Deuxième partie : l’étude détaillée de l’Apocalypse

 

 

Apocalypse 1 : Prologue – Le retour du Christ –

le thème adventiste

 

 

La présentation

Verset 1 : « Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs esclaves les choses qui doivent arriver promptement, et qu'il a fait connaître, par l'envoi de son ange, à son serviteur Jean, … ».

Jean, l’apôtre que Jésus aimait, est le dépositaire de cette divine Révélation qu’il obtient du Père au nom de Jésus-Christ. Jean, en hébreu « Yohan », signifie : Dieu a donné ; et c’est aussi mon premier prénom. Jésus n’a-t-il pas dit : « on donnera à celui qui a » ? Ce message est « donné » par « Dieu » le Père, donc avec un contenu illimité. Car depuis sa résurrection, Jésus-Christ a repris ses attributs divins, et c’est en Père céleste qu’il peut, du ciel, agir en faveur de ses serviteurs ou plus précisément ses « esclaves ». Selon le dicton, « un homme averti en vaut deux ». Dieu est de cet avis et il le prouve, en adressant à ses serviteurs des révélations sur l’avenir. L’expression « ce qui doit arriver promptement » peut étonner quand on sait que le message a été donné en 94 de notre ère et que nous sommes aujourd’hui en 2020-2021, époque de l’écriture de ce document. Mais en découvrant ses messages, nous allons comprendre que ce « promptement » prend un sens littéral, parce que leurs destinataires seront contemporains du retour glorieux de Jésus-Christ. Ce thème sera dans l’Apocalypse omniprésent, car l’Apocalypse est adressée aux derniers « adventistes » sélectionnés par Dieu, par la foi démontrée dans une dernière épreuve construite sur les données d’Apo.9:1 à 12, qui traitent du thème de la « cinquième trompette ». Dans ce chapitre, les versets 5 et 10 citent une période prophétique de « cinq mois » mal interprétée jusqu’à moi. Dans mon étude du sujet, cette durée a déterminé une nouvelle date supposée annoncer le retour de Jésus pour 1994, véritable année 2000 de la vraie naissance du Christ. Cette épreuve de foi a criblé, pour la dernière fois, l’adventisme officiel devenu tiède et formaliste qui s’apprêtait à s’engager dans un pacte avec ceux que Dieu révèle être ses ennemis dans son Apocalypse. Depuis 2018, je connais la date du vrai retour de Jésus-Christ et elle ne repose sur aucune donnée des prophéties de Daniel et Apocalypse, dont les durées chiffrées ont toutes été accomplies en remplissant leur rôle cribleur aux temps fixés. Le vrai retour de Jésus peut être compris à partir du récit de la Genèse, en croyant que les sept jours de nos semaines sont construits sur l’image des 7000 années du projet entier conçu par Dieu, pour éliminer le péché et les pécheurs, et faire entrer dans son éternité ses bien-aimés élus sélectionnés au cours des 6000 premières années. A l’image des proportions du sanctuaire ou tabernacle hébreu, le temps des 6000 années est composé de trois tiers de 2000 ans. Le début du dernier tiers fut marqué, le 3 Avril 30, par la mort expiatoire de notre Sauveur Jésus-Christ. Un calendrier juif confirme cette date. Son retour est donc fixé pour le printemps 2030 soit, 2000 ans plus tard. Sachant que le retour du Christ est devant nous, si proche, le mot « promptement » des paroles de Jésus est parfaitement justifié. Ainsi, bien qu’il soit resté connu et lu au cours des siècles, le livre Apocalypse est resté fermé, gelé, scellé, jusqu’au temps de la fin, qui concerne notre génération. 

Verset 2 : « … lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus Christ, tout ce qu'il a vu ».

Jean atteste qu’il a reçu sa vision de Dieu. Une vision qui constitue le témoignage de Jésus-Christ qu’Apo.19:10 définit comme étant « l’esprit de la prophétie ». Le message repose sur des images « vues » et des paroles entendues. Jean a été arraché aux contingences terrestres par l’Esprit de Dieu qui lui a révélé en images les grands thèmes de l’histoire religieuse de l’ère chrétienne ; elle s’achèvera avec son retour glorieux et redoutable pour ses ennemis.

Verset 3 : « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! Car le temps est proche ».

Je prends pour moi la part qui me revient, la béatitude pour « celui qui lit » les paroles de la prophétie, car le Seigneur donne au verbe lire un sens logique précis. Il en donne l’explication dans Esa.29:11-12 : « Toute la révélation est pour vous comme les mots d'un livre cacheté que l'on donne à un homme qui sait lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne le puis, car il est cacheté ; ou comme un livre que l'on donne à un homme qui ne sait pas lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne sais pas lire ». Le verset 13, qui suit, révèle la cause de cette incapacité : « Le Seigneur dit : Quand ce peuple s'approche de moi, il m'honore de la bouche et des lèvres ; mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu'il a de moi n'est qu'un précepte de tradition humaine ». Le terme « cacheté » ou scellé décrit l’aspect de l’Apocalypse, illisible parce que scellé. C’est donc pour l’ouvrir et le desceller entièrement, que moi, un autre Jean du temps final, j’ai été appelé par Dieu ; ceci afin que tous ses vrais élus, « entendent et gardent » les vérités révélées dans les paroles et les images de la prophétie. Ces verbes signifient « comprendre et mettre en pratique ». Dans ce verset, Dieu avertit ses élus qu’ils vont recevoir, de l’un de leurs frères en Christ, « celui qui lit », la lumière qui explique les mystères de la prophétie afin qu’ils puissent, à leur tour, s’en réjouir et mettre son enseignement en pratique. Comme à l’époque de Jésus, la foi, la confiance et l’humilité seront donc bien nécessaires. Par cette méthode, Dieu crible et écarte les gens trop orgueilleux pour se faire enseigner. Aussi, je dis aux élus : « Oubliez l’homme, ce petit fonctionnaire traducteur et transmetteur, et regardez le véritable Auteur : le Tout-Puissant Dieu Jésus-Christ ».

Verset 4 : « Jean aux sept Églises qui sont en Asie : que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône, …» 

L’Evocation de « sept Assemblées » est suspecte, car l’Assemblée avec un A majuscule est, une, perpétuellement. « Sept Assemblées », désigne donc, obligatoirement, l’Assemblée unifiée de Jésus-Christ en sept époques marquées et successives. La chose va être confirmée et déjà nous savons que Dieu découpe l’ère chrétienne en 7 temps particuliers. La référence à l’Asie est utile et justifiée, puisque les noms présentés au verset 11 sont ceux de villes qui existent en Asie mineure, dans l’ancienne Anatolie située à l’ouest de l’actuelle Turquie. L’Esprit confirme déjà la limite de l’Europe et le début du continent asiatique. Mais le mot Asie comme le mot Anatolie cachent un message spirituel. Ils signifient : soleil levant en akkadien et en grec, et suggèrent ainsi le camp de Dieu visité par Jésus-Christ, le « soleil levant », dans Luc 1:78-79 : « Grâce aux entrailles de la miséricorde de notre Dieu, en vertu de laquelle le soleil levant nous a visités d'en haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, pour diriger nos pas dans le chemin de la paix. » Il est aussi le « soleil de la justice » de Mal.4:2 : « Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d'une étable, ». La formule de la salutation est conforme aux lettres que les chrétiens s’échangent à l’époque de Jean. Cependant, Dieu est désigné par une expression nouvelle, inconnue jusque-là : « de la part de celui qui est, qui était, et qui vient ». Cette expression ne fait que rendre, dans la langue grecque originelle et les autres traductions, la signification du nom hébreu de Dieu : « YaHWéH ». Il s’agit du verbe « être » conjugué à la troisième personne du singulier du temps imparfait de l’hébreu. Ce temps appelé imparfait exprime l’accompli qui se prolonge dans le temps, car le temps présent n’existe pas dans la conjugaison de l’hébreu. « et qui vient », confirme encore le thème du retour de Jésus-Christ, l’adventisme. L’ouverture de la foi chrétienne aux païens est ainsi confirmée ; pour eux Dieu adapte son nom. Ensuite, une autre nouveauté apparaît pour désigner le Saint-Esprit : « les sept Esprits qui sont devant son trône ». Cette citation apparaîtra dans Apo.5:6. Le chiffre 7 désigne la sanctification, dans ce cas, celle de l’Esprit divin répandu dans ses créatures donc, « devant son trône ». Dans Apo.5:6, « l’agneau immolé » est relié à ces symboles, la prophétie confirme ainsi la toute-puissance divine de Jésus-Christ. Les « sept esprits de Dieu » sont symbolisés par « le chandelier à sept branches » du tabernacle hébreu qui prophétise le plan du salut du projet de Dieu. Son programme était ainsi clairement tracé. Depuis Adam, 4000 ans, et par sa mort Jésus expie les péchés des élus le 3 Avril 30, il déchire ainsi le voile du péché et ouvre l’accès du ciel aux élus rachetés au cours des deux mille derniers des six mille ans programmés pour la sélection des élus dispersés, jusqu’à la fin du monde, parmi les nations de la terre entière.

Verset 5 : « … et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, ».

Le nom « Jésus-Christ » est rattaché au ministère terrestre que Dieu est venu accomplir sur la terre. Ce verset nous rappelle ses œuvres accomplies pour obtenir le salut par grâce qu’il offre à ses seuls élus. Dans sa parfaite fidélité envers Dieu et ses valeurs, Jésus a été « le témoin fidèle » proposé comme le modèle à imiter, à ses apôtres et ses disciples de tous les temps, dont le nôtre. Sa mort fut prophétisée par la mort du premier animal tué pour revêtir la nudité d’Adam et Eve après leur péché. A travers lui, il fut donc bien le « premier-né des morts ». Mais il l’est aussi, en raison de sa divine importance, sa mort seule avait l’efficacité et le pouvoir de condamner le diable, le péché et les pécheurs. Il reste le « premier-né » au-dessus de tous les « premiers-nés » de l’histoire religieuse. C’est en pensant à sa mort rendue nécessaire pour racheter le péché de ses élus, que Dieu fit mourir tous les « premiers-nés » humains et animaux de l’Egypte rebelle, image du péché, pour « délivrer » son peuple hébreu de l’esclavage, déjà symbole et image du « péché ». En tant que « premier-né », le droit d’aînesse spirituel lui appartient. En se présentant au titre de « prince des rois de la terre » Jésus se fait serviteur de ses rachetés. Les « rois de la terre » sont ceux qui entrent dans son royaume rachetés par son sang ; ils hériteront de la terre renouvelée. C’est une chose stupéfiante que de découvrir le niveau de l’humilité, de la compassion, de l’amitié, de la fraternité et de l’amour des êtres célestes restés fidèles aux normes divines de la vie céleste. Sur terre, Jésus a lavé les pieds de ses apôtres, tout en confirmant qu’il est « le Maître et le Seigneur ». Au ciel, il sera éternellement « le prince » de ses « rois ». Mais « les rois » seront aussi serviteurs de leurs frères. Egalement, en se donnant le titre de « prince », Jésus se met au niveau du diable, son adversaire et concurrent vaincu, qu’il appelle, « le prince de ce monde ». L’incarnation de Dieu en Jésus était motivée par le face à face des deux « princes » ; le sort du monde et celui de ses créatures dépendent du pouvoir du grand vainqueur Jésus Micaël YaHWéH.  Mais Jésus ne doit sa victoire qu’en partie à sa divinité, car il a lutté contre le diable à armes égales, dans un corps de chair identique au notre, 4000 années après le combat perdu par le premier Adam.  Son état d’esprit et sa détermination à vaincre pour sauver ses élus lui ont seuls donné sa victoire. Il a ouvert la voie à ses élus montrant qu’un « agneau » docile peut vaincre « les loups » dévoreurs de chairs et d’esprits, avec l’aide du Dieu fidèle et véritable.

Verset 6 : « et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen ! »

C’est Jean qui définit ce que constitue l’Assemblée des élus. En Jésus-Christ, l’ancien Israël se prolonge sous des formes spirituelles prophétisées dans les rites de l’ancienne alliance. En servant le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs », les vrais élus partagent sa royauté, et avec lui, ils constituent les citoyens du royaume des cieux. Ils sont aussi des « sacrificateurs » spirituels, car ils officient dans le temple de leur corps, dans lequel ils servent Dieu, s’offrant eux-mêmes dans la sainteté pour son service. Et par leurs prières qu’ils adressent à Dieu, ils relaient les parfums offerts sur l’autel des parfums de l’ancien temple de Jérusalem. La séparation entre Jésus et le Père est trompeuse, mais elle correspond à la conception que beaucoup de faux chrétiens se font du sujet. Ceci au point d’en arriver à prétendre « honorer » le Fils aux dépens du Père. C’est la faute, ou le péché, de la foi chrétienne depuis le 7 Mars 321. Pour beaucoup, le repos du sabbat est une ordonnance qui concernait uniquement les juifs de l’ancienne alliance, dispensation du Père. Le Père et Jésus n’étant qu’une seule personne, ils subiront la colère de Jésus qu’ils pensaient honorer. Dans sa nature divine de Père, Jésus détient, et pour l’éternité, « la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen ! »  « Amen »  qui signifie : c’est vrai ! En vérité !

 

 

Le thème adventiste

Verset 7 : « Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l'ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen! »

C’est précisément, quand il va revenir, que Jésus va démontrer sa gloire et sa puissance. Selon Actes 1:11, il reviendra « de la même manière qu’il est monté au ciel », mais pour son retour, ce sera dans une gloire céleste extrême qui épouvantera ses ennemis ; « ceux qui l’ont percé » en s’opposant à son vrai projet. Car cette expression concerne uniquement les êtres humains contemporains de sa venue. Quand ses serviteurs sont menacés de mort ou mis à mort, Jésus partage leur sort parce qu’il s’identifie à eux : « Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. (Matt.25:40) ». Les juifs et les soldats romains qui l’ont crucifié ne sont pas concernés dans ce message. L’Esprit de Dieu impute cette action à tous les humains qui entravent son œuvre de salut et font échouer pour eux-mêmes et les autres son offre de grâce et de salut éternel. En citant « les tribus de la terre », Jésus cible les faux chrétiens par lesquels les tribus d’Israël sont censées être prolongées dans la nouvelle alliance. Découvrant à son retour qu’ils s’apprêtaient à tuer ses vrais élus, ils auront de justes raisons de se lamenter, en se découvrant ennemi du Dieu qui devaient les sauver. Les détails du programme des tous derniers jours seront révélés de manière dispersée dans les chapitres du livre Apocalypse. Mais je peux dire qu’Apo.6:15-16 décrit la scène en ces termes : « Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau ; ».

Verset 8 : « Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant. »

Celui qui s’exprime ainsi est le doux Jésus qui a retrouvé dans le ciel sa gloire divine, il est « le Tout-Puissant ». Il suffit de relier ce verset avec ceux d’Apo.22:13-16 pour en avoir la preuve : « Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin… /… Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l'étoile brillante du matin ». Comme dans le verset 4, Jésus se présente sous les attributs du Dieu créateur, l’ami de Moïse, dont le nom hébreu est « YaHWéH » selon Exo.3:14. Mais je précise que le nom de Dieu change selon que c’est lui qui se nomme ou que les hommes le nomment : « Je suis » devient « Il est » dans la forme « YaHWéH ».

Note ajoutée en 2022 : L’expression « alpha et oméga » résume la révélation entière offerte par Dieu dans sa Bible, depuis Genèse 1 jusqu’à Apocalypse 22. Or depuis 2018, la signification prophétique de « six mille » ans donnée aux six jours de la semaine a été confirmée sans remettre en question sa valeur de six jours réels, au cours desquels Dieu a créé la terre et la vie qu’elle devait porter. Mais, en retenant, leur sens prophétique, ces six jours ou « 6000 » ans ont permis de définir pour le printemps 2030 le retour victorieux final de Jésus-Christ et l’enlèvement de ses saints fidèles. Par, l’expression « alpha et oméga », Jésus livre à ses saints des derniers jours, une clé qui va permettre de découvrir le temps réel de sa seconde venue. Mais il a fallu attendre le printemps 2018 pour comprendre comment il fallait utiliser ces 6000 ans, et le 28 Janvier 2022, pour les associer à ces expressions : « l’alpha et l’oméga », « le commencement et la fin ».

Verset 9 : « Moi Jean, votre frère, et qui ai part avec vous à la tribulation et au royaume et à la persévérance en Jésus, j'étais dans l'île appelée Patmos, à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus. »

Pour un vrai esclave de Jésus-Christ, ces trois choses sont reliées : la part à la tribulation, la part au royaume, et la part à la persévérance en Jésus. Jean témoigne du contexte où il reçoit sa vision divine. Le trouvant, apparemment indestructible, les Romains l’ont, finalement, isolé, en exil sur l’île de Patmos, afin de limiter son témoignage auprès des hommes. Pendant toute sa vie, il n’a pas cessé de témoigner pour la parole de Dieu afin de glorifier Jésus-Christ. Mais on peut comprendre aussi, que Jean fut conduit à Patmos pour recevoir, dans la tranquillité, le témoignage de Jésus que constitue la Révélation, qu’il y reçoit de Dieu.

Relevons au passage que les deux auteurs des deux prophéties Daniel et Apocalypse ont été miraculeusement protégés par Dieu ; Daniel étant sauvé des dents des lions et Jean sorti indemne d’une cuve remplie d’huile bouillante. Leur expérience nous transmet une leçon : Dieu fait la différence parmi ses serviteurs en protégeant d’une manière puissante et surnaturelle ceux qui le glorifient le plus et présentent l’aspect d’un modèle qu’il souhaite particulièrement encourager. Le ministère prophétique est ainsi désigné dans 1Cor.12:31 comme la « voie plus excellente ». Mais il y a prophètes et prophètes. Tous les prophètes ne sont pas appelés à recevoir de Dieu des visions ou des prophéties. Mais tous les élus sont exhortés à prophétiser, c'est-à-dire à témoigner, des vérités du Seigneur à leur prochain pour les conduire au salut.

 

 

La vision de Jean du temps adventiste

Verset 10 : « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette, »

L’expression « jour du Seigneur » va favoriser de tragiques interprétations. Dans sa traduction de la Bible, J.N. Darby, n’hésite pas à le traduire par le mot « dimanche », que Dieu tient pour « marque » flétrissante de « la bête » conduite par le diable dans Apo.13:16 ; celle-ci s’opposant directement à son « sceau » royal, son septième jour du repos sanctifié. Etymologiquement, le mot « dimanche » signifie bien, « jour du Seigneur », mais le problème vient du fait qu’il consacre le premier jour de la semaine au repos, ce que Dieu n’a jamais ordonné, ayant pour sa part, de manière perpétuelle, sanctifié à cet usage le septième jour. Alors que désigne réellement « le jour du Seigneur » cité dans ce verset ? Mais la réponse a déjà été donnée dans le verset 7 en disant : « Voici, il vient avec les nuées. » Le voici le « jour du Seigneur » ciblé par Dieu : « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de YaHWéH arrive, ce jour grand et redoutable. (Mal.3:5)» ; celui qui a fait l’adventisme et ses trois « attentes » du retour de Jésus, déjà accomplies avec toutes les conséquences bonnes et mauvaises portées par ces trois épreuves, en 1843, 1844, et 1994. Ainsi vivant en 94, Jean est transporté par l’Esprit au tout début du septième millénaire, où Jésus revient dans sa gloire divine. Qu’a-t-il alors « derrière » lui ? Tout le passé historique de l’ère chrétienne ; depuis la mort de Jésus, 2000 ans de religion chrétienne ; 2000 années pendant lesquelles Jésus s’est tenu au milieu de ses élus, les aidant, en Saint-Esprit, à vaincre le mal comme il avait, lui-même, vaincu le diable, le péché, et la mort. « La voix forte » entendue « derrière » lui est celle de Jésus qui telle « une trompette » intervient, pour avertir ses élus et leur révéler la nature des pièges religieux diaboliques qu’ils vont rencontrer dans leurs vies dans toutes les « sept » époques que le verset suivant va nommer.

Verset 11 : « qui disait : Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Églises, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée. ».

La forme apparente du texte semblait présenter comme destinataires, de manière littérale, les villes nommées de l’Asie de l’époque de Jean ; à chacune son message. Mais ce n’était qu’un aspect trompeur qui visait à masquer le véritable sens que Jésus donne à ses messages. Dans toute la Bible, les noms propres attribués aux hommes ont une signification cachée dans leur racine, de l’hébreu, du chaldéen, ou du grec. Ce principe s’applique également pour les noms grecs de ces sept villes. Chaque nom révèle le caractère de l’époque qu’il représente. Et l’ordre, dans lequel ces noms sont présentés, correspond à l’ordre de l’avancement dans le temps programmé par Dieu. Nous verrons dans l’étude d’Apo.2 et 3 où l’ordre de ces noms est respecté et confirmé, la signification de ces sept noms, mais ceux de la première et de la dernière, « Ephèse et Laodicée », révèlent à eux seuls, l’usage que l’Esprit en fait. Signifiant, respectivement, « lancer » et « peuple jugé », nous retrouvons « l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin, » de l’ère de la grâce chrétienne. Il n’est pas étonnant que Jésus se soit présenté au verset 8, sous cette définition : « Je suis l’alpha et l’oméga ». Il inscrit ainsi sa présence auprès de ses esclaves fidèles, pendant tout le temps de l’ère chrétienne.

Verset 12 : « Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m'être retourné, je vis sept chandeliers d'or, »

L’action de « se retourner », conduit Jean à porter son regard sur l’ère chrétienne entière puisqu’il a lui-même été transporté au moment du retour en gloire de Jésus. Après la précision « derrière », nous avons ici « je me retournai », et encore, « et, après m'être retourné » ; l’Esprit insiste fortement sur ce regard vers le passé, afin que nous le suivions dans sa logique. Et que voit alors Jean ? « Sept chandeliers d’or ». Là encore la chose est suspecte comme les « sept Assemblées ». Car le « chandelier » modèle se trouvait dans le tabernacle hébreu et il possédait sept branches qui symbolisaient déjà, ensemble, la sanctification de l’Esprit de Dieu et de sa lumière. Ce constat signifie que, comme les « sept Assemblées », les « sept chandeliers » symbolisent la sanctification de la lumière de Dieu, mais en sept moments marqués au cours de l’ère chrétienne entière. Le chandelier représente les élus d’une époque, il reçoit l’huile de l’Esprit de Dieu dont il dépend pour éclairer les élus de sa lumière.

 

 

 

Annonce d’une grande calamité

Verset 13 : « et, au milieu des sept chandeliers, quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, vêtu d'une longue robe, et ayant une ceinture d'or sur la poitrine.»

Ici commence la description symbolique du Seigneur Jésus-Christ. Cette scène met en image les promesses de Jésus : Luc 17:21: « On ne dira point : Il est ici, ou : Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. » ; Matt.28:20 : « et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. ». Cette vision est très ressemblante avec celle de Daniel 10 où le verset 1 la présente comme l’annonce d’une « grande calamité » pour son peuple juif. Celle d’Apocalypse 1 annonce donc elle aussi, une « grande calamité », mais cette fois, pour l’Assemblée chrétienne. La comparaison des deux visions est très édifiante, car des détails sont adaptés à chacun des deux contextes historiques très différents. Les descriptions symboliques qui vont être présentées concernent Jésus-Christ dans le contexte de son retour glorieux final. Les deux « calamités » ont en commun de s’accomplir sur la fin des deux alliances établies successivement par Dieu. Comparons maintenant les deux visions : «… un fils d’homme » de ce verset était « un homme » dans Daniel, parce que Dieu ne s’était pas encore incarné en Jésus. Au contraire, en « fils d’homme », nous retrouvons le « fils de l’homme » que Jésus nomme constamment en parlant de lui dans les Evangiles. Si Dieu a tant insisté sur cette expression, c’est parce qu’elle légitime son aptitude à sauver des hommes. Il est ici « vêtu d’une longue robe », « vêtu de lin » dans Daniel. La clé de la signification de cette longue robe est donnée dans Apo.7:13-14. Elle est portée par ceux qui meurent en martyrs de la vraie foi : « Et l'un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ? Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau. ». Jésus porte « une ceinture d’or sur sa poitrine » soit, sur son cœur, mais « sur ses reins », symboles de force, dans Daniel. Et la « ceinture d’or » symbolise la vérité selon Eph.6:14 : « Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; ».  Comme Jésus, la vérité n’est honorée que par ceux qui l’aiment.

Verset 14 : « Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu ; » 

Le blanc, symbole de la pureté parfaite, caractérise le Dieu Jésus-Christ qui, en conséquence, a horreur du péché. Or, l’annonce d’une « grande calamité » ne peut qu’avoir pour but de punir les pécheurs. Cette cause concerne les deux calamités, aussi retrouvons-nous, ici et dans Daniel, Dieu, le grand Juge, dont les « yeux sont comme des flammes de feu ». Son regard consume le péché ou le pécheur, mais l’élu de Jésus choisit de renoncer au péché, contrairement au faux juif et faux chrétien rebelle que le jugement de Jésus-Christ finira par consumer. Et le contexte final de cette « calamité » désigne ses ennemis historiques, tous identifiés dans les chapitres de ce livre, et dans celui de Daniel. Apo.13 nous les présente sous l’aspect de deux « bêtes » identifiées par leur noms « mer et terre » qui désigne la foi catholique et la foi protestante sortie d’elle, comme leurs noms le suggèrent selon Gen.1:9-10. A son retour, les deux bêtes alliées n’en font plus qu’une, unies pour combattre son sabbat et ses fidèles. Ses ennemis seront terrifiés, selon Apo.6:16, et ils ne subsisteront pas.

Verset 15 : « ses pieds étaient semblables à de l'airain ardent, comme s'il eût été embrasé dans une fournaise ; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. »

Les pieds de Jésus sont aussi purs que le reste de son corps, mais dans cette image, ils se souillent en foulant le sang des pécheurs rebelles. Comme dans Dan.2:32, « l’airain », métal d’alliage impur, symbolise le péché. Dans Apo.10:2 nous lisons : « Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre ; ». Apo.14:17 à 20 donne à cette action le nom « vendange » ; un thème développé dans Esaïe 63. Les « grandes eaux » symbolisent, dans Apo.17:15, « des peuples, des foules, des nations, et des langues » qui font alliance avec « la prostituée Babylone la Grande » ; nom qui désigne l’église catholique papale romaine. Cette alliance de dernière heure va les unir pour s’opposer au sabbat sanctifié par Dieu. Ils iront jusqu’à décider de tuer ses fidèles observateurs. On comprend dès lors les symboles de sa juste colère. Dans la vision, Jésus montre à ses élus que sa seule « voix » personnelle divine est plus puissante que celle de tous les peuples de la terre réunis.

Verset 16 : « Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants ; et son visage était comme le soleil lorsqu'il brille dans sa force. »

Le symbole des « sept étoiles » tenues « dans sa main droite » rappelle sa domination permanente qui pouvait seule donner la bénédiction de Dieu ; si souvent et massivement revendiquée à tort par ses ennemis infidèles. L’étoile est le symbole du messager religieux puisque comme l’étoile de Gen.1:15, son rôle est « d’éclairer la terre », dans son cas, de la justice divine. Au jour de son retour, Jésus va ressusciter (re-susciter, soit susciter de nouveau après un total anéantissement momentané appelé mort) ses élus de toutes les époques symbolisées par les noms des sept Assemblées. Dans ce contexte glorieux, pour lui et ses élus fidèles, il se présente comme « Parole de Dieu » dont le symbole « d’une épée aiguë à deux tranchants » est cité dans Héb.4:12. C’est l’heure où cette épée va donner vie et mort, selon la foi témoignée à cette parole divine écrite dans la Bible qu’Apo.11:3 symbolise comme étant « les deux témoins »  de Dieu. Chez les êtres humains, seul l’aspect du visage les identifie et permet de les différencier ; c’est donc l’élément de l’identification par excellence. Dans cette vision, Dieu adapte aussi son visage au contexte ciblé. Dans Daniel, dans la vision, Dieu symbolise son visage par « l’éclair » symbole type du dieu grec Zeus, parce que l’ennemi de la prophétie sera le peuple grec séleucide du roi Antiochos IV, qui a accompli la prophétie en – 168. Dans la vision de l’Apocalypse, le visage de Jésus prend aussi l’aspect de son ennemi qui est cette fois « le soleil quand il brille dans sa force ». Il est vrai que cette dernière tentative, d’éradiquer de la terre tout observateur du saint sabbat divin, constitue l’apogée du combat rebelle favorable au respect du « jour du soleil invaincu » instauré le 7 Mars 321, par l’empereur Constantin 1er. Ce camp rebelle trouvera en face de lui « le soleil de la justice divine » dans toute sa puissance divine, et ceci, le premier jour du printemps 2030.

Verset 17 : « Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne crains point ! »

En réagissant de la sorte, Jean ne fait qu’anticiper le sort de ceux qui se confronteront à lui, à l’heure de son retour. Daniel avait eu le même comportement, et dans les deux cas, Jésus rassure et affermit son serviteur, son esclave, fidèle. « Sa main droite » confirme sa bénédiction et dans sa fidélité, contrairement aux rebelles de l’autre camp, l’élu n’a pas de raison de craindre Dieu qui vient le sauver par amour. L’expression « ne crains point » confirme le contexte final caractérisé depuis 1843 par ce message adventiste du premier ange d’Apo.14:7 : « Il disait d'une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue ; et prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux. » ; c'est-à-dire, le Dieu créateur.

Verset 18 : « Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J'étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. »

C’est bien Jésus, le vainqueur sur le diable, le péché et la mort qui s’exprime en ces termes. Ses mots « le premier et le dernier » confirme le message du début et de la fin du temps couvert par la prophétie, mais en même temps, Jésus confirme sa divinité qui a donné la vie depuis sa première jusqu’à la dernière de ses créatures humaines. Celui qui « tient les clefs de la mort » à le pouvoir de décider qui doit vivre et qui doit mourir. L’heure de son retour est celle où ses saints seront ressuscités dans la « première résurrection » réservée aux « bienheureux morts en Christ » selon Apo.20:6. Evacuons tous les mythes des traditions du faux christianisme d’héritage grec et romain, et comprends que « le séjour des morts » est tout simplement le sol de la terre qui a recueilli les morts transformés en poussière, selon qu’il est écrit dans Gen.3:19: « C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. ». Ces restes ne seront plus jamais d’aucune utilité, car leur Créateur les ressuscitera avec toute leur personnalité gravée dans sa mémoire divine, dans un corps céleste incorruptible (1Cor.15:42) identique à celui des anges restés dans la fidélité envers Dieu : « Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Matt.22:30 ».

 

Le message prophétique sur l’avenir est confirmé

Verset 19 : « Écris donc les choses que tu as vues, et celles qui sont, et celles qui doivent arriver après elles, »

Dans cette définition, Jésus confirme la couverture prophétique du temps global de l’ère chrétienne qui s’achèvera par son retour en gloire. Le temps apostolique est concerné par l’expression « que tu as vues » et Dieu désigne ainsi Jean comme un authentique témoin oculaire du ministère apostolique. Il fut témoin du « premier amour » de l’Elue cité dans Apo.2:4. «… celles qui sont » concerne la fin de ce temps apostolique en laquelle Jean reste vivant et en activité. « …, et celles qui doivent arriver après elles » désigne les événements religieux qui vont s’accomplir jusqu’au temps du retour de Jésus-Christ, et au-delà, jusqu’à la fin du septième millénaire.

Verset 20 : « le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d'or. Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises. ».

« Les anges des sept Assemblées » sont les élus de toutes ces sept époques. Parce que le mot « ange », du grec « aggelos », signifie messager, et il désigne les anges célestes uniquement si le mot « célestes » vient le préciser. De même, les « sept chandeliers » et les « sept Assemblées » suspectés dans mon commentaire sont ici réunis. L’Esprit confirme donc mon interprétation : les « sept chandeliers » représentent la sanctification de la lumière de Dieu dans les sept époques désignées par les noms des « sept Assemblées ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apocalypse 2 : l’Assemblée de Christ

depuis son lancement jusqu’à 1843

 

Dans le thème des lettres, nous trouvons dans Apo.2, quatre messages ciblant le temps compris entre 94 et 1843, et dans Apo.3, trois messages couvrant le temps allant de 1843-44 à 2030. Relevons avec intérêt cette précision révélatrice concernant les noms de la première et de la dernière lettre : « Ephèse et Laodicée » qui signifient, respectivement : lancer, et peuple jugé ; le début et la fin de l’ère de la grâce chrétienne. Dans Apo.2, sur la fin du chapitre, l’Esprit évoque le début du thème « adventiste du retour du Christ » qui cible la date 1828 préétablie dans Dan.12:11. Aussi, en succession du temps, le début du chapitre 3 d’Apocalypse peut-il être légitimement rattaché à la date 1843 qui a marqué le début de l’épreuve de foi adventiste. Un message adapté vient sanctionner la foi protestante éprouvée : « Tu es mort ». Ces explications étaient nécessaires pour confirmer le rattachement des messages aux dates établies dans Daniel. Mais la vision d’Apocalypse apporte sur le début de l’ère chrétienne des révélations que Daniel n’a pas développées. Les lettres ou messages que Jésus adresse à ses serviteurs au long de notre ère dissipent le quiproquo religieux des fausses et trompeuses illusions qui concernent des multitudes de croyants chrétiens. On y retrouve, le vrai Jésus avec ses exigences légitimes et ses reproches toujours justifiés. Les quatre lettres d’Apo.2 ciblent, successivement, quatre époques situées entre 94 et 1843.

 

1ère époque : Ephèse

En 94, le dernier témoin du lancement de l’Assemblée du Christ

Verset 1 : « Écris à l'ange de l'Assemblée d'Éphèse : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d'or : »

Par le nom Ephèse, de la première, traduction du grec « Ephésis » qui signifie lancer, Dieu parle à ses serviteurs du temps du lancement de l’Assemblée du Christ, au temps de l’empereur romain Domitien (81-96). L’Esprit cible ainsi l’époque où Jean reçoit de Dieu la révélation qu’il nous décrit. Il est le dernier apôtre resté miraculeusement vivant et représente à lui seul, le dernier témoin oculaire du lancement de l’Assemblée de Jésus-Christ. Dieu rappelle sa puissance divine ; c’est lui seul qui « tient dans sa main droite », symbole de sa bénédiction, la vie de ses élus, les « étoiles », dont il juge les œuvres, fruits de leur foi. Selon le cas, il bénit ou maudit. Dieu « marche », comprends qu’il avance dans le temps de son projet en accompagnant, génération après génération, la vie de ses élus et les événements du monde qu’il organise ou combat : « et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. Matt.28:20 ». Jusqu’à la fin du monde, ses élus vont devoir accomplir les œuvres qu’il a préparées d’avance pour eux : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. Eph.2:10 ». Et ils vont devoir s’adapter aux conditions particulières exigées en chacune des sept époques. Car la leçon donnée dans « Ephèse » vaut pour les sept époques ; les « sept étoiles étant tenues dans sa main droite » il peut laisser chuter et tomber à terre, celles qui concernent des chrétiens rebelles. Retiens l’idée, qu’un « chandelier » n’est utile que lorsqu’il éclaire, et pour éclairer, il doit être rempli d’huile, symbole de l’Esprit divin.

Verset 2 : « Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants ; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs ; »

Attention ! Les temps de conjugaison des verbes sont extrêmement importants, car ils déterminent le moment ciblé de l’époque apostolique. Dans ce verset le verbe conjugué au présent désigne l’année 94 tandis que ceux qui sont au passé concernent l’époque des persécutions infligées par l’empereur romain Néron, entre l’an 65 et 68.

En 94, les chrétiens aiment la vérité qui est encore intacte et non déformée, et ils détestent les « méchants » païens et particulièrement parmi eux, les Romains dominateurs de l’époque. Il y a une raison à cela, c’est que l’apôtre Jean est encore en vie ainsi que beaucoup d’autres anciens témoins de la vérité enseignée par Jésus-Christ. Les « menteurs » sont ainsi facilement démasqués. Car en toute époque, l’ivraie non convertie tente de se mélanger au bon grain, parce que la crainte de Dieu est encore grande, et que le message du salut est séduisant et attirant. Ils introduisent dans la doctrine des idées fausses. Mais dans l’épreuve de l’amour de la vérité, ils échouent et sont démasqués par les vrais élus éclairés. De même, concernant le passé de l’époque apostolique, « tu as éprouvé », l’Esprit rappelle comment l’épreuve de la mort a fait tomber les masques trompeurs des faux chrétiens, les vrais « menteurs » ciblés dans ce verset, entre 65 et 68, quand Néron livrait les Elus du Christ aux fauves dans son Colisée, pour offrir un spectacle sanglant aux habitants de Rome. Mais relevons-le, Jésus évoque ce zèle d’une époque passée.

Verset 3 : « que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t'es point lassé. »

Ici encore, attention aux temps des conjugaisons des verbes !

Si le témoignage de la persévérance est encore conservé, celui de la souffrance ne l’est plus. Et Dieu est obligé de rappeler l’acceptation de la souffrance qui fut manifestée et sublimement honorée environ 30 ans plus tôt, entre 65 et 68, quand le Romain sanguinaire, Néron, livra les chrétiens à la mort, offerte en spectacle, à son peuple pervers et corrompu. C’est seulement à cette époque que le camp Elu « a souffert » en son « nom » et ne s’est « point lassé ».

Verset 4 : « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. »

La menace suggérée se précise et elle est confirmée. A cette époque les chrétiens sont fidèles, mais le zèle démontré sous Néron s’est affaibli ou n’existe plus ; ce que Jésus appelle « perdre son premier amour », suggérant ainsi pour l’époque 94, l’existence d’un second amour, bien inférieur au premier.

Verset 5 : « Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes. »

Le simple respect ou la simple reconnaissance de la vérité ne font pas le salut. Dieu exige davantage de la part de ceux qu’il sauve pour en faire ses compagnons d’éternité. La foi en la vie éternelle implique la dévalorisation de la première vie. Le message de Jésus reste perpétuellement le même selon Matt.16:24 à 26 : « Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » La menace de lui retirer son Esprit, symbolisé par le « chandelier », montre que, pour Dieu, la vraie foi est loin d’être une simple étiquette collée sur une âme. A l’époque Ephèse, le chandelier symbolique de l’Esprit de Dieu était en Orient, à Jérusalem où la foi chrétienne est née et dans les églises créées par Paul en Grèce et dans la Turquie actuelle. Le centre religieux sera bientôt déplacé vers l’occident et principalement à Rome en Italie.

Verset 6 : « Tu as pourtant ceci, c'est que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi. »

Dans cette lettre, les Romains sont nommés symboliquement, après « les méchants » : « les Nicolaïtes », ce qui signifie, peuple victorieux ou peuple de la Victoire soit, les dominateurs de l’époque. En grec, le terme « Niké » est le nom de la victoire personnifiée. Que sont donc « les œuvres des Nicolaïtes » haïes par Dieu et ses élus ? Le paganisme et le syncrétisme religieux. Ils honorent des foules de divinités païennes dont les plus grandes ont un jour de la semaine qui leur est dédié. Notre calendrier actuel, qui attribue aux sept jours de la semaine, les noms des sept astres, planètes ou l’étoile, de notre système solaire, est un héritage direct de la religion romaine. Et le culte du premier jour dédié au « soleil invaincu » va donner dans le temps, à partir de 321, une raison particulière au Dieu créateur d’haïr « les œuvres » religieuses des Romains.

Verset 7 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu. »

Deux messages dans ce verset évoquent le temps terrestre de la victoire, « celui qui vaincra », et le temps céleste de sa récompense.

Cette formule est le dernier message que Jésus adresse à ses serviteurs d’une des sept époques ciblées par la prophétie. L’Esprit l’adapte aux conditions particulières de chaque époque. Celle d’Ephèse marque le début du temps couvert par la prophétie, aussi Dieu lui présente-t-il le salut éternel sous la forme du commencement de l’histoire terrestre. L’image de Jésus y était évoquée sous celle de l’arbre de vie du jardin terrestre que Dieu avait créé pour y placer l’homme innocent et pur. Apo.22 prophétise cette restauration d’un Eden renouvelé pour le bonheur des élus victorieux sur la nouvelle terre. La formule présentée concerne chaque fois, un aspect de la vie éternelle offerte par Jésus-Christ à ses seuls élus.

 

2ème époque : Smyrne

Entre 303 et 313, la dernière persécution « impériale » romaine

Verset 8 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Smyrne : Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort, et qui est revenu à la vie : »

Par le nom « Smyrne » de la deuxième lettre, traduit du mot grec « smurna » qui désigne la « myrrhe », Dieu cible l’époque d’une terrible persécution dirigée par l’empereur romain Dioclétien. La « myrrhe » est un parfum qui embauma les pieds de Jésus peu avant sa mort et qui lui fut apporté en offrande à sa naissance par les mages venus d’Orient. Jésus retrouve dans cette épreuve le zèle de la foi réelle qu’il ne trouvait plus en 94. Ceux qui acceptent de mourir en son nom doivent savoir que Jésus a vaincu la mort, et que de nouveau vivant, il pourra les ressusciter comme il l’a fait pour lui-même. La prophétie s’adresse uniquement aux chrétiens dont Jésus est lui-même le « premier » représentant. En assimilant sa personne à la vie de ses serviteurs, il sera également représenté par « le dernier » chrétien.

Verset 9 : « Je connais ta tribulation et ta pauvreté (bien que tu sois riche), et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan. »

Persécutés par les Romains, les chrétiens sont privés de leurs biens et le plus souvent mis à mort. Mais ces pauvretés matérielle et charnelle les rendent spirituellement riches dans les critères de la foi du jugement de Dieu. D’autre part, il ne cache pas son jugement et révèle, en terme très clairs, la valeur qu’il donne à la religion juive qui a refusé la norme divine du salut, en ne reconnaissant pas Jésus-Christ, comme Messie prophétisé par les saintes Ecritures. Lâchés par Dieu, les Juifs sont pris en charge par le diable et ses démons et ils deviennent pour Dieu et ses vrais élus, «une synagogue de Satan ».

Verset 10 : « Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. »

Dans ce verset, le diable se nomme Dioclétien, cet empereur romain cruel vouait avec ses « tétrarques » associés une haine féroce contre les chrétiens qu’ils voulaient exterminer. La persécution ou « tribulation » annoncée s’est prolongée, pendant « dix jours » soit, « dix années » réelles comprises entre 303 et 313. A certains d’entre eux qui ont été « fidèles jusqu’à la mort » en martyrs hautement bénis, Jésus donnera « la couronne de vie » ; la vie éternelle signe de leur victoire.

Verset 11 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir la seconde mort. »

Le message de fin d’époque a pour thème : la mort. Cette fois, l’Esprit évoque le salut en rappelant que ceux qui n’acceptent pas la première mort du martyre pour Dieu, auront à souffrir, sans pouvoir s’y soustraire, « la seconde mort » de « l’étang de feu » du jugement dernier. Une « seconde mort » qui ne touchera pas les élus parce qu’ils seront entrés pour toujours dans la vie éternelle.

 

3ème époque : Pergame

En 538, l’instauration du régime papal de Rome

Verset 12 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Pergame : Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants : »

Par le nom Pergame, Dieu évoque le temps de l’adultère spirituel. Dans le nom Pergame, deux racines grecques, « pérao, et gamos », se traduisent par « transgresser le mariage ». C’est l’heure fatidique du début des malheurs qui vont frapper les peuples chrétiens jusqu’à la fin du monde. En ciblant la date 313, l’époque précédente a suggéré l’accès au pouvoir et le règne païen de l’empereur Constantin 1er, fils du tétrarque Constance Chlore, et vainqueur contre Maxence. Par décret impérial du 7 Mars 321, il a fait abandonner le repos hebdomadaire du saint sabbat du septième jour divin, notre actuel samedi, lui préférant le premier jour dédié, à cette époque, au culte païen du dieu solaire, le « Sol Invictus », le Soleil Invaincu. En lui obéissant, les chrétiens ont commis « l’adultère spirituel », qui sera à partir de 538, la norme officielle du papisme romain rattaché à l’époque Pergame. Les chrétiens infidèles suivent Vigile, le nouveau chef religieux établi par l’empereur Justinien 1er. Cet intrigant profita de sa relation avec Théodora, la prostituée épousée par l’empereur, pour obtenir ce poste papal agrandi par son nouveau pouvoir universel religieux soit, catholique. Ainsi, sous le nom Pergame, Dieu dénonce la pratique du « dimanche », nouveau nom et cause d’un adultère spirituel, sous lequel l’ex- « jour du soleil » hérité de Constantin continue d’être honoré par une église chrétienne romaine. Elle se réclame de Jésus-Christ et le revendique, par le titre de son chef papal, « vicaire du Fils de Dieu » (Remplaçant ou suppléant du Fils de Dieu), en latin « VICARIVS FILII DEI », dont le nombre des lettres est « 666 » ; un nombre conforme à celui qu’Apo.13:18 attribue à l’élément religieux de « la bête ». L’époque nommée Pergame débute donc avec le règne papal intolérant et usurpateur qui enlève à Jésus-Christ, le Dieu tout-puissant incarné, son titre de Chef de l’Assemblée, selon Dan.8:11 ; Eph.5:23: « car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. » Mais attention ! Cette action est inspirée par Dieu lui-même. En réalité, c’est lui qui se retire et livre au régime papal la foi chrétienne devenue officiellement infidèle. L’impudence de ce régime, dénoncée dans Dan.8:23, va jusqu’à lui faire prendre l’initiative de « changer les temps et la loi » établis par Dieu, en personne, selon Dan.7:25. Et en plus, méprisant son avertissement de ne pas nommer, spirituellement, « père », aucun être humain, il se fait adorer au titre de « Très saint Père », s’élevant ainsi lui-même au-dessus du Dieu créateur législateur, et il le découvrira un jour, rémunérateur : « Et n'appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. (Mat.23:9) ». Ce roi humain a des successeurs par lesquels le régime et ses outrances vont se prolonger jusqu’au jour du jugement programmé par le plus grand, le plus fort et le plus juste, le véritable « Très Saint Père céleste ».

L’empereur Justinien 1er instaure donc ce régime religieux que Dieu tient pour « adultère » envers lui. L’importance de l’outrage devait donc être marquée et gravée dans l’histoire. On relève en 535 et 536, pendant son règne, deux gigantesques éruptions volcaniques qui vont obscurcir l’atmosphère et provoquer en 541 une épidémie mortelle de peste qui ne s’éteindra qu’en 767, avec une pointe d’attaque maximale, en 592. La malédiction divine ne pouvait pas prendre une plus terrible forme, et des détails sur ce sujet seront apportés dans le verset qui suit.

Verset 13 : « Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma foi, même aux jours d'Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. »

 La prophétie insiste sur le « trône » et le lieu de son emplacement en raison même de sa célébrité et des honneurs que les pécheurs lui rendent encore de nos jours. C’est encore « Rome » qui reprend sa domination, cette fois, sous cet aspect religieux faussement chrétien et intégralement païen. Celui qui se revendique comme son « remplaçant » (ou vicaire), le pape, n’obtient pas même de Dieu qu’il s’adresse personnellement à lui. Le destinataire de la prophétie est un élu, pas un déchu, ni un usurpateur glorifiant les rites païens. Ce haut-lieu de la foi catholique romaine a son trône papal à Rome, dans le palais du Latran que, généreusement, Constantin 1er a offert à l’évêque de Rome. Ce palais du Latran se situe sur le mont Caelius, l’une des « sept collines de Rome » qui est située au Sud-est de la ville ; le nom Caelius signifie : ciel. Cette colline est la plus longue et la plus grande des sept, en superficie. Près de l’église du Latran, qui représente encore de nos jours, pour la papauté et son clergé, la plus importante église catholique du monde, s’élève le plus grand obélisque qui existe à Rome où on en compte 13, puisqu’il atteint une hauteur de 47 mètres. Découvert sous 7 mètres de terre et brisé en trois parties, il fut mis en place en 1588, par le pape Sixte V qui va, parallèlement, organiser la domination de l’Etat du Vatican dans l’époque prophétique suivante appelée Thyatire. Ce symbole du culte solaire égyptien comporte sur la stèle qui le porte une grosse inscription qui rappelle l’offre de Constantin. En réalité, c’est son fils Constance II qui, après la mort de son père, l’a fait venir de l’Egypte à Rome, pour accomplir en partie un souhait de son père qui voulait l’apporter à Constantinople. Cette dédicace à la gloire de Constantin 1er est plus due au désir de Dieu qu’au fils de Constantin. Car l’ensemble de l’obélisque avec son haut piédestal confirme le lien prophétisé, qui fait de Constantin 1er l’autorité civile qui installe le repos du « jour du soleil », et du pape, à l’époque simple évêque de l’église chrétienne de Rome, l’autorité religieuse, qui va imposer, religieusement, ce jour païen sous le nom « dimanche » soit, jour du Seigneur. Au sommet de cet obélisque se trouvent quatre symboles révélateurs qui se succèdent dans cet ordre ascendant : 4 lions assis sur sa pointe, orientés aux quatre points cardinaux, au dessus desquels se trouvent quatre montagnes surmontées par des rayons solaires, et au-dessus de cet ensemble domine une croix chrétienne. Dirigées aux quatre points cardinaux, le symbole des lions désigne la royauté dans sa force universelle ; ce qui confirme, sa description révélée dans Dan.7 et 8. Apo.17 :18 confirmera disant à propos de Rome : « Et la femme que tu as vue, c'est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre. » De plus, le cartouche égyptien gravé sur l’obélisque évoque « le vœu impur qu’un roi adresse à Amon » le dieu solaire. Toutes ces choses révèlent la nature réelle de la foi chrétienne qui domine à Rome depuis Constantin 1er soit, depuis 313 date de sa victoire. Cet obélisque, et les symboles qu’il porte, témoignent de « la réussite » du serviteur du diable prophétisée dans Dan.8:25, qui, par Constantin 1er, parvint à donner à la foi chrétienne l’aspect d’un syncrétisme religieux condamné fermement par Dieu en Jésus-Christ. Je résume le message de ces symboles : « croix » : foi chrétienne ; « rayons solaires » : culte solaire ;  « montagnes » : puissance terrestre ; « quatre lions » : royauté et force universelles ; « obélisque » : Egypte soit, péché, depuis la rébellion du Pharaon de l’exode, et pour le péché que constitue l’adoration idolâtre du dieu solaire Amon. Dieu impute ces critères à la foi catholique romaine développée par Constantin 1er. Et à ces symboles, par le cartouche égyptien, il ajoute son jugement sur l’engagement religieux des évêques de Rome qu’il considère tout deux impurs ; ils sont déjà appelés « papes » par les frères religieux de la ville. L’association de la foi chrétienne avec le culte solaire déjà pratiqué et honoré par Constantin lui-même, est à l’origine d’une terrible malédiction que l’humanité va payer, continuellement, jusqu’à la fin du monde.  Ce trône du Latran n’est pas concurrencé par les empereurs romains, car depuis Constantin 1er, ils ne résident plus à Rome, mais à l’Est de l’empire, à Constantinople. Ainsi, en ignorant la révélation prophétique donnée par Jésus-Christ à Jean, des multitudes d’êtres humains sont victimes de la plus grande supercherie religieuse de tous les temps. Mais leur ignorance est coupable parce qu’ils n’aiment pas la vérité et sont ainsi, par Dieu lui-même, livrés aux mensonges et aux menteurs de toutes sortes. Le manque d’instruction des populations de l’époque Pergame explique la réussite du régime papal imposé et soutenu par les empereurs romains successifs de l’époque. Ce qui n’empêche pas certains vrais élus à refuser et rejeter cette nouvelle illégitime autorité ; ce qui conduit Jésus à les reconnaître comme ses vrais serviteurs. La localisation romaine des élus étant faite, note que l’Esprit y trouve en 538 des serviteurs qui ont gardé la foi au nom de Jésus tout en honorant le dimanche. Cependant, dans ce lieu de Rome, les derniers martyrs ou « témoins fidèles » n’ont été vus qu’à l’époque de Néron, en 65-68 et à celle de Dioclétien entre 303 et 313. En ciblant la ville de Rome, l’Esprit rappelle la fidélité « d’Antipas » son « témoin fidèle » du temps passé. Ce nom grec signifie : contre tous. Il semble désigner l’apôtre Paul, le premier annonciateur de l’Evangile de Jésus-Christ dans cette ville où il est mort en martyr, décapité, en 65, sous l’empereur Néron. Dieu conteste ainsi, le faux titre trompeur de « vicaire du Fils de Dieu » des papes. Le vrai vicaire était le fidèle Paul, et non l’infidèle Vigile, ni aucun de ses successeurs.

Le Dieu créateur tout-puissant a gravé dans la nature, les moments importants de l’histoire religieuse de l’ère chrétienne ; des moments où la malédiction prend un caractère intense avec de graves conséquences pour le peuple chrétien. Déjà pendant son ministère terrestre, Jésus-Christ a donné à ses douze apôtres ébahis et étonnés, la preuve de sa maîtrise d’une tempête sur le lac de Galilée ; une tempête qu’il a calmée en un instant, sur son ordre. Au cours de notre ère, la période comprise entre 533 et 538 a pris ce caractère particulièrement maudit, puisqu’en instaurant le régime papal par l’empereur Justinien 1er, Dieu voulait punir les chrétiens qui obéissaient au décret promulgué par l’empereur Constantin 1er, qui rendait obligatoire le repos du « jour du soleil Invaincu » du premier jour de la semaine, depuis le 7 Mars 321. Dans cette période maudite par lui, Dieu a suscité l’éveil de deux volcans qui ont asphyxié l’hémisphère Nord de la planète et laissé des traces sur l’hémisphère Sud également jusque dans l’Antarctique. A quelques mois d’intervalle, situés aux antipodes l’un de l’autre sur la zone de l’équateur, la diffusion des ténèbres fut très efficace et très meurtrière. Des milliards de tonnes de poussières se sont répandus dans l’atmosphère, privant les hommes de lumière et de leurs récoltes alimentaires habituelles. Le soleil à son zénith offrant la même lumière que la pleine lune qui disparut elle-même entièrement. Les historiens ont relevé ce témoignage selon lequel, les armées de Justinien reprirent Rome aux Ostrogoths à la faveur d’une tempête de neige en plein Juillet. Le premier volcan nommé « Krakatoa » est situé en Indonésie et se réveille en Octobre 535 avec une ampleur inimaginable transformant sur 50 km une zone montagneuse en zone maritime. Et le second, nommé « Ilopango » se trouve en Amérique centrale et il entra en éruption en Février 536.

Verset 14 : « Mais j'ai quelque chose contre toi, c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. »

L’Esprit décrit la situation spirituelle établie à Rome. Depuis 538, les élus fidèles de l’époque assistent à l’instauration d’une autorité religieuse que Dieu compare au prophète « Balaam ». Cet homme servait Dieu mais se laissait séduire par l’appât du gain et des biens terrestres ; toutes choses partagées par le régime papal romain. De plus, « Balaam » a causé la perte d’Israël en révélant à « Balak » le moyen par lequel il pouvait le faire chuter : il suffisait de le pousser à accepter des mariages entre juifs et païens ; choses que Dieu condamnait fermement. En le comparant à « Balaam », Dieu nous donne un portrait robot du régime papal. L’élu comprend alors le sens des actions que Dieu, lui-même, fait accomplir par le diable et ses partenaires célestes et terrestres. La malédiction de l’église chrétienne repose sur l’adoption du « jour du soleil invaincu » païen, observé depuis 321 par les chrétiens infidèles. Et le régime papal, comme « Balaam », va travailler à leur perte et intensifier leur malédiction divine. « Les viandes sacrifiées aux idoles » ne sont que l’image comparée avec le « jour du soleil » païen. Rome fait entrer le paganisme dans la religion chrétienne. Mais ce que tu dois comprendre, c’est qu’elles sont de la même nature et portent sous le jugement de Dieu les mêmes graves conséquences… . D’autant plus que les malédictions engendrées par le « Balaam » de l’ère chrétienne vont se prolonger jusqu’à la fin du monde, marquée par le retour en gloire de Jésus-Christ. L’infidélité des chrétiens est aussi comparée à celle des hébreux qui se livrèrent à « l’impudicité » après que Dieu leur ait fait entendre ses dix commandements. Entre 321 et 538, les chrétiens infidèles ont agi comme eux. Et cette action se prolonge encore de nos jours.

Verset 15 : « De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. »

Dans ce message, le nom des « Nicolaïtes » cité dans Ephèse réapparaît dans cette lettre. Mais « les œuvres » qui les concernent dans Ephèse deviennent ici « la doctrine ». Certains Romains sont en effet, depuis Ephèse, devenus chrétiens, puis des chrétiens infidèles depuis 321, et ceci, de manière religieuse officielle depuis 538, en honorant « la doctrine » catholique papale romaine.

 Verset 16 : « Repens-toi donc ; sinon, je viendrai à toi promptement, et je les combattrai avec l'épée de ma bouche. »

En évoquant, « le combat » mené par sa « Parole », « l’épée de sa bouche », l’Esprit prépare le contexte du quatrième message qui vient. Ce sera celui du 16ème siècle, où la Bible, sa sainte parole écrite, ses « deux témoins » selon Apo.11:3, propagera la vérité divine et démasquera la fausse foi catholique romaine.

Verset 17 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit. »

Comme chaque fois, l’Esprit évoque un aspect de la vie éternelle. Ici il nous la présente sous l’image prophétisée par la manne donnée aux Hébreux affamés dans le désert aride, stérile et sec. Dieu enseigna alors qu’il pouvait protéger et prolonger la vie de ses élus par sa puissance créatrice ; ce qu’il accomplira en donnant la vie éternelle à ses élus rachetés. Ce sera l’aboutissement de tout son projet salvateur.

L’élu de l’époque aura pour récompense la vie éternelle que l’Esprit décrit par des images. « La manne » image de la nourriture céleste est cachée dans le royaume des cieux, Dieu lui-même étant son producteur. Dans le symbolisme antique, la manne était dans le lieu très saint qui symbolisait déjà le ciel où Dieu règne sur son trône souverainement. Dans les pratiques romaines, le « caillou blanc » représentait le « oui » du vote, le noir désignait le « non ». Le « caillou blanc » désigne également la pureté de la vie de l’élu devenu éternel. Sa vie éternelle est un oui divin qui traduit un accueil enthousiaste et massif de la part de Dieu. Parce que l’élu est ressuscité dans un corps céleste, son état nouveau est comparé à un « nom nouveau ». Et cette nature céleste, est pour ses élus, perpétuellement mystérieuse et individuelle : « personne ne la connaît ». Il faudra donc hériter et entrer dans cette nature pour découvrir ce qu’elle est.

 

4ème époque : Thyatire

Entre 1500 et 1800, les guerres de religions

Verset 18 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Thyatire : Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain ardent : »

La quatrième lettre évoque sous le nom « Thyatire » une époque où la foi chrétienne des ligues catholiques et protestantes offre un spectacle abominable par leurs affrontements sanglants. Mais ce message réserve d’énormes surprises. Dans le nom Thyatire, deux racines grecques « thuao, téiro » traduisent « l’abomination et donner la mort avec souffrances ». Le terme grec qui justifie cette interprétation d’abomination désigne, dans le dictionnaire grec Bailly, le porc ou le sanglier quand ils sont en rut. Et là, des précisions s’imposent. Le 16ème siècle est marqué par le réveil des protestants qui contestent l’autorité du régime papal romain. Aussi, afin de renforcer son autorité temporelle, la papauté représentée par le pape Sixte Quint instaure son état du Vatican qui va lui conférer une légitimité civile rattachée à son autorité religieuse. C’est pourquoi, depuis le 16ème siècle, le régime papal a transféré son siège, situé jusque-là au palais du Latran, vers sa propriété du Vatican qui constituait déjà un Etat indépendant pontifical. Mais ce transfert n’est que tromperie, car celui qui se réclame de l’Etat Vatican siège toujours au palais du Latran ; car c’est là, au Latran, que les papes accueillent les émissaires des Etats étrangers qui le visitent. Et c’est ainsi, qu’en 1587, fut découvert sous 7 mètres de terre et en trois morceaux, l’obélisque réparé réérigé près du palais du Latran depuis le 3 Août 1588. L’Etat du Vatican se trouve à l’extérieur de Rome, sur la colline Vaticanus, sur la rive occidentale du Tibre qui borde la ville du Nord au Sud. Alors que nous regardions le plan de cette cité vaticane, je fus stupéfait en lui découvrant la forme d’une tête de porc, les oreilles au Nord, et le groin au Sud-ouest. Le message du grec « thuao » est ainsi doublement confirmé et justifié par Dieu, l’organisateur de ces choses. La foi catholique héritée depuis Pergame atteint l’apogée de ses abominations. Elle réagit violemment avec haine et cruauté contre ceux qui, éclairés par la Bible, enfin diffusée grâce à l’imprimerie, dénoncent ses péchés et ses exactions. Mieux, jusque-là, gardienne des saintes Ecritures qu’elle faisait reproduire par ses moines dans les monastères et les abbayes, elle persécute la Bible qui dénonce son iniquité. Et elle fait mettre à mort les dénonciateurs par le pouvoir des monarques aveugles et complaisants ; les dociles exécuteurs de sa volonté. Les expressions sous lesquelles Jésus se présente citant, « celui qui a les yeux comme une flamme de feu et dont les pieds sont semblables à de l'airain ardent », révèlent son action punitive envers ses ennemis religieux qu’il détruira à son retour sur la terre. Ce sont justement les deux idéologies chrétiennes qui se sont combattues à mort « par l’épée » et les armes à feu dans ce contexte historique de l’époque Thyatire. « Ses pieds » se poseront alors sur « la mer et sur la terre » symbole de la foi catholique et de la foi protestante dans Apo.10:5 et Apo.13:1-11. Le catholicisme et le protestantisme, tous deux pécheurs (péché = airain), non repentants, sont décrits comme de « l’airain ardent » qui attire la colère du jugement du Dieu Jésus-Christ. En reprenant cette image par laquelle il annonce la grande « calamité » dans Apo.1:15, Dieu révèle l’heure où les derniers persécuteurs unis contre ses enfants fidèles se sont combattus à mort comme des « bêtes » sauvages qui vont les symboliser dans toute la prophétie. Depuis François 1er jusqu’à Louis XIV les guerres des religions se sont succédées. Et il faut relever comment Dieu révèle la malédiction du peuple français soutien armé de la papauté depuis Clovis le premier roi des Francs. Pour marquer l’apogée de cette malédiction, Dieu a porté sur le trône de France, le jeune Louis XIV âgé de « cinq » ans. Ce verset de la Bible d’Ecc.10:16, exprime son message : « Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin ! » Louis XIV a ruiné la France par ses dépenses somptueuses du château de Versailles et ses guerres coûteuses. Il a laissé derrière lui une France plongée dans la misère et son successeur Louis XV n’a vécu que pour le libertinage partagé avec son inséparable compagnon de débauche, le cardinal Dubois. Abominable personnage, Louis XV s’est totalement désintéressé du sort de son peuple et la colère populaire suscitée devait retomber sur son successeur, le roi ouvrier, le pacifique Louis XVI. En prenant pour cible de cette colère un homme doux et pacifique, Dieu a révélé son intention de frapper le régime monarchique héréditaire, pour la confiance aveugle qu’il a accordé injustement aux prétentions religieuses papales depuis Clovis.

Verset 19 : « Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières œuvres plus nombreuses que les premières. »

Ces paroles, Dieu les adresse à ses serviteurs « fidèles jusqu’à la mort », s’offrant au sacrifice à l’image de leur Maître ; leurs « œuvres » sont agréées par Dieu car elles témoignent de leur authentique « amour » pour leur Sauveur. Leur « foi » sera justifiée puisqu’accompagnée d’un « fidèle service ». Le mot « constance », ici cité, prend une importance historique appréciable. C’est dans « la tour de Constance » de la ville d’Aigues-mortes que Marie Durand vécut, en modèle de la foi, sa captivité pendant 40 longues et éprouvantes années. De nombreux autres chrétiens ont donné le même témoignage, souvent resté inconnus pour l’histoire. Ceci parce que le nombre des martyrs croissait avec le temps. Les dernières œuvres concernent le temps du règne (1643 à 1715) du roi Louis XIV sous lequel les « dragonnades » du corps constitué pour cette action, pourchassaient les chrétiens protestants fidèles retirés dans les forêts et les lieux déserts. Relève bien, le rôle révélateur du nom « dragon » qui désigne « le diable » et l’action agressive ouverte de la Rome impériale et de la Rome papale dans Apo.12:9-4-13-16. Celui qui se fit appeler le « roi soleil » porta à son apogée le combat du catholicisme défenseur du « jour du soleil » hérité depuis Constantin 1er. Cependant pour témoigner contre lui, Dieu plongea la durée complète de son long règne dans les ténèbres, lui refusant la chaleur et la pleine lumière du vrai soleil avec de graves conséquences pour l’alimentation du peuple français.

Verset 20 : « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles. »

En 1170, Dieu a fait traduire la Bible en langue provençale par Pierre Vaudès. Il a été le premier chrétien qui a retrouvé la doctrine de la vérité apostolique intégrale, respect du vrai sabbat compris et adoption du végétarisme. Connu sous le nom de Pierre Valdo, il est à l’origine des « Vaudois » qui s’installèrent dans le Piémont italien alpin. L’œuvre de Réforme qu’ils représentaient fut combattue par le papisme et le message a disparu. Si bien que Dieu a livré l’Europe entière à une invasion mongole meurtrière suivie d’une terrible épidémie de peste provoquée  par les Mongols qui a détruit à partir de 1348, le tiers et presque la moitié de sa population. Le message de ce verset, « tu laisses la femme Jézabel … », est un reproche adressé aux réformateurs qui n’ont pas donné à l’œuvre de Pierre Valdo l’importance qu’elle méritait, parce qu’elle était parfaite. Entre 1170 et 1517, ils ont ignoré, la parfaite doctrine de la vérité du salut chrétien et leur Réforme entreprise sur la fin de cette époque est partielle et bien incomplète.

Note : la perfection doctrinale comprise et appliquée par Pierre Valdo montre qu’en lui, Dieu a présenté le programme complet de la Réforme qu’il convenait de réaliser. Dans les faits, les choses se sont accomplies en deux étapes, l’exigence du sabbat ne débutant qu’en 1843-1844, conformément au temps marqué par le décret de Dan.8:14.

Pour dépeindre la foi catholique romaine papale, Dieu la compare à l’épouse étrangère du roi Achab, la terrible « Jézabel » qui tuait les prophètes de Dieu et versait le sang innocent. La copie est conforme au modèle et elle a aussi l’inconvénient de durer beaucoup plus longtemps en activité. En la nommant « prophétesse », Dieu cible le nom du nouveau lieu de son « trône » : Vatican, qui signifie en vieux français et en latin, « vaticinare » : prophétiser. Des détails historiques sur le lieu sont extrêmement révélateurs. A l’origine, ce lieu était marqué par la présence d’un temple romain dédié au dieu « serpent » Esculape. Ce symbole va désigner le diable et le régime papal dans Apo.12:9-14-15. L’empereur Néron y plaça ses circuits de courses de chars, et « Simon le magicien » y fut enterré dans un cimetière. C’est, semble-t-il, sa dépouille, qui serait honorée comme étant celle de l’apôtre Pierre crucifié à Rome. Là encore, une basilique offerte par Constantin célébrait la gloire chrétienne. La zone était à l’origine marécageuse. Le mensonge ainsi construit va justifier le nouveau nom de cette basilique du Vatican qui, agrandie et embellie au 15ème siècle, va prendre le nom trompeur de « basilique de Saint-Pierre de Rome ». Cet honneur, rendu en réalité à un magicien et au « serpent » Esculape, va justifier le nom de « magie » que l’Esprit attribue aux rites religieux catholiques romains dans Apo.18:23 où la version biblique Darby nous dit : « Et la lumière de la lampe ne luira plus en toi ; et la voix de l'époux et de l'épouse ne sera plus ouïe en toi ; car tes marchands étaient les grands de la terre ; car, par ta magie, toutes les nations ont été égarées.» Précisément, l’achèvement des travaux de cette basilique « Saint-Pierre de Rome », qui nécessitait d’énormes sommes d’argent, va conduire le prélat Tetzel à vendre ses « indulgences ». En voyant le pardon des péchés vendu à prix d’argent, le moine enseignant Martin Luther a découvert la véritable nature de son église catholique romaine. Il va ainsi, dénoncer sa nature diabolique et certaines de ses erreurs en affichant en 1517 ses célèbres 95 thèses sur la porte de l’église allemande d’Augsbourg. Il a ainsi officialisé, l’œuvre de la Réforme proposée par Dieu à Pierre Valdo depuis 1170.

Parlant directement à ses serviteurs réformés de l’époque, les vrais, les victimes pacifiques résignées, l’Esprit leur reproche de laisser Jézabel enseigner et séduire ses serviteurs. Nous pouvons lire dans ce reproche toute l’imperfection doctrinale de ce début de réforme.  Elle « enseigne et séduit » ses « serviteurs », ceux de Jésus, ce qui fait d’elle une église chrétienne. Mais son enseignement est celui de l’époque Pergame où l’accusation « d’impudicité » et l’image des « viandes sacrifiées aux idoles » étaient déjà dénoncées. En dépit des apparences trompeuses, dans ce verset l’entité importante n’est pas « la femme Jézabel » mais le chrétien protestant lui-même. Dès le début en lui disant « tu laisses la femme Jézabel … » l’Esprit suggère des fautes partagées par les premiers protestants. Il révèle ensuite le caractère de cette faute : l’idolâtrie païenne. Ce faisant, il révèle la nature du « fardeau » qu’il ne lui impose pas encore, à cette époque, mais qu’il exigera à partir de 1843. Et dans ce message, le Dieu créateur cible le « dimanche » romain dont la pratique est à ses yeux une œuvre idolâtre païenne qui honore une fausse divinité solaire du paganisme le plus ancien de l’histoire humaine. A partir de 1843, il devra renoncer au « dimanche » ou à sa relation avec Jésus-Christ, l’unique Sauveur des pécheurs terrestres.

Verset 21 : « Je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité. »

Ce temps est révélé depuis Dan.7:25 et il est confirmé sous trois formes dans l’Apocalypse dans les chapitres 11,12, et 13. Il s’agit des expressions : « un temps des temps et la moitié d’un temps ; 1260 jours, ou 42 mois » qui désignent toutes le règne papal intolérant en action entre 538 et 1798. La propagation de la vérité par le moyen de la Bible et la prédication des vrais réformateurs offrait à la foi catholique sa dernière chance de se repentir et d’abandonner ses péchés. Elle n’en fit rien, et persécuta, tortura, au nom de son pouvoir inquisiteur les pacifiques messagers du Dieu vivant. Ainsi, elle a reproduit les œuvres rebelles du peuple juif donnant à la parabole de Jésus un deuxième accomplissement : il s’agit de la parabole des vignerons qui tuent les premiers envoyés de Dieu, et tuent ensuite, quand il se présente à eux, le fils du Maître de la vigne pour dérober son héritage.

Verset 22 : « Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres. »

Dieu va la traiter comme une « prostituée » « jetée sur un lit », ce qui nous permet de relier « la femme Jézabel » de ce thème avec « la prostituée Babylone la grande » d’Apo.17:1. La « grande tribulation » annoncée va venir après l’échec de la proclamation biblique. Ce même message confirmera l’identification de cette « grande tribulation » à « la bête qui monte de l’abîme » dans Apo.11:7. Elle monte après l’œuvre des « deux témoins » de Dieu qui sont les écrits de l’ancienne et de la nouvelle alliance divine de la sainte Bible. « L’adultère » spirituel est confirmé et nommé et « ceux » que Dieu accuse de le commettre avec  « Jézabel » sont les monarques et les monarchistes français. Avec les prêtres catholiques, les monarchistes vont devenir les cibles principales de la colère de l’athéisme national révolutionnaire qui n’était que l’expression de la colère du Dieu tout-puissant Jésus-Christ. Ils ne se sont pas repentis, aussi la double colère les a frappés au temps fixé par Dieu sur la fin du règne papal entre 1793 et 1798.

Le mot « tribulation » désigne la conséquence de la malédiction divine selon Rom.2:19 : « Tribulation et angoisse sur toute âme d'homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec ! ». Mais la « tribulation » qui punit les péchés de la monarchie catholique et de son alliée l’église catholique romaine symbolisée dans Apo.17:5, par le nom « Babylone la grande », est, en toute logique, une « grande tribulation ».

Verset 23 : « Je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres. »

« Mourir de mort » est l’expression que l’Esprit emploie pour évoquer les deux « terreurs » du régime révolutionnaire de 1793 et 1794. Par cette expression, il écarte toute idée de simple mort spirituelle qui concernera les protestants en 1843 dans le message délivré à l’ange de l’époque  « Sardes » dans Apo.3:1. L’humanité n’a jamais connu une œuvre aussi sanglante opérée par des machines à tuer, inventées par le docteur Louis, mais appréciées par le docteur Guillotin dont le nom fut attribué à l’instrument lui-même, appelé dès lors : la guillotine. Des jugements sommaires ont alors prononcé des multitudes d’ordres de mises à mort, avec en plus, le principe de frapper de mort les juges et les accusateurs de la veille. Selon ce principe, l’humanité semblait devoir disparaître et c’est pour cette raison, que Dieu a appelé « abîme » ce régime révolutionnaire exterminateur. A terme, il aurait fait de la terre, « l’abîme » sans aucune forme de vie du premier jour de la Création, selon Gen.1:2. Mais c’est seulement, dans le ciel, au cours du jugement céleste exercé par les élus rassemblés que « toutes les Eglises (ou Assemblées) » soit, les élus des sept époques, découvriront ces faits historiques avec le sens que Dieu leur a donné. La justice de Dieu est parfaite ; ceux qui jugeaient faussement ont été frappés par sa justice, « selon leurs » propres « œuvres ». Ils faisaient mourir injustement et sont frappés de mort à leur tour par la parfaite justice divine : « et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres ».

Verset 24 : « A vous, à tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n'ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous dis : Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau ; »

Ceux qui dénoncent la foi catholique et donnent à ses rites religieux le nom de « profondeurs de Satan » ne peuvent qu’être les réformateurs apparus depuis 1200 environ jusqu’à la révolution française de 1789. Quel qu’ait été leur comportement, leur doctrine était très loin de la pure vérité enseignée par l’Esprit aux apôtres et aux disciples de Jésus-Christ. On relève à leur avantage uniquement trois choses positives : la foi au seul sacrifice de Jésus, la confiance donnée à la Bible seule, et le don de leur personne et de leur vie ; tous les autres points doctrinaux étaient hérités du catholicisme et donc sujets à être remis en cause. Ainsi, bien qu’imparfaits au niveau de la doctrine de la vérité de la foi chrétienne, les élus réformateurs ont su livrer leurs vies offertes à Dieu en sacrifices vivants et en attendant 1844, date de l’entrée en application du décret de Dan.8:14, Dieu a agréé provisoirement leur service. C’est ce qu’il exprime très clairement en disant : « Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau ». La situation d’un jugement divin d’exception ressort clairement dans ces propos.

Verset 25 : « seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne. »

Les raisons qui permettent à Dieu de bénir la foi protestante imparfaite devront être conservées et pratiquées par les élus jusqu’au retour de Jésus-Christ.

Verset 26 : « A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. »

Ce verset révèle ce qui va causer la perte du salut depuis cet époque de la Réforme jusqu’au retour du Christ. Les élus devront garder jusqu’à la fin les œuvres préparées et révélées par Jésus-Christ de manière continue jusqu’à la fin du monde. Les appelés tombent en refusant les nouvelles exigences de Dieu. Pourtant, il n’a jamais caché son intention de faire grandir progressivement sa lumière jusqu’au temps de sa venue en gloire. « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l'éclat va croissant jusqu'au milieu du jour (Pro.4:18) » ; ce verset de la Bible le prouve. Et c’est donc dans le cadre de son projet, qu’à partir de 1844, les exigences divines apparaîtront aux dates prévues et prophétisées par sa parole prophétique uniquement biblique. C’est seulement au titre de juge céleste que l’élu recevra de Dieu « autorité sur les nations ».

Verset 27 : « Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père. »

Cette expression suggère le droit de condamner à mort. Droit que les élus partageront avec Jésus-Christ dans leur jugement des méchants établi pour le jugement dernier, au cours des « mille ans » du grand sabbat du septième millénaire.

Verset 28 : « Et je lui donnerai l'étoile du matin. »

Dieu lui donnera sa pleine divine lumière symbolisée sur notre terre actuelle par celle du soleil. Mais Jésus a dit : « Je suis la lumière ». Il annonce ainsi la lumière de la vie céleste, où Dieu est lui-même source de la lumière qui ne dépend plus d’un astre céleste comme notre soleil.

Verset 29 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ! »

La construction de l’Apocalypse est semblable à une tour composée de sept étages, le septième sera le temps de la rencontre de Dieu. Dans cette construction, les chapitres 2 et 3 constituent la trame de base de toute l’ère chrétienne comprise entre 94 et 2030. Tous les thèmes évoqués dans l’Apocalypse trouvent leur place dans cette trame de base. Mais dans cette trame les premiers étages jouent uniquement le rôle d’escaliers qui conduisent à l’étage supérieur. L’importance de la révélation apparaît au niveau 3 nommé Pergame. Cette importance se renforce encore au niveau 4 appelé Thyatire. C’est dans cette époque que la foi chrétienne devient confuse et trompeuse. Le jugement de Dieu sur la situation spirituelle de cette époque va porter des conséquences jusqu’à la fin du monde. C’est pourquoi, afin de solidifier ta compréhension de ce jugement, je vais faire un résumé de ce message adressé par Dieu à ses élus protestants du règne de Louis XIV.

Le résumé : A l’époque de la Réforme, les comportements chrétiens sont multiples. On trouve des vrais saints persécutés, mais toujours pacifiques, et des gens qui confondent la religion et la politique, qui s’arment et rendent coup pour coup, aux armées catholiques royales. Dans Daniel 11:34, l’Esprit les désigne comme « hypocrites ». Peu de gens religieux ont compris qu’être chrétien, c’est imiter Jésus en toutes choses, obéir à ses ordres et se soumettre à ses interdictions ; l’usage des armes est l’une d’elles, et ce fut sa dernière leçon donnée à l’heure de son arrestation. Le reproche de Jésus se justifie par le fait que, continuant à pratiquer des héritages catholiques, les protestants favorisent eux-mêmes, par leur exemple, l’enseignement et la séduction qui appartient à la Jézabel catholique. Leur pratique religieuse imparfaite les discrédite dans le jugement de Dieu qu’ils déshonorent devant ses ennemis. Cette phase du début de la Réforme le conduit à faire du jugement d’exception ; ce qu’il souligne en disant : « je ne mets pas sur vous d’autre fardeau, seulement, ce que vous avez, gardez-le jusqu’à ce que je vienne ». Mais l’imperfection doctrinale est légitime en ce début et Dieu agrée le service de ceux qui acceptent la persécution et la mort en son nom. Ils ne pouvaient donner plus, en donnant le maximum : leur vie. Dieu souligne cet esprit de sacrifice qu’il désigne comme des « œuvres plus nombreuses que les premières  (verset 19)». Le paganisme du catholicisme romain a été comparé aux viandes sacrifiées aux idoles. La dénonciation de la tromperie romaine a commencé par les œuvres parfaitement éclairées de Pierre Valdo (Vaudés) qui, dès 1170, a écrit une version de la Bible en une langue autre que le latin, le provençal. Sa connaissance et sa compréhension des exigences divines ont été étonnamment complètes et après lui, la foi protestante s’est dégradée. Sous l’inspiration de Jean Calvin, la foi protestante s’est même endurcie prenant l’image de son adversaire catholique. Et l’expression « Guerres de Religion » témoigne d’une abomination pour Dieu, car les élus de Jésus-Christ, les vrais, ne rendent pas les coups qui leur sont portés. Leur vengeance viendra du Seigneur lui-même. En s’armant, les protestants, dont la devise était « sola scriptura », « l’Ecriture seule », témoignaient d’un mépris pour la Bible qui interdisait leur violence. Jésus est allé très loin dans ce domaine en apprenant à ses disciples qu’ils devaient tendre « l’autre joue » à celui qui les frappe.

 Cette époque où la persécution catholique fait mourir les serviteurs fidèles de Jésus est triplement soulignée dans l’Apocalypse, ici dans cette époque Thyatire, mais aussi dans le 5ème sceau du chapitre 6 et dans la 3ème trompette du chapitre 8. Ici, au verset 22, Jésus encourage ses serviteurs martyrs, en leur annonçant son intention de venger leur mort ou leurs souffrances infligées par Rome et ses valets servants royaux. Le mot clé caché dans le nom Pergame apparaît clairement, la religion catholique est coupable d’adultère envers Dieu, et ceux qui le commettent avec elle, les monarques catholiques, leurs ligues et leur fausse noblesse vont payer, sous la guillotine des révolutionnaires français, le sang injustement versé. Apo.2:22-23 : « Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres.  Je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres ». Mais attention ! Car après 1843, « ceux qui commettent adultère avec elle » vont être aussi les protestants, aussi Dieu va-t-il préparer avec la « troisième guerre mondiale » nucléaire, un nouveau châtiment de l’adultère catholique, orthodoxe, anglican, protestant et adventiste. En parallèle, l’Esprit dit dans le 5ème sceau : Apo 6:9 à 11 : « Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu. Ils crièrent d'une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? Une robe blanche fut donnée à chacun d'eux ; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux. ».

Cette scène du 5ème sceau peut prêter à confusion et induire en erreur un esprit mal éclairé. Que les choses soient claires, cette image nous révèle la pensée secrète de Dieu, car selon, Ecc.9:5-6-10, les morts en Christ dorment dans un état où leur mémoire est oubliée, ne prenant plus aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil. La Bible donne à la première mort le sens d’un anéantissement de l’être tout entier ; le mort est comme s’il n’avait jamais existé à cette différence, qu’ayant existé, son existence entière reste gravée dans la pensée de Dieu. C’est donc à ses serviteurs vivants que Dieu adresse ce message de consolation pour les encourager. Il leur rappelle que, selon ses promesses, après le sommeil de la mort, il y a un temps prévu pour leur réveil, lorsqu’ils seront, par lui, ressuscités. Ils auront alors l’occasion de juger, sous le regard et le jugement de Dieu en Jésus-Christ, leurs bourreaux tortionnaires également ressuscités, mais à la fin des mille ans. Dans le message de Thyatire, la mort annoncée pour ceux qui commettent adultère avec Jézabel la catholique aura un double accomplissement. Sur terre, l’œuvre des révolutionnaires est la première phase, mais après elle, viendra, en son temps et en seconde phase, la seconde mort du jugement dernier, heure ou « toutes les Assemblées » chrétiennes infidèles ou fidèles de toutes les époques de l’ère chrétienne verront s’appliquer le juste jugement de Dieu contre l’adultère spirituel.

Dans son image symbolique, la 4ème trompette du chapitre 8 vient confirmer l’action de la « grande tribulation » programmée pour châtier l’adultère du papisme et des monarchistes qui l’ont soutenu. Le soleil, la lumière divine, la lune, la religion catholique ténébreuse, et les étoiles, les gens religieux, sont frappés en tiers soit, partiellement, par la persécution de l’athéisme des révolutionnaires français en 1793 et 1794.

A la fin du message adressé aux protestants pacifiques, l’Esprit confirme sa condamnation de l’usage des armes en rappelant que ce n’est que pour le jugement dernier préparé pendant le jugement céleste du septième millénaire que l’élu sera vengé. Il n’est donc pas autorisé à se venger lui-même, avant ce jugement céleste où il jugera alors ses persécuteurs, avec Jésus-Christ, et participera au verdict de leur condamnation à mort. « Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile ». Le but de ce jugement sera de déterminer le temps de souffrances des coupables condamnés à la seconde mort du jugement dernier. Le verset 29 évoque : l’étoile du matin. « Et je lui donnerai l’étoile du matin ». Cette expression désigne le soleil, image de la lumière divine. Le vainqueur entrera pour l’éternité dans la lumière divine. Mais avant ce contexte éternel, ce terme prépare la cinquième lettre qui vient. L’étoile du matin est citée dans 2 Pie.1:19-20-21 : « Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs ; sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne peut être un objet d'interprétation particulière, car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu ». Ce verset souligne l’importance de la parole prophétique parce que le contexte de l’époque qui vient va être spirituellement conditionné par l’entrée en application du décret divin prophétisé dans Dan.8:14. « Jusqu’à 2300 soir-matin et la sainteté sera justifiée ». Mais à l’époque, ce verset n’était connu que sous la traduction : « Jusqu’à 2300 soirs et matins et le sanctuaire sera purifié ». Même sous cette traduction, le message de Dieu était le même, mais moins précis, il a pu sous cette forme être interprété comme annonçant la fin du monde par le retour en gloire de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Dieu a utilisé le protestant américain William Miller pour accomplir les deux épreuves de foi adventistes du printemps 1843 et de l’automne 1844. Comme Daniel 12:11-12 nous l’a enseigné, entre ces deux dates, en 1843, le décret divin retire aux protestants déchus, la justice salvatrice offerte par Jésus-Christ ; parce qu’ils ne sont plus dans la norme de la nouvelle sainteté exigée par Dieu. La justice de Jésus est éternelle, mais elle ne bénéficie qu’aux vrais élus sélectionnés par Jésus lui-même, et ceci, dans tous les temps et jusqu’à la fin du monde.

Ici, entre Thyatire et Sardes, au premier jour du printemps 1843, le décret de Dan.8:14 entre en application et nous allons en découvrir les conséquences dans les messages adressés par l’Esprit aux chrétiens de cette date.

 

 

Apocalypse 3 : L’Assemblée depuis 1843 –

la foi chrétienne apostolique restaurée

 

5ème époque : Sardes

Le jugement prononcé par Jésus-Christ après les épreuves adventistes du printemps 1843 et du 22 octobre 1844

Verset 1 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Sardes : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort. »

L’époque « Sardes », thème de la cinquième lettre va faire ressortir deux comportements chrétiens protestants, opposés attribués : aux déchus, auxquels Jésus déclare : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort » ; et aux élus, dans le verset 4 : « ils marcheront avec moi en vêtements blancs parce qu’ils en sont dignes ». A l’image du contenu de ses deux messages, le nom « Sardes » porte une double signification dont les sens sont opposés dans l’absolu. Je retiens les idées principales de cette racine grecque : convulsif et pierre précieuse soit, la mort et la vie. Grimaçant et convulsif définit un rire sardonique ; en grec, le sardonion est la corde supérieure d’un filet de chasse ; la sardine est un poisson ; et dans le sens opposé, le sardo et la sardoine sont des pierres précieuses ; la sardoine étant une variété de calcédoines brunes. Au début de cette lettre, Jésus se présente comme « celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles » soit, la sanctification de l’Esprit et le jugement sur ses serviteurs des sept époques. Comme dans Dan.12, il se tient au-dessus du fleuve tueur, l’épreuve de la foi adventiste, et livre ici son verdict. Relevons le tutoiement qui indique que son interlocuteur est un au sens collectif. Toute la norme protestante est concernée. Jésus met fin à l’exception protestante relevée dans le message de Thyatire. Le nouveau « fardeau » (selon la conception des croyants rebelles) est maintenant imposé et exigé. La pratique du dimanche romain doit être abandonnée et remplacée par le sabbat du samedi. Ce décret de Dan.8:14 renverse la situation établie depuis le 7 Mars 321 par l’empereur Constantin 1er. En 1833, 11 ans avant 1844, par une pluie d’étoiles filantes continue, prolongée de minuit à 5 heures du matin, et visible sur tout le territoire américain, Dieu avait illustré et prophétisé la chute massive des chrétiens protestants. Pour te convaincre de cette interprétation, Dieu avait montré les étoiles du ciel à Abraham, lui disant : « Telle sera ta postérité ». La chute des étoiles de 1833 prophétisait donc une chute massive de cette postérité d’Abraham. Ce signe céleste est cité dans le thème du 6ème sceau dans Apo.6:13. Jésus dit : « tu passes pour être vivant et tu es mort ». Celui dont il parle a donc la réputation de représenter Dieu, et ce détail correspond au protestantisme qui croyant en sa Réforme pense s’être réconcilié avec Dieu. Le verdict divin tombe : « Je connais tes œuvres », « et tu es mort ». C’est de Dieu, lui-même, le grand Juge, que vient ce jugement. Le protestant peut ignorer ce jugement, mais il ne peut pas échapper à ses conséquences. En 1843, le décret de Daniel 8:14 est entré en application et nul chrétien n’est censé ignorer la loi du Dieu vivant. Cette ignorance est due au mépris pour la parole prophétique biblique pour laquelle l’apôtre Pierre nous exhorte à donner toute notre attention dans 2 Pie.1:19-20 : « Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs ; sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne peut être un objet d'interprétation particulière.» Passant inaperçus au milieu de tous les textes de la Bible de la nouvelle alliance, ces versets font, tout particulièrement à partir de 1843, la différence entre la vie et la mort.

Verset 2 : « Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir ; car je n'ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. »

S’ils n’entrent pas dans la nouvelle norme de la sainteté, « le reste » du protestantisme va « mourir ». Car, Dieu le condamne pour deux raisons. La première est la pratique du dimanche romain condamné par l’entrée en application du décret de Dan.8:14 ; la seconde est le désintérêt pour la parole prophétique, car ne tenant pas compte de la leçon donnée par Dieu par l’expérience adventiste, les descendants protestants vont porter la culpabilité héritée de leurs pères. Sur les deux points, Jésus dit : « je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu ». En disant « devant mon Dieu », Jésus rappelle aux protestants la norme des dix commandements écrits par le doigt de Dieu, le Père qu’ils méprisent au profit du Fils qui est censé les sauver. Sa foi parfaitement obéissante, qu’il a donnée en modèle, n’a rien de commun avec la foi protestante héritière de nombreux péchés catholiques dont, en premier, le repos hebdomadaire du premier jour. La porte du salut se referme pour toujours sur la norme religieuse protestante collective, les « étoiles » du « sixième sceau » tombent.

Verset 3 : « Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi. »

Ce verbe, « rappelle-toi », implique une méditation critique sur les œuvres du passé. Mais seuls les vrais élus sont assez humbles pour critiquer leurs propres œuvres. De plus, cet ordre « rappelle-toi » évoque le « souviens-toi » du début du quatrième commandement qui ordonne le repos sanctifié du septième jour. Là encore, doublement, le protestantisme officiel est invité à reconsidérer l’accueil qu’il a fait aux messages prophétiques lancés par William Miller au printemps 1843 et en Automne 1844, mais aussi, au texte du 4ème des 10 commandements de Dieu qu’il transgresse en péché mortel depuis 1843. La plus grave conséquence de sa rupture avec Jésus-Christ est formulée : « Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi. » Nous allons voir comment depuis 2018, ce message a pris une vivante réalité. Sans veille, ni repentance et fruit de repentance, la foi protestante est définitivement morte.

Verset 4 : « Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi en [vêtements] blancs, parce qu'ils en sont dignes. »

Une nouvelle sainteté va voir le jour. Dans ce message, Jésus se contente de témoigner de l’existence de « quelques hommes », selon les précisions révélées à Ellen.G.White qui était du nombre, 50 hommes seulement ont reçu l’approbation de Dieu. Ces « quelques hommes » désignent des hommes et des femmes qui sont approuvés et bénis, individuellement, pour le témoignage de leur foi conforme à l’attente du Seigneur. Jésus dit : « Toutefois tu as quelques hommes à Sardes qui n'ont pas souillé leurs vêtements ; et ils marcheront avec moi en [vêtements] blancs, car ils en sont dignes ». Qui peut contester une dignité reconnue par Jésus-Christ lui-même ? Aux vainqueurs des épreuves de foi de 1843 et 1844, Jésus promet la vie éternelle et une reconnaissance terrestre entière qui va prendre forme officielle dans le message de Philadelphie qui vient. La souillure du « vêtement » est imputée au comportement libre de l’être humain. Le « vêtement » étant la justice imputée par Jésus-Christ, dans ce cas « blanc », sa souillure désigne la perte de cette justice pour le camp protestant traditionnel. Ici, au contraire, l’absence de souillure désigne la prolongation de l’imputation de la « justice éternelle » de Jésus-Christ selon Dan.9:24. Bientôt, la connaissance et la pratique du sabbat, va leur donner une sainteté réelle, fruit et signe de la justice impartie de Jésus-Christ. Ce choix judicieux et intelligent les rendra bientôt éternels dans la sanctification et la glorification céleste imagée par les « vêtements blancs » du verset 5 qui vient. L’Esprit va les déclarer « irrépréhensibles » : « et dans leur bouche il ne s'est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles (Apo.14:5)». Ils vont retrouver, « la paix avec tous et la sanctification, sans laquelle aucune chair ne verra le Seigneur », selon Paul, dans Héb.12:14. Concrètement, ces « vêtements blancs » vont prendre la forme du retrait du péché que constitue la pratique du dimanche romain. Parce qu’ils l’ont attendu fidèlement deux fois, à sa place, en signe de son approbation, le sceau de Dieu leur est donné par le Sabbat qui vient blanchir les élus du Seigneur qui conservent sa justice. Ainsi s’accomplit la « purification du sanctuaire », forme sous laquelle Daniel 8:14 était traduit à l’époque. Sous ce regard, dès le 23 octobre 1844, Jésus a donné en vision céleste aux élus vainqueurs l’image de son passage du lieu-saint au lieu-très-saint du sanctuaire terrestre. Il rappelait ainsi en illustration, le moment où mourant sur la croix, le péché de ses élus était expié, accomplissant ainsi le « jour des expiations », le « Yom kippour » hébreu. Cet événement ayant déjà eu lieu, le renouvellement de l’action dans la vision n’avait que pour but de remettre en cause le premier acquis de la justice éternelle obtenue par la mort de Jésus. Ce qui s’accomplit littéralement pour les déchus de Sardes dont la foi démontrée est insatisfaisante pour le Dieu créateur. A double raison, Dieu peut les rejeter pour cause de manque d’amour pour sa vérité prophétique proclamée, et pour la transgression du sabbat devenu exigible depuis 1843 par l’entrée en application du décret de Daniel 8:14.

Verset 5 : « Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. »

L’élu racheté par Jésus-Christ est un être obéissant, conscient de devoir sa vie et son éternité au Dieu créateur, bon, sage, et juste. C’est le secret de sa victoire. Il ne peut entrer en contestation avec lui, parce qu’il approuve tout ce qu’il dit et fait. Aussi fait-il lui-même la joie de son Sauveur qui le reconnaît et l’appelle par son nom, depuis la fondation du monde où il l’a vu par sa prescience. Ce verset montre combien les fausses revendications des faux religieux sont vaines et trompeuses mêmes pour ceux qui les formulent. Le dernier mot appartiendra à Jésus-Christ qui dit à tous : « Je connais tes œuvres ». En fonction de ces œuvres, il partage son troupeau, mettant à sa droite, ses brebis, et à sa gauche, les boucs rebelles et les loups ravisseurs destinés au feu de la seconde mort du jugement dernier.

Verset 6 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ! »

Si tout le monde peut littéralement entendre les paroles prophétiques de l’Esprit, au contraire, seuls ses élus, qu’il inspire et éduque, peuvent en comprendre le sens. L’Esprit fait référence à des faits précis, accomplis dans le temps historique, l’élu doit donc s’intéresser à l’histoire religieuse, profane, et à la Bible entière composée de récits de témoignages, de louanges, et de prophéties.

Note : dans le verset 3, Jésus-Christ a dit au protestant déchu : « Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi ». A l’inverse, pour les héritiers des vainqueurs, depuis le printemps 2018, ce message se transforme en : « Si tu veilles, je ne viendrais pas comme un voleur, et tu sauras à quelle heure je viendrai à toi ». Et le Seigneur a tenu ses promesses, puisqu’aujourd’hui en 2020, ses élus ont eu la connaissance de la date de son vrai retour révélé pour le printemps 2030. Mais, la foi protestante est condamnée à ignorer cette précision, réservée, uniquement, par Jésus, à ses élus. Car à l’opposé de son comportement envers les méchants serviteurs, « le Seigneur ne fait rien sans avertir ses serviteurs les prophètes » Amo.3:7.

 

6ème époque : Philadelphie

L’adventisme entre en mission universelle

Entre 1843 et 1873, le sabbat divin du samedi, vrai septième jour ordonné par Dieu, est restauré et adopté par les pionniers de l’adventisme du septième jour qui a pris la forme d’une institution religieuse chrétienne américaine officielle appelée depuis 1863 : « l’église adventiste du septième jour ». Conformément à l’enseignement préparé dans Dan.12:12, le message de Jésus est adressé à ses élus sanctifiés par le repos du sabbat, à la date de l’année 1873. En parallèle, ces élus bénéficient de la béatitude de Dan.12:12 : « Bienheureux celui qui attendra, jusqu’à 1335 jours ! ».

 

Les nouvelles normes établies depuis 1843 deviennent universelle en 1873

Verset 7 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira »

Par le nom « Philadelphie », Jésus montre son Elue. Il a déclaré : « A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. Jean13:35» Et c’est le cas de Philadelphie dont les racines grecques signifient : amour fraternel. Il a sélectionné les élus qui la composent, en mettant leur foi à l’épreuve, et pour ces vainqueurs, son amour déborde. Il se présente dans ce message, disant : « voici ce que dit le Saint, le Véritable ». Le Saint, car c’est un temps où la sanctification du sabbat et celle de l’élu est exigé par le décret de Dan.8:14 entré en application depuis le printemps 1843. Le Véritable, car en cette heure prophétique, la loi de vérité est restaurée ; Dieu retrouve la sainteté de son 4ème commandement foulé par les chrétiens depuis le 7 Mars 321. Il dit encore : « celui qui a la clé de David ». Il ne s’agit pas des clés de Saint-Pierre revendiquées comme possession de Rome. « La clé de David » appartient au « fils de David », Jésus, lui-même, en personne. Nul autre que lui peut octroyer le salut éternel, car cette clé il l’a obtenu en la portant « sur son épaule » sous la forme de sa croix, selon Esa.22:22 : « Je mettrai sur son épaule la clé de la maison de David : quand il ouvrira, nul ne fermera ; quand il fermera, nul n'ouvrira ». Cette clé désignant la croix de son supplice, en accomplissement de ce verset, nous lisons ici : « celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira ». La porte du salut a été ouverte à l’adventisme du septième jour en construction et fermée aux adeptes religieux du dimanche romain depuis le printemps 1843. Parce qu’ils ont accepté de se soumettre aux vérités doctrinales présentées et ont honoré de leur foi sa parole prophétique, l’Esprit de Jésus dit aux saints de l’époque Philadelphie : « Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu a peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer ». Ce petit groupe religieux était, officiellement, uniquement américain depuis 1863. Mais en 1873, lors d’une conférence générale tenue à Battle-Creek, l’Esprit lui ouvre une porte missionnaire universelle qui doit se poursuivre jusqu’au vrai retour de Jésus-Christ. Nul ne l’empêchera et Dieu y veillera. Il faut relever le fait que tout ce que Jésus relève de bien, chez les vrais saints, définit aussi, les causes pour lesquelles la foi protestante est tombée, en 1843. Ce message est exactement l’inverse de celui que Jésus adresse aux déchus de Sardes dans le verset 3, parce que les œuvres ciblées sont elles-mêmes inversées.

 

Les 12 tribus d’Apo.7 en croissance

Verset 8 : « Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu a peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. »

L’élu de l’époque est jugé favorablement sur ses œuvres que Jésus lui impute à justice. Son « peu de puissance » confirme la naissance du groupe fondé sur les « quelques hommes » du verset 4. En 1873, Jésus annonce aux adventistes leur avancement vers son retour par le symbole de la porte ouverte céleste qui s’ouvrira au printemps 2030 soit dans 157 années. Dans le message qui va suivre, celui qui est adressé à Laodicée, Jésus se tiendra devant cette porte, indiquant ainsi la proximité imminente de son retour : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Apo.3:20 »

 

L’accès de la foi chrétienne permis aux Juifs

Verset 9 : « Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé. »

En citant l’entrée de vrais juifs selon la race et la chair dans le groupe adventiste, ce verset confirme la restauration du repos du sabbat ; le dimanche ne fait plus obstacle à leur conversion. Car depuis 321, son abandon a eu également pour conséquence, l’empêchement des juifs sincères d’adopter la foi chrétienne. Son jugement sur les juifs de race n’était pas une opinion personnelle de Paul, le témoin fidèle ; c’était celui de Jésus-Christ qui le confirme dans cette Révélation, déjà dans Apo.2:9, dans le message adressé à ses serviteurs calomniés par les juifs et persécutés par les Romains de l’époque Smyrne. Relevons que les Juifs de race devront reconnaître le salut chrétien dans la norme adventiste pour bénéficier de la grâce de Dieu. L’adventisme universel porte seul, la lumière divine dont il est devenu le dépositaire officiel exclusif depuis 1873. Mais attention ! Cette lumière, sa doctrine et ses messages sont la propriété exclusive de Jésus-Christ ; nul homme et nulle institution ne peuvent refuser son évolution sans mettre leur salut en péril. En dernier dans ce verset, Jésus précise « que je t’ai aimé ». Serais-ce à dire qu’après cette époque de bénédiction, il pourrait ne plus l’aimer ? Oui, et ce sera le sens du message décerné à « Laodicée ».

 

Les commandements de Dieu et la foi de Jésus

Verset 10 : « Parce que tu as gardé la parole de la patience en moi, je te garderai aussi à l'heure de l’épreuve qui va venir sur la terre connue, pour éprouver les habitants de la terre. »

Le terme patience confirme le contexte de l’attente adventiste évoquée dans Daniel 12:12 : « Bienheureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu'à mille trois cent trente-cinq jours ! ». L’épreuve concerne la foi des « habitants de la terre », ceux qui habitent la « terre connue » soit, reconnue par Jésus-Christ, le Dieu créateur. Elle vient tester la volonté humaine et démasquer l’esprit rebelle du camp « œcuménique » qui désigne par le grec « oikomèné » la « terre connue » de ce verset.

Cette promesse n’engage Jésus qu’à la seule condition que l’institution conserve la qualité de la foi du commencement. Si le message adventiste doit se prolonger jusqu’au temps de l’ultime épreuve de foi universelle prophétisée dans ce verset, ce ne sera pas nécessairement sous une forme institutionnelle. Car la menace plane dans ce message dans le verset 11 qui suit, jusque-là totalement positif et béni par Dieu. La promesse de Jésus va concerner sa postérité restée vivante en 2030. A cette époque, les vrais élus de 1873 se seront endormis « dans le Seigneur » selon Apo.14:13 : « Et j'entendis du ciel une voix qui disait : Écris : Bienheureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. » C’est donc là, une deuxième béatitude décernée par Jésus-Christ à cette Elue exemplaire. Mais ce que Jésus bénit c’est un comportement témoigné par des œuvres. Les héritiers de « Philadelphie » reproduiront fidèlement, en 2030, ses œuvres, sa foi, son acceptation des vérités données par le Dieu du ciel sous les dernières formes qu’il leur aura données ; car elles vont subir de gros changements jusqu’à la fin où la compréhension du projet divin sera parfaite.

 

La promesse adventiste de Jésus-Christ et sa mise en garde

Verset 11 : « Je viens promptement. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. »

Le message « Je viens promptement » est du type adventiste. Jésus confirme ainsi l’abandon de toute autre confession religieuse. L’attente de son retour en gloire, va rester jusqu’à la fin du monde, un des critères principaux qui identifient ses vrais élus. Mais la suite du message, fait peser une lourde menace : « Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.» Et qui peut prendre sa couronne sinon ses ennemis ? Ses descendants devront donc, en premier, les identifier, et c’est parce qu’ils ne l’auront pas fait que, victimes de leur esprit humaniste, ils feront alliance avec eux, à partir de 1966.

Verset 12 : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. »

Dans ses dernières paroles de bénédictions dédiées aux vainqueurs, Jésus regroupe toutes les images du salut obtenu. « Une colonne dans le temple de mon Dieu », signifie : un appui solide pour porter ma vérité dans mon Assemblée, l’Elue. « … et il n’en sortira plus » : son salut sera éternel. « … ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu » : je graverai en lui l’image du caractère de Dieu perdue en Eden. « … et le nom de la ville de mon Dieu » : il partagera la glorification de l’Elue décrite dans Apo.21. « … de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, » : La « nouvelle Jérusalem » est le nom du rassemblement des élus glorifiés devenus entièrement célestes comme les anges célestes de Dieu. Apo.21 la décrit en image symbolique de pierres précieuses et de perles qui témoigne de la force de l’amour que Dieu éprouve pour ses rachetés de la terre. Elle descend sur la terre renouvelée pour y vivre éternellement dans la présence de Dieu qui y installe son trône. « … et mon nom nouveau » : Jésus associe le changement de son nom à son passage de la nature terrestre à la nature céleste. L’élu sauvé, resté vivant ou ressuscité, va vivre la même expérience et recevoir un corps céleste, glorifié, incorruptible et éternel.

Dans ce verset, l’insistance de la comparaison avec Dieu se justifie par le fait que Jésus lui-même est retrouvé par les élus sous son aspect divin.

Verset 13 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ! »

L’élu a compris la leçon, mais il est le seul à pouvoir la comprendre. Il est vrai que ce message n’a été préparé que pour lui. Ce message confirme le fait que l’interprétation et la compréhension des mystères révélés dépendent uniquement de Dieu qui teste et choisit ses serviteurs.

 

L’adventisme officiel du temps de la fin n’a pas reçu la leçon et jugé par Jésus, il est vomi suite à son refus du message de la 3ème attente adventiste

« Je viens promptement. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne ». Hélas, pour l’adventisme officiel de l’époque, la fin est encore loin, et avec l’usure du temps, 150 années plus tard, la foi ne sera plus la même. La mise en garde par Jésus était justifiée mais elle ne fut, ni relevée, ni comprise. Et en 1994, l’institution adventiste va effectivement perdre sa « couronne », en rejetant la dernière « grande lumière » pourtant prophétisée par Ellen G.White, la messagère de Jésus-Christ dans son livre « Premiers écrits » dans le chapitre « Ma première vision », en pages 14 et 15 : Le texte qui suit est un extrait de ces pages. Je précise encore à son sujet qu’il prophétise le destin de l’œuvre adventiste et résume à lui seul tout l’enseignement présenté par les trois Assemblées d’Apo.3 : 1843-44 Sardes, 1873 Philadelphie, 1994 Laodicée.

 

 

 

Le destin de l’adventisme

révélé dans la première vision d’Ellen G.White

 

« Alors que je priais au culte de famille, le Saint-Esprit reposa sur moi, et il me semblait m’élever de plus en plus au-dessus de ce monde de ténèbres. Je me détournai pour voir mes frères adventistes restés en ce bas monde, mais je ne pus les découvrir. Une voix me dit alors : « Regarde encore, mais un peu plus haut.» Je levai les yeux, et je vis un sentier abrupt et étroit, bien au-dessus de ce monde. C’est là que les adventistes s’avançaient vers la sainte cité. Derrière eux, au début du sentier, il y avait une brillante lumière, que l’ange me dit être le cri de minuit. Cette lumière éclairait le sentier dans toute sa longueur pour que leurs pieds ne s’achoppent pas. Jésus marchait à leur tête pour les guider ; et tant qu’ils fixaient les regards sur lui, ils étaient en sécurité.

Mais bientôt quelques-uns se lassèrent et dirent que la cité était encore fort éloignée et qu’ils avaient pensé y arriver plus tôt. Alors Jésus les encouragea en élevant son bras droit glorieux d’où émanait une lumière qui se répandit sur les adventistes. Ceux-ci s’écrièrent : « Alléluia ! » Mais certains d’entre eux repoussèrent effrontément cette lumière, en disant que ce n’était pas Dieu qui les avait conduits. La lumière qui était derrière eux finit par s’éteindre, et ils se trouvèrent alors dans de profondes ténèbres. Ils trébuchèrent et perdirent de vue et le but et Jésus, puis tombèrent du sentier et sombrèrent dans le monde méchant qui était au-dessous. ».

Le récit de cette première vision donnée par Dieu à la jeune Ellen Gould-Harmon constitue une prophétie codée qui a autant de valeur que celles de Daniel ou Apocalypse. Mais pour en tirer profit, il nous faut l’interpréter correctement. Je vais donc en donner l’explication.

L’expression « cri de minuit » désigne l’annonce de la venue de l’époux dans « la parabole des dix vierges » de Matt.25:1 à 13. L’épreuve de l’attente du retour du Christ du printemps 1843 et celle de l’Automne 1844 en ont constitué le premier et le second accomplissement ; ensemble, ces deux attentes représentent la « première lumière » du récit placée « derrière » le groupe des « adventistes du septième jour » qui avançaient dans le temps, sur le sentier ou chemin béni par Jésus-Christ. Pour les pionniers adventistes 1844 représentait la date de la fin du monde et la dernière date biblique que la parole prophétique pouvait proposer aux élus de ce temps. Ayant dépassés cette date ultime, ils attendaient le retour de Jésus pensant qu’il était imminent. Mais le temps passait et Jésus ne revenait toujours pas ; ce que la vision évoque en disant : « ils trouvaient que la cité était fort éloignée et qu’ils avaient pensé y arriver plus tôt » ; soit, en 1844 ou peu de temps après cette date.  Aussi, le découragement les a gagnés jusque vers l’année 1980 où j’entre en scène, recevant cette nouvelle et glorieuse lumière qui construit la troisième attente adventiste. Cette fois le retour de Jésus est fixé pour l’Automne 1994. Certes, la proclamation de ce message n’a concerné qu’un microcosme de l’adventisme universel situé en France à Valence-sur-Rhône. Le choix de Dieu pour cette petite ville du Sud-Est de la France a son explication. C’est là que le pape Pie VI est mort en détention, en 1799, accomplissant le fait prophétisé dans Apo.13:3. De plus, Valence fut la ville où Dieu a instauré sa première église adventiste sur la terre de France. C’est donc là qu’il a apporté sa divine glorieuse dernière lumière et en fin 2020, je confirme y avoir constamment et fidèlement reçu de sa part ses dernières révélations les plus précieuses que je présente dans ce document. Le microcosme adventisme valentinois a servi de scène universelle pour faire accomplir la partie concernant la dernière glorieuse lumière dans la vision de notre sœur Ellen. Cette vision nous révèle le jugement que Jésus porte sur l’expérience vécue à Valence soit, un troisième accomplissement de la parabole des dix vierges. Jésus reconnait le véritable adventiste au comportement qu’il a envers la lumière présentée. Le vrai adventiste exprime sa joie par des « Alléluia ! » ; béni par l’Esprit, il a rempli son vase d’huile. A l’inverse, les faux adventistes « repoussent effrontément cette lumière ». Ce rejet de la lumière divine leur est fatal, car Dieu les a mis en garde contre cette réaction négative dans des messages inspirés, à leur intention, à sa messagère ; ils vont devenir des vases vides privés de l’huile qui produit « la lumière » de la lampe. La conséquence inévitable est annoncée : « la lumière qui était derrière eux finit par s’éteindre » ; ils renient les bases du fondement de l’adventisme. Jésus applique son principe : « Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. Matt.25:29 ». « … ils finirent par perdre de vue et le but et Jésus », ils deviennent insensibles aux messages adventistes qui annoncent le retour du Christ soit, renient le but du mouvement adventiste inscrit dans le nom même « adventiste »; « puis tombèrent du sentier et sombrèrent dans le monde méchant qui était au-dessous », en 1995, ils s’engagent officiellement dans l’alliance protestante et l’œcuménisme. Ils ont ainsi perdu Jésus, et l’entrée au ciel qui était le but de la foi adventiste. Ils ont rejoint selon Dan.11:29, « les hypocrites », et « les ivrognes », comme Jésus l’a annoncé dans Matt.24:50 ; choses démontrées au début de l’ouvrage.

Aujourd’hui, ces paroles prophétiques sont accomplies. Elles se sont accomplies entre 1844, date de la première lumière « située derrière eux », et 1994, date de la grande lumière prophétique rejetée par la première église adventiste instaurée en France, dans la ville de Valence-sur-Rhône, que Dieu a utilisée pour sa démonstration. Aujourd’hui, l’adventisme officiel est dans les « profondes ténèbres » de l’œcuménisme avec les ennemis de la vérité, protestants et catholiques.

 

 

 

7ème époque : Laodicée

La fin de l’adventisme institutionnel – le refus de la troisième attente adventiste.

Verset 14 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Laodicée : Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu : »

Laodicée est le nom de la septième et dernière époque ; celle de la fin de la bénédiction de l’adventisme institutionnel. Ce nom a deux racines grecques « laos, dikéia » qui signifient : « peuple jugé ». Avant moi, les adventistes traduisaient : « peuple du jugement », mais l’institution ignorait que ce jugement commencerait par elle, comme l’enseigne 1 Pie.4:17 : « Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu ? » Jésus se présente disant : « Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu : » Le mot Amen signifie en hébreu : en vérité. Selon le témoignage de l’apôtre Jean, Jésus l’a utilisé souvent (25 fois), en le répétant deux fois, au début, avant ses déclarations. Mais dans la pratique religieuse traditionnelle, il est devenu le terme de ponctuation de la fin des prières ou des déclarations. Il est alors souvent interprété au sens du « ainsi-soit-il » hérité du catholicisme. Et l’Esprit se sert de cette conception « en vérité » pour donner au mot Amen son double sens parfaitement justifié. Laodicée est l’heure où Jésus propose une grande lumière pour éclairer intégralement les prophéties préparées pour le temps de la fin. L’ouvrage que tu lis en est la preuve. Ce qui va provoquer la rupture, entre Jésus et l’institution adventiste officielle, est un refus de sa lumière. Dans un choix logique et justifié, Dieu a soumis, entre 1980 et 1994, l’adventisme à une épreuve de foi calquée sur le modèle qui avait eu, pour résultat, la perte des protestants et la bénédiction des pionniers adventistes. L’épreuve reposait déjà sur la foi au retour de Jésus annoncée pour le printemps 1843, puis pour l’Automne 1844. A mon tour, dès 1983, j’ai commencé à faire partager une annonce du retour de Jésus pour 1994, ayant utilisé les « cinq mois » cités dans le message de la « cinquième trompette » dans Apo.9:5-10. En attribuant ce thème, à la malédiction du protestantisme de 1844, le délai de « cinq mois » cités soit, 150 années réelles, conduisait en 1994. Ne voyant que le retour de Jésus-Christ pour marquer la fin de ce délai, et partiellement aveuglé par Dieu sur un détail du texte, j’ai défendu ce que je tenais pour une vérité divine. Après des mises en garde officielles, l’institution a prononcé ma radiation en Novembre 1991 ; ceci, alors qu’il restait encore trois années pour prouver et démentir mes annonces. Ce n’est que plus tard, vers 1996, que le vrai sens de cette expérience m’est apparu clairement. Les propos tenus par Jésus dans sa lettre à « Laodicée » venaient de s’accomplir et prenaient désormais un sens précis. En 1991, les adventistes devenus tièdes n’aimaient plus la vérité autant qu’en 1873. Le monde moderne les a aussi affaiblis en les séduisant et en gagnant leurs cœurs. Comme dans l’époque « Ephèse », l’adventisme officiel a perdu son « premier amour ». Et Jésus, lui « retire son chandelier et sa couronne », parce qu’elle non plus, n’en n’est plus digne. A la lumière de ces faits, le message devient lumineux de clarté. Le mot « Amen » confirme l’exigence d’une vérité entière et la fin d’une relation bénie. Le « témoin fidèle et véritable » rejette l’Elue infidèle et mensongère. « Le principe de la création de Dieu », donc le créateur, vient fermer collectivement l’intelligence de l’indigne et ouvrir individuellement celle de ses élus sur les vérités contenues et cachées dans le récit de la Genèse. En même temps, en évoquant « le principe de la création de Dieu » qu’il associe au mot « Amen », l’Esprit confirme un retour final de Jésus-Christ très proche : « promptement ». 36 années vont néanmoins encore s’écouler entre 1994 et 2030, date de la fin de l’humanité sur la terre.

La tiédeur mortelle

Verset 15 : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! »

Le tutoiement s’adresse à l’institution. C’est là, le fruit des religions héritées de père en fils et en filles, où la foi devient traditionnelle, formaliste, routinière et craintive envers toute nouveauté ; l’état dans lequel Jésus ne peut plus la bénir alors qu’il a tant de nouvelles lumières à lui faire partager.

Verset 16 : « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai hors de ma bouche. »

Le constat est établi par Jésus en Novembre 1991, quand le prophète porteur de son message est radié par l’institution officielle. Au printemps 1994, elle sera vomie, comme Jésus l’a annoncé. Elle en fournira la preuve elle-même en entrant, en 1995, dans l’alliance œcuménique organisée par l’église catholique, où elle rejoindra les protestants rebelles, puisqu’elle partage désormais leur malédiction.

 

Les illusions trompeuses basées sur l’héritage spirituel

Verset 17 : « Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, »

« … riche », l’Elue adventiste l’était en 1873, et les nombreuses révélations données à Ellen G.White l’ont encore enrichie spirituellement. Mais sur le plan prophétique, les interprétations de l’époque ont été rapidement dépassées, comme le pensait avec raison James White, l’époux de la messagère du Seigneur. Jésus-Christ, le Dieu vivant, a conçu ses prophéties pour leur accomplissement final parfait et irréprochable. C’est pourquoi, le temps qui s’écoule, apportant d’énormes changements dans le monde, justifie une remise en cause permanente des interprétations reçues et enseignées. La bénédiction du Seigneur est réservée ; Jésus dit : « à celui qui gardera, jusqu’à la fin, mes œuvres ». Or, en 1991, date de son rejet de la lumière, la fin était encore éloignée. Elle devait donc être attentive à toute nouvelle lumière proposée par le Seigneur par le moyen qu’il choisit lui-même. Quel contraste entre les illusions de l’institution et l’état dans laquelle Jésus la voit et la juge ! De tous les termes cités, le mot « nu » est le plus grave pour une institution, car il signifie que Jésus lui a retiré sa justice éternelle, c’est dans sa bouche, une condamnation à mort et à la seconde mort du jugement dernier ; selon ce qui est écrit dans 2 Cor.5:3 : « Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. »

 

Le conseil du témoin fidèle et véritable

Verset 18 : « je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. »

Suite au constat de 1991, l’institution disposait encore de trois années pour s’amender et produire un fruit de repentance qui n’est pas venu. Et au contraire de cela, ses liens avec les protestants déchus se sont resserrés jusqu’à faire une alliance officielle publiée en 1995. Jésus se présente en marchand exclusif de la vraie foi, « l'or éprouvé par le feu» de l’épreuve. La preuve de sa condamnation de l’église apparaît dans l’absence des « vêtements blancs » dont étaient « dignes » ses pionniers dans Apo.3:4. Par cette comparaison, Jésus illustre le fait qu’il soumet bien, avant 1994, les adventistes de « Laodicée » à une attente adventiste identique à celles qui ont précédé les dates 1843 et 1844 ; afin d’éprouver la foi dans les trois expériences, comme l’enseigne le message adressé en 1844 aux adventistes de « Sardes ». Dans une attitude rebelle fermée, l’institution ne pouvait pas comprendre ce que Jésus lui reprochait ; elle était « aveugle », comme les pharisiens du ministère terrestre de Jésus. Elle ne pouvait donc pas comprendre l’invitation du Christ qui l’exhortait à acheter « la perle de grand prix » de la parabole de Matt.13:45-46 qui définit l’image de la norme de la vie éternelle exigée par Dieu révélée dans ce verset 18 d’Apo.3.

 

L’appel miséricordieux

Verset 19 : « Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.»

Le châtiment est pour ceux que Jésus aime jusqu’à ce qu’il les vomisse. L’appel lancé, une invitation à la repentance, n’a pas été entendu. Et l’amour ne s’hérite pas, il se mérite par la dignité. L’institution s’étant endurcie, Jésus lance un appel individuel en disant aux candidats de la vocation céleste : 

 

L’appel universel

Verset 20 : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi».  

Dans l’Apocalypse, le mot « porte » apparaît dans Apo.3:8, ici dans Apo.3:20, dans Apo.4:1 et dans Apo.21:21. Apo.3:8 nous rappelle que les portes ouvrent et ferment un accès. Elles deviennent ainsi le symbole des épreuves de foi qui ouvrent ou ferment l’accès au Christ, à sa justice et à sa grâce.

Dans ce verset 20, le mot « porte » prend trois sens différents mais complémentaires. Il désigne Jésus en personne : « Je suis la porte. Jean 10:9 » ; la porte du ciel ouverte dans Apo 4:1 : « Une porte était ouverte dans le ciel. » ; et la porte du cœur humain contre laquelle Jésus vient frapper pour inviter l’élu à lui ouvrir son cœur afin de donner une preuve de son amour.

Il suffit à sa créature d’ouvrir son cœur à sa vérité révélée pour que soit rendue possible une intime communion entre elle et son divin créateur. Le souper se partage le soir, quand la nuit vient mettre fin aux œuvres du jour. L’humanité va entrer bientôt dans ce type de nuit « où plus personne ne peut travailler. (Jean 9:4) ». La fin du temps de grâce figera pour toujours les derniers choix religieux des êtres humains, hommes et femmes également responsables et strictement complémentaires au niveau de la chair.

Comparativement au message de Philadelphie, l’élu est dans l’époque Laodicée, dans l’imminence du retour de Jésus-Christ. La « porte ouverte dans le ciel » va s’ouvrir dans la continuité de ce message dans Apo.4:1.

 

La dernière exhortation de l’Esprit

Au vainqueur individuel, Jésus déclare : 

Verset 21 : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. »

Il annonce ainsi, l’activité du jugement céleste qui succède à ce message et qui sera le thème d’Apo.4. Mais cette promesse ne l’engage qu’envers un véritable élu vainqueur.

Verset 22 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ! »

Le thème des « lettres » s’achève sur ce nouvel échec institutionnel. Le dernier, car désormais, la lumière sera portée par un homme inspiré, puis par un petit groupe. Elle sera transmise individuellement de personne à personne et par le moyen d’internet que Jésus lui-même va diriger en conduisant ses élus vers la source de la diffusion de ses dernières vérités, autant sacrées que sa divine personne. De la sorte, où qu’il soit sur la terre : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux assemblées ! »

 

Le thème suivant aura pour contexte le millénium céleste du jugement des méchants effectué par les saints. Le sujet complet repose sur des enseignements dispersés dans Apo.4, 11, et 20. Mais Apo.4 confirme clairement le contexte céleste de cette activité qui succède chronologiquement à la dernière époque de l’Elue terrestre.

 

 

 

Apocalypse 4 : le jugement céleste

 

Verset 1 : « Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette, et qui me parlait, dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite ». 

En disant, « La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette  », l’Esprit définit le message de cette époque « Laodicée » comme celle où il a transporté Jean dans Apo.1:10 : « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette ». Laodicée est donc bien l’époque dont la fin est marquée par le « jour du Seigneur », celui de son grand retour glorieux.  

Dans ses propos, l’Esprit appuie fortement l’idée de la succession de ce thème avec le message de Laodicée. Cette précision est importante, car l’institution n’a jamais su prouver à ses contradicteurs ses doctrines du jugement céleste. Aujourd’hui, j’en apporte la preuve, rendue possible par la bonne définition des dates rattachées aux messages des lettres d’Apo.2 et 3. Entre Laodicée et Apo.4, avec la « septième trompette » d’Apo.11, Jésus a enlevé au diable et aux hommes rebelles leur « domination du royaume du monde » terrestre. Avec « la moisson » d’Apo.14, il a enlevé ses élus vers le ciel et leur confie le soin de juger avec lui, la vie terrestre passée des méchants morts. C’est alors que « celui qui vaincra paîtra les nations avec une verge de fer » comme annoncé dans Apo.2:27. Si les persécuteurs avaient, comme moi, la certitude du sort qui leur est réservé, nul doute qu’ils modifieraient leur conduite. Mais c’est précisément, leur farouche volonté de ne tenir compte d’aucun avertissement qui les conduit aux pires actions et ils se préparent ainsi, pour eux-mêmes, le pire des châtiments non reproductible dans les conditions terrestres actuelles. Revenons donc dans le texte de ce chapitre 4. « La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette, et qui me parlait, dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite ». Jean fait référence au verset 10 d’Apo.1 : « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette, ». Ce thème du retour en gloire du Christ est déjà évoqué dans le verset 7 où il est écrit : « Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l'ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen ! » La liaison suggérée de ces trois textes confirme le contexte final glorieux du jour du retour du Seigneur Jésus, appelé aussi Micaël par ses élus initiés et ses anges fidèles.  Si la voix de Jésus est comparée à une trompette, c’est parce que, comme cet instrument sonore des armées, à la tête de ses armées angéliques célestes, Jésus sonne ses troupes pour lancer le combat. De plus, comme une trompette, sa voix n’a pas cessé d’avertir ses élus pour les mettre en garde afin de les préparer à vaincre comme il a lui-même vaincu le péché et la mort. En évoquant ce mot « trompette », Jésus nous montre le thème le plus mystérieux et important de toute sa Révélation. Et il est vrai que pour ses derniers serviteurs, ce thème cachait une épreuve éliminatoire. Ici, dans Apo.4:1, la scène décrite est incomplète parce qu’elle cible uniquement ses élus qu’il vient sauver de la mort. Le comportement des méchants dans ce même contexte sera décrit dans Apo.6:16 en ces termes révélateurs : « Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » A cette question suspendue, apparemment, sans réponse, Dieu va présenter dans le chapitre 7 qui vient ensuite ceux qui peuvent résister : les élus scellés symbolisés par le nombre 144 000, une multitude de 12 au carré, soit 144. Mais il s’agit là uniquement des élus restés vivants au retour du Christ. Or, dans ce contexte d’Apo.4, l’enlèvement au ciel concerne aussi les élus morts depuis Abel que Jésus ressuscite pour leur donner à eux aussi, la récompense promise pour leur foi : la vie éternelle. Aussi, quand Jésus dit à Jean : « Monte ici ! », l’Esprit ne fait qu’anticiper, par cette image, la montée vers le royaume céleste de Dieu de tous les élus rachetés par le sang de Jésus-Christ. Cette montée au ciel marque la fin de la nature terrestre humaine, les élus ressuscitent semblables aux anges fidèles de Dieu, conformément à l’enseignement de Jésus de Matt.22:30. La chair et sa malédiction, c’est fini, ils les laissent sans regret derrière eux. Ce moment de l’histoire humaine est si désirable que Jésus le rappelle sans cesse dans sa révélation depuis Daniel. Comme la terre, maudite à cause de l’homme, les véritables élus soupirent après leur délivrance. Le verset 2 semble copié sur Apo.1:10 ; en fait, l’Esprit confirme plus fortement le lien des deux qui font référence au même événement de l’histoire du projet de Dieu, son retour dans son « grand jour » prophétisé dans Apo.16:16. 

Verset 2 : « Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu'un était assis ».

Comme dans l’expérience de Jean, la montée des élus au « ciel » les « ravit en esprit » et ils sont projetés dans la dimension céleste restée perpétuellement inaccessible aux hommes, car Dieu y règne et il est visible.

Verset 3 : « Celui qui était assis avait l'aspect d'une pierre de jaspe et de sardoine ; et le trône était environné d'un arc-en-ciel semblable à de l'émeraude ».

Là, ils se retrouvent face au trône de Dieu, sur lequel le Dieu créateur unique siège glorieusement. Cette gloire céleste indescriptible est néanmoins exprimée par des pierres précieuses auxquelles les hommes sont sensibles. Les « pierres de jaspe » prennent des aspects et des couleurs très différents, imageant ainsi la multiplicité de la nature divine. De couleur rouge, la « sardoine » lui ressemble. « L’arc-en-ciel » est un phénomène de la nature qui a toujours émerveillé les hommes, mais faut-il encore en retenir l’origine. Il fut le signe de l’alliance par lequel Dieu promit à l’humanité de ne jamais plus la détruire par les eaux du déluge, selon Gen.9:9 à 17. Aussi, chaque fois que la pluie rencontre le soleil, image symbolique de Dieu, l’arc-en-ciel, apparaît pour tranquilliser ses créatures terrestres. Mais en évoquant le déluge d’eaux, Pierre rappelle qu’un « déluge de feu et de soufre » est dans le projet divin (2Pie.3:7). C’est précisément, en vue de ce « déluge de feu » exterminateur, que Dieu organise, dans son ciel, un jugement des méchants dont les juges vont être, les élus rachetés et Jésus, leur Rédempteur.

Verset 4 : « Autour du trône je vis vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d'or ».

Voici donc, symbolisés par 24 vieillards, les rachetés des deux époques prophétiques révélées selon le principe suivant : entre 94 et 1843, le fondement des 12 apôtres ; entre 1843 et 2030, l’Israël spirituel « adventiste » des « 12 tribus » scellées du « sceau de Dieu », le sabbat du 7ème jour, dans Apo.7. Cette configuration sera confirmée, dans Apo.21, dans la description de la « Nouvelle Jérusalem qui descend du ciel » pour s’installer sur la terre renouvelée ; les « 12 tribus » y sont imagées par « 12 portes » sous l’aspect de 12 « perles ». Le thème du jugement est, lui, défini dans Apo.20:4, où nous lisons : « Et je vis des trônes; et à ceux qui s'y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans ». Le règne des élus est un règne de juges. Mais qui juge-t-on ? Apo.11:18 nous donne la réponse : « Les nations se sont irritées ; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre ». Dans ce verset, l’Esprit rappelle la succession de trois thèmes révélés pour le temps de la fin : « la sixième trompette » pour « les nations irritées », le temps des « sept derniers fléaux » pour « ta colère est venue », et le jugement céleste des « mille ans » pour, « le temps est venu de juger les morts ». La fin du verset dresse le programme final qui sera accompli par le jugement dernier de l’étang de feu et de soufre qui anéantira les méchants. Ceux-ci prendront tous part à la deuxième résurrection suggérée, à la fin des « mille ans », selon Apo.20:5 : « Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis ». L’Esprit nous donne sa définition des méchants : « ceux qui détruisent la terre ». Derrière cette action se trouve « le péché dévastateur ou désolateur » cité dans Dan.8:13 ; le péché qui provoque la mort et la désolation de la terre ; qui a conduit Dieu à livrer le christianisme au régime cruel papal romain entre 538 et 1798 ; qui livre le tiers des hommes au feu nucléaire après ou en 2021. Personne n’aurait imaginé que, depuis le 7 Mars 321, la transgression du saint sabbat du véritable septième jour porterait autant de terribles et tragiques conséquences. Les 24 vieillards ne sont différenciés qu’au niveau du décret de Daniel 8:14, car ils ont en commun d’être sauvés par le même sang de Jésus-Christ. C’est pourquoi, trouvés dignes, selon Apo.3:5, ils portent tous les « vêtements blancs », et la « couronne de vie » promise aux vainqueurs du combat de la foi, dans Apo.2:10. « L’or » des couronnes symbolise la foi purifiée par l’épreuve selon 1 Pie.1:7.

Dans ce chapitre 4, le terme « assis » apparaît 3 fois. Le chiffre 3 étant symbole de perfection, l’Esprit place ce thème du jugement du septième millénaire sous le signe du repos parfait des vainqueurs, selon qu’il est écrit : « Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied » Psa.110:1 et Matt.22:44. Celui et ceux qui sont assis sont en repos et par cette image, l’Esprit présente bien, le septième millénaire, comme le grand sabbat ou repos prophétisé, depuis la création, par le repos sanctifié du septième jour de nos semaines.

Verset 5 : « Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu ».

Les manifestations qui « sortent du trône » sont directement attribuées au Dieu créateur lui-même. Selon Exo.19:16, ces phénomènes avaient déjà marqué, dans la terreur du peuple hébreu, la présence de Dieu sur le mont Sinaï. Cette suggestion rappelle donc le rôle que les dix commandements de Dieu vont tenir dans cette action du jugement des méchants morts. Ce rappel évoque aussi le fait qu’invisible au risque de mort inévitable pour ses créatures dans le passé, Dieu qui n’a pas changé de nature est vu sans danger par ses élus rachetés ressuscités et glorifiés. Attention ! Cette courte phrase, maintenant interprétée, va devenir un repère dans la structure du livre Apocalypse. Chaque fois, qu’elle apparaîtra, le lecteur devra comprendre que la prophétie évoque le contexte du début du jugement du septième millénaire qui sera marqué par l’intervention directe et visible de Dieu en Micaël, Jésus-Christ. Par ce moyen, la structure du livre entier va nous proposer des survols successifs de l’ère chrétienne sous des thèmes différents séparés par cette expression clé : « il y eut des éclairs, des voix, et des tonnerres ». Nous allons la retrouver dans Apo.8:5 où « un tremblement de terre » est ajouté à la clé. Elle viendra séparer le thème de l’intercession perpétuelle céleste de Jésus-Christ du thème des trompettes. Ensuite, dans Apo.11:19, « une forte grêle » sera ajoutée à la clé. L’explication apparaîtra dans Apo.16:21 où cette « grosse grêle » clôture le thème du septième des sept derniers fléaux de Dieu. De même, « le tremblement de terre » devient, dans Apo.16:18, « un grand tremblement de terre ». Cette clé est fondamentale pour apprendre à gérer les enseignements du livre Apocalypse et comprendre le principe de sa structure.

Revenant à notre verset 5, nous relevons que, placés cette fois « devant le trône », se trouvent « sept lampes ardentes qui brûlent ». Elles symbolisent les « sept esprits de Dieu ». Le chiffre « sept » symbolise la sanctification, ici, celle de l’Esprit de Dieu. C’est par son Esprit qui renferme toute vie que Dieu contrôle toutes ses créatures ; il est en elles, et les situe « devant son trône », parce qu’il les a créées libres, en vis-à-vis de lui. L’image des « sept lampes ardentes » symbolise la sanctification de la lumière divine ; sa lumière parfaite et intense élimine toute possibilité de ténèbres. Car il n’y a pas de place pour des ténèbres dans la vie éternelle des rachetés.

Verset 6 : « Il y a encore devant le trône comme une mer de verre, semblable à du cristal. Au milieu du trône et autour du trône, il y a quatre êtres vivants remplis d'yeux devant et derrière ».

L’Esprit nous parle dans son langage symbolique. Ce qui est « devant le trône » désigne ses créatures célestes qui assistent mais ne participent pas au jugement. En grand nombre, celles-ci prennent l’aspect d’une mer dont la pureté de caractère est si pure qu’il la compare à du cristal. C’est là, le caractère de base des créatures célestes et terrestres restées fidèles au Dieu créateur. Ensuite, l’Esprit fait appel à un autre symbole qui concerne Dieu, au milieu du trône, et ses créatures célestes d’autres mondes, et d’autres dimensions, autour du trône ; autour désigne des créatures dispersées sous le regard du Dieu assis sur le trône. L’expression « quatre êtres vivants » désigne la norme universelle des êtres vivants. La multitude d’yeux se justifie par le mot multitude, et leur position « devant et derrière » symbolise plusieurs choses. En premier, cela donne à ces êtres vivants un regard multidirectionnel soit, multidimensionnel. Mais plus spirituel, l’expression « devant et derrière » fait référence à la loi divine gravée du doigt de Dieu sur le mont Sinaï, sur les quatre faces des deux tables de pierre. L’Esprit compare la vie universelle avec la loi universelle. Les deux sont l’œuvre de Dieu qui grave sur la pierre, sur la chair, ou dans les esprits, la norme de la vie parfaite pour le bonheur de ses créatures qui le comprennent et qui l’aiment. Ces multitudes d’yeux regardent et suivent avec passion et compassion ce qui se passe sur la terre. Dans 1 Cor.4:9, Paul déclare : « Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes ». Le mot « monde » de ce verset est le grec « cosmos ». C’est ce cosmos que je définis comme des mondes multidimensionnels. Sur terre les élus et leurs combats sont suivis par des spectateurs invisibles qui les aiment du même amour divin révélé par Jésus-Christ. Ils se réjouissent de leur joie et pleurent avec ceux qui pleurent tant le combat est dur et affligeant. Mais ce cosmos désigne également le monde incrédule comme le peuple romain, spectateur de la mise à mort des chrétiens fidèles dans leurs arènes.

Apocalypse 5 nous présentera ces trois groupes de spectateurs célestes : les quatre êtres vivants, les anges, et les vieillards, tous vainqueurs, ils sont réunis sous le regard d’amour du grand Dieu créateur pour l’éternité.

Le lien qui relie la « multitude d’yeux » avec la loi divine est dans le nom « témoignage » que Dieu donne à sa loi des dix commandements. On se souvient que cette loi était conservée dans « le lieu très saint » exclusivement réservé à Dieu et interdit aux hommes excepté pour la fête du « jour des Expiations ». La loi restait auprès de Dieu au titre de « témoignage » et ses « deux tables » vont donner un deuxième sens aux symboliques « deux témoins » cités dans Apo.11:3. » Dans cette leçon, la « multitude d’yeux » révèle l’existence d’une multitude de témoins invisibles qui ont assisté aux événements terrestres. Dans la pensée divine, le mot témoin est indissociable du mot fidélité. Le mot grec « martus » traduit par « martyr » le définit parfaitement, car la fidélité exigée par Dieu n’a aucune limite. Et au minimum, un « témoin » de Jésus se doit d’honorer la loi divine de ses dix commandements auxquels Dieu le compare et le juge.

 

 

La LOI DIVINE prophétise

 

Ici, j’ouvre une parenthèse, pour évoquer la lumière divine reçue au printemps 2018. Elle concerne la loi des dix commandements de Dieu. L’Esprit m’a conduit à réaliser l’importance de la précision suivante : « Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main ; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l'un et de l'autre côté. Les tables étaient l'ouvrage de Dieu, et l'écriture était l'écriture de Dieu, gravée sur les tables (Exo.32:15-16) ». J’ai été d’abord étonné que personne n’ait jamais tenu compte de cette précision selon laquelle, les tables originelles de la loi étaient écrites sur leurs quatre faces soit, « devant et derrière » comme « les yeux des quatre êtres vivants » du verset précédent étudié. Cette précision citée avec insistance avait une raison que l’Esprit m’a permis de découvrir. Le texte entier était à l’origine réparti de manière régulière et équilibrée sur les quatre faces des deux tables de pierre. Le recto de la première affichait le premier commandement et la moitié du deuxième ; son verso portait la seconde partie du deuxième et l’intégralité du troisième. Sur la deuxième table, le recto affichait le quatrième commandement en entier ; son verso portait les six derniers commandements. Dans cette configuration, les deux rectos visibles nous présentent le premier commandement et le deuxième, en moitié, et le quatrième qui concerne le repos sanctifié du septième jour. Un regard sur ces choses met en évidence ces trois commandements qui sont signes de sainteté en 1843, quand le sabbat est restauré et exigé par Dieu. A cette date, les protestants chutent victimes du dimanche romain hérité. Les conséquences du choix adventiste et du choix protestant vont ainsi être affichées au verso des deux tables. Il apparaît que, sans le respect du sabbat, depuis 1843, le troisième commandement est également transgressé : « Le nom de Dieu est pris en vain », littéralement « mensongèrement », par ceux qui l’invoquent sans la justice du Christ ou après l’avoir perdue. Ils renouvellent ainsi la faute commise par les juifs dont la revendication d’appartenir à Dieu est révélée comme un mensonge par Jésus-Christ dans Apo.3:9 : « ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ». En 1843, ce fut le cas des protestants héritiers des catholiques. Mais avant le troisième commandement, la seconde partie du deuxième révèle le jugement que Dieu porte sur les deux camps principaux opposés. Aux protestants héritiers du catholicisme romain, Dieu dit : « je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, » ; hélas pour lui, l’adventisme officiel « vomi » en 1994 partagera leur sort ; mais il dit aussi, à l’inverse, aux saints qui vont garder son saint sabbat et sa lumière prophétique depuis 1843 jusqu’en 2030 : « et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements ». Le chiffre « mille » cité évoque subtilement les « mille ans » du septième millénaire d’Apo.20 qui seront la récompense des élus vainqueurs entrés dans l’éternité. Une autre leçon se dégage. Privés de l’aide du Saint Esprit de Jésus-Christ, en conséquence, les protestants et les adventistes lâchés par Dieu successivement en 1843 et 1994 seront incapables d’honorer les six derniers commandements écrits sur le verso de la table 2, dont le recto est consacré au divin repos du septième jour. A l’opposé, les observateurs de ce repos, obtiendront l’aide de Jésus-Christ pour obéir à ces commandements qui concernent les devoirs de l’homme envers son prochain humain. Les œuvres de Dieu aussi lointaines que la remise des tables de la loi à Moïse prennent au temps de la fin, en 2018, un sens, un rôle, et une utilisation aussi surprenants qu’inattendus. Et le message visant à la restauration du sabbat est, par ce moyen, renforcé et confirmé par le Dieu Tout-Puissant Jésus-Christ.

Voici, maintenant, la forme sous laquelle les dix commandements se présentent.

 

Table 1 – Recto : les ordonnances

Dieu se présente

« Je suis YaHWéH, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude ». (Tous les élus arrachés au péché et sauvés par le sang expiatoire versé par Jésus-Christ sont concernés ; la maison de servitude est le péché ; le fruit imité du diable).

1er commandement : péché catholique depuis 538, protestant depuis 1843, et adventiste depuis 1994).

« N’aies pas d'autres dieux devant ma face ».

2ème commandement : 1ère partie : péché catholique depuis 538.

« Ne te fais pas d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Ne te prosternes pas devant elles, et ne les sers pas ; ».

 

Table 1 – Verso : Les conséquences

2ème commandement : 2ème partie.

« … car moi, YaHWéH, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, (catholiques depuis 538 ; protestants depuis 1843 ; adventistes depuis 1994) et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements. (Adventistes du septième jour, depuis 1843 ; les derniers, depuis 1994 ».

3ème commandement : transgressé par les catholiques depuis 538, les protestants depuis 1843, et les adventistes, depuis 1994).

« Ne prends pas le nom de YaHWéH, ton Dieu, mensongèrement ; car YaHWéH ne laissera pas impuni celui qui prend son nom mensongèrement. »

 

Table 2 – Recto : ordonnance

4ème commandement : sa transgression par l’Assemblée chrétienne depuis 321 en fait le « péché dévastateur » de Dan.8:13 ; il est transgressé par la foi catholique depuis 538, et la foi protestante depuis 1843. Mais il est honoré par la foi adventiste du septième jour depuis 1843 et 1873.

« Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Travailles six jours, et  fais tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de YaHWéH, ton Dieu: ne fais aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours YaHWéH a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi YaHWéH a béni le jour du repos et l'a sanctifié. »

 

Table 2 : Verso : les conséquences : Ces six derniers commandements sont transgressés par la foi chrétienne depuis 321 ; par la foi catholique depuis 538 ; par la foi protestante, depuis 1843, et par la foi adventiste « vomie » en 1994. Mais ils sont respectés dans la foi adventiste du septième jour bénie par le Saint Esprit de Jésus-Christ, depuis 1843 et 1873 ; les « derniers » depuis 1994 jusqu’en 2030.

5ème commandement

« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que YaHWéH, ton Dieu, te donne. »

6ème commandement

« Tu ne tueras point. Ne commets pas de meurtre ». (du type crime crapuleux assassin ou au nom de la fausse religion)

7ème commandement

« Ne commets pas d'adultère. »

8ème commandement

« Ne dérobes pas. »

9ème commandement

« Ne portes pas de faux témoignage contre ton prochain. »

10ème commandement

« Ne convoites pas la maison de ton prochain ; ne convoites pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »

 

Je referme ici, cette parenthèse sublime et d’importance vitale.

 

Verset 7 : « Le premier être vivant est semblable à un lion, le second être vivant est semblable à un veau, le troisième être vivant a la face d'un homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle qui vole ».

Disons-le tout de suite, ce ne sont là que des symboles. Le même message est présenté dans Ezé.1:6 avec des variantes dans la description. On y trouve quatre animaux identiques ayant chacun quatre faces différentes. Ici, nous avons bien encore quatre animaux, mais chacun n’a qu’une seule face, différente chez les quatre animaux. Ces monstres ne sont donc pas réels, mais leur message symbolique est sublime. Chacun d’eux présente une norme de la vie universelle éternelle qui concerne, nous l’avons vu, Dieu en personne et ses créatures universelles multidimensionnelles. Celui qui a incarné dans sa perfection divine, ces quatre critères de la vie universelle, c’est Jésus-Christ, en qui se retrouvent, la royauté et la force du lion selon Jug.14 :18 ; l’esprit de sacrifice et de service du veau ; l’image de Dieu de l’homme ; et la domination de l’élévation suprême céleste de l’aigle qui vole. Ces quatre critères se retrouvent dans toute la vie universelle éternelle céleste. Ils constituent la norme qui explique la réussite du projet divin combattu par les esprits rebelles. Et Jésus en a présenté le modèle parfait à ses apôtres et ses disciples pendant son cours ministère terrestre ; allant jusqu’à laver les pieds de ses disciples, avant de livrer son corps au supplice de la crucifixion, pour expier, à leur place, comme un « veau », les péchés de tous ses élus. Aussi, que chacun s’examine pour savoir si l’abnégation de cette norme de la vie éternelle est conforme à sa nature, à ses aspirations et à ses désirs. Telle est la norme de l’offre du salut à saisir ou à rejeter.

Verset 8 : « Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d'yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout Puissant, qui était, qui est, et qui vient ! »

Sur fond de contexte du jugement céleste, cette scène illustre des principes appliqués perpétuellement dans le ciel et sur la terre par les êtres restés fidèles à Dieu.

Les corps célestes des créatures des autres mondes n’ont aucun besoin d’ailes pour se déplacer parce qu’ils ne sont pas soumis aux lois de la dimension terrestre. Mais l’Esprit adopte des symboles terrestres que l’homme peut comprendre. En leur attribuant « six ailes », il nous révèle la valeur symbolique du chiffre 6 qui devient le chiffre du caractère céleste et celui des anges. Il concerne les mondes restés sans péché et les anges dont Satan, l’ange rebellé, fut le premier créé. Dieu s’étant attribué le chiffre « sept » pour « sceau » royal personnel, le chiffre 6 peut être considéré comme le « sceau », ou dans le cas du diable, « la marque », de sa personnalité, mais il partage ce chiffre 6 avec les mondes restés purs et tous les  anges créés par Dieu, les bons et les mauvais. En dessous de l’ange vient l’homme dont le chiffre sera le « 5 », qui est justifié par ses 5 sens, les 5 doigts de sa main et les 5 doigts de son pied. En dessous vient le chiffre 4 du caractère universel désigné par les 4 points cardinaux, le Nord, le Sud, l’Est, et l’Ouest. En-dessous vient le chiffre 3 de la perfection, puis le 2 de l’imperfection, et le 1 de l’unité, ou de l’union parfaite. Les yeux des quatre êtres vivants sont « tout autour et au dedans », et en plus, « devant et derrière ». Rien ne peut échapper au regard de cette vie universelle multidimensionnelle céleste que l’Esprit divin sonde dans son intégralité car son origine est en lui. Cet enseignement est utile parce que, sur la terre actuelle, à cause du péché et de la méchanceté des pécheurs, en les gardant « au-dedans » de lui, l’homme peut cacher, aux autres hommes, ses pensées secrètes et ses méchants projets dirigés contre son prochain. Dans la vie céleste, de telles choses sont impossibles. La vie céleste est transparente comme le cristal depuis que la méchanceté en a été expulsée, en même temps que le diable et ses mauvais anges, précipités sur la terre, selon Apo.12:9, après la victoire de Jésus sur le péché et la mort. La proclamation de la sainteté de Dieu est accomplie dans sa perfection (3 fois : saint) par les habitants de ces mondes purs. Mais cette proclamation n’est pas réalisée par des mots ; c’est la perfection de leur sainteté individuelle et collective qui proclame en œuvres permanentes la perfection de la sainteté du Dieu qui les a créés. Dieu révèle sa nature et son nom sous la forme citée dans Apo.1:8 : « Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant ». L’expression « qui est, qui était, et qui vient » définit parfaitement la nature éternelle du Dieu créateur. Refusant de l’appeler par le nom qu’il s’est attribué, « YaHWéH », les hommes l’appellent « l’Eternel ». Il est vrai, que Dieu n’avait pas besoin de nom, puisqu’étant unique et sans concurrent divin, il n’a pas besoin d’un nom pour le distinguer des autres dieux qui n’existent pas. Dieu a accepté néanmoins de répondre à la demande de Moïse qu’il aimait et qui l’aimait. Aussi s’est-il donné le nom « YaHWéH » qui se traduit par le verbe « être », conjugué à la troisième personne du singulier de l’imparfait hébreu. Ce temps « imparfait » désigne un accompli qui se prolonge dans le temps, donc, un temps plus large que notre futur, la forme « qui est, qui était, et qui sera » traduit parfaitement le sens de cet imparfait hébreu. La formule « celui qui est, qui était, et qui vient » est donc de la part de Dieu le moyen de traduire son nom hébreu « YaHWéH », quand il doit l’adapter aux langues occidentales, ou toute autres, que l’hébreu. La partie « et qui vient » désigne la phase adventiste finale de la foi chrétienne, établie dans le projet de Dieu par le décret de Dan.8:14 depuis 1843. C’est donc dans la chair des adventistes élus que la proclamation de la triple sainteté de Dieu est accomplie. La divinité de Jésus-Christ a souvent été contestée, mais elle est incontestable. La Bible dit à ce sujet dans Héb.1:8 : « Mais il a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu est éternel ; le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité ; ». Et à Philippe qui demande à Jésus de lui montrer le Père, Jésus répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? (Jean 14:9) ».

Versets 9-10-11 : « Quand les êtres vivants rendent gloire et honneur et actions de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre vieillards tombent devant celui qui est assis sur le trône et ils adorent se prosternent devant celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône, en disant : Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l'honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c'est par ta volonté qu'elles existent et qu'elles ont été créées ».

Le chapitre 4 s’achève par une scène de glorification du Dieu créateur. Cette scène montre que l’exigence divine, « craigniez Dieu et donnez lui gloire … », exprimée dans le message du premier ange d’Apo.14:7 a été entendue et bien comprise par les derniers élus sélectionnés depuis 1843 ; mais surtout, par les élus restés vivants au moment du retour en gloire de Jésus-Christ ; car c’est uniquement pour eux que la Révélation Apocalypse a été préparée et éclairée intégralement au temps choisi par Dieu soit, depuis le printemps 2018. Les rachetés expriment ainsi dans l’adoration et les louanges, toute leur reconnaissance envers Jésus-Christ, la forme sous laquelle, le Tout-Puissant les a visités pour les sauver du péché et de la mort, son salaire. L’humanité incrédule ne croit que ce qu’elle voit, comme l’apôtre Thomas, et parce que Dieu est invisible, elle est condamnée à ignorer son extrême faiblesse qui n’en fait qu’un jouet qu’il manipule selon sa divine volonté. Elle a au moins l’excuse, qui ne la justifiera pas pour autant, de ne pas avoir connu Dieu, une excuse que n’a pas Satan, puisque connaissant Dieu, il a choisi d’entrer en lutte contre lui ; c’est à peine croyable, mais vrai, et cela concerne également les mauvais anges qui l’ont suivi. Paradoxalement, les multiples fruits différents voire opposés du libre choix témoignent de l’authentique et totale liberté que Dieu a donnée à ses créatures célestes et terrestres.

 

 

 

 

 

Apocalypse 5 : le Fils de l’Homme

 

 

 

Quand il présenta Jésus à la foule, Pilate dit : « Voici l’Homme ». Il a fallu que Dieu vienne lui-même prendre forme de la chair, pour que paraisse «l’Homme» selon son cœur et ses désirs. La mort avait frappé le premier couple d’êtres humains, à cause du péché de désobéissance envers Dieu. En signe de leur nouvel état honteux, Dieu leur avait fait découvrir leur nudité physique qui n’était qu’un signe extérieur de leur nudité spirituelle intérieure. Dès ce commencement, la première annonce de leur rachat fut réalisée en leur donnant des vêtements de peau animale. Ainsi fut tué le premier animal de l’histoire humaine, on peut penser qu’il s’agissait d’un jeune bélier ou d’un agneau en raison du symbolisme. 4000 années plus tard, l’Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde, est venu offrir sa vie légalement parfaite pour racheter des élus parmi l’humanité. Ce salut offert en pure grâce par Dieu repose donc entièrement sur la mort de Jésus qui fait bénéficier ses élus de sa parfaite justice ; et en même temps, sa mort expie leurs péchés dont il s’est fait le porteur volontaire. Depuis, Jésus-Christ est devenu le seul nom qui peut sauver un pécheur sur notre terre entière, et son salut s’applique depuis Adam et Eve.

Pour toutes ces raisons, ce chapitre 5, qui se place sous le chiffre de « l’Homme », lui est consacré. Non seulement, Jésus sauve ses élus par sa mort expiatoire, mais il les sauve en les protégeant tout au long de leur parcours de vie terrestre. Et c’est dans ce but, qu’il les avertit des dangers spirituels que le diable a placé sur leur route. Sa technique n’a pas changé : comme au temps des apôtres, Jésus leur parle en paraboles, afin que le monde entende mais ne comprenne pas ; ce qui n’est pas le cas de ses élus qui, comme les apôtres reçoivent directement de lui ses explications. Sa révélation « Apocalypse » reste sous ce nom grec non traduit, cette gigantesque parabole que le monde ne doit pas comprendre. Mais pour ses élus, cette prophétie est bien sa « Révélation ».

Verset 1 : « Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux ».

Sur le trône se tient Dieu et il a dans sa main droite, donc sous sa bénédiction, un livre écrit en « dedans et en dehors ». Ce qui est écrit « en dedans » est le message décrypté réservé pour ses élus qui reste fermé et incompris des gens du monde ennemis de Dieu. Ce qui est écrit « en dehors » c’est le texte crypté, visible mais incompréhensible pour la multitude humaine. Le livre Apocalypse est scellé de « sept sceaux ». Dans cette précision, Dieu nous dit que seule l’ouverture du « septième sceau » permettra son ouverture complète. Car tant qu’il reste un sceau pour le sceller, le livre ne peut pas être ouvert. L’ouverture entière du livre va ainsi dépendre du temps fixé par Dieu pour le thème du « septième sceau ». Il sera évoqué au titre de « sceau du Dieu vivant » dans Apo.7, où désignant le repos du septième jour, son saint sabbat, sa restauration sera rattachée à la date 1843 qui sera donc également l’heure de l’ouverture du « septième sceau » qui apporte, dans la pédagogie du livre, le thème des « sept trompettes », si important pour nous, ses élus.

Verset 2 : « Et je vis un ange puissant, qui criait d'une voix forte : Qui est digne d'ouvrir le livre, et d'en rompre les sceaux ? »

Cette scène est une parenthèse dans le montage de la prophétie. Ce n’est pas dans le ciel, contexte du chapitre 4 précédent, que le livre Apocalypse devra être ouvert. Les élus en ont besoin avant le retour de Jésus-Christ, pendant qu’ils sont exposés aux pièges du diable. La puissance est dans le camp de Dieu, et l’ange puissant est l’ange de YaHWéH soit, Dieu dans sa forme angélique de Micaël. Le livre scellé est extrêmement important et saint puisqu’il exige une dignité très élevée pour rompre ses sceaux et l’ouvrir.

Verset 3 : « Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder. »

Ecrit par Dieu lui-même, le livre ne peut être ouvert par aucune de ses créatures célestes ou terrestres.

Verset 4 : « Et je pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouvé digne d'ouvrir le livre ni de le regarder. »

Jean est comme nous une créature terrestre et ses pleurs expriment le désarroi de l’humanité mise en face des pièges dressés par le diable. Il semble nous dire : « sans révélation, qui peut être sauvé ? ». Il révèle ainsi le haut degré tragique de l’ignorance de son contenu, et sa conséquence fatale : la double mort.

Verset 5 : « Et l'un des vieillards me dit : Ne pleure point ; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. » 

Les « vieillards » rachetés de la terre par Jésus sont bien placés pour élever au-dessus de tous les êtres vivants le nom de Jésus-Christ. Ils lui reconnaissent la domination qu’il a lui-même déclaré avoir reçu du Père et des êtres célestes dans Matt.28:18 : « Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre ». C’est en ciblant son incarnation en Jésus, que Dieu a inspiré Jacob qui, prophétisant sur ses fils, dit au sujet de Juda : « Juda est un jeune lion. Tu reviens du carnage, mon fils ! Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, Comme une lionne : qui le fera lever ? Le sceptre ne s'éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d'entre ses pieds, jusqu'à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent. Il attache à la vigne son âne, et au meilleur cep le petit de son ânesse ; Il lave dans le vin son vêtement, et dans le sang des raisins son manteau. Il a les yeux rouges de vin, et les dents blanches de lait (Gen.49:8 à 12)». Le sang des raisins sera le thème de la « vendange » annoncée dans Apo.14:17 à 20, qui est aussi prophétisée dans Esaïe 63. Au sujet du « rejeton de David », nous lisons dans Esa.11:1 à 5 : « Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, et un rejeton naîtra de ses racines. L'Esprit de l'Éternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Éternel. Il respirera la crainte de l'Éternel ; Il ne jugera point sur l'apparence, Il ne prononcera point sur un ouï-dire. Mais il jugera les pauvres avec équité, et il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre; Il frappera la terre de sa parole comme d'une verge, et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. La justice sera la ceinture de ses flancs, et la fidélité la ceinture de ses reins ». La victoire de Jésus sur le péché et la mort, son salaire, lui octroie le droit légal et légitime d’ouvrir le livre de la Révélation, pour que ses élus soient avertis et protégés contre les pièges religieux mortels qu’il fait tendre, par le diable, afin de séduire les incrédules. Le livre sera donc entièrement ouvert à l’heure où le décret de Daniel 8:14 entrera en application soit, le premier jour du printemps de l’année 1843 ; même si sa compréhension imparfaite va nécessiter des remises en cause au cours du temps, jusqu’en 2018.

Verset 6 : « Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. »

Il faut relever la présence de l’agneau « au milieu du trône », car il est Dieu dans sa sanctification multiforme, étant tout à la fois, le Dieu créateur unique, l’archange Micaël, Jésus-Christ l’Agneau de Dieu, et le Saint-Esprit ou « sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre ». Ses « sept cornes » symbolisent la sanctification de sa puissance et ses « sept yeux », la sanctification de son regard, qui scrute en profondeur les pensées et les actions de ses créatures.

Verset 7 : « Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. »

Cette scène illustre les mots d’Apo.1:1 : « Révélation de Jésus-Christ que Dieu lui a donné pour montrer à ses esclaves ce qui doit arriver promptement, et qu’il a fait connaître, en envoyant son ange, à son esclave Jean ». Ce message a pour but de nous dire que le contenu de la Révélation sera illimité puisqu’il est donné par Dieu, le Père, lui-même ; et ceci en ayant placé sur elle, toute sa bénédiction indiquée par sa « main droite ».

Verset 8 : « Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. »

Retenons de ce verset, cette clé symbolique : « des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints ». Toutes les créatures célestes et terrestres élues par leur fidélité se prosternent devant « l’agneau » Jésus-Christ pour l’adorer. Les « harpes » symbolisent l’harmonie universelle des louanges et de l’adoration collective.

Verset 9 : « Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu, par ton sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; » 

Ce « cantique nouveau » célèbre la délivrance du péché et, provisoirement, la disparition des instigateurs de la révolte. Car, ils ne disparaîtront pour toujours qu’après le jugement dernier. Les rachetés de Jésus-Christ viennent de toutes les origines, de toutes les couleurs et les races humaines, « de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation » ; ce qui prouve que le projet salvateur est uniquement proposé au nom de Jésus-Christ, conformément à ce que déclare Act.4:11-12 : « Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l'angle. Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.». Toutes les autres religions sont donc illégitimes et tromperies illusoires diaboliques. Contrairement, aux fausses religions, la vraie foi chrétienne est organisée par Dieu de manière cohérente logique. Il est écrit que Dieu ne fait point acception de personne ; ses exigences sont les mêmes pour toutes ses créatures, et le salut qu’il a proposé avait un prix qu’il est venu payer lui-même. Ayant souffert pour ce rachat, il ne sauvera que les personnes qu’il juge digne de bénéficier de son martyre.

Verset 10 : « tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre ».

Le royaume des cieux prêché par Jésus, a pris forme. Recevant « le droit de juger », les élus sont comparés à des rois selon Apo.20:4. Dans leurs activités de l’ancienne alliance, les « sacrificateurs » offraient pour le péché, des victimes symboliques animales. Pendant les « mille ans » du jugement céleste, les élus vont, eux-aussi, par leur jugement, préparer les dernières victimes d’un grand sacrifice universel, qui détruira, en une seule fois, toutes les créatures déchues célestes et terrestres. Le feu de « l’étang de feu de la seconde mort » les éliminera au jour du jugement dernier. C’est seulement après cette destruction que, régénérée par Dieu, la terre renouvelée recevra les élus rachetés. C’est à ce moment là, seulement, qu’avec Jésus-Christ, le Roi des rois et Seigneur des seigneurs d’Apo.19:16, « ils règneront sur la terre ».

Verset 11 : « Je regardai, et j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers ».

Ce verset nous présente, réunis, les trois groupes de spectateurs qui assistent aux combats spirituels terrestres. L’Esprit mentionne cette fois clairement les anges comme un groupe particulier dont le nombre est très élevé : « des myriades de myriades et des milliers de milliers ». Les anges du Seigneur sont actuellement des combattants rapprochés, placés au service de ses rachetés, ses élus terrestres, qu’ils gardent, protègent et instruisent en son nom. En première ligne, ces premiers témoins pour Dieu enregistrent l’histoire individuelle et collective de la vie sur terre.

Verset 12 : « Ils disaient d'une voix forte : L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange. »

Les anges ont assisté sur la terre au ministère de leur chef Micaël qui s’est dépouillé de tous ses pouvoirs divins pour devenir l’Homme parfait qui s’est offert à la fin de son ministère, en sacrifice volontaire, afin de racheter les péchés commis par ses élus. Au terme de son offre de grâce, les élus ressuscités et entrés dans l’éternité promise, les anges restituent au divin Christ de Dieu, tous les attributs qu’il avait en Micaël : « la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange. »

Verset 13 : « Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s'y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l'agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! »

Les créatures de Dieu sont unanimes. Elles ont toutes aimé la démonstration de son amour manifesté par le don de sa personne en Jésus-Christ. Le projet conçu par Dieu est un succès glorieux. Sa sélection d’êtres aimants est accomplie. Le verset reprend la forme du message du premier ange d’Apo.14:7 : « Il disait d'une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue ; et prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux ». La dernière sélection opérée depuis 1843 a reposé sur l’entendement de ce verset. Et les élus ont entendu et répondu en restaurant dans la foi chrétienne la pratique du repos du septième jour pratiquée par les apôtres et les disciples de Jésus jusqu’à son abandon depuis le 7 Mars 321. Le Dieu créateur a été honoré par le respect du quatrième commandement qui lui tient à cœur. Il en résulte une scène de gloire céleste où toutes ses créatures, suivant à la lettre le message du premier ange d’Apo.14 :7, disent : « A celui qui est assis sur le trône, et à l'agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! ». Note, que les mots reprennent, en sens inverse les mots cités par les anges dans le verset 13 précédent. Depuis sa résurrection, Jésus a retrouvé sa vie céleste : « sa puissance, sa richesse, et sa sagesse » divine. Sur terre ses derniers ennemis lui refusaient « la louange, l’honneur, la gloire et la force » qui lui étaient dues au titre de Dieu créateur. Faisant appel à « sa force », il les a finalement tous vaincus et écrasés sous ses pieds. Aussi, remplies d’amour et de reconnaissance, ensemble, ses saintes et pures créatures lui restituent légitimement ses sujets de gloire.

Verset 14 : « Et les quatre êtres vivants disaient : Amen ! Et les vieillards s’avançaient et se prosternaient ».

Les habitants des mondes purs approuvent cette restitution, disant : « En vérité ! C’est vrai ! » Et les élus terrestres rachetés par l’amour sublimé se prosternent devant leur Tout-Puissant Dieu créateur venu s’incarner en Jésus-Christ.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apocalypse 6 : Acteurs, châtiments divins

 et signes des temps de l’ère chrétienne

 

 

Je rappelle la leçon donnée dans Apo.5 : le livre ne pourra être ouvert que lorsque le « septième sceau » sera enlevé. Pour effectuer cette ouverture, l’élu du Christ doit impérativement approuver la pratique du sabbat du septième jour ; et ce choix spirituel le qualifie, pour recevoir de Dieu qui l’approuve, sa sagesse et son discernement spirituel et prophétique. Ainsi, sans que le texte lui-même le précise, l’élu va, identifier le « sceau de Dieu » cité dans Apo.7:2, au « septième sceau », qui ferme encore le livre Apocalypse, et il va associer, à ces deux « sceaux », le septième jour sanctifié au repos par Dieu. La foi vient faire la différence entre la lumière et les ténèbres. Ainsi, pour quiconque n’approuve pas le sabbat sanctifié, la prophétie va rester un livre fermé, hermétique. Il pourra bien reconnaître certains sujets évidents, mais les révélations vitales et tranchantes qui font la différence entre la vie et la mort, il ne les comprendra pas. L’importance du « septième sceau » va apparaître dans Apo.8:1-2 où l’Esprit lui donne le rôle d’ouvrir le thème des « sept trompettes ». Or c’est justement dans les messages de ces « sept trompettes », que le projet de Dieu va s’éclairer. Car le thème des trompettes d’Apo.8 et 9 vient, en parallèle, compléter les vérités prophétisées dans les thèmes des « lettres » d’Apo.2 et 3 ; et des « sceaux », d’Apo.6 et 7. La stratégie divine est identique à celle qu’il a utilisée pour construire sa révélation prophétique donnée à Daniel. Ayant été qualifié pour cette fonction par mon acceptation de la pratique du sabbat sanctifié et par son choix souverain, l’Esprit m’a ouvert le livre de ses Révélations en descellant le « septième sceau ». Découvrons maintenant l’identité de ses « sceaux ».

Verset 1 : « Je regardai, quand l'agneau ouvrit un des sept sceaux, et j'entendis l'un des quatre êtres vivants qui disait comme d'une voix de tonnerre : Viens. »

Ce premier « être vivant » désigne la royauté et la force du « lion » d’Apo.4:7, selon Jug.14:18. Cette voix de tonnerre est divine et sort du trône de Dieu dans Apo.4:5. C’est donc le Dieu Tout-Puissant qui s’exprime. L’ouverture de chaque « sceau » est une invitation que Dieu m’adresse afin que je voie et comprenne le message de la vision. Jésus avait déjà dit à Philippe : « Viens et vois » pour l’engager à le suivre.

Verset 2 : « Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre ».

Le blanc indique sa parfaite pureté ; le cheval est l’image du peuple élu qu’il dirige et enseigne selon Jac.3:3 : « Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu'ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier » ; son « arc » symbolise les flèches de sa parole divine ; sa « couronne » est « la couronne de vie » obtenue par son martyre accepté volontairement par lui ; sa victoire était résolue depuis sa création du premier vis-à-vis ; nul doute cette description est celle du Dieu Tout-Puissant Jésus-Christ. Sa victoire finale est certaine parce qu’il a déjà, à Golgotha, vaincu le diable, le péché et la mort. Zacharie 10:3-4 confirme ces images disant : « Ma colère s'est enflammée contre les pasteurs, et je châtierai les boucs ; car YaHWéH des armées visite son troupeau, la maison de Juda, et il en fera comme son cheval de gloire dans la bataille ; de lui sortira l'angle, de lui le clou, de lui l'arc de guerre ; de lui sortiront tous les chefs ensemble. » La victoire du divin Christ fut proclamée par la « sanctification du septième jour » de nos semaines, dès la création du monde ; le sabbat, prophétisant le repos du « septième » millénaire, appelé « mille ans » dans Apo.20:4-6-7, dans lequel, par sa victoire, Jésus fera entrer ses élus pour l’éternité. L’instauration du sabbat dès la fondation du monde terrestre confirme cette expression : « parti en vainqueur ». Le sabbat est le signe annonciateur prophétique de cette divine et humaine victoire contre le péché et le diable et à ce titre, c’est sur lui que Dieu fonde tout son programme de « sanctification » soit, de ce qui lui appartient et qu’il arrache au diable.

Verset 3 : « Quand il ouvrit le deuxième sceau, j'entendis le deuxième être vivant qui disait : Viens ».

Le « deuxième être vivant » désigne « le veau » des sacrifices d’Apo.4:7. L’esprit du sacrifice animait Jésus-Christ et ses vrais disciples auxquels il a déclaré : « Si quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive ».

Verset 4 : « Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d'enlever la paix de la terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres ; et une grande épée lui fut donnée ».

Le « roux », ou « rouge feu », désigne le péché encouragé par le Destructeur en chef qu’est Satan, dans l’image de « l’Abbadon Apollyon » d’Apo.9:11 ; « le feu » étant le moyen et le symbole de la destruction. Il dirige, lui aussi, son camp du mal composé de mauvais anges déchus et de puissances terrestres séduites et manipulées. Il n’est qu’une créature qui « reçoit » de Dieu « le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres ». Cette action sera imputée à Rome, « la femme prostituée Babylone la grande » dans Apo.18:24 : « et parce qu'on a trouvé chez elle le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre ». Le « Destructeur » des chrétiens fidèles est donc identifié ainsi que ses victimes. « L’épée » qu’il reçoit, désigne le premier des quatre châtiments terribles divins cités dans Ezé.14:21-22 : « Oui, ainsi parle le Seigneur, YaHWéH : Quoique j'envoie contre Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l'épée, la famine, les bêtes féroces et la peste, pour en exterminer les hommes et les bêtes, il y aura néanmoins un reste qui échappera, qui en sortira, des fils et des filles …».

Verset 5 : « Quand il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main ».

Le « troisième être vivant » est « l’homme » fait à l’image de Dieu d’Apo.4:7. Ce personnage est fictif, mais il constitue le second châtiment divin du péché selon Ezé.14:20. Agissant contre l’alimentation des hommes, il s’agit cette fois de la famine. Au cours de notre ère, elle sera imposée autant littéralement que spirituellement. Elle porte dans les deux applications des conséquences mortelles, mais dans son sens spirituel de privation de lumière divine, elle a pour conséquence directe, la mort de la « seconde mort » réservée aux déchus, au jugement dernier. Le message de ce troisième cavalier se résume ainsi : puisque l’homme n’est plus à l’image de Dieu, mais à celle des animaux, je le prive de ce qui le fait vivre : sa nourriture charnelle et sa nourriture spirituelle. La balance est le symbole de la justice, ici celle de Dieu qui juge les œuvres de la foi des chrétiens.

Verset 6 : « Et j'entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier ; mais ne fais point de mal à l'huile et au vin ».

Cette voix est celle du Christ méprisé et frustré par l’infidélité des faux croyants. On constate pour le même prix une quantité de blé moindre que pour l’orge. Derrière cette offre généreuse d’orge un message de très haut niveau spirituel se cache. En effet, dans Nom.5:15, la loi présente une offrande « d’orge » pour régler un problème de jalousie ressentie par un mari envers sa femme. Lis donc en détail, intégralement, cette procédure décrite dans les versets 12 à 31 si tu veux comprendre. A sa lumière, j’ai compris que Dieu lui-même, l’Epoux en Jésus-Christ de l’Assemblée, son épouse, dépose ici une plainte pour « soupçon de jalousie » ; ce qui sera confirmée par la mention des « eaux amères » citées dans la « troisième trompette » dans Apo.8:11. Dans la procédure de Nombres 5, la femme devait boire de l’eau poussiéreuse, sans conséquence, si innocente mais, devenant amères si elle est coupable, elle sera frappée de malédiction. L’adultère de l’Epouse était dénoncé dans Apo.2:12 (masqué par le nom Pergame : transgresser le mariage) et Apo.2:22, et il sera ainsi de nouveau confirmé par un lien établi entre le 3ème sceau et la 3ème trompette. Déjà, dans Daniel, la même démarche faisait « confirmer » par Daniel 8, l’identité romaine de la « petite corne » de Dan.7 présentée en « hypothèse ». Cette mise en parallèle de Daniel 2, 7 et 8 était la nouveauté qui m’a permis de prouver l’identification romaine ; ceci pour la première fois depuis l’existence de l’adventisme. Ici, dans l’Apocalypse, les choses se présentent de la même manière. Je démontre le survol de l’ère chrétienne parallèle des trois thèmes principaux, des lettres, des sceaux et des trompettes. Et dans l’Apocalypse, le thème des « trompettes » remplit le même  rôle que Daniel 8 pour le livre de Daniel. Ces deux éléments apportent des preuves sans lesquelles la prophétie offrirait seulement le « soupçon » que j’ai nommé « hypothèse » dans l’étude de Daniel. Ainsi, ces mots, « soupçon de jalousie » révélés dans Nom.5:14, s’applique pour Dieu et l’Assemblée depuis Apo.1 jusqu’à Apo.6 ; ensuite avec l’ouverture du livre rendue possible par l’identification du « septième sceau » au sabbat du septième jour, thème d’Apo.7, « le soupçon d’adultère » de l’Assemblée sera « confirmé » dans le thème des « trompettes » et des chapitres 10 à 22 qui lui succèdent. L’Esprit donne ainsi, au chapitre 7, le rôle d’un poste de douane, où l’autorisation d’entrer doit être obtenue. Dans le cas de l’Apocalypse, cette autorité, c’est Jésus-Christ, le Dieu Tout-Puissant et Saint-Esprit, lui-même. La porte d’accès est ouverte à celui, dit-il, qui « entend ma voix » qui m’ouvre quand je frappe à sa porte (la porte du cœur), et qui soupe avec moi et moi avec lui », selon Apo.3:20. « Le vin et l’huile » sont les symboles respectifs du sang versé par Jésus-Christ et de l’Esprit de Dieu. De plus, ils sont tous les deux utilisés pour soigner des blessures. L’ordre donné de « ne pas leur faire du mal » signifie que Dieu châtie, mais il le fait encore avec un mélange de sa miséricorde. Ce ne sera pas le cas, pour les « sept derniers fléaux » de sa « colère » des derniers jours terrestres selon Apo.16:1 et 14:10.

Verset 7 : « Quand il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait : Viens. » 

Le « quatrième être vivant » est « l’aigle » de l’élévation suprême céleste. Il annonce l’apparition du quatrième châtiment de Dieu : la mortalité.

Verset 8 : « Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre ».

L’annonce est confirmée, il s’agit bien de « la mort », mais dans son sens de mortalité imposée en châtiments circonstanciels. La mort touche toute l’humanité depuis le péché originel, mais ici « le quart de la terre » seulement est frappé par elle, « par l’épée, la famine, la mortalité » due aux maladies épidémiques, et aux « bêtes sauvages » autant animales qu’humaines. Ce « quart de la terre » cible l’Europe infidèlement chrétienne et les puissantes nations qui vont sortir d’elle vers le 16ème siècle : les deux continents américains et l’Australie.

Verset 9 : « Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu ».

Ce sont là, les victimes des actions « bestiales » commises au nom de la fausse foi chrétienne. Elle est enseignée par le régime catholique papal romain, déjà symbolisé dans Apo.2:20, par la femme Jézabel à laquelle l’Esprit impute l’action d’enseigner ses serviteurs ou littéralement : « ses esclaves ». Ils sont placés « sous l’autel », donc sous l’égide de la croix du Christ qui les fait bénéficier de sa « justice éternelle » (voir Dan.9:24). Comme l’indiquera Apo.13:10, les élus sont des martyrs victimes et jamais des bourreaux, ni tueurs d’êtres humains. Les élus concernés dans ce verset, reconnus par Jésus, l’ont imité jusque dans la mort en martyrs : « pour la parole de Dieu et pour le témoignage qu’ils avaient rendu » ; car la vraie foi est agissante, jamais une simple étiquette faussement sécurisante. Leur « témoignage » a consisté précisément à livrer leur vie pour la gloire de Dieu.

Verset 10 : « Ils crièrent d'une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? »

Que cette image ne te trompe pas, car c’est uniquement leur sang versé sur la terre qui crie vengeance aux oreilles de Dieu, comme le faisait le sang d’Abel tué par son frère Caïn selon Gen.4:10 : « Et Dieu dit : Qu'as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi. ». Le véritable état des morts est révélé dans Ecc.9:5-6-10. En dehors d’Hénoc, de Moïse, d’Elie, et des saints qui furent ressuscités au moment de la mort de Jésus-Christ, les autres n’ont « plus part à tout ce qui se fait sous le soleil, car leur pensée et leur mémoire ont péri ». « Il n’y a ni sagesse, ni pensée, ni science dans le séjour des morts car leur mémoire est oubliée ». Ce sont là les critères inspirés par Dieu au sujet de la mort. Les faux croyants sont victimes des fausses doctrines héritées du paganisme du philosophe grec Platon dont l’opinion, sur la mort, n’a pas sa place dans la foi chrétienne fidèle au Dieu de vérité. Rendons à Platon ce qui lui appartient et à Dieu ce qui lui appartient : la vérité sur toute chose, et soyons logiques, car la mort est le contraire absolu de la vie, et non une nouvelle forme d’existence.

Verset 11 : « Une robe blanche fut donnée à chacun d'eux ; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux ».

La « robe blanche » est le symbole de la pureté des martyrs que Jésus a portée en premier dans Apo.1:13. La « robe blanche » est l’image de sa justice imputée dans le temps des persécutions religieuses. Le temps des martyrs va de l’époque de Jésus jusqu’à 1798. Sur la fin de cette période, selon Apo.11:7, « la bête qui monte de l’abîme », symbole de la Révolution française et de ses terreurs athées de 1793 et 1794, mettra fin aux persécutions organisées par la monarchie et le papisme catholique désignés, eux-mêmes, comme « bête qui monte de la mer » dans Apo.13:1. Après l’hécatombe révolutionnaire, la paix religieuse sera instaurée dans le monde chrétien. Nous lisons encore : « et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux ». Le repos des morts en Christ va se prolonger jusqu’à son retour glorieux final. En supposant que le message de ce « cinquième sceau » est adressé aux protestants persécutés par l’inquisition papale catholique de l’époque « Thyatire », le temps de mise à mort des élus va cesser à cause de l’action révolutionnaire française qui va bientôt, entre 1789 et 1798, détruire la puissance agressive de la coalition de la papauté et de la monarchie française. Le « sixième sceau » qui va s’ouvrir va donc concerner ce régime révolutionnaire français qu’Apo.2:22 et 7:14 nomment « grande tribulation ». Dans l’imperfection doctrinale qui la caractérise, la foi protestante sera elle aussi victime de l’intolérance du régime révolutionnaire athée. C’est par son action que le nombre de ceux qui devaient être mis à mort sera atteint.

Verset 12 : « Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, ».

Le « tremblement de terre » donné en signe de l’heure du « 6ème sceau », nous permet de situer l’action le Samedi 1er Novembre 1755 vers 10h du matin. Il eut géographiquement pour centre la cité hautement catholique de Lisbonne dans laquelle se trouvaient 120 églises catholiques. Dieu indiquait ainsi les cibles de sa colère que ce « tremblement de terre » prophétisait aussi en image spirituelle. L’action prophétisée va s’accomplir en 1789 avec le soulèvement du peuple français contre sa monarchie ; Dieu l’ayant condamnée ainsi que son allié le papisme catholique romain, tous deux frappés à mort en 1793 et 1794 ; dates des « deux Terreurs » révolutionnaires. Dans Apo.11:13 l’action révolutionnaire française est comparée à un « tremblement de terre ». En pouvant dater les actions citées, la prophétie devient plus précise. «… le soleil devint noir comme un sac de crin », le 19 Mai 1780, et ce phénomène vécu en Amérique du Nord reçut le nom de « jour obscur ». Ce fut un jour sans aucune lumière solaire qui prophétisait, lui-aussi, l’action menée par l’athéisme révolutionnaire français contre la lumière de la parole de Dieu écrite symbolisée ici par le « soleil » ; la sainte Bible fut brûlée en autodafé. « La lune entière devint comme du sang », sur la fin de ce jour obscur, les épais nuages laissèrent apparaître la lune sous une couleur rouge prononcée. Par cette image, Dieu a confirmé le sort réservé au camp des ténèbres papal-royal, entre 1793 et 1794. Leur sang allait être abondamment versé par la lame affutée de la guillotine révolutionnaire.

Note : Dans Apo.8:12, en frappant « le tiers du soleil, le tiers de la lune, et le tiers des étoiles », le message de la « quatrième trompette » va confirmer le fait que les victimes des révolutionnaires vont être des vrais élus et des déchus rejetés par Dieu en Jésus-Christ. Ceci confirme également le sens du message du « cinquième sceau » que nous venons de voir. C’est bien par l’action de l’athéisme que les dernières mises à mort des élus fidèles vont s’accomplir.

Verset 13 : « et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. »

Ce troisième signe des temps, cette fois céleste, s’est accompli littéralement le 13 novembre 1833, visible de tout le territoire des USA entre minuit et 5 heures du matin. Mais comme le signe précédent, il annonçait un événement spirituel d’une ampleur inimaginable. Qui aurait pu compter le nombre de ces étoiles tombées en forme de parapluie sur toute l’étendue du ciel depuis minuit jusqu’à 5 heures du matin ? C’est l’image que Dieu nous donne de la chute des croyants protestants en date de 1843, date où ils sont victimes du décret de Dan.8:14 entré en application. Entre 1828 et 1873, l’action du fleuve « Tigre » (Dan.10:4), nom du fauve tueur d’homme est ainsi confirmée dans Dan.12:5 à 12. Dans ce verset le « figuier » image la fidélité du peuple de Dieu, sauf que cette fidélité est remise en cause par l’image des « figues vertes » jetées sur la terre. De même, la foi protestante fut accueillie par Dieu avec des réserves et des conditions provisoires, mais le mépris pour les messages prophétiques de William Miller et le rejet de la restauration du sabbat ont provoqué sa chute en 1843. C’est par ce refus que la « figue » est restée « verte », refusant de mûrir en acceptant la lumière de Dieu, elle en mourra. Elle restera dans ce statut, déchue de la grâce du Seigneur jusqu’au temps de son retour glorieux, en 2030. Mais attention, par son refus des dernières lumières, depuis 1994, l’adventisme officiel est devenu, « lui-aussi », une « figue verte » destinée à mourir deux fois.

Verset 14 : « Le ciel se retira comme un livre qu'on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. »

Ce tremblement de terre est cette fois universel. A l’heure de son apparition glorieuse, Dieu va ébranler la terre et tout ce qu’elle porte en hommes et en animaux. Cette action va se produire au moment du « septième des sept derniers fléaux de la colère de Dieu », selon Apo.16:18. Ce sera pour les vrais élus l’heure de leur résurrection, « la première », celle des « bienheureux », selon Apo.20:6.

Verset 15 : « Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. »

Quand le Dieu créateur paraît dans toute sa gloire et sa puissance, aucune puissance humaine ne peut subsister, et aucun abri ne peut protéger ses ennemis de sa juste colère. Ce verset l’indique : la justice de Dieu terrorise toutes les catégories coupables de l’humanité.

Verset 16 : « Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau ; »

C’est l’agneau lui-même qui siège sur le trône divin, mais à cette heure ce n’est plus l’agneau immolé qui se présente à eux, c’est le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » qui vient écraser ses ennemis des derniers jours.

Verset 17 : « car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »

L’enjeu est bien de « subsister », c'est-à-dire de survivre après l’intervention justicière de Dieu.

Ceux qui peuvent « subsister » dans cette heure terrible sont ceux qui allaient mourir, conformément au projet du décret dominical évoqué dans Apo.13:15, selon lequel, les observateurs du saint sabbat divin devaient être anéantis sur la terre. La terreur de ceux qui allaient les tuer, révélée dans le verset précédent, s’explique. Et ainsi ceux qui pourront subsister au jour du retour en gloire de Jésus-Christ vont être le thème d’Apo.7, dans lequel Dieu va nous révéler une partie de son projet qui les concerne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apocalypse 7 : L’adventisme du septième jour

 scellé du sceau de Dieu : le sabbat

 

 

 

Verset 1 : « Après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre ; ils retenaient les quatre vents de la terre, afin qu'il ne soufflât point de vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. »

Ces « quatre anges » sont les anges célestes de Dieu engagés dans une action universelle symbolisée par les « quatre coins de la terre ». Les « quatre vents » symbolisent les guerres universelles, les conflits ; ils sont ainsi « retenus », empêchés, bloqués, ce qui a pour résultat, la paix religieuse universelle. « La mer » symbole du catholicisme et « la terre » symbole de la foi réformée sont en paix l’une envers l’autre. Et cette paix concerne aussi « l’arbre », image de l’homme à titre individuel. L’histoire nous apprend que cette paix fut imposée par l’affaiblissement du pouvoir papal écrasé par l’athéisme national français entre 1793, et 1799, date où le pape Pie VI est mort détenu dans la prison de la Citadelle à Valence-sur-Rhône, où je suis né et réside. Cette action est imputée à « la bête qui monte de l’abîme » dans Apo.11:7. Elle est également appelée « 4ème trompette » dans Apo.8:12. Après elle, en France, le régime impérial de Napoléon 1er symbolisé par « un aigle » dans Apo.8:13, va maintenir son autorité sur la religion catholique réhabilitée par le Concordat.

Verset 2 : « Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant ; il cria d'une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit : ».

Le « soleil levant » désignait Dieu visitant, en Jésus-Christ, son troupeau terrestre dans Luc 1:78. Le « sceau du Dieu vivant » apparaît dans le camp céleste de Jésus-Christ. D’une « voix forte » qui confirme son autorité, l’ange lance un ordre aux puissances angéliques démoniaques universelles qui ont reçu de Dieu l’autorisation « de faire du mal », à « la terre » et à « la mer » soit, à la foi protestante et à la foi catholique romaine. Ces interprétations spirituelles n’empêchent pas une application littérale qui concernera « la terre, la mer et les arbres » de notre création ; ce qui serait difficilement évitable avec l’emploi des armes nucléaires au temps de la « sixième trompette » d’Apo.9:13 à 21.

Verset 3 : « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. »

Ce détail nous permet de situer le commencement de l’action du scellage des élus du printemps 1843 à l’Automne 1844. C’est après le 22 Octobre 1844, que le premier adventiste, le capitaine Joseph Bates, fut scellé en adoptant, individuellement, le repos du sabbat du septième jour. Il allait bientôt être imité, progressivement, par tous ses frères et sœurs adventistes du moment. Le scellage commença après le 22 Octobre 1844, et il allait se prolonger pendant « cinq mois » prophétisés dans Apo.9:5-10 ; « cinq mois » soit, 150 années réelles conformément au code du jour-année d’Ezé.4:5-6. Ces 150 années étaient prophétisées pour la paix religieuse. La paix instaurée a favorisé la proclamation et le développement universel du message « adventiste du septième jour », représenté aujourd’hui dans tous les pays occidentaux et partout où cela a été possible. La mission adventiste est universelle, et à ce titre, elle dépend exclusivement de Dieu. Elle n’a donc rien à recevoir des autres confessions chrétiennes et doit, pour être bénie, s’appuyer uniquement sur l’inspiration donnée par Jésus-Christ son Chef des chefs, céleste, qui donne l’intelligence de la lecture de la « sainte Bible » ; la Bible, parole écrite de Dieu qui représente ses « deux témoins » dans Apo.11:3. Commencé en 1844, le temps de la paix garantie par Dieu cessera en l’Automne 1994 comme l’étude d’Apo.9 le démontrera.

Note importante au sujet du « sceau de Dieu » : Le sabbat seul ne suffit pas pour justifier son rôle de « sceau de Dieu ». Le scellage implique qu’il soit accompagné des œuvres préparées par Jésus pour ses saints : l’amour de la vérité et de la vérité prophétique, et le témoignage du fruit présenté dans 1 Cor.13. Beaucoup de ceux qui gardent le sabbat sans répondre à ces critères l’abandonneront quand la menace de mort pour sa pratique apparaîtra. Le sabbat ne s’hérite pas, c’est Dieu qui le donne à l’élu, en signe qu’il lui appartient. Selon Ezé.20:12-20 : « Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu'ils connussent que je suis l'Éternel qui les sanctifie…/…Sanctifiez mes sabbats, et qu'ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l'Éternel, votre Dieu. ». Sans contredire, ce qui vient d’être dit, mais plutôt pour le confirmer, nous lisons dans 2 Tim.2:19 : « Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau : Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent ; et : Quiconque prononce le nom du Seigneur, qu'il s'éloigne de l'iniquité. »

Verset 4 : « Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël : »

L’apôtre Paul a démontré dans Rom.11, par une image, que les païens convertis sont greffés sur la racine du patriarche Abraham dont les juifs se réclament. Sauvés par la foi, comme lui, ces païens convertis prolongent spirituellement les 12 tribus d’Israël. L’Israël charnel, dont le signe était la circoncision, est tombé, livré au diable, pour son refus du Messie Jésus. La foi chrétienne tombée dans l’apostasie depuis le 7 Mars 321 est elle aussi un Israël spirituel déchu depuis cette date. Ici, Dieu nous présente un authentique Israël spirituel béni par lui à partir de 1843. Il s’agit de celui qui porte la mission universelle de l’adventisme du septième jour. Et déjà, le chiffre, « 144000 », cité, mérite une explication. Il ne saurait être pris au sens littéral, car ayant comparé la postérité d’Abraham aux « étoiles du ciel », le nombre semble beaucoup trop petit. Pour le Dieu créateur les chiffres parlent autant que les lettres. C’est alors qu’il nous faut comprendre que le terme « nombre » de ce verset ne doit pas être interprété comme une quantité numérique, mais comme un code spirituel chiffré qui désigne un comportement religieux que Dieu bénit et met à part (qu’il sanctifie). Ainsi « 144 000 » s’explique de la manière suivante : 144 = 12 x 12, et 12 = 7, le chiffre de Dieu + 5, le chiffre de l’homme = alliance entre Dieu et l’homme. Le cube de ce nombre est le symbole de la perfection et son carré, celui de sa surface. Ces proportions seront celles de la nouvelle Jérusalem décrite dans Apo.21:16 dans un code spirituel. Le terme « mille » qui vient ensuite symbolise une multitude innombrable. En fait « 144 000 » signifie une multitude d’hommes rachetés parfaits qui fait alliance avec Dieu. Cette référence aux tribus d’Israël ne doit pas nous étonner parce que Dieu n’a pas abandonné son projet malgré les échecs successifs de ses alliances avec les hommes. Le modèle juif présenté depuis la sortie d’Egypte ne s’est pas prolongé jusqu’au Christ sans raison. Et par sa vérité chrétienne et le respect de tous ses commandements, dont celui du Sabbat particulièrement, et de ses ordonnances morales, sanitaires, et autres, restaurées, Dieu trouve, dans l’adventisme dissident fidèle des derniers jours, le modèle de l’Israël conforme à son idéal. Ajoutons que dans le texte du 4ème commandement, Dieu dit au sujet du Sabbat à son Elue : « Tu as six jours pour faire tout ton ouvrage … mais le 7ème est le jour de YaHWéH, ton Dieu ». Il se trouve que 6 jours de 24 heures totalisent 144 heures. On peut ainsi en déduire que les 144 000 scellés sont des observateurs fidèles de cette ordonnance divine. Leur vie est rythmée par ce respect des six jours autorisés pour leurs œuvres profanes.  Mais le 7ème jour ils honorent le repos sanctifié objet de ce commandement. Le caractère spirituel de cet Israël « adventiste » va être démontré dans les versets 5 à 8 qui suivent. Les noms des patriarches hébreux cités ne sont pas ceux qui composaient l’Israël charnel. Ceux que Dieu a sélectionnés ne sont là que pour porter un message caché dans la justification de leur origine. Comme pour les noms des « sept assemblées », ceux des « douze tribus » portent un double message. Le plus simple est révélé par leur traduction. Mais le plus riche et plus complexe repose sur les déclarations faites par chaque mère quand elle justifie de donner un nom à leur enfant.

Verset 5 : « de la tribu de Juda, douze mille marqués du sceau ; de la tribu de Ruben, douze mille ; de la tribu de Gad, douze mille ; »

Pour chaque nom, le nombre « douze mille marqués du sceau » signifie : une multitude d’hommes alliés avec Dieu scellés par le sabbat.

Juda : Louange à YaHWéH ; propos maternels de Gen.29:35 : « Je louerai YaHWéH ».

Ruben : Voyez un fils ; propos maternels de Gen.29:32 : « YaHWéH a vu mon humiliation »

Gad : Bonheur ; propos maternels de Gen.30:11 : « Quel bonheur ! »

 

Verset 6 : « de la tribu d'Aser, douze mille ; de la tribu de Nephthali, douze mille ; de la tribu de Manassé, douze mille ; »

Pour chaque nom, le nombre « douze mille marqués du sceau » signifie : une multitude d’hommes alliés avec Dieu scellés par le sabbat.

Aser : Heureux : propos maternels de Gen.30:13 : « Que je suis heureuse ! »

Nephthali : Luttant : propos maternels de Gen.30:8 : « J’ai lutté divinement contre ma sœur et j’ai vaincu ».

Manassé : Oublier : propos paternels de Gen.41:51 : « Dieu m’a fait oublier toutes mes peines ».

Verset 7 : « de la tribu de Siméon, douze mille ; de la tribu de Lévi, douze mille ; de la tribu d'Issacar, douze mille; » Pour chaque nom, le nombre « douze mille marqués du sceau » signifie : une multitude d’hommes alliés avec Dieu scellés par le sabbat.

Siméon : Entendre : propos maternels de Gen.29:33 : « YaHWéH a entendu que je n’étais pas aimée ».

Lévi : Attaché : propos maternels de Gen.29:34 : « Pour cette fois, mon mari s’attachera à moi ».

Issacar : Salaire : propos maternels de Gen.30:18 : « Dieu m’a donné mon salaire ».

Verset 8 : « de la tribu de Zabulon, douze mille ; de la tribu de Joseph, douze mille ; de la tribu de Benjamin, douze mille marqués du sceau. »

Pour chaque nom, le nombre « douze mille marqués du sceau » signifie : une multitude d’hommes alliés avec Dieu scellés par le sabbat.

Zabulon : Habitation : propos maternels de Gen.30:20 : « Cette fois mon mari habitera avec moi ».

Joseph : Il enlève (ou il ajoute) : propos maternels de Gen.30:23-24 : « Dieu a enlevé mon opprobre… / (… que YaHWéH m’ajoute un autre fils) »

Benjamin : Fils de la droite : propos maternels et paternels de Gen.35:18 : « Et comme elle allait rendre l’âme car elle était mourante, elle lui donna le nom de Ben-oni (Fils de ma douleur) mais le père l’appela Benjamin (Fils de la droite).

Ces 12 noms, et propos maternels et paternels, expriment l’expérience vécue par la dernière assemblée des adventistes sélectionnés par Dieu ; « l’épouse préparée » pour son Epoux Christ dans Apo.19:7. Sous le dernier nom présenté, celui de « Benjamin », Dieu prophétise la situation finale de son Elue menacée de mort par les hommes rebelles. Le changement de nom imposé par le père, Israël, prophétise l’intervention de Dieu en faveur de ses élus. Son retour glorieux fait inverser la situation. Ceux qui allaient devoir mourir sont glorifiés et enlevés vers le ciel où ils rejoignent Jésus-Christ, le Dieu créateur tout-puissant et glorieux. L’expression « Fils de la droite » revêt tout son sens prophétique : la droite était l’Elue, ou dernier Israël spirituel, et ses fils, les rachetés élus qui la composent. Egalement, ce sont les brebis placés à la droite du Seigneur (Matt.25:33).

Verset 9 : « Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. »

Cette « grande foule, que personne ne pouvait compter » vient confirmer le caractère symbolique spirituellement codé des « nombres » « 144000 » et « 12000 » cités dans les versets précédents. De plus, une allusion est faite à la postérité d’Abraham par l’expression : « personne ne pouvait les compter » ; comme pour « les étoiles du ciel » que Dieu lui avait montrées lui disant : « telle sera ta postérité ». Leurs origines sont multiples, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue,  et de toutes les époques. Cependant, le thème de ce chapitre cible particulièrement le dernier message adventiste au caractère universel donné par Dieu. Ils portent des « robes blanches » car ils étaient prêts à mourir en martyrs, étant condamnés à mort par un décret promulgué par les derniers rebelles selon Apo.13:15. Les « palmes » tenues dans leurs mains symbolisent leur victoire contre le camp des pécheurs.

Verset 10 : « Et ils criaient d'une voix forte, en disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'agneau. »

L’action évoque le contexte du retour en gloire de Jésus-Christ, en parallèle avec la description des réactions du camp rebelle décrite dans Apo.6:15-16. Ici, les propos tenus par les élus sauvés sont à l’opposé absolu de ceux des rebelles. Loin de les épouvanter, le retour du Christ les réjouit, les rassure, et les sauve. La question posée par les rebelles « Qui peut subsister ? » reçoit ici sa réponse : les adventistes restés fidèles à la mission que Dieu leur a confiée jusqu’à la fin du monde au péril de leur vie, si c’est nécessaire. Cette fidélité repose sur leur attachement au respect du saint sabbat sanctifié par Dieu dès la fondation du monde, et leur amour manifesté pour sa parole prophétique. Ceci d’autant plus, qu’ils savent désormais que le sabbat prophétise le grand repos du septième millénaire dans lequel, vainqueurs après Jésus-Christ, ils vont pouvoir entrer en recevant la vie éternelle promise en son nom.

Verset 11 : « Et tous les anges se tenaient autour du trône et des vieillards et des quatre êtres vivants ; et ils se prosternèrent sur leur face devant le trône, devant Dieu, »

La scène qui nous est présenté évoque l’entrée dans le grand repos céleste de Dieu. Nous retrouvons les images des chapitres 4 et 5 qui traitent ce thème.

Verset 12 : « en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, l'action de grâces, l'honneur, la puissance, et la force, soient à notre Dieu, aux siècles des siècles! Amen ! »

Heureux de cette belle fin de l’expérience du salut terrestre, les anges expriment leur joie et leur reconnaissance envers le Dieu de bonté qui est notre Créateur, le leur, le nôtre, celui qui a pris l’initiative du rachat des péchés des élus terrestres, en venant s’incarner dans la faiblesse de la chair humaine, pour y souffrir une mort atroce exigée par sa justice. Ces multitudes d’yeux invisibles ont suivi toutes les phases de ce plan du salut et ils se sont émerveillés devant la sublime démonstration de l’amour de Dieu. Le premier mot qu’ils prononcent est « Amen ! En vérité ! C’est vrai ! Car Dieu est le Dieu de vérité soit, le Véritable. Le second mot est « la louange » c’était également le premier nom des 12 tribus : « Juda » = Louange. Le troisième mot est « la gloire » et Dieu y tient à sa gloire à juste raison car il va le rappeler dans Apo.14:7 pour l’exiger, au titre de Dieu créateur unique, de la part de ceux qui se réclament de son salut depuis 1843. Le quatrième mot est « la sagesse ». L’étude de ce document vise à la faire découvrir par tous ses élus. Cette sapience divine dépasse notre imagination. Subtilité, jeux d’esprit, tout y est en format divin. En cinquième vient « l’action de grâces ». C’est la forme religieuse du remerciement qui s’accomplit en paroles et en œuvres saintes. En sixième vient « l’honneur ». C’est ce dont les rebelles ont le plus frustré Dieu. Ils l’ont traité avec mépris en contestant sa volonté révélée. A l’opposé, les élus lui ont rendu, dans la mesure de leur possibilité, l’honneur qui lui est légitimement dû. En septième et huitième viennent « la puissance et la force ». Ces deux choses contraignantes ont été nécessaires pour abattre les tyrans de la terre, pour écraser les rebelles si arrogants pendant qu’ils dominaient encore sur la terre. Sans cette puissance et cette force, les derniers élus seraient morts comme tant d’autres martyrs au cours de l’ère chrétienne.

Verset 13 : « Et l'un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ? »

La question posée a pour but de nous révéler la particularité du symbole des « robes blanches » par rapport aux vêtements « blancs » d’Apo.3:4 et au « fin lin » qui désigne, dans Apo.19:8, « les œuvres justes des saints » de « l’épouse préparée » des derniers temps soit, l’adventisme fidèle du temps final prêt pour son enlèvement au ciel.

Verset 14 : « Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau. »

Les « robes blanches » étant portées par certains vieillards, Jean peut, en effet, espérer une réponse de la part de l’un d’eux. Et la réponse attendue vient : « Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation », soit, des élus, victimes et martyrs des guerres religieuses et de l’athéisme comme nous l’a révélé le « 5ème sceau », dans Apo.6:9 à 11 : « Une robe blanche fut donnée à chacun d'eux ; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux. » Dans Apo.2:22, la « grande tribulation » désigne l’hécatombe du régime révolutionnaire athée français accompli entre 1793 et 1794. En confirmation, dans Apo.11:13, nous lisons : « …sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre » ;  « Sept » pour religieux, et « mille » pour multitude. La Révolution française est comme un séisme terrestre qui tue, aussi, des serviteurs de Dieu. Mais cette « grande tribulation » n’était qu’une première forme de cet accomplissement. Sa seconde forme va s’accomplir par la « 6ème trompette » d’Apo.9, une subtilité du montage dans Apo.11 va révéler ce fait. Des multitudes de chrétiens infidèles vont être mis à mort au cours de la troisième guerre mondiale que la « 6ème trompette » symbolise et confirme. Mais depuis 1843, Dieu sélectionne des élus qu’il sanctifie et les derniers qu’il met à part sont trop précieux à ses yeux pour être détruits. Il les prépare pour le dernier témoignage de l’histoire du salut terrestre ; un témoignage de fidélité qu’ils vont lui rendre en restant fidèle à son sabbat du septième jour, même menacés de mort par le camp rebelle. Cette dernière épreuve du projet de Dieu est révélée dans le message délivré à « Philadelphie » dans Apo.3:10 et dans Apo.13:15 (décret de mort). Pour Dieu, l’intention vaut l’action, et dans la mesure où, mis à l’épreuve, ils acceptent le risque de la mort, ils sont assimilés par lui au groupe des martyrs et se voient ainsi imputer la « robe blanche » des vrais martyrs. Ils vont échapper à la mort uniquement à cause de l’intervention salvatrice de Jésus-Christ. Dans cette dernière épreuve, après la seconde « grande tribulation », par le témoignage de leur fidélité, ils vont, à leur tour, « laver leurs robes, et les blanchir dans le sang de l’agneau » en restant fidèles jusqu’à la mort dont ils seront menacés. A la fin de cette dernière épreuve de foi, le nombre de ceux qui devaient ainsi mourir en martyrs sera au complet et le « repos » mortel des saints martyrisés du « cinquième sceau » prendra fin avec leur résurrection. Depuis 1843 et surtout, depuis 1994, l’œuvre de sanctification engagée par Dieu rend inutile, la mort des vrais élus restés vivants et fidèles jusqu’à l’heure de son retour et la fin du temps de grâce qui la précède la rend encore plus inutile.

Verset 15 : « C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux ; »

On comprend que pour Dieu, cette sorte d’élus représente une élite particulièrement élevée. Il lui accordera des honneurs particuliers. Dans ce verset, l’Esprit fait usage de deux temps de conjugaison, le présent et le futur. Les verbes conjugués au présent « ils sont » et « le servent » révèlent la continuité de leur comportement dans leur corps de chair qui est le temple de Dieu qui habite en eux. Et cette action sera prolongée dans le ciel après leur enlèvement par Jésus-Christ. Au temps futur, Dieu donne sa réponse à leur fidélité : « Celui qui est sur le trône dressera sa tente sur eux » pour l’éternité.

Verset 16 : « ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur. »

Ces propos signifient pour les élus adventistes de la fin qu’ils ont eu « faim » ayant été privés de nourriture et « soif » parce que privés d’eau par leurs tortionnaires et leurs geôliers. « Le feu du soleil », dont la « chaleur » est intensifiée dans le quatrième des sept derniers fléaux de Dieu, les aura brûlés et fait souffrir. Mais c’est aussi par le feu des bûchers de l’inquisition papale, l’autre sorte de « chaleur » que les martyrs du « cinquième sceau » ont été consumés ou torturés. Le mot « chaleur » concerne également le feu des armes conventionnelles et atomiques utilisées dans le contexte de la sixième trompette. Les survivants de ce dernier conflit seront passés à travers le feu. Ces choses ne se reproduiront jamais plus dans la vie éternelle où les élus, eux-seuls, vont entrer.

Verset 17 : « Car l'agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. »

« L’agneau » est en fait, aussi, le Bon Berger qui fera paître ses brebis bien-aimées. Sa divinité est encore ici affirmée par sa position « au milieu du trône ». Sa puissance divine conduit ses élus « aux sources des eaux de la vie », image symbolique de la vie éternelle. Et ciblant le contexte final dans lequel, à son retour, ses derniers élus seront en pleurs, il « essuiera toute larme de leur yeux ». Mais les pleurs ont été également la part de tous ses élus maltraités et persécutés dans toute l’histoire de l’ère chrétienne, souvent jusqu’à leur dernier souffle.

Note : En dépit des apparences trompeuses constatées en notre époque 2020, en laquelle la vraie foi semble avoir disparu, Dieu prophétise la conversion et le salut de « multitudes » venant de toutes les origines raciales, ethniques et linguistiques de la terre. C’est un réel privilège qu’il donne à ses élus que de savoir que, selon Apo.9:5-10, le temps d’entente et de paix universelle religieuse n’a été programmé par lui que pour « 150 » années (ou cinq mois prophétiques) comprises entre 1844 et 1994. Ce critère distinctif des vrais élus est cité par l’Esprit dans son message d’Apo.17:8 : « La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra. »  Les vrais élus, eux, ne seront pas étonnés en voyant s’accomplir les choses que Dieu leur a annoncées par sa parole prophétique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apocalypse 8 : Les quatre premières trompettes

Les quatre premiers châtiments de Dieu

 

 

 

Verset 1 : « Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d'environ une demi-heure. »

L’ouverture du « septième sceau » est extrêmement importante, car elle autorise l’ouverture complète du livre Apocalypse « scellé de sept sceaux » selon Apo.5:1. Le silence qui marque cette ouverture donne à l’action une solennité exceptionnelle. Il a deux justifications. La première est l’idée de la rupture de relation entre le ciel et la terre, causée par l’abandon du Sabbat le 7 Mars 321. La deuxième s’explique ainsi : par la foi, j’identifie ce « septième sceau » au « sceau du Dieu vivant » du chapitre 7 qui désigne, selon moi, le saint sabbat sanctifié par Dieu dès la fondation du monde. Il en a rappelé l’importance en faisant de lui le sujet du quatrième de ses dix commandements. Et là, j’ai découvert, des preuves qui révèlent son extrême importance pour Dieu, notre sublime Créateur. Mais déjà dans le récit de la Genèse, j’ai remarqué que le septième jour était présenté à part dans le chapitre 2. Les six premiers jours sont traités dans le chapitre 1. De plus, le septième jour n’est pas refermé, comme les précédents, par la formule « il y eut soir et matin ». Cette particularité se justifie par son rôle prophétique du septième millénaire du projet salvateur de Dieu. Placé sous le signe de l’éternité des élus rachetés par le sang de Jésus-Christ, le septième millénaire est lui-même comme un jour sans fin. En confirmation de ces choses, dans sa présentation dans la Bible en hébreu, la Torah, le texte du quatrième commandement est séparé des autres et précédé d’un signe qui exige un temps de silence respectueux. Ce signe est la lettre « Pé » de l’hébreu et ainsi isolé marquant une coupure du texte, il prend le nom « pétuhot ». Le repos sabbatique du septième jour a donc bien toute justification d’être marqué par Dieu d’une manière particulière. Depuis le printemps 1843, il a causé la perte de la foi protestante traditionnelle héritière du « dimanche » catholique. Et depuis la même épreuve, mais en Automne 1844, il est redevenu le signe de l’appartenance à Dieu qu’Ezé.20:12-20 lui donne : « Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu'ils connussent que je suis YaHWéH qui les sanctifie…/…Sanctifiez mes sabbats, et qu'ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis YaHWéH, votre Dieu. »  C’est uniquement par lui, que l’élu peut alors entrer dans le secret de Dieu et découvrir le programme précis de son projet révélé.

Ceci dit, dans le chapitre 8, Dieu évoque des enchaînements de messages de malédiction. Ce qui me conduit à regarder la vérité du sabbat sous l’aspect  des malédictions que son abandon, par les chrétiens depuis le 7 Mars 321, a engendrées en chaînes au cours de l’ère chrétienne. C’est d’ailleurs ce que le verset qui vient va confirmer en rattachant le thème du sabbat aux « sept trompettes », symboles de « sept châtiments » divins qui vont frapper l’infidélité chrétienne du 7 Mars 321.

Verset 2 : « Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données. »

Le premier des privilèges obtenus par la sanctification du sabbat du septième jour, sanctifié lui-même par Dieu, est de comprendre le sens qu’il donne au thème des « sept trompettes ». Par la forme de l’approche qui lui est donné, ce thème ouvre entièrement l’intelligence de l’élu. Car il apporte la preuve de l’accusation du « péché » cité dans Dan.8:12 contre l’Assemblée chrétienne, par Dieu. En effet, ces « sept châtiments » ne seraient pas infligés par Dieu si ce péché n’existait pas. De plus, à la lumière de Lévitique 26, ces châtiments sont justifiés par la haine de ses commandements. Dans l’ancienne alliance, Dieu avait déjà adopté le même principe, pour châtier l’iniquité de l’Israël charnel infidèle et corrompu. Le Dieu créateur et législateur qui ne change pas, nous en donne là, une belle preuve. Les deux alliances sont soumises aux mêmes exigences d’obéissance et de fidélité.

L’accès au thème des « trompettes » va permettre de démontrer les condamnations successives de toutes les religions chrétiennes : catholique, orthodoxes, protestantes depuis 1843, mais aussi, adventistes depuis 1994. Il révèle également, le châtiment universel de la « sixième trompette » qui va les frapper ensemble avant la fin du temps de grâce. On peut ainsi mesurer son importance. La « septième trompette » rattachée au retour du Christ soit,  l’action directe de Dieu, sera traitée séparément, comme le sabbat, dans le chapitre 11, puis elle sera largement développée dans les chapitres 18 et 19.

Sur les 17 derniers siècles depuis 321, ou plus précisément 1709 années, 1522 années ont été marquées par les malédictions causées par la transgression du sabbat jusqu’à sa restauration programmée pour l’année 1843 dans le décret de Dan.8:14. Et depuis cette date de sa restauration jusqu’au retour de Jésus-Christ en 2030, le sabbat a offert sa bénédiction pendant seulement 187 années. Le sabbat a fait donc plus longtemps du mal aux hommes infidèles que du bien aux élus fidèles. La malédiction l’emporte et ce thème a donc bien sa place dans ce chapitre 8 qui présente les malédictions divines.

Verset 3 : « Et un autre ange vint, et il se tint sur l'autel, ayant un encensoir d'or ; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu'il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or qui est devant le trône. »

Dans Daniel 8:13, après avoir cité « le péché désolateur », les saints de la vision évoquaient le « perpétuel » qui concernait le « sacerdoce » céleste « intransmissible » de Jésus-Christ, selon Héb.7:23. Sur la terre, depuis 538, le régime papal le lui a enlevé selon Dan.8:11. En 1843, la réconciliation avec Jésus-Christ exige sa restitution. C’est le but du thème que nous abordons dans ce verset 3 qui ouvre le ciel et nous montre Jésus-Christ dans son rôle symbolique de souverain sacrificateur céleste intercesseur pour les péchés de ses élus, et d’eux seuls. Garde à l’esprit, que sur la terre, entre 538 et 1843, cette scène et ce rôle sont parodiés et usurpés par l’activité des papes catholiques romains qui se succèdent dans le temps, frustrant continuellement Dieu de son légitime droit souverain suprême.

Parce qu’il est présenté dans ce chapitre 8 et parce qu’il a cessé en même temps que l’abandon du sabbat, ce thème de l’intercession de Jésus-Christ nous est présenté, lui aussi, sous l’aspect de la malédiction de l’arrêt de cette intercession pour les multitudes chrétiennes victimes inconscientes du « jour du soleil » païen romain ; ceci, même et surtout, après son changement de nom trompeur et séducteur : « dimanche » : jour du Seigneur. Oui, mais de quel seigneur ? Hélas ! Celui d’en bas.

Verset 4 : « La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l'ange devant Dieu. »

Les « parfums » qui accompagnent « les prières des saints » symbolisent l’odeur agréable du sacrifice de Jésus-Christ. C’est sa démonstration d’amour et de fidélité qui rend les prières de ses élus agréables pour son jugement divin. Il faut relever dans ce verset l’importance de l’association des mots « fumée » et « prières des saints ». Ce détail sera utilisé dans Apo.9:2 pour désigner les prières des faux chrétiens protestants, depuis la situation nouvelle établie en 1843.

Ce que Dieu évoque dans ce verset c’est la situation qui prévaut entre le temps apostolique et la date maudite du 7 Mars 321. Avant l’abandon du sabbat, Jésus reçoit les prières des élus et intercèdent en son nom pour eux. C’est une image pédagogique qui signifie que la relation verticale entre Dieu et ses élus est maintenue. Elle le sera tant qu’ils témoigneront de fidélité pour sa personne et son enseignement de vérité soit, jusqu’en 321. En 1843, le sacerdoce de Jésus va reprendre toute son activité bénie en faveur des saints élus adventistes. Cependant, entre 321 et 1843, des réformateurs ont bénéficié de sa grâce, comme ceux de l’époque de Thyatire.

Verset 5 : « Et l'ange prit l'encensoir, le remplit du feu de l'autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre. »

L’action décrite est visiblement violente. C’est celle de Jésus-Christ à la fin de son ministère intercesseur quand vient l’heure de la fin du temps de grâce. Le rôle de « l’autel » prend fin, et « le feu », image de la mort expiatoire de Jésus-Christ, est « jeté sur la terre », exigeant le châtiment de ceux qui l’ont sous-estimé, et pour certains, méprisé. La fin du monde marquée par l’intervention directe de Dieu est évoquée ici par la formule clé révélée dans Apo.4:5 et Exo.19:16. Le survol de l’ère chrétienne s’achève sur cet avènement « adventiste » de Jésus-Christ.

Comme pour le sabbat, le thème de l’intercession céleste de Jésus-Christ est présenté sous l’aspect de la malédiction de son arrêt entre 321 et 1843. Les saints qui interrogent l’Esprit à son sujet, dans Dan.8:13, avaient de bonnes raisons de vouloir connaître le temps où le sacerdoce « perpétuel » serait repris par Jésus-Christ. 

Note : Sans remettre en question l’interprétation précédente, une deuxième explication prend tout son sens. Dans cette seconde interprétation, la fin du thème de l’intercession de Jésus-Christ peut être rattachée à la date du 7 Mars 321, moment où l’abandon du sabbat par les chrétiens conduit Dieu à entrer dans une colère qui va être expiée par le christianisme occidental, par le moyen des « sept trompettes » qui viennent à partir du verset 6 qui suit. Cette double explication est d’autant plus justifiée que l’abandon du sabbat porte des conséquences jusqu’à la fin du monde, en 2030, année où par son retour visible glorieux, Jésus-Christ enlèvera pour toujours au régime papal romain et son dernier soutien protestant américain, leur fausse revendication de le servir et le représenter. Jésus reprendra alors son titre de « Chef » de l’Eglise usurpé par la papauté. En effet, contrairement aux élus fidèles, les chrétiens infidèles déchus vont ignorer le décret de Dan.8:14 et ses conséquences jusqu’à la fin du monde ; ce qui justifie leur terreur quand Jésus revient selon l’enseignement d’Apo.6:15-16. Avant 2030, les six premières « trompettes » vont s’accomplir entre 321 et 2029. Par la « sixième trompette », dernier châtiment d’avertissement avant l’extermination finale, Dieu punit très sévèrement les chrétiens rebelles. Après ce sixième châtiment, il organisera les conditions de la dernière épreuve de foi universelle et dans ce contexte, la lumière révélée sera proclamée et connue de tous les survivants. C’est en face d’une vérité démontrée que les élus et les déchus vont alors par leur libre choix avancer devant une menace de mort vers leur sort final  qui sera : la vie éternelle pour les élus, la mort définitive et absolue pour les déchus.

Verset 6 : « Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner. »

A partir de ce verset, l’Esprit nous propose un nouveau survol de l’ère chrétienne, en prenant pour thème les « sept trompettes » soit, « sept châtiments » successifs répartis au cours de l’ère chrétienne depuis le 7 Mars 321, année en laquelle « le péché » fut officiellement et civilement instauré. Je rappelle que dans le prologue d’Apocalypse 1, « la voix » du Christ est elle-même déjà comparée au son d’une « trompette ». Cet instrument utilisé pour avertir le peuple, en Israël, porte en lui-même toute la signification de la révélation Apocalypse. L’avertissement met en garde contre les pièges dressés par l’ennemi.

Verset 7 : « Le premier sonna. Et il y eut de la grêle et du feu mêlés de sang, qui furent jetés sur la terre ; et le tiers de la terre fut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée. »

Premier châtiment : il s’accomplit entre 321 et 538, par diverses invasions de l’empire Romain par des peuples dits « barbares ». Je retiens particulièrement le peuple des « Huns » dont le chef Attila se disait être, à juste titre, le « fléau de Dieu ». Un fléau qui mit une partie de l’Europe à feu et à sang ; le nord de la Gaule, le nord de l’Italie et la Pannonie (Croatie et l’ouest de la Hongrie). Il avait pour devise, Ô combien célèbre ! « Là où mon cheval passe, l’herbe ne repousse pas ». Ses actions sont parfaitement résumées dans ce verset 7 ; il ne manque rien, tout est là.  « La grêle » est le symbole de la dévastation des récoltes et « le feu » celui de la destruction des matières consumables. Et bien sûr, « le sang jeté sur la terre » est le symbole des vies humaines tuées avec violence. Le verbe « jeté » indique la colère du Dieu créateur, législateur et sauveur qui inspire et dirige l’action après avoir « jeté le feu de l’autel » dans le verset 5.

En parallèle, dans Lév.26:14 à 17, nous lisons : « Mais si vous ne m'écoutez point et ne mettez point en pratique tous ces commandements, si vous méprisez mes lois, et si votre âme a en horreur mes ordonnances, en sorte que vous ne pratiquiez point tous mes commandements et que vous rompiez mon alliance, voici alors ce que je vous ferai. J'enverrai sur vous la terreur, la consomption et la fièvre, qui rendront vos yeux languissants et votre âme souffrante ; et vous sèmerez en vain vos semences : vos ennemis les dévoreront. Je tournerai ma face contre vous, et vous serez battus devant vos ennemis ; ceux qui vous haïssent domineront sur vous, et vous fuirez sans que l'on vous poursuive. »

Verset 8 : « Le second sonna. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer ; et le tiers de la mer devint du sang, »

Deuxième châtiment : la clé de ces images est dans Jér.51:24-25 : « Je rendrai à Babylone et à tous les habitants de la Chaldée tout le mal qu'ils ont fait à Sion sous vos yeux, dit YaHWéH. Voici, j'en veux à toi, montagne de destruction, dit YaHWéH, A toi qui détruisais toute la terre ! J'étendrai ma main sur toi, Je te roulerai du haut des rochers, Et je ferai de toi une montagne embrasée. » C’est dans ce verset 8, que l’Esprit évoque le régime papal romain sous son nom symbolique de « Babylone » qui va apparaître sous la forme « Babylone la grande » dans Apo.14:8, 17:5 et 18:2. « Le feu » colle à sa personnalité, évoquant autant celui qui la consumera au retour du Christ et au jugement dernier, que celui qu’elle utilise pour enflammer de haine ceux qui l’approuvent et la soutiennent : les monarques européens et leurs peuples catholiques. Ici comme dans Daniel, « la mer » représente l’humanité concernée par la couverture prophétique ; l’humanité des peuples anonymes essentiellement restés païens malgré les conversions chrétiennes apparentes réalisées. La première conséquence de l’instauration du régime papal, en 538, est d’agresser des peuples pour les convertir par la force militaire armée. Le mot « montagne » désigne une puissante difficulté géographique. C’est celui qui convient pour définir le régime papal qui, ennemi de Dieu, est néanmoins suscité par sa divine volonté ; ceci afin de donner un durcissement à la vie religieuse des chrétiens infidèles traduit par des persécutions, des souffrances et des morts parmi eux et les peuples extérieurs de religions différentes. La religion contrainte est une nouveauté due à la transgression du saint sabbat de Dieu. On lui doit, les massacres inutiles des conversions forcées accomplies par Charlemagne et les ordres des Croisades dirigées contre les peuples musulmans, lancés par le pape Urbain II ; toutes choses prophétisées dans cette « deuxième trompette ».

 

Verset 9 : « et le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires périt ». 

Les conséquences sont universelles et vont se prolonger jusqu’à la fin du monde. Les mots « mer » et « navires » vont trouver leur sens dans les affrontements avec les musulmans de la mer Méditerranée, mais aussi avec les peuples africains et sud-américains où la foi catholique conquérante imposée donnera lieu à d’horribles massacres des populations indigènes.

En parallèle nous lisons dans Lév.26:18 à 20 : « Si, malgré cela, vous ne m'écoutez point, je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés. Je briserai l'orgueil de votre force, je rendrai votre ciel comme du fer, et votre terre comme de l'airain. Votre force s'épuisera inutilement, votre terre ne donnera pas ses produits, et les arbres de la terre ne donneront pas leurs fruits.» Dans ce verset, Dieu annonce un durcissement religieux qui dans l’ère chrétienne s’accomplit par le passage de Rome du paganisme au papisme. Relevons l’intérêt qu’à l’occasion de ce changement, la domination romaine abandonne le « Capitole » pour installer la papauté dans le palais du Latran situé précisément sur le « Caelius », soit, le ciel. Le régime dur papal confirme l’endurcissement religieux prophétisé. Le fruit de la foi chrétienne est changé. La douceur du Christ est remplacée par l’agressivité et la cruauté ; et la fidélité pour la vérité se transforme en infidélité et en zèle pour le mensonge religieux.

Verset 10 : « Le troisième sonna. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux. »

Troisième châtiment : Le mal engendré s’intensifie et atteint son apogée vers la fin du moyen-âge. Les progrès de l’imprimerie mécanique favorisent la publication de la sainte Bible. En la lisant, des élus découvrent les vérités qu’elle enseigne. Elle justifie ainsi le rôle des « deux témoins » que Dieu lui donne dans Apo.11:3 : « Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. » Favorisant ses propres dogmes religieux, la foi catholique, ne s’appuie sur la Bible que pour justifier les noms des saints qu’elle fait adorer par ses sujets. Car la détention d’une Bible est condamnée par elle et elle expose le possesseur à la torture et à la mort. C’est la découverte de la vérité biblique qui justifie l’image donnée dans ce verset : « Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ». Le feu colle encore à l’image de Rome symbolisée cette fois par une « grande étoile ardente » comme la « grande montagne embrasée ». Le mot « étoile » révèle sa prétention à « éclairer la terre » religieusement selon Gen.1:15 ; et ceci au nom de Jésus-Christ dont elle se réclame à l’image du vrai « flambeau », porte-lumière auquel il est comparé dans Apo.21:23. Elle est toujours aussi « grande » qu’à ses débuts, mais son feu persécuteur s’est amplifié, passant de l’état « embrasé » à celui d’ « ardent ». L’explication est simple, dénoncée par la Bible, sa colère est d’autant plus grande qu’elle est contrainte de s’opposer ouvertement à des élus de Dieu. Ce qui selon Apo.12:15-16 la contraint à passer de la stratégie du « serpent » rusé et trompeur, à celle du « dragon » ouvertement persécuteur.  Ses adversaires ne sont pas seulement les élus pacifiques et dociles de Dieu, il y a aussi et surtout en face d’elle, un faux protestantisme, plus politique que religieux, car il ignore les ordres donnés par Jésus-Christ et prenant des armes, il tue, massacre autant que le camp catholique. Le « tiers des fleuves » soit, une partie des populations de l’Europe chrétienne, subit l’agression catholique de même que « les sources des eaux ». Le modèle de ces sources d’eaux est Dieu lui-même selon Jér.2:13 : « Car mon peuple a commis un double péché : Ils m'ont abandonné, moi qui suis une source d'eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l'eau. » Au pluriel, dans ce verset, l’Esprit désigne par « les sources des eaux » les élus formés à l’image de Dieu. Jean 7:38 confirme, en disant : « Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture. » Cette expression pointe aussi du doigt la pratique du baptême des enfants qui dès leur naissance, sans être consultés, reçoivent une étiquette religieuse qui va faire d’eux les sujets d’une cause religieuse non choisie. En grandissant, ils vont un jour prendre des armes et tuer des opposants parce que leur étiquette religieuse l’exige d’eux. La Bible condamne ce principe parce qu’elle déclare : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné (Marc 16:16) ».   

Verset 11 : « Le nom de cette étoile est Absinthe ; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d'hommes moururent par les eaux, parce qu'elles étaient devenues amères. »

En opposition à l’eau pure et désaltérante qui désigne la Bible, parole écrite de Dieu, l’enseignement catholique est comparé à de « l’absinthe », un breuvage amer, toxique, et même mortel ; ceci de manière justifié puisque l’issue finale de cet enseignement sera le feu de la « seconde mort du jugement dernier ». Une partie, « le tiers » des hommes, est transformée par l’enseignement catholique ou faussement protestant reçu. « Les eaux » sont à la fois les hommes et l’enseignement biblique. Au 16ème siècle, les groupes protestants armés font un mauvais usage de la Bible et de son enseignement, et dans l’image de ce verset, les hommes sont tués par les hommes et par le faux enseignement religieux. Ceci, parce que les hommes et l’enseignement religieux sont devenus amers. En déclarant que les « eaux étaient devenues amères », Dieu apporte une réponse à une accusation du « soupçon de jalousie » restée en suspend depuis Apo.6:6 dans le 3ème sceau. Il confirme, à l’heure où sa parole écrite vient le faire, l’accusation d’adultère qu’il porte contre l’Assemblée depuis le 7 Mars 321 qui précédait l’époque de l’adultère officialisé religieusement nommée Pergame dans Apo.2:12 pour 538.

En parallèle, nous lisons dans Lév.26:21-22 : « Si vous me résistez et ne voulez point m'écouter, je vous frapperai sept fois plus selon vos péchés. J'enverrai contre vous les animaux des champs, qui vous priveront de vos enfants, qui détruiront votre bétail, et qui vous réduiront à un petit nombre ; et vos chemins seront déserts. » L’étude parallèle de Lév.26 et de la 3ème trompette d’Apocalypse révèle le jugement que Dieu porte sur le début du temps de la Réforme. Ses vrais élus restent pacifiques et résignés, acceptant la mort ou la captivité en vrais martyrs. Mais en dehors de leur sublime exemple, il ne voit que des « bêtes » cruelles qui s’affrontent, le plus souvent, par orgueil personnel, et qui tuent des hommes avec la férocité des fauves carnassiers. Cette idée prendra forme dans Apo.13:1 et 11. C’est l’apogée du temps où, dans la norme de l’affliction, l’Elue est conduite « au désert » (= épreuve) dans Apo.12:6-14 avec les « deux témoins » bibliques écrits de Dieu d’Apo.11:3. Le règne intolérant de la papauté prophétisé pour 1260 années va prendre fin.

Verset 12 : « Le quatrième sonna. Et le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers des étoiles, afin que le tiers en fût obscurci, et que le jour perdît un tiers de sa clarté, et la nuit de même. »

Quatrième châtiment : L’Esprit met ici en image la « grande tribulation » annoncée dans Apo.2:22. En symboles, il nous révèle ses effets : en partie, « le soleil », symbole de la lumière de Dieu est frappé. Egalement, en partie, « la lune », symbole du camp religieux des ténèbres qui concerne, en 1793, des catholiques et des protestants hypocrites, est aussi frappée. Sous le symbole « étoiles », une partie des chrétiens appelés pour éclairer la terre est individuellement également frappée. Qui peut alors ainsi frapper la vraie et la fausse lumière religieuse chrétienne ? Réponse : l’idéologie de l’athéisme considéré comme la grande lumière de l’époque. Sa lumière éclipse toutes les autres. Les écrivains qui rédigent des livres sur ce sujet sont hautement considérés et appelés eux-mêmes « lumières », tels Voltaire et Montesquieu. Pourtant, cette lumière détruit, en premier, des vies humaines à la chaîne versant le sang à flots. Après la tête du roi Louis XVI et celle de son épouse Marie-Antoinette, celles des pratiquants catholiques et protestants tombent à leur tour sous les guillotines des révolutionnaires. Cet acte de justice divine ne justifie pas l’athéisme ; mais la fin justifie les moyens, et Dieu ne peut abattre les tyrans qu’en leur opposant une tyrannie supérieure, plus puissante et plus forte. « La puissance et la force » est au Seigneur dans Apo.7:12.

En parallèle, nous lisons dans Lév.26:23 à 25 : « Si ces châtiments ne vous corrigent point et si vous me résistez, je vous résisterai aussi et je vous frapperai sept fois plus pour vos péchés. Je ferai venir contre vous l'épée, qui vengera mon alliance ; quand vous vous rassemblerez dans vos villes, j'enverrai la peste au milieu de vous, et vous serez livrés aux mains de l'ennemi. ». « L’épée qui vengera mon alliance », c’est bien le rôle que Dieu a donné au régime athée national français en lui livrant les têtes coupables d’adultère spirituel commis envers lui. Telle la peste du verset, ce régime athée a enclenché un principe d’exécution massive tel que les bourreaux de la veille devenaient les victimes du lendemain. Selon ce principe, ce régime infernal semblait devoir engloutir toute l’humanité dans la mort. C’est pourquoi, Dieu va lui donner le nom « abîme », la « bête qui monte de l’abîme », dans Apo.11:7 où il développe son thème. Ceci parce que dans Gen.1:2, ce nom désigne la terre sans vie, sans forme, chaotique et qu’à terme, la destruction systématique entreprise par le régime athée reproduirait. A titre d’exemple, nous trouvons le sort de la Vendée catholique et monarchiste rebaptisée « Vengé » par les révolutionnaires dont le projet était d’en faire une terre désolée et inhabitée.

Verset 13 : « Je regardai, et j'entendis un aigle qui volait au milieu du ciel, disant d'une voix forte : Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause des autres sons de la trompette des trois anges qui vont sonner ! » 

La Révolution Française a produit ses effets meurtriers mais elle a atteint le but voulu par Dieu. Elle a fait cesser la tyrannie religieuse, et après elle, la tolérance s’est imposée. C’est le moment où, selon Apo.13:3, « la bête de la mer » catholique a été « blessée à mort mais guérie » à cause de la puissante autorité de « l’aigle » napoléonien, présenté dans ce verset, qui l’a réhabilité par son Concordat. « … un aigle qui volait au milieu du ciel » symbolise l’apogée de la domination de l’empereur Napoléon 1er. Il a étendu sa domination sur tous les peuples européens et a échoué contre la Russie. Ce choix nous propose une grande précision sur la datation des événements, la période 1800 à 1814 est ainsi suggérée. Les énormes conséquences de ce règne constituent un repère solide qui justifie ainsi l’arrivée sur la date charnière de Daniel 8:14, 1843. Ce régime important de l’histoire du pays de France devient, pour Dieu, porteur d’une terrible annonce, puisqu’après lui, la foi chrétienne universelle va entrer dans le temps où elle va être frappée par Dieu par trois grands « malheurs ». Répété trois fois, il s’agit de la perfection du « malheur » ; ceci parce qu’en entrant dans l’année 1843, comme Apo.3:2 l’enseigne, Dieu exige des chrétiens, qui se réclament du salut de Jésus-Christ, qu’ils achèvent, enfin, la Réforme engagée depuis 1170, date où Pierre Valdo restaura intégralement la vérité biblique, et qu’ils produisent « des œuvres parfaites » ; cette perfection étant exigée dans Apo.3:2 et par le décret de Daniel 8:14. Les conséquences de son entrée en application apparaissent ici sous la forme de trois grands « malheurs » que nous allons maintenant étudier séparément. Je précise encore que ce qui fait de cette période de paix religieuse, paradoxalement, un grand « malheur », c’est l’héritage de l’athéisme national français qui imprègne et va, jusqu’à la fin du monde, imprégner les esprits humains occidentaux. Ceci ne va pas les aider pour accomplir les réformes exigées par Dieu à partir de 1843. Mais déjà, le « sixième sceau » d’Apo.6:13 avait illustré le premier de ces « malheurs » par l’image d’une « chute d’étoiles » comparées à des « figues vertes », n’ayant donc pas accepté le mûrissement spirituel complet exigé par Dieu à partir de 1843. Et le signe céleste de l’avertissement de Dieu fut donné le 13 Novembre 1833 parallèlement à l’époque suggérée de l’annonce des trois grands « malheurs » du verset étudié.

Dans sa révélation, l’Esprit évoque l’expression « habitants de la terre » pour désigner les humains ciblés par les trois grands « malheurs » prophétisés. Etant coupés de Dieu et séparés par leur incrédulité et leur péché, l’Esprit les rattache à « la terre ». A l’opposé, Jésus désigne ses vrais élus fidèles par l’expression « citoyens du royaume des cieux » ; leur patrie n’est pas « la terre » mais « le ciel » où Jésus leur a « préparé une place » selon Jean 14:2-3. Ainsi chaque fois que cette expression « habitants de la terre » est citée dans l’Apocalypse, c’est pour désigner l’humanité rebelle séparée de Dieu en Jésus-Christ.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apocalypse 9 : les 5ème et 6ème trompettes

Le « premier » et le « deuxième grand malheur »

 

La 5ème trompette : Le « premier grand malheur »

 pour les protestants (1843) et les adventistes (1994)

 

 

Note : En première lecture, ce thème de la « 5ème trompette » présente en images symboliques le jugement que Dieu porte sur les religions protestantes tombées en disgrâce depuis le printemps 1843. Mais il apporte des enseignements supplémentaires qui confirment les annonces prophétiques données à notre sœur adventiste du septième jour, Madame Ellen Gould White que Jésus avait choisie pour messagère. Son œuvre prophétique éclairait particulièrement le temps de la dernière épreuve de foi finale ; ses prédictions vont être confirmées dans ce message. Mais ce que notre sœur ne savait pas, c’est qu’une troisième attente adventiste était programmée par Dieu pour mettre à l’épreuve, l’église adventiste du septième jour elle-même. Certes, cette troisième attente n’a pas pris le développement public des deux précédentes, mais l’ampleur des vérités nouvelles révélées qui lui sont rattachées compense cette faiblesse apparente. C’est pourquoi, ayant été testée par Jésus-Christ entre 1983 et 1991 à Valence-sur-Rhône, en France, et sur l’Île Maurice, après son rejet de ses dernières lumières prophétiques, l’adventisme institutionnel officiel enseignant a été « vomi » par le Sauveur des âmes en 1994, date construite par l’utilisation des « cinq mois » prophétiques des versets 5 et 10 de ce chapitre 9. C’est pourquoi, en deuxième lecture, ce jugement imagé porté par le Seigneur contre les divers aspects de la foi protestante s’applique à l’adventisme du septième jour institutionnel tombé dans l’apostasie, à son tour, par un refus de la lumière prophétique divine ; ceci, en dépit des avertissements donnés par Ellen G.White dans le chapitre « le refus de la lumière » de son livre adressé aux enseignants adventistes « Le Ministère Evangélique ». En 1995, l’alliance officielle de l’adventisme avec le protestantisme est venue confirmer le juste jugement prophétisé par Dieu. A relever le fait que les deux chutes ont une même cause : le rejet et le mépris pour la parole prophétique proposée par Dieu, par un serviteur qu’il a choisi pour cette tâche.

Le « malheur » est l’heure du mal dont l’instigateur et inspirateur est Satan l’ennemi de Jésus et de ses saints élus. L’Esprit va nous révéler en image, ce que devient un disciple de Jésus-Christ quand il est rejeté par lui pour être livré au diable ; ce qui constitue alors, un vrai grand « malheur ».

Verset 1 : «  Le cinquième sonna. Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La clef du puits de l'abîme lui fut donnée, »

Un « cinquième », mais grand avertissement est adressé aux élus du Christ mis à part depuis 1844. « L’étoile qui était tombée du ciel » n’est pas « l’étoile Absinthe » du chapitre précédent qui n’est pas « tombée », « sur la terre », mais « sur les fleuves et les sources d’eaux ». C’est celle de l’époque « Sardes » où Jésus rappelle qu’il « tient les sept étoiles entre ses mains ». Pour ses « œuvres » déclarées « imparfaites », Jésus a jeté par terre, « l’étoile » du messager protestant.

L’épreuve adventiste fut marquée au printemps 1843 par la fin d’une première attente du retour de Jésus-Christ. Une seconde attente de ce retour a pris fin le 22 Octobre 1844. Ce n’est qu’à l’issue de cette seconde épreuve, que Dieu a donné aux vainqueurs la connaissance et la pratique de son saint sabbat du samedi. Ce sabbat a pris alors le rôle du « sceau de Dieu » qui est cité dans le verset 4 de ce chapitre 9. Le scellage de ses serviteurs a donc commencé après la fin de la deuxième épreuve, dans l’automne 1844. L’idée est la suivante : l’expression « qui était tombée » cible la date du printemps 1843, terme du décret de Dan.8:14 et fin de la première épreuve adventiste, en opposition avec celle de l’automne 1844 qui marque le début du scellage des élus vainqueurs et celui du thème de cette « 5ème trompette », dont le but pour Dieu est de révéler la chute de la foi protestante et celle de l’adventisme qui va faire alliance avec lui après 1994, terme des « cinq mois » prophétisés dans les versets 5 et 10. Ainsi, alors que les « cinq mois » de ce thème commencent en l’automne 1844, contexte du début du scellage, en sujet principal, la foi protestante « était tombée » avant cette date, dès le printemps 1843. On constate alors combien la révélation divine respecte de manière précise les faits historiques accomplis. Les deux dates 1843 et 1844 ont chacune un rôle précis qui leur est rattaché.

Lâchée par Jésus qui la livre au diable, la foi protestante est tombée dans le « puits » ou « les profondeurs de Satan » catholiques que les Réformateurs dénonçaient eux-mêmes au temps de la Réforme dans Apo.2:24. Subtilement, en disant qu’elle tombe « sur la terre », l’Esprit confirme l’identité de la foi protestante symbolisée par le mot « terre » qui rappelle sa sortie du catholicisme appelé « mer » dans Apo.13 et 10:2. Dans le message de « Philadelphie », Jésus présente des « portes » ouvertes ou fermées. Ici, une clef leur ouvre un chemin bien différent puisqu’elle les fait accéder à « l’abîme » symbole de la disparition de la vie. C’est l’heure où, pour eux, « la lumière devient ténèbres » et « les ténèbres deviennent lumière ». Adoptant en héritage les principes des pensées philosophiques républicains, ils perdent de vue la réelle sainteté de la foi purifiée par le sang de Jésus-Christ. Relevons la précision « lui fut donné ». Celui qui donne ainsi à chacun selon ses œuvres, c’est Jésus-Christ le divin Juge. Car c’est aussi lui, le gardien des clefs ; « la clef de David » pour les élus bénis en 1873 et 1994, selon Apo.3:7, et « la clef de l’abîme » pour les déchus de 1843 et 1994.

Verset 2 : « et elle ouvrit le puits de l'abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la fumée d'une grande fournaise ; et le soleil et l'air furent obscurcis par la fumée du puits. »

La foi protestante change de maître et de destin, et ses œuvres en sont également changées. Elle accède ainsi au sort peu enviable d’avoir à subir la destruction du jugement dernier par le « feu » de la « seconde mort » qui sera évoqué dans Apo.19:20 et 20:10. Prenant l’image « d’un étang de feu et de soufre » ce « feu » du jugement dernier sera une « grande fournaise » qui menace les transgresseurs des commandements de Dieu depuis leur proclamation sur le mont Sinaï selon Exo.19:18 : « La montagne de Sinaï était toute en fumée, parce que l'Éternel y était descendu au milieu du feu ; cette fumée s'élevait comme la fumée d'une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence.» L’Esprit utilise ensuite la technique cinématographique appelée « flash-back », le retour en arrière, qui révèlent les œuvres réalisées pendant, qu’encore en vie, les déchus servaient le diable. Le mot « fumée » porte ici un double sens : celui du feu de « la grande fournaise » à propos duquel nous lisons dans Apo.14:11 : « Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom », mais aussi celui des « prières des saints » selon Apo.5:8, ici, celles des faux saints. Car une abondante activité religieuse manifestée par des prières justifie ces paroles que Jésus lui adresse dans Sardes, en 1843 : « Tu passes pour être vivant ; et tu es mort ». Mort, et deux fois mort, puisque la mort suggérée est « la seconde mort » du « jugement dernier ». Cette activité religieuse trompe tout le monde excepté Dieu et ses élus qu’il éclaire. Cette tromperie généralisée est de « l’intox » comme dit le monde moderne. Et c’est bien l’idée d’une intoxication que l’Esprit suggère par l’image de « la fumée » qui se répand dans « l’air » au point d’obscurcir « le soleil ». Si ce dernier est le symbole de la vraie lumière divine, celui de « l’air » désigne le domaine réservé du diable, appelé « le prince de la puissance de l’air » dans Eph.2:2, et que Jésus appelle « le prince de ce monde » dans Jean 12:31 et 16:11. Dans le monde, l’intox a pour but de masquer des vérités qui doivent rester secrètes. Sur le plan religieux, c’est la même chose : la vérité n’est que pour l’élu. La multiplication des groupes protestants a eu en effet l’efficacité de masquer l’existence de la foi adventiste du septième jour ; ceci jusqu’en 1995 où ils l’ont accueillie dans leurs rangs pour son « grand malheur ». Dans cette nouvelle situation spirituelle, ils seront les victimes de la seconde mort qui transformera en fournaise ardente la surface de la terre. Le message est terrifiant et on peut comprendre que Dieu ne l’ait pas proposé en clair. Il est réservé aux élus pour qu’ils comprennent à quel sort ils ont échappés.

Verset 3 : « De la fumée sortirent des sauterelles, qui se répandirent sur la terre ; et il leur fut donné un pouvoir comme le pouvoir qu'ont les scorpions de la terre. »

Les prières symbolisées par « la fumée » sortent des bouches et des esprits des protestants déchus, donc des hommes et des femmes symbolisés par des « sauterelles » en raison de leur grand nombre. Ce sont en effet des multitudes de créatures humaines qui sont tombés en 1843 et je le rappelle, en 1833, dix ans plus tôt, le Seigneur avait donné une idée de cette multitude par « la chute des étoiles » accomplie la nuit du 13 Novembre 1833 entre minuit et 5 heures du matin, selon le témoignage oculaire historique. Une fois encore, l’expression « sur la terre » porte le double sens de l’extension terrestre et de l’identité protestante. Qui apprécie les « sauterelles » ravageuses et dévastatrices ? Pas les agriculteurs, et Dieu n’apprécie pas davantage les croyants qui le trahissent et œuvrent avec l’adversaire pour détruire sa récolte d’élus, c’est pourquoi ce symbole leur est appliqué. Ensuite, dans Ezéchiel 2, ce cours chapitre de 10 versets, le mot « rebelle » est cité 6 fois pour désigner les « rebelles » juifs que Dieu traite « d’épines, de ronces et de scorpions ». Ici, ce terme « scorpion » concerne les rebelles protestants. Dans le verset 3, l’allusion à son pouvoir prépare l’usage d’un symbole subtil des plus importants. Le pouvoir des « scorpions » est de piquer mortellement leurs victimes par le dard de leur « queue». Et ce mot « queue » prend dans la pensée divine, une signification fondamentale révélée dans Esaïe 9:14 : « le prophète qui enseigne le mensonge c’est la queue ». Les animaux utilisent leur « queue » pour chasser et fouetter les mouches et autres insectes parasites qui les agacent. On retrouve ici, l’image de la fausse « prophétesse Jézabel » qui passe son temps à fustiger et faire souffrir Dieu et ses serviteurs infidèles trompés. La pratique de la flagellation volontaire pour expier le péché fait d’ailleurs partie des enseignements de la foi catholique. Dans Apo.11:1, l’Esprit confirme cette comparaison en utilisant le mot « roseau » auquel la clé Esaïe 9:14 donne la même signification que le mot « queue ». Cette image de l’église papale s’applique aussi, depuis 1844, aux croyants protestants déchus devenus pour Dieu des prophètes qui enseignent le mensonge soit, des faux prophètes. Le mot « queue » suggéré sera clairement cité dans le verset 10.

 

 

 

 

La construction de la 3ème attente adventiste

(cette fois, du septième jour)

 

Verset 4 : « Il leur fut dit de ne point faire de mal à l'herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n'avaient pas le sceau de Dieu sur le front. »

Ces « sauterelles » là ne dévorent pas la verdure, mais elles sont nuisibles pour les hommes qui ne sont pas protégés par le « sceau de Dieu ». Cette mention du «sceau de Dieu » confirme le contexte de l’époque couverte déjà concernée dans Apo.7. Les messages sont donc parallèles, le chapitre 7 concernant les élus scellés et le chapitre 9, les déchus abandonnés. Je rappelle que selon Matt.24:24, il est impossible de séduire un authentique élu. Les faux prophètes se séduisent donc entre eux, les uns les autres.

La précision, « le sceau de Dieu sur le front », indique le début du scellage des serviteurs adventistes élus de Dieu soit, le 23 Octobre 1844. Le détail est évoqué juste avant la citation de la période des « cinq mois » prophétiques du verset qui suit ; une durée de 150 années réelles qui vont prendre appui sur cette date.

Verset 5 : « Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois ; et le tourment qu'elles causaient était comme le tourment que cause le scorpion, quand il pique un homme. »

Le message de Dieu rassemble dans son image des actions accomplies dans des temps différents ; ce qui brouille et rend difficile l’interprétation imagée. Mais cette technique étant comprise et reçue, le message devient très clair. Ce verset 5 fut à la base de mon annonce du retour de Jésus-Christ pour 1994. On y trouve les précieux « cinq mois » prophétiques qui, débutant en 1844, permettent d’établir la date 1994. Cependant, pour réaliser le projet de Dieu, je devais impérativement rattacher à cette date le retour glorieux de Jésus-Christ. C’est ainsi que, partiellement aveuglé sur une précision du texte qui aurait rendue cette espérance impossible, j’ai persévéré dans le sens voulu par mon Créateur. En effet, le texte précise : « il leur fut donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois ». La précision « non de les tuer » ne permettait pas d’inclure le thème de la « 6ème trompette », une monstrueuse guerre tueuse, dans le temps couvert par la « 5ème trompette » ; le temps de 150 années réelles. Mais en son temps, William Miller fut déjà partiellement aveuglé pour accomplir une action voulue par Dieu ; découvrir une erreur permettant de relancer l’espérance du retour du Christ pour l’automne 1844 ; une fausse erreur, puisque les calculs initiaux établissant le printemps 1843 sont confirmés aujourd’hui dans nos derniers calculs. La volonté et la puissance de Dieu sont souveraines et heureusement pour ses élus, rien ni personne ne peut entraver son projet. Le fait est que cette erreur d’annonce a conduit l’adventisme officiel à témoigner, en 1991, d’une attitude de mépris envers une espérance du retour de Jésus-Christ annoncé pour 1994. Et le pire pour les adventistes, c’est d’avoir été privés de la dernière lumière prophétique qui éclaire, intégralement, les 34 chapitres des livres Daniel et Apocalypse, comme chacun peut aujourd’hui en avoir la preuve en lisant le présent document. Ce faisant, ils sont également privés des autres nouvelles lumières que Dieu m’a données depuis le printemps 2018 au sujet de sa loi et au sujet du retour du Christ qui reviendra, nous le savons maintenant, au printemps 2030 ; et ceci sur des bases nouvelles séparées de la construction prophétique de Daniel et Apocalypse. Entre 1982 et 1991, pour moi, les cinq mois étaient liés à l’activité des faux prophètes qui devaient se prolonger jusqu’au retour de Jésus-Christ. Convaincus par ce raisonnement, au demeurant justifié, je n’ai pas vu la restriction du temps qu’imposait l’interdiction « de tuer ». Et à cette époque la date 1994 représentait l’année 2000 de la véritable naissance de Jésus-Christ. J’ajoute que personne, avant moi, n’a identifié la cause de mon erreur ; ce qui confirme un accomplissement conforme à la volonté de Dieu. Portons notre attention maintenant sur la précision « mais de les tourmenter pendant cinq mois ». La formule est extrêmement trompeuse car le « tourment » dont il est question n’est pas subi par les victimes au cours des « cinq mois » prophétisés. Le « tourment » auquel l’Esprit fait allusion sera infligé aux déchus lors du jugement dernier, où il sera causé par les brûlures de « l’étang de feu », châtiment de la « seconde mort ». Ce « tourment » est annoncé dans le message du troisième ange d’Apo.14:10-11 que le verset précédent évoquait en citant « la fumée » « de leur tourment » ; un message que les adventistes connaissent bien puisqu’il constitue un élément de leur mission universelle. Connaissant d’avance, la chute de cet adventisme officiel, subtilement, l’Esprit dit dans ce message « il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre devant les saints anges et devant l’Agneau ». Cette précision « lui aussi » cible, successivement, la foi protestante, puis l’adventisme officiel infidèle rejeté en 1994 par Jésus-Christ lui-même. Depuis cette date, en confirmation de sa malédiction, ce nouveau « rebelle » a rejoint l’alliance œcuménique qui regroupe les catholiques et les protestants déjà coupés de Dieu. Mais avant la chute de l’adventisme officiel, la formule « lui aussi » s’appliquait pour les protestants déchus, parce que tombés en 1844, ils allaient désormais partager le sort des catholiques, des orthodoxes et des faux juifs. En fait, « lui aussi » concerne tous les non-catholiques qui honorent l’église catholique de Rome, en entrant dans son alliance œcuménique, et en honorant les ordonnances de Constantin 1er : son « jour du soleil » dominical, et natal, (noël du 25 décembre). En choisissant la forme du singulier « lui aussi », plutôt que son pluriel « eux aussi », l’Esprit nous rappelle que le choix religieux est un choix individuel qui responsabilise, justifie ou culpabilise envers Dieu, l’individu, et non, la communauté ; comme « Noé, Daniel et Job qui ne sauveraient ni fils ni filles » selon Ezé.14:18.

 

Les tourments de la seconde mort du jugement dernier

Verset 6 : « En ces jours-là, les hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas ; ils désireront mourir, et la mort fuira loin d'eux. »

Les idées s’enchaînent très logiquement. Venant d’évoquer les « tourments de la seconde mort », l’Esprit prophétise dans ce verset 6, sur les jours de son application, qui viendront en fin du 7ème millénaire, ciblés par l’expression « en ces jours-là ». Il nous révèle alors les particularités de ce châtiment final redoutable au plus haut point. « Les hommes chercheront la mort, mais ils ne la trouveront pas ; ils désireront de mourir, et la mort fuira loin d’eux ». Ce qu’ignorent les êtres humains, c’est que le corps de la résurrection des méchants aura des caractéristiques très différentes de celles des corps charnels actuels. Pour leur châtiment final, le Dieu créateur va recréer leur vie en la rendant capable de se prolonger dans un état conscient jusqu’à la destruction de leur dernier atome. De plus, la longueur du temps de souffrance sera adaptée individuellement pour chaque individu, en fonction du verdict prononcé sur sa culpabilité individuelle. Marc 9:47-48 confirme en ces termes : « … être jeté dans la géhenne, où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point. » Il faut encore relever que la foi protestante partage avec l’église catholique beaucoup de dogmes religieux mensongers, en plus du dimanche, premier jour consacré au repos, il y a la croyance à l’immortalité de l’âme, qui conduit les protestants à croire à l’existence de l’enfer enseigné par les catholiques. Ainsi, la menace catholique de l’enfer où, éternellement, les damnés sont tourmentés dans le feu, menace qui lui a soumis tous les monarques des terres chrétiennes, avait un peu du vrai, mais surtout beaucoup de faux. Car, en premier, l’enfer préparé par Dieu ne prendra forme qu’à la fin des « mille ans » du jugement céleste des méchants par les saints. Et en second, les souffrances ne seront pas éternelles, bien que prolongées, en comparaison des conditions terrestres actuelles. Parmi ceux qui vont voir la mort fuir loin d’eux, se trouveront les adeptes et fervents défenseurs du dogme grec païen de l’immortalité de l’âme. Dieu va ainsi leur offrir l’expérience d’imaginer ce que serait leur sort si leur âme avait été réellement immortelle. Mais c’est surtout, les adorateurs du « jour du soleil invaincu » qui vont rencontrer leur divinité ; la terre elle-même qui les portait, étant devenue un « soleil » par la fusion du magma de feu et de soufre.

 

L’apparence mortellement trompeuse

Verset 7 : « Ces sauterelles ressemblaient à des chevaux préparés pour le combat ; il y avait sur leurs têtes comme des couronnes semblables à de l'or, et leurs visages étaient comme des visages d'hommes. »

Avec ses symboles, le verset 7 illustre le projet d’action du camp protestant déchu. Les groupes religieux (chevaux) sont rassemblés pour un « combat » spirituel qui s’accomplira uniquement à la fin du temps de grâce mais le but final est bien là. Ce combat reçoit dans Apo.16:16 le nom « Harmaguédon ». Ensuite il convient de relever l’insistance de l’Esprit sur sa comparaison avec la réalité des choses ; ce qu’il fait en multipliant l’usage du terme « comme ». C’est sa manière de dénier les fausses revendications des gens religieux concernés. Tout n’est que trompeuse apparence : la « couronne » promise au vainqueur de la foi, et la foi (l’or) elle-même qui n’a qu’une « ressemblance » avec la vraie foi. Les « visages » de ces faux croyants sont eux-mêmes trompeurs puisqu’il ne leur reste qu’une apparence humaine. Celui qui exprime ce jugement sonde les reins et les cœurs. Il connaît les pensées secrètes des êtres humains et fait partager sa vision de la réalité à ses élus.

Verset 8 : « Elles avaient des cheveux comme des cheveux de femmes, et leurs dents étaient comme des dents de lions. »

Selon 1Cor.11:15, les cheveux des femmes leur servent de voile. Et le rôle d’un voile est de masquer le visage soit, l’identité du sujet voilé. Ce verset 8 dénonce par ses symboles l’apparence trompeuse des groupes religieux chrétiens. Ils ont donc, l’apparence extérieure (les cheveux) d’églises (femmes, dans Eph.5:23-32), mais leurs esprits sont animés de la férocité (les dents) des « lions ». On comprend mieux ainsi pourquoi, leurs visages n’ont qu’une apparence humaine. Ce n’est pas sans raison, que Jésus les compare à des lions. Il rappelle ainsi l’état d’esprit du peuple romain qui faisait dévorer les premiers chrétiens par les lions dans leurs arènes. Et cette comparaison est justifiée puisqu’à la fin du monde, ils voudront, de nouveau, faire mourir les derniers vrais élus de Jésus-Christ.

Verset 9 : « Elles avaient des cuirasses comme des cuirasses de fer, et le bruit de leurs ailes était comme un bruit de chars à plusieurs chevaux qui courent au combat. »

Ce verset cible la contrefaçon de la panoplie du vrai soldat de Jésus-Christ qui porte la « cuirasse » de la justice (Eph.6:14), mais ici, cette justice est dure comme « le fer » déjà symbole de l’empire romain dans Daniel. Les « sauterelles » font du bruit avec « leurs ailes » quand elles s’activent. La comparaison qui vient concerne donc l’action. La précision qui suit confirme le lien avec Rome dont les courses de chars à « plusieurs chevaux » réjouissaient les Romains dans leurs circuits. Dans cette image, « plusieurs chevaux », signifie : plusieurs groupes religieux rassemblés pour tirer le « char » romain soit, pour glorifier l’autorité de Rome ; Rome qui a su manipuler les autres dirigeants religieux pour les assujettir par ses séductions. C’est ainsi que l’Esprit résume l’action du camp rebelle. Et ce rassemblement en faveur de Rome les préparent pour le « combat d’Harmaguedon » final dirigé contre les opposants au dimanche, observateurs fidèles du sabbat sanctifié par Dieu, et de manière inconsciente, contre Christ, leur Défenseur Protecteur.

Verset 10 : « Elles avaient des queues semblables à des scorpions et des aiguillons, et c'est dans leurs queues qu'était le pouvoir de faire du mal aux hommes pendant cinq mois. »

Ce verset lève le voile du verset 3, où le mot « queue » était suggéré au titre de « pouvoir des scorpions ». Il est cité clairement bien que sa signification ne soit pas claire pour celui qui ne va pas la chercher dans Esaïe 9:14. Ce n’est pas mon cas, aussi je rappelle cette importante clé : « le prophète qui enseigne le mensonge c’est la queue ». Je clarifie le message codé en ces termes : ces groupes avaient des prophètes menteurs (queues) et rebelles (scorpions) et des langues mensongères (aiguillons), et c’était dans ces faux prophètes (queues) qu’était le pouvoir de faire du mal aux hommes soit, de les séduire et les convaincre d’honorer le dimanche romain pendant 150 années (cinq mois) de paix religieuse garanties par Dieu ; ce qui les expose irrémédiablement aux « tourments de la seconde mort » du jugement dernier à la fin du 7ème millénaire. Quand je pense que des multitudes ne voient pas l’importance du jour du repos ! S’ils croyaient en ce message révélé décodé, ils changeraient d’avis.

Verset 11 : « Elles avaient sur elles comme roi l'ange de l'abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon. »

De plus en plus précise, l’accusation divine atteint son comble : ces groupes religieux ont pour roi, Satan, « l’ange de l’abîme » qui sera lié sur la terre désolée pendant « mille ans » selon Apo.20:3. Le mot « abîme » désigne, dans Gen.1:2, la terre avant qu’elle porte le moindre signe de vie. Ce terme désigne ainsi la terre rendue désolée, toute forme de vie étant anéantie par le retour glorieux du Christ. Elle sera dans cet état pendant « mille ans », avec pour seul habitant, l’ange Satan retenu prisonnier sur elle. Celui que Dieu appelle dans Apo.12, le « dragon, et le serpent, le diable et Satan », reçoit ici le nom Destructeur, signification des mots « hébreu et grec, Abaddon et Apollyon ». Subtilement, l’Esprit nous indique comment cet ange s’y prend pour détruire l’œuvre de Dieu qu’il combat. « L’hébreu et le grec » sont les langues de l’écriture biblique originelle. Ainsi, depuis que la foi protestante est tombée soit, en 1844, début du thème de cette « 5ème trompette », le diable l’a récupérée avec son intérêt bien connu pour la sainte Bible. Mais à l’opposé des glorieux débuts de la Réforme, elle est maintenant utilisée pour détruire le projet de Dieu. Satan applique avec la foi réformée déchue, cette fois avec succès, ce qu’il avait vainement tenté pour faire chuter le Christ lui-même, à l’heure de son épreuve de résistance.

Verset 12 : « Le premier malheur est passé. Voici il vient encore deux malheurs après cela. »

Ici s’achève, au verset 12, ce thème très particulier de la « 5ème trompette». Ce moment indique que l’humanité est entrée dans l’année 1994 de son calendrier usuel. Jusque-là, la paix religieuse a perduré entre toutes les religions monothéistes. Personne n’a été tué pour un motif spirituel d’engagement religieux. L’interdiction de tuer du verset 5 a donc été respectée et accompli comme Dieu l’avait annoncé.

Mais dès le 3 août 1994, le tout premier attentat religieux musulman du GIA tue cinq fonctionnaires français près de l’ambassade de France à Alger, suivi la veille du Noël chrétien le 24 décembre 1994, par un attentat, contre un avion français, qui tue trois personnes à Alger, dont un français. L’été suivant, les groupes armés islamistes du GIA algérien lancent des attaques mortelles dans le RER de Paris, la capitale française. Et en 1996, 7 prêtres catholiques français ont été décapités à Tibhirine en Algérie. Ces témoignages donnent ainsi la preuve que les « cinq mois » prophétisés ont été dépassés. Les guerres religieuses peuvent donc reprendre et se prolonger jusqu’à la fin du monde marquée par le retour du Christ glorifié.

 

 

 

La  6ème trompette : Le deuxième grand « malheur »

Sixième châtiment de toute la fausse sainteté chrétienne

 

La Troisième Guerre Mondiale

 

 

Verset 13 : « Le sixième sonna. Et j'entendis une voix venant des quatre cornes de l'autel d'or qui est devant Dieu, »

Ce sixième châtiment d’avertissement constitue le « deuxième » grand « malheur » annoncé dans Apo.8:13. Il précède la fin du temps de la grâce collective et individuelle et va ainsi s’accomplir entre 2021 et 2029. Avec ce verset 13, l’entrée dans le thème de la « 6ème trompette » va confirmer le retour de la guerre et l’autorisation « de tuer ». Ce nouveau thème concerne les mêmes groupes religieux que ceux de la « 5ème trompette » précédente. Les symboles utilisés sont identiques. Aussi les choses s’expliquent ainsi : les peuples de la « 5ème trompette » se sont habitués à «  ne pas tuer », allant jusqu’à interdire la peine de mort, en Europe et dans certains Etats des USA. Ils y ont trouvé le moyen de faire fonctionner avantageusement le commerce international qui les a enrichis. Ce ne sont donc plus des adeptes de la guerre, mais des défenseurs de la paix à tout prix. La guerre entre peuples chrétiens semble donc exclue, mais hélas une troisième religion monothéiste est beaucoup moins pacifique, c’est l’islam qui marche sur deux jambes : celle des terroristes qui agissent et celle des autres adeptes qui applaudissent à leurs actions meurtrières. Cet interlocuteur rend donc la perspective d’une paix durable impossible, et il suffira, au Dieu créateur, de « sonner » son autorisation pour que le choc des civilisations et des religions se produise avec des effets mortels considérables. Sur le reste de la terre, chaque peuple aura aussi son ennemi traditionnel, les divisions préparées par le diable et ses démons concernant toute la planète.

Cependant ici, la prophétie cible un territoire particulier, l’occident chrétien infidèle.

Le dernier châtiment, avant les « sept derniers fléaux »qui précèdent le retour du Christ, se présente au nom de la « 6ème trompette ». Déjà, avant d’entrer dans les détails du thème, nous savons que ce thème est bien le second des « grands malheurs » annoncés par « l’aigle » de l’empire napoléonien dans Apo.8:13. Or, dans un montage adapté dans cette intention, la prophétie d’Apo.11 impute ce nom « second malheur » à la Révolution Française appelée « la bête qui monte de l’abîme ». Elle est également le thème de la « 4ème trompette » d’Apo.8. L’Esprit nous suggère donc l’existence d’une étroite relation entre les événements concernés par la « 4ème  et la 6ème trompette ». Nous allons découvrir quelles sont ces relations.

Quand la « 6ème trompette » sonne, la voix du Christ, intercesseur devant l’autel des parfums exprime un ordre. (Selon l’image du tabernacle terrestre qui prophétisait son futur rôle céleste d’intercesseur pour les prières des élus).

 

L’Europe occidentale cible de la colère de Jésus-Christ

Verset 14 : « et disant au sixième ange qui avait la trompette : Délie les quatre anges qui sont liés sur le grand fleuve d'Euphrate. »

Jésus-Christ déclare : « Délie les quatre anges qui sont liés sur le grand fleuve l’Euphrate » : libère les puissances démoniaques universelles centrées sur l’Europe symbolisée par le nom Euphrate ; l’Europe occidentale et ses extensions américaines et australiennes où elles sont retenues depuis 1844, selon Apo.7:2 ; il s’agit des quatre anges à qui il a été donné de faire du mal à la terre et à la mer. Les clés d’interprétation sont simples et logiques. « L’Euphrate » est le fleuve qui irriguait la Babylone antique de Daniel. Dans Apo.17, « la prostituée » appelée «  Babylone la grande » siège « sur de grandes eaux », symboles « de peuples, de nations et de langues ». « Babylone » désignant Rome, les peuples concernés sont les peuples européens. En désignant l’Europe pour cible principale de sa colère meurtrière, le Christ Dieu, entend châtier ceux qui le trahissent et font si peu de cas des souffrances qu’il a endurées sur sa douloureuse croix, que le verset précédent vient de rappeler, en citant le mot « autel », qui la prophétisait dans les rites symboliques de l’ancienne alliance.

En ciblant l’Europe, l’Esprit pointe sa vengeance contre deux pays qui concentrent leur culpabilité envers lui. Il s’agit de la foi catholique, l’église mère, et de la fille aînée, comme elle nomme la France qui l’a tant soutenue au cours des siècles, depuis son début, par Clovis, le 1er roi des Francs.

Le premier lien avec la « 4ème trompette » apparaît, c’est la France, peuple révolutionnaire qui a semé sa semence d’incrédulité parmi toutes les nations chrétiennes de la terre, en répandant les écris de ses philosophes, libres penseurs athées. Mais c’est aussi, la Rome papale, que la Révolution des français devait détruire et réduire au silence. Une étude comparative des trompettes avec les châtiments d’avertissements présentés aux hébreux dans Lévitique 26 donne au quatrième le rôle d’une « épée » divine qui « venge son alliance ». Cette fois, par la « 6ème trompette », Jésus va venger son alliance lui-même en frappant les deux peuples coupables et leurs alliés européens. Car selon, Apo.11, l’athéisme français avait « réjoui » et plongé dans « l’allégresse » les peuples d’alentour : « ils s’enverront des cadeaux les uns les autres » lit-on dans Apo.11:10. A son tour, le divin Christ, va leur apporter ses cadeaux : des bombes conventionnelles et atomiques ; le tout précédé par un virus contagieux mortel apparu fin 2019 en Europe. Parmi les cadeaux à remarquer, se trouve l’offre de la statue de la liberté par la France à la ville de New-York des USA. Le modèle était si merveilleux qu’à la suite de la France, d’autres pays européens sont devenus des républiques. En 1917, la Russie reprendra le modèle avec la même hécatombe.

 

La guerre nucléaire mondiale

Verset 15 : « Et les quatre anges qui étaient prêts pour l'heure, le jour, le mois et l'année, furent déliés afin qu'ils tuassent le tiers des hommes. »

Préparés pour « faire du mal à la terre et à la mer » selon Apo.7:2, « les quatre anges sont déliés afin qu’ils tuent le tiers des hommes » et l’action est programmée et attendue depuis longtemps, comme l’indique ce détail : « qui étaient prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année ». Or, depuis quand ce châtiment est-il devenu nécessaire ? Depuis le 7 Mars 321, date où l’adoption du jour du soleil imposé par Constantin 1er s’est accomplie. Selon Apo.17, dont le thème est « le jugement de la prostituée Babylone la Grande », le nombre 17 symbolise le jugement divin. Appliqué en nombre de siècles à partir du 7 Mars 321, ce nombre 17 aboutit au 7 Mars 2021 ; à partir de cette date, les 9 dernières années de la malédiction divine vont permettre l’accomplissement de la « 6ème trompette » d’Apo.9:13.

Relevons bien la mention « du tiers des hommes » qui rappelle qu’aussi terrible soit-il, ce troisième conflit mondial destructeur conserve un caractère partiel (du tiers) d’avertissement ; il est donc utile pour provoquer des conversions religieuses et conduire des élus à s’engager entièrement dans l’œuvre adventiste guidée par Jésus-Christ. Cette destruction vient châtier et inviter à la repentance, l’humanité qui a bénéficié de « 150 années réelles » de paix religieuse, prophétisées par les « cinq mois » de la « cinquième trompette ».

Pour bien comprendre le sens de cette punition, troisième des guerres mondiales depuis 1914, nous devons la mettre en parallèle et la comparer avec la troisième déportation des Juifs à Babylone. Dans cette dernière intervention guerrière, en – 586, le roi Nébucadnetsar a fait détruire le royaume de Juda, le dernier reste de la nation Israël ; Jérusalem et son saint temple sont devenus des ruines. Les ruines laissées par la troisième guerre mondiale vont apporter la preuve que l’alliance chrétienne a autant apostasié que l’alliance juive du peuple Hébreu. Ainsi, après cette démonstration, les survivants incroyants ou religieux seront soumis à la dernière épreuve de foi universelle qui donne une ultime chance de salut aux croyants de toutes les religions monothéistes ; mais le Dieu créateur n’enseigne qu’une seule vérité qui concerne Jésus-Christ et son saint sabbat du samedi, le seul véritable septième jour.

L’hécatombe annoncée pour cette guerre universelle constitue un autre aspect de « second malheur » qui la relie avec celle de l’athéisme révolutionnaire français de la « quatrième trompette ». La France et surtout sa capitale, Paris, est dans le collimateur du Dieu tout-puissant. Dans Apo.11:8, il lui impute les noms « Sodome et Egypte », noms des anciens ennemis détruits pour l’exemple de manière inoubliable par Dieu, l’un par le feu du ciel, l’autre par sa puissance aveuglante. Ceci nous permet de comprendre qu’il va agir contre elle de la même manière terrible et définitive. Il faut prendre conscience de son énorme responsabilité dans la disparition de la vraie foi. Après avoir prise en haine la religion, le régime républicain est tombé entre les mains despotes de Napoléon 1er pour lequel la religion n’était qu’un faire-valoir utile pour sa gloire personnelle. C’est à son orgueil et son opportunisme que la foi catholique doit sa survie par son instauration du Concordat qui fut le destructeur du principe de la vérité divine.

 

Une précision démographique : deux cent millions de combattants

Verset 16 : «  Le nombre des cavaliers de l'armée était de deux myriades de myriades : j'en entendis le nombre. »

Le verset 16 nous donne une importante précision sur le nombre des combattants qui participent au conflit engagé : « deux myriades de myriades » soit, deux cent millions de soldats. Jusqu’en 2021 où je rédige ce document, aucune guerre n’a atteint cet effectif dans ses affrontements. Cependant aujourd’hui, avec une démographie mondiale de sept milliards et demi d’êtres humains, la prophétie peut s’accomplir. La précision apportée par ce verset condamne toutes les interprétations qui ont attribué ce conflit à des actions passées.

 

Une guerre idéologique

Verset 17 : « Et ainsi je vis les chevaux dans la vision, et ceux qui les montaient, ayant des cuirasses couleur de feu, d'hyacinthe, et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions ; et de leurs bouches il sortait du feu, de la fumée, et du soufre. » 

Dans ce verset 17, chiffre du jugement divin, nous retrouvons les symboles de la « 5ème trompette » : les groupes (chevaux) et ceux qui les commandent (les cavaliers). Ils n’ont pour justice (cuirasse) que l’action de brûler par le feu, et quel feu ! Le feu nucléaire comparable au feu du magma souterrain terrestre. L’Esprit leur impute les caractéristiques de la Hyacinthe qui correspond dans la répétition de l’expression dans la fin du verset à la fumée. Celle-ci symbolisant déjà les prières des saints dans le thème précédent, c’est le caractère de son parfum que nous devons retenir, et là, nous comprenons ce que sa mention signifie. Cette plante est toxique, irritante pour la peau, et son odeur donne mal à la tête. Cet ensemble de critères définit celui des prières des combattants engagés. Aucune de ces prières n’est reçue par le Dieu créateur ; elles lui donnent la nausée et lui inspirent un profond dégoût. Il faut comprendre que dans ce conflit essentiellement religieux et idéologique sont engagés uniquement des religions totalement coupées de lui,  mais monothéistes néanmoins principalement : judaïsme, catholicisme, protestantisme, orthodoxie, islam. Un nouveau symbole clé d’Esaïe 9:14 est cité ici : « la tête c’est le magistrat ou l’ancien ». Il y a donc à la tête des groupes qui s’affrontent des magistrats appelés aujourd’hui « présidents » dans les républiques. Et ces présidents sont dotés de la force du « lion », le roi des animaux et roi de la Jungle. Le sens de force lui est donné dans Juges 14:18. Dans son message, l’Esprit prophétise un engagement guerrier piloté à distance par des chefs d’Etats très puissants, autoritaires, et religieusement engagés, puisque c’est de leur « bouche » que sortent leurs prières imagées par le mot « fumée ». De leur même « bouche » sortent à la fois des ordres de destruction par le « feu », des prières par la « fumée », et des anéantissements de multitude, en ordonnant l’usage des bombes nucléaires imagées par le « soufre ». Visiblement, l’Esprit veut relever l’importance de cette force nucléaire qui est à disposition d’un seul homme. Jamais au cours de l’histoire de la terre, un tel pouvoir destructeur a dépendu de la décision d’une seule personne. La chose est en effet remarquable et digne d’être soulignée. Mais, pour nous qui vivons dans ce type d’organisation politique, ces énormités ne nous choquent même plus. Nous sommes tous victimes d’une sorte de folie collective.

Verset 18 : « Le tiers des hommes fut tué par ces trois fléaux, par le feu, par la fumée, et par le soufre, qui sortaient de leurs bouches. »

Le verset 18 insiste sur cette donnée du verset précédent précisant que le « feu, la fumée et le soufre » constituent des fléaux voulus par Dieu ; ce que le verset a confirmé en imputant au Christ vengeur l’ordre de tuer le tiers des hommes.

 

La puissance nucléaire des chefs des nations

Verset 19 : « Car le pouvoir des chevaux était dans leurs bouches et dans leurs queues ; leurs queues étaient semblables à des serpents ayant des têtes, et c'est avec elles qu'ils faisaient du mal. »

Le verset 19 confirme le caractère idéologique religieux du conflit en disant : Car le pouvoir des groupes combattants (les chevaux) était dans leur parole (leurs bouches) et dans leurs faux prophètes (les queues) qui étaient en apparence des séducteurs (des serpents) influents sur les chefs d’Etat, les magistrats (les têtes) par lesquels ils (les combattants) faisaient du mal. Le principe ainsi défini correspond trait pour trait à l’organisation des peuples qui prévaut aujourd’hui au temps de la fin.

Cette Troisième Guerre Mondiale qui vient clore le thème des « trompettes » ou châtiments d’avertissement est si importante que Dieu l’a annoncée en premier aux Juifs de l’ancienne alliance, successivement dans Dan.11:40-45 et Ezéchiel 38 et 39, et ensuite, aux chrétiens de la nouvelle alliance, dans ce livre Apocalypse comme « sixième trompette », au titre de dernier avertissement divin avant la fin du temps de grâce. Retrouvons donc ici, ces riches enseignements complémentaires.

 

Daniel 11:40-45

L’expression, « temps de la fin », nous conduit à étudier ce dernier conflit des nations, révélé et développé dans la prophétie de Dan.11:40 à 45. Nous y découvrons les phases principales de son organisation. A l’origine, en grande partie installé sur le territoire de l’Europe occidentale, l’islam agressif appelé « roi du midi » se heurte au peuple européen catholique en grande majorité ; la foi catholique papale romaine étant le sujet que la prophétie cible depuis Dan.11:36. Le chef papal romain visé jusque là est présenté sous le terme « lui » ; au titre de « roi », il est agressé par le « roi du midi », l’islam qui se « heurtera à lui ». Le choix du verbe « heurter » est précis et judicieux, car ne se « heurtent » que ceux qui se trouvent sur un même territoire. C’est alors que profitant de l’aubaine offerte, la situation ayant plongé l’Europe occidentale en plein désarroi et en panique, le « roi du septentrion» (ou nord)  « tournoiera comme une tempête » sur cette proie mise en difficulté, pour s’en saisir et l’occuper. Il utilise de « nombreux navires », « des chars » et des combattants qui ne sont plus que des « cavaliers » et vit au nord, et pas au nord de l’Europe occidentale, mais au nord du continent Euro-Asiatique. Et plus précisément au nord d’Israël que le verset 41 suggère en l’appelant « le plus beau des pays ». La Russie concernée est un peuple de « cavaliers » (les cosaques), éleveur et fournisseur de chevaux aux ennemis historiques d’Israël.  Cette fois, en fonction de toutes ces données, il devient facile d’identifier ce « roi du septentrion » à la puissante Russie orthodoxe, adversaire religieuse orientale du romanisme papal occidental depuis le schisme religieux chrétien officiel de 1054.

Nous venons de retrouver une partie des belligérants acteurs de la troisième guerre mondiale. Mais l’Europe a des alliés puissants qui l’ont un peu délaissée à cause de la concurrence économique devenue désastreuse depuis la venue d’un virus, le coronavirus covid-19. Exsangues, les économies luttent pour leur survie, chaque peuple se repliant sur lui-même de plus en plus. Toutefois quand le conflit sera engagé en Europe, l’allié américain attendra son heure pour agir.

En Europe, les troupes russes rencontrent peu d’opposition. Un après l’autre, les peuples européens du nord sont occupés. La France seule oppose une faible résistance militaire et les armées russes sont retenues dans la partie nord du pays. La partie sud connaît de graves problèmes avec l’islam déjà installé en quantité dans cette zone. Une sorte d’accord d’intérêt commun relie les combattants musulmans et les Russes. Les deux sont avides de butin et la France est un pays riche, même ruinée économiquement. Les arabes sont pilleurs par héritage traditionnel.

Du côté d’Israël la situation est catastrophique, le pays est occupé. Les peuples arabes musulmans qui l’entourent sont épargnés : Edom, Moab, les enfants d’Ammon : la Jordanie actuelle.

Chose qui ne pouvait pas s’accomplir avant la date 1979 en laquelle l’Egypte a quitté le camp arabe pour faire alliance avec Israël, le choix fait à l’époque, avec le puissant soutien des USA, se retourne en sa défaveur ; elle est occupée par les Russes. Et en précisant « elle n’échappera pas », l’Esprit révèle le caractère opportuniste du choix réalisé en 1979. En se rangeant du côté des plus forts de l’époque, elle croyait échapper au malheur qui la rattrape. Et le malheur est grand, elle est dépouillée de ses richesses par les Russes occupants. Et comme si cela ne suffisait pas, les Libyens et les Ethiopiens la pillent également en passant après les Russes.

 

La phase nucléaire du conflit mondial

Le verset 44 marque un grand changement dans la situation des choses. Alors qu’elles occupent l’Europe occidentale, Israël et l’Egypte, les troupes russes sont effrayées par « des nouvelles » qui concernent leur propre territoire russe. L’Esprit cite « l’orient » en faisant référence à l’occupation de l’Europe occidentale mais aussi « le septentrion » en référence à l’occupation d’Israël ; la Russie se trouvant à « l’orient » de la première et « au septentrion » de la seconde. La nouvelle est si grave qu’elle déclenche une folie meurtrière. C’est ici que les USA entrent dans la bataille, choisissant d’anéantir par le feu nucléaire le territoire russe. La phase nucléaire du conflit est alors engagée. Des champignons mortels s’élèvent en de nombreux lieux, pour anéantir et « exterminer des multitudes » de vies humaines et animalières. C’est dans cette action que « le tiers des hommes est tué » conformément à l’annonce de la « 6ème trompette ». Repoussées jusque sur « les montagnes » d’Israël, les troupes russes du « roi du septentrion » sont anéanties sans recevoir le moindre secours : « sans que personne ne lui soit venu en aide ».

 

Ezéchiel 38 et 39

Ezéchiel 38 et 39 évoquent eux-aussi à leur manière ce dernier conflit de l’histoire. On y relève des détails intéressants comme cette précision qui révèle l’intention de Dieu de « mettre une boucle à la mâchoire » du roi russe pour l’entraîner et l’engager dans le conflit. Cette image illustre une occasion alléchante de s’enrichir avec son peuple, à laquelle il ne pourra pas résister.

Dans cette longue prophétie, l’Esprit nous donne pour repères des noms : Gog, Magog, Rosch (Russe), Méschec (Moscou), Tubal (Tobolsk). Le contexte des derniers jours est confirmé par un détail concernant les peuples attaqués : « Tu diras : Je monterai contre un pays ouvert, je viendrai sur des hommes tranquilles, en sécurité dans leurs demeures, tous dans des habitations sans murailles, et n’ayant ni verrou ni portes (Ezé.38:11) ». Les villes modernes sont en effet entièrement ouvertes. Et les forces qui s’opposent sont tragiquement inégales. L’Esprit met ici dans la bouche du « roi du septentrion » de Daniel, cette fois le verbe « je viendrai » qui suggère une agression massive, rapide, et aérienne selon le verbe et l’image « tournoiera comme une tempête » de Dan.11:40, à partir d’un lieu assez éloigné. Dans cette prophétie d’Ezéchiel, il n’y a pas de mystère au sujet des pays concernés ; la Russie et Israël sont clairement identifiés. Le mystère était uniquement dans Dan.11:36 à 45 où il concernait la papauté romaine et son territoire européen. Et en donnant le nom de « roi du septentrion » à la Russie qui agresse l’Europe catholique papale, Dieu fait référence à sa révélation donnée à Ezéchiel. Car je le rappelle, c’est principalement par rapport à la situation géographique d’Israël que la Russie se situe au « septentrion ». En fait, elle se trouve à « l’orient » de la position de l’Europe occidentale papale catholique romaine. C’est donc bien pour confirmer la position des troupes russes dans cette Europe papale qu’elles occupent et dominent, que l’Esprit situe la venue des mauvaises nouvelles depuis « l’orient ». « Je ferai pleuvoir le feu et le soufre sur lui et sur ses troupes (Ezé.38:22) » ; « J’enverrai le feu dans Magog », lit-on dans Ezé.39:6. Voici donc la cause de la mauvaise nouvelle qui met en fureur le « roi du septentrion » de Dan.11:44. Comme dans Daniel, l’agresseur russe sera acculé et détruit sur les montagnes d’Israël : « Tu tomberas sur les montagnes d’Israël, toi et toutes tes troupes (Ezé.39:4) ». Mais le mystère couvre l’identité des USA à l’origine de cette action. Je trouve dans Ezé.39:9 un détail très intéressant. Le texte évoque la possibilité de faire du feu pendant « sept ans » en brûlant les armes utilisées dans ce terrible conflit mondial. Le bois n’est plus la matière première des armes modernes, mais les « sept ans » cités traduisent l’intensité de cette guerre et la quantité des armes. Depuis le 7 Mars 2021, il ne reste que neuf années jusqu’au retour du Christ ; les 9 dernières années de la malédiction de Dieu au cours desquelles s’accomplira le dernier conflit international ; une guerre terriblement destructrice de vies et de biens. Selon, le verset 12, les cadavres russes seront enterrés pendant « sept mois ».

 

La justice divine terrible et implaquable

Les cadavres seront nombreux et Dieu nous présente dans Ezéchiel 9 une idée de la sauvagerie massacrante qu’il va organiser. Car la troisième guerre mondiale attendue pour l’époque comprise entre 2021 et 2029 est l’antitype de la 3ème guerre conduite par Nébucadnetsar contre l’ancien Israël en – 586. Voici donc ce qu’ordonne le grand Dieu créateur frustré et méprisé par son peuple dans Ezé.9:1 à 11:

 « Ezé.9:1  Puis il cria d'une voix forte à mes oreilles : Approchez, vous qui devez châtier la ville, chacun son instrument de destruction à la main !

Ezé.9:2  Et voici, six hommes arrivèrent par le chemin de la porte supérieure du côté du septentrion, chacun son instrument de destruction à la main. Il y avait au milieu d'eux un homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture. Ils vinrent se placer près de l'autel d'airain.

Ezé.9:3  La gloire du Dieu d'Israël s'éleva du chérubin sur lequel elle était, et se dirigea vers le seuil de la maison; et il appela l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture.

Ezé.9:4  L'Éternel lui dit: Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s'y commettent.

Ezé.9:5  Et, à mes oreilles, il dit aux autres : Passez après lui dans la ville, et frappez; que votre œil soit sans pitié, et n'ayez point de miséricorde !

Ezé.9:6  Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes; mais n'approchez pas de quiconque aura sur lui la marque ; et commencez par mon sanctuaire ! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison.

Ezé.9:7  Il leur dit : Souillez la maison, et remplissez de morts les parvis ! Sortez !... Ils sortirent, et ils frappèrent dans la ville.

Ezé.9:8  Comme ils frappaient, et que je restais encore, je tombai sur ma face, et je m'écriai: Ah ! Seigneur Éternel, détruiras-tu tout ce qui reste d'Israël, en répandant ta fureur sur Jérusalem ?

Ezé.9:9  Il me répondit : L'iniquité de la maison d'Israël et de Juda est grande, excessive ; le pays est rempli de meurtres, la ville est pleine d'injustice, car ils disent: L'Éternel a abandonné le pays, l'Éternel ne voit rien.

Ezé.9:10  Moi aussi, je serai sans pitié, et je n'aurai point de miséricorde ; je ferai retomber leurs œuvres sur leur tête.

Ezé.9:11  Et voici, l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture, rendit cette réponse : J'ai fait ce que tu m'as ordonné. »

Tous ceux qui sont tués pour des raisons religieuses ne sont pas des martyrs de la foi. Il y a dans cette catégorie beaucoup de fanatiques prêts à donner leur vie, éventuellement, pour leur religion, mais aussi pour n’importe quelle idéologie politique ou autre. Le véritable martyr de la foi l’est, premièrement, exclusivement, en Jésus-Christ. Ensuite, c’est, obligatoirement, un élu dont la vie offerte en sacrifice n’est agréable au Dieu créateur, que si sa mort a été précédée par une vie conforme à ses exigences révélées pour son temps.

Retrouvons donc maintenant, dans le thème de la « 6ème trompette » l’évocation du contexte moral des temps qui succèdent à la guerre.

 

L’irrépentance des survivants

Contrairement à ce que pensent et redoutent la plupart des hommes, aussi destructrices qu’elles soient, les armes nucléaires n’anéantiront pas l’humanité ; car des « survivants » subsisteront après la fin du conflit. Au sujet des guerres, Jésus a déclaré dans Matt.24:6 : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. » L’anéantissement de l’humanité sera dû à l’action du Dieu créateur après son retour glorieux dans la personne de Jésus-Christ. Car les survivants doivent être soumis à une dernière épreuve de foi. Depuis 1945, date de la première utilisation de l’arme atomique, plus de deux mille explosions réalisées pour des essais par les puissances terrestres qui la détiennent se sont accomplies ; il est vrai, successivement, sur une longueur de temps de 75 ans et la terre est immense, bien que limitée, elle endure et supporte les coups que l’humanité lui inflige. Dans la guerre nucléaire qui vient, au contraire, des multitudes d’explosions s’accompliront dans une courte période et la dispersion de la radioactivité rendra impossible le prolongement de la vie sur la terre. Par son retour, le divin Christ mettra fin aux souffrances de l’humanité rebelle agonisante.

Verset 20 : « Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains, de manière à ne point adorer les démons, et les idoles d'or, d'argent, d'airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher ; »

Au verset 20, l’Esprit prophétise l’endurcissement des peuples survivants. « Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains ». Le « second malheur » annoncé au temps de l’empire constitue bien un « fléau » divin, mais il précède les « sept derniers » qui vont s’abattre sur les pécheurs coupables, après la fin du temps de grâce d’Apo.15. Faut-il encore ici le rappeler, ces « fléaux » punissent tous l’agression romaine portée contre l’ordre du temps créé par le Tout-Puissant Dieu créateur.

« … ils ne cessèrent pas d’adorer les démons, et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher ».

Dans cette énumération, l’Esprit cible les images cultuelles de la foi catholique qui sont objets d’adoration de la part des adeptes de cette religion idolâtre. Ces effigies représentent, en première, la « Vierge Marie », et derrière elle, en grands nombres, des saints plus ou moins anonymes, car elle laisse à chacun beaucoup de liberté pour choisir son saint préféré. Le grand marché est ouvert 24 heures sur 24. On propose des coussinets pour toutes les aisselles, de tous styles et toutes tailles. Et ce type de pratique irrite particulièrement celui qui a souffert sur la croix de Golgotha ; aussi, sa vengeance sera terrible. Et déjà, après avoir fait connaître en 2018 à ses élus son puissant et glorieux retour pour  l’année 2030, dès 2019, il frappe les pécheurs de la terre par un virus contagieux mortel. Ce n’est là qu’un tout petit signe de sa colère à venir, mais il a déjà l’efficacité pour lui, puisqu’on lui doit déjà, une ruine économique sans précédent dans l’histoire de l’Occident d’origine chrétienne. Et quand elles sont ruinées, les nations se querellent, puis se battent et se combattent.

Le reproche adressé par Dieu est d’autant plus justifié que sous l’apparence de Jésus-Christ, le vrai Dieu est venu dans la chair, au milieu des hommes et là comme l’un d’eux, il a « vu, entendu, et marché », contrairement aux idoles taillées ou moulées qui ne peuvent pas le faire.

Verset 21 : « et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur impudicité ni de leurs vols. »

Avec le verset 21, le thème se referme. En évoquant « leurs meurtres », l’Esprit dépeint la mortelle loi dominicale qui, à terme, exigera la mort des fidèles observateurs du saint sabbat sanctifié par Dieu. En citant « leurs enchantements», Il cible, les messes catholiques honorées par ceux qui justifient son « dimanche », ce faux jour du Seigneur et authentique « jour du soleil » païen. En rappelant « leur impudicité », l’Esprit montre du doigt la foi protestante héritière de « l’impudicité » catholique de la fausse « prophétesse Jézabel » d’Apo.2:20. Et en leur imputant « leurs vols », il suggère les vols spirituels accomplis, en premier, contre Jésus-Christ, lui-même, auquel, selon Dan.8:11, le roi papal « enleva le perpétuel » sacerdoce et son titre légitime justifié de « Chef de l’Assemblée », d’Eph.5:23 ; mais aussi, son ordre du « temps et sa loi », selon Dan.7:25. Ces interprétations hautement spirituelles n’excluent pas des applications ordinaires littérales, mais elles les dépassent de beaucoup dans le jugement de Dieu et ses conséquences pour les auteurs coupables.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apocalypse 10 : le petit livre ouvert

 

Retour du Christ et châtiment des rebelles

 

Le petit livre ouvert et ses conséquences

 

 

Retour du Christ au terme de la quatrième attente adventiste 

Verset 1 : « Je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, enveloppé d'une nuée ; au-dessus de sa tête était l'arc-en-ciel, et son visage était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu. »

Le chapitre 10 vient simplement confirmer la situation spirituelle établie jusque là. Le Christ apparaît sous l’aspect du Dieu de la sainte alliance divine, sous l’image de « l’arc-en-ciel » donné après le déluge à Noé et ses descendants. C’était le signe de la promesse de Dieu de ne plus jamais détruire la vie sur terre par les eaux diluviennes. Dieu tiendra sa promesse, mais par la bouche de Pierre, il a annoncé que la terre d’à présent est « réservée pour le feu » ; un déluge de feu. La chose s’accomplira uniquement pour le jugement dernier du septième millénaire. Le feu n’a pas fini de détruire des vies pour autant, car c’est une arme que Dieu a déjà utilisée contre les villes de la vallée de Sodome et Gomorrhe. Dans ce cours chapitre, l’Esprit illustre brièvement les événements qui succèdent à la « 6ème trompette ». L’ouverture du chapitre se fait sur l’image du retour glorieux du Christ vengeur.

 

La prophétie entièrement descellée

Verset 2 : « Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre ; » 

Depuis le début du livre, selon Apo.1:16, Jésus vient combattre les adorateurs du « soleil » divinisé. Le rôle des symboles se précise : « son visage était comme le soleil » et que vont devenir ses ennemis, les adorateurs du « soleil »? Réponse : ses marchepieds, et malheur à eux ! Parce que « ses pieds sont comme des colonnes de feu ». Ce verset de la Bible, alors, s’accomplira : « Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied  (Psa.110:1 ; Matt.22:44) ». Leur culpabilité a augmenté du fait qu’avant son retour, Jésus a « ouvert le petit livre » de la Révélation en descellant, depuis 1844, le « septième sceau » qui le tenait encore fermé dans Apo.5:1 à 7. Entre 1844 et 2030, année du contexte évoqué dans ce chapitre 10, la compréhension et le sens du sabbat ont évolué jusqu’à la pleine lumière. Aussi, les hommes de cette époque, sont-ils, sans excuse, quand ils choisissent de ne pas l’honorer. Le « petit livre » a alors été « ouvert » par le Saint-Esprit du Christ et les adorateurs du soleil n’en ont que faire. Au verset 2, leur sort est illustré. Pour comprendre le sens des symboles « mer et terre » trouvés dans ce verset, nous devons étudier Apo.13 dans lequel, Dieu les rattachent à deux « bêtes » spirituelles qui vont apparaître dans les 2000 années de l’ère chrétienne. La première « bête, qui monte de la mer », symbolise le régime inhumain, donc bestial, de la coalition des pouvoirs civils et religieux, dans leur première forme historique des monarchies et du papisme catholique romain. Ces monarchies sont symbolisées par les « dix cornes » associées au symbole désignant Rome dans Dan.7 par « la petite corne » et Apo.12, 13 et 17 par « les sept têtes ». Cette « bête », selon le jugement des valeurs divines, arbore les symboles cités dans Daniel 7 : les empires prédécesseurs de l’empire romain, en ordre inversé de celui de Dan.7 : léopard, ours, lion. « La bête » est donc bien elle-même le monstre romain de Dan.7:7. Mais ici, dans Apo.13, le symbole de la « petite corne » papale, qui succède aux « dix cornes », est remplacé par celui des « sept têtes » de l’identité romaine. Et l’Esprit lui impute des « blasphèmes » soit, des mensonges religieux. La présence de « couronnes » sur les « dix cornes » indique l’époque où les « dix cornes » de Dan.7:24 sont entrées en règnes. C’est donc également l’époque où la « petite corne » ou « roi différent » est elle-même en activité. « La bête » identifiée, la suite annonce son avenir. Elle agira librement pendant « un temps, des temps (2 temps) et un demi-temps ». Cette expression désigne 3 ans et demi prophétiques soit, 1260 années réelles, dans Dan.7:25 et Apo.12:14 ; on la retrouve sous la forme de « 1260 jours »-années ou « 42 mois » prophétiques dans Apo.11:2-3, 12:6 et Apo.13:5. Mais au verset 3 de ce chapitre 13, l’Esprit annonce qu’elle sera frappée et « comme blessée à mort », précisément par l’athéisme français entre 1789 et 1798. Et grâce au Concordat de Napoléon 1er, « sa blessure mortelle sera guérie ». Ainsi, ceux qui n’aiment pas la vérité divine pourront à loisir continuer à honorer les mensonges qui tuent l’âme et le corps.

A la fin des jours, va apparaître une image de la première « bête qui montait de la mer ». Cette nouvelle bête se distingue par le fait qu’elle va, cette fois, « monter de la terre ». En s’appuyant sur l’image de la Genèse, où « la terre » sort de la « mer », subtilement, l’Esprit nous dit que cette seconde « bête » est sortie de la première, désignant ainsi l’église catholique prétendue réformée ; définition exacte de la foi réformée protestante. En 2021, elle représente déjà la plus grande puissance militaire de la planète terre et fait autorité depuis sa victoire contre le Japon et l’Allemagne nazie en 1944-45. Il s’agit bien sûr, des USA, à l’origine surtout protestante, mais en grande partie catholique aujourd’hui, du fait de la forte émigration hispanique accueillie. En l’accusant de faire « adorer la première bête en sa présence », l’Esprit dénonce son héritage du dimanche romain. C’est dire, si les étiquettes religieuses sont trompeuses. La foi protestante moderne est si attachée à cet héritage romain, qu’elle ira jusqu’à promulguer une loi contraignante, rendant le repos dominical obligatoire sous peine de sanctions : le boycott commercial dans un premier temps, et une condamnation à mort, à terme. Le dimanche est désigné comme la « marque » de l’autorité de « la bête » romaine, la première « bête ». Et le chiffre « 666 » est la somme obtenue avec les lettres du titre « VICARIVS FILII DEI », ce que l’Esprit appelle « le nombre de la bête ». Fais le calcul, le nombre y est :

V    I       C       I     V                     I      L      I     I                      D       I

5 + 1 + 100 + 1 + 5 = 112    +   1 + 50 + 1 + 1 = 53       +  500 + 1 = 501

                         112     +                                53        +                   501 = 666 

Une précision importante : La marque n’est reçu « sur la main » ou « sur le front », que dans la mesure où « la main » symbolise l’œuvre, l’action, et « le front » désigne, lui, la volonté personnelle de chaque créature libre de ses choix comme Ezé.3:8 nous l’indique : « j’endurcirai ton front pour que tu l’opposes à leur front ».

 

Voici donc bien identifiés les futurs « marchepieds » de Jésus-Christ, le Juste divin Juge. Et subtilement, par l’indication du « pied droit » prioritaire ou du « pied gauche », l’Esprit indique qui il tient pour plus coupable. Le « pied droit » enflammé est pour la foi catholique papale romaine à laquelle Dieu impute le versement du sang de « tous ceux qui ont été égorgés sur la terre », selon Apo.18:24. Sa priorité pour la colère est donc méritée. Ensuite, également coupable, pour l’avoir à son tour imitée, en créant « l’image » de la première «bête » catholique, la foi protestante, appelée « la terre », reçoit le feu du « pied gauche » de Jésus-Christ qui venge ainsi le sang des derniers saints élus qui allait être versé sans son intervention salvatrice.

Verset 3 : « et il cria d'une voix forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs voix. »

Le secret caché ou scellé dans les versets 4 à 7, proclamé par « la voix des sept tonnerres » est aujourd’hui levé. « La voix » de Dieu est ainsi comparée au bruit du « tonnerre » associé au chiffre « sept » qui symbolise sa sanctification. Cette voix proclame un message longtemps caché et ignoré des hommes. Il s’agit de l’année du retour en gloire de notre divin et sublime Seigneur Jésus-Christ. La date a été révélée à ses élus en 2018 ; il s’agit du printemps 2030, en lequel s’achèvera, depuis la mort expiatoire de Jésus le 3 Avril 30, le troisième tiers de 2000 années des 6000 ans programmés par Dieu pour sa sélection d’élus.

Verset 4 : « Et quand les sept tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j'allais écrire ; et j'entendis du ciel une voix qui disait : Scelle ce qu'ont dit les sept tonnerres, et ne l'écris pas. »

Dans cette scène, Dieu poursuit deux buts. Le premier est que ses élus doivent savoir que Dieu a bien fixé un temps pour la fin du monde ; il n’est pas véritablement caché, puisqu’il dépend de notre foi au programme des 6000 ans prophétisés par les six jours profanes de nos semaines. Le deuxième but est de décourager la recherche de cette date jusqu’au temps où il ouvrira, lui-même, la voie de la compréhension. Ce qui s’est accompli, pour chacune des trois épreuves adventistes utiles pour cribler et sélectionner les élus trouvés dignes de bénéficier de la justice éternelle offerte par Jésus-Christ, en 1843, 1844 et 1994.

Verset 5 : « Et l'ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, »

Dans cette attitude de grand Juge victorieux, ses pieds posés sur ses ennemis, Jésus-Christ va formuler un serment solennel qui l’engage divinement.

Verset 6 : « et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu'il n'y aurait plus de temps, »

Le serment de Jésus-Christ est fait au nom du Dieu créateur et il est adressé à ses élus qui honorent l’ordre du premier ange d’Apo.14:7 ; ceci, en démontrant par leur obéissance, leur « crainte » de Dieu, par l’observation de son quatrième commandement qui rend gloire à son acte créateur. La déclaration « qu'il n'y aurait plus de temps » confirme que dans son programme, Dieu avait prévu les trois attentes adventistes vaines de 1843, 1844 et 1994. Comme je l’ai déjà exprimé, ces attentes vaines étaient utiles pour cribler les croyants chrétiens. Car tout en étant vaines leurs conséquences ont été pour ceux qu’elles ont éprouvés, dramatiques et spirituellement mortelles ou, pour les élus, causes de leur bénédiction et de leur sanctification par Dieu.

 

Annonce du 3ème grand malheur prophétisé dans Apo.8:13.

Verset 7 : « mais qu'aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait (de la trompette), le mystère de Dieu s'accomplirait, comme il l'a annoncé à ses serviteurs, les prophètes. »

Le temps des constructions des dates prophétiques est fini. Celles qui ont été établies par les données prophétisées ont accompli leur rôle, pour éprouver, successivement, la foi des protestants en 1843-44, et celle des adventistes en 1994. Il n’y aura donc désormais plus de fausses dates, plus de fausses attentes ; la nouvelle, engagée depuis 2018, sera la bonne, et les élus entendront, pour leur salut, le son de la « septième trompette » qui marquera l’intervention du Christ de la Justice divine ; l’heure où selon Apo.11:15 : « le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ », et donc enlevé au diable.

 

 

Les conséquences et l’époque du ministère prophétique

Verset 8 : « Et la voix, que j'avais entendue du ciel, me parla de nouveau, et dit : Va, prends le petit livre ouvert dans la main de l'ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. »

Les versets 8 à 11 illustrent l’expérience de la mission du serviteur chargé de présenter en clair la prophétie codée.

Verset 9 : « Et j'allai vers l'ange, en lui disant de me donner le petit livre. Et il me dit : Prends-le, et avale-le ; il sera amer à tes entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du miel. ».

Venant en premières, « les douleurs des entrailles » imagent très bien, les souffrances et l’affliction provoquées par le rejet de la lumière proposée de la part des chrétiens rebelles. Ces souffrances atteindront leur comble pour la dernière épreuve de foi, à l’heure de la loi dominicale, où la vie des élus sera menacée de mort. Car jusqu’à la fin, la lumière et ses dépositaires seront combattus par le diable et ses démons célestes et terrestres, alliés conscients ou inconscients de ce « Destructeur », « l’ Abaddon ou Apollyon » d’Apo.9:11. «  La douceur du miel » image elle-aussi parfaitement le bonheur de comprendre les mystères de Dieu qu’il fait partager à ses vrais élus assoiffés de vérité. Sur la terre aucun autre produit ne concentre comme lui, sa douceur naturellement sucrée. Dans la normalité, l’être humain apprécie et recherche ce goût sucré qui lui est agréable. Egalement, l’élu du Christ recherche en Dieu la douceur d’une relation aimante et paisible ainsi que ses instructions.

En donnant à sa révélation « Apocalypse » (= Révélation) « la douceur du miel », l’Esprit de Dieu la compare à « la manne céleste » qui avait « le goût du miel » et qui nourrît les Hébreux, au désert, pendant les 40 années qui précédèrent leur entrée dans la terre promise enlevée aux Cananéens. De même qu’un Hébreux n’aurait pas pu survivre sans consommer cette « manne », depuis 1994, terme des « cinq mois » prophétisés dans Apo.9:5-10, la foi adventiste ne survit qu’en se nourrissant de cette dernière « nourriture » (Matt.24:45) spirituelle prophétique « préparée pour le temps convenable de la venue » glorieuse de Jésus-Christ. Cet enseignement que le Dieu de vérité me donne de réaliser seulement en ce sabbat matin à la 4ème  heure du 16 Janvier 2021 (mais 2026 pour Dieu) eut été utile pour répondre à celui qui me demandait un jour au sujet de l’étude des prophéties « Qu’est-ce que cela peut m’apporter ? » la réponse de Jésus est courte et simple : la vie spirituelle pour échapper à la mort spirituelle. Si l’Esprit ne reprend pas l’image d’un « gâteau », mais seulement « la douceur du miel », c’est parce que la vie physique de l’Hébreux était concernée par cette nourriture de « manne ». Au sujet de la Révélation, la nourriture est uniquement pour l’esprit des élus. Mais, dans cette comparaison, elle apparaît autant nécessaire, indispensable et exigée par le Dieu vivant comme une condition de maintien de la vie spirituelle. Et cette exigence est logique, car Dieu n’a pas préparé cette nourriture pour qu’elle soit ignorée et méprisée par ses serviteurs des derniers jours. Elle constitue l’élément le plus sanctifié depuis le sacrifice de Jésus-Christ et la dernière forme et l’accomplissement final de la sainte Cène » ; Jésus donnant à ses élus pour nourriture, son corps et son instruction prophétique.

Verset 10 : « Je pris le petit livre de la main de l'ange, et je l'avalai ; il fut dans ma bouche doux comme du miel, mais quand je l'eus avalé, mes entrailles furent remplies d'amertume. »

Dans l’expérience vécue, le serviteur a découvert dans la solitude, l’éblouissante lumière prophétisée par Jésus et il lui a effectivement, en premier, trouvé « la douceur du miel », un plaisir agréable comparable à la douceur sucrée du miel. Mais, la froideur manifestée par les membres et les enseignants adventistes auxquels j’ai voulu la présenter ont produit dans mon corps d’authentiques douleurs ventrales appelées colites. Je témoigne donc de l’accomplissement spirituel et littéral de ces choses.

Cependant, une autre explication concerne l’époque finale en laquelle la lumière prophétique est éclairée. Elle commence dans un temps de paix, mais va s’achever dans un temps de guerre et de terreur meurtrière. Dan.12:1 l’a prophétisée comme « une époque de détresse telle qu’il n’y en a point eu de semblable, depuis que les nations existent jusqu’à cette époque » ; voici là, de quoi provoquer « des douleurs aux entrailles ». D’autant plus que nous lisons dans Lam.1:20,: « YaHWéH, regarde ma détresse ! Mes entrailles bouillonnent, mon cœur  est bouleversé au dedans de moi, car j'ai été rebelle. Au dehors l'épée a fait ses ravages, au dedans la mort. » Egalement dans Jér.4:19 : « Mes entrailles ! Mes entrailles : je souffre au dedans de mon cœur, le cœur me bat, je ne puis me taire ; car tu entends, mon âme, le son de la trompette, le cri de guerre. » L’amertume des « entrailles » établit une comparaison entre la mission adventiste finale et celle qui fut confiée au prophète Jérémie. Dans les deux expériences, les élus œuvrent       dans l’hostilité ambiante des dominateurs rebelles de leur époque. Jérémie et les derniers vrais adventistes dénoncent les péchés commis par les dirigeants civils et religieux de leur temps et en agissant ainsi, la colère des coupables se retourne contre eux, jusqu’à la fin du monde marquée par le retour en gloire de Jésus-Christ, le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » d’Apo.19:16.

 

La fin d’une première partie de la Révélation

 

Dans cette première partie, nous avons trouvé le prologue et les trois thèmes parallèles, des Lettres adressées aux anges des sept Eglises, des sept sceaux ou signes des temps, et des six trompettes ou châtiments avertisseurs suscités par l’indignation de Dieu.

 

Verset 11 : « Puis on me dit : Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de rois. »

Le verset 11 confirme la couverture entière des 2000 dernières des 6000 années du programme préparé par Dieu. Arrivée au temps du retour glorieux de Jésus-Christ, l’évocation de la prophétie va reprendre le survol de l’ère chrétienne dans le chapitre 11 sous un thème différent : « Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de rois ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ouverture de la seconde partie de la Révélation

 

Dans cette seconde partie, en survol parallèle de l’ère chrétienne, l’Esprit va cibler des événements importants déjà évoqués dans la première partie du livre, mais ici, dans la seconde partie, il va nous révéler son jugement de manière plus développée sur chacun de ces thèmes. Là encore, chaque chapitre va utiliser des symboles et des images différentes mais toujours complémentaires. C’est par le regroupement de tous ces enseignements que la prophétie identifie les sujets ciblés. Depuis le livre de Daniel, ce principe de mise en parallèle des chapitres des prophéties est appliqué par l’Esprit révélateur, comme tu peux le constater.

 

Apocalypse 11, 12 et 13

 

Ces trois chapitres couvrent en parallèle le temps de l’ère chrétienne en mettant la lumière sur des événements différents, mais qui restent toujours très complémentaires. Je vais en résumer, puis détailler, les thèmes.

 

 

Apocalypse 11

 

Le règne papal – L’athéisme national – La septième trompette

 

 

Versets 1 à 2 : le règne du faux prophète papal catholique de 1260 années : Le persécuteur.

Versets 3 à 6 : au cours de ce règne intolérant et persécuteur « les deux témoins » de Dieu, les saintes écritures des deux alliances, seront affligés et persécutés, par « la bête », la coalition religieuse romaine alliée aux monarchies de l’Europe occidentale.

Les versets 7 à 13 ont pour sujet « la bête qui monte de l’abîme » soit, la « Révolution Française » et son athéisme national qui apparaît pour la première fois dans l’histoire de l’humanité.

Les versets 15 à 19 auront pour thème un développement partiel de la « septième trompette ».

 

Le rôle du règne papal imagé

Verset 1 : « On me donna un roseau semblable à une verge, en disant : Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l'autel, et ceux qui y adorent. »

L’époque ciblée est un temps de punition révélé par le mot « verge ». La punition est justifiée « à cause du péché » rétabli civilement depuis 321 et religieusement depuis 538. Depuis cette seconde date, le péché est imposé par le régime papal symbolisé ici par « le roseau » qui désigne « le faux prophète qui enseigne le mensonge » dans Esa.9:13-14. Ce message image celui de Dan.8:12 : « l’armée fut livrée avec le perpétuel à cause du péché », dans lequel, « l’armée » désigne l’Assemblée chrétienne, « le perpétuel », le sacerdoce de Jésus enlevé par le régime papal, et « le péché », l’abandon du sabbat depuis 321. Ce n’est là qu’une reprise d’un message maintes fois répété par des aspects et des symboles différents. Il confirme le rôle punitif que Dieu donne à l’instauration du régime papal romain. Le verbe « mesure » signifie « juge ». La punition est donc le résultat d’un jugement de Dieu porté contre « le temple de Dieu », l’Assemblée collective du Christ, « l’autel » symbole de la croix de son sacrifice, et « ceux qui y adorent » soit, les chrétiens qui se réclament de son salut.

Verset 2 : « Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas ; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois. »

Le mot important de ce verset est « extérieur ». Il désigne à lui seul la foi superficielle du catholicisme romain concerné dans l’image de son règne de 1260 jours-années présentés ici sous la forme « 42 mois ». « La ville sainte » image des vrais élus « sera foulée aux pieds par les nations » coalisées avec le régime despote papal soit les rois des royaumes européens « qui commettent adultère avec » la « Jézabel » catholique pendant son long règne intolérant de 1260 années réelles entre 538 et 1798. Dans ce verset, Dieu marque la différence entre la vraie et la fausse foi en s’appuyant sur le symbolisme du sanctuaire hébreu : le tabernacle de Moïse et le temple bâti par Salomon. On retrouve dans les deux cas, sur « le parvis, à l’extérieur du temple », des rites religieux charnels : l’autel des sacrifices et la cuve des ablutions. La véritable sainteté spirituelle se trouve à l’intérieur du temple : dans le lieu saint où sont : le chandelier à sept lampes, la table des 12 pains de proposition, et l’autel des parfums placé devant le voile qui masque le lieu très saint, image du ciel où Dieu siège sur son trône royal. La sincérité des candidats au salut chrétien est connue seulement de Dieu, et sur la terre, l’humanité est trompée par la religion de façade « extérieure » que la foi catholique romaine représente en première dans l’histoire de la religion chrétienne de notre ère.

 

La sainte Bible, la parole de Dieu, persécutée

Verset 3 : « Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. » 

Pendant ce long règne confirmé ici sous la forme « 1260 jours », la Bible symbolisée par les « deux témoins » va être partiellement ignorée jusqu’au temps de la Réforme ou elle est même persécutée par les ligues catholiques favorables aux papes qu’elles soutiennent à coups d’épées. L’image « revêtus de sac » désigne un état d’affliction que la Bible va endurer jusqu’en 1798. Car sur la fin de cette période, l’athéisme révolutionnaire français va la brûler en places publiques, tentant lui-aussi de la faire entièrement disparaître.

Verset 4 : « Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre. »

Ces « deux oliviers et deux chandeliers » sont les symboles des deux alliances successives que Dieu a organisées dans son plan du salut. Deux dispensations religieuses consécutives porteuses de son Esprit dont l’héritage laissé est la Bible et ses textes des deux alliances. Le projet des deux alliances était prophétisé dans Zac.4:11 à 14, par « deux oliviers placés à droite et à gauche du chandelier ». Et déjà, précédant « les deux témoins » du verset 3, Dieu disait d’eux dans le témoignage de Zacharie : « Ce sont les deux fils de l’huile qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre. » Dans ce symbolisme « l’huile » désigne l’Esprit divin. « Le chandelier » prophétise Jésus-Christ qui dans un corps humain va apporter la lumière de l’Esprit dans sa sanctification (= 7) et en répandre la connaissance parmi les hommes, de même que le chandelier symbolique diffuse la lumière en brûlant l’huile contenue dans ses « sept » vases.

A relever : « Le chandelier » à « sept » lampes est axé sur le vase du milieu ; ceci, à l’image du milieu de la semaine qui fait, du 4ème jour de la semaine pascale, le jour où, par sa mort expiatoire, Jésus-Christ a fait « cesser le sacrifice et l’offrande », le rite religieux hébreu, conformément au projet divin prophétisé dans Dan.9:27. Le « chandelier » à sept lampes portait donc lui-aussi un message prophétique.

Verset 5 : « Si quelqu'un veut leur faire du mal, du feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis ; et si quelqu'un veut leur faire du mal, il faut qu'il soit tué de cette manière. »

Ici, comme dans Apo.13:10, Dieu confirme à ses vrais élus son interdiction de punir, eux-mêmes, le mal fait à la Bible et à sa cause. C’est une action qu’il se réserve en exclusivité. Les maux sortiront de la bouche du Dieu créateur. Dieu s’identifie à la Bible que l’on nomme « la parole de Dieu », en sorte que celui qui lui fait du mal s’en prend directement à sa personne.

Verset 6 : « Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu'il ne tombe point de pluie pendant les jours de leur prophétie ; et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toute espèce de plaie, chaque fois qu'ils le voudront. »

L’Esprit cite des faits rapportés dans la Bible. En son temps, le prophète Elie obtint de Dieu qu’il ne tombe pas de pluie sinon à sa parole ; avant lui Moïse reçut de Dieu le pouvoir de changer les eaux en sang et de frapper la terre par 10 plaies. Ces témoignages bibliques sont d’autant plus importants que dans les derniers jours, le mépris pour la parole de Dieu écrite et inspirée va être châtié par des fléaux du même type, selon Apo.16.

 

L’athéisme national de la Révolution Française

Les lumières ténébreuses

Verset 7 : « Quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l'abîme leur fera la guerre, les vaincra, et les tuera. »

L’Esprit nous révèle ici, une chose importante à relever ; la date 1793 marque la fin du témoignage biblique, mais pour qui ? Pour ses ennemis de l’époque qui avaient persécutée la Bible rejetant son autorité divine en matière d’appui de la foi ; soit, les monarques, les aristocrates monarchistes, le régime papal catholique romain et tout son clergé. A cette date, Dieu condamne, également, les faux croyants protestants qui dans la pratique ne tiennent déjà pas compte de ses enseignements. Dans Dan.11:34, dans son jugement, Dieu leur impute « l’hypocrisie » : « Dans le temps où ils succomberont, ils seront un peu secourus, et plusieurs se joindront à eux par hypocrisie. » Ce n’est que la première partie du témoignage de la Bible qui s’achève, car en 1843, son rôle va reprendre une importance vitale en invitant les élus à découvrir les prophéties adventistes. L’instauration de l’athéisme national en France va cibler la Bible et tenter de la faire disparaître. L’usage sanglant abondant de « sa guillotine » en fait bien une nouvelle « bête » qui, cette fois, devait « monter de l’abîme ». Par ce terme emprunté  au récit de la création dans Genèse 1:2, l’Esprit rappelle que si Dieu, son Créateur, n’existait pas, aucune vie se serait développée sur la terre. « L’abîme » est le symbole de la terre privée d’habitant, quand elle est « informe et vide ». Elle était ainsi « au commencement », selon Gen.1:2, et elle le redeviendra pendant « mille ans », à la fin du monde, après le retour glorieux de Jésus-Christ, qui est le thème qui suit celui-ci dans ce chapitre 11. Cette comparaison avec le chaos originel est bien méritée pour un régime républicain qui naît dans le chaos politique et le plus grand désordre. Parce que les hommes rebelles savent s’unir pour détruire mais ils sont très partagés sur les formes qui devront être données à la reconstruction. Ce témoignage offre après lui la démonstration du fruit que l’humanité peut porter quand elle est entièrement coupée de Dieu ; privée de sa bienfaisante action.

Mais en la nommant « abîme » l’Esprit du Dieu créateur suggère également le contexte et l’état de la création originelle de notre terre. Ainsi, ciblant le premier jour de cette création, il nous montre une terre plongée dans les « ténèbres » absolues puisqu’à ce moment, Dieu n’a pas encore donné à la terre la lumière d’aucun astre. Et cette idée, rattache spirituellement cette « bête qui monte de l’abîme » au « quatrième sceau » d’Apo.6:12 décrit comme un « soleil noir comme un sac de crin ». Le rattachement se fait aussi avec la « 4ème trompette » d’Apo.8:12 décrite par les « frappes du tiers, du soleil, du tiers de la lune, et du tiers des étoiles ». Par ces images, l’Esprit lui impute un caractère particulièrement « ténébreux ». Cependant c’est dans cet aspect et cet état « ténébreux » que la France va glorifier ses libres penseurs en leur attribuant le titre de « lumières ». On se souvient alors des paroles de Jésus-Christ citées dans Matt.6:23 : « mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres! » Ainsi la pensée libre ténébreuse entre en guerre contre l’esprit religieux et cet esprit nouveau libertaire va se prolonger dans le temps et s’étendre sur le monde occidental … dit chrétien et il va garder son influence maléfique jusqu’à la fin du monde. Avec la Révolution française, les « ténèbres » s’installent à perpétuité avec le péché. Car, avec elle, les livres écrits par les philosophes de la pensée libre apparaissent ; ce qui la relie au « péché » qui caractérise la Grèce dans les prophéties de Daniel 2-7-8. Ces nouveaux livres  vont concurrencer la Bible et réussir à l’étouffer, dans une énorme proportion. La « guerre » dénoncée est donc surtout idéologique. Après la Révolution et après la Seconde Guerre Mondiale, ces ténèbres prendront l’aspect de l’humanisme le plus élevé contrastant et rompant ainsi avec l’intolérance d’origine, mais la « guerre » idéologique se prolonge. Les humains occidentaux seront prêts à tout sacrifier pour cette « liberté ». En fait, ils sacrifieront leurs nations, leur sécurité, et n’échapperont pas pour autant, à la mort programmée par Dieu.

Verset 8 : « Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié. »

Les « cadavres » cités sont ceux des « deux témoins » dont les premiers agresseurs sont également exécutés sur la « place » de la même « ville ». Cette « ville » est Paris, et la « place » citée se nommait, successivement, « place Louis XIV », « place Louis XV », « place de la Révolution », et désigne l’actuelle « place de la Concorde ». L’athéisme ne fait des faveurs à aucune forme religieuse. Les victimes guillotinées sont justement frappées pour une appartenance religieuse. Et comme le message de la « 4ème trompette » l’enseigne, les cibles sont la vraie lumière (soleil), la fausse collective (lune), et tout messager religieux individuel (étoile). Par ailleurs, certaines formes religieuses corrompues sont acceptées à condition qu’elles se plient aux normes de l’athéisme dominateur. Certains prêtres reçoivent ainsi le nom de « défroqués » en dérision. L’Esprit compare Paris, la capitale française, à « Sodome » et à « l’Egypte ». Les premiers fruits de la liberté furent les débordements sexuels accompagnés de la rupture des conventions sociales et familiales traditionnelles. Cette comparaison va porter dans le temps des conséquences tragiques. L’Esprit nous indique que cette ville subira le sort de « Sodome » et celui de « l’Egypte » devenue pour Dieu le symbole type du péché et de la rébellion contre lui. Le lien établi plus haut avec le « péché » philosophique « grec » dénoncé dans Daniel 2-7-8 est ici confirmé. Pour bien comprendre cette stigmatisation divine du péché grec, tenons compte du fait que, tentant d’utiliser la parole philosophique pour présenter l’Evangile aux habitants d’Athènes, l’apôtre Paul échoua et fut chassé du lieu. C’est pourquoi la pensée philosophique va rester perpétuellement l’ennemie du Dieu créateur. Au fil du temps et jusqu’à sa fin, cette ville nommée « Paris » va garder, et témoigner par ces actions, de la justesse de sa comparaison avec ces deux noms, symboles du péché sexuel et religieux. Derrière son nom « Paris », se trouve l’héritage des « Parisii », mot dont l’origine celte signifie « ceux du chaudron », nom dramatiquement prophétique. A l’époque romaine le lieu fut un fief des adorateurs païens d’Isis la déesse des égyptiens, précisément, mais aussi, l’image scénique et cynique de Paris, le fils du roi de Troie, le vieux Priam. Auteur d’un adultère avec la belle Hélène femme du roi grec Ménélas, il va être responsable d’une guerre avec la Grèce. Après un siège infructueux, les Grecs se retirèrent en laissant sur la plage un énorme cheval de bois. Pensant que c’était un dieu grec, les Troyens introduisirent le cheval dans la ville. Et au milieu de la nuit, quand le vin et la fête prirent fin, des soldats grecs sortirent du cheval et ouvrirent les portes aux troupes grecques revenues silencieusement ; et tous les habitants de la ville furent massacrés, du roi au dernier des sujets. Cette action troyenne causera la perte de Paris dans les derniers jours parce qu’ignorant la leçon, elle reproduira ses erreurs en faisant installer sur son territoire ses ennemis qu’elle avait colonisés. Avant de prendre le nom de Paris, la ville se nommait « Lutèce » ce qui signifie « marécage puant » ; tout le programme de son triste destin. La comparaison avec « l’Egypte » est justifiée puisqu’en adoptant le régime républicain, la France devient officiellement le premier régime de péché du monde occidental. Cette interprétation sera confirmée dans Apo.17:3 par la couleur « écarlate » de la « bête », image des coalitions monarchiques et républicaines des derniers jours, construites sur le modèle de la France. En disant : « là même où leur Seigneur a été crucifié », l’Esprit établit la comparaison entre le rejet de la foi chrétienne de l’athéisme français et le rejet national juif du Messie Jésus-Christ ; car les deux situations sont identiques et elles vont porter les mêmes conséquences et les mêmes fruits d’impiété et d’iniquité. Cette comparaison va se prolonger dans les versets qui suivent.

En appelant sa capitale « Egypte », Dieu compare la France au Pharaon, modèle type de la résistance humaine opposée à sa volonté. Elle va conserver jusqu’à sa destruction cette position rebelle. Il n’y aura de sa part jamais de repentance. Appelant « le mal bien et le bien mal », elle va commettre le pire des péchés exécrés par Dieu ; ceci en appelant « lumières », les « ténébreux » penseurs fondateurs de « ses droits de l’homme », qui s’opposent aux droits de Dieu. Et par beaucoup de peuples, son modèle sera imité, même, en 1917, par la puissante Russie qui la détruira par un tir atomique au temps de la « sixième trompette », ce que prophétisait son nom « Parisii » en langue celte, qui signifie « ceux du chaudron ». Elle va donc rester jusqu’à sa fin incapable de voir Dieu dans les épreuves qui vont la ruiner jusqu’à la détruire. Car il l’a prise pour cible et il ne la lâchera pas avant qu’elle ne soit plus.

Verset 9 : « Des hommes d'entre les peuples, les tribus, les langues, et les nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi, et ils ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans un sépulcre. »

En France, le peuple est entré en Révolution en 1789, et en 1793, il exécute son roi puis sa reine, tous deux publiquement décapités sur la grande place centrale de la ville appelée successivement « place Louis XV », « place de la Révolution », et actuellement, « place de la Concorde ». En imputant « trois jours et demi » au temps de l’action destructrice, l’Esprit semble inclure la bataille de Valmy où en 1792, les révolutionnaires ont affronté et vaincu les armées royalistes des royaumes européens qui ont agressé la France républicaine dont l’Autriche, pays de la famille d’origine de la reine Marie-Antoinette. Pour comprendre l’origine de cette haine, il faut garder à l’esprit que 1260 années d’exactions en tous genres de la coalition papale-royale ont fini par irriter le peuple français exploité, maltraité, persécuté et complètement ruiné. Les deux derniers règnes de Louis XIV au faste odieux et Louis XV roi débauché corrompu, ont fini par remplir la coupe de la patience de Dieu et de celle des hommes. Attention ! La République n’est pas et ne sera pas une bénédiction pour la France. Elle va jusqu’à sa fin, sous sa cinquième forme, porter les malédictions de Dieu et commettre elle-même les erreurs qui provoqueront sa perte. Ce régime sanguinaire, à son origine, va devenir le pays des « droits de l’homme » et de l’humanisme qui finira par défendre le coupable et frustrera, par son injustice, la victime. Il va même accueillir ses ennemis et les installer sur son territoire, imitant, jusqu’au pire, l’exemple célèbre de la ville troyenne célèbre pour l’introduction du cheval de bois laissé par les grecs, comme vu précédemment.

Verset 10 : « Et à cause d'eux les habitants de la terre se réjouiront et seront dans l'allégresse, et ils s'enverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes ont tourmenté les habitants de la terre. »

Dans ce verset, l’Esprit cible le temps où, telle la gangrène ou le cancer, le mal philosophique français va se propager et se répandre comme une peste dans les autres nations occidentales. Il marque « le signe des temps » du « 6ème sceau » ; celui où le « soleil devient noir comme un sac de crin » : la lumière de la Bible disparaît étouffée par les livres philosophiques des libres penseurs.

En lecture spirituelle, contrairement « aux citoyens du royaume des cieux » qui définit les élus de Jésus, « les habitants de la terre » désignent les protestants américains et plus généralement, les humains rebelles envers Dieu et sa vérité. Les peuples des royaumes européens et plus encore américains regardent vers la France. Là, un peuple écrase sa monarchie et la religion chrétienne catholique qui menace les peuples qui lisent la bible, les « deux témoins », des « tourments » de son « enfer » ; des « tourments » réels qui sont cependant uniquement réservés pour le jugement dernier, pour anéantir les faux religieux qui utilisent eux-mêmes trompeusement cette sorte de menace, selon Apo.14:10-11. Les étrangers, eux-aussi, victimes des mêmes exactions à l’extérieur de la France, se prennent à espérer pouvoir profiter de cette initiative. Ceci, d’autant plus, qu’avec le soutien français accordé par Louis XVI, dans le monde, quelques années plus tôt, les nouveaux Etats-Unis de l’Amérique du Nord ont trouvé leur indépendance, en se libérant de la domination de l’Angleterre. La liberté est en marche et va gagner bientôt beaucoup de peuples. En signe de cette amitié, « ils s'enverront des présents les uns aux autres ». L’un de ces présents a été le don français aux Américains de la « Statue de la Liberté » érigée en 1886 sur une île en face de New-York. Les Américains lui retourneront le geste en lui offrant une réplique qui, érigée en 1889, se trouve à Paris sur une île au milieu de la Seine près de la Tour Eiffel. Dieu cible ce genre de cadeau qui révèle le partage et l’échange que constitue la malédiction de la liberté outrancière qui vise à ignorer ses lois spirituelles.

Verset 11 : « Après les trois jours et demi, un esprit de vie, venant de Dieu, entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds ; et une grande crainte s'empara de ceux qui les voyaient. »

Le 20 Avril 1792, la France est menacée par l’Autriche et la Prusse et renverse son roi, Louis XVI, le 10 Août 1792. Les Révolutionnaires seront vainqueurs à Valmy le 20 Septembre 1792. Le roi Louis XVI est guillotiné le 21 Janvier 1793. Le dictateur Robespierre et ses amis sont guillotinés à leur tour le 28 Juillet 1794. La « Convention » est remplacée par le « Directoire » le 25 Octobre 1795. Les deux « Terreurs » de 1793 et 1794 n’ont duré ensemble qu’une seule année. Entre le 20 Avril 1792 et le 25 Octobre 1795, je retrouve de manière assez précise cette période de « trois jours et demi » prophétisée soit « trois ans et demi » réels. Mais je pense que la durée porte en plus, un message spirituel. Cette période représente la moitié d’une semaine, ce qui peut évoquer une allusion au ministère terrestre de Jésus-Christ qui dura précisément « trois jours et demi » prophétiques et s’acheva par la mort du Messie Jésus-Christ. L’Esprit compare son action avec celle de la Bible, ses « deux témoins », qui eux aussi, ont agi et enseigné avant d’être brûlés sur la place de la Révolution à Paris. Par cette comparaison, la Bible est, cette foi, identifiée à Jésus-Christ qui est, en elle, de nouveau crucifié et « percé » comme l’indique Apo.1:7. Le flot de sang versé a fini par épouvanter le peuple français. Aussi, après avoir exécuté son chef de la Convention sanguinaire, Maximilien Robespierre, et ses amis Couthon et Saint-Just, les exécutions sommaires et systématiques ont cessé. L’Esprit de Dieu a réveillé la soif spirituelle des hommes et la pratique de la religion est redevenue légale, et surtout, libre. La salutaire « crainte de Dieu » est réapparue et l’intérêt pour la Bible a été de nouveau manifesté mais elle sera jusqu’à la fin du monde combattue et concurrencée par les livres philosophiques écrits par les libres penseurs dont le modèle grec est à la source de toutes ses diverses formes.

Verset 12 : « Et ils entendirent du ciel une voix qui leur disait : Montez ici ! Et ils montèrent au ciel dans la nuée ; et leurs ennemis les virent. »

Cette déclaration divine s’applique aux « deux témoins » bibliques, après 1798.

La comparaison avec Jésus se prolonge, car c’est lui que ses élus ont vu (après le prophète Elie) monter au ciel sous leur regard. Mais, à leur tour, ses élus du temps final agiront de même. Leurs ennemis les verront, eux-aussi, monter au ciel dans la nuée où Jésus les attirera auprès de lui. Le soutien que Dieu donne à sa cause est le même, pour Jésus-Christ, ses élus, et dans ce contexte de la Révolution française, la Bible après 1798. Pour confirmer la fin de la durée prophétisée des «1260 jours»-années, en 1799, le pape Pie VI est mort détenu à Valence-sur-Rhône, rendant ainsi possible, entre 1843-44 et 1994, un long temps de paix de 150 années prophétisées sous la forme «cinq mois» dans Apo.9:5-10. La mort de Louis XVI, l’arrêt de la monarchie, et la mort d’un pape prisonnier porte un coup mortel à l’intolérance religieuse de « la bête qui monte de la mer » dans Apo.13:1-3. Le Concordat du Directoire guérit sa blessure mais elle ne bénéficie plus du soutien royal détruit, elle ne persécutera plus jusqu’au temps de la fin où l’intolérance protestante apparaîtra sous le nom de « la bête qui monte de la terre » dans Apo.13:11.

Verset 13 : « A cette heure-là, il y eut un grand tremblement de terre, et la dixième partie de la ville, tomba ; sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre, et les autres furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel. »

Dans cette époque (cette heure-là) s’est accompli, en forme spirituelle, le « tremblement de terre » déjà prophétisé par l’accomplissement de celui de Lisbonne en 1755, concerné dans le thème du « sixième sceau » d’Apo.6:12. Selon l’Esprit de Dieu, la ville de Paris perdit « un dixième » de sa population. Mais un autre sens peut concerner selon Dan.7:24 et Apo.13:1, la dixième partie des « dix cornes » ou royaumes chrétiens occidentaux soumis au catholicisme papal romain. La France considérée par Rome, comme « la fille aînée » de l’église catholique romaine tombe dans l’athéisme, la prive de son soutien, et va jusqu’à détruire son autorité. La 4ème trompette l’a révélé, « le tiers du soleil est frappé » ; le message « sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre » confirme la chose en disant : une multitude (mille) d’ « hommes » religieux (sept : sanctification religieuse de l’époque), furent tués dans ce séisme politique sociétal.

Verset 14 : « Le second malheur est passé. Voici, le troisième malheur vient promptement ».

Ainsi, l’intense versement du sang a ranimé la crainte de Dieu, et la « Terreur » a cessé, remplacée par l’empire de Napoléon 1er, « l’aigle » annonciateur des trois dernières « trompettes », trois « grands malheurs » pour les habitants de la terre. Vu que l’annonce succède à la Révolution Française de 1789 à 1798, « le second malheur » qui lui est attribué au verset 14 ne peut pas la concerner directement. Mais pour l’Esprit, c’est le moyen de nous dire qu’une nouvelle forme de la Révolution Française apparaîtra juste avant le retour en gloire de Jésus-Christ. Or, selon Apo.8:13, le « second malheur » concerne clairement le thème de la 6ème trompette d’Apo.9:13 qui va, précisément, « tuer le tiers des hommes » avant que Jésus-Christ revienne venger l’injuste condamnation de ses saints fidèles serviteurs en exterminant leurs ennemis mortels, les derniers rebelles. On peut comprendre qu’à l’image de l’hécatombe provoquée par les Révolutionnaires français, Dieu organise l’hécatombe de la Troisième Guerre Mondiale, cette fois nucléaire, qui réduira, considérablement, le nombre des habitants de la terre, avant son élimination complète qui lui redonnera son aspect « abîme » originel, après l’intervention finale destructrice de Jésus-Christ.

Le double sens du « second malheur » relie la quatrième trompette à la sixième pour une raison spirituelle. La structure de l’Apocalypse sépare en deux parties le temps de l’ère chrétienne. Dans la première, le « malheur » châtie les coupables punis avant 1844 et dans la seconde, ceux qui le sont après 1844, juste avant la fin du monde. Or, les deux actions punitives partagent le sens que Dieu donne à son quatrième châtiment de Lévitique 26:25 : « j’enverrai l’épée qui vengera mon alliance ». Le premier châtiment a frappé les gens qui n’ont pas reçu le message de la Réforme, œuvre préparée par Jésus pour ses élus, et le second, ceux qui n’ont pas répondu à l’exigence de Dieu d’achever cette Réforme à partir de 1843. La lumière révélée par laquelle Dieu construit cette permanente Réforme sera présentée jusqu’à l’heure où s’achèvera le temps de grâce.

En reprenant les choses et les actions que Dieu a imputées aux hommes de la Révolution Française de 1789 à 1795, nous retrouvons celles qu’il peut imputer aux hommes occidentaux des derniers jours. On retrouve le même mépris, la même impiété et la haine des ordonnances religieuses et de ceux qui les enseignent ; comportement qui résulte cette fois du développement extraordinaire de la science et des technologies. Au cours des années de paix, l’athéisme et la fausse religion ont conquis le monde occidental. Dieu a donc une bonne raison de nous proposer, pour ce thème, une double lecture ; le comportement des « survivants » faisant la principale différence entre l’époque révolutionnaire et le temps scientifique des derniers jours de l’humanité. Pour être plus clair, selon Apo.11:11 à 13, « les survivants » de la première lecture qui concerne la « quatrième trompette » « se repentirent », alors que « les survivants » de la seconde qui concerne la « sixième trompette » « ne se repentirent pas », selon Apo.9:20-21.

 

Le troisième « grand malheur » (pour les pécheurs) : Le retour glorieux du Christ justicier

Verset 15 : « Le septième ange sonna (de la trompette). Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles. »

Le dernier thème du chapitre est celui de la « septième trompette » qui désigne, je le rappelle, le moment où le Dieu créateur invisible se rend visible aux yeux de ses ennemis confirmant Apo.1:7 : « Voici, il vient avec les nuées et tout œil le verra ; même ceux qui l’ont percé ». « Ceux qui l’ont percé », qui ont percé Jésus, sont ses ennemis de toutes les époques de l’ère chrétienne dont ceux de la dernière. Ils l’ont percé, en persécutant ses disciples fidèles, au sujet desquels il a déclaré : « chaque fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites (Matt.25:40) ». Depuis le ciel, de fortes voix s’élèvent pour célébrer l’événement. Ce sont celles des habitants du ciel qui se sont déjà exprimées pour fêter l’expulsion du ciel du diable et de ses démons par le Christ victorieux, appelé « Micaël » dans Apo.12:7 à 12. Ils prennent part à la joie des élus, à leur tour libérés et victorieux par Jésus-Christ. L’histoire du péché terrestre va cesser faute de pécheurs détruits par la bouche du Christ divin. Le diable, « prince de ce monde » selon Jésus, perd sa possession du monde pécheur anéanti par Dieu. Il va subsister encore mille ans sur la terre désolée sans nuire à personne, en attendant son élimination totale au jugement dernier avec tous les autres pécheurs que Dieu ressuscitera dans ce but.

 

Le Grand Bonheur céleste des élus rachetés par le sang de Jésus-Christ

Verset 16 : « Et les vingt-quatre vieillards, qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes, se prosternèrent sur leurs faces, et ils adorèrent Dieu, »

Les élus sont entrés dans le royaume céleste de Dieu, assis sur des trônes en présence de Dieu, ils vont régner soit, juger les méchants selon Apo.20:4. Ce verset évoque le contexte du début céleste des rachetés d’Apo.4. Ce verset présente la forme que doit prendre la véritable adoration de Dieu. La prosternation, à genoux, face contre terre, est la forme légitimée par Dieu.

Verset 17 : « en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu tout puissant, qui es, et qui étais, de ce que car tu as saisi ta grande puissance et pris possession de ton règne. »

Les rachetés renouvellent leurs remerciements et se prosternent devant Jésus-Christ, « le Dieu tout-puissant qui es et qui étais » « et qui est venu », comme Apo.1:4 l’annonçait. « Tu as saisi ta grande puissance » à laquelle tu avais renoncé pour sauver tes élus et expié par ta mort le prix de leurs péchés dans ton ministère « d’agneau » ; « l’agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde ». Tu as « pris possession de ton règne » ; le contexte suggéré est bien celui où l’Esprit a emporté Jean dans Apo.1:10 ; l’histoire de l’Assemblée du Christ sur terre est dans le passé. A ce stade, les « sept assemblées » sont derrière les élus. Le règne de Jésus objet de l’espérance de la foi des élus est devenu une réalité.

Verset 18 : « Les nations se sont irritées ; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre. »

On trouve dans ce verset 18 une information très utile au sujet de l’enchaînement des événements prophétisés. La 6ème trompette a tué le tiers des hommes soit, « Les nations s’étaient irritées », et sous nos yeux, en 2020-2021, nous assistons aux causes de cette irritation : la Covid-19 et la ruine économique provoquée, l’agression islamique, et promptement, l’offensive russe avec ses alliés. Après ce conflit terrible et destructeur, après la promulgation de la loi du dimanche par la « bête de la terre » soit, la coalition protestante et catholique des survivants américains et européens, Dieu a versé sur eux « les sept derniers fléaux de sa colère » décrits dans Apo.16. Au moment du septième, Jésus est apparu pour sauver ses élus et détruire les déchus. Vient alors le programme préparé pour les « mille ans » du septième millénaire. Dans le ciel, selon Apo.4:1, le jugement des méchants va s’effectuer : « et le temps est venu de juger les morts ». Les saints obtiennent leur récompense : la vie éternelle promise par Jésus-Christ à ses élus. Ils obtiennent enfin l’étoile du matin et la couronne promises aux élus trouvés vainqueurs dans le combat de la foi : « de récompenser tes serviteurs les prophètes ».  Dieu rappelle ici l’importance de la prophétie pour toutes les époques (Selon 2 Pie.1:19) et plus particulièrement dans les derniers jours. « Les saints et ceux qui craignent ton nom » soit, ceux qui ont positivement répondu aux messages des trois anges d’Apo.14:7 à 13 ; dont le premier rappelle la sagesse qui consiste à le craindre, à lui obéir et à ne pas contester ses commandements, en disant : « Craigniez Dieu et donnez-lui gloire », dans son aspect de Dieu créateur, « car l’heure de son jugement est venue, et adorez celui qui a fait le ciel, la mer, la terre, et les sources d’eaux ».

Verset 19 : « Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l'arche de son alliance apparut dans son temple. Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre, et une forte grêle. »

Tous les thèmes évoqués dans ce livre Apocalypse convergent vers ce moment historique du grand retour glorieux de notre divin Seigneur Jésus-Christ. Ce verset cible le contexte où s’accomplissent et s’achèvent les thèmes suivants :

Apo.1 : l’adventisme :

Verset 4 : « Jean aux sept Assemblées qui sont en Asie : que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône, » 

Verset 7 : « Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l'ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen! »

Verset 8 : « Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant. »

Verset 10 : « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette, »

Apo.3 : La septième assemblée : fin de l’époque « Laodicée » (= peuple jugé).

Apo.6:17 : Le grand jour de la colère de Dieu contre les humains rebelles « car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »

Apo.13 : « la bête qui monte de la terre » (coalition protestante et catholique) et sa loi dominicale ; verset 15 : « Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. »

 

Apo.14 : Les deux thèmes de « la moisson » (fin du monde et enlèvement des élus) et de « la vendange » (massacres des faux bergers par leurs adeptes séduits et trompés).

 

Apo.16 : Verset 16 : « le grand jour du combat Harmaguédon »

 

Dans ce verset 19, nous retrouvons la formule clé de l’intervention directe et visible de Dieu, « et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre », déjà citée dans Apo.4:5 et 8:5. Mais ici l’Esprit rajoute « et une forte grêle » ; une « grêle » par laquelle s’achève le thème du septième des « sept derniers fléaux » dans Apo.16:21.

Le contexte du retour de Jésus-Christ est donc marqué par le dernier thème adventiste qui apporte cette fois, au printemps 2030, le vrai salut offert aux élus, obtenu par le sang versé par Jésus-Christ. C’est l’heure de sa confrontation avec les rebelles qui s’apprêtent à tuer ses élus qui refusent le dimanche romain et gardent leur fidélité pour le sabbat sanctifié par Dieu dès la première semaine de sa création du monde. Le « sixième sceau » d’Apo.6 illustre le comportement et le désarroi de ces rebelles pris par le Seigneur en flagrant délit intentionnel de génocide de ses bienheureux et bien-aimés élus. Le sujet du désaccord est évoqué dans ce verset 19. Il s’agit de la loi divine conservée dans « l’arche du témoignage » dans le lieu très saint du tabernacle et du « temple » hébreu. L’arche ne doit son prestige et sa très haute sainteté que parce qu’elle contient les tables de la loi gravée par le doigt de Dieu lui-même, en personne, en présence de Moïse, son fidèle serviteur. La Bible permet de comprendre ce qui provoque la terreur des rebelles à l’heure du retour de Jésus-Christ. Car voici ce que déclarent les versets 1 à 6 du Psaume 50 :

« Psaume d'Asaph. Dieu, Dieu, YaHWéH, parle, et convoque la terre, depuis le soleil levant jusqu'au soleil couchant. De Sion, beauté parfaite, Dieu resplendit. Il vient, notre Dieu, il ne reste pas en silence ; devant lui est un feu dévorant, autour de lui une violente tempête. Il crie vers les cieux en haut, et vers la terre, pour juger son peuple : Rassemblez-moi mes fidèles, qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice ! - Et les cieux publieront sa justice, car c'est Dieu qui est juge. »

Dans un contexte de terreur, les rebelles verront s’afficher dans le ciel le texte du quatrième des dix commandements de Dieu en lettres de feu. Et par cette action divine, ils sauront que Dieu les condamne à la première et la « seconde mort ».

Ce dernier verset du thème de la « septième trompette » révèle et confirme l’importance que Dieu donne à sa loi contestée par le faux christianisme rebelle. La loi divine a été rabaissée au prétexte d’une prétendue opposition de la loi et de la grâce. Cette erreur résulte d’une mauvaise lecture des propos tenus par l’apôtre Paul dans ses lettres. Aussi vais-je ici dissiper le doute en apportant des explications claires et simples. Dans Rom.6, Paul oppose ceux qui sont « sous la loi » à ceux qui sont « sous la grâce », uniquement, à cause du contexte de son époque où la nouvelle alliance commence. Par la formule « sous la loi », il désigne les juifs de l’ancienne alliance qui refusent la nouvelle alliance fondée sur la justice parfaite de Jésus-Christ. Et il désigne les élus qui entrent dans cette nouvelle alliance par la formule « avec la loi ». Car c’est là le bénéfice qu’apporte la grâce, au nom de laquelle Jésus-Christ, en Saint-Esprit, aide son élu et lui apprend à aimer et obéir à la sainte loi divine. En lui obéissant, il est alors « avec la loi » et étant « sous la grâce », il n’est pas non plus, « sous la loi ». Je rappelle encore que Paul dit de la loi divine qu’elle est « sainte et que le commandement est juste et bon » ; ce que je partage avec lui en Jésus-Christ. Alors que Paul fustige le péché, cherchant à convaincre ses lecteurs qu’ils ne doivent plus pécher étant en Christ, les rebelles modernes utilisent ses textes pour le contredire en faisant de Jésus-Christ dont ils se réclament, un « ministre du péché » établi par Rome le 7 Mars 321. Alors que Paul a déclaré dans Gal.2:17: « Mais, tandis que nous cherchons à être justifié par Christ, si nous étions aussi nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il un ministre du péché ? Loin de là»  Relevons l’importance de la précision, « loin de là  », qui condamne la conception religieuse de la fausse foi rebelle chrétienne moderne, et ceci depuis le 7 Mars 321, date où le « péché » romain est entré dans la foi chrétienne occidentale et orientale par l’autorité d’un empereur romain païen, Constantin 1er.

Dans ce contexte de la « septième trompette » s’achèvent les six mille premières années mises à part par Dieu pour sa sélection d’élus terrestres, dans son projet global de sept mille ans. Le septième millénaire, ou « mille ans » d’Apo.20, s’ouvre ensuite, consacré au jugement céleste des rebelles par les élus rachetés par Jésus-Christ, thème d’Apo.4.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apocalypse 12 : Le grand plan central

 

La femme – L’agresseur romain – La femme au désert – Parenthèse : un combat dans le ciel – La femme au désert – La Réforme – L’athéisme-

 Le reste adventiste

 

La femme victorieuse, épouse du Christ, l’Agneau de Dieu

Verset 1 : « Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. »

Ici encore, plusieurs thèmes se succèdent dans plusieurs tableaux ou scènes. Le premier tableau illustre l’Assemblée Elue qui sera bénéficiaire de la victoire de Jésus-Christ, son unique Chef, selon Eph.5:23. Sous le symbole d’une « femme », « l’Epouse » du Christ est enveloppée du « soleil de la justice » prophétisé dans Mal.4:2. En double application, « la lune » symbole des ténèbres est « sous ses pieds ». Ces ennemis sont historiquement et dans l’ordre chronologique, les juifs de l’ancienne alliance, et les déchus chrétiens, catholiques, orthodoxes, protestants, et adventistes, de la nouvelle. Sur sa tête, « une couronne de douze étoiles » symbolise sa victoire dans l’alliance de Dieu, le 7, avec l’homme, le 5, signification du nombre 12.

 

La femme persécutée avant la victoire finale

Verset 2 : «  Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement. »

Au verset 2, les « douleurs de l’enfantement » évoquent la persécution terrestre qui a précédé le temps de la gloire céleste. Cette image fut utilisée par Jésus dans Jean 16:21-22 : « La femme, lorsqu'elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais, lorsqu'elle a donné le jour à l'enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu'elle a de ce qu'un homme est né dans le monde. Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie.»

 

Le persécuteur païen de la femme : Rome, la grande ville impériale

Verset 3 : « Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. »

Le verset 3 identifie son persécuteur : le diable, bien sûr, mais il agit par des puissances terrestres charnelles qui persécutent les élus, selon sa volonté. Dans son action, il utilise deux stratégies successives ; celle du « dragon » et celle du « serpent ». La première, celle du « dragon » est l’attaque ouverte employée par la Rome impériale païenne. Nous retrouvons ainsi, les symboles déjà vus dans Dan.7:7 où Rome apparaissait sous l’aspect d’un quatrième animal monstrueux doté de « dix cornes ». Le contexte païen est confirmé par la présence des « diadèmes » qui sont ici placés sur les « sept têtes », le symbole de la ville romaine selon Apo.17. Cette précision mérite toute notre attention, car elle nous indique, chaque fois que cette image est présentée, par l’emplacement des « diadèmes », le contexte historique prophétisé.

 

Le persécuteur religieux de la femme : la Rome catholique papale

Verset 4 : «  Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté. »

Ce verset reprend sous de nouveaux symboles, le message d’Apo.11:1 à 3 où la Rome papale est autorisée par Dieu, au titre de « verge », à « fouler aux pieds la ville sainte pendant 42 mois ».

Dans Daniel, aux « dix cornes » de l’empire romain devait succéder « la petite corne » papale (à partir de 538 jusqu’à 1798). Cette succession est confirmée ici dans Apo.12, dans le verset 4.

Le terme « queue » qui cible la fausse « prophétesse  Jézabel » d’Apo.2:20, illustre cette succession de la Rome religieuse papale faussement chrétienne. L’accusation citée dans Dan.8:10 est ici renouvelée. Les victimes de ses ruses et de ses séductions dignes du « serpent » de la Genèse, sont foulées aux pieds sous le symbole d’ « étoiles du ciel » soit, au titre de « citoyens du royaume des cieux » que Jésus attribue à ses disciples. « Le tiers est entraîné dans sa chute ». Le tiers n’est pas cité pour son sens littéral mais, comme partout en prophétie, comme une partie importante du total des chrétiens éprouvés. Les victimes peuvent même dépasser cette proportion d’un tiers littéral.

Verset 5 : « Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. »

Dans une double application, la prophétie rappelle comment le diable a combattu la cause du Messie depuis sa naissance jusqu’à sa mort victorieuse. Mais cette victoire, c’est celle du premier-né après lequel, tous ses élus vont succéder, pour poursuivre le même combat jusqu’à l’obtention de la victoire finale. A ce moment-là, recevant un corps céleste, ils vont partager avec lui, son jugement des méchants et c’est là, qu’ensemble, « ils paîtront les nations avec une verge de fer » qui donnera le verdict des « tourments de la seconde mort » du jugement dernier. L’expérience du Christ et celle de ses élus se fondent en une seule expérience commune, et l’image de « l’enfant enlevé vers Dieu et vers son trône », donc au ciel, est celle de « la délivrance » terrestre des élus qui s’accomplira en 2030, au retour du Christ vengeur. Ils seront délivrés des « douleurs de l’enfantement ». L’enfant est le symbole d’une conversion chrétienne authentique réussie et victorieuse.

Verset 6 : «  Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours. » 

L’Assemblée persécutée est pacifique et désarmée, sa seule arme étant la Bible, la parole de Dieu, l’épée de l’Esprit, elle ne peut que s’enfuir devant ses agresseurs. Le verset 6 rappelle le temps du règne papal persécuteur pendant « 1260 jours » prophétiques soit, 1260 années réelles selon le code d’Ezé.4:5-6. Ce temps est pour la foi chrétienne un temps d’épreuve douloureuse suggéré par la mention du mot « désert » où elle est « conduite par Dieu ». Elle partage ainsi l’affliction des « deux témoins » d’Apo.11:3. Dans Dan.8:12, cette sentence divine était formulée ainsi : « l’armée fut livrée avec le perpétuel à cause du péché » ; le péché accompli par l’abandon du respect du jour du repos sabbatique depuis le 7 Mars 321.

 

Ouverture de la parenthèse : un combat dans le ciel

Verset 7 : « Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, »

L’enlèvement annoncé des saints mérite une explication que l’Esprit nous présente dans une sorte de parenthèse. La chose sera rendue possible à cause de la victoire de Jésus-Christ sur le péché et sur la mort. Cette victoire a été confirmée après sa résurrection, mais l’Esprit nous révèle ici les conséquences qu’elle a eu pour les habitants du ciel qui côtoyaient les démons et Satan lui-même jusqu’à ce moment.

Très important : ce conflit céleste resté invisible aux yeux humains vient éclairer le sens des paroles énigmatiques prononcées par Jésus quand il était sur la terre. Dans Jean 14:1 à 3, Jésus a dit : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » Le sens donné à la « préparation » de cette « place » va apparaître dans le verset qui vient ensuite.

Verset 8 : « mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. »

Cette guerre céleste n’a rien de commun avec nos guerres terrestres ; elle ne fait pas immédiatement des morts, et les deux camps qui s’affrontent ne sont pas égaux. Le grand Dieu créateur qui se présente sous l’aspect humble et fraternel de l’archange « Micaël » est tout de même le Dieu tout-puissant devant lequel toutes ses créatures devraient se prosterner et obéir. Satan et ses démons sont de ces créatures rebelles, qui n’obéissent que sous la contrainte, et finalement, elles ne peuvent résister et sont contraintes à obéir, quand le grand Dieu les chasse du ciel par sa toute-puissance. Pendant son ministère terrestre, Jésus était craint par les mauvais anges qui lui ont obéi et ont témoigné qu’il était bien le « Fils de Dieu » du projet divin, en le désignant ainsi.

Dans ce verset l’Esprit précise : « leur place ne fut plus trouvée dans le ciel ». Cette « place » occupée par les rebelles célestes dans le royaume de Dieu devait être libérée pour que ce royaume céleste soit « purifié » et « préparé » pour recevoir les élus du Christ au jour de son dernier combat livré contre les rebelles terrestres lors de sa venue en gloire. C’est alors que, prenants ses élus avec lui, « ils seront toujours avec lui, là où il sera » soit, dans le ciel purifié ainsi « préparé » pour les recevoir. La part de la terre sera alors la désolation du type prophétisé par le mot « abîme » depuis Gen.1:2. A la lumière de ce combat, le projet salvateur divin s’illumine et chaque mot clé de son plan révèle son sens. Il en est ainsi de ces versets cités, dans Héb.9:23 : « Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là.  » Ainsi, le « sacrifice plus excellent » nécessaire fut celui de la mort volontaire du Messie nommé Jésus, offert pour expier les péchés de ses élus, mais avant tout, pour obtenir envers ses créatures et envers lui-même le droit légal légitime de condamner à mort les rebelles célestes et terrestres. C’est de cette manière que le « sanctuaire céleste de Dieu fut « purifié », en premier et ensuite, au retour du Christ vainqueur, ce sera le tour de la terre qu’il désigne comme son « marchepied » mais pas comme son « sanctuaire » dans  Esa.66:1-2 : « Ainsi parle l'Éternel : Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, et quel lieu me donneriez-vous pour demeure ? Toutes ces choses, ma main les a faites, et toutes ont reçu l'existence, dit YaHWéH. Voici sur qui je porterai mes regards : sur celui qui souffre et qui a l'esprit abattu, sur celui qui craint ma parole. » ; soit, selon Ezé.9:4, sur « ceux qui soupirent et gémissent à cause des abominations » commises.

Verset 9 : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »

Les êtres célestes ont été les premiers à bénéficier du nettoyage spirituel entrepris par le Christ vainqueur. Il a chassé du ciel, le diable et ses démons angéliques qui ont été « précipités » pour deux mille années sur la terre. Le diable connaît ainsi, « le temps » qui lui reste personnellement ainsi qu’à ses démons pour agir contre les saints élus et la vérité divine.

A relever : Jésus n’a pas seulement révélé le caractère de Dieu à l’humanité, il lui a aussi présenté ce redoutable personnage qu’est le diable sur lequel l’ancienne alliance ne disait que peu de chose, le laissant presque ignorer. Depuis la victoire de Jésus contre le diable, le combat qui oppose les deux camps  s’est amplifié en raison même du confinement des démons qui vivent d’une manière invisible maintenant au milieu des hommes sur la terre et dans toute notre dimension terrestre qui inclut les planètes et les étoiles du ciel. Ce sont là, les seuls extra-terrestres de notre dimension terrestre.

Je dois ici rappeler que la juste compréhension du projet salvateur global du programme conçu par Dieu est un privilège exclusif réservé à ses élus. Car, la fausse foi se reconnaît en ce qu’elle se trompe toujours dans ses interprétations de son projet. La démonstration en est faite depuis les Juifs qui ont donné au Messie prophétisé dans les saintes Ecritures le rôle d’apporter une délivrance charnelle, alors que Dieu n’avait programmé qu’une délivrance spirituelle ; celle du péché. De même, aujourd’hui, la fausse foi chrétienne attend avec le retour de Jésus-Christ, l’établissement de son royaume et de sa puissance sur la terre ; choses que Dieu n’a pas mises dans son programme comme sa Révélation prophétique nous l’apprend. Tout au contraire, sa venue glorieuse marquera le terme de leur vie restée porteuse de leurs péchés et de toute leur culpabilité envers lui.

L’élu du Christ sait que la vie libre a commencé dans le ciel et qu’après la parenthèse terrestre rendue nécessaire pour la démonstration parfaite de son amour et de sa justice, le Dieu créateur prolongera la vie de ses créatures restées fidèles dans le ciel et sur la terre, éternellement dans sa forme céleste. Les rebelles célestes et terrestres auront été alors jugés, détruits et anéantis.

 

Le royaume du ciel est libéré

Verset 10 : « Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. »

Ce « Maintenant » cible la date du 7 Avril 30 premier jour de la semaine qui succède au Mercredi 3 Avril, en lequel acceptant la croix, Jésus a vaincu le diable, le péché et la mort. Ce premier jour de la semaine, il a déclaré à Marie : « Ne me touche pas ; je ne suis pas encore monté vers mon Père ». Sa victoire devait encore être officialisée dans le ciel et dès lors, en sa toute puissance divine, sous son nom angélique « Micaël » retrouvé, il a chassé le diable et ses démons du ciel. Il faut relever la citation « l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit ». Elle nous révèle l’immense fraternité universelle du camp de Dieu qui partage son rejet du camp rebelle avec les élus de la terre. Qui sont ces « frères » ? Ceux du ciel et ceux de la terre, tel Job qui est livré partiellement au diable pour lui prouver que ses « accusations » sont infondées.

Verset 11 : « Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. »

Le modèle évoqué dans ce verset se trouve dans le message de l’époque « Smyrne », et ce message indique la norme de la foi exigée par Jésus-Christ pour toutes les époques prophétisées jusqu’à son retour glorieux.

La victoire de « Micaël », nom divin céleste de notre Sauveur Jésus-Christ, justifie ses solennelles déclarations faites dans Matt.28:18 à 20 : « Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. »

Ainsi, au fondement de sa première alliance, Dieu a révélé à Moïse l’histoire des origines de notre dimension terrestre, mais ce n’est qu’à nous qui vivons les derniers jours de l’humanité, qu’il révèle la compréhension de son projet salvateur global, en refermant la parenthèse de l’expérience du péché terrestre qui aura duré à terme, six mille ans. Nous partageons donc avec Dieu l’attente d’une réunion éternelle de tous ses fidèles élus célestes et terrestres. C’est donc un privilège d’élu que de porter à notre tour notre attention sur le ciel et ses habitants. Car de leur côté, ils n’ont pas cessé de s’intéresser au sort des élus et notre histoire terrestre, depuis la Création jusqu’à la fin du monde, selon qu’il est écrit dans 1Cor.4:9 : « Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. »

 

La situation de la terre est aggravée

Verset 12 : « C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps. »

Les « habitants du ciel » ont été les premiers à se « réjouir » de la victoire du Christ. Mais la contrepartie de cette joie c’est l’intensification du « malheur » pour les « habitants de la terre ». Car le diable sait qu’il est un condamné à mort sursitaire, et qu’il dispose de « peu de temps » pour agir contre son projet de salut. Les actions menées pendant 2000 ans par le camp démoniaque confiné sur la terre sont toutes révélées par Jésus-Christ dans sa Révélation ou Apocalypse. C’est l’objet de cet ouvrage que j’écris pour toi. Et depuis 2018, les élus de Jésus-Christ partagent cette connaissance du terme du temps réservé au diable pour son œuvre de séduction ; il s’achèvera au printemps 2030 avec le retour glorieux de leur divin Maître. La parenthèse de ce thème se referme avec le verset 12.

Fermeture de la parenthèse du combat dans le ciel

 

Reprise du thème de la femme conduite au désert

 

Verset 13 : « Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l'enfant mâle. » 

Cette parenthèse permet à l’Esprit de reprendre le thème du règne papal du verset 6. Le terme « dragon » de ce verset désigne encore le diable, Satan, lui-même. Mais son combat contre « la femme » s’effectue par l’action romaine, successivement, impériale, puis papale.

Verset 14 : « Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent. »

Dans ce verset 14, il reprend le message en indiquant la durée du règne papal sous la forme des « trois ans et demi », « un temps, des temps et un demi temps », déjà utilisée dans Dan.7:25. Dans cette reprise, de nouveaux détails vont être révélés en suite chronologique des événements. Un détail doit être relevé : « le dragon » du verset 4 est remplacé par le « serpent » de la même manière qu’au « dragon » du verset 3 succède la « queue ». Les termes « serpent et queue » nous révèlent un changement de tactique active que Dieu,  le « grand aigle », inspire au diable et ses démons. Après l’agression ouverte du « dragon » succède la ruse et le mensonge religieux du « serpent » qui s’accomplit par le règne papal de 1260 années prophétisées. La mention du « serpent » permet à Dieu de nous suggérer une comparaison avec les circonstances du péché originel. De même qu’Eve fut séduite par « le serpent » par lequel le diable s’exprimait ; « la femme », « l’épouse » du Christ, est soumise à l’épreuve des paroles mensongères que le diable lui présente par « la bouche » de ses agents du catholicisme papal romain.

Verset 15 : « Et, de sa bouche, le serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner par le fleuve. »

Le verset 15 illustre la persécution catholique à laquelle la foi chrétienne infidèle est soumise ; comme « l’eau d’un fleuve » qui « entraîne » tout ce qui est à sa portée. La « bouche » papale catholique romaine a lancé ses ligues catholiques, fanatiques et cruelles contre leurs opposants religieux. L’accomplissement parfait de cette action est la création du corps des « dragons » par Louis XIV conseillé par l’évêque Le Tellier. Ce corps militaire, créé pour pourchasser la résistance protestante pacifique, avait pour but « d’entraîner » tous les faibles et doux élus du Christ dans ses dogmes, en les contraignant à choisir entre, se convertir au catholicisme ou être menés en captivité ou à la mort après d’horribles sévices et tortures.

Verset 16 : « Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche. »

L’Esprit nous propose deux interprétations superposées pour ce seul verset. Relevons que « la femme » et « la terre » sont ici deux entités distinctes, et que « la terre » peut symboliser la foi protestante ou la terre littérale, le sol de notre planète. Ceci va donner à ce verset deux interprétations qui se succèdent chronologiquement dans la Révélation divine.

1er message : le faux protestantisme bestial : Dans l’ordre chronologique, en premier, « la femme » correspond à la description imagée des protestants pacifiques de la Réforme dont la « bouche » officielle (celle de Martin Luther en 1517) dénonça les péchés catholiques ; ce qui justifia leur nom : « protestant » soit, ceux qui protestent contre l’injustice religieuse catholique qui pèche contre Dieu et tue ses vrais serviteurs. Une autre composante hypocrite du protestantisme symbolisé par le mot « terre » a aussi ouvert sa « bouche » pour dénoncer la foi catholique, mais elle a pris les armes et ses coups violents ont « englouti » une partie importante des combattants des ligues catholiques. Le mot « terre » symbolise ici les célèbres « huguenots », combattant protestants des Cévennes, et ceux des places fortes militaires comme la Rochelle pendant les « guerres de religions » dans lesquelles Dieu n’était ni servi, ni honoré par les deux groupes de combattants opposés.

2ème message : l’épée vengeresse de l’athéisme national français. En deuxième lecture, et dans l’ordre chronologique, ce verset 16 révèle comment la Révolution Française va engloutir en totalité l’agression papale des monarchies catholiques. C’est le message principal de ce verset. Et c’est celui que Dieu donne au rôle de la « 4ème trompette » d’Apo.8:12, et « bête qui monte de l’abîme » d’Apo.11:7, en analogie avec Lév.26:25, elle vient, dit Dieu, telle « une épée, venger mon alliance » trahie par les pécheurs rebelles catholiques. Cette image s’appuie sur le châtiment du rebelle « Koré » dans Nom.16:32 : « La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, eux et leurs maisons, avec tous les gens de Koré et tous leurs biens ». En parfaite harmonie avec la Révélation divine et l’accomplissement historique, cette image comparative rappelle le rejet de la loi divine par les rebelles des deux situations.

 

Dernier ennemi du dragon : le reste adventiste de la femme

Verset 17 : « Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s'en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus. »

Passant sous silence les 150 années de l’activité des protestants frappés par la malédiction divine, thème de la « 5ème trompette », l’Esprit évoque le dernier combat terrestre du diable et de ses suppôts célestes et terrestres, et il nous montre les cibles de leur commune haine. Ces dernières cibles seront les Elus, derniers descendants et héritiers des pionniers adventistes de 1873 auxquels cette dernière épreuve a été annoncée selon Apo.3:10. Des pionniers dont ils vont achever la mission, porteur de leur même bénédiction divine. Ils vont devoir soutenir fermement et fidèlement l’œuvre que Jésus leur a confiée : refuser d’honorer de quelque manière « la marque de la bête » soit, le dimanche romain, en gardant, fidèlement, et quel qu’en soit le prix, la pratique du repos sabbatique, pendant le samedi, le vrai septième jour de la semaine, du temps organisé et instauré par le grand et tout-puissant Dieu créateur. C’est cette vérité qui apparaît dans cette description du « reste de la postérité de la femme » dans ce verset : « ceux qui gardent les commandements de Dieu », les dix et non les neuf ; « et qui retiennent le témoignage de Jésus », parce qu’ils ne laissent personne le leur arracher ; ni « les dragons », ni « les serpents ». Et ce « témoignage de Jésus » est ce qui existe de plus précieux, puisque, selon Apo.19:10, « le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie ». C’est ce témoignage prophétique qui fait qu’il est « impossible pour le diable de séduire un véritable élu » du Christ, le Dieu de vérité, comme l’enseigne Matt.24:24 : « Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus. ».

 

Une victoire de Satan presque … complète

Verset 18 : « Et il se tint sur le sable de la mer.»

Ce dernier verset nous montre un diable triomphant qui a réussi à entraîner dans sa chute et sa condamnation mortelle, la totalité des institutions religieuses chrétiennes qu’il domine et tient sous son autorité. Dans Esa.10:22, Dieu déclare : « Quand ton peuple, ô Israël, serait comme le sable de la mer, un reste seulement reviendra ; la destruction est résolue, elle fera déborder la justice.» Ainsi, selon cette prophétie, à la fin du monde, seuls des adventistes dissidents, constituant « le reste de la femme », « l’Elue, l’Epouse du Christ », et « l’Israël » spirituel de Dieu, échappent à cette domination satanique. Je rappelle que sous le nom « adventiste », l’Esprit définit la norme de foi du salut des derniers élus sélectionnés depuis 1843 ; en 2020, c’est un comportement religieux, mais plus une institution que Dieu a jugée, condamnée et rejetée (« vomie ») en 1994.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apocalypse 13 : Les faux frères de la religion chrétienne

 

La bête de la merLa bête de la terre

 

 

 

Le nombre 13 représente pour les gens superstitieux idolâtres un porte-bonheur ou un porte-malheur selon les opinions de chacun et les pays. Ici, dans sa glorieuse Révélation, Dieu nous révèle son propre code des nombres, basé sur les chiffres 1 à 7 et leurs différentes combinaisons. Le chiffre 13 est obtenu par l’addition du chiffre « 6 » chiffre de l’ange Satan et du chiffre « 7 », chiffre de Dieu et donc de la religion légitime rendue au Dieu créateur en Jésus-Christ. Nous allons ainsi retrouver dans ce chapitre les « faux frères de la religion chrétienne » mais vrais ennemis mortels des véritables élus. Cette « ivraie » se cache au milieu du « bon grain » sous des apparences religieuses trompeuses que ce chapitre vient démasquer.

 

La première bête : qui monte de la mer

Le premier combat du dragon-serpent

Verset 1 : « Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème ».

Comme nous l’avons vu dans l’étude d’Apo.10, nous retrouvons dans ce chapitre, les deux « bêtes » dites chrétiennes de notre ère. La première, « qui monte de la mer », comme dans Dan.7:2, concerne la foi catholique et son règne persécuteur de « 42 mois » prophétiques soit, 1260 années réelles. Reprenant les symboles des empires qui la précèdent dans Dan.7, nous retrouvons le règne de la « petite corne » qui devait apparaître après que les « dix cornes » aient reçu leurs royaumes selon Dan.7:24. Les « diadèmes » placés sur les « dix cornes » montrent que c’est ce contexte historique qui est ciblé. Ici, la Rome papale est symbolisée par « sept têtes » qui la caractérisent particulièrement à double sens. Le plus littéral est celui de « sept collines » sur lesquelles Rome est édifiée selon Apo.17:9. L’autre, plus spirituel, est prioritaire ; l’expression « sept têtes » désigne la sanctification de la magistrature : « sept » étant le chiffre de la sanctification, et « têtes » désignant le magistrat ou l’ancien dans Esa.9:14. Cette magistrature supérieure est imputable à la Rome papale parce qu’elle se présente sous la forme d’un état indépendant à la fois civil et religieux dont le chef est le pape. L’Esprit précise : « et sur ses têtes des noms de blasphème ». Le mot « blasphème » est au singulier et nous devons traduire par : « des noms du mensonge », selon la signification du mot « blasphème ». Jésus-Christ impute le « mensonge » au régime papal romain. Il lui attribue donc le titre de « père du mensonge » par lequel il a désigné le diable, Satan en personne dans Jean 8:44 : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge ».

 

Verset 2 : « La bête que je vis était semblable à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. » 

Le « quatrième animal » de Dan.7:7 dit « terrible, épouvantable, et extraordinairement fort » reçoit ici une description plus précise. En fait il présente à lui seul, les critères des trois empires qui l’ont précédé depuis l’empire chaldéen. Il possède l’agilité du « léopard », la puissance écrasante de « l’ours » et la force cruelle carnassière du « lion ». Dans Apo.12:3, « le dragon » du verset 3, où « les diadèmes » étaient sur les « sept têtes » représentait Rome dans sa phase païenne impériale persécutrice des premiers chrétiens. Ainsi, de même que la « petite corne » de Dan.7:8-24 succède à celle de Dan.8:9, ici, la papauté reçoit son pouvoir de l’empire romain ; ce que l’histoire confirme par le décret impérial dû à Justinien 1er en 533 (écriture) et 538 (application). Mais, attention ! Le « dragon » désigne aussi « le diable » dans Apo.12:9, ce qui signifie que la papauté reçoit son pouvoir, « sa puissance, son trône et sa grande autorité » du diable lui-même. On comprend pourquoi Dieu fait des deux entités des « pères du mensonge » dans le verset précédent.

Note : Sur le plan militaire, la Rome papale conserve la force et la puissance de sa forme impériale, parce que les armées royales européennes la servent et satisfont à ses décisions. Comme Dan.8:23 à 25 l’enseigne, sa force repose sur « le succès de ses ruses » qui consistent à prétendre représenter Dieu sur la terre, et à ce titre, pouvoir ouvrir ou fermer l’accès à la vie éternelle proposé dans l’Evangile du Christ : « A la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés, il s'élèvera un roi impudent et artificieux. Sa puissance s'accroîtra, mais non par sa propre force ; il fera d'incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints. A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main. »

 

Sur la fin des 1260 années, l’athéisme de la Révolution Française met fin à son pouvoir despote établi depuis 538.

Verset 3 : « Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort ; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête. »

Jamais repentante de toute son histoire, c’est par la contrainte que la magistrature papale va devoir renoncer à son pouvoir persécuteur. Ceci va s’accomplir à partir de 1792 où la monarchie, son soutien armé, est renversée et décapitée par l’athéisme français. Comme annoncé dans Apo.2:22, cette « grande tribulation » athée veut anéantir le pouvoir religieux romain de « la femme Jézabel » et ses cibles sont « ceux qui commettent adultère avec elle » ; les monarques, les monarchistes et les prêtres catholiques. C’est ainsi qu’elle devait être « comme blessée à mort ». Mais pour des raisons opportunistes, l’empereur Napoléon 1er va la rétablir en 1801 au nom de son Concordat. Elle ne persécutera directement jamais plus. Mais son pouvoir séducteur va se prolonger pour des multitudes de croyants catholiques qui vont tous croire à ses mensonges et ses prétentions jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ : « Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête ». « La terre entière suivit la bête », et ce mot terre, en double sens, concerne la planète, mais aussi, la foi protestante réformée qui est sortie d’elle. L’alliance œcuménique (= terrestre, en grec) réalisée depuis confirme cette annonce. Si l’Esprit avait voulu exprimer en langage clair ce message, nous lirions : « la religion protestante entière suivit la religion catholique intolérante ». Cette déclaration sera confirmée par l’étude de la deuxième « bête » qui cette fois « monte de la terre » dans le verset 11 de ce chapitre 13.

Verset 4 : « Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête ; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? »

Désignant à la fois, la Rome impériale mais aussi Satan, selon Apo.12:9, le dragon, donc le diable lui-même, est adoré par ceux qui honorent le régime papal ; ceci par voie de conséquence et en toute ignorance, puisque c’est lui qui a « donné son pouvoir à la bête ». Ainsi, la « réussite de l’entreprise » papale prophétisée dans Dan.8:24 est confirmée par l’histoire. Elle règne au-dessus des rois par son pouvoir religieux, de manière absolue, longtemps incontestée. Elle attribue des terres et honore par des titres ceux qui la servent pour les récompenser, comme on peut le lire dans Dan.11:39 : « C'est avec le dieu étranger qu'il agira contre les lieux fortifiés ; et il comblera d'honneurs ceux qui le reconnaîtront, il les fera dominer sur plusieurs, il leur distribuera des terres pour récompense ». La chose s’est accomplie littéralement de manière connue quand le pape Alexandre VI Borgia (assassin notoire) a partagé la terre en 1494 et attribué au Portugal, la pointe avancée Est du Brésil et l’Inde, et à l’Espagne, tout le reste des nouvelles terres découvertes. L’Esprit insiste. L’élu de Jésus-Christ doit être entièrement convaincu que la foi catholique est diabolique, et que toutes ses actions agressives ou humanistes sont dirigées par Satan, l’adversaire de Dieu et des élus. Cette insistance est justifiée puisque il prophétise dans Dan.8:25, « la réussite de ses entreprises et le succès de ses ruses ». Son autorité religieuse reconnue par les rois, les puissants, et les peuples chrétiens de l’Europe lui confère un prestige basé sur la confiance, donc en réalité extrêmement fragile. Mais lorsque Dieu et le diable s’associent pour une action punitive, les foules, les masses humaines des peuples suivent docilement le faux chemin tracé et surtout, imposé. Sur la terre, la puissance appelle la puissance, car les peuples aiment se sentir puissants, et dans le domaine, le régime papal qui prétend représenter Dieu, est un maître du genre. Comme dans Apo.6, le thème pose une question : « Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? ». Les chapitres 11 et 12 ont donné la réponse : Dieu en Christ qui va susciter en 1793, l’athéisme révolutionnaire français qui va l’engloutir dans un bain de sang. Mais jusqu’à l’apparition de cette « épée vengeresse » (rôle attribué au 4ème châtiment dans Lév.26:25), déjà, les protestants armés la combattent, sans toutefois pouvoir la vaincre. Des hommes, protestants, français et allemands, et des anglicans, tous aussi durs qu’elle, vont la combattre à partir du 16ème siècle, lui rendant ses coups mortels, parce que leur foi est avant tout, politique.

 Verset 5 : « Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes ; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois. »

Ces paroles sont identiques à celles que nous pouvons lire dans Dan.7:8 qui concernent « la petite corne » papale romaine qui s’élève après les « dix cornes » des royaumes européens. On retrouve ici son « arrogance » mais ici l’Esprit lui ajoute des « blasphèmes » soit, des fausses prétentions et des mensonges religieux sur lesquels « sa réussite » s’est construite. Dieu confirme son règne de « 1260 » années réelles présentées sous la forme prophétique biblique « quarante-deux mois », selon le code « un jour pour un an » d’Ezé.4:5-6.

Verset 6 : « Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. »

Je dois ici attirer l’attention sur le sens commun que l’humanité donne au mot « blasphème » soit, l’insulte. Cette conception est trompeuse car désignant les mensonges, les « blasphèmes » ne prennent pas du tout l’aspect de l’insulte, et en ce qui concerne ceux que Dieu impute à la Rome papale, ils ont tout au contraire l’apparence d’une fausse et trompeuse sainteté.

La bouche papale « profère des blasphèmes contre Dieu » ; ce qui confirme son identité dans Dan.11:36 où nous pouvons lire : « Le roi fera ce qu'il voudra ; il s'élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux ; il prospérera jusqu'à ce que la colère soit consommée, car ce qui est arrêté s'accomplira.» L’Esprit impute au régime papal des mensonges, ou « blasphèmes », qui caractérisent toutes ses doctrines religieuses ; « contre Dieu, pour blasphémer son nom », elle prend en vain le nom de Dieu, déforme son caractère, en lui imputant ses actions diaboliques meurtrières ; « son tabernacle », soit, son sanctuaire spirituel qui est son Assemblée, son Elue ; « et ceux qui habitent dans le ciel », car elle présente le ciel et ses habitants à sa manière mensongère, en évoquant dans ses dogmes, les enfers célestes, héritage des grecs qui les situaient eux sous la terre, le paradis et le purgatoire. « Les habitants du ciel », purs et saints, souffrent et sont indignés du fait que le modèle de méchancetés et de cruautés inspirées aux hommes, par le camp démoniaque terrestre, leur est injustement imputé.

Verset 7 : « Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. »

Ce verset confirme le message de Dan.7:21 : « Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux ». Le christianisme européen et mondial est bien la cible, puisque la foi catholique romaine a été imposée à tous les peuples européens composés, en effet, « de tribus, de peuples, de langues, et de nations » civilement indépendantes. Son « autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation » confirme son image de « prostituée Babylone la grande », d’Apo.17:1 qui la présente « assise sur de grandes eaux » ; des « eaux » qui symbolisent « des peuples, des foules, des nations et des langues » selon Apo.17:15. On peut relever, avec intérêt, l’absence du mot « tribu » dans ce chapitre 17. La raison est le contexte final de l’époque ciblée qui concerne l’Europe et le christianisme occidental dans lesquels la forme tribale a été remplacée par les différentes formes nationales.

A l’opposé, dans le contexte du début de l’instauration du régime papal, les populations européennes sont organisées essentiellement en « tribus » à l’exemple de la Gaule romaine désunie et partagée par des « langues » et des dialectes différents. Chronologiquement, l’Europe était peuplée de « tribus », puis de « peuples » soumis à des rois, et en dernier, avec le 18ème siècle, à des « nations » républicaines, comme les Etats-Unis de l’Amérique du Nord qui constituent son importante excroissance. La constitution des « peuples » est due à la soumission au régime papal romain, car c’est lui qui reconnait et fait l’autorité des rois de l’Europe chrétienne, depuis Clovis 1er roi des Francs.

Verset 8 : « Et tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé. »

Au temps de la fin, où le symbole « terre » désigne la foi protestante, ce message prend un sens précis : tous les protestants adoreront la foi catholique ; tous, exceptés les élus auxquels l’Esprit donne subtilement cette définition : « ceux dont le nom n' a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé.» Et je le rappelle ici, ses élus sont les « citoyens du royaume des cieux » par opposition aux rebelles qui sont, eux, les « habitants de la terre ». Les faits témoignent de la véracité de cette annonce prophétique formulée par l’Esprit de Dieu. Car depuis le début de la Réforme, excepté le cas de Pierre Valdo en 1170, les protestants ont adoré la foi catholique en honorant son « dimanche » hérité de l’empereur païen Constantin 1er depuis le 7 Mars 321. Cette accusation prépare le thème de la deuxième « bête » présentée dans le verset 11.

Verset 9 : « Si quelqu'un a des oreilles, qu'il entende ! »

Celui qui a l’ « oreille » du discernement ouverte par Dieu va comprendre le message proposé par l’Esprit.

 

Annonce du châtiment exécuté par l’épée vengeresse de l’athéisme national français

Verset 10 : « Si quelqu'un mène en captivité, il ira en captivité ; si quelqu'un tue par l'épée, il faut qu'il soit tué par l'épée. C'est ici la persévérance et la foi des saints. »

Jésus-Christ rappelle la docilité pacifique qu’il exige de ses élus dans tous les temps. A l’image des premiers martyrs, les élus du règne cruel papal doivent accepter le sort que Dieu leur a préparé. Mais il annonce ce que sera sa justice qui châtiera au temps voulu, les exactions religieuses des rois et des papes ainsi que leur clergé. Ayant « mené » les élus en captivité, ils iront eux-mêmes dans les prisons des révolutionnaires français. Et ayant « tué par l’épée » des élus que Jésus aimait, ils seront eux-mêmes tués par « l’épée » vengeresse de Dieu dont le rôle sera accompli par la guillotine des mêmes révolutionnaires français. C’est par la Révolution française que Dieu va répondre au désir de vengeance exprimé par le sang des martyrs dans Apo.6:10 : « Ils crièrent d'une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véritable, tarde-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? ». Et la guillotine révolutionnaire « frappera de mort les enfants » catholiques  de la monarchie et du clergé romain papal comme annoncé dans Apo.2:22. Mais au nombre de ses victimes on trouvera aussi des protestants hypocrites qui ont confondu la foi avec les opinions politiques civiles et ont défendu, « l’épée » en main, leur opinions personnelles et leur héritage religieux et matériel. Ce comportement fut celui de Jean Calvin et celui de ses sinistres et sanglants collaborateurs de Genève. Evoquant les actions accomplies en 1793 et 1794, la prophétie nous fait entrer dans le contexte de la longue paix religieuse instaurée pour les « 150 » années prophétisées par les « cinq mois » prophétiques d’Apo.9:5-10. Mais après 1994, terme de cette durée,  dès 1995, le droit « de tuer » pour des motifs religieux est rétabli. L’ennemi potentiel devient alors clairement la religion islamique jusqu’à son extension guerrière qui va conduire à la « Troisième Guerre Mondiale » entre 2021 et 2029. Peu de temps avant le retour du Christ attendu pour le printemps 2030 apparaîtra la seconde « bête » présentée dans ce chapitre 13.

 

La deuxième bête : qui monte de la terre

Le dernier combat du dragon-agneau

Verset 11 : « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon. »

La clé de l’identification du mot « terre » se trouve dans Gen.1:9-10 : « Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. »

Ainsi, de même que « la terre » sèche est sortie de « la mer » au deuxième jour de la création terrestre, cette seconde « bête » est sortie de la première. Cette première « bête » désignant la religion catholique, la seconde, sortie d’elle, concerne la religion protestante soit, l’église réformée. Cette surprenante révélation ne doit plus cependant nous étonner, puisque les études des chapitres précédents nous ont révélé, de manière complémentaire, le statut spirituel que Dieu donne dans son jugement divin à cette religion protestante qui, après l’époque appelée « Thyatire », ne consent pas à achever la Réforme engagée. Pourtant cet achèvement a été exigé par le décret de Dan.8:14, auquel elle doit le message de Dieu d’Apo.3:1 : « Tu passes pour être vivant ; et tu es mort ». Cette mort spirituelle la jette entre les mains du diable qui la prépare par son inspiration pour son « combat d’Harmaguédon », d’Apo.16:16, de la dernière heure du péché terrestre. C’est dans l’heure de cette dernière épreuve de foi, prophétisée dans le message adressé à ses serviteurs adventistes de l’époque Philadelphie, qu’elle va prendre des initiatives intolérantes qui vont faire d’elle, la « bête qui monte de la terre ».  Elle a « deux cornes » que le verset 12 qui vient va justifier et identifier. Car réunies dans l’alliance œcuménique, les religions protestantes et catholiques sont unies dans leur combat contre le jour du repos sanctifié par Dieu sur le septième jour authentique de la semaine ; le samedi ou sabbat des Juifs, mais aussi, d’Adam, de Noé, de Moïse, et de Jésus-Christ qui ne l’a pas remis en cause pendant son ministère et son enseignement sur la terre car les accusations de transgression du sabbat portées contre Jésus par les juifs rebelles étaient infondées et injustifiées. En faisant intentionnellement des miracles le jour du Sabbat, sa motivation visait à redéfinir la réelle conception divine du repos sabbatique. Ces deux religions, qui se réclament du salut obtenu par « l’agneau qui ôte les péchés du monde », méritent bien, pour leurs critères descriptifs, l’image d’un « agneau qui parle comme le dragon ». Car prônant l’intolérance envers les observateurs du sabbat qu’ils iront jusqu’à condamner à mort, c’est bien la guerre ouverte, stratégie du « dragon », qui réapparaît.

Verset 12 : « Elle exerçait toute l'autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. »

Nous assistons à une sorte de relais, la foi catholique ne domine plus, mais son ancienne autorité est donnée à la religion protestante. Ceci, parce que cette religion protestante est officiellement celle du pays le plus puissant de la terre : les Etats-Unis d’Amérique du Nord ou U.S.A. La fusion des religions protestantes européennes et américaines a déjà été réalisée, incluant même, l’institution adventiste du septième jour, depuis 1995. Les nouvelles « Babel » de la terre sont contraintes au mélange religieux dès lors qu’elles se construisent en accueillant des immigrés de diverses confessions religieuses. Si les hommes trouvent ces choses normales, à cause de leur esprit superficiel et leur désintérêt religieux, pour sa part, le Dieu créateur qui ne change pas, ne change pas non plus d’avis, et il punit cette désobéissance qui ignore ses leçons historiques témoignées dans la Bible. En défendant à son tour, le dimanche romain du premier jour, jour de repos établi par Constantin 1er, la seconde « bête » protestante « fait adorer la première bête » catholique qui lui a reconnu un statut religieux officiel et lui a donné son nom « dimanche » trompeur. L’Esprit rappelle que cette dernière alliance entre protestants et catholiques a été rendue possible parce que « la blessure mortelle » infligée par la « bête qui monte de l’abîme » a été « guérie ». Il le rappelle parce que la seconde bête n’aura pas cette chance d’être guérie. Elle sera détruite par l’avènement glorieux de Jésus-Christ.

Verset 13 : « Elle opérait de grands prodiges, même jusqu'à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. »

Depuis sa victoire contre le Japon en 1945, l’Amérique protestante est devenue la première puissance nucléaire de la terre. Sa très haute technologie est constamment imitée mais jamais égalée ; elle a toujours une mesure d’avance sur ses concurrents ou adversaires. Cette primauté sera confirmée dans le contexte de la « Troisième Guerre Mondiale » où selon Dan.11:44, elle détruira son ennemie, la Russie, pays du « roi du septentrion » dans cette prophétie. Son prestige sera alors immense, et les survivants du conflit, médusés et admiratifs lui confieront leurs vies et reconnaîtront son autorité sur toute vie humaine. « Le feu du ciel » n’appartenait qu’à Dieu, mais depuis 1945, l’Amérique le possède et le maîtrise. Elle lui doit sa victoire et tout son prestige actuel qui grandira encore avec sa victoire dans la guerre nucléaire qui vient.

Verset 14 : « Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu'il lui était donné d'opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l'épée et qui vivait. »

Les « prodiges » techniques opérés sont innombrables. Les « habitants de la terre » sont devenus dépendants de toutes ses inventions qui absorbent leurs vies et leurs pensées. Aussi longtemps que l’Amérique ne leur demande pas de se priver de ces gadgets qui occupent leurs âmes, comme des drogués, les « habitants de la terre » sont prêts à légitimer l’intolérance religieuse envers un « tout petit groupe », le « reste de la femme » d’Apo.12:17. « … faire une image à la bête » consiste à copier les actions de la religion catholique et de les reproduire sous l’autorité protestante. Ce retour à la dureté des esprits reposera sur deux actions. Les « survivants » auront survécu à des faits guerriers horribles, et Dieu les frappera continuellement et graduellement par les « sept derniers fléaux de sa colère », décrits dans Apo.16.

 

Le décret de mort dominical

Verset 15 : « Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. »

Le projet du diable, inspiré par Dieu, prendra forme et s’accomplira. L’Esprit révèle la forme de la mesure extrême qui sera prise lors du sixième des « sept derniers fléaux ». Par un décret officiel accepté par tous les rebelles survivants de la terre, il sera décidé qu’à une date située entre le début du printemps et le 3 Avril 2030, les derniers adventistes observateurs du sabbat du septième jour seront tués. En parfaite logique, cette date marque l’année du retour en gloire de Jésus-Christ. Le printemps de cette année 2030 est obligatoirement le moment où il intervient pour empêcher le projet funeste des rebelles de s’accomplir contre ses élus qu’il vient sauver en « abrégeant les jours » de leur « grande détresse » (Matt.24:22). 

Verset 16 : « Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front,»

La mesure adoptée divise les survivants de l’époque en deux camps. Celui des rebelles s’identifie par « une marque » de l’autorité humaine qui désigne « le dimanche » catholique, ancien « jour du soleil invaincu » imposé par l’un de ses adorateurs, l’empereur romain Constantin 1er, depuis le 7 Mars 321. La « marque » est reçue « sur la main », car elle constitue « une œuvre » humaine que Jésus juge et condamne. Elle est également reçue « sur le front » qui symbolise la volonté personnelle de toute créature humaine dont la responsabilité est ainsi totalement engagée sous le juste jugement du Dieu créateur. Pour authentifier par la Bible cette interprétation du symbolisme de la « main » et du « front », il y a ce verset de Deut.6:8, où Dieu dit à propos de ses commandements : « Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux.»

 

Les représailles précédentes

Verset 17 : « et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. »

Derrière ce mot « personne » se trouve le camp des saints adventistes restés fidèles au sabbat sanctifié par Dieu. Car refusant d’honorer « la marque », le dimanche, du repos du premier jour païen, ils sont mis à l’écart. Dans un premier temps, ils sont victimes d’un « boycott » bien connu dans les mesures américaines contre les opposants qui leur résistent. Pour avoir droit au commerce, il faut honorer « la marque », le dimanche, ce qui concerne les protestants, « le nom de la bête », « le vicaire du Fils de Dieu », ce qui concerne les catholiques, ou « le nombre de son nom », soit le nombre 666.

Verset 18 : « C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six. »

La sagesse humaine ne suffit pas pour comprendre le message de l’Esprit de Dieu. Il faut obligatoirement l’hériter de lui, comme le cas de Salomon dont la sagesse surpassait celle de tous les hommes et faisait sa réputation sur toute la terre connue. Avant l’adoption des chiffres arabes, chez les Hébreux, les Grecs, et les Romains, les lettres de leur alphabet avaient aussi valeur de chiffre, en sorte que l’addition des valeurs des lettres qui composent un mot, détermine son nombre. On l’obtient bien par un « calcul » comme le verset le précise. « … le nombre de son nom » est « 666 », soit, le nombre obtenu par l’addition de la valeur chiffrée des lettres romaines contenues dans son nom latin « VICARIVS FILII DEI » ; chose démontrée dans l’étude du chapitre 10. Ce nom constitue en lui-même le plus gros « blasphème » ou « mensonge », de ses prétentions, car en aucune manière, Jésus s’est donné un « remplaçant », signification du mot « vicaire ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apocalypse 14 : le temps de l’adventisme du septième jour

 

Les messages des trois anges – la moisson – la vendange

 

 

 

C’est un chapitre qui cible le temps compris entre 1843 et 2030.

En 1843, l’usage particulier de la prophétie de Dan.8:14 conduit les « adventistes » à attendre le retour de Jésus-Christ fixé pour le printemps de cette date. C’est le début d’une succession d’épreuves de foi ou l’intérêt pour l’esprit de la prophétie soit, « le témoignage de Jésus » selon Apo.19:10, va être démontré individuellement par les chrétiens qui se réclament du salut de Jésus-Christ sous des étiquettes religieuses multiples. Les « œuvres » démontrées permettent seules la sélection ou pas. Ces œuvres se résument en deux choix possibles : l’acceptation ou le refus de la lumière reçue et de ses exigences divines.

En 1844, après une nouvelle attente fixée pour l’automne 1844, Jésus va conduire ses élus sélectionnés vers une mission d’achèvement de l’œuvre de la Réforme qui commence par la restauration de la pratique du sabbat sanctifié par Dieu depuis la création du monde. C’est le sujet le plus important de la « sainteté » qui est « justifiée » à partir de 1844, date où cette transgression est rappelée à la connaissance de ses serviteurs. Cette traduction de Dan.8:14, traduit jusqu’à mon ministère par : « deux mille trois cent soir matin et le sanctuaire sera purifié », est authentiquement, conformément au texte original hébreu : « deux mille trois cent soir matin et la sainteté sera justifiée ». Chacun peut découvrir que la transgression du sabbat divin depuis 321, s’accompagne de nombreux autres abandons de vérités doctrinales établies par Dieu au temps des apôtres. Après 1260 années de règnes mensongers successeurs destructeurs de la foi, le papisme a laissé dans la doctrine protestante beaucoup de mensonges insupportables pour le Dieu de vérité. C’est pourquoi, dans ce chapitre 14, l’Esprit présente trois thèmes principaux qui sont, successivement : la mission adventiste ou message des « trois anges » ; « la moisson » de la fin du monde, le tri et l’enlèvement des élus ; « la vendange » des raisins de la colère, le châtiment final des faux bergers, faux enseignants religieux du christianisme.

Enseignée, depuis 1844, pour soustraire les élus à la colère divine, la dernière épreuve est réservée pour l’extrême fin du temps donné à l’humanité pour se positionner entre la volonté divine révélée et l’exigence humaine rebelle tombée dans l’apostasie la plus totale. Mais, le choix réalisé a des conséquences pour tous ceux qui meurent depuis 1844. Seuls, les élus éclairés et fidèles « meurent dans le Seigneur » selon l’enseignement du verset 13 où ils sont déclarés « bienheureux » soit, bénéficiaires de la grâce du Christ, avec toute sa bénédiction déjà confirmée dans le message adressé à l’ange de « Philadelphie » qui les concerne, car il ne suffit pas d’être baptisé « adventiste » pour être considéré, par Dieu, comme un élu. 

Si les détails des abandons restent à découvrir, par contre, les points essentiels sont soulignés et résumés par l’Esprit sous la forme des « messages des trois anges » des versets 7 à 11. Ces messages s’enchaînent par succession de conséquences.

Je le rappelle ici, après la note sur la couverture en page 2 de cet ouvrage, ces trois messages mettent en relief trois messages déjà révélés en images symboliques dans le livre de Daniel dans Dan.7 et 8. Leur rappel, dans ce chapitre 14 d’Apocalypse, souligne et confirme l’extrême importance que Dieu leur donne.

Les rachetés adventistes victorieux

Verset 1 : « Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille [personnes], qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. »

« La montagne de Sion » désigne le lieu d’Israël où Jérusalem a été construite. Elle symbolise l’espérance du salut et la forme que ce salut prendra à la fin des épreuves de la foi terrestre et céleste. Ce projet s’accomplira entièrement au renouvellement de toute chose, concernant la terre et le ciel selon Apo.21:1. Les « 144 000 [personnes] » symbolisent les élus du Christ sélectionnés entre 1843 et 2030 soit, des chrétiens adventistes testés, éprouvés et approuvés par Jésus-Christ dont le jugement s’applique collectivement et individuellement. Le jugement collectif juge l’institution et le jugement individuel concerne chaque créature. Les « 144000 [personnes] » représentent les élus sélectionnés par Jésus-Christ parmi les adeptes de la foi adventiste. Ce nombre est strictement symbolique et le nombre réel des élus sélectionnés est un secret connu et gardé par Dieu. On peut comprendre la raison de leur sélection à la définition de l’image proposée. « Sur leur front » symbole de leur volonté et de leur pensée, « le nom de l’agneau », Jésus, et « celui de son Père », le Dieu révélé dans l’ancienne alliance, sont inscrits. Ceci signifie qu’ils ont retrouvé et reproduit l’image de Dieu que le Dieu créateur avait donné au premier homme avant le péché, lorsqu’il l’a formé et lui a donné vie ; et cette image est celle de son caractère. Ils constituent le fruit que Dieu voulait obtenir en rachetant en Jésus-Christ les péchés de ses seuls élus fidèles. Il apparaît que sur le front des élus sélectionnés, soit, dans leur esprit, leur pensée et leur volonté se retrouvent, le sceau de Dieu d’Apo.7:3 soit, le sabbat du quatrième commandement du décalogue et le caractère inséparable de l’agneau Jésus-Christ et celui de sa révélation dans l’ancienne alliance en tant que Père soit, Dieu créateur. Ainsi la vraie foi chrétienne n’oppose pas les normes religieuses rattachées au Fils et au Père comme les adeptes du dimanche romain le prétendent, sinon en paroles, du moins, en action.

Verset 2 : « Et j'entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d'un grand tonnerre ; et la voix que j'entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes. »

Les caractères contradictoires évoqués dans ce verset sont en réalité complémentaires. Les « grosses eaux » symbolisent des multitudes de créatures vivantes qui en s’exprimant prennent l’aspect d’un « grand tonnerre ». A l’opposé, par l’image de la « harpe », Dieu révèle la parfaite harmonie qui unit ses créatures victorieuses.

Verset 3 : « Et ils chantaient un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n'est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre. »

Dieu confirme et souligne ici la très haute sanctification de la foi « adventiste » instaurée depuis 1843-44. Ses élus se distinguent des autres groupes symbolisés ; « le trône, les quatre êtres vivants et les vieillards » ; ces derniers désignant l’ensemble des rachetés de l’expérience vécue sur la terre. Mais la Révélation divine appelée Apocalypse cible uniquement les deux mille années de la foi chrétienne que le décret de Dan.8:14 sépare en deux phases successives. Jusqu’à 1843-44, les élus sont symbolisés par 12 « vieillards » sur les « 24 » cités dans Apo.4:4. Les 12 autres « vieillards » sont les « 12 tribus » adventistes « scellées » dans Apo.7:3 à 8 à partir de 1843-44.

Verset 4 : « Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges ; ils suivent l'agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d'entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l'agneau ; »

Les propos de ce verset s’appliquent uniquement dans un sens spirituel ; le mot « femmes » désignant des églises chrétiennes tombées en apostasie depuis leur origine, comme la foi catholique romaine, ou depuis 1843-44, pour la foi protestante, et depuis 1994, pour la foi institutionnelle adventiste. La « souillure » évoquée cible le péché qui résulte de la transgression de la loi divine et dont « le salaire est la mort », selon Rom.6:23. C’est pour les arracher à la pratique du péché que Jésus-Christ a sanctifié soit, mis à part, les symboliques « 144 000 [personnes] ». Leur « virginité » est aussi spirituelle et elle les désigne comme des êtres « purs » dont la justice a été blanchie par le sang versé par Jésus-Christ en leur faveur. Héritiers du péché et de sa souillure, comme tous les descendants d’Adam et Eve, leur foi reconnue par Jésus-Christ les a parfaitement  « purifiés ». Mais pour que cette foi soit effectivement reconnue par Jésus-Christ, cette purification doit être réelle et concrétisée dans leurs « œuvres ». Ceci implique donc l’abandon des péchés hérités des fausses religions chrétiennes ou juives ou plus largement, monothéistes. Et dans sa révélation prophétique, Dieu cible particulièrement le fait de ne pas respecