce message, le prix à payer pour
ceux qui ont sous-estimé sa propre mort. Le temps est venu pour ses ennemis de
verser à leur tour leur sang pour expier eux-mêmes leurs nombreux péchés.
« Et du sang sortit de la cuve
jusqu’au mors des chevaux ». Les cibles de la colère sont les
enseignants religieux chrétiens, et Dieu les désigne par l’image du « mors » que les cavaliers mettent
« dans la bouche des chevaux »,
pour les diriger. Cette image est proposée dans Jac.3:3, dont le thème est
précisément : les enseignants religieux. Jacques précise dès le début
du chapitre 3 : « Mes frères, qu’il n’y
ait pas, parmi vous, un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car
vous savez que nous serons jugés plus sévèrement ». L’action de la
« vendange » justifie ce
sage avertissement. En précisant « jusqu’aux
mors des chevaux », l’Esprit suggère que la cuve concerne, en premier,
le clergé catholique romain de « Babylone
la Grande », mais qu’elle s’étend jusqu’aux
enseignants protestants qui, depuis 1843, font un usage
« destructeur » de la sainte Bible selon l’accusation portée par
l’Esprit dans Apo.9:11. Nous retrouvons ici l’application de l’avertissement
donné dans Apo.14:10 : « il
boira, lui aussi, du vin de
la fureur de Dieu versé sans mélange dans la coupe de sa colère … ».
Pour
le message « sur une étendue de
mille six cent stades », en continuité du message précédent, le
châtiment s’étend à la foi réformée depuis le 16ème siècle auquel le
nombre 1600 fait allusion. C’est l’époque où Martin Luther a officialisé
l’accusation portée contre la foi catholique en 1517. Mais c’est aussi, dans ce
16ème siècle que se sont formées les doctrines protestantes des
« faux christs » et faux
chrétiens qui ont légitimé la violence et l’épée interdites par Jésus-Christ.
L’Apocalypse offre ses propres clés d’interprétation et ce 16ème
siècle y est désigné dans Apo.2:18 à 29 sous le nom symbolique de l’époque
« Thyatire ». Le mot
« stade » révèle leur
activité religieuse, leur participation à la course dont le prix en jeu, est la
couronne de la victoire promise au vainqueur. C’est l’enseignement de Paul dans
1 Cor.9:24 : « Ne
savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade, courent tous, mais qu’un
seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter ». Le
prix de la vocation céleste ne se remporte donc pas de n’importe quelle
manière ; la fidélité et la persévérance dans l’obéissance est la seule
manière de vaincre dans le combat de la foi. Il confirme dans Phi.3:14
disant : « Je cours vers
le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ ».
A l’heure de la « vendange »
se vérifieront ces paroles de Jésus : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus (Mat.22:14)».
Apocalypse 15 : La fin du temps de
grâce
Avant
que la « moisson et la vendange »
s’accomplissent vient le moment redouté, de la fin du temps de grâce. Celui où
les choix humains sont gravés dans le marbre du temps, sans aucune possibilité
de revenir sur ces choix. A ce moment-là, l’offre du salut en Christ prend fin.
C’est le thème de ce très court chapitre 15 de l’Apocalypse de Jésus-Christ. La
fin du temps de grâce intervient après les six premières « trompettes » des chapitres 8 et 9,
et avant « les sept derniers fléaux
de Dieu » du chapitre 16. Il va de soi, qu’elle succède au dernier
choix du chemin que Dieu donne à l’homme de faire. Sous l’égide autoritaire de
« la bête qui monte de la terre »
d’Apo.13:11 à 18, les deux derniers chemins conduisent, l’un, au samedi ou
sabbat sanctifié de Dieu, l’autre, au dimanche, de l’autorité papale romaine.
Jamais les choix entre la vie et le bien, la mort et le mal, n’ont été si
clairs. Qui l’homme craint-il le plus ? Dieu, ou l’homme ? Telle est
la donnée de la situation. Mais je peux dire aussi : Qui l’homme aime-t-il
le plus ? Dieu ou l’homme ? Les élus répondront dans les deux
cas : Dieu, connaissant par sa révélation prophétique les détails sur la
fin de son projet. La vie éternelle sera alors très proche, à portée de leur
main.
Verset
1 : « Puis je vis dans le ciel
un autre signe, grand et admirable : sept anges, qui tenaient sept fléaux, les
derniers, car par eux s'accomplit la colère de Dieu. »
Ce
verset présente les « sept derniers
fléaux » qui vont frapper les faux croyants pour leur choix du jour
dominical romain. Le thème de ce chapitre, la fin du temps de grâce, ouvre le
temps des « sept derniers fléaux de
la colère de Dieu ».
Verset
2 : « Et je vis comme une mer
de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le
nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu.»
Afin
d’encourager ses serviteurs, ses élus, le Seigneur présente ensuite une scène
qui évoque leur imminente victoire par diverses images tirées d’autres passages
de la prophétie. « Sur la mer de verre,
mêlée de feu, ils se tiennent debout », car ils ont traversé une
épreuve de foi dans laquelle ils ont été persécutés (mêlée de feu) et en sont sortis vainqueurs. La « mer de verre » désigne la pureté du
peuple élu, comme dans Apo.4:1.
Verset
3 : « Et ils chantent le
cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l'agneau, en disant
: Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout puissant ! Tes voies
sont justes et véritables, roi des nations !»
« Le cantique de Moïse » célébrait la
glorieuse sortie d’Israël de l’Egypte, terre et symbole type du péché. L’entrée
en Canaan terrestre qui suivit 40 ans plus tard préfigurait l’entrée des
derniers élus dans la Canaan céleste. A son tour, après avoir donné sa vie pour
expier les péchés des élus, Jésus, « l’agneau »,
est monté au ciel, dans sa gloire et sa puissance divine céleste. Les derniers
témoins fidèles de Jésus, tous adventistes de foi et d’œuvre, expérimentent à
leur tour l’ascension vers le ciel quand Jésus revient pour les sauver.
Exaltant, ses « œuvres grandes et
admirables », les élus rendent gloire au Dieu créateur qui a incarné
ses valeurs en Jésus-Christ : sa parfaite « justice » et sa « vérité ».
L’évocation du mot « véritable »
rattache le contexte de l’action à la fin de l’époque « Laodicée » dans laquelle il s’est
présenté comme « l’Amen et le
Véritable ». C’est alors l’heure de « la délivrance » qui marque la fin du temps de « l’enfantement de la femme »
d’Apo.12:2. « L’enfant »
est mis au monde sous la forme de la pureté du caractère céleste révélé en et
par Jésus-Christ. Les élus peuvent louer Dieu pour son état « tout-puissant » car c’est à cette
puissance divine qu’ils doivent leur salut et leur délivrance. Ayant recueilli
et sélectionné ses rachetés parmi toutes les nations terrestres, Jésus-Christ
est bien le « Roi des nations ».
Celles qui se sont opposées à lui et à ses élus ne sont plus.
Verset
4 : « Qui ne craindrait,
Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Et toutes les
nations viendront et se prosterneront devant toi, parce que tes jugements ont
été manifestés. »
En
clair, ceci signifie : Qui refuserait de te craindre, Dieu créateur, et
oserait te frustrer de ta gloire légitime en refusant d’honorer ton saint
sabbat du septième jour ? Car seul
tu es saint et seul tu as sanctifié ton septième jour et ceux à qui tu
l’as donné, en signe de leur approbation et d’appartenance à ta sainteté. En
effet, en évoquant « sa crainte »,
l’Esprit fait allusion au message du premier « ange » d’Apo.14:7 : « Craignez Dieu et donnez-lui gloire car l'heure de son jugement est
venue ; et adorez (prosternez-vous devant) celui qui a fait le ciel et la terre
et la mer et les sources d'eaux ». Dans le projet de Dieu, les nations
rebelles détruites seront ressuscitées dans un double but : celui de
s’humilier devant Dieu et de lui rendre gloire, et celui de subir son juste
dernier châtiment qui les anéantira définitivement, dans « l’étang de feu et de soufre » du
jugement dernier, annoncé dans le message du « troisième ange » d’Apo.14:10. Avant que ces choses
s’accomplissent, les élus vont devoir traverser le temps des jugements divins
qui vont être manifestés par l’action des « sept fléaux » annoncés dans le premier verset.
Verset
5 : « Après cela, je regardai,
et le temple du tabernacle du témoignage fut ouvert dans le ciel.»
Cette
ouverture du « temple »
céleste signale l’arrêt de l’intercession de Jésus-Christ, car le temps de
l’appel du salut prend fin. « Le
témoignage » désigne les dix commandements de Dieu qui furent placés
dans l’arche sainte. Ainsi, à partir de ce moment, la séparation entre élus et
perdus est définitive. Sur la terre, les rebelles viennent de décider, par un
décret de loi, l’obligation du respect du repos hebdomadaire du premier jour
établi civilement et confirmé religieusement, successivement, par les empereurs
romains, Constantin 1er, et Justinien 1er qui a fait de
Vigile 1er le premier pape, chef temporel de la foi chrétienne
universelle soit, catholique, en 538. Le
dernier décret de mort était prophétisé dans Apo.13:15 à 17 et placé sous
l’action dominante de la foi protestante américaine soutenue par la foi
catholique européenne.
Verset
6 : « Et les sept anges qui
tenaient les sept fléaux sortirent du temple, revêtus d'un lin pur, éclatant,
et ayant des ceintures d'or autour de la poitrine.»
Dans
le symbolisme de la prophétie, les « sept
anges » représentent Jésus-Christ seul ou « sept anges » fidèles de son camp semblables à lui. « Le fin lin pur, éclatant » image
« les œuvres justes des saints »
dans Apo.19:8. La « ceinture d’or
autour de la poitrine », donc à hauteur du cœur, évoque l’amour de la
vérité déjà citée dans l’image du Christ présentée dans Apo.1:13. Le Dieu de
vérité s’apprête à châtier le camp du mensonge. Par ce rappel, l’Esprit suggère
« la grande calamité » dont
la forme était révélée par sa face comparée au « soleil quand il brille dans sa force ». L’heure de
l’affrontement final entre Jésus-Christ et les rebelles adorateurs du soleil
païen est arrivée.
Verset
7 : « Et l'un des quatre êtres
vivants donna aux sept anges sept coupes d'or, pleines de la colère du Dieu qui
vit aux siècles des siècles. »
Jésus
était lui-même le modèle imagé par les « quatre êtres vivants » d’Apo.4. Il est aussi, « le Dieu qui vit aux siècles des siècles »
mis en « colère ». Sa
divinité lui attribue ainsi tous les rôles : Créateur, Rédempteur,
Intercesseur, et de manière permanente, Juge, puis mettant fin à son
intercession, il devient le Dieu justicier qui frappe et punit de mort ses
opposants rebelles, parce qu’ils ont rempli « la coupe » de sa juste « colère ». « La
coupe » est maintenant pleine, et cette colère va prendre la forme des
« sept derniers »
châtiments dans lesquels la miséricorde divine n’aura plus sa place.
Verset
8 : « Et le temple fut rempli
de fumée, à cause de la gloire de Dieu et de sa puissance ; et personne ne
pouvait entrer dans le temple, jusqu'à ce que les sept fléaux des sept anges
fussent accomplis.»
Pour
illustrer ce thème de l’arrêt de la grâce, l’Esprit présente dans ce verset,
l’image d’un « temple rempli de
fumée à cause de » la présence « de Dieu » et il
précise : « et personne ne
pouvait entrer dans le temple, jusqu’à ce que les sept fléaux des sept anges
soient accomplis ». Dieu prévient ainsi ses élus qu’ils vont rester
sur la terre pendant le temps des « sept
derniers fléaux » de sa colère. Les derniers élus vont revivre
l’expérience des Hébreux à l’heure des « dix plaies » qui frappèrent l’Egypte rebelle. Les fléaux ne sont pas pour eux, mais pour
les rebelles, cibles de la colère divine. Mais l’imminence de leur entrée dans
le « temple » est ainsi
confirmée, la possibilité en sera donnée, dès la fin des « sept derniers fléaux ».
Apocalypse 16 : les sept derniers
fléaux
de la colère de Dieu
Le
chapitre 16 présente le versement de ces « sept derniers fléaux »
par lesquels « la colère de Dieu »
s’exprime.
L’étude
du chapitre entier va le confirmer, mais il faut le relever, les cibles de
« la colère de Dieu » vont
être identiques à celles qui ont été frappées par les châtiments des six
premières « trompettes ».
L’Esprit révèle ainsi que les châtiments des « sept derniers fléaux »
et ceux des « sept trompettes »
punissent le même péché : la transgression du repos sabbatique du « septième jour sanctifié » par Dieu dès la fondation du monde.
J’ouvre
ici, tardivement, une parenthèse. Relève bien la différence qui caractérise les
« trompettes » et « les fléaux ou plaies » divins. Les
« trompettes » sont toutes
des tueries humaines mises en actions par les hommes mais ordonnées par Dieu,
la cinquième étant de nature spirituelle. Les « fléaux » sont des actions désagréables imposées directement
par Dieu par les moyens naturels de sa création vivante. Apocalypse 16 nous
présente les « sept derniers fléaux » ce
qui nous suggère, subtilement, qu’ils ont été précédés par d’autres « fléaux » subis par les hommes avant
la fin du temps de grâce qui sépare, spirituellement, en deux parties, « le temps de la fin » cité dans
Dan.11:40. Dans la première, cette fin est celle du temps des nations, et dans
la seconde, celle du temps du gouvernement mondial universel organisé sous la
tutelle et l’initiative des USA. Dans cette mise à jour, effectuée le sabbat 18
Décembre 2021, je peux confirmer cette explication, puisque depuis le début de
l’année 2020, l’humanité entière est frappée de ruine économique à cause d’un
virus contagieux, le Coronavirus Covid-19, apparu premièrement en Chine. Dans
un contexte d’échanges et de connaissances mondialistes, amplifiant mentalement
ses effets réels, paniqués, les dirigeants des peuples ont stoppé net, le
développement et la croissance continue de toute l’économie occidentale
européenne et américaine. Considérée, injustement, comme une pandémie,
l’occident, qui pensait vaincre un jour la mort, est consterné et désemparé.
Dans la panique, les sans-Dieu se sont livrés corps et âmes à la nouvelle
religion qui le remplace : la toute puissante science médicale. Et le
pays des escrocs, les plus riches de la terre, ont profité de l’occasion pour
rendre les hommes captifs et esclaves de leurs diagnostics, de leurs vaccins,
de leurs remèdes, et de leurs décisions corporatistes. En même temps, on entend
en France des directives, pour le moins paradoxales, que je résume ainsi :
« il est conseillé d’aérer les appartements et de porter pendant des
heures le masque protecteur derrière lequel, le porteur s’asphyxie ».
Relève le « bon sens » des jeunes gouvernants de la France et des
autres pays imitateurs. Notons avec intérêt que le pays meneur de ce comportement
destructeur a été en premier Israël ; le premier pays maudit par Dieu, de
l’histoire religieuse. Le port du masque, interdit premièrement quand il
n’était pas disponible, fut ensuite rendu obligatoire, pour protéger contre une
maladie qui concerne le système respiratoire. La malédiction de Dieu porte des
fruits inattendus, mais destructivement très efficaces. Je suis convaincu,
qu’entre 2021 et le début de la « sixième
trompette », la Troisième Guerre Mondiale, d’autres « fléaux de Dieu » vont frapper
l’humanité coupable en divers lieux sur la terre, et particulièrement dans
l’occident ruiné ; des « fléaux » tels que « la famine » et d’autres réelles
pandémies universelles, déjà connues comme la peste et le choléra. Dieu
revendique ce type de châtiment dans Ezé.14:21 : « Oui, ainsi parle le Seigneur, YaHWéH : Quoique j'envoie contre
Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l'épée, la famine, les bêtes féroces
et la peste, pour en exterminer les hommes et les bêtes, ». Note que
cette liste n’est pas exhaustive, car dans les temps modernes, les châtiments
divins prennent de multiples formes : Cancer, Sida, Chikungunya, Alzheimer
... etc... Je relève également l’apparition d’une peur dûe au réchauffement
climatique. Des masses humaines sont épouvantées et paniquées à l’idée de la
fonte des glaces et des inondations qui pourraient en résulter. Encore, un
fruit de la malédiction divine qui frappe les esprits humains et construit des
murs de séparations et de haine. Je referme cette parenthèse pour reprendre
l’étude dans ce contexte de l’après-fin de grâce qui caractérise les « sept derniers
fléaux de la colère de Dieu ».
Une
autre raison justifie le choix des cibles. Les « sept derniers fléaux » accomplissent la destruction de
la création de la fin du monde. Pour Dieu, le Créateur, l’heure est à la
destruction de son œuvre. Aussi suit-il le processus de la création, mais au
lieu de créer, il détruit. Avec « le
septième dernier fléau », sur la terre, la vie humaine
s’éteindra, laissant derrière elle, la terre redevenue « abîme » dans un état chaotique,
avec pour seul habitant, Satan, l’auteur du péché ; la terre désolée sera
sa prison pendant « mille ans »
jusqu’au jugement dernier où avec tous les autres rebelles il sera anéanti
selon Apo.20.
Verset
1 : « Et j'entendis une voix
forte qui venait du temple, et qui disait aux sept anges : Allez, et versez sur
la terre les sept coupes de la colère de Dieu. »
Cette
« voix forte qui venait du temple »
est celle du Dieu créateur frustré dans son droit le plus légitime. Au titre de
Dieu créateur, son autorité a un caractère suprême et il n’est ni juste ni sage
de contester son désir de se faire adorer et glorifier par l’observation du
jour du repos qu’il a « sanctifié »
à cet effet. Dans sa grande et divine sagesse, Dieu a fait en sorte que celui
qui conteste ses droits et son autorité va ignorer ses plus importants secrets
avant d’expier dans la « seconde
mort » le prix de ses outrages envers le Dieu Tout-puissant.
Verset
2 : « Le premier alla, et il
versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes
qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image. »
Etant
la puissance dominante et l’autorité dirigeante de la dernière rébellion, la
cible prioritaire est dans ce contexte « la terre » symbole de la foi protestante déchue.
Le
premier fléau est « un ulcère
malin » qui provoque des souffrances physiques aux corps des rebelles
qui ont fait choix d’obéir au jour du repos imposé par les hommes. Les cibles
sont les catholiques et les protestants survivants du conflit nucléaire qui
ont, avec ce choix du premier jour, le dimanche romain, « la marque de la bête ».
Verset
3 : « Le second versa sa coupe
dans la mer. Et elle devint du sang, comme celui d'un mort ; et tout être
vivant mourut, tout ce qui était dans la mer. »
Le
« second » frappe « la mer » qu’il transforme en
« sang », comme il le fit
pour le Nil égyptien à l’époque de Moïse ; « la mer », symbole du catholicisme romain, ce qui cible la mer
Méditerranée. A ce moment, Dieu anéantit toutes les vies animales de « la mer ». Il engage le processus de
la création à l’envers, à terme, « la
terre » va redevenir « informe
et vide » ; elle va retrouver son état « abîme » originel.
Verset
4 : « Le troisième versa sa
coupe dans les fleuves et dans les sources d'eaux. Et ils devinrent du sang.
»
Le
« troisième » frappe
« l’eau » douce des « fleuves et des sources d’eaux » qui
deviennent subitement à leur tour, du « sang ». Plus d’eau pour étancher la soif. Le châtiment est dur
et mérité car ils s’apprêtaient à verser le « sang » des élus. Ce
châtiment fut le premier que Dieu infligea par le bâton de Moïse aux Egyptiens,
« buveurs du sang » des
Hébreux qui étaient traités comme des animaux dans le dur esclavage où beaucoup
mouraient.
Verset
5 : « Et j'entendis l'ange des
eaux qui disait : Tu es juste, toi qui es, et qui étais ; tu es saint, parce
que tu as exercé ce jugement. »
Relève
déjà, dans ce verset, les termes « juste »
et « saint » qui confirment
ma bonne traduction du texte du décret de Dan.8:14 : « 2300 soir matin et la sainteté sera
justifiée » ; la « sainteté »
englobant tout ce que Dieu tient pour saint. Dans ce contexte final, l’attaque
de son sabbat « sanctifié »
mérite en toute justice le jugement de Dieu qui fait changer « l’eau » à boire en « sang ». Le mot « eaux » désigne symboliquement et
doublement des masses humaines et l’enseignement religieux. Pervertis par la
Rome papale, dans Apo.8:11, les deux ont été changés en « absinthe ». En disant « tu es juste … parce que tu as exercé ce
jugement » l’ange justifie la mesure exigée par la vraie justice
parfaite que Dieu seul peut accomplir. Subtilement, et très précis,
l’Esprit fait disparaître du nom de Dieu,
la forme « et qui vient »,
parce qu’il est venu ; et son apparition ouvre un présent permanent pour
lui et ses rachetés, sans oublier, les mondes restés purs et les saints anges
qui lui sont restés fidèles.
Verset
6 : « Car ils ont versé le sang
des saints et des prophètes, et tu leur as donné du sang à boire : ils en sont
dignes. »
Les
rebelles étant prêts à tuer les élus qui ne doivent leur salut qu’à
l’intervention de Jésus, aussi Dieu leur impute les crimes qu’ils allaient
commettre. Pour les mêmes causes, ils sont donc traités comme les égyptiens de
l’Exode. C’est la seconde fois que Dieu dit : « ils en sont dignes ». Dans cette
phase finale, nous retrouvons comme agresseur des élus adventistes, le messager
de Sardes auquel Jésus avait dit : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort ». Mais dans la même
époque, il disait des élus de 1843-1844 : « ils marcheront avec moi, en vêtements blancs, parce qu’ils en sont
dignes ». Ainsi, à chacun la dignité qui lui revient selon les œuvres
de sa foi : « vêtements blancs »
pour les élus fidèles, du « sang »
à boire pour les rebelles déchus infidèles.
Verset
7 : « Et j'entendis de l'autel
un autre ange qui disait : Oui, Seigneur Dieu Tout-Puissant, tes jugements sont
véritables et justes. »
Cette
voix qui vient de « l’autel »,
symbole de la croix, est celle du Christ crucifié qui a particulièrement des
raisons d’approuver ce jugement. Car ceux qu’il punit en cet instant ont osé se
réclamer de son salut, alors qu’ils justifiaient un péché odieux, en préférant
obéir à un commandement d’homme ; ceci en dépit des mises en garde des
saintes Ecritures : dans Esa.29:13 « Le Seigneur dit : Quand ce peuple s'approche de moi, il m'honore de la
bouche et des lèvres ; mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu'il a
de moi n'est qu'un précepte de tradition
humaine ».
Mat.15:19 : « C'est en vain
qu'ils m'honorent, en enseignant des
préceptes qui sont des commandements d'hommes.»
Verset
8 : « Le quatrième versa sa
coupe sur le soleil. Et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu ;
»
Le
quatrième agit « sur le soleil »
et le fait chauffer plus qu’à l’ordinaire. Les chairs des rebelles sont « brûlées » par cette intense
chaleur. Après avoir châtié la transgression de la « sainteté », Dieu va maintenant châtier l’idolâtrie du
« jour du soleil » hérité de Constantin 1er. « Le soleil » que beaucoup honorent
sans le savoir actuellement se met à « brûler »
la peau des rebelles. Dieu fait retourner l’idole contre les idolâtres. C’est
là, le point culminant de la « grande
calamité » annoncée dans Apo.1. Le moment où celui qui commande au
« soleil », l’utilise pour
punir ses adorateurs.
Verset
9 : « et les hommes furent
brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a
l'autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire.
»
Dans
le niveau d’endurcissement qu’ils ont atteint, les rebelles ne se repentent pas
de leur faute et ils ne s’humilient pas devant Dieu, mais ils l’insultent en
« blasphémant » son « nom ». C’était déjà dans leur
nature un comportement habituel, qui se retrouve chez les croyants
superficiels ; ils ne cherchent pas à connaître sa vérité et interprètent
à leur avantage son silence méprisant. Et quand les difficultés se présentent,
ils maudissent son « nom ».
L’incapacité de se « repentir »
confirme le contexte des « survivants »
de la « sixième trompette »
d’Apo.9:20-21. Les incrédules rebelles sont des gens religieux ou pas qui ne
croient pas au Dieu créateur Tout-Puissant. Leurs yeux ont été pour eux un
piège mortel.
Verset
10 : « Le cinquième versa sa
coupe sur le trône de la bête. Et son royaume fut couvert de ténèbres ; et les
hommes se mordaient la langue de douleur,»
Le
« cinquième » prend pour
cible spécifique, « le trône de la
bête » soit, la région de Rome où se trouve le Vatican, petit état
religieux du papisme où s’élève la basilique Saint-Pierre. Cependant, nous
l’avons vu, le vrai « trône »
du pape se situe dans la Rome antique, sur le mont Caelius dans l’église mère
de toutes les églises du monde, la basilique Saint-Jean de Latran. Dieu le
plonge dans des « ténèbres »
d’encre qui placent tout voyant dans la situation d’un aveugle. L’effet est
terriblement douloureux, mais pour cette base de départ du mensonge religieux
présenté au titre de lumière du Dieu unique et au nom de Jésus-Christ, c’est
entièrement mérité et justifié. Le « repentir »
n’est plus possible, mais Dieu souligne l’endurcissement des esprits de ses
cibles vivantes.
Verset
11 : « et ils blasphémèrent le
Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ils ne se
repentirent pas de leurs œuvres. »
Ce
verset permet de comprendre que les fléaux s’ajoutent et ne s’arrêtent pas.
Mais en insistant sur l’absence du « repentir »
et sur la continuité des « blasphèmes »,
l’Esprit nous donne à comprendre que la colère et la méchanceté des rebelles ne
fait que croître. C’est le but recherché par Dieu qui les pousse à bout, afin
qu’ils décrètent la morts des élus.
Verset
12 : « Le sixième versa sa
coupe sur le grand fleuve, l'Euphrate. Et son eau tarit, afin que le chemin des
rois venant de l'Orient fût préparé. »
Le
« sixième » prend pour
cible, l’Europe désignée par le nom symbolique du « fleuve Euphrate » qui désigne ainsi, à la lumière de l’image
d’Apo.17:1-15, les peuples adorateurs de « la prostituée Babylone la Grande », la Rome papale catholique.
Le « tarissement de son eau »
pourrait suggérer l’anéantissement de sa population qui est d’ailleurs imminent
mais il est encore trop tôt pour que ce soit le cas. En fait, la chose est un
rappel historique, puisque c’est par l’assèchement partiel du « fleuve Euphrate » que le roi Mède
Darius s’est emparé de la « Babylone »
chaldéenne. Le message de l’Esprit est donc l’annonce de la défaite complète
imminente de la « Babylone »
catholique romaine qui conserve encore des soutiens et des défenseurs, mais
pour peu de temps. « Babylone la
grande », va cette fois, vraiment « tomber », vaincue par le Dieu Tout-Puissant Jésus-Christ.
La concertation
des trois esprits impurs
Verset
13 : « Et je vis sortir de la
bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète,
trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. »
Les
versets 13 à 16 illustrent les préparatifs du « combat d’Harmaguédon » qui symbolise la décision de mettre à
mort les observateurs du sabbat récalcitrants irréductibles fidèles envers le
Dieu créateur. A l’origine, par le moyen du spiritisme, le diable simulant la
personne de Jésus-Christ, apparaît afin de convaincre les rebelles que leur choix
du dimanche est justifié. Il les encourage donc à ôter la vie des résistants
fidèles qui honorent le sabbat. Le trio diabolique rassemble donc dans un même
combat, le diable, la foi catholique, et la foi protestante soit, « le dragon, la bête et le faux prophète ».
Ici s’accomplit le « combat »
évoqué dans Apo.9:7-9. La mention des « bouches » confirme les échanges verbaux des concertations qui
conduisent à décréter la mise à mort des vrais élus ; ce qu’ils ignorent
ou contestent totalement. Les « grenouilles »
sont incontestablement, pour Dieu, des animaux classés impurs, mais dans ce
message, l’Esprit fait allusion aux grands bonds que cet animal est capable de
faire. Entre « la bête »
européenne et « le faux prophète »
américain, il y a le large océan Atlantique et la rencontre des deux implique
de faire de grands sauts. Auprès des Anglais et des Américains, les Français
sont caricaturés de « grenouilles » et de « mangeurs de
grenouilles ». L’impur est une spécialité de la France, dont les valeurs
morales se sont écroulées avec le temps, depuis sa Révolution de 1789 où elle a
placé au-dessus de tout, la liberté. L’esprit impur qui anime le trio est celui
de la liberté qui ne veut « ni Dieu ni Maître ». Ils ont tous résisté
à la volonté divine et à son autorité, et sont donc unis sur ce sujet. Ils
s’assemblent parce qu’ils se ressemblent.
Verset
14 : « Car ce sont des esprits
de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre,
afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout puissant.
»
Depuis
la malédiction du décret de Dan.8:14, les esprits des démons se sont manifestés
avec beaucoup de succès en Angleterre et aux USA. Le spiritisme était à la mode
du moment, et les hommes se sont habitués à ce type de relation avec des
esprits invisibles, mais actifs. Dans la foi protestante, des groupes religieux
très nombreux entretiennent des relations avec les démons, croyant avoir
relation avec Jésus et ses anges. Les démons ont grande facilité pour tromper
des chrétiens rejetés par Dieu, et ils pourront encore les convaincre
facilement de se rassembler pour tuer, jusqu’au dernier, les chrétiens et les
juifs pieux, observateurs du sabbat. Cette mesure extrême qui menace de mort
les deux groupes va les unir dans la bénédiction de Jésus-Christ. Pour Dieu, ce
rassemblement a pour but de rassembler
les rebelles « pour le combat du
grand jour du Dieu Tout-Puissant ». Ce rassemblement vise à donner aux
rebelles une intension de mettre à mort qui les rendra eux-mêmes dignes de subir
la mort par ceux qui ont été séduits et trompés par leurs mensonges religieux.
La raison principale du combat engagé était, précisément, le choix du jour du
repos, et subtilement, l’Esprit fait remarquer que les jours proposés ne sont
pas égaux. Car celui qui concerne le sabbat sanctifié est rien moins selon sa
nature que « le grand jour du Dieu
Tout-Puissant ». Les jours ne sont pas égaux et les forces qui
s’opposent ne le sont pas non plus. Comme il a expulsé le diable et ses démons
du ciel, Jésus-Christ en puissant « Micaël »,
va imposer sa victoire à ses ennemis.
Verset
15 : « Voici, je viens comme un
voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu'il ne
marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte!»
Le
camp qui combat contre les observateurs du sabbat divin est celui des faux
chrétiens infidèles dont ceux du protestantisme auquel Jésus a dit, dans
Apo.3:3 : « Rappelle-toi donc
comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je
viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur
toi ». A l’opposé, l’Esprit déclare aux élus adventistes qui bénéficient de
sa pleine lumière prophétique dans l’époque finale de « Laodicée » : « Heureux celui qui veille, et qui garde ses
vêtements », et faisant allusion à l’institution adventiste vomie depuis
1994, il dit aussi : « afin qu'il ne
marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte ! ». Déclarée et restée
« nue », au retour du Christ, elle sera dans le camp de la honte et
du rejet, conformément à 2 Cor.5:2-3 : « Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile
céleste, si du moins nous
sommes trouvés vêtus et non pas nus ».
Verset
16 : « Ils les rassemblèrent
dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. »
Le
« rassemblement » dont il est question ne concerne pas un lieu
géographique, car c’est un « rassemblement » spirituel qui regroupe
dans son projet mortel le camp des ennemis de Dieu. De plus le mot
« har » signifie montagne et il se trouve qu’il existe bien en Israël
une vallée de Meguiddo mais pas de montagne de ce nom.
Le
nom « Harmaguédon »
signifie : « montagne précieuse », un nom qui désigne, pour
Jésus-Christ, son Assemblée, son Elue qui rassemble tous ses élus. Et le verset
14 nous a révélé presque clairement en quoi consiste le combat « Harmaguédon » ; pour les
rebelles, la cible est le sabbat divin et ses observateurs ; mais pour
Dieu, la cible est les ennemis de ses élus fidèles.
Cette
« montagne précieuse » désigne, en même temps, la « montagne du
Sinaï » depuis laquelle, Dieu proclama sa loi à Israël pour la première
fois après la sortie de l’Egypte. Car la cible des rebelles est bien, à la
fois, le sabbat du septième jour sanctifié de son quatrième commandement et ses
observateurs fidèles. Pour Dieu, le caractère « précieux » de cette
« montagne » est sans contestation possible, car elle n’a pas d’égal
dans toute l’histoire humaine. Pour la protéger contre l’idolâtrie humaine,
Dieu a laissé ignorer par les hommes, le lieu réel de son emplacement.
Faussement, située au Sud de la péninsule égyptienne dans la tradition, elle se
trouve en vérité, au Nord-Est de « Madian »,
où vivait « Jéthro » le
père de « Séphora »,
l’épouse de Moïse, c’est à dire au Nord de l’Arabie Saoudite actuelle. Ses
habitants donnent au véritable mont Sinaï le nom « al Lawz » qui
signifie « la Loi » ; un nom justifié qui témoigne en faveur du
récit biblique écrit par Moïse. Mais ce n’est pas sur ce « lieu » géographique que les
rebelles vont affronter le glorieux et divin Christ vainqueur. Car ce mot
« lieu » est trompeur et il
prend dans la réalité un aspect universel, puisque les élus sont, à ce moment,
encore dispersés sur toute la terre. Les élus vivants et ceux qui sont
ressuscités vont être « rassemblés » par les bons anges de
Jésus-Christ pour rejoindre Jésus sur les nuées des cieux.
Verset
17 : « Le septième versa sa
coupe dans l'air. Et il sortit du temple, du trône, une voix forte qui disait :
C'en est fait ! »
Sous
le signe du « septième fléau versé
dans l’air », avant que les rebelles exécutent leur dessein criminel,
Jésus-Christ, le vrai, apparaît tout-puissant et glorieux, dans une gloire
céleste inimitable, accompagné de myriades d’anges. Nous retrouvons le moment de la « septième trompette » où selon Apo.11:15, Jésus-Christ, le
Dieu Tout-puissant, enlève au diable le royaume du monde. Dans Eph.2:2, Paul
désigne Satan par le titre de « prince
de la puissance de l’air ». « L’air »
est l’élément du partage de toute l’humanité terrestre sur laquelle il domine
jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ. Le moment de sa venue glorieuse est
celui où sa puissance divine arrache au diable cette domination et sa puissance
sur les êtres humains et il y met fin.
Réalise
la patience de Dieu qui attend depuis 6000 années le moment où il va
dire : « C’en est fait ! »
et comprends alors la valeur qu’il donne au « septième jour
sanctifié » qui prophétise la venue de ce moment où la liberté laissée à
ses créatures infidèles va cesser. Les créatures rebelles cesseront de le
frustrer, de l’irriter, de le mépriser, et de le déshonorer parce qu’elles
seront détruites. Dans Dan.12:1 l’Esprit a prophétisé ce glorieux avènement
qu’il attribue à « Micaël », le nom céleste
angélique de Jésus-Christ : « En ce temps-là se lèvera Micaël,
le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque
de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations
existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront
trouvés inscrits dans le livre seront sauvés ». Dieu ne facilite pas la
compréhension de son projet salvateur car la Bible ne fait pas mention du nom
« Jésus » pour désigner le Messie et elle lui donne des noms
symboliques qui révèlent sa divinité cachée : « Emmanuel » (Dieu
avec nous) Esa.7:14 : « C'est
pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici, la jeune fille
deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d'Emmanuel » ; « Père
éternel » dans Esa.9:5 : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination
reposera sur son épaule ; on l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix».
Verset
18 : « Et il y eut des éclairs,
des voix, des tonnerres, et un grand tremblement de terre, tel qu'il n'y avait
jamais eu depuis que l'homme est sur la terre, un aussi grand tremblement.
»
Nous
retrouvons ici, la phrase du verset clé de référence d’Apo.4:5 renouvelée
dans Apo.8:5. Dieu est sorti de son invisibilité, croyants infidèles et
incrédules, mais aussi, élus adventistes fidèles, peuvent voir le Dieu créateur
Jésus-Christ dans la gloire de son retour. Apo.6 et 7 nous ont révélé les
comportements opposés des deux camps dans ce contexte terrible et glorieux.
Et
subissant un puissant tremblement de terre, ils assistent terrifiés à la
première résurrection réservée aux élus du Christ, selon Apo.20:5, et à leur
enlèvement dans le ciel où ils rejoignent Jésus. Les choses se passent comme
elles ont été annoncées dans 1 Thes.4:15 à 17 : « Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés
pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car
le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de
la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront
premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés
avec eux sur des nuées, à la
rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec
le Seigneur ». Je profite de ce verset pour y relever la conception
apostolique de l’état des « morts » :
« nous les vivants, restés pour
l'avènement du Seigneur, nous ne
devancerons pas ceux qui sont morts
». Paul et ses contemporains ne pensaient pas comme les faux chrétiens aujourd’hui
que les élus « morts »
étaient dans la présence du Christ, car sa réflexion montre qu’au contraire,
tous pensaient que les élus « vivants »
entreraient dans le ciel avant les « morts ».
Verset 19
: « Et la grande ville fut divisée
en trois parties, et les villes des nations tombèrent, et Dieu, se souvint de
Babylone la grande, pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère.
»
Les
« trois parties »
concernent « le dragon, la bête et
le faux-prophète » rassemblés au verset 13 de ce chapitre. Une seconde
interprétation repose sur ce texte de Zac.11:8 : « J'exterminerai les trois pasteurs en un mois
; mon âme était impatiente à leur sujet, et leur âme avait aussi pour moi du
dégoût ». Dans ce cas, les « trois
pasteurs » représentent les trois composants du peuple d’Israël :
le roi, le clergé et les prophètes. En tenant compte du contexte final, dans
lequel la foi protestante et la foi catholique sont alliées et unifiées,
« les trois parties »
s’identifient par : « le dragon »
= le diable ; « la bête »
= les peuples catholiques et protestants séduits ; « le faux-prophète » = les clergés
catholique et protestants.
Dans
le camp vaincu, la belle entente cesse, « la grande ville fut divisée en trois parties » ; chez les
victimes trompées et séduites, les camps de la bête et du faux-prophète, la
haine et la rancœur inspirent la vengeance contre les séducteurs trompeurs
responsables de leur perte du salut. C’est alors que s’accomplit le thème de la
« vendange » par un
règlement de compte sanglant dont les cibles principales sont, en toute logique
et justice, les enseignants religieux. Cet avertissement de Jac.3:1 prend alors
tout son sens : « Mes frères,
qu'il n'y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à
enseigner, car vous savez que nous
serons jugés plus sévèrement ». Dans ce temps des « fléaux », cette action est évoquée
par cette citation : « Et
Dieu se souvint de Babylone la Grande pour lui donner la coupe du vin de son
ardente colère ». Apo.18 sera entièrement dédié à l’évocation de ce
châtiment des religieux impies.
Verset
20 : « Et toutes les îles
s'enfuirent, et les montagnes ne furent pas retrouvées. »
Ce
verset résume le changement de la terre qui, soumise à d’énormes secousses,
prend un aspect de chaos universel, déjà « informe » et bientôt « vide » soit, « désolée ».
C’est le résultat, la conséquence, du « péché désolateur »
dénoncé dans Daniel 8:13 et dont le châtiment final est prophétisé dans
Dan.9:27.
Verset
21 : « Et une grosse grêle,
dont les grêlons pesaient un talent,
tomba du ciel sur les hommes ; et les hommes blasphémèrent Dieu, à cause du fléau de la grêle, parce que ce fléau était très grand. »
Leur
sinistre besogne accomplie, les habitants de la terre seront, à leur tour,
anéantis par un fléau auquel il leur sera impossible d’échapper : des
pierres de « grêle »
s’abattront sur eux. L’Esprit leur impute le poids d’ « un talent » soit, 44,8 kg. Mais ce
mot « talent » est
davantage une réponse spirituelle basée sur « la parabole des talents ». De cette manière, il
impute aux déchus le rôle de ceux qui n’ont pas fait fructifier le « talent » soit, les dons, que Dieu
leur a donné dans la parabole. Et ce mauvais comportement finit par leur coûter
la vie, la première, et la seconde qui n’était accessible qu’aux vrais élus.
Jusqu’à leur dernier souffle de vie, ils continuent à « blasphémer » (injurier) le « Dieu » du ciel qui les punit.
« La
parabole des talents » se sera
accomplie alors littéralement. Dieu donnera à chacun, selon le témoignage des
œuvres de sa foi ; aux chrétiens infidèles, il donnera la mort et se
montrera aussi dur et cruel qu’ils le pensaient et le jugeaient. Et aux élus
fidèles, il donnera la vie éternelle selon la foi qu’ils avaient placée dans
son amour et sa fidélité parfaite magnifiés en Jésus-Christ pour eux ;
tout cela selon le principe cité par Jésus dans Mat.8:13 : « qu'il te soit fait selon ta foi ».
Après
ce dernier fléau, la terre devient désolée, privée de toute forme de vie
humaine. Elle retrouve ainsi la caractéristique « abîme » de Gen.1:2.
Chapitre 17 : La prostituée est démasquée et identifiée
Verset
1 : « Puis un des sept anges
qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en disant :
Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur
les grandes eaux. »
Dès
ce premier verset, l’Esprit indique le but de ce chapitre 17 : le « jugement »
de la « grande prostituée » qui est « assise sur de grandes eaux »
soit, qui domine, selon le verset 15, « des peuples, des foules, des nations et des langues » qui,
sous le symbole « Euphrate »,
désignait déjà l’Europe et ses extensions planétaires de la religion chrétienne
dans la « sixième trompette »
d’Apo.9:14 : les USA, l’Amérique du Sud, l’Afrique et l’Australie. L’œuvre du
jugement est rattachée au contexte des « sept derniers fléaux », ou « sept coupes » versées par les « sept anges » dans le chapitre 16 précédent.
Cette
signification de chiffre du « jugement » du nombre 17
est confirmé par Daniel 4:17 : « Cette
sentence est un décret de ceux qui veillent, cette résolution est un ordre
des saints, afin que les vivants sachent
que le Très Haut domine sur le règne des hommes, qu'il le donne à
qui il lui plaît, et qu'il y élève le plus vil des hommes »
Le
« jugement » dont il est question,
c’est celui que porte le Dieu Tout-puissant auquel toute créature dans le ciel
et sur la terre a et aura des comptes à rendre ; c’est dire si ce chapitre
est important. Nous avons vu dans le message du 3ème ange du
chapitre 14 que cette identification a pour conséquence la vie ou la mort
éternelle. Le contexte de ce « jugement »
est donc celui de la « bête qui
monte de la terre » dans le chapitre 13.
En
dépit des mises en garde historiques et prophétiques, tour à tour, la foi
protestante en 1843, et la foi adventiste officielle en 1994, sont tombées
jugées par Dieu indignes du salut offert par Jésus-Christ. En confirmation de
ce jugement, elles sont toutes deux, entrées dans l’alliance œcuménique
proposée par la foi catholique romaine, alors que les pionniers des deux
groupes avaient dénoncé sa nature diabolique. Pour ne pas commettre cette
faute, l’élu doit impérativement être convaincu de l’identité de
l’ennemie principale de Jésus-Christ : Rome, dans toute son histoire païenne et
papale. La culpabilité des religions protestante et adventiste est d’autant
plus grande que les pionniers de l’une et de l’autre ont dénoncé et enseigné
cette nature diabolique du catholicisme romain. Ce revirement des deux
constitue un acte de trahison envers Jésus-Christ le seul Sauveur et
grand Juge. Comment la chose est-elle devenue possible ? Les deux
religions n’ont donné d’importance qu’à la paix terrestre et la bonne entente
entre les hommes ; aussi dès lors que la foi catholique ne persécute plus, elle
devient pour eux, fréquentable voire
mieux, associable au point de pactiser et de faire alliance avec elle.
L’opinion et le juste jugement de Dieu révélés sont ainsi méprisés et foulés
aux pieds. L’erreur fut de croire que Dieu recherche essentiellement la paix
entre les hommes, parce qu’en vérité, il condamne les torts qui sont faits, à
sa personne, à sa loi, et ses principes du bien révélés dans ses ordonnances.
Le fait est d’autant plus grave que Jésus s’est exprimé très clairement sur le
sujet en disant dans Mat.10:34 à 36 : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne
suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car je suis venu mettre la
division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la
belle-fille et sa belle-mère ; et l'homme aura pour ennemis les gens de sa
maison ». Pour sa part, l’adventisme officiel n’a pas entendu l’Esprit de
Dieu qui, par sa restauration du sabbat du septième jour entre 1843 et 1873,
lui montrait le dimanche romain qu’il nomme « marque de la bête » depuis son instauration le 7 Mars 321. La
mission de l’adventisme institutionnel a échoué parce qu’en avançant dans le
temps, son jugement sur le dimanche romain est devenu amical et fraternel,
contrairement à celui de Dieu qui reste invariablement
le même, le dimanche chrétien hérité du paganisme solaire constitue la
cause principale de sa colère. Le seul jugement qui importe c’est celui de Dieu
et sa Révélation prophétique a pour but de nous associer à son jugement. En
conséquence de quoi, la paix ne doit pas masquer l’irritation légitime du Dieu
vivant. Et nous devons juger comme il juge et identifier les régimes civils ou
religieux selon son divin regard. En conséquence de cette démarche, nous voyons
« la bête » et ses actions,
même en temps de paix trompeuse.
Verset
2 : « C'est avec elle que les
rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son
impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. »
Dans
ce verset, un lien est établi avec les actions de la « femme Jézabel » accusée par
Jésus-Christ de faire boire un « vin
d’impudicité (ou de débauche)» spirituelle à ses
serviteurs dans Apo.2:20 ; choses confirmées dans Apo.18:3. Ces actions
relient également « la prostituée »
à « l’étoile Absinthe »
d’Apo.8:10-11 ; l’absinthe étant son vin toxique auquel l’Esprit compare
son enseignement religieux catholique romain.
Dans
ce verset, le reproche que Dieu fait contre la religion catholique est justifié
même dans notre temps de paix car la faute reprochée agresse son autorité divine.
Les écrits de la sainte Bible qui constitue ses « deux témoins », témoignent contre l’enseignement religieux
mensonger de cette religion romaine. Mais il est vrai que son faux enseignement
aura pour ses victimes séduites la pire des conséquences : la mort
éternelle ; ce qui justifiera leur action vengeresse de la « vendange » d’Apo.14:18 à 20.
Verset
3 : « Il me transporta en
esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine
de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. »
«… dans un désert », symbole de l’épreuve de foi mais aussi du
climat spirituel « aride » du contexte de notre « temps de la fin (Dan.11:40) »,
cette fois, la dernière épreuve de foi de l’histoire terrestre, l’Esprit image
la situation spirituelle qui prévaut dans ce contexte final. « La femme domine une bête écarlate ».
Dans cette image, Rome domine la « bête
qui monte de la terre » qui désigne les USA protestants au moment où
ils font « adorer la marque de la
bête » catholique en imposant son jour du repos hérité de l’empereur
Constantin 1er. Dans ce contexte final, il n’y a plus de diadèmes,
ni sur les « sept têtes »
de la Rome religieuse, ni sur les « dix
cornes » symboles, dans ce cas, des dominateurs civils des peuples
chrétiens européens et mondiaux qu’elle manipule. Mais l’ensemble de cette
association est à la couleur du péché : « écarlate ».
Dans Apo.13 :3 nous
lisons : « Et je vis l'une
de ses têtes comme blessée à mort ; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et
toute la terre était dans l'admiration derrière la bête ». Nous savons que
cette guérison est due au Concordat de Napoléon 1er. A partir de ce
moment, le papisme catholique romain ne persécute plus, cependant, relevons en
l’importance, Dieu continue à la nommer « la bête » :
« Et toute la terre était dans
l'admiration derrière la bête ».
Ceci confirme l’explication donnée plus haut. L’ennemie de Dieu reste son
ennemie parce que ses péchés contre sa loi ne cessent pas, en temps de paix
comme en temps de guerres. Et l’ennemie de Dieu est donc également celle de ses
élus fidèles en temps de paix ou de guerre.
Verset 4 : « Cette femme était vêtue de pourpre et
d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans
sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa
prostitution. »
Ici
encore, la description présentée cible des fautes spirituelles doctrinales.
Dieu condamne ses rites religieux ; ses messes et ses odieuses
eucharisties et en premier, son goût du luxe et des richesses qui la conduit
aux compromissions désirées par les rois, les nobles et tous les riches de la
terre. La « prostituée »
doit satisfaire ses « clients » ou ses amants.
Cette
couleur « écarlate » a son
origine chez la « prostituée »
elle-même : « pourpre et
écarlate ». Le terme « femme »
désignant une « église »,
une assemblée religieuse, selon Eph.5:23 mais aussi, « la grande ville qui a la royauté sur les
rois de la terre », comme l’enseigne le verset 18 de ce chapitre 17.
En synthèse, nous pouvons reconnaître les couleurs des uniformes « des
cardinaux et des évêques » du Vatican romain. Dieu met en image les messes
catholiques, avec l’usage du calice « d’or »
dans lequel un vin alcoolisé est censé représenter le sang de Jésus-Christ.
Mais qu’en pense donc le Seigneur ? Il nous le dit : à la place de
son sang rédempteur, il n’y voit que les « abominations et les impuretés de sa prostitution ». Dans
Dan.11:38, « l’or » était
cité comme parure de ses églises que l’Esprit impute au « dieu des forteresses ».
Verset
5 : « Sur son front était écrit
un nom, un mystère : Babylone
la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. »
Le
« mystère » qui est cité
dans ce verset est un « mystère »
uniquement pour ceux que l’Esprit de Jésus-Christ n’éclaire pas ; ce sont
aussi, hélas, les plus nombreux. Car, « la réussite et le succès des ruses » du régime papal annoncés
depuis Dan.8:24-25 seront confirmés jusqu’à l’heure de son jugement, à la fin
du monde. Pour Dieu, il s’agit du « mystère
d’iniquité » qui était annoncé et déjà mis en œuvre par le diable au
temps des apôtres, selon 2 Thes.2:7 : « Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui
qui le retient encore ait disparu». Le « mystère » est lié au nom « Babylone » lui-même, ce qui est logique, puisque la ville
antique de ce nom n’est plus. Mais Pierre donnait déjà, spirituellement, ce nom
à Rome, dans 1 Pie.5:13 et malheureusement pour les foules trompées, seuls les
élus sont attentifs à cette précision offerte par la Bible. Attention au double
sens du mot « terre » qui
désigne aussi ici, l’obédience protestante, car autant la foi catholique est
unifiée, autant la foi protestante est multiple, pour être désignée comme des
« prostituées », filles de
leur « mère » catholique.
Les filles partagent les « abominations »
de leur « mère ». Et la
principale de ces « abominations »
est le dimanche, « la marque »
de son autorité religieuse qui lui est rattachée.
Le
sens littéral du mot « terre »
est également justifié parce que l’intolérance religieuse catholique est
l’instigatrice des grandes agressions religieuses internationales. Elle a
souillé et fait haïr la foi chrétienne en incitant les rois à convertir à son
obéissance les peuples de la terre. Mais après avoir perdu son pouvoir, ses
« abominations » se sont
prolongées en bénissant ceux que Dieu maudit et en maudissant ceux qu’il bénit.
Sa nature païenne se révèle quand elle nomme « frère » les musulmans
dont la religion présente Jésus-Christ comme l’un des plus petits prophètes.
Verset
6 : « Et je vis cette femme
ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je
fus saisi d'un grand étonnement. »
Ce
verset reprend une citation de Dan.7:21 en précisant ici que, « les saints » qu’elle combat et
domine, sont bien les « témoins de
Jésus ». Ceci vient éclairer grandement le mystère de « Babylone la Grande ». La religion
romaine boit « le sang »
des élus jusqu’à l’ivresse. Qui soupçonnerait une église chrétienne, comme la
Rome papale des temps modernes, d’être cette « prostituée » rendue « ivre
du sang versé par les témoins de Jésus » ? Les élus, mais
eux-seuls. Car, par la prophétie, l’Esprit leur a fait connaître, les desseins
meurtriers de leur ennemie. Ce retour à sa méchante et cruelle nature sera la
conséquence visible de la fin du temps de grâce. Mais cette méchanceté sera surtout,
de manière encore plus étonnante, la nature de la foi protestante dominante de
ce temps de la fin du monde. L’Esprit cite séparément « les saints » et « les témoins de Jésus ». Les
premiers « saints » ont
subi les persécutions romaines païennes républicaines et impériales ;
« les témoins de Jésus »,
eux, sont frappés par la Rome païenne impériale et papale. Car la prostituée
est une ville : Rome ; « la
grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre » depuis son
arrivée en Israël, en Judée en – 63, selon Dan.8:9 : « le plus beau des pays ». L’histoire
du salut va s’achever sur une épreuve de foi dans laquelle « les témoins de Jésus » vont
apparaître et agir pour justifier cette expression ; ils vont ainsi donner
à Dieu une bonne raison d’intervenir pour les sauver de la mort programmée. A
son époque, Jean avait de bonnes raisons pour être étonné par le « mystère » qui concernait la ville
de Rome. Il ne la connaissait que sous son aspect impérial païen dur et
impitoyable qui l’avait envoyé en détention sur l’île de Patmos. Les symboles
religieux comme la « coupe d’or »
tenue par la « prostituée »
pouvaient donc à juste titre l’étonner.
Verset
7 : « Et l'ange me dit :
Pourquoi t'étonnes-tu ? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la
porte, qui a les sept têtes et les dix cornes. »
Le
« mystère » n’a pas
vocation à durer toujours, et à partir du verset 7, l’Esprit va donner des
détails qui vont permettre à Jean et à nous-mêmes de lever le « mystère » et d’identifier
clairement, la ville de Rome, et son rôle dans l’image du verset 3 dont les
symboles sont, de nouveau, cités.
« La femme » désigne la nature
religieuse de la Rome papale, sa prétention à être « l’épouse de l’Agneau », Jésus-Christ. Mais Dieu dénie cette
revendication en la nommant « prostituée ».
« La bête qui la porte » représente
les régimes et les peuples qui reconnaissent et légitiment ses prétentions
religieuses. Ils ont pour origine historique les « dix cornes » des royaumes formés en Europe après qu’ils aient
été libérés de la domination de la Rome impériale conformément à l’image donnée
dans Dan.7:24. Ils succèdent à la Rome impériale du « quatrième animal ». Et ces territoires concernés restent
jusqu’à la fin les mêmes. Les frontières bougent, les régimes changent, passant
de la monarchie aux républiques mais la norme du faux christianisme papal
romain les unit pour le pire. Au cours du 20ème siècle, cette union
sous l’égide romaine est concrétisée par l’Union Européenne actée sur
« les traités de Rome » du 25 Mars 1957 et 2004.
Verset
8 : « La bête que tu as vue
était, et elle n'est plus. Elle doit
monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la
terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le
livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle
n'est plus, et qu'elle reparaîtra. »
« La bête que tu as vue était et elle n’est
plus ». Traduction : l’intolérance religieuse chrétienne était
depuis 538, et elle n’est plus, depuis 1798. L’Esprit suggère la durée
prophétisée sous des formes différentes pour le règne papal intolérant depuis
Dan.7:25 : « un temps, des
temps, et un demi temps ; 42 mois ; 1260 jours ». Bien que
son intolérance ait pris fin par l’action de « la bête qui monte de l’abîme », qui désigne la Révolution
française et son athéisme national dans Apo.11:7, ici le terme « abîme » est présenté comme une
activité liée au diable, le « Destructeur »,
qui détruit les vies et déshumanise la planète terre, et qu’Apo.9:11 nomme
« l’ange de l’abîme ».
Apo.20:1 donnera l’explication : le « diable » sera lié pendant « mille ans » sur la terre déshumanisée appelée « abîme ». En lui imputant ses
origines dans « l’abîme »,
Dieu révèle que cette ville n’a jamais
eu de relation avec lui ; que ce soit, au cours de sa domination païenne,
ce qui est très logique, mais aussi, tout au long de son activité religieuse
papale, contrairement à ce que des multitudes d’êtres humains trompés croient pour leur perte, puisqu’ils vont
partager avec elle, sa « perdition »
finale ici révélée. Ayant méprisé la parole prophétique, les victimes des
séductions de Rome, vont être étonnées parce que l’intolérance religieuse va
« réapparaître » dans ce contexte final annoncé et révélé.
Dieu rappelle ainsi, qu’il connaît le nom des élus, depuis « la fondation du monde ». Leurs
« noms » étaient inscrits
dans « le livre de vie de l’Agneau »
Jésus-Christ. Et pour les sauver, il a ouvert leur intelligence sur les
mystères de ses prophéties bibliques.
Je
propose ici une seconde analyse de ce verset au sujet du mot « abîme ». Dans cette réflexion, je
tiens compte du contexte final ciblé par l’Esprit selon sa description de la
« bête écarlate » du verset
3. Nous l’avons vu, l’absence des « diadèmes »
sur les « dix cornes » et
les « sept têtes » la situe
dans « le temps de la fin » ;
celui de notre époque. J’ai longtemps considéré que la notion « bête » ne pouvait concerner qu’une
action intolérante et despote, et qui en conséquence ne pouvait s’imputer qu’au
régime intolérant des tous derniers jours marqués par la dernière épreuve de
foi universelle. Mais en fait, en cette fin de l’hiver 2020 du temps divin, une
autre idée m’est inspirée. La « bête »
tue en fait constamment les âmes humaines, et les victimes de ses enseignements
humanistes exacerbés et outranciers sont bien plus nombreuses que celles que
faisait son intolérance. D’où lui vient ce nouveau comportement
humaniste séducteur et trompeur ? Il est le fruit de l’héritage de la
libre pensée sortie des philosophes révolutionnaires que Dieu cible dans
Apo.11:7 sous le nom de la « bête
qui monte de l’abîme ». La couleur « écarlate » rattachée à la « bête » de notre temps, du verset 3 de ce chapitre, dénonce le
péché engendré par l’excès de liberté que l’homme s’est accordé. Qui
représente-t-elle ? Les dominants occidentaux d’origine chrétienne dont
les bases religieuses sont héritées du catholicisme européen : les USA et
l’Europe entièrement séduits par la religion catholique. La « bête » que Dieu nous montre est le
résultat final des actions prophétisées dans le message de la « cinquième trompette ». La foi
protestante, séduite par la foi catholique rendue pacifique, réunit le
protestantisme et le catholicisme maudits par Dieu, rejoints par l’adventisme
officiel institutionnel en 1994, pour « la préparation du combat » d’Apo.9:7-9, « d’Harmaguédon », selon Apo.16:16,
qu’ils vont ensemble, après la « sixième
trompette », conduire contre les derniers fidèles serviteurs de Dieu,
qui gardent et pratiquent son sabbat ; le repos du septième jour ordonné
par le quatrième de ses dix commandements. Dans le temps de la paix, leurs
discours exaltent l’amour fraternel et la liberté de conscience. Mais cette
liberté outrageuse et mensongère rendue libertaire conduit à la « seconde mort » les multitudes qui
peuplent le monde occidental ; lequel se caractérise, en partie, par
l’athéisme, en partie, par l’indifférence, et en plus petite partie, par des
engagements religieux rendus sans valeur, parce qu’ils sont condamnés par Dieu,
à cause de leurs enseignements religieux mensongers. De la sorte, cette « bête » humaniste a bien pris ses
origines dans « l’abîme »
comme l’Esprit le révèle dans ce verset, dans le sens où la religion chrétienne
est devenue l’image et l’application de la pensée humaniste des philosophes,
grecs, révolutionnaires français ou étrangers. Comme le baiser de Judas pour Jésus, le faux amour humaniste séducteur du temps de la paix tue plus que
l’épée. La « bête » de
notre temps de paix hérite également du caractère « ténèbres » que le mot « abîme » lui confère dans Gen.1:2 : « La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme,
et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux ». Et ce caractère
« ténèbres » des sociétés d’origine chrétienne est lui-même
paradoxalement hérité des « lumières »,
nom donné aux libres penseurs révolutionnaires français.
En
proposant cette synthèse, l’Esprit atteint son but qui consiste à révéler à ses
fidèles serviteurs son jugement sur notre monde occidental et les reproches
qu’il lui adresse. Il dénonce ainsi, ses nombreux péchés et ses trahisons
envers Jésus-Christ, l’unique Sauveur que leurs actions déshonorent.
Verset
9 : « C'est ici l'intelligence
qui a de la sagesse : les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles
la femme est assise. »
Ce
verset vient confirmer l’expression par laquelle Rome fut longtemps
désignée : « Rome, la ville aux sept collines ». J’ai
retrouvé cette appellation citée dans un vieil Atlas géographique scolaire de
l’année 1958. Mais la chose n’est pas contestable ; les « sept montagnes» appelées « collines » demeurent encore
aujourd’hui portant les noms : Capitole, Palatin, Caelius, Aventin, Viminal,
Esquilin, et Quirinal. Dans sa phase païenne, ces collines « lieux
élevés » ont toutes porté des temples dédiés aux idoles divinisées
condamnées par Dieu. Et pour honorer « le
dieu des forteresses », la foi catholique a élevé à son tour sa
basilique, sur le Caelius désignant « le ciel » selon Rome. Sur le
Capitole, la « tête », s’élève le palais de la Mairie, aspect civil
de la magistrature. Précisons que l’alliée des derniers jours, l’Amérique,
domine elle-aussi à partir d’un « Capitole » situé à Washington. Là
encore, le symbole « tête » est justifié par cette haute magistrature
qui va remplacer Rome, et dominer, à son tour, les habitants de la terre,
« en sa présence » selon
Apo.13:12.
Verset
10 : « Ce sont aussi sept rois
: cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera
venu, il doit rester peu de temps. »
Dans
ce verset, par l’expression « sept
rois », l’Esprit attribue à Rome « sept » régimes de gouvernements qui sont successivement, pour
les six premiers : la monarchie depuis – 753 jusqu’en – 510 ; la
République, le Consulat, la Dictature, le Triumvirat, l’Empire depuis Octave,
César Auguste sous lequel Jésus est né, et la Tétrarchie (4 empereurs associés)
en septième position entre 284 et 324, ce qui confirme la précision « il doit durer peu de temps » ;
en fait 30 années. Le nouvel empereur Constantin 1er va rapidement
quitter Rome et s’installer en Orient à Byzance (Constantinople rebaptisée
Istanbul par les Turcs). Mais dès 476, l’empire occidental de Rome éclate et
les « dix cornes » de
Daniel et d’Apocalypse prennent leur indépendance en formant les royaumes de
l’Europe occidentale. Depuis 476, Rome reste sous l’occupation des barbares
Ostrogoths, dont elle sera délivrée en 538, par le général Bélisaire envoyé
avec ses armées par l’empereur Justinien qui réside en Orient à Constantinople.
Verset
11 : « Et la bête qui était, et
qui n'est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept,
et elle va à la perdition. »
Le
« huitième roi » est la gouvernance religieuse papale établie en 538
par le décret impérial favorable de l’empereur Justinien 1er. Il
répondit ainsi à une demande de son épouse Théodora, ancienne
« prostituée », qui intervint en faveur de Vigile l’un de ses amis.
Comme le précise le verset 11, le régime papal apparaît du temps des
« sept » gouvernances citées tout en constituant une nouvelle forme
inédite que Daniel indiquait comme étant un roi « différent ». Ce qui préexiste du temps des « sept »
rois précédents, c’est le titre du chef religieux romain déjà attribué à ses
empereurs et depuis ses origines : « Pontifex Maximus »,
expression latine traduite par « Souverain Pontife », qui est aussi,
depuis 538, le titre officiel du Pape catholique romain. Le régime romain qui
existe au moment où Jean reçoit la vision, c’est l’Empire soit, la sixième
gouvernance romaine ; et à son époque, le titre de « souverain
pontife » est porté par l’empereur lui-même.
Le
retour de Rome sur la scène historique est dû au roi Franc, Clovis 1er,
« converti » à la fausse foi chrétienne de l’époque, en 496 ; c'est-à-dire
au catholicisme romain qui avait obéi à Constantin 1er et qui était
déjà frappé par la malédiction de Dieu depuis le 7 Mars 321. Après la
domination impériale, Rome fut envahie et dominée par des peuples étrangers
arrivant en migrations massives. L’incompréhension des langues différentes
et des cultures est à la base des troubles et des luttes internes qui ont
détruit l’unité et la force romaine. Cette action est appliquée par Dieu de
nos jours en Europe pour l’affaiblir et la livrer à ses ennemis. La malédiction
de l’expérience de la « tour de Babel » garde ainsi à travers les
siècles et les millénaires tous ses effets et son efficacité pour conduire
l’humanité dans les malheurs. Concernant Rome, en dernier, elle passa sous la
domination des Ostrogoths ariens opposés doctrinalement à la foi catholique
romaine soutenue par les empereurs byzantins. Elle dut donc être libérée de
cette domination pour que soit rendue possible sur son sol l’instauration du
régime papal romain en 538. Pour accomplir la chose selon Dan.7:8-20,
« trois cornes furent abaissées » devant le
papisme (la petite corne) ; sont
concernés des peuples hostiles au catholicisme romain des Evêques de Rome,
successivement, en 476, les Hérules, en 534, les Vandales, et le 10 Juillet 538,
« par une tempête de neige », libérée de l’occupation des Ostrogoths
par le général Bélisaire envoyé par Justinien 1er, Rome pouvait
entrer dans son régime papal exclusif, dominateur et intolérant, institué par
cet empereur, sur la demande de l’intrigant Vigile, le premier pape en titre.
Dès cet instant, Rome est redevenue
« la grande ville qui a la royauté
sur les rois de la terre », du verset 18, qui va à la « perdition »,
comme l’Esprit le précise, ici, une seconde fois, après le verset 8.
Le
papisme ne remonte donc pas à Saint Pierre comme il le prétend mais au décret
de Justinien 1er l’empereur byzantin qui lui a donné son titre et
son autorité religieuse. Ainsi, le dimanche fut ordonné par l’empereur romain
Constantin 1er le 7 Mars 321 et le papisme qui le justifie fut
installé par l’empereur byzantin Justinien 1er en l’an 538 ;
deux dates aux conséquences les plus terribles pour l’humanité entière. C’est
aussi en 538 que l’Evêque de Rome prend pour la première fois le titre de Pape.
Verset
12 : « Les dix cornes que tu as
vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent
autorité comme rois pendant une heure avec la bête. »
Ici,
contrairement à Dan.7:24, le message cible un temps très court situé sur la fin
du « temps de la fin ».
Comme
au temps de Daniel, au temps de Jean, les « dix cornes » de l’empire romain n’avaient pas encore pris ou
retrouvé leur indépendance. Mais, le contexte ciblé dans ce chapitre 17 étant
celui de la fin du monde, c’est le rôle que les « dix cornes » tiennent dans ce contexte précis qui est évoqué
par l’Esprit, comme les versets qui suivent vont le confirmer. « L’heure » prophétisée désigne le
temps de la dernière épreuve de foi annoncée, dans Apo.3:10, aux pionniers
fidèles de l’adventisme du septième jour de 1873. Le message était pour nous,
leurs héritiers, les fidèles de la lumière adventiste donnée par Jésus-Christ,
à ses élus, en 2020.
Selon
le code prophétique donné au prophète Ezéchiel (Ezé.4:5-6), « un jour » prophétique vaut « un an » réel, et donc, une « heure » prophétique vaut 15 jours
réels. La grande insistance du message de l’Esprit qui va citer trois fois
l’expression « en une seule heure »
dans le chapitre 18, me porte à en déduire que cette « heure » cible le temps compris
entre le début du 6ème des « sept derniers fléaux » et le retour en gloire de notre divin
Seigneur Jésus qui revient dans la gloire de l’Archange « Micaël » pour arracher ses élus à
la mort programmée. Cette « heure »
est donc celle que dure le « combat
Harmaguédon ».
Verset
13 : « Ils ont un même dessein,
et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. »
Ciblant
l’époque de cette dernière épreuve, l’Esprit dit des « dix cornes » : « Ils ont un même dessein, et ils donnent leur
puissance et leur autorité à la bête ». Ce dessein qu’ils partagent
consiste à faire respecter le repos dominical par tous les survivants de la
troisième guerre mondiale nucléaire. La ruine a beaucoup réduit la puissance
militaire des anciennes nations européennes. Mais, les vainqueurs du conflit,
les protestants américains obtiennent des survivants, un abandon total de leur
souveraineté. Le mobile est diabolique, mais les déchus l’ignorent, et leurs
esprits livrés à Satan ne peuvent qu’accomplir sa volonté.
C’est
seulement à partir de la coalition du « dragon », de la « bête »
et du « faux-prophète »,
que les « dix cornes »
abandonnent leur autorité à la « bête ».
Et ce renoncement est causé par l’intensité des souffrances que les fléaux de
Dieu leur font subir. Entre la proclamation du décret de mort et son
application, un délai de 15 jours est donné aux observateurs du sabbat pour
adopter « la marque de la bête »,
son « dimanche » romain souillé par le culte solaire païen. Le retour
de Jésus-Christ étant prévu pour le printemps qui précède le 3 Avril 2030, sauf
erreur dans l’interprétation du terme « heure », le décret de mort devrait être promulgué pour cette
date ou une date située entre elle et le jour du printemps 2030 de notre
calendrier usuel actuel.
Pour
bien comprendre ce que sera la situation du temps final, tiens compte des faits
suivants. La fin du temps de grâce n’est identifiable que par les élus qui la
rattachent à la promulgation de la loi dominicale ; plus précisément,
après elle. Pour le ramassis des peuples incrédules et rebelles encore en vie,
la promulgation de la loi dominicale n’apparaît que comme une mesure d’intérêt
général sans conséquences pour eux. Et ce n’est qu’après avoir subi les cinq
premiers fléaux, que leur colère vengeresse les conduit à approuver entièrement
la décision de « tuer »
ceux qui leur sont présentés comme les responsables de leur punition céleste.
Verset
14 : « Ils combattront contre
l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et
le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les
vaincront aussi. »
« Ils combattront contre l’Agneau, et l’Agneau
les vaincra …», parce qu’il est
le Dieu tout-puissant auquel aucune puissance ne peut résister. « Le Roi des rois et Seigneur des seigneurs »
va imposer sa force divine aux rois et seigneurs, les plus puissants, de la
terre. Et les élus qui ont compris la chose vaincront avec lui. L’Esprit
rappelle ici les trois critères exigés par Dieu de la part de ceux qu’il sauve
et qui se sont engagés sur le chemin du salut qui commence pour eux par le
statut spirituel « d’appelé »
et qui se transforme ensuite, quand c’est le cas, en statut « d’élu », par « la fidélité » manifestée envers le
Dieu créateur et toute sa lumière biblique. Le combat visé est le combat
« d’Harmaguédon »,
d’Apo.16:16 ; « l’heure »
où la « fidélité » des
« élus » « appelés » est mise à l’épreuve.
Dans Apo.9:7-9, l’Esprit a révélé la préparation de la foi protestante pour ce
« combat » spirituel.
Condamnés à mourir, à cause de leur fidélité au sabbat, les élus témoignent de
la confiance placée dans les promesses prophétisées par Dieu et ce témoignage
qui lui est rendu, lui donne la « gloire »
qu’il exige dans le message du premier ange d’Apo.14:7. Les défenseurs et
partisans du dimanche rendu obligatoire trouveront, dans cette expérience, la
mort qu’ils s’apprêteront à donner aux élus de Jésus-Christ. Je rappelle ici, à
celui qui est sceptique et doute que Dieu donne autant d’importance à des jours
de repos, que notre humanité a perdu son éternité à cause de l’importance qu’il
avait donnée à « deux arbres » du jardin terrestre. « Harmaguédon » repose sur le même
principe en remplacement des « deux arbres » nous avons aujourd’hui
« le jour de la connaissance du bien et du mal », le
dimanche, et « le jour de la vie sanctifiée », le sabbat ou
samedi.
Verset
15 : « Et il me dit : Les eaux
que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples,
des foules, des nations, et des langues. »
Le
verset 15 nous donne la clé qui permet d’attribuer aux « eaux » sur lesquelles « la prostituée est assise »,
l’identité des peuples européens dits « chrétiens », mais surtout,
faussement et trompeusement « chrétiens ». L’Europe a la
caractéristique de regrouper des peuples qui parlent des « langues » différentes ; ce qui
fragilise les unions et les alliances réalisées. Mais dans les derniers temps,
la langue anglaise sert de passerelle et favorise les échanges
internationaux ; l’instruction généralisée des êtres humains réduit l’efficacité
de l’arme de la malédiction divine et s’oppose au dessein de son Créateur. Sa
réponse sera donc plus terrible : la mort par la guerre et à la fin, par
l’éclat de son glorieux avènement.
Verset
16 : « Les dix cornes que tu as
vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu,
mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. »
Le
verset 16 annonce le programme du chapitre 18 qui vient. Il confirme le
retournement des « dix cornes et de la bête » qui, après l’avoir soutenue
et approuvée, finissent par détruire « la
prostituée ». Je rappelle ici, que « la bête » est le régime de l’association des pouvoirs civils
et religieux et qu’elle désigne dans ce contexte, la puissance du peuple
américain officiellement protestant et des peuples européens catholiques et
protestants, tandis que « la
prostituée » désigne le clergé soit, les autorités enseignantes du
pouvoir religieux catholique : les moines, les prêtres, les évêques, les
cardinaux et le Pape. Ainsi, dans le retournement, les peuples européens
catholiques et le peuple américain protestant soit, les deux victimes du
mensonge romain, se dressent contre le clergé du catholicisme papal romain. Et
elles « la consumeront par le feu »
lorsque par son intervention glorieuse, Jésus abattra son masque séducteur
trompeur diabolique. Les « dix
cornes », « la
dépouilleront et la mettront à nu » parce qu’elle vivait dans le luxe,
elle sera dépouillée, et parce qu’elle se revêtait d’une apparence de sainteté,
elle paraîtra « nue » soit,
dans la honte spirituelle, sans aucune justice céleste pour la vêtir. La
précision, « elles mangeront ses
chairs », exprime la férocité sanglante de son châtiment. Ce verset
confirme le thème de la « vendange »
d’Apo.14:18 à 20 : Malheur aux raisins de la colère !
Verset
17 : « Car Dieu a mis dans
leurs cœurs d'exécuter son dessein et d'exécuter un même dessein, et de donner
leur royauté à la bête, jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies.
»
Le
verset 17, sous le chiffre du jugement, nous révèle une importante pensée du
Dieu céleste que les hommes ont tort de mépriser ou de traiter avec
indifférence. Dieu insiste ici, pour que ses élus soient convaincus, qu’il est
le seul Maître du « jeu terrible » qui va se mettre en place au temps
prévu. Le programme n’a pas été conçu par le diable, mais par Dieu lui-même.
Tout ce qu’il a annoncé dans sa grande et sublime Révélation qui concerne
Daniel et Apocalypse s’est, ou déjà accompli, ou reste à s’accomplir. Et parce
que « la fin d’une chose vaut mieux
que son commencement » selon Ecc.7:8, Dieu cible pour nous, cette
dernière épreuve de fidélité qui nous séparera des faux chrétiens et nous
rendra dignes d’entrer dans son éternité céleste après la destruction nucléaire
de la Troisième Guerre Mondiale. Nous n’avons donc qu’à attendre avec confiance
puisque tout ce qui va être organisé sur la terre est un « dessein » conçu par Dieu, lui-même.
Et si Dieu est pour nous, qui sera contre nous, sinon ceux dont les « desseins » meurtriers se
retourneront contre eux ?
Que
signifie la précision « jusqu'à ce que
les paroles de Dieu soient accomplies » ? L’Esprit fait référence
au sort final réservé à la « petite
corne » papale tel qu’il est déjà prophétisé, dans Dan.7:11 :
« Je regardai alors, à cause des
paroles arrogantes que prononçait la corne ; et tandis que je regardais, l'animal fut tué, et son corps fut
anéanti, livré au feu pour être brûlé » ; dans
Dan.7:26 : « Puis viendra le
jugement, et on lui ôtera sa
domination, qui sera détruite et anéantie pour toujours » ;
et Dan.8:25 : « A cause de sa
prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur, il
fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre
le Chef des chefs ; mais il sera
brisé, sans l'effort d'aucune main ». Le reste des « paroles de Dieu » concernant la fin
de Rome sera présenté dans Apo.18, 19 et 20.
Verset 18 :
« Et la femme que tu as vue, c'est
la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre. »
Le
verset 18 nous offre la preuve la plus convaincante que « la grande ville » est bien Rome.
Réalisons-le, l’ange s’adresse à Jean personnellement. Aussi, en lui
disant : « Et la femme que
tu as vue, c’est la grande ville qui
a la royauté sur les rois de la terre », Jean est conduit à comprendre
que l’ange parle de Rome, « la ville aux sept collines », qui, dans
son époque, domine de manière impériale les différents royaumes de tout son
immense Empire colonial. Sous son aspect impérial, elle a déjà « la royauté sur les rois de la terre »
et la conservera sous sa domination papale.
Dans
ce chapitre 17, tu peux le constater, Dieu a concentré ses révélations
permettant d’identifier avec certitude la « prostituée », son ennemie de « la tragédie des
siècles » chrétiens. Il donne ainsi au chiffre 17 un authentique sens de
son jugement. C’est ce constat qui m’a conduit à valoriser l’anniversaire du 17ème
centenaire de l’instauration du péché que constitue l’adoption du jour du
soleil du 7 Mars 321 (date officielle mais 320 pour Dieu) que nous avons vécu
en cette année 2020 maintenant écoulée. Nous pouvons constater que Dieu l’a bel
et bien marquée par une malédiction sans précédent dans l’histoire de l’ère
chrétienne (Covid-19) qui a provoqué un effondrement économique mondial plus
désastreux que la Deuxième Guerre Mondiale. Les autres malédictions du juste
jugement divin viennent ensuite, nous allons les découvrir, jour après jour.
Apocalypse 18 : la prostituée
reçoit son châtiment
Après
avoir révélé les détails permettant l’identification de la prostituée, le
chapitre 18 va nous conduire dans le contexte, très particulier, de la fin du
« combat d’Harmaguédon ».
Des mots en révèlent le contenu : « l’heure du châtiment de Babylone la grande, la mère des prostituées de
la terre » ; l’heure de la « vendange » sanglante.
Verset
1 : « Après cela, je vis
descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut
éclairée de sa gloire. »
L’ange
porteur d’une grande autorité est du camp de Dieu, en fait, Dieu lui-même.
Micaël chef des anges est un autre nom que Jésus-Christ a porté au ciel avant
son ministère terrestre. C’est sous ce nom, et par l’autorité qui lui a été
reconnue par les saints anges, qu’il a expulsé du ciel le diable et ses démons,
après sa victoire sur la croix. C’est donc sous ces deux noms qu’il revient
vers la terre, dans la gloire du Père, pour en retirer ses précieux élus ;
précieux parce que fidèles et que cette fidélité mise à l’épreuve a été
démontrée. C’est dans ce contexte qu’il vient honorer de sa fidélité ceux qui
ont sagement obéi en lui donnant la « gloire »
qu’il exigeait depuis 1844 selon Apo.14:7. En gardant le sabbat, ses élus l’ont
glorifié au titre de Dieu créateur qu’il possède seul légitimement depuis sa
création des vies célestes et terrestres.
Verset
2 : « Il cria d'une voix forte,
disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est
devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire
de tout oiseau impur et odieux, »
« Elle est
tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! ». Nous retrouvons
la citation d’Apo.14:8 dans ce verset 2, mais cette fois, ce n’est pas à titre
prophétique qu’elle est prononcée, c’est parce que les preuves de sa chute sont
données aux humains survivants de ce moment final de son activité trompeuse
séductrice. Le masque de sainteté de la Babylone papale romaine tombe
lui-aussi. Elle est en fait « une
habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout
oiseau impur et odieux, ». La mention de « l’oiseau » vient nous rappeler que derrière les actions
terrestres se trouvent les inspirations célestes des mauvais anges du camp de
Satan, leur chef, et premier rebelle de la création divine.
Verset
3 : « parce que toutes les
nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la
terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre
se sont enrichis par la puissance de son luxe. »
«… parce que toutes les nations ont bu du vin
de la fureur de son impudicité,… » L’agressivité religieuse est
apparue sur l’instigation du pouvoir papal catholique romain qui, revendiquant
être au service de Jésus-Christ, a affiché un mépris total pour les leçons de
comportement qu’il a enseigné sur terre à ses disciples et ses apôtres. Jésus
plein de douceur, les papes pleins de fureur ; Jésus, modèle d’humilité,
les papes, modèles de vanité et d’orgueil, Jésus vivant dans la pauvreté
matérielle, les papes vivants dans le luxe et les richesses. Jésus a sauvé des
vies, les papes ont fait mourir injustement et inutilement des multitudes
innombrables de vies humaines. Ce christianisme catholique papal
romain n’avait donc aucune ressemblance avec la foi donnée en
modèle par Jésus. Dans Daniel, Dieu a prophétisé « le succès de ses ruses », mais pourquoi ce succès a-t-il été
obtenu ? La réponse est simple : parce que Dieu le lui a donné. Car
nous devons nous souvenir que c’est au titre de châtiment de « la deuxième trompette » d’Apo.8:8,
qu’il a suscité ce régime cruel et dur pour châtier la transgression du sabbat
abandonné depuis le 7 Mars 321. Dans une étude comparative avec les fléaux qui
allait frapper Israël pour son infidélité envers les commandements de Dieu,
dans Lév.26:19, Dieu disait : « Je
briserai l’orgueil de votre force, je rendrai votre ciel comme du fer, et votre terre comme de l’airain ». Dans la
nouvelle alliance, le régime papal fut suscité pour accomplir ces mêmes
malédictions. Dans son projet, Dieu est à la fois Victime, Juge et
Bourreau pour satisfaire aux exigences de sa loi d’amour et de sa parfaite
justice. La transgression du sabbat a coûté, depuis 321, très cher à
l’humanité, qui a payé son tribut, en guerres et massacres inutiles, et en
épidémies mortelles ravageuses créées par le Dieu créateur. Dans ce verset, « l’impudicité » (ou « la débauche ») est spirituelle, et
elle qualifie un comportement religieux indigne. Le « vin » symbolise son enseignement qui distille, au nom du
Christ, « la fureur » et la
haine diaboliques parmi tous les peuples devenus, à cause d’elle, des victimes
agressées ou des agresseurs.
La
culpabilité de l’enseignement catholique ne doit pas cacher la culpabilité de
l’humanité entière qui, dans sa presque totalité ne partage pas les valeurs
exaltées par Jésus-Christ. Si les rois de la terre ont bu « le vin d’impudicité» (débauche) de « Babylone », c’est parce qu’au titre de « prostituée », son seul souci était
de plaire aux clients ; c’est la règle, le client doit être satisfait
sinon il ne revient pas. Et le catholicisme a exalté au plus haut niveau la
cupidité, jusqu’au crime, et l’amour des richesses et de la vie luxurieuse.
Comme Jésus l’a enseigné, ceux qui se ressemblent s’assemblent. Les hommes
méchants et orgueilleux se seraient perdus de toute manière avec elle ou sans
elle. Rappel : la méchanceté est entrée dans la vie humaine par Caïn le
meurtrier de son frère Abel dès le début de l’histoire terrestre. « Les marchands de la terre se sont enrichis
par la puissance de son luxe ». Ceci explique le succès du régime catholique
papal romain. Les marchands de la terre ne croient qu’en l’argent, ce ne sont
pas des fanatiques religieux mais si la religion les enrichit, elle devient un
partenaire acceptable, et même appréciable. Le contexte final du thème me porte
à identifier principalement les marchands protestants américains puisque la
terre désigne spirituellement la foi protestante. Depuis le 16ème
siècle, l’Amérique du nord, essentiellement protestante à son origine, a
accueilli des hispaniques catholiques et depuis, la foi catholique est autant
représentée que la foi protestante. Pour ce pays, où seul le
« business » compte, les différences religieuses n’ont plus
d’importance. Gagnés par le plaisir de s’enrichir qu’encourageait le
réformateur de Genève, Jean Calvin, les marchands protestants trouvent dans la
foi catholique le moyen de s’enrichir que n’offrait pas la norme protestante
originelle. Les temples des protestants sont vides avec des murs nus, tandis
que les églises catholiques sont surchargées de reliques faites en matériaux
précieux, de l’or, de l’argent, de l’ivoire, tous matériaux que ce thème
énumère au verset 12. Les richesses des cultes catholiques sont donc, pour le
Seigneur Dieu, l’explication de l’affaiblissement de la foi protestante
américaine. Le Dollar, nouveau Mammon, est venu remplacer Dieu dans les cœurs,
et le sujet des doctrines a perdu tout intérêt. L’opposition existe mais que
sous la forme politique.
Verset
4 : « Et j'entendis du ciel une
autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne
participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux. »
Le
verset 4 évoque le moment de l’ultime séparation : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple »
; c’est l’heure où les élus seront enlevés au ciel, à la rencontre de Jésus. Ce
que ce verset illustre, c’est le moment de la « moisson », thème d’Apo.14:14 à 16. Ils sont enlevés, parce que
comme le verset le précise, ils ne doivent pas « avoir part » aux
« fléaux » qui vont frapper la Rome papale et son clergé. Mais,
le texte précise que pour être du nombre des élus enlevés, il ne faut pas avoir
« participé à ses péchés ».
Et comme le péché principal est le repos dominical, « marque de la bête » honorée par les catholiques et les
protestants dans la dernière épreuve de foi, les croyants de ces deux groupes
religieux principaux ne peuvent pas participer à l’enlèvement des élus. La nécessité de « Sortir de
Babylone » est constante, cependant dans ce verset, l’Esprit cible
le moment où se présente la dernière opportunité d’obéir à cet ordre de Dieu
parce que la proclamation de la loi du dimanche marque la fin du temps de
grâce. Cette proclamation favorise la prise de conscience de tous les
survivants de la « sixième trompette »
(Troisième Guerre Mondiale) ce qui responsabilise leur choix sous le regard
attentif du Dieu créateur.
Verset
5 : « Car ses péchés se sont
accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses iniquités. »
Dans
ses paroles, l’Esprit suggère l’image de la « tour de Babel » dont le
nom se trouve en racine dans celui de « Babylone ». Depuis 321 et
538, Rome, « la grande ville »
où la « prostituée » a son
« trône », son
« saint » siège papal depuis 538, a multiplié ses fautes contre Dieu.
Depuis le ciel, il a tenu le compte et a enregistré ses péchés accumulés
pendant 1709 années (depuis 321). Par son retour glorieux, Jésus a démasqué le
régime papal et pour Rome et sa fausse sainteté, c’est l’heure de payer leurs crimes.
Verset
6 : « Payez-la comme elle a
payé, et rendez-lui au double selon ses œuvres. Dans la coupe où elle a versé,
versez-lui au double. »
Suivant
la progression des thèmes d’Apo.14, après la
moisson vient la vendange. Et
c’est aux plus méchantes des victimes catholiques et protestantes des mensonges
du catholicisme que Dieu adresse ses paroles : « Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses œuvres ».
On retient de l’histoire que ses œuvres étaient les bûchers et les tortures de
ses tribunaux inquisiteurs. C’est donc ce type de sort que les enseignants
religieux catholiques vont subir au double, si la chose est possible. Le même
message est répété sous la forme : « Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double ». L’image
de la coupe à boire était utilisée par Jésus, pour désigner la torture que son
corps allait subir, jusqu’à l’agonie finale sur une croix, déjà dressée par
Rome, au pied du mont Golgotha. Par ce moyen, Jésus rappelle que la foi
catholique a témoigné d’un odieux mépris pour les souffrances qu’il a accepté
d’endurer, aussi, est-ce à son tour de les expérimenter. Un vieux proverbe va
prendre à ce moment-là toute sa valeur : ne faîtes jamais aux autres ce
que vous n’aimeriez pas que l’on vous fasse. Dans cette action, Dieu accomplit
la loi du talion : œil pour œil, dent pour dent ; une loi
parfaitement juste dont il s’est réservé l’usage individuel. Mais au niveau
collectif, son application était autorisée aux êtres humains, qui l’ont
cependant condamnée, pensant pouvoir être plus justes et bons que Dieu. La
conséquence est désastreuse, le mal et son esprit rebelle ont empiré et dominé
les peuples occidentaux d’origine chrétienne.
Dans
Apo.17 :5, « Babylone la grande »,
« la prostituée », « tenait une coupe d’or remplie de ses
abominations ». Cette précision cible son activité religieuse et son
usage particulier de la coupe de l’eucharistie. Son irrespect de ce rite sacré
enseigné et sanctifié par Jésus-Christ lui vaut de sa part un châtiment
également particulier. Le Dieu amour fait place au Dieu justice et la pensée de
son jugement est clairement révélée aux hommes.
Verset
7 : « Autant elle s'est
glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil.
Parce qu'elle dit en son cœur : Je suis assise en reine, je ne suis point
veuve, et je ne verrai point de deuil ! »
Dans
le verset 7, l’Esprit met en évidence l’opposition de la vie et de la mort. La
vie non-atteinte par le malheur de la mort est gaie, insouciante, frivole, dans
la recherche de nouveaux plaisirs. La « Babylone » romaine papale
recherchait la richesse qui achète la vie de luxe. Et pour l’obtenir des
puissants et des rois, elle a utilisé et utilise encore le nom de Jésus-Christ
pour vendre en « indulgences » le pardon des péchés. C’est un détail
qui pèse très lourd dans la balance du jugement de Dieu qu’elle doit expier
maintenant de manière psychique et physique. Le reproche de cette richesse et
de ce luxe repose sur le fait que Jésus et ses apôtres vivaient, eux,
pauvrement, se contentant du nécessaire. Le « tourment » et le « deuil »
viennent donc remplacer « la
richesse et le luxe » du clergé catholique papal romain.
Pendant
son activité trompeuse, Babylone dit en son cœur : « Je suis assise en reine » ; ce
qui confirme « sa royauté sur les
rois de la terre » d’Apo.17:18. Et selon Apo.2:7 et 20, son « trône » est au Vatican (vaticiner =
prophétiser), à Rome. « Je ne suis
point veuve » ; son époux, Christ, dont elle prétend être
l’épouse, est vivant. « Et je ne
verrai point de deuil ». Hors de l’Eglise point de salut, dit-elle à
tous ses opposants. Elle l’a tant répété qu’elle a fini par y croire. Et elle
est vraiment convaincue que son règne va durer éternellement. Depuis qu’elle y
réside, n’a-t-on pas donné à Rome le nom de « ville éternelle » ?
De plus, étant soutenue par les puissances occidentales de la terre, elle avait
de bonnes raisons de se croire humainement intouchable et invulnérable. Elle ne
redoutait pas non plus la puissance de Dieu puisqu’elle prétendait le servir et
le représenter sur la terre.
Verset
8 : « A cause de cela, en un
même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil et la famine, et elle sera
consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l'a jugée. »
Ce
verset met fin à toutes ses illusions : « à cause de cela, en un même jour » ; celui où Jésus
reviendra en gloire, « ses fléaux
arriveront » soit, le châtiment par Dieu arrivera ; « la mort, le deuil, et la famine »
en fait, c’est dans l’ordre inverse que les choses s’accomplissent. On ne meurt
pas de faim en un seul jour, aussi, en première, « la famine » spirituelle est la perte du pain de vie qui est à
la base de la foi religieuse chrétienne. Ensuite « le deuil » est porté pour marquer la mort des personnes qui
nous sont proches, avec lesquelles nous partageons des sentiments familiaux. Et
finalement, « la mort » frappe
le pécheur coupable, puisque « le
salaire du péché, c’est la mort », selon Rom.6:23. « Et elle sera consumée par le feu »,
conformément aux annonces prophétiques répétées dans Daniel et Apocalypse. Elle a fait elle-même brûler sur ses
bûchers tant de créatures, injustement, qu’il est dans la parfaite justice
divine qu’elle périsse elle-même dans le feu. « Car il est puissant, le Seigneur qui l’a jugée » ;
pendant son activité séduisante, la foi catholique a rendu un culte à Marie, la
mère de Jésus qui n’apparaissait que sous la forme du petit enfant qu’elle
tenait entre ses bras. Cet aspect séduisait les esprits humains sujets à la
sensiblerie. Une femme, mieux, une mère, combien la religion devenait
sécurisante ! Mais c’est l’heure de vérité, et le Christ qui l’a juge
vient d’apparaître dans la gloire du Dieu Tout-puissant ; et cette
puissance divine de Jésus-Christ, qui l’a démasquée, la détruit, en la livrant
à la colère vengeresse de ses victimes trompées.
Verset
9 : « Et tous les rois de la terre,
qui se sont livrés avec elle à l'impudicité et au luxe, pleureront et se
lamenteront à cause d'elle, quand ils verront la fumée de son embrasement. »
Ce
verset révèle le comportement des « rois
de la terre qui se sont livrés avec elle à l’impudicité et au luxe ».
Sont ainsi concernés, les rois, les présidents, les dictateurs, tous les
dirigeants des nations qui ont favorisé le succès et l’activité de la foi
catholique, et qui, dans la dernière épreuve, ont approuvé la décision de tuer
les observateurs du sabbat. Ils « pleureront
et se lamenteront à cause d’elle, quand ils verront la fumée de son embrasement ».
Visiblement, les rois de la terre voient la situation leur échapper. Ils ne
dirigent plus personne et constatent seulement l’incendie de Rome allumé par
les victimes trompées, instruments exécuteurs de la vengeance divine. Leurs
pleurs et leurs lamentations sont justifiés par le fait que les valeurs du
monde, qui les ont conduits au pouvoir le plus élevé, s’écroulent brutalement.
Verset
10 : « Se tenant éloignés, dans
la crainte de son tourment, ils diront : Malheur ! Malheur ! La grande ville,
Babylone, la ville puissante ! En une seule heure est venu ton jugement ! »
La
« ville éternelle » meurt, elle flambe et les rois de la terre se tiennent éloignés de Rome. Ils redoutent
maintenant d’avoir à partager son sort. Ce qui arrive constitue, pour eux, un énorme malheur :
« Malheur !
Malheur ! La grande ville, Babylone », malheur est répété deux fois comme, « elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ».
« La ville puissante ! » ;
si puissante qu’elle dirigeait le monde par son influence sur les dirigeants
des nations chrétiennes ; c’est précisément à cause de ce lien condamné
par Dieu, que le roi Louis XVI et son épouse autrichienne Marie-Antoinette sont
montés sur l’échafaud de la guillotine, ainsi que leurs partisans, victimes de
la « grande tribulation »,
comme l’Esprit l’avait annoncé, dans Apo.2:22-23. « En une seule heure est venu ton jugement ! » ; le
retour de Jésus vient marquer le temps de la fin du monde. La dernière épreuve
a marqué « une heure »
symbolique prophétisée dans Apo.3:10, mais il suffira que Jésus-Christ
apparaisse, pour que toute la situation actuelle soit renversée, et cette fois,
« une heure » au sens littéral
suffira pour obtenir cet étonnant changement.
Verset
11 : « Et les marchands de la
terre pleurent et sont dans le deuil à cause d'elle, parce que personne
n'achète plus leur cargaison, »
L’Esprit
cible cette fois « les marchands de
la terre » visant particulièrement l’esprit mercantile américain
adopté par les survivants sur toute la terre comme cela a été évoqué dans
l’étude du chapitre 17 précédent. Eux aussi « pleurent et sont dans le deuil à cause d’elle, parce que personne
n’achète plus leur cargaison ; …». Ce verset souligne la culpabilité
de l’affection des protestants pour la foi catholique dont il porte le deuil, témoignant ainsi de leur
attachement personnel à elle par
intérêt économique. Alors, qu’en contraire absolu, l’œuvre de réforme fut
suscitée par Dieu pour dénoncer la culpabilité catholique papale romaine et
restaurer les vérités comprises ; ce que firent en leur temps les vrais
réformateurs tels que, Pierre Valdo, John Wicleff et Martin Luther. Les
marchands voient avec tristesse, eux aussi, les valeurs qu’ils affectionnent
s’écrouler sous leurs yeux, puisqu’ils ne vivent que pour le plaisir de
s’enrichir par leurs activités commerciales ; faire des affaires résume les
joies de leur existence.
Verset
12 : « cargaison d'or,
d'argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie,
d'écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d'objets
d'ivoire, de toute espèce d'objets en bois très précieux, en airain, en fer et
en marbre, »
Avant
d’énumérer les différents matériaux qui sont à la base de la religion idolâtre
catholique romaine, je rappelle ici, ce point particulier de la vraie foi
enseigné par Jésus-Christ. Il avait déclaré à la femme samaritaine : « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure
vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le
Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que
nous connaissons, car le salut vient des
Juifs. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs
adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le
Père demande. Dieu est Esprit, et il
faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité. (Jean 4:21-23) ». Ainsi, la vraie foi
n’a besoin d’aucun matériau ni matériel, car elle repose uniquement sur un état
d’esprit. Et en conséquence, cette vraie foi intéresse peu le monde cupide et
voleur, car elle n’enrichit, elle, personne, sinon, spirituellement, les élus.
Les élus adorent Dieu en esprit, donc dans leur pensée, mais aussi, en
vérité, ce qui veut dire que leurs pensées doivent se construire sur la
norme indiquée par Dieu. Tout ce qui n’est pas dans cette norme est une forme
de paganisme idolâtre où le vrai Dieu est servi comme une idole. Au cours de
ses conquêtes, la Rome républicaine a adopté les religions des pays vaincus. Et
une grande partie de ses dogmes religieux étaient d’origine grecque, la
première grande civilisation de l’antiquité. Dans notre ère, sous la forme
papale, on retrouve tout cet héritage joint aux nouveaux « saints »
« chrétiens » en commençant par les 12 apôtres du Seigneur. Mais,
étant allée jusqu’à supprimer le second commandement de Dieu qui condamne cette
pratique idolâtre, la foi catholique perpétue l’adoration des images taillées,
peintes, ou apparaissant dans des visions démoniaques. C’est donc dans les
rites de ses cultes que nous retrouvons ces idoles taillées qui nécessitent des
matériaux, pour prendre forme ; des matériaux dont Dieu présente lui-même la
liste : « … ; … cargaison
d'or, d'argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de
soie, d'écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d'objets
d'ivoire, de toute espèce d'objets en bois très précieux, en airain, en fer et
en marbre, … ». « L’or,
l’argent, les pierres précieuses, et des objets de prix » « rendent hommages au dieu des forteresses »
du roi papal de Dan.11:38. Ensuite, « la
pourpre et l’écarlate » revêtent la prostituée Babylone la Grande dans Apo.17:4 ; « l’or, les pierres précieuses et les perles »
sont ses parures ; « le fin lin » désigne sa prétention
à la sainteté, selon Apo.19:8 : « Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints ». Les
autres matériaux cités sont ceux dont elle fait ses idoles taillées. Ces
matériaux de luxe expriment le haut niveau de dévotion de l’adorateur
catholique idolâtre.
Verset
13 : « de cinnamome,
d'aromates, de parfums, de myrrhe, d'encens, de vin, d'huile, de fine farine,
de blé, de bœufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d'âmes d'hommes.
»
Les
« parfums, de myrrhe, d'encens, le vin, et l'huile, »
cités suggèrent ses rites religieux. Les autres choses sont des éléments
nutritifs et des biens qui font allusion au règne de Salomon, le fils de David,
constructeur du premier temple bâti pour Dieu, selon 1 Rois 4:20 à 28. De la
sorte, l’Esprit dénonce sa tentative illégitime de reproduire la construction
du « temple de Dieu »
qu’elle « blasphème », dans
Apo.13:6, et qu’elle « renverse »,
dans Dan.8:11. La précision finale du verset, concernant « les corps et les âmes d’hommes »,
dénonce sa collaboration avec les monarques avec lesquels elle partage,
illégalement, le pouvoir temporel. Au nom du Christ, elle a justifié religieusement
des actions abominables, comme l’esclavage, la torture, et la mise à mort des
créatures de Dieu ; chose que Dieu se réserve dans le domaine
religieux ; ceci au point qu’il résume ses actions en ces
termes : « on a trouvé
chez elle, le sang de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre », au
verset 18 de ce chapitre 18. En citant « les âmes d’hommes », Dieu lui impute la perte des « âmes » livrées au diable par son
activité et ses fausses prétentions religieuses.
Rappel : Dans la
Bible et la pensée divine, le mot « âme »
désigne une personne dans tous ses aspects, son corps physique et sa pensée
mentale ou psychique, son intellect et ses sentiments. La théorie qui présente
« l’âme » comme un élément
de vie, qui se détache du corps à la mort et lui survit, est purement d’origine
païenne grecque. Dans l’ancienne alliance, Dieu identifie « l’âme au
sang » de ses créatures humaines ou animales : Lév.17:14 : « Car
l'âme de toute chair, c'est son sang, qui est en elle. C'est pourquoi j'ai dit aux enfants d'Israël
: vous ne mangerez le sang d'aucune chair ; car l'âme de toute chair, c'est son sang : quiconque en mangera
sera retranché. ». Il prend ainsi le contre-pied des futures théories
grecques et prépare une parade biblique contre les pensées philosophiques qui
vont naître dans les peuples païens. La vie humaine et animale repose sur le
fonctionnement du sang. Versé, ou souillé par étouffement, le sang n’alimente
plus en oxygène, les éléments du corps physique dont le cerveau, support de la
pensée. Et si ce dernier n’est pas oxygéné, le principe de la pensée s’arrête
et rien ne subsiste en vie après ce stade ultime ; si ce n’est le souvenir
de la composition de « l’âme »
morte dans la pensée éternelle de Dieu en vue de sa future
« résurrection », quand il la « ressuscitera » soit, quand
il la « suscitera de nouveau », selon le cas, pour la vie éternelle
ou pour la destruction définitive de la « seconde mort ».
Verset
14 : « Les fruits que désirait
ton âme sont allés loin de toi ; et toutes les choses délicates et magnifiques
sont perdues pour toi, et tu ne les retrouveras plus. »
En
confirmation de ce qui a été expliqué dans le verset précédent, l’Esprit impute
les « désirs » de la Rome
papale à son « âme », sa
séduisante et trompeuse personnalité. Héritière des philosophies grecques, la
foi catholique a été la première à poser la question de l’attribution de l’âme
aux animaux et aux hommes découverts sur les nouvelles terres. En fait la
question a sa réponse ; elle repose sur le choix du bon verbe auxiliaire :
l’homme n’a pas une âme,
parce qu’il est une âme.
L’Esprit
résume les conséquences de la vraie mort qu’il a établies et révélées dans
Ecc.9:5-6-10. Ces précisions ne seront pas renouvelées dans les écrits de la
nouvelle alliance. On voit donc l’importance de l’étude de la Bible entière.
Détruite, « Babylone » aura
« perdu » pour toujours
« les fruits que désirait son âme »
et « toutes les choses délicates et
magnifiques » qu’elle appréciait et recherchait. Mais l’Esprit précise
aussi : « pour toi » ;
car les élus, à l’opposé d’elle, vont pouvoir prolonger, éternellement,
l’appréciation des merveilles que Dieu va leur offrir en partage.
Verset
15 : « Les marchands de ces
choses, qui se sont enrichis par elle, se tiendront éloignés, dans la crainte
de son tourment ; ils pleureront et seront dans le deuil, »
Dans
les versets 15 à 19, l’Esprit prend pour cibles « les marchands qui se sont enrichis par elle ». Des reprises
font apparaître une insistance sur l’expression « en une seule heure », répétée trois fois dans ce chapitre, de
même que le cri « Malheur !
Malheur ! ». Le chiffre 3 symbolise la perfection. Dieu insiste
donc, pour affirmer le caractère irrévocable de l’annonce prophétique ; ce
châtiment s’accomplira dans toute sa perfection divine. Le cri, « Malheur ! Malheur ! »,
lancé par les marchands, fait écho au cri d’avertissement lancé par ses élus
dans Apo.14:8 : « Elle est
tombée ! Elle est tombée ! Babylone la Grande ». Ces
marchands assistent de loin à sa destruction, « dans la crainte de son tourment ». Et ils ont bien raison de
craindre ce fruit de la juste colère du Dieu vivant, car en regrettant sa
destruction, ils se placent dans son camp, et vont à leur tour être détruits
par la colère meurtrière humaine des victimes inconsolables de la tromperie
religieuse. Ce verset nous fait prendre conscience de l’énorme responsabilité
des intérêts commerciaux dans le succès remporté par l’église catholique
romaine. Les « marchands »
ont soutenu la prostituée et ses pires décisions cruelles et despotiques, uniquement,
par appétit pour l’enrichissement financier et matériel. Ils ont fermé les yeux
devant toutes ses exactions hautement abominables et méritent de partager son
sort final. Un exemple historique concerne les Parisiens qui ont pris parti
pour la foi catholique contre la foi réformée dès le commencement de la Réforme
au temps du roi François 1er et après lui.
Verset
16 : « et diront : Malheur !
Malheur ! La grande ville, qui était vêtue de fin lin, de pourpre et
d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles ! En une seule
heure tant de richesses ont été détruites ! »
Ce
verset confirme la cible ; « Babylone
la grande, vêtue de fin lin, de pourpre et d’écarlate » ; les
couleurs des manteaux des rois, puisque c’est à ce titre que les soldats
romains moqueurs couvrirent les épaules de Jésus d’un manteau de « pourpre
». Ils ne pouvaient imaginer le sens que Dieu donnait à leur action :
en victime expiatoire, Jésus devenait porteur des péchés de ses élus désignés
par ces couleurs, le cramoisi, ou la
pourpre, selon Esa.1:18. « Une seule heure » suffira pour
détruire Rome, son pape, et son clergé, après le retour en gloire de
Jésus-Christ qui vient empêcher la mort de ses élus. Dans cette épreuve finale,
leur fidélité fera toute la différence, aussi, pouvons-nous comprendre pourquoi
Dieu insiste particulièrement pour fortifier leur foi et la confiance absolue
qu’ils doivent s’habituer à placer en lui. Pendant longtemps, l’homme ne
pouvait qu’être convaincu qu’une telle destruction « en une seule heure » tenait du miracle et donc, d’une
intervention directe de Dieu, comme pour Sodome et Gomorrhe. En notre époque où
l’homme maîtrise le feu nucléaire, la chose est moins étonnante.
Verset
17 : « Et tous les pilotes,
tous ceux qui naviguent vers ce lieu, les marins, et tous ceux qui exploitent
la mer, se tenaient éloignés, »
Ce
verset cible particulièrement « ceux
qui exploitent la mer, les pilotes, les marins qui naviguent vers ce lieu,
tous se tenaient éloignés ». C’est en profitant du désir des rois de
s’enrichir que l’église papale s’est elle-même enrichie. Elle a soutenu et
justifié la conquête de terres ignorées des hommes jusqu’à l’époque de leur
découverte où ses serviteurs catholiques ont pratiqué d’horribles massacres de
populations au nom de Jésus-Christ. Ce fut le cas principalement de l’Amérique
du Sud et des expéditions sanglantes conduites par le général Cortés. L’or
arraché à ces territoires revenait en Europe enrichir les rois catholiques et
la papauté complice. De plus, l’insistance sur l’aspect marin rappelle que
c’est en tant que régime de la « bête
qui monte de la mer » que son lien avec « les marins » s’est fortifié pour leur commun enrichissement.
Verset
18 : « et ils s'écriaient, en
voyant la fumée de son embrasement : Quelle ville était semblable à la grande
ville ? »
« Quelle ville était semblable à la grande
ville ? » crient les marins en voyant « la fumée de son embrasement ». La réponse est simple et
rapide : aucune. Car, aucune ville n’a concentré autant de pouvoir, civil en
tant que ville impériale, puis religieux depuis 538. Le catholicisme s’est
exporté dans toutes les terres de la planète sauf en Russie où la foi orthodoxe
orientale l’a rejeté. Après l’avoir accueilli, la Chine l’a aussi combattu et
persécuté. Mais il domine encore aujourd’hui tout l’Occident et ses
excroissances de l’Amérique, de l’Afrique, et de l’Australie. C’est le premier
site religieux touristique du monde qui attire des visiteurs de la terre
entière. Les uns viennent voir des « ruines antiques », les autres
s’y rendent pour voir le lieu où résident le Pape et ses cardinaux.
Verset
19 : « Ils jetaient de la
poussière sur leurs têtes, ils pleuraient et ils étaient dans le deuil, ils
criaient et disaient : Malheur ! Malheur ! La grande ville, où se sont enrichis
par son opulence tous ceux qui ont des navires sur la mer, en une seule heure
elle a été détruite! »
C’est
la troisième reprise où toutes les expressions précédentes sont rassemblées,
ainsi que la précision « en une
seule heure, elle a été détruite ». « La grande ville où se sont enrichis par son opulence, tous ceux qui ont
des navires sur la mer ». L’accusation devient très claire, c’est bien
par l’opulence du régime papal que les armateurs marins se sont enrichis en
apportant à Rome, les richesses du monde. Son enrichissement, Rome le tient de
son partage des biens de ses opposants tués par son allié perpétuel, le pouvoir
monarchique civil, son bras armé. En exemple historique, nous avons la mort des
« Templiers », dont les biens furent partagés entre la couronne de
Philippe Le Bel et le clergé catholique romain. Plus tard ce sera le cas des
« Protestants ».
Verset
20 : « Ciel, réjouis-toi sur
elle ! Et vous, les saints, les apôtres, et les prophètes, réjouissez-vous
aussi ! Car Dieu vous a fait justice en la jugeant. »
L’Esprit
invite les habitants du ciel et les vrais saints, les apôtres, et les
prophètes, de la terre, à se réjouir de la destruction de la Babylone romaine.
La joie sera donc à la hauteur des peines et des souffrances qu’elle a fait
endurer ou voulait faire subir aux serviteurs du Dieu de vérité, en ce qui
concerne les derniers élus fidèles au sabbat sanctifié.
Verset
21 : « Alors un ange puissant
prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en
disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et elle
ne sera plus trouvée. »
La
comparaison de Rome avec une « pierre »
suggère trois idées. Premièrement, le papisme rivalise avec Jésus-Christ qui
est lui-même symbolisé par une « pierre »
dans Dan.2:34 : «Tu regardais,
lorsqu'une pierre se détacha sans le secours d'aucune main, frappa les pieds de
fer et d'argile de la statue, et les mit en pièces. » D’autres versets
de la Bible lui attribuent également ce symbole de « pierre » dans Zac.4:7 ; « principale de l’angle » dans Psa.118:22 ;
Mat.21:42 ; et Act.4:11 : « Jésus est la pierre rejetée par vous qui
bâtissez, et qui est devenue la
principale de l'angle ». La deuxième idée est l’allusion à la
prétention papale de succéder à l’apôtre « Pierre » ; la cause principale de « la réussite de ses entreprises et du succès
de ses ruses », choses dénoncées par Dieu dans Dan.8:25. Ceci d’autant
plus que l’apôtre Pierre n’a jamais été le chef de l’Eglise chrétienne
car ce titre revient à Jésus-Christ lui-même. La « ruse » papale est donc aussi un « mensonge ». La troisième suggestion concerne le nom du fief
religieux papal, sa prestigieuse basilique nommée « Saint-Pierre de
Rome », dont la construction très coûteuse a fait adopter la vente des
« indulgences » qui l’ont démasquée aux yeux du moine réformateur
Martin Luther. Cette explication reste en étroite relation avec la seconde
idée. Le lieu du Vatican a servi de cimetière mais le tombeau présumé de Pierre
l’apôtre du Seigneur était en réalité celui de « Simon Pierre le
magicien », un adorateur et prêtre du dieu serpent nommé Esculape.
Revenant
à notre époque, l’Esprit prophétise contre la « Babylone » romaine. Il compare sa destruction future à l’image
d’une « grande meule » de
« pierre » qu’un « ange jette dans la mer ». Par cette
illustration, il porte contre Rome une accusation identifiée dans
Matt.18:6 : « Mais, si
quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux
pour lui qu'on suspendît à son cou une
meule de moulin, et qu'on le jetât
au fond de la mer ». Et dans son cas, elle n’a pas scandalisé un
seul de ces petits qui croient en lui, mais des multitudes. Une chose reste
sûre, c’est qu’une fois « détruite,
on ne la retrouvera plus ». Elle ne fera plus jamais de mal à
personne.
Verset
22 : « Et l'on n'entendra plus
chez toi les sons des joueurs de harpe, des musiciens, des joueurs de flûte et
des joueurs de trompette, on ne trouvera plus chez toi aucun artisan d'un
métier quelconque, on n'entendra plus chez toi le bruit de la meule, »
L’Esprit
évoque alors les sons musicaux qui exprimaient l’insouciance et les
réjouissances des habitants de Rome. Une fois détruite, on ne les y entendra
plus. Dans un sens spirituel il fait allusion aux messagers de Dieu dont les paroles
ont été entendues avec le même effet que les sons musicaux des « joueurs de la flûte ou de la trompette » ;
une image donnée en parabole dans Matt.11:17. Il évoque également, les « bruits » faits par les artisans
surchargés de commandes de travaux, car d’une ville ancienne ne sortaient que
des « bruits » d’activités
professionnelles parmi lesquels, « le
bruit de la meule » qui tournait pour moudre le grain des céréales, ou
pour affûter les instruments coupants comme la faucille et la faux, les couteaux
et les épées ; ceci, déjà dans la Babylone chaldéenne antique, selon
Jér.25:10.
Verset
23 : « la lumière de la lampe
ne brillera plus chez toi, et la voix de l'époux et de l'épouse ne sera plus
entendue chez toi, parce que tes marchands étaient les grands de la terre,
parce que toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, »
« La lumière de la lampe ne brillera plus chez
toi. » En langage spirituel, l’Esprit prévient Rome que la lumière de
la Bible ne viendra plus lui offrir la chance d’être éclairée afin de connaître
la vérité selon Dieu. Les images de Jér.25:10 sont reprises mais « les chants du fiancé et de la fiancée »
deviennent ici « la voix de l’époux
et de l’épouse qui ne seront plus entendues chez toi ».
Spirituellement, ce sont les voix des appels lancés par Christ et son Assemblée
Elue vers les âmes perdues afin qu’elles se convertissent et soient sauvées.
Cette possibilité aura disparu pour toujours, après sa destruction. « Car tes marchands étaient les grands de la
terre ». C’est par sa séduction des grands de la terre que Rome a pu
étendre sa religion catholique sur de nombreux peuples de la terre. Elle s’est
servie d’eux comme des représentants de son commerce religieux. Et le résultat
est que « toutes les nations ont été
séduites par tes enchantements ». Ici, Dieu qualifie les messes
catholiques d’ « enchantements »
qui caractérisent les cultes païens des sorciers et des sorcières diaboliques.
Il est vrai qu’utilisant des formules répétitives formalistes, de vaines
redites, la religion catholique laisse peu de place au Dieu créateur pour
s’exprimer. Il ne tente même pas de le faire, parce qu’il lui attribue un
« dieu étranger » dans
Dan.11:39 et ne l’a jamais reconnue au titre de servante ; le
« vicaire du Fils de Dieu », titre du Pape, n’est donc pas son
vicaire. Le verset suivant va en donner la raison.
Verset
24 : « et parce qu'on a trouvé
chez elle le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été
égorgés sur la terre. »
«… et parce qu'on a trouvé chez elle le sang
des prophètes, des saints,» : Dure, inflexible, insensible et cruelle
dans toute son histoire, Rome s’est frayé un chemin dans le sang de ses
victimes. Ce fut vrai pour la Rome païenne mais aussi pour la Rome papale qui a
fait tuer par les rois ses opposants, les serviteurs éclairés par Dieu qui
osaient dénoncer sa nature diabolique. Certains furent protégés par Dieu tels
Valdo, Wyclif et Luther, d’autres ne le furent pas et ils finirent leur vie en
martyrs de la foi, sur des bûchers, des billots, des piloris ou des potences.
La perspective prophétique de voir cesser, définitivement, son action ne peut
que réjouir les habitants du ciel et les vrais saints de la terre.
«… et de tous ceux qui ont été
égorgés sur la terre » : Celui qui porte ce jugement sait de quoi
il parle, car il suit les actions de Rome depuis sa fondation en 747 avant
notre ère. La situation mondiale des derniers jours est le dernier fruit porté
par l’occident conquérant et dominateur des autres peuples de la terre. La Rome
monarchique puis républicaine a dévoré les peuples de la terre qu’elle a
assujettis. Le modèle de cette société est resté celui de 2000 années de vrai
et faux christianisme. Après, la Rome païenne, la Rome papale a détruit l’image
de la paix du Christ et elle a enlevé à l’humanité, le modèle qui aurait fait
le bonheur des peuples. En justifiant l’égorgement des vrais agneaux disciples
de Jésus-Christ, elle a ouvert la voie aux affrontements religieux qui
conduisent l’humanité à une troisième guerre mondiale terrifiante génocidaire.
Ce n’est pas sans raison que la norme de l’égorgement est affichée de manière
publique par les groupes armés islamiques. Cette haine de l’islam est une
tardive réponse aux guerres des croisades lancées par Urbain II depuis
Clermont-Ferrand le 27 Novembre 1095.
Apocalypse 19 : Le combat Harmaguédon de Jésus-Christ
Verset
1 : « Après cela, j'entendis
dans le ciel comme une voix forte d'une foule nombreuse qui disait : Alléluia !
Le salut, la gloire, et la puissance sont à notre Dieu, »
En
continuité du chapitre 18 précédent, les élus rachetés sauvés se retrouvent
dans le ciel, porteurs du « nom
nouveau » qui désigne leur nouvelle nature céleste. La joie et
l’allégresse règnent et les anges célestes fidèles exaltent le Dieu sauveur.
Cette « foule nombreuse » diffère de la « foule que personne ne pouvait compter »
citée dans Apo.7:9. Elle représente un rassemblement des saints anges célestes
de Dieu qui exaltent sa « gloire »
car au verset 4, les élus terrestres symbolisés par les « 24 vieillards » répondront et
confirmeront leur adhésion aux propos tenus, en disant : « Amen ! » Ce qui
signifie : En vérité !
L’ordre
des termes « salut, gloire,
puissance » a sa logique. Le « salut » a été donné aux élus terrestres et aux saints anges
qui ont donné « gloire » au
Dieu créateur qui, pour les sauver, a fait appel à sa « puissance » divine pour détruire
les ennemis communs.
Verset 2
: « parce que ses jugements sont
véritables et justes ; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la
terre par son impudicité, et il a vengé le sang de ses serviteurs en le
redemandant de sa main. »
Les
élus qui avaient en commun la soif de la vérité et de la vraie justice sont
maintenant pleinement satisfaits et comblés. Dans sa folie aveugle, l’humanité
coupée de Dieu a pensé pouvoir faire le bonheur des derniers peuples en
adoucissant la norme de sa justice ; seul le mal a profité de ce choix et
comme la gangrène, il a envahi tout le corps de l’humanité. Le Dieu bon et
miséricordieux montre dans son jugement de « Babylone la grande » que celui qui donne la mort doit subir la
mort. Ce n’est pas un acte de méchanceté, mais une action de justice. Ainsi,
lorsqu’elle ne sait plus châtier le coupable, la justice devient l’injustice.
Verset
3 : « Et ils dirent une seconde
fois : Alléluia ! ...et sa fumée monte aux siècles des siècles. »
L’image
est trompeuse, car « la fumée »
du feu qui détruit Rome va disparaître après sa destruction. Les « siècles des siècles » désignent le
principe de l’éternité qui concerne uniquement les vainqueurs des épreuves
universelles célestes et terrestres. Dans cette expression, le mot « fumée » suggère la destruction et
l’expression « siècles des siècles »
lui confère un effet éternel, soit une destruction définitive ; elle ne se
relèvera jamais. En fait, au pire, « la
fumée » pourra monter dans les esprits des vivants au titre de
souvenir d’une action divine glorieuse accomplie par Dieu contre Rome,
l’ennemie sanglante.
Verset
4 : « Et les vingt-quatre
vieillards et les quatre êtres vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu assis
sur le trône, en disant : Amen ! Alléluia ! »
En
vérité ! Louanges à YaHWéH ! … disent ensemble les rachetés de la
terre et les mondes restés purs. L’adoration de Dieu est marquée par la
prosternation ; une forme légitime qui lui est réservée de manière
exclusive.
Verset
5 : « Et une voix sortit du
trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le
craignez, petits et grands ! »
Cette
voix est celle de « Micaël »,
Jésus-Christ soit, les deux expressions célestes et terrestres sous lesquelles
Dieu se révèle à ses créatures. Jésus dit : « vous qui le craigniez », il rappelle ainsi la « crainte » de Dieu exigée dans le
message du premier ange d’Apo.14:7. La « crainte de Dieu » ne fait que résumer l’attitude intelligente
d’une créature envers son Créateur qui a pouvoir de vie et de mort sur elle.
Comme la Bible l’enseigne dans 1 Jean 4:17-18 : « l’amour parfait bannit la crainte » :
«Tel il est, tels nous sommes aussi dans
ce monde : c'est en cela que l'amour est parfait en nous, afin que nous ayons
de l'assurance au jour du jugement. La crainte n'est pas dans l'amour, mais
l'amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et
celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour ». Ainsi, plus l’élu
aime Dieu, plus il lui obéit, et moins il a des raisons de le craindre. Des
élus sont sélectionnés par Dieu parmi les petits, comme les apôtres et les
disciples humbles, mais aussi des grands comme le grand roi Nébucadnetsar. Ce
roi des rois de son époque est un exemple parfait de ce qu’aussi grand soit-il
auprès des hommes, un roi n’est qu’une faible créature envers le Dieu créateur
Tout-Puissant.
Verset
6 : « Et j'entendis comme une
voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit
de forts tonnerres, disant : Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu tout
puissant est entré dans son règne. »
Ce
verset regroupe des expressions déjà vues. La « foule nombreuse » comparée au « bruit de grosses eaux » est représentée par son Créateur dans
Apo.1:15. Les « voix » qui
s’expriment sont si « nombreuses »
qu’elles ne peuvent être comparées qu’aux grondements, le « bruit du tonnerre ». « Alléluia
! Car le Seigneur notre Dieu tout puissant est entré dans son règne. » Ce
message a marqué l’action de la « septième
trompette » dans Apo.11:17 : « en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu tout puissant, qui
es, et qui étais, car tu as saisi ta grande puissance et pris possession de ton
règne ».
Verset
7 : « Réjouissons-nous et
soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l'agneau sont
venues, et son épouse s'est préparée, »
La
« réjouissance » et « l’allégresse » sont pleinement
justifiées, car le temps du « combat »
est dépassé. Dans la « gloire »
céleste, « l’épouse »,
l’Assemblée des élus rachetés de la terre a rejoint son « Epoux », Christ, le Dieu vivant
« Micaël », YaHWéH. En
présence de tous leurs amis célestes, les rachetés et Jésus-Christ vont
célébrer la fête des « noces »
qui les unit. « L’épouse s’est
préparée » en restaurant toutes les vérités divines que la foi catholique
a fait disparaître dans sa version de la foi chrétienne. La « préparation » a été longue,
construite sur 17 siècles d’histoire religieuse, mais surtout depuis 1843 date
du début de l’exigence divine des diverses restaurations devenues
indispensables, soit toutes les vérités non restaurées par les réformateurs
protestants persécutés. L’achèvement de cette préparation a été réalisé par les
derniers adventistes du septième jour dissidents restés dans l’approbation de
Dieu et la lumière que Jésus lui a donnée jusqu’à la fin et déjà jusqu’en ce
début 2021 où je rédige cette version de ses lumières.
Verset
8 : « et il lui a été donné de
se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres
justes des saints. »
« Le fin lin » désigne « les œuvres justes des »
vrais derniers « saints ».
Ces « œuvres » que Dieu
nomme « justes » sont le
fruit des révélations divines apportées successivement depuis 1843 et 1994. Le
présent ouvrage en est le dernier fruit qui révèle les inspirations divines données
depuis 2018 à ceux qu’il aime et bénit et « prépare » pour les « noces »
citées dans ce verset. Si Dieu bénit les « œuvres justes » de ses vrais « saints », à l’opposé, il a maudit et combattu, jusqu’à le
détruire, le camp des faux saints dont « les œuvres » étaient « injustes ».
Verset
9 : « Et l'ange me dit : Écris
: Bienheureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l'agneau ! Et il me
dit : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu »
Cette
béatitude est décernée aux saints rachetés par le sang de Jésus-Christ dont les
pionniers étaient concernés par celle de Dan.12:12 (Bienheureux ceux qui attendront jusqu’à 1335 jours) des pionniers
qui vont précisément être symbolisés par les « 144 000 » ou 12 X 12 X 1000 d’Apo.7. Entrer dans le ciel
pour l’éternité est en effet un motif de grand bonheur qui rendra divinement
« heureux » ceux qui auront
cette chance. La chance n’est pas seule en cause pour bénéficier de ce
privilège, mais l’offre du salut nous est offerte par Dieu comme une
« seconde chance » après l’héritage et la condamnation du péché
originel. La promesse du salut et des joies célestes futures est certifiée
comme étant celle de l’engagement oral de Dieu digne de notre foi car il tient
de manière permanente ses engagements. Les épreuves des derniers jours
nécessiteront des certitudes dans lesquelles le doute n’aura plus sa
place. Les élus devront s’appuyer sur la foi construite sur les promesses de
Dieu révélées car ce qui est écrit est auparavant dit. C’est pourquoi la Bible,
l’Ecriture sainte est nommée : la Parole de Dieu.
Verset
10 : « Et je tombai à ses pieds
pour l'adorer ; mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon
de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu.
Car le témoignage de Jésus est l'esprit de la prophétie. »
Dieu
exploite l’erreur de Jean pour nous révéler sa condamnation de la foi
catholique qui enseigne à ses membres, ce type d’adoration de la créature.
Mais, il vise également la foi protestante qui commet aussi cette faute en
honorant « le jour du soleil » païen hérité de Rome. L’ange qui lui
parle est sans doute « Gabriel » le chargé de mission divine proche
de Dieu qui est apparu déjà à Daniel et Marie, la mère « porteuse »
de Jésus. Aussi haut placé soit-il, « Gabriel » témoigne de la même
humilité que Jésus. Il ne revendique que le titre de « compagnon de service » de Jean
jusqu’aux derniers élus adventistes dissidents du temps final. Depuis 1843, les
élus ont avec eux « le témoignage de
Jésus » qui désigne selon ce verset « l’esprit de la
prophétie ». Des adventistes ont, pour leur propre perte, limité cet
« esprit de prophétie » à
l’œuvre accomplie par Ellen G. White la messagère du Seigneur entre 1843 et
1915. Ils ont ainsi eux-mêmes fixé une limite à la lumière donnée par Jésus.
Or, « l’esprit de prophétie »
est un don permanent qui résulte d’une authentique relation entre Jésus et ses
disciples et qui repose avant tout sur sa décision de confier une mission à un
serviteur qu’il choisit avec toute l’autorité de sa divinité. Le présent
ouvrage en témoigne, « l’esprit de
prophétie » est encore très actif et il peut se prolonger jusqu’à la
fin du monde.
Verset
11 : « Puis je vis le ciel
ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle
et Véritable, et il juge et combat avec justice.»
Dans
cette scène, l’Esprit nous ramène en arrière, sur la terre, avant la victoire
finale et la destruction de « Babylone
la grande ». L’Esprit illustre le moment où, à son retour, le Christ
glorieux affronte les rebelles terrestres. En Jésus-Christ glorifié Dieu sort
de son invisibilité : « le ciel
est ouvert ». Il paraît dans l’image du « premier sceau » d’Apo.6:2, en cavalier soit, Conducteur, parti
« en vainqueur et pour vaincre »
monté sur un « cheval blanc »
image de son camp marqué par la pureté et la sainteté. Le nom « fidèle et Véritable » qu’il se
donne dans cette scène situe l’action dans la prolongation du dernier temps
prophétisé par le nom « Laodicée »
dans Apo.3:14. Ce nom signifie « peuple jugé » ce que confirme ici la
précision : « Il juge ».
En précisant qu’il « combat avec
justice », l’Esprit évoque le moment du « combat d’Harmaguédon » d’Apo.16:16, en lequel il combat contre
le camp de l’injustice dirigé par le diable et unifié par l’honneur rendu au
« jour du soleil » hérité de Constantin 1er et des papes
catholiques romains.
Verset
12 : « Ses yeux étaient comme
une flamme de feu ; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes ; il avait un nom
écrit, que personne ne connaît, si ce n'est lui-même ; »
Connaissant
le contexte de la scène, on peut comprendre que « ses yeux » comparés à une « flamme de feu » regardent les cibles de sa colère, les
rebelles unifiés « préparés pour le
combat » depuis Apo.9:7-9 soit, depuis 1843. La signification de
« plusieurs diadèmes »
portés sur « sa tête » sera
donnée au verset 16 de ce chapitre : il est le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ». Son « nom écrit que personne ne connaît si ce
n’est lui-même » désigne sa nature divine éternelle.
Verset
13 : « et il était revêtu d'un
vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. »
Ce
« vêtement teint de sang »
désigne deux choses. La première c’est sa justice qu’il a obtenue en versant
son propre « sang » pour le
rachat de ses élus. Mais ce sacrifice consenti volontairement par lui pour
sauver ses élus exige la mort de leurs agresseurs et persécuteurs. Son « vêtement » se couvrira de nouveau
de « sang », mais cette
fois ce sera celui de ses ennemis « foulés
dans la cuve de la vendange des raisins de la colère de Dieu » selon
Esaie 63 et Apo.14:17 à 20. Ce nom « la
Parole de Dieu » révèle l’importance vitale du ministère terrestre de
Jésus et de ses révélations données successivement sur la terre et depuis le
ciel après sa résurrection. Notre Sauveur était Dieu lui-même caché dans une
apparence terrestre. Son enseignement permanent reçu par ses élus va faire
toute la différence entre le camp sauvé et le camp perdu.
Verset
14 : « Les armées qui sont dans
le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d'un fin lin, blanc, pur.
»
L’image
est glorieuse, le « blanc »
de la pureté caractérise la sainteté du camp de Dieu et de ses multitudes
d’anges restés fidèles. Le « fin lin » révèle leurs « œuvres justes » et pures.
Verset
15 : « De sa bouche sortait une
épée aiguë, pour frapper les nations ; il les paîtra avec une verge de fer ; et
il foulera la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout puissant ».
La
« parole de Dieu »
désignait la Bible, sa sainte « parole »
qui rassemblait son enseignement qui guidait l’élu dans sa vérité divine. Au
jour de son retour, la « Parole de
Dieu » vient comme une « épée
tranchante » donner la mort à ses ennemis rebelles, contestataires,
ergoteurs, prêts à verser le sang de ses derniers élus. La destruction de ses
ennemis éclaire l’expression « il
les paîtra avec une verge de fer » qui désigne également l’œuvre du
jugement réalisé par les élus qui vaincront selon Apo.2:27. Le projet de la
vengeance divine appelé « vendange »
dans Apo.14:17 à 20 est encore ici confirmé. Ce thème est développé dans Esa.63
où l’Esprit précise que Dieu agit seul sans aucun homme avec lui. La raison est
que les élus déjà conduits au ciel n’assistent pas au drame qui frappe les
rebelles.
Verset
16 : « Il avait sur son
vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des
seigneurs. »
Le
« vêtement » désigne les
œuvres d’un être vivant et « sa
cuisse » suggère sa force et sa puissance, car détail important, il
apparaît en cavalier, et pour se tenir sur un cheval, les muscles des « cuisses », les plus gros de
l’homme, sont mis à l’épreuve et rendent l’action possible ou pas. Son image de
cavalier était significative dans le passé puisque c’était l’aspect que les
combattants guerriers prenaient. Aujourd’hui, il nous reste le symbolisme de
cette image qui nous dit que le cavalier est un enseignant qui domine un groupe
d’êtres humains symbolisé par le « cheval »
monté. Celui que Jésus monte concerne ses élus dispersés actuellement sur toute
la terre. Son nom « Roi des rois et
Seigneur des seigneurs » constitue le sujet d’une véritable
consolation pour ses bien-aimés élus soumis au dictat injuste des rois et des
seigneurs de la terre. Ce sujet mérite des éclaircissements. Le modèle de la
royauté terrestre n’a pas été conçu sur les principes approuvés par Dieu. En
effet Dieu a accordé à Israël, selon sa
demande, d’être dirigé sur la terre par un roi, je cite, « comme les
autres nations » païennes qui existaient à cette époque. Dieu n’a fait que
répondre à la demande de leurs méchants cœurs. Car sur la terre, le meilleur
des rois n’est qu’un être « abominable » qui « moissonne là où il n’a pas semé »
et celui qui connaît Dieu n’attend pas d’être renversé par son peuple pour se
réformer lui-même. Le modèle présenté par Jésus condamne le modèle transmis sur
la terre de génération en génération par des peuples stupides, ignorants et
méchants. Dans le monde céleste de Dieu, le chef est serviteur de son peuple,
et il en retire toute sa gloire. La clé du bonheur parfait est là, car nul être
vivant ne souffre à cause de son semblable. Dans son retour glorieux, Jésus
vient détruire les rois et seigneurs méchants, et leur méchanceté, qu’ils lui
imputent en prétendant que leur règne est un droit divin. Jésus va leur
apprendre qu’il n’en est rien ; à eux, mais aussi aux masses humaines qui
justifient leur injustice. C’est l’explication de « la parabole des
talents » qui est alors accomplie et appliquée.
Après la confrontation
Verset
17 : « Et je vis un ange qui se
tenait dans le soleil. Et il cria d'une voix forte, disant à tous les oiseaux
qui volaient par le milieu du ciel : Venez, rassemblez-vous pour le grand
festin de Dieu, »
Jésus-Christ
« Micaël » vient dans
l’image du soleil symbole de la lumière divine combattre les faux chrétiens
adorateurs du dieu soleil qui justifie le changement du jour de repos effectué
par l’empereur Constantin 1er.
Dans leur confrontation avec le Christ Dieu, ils vont découvrir que le
Dieu vivant est plus redoutable que leur dieu soleil. D’une voix forte,
Jésus-Christ convoque un rassemblement des oiseaux carnassiers.
Note : Je dois encore ici préciser que les
rebelles ne désirent pas adorer la divinité solaire de manière consciente et
volontaire, mais ils sous-estiment le fait que pour Dieu, le premier jour
qu’ils honorent pour leur repos hebdomadaire conserve la souillure de son usage
païen du passé. De même, leur choix révèle un grand mépris pour l’ordre du
temps qu’il a instauré dès le début de sa création de la terre. Dieu compte les
jours marqués par la rotation de la terre sur son axe. Lors de ses
interventions pour son peuple Israël, il a rappelé l’ordre de la semaine en
indiquant, en le nommant, le septième jour nommé « sabbat ». Beaucoup
croient pouvoir être justifiés par Dieu en raison de leur sincérité. Ni la
sincérité, ni la conviction n’ont de valeur pour ceux qui contestent la vérité
clairement exprimée par Dieu. Sa vérité est la seule norme qui permet la
réconciliation par le moyen de la foi au sacrifice volontaire de Jésus-Christ.
Les opinions personnelles ne sont pas entendues ni reconnues par le Dieu
créateur, la Bible confirme ce principe par ce verset d’Esaïe 8:20 :
« A la loi et au témoignage ! Si
l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple ».
Deux
« festins » sont préparés
par Dieu : le « festin des
noces de l’Agneau » dont les invités sont les élus eux-mêmes à titre
individuel, puisque, collectivement, ils représentent « l’Epouse ». Le second « festin » est du type macabre et les
bénéficiaires de celui-ci ne sont que « les oiseaux » de proies, les vautours, les condors, les
milans, et autres espèces du genre.
Verset
18 : « afin de manger la chair
des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants, la chair des
chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous, libres et esclaves,
petits et grands. »
Après
la destruction de l’humanité entière, il ne restera personne pour mettre les
corps sous la terre et selon Jér.16:4, « ils seront étendus comme du fumier sur la terre ». Retrouvons
le verset entier qui nous enseigne le sort que Dieu réserve à ceux qu’il maudit
: « Ils mourront consumés par la
maladie ; on ne leur donnera ni larmes ni sépulture ; ils seront comme du
fumier sur la terre ; ils périront par l'épée et par la famine ; et leurs
cadavres serviront de pâture aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre ».
Selon l’énumération présentée par l’Esprit dans ce verset 18, nul homme
n’échappe à la mort. Je rappelle que les « chevaux » symbolisent les peuples conduits par leurs
conducteurs civils et religieux selon Jac.3:3 : « Si nous mettons le mors dans la bouche des
chevaux pour qu'ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout
entier. »
Verset
19 : « Et je vis la bête, et
les rois de la terre, et leurs armées rassemblés pour faire la guerre à celui
qui était assis sur le cheval et à son armée. »
Nous
avons vu que le « combat
d’Harmaguédon » était spirituel et que sur la terre, son aspect
consistait à décréter la mort de tous les derniers vrais esclaves de
Jésus-Christ. La prise de cette décision a eu lieu avant le retour de
Jésus-Christ et les rebelles étaient sûrs de leur choix. Mais à l’heure de son
entrée en application, le ciel s’est ouvert faisant apparaître le divin Christ
vengeur et ses armées angéliques. Il n’y a dès lors plus de combat possible.
Personne ne peut combattre Dieu quand il paraît et le résultat est celui
qu’Apo.6:15 à 17 nous a révélé : « Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les
puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les
cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes
et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui
est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau ; car le grand jour de
sa colère est venu, et qui peut subsister ? » A la dernière question, la
réponse est : les élus qui allaient être tués par les rebelles ; des
élus sanctifiés par leur fidélité au saint sabbat qui prophétisait la victoire
de Jésus sur tous ses ennemis et ceux de ses rachetés.
Verset
20 : « Et la bête fut prise, et
avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par
lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré
son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et
de soufre. »
Attention !
L’Esprit nous révèle le sort final du jugement dernier tel que Dieu le prépare
pour « la bête et le faux prophète »
soit la foi catholique et la foi protestante rejointe par les faux adventistes
depuis 1994. Car « l’étang ardent de
feu et de soufre » recouvrira la terre uniquement à la fin du septième
millénaire pour détruire et anéantir les pécheurs, définitivement, après le
jugement dernier. Ce verset nous révèle le merveilleux sens de la parfaite
justice de notre Dieu créateur. Il établit la différence entre les vrais
responsables et les victimes trompées mais coupables car responsables de leur
choix. Les dominateurs religieux sont « jetés vivants dans l’étang de feu » car selon Apo.14:9, ils
ont incité les hommes et les femmes de la terre à honorer « la marque de la bête » dont la
punition était annoncée.
Verset
21 : « Et les autres furent
tués par l'épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval
; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair»
Ces
« autres » concernent des
humains non-chrétiens ou non-croyants qui ont suivi le mouvement international
et obéi à l’ordre général sans engagement personnel dans l’action accomplie par
les rebelles religieux chrétiens. N’étant pas couvert par la justice du sang
versé par Jésus-Christ, ils ne survivent pas au retour du Christ mais sont
néanmoins tués par sa parole symbolisée par « l’épée qui sortait de sa bouche ». Ces êtres déchus témoins oculaires
de l’apparition du vrai Dieu viendront au jugement dernier mais ils ne subiront
pas la souffrance de la mort prolongée de « l’étang de feu » réservée aux grands coupables religieux
actifs dans la rébellion. Après avoir été confrontés à la gloire du grand Dieu
créateur, le Grand Juge, ils seront anéantis subitement.
Apocalypse 20 :
les mille
ans du septième millénaire
et le jugement dernier
La punition du
diable
Verset
1 : « Puis je vis descendre du
ciel un ange, qui avait la clef de l'abîme et une grande chaîne dans sa main. »
« Un ange » ou messager de Dieu
« descend du ciel » sur la
terre qui privée de toute forme de vie terrestre, humaine et animale reprend
ici son nom « abîme » qui
la désigne dans Gen.1:2. « La clef »
ouvre ou ferme l’accès à cette terre désolée. Et « la grande chaîne » tenue dans « sa main » laisse comprendre qu’un être vivant va être enchaîné
sur la terre désolée qui va devenir sa prison.
Verset
2 : « Il saisit le dragon, le
serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. »
Les
expressions qui désignent « Satan »
l’ange rebelle, dans Apo.12:9 sont ici de nouveau citées. Elles nous rappellent
sa très haute responsabilité dans les souffrances engendrées par son caractère
rebelle ; des souffrances et des douleurs physiques et morales imposées
aux êtres humains par les dominateurs soumis à ses inspirations et ses
influences parce qu’ils étaient aussi méchants que lui. En « dragon » il a dirigé la Rome
païenne impériale, et en « serpent »,
la Rome chrétienne papale mais démasquée au temps de la Réforme, il s’est
comporté de nouveau en « dragon »
servi par les ligues catholiques et protestantes armées et les
« dragonnades » de Louis XIV. Du camp des anges démoniaques, « Satan » est le seul rescapé, en
attendant sa mort expiatoire du jugement dernier, il va rester vivant encore
« mille ans » isolé, sans
aucun contact avec aucune créature, sur la terre devenue une prison désertique
informe et vide, uniquement peuplé de cadavres en décomposition et d’ossements
d’hommes et d’animaux.
L’ange de
l’abîme sur la terre désolée : le Destructeur d’Apo.9:11.
Verset
3 : « Il le jeta dans l'abîme,
ferma et scella l'entrée au-dessus de lui, afin qu'il ne séduisît plus les
nations, jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut
qu'il soit délié pour un peu de temps. »
L’image
donnée est précise, Satan est placé sur la terre désolée sous un couvercle qui
l’empêche d’accéder au ciel ; en sorte qu’il se retrouve soumis lui-même
aux limitations de la norme humaine dont il a causé ou encouragé la perte. Les
autres êtres vivants, anges célestes et hommes devenus anges à leur tour sont
au-dessus de lui soit, dans le ciel auquel il n’a plus accès déjà depuis la
victoire de Jésus-Christ sur le péché et la mort. Mais sa situation a empiré
car il n’a plus aucune compagnie, ni ange, ni homme. Dans le ciel sont « les nations » que ce verset cite
sans la mention « de la terre ». Ceci pour la raison que les rachetés
de ces nations sont tous au ciel dans le royaume de Dieu. Le rôle de la « chaîne » est ainsi révélé ;
elle le contraint à rester seul et isolé sur la terre. Dans le programme divin,
le diable va rester prisonnier pendant « mille ans » au terme desquels il sera libéré, ayant accès et
contact avec les morts méchants ressuscités dans une deuxième résurrection,
pour la « seconde mort » du
jugement dernier, sur la terre qui sera alors, momentanément, de nouveau
peuplée. Il subjuguera de nouveau les nations rebelles condamnées pour tenter
vainement de lutter contre les saints anges rachetés et Jésus-Christ le grand
Juge.
Les rachetés
jugent les méchants
Verset
4 : « Et je vis des trônes ; et
à ceux qui s'y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de
ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la
parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et qui
n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à
la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans ».
« Ceux qui s’assoient sur les trônes »
ont le « pouvoir » royal
« de juger ». C’est là une
clé importante qui permet de comprendre le sens que Dieu donne au mot « roi ». Or, dans son royaume, en
Jésus-Christ « Micaël »,
Dieu partage son jugement avec toutes ses créatures humaines rachetées de la
terre. Le jugement des méchants terrestres et célestes sera collectif et
partagé avec Dieu. C’est le seul aspect de la royauté des élus rachetés. La
domination n’est pas réservée à une catégorie d’élus, mais à tous, et l’Esprit
rappelle que dans le temps qui s’est écoulé sur la terre, il y a eu en premier
de terribles persécutions meurtrières qu’il évoque en
citant : « les âmes de
ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la
parole de Dieu » ; Paul était l’un d’eux. L’Esprit évoque ainsi
les victimes chrétiennes du paganisme romain et de la foi intolérante papale
romaine actifs entre l’an 30 et 1843. Ensuite il cible, les derniers élus
menacés de mort par la « bête qui
monte de la terre » d’Apo.13:11-15, dans la dernière heure du temps
terrestre ; au cours de l’année 2029 jusqu’au premier jour du printemps
qui précède la Pâque de l’année 2030.
Conformément
à l’annonce de la « septième
trompette » dans Apo.11:18, « le
temps est venu de juger les morts » et c’est là l’utilité du temps des
« mille ans » cité dans ce
verset 4. Ce sera l’occupation des rachetés entrés dans l’éternité céleste de
Dieu. Ils devront « juger »
les hommes méchants et les anges célestes déchus. Paul déclare dans 1
Cor.6:3 : « Ne savez-vous pas
que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison,
les choses de cette vie ? »
La deuxième
résurrection pour les rebelles déchus
Verset
5 : « Les autres morts ne
revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. C'est
la première résurrection. »
Attention
au piège ! La phrase « Les
autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent
accomplis » constitue une parenthèse et l’expression qui la suit « C'est la première résurrection »,
concerne bien les premiers morts en Christ ressuscités au début des
« mille ans » cités. La
parenthèse évoque sans la nommer l’annonce d’une deuxième « résurrection » réservée aux morts
méchants qui vont être ressuscités à la fin des « mille ans » pour le jugement dernier et le châtiment mortel de
« l’étang de feu et de soufre » ;
ce qui accomplit la « seconde mort ».
Verset
6 : « Bienheureux et saints
ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n'a point de
pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils
régneront avec lui pendant mille ans. »
Ce
verset résume très simplement le juste jugement révélé de Dieu. La béatitude
est adressée aux vrais élus qui participent au début des « mille ans » à la « résurrection des morts en Christ ».
Ils ne viendront pas en jugement mais seront eux-mêmes les juges dans le
jugement organisé par Dieu, dans le ciel, pendant « mille ans ». Le « règne »
de « mille ans » annoncé
n’est qu’un « règne »
d’activité de juge et il est limité à ces « mille ans ». Entrés dans l’éternité les élus n’ont pas à
redouter ou à subir « la seconde
mort », car tout au contraire, ce sont eux qui vont la faire subir aux
morts méchants jugés. Et nous savons que ce sont les coupables religieux les
plus grands et les plus méchants, cruels, et meurtriers. Les élus juges vont
devoir déterminer la longueur du temps de souffrances que doit,
individuellement, éprouver chacun des êtres jugés, dans le processus de sa
destruction de « la seconde mort »,
qui n’a rien de commun avec la première mort terrestre actuelle. Car c’est le
Dieu créateur qui donne au feu la forme de son action destructrice. Le feu est
sans effet contre les corps célestes et les corps terrestres protégés par Dieu
comme l’expérience des trois compagnons de Daniel le prouve dans Daniel 3. Pour
le jugement dernier, le corps de la résurrection va réagir de manière
différente du corps terrestre actuel. Dans Marc 9:48, Jésus nous révèle sa
particularité disant : « où
leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point ». De même que
les anneaux du corps d’un ver de terre restent animés individuellement, le
corps des damnés possédera la vie jusqu’à son dernier atome. La vitesse de leur
consumation va donc dépendre de la longueur du temps de souffrances décidé par
les saints juges et Jésus-Christ.
L’ultime
confrontation
Verset
7 : « Quand les mille ans
seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison. »
A
la fin des « mille ans », pour peu de temps, il va retrouver de la
compagnie. C’est le moment de la deuxième « résurrection » réservée aux rebelles terrestres.
Verset
8 : « Et il sortira pour
séduire les nations qui sont aux quatre
coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre ;
leur nombre est comme le sable de la mer. »
Cette
compagnie est celle des « nations »
ressuscitées sur la terre entière comme l’indique la formule des « quatre
coins de la terre » ou
quatre points cardinaux qui donnent à l’action un caractère universel. Un tel
rassemblement n’a rien de comparable, si ce n’est au niveau de la stratégie
guerrière une ressemblance avec le conflit de la Troisième Guerre Mondiale de
la « sixième trompette »
d’Apo.9:13. C’est cette comparaison qui conduit Dieu à donner aux rassemblés du
jugement dernier les noms « Gog et Magog » cités à l’origine dans
Ezé.38:2, et avant cela dans Gen.10:2 où « Magog » est le second fils
de Japhet ; mais un petit détail révèle l’aspect comparatif seulement de
cette évocation, car dans Ezéchiel, Magog est le pays de Gog, et il désigne la
Russie qui va mettre en action, pendant la troisième guerre mondiale, le plus
grand nombre de soldats de toute l’histoire guerrière humaine ; ce qui
justifie son énorme expansion et sa conquête rapide des terres du continent
européen occidental.
L’Esprit
les compare au « sable de la mer »
soulignant ainsi l’importance du nombre des victimes du jugement dernier. C’est
aussi une allusion à leur soumission au diable et ses agents humains révélée
dans Apo.12:18 ou 13:1 (selon la version biblique) : parlant du « dragon » nous lisons : « Et il se tint sur le sable de la mer. »
Incorrigible
rebelle, Satan se reprend à espérer de pouvoir vaincre l’armée de Dieu et il
séduit les autres condamnés en les convainquant d’engager un combat contre Dieu
et ses élus.
Verset
9 : « Et ils montèrent sur la
surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville
bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel, et les dévora. » Mais une
conquête de terrain ne signifie plus rien quand on ne peut pas saisir
l’adversaire parce qu’il est devenu intouchable ; comme les compagnons de
Daniel, ni le feu ni rien d’autre ne peut leur faire du mal. Et au contraire,
« le feu du ciel » les frappe
jusque dans « le camp des saints »
sur lesquels il n’a aucun effet. Mais ce feu « dévore » les ennemis de Dieu et de ses élus. Dans Zacharie 14,
l’Esprit prophétise les deux guerres séparées par les « mille ans ». Celle qui précède et
s’accomplit par la « sixième trompette » est présentée dans les
versets 1 à 3, la suite concerne la seconde guerre conduite à l’heure du
jugement dernier, et après lui, l’ordre universel établi sur la nouvelle terre.
Au verset 4, la prophétie évoque la descente sur la terre du Christ et de ses
élus en ces termes : « Ses
pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, qui est vis-à-vis de
Jérusalem, du côté de l'orient ; la montagne des oliviers se fendra par le
milieu, à l'orient et à l'occident, et il se formera une très grande vallée :
une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, et une moitié vers le
midi. » Le camp des saints du jugement dernier est ainsi identifié et
localisé. Relevons bien que c’est seulement à la fin des « mille ans » célestes que les
« pieds » de Jésus « se poseront » sur la terre, « sur la montagne des oliviers qui est
vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient ». Mal interprété, ce
verset a donné existence à la croyance erronée du règne terrestre de
Jésus-Christ pendant le « millénium ».
Verset
10 : « Et le diable, qui les
séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le
faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. »
L’heure
est venue pour mettre en application le jugement des rebelles religieux révélé
dans Apo.19:20. Conformément à l’annonce de ce verset, « le diable, la bête, et le faux prophète »
sont ensemble, « jetés vivants dans
l’étang de feu et de soufre » qui résulte de l’action du « feu du ciel » auquel s’ajoute le
magma souterrain en fusion libéré par les fractures de la croûte de l’écorce
terrestre sur toute la surface de la planète. La terre prend alors l’aspect du
« soleil » dont « le feu » dévore les chairs des rebelles,
eux-mêmes étant des adorateurs (inconscients mais coupables) du soleil créé par
Dieu. C’est dans cette action que les coupables terrestres et célestes
subissent les « tourments »
de la « seconde mort »
prophétisés depuis Apo.9:5-6. Le soutien accordé injustement au faux jour de
repos a causé cette terrible fin. Car heureusement pour les condamnés, aussi
longue soit-elle, la « seconde mort »
a aussi une fin. Et l’expression « aux
siècles des siècles » ne s’applique pas aux « tourments » eux-mêmes mais aux
conséquences destructrices du « feu »
qui les provoque, car ce sont les conséquences qui seront définitives et
éternelles.
Les principes du
jugement dernier
Verset
11 : « Puis je vis un grand
trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s'enfuirent
devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux».
« Blanc » de pureté parfaite, son
« grand trône » est à
l’image du caractère parfaitement pur et saint du Dieu créateur de toutes vies
et choses. Sa perfection ne peut tolérer la présence de « la terre » sous son aspect dévasté
et consumé que le jugement dernier lui a donné. De plus, les méchants de toutes
les origines ayant été détruits, le temps des symboles est révolu et l’univers
céleste et ses milliards d’étoiles n’a plus de raison d’être ; « le ciel » de notre dimension
terrestre et tout ce qu’il contient sont donc éliminés, disparus dans le néant.
L’heure est à la vie éternelle dans un jour éternel.
Verset
12 : « Et je vis les morts, les
grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent
ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les
morts furent jugés selon leurs œuvres, d'après ce qui était écrit dans ces
livres. »
Ces
« morts » jugés coupables
ont été ressuscités pour le jugement dernier. Dieu ne faisant pas d’exception
de personne, son juste jugement touche les « grands » et les « petits »,
les riches et les pauvres et leur impose un même sort, la mort, pour la
première fois de leurs vies, égalitaire.
Ces
versets qui suivent apportent des détails sur l’action du jugement dernier.
Déjà prophétisés dans Dan.7:10, les « livres »
des témoignages des anges sont « ouverts »
et ces témoins invisibles ont relevé les fautes et les crimes commis par les
condamnés et après le jugement de chaque cas par les élus et Jésus-Christ, un
verdict final définitif irrévocable a été adopté à l’unanimité. A l’heure du
jugement dernier le verdict prononcé va être exécuté.
Verset
13 : « La mer rendit les morts
qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui
étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres. »
Le
principe défini dans ce verset vaut pour les deux résurrections. Les « morts » disparaissent en « mer » ou sur la
« terre » ; ce sont ces deux possibilités qui sont désignées
dans ce verset. Relevons la forme « séjour
des morts » par laquelle, l’entité « terre » est évoquée.
Car en effet, ce nom est justifié, Dieu ayant déclaré à l’homme pécheur : « Tu es poussière et tu retourneras à la
poussière » dans Gen.3:19. Le « séjour des morts » est donc la « poussière » de la « terre ». La mort a parfois
consumé par le feu des êtres humains qui ne sont donc pas « retournés à la poussière » selon le
rite d’ensevelissement normal. C’est pourquoi n’excluant pas ce cas, l’Esprit
précise que « la mort », elle-même,
va rendre ceux qu’elle a frappés sous quelques formes que ce soient ; en
comprenant la désintégration causée par le feu nucléaire qui ne laisse aucune
trace d’un corps humain entièrement désintégré.
Verset
14 : « Et la mort et le séjour des
morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. »
« La mort » était un principe opposé
dans l’absolu à celui de la vie et elle avait pour but d’éliminer des créatures
dont l’expérience de vie était jugée et condamnée par Dieu. La vie n’a pour
seul but que celui de présenter à Dieu une nouvelle candidature pour sa
sélection d’amis éternels. Cette sélection ayant eu lieu, et les méchants étant
détruits, « la mort » et
« la terre » « séjour des
morts » n’ont plus de raison d’être. Les principes destructeurs de ces
deux choses sont eux-mêmes détruits par Dieu. Après « l’étang de feu », place est faite à la vie et à la lumière
divine qui éclaire ses créatures.
Verset
15 : « Quiconque ne fut pas
trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu. »
Ce
verset le confirme, Dieu n’a vraiment placé devant l’homme que deux chemins,
deux choix, deux sorts, deux destins (Deu.30:19). Les noms des élus sont connus
par Dieu dès la fondation du monde où plus loin encore, dès la programmation de
son projet visant à se donner pour compagnie des créatures libres et
indépendantes. Ce choix allait lui coûter de terribles souffrances dans un
corps de chair mais son désir d’amour étant plus grand que sa peur, il a lancé
son projet et a connu d’avance l’accomplissement détaillé de notre histoire de
la vie céleste et de la vie terrestre. Il a su que sa première créature
deviendrait un jour son ennemi mortel. Mais il lui a donné, malgré cette
connaissance, toutes ses chances de renoncer à son projet. Il savait la chose
impossible mais il l’a laissée s’accomplir. Il a ainsi connu les noms des élus,
leurs actions, le témoignage de leur vie entière et les a guidés et conduits
vers lui chacun en son temps et son époque. Une seule chose est impossible pour
Dieu : la surprise.
Il
a aussi connu les noms des multitudes de créatures humaines indifférentes,
rebelles, idolâtres que le processus de la reproduction humaine a créées. La
différence du jugement de Dieu révélée dans Apo.19:19-20 s’applique pour toutes
ses créatures. Certaines d’entre elles moins coupables seront tuées par « la parole de Dieu » sans connaître
« les tourments du feu de la seconde
mort » qui sont destinés exclusivement aux coupables religieux
chrétiens et juifs. Mais la seconde « résurrection »
concerne toutes ses créatures humaines nées sur la terre et angéliques créées
dans les cieux, car Dieu a déclaré dans Rom.14:11 : « Car il est écrit : Je suis vivant, dit le
Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu ».
Apocalypse 21 : la Nouvelle Jérusalem glorifiée symbolisée
Verset
1 : « Puis je vis un nouveau
ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient
disparu, et la mer n'était plus. »
L’Esprit
nous fait partager les sentiments que lui inspire l’instauration du nouvel
ordre multidimensionnel après la fin du 7ème millénaire. Dès ce
moment, le temps ne sera plus compté, tout ce qui vit entre dans l’éternité
sans fin. Tout est nouveau ou plus précisément renouvelé. « Le ciel et la terre » de l’ère du
péché ont disparu, et symbole de la « mort »,
la « mer » n’est plus. En
Créateur, Dieu a changé l’aspect de la planète terre faisant disparaître tout
ce qui représentait, un risque, un danger, pour ses habitants ; donc plus
d’océans, plus de montagnes aux pics rocheux escarpés. Elle est devenue un
grand jardin comme le premier « Eden »
où tout est gloire et paix ; ce qui sera confirmé dans Apo.22.
Verset
2 : « Et je vis descendre du
ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme
une épouse qui s'est parée pour son époux. »
Cette
nouvelle recréation va accueillir l’assemblée des saints élus rachetés de la
terre nommée dans ce verset « ville
sainte », comme dans Apo.11:2, « Nouvelle Jérusalem », « l’épouse » de Jésus-Christ son « époux ». Elle « descend
du ciel », du royaume de Dieu où elle est entrée au retour en gloire
de son Sauveur. Elle est ensuite descendue sur terre une première fois à la fin
des « mille ans » du
jugement céleste pour le jugement dernier. Après quoi, remontée au ciel, elle a
attendu que le « nouveau ciel et la
nouvelle terre » soient prêts pour la recevoir. Relevons que le mot
« ciel » est au singulier,
car il évoque la parfaite unité, en opposition au pluriel, « cieux », qui suggérait dans
Gen.1:1, la division des êtres célestes en deux camps adversaires.
Verset
3 : « Et j'entendis du trône
une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il
habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. »
La
« nouvelle terre »
accueille un hôte de marque, puisque « Dieu-lui-même »,
abandonnant son ancien trône céleste, vient installer son nouveau trône sur la
terre où il a vaincu le diable, le péché et la mort. « Le tabernacle de Dieu » désigne le
corps céleste du Dieu Jésus-Christ « Micaël »
(= qui est comme Dieu). Mais c’est aussi le symbole de l’Assemblée des élus sur
laquelle l’Esprit de Jésus-Christ règne. « Tabernacle, temple, synagogue, église », tous ces termes sont
des symboles du peuple des saints rachetés avant d’être des bâtiments
construits par l’homme ; chacun d’eux marque une étape de l’avancée du
projet divin. Et en premier, « le
tabernacle » désigne la sortie d’Egypte des Hébreux guidés et conduits
au désert par Dieu manifesté visiblement par la nuée qui descendait comme une
colonne sur la tente sacrée. Il était alors déjà « avec les hommes » ; ce qui justifie l’utilisation de ce
terme dans ce verset. Ensuite le « temple »
marque la construction en dur du « tabernacle » ;
œuvre ordonnée et réalisée sous le roi Salomon. En hébreu, exclusivement, le
mot « synagogue »
signifie : assemblée. Dans Apo.2:9 et 3:9, l’Esprit du Christ désigne la
nation juive rebelle par l’expression « synagogue de Satan ». Le dernier mot « église » désigne l’assemblée en
grec (ecclésia) ; la langue de la diffusion de l’enseignement chrétien de
la Bible. Jésus a comparé « son corps » au « temple » de « Jérusalem », et selon Eph.5:23,
l’Assemblée, son « Eglise »,
est « son corps » : « car le mari est le chef de la femme, comme
Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur
». On se souvient de la tristesse éprouvée par les apôtres de Jésus quand il
les quitta pour monter au ciel. Cette fois, « mon mari habitera avec moi » peut dire l’Elue dans son
installation sur la « nouvelle terre ».
C’est dans ce contexte que les messages des douze noms des « douze tribus » d’Apo.7 peuvent
exprimer la joie et le bonheur sans mélange de leur victoire.
Verset
4 : « Il essuiera toute larme
de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri,
ni douleur, car les premières choses ont disparu. »
Le
lien avec Apo.7:17 est confirmé en retrouvant ici la promesse divine par
laquelle Apo.7 s’achève : « Il
essuiera toute larme de leurs yeux ». Le remède contre les pleurs
c’est la joie et l’allégresse. Nous évoquons l’heure où les promesses de Dieu
seront tenues et accomplies. Regarde bien cet avenir merveilleux, car devant
nous se trouve le temps programmé pour « la mort, le deuil, les cris, les douleurs » qui ne seront
plus, uniquement, au renouvellement de toute chose par notre Dieu créateur
sublime et merveilleux. Je précise que ces choses terribles ne disparaîtront
qu’après le jugement dernier qui s’accomplira à la fin des « mille
ans ». Pour les élus, mais eux-seuls, les effets du mal cesseront au
retour en gloire du Seigneur Dieu tout-puissant.
Verset
5 : « Et celui qui était assis
sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris ;
car ces paroles sont certaines et véritables. »
Le
Dieu créateur, en personne, s’engage avec promesse, et il atteste cette parole
prophétique : « Voici, je
fais toutes choses nouvelles ». Inutile de chercher une image dans
notre actualité terrestre pour tenter de se faire une idée de ce que Dieu
prépare, car ce qui est nouveau ne peut pas être décrit. Et jusque-là, Dieu
nous a uniquement rappelé des choses pénibles de notre temps en nous disant
qu’elles ne seront plus dans la « nouvelle
terre et le nouveau ciel » qui conservent ainsi tout leur mystère et
ses surprises. L’ange ajoute à cette déclaration : « car ces paroles sont certaines et véritables ».
L’appel de la grâce lancé par Dieu en Jésus-Christ exige une foi inébranlable
pour obtenir la récompense des promesses divines. C’est un chemin difficile qui
est à contre-courant des normes du monde. Il exige, un grand esprit de
sacrifice, de renoncement à soi-même, dans l’humilité d’un esclave soumis à son
Maître. Les efforts de Dieu en vue de fortifier notre confiance sont donc bien
justifiés : « la certitude dans la vérité révélée et exprimée »
est la norme de la vraie foi.
Verset
6 : « Et il me dit : C'est fait
! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je
donnerai de la source de l'eau de la vie, gratuitement ».
Le
Dieu créateur Jésus-Christ crée « toute
chose nouvelle ». « C’est
fait ! » ; Psa.33:9 : « Car il dit, et la chose arrive ; il ordonne, et elle existe ». Sa
parole créatrice s’accomplit dès que les paroles sortent de sa bouche. Depuis
l’an 30, derrière nous, le programme de l’ère chrétienne révélé dans Daniel et
Apocalypse s’est accompli jusque dans ses moindres détails. Dieu nous propose
de regarder encore dans le futur qu’il a préparé pour ses élus ; les choses
annoncées s’accompliront de la même manière, en toute certitude. Jésus nous dit
comme dans Apo.1:8 : « Je suis
l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin ». L’idée de « commencement et de fin » n’a de sens que dans notre expérience du péché terrestre
qui s’achèvera entièrement à la « fin »
du septième millénaire après la destruction des pécheurs et de la mort. Aux
fils de Dieu dispersés sur une terre mercantile, Jésus offre, « gratuitement », « de la source de l’eau de la vie ».
Il est lui-même, « la source »
de cette « eau de la vie »
qui symbolise la vie éternelle. Le don de Dieu est gratuit, cette précision
condamne la vente des « indulgences » catholiques romaines qui
désignaient un pardon obtenu à prix d’argent auprès de la papauté.
Verset
7 : « Celui qui vaincra
héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils ».
Les
élus de Dieu sont cohéritiers de Jésus-Christ. En premier, par sa propre
« victoire », Jésus a
« hérité » d’une gloire
royale reconnue par toutes ses créatures célestes. Après lui, ses élus,
également « vainqueurs »,
mais par sa « victoire »,
« hériteront de ces choses nouvelles »
spécialement créées par Dieu pour eux. Jésus a confirmé sa divinité à l’apôtre
Philippe, dans Jean 14:9 : « Jésus
lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu,
Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père
? » L’homme messie s’est présenté comme étant le « Père éternel », confirmant ainsi
l’annonce prophétisée dans Esa.9:6(ou 5) qui le concernait. Jésus-Christ est
donc pour ses élus, à la fois, leur frère et leur Père. Et ils sont eux-mêmes
ses frères et ses fils. Mais l’appel est individuel, aussi l’Esprit
dit, comme à la fin des 7 époques du thème des
« Lettres » : « à
celui qui vaincra », « il
sera mon fils ». La victoire sur le péché est exigée pour bénéficier
du statut de « fils » du
Dieu vivant.
Verset
8 : « Mais pour les lâches, les
incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les magiciens, les
idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et
de soufre, ce qui est la seconde mort.»
Ces
critères de caractères humains se retrouvent dans toute l’humanité païenne,
cependant, l’Esprit cible ici, les fruits de la fausse religion
chrétienne ; la condamnation de la religion juive étant clairement
exprimée et révélée par Jésus dans Apo.2:9 et 3:9.
Selon
Apo.19:20, « … l'étang ardent de feu
et de soufre » sera, au jugement dernier, la part réservée à la
« bête et au faux-prophète » :
la foi catholique et la foi protestante. La fausse religion chrétienne n’est
pas différente de la fausse religion juive. Ses valeurs prioritaires sont à
l’opposé de celles de Dieu. Ainsi, alors que les Juifs pharisiens reprochaient
aux disciples de Jésus de ne pas se laver les mains avant de manger (Mat.15:2),
Jésus ne leur avait jamais fait ce reproche et il dit alors, dans
Mat.15:17 à 20: « Ne comprenez-vous pas
que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les
lieux secrets ? Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c'est ce qui
souille l'homme. Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les
impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les
choses qui souillent l'homme ; mais
manger sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l'homme ».
De même, la fausse religion chrétienne masque ses péchés contre l’Esprit en
fustigeant en priorité les péchés de la chair. Jésus a donné son avis en disant
aux juifs dans Mat.21:3: « les
publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume des cieux » ;
évidemment, sous condition que tous se repentent, et se convertissent à Dieu et
à sa pureté. C’est à la fausse religion que Jésus traite de « guides aveugles » qu’il reproche
dans Mat.23:24, de « filtrer le
moucheron et d’engloutir le chameau », ou bien, de « voir la paille dans l’œil du prochain sans
voir la poutre qui est dans le sien » selon Luc 6:42 et Mat.7:3 à 5.
Il
y a peu d’espoir pour quiconque se reconnaît dans l’ensemble de ces critères de
personnalité que Jésus énumère. Si un seul correspond à ta nature, tu vas
devoir combattre contre elle et vaincre ton défaut. Le premier combat de la foi
se livre contre soi-même ; et c’est l’adversité la plus difficile à
vaincre.
Dans
cette énumération, privilégiant leur sens spirituel, Jésus-Christ, le grand
divin juge, cite les fautes reprochées à la fausse foi chrétienne du type du
catholicisme papal romain. En ciblant « les lâches », il désigne ceux
qui refusent de vaincre dans leur combat de la foi, car ses promesses sont
toutes réservées « à celui qui
vaincra ». Or, il n’y a pas de victoire possible pour celui qui refuse
de combattre. Le « témoin
fidèle » doit être courageux ; exit le lâche. « Sans la foi il est impossible d’être
agréable à Dieu » (Héb.11:6) ; exit, « l’incrédule ». Et la foi qui n’est pas conforme à la foi de
Jésus donnée en modèle à imiter, n’est que de l’incrédulité. « Les abominations » sont en
horreur à Dieu et elles restent les fruits des païens ; exit, « l’abominable ». C’est un
fuit imputé à « Babylone la grande,
la mère des prostituées et des abominations de la terre » selon
Apo.17:4-5. « Les meurtriers »
transgressent le sixième commandement ; exit, « le meurtrier ». Le meurtre est imputé à la foi catholique et à
la foi protestante des « hypocrites »
selon Dan.11:34. Les « impudiques »
peuvent changer de conduite et vaincre leur mal, sinon ; exit « l’impudique ». Mais « l’impudicité » spirituelle imputée
à la foi catholique comparée à une « prostituée »
lui ferme totalement la porte du ciel. De plus, Dieu condamne chez elle
« « l’impudicité » qui
conduit à « l’adultère »
spirituel : le commerce avec le diable. « Les magiciens » sont les prêtres catholiques et les protestants
adeptes du spiritisme démoniaque ; exit, « le magicien » ; cette action est imputée à « Babylone la grande » dans
Apo.18:23. « Les idolâtres »
désignent également la foi catholique, ses idoles taillées objets d’adoration
et de prières ; exit, « l’idolâtre ».
Et en derniers, Jésus cite « les
menteurs » qui ont pour père spirituel « le diable, menteur et meurtrier dès le commencement et père du mensonge »
selon Jean 8:44 ; exit « le
menteur ».
Verset
9 : « Puis un des sept anges
qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il
m'adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l'épouse, la femme de
l'agneau. »
Dans
ce verset, l’Esprit adresse un message d’encouragement aux élus qui vont
traverser victorieusement le temps tragique et terrible des « sept derniers fléaux » divins. Leur
récompense sera de voir (« je te
montrerai ») la gloire réservée aux élus victorieux qui constituent et
représentent, dans cette dernière phase historique de la terre du péché,
« l’épouse, la femme de l’Agneau »,
Jésus-Christ.
Les
« sept anges qui tenaient les sept
coupes remplies des sept derniers fléaux » ont pris pour cibles les
êtres humains répondant aux critères de la fausse religion chrétienne cités
dans le verset précédent. Ces « sept
derniers fléaux » étaient la part que Dieu va bientôt donner au camp
déchu. Il va maintenant, nous montrer, en images symboliques, la part qui va
revenir aux élus rachetés victorieux. Dans un symbolisme révélateur des
sentiments que Dieu éprouve pour eux, l’ange va montrer les élus dont
l’assemblée constitue, collectivement, « l’épouse de l’agneau ». En précisant, « la femme de l’agneau », l’Esprit
confirme l’enseignement donné dans Ephésiens 5:22 à 32. L’apôtre Paul y décrit
une relation mari et femme idéale qui hélas ne trouvera son accomplissement que
dans la relation de l’Elue avec Christ. Et il faut apprendre à relire le récit
de la Genèse, à la lumière de cette leçon donnée par l’Esprit du Dieu vivant,
créateur de toute vie, et génial inventeur de ses parfaites valeurs. Le mot
« femme » relie « l’épouse », « l’Elue » du Christ à l’image de la
« femme » présentée dans
Apocalypse 12.
La description
générale de l’Elue glorifiée
Verset
10 : « Et il me transporta en
esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte,
Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. »
En
esprit, Jean est transporté au moment où Jésus-Christ et ses élus descendent du
ciel après le jugement céleste des « mille
ans » du septième millénaire. Dans Apo.14:1, les « 144000 » adventistes « scellés » des « douze tribus » spirituelles
chrétiennes étaient montrés sur « la
montagne de Sion ». Après les « mille ans » la chose prophétisée s’accomplit dans la réalité
de la « nouvelle terre ».
Depuis le retour de Jésus-Christ, les élus ont reçu de Dieu un corps céleste
glorifié rendu éternel. Ils reflètent ainsi « la gloire de Dieu ». Cette transformation est annoncée par
l’apôtre Paul dans 1 Cor.15:40 à 44 : « Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; mais autre
est l'éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres. Autre est
l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, et autre l'éclat des étoiles ;
même une étoile diffère en éclat d'une autre étoile. Ainsi en est-il de la
résurrection des morts. Le corps est semé corruptible ; il ressuscite
incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé
infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite
corps spirituel. S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel
».
Verset
11 : « Son éclat était
semblable à celui d'une pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe
transparente comme du cristal. »
Citée
dans le verset précédent, « la
gloire de Dieu » qui la caractérise est confirmée puisque la « pierre de jaspe » désigne aussi
l’aspect de « Celui qui est assis
sur le trône » dans Apo.4:3. Entre les deux versets, on relève une
différence puisque dans Apo.4, pour le contexte du jugement, cette « pierre de jaspe » qui symbolise
Dieu a aussi l’aspect d’une « sardoine ».
Ici, le problème du péché ayant été résolu, l’Elue se présente dans un aspect
de pureté parfaite « transparente
comme du cristal ».
Verset
12 : « Elle avait une grande et
haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des
noms écrits, ceux des douze tribus des fils d'Israël : »
L’image
proposée par l’Esprit de Jésus-Christ s’appuie sur le symbolisme du « temple saint» spirituel évoqué dans
Eph.2:20 à 22. : « Vous avez
été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ
lui-même étant la pierre angulaire. En lui tout l'édifice, bien coordonné,
s'élève pour être un temple saint
dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de
Dieu en Esprit. ». Mais cette définition concernait seulement l’Elue
du temps apostolique. La « haute
muraille » image l’évolution de la foi chrétienne de l’an 30 à l’an
1843 ; relevons que jusqu’à cette date, la norme de la vérité comprise et
enseignée par les apôtres reste inchangée. C’est pourquoi, le changement du
jour de repos établi en 321 vient rompre
l’alliance sainte pactée avec Dieu par le sang de Jésus-Christ. Concernant les
vrais destinataires de la Révélation de cette prophétie, les symboles qui imagent
la foi adventiste, mise à part par Dieu depuis 1843, sont imagés par « douze portes », « ouvertes » devant les élus de
« Philadelphie » (Apo.3:7)
et « fermées » devant les
déchus « morts vivants » de
« Sardes » (Apo.3:1). Elles
« portent les noms des 12
tribus scellées du sceau de Dieu » dans Apo.7.
Verset
13 : « à l'orient trois portes,
au nord trois portes, au midi trois portes, et à l'occident trois portes. »
Cette
orientation des « portes »
aux quatre points cardinaux illustre son caractère universel ; ce qui
condamne et rend illégitime la religion qui prétend à l’universalisme traduit
par la racine grecque « katholikos » soit, « catholique ».
Ainsi, depuis 1843, pour Dieu, l’adventisme est la seule religion
chrétienne à laquelle il a confié son « Evangile éternel » (Apo.14:6) pour une mission universelle
d’enseignement des populations de la terre. En dehors de la vérité qu’il
révèle à son Elue spirituelle jusqu’à la fin du monde, il n’y a point de salut.
L’adventisme est né sous la forme d’un mouvement de réveil religieux motivé par
l’annonce du retour de Jésus-Christ attendu, la première fois, pour le
printemps 1843 ; et il doit conserver ce caractère jusqu’au vrai retour
final de Jésus-Christ prévu pour le printemps 2030. Car un « mouvement »,
c’est une activité en constante évolution, sinon ce n’est plus un
« mouvement », mais une « institution bloquée » et morte,
qui privilégie la tradition et le formalisme religieux ; soit, tout ce que
Dieu hait et condamne ; et a déjà condamné chez les juifs rebelles, les
premiers incrédules.
La description
détaillée dans l’ordre chronologique
Les bases de la
foi chrétienne
Verset
14 : « La muraille de la ville
avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de
l'agneau. »
Ce
verset image la foi chrétienne apostolique qui couvre, nous l’avons vu, la
période du temps comprise entre 30 et 1843, et dont l’enseignement a été
déformé par Rome en 321 et 538. La « haute muraille »
est formée par l’assemblage séculaire des « pierres vivantes » selon
1 Pie.2:4-5 : « Approchez-vous de
lui, pierre vivante, rejetée par les
hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu ; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes,
édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles,
agréables à Dieu par Jésus Christ ».
Verset
15 : « Celui qui me parlait
avait pour mesure un roseau d'or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa
muraille. »
Ici,
comme dans Apo.11:1, il est question de « mesurer » soit, de porter un jugement, sur la valeur de l’Elue
glorifiée, sur l’époque adventiste (les
12 portes), et sur la foi apostolique (le
fondement et la muraille). Si le « roseau »
d’Apo.11:1 était « semblable à une
verge », instrument du châtiment, à l’opposé absolu, celui de ce
verset est un « roseau d’or » ;
« l’or » étant le symbole
de « la foi purifiée par l’épreuve »,
selon 1 Pie.1:7 : « afin
que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant
est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur,
lorsque Jésus Christ apparaîtra ». La foi est donc l’étalon du jugement de
Dieu.
Verset
16 : « La ville avait la forme
d'un carré, et sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le
roseau, et trouva douze mille stades ; la longueur, la largeur et la hauteur en
étaient égales. »
Le
« carré » est en superficie
la forme idéale parfaite. On le trouve à l’origine dans l’aspect du
« saint des saints » ou « lieu très saint » du tabernacle
construit au temps de Moïse. La forme du « carré » est la preuve d’une implication intelligente, la
nature ne présente aucun « carré »
parfait. L’intelligence de Dieu apparaît dans les dimensions du sanctuaire
hébreu qui était formé d’un alignement de trois « carrés ». Deux étaient utilisés pour le « lieu saint » et le troisième, pour
« le saint des saints » ou
« lieu très saint », qui
était exclusivement réservé pour la présence de Dieu et en conséquence, séparé
par « un voile », image du
péché que Jésus va expier en son heure. Ces proportions des trois tiers étaient
à l’image des 6000 ou trois fois 2000 années consacrées à la sélection des élus
dans le projet salvateur conçu par Dieu. Au terme de cette sélection, les élus
retenus sont ainsi imagés par le « carré »
du « lieu très saint » qui
prophétisait l’aboutissement du projet du salut ; ce lieu spirituel
devenant accessible à cause de la réconciliation opérée par l’alliance en
Christ. Et le « carré »
spirituel du temple décrit reçut ainsi son fondement le 3 Avril 30, quand le salut
débuta par la mort volontaire expiatoire de notre Rédempteur Jésus-Christ.
L’image du « carré » ne
suffit pas pour parfaire cette définition de la vraie perfection dont le
chiffre symbolique est le « trois ». Aussi, est-ce celle d’un
« cube » qui nous est présentée. Ayant la même mesure, en « longueur, largeur, et hauteur »,
nous avons cette fois, le symbole « trois » de la parfaite perfection
« cubique », de l’assemblée des élus rachetés par Jésus-Christ. En
2030, la construction de « la ville
carrée, (et même cubique : « sa
hauteur »), son fondement et ses
douze portes » seront achevés. En lui attribuant une forme cubique,
l’Esprit interdit l’interprétation littérale de « ville » que des
multitudes lui donnent.
Le
nombre mesuré, « 12000 stades », porte
la même signification que les « 12000
scellés » d’Apo.7. Pour rappel : 5 + 7 x 1000 soit, homme (5) +
Dieu (7) x en multitude (1000). Le mot « stades » suggère leur participation à la course dont le but
est de « remporter le prix de la
vocation céleste » selon l’enseignement de Paul, dans Phi.3:14 :
« je cours vers le but, pour remporter le
prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ. » ; et dans
1 Cor.9:24 : « Ne savez-vous
pas que ceux qui courent dans le stade
courent tous, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez de manière à le
remporter. » Les Elus vainqueurs ont couru et ils ont remporté le prix
décerné par Dieu en Jésus-Christ.
Verset
17 : « Il mesura la muraille,
et trouva cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, qui était celle de l'ange.
»
Derrière
les « coudées », mesures
trompeuses, Dieu nous révèle son jugement et il nous révèle qu’il n’entre dans
la composition de l’Elue, que des hommes symbolisés par le chiffre
« 5 » qui ont fait alliance avec Dieu dont le chiffre est
« 7 ». Le total de ces deux chiffres donne « 12 » qui, au
« carré », donne le nombre « 144 ». La précision « mesure d’homme » confirme le
jugement « d’hommes » élus
rachetés par le sang versé par Jésus-Christ. Le chiffre « 12 » est
ainsi présent dans toutes les phases du projet de l’alliance sainte conclue
avec Dieu : 12 patriarches hébreux, 12 apôtres de Jésus-Christ, et 12
tribus pour imager la foi adventiste instaurée depuis 1843-1844.
Verset
18 : « La muraille était
construite en jaspe, et la ville était d'or pur, semblable à du verre pur. »
Par
ces symboles, Dieu révèle son appréciation de la foi démontrée par ses élus
sélectionnés jusqu’en 1843. Ils disposaient souvent de peu de lumière, mais
leur témoignage envers Dieu, compensait et le comblait d’amour. « L’or pur et le verre pur » de ce
verset illustrent la pureté de leurs âmes. Ils ont souvent renoncé à leur vie
au nom de la confiance qu’ils ont placée dans les promesses de Dieu révélées
par Jésus-Christ. La confiance placée en lui ne sera pas déçue, il les accueillera
lui-même à « la première
résurrection », celle des vrais « morts en Christ », au printemps 2030.
Le fondement
apostolique
Verset
19 : « Les fondements de la
muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce : le
premier fondement était de jaspe, le second de saphir, le troisième de
calcédoine, le quatrième d'émeraude, »
Verset
20 : « le cinquième de
sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de
béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième
d'hyacinthe, le douzième d'améthyste. »
Dieu
connaît les pensées des êtres humains et ce qu’ils ressentent en admirant la
beauté des pierres précieuses quand elles sont taillées ou polies. Pour
acquérir ces choses, certains dépensent des fortunes jusqu’à se ruiner tant
leur affection, pour elles, est grande. Dans la même démarche, Dieu va utiliser
ce ressenti humain pour exprimer les sentiments qu’il éprouve pour ses
bien-aimés et bienheureux élus.
Ces
différentes « pierres précieuses »
nous enseignent que les élus ne sont pas des clones identiques, car chaque
personne a sa propre personnalité, sur le plan physique, à l’évidence, mais
surtout sur le plan spirituel, au niveau de son caractère. L’exemple donné par
les « douze apôtres » de
Jésus confirme cette pensée. Entre Jean et Pierre, quelle différence !
Cependant Jésus les aimait tous les deux avec et pour leur différence. La vraie
richesse de la vie créée par Dieu se tient dans ces diversités de personnalité
qui ont toutes su lui donner la première place dans leur cœur et toute leur
âme.
L’adventisme
Verset
21 : « Les douze portes étaient
douze perles ; chaque porte était d'une seule perle. La place de la ville était
d'or pur, comme du verre transparent.»
Depuis
1843, les élus sélectionnés n’ont pas témoigné d’une foi supérieure à celle de
ceux qui les ont précédés dans le jugement du Sauveur Juge. Le symbole
d’ « une seule perle »
est dû à l’accès de l’adventisme béni à la pleine compréhension du projet du
salut divin. Pour Dieu, depuis 1843, les élus adventistes sélectionnés se
montrent dignes de recevoir toute sa lumière. Mais celle-ci étant livrée en
croissance constante, seuls les derniers adventistes dissidents reçoivent la
dernière forme parfaite des explications prophétiques. Ce que je veux dire,
c’est que le dernier adventiste sélectionné n’aura pas une valeur supérieure
aux autres rachetés du temps apostolique. La « perle » signale l’aboutissement du projet salvateur mis en
route par Dieu. Elle révèle une expérience spécifique qui a consisté à
restaurer toutes les vérités
doctrinales déformées et attaquées par la foi catholique papale romaine et la
foi protestante tombée dans l’apostasie. Et pour finir, elle nous révèle,
l’immense importance que Dieu donne à l’entrée en application du décret de
Daniel 8:14 au printemps 1843: « Jusqu’à
deux mille trois cent soir matin et la sainteté sera justifiée ».
« La perle » est l’image de
cette « sainteté justifiée »
qui contrairement aux autres pierres précieuses ne doit pas être taillée pour
révéler sa beauté. Dans ce contexte final l’assemblée des élus sanctifiés
apparaît harmonieuse, « irrépréhensible »
selon Apo.14:5, donnant à Dieu toute la gloire qu’il mérite. Le sabbat
prophétique et le septième millénaire prophétisé par lui se rejoignent et
s’accomplissent dans toute la perfection du projet salvateur conçu par le grand
Dieu créateur. Sa « perle de grand
prix » de Matt.13:45-46 exprime toute la splendeur qu’il a voulu lui
donner.
Les grands
changements de la nouvelle Jérusalem
L’Esprit
précise : « la place de la ville
était d'or pur, comme du verre transparent. » En citant cette « place d’or pur » soit, de foi pure, il suggère une comparaison
avec celle de Paris qui porte l’image du péché en recevant les noms « Sodome et Egypte » dans Apo.11:8.
Verset
22 : « Je ne vis point de
temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout puissant est son temple, ainsi
que l'agneau. »
Le
temps des symboles est passé, les élus sont entrés dans le véritable
accomplissement du projet salvateur divin. Tel que nous le concevons
aujourd’hui sur la terre, « le
temple » du rassemblement n’aura plus aucune utilité. L’entrée dans
l’éternité et la réalité rendra inutiles « les ombres » qui les
prophétisaient selon Col.2:16-17 : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au
sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats : c'était l'ombre des choses à venir, mais le
corps est en Christ ». Attention ! Dans ce verset, la formule « des sabbats » concerne « les sabbats » occasionnés par les
fêtes religieuses et non « le sabbat »
hebdomadaire instauré et sanctifié par Dieu sur le septième jour depuis la
création du monde. De même que la première venue du Christ a rendu inutiles les
rites festifs qui le prophétisaient dans l’ancienne alliance, l’entrée dans
l’éternité rendra caduques les symboles terrestres et elle permettra aux élus
de voir, d’entendre et de suivre l’Agneau soit, Jésus-Christ, le véritable
saint « temple » divin qui
sera, éternellement, l’expression visible de l’Esprit créateur.
Verset
23 : « La ville n'a besoin ni
du soleil ni de la lune pour l'éclairer ; car la gloire de Dieu l'éclaire, et
l'agneau est son flambeau. »
Dans
l’éternité divine, les élus vivent dans une lumière permanente sans source
lumineuse comme notre soleil actuel dont l’existence ne se justifie que par
l’alternance « jour et nuit » ;
« nuit ou ténèbres »
justifiées à cause du péché. Le péché résolu et disparu, il ne reste place que
pour « la lumière » que
Dieu avait déclarée « bonne »
dans Gen.1:4.
L’Esprit
de Dieu reste invisible et Jésus-Christ est l’aspect sous lequel ses créatures
peuvent le voir. C’est à ce titre qu’il est présenté comme « le flambeau » du Dieu invisible.
Mais
l’interprétation spirituelle révèle un grand changement. Entrés au ciel, les
élus seront directement enseignés par Jésus, ils n’auront alors plus besoin du
« soleil », symbole de la
nouvelle alliance, ni de la « lune »
symbole de l’ancienne alliance juive ; tous deux étant, selon Apo.11:3, en
Ecriture, les « deux témoins »
bibliques de Dieu, utiles pour éclairer les hommes dans leur découverte et leur
compréhension de son projet salvateur. En résumé, les élus n’auront plus besoin
de la sainte Bible.
Verset
24 : « Les nations marcheront à
sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. »
« Les nations » concernées sont les
« nations » célestes ou
devenues célestes. La « nouvelle
terre » étant devenue, également, le nouveau royaume de Dieu, c’est là
que toute créature vivante peut trouver le Dieu créateur. « Les rois de la terre » que
constituent les élus vont « apporter
la gloire » de leur pureté d’âme dans cette vie éternelle installée
sur la « nouvelle terre ».
Cette expression « rois de la terre »
qui cible le plus souvent, péjorativement, les autorités terrestres rebelles,
désigne, de manière subtile, les élus dans Apo.4:4 et 20:4 où ils sont
présentés « assis »
sur des « trônes ». De
même, nous lisons dans Apo.5:10 : « tu
as fait d'eux un royaume et des
sacrificateurs pour notre Dieu, et ils
régneront sur la terre ».
Verset
25 : « Ses portes ne se
fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit. »
Le
message met en évidence la disparition de l’insécurité actuelle. La paix et la
sécurité seront parfaites dans la lumière d’un jour éternel sans fin. Dans
l’histoire de la vie, l’image des ténèbres a été créée uniquement sur la terre
en raison du combat qui allait opposer la « lumière » divine aux « ténèbres » du camp du diable.
Verset
26 : « On y apportera la gloire
et l'honneur des nations. »
Pendant
6000 années les hommes se sont organisés en tribus, en peuples et en nations.
Au cours de l’ère chrétienne, en Occident, les peuples ont changé leurs royaumes
en nations et les élus chrétiens ont été sélectionnés parmi elles en raison de
« la gloire et l’honneur »
qu’ils ont rendues à Dieu, en Jésus-Christ.
Verset
27 : « Il n'entrera chez elle
rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge ; il
n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau ».
Dieu
le confirme, le salut fait l’objet d’une grande exigence de sa part. Seules les
âmes parfaitement pures, témoignant de l’amour pour la vérité divine, peuvent
être sélectionnées pour obtenir la vie éternelle. Une fois encore, l’Esprit
renouvelle son rejet du « souillé »
qui désigne la foi protestante déchue dans le message de « Sardes » dans Apo.3:4, et la foi
catholique dont l’adepte « se livre
à l’abomination et au mensonge » religieux et civils. Car, ceux qui
n’appartiennent pas à Dieu se laissent manipuler par le diable et ses démons.
Une
fois de plus, l’Esprit nous le rappelle, les surprises sont réservées aux
hommes parce que Dieu, lui, connaît depuis la fondation du monde les noms de
ses élus parce qu’ils « sont écrits
dans son livre de vie ». Et en précisant « dans le livre de vie de l’agneau »,
Dieu exclut toute religion non chrétienne de son projet de salut. Ayant
révélé dans son Apocalypse l’exclusion des fausses religions chrétiennes, le
chemin du salut apparaît aussi « étroit
et resserré » que Jésus l’a déclaré dans Mat.7:13-14 : « Entrez par la porte étroite. Car large est
la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a
beaucoup qui entrent par là. Mais étroite
est la porte, resserré le chemin qui
mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent ».
Apocalypse 22 : Le jour sans fin de
l’éternité
La
perfection du temps terrestre de la sélection divine s’est achevée avec
Apo.21 : 7 x 3. Le nombre 22 marque paradoxalement un début d’histoire
bien qu’il constitue, dans ce livre, son épilogue. Ce renouveau, qui concerne
« toute chose » selon Dieu,
est rattaché à la « nouvelle terre
et au nouveau ciel », tous deux, éternels.
Verset
1 : « Et il me montra un fleuve
d'eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de
l'agneau. »
Dans
cette sublime image vivifiante de fraîcheur, l’Esprit nous rappelle que
l’assemblée des élus devenue éternelle, imagée par le « fleuve d’eau de la vie », est une
création, une œuvre de Dieu recréée spirituellement en Christ dont la présence visible
est suggérée par son « trône » ;
et ceci, par le moyen du sacrifice de « l’agneau », Jésus-Christ ; l’éternité étant le fruit de
la nouvelle naissance que ce sacrifice a produit chez les élus.
« Le fleuve » est un écoulement d’eau
douce à fort débit. Il image la vie qui comme lui est en constante activité.
L’eau douce compose 75 % de notre corps terrestre humain ; c’est dire si
l’eau douce lui est indispensable, et c’est la raison pour laquelle, Dieu
compare sa parole, toute aussi indispensable pour obtenir la vie éternelle, à
« une source des eaux de la vie »
selon Apo.7:17, étant lui-même cette « source
d’eau vive » selon Jér.2:13. Dans sa Révélation, nous avons vu dans
Apo.17:15 que les « eaux »
symbolisent des « peuples » ;
ici, le « fleuve » est un
symbole des élus rachetés devenus éternels.
Verset
2 : « Au milieu de la place de
la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie,
produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les
feuilles servaient à la guérison des nations. »
Dans
cette seconde image, Jésus-Christ, « l’arbre
de vie » se trouve « au
milieu » de son assemblée d’élus regroupés autour de lui sur « la place » du rassemblement. Il est
« au milieu » d’eux mais
aussi sur leurs côtés, figurés par les « deux bords du fleuve ». Car l’Esprit divin de
Jésus-Christ est omniprésent ; présent partout et en tous. Le fruit de cet
« arbre » est « la vie » qui est renouvelée,
constamment, puisque « son fruit »
est obtenu en chacun des « 12 mois »
de notre année terrestre. C’est là, une autre belle image de la vie éternelle
et un rappel qu’elle est maintenue éternelle par la volonté de Dieu.
Jésus
a souvent comparé l’homme à « des
arbres » fruitiers que « l’on
juge à leurs fruits ». Il s’est attribué lui-même, dès le commencement
dans Gen.2:9, l’image symbolique d’un « arbre de vie ». Or les arbres ont pour « vêtement », la parure de leurs
« feuilles ». Pour Jésus,
son « vêtement » symbolise
ses œuvres justes et donc son rachat des péchés de ses élus qui lui doivent
leur salut. Ainsi de même que les « feuilles »
des « arbres » soignent des
maladies, les œuvres justes accomplies par Jésus-Christ « guérissent » la maladie mortelle du
péché originel hérité par les élus depuis Adam et Eve qui avaient utilisé des « feuilles » d’arbres pour couvrir
leur nudité physique et spirituelle découverte par l’expérience du péché.
Verset
3 : « Il n'y aura plus
d'anathème. Le trône de Dieu et de l'agneau sera dans la ville ; ses serviteurs
le serviront et verront sa face, »
A
partir de ce verset, l’Esprit s’exprime au futur, donnant à son message le sens
d’un encouragement pour les élus qui vont encore devoir combattre le mal et ses
conséquences jusqu’au retour du Christ et leur enlèvement de la terre du péché.
C’est
« l’anathème », la
malédiction du péché commis par Eve et Adam, qui avait rendu Dieu invisible
pour les regards humains. La création de l’Israël de l’ancienne alliance
n’avait rien changé, car le péché rendait encore Dieu invisible. Il devait
encore se cacher sous l’aspect d’une nuée de jour devenant flamboyante de nuit.
Le lieu très saint du sanctuaire, lui était exclusivement réservé, sous peine
de mort pour un contrevenant. Mais ces conditions terrestres ne sont plus. Sur
la nouvelle terre, Dieu est visible par tous ses serviteurs, ce que sera leur
service reste encore un mystère, mais ils auront contact avec lui comme les
apôtres côtoyaient Jésus-Christ et conversaient avec lui ; face à face.
Verset
4 : « et son nom sera sur leurs
fronts. »
Le
nom de Dieu constitue le véritable « sceau
du Dieu vivant ». Le repos du sabbat n’en est que « le
signe » extérieur. Car le « nom »
de Dieu désigne son caractère qu’il symbolise par les faces des « quatre animaux » : « le lion, le veau, l’homme, et l’aigle »
qui illustrent parfaitement les contrastes harmonieux du caractère de
Dieu : royal et fort, mais prêt au sacrifice, aspect humain, mais nature
céleste. Les paroles de Jésus se sont
accomplies ; ceux qui se ressemblent s’assemblent. Aussi, ceux qui
partagent les valeurs divines ont été sélectionnés par Dieu pour la vie
éternelle et ils sont rassemblés auprès de lui. Le « front » abrite le cerveau de l’homme, le centre moteur de sa
pensée et de sa personnalité. Et ce cerveau animé étudie, réfléchit et il
approuve ou rejette la norme de la vérité que Dieu lui présente pour le sauver.
Les cerveaux des élus ont aimé la démonstration d’amour organisée par Dieu en
Jésus-Christ et ils ont combattu, selon les règles fixées, pour vaincre le mal
avec son aide, afin d’obtenir le droit de vivre auprès de lui.
Finalement,
tous ceux qui partagent le caractère de Dieu révélé par Jésus-Christ se
retrouvent auprès de lui pour le servir éternellement. La présence du « nom » de Dieu « écrit sur leurs fronts » explique
leur victoire ; et ceci, particulièrement, dans la dernière épreuve de foi
adventiste dans laquelle, les hommes ont eu le choix d’inscrire sur « leur front », « le nom de Dieu » ou celui de la
« bête » rebelle.
Verset
5 : « Il n'y aura plus de nuit
; et ils n'auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu
les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. »
Selon
Gen.1:5, derrière le mot « nuit »
se tient le mot « ténèbres »
symbole du péché et du mal. La « lampe »
désigne la Bible, la sainte parole écrite de Dieu qui révèle la norme de
« sa lumière », celle du
bien et du bon. Elle ne sera plus utile, les élus auront accès directement à
son inspirateur divin, mais elle conserve actuellement, sur la terre du péché,
son rôle « éclairant »
indispensable qui conduit, seul, à la vie éternelle.
Verset
6 : « Et il me dit : Ces
paroles sont certaines et véritables ; et le Seigneur, le Dieu des esprits des
prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver promptement ».
Pour
la deuxième fois, nous trouvons cette affirmation divine : « Ces paroles sont certaines et véritables ».
Dieu s’efforce de convaincre le lecteur de la prophétie, car sa vie éternelle
est l’enjeu de ses choix. Face à ses affirmations divines, l’être humain est
conditionné par les cinq sens que son Créateur lui a donnés. Les tentations
sont multiples et efficaces pour le détourner de la spiritualité. L’insistance
de Dieu se justifie donc pleinement. Le danger pour les âmes est réel et
omniprésent.
Il
convient d’actualiser, notre lecture de ce verset qui présente un caractère
littéral rare dans cette prophétie. Il n’y a dans ce verset aucun symbole, mais
l’affirmation que Dieu est l’inspirateur des prophètes qui ont écrit les livres
de la Bible et qu’en dernière révélation, il a envoyé « Gabriel »
vers Jean, pour qu’il lui révèle en image ce qui, en 2020, va arriver « promptement »,
ou s’est déjà accompli, en très grande partie. Mais entre 2020 et 2030, la plus
terrible des époques va devoir être traversée ; des temps épouvantables
marqués par la mort, la destruction nucléaire, et les terribles « sept derniers fléaux de la colère de
Dieu » ; l’homme et la nature vont terriblement souffrir jusqu’à
disparaître.
Verset
7 : « Et voici, je viens promptement. Heureux celui qui
garde les paroles de la prophétie de ce livre ! »
Le
retour de Jésus est annoncé pour le printemps 2030. La béatitude est pour nous,
dans la mesure où nous « garderons »,
jusqu’à la fin, « les paroles de la prophétie de ce livre » Apocalypse.
L’adverbe
« promptement » définit
l’apparition soudaine du Christ à l’heure de son retour, car le temps, lui,
s’écoule régulièrement sans accélération ou ralentissement. Depuis Daniel 8:19,
Dieu nous le rappelle : « il y
a un temps marqué pour la fin » : « Puis il me dit : Je vais t'apprendre, ce qui arrivera au terme de la
colère, car il y a un temps marqué pour la fin ». Elle ne peut intervenir
qu’au terme des 6000 années programmées par Dieu pour sa sélection d’élus soit,
le premier jour du printemps qui précède le 3 Avril 2030.
Verset
8 : « C'est moi Jean, qui ai
entendu et vu ces choses. Et quand j'eus entendu et vu, je tombai aux pieds de
l'ange qui me les montrait, pour l'adorer me prosterner devant lui. »
Pour
la seconde fois, l’Esprit vient nous adresser sa mise en garde. Dans les textes
grecs originaux le verbe « proskunéo » se traduit par « se
prosterner devant ». Le verbe « adorer » est un héritage de la
version latine appelée « Vulgate ». L’air de rien, cette mauvaise traduction
a préparé le chemin à l’abandon de la prosternation physique dans la pratique
religieuse du christianisme apostat jusqu’au point de le prier
« debout », à cause d’une autre fausse traduction du verbe grec
« istémi », dans Marc 11:25. Dans le texte, sa forme « stékété »
a le sens de « demeurer ferme ou persévérer », mais la traduction
Oltramare reprise dans la version L.Segond, l’a traduit en « stasis »
qui signifie « debout » au sens littéral. Une fausse traduction de la
Bible légitime ainsi, trompeusement, une attitude indigne, arrogante et
outrageante envers le grand Dieu créateur, le Tout-Puissant, de la part de gens
qui perdent le sens du vrai sacré. Et ce n’est pas la seule … C’est pourquoi
notre attitude envers les traductions bibliques doit être méfiante et prudente,
ceci d’autant plus que dans Apo.9:11, Dieu révèle l’emploi
« destructeur » (Abaddon-Apollyon),
de la Bible écrite « en hébreu et en
grec ». La vérité ne se trouve que dans les textes originaux,
conservés en hébreu mais disparus et remplacés pour les écrits grecs de la nouvelle
alliance. Et là, il faut bien le reconnaître, la prière « debout »
est apparue chez les croyants protestants, ciblé par les paroles divines de la « 5ème trompette ». Car, paradoxalement, la prière à genoux
s’est prolongée plus longtemps chez les catholiques, mais il ne faut pas s’en
étonner, parce que c’est dans cette religion catholique que le diable conduit
ses adeptes et ses victimes à se prosterner devant les images taillées
interdites par le second des dix commandements de Dieu ; commandement qu’ignorent
les catholiques, puisque dans la version romaine, il est supprimé et remplacé.
Verset
9 : « Mais il me dit :
Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes
frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore
Devant Dieu prosterne-toi. »
La
faute commise par Jean est proposée par Dieu comme une mise en garde adressée à
ses élus : « prenez garde de ne pas tomber dans l’idolâtrie !»
ce qui constitue la faute principale des religions chrétiennes rejetées par
Dieu en Jésus-Christ. Il organise cette scène de la même manière qu’il organisa
sa dernière leçon en ordonnant à ses apôtres de prendre leurs armes pour
l’heure de son arrestation. Au moment venu, il leur a interdit d’en faire
usage. La leçon était donnée et elle disait : « Garde-toi de le faire ». Dans ce verset, Jean reçoit
l’explication : « Je suis ton
compagnon de service ». Les « anges »,
dont « Gabriel », sont,
comme les hommes, des créatures du Dieu créateur qui a interdit dans le
deuxième de ses dix commandements de se prosterner devant ses créatures, devant
des images taillées, ou des images peintes ; toutes les formes que peut
prendre l’idole. On peut ainsi tirer leçon de ce verset en relevant les
comportements opposés des anges. Ici Gabriel, la créature céleste la plus digne
après Micaël, interdit la prosternation devant lui. D’autre part, Satan,
dans ses apparitions séduisantes, sous les traits de la « Vierge »,
demande qu’on lui élève des monuments et des lieux de culte pour l’adorer et la
servir… le masque lumineux des ténèbres tombe.
L’ange
précise encore « et celui de tes
frères, les prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre ».
Entre cette phrase et celle d’Apo.1:3 on relève la différence due au temps
écoulé entre le début de l’époque du décryptage, 1980, et celui de la version
actuelle de 2020. Entre ces deux dates, « celui qui lit » a fait partager à d’autres enfants de Dieu la
lumière décryptée et ils sont entrés à leur tour dans l’œuvre des « prophètes ». Cette multiplication
permet encore à un plus grand nombre d’autres appelés d’accéder à l’élection en
entendant la vérité révélée, et en la mettant en pratique concrètement.
Verset
10 : « Et il me dit : Ne scelle
point les paroles de la prophétie de ce livre. Car le temps est proche. »
Le
message est trompeur, car il s’adresse à Jean, que Dieu a transporté à notre
époque finale depuis le commencement du livre, selon Apo.1:10. Aussi, nous
devons comprendre que l’ordre de ne pas sceller les paroles du livre m’est
directement adressé au temps où le livre est entièrement descellé ; il
devient alors, le « petit livre
ouvert » d’Apo.10:5. Et lorsqu’il est « ouvert » avec l’aide et l’autorisation de Dieu, il n’est plus
question de le refermer par des « scellés ». Et ceci, « car le temps est proche » ; au
printemps 2021, il reste 9 ans, avant le retour glorieux du Seigneur Dieu
Jésus-Christ.
Toutefois,
la première ouverture du « petit
livre » a commencé après le décret de Dan.8:14 soit, après 1843 et
1844 ; car l’importante compréhension du sujet de la dernière épreuve de
foi adventiste est due aux révélations données directement par Jésus-Christ
lui-même, ou par son ange, à notre sœur Ellen.G.White, pendant son ministère.
Verset
11 : « Que celui qui est
injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et
que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se
sanctifie encore. »
En
première lecture, ce verset confirme l’entrée en application du décret de
Dan.8:14. La séparation des adventistes sélectionnés par Dieu entre 1843 et
1844 confirme le message de « Sardes »
où l’on trouve les protestants « vivants »
mais « morts » et « souillés » spirituellement, et les
pionniers adventistes « dignes de la
blancheur » appelé dans ce verset « justice et sanctification ». Mais l’ouverture du « petit livre » est progressive comme
« le sentier du juste qui s’en va
croissant comme la lumière du jour, depuis l’aube jusqu’à son zénith ».
Et les adventistes pionniers ignoraient qu’une épreuve de foi allait les
cribler entre 1991 et 1994 comme l’étude de la « 5ème trompette » nous l’a révélé. Du coup d’autres
lectures de ce verset deviennent possibles.
Le
temps du scellage est sur le point de s’achever puisque nous lisons dans
Apo.7:3 : « Ne faites point de
mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du
sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » Où faut-il placer
l’autorisation de faire du mal à la terre, à la mer, et aux arbres ? Deux
possibilités existent. Avant la « sixième
trompette » ou avant les « sept
derniers fléaux » ? La « sixième
trompette » constituant un sixième châtiment d’avertissement donné par
Dieu aux pécheurs terrestres, il me semble logique dans ce cas, de retenir la
seconde possibilité. Car les « sept
derniers fléaux de la colère de Dieu » ont bien pour cible,
« la terre » protestante et
« la mer » catholique.
Considérons que les destructions accomplies par la « sixième trompette » n’empêchent pas, mais favorisent la
conversion des élus appelés rachetés par le sang de Jésus-Christ.
C’est
donc, après la « sixième trompette »
et juste avant les « sept derniers
fléaux », et à l’heure de l’arrêt du scellage qui marque la fin du
temps de grâce collective et individuelle que nous pouvons encore placer les
paroles de ce verset : « Que
celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille
encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint
se sanctifie encore. » Chacun pourra ici constater la manière dont
l’Esprit vient confirmer dans ce verset la bonne traduction que j’ai présentée
pour le verset fondamental « adventiste » qu’est Daniel
8:14 : « … la sainteté
sera justifiée ». Les mots « justice
et saint » sont fortement
appuyés et donc confirmés par Dieu. Ce message anticipe donc l’heure de la fin
du temps de grâce, mais une autre explication est la suivante. Parvenant à la
fin du livre, l’Esprit cible le temps où le livre entièrement décrypté devient
le « petit livre ouvert »
et à partir de ce moment, son acceptation ou son refus va faire la différence
entre « celui qui est juste et celui
qui se souille » et notre Seigneur invite « le saint à se sanctifier encore ». Je rappelle encore que la
« souillure » était imputée
au Protestantisme dans le message de « Sardes ».
L’Esprit cible par ses propos ce protestantisme et l’adventisme institutionnel
qui partage sa malédiction depuis 1994, date où il l’a rejoint en entrant dans
l’alliance œcuménique. L’acceptation du message décrypté de ce livre va donc
« encore une fois, mais la
dernière, faire la différence entre celui
qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » selon Mal.3:18.
Je
résume donc les leçons de ce verset. En premier, il confirme la séparation
adventiste du protestantisme entre 1843 et 1844. En seconde lecture, il
s’applique contre l’adventisme officiel qui revient dans l’alliance protestante
et œcuménique après 1994. Et je propose une troisième lecture qui s’appliquera
à la fin du temps de grâce en 2029 avant le retour de Jésus-Christ fixé pour le
début du printemps qui vient avant le 3 Avril de la Pâque 2030.
Il
nous reste après ces explications, à comprendre
que la cause de la chute de l’adventisme institutionnel, qui le conduit
à être « vomi » par
Jésus-Christ dans son message adressé à Laodicée, est moins le refus de croire
à son retour pour 1994, que le refus de prendre en compte l’apport de lumière
venu éclairer la véritable traduction de Daniel 8:14 ; une lumière
démontrée d’une manière incontestable par le texte biblique hébreu original
lui-même. Ce péché-là ne pouvait être que condamné par le Dieu de justice qui
ne tient pas le coupable pour innocent.
Verset
12 : « Voici, je viens promptement, et ma rétribution
est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son œuvre ».
Dans
9 ans, Jésus va revenir dans une gloire divine indescriptible. Dans Apo.16 à
20, Dieu nous a révélé la nature de la part de sa rétribution réservée aux
rebelles pécheurs catholiques, protestants et adventistes injustes et intolérants.
Il nous a aussi présenté la part réservée pour ses élus adventistes restés
fidèles qui honorent sa parole prophétique et son saint sabbat du septième
jour, dans Apo.7, 14, 21 et 22. « La
rétribution » va « rendre à
chacun selon ce qu’est son œuvre », ce qui laisse peu de place aux
coupables pour se justifier aux yeux du Christ. Les paroles
d’auto-justification deviennent inutiles car il sera alors trop tard pour
transformer les erreurs des choix passés.
Verset
13 : « Je suis l'alpha et
l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. »
Ce
qui a un commencement a aussi une fin. Ce principe s’applique à la durée du
temps terrestre prévu par Dieu pour sa sélection d’élus. Entre l’alpha et
l’oméga, 6000 ans se seront écoulés. En l’an 30 le 3 Avril, la mort expiatoire
volontaire de Jésus-Christ aura aussi marqué le temps alpha de l’alliance
chrétienne de 2000 ans ; le printemps 2030 sonnera en puissance son temps
oméga.
Mais
l’alpha, est aussi 1844 avec son oméga 1994. Et en dernier, l’alpha c’est pour
moi et les derniers élus, 1995 avec pour oméga, 2030.
Verset
14 : « Bienheureux ceux qui
gardent ses commandements (et non lavent
leurs robes), afin d'avoir droit
à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville!»
La
seconde forme de la « grande
tribulation » est devant nous avec son corollaire de morts en
multitudes. Aussi, devient-il urgent d’obtenir la protection et l’aide de Dieu
par Jésus-Christ. Comme l’image le suggère, le pécheur doit « garder ses commandements » ; ceux de Dieu et ceux
de Jésus, « l’agneau de Dieu »
ce qui signifie qu’il doit renoncer à toutes les formes que peut prendre le
péché. La traduction voilée de ce verset conservée dans nos Bibles
actuelles est due au catholicisme romain dirigé depuis le Vatican. Les autres
manuscrits, les plus anciens, et donc plus fidèles, proposent : « Bienheureux ceux qui gardent ses
commandements ». Et comme le péché est la transgression de la loi, le
message est déformé et remplace la nécessaire et vitale obéissance par la
simple revendication d’appartenance chrétienne. A qui profite le crime ? A
ceux qui vont combattre le Sabbat jusqu’au retour glorieux de
Jésus-Christ. Le vrai message se résume ainsi : « Bienheureux
celui qui obéit à son Créateur ». Ce message ne fait que répéter celui qui
est cité dans Apocalypse 12:17 et 14:12, soit : « ceux qui gardent les commandements de Dieu
et la foi de Jésus ». Ce sont les destinataires du dernier message
adressé par Jésus. Celui qui juge le résultat obtenu est Jésus-Christ lui-même,
et son exigence est à la hauteur des souffrances endurées dans son martyre. La
récompense des élus sélectionnés sera très grande ; ils obtiendront
l’immortalité, et entreront dans la vie éternelle par la voie adventiste
symbolisée par les « douze portes »
de la symbolique « nouvelle
Jérusalem ».
Verset
15 : « Dehors les chiens, les
magiciens, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et
pratique le mensonge ! »
Qui
sont-ils ceux que Jésus nomme ainsi ? Cette accusation masquée concerne
toute la foi chrétienne qui a apostasié ; la foi catholique, la foi
protestante multiforme dont la foi adventiste qui est entrée dans son alliance
depuis 1994 ; la foi adventiste si richement bénie par lui au début de son
existence, et encore davantage en ce qui concerne ses derniers représentants
contraints à la dissidence. Les « chiens »
sont les païens mais aussi, et surtout, ceux qui prétendent être ses frères et le trahissent. Ce terme
« chiens » est
paradoxalement pour les humains occidentaux contemporains celui de l’animal
tenu pour symbole de la fidélité, mais pour les Orientaux l’image même de
l’exécration. Et ici, Jésus conteste jusqu’à leur nature humaine et les tient
pour des animaux peu délicats. Les autres termes confirment ce jugement. Jésus
confirme les propos tenus dans Apo.21:8 et ici, l’ajout du terme « chiens » exprime son jugement
personnel. Après la sublime démonstration d’amour qu’il a donnée aux hommes,
rien n’est plus terrible que d’être trahi par ceux qui se réclament de lui et
de son sacrifice.
Ensuite,
Jésus les traite de « magiciens »
en raison de leur commerce avec les mauvais anges, le spiritisme, qui a séduit
en première la foi catholique avec les apparitions de la « Vierge
Marie », chose bibliquement impossible. Mais les miracles réalisés par les
démons sont semblables à ce qu’opéraient les « magiciens » de Pharaon devant Moïse et Aaron.
En
les nommant, « impudiques »,
Jésus condamne la libération des mœurs mais surtout les alliances religieuses
contre-nature qui sont réalisées par les églises protestantes avec la foi
catholique dénoncée par les prophètes de Dieu comme servante du diable. Elles
reproduisent, « en filles », « l’impudicité » de leur « mère prostituée Babylone la Grande,» dénoncée dans Apo.17:5.
Les
apostats sont aussi des « meurtriers »
qui s’apprêteront à tuer les élus de Jésus s’il n’intervenait pas pour les en
empêcher par son glorieux avènement.
Ils
sont « idolâtres » parce
qu’il donne plus d’intérêt à la vie matérielle qu’à la vie spirituelle. Ils
restent indifférents quand Dieu leur propose sa lumière qu’ils rejettent
effrontément en diabolisant ses vrais messagers.
Et
pour finir ce verset, il précise : « et quiconque aime et pratique le mensonge ! » Ce faisant, il
dénonce ceux dont la nature est attachée au mensonge, au point qu’ils sont
totalement insensibles à la vérité. On a dit des goûts et des couleurs qu’ils
ne se discutent pas ; il en est de même de l’amour de la vérité ou du
mensonge. Mais pour son éternité, Dieu sélectionne, exclusivement, parmi ses
créatures que la reproduction humaine suscite, celles qui ont cet amour de la
vérité.
Le
bilan final du plan du salut conçu par Dieu est terrible. Sont jetés dehors,
successivement, les antédiluviens pécheurs endurcis irrépentants, l’ancienne
alliance juive incrédule, la foi catholique papale romaine abominable, la foi
orthodoxe idolâtre, la foi protestante au caractère calviniste, et en dernière,
la foi adventiste institutionnelle, dernière victime de l’esprit de la
tradition que les précédentes ont toutes également privilégié.
Le
message « adventiste » a eu de fatales conséquences, premièrement,
pour les Juifs, qui sont tombés par leur refus de croire à la première venue du Messie annoncée dans Dan.9:24 à 27.
Deuxièmement, les chrétiens jetés dehors par Jésus qui partagent tous la
culpabilité de témoigner d’un désintérêt pour le dernier message
« adventiste » qui annonce sa
seconde venue. Leur manque d’amour pour sa vérité leur est fatal. En 2020,
ces grandes religions officielles partagent toutes ce terrible message que
Jésus a adressé en 1843 au protestantisme de l’époque « Sardes » dans Apo.3:1 : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort ».
Verset
16 : « Moi, Jésus, j'ai envoyé
mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et
la postérité de David, l'étoile brillante du matin.»
Jésus
a envoyé son ange Gabriel vers Jean, et à travers Jean vers nous, ses
serviteurs fidèles des derniers jours. Car, c’est seulement aujourd’hui que ce
message entièrement décrypté nous permet de comprendre les messages qu’il
adresse à ses serviteurs et disciples des sept époques ou sept Assemblées.
Jésus lève le doute sur son évocation symbolique d’Apo.5 : « le rejeton et la postérité de David ».
Il ajoute : « l'étoile brillante du
matin ». Cette étoile est le
soleil mais il ne s’identifie à lui que comme symbole. Car, de manière
inconsciente, des êtres sincères qui aiment Jésus-Christ pour son sacrifice
honorent notre soleil, cet astre divinisé par les païens. Si beaucoup n’en sont
pas conscients, des multitudes, mêmes éclairées sur le sujet, ne sont pas
prêtes, ni capables de comprendre la gravité de cette action idolâtre païenne.
Il faut que l’homme s’oublie lui-même, pour se mettre à la place de Dieu
qui ressent les choses de manière très différente en raison du fait que son
esprit a suivi pendant près de 6000 ans déjà les actions des hommes. Il
identifie chaque action pour ce qu’elle représente réellement ; ce qui
n’est pas le cas des hommes dont la courte vie se préoccupe avant tout
d’assouvir leurs désirs, prioritairement charnels et terrestres, mais c’est
aussi le cas de ceux qui sont spirituels et très religieux et qui restent
bloqués par respect des traditions des pères.
A
la fin du message de Thyatire,
l’Esprit disait à « celui qui
vaincra » : « Et je
lui donnerai l'étoile du matin ». Ici Jésus se présente lui-même comme
étant « l’étoile du matin ».
Le vainqueur obtiendra donc Jésus et avec lui toute la lumière de la vie qui a
en lui sa source. Le rappel de ce terme suggère toute l’attention des vrais
derniers « adventistes » sur ces versets d’1
Pie.2:19-20-21 : « Et nous tenons pour d'autant plus certaine
la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à
une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à
paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs ; sachant tout
d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne peut être un objet
d'interprétation particulière, car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une
prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint Esprit que des
hommes ont parlé de la part de Dieu. » On ne peut dire mieux. Après avoir
entendu ces paroles, l’élu les transforme en œuvres prises en compte par
Jésus-Christ.
Verset
17 : « Et l'Esprit et l'épouse
disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif
vienne ; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement ».
Depuis
le début de son ministère terrestre, Jésus lance cet appel : « Viens ». Mais en prenant l’image de
la « soif », il sait que
celui qui n’a pas « soif »
ne viendra pas boire. Son appel sera entendu, uniquement, par ceux qui ont
« soif » de cette vie
éternelle que sa justice parfaite nous propose par sa seule grâce, comme une
seconde chance. Jésus seul en a payé le prix ; il l’offre donc « gratuitement ».
Aucune « indulgence » catholique ou divine ne permet de l’obtenir à
prix d’argent. Cet appel universel prépare un rassemblement d’élus issus de
toutes les nations et de toutes les origines. L’appel « Viens » devient la clé de ce
regroupement d’élus que l’épreuve de foi des derniers jours va créer. Mais, ils
vivront l’épreuve dispersés sur la terre et ne seront réunis que lorsque
Jésus-Christ reviendra dans sa gloire pour les enlever de la terre du péché.
Verset
18 : « Je le déclare à
quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y
ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; »
L’Apocalypse
n’est pas un livre biblique ordinaire. C’est une œuvre littéraire divinement
codée dans un langage biblique que peuvent reconnaître ceux qui sondent la
Bible entière du début à la fin. Des expressions deviennent familières à force
de lectures renouvelées. Et les « concordances bibliques » permettent
de retrouver des expressions analogues. Mais justement, parce que son code est
très précis, les traducteurs et transcripteurs sont prévenus : « Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le
frappera des fléaux décrits dans ce livre ».
Verset
19 : « et si quelqu'un
retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu
retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce
livre. »
Pour
les mêmes raisons, Dieu menace celui qui «retranche
quelque chose des paroles du livre de cette prophétie ». Celui qui
prendra ce risque est également prévenu : « Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte,
décrits dans ce livre ». Les changements relevés auront donc de
terribles conséquences pour ceux qui les auront commis.
J’attire
ton attention sur cette leçon. Si la modification de ce livre codé
incompréhensible est punie par Jésus-Christ de ces deux manières rigoureuses,
qu’en sera-t-il pour celui qui rejettera son message décodé parfaitement
compréhensible ?
Dieu
a de bonnes raisons de présenter clairement cette mise en garde, car cette
Révélation, dont les mots sont choisis par lui, est de la même valeur que le
texte de ses « dix commandements » « gravés de son doigt sur des
tables de pierre ». Or, dans Dan.7:25, il a prophétisé que sa « loi » royale serait « changée » ainsi que le « temps ». L’action s’est accomplie,
nous l’avons vu, par l’autorité romaine successivement impériale en 321, puis
papale, en 538. Cette action qu’il a jugée « arrogante » sera punie de mort, et Dieu nous exhorte à ne pas
reproduire, envers la prophétie, ce type de faute qu’il condamne fermement.
L’œuvre
de Dieu reste son œuvre quel que soit le temps où elle est réalisée. Le décryptage
de sa prophétie est impossible sans sa direction. Ceci signifie que l’œuvre
décryptée est de la même valeur que celle qui est cryptée. Prends donc
conscience que cet ouvrage où la pensée de Dieu est révélée en clair est d’une
très haute « sainteté ».
Elle constitue l’ultime « témoignage
de Jésus » que Dieu adresse à ses derniers serviteurs adventistes du
septième jour dissidents ; et en même temps, avec la pratique du vrai
sabbat du samedi, c’est en 2021, la dernière « sainteté justifiée » programmée depuis l’entrée en application
du décret de Dan.8:14 en 1843.
Verset
20 : « Celui qui atteste ces
choses dit : Oui, je viens promptement.
Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! »
Parce
qu’il contient les dernières paroles que Jésus-Christ a adressées à ses disciples,
ce livre Apocalypse est d’une très haute sainteté. En lui, nous retrouvons
l’équivalent des tables de la loi, gravées du doigt de Dieu et remises à Moïse.
Jésus atteste ; qui osera contester cette attestation divine ? Tout
est dit, tout est révélé, il n’a plus rien à dire si ce n’est : « Oui, je viens promptement ». Un simple « Oui » qui engage toute sa personne
divine, c’est dire si sa venue proche est certaine car il renouvelle sa
promesse : « je viens promptement » ; un
« promptement
» daté qui prend tout son sens : au printemps 2030. Et il confirme
sa déclaration en disant « Amen » ;
ce qui signifie : « En vérité ».
Qui
dit alors : « Viens, Seigneur
Jésus » ? Selon le verset 17 de ce chapitre, ce sont « l’Esprit et l’épouse ».
Verset
21 : « Que la grâce du Seigneur
Jésus soit avec tous les saints ! »
Ce
dernier verset de l’Apocalypse clôt le livre en évoquant « la grâce du Seigneur Jésus ». C’est
un thème qui a souvent été opposé à la loi, au début de l’Assemblée chrétienne.
A cette époque, la grâce était opposable à la loi par ceux qui refusaient
l’offre du Christ. L’héritage de la loi par les juifs faisait qu’ils ne
voyaient la justice divine que par elle. Jésus ne voulait pas les soustraire à
l’obéissance de la loi mais il venait « accomplir » ce que
les sacrifices animaliers avaient prophétisé jusqu’à lui. C’est pourquoi il a
dit dans Mat.5:17 : « Ne croyez
pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non
pour abolir, mais pour accomplir ».
Le
plus étonnant est d’entendre des chrétiens opposer la loi et la grâce. Car,
comme l’apôtre Paul l’explique, la grâce a pour but d’aider l’homme à accomplir
la loi au point que Jésus déclare dans Jean 15:5 : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte
beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire ». De
quelles choses à « faire »
parle t-il et de quel « fruit »
s’agit-il ? Du respect de la loi que sa grâce rend possible grâce à son
aide en Saint-Esprit.
Il
eût été souhaitable et salutaire que « la
grâce du Seigneur Jésus fusse », et qu’elle eût pu agir, « en tous » ; mais ce verset déformé
exprime seulement un souhait irréalisable. Souhaitons déjà tous, qu’ils soient
très nombreux ; le plus nombreux possible ; notre admirable Dieu,
Créateur et Sauveur le mérite ; il en est suprêmement digne. En précisant
« avec tous les saints »,
le texte original lève toute ambiguïté ; la grâce du Seigneur ne pouvant
profiter exclusivement qu’à eux, ceux « qu’il sanctifie par sa vérité » (Jean 17:17). Et à ceux qui
pensent atteindre la vie éternelle en empruntant le chemin dont se revendique
Jésus-Christ, je rappelle qu’entre « chemin »
et « vie », il y a
l’incontournable « vérité »,
selon Jean 14:6. N’en déplaise aux rebelles qui se réclament de la bénédiction
de ce verset, depuis 1843, la grâce du Seigneur ne profite qu’à ceux qu’il
sanctifie par la restauration de son repos du saint Sabbat le samedi. C’est
cette action qui associée au témoignage d’amour pour sa « vérité » fait des élus les saints
dignes de la grâce dont il est question. Donc la grâce ne peut pas être dédiée
à « tous ». Attention donc aux mauvaises traductions trompeuses de la
Bible, qui conduisent à une terrible désillusion finale ceux qui pour leur
malheur s’appuyent sur elles !
La
Révélation divine présentée dans cet ouvrage est venue confirmer les leçons
prophétisées dans le récit de la Genèse dont nous avons pu relever l’importance
vitale. A la fin de cet ouvrage, il me semble utile de rappeler ces leçons
principales. Ceci se justifie et je précise encore que dans notre monde
contemporain, la foi chrétienne est massivement présentée sous une forme
déformée due à l’héritage cultuel du catholicisme romain. La vérité exigée par
Dieu est restée dans l’état simple et logique compris par les premiers apôtres
de Jésus-Christ mais cette simplicité souvent ignorée devient, par son
caractère minoritaire, complexe pour les non-initiés. En effet, pour identifier
les derniers saints de Jésus-Christ des derniers jours et la structure spirituelle
de l’Apocalypse, le décret de Daniel 8:14 est indispensable. Mais pour
identifier ce décret, l’étude du livre entier de Daniel et le décryptage de ses
prophéties sont également indispensables. Ces choses comprises, l’Apocalypse
nous livre ses secrets. Ces études nécessaires expliquent la difficulté
rencontrée quand on s’efforce de convaincre l’homme de notre époque incrédule
en Occident, et tout particulièrement, en France.
Jésus
a dit que nul ne peut venir à lui si ce n’est le Père qui l’y conduit et il a
dit aussi, au sujet de ses élus, qu’ils doivent être nés d’eau et d’Esprit. Ces
deux enseignements signifient de manière complémentaire que Dieu connaît la
nature spirituelle de ses élus parmi toutes ses créatures. En conséquence,
chacune d’elle va réagir selon cette nature qui lui est propre ; aussi
celui qui a des préjugés favorables au sabbat déjà pratiqué par les Juifs
acceptera sans trop de difficultés les révélations prophétiques qui le montrent
exigé par Dieu depuis 1843. A l’inverse, celui qui a des préjugés défavorables
à son sujet, rejettera tous les arguments bibliques présentés et il se trouvera
de bonnes raisons pour justifier son refus. Comprendre ce principe nous protège
contre toute désillusion à propos de ceux à qui nous présentons la vérité du
Christ. En révélant la vérité de la pensée divine, la prophétie donne toute sa
puissance à « l’Evangile
éternel » que les disciples de Jésus doivent « enseigner aux nations jusqu’à la fin du
monde ».
Les « bêtes » de l’Apocalypse
Chronologiquement
et successivement les ennemis de Dieu et de ses élus sont apparus en image de
« bêtes ».
La
première désigne la Rome impériale imagée par le « dragon aux dix cornes et sept têtes portant des diadèmes »,
dans Apo.12:3 ; « Les
Nicolaïtes » dans Apo.2:6 ; « le diable » dans Apo.2:10.
La
deuxième concerne la Rome catholique papale imagée par « la bête qui monte de la mer, aux dix
cornes portant des diadèmes et sept têtes » d’Apo.13:1 ;
« le trône de Satan » dans
Apo.2:13 ; « la femme Jézabel »
dans Apo.2:20 ; « la lune
teinte de sang » dans Apo.6:12 ; « le tiers frappé de la lune » de la « quatrième trompette » dans Apo.8:12 ; « la mer » dans Apo.10:2 ;
« le roseau semblable à une verge »
dans Apo.11:1 ; « la queue »
du « dragon » dans
Apo.12:4 ; « le serpent »
dans Apo.12:14 ; et « dragon »
des versets 13, 16 et 17 ; « Babylone
la grande » dans Apo.14:8 et 17:5.
La
troisième cible l’athéisme révolutionnaire français, imagé par la « bête qui monte de l’abîme » dans
Apo.11:7 ; la « grande
tribulation » dans Apo.2:22 ; la « quatrième trompette » dans Apo.8:12 ; « la bouche qui engloutit le fleuve »
qui symbolise le peuple catholique, dans Apo.12:16. Ceci concerne la première forme du « second malheur » cité dans
Apo.11:14. Sa seconde forme sera accomplie par la « sixième trompette » d’Apo.9:13 soit, selon Apo.8:13 au titre
de « second malheur »,
entre le 7 Mars 2021 et 2029, sous l’aspect réel d’une Troisième Guerre
Mondiale finissant en guerre nucléaire. Le génocide humain qui dépeuple la
terre (l’abîme) est le lien établi
entre « la quatrième et la sixième
trompette ». Les détails sur le développement de cette guerre sont
révélés dans Dan.11:40 à 45.
La
quatrième « bête » désigne
la foi protestante et la foi catholique, son alliée, dans la dernière épreuve
de foi de l’histoire terrestre. Elle « monte
de la terre », dans Apo.13:11 ; ce qui signifie qu’elle est
elle-même, sortie de la foi catholique symbolisée par « la mer ». En écrasante majorité,
l’époque de la Réforme a mis en place une religion protestante, aux aspects
multiples, marquée par l’apostasie, témoignant dans les œuvres de Jean Calvin,
d’un caractère guerrier, dur, cruel, et persécuteur. L’entrée en application du
décret de Dan.8:14, la condamne globalement à partir du printemps 1843.
La
foi adventiste institutionnelle, sortie vivante de l’épreuve de foi protestante
de 1843-1844, est retombée et retournée vers le statut de la foi protestante et
sa malédiction divine depuis l’automne 1994 ; ceci à cause du rejet
officiel de la lumière prophétique divine révélée dans cet ouvrage dès 1991.
Cette mort spirituelle de la forme institutionnelle est prophétisée dans
Apo.3:16 : « je te vomirai
de ma bouche ».
Les
derniers accomplissements des prophéties sont devant nous, et la foi de chacun
va être éprouvée. Le Seigneur Jésus-Christ reconnaîtra, parmi tous les êtres
humains, ceux et celles qui lui appartiennent soit, ceux qui accueillent ses
révélations vitales fruit de l’amour divin, avec joie et fidélité
reconnaissante.
A
l’heure du dernier choix, les élus se distingueront par le fait qu’ils sauront
pourquoi les déchus tombent, la Révélation divine fera ainsi la différence
entre les sauvés et les perdus auxquels dès l’époque apostolique « Ephèse », dans Apo.2:5, Dieu
disait : « souviens-toi donc
d’où tu es tombé » ; et en 1843, dans l’époque « Sardes », il disait aussi aux
protestants, dans Apo.3:3 : « rappelle-toi comment tu as reçu et entendu ; et garde et
repens-toi » ; ceci jusqu’aux adventistes déchus depuis 1994, qui
bien qu’observateurs du sabbat, reçoivent de Jésus, ce message d’Apo.3:19
: « Moi je reprends et je châtie
tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et repens-toi ».
En
préparant cette Révélation prophétique, le Dieu créateur, rencontré dans la
personne de Jésus-Christ, s’est donné le but de permettre à ses élus
d’identifier clairement leurs ennemis ; la chose est faite et le but de
Dieu est atteint. Ainsi enrichie spirituellement, son Elue devient « l’Epouse préparée pour le repas des Noces de
l’Agneau ». Il l’a « revêtue
de fin lin blanc qui sont les œuvres justes des saints » dans
Apo.19:7. Toi qui a pris connaissance du contenu de cet ouvrage, si tu as la
chance et la bénédiction d’être de leur nombre, « prépare-toi à la rencontre de ton Dieu » (Amos
4:12), dans sa vérité !
Alors
que le décryptage des prophéties mystérieuses de Daniel et Apocalypse est
entièrement effectué et que le temps du vrai retour du Christ est maintenant
connu de nous, cette question de Jésus-Christ citée dans Luc 18:8 laisse planer
un doute quelque peu angoissant : « Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la
terre ? ». Car l’abondance de la connaissance intellectuelle de la
vérité ne saurait compenser la faiblesse de la qualité de cette foi. L’humanité
qui va être confrontée au retour de Jésus-Christ s’est développée dans un
climat favorable à toutes les formes de l’égoïsme fortement encouragé. La
réussite individuelle est devenue le but à atteindre à n’importe quel prix,
fut-ce en écrasant son prochain et ceci au cours d’un long temps de paix
mondiale sur plus de 70 années. Quand on sait que les valeurs du ciel proposées
par Jésus-Christ sont en opposé absolu à cette norme de notre époque, sa
question apparaît tragiquement justifiée, car elle peut concerner des gens qui
se croyaient « élus », mais ne resteront pour leur malheur que des
« appelés » ; parce que Jésus n’aura pas trouvé chez eux la
qualité de la foi exigée pour être dignes de sa grâce.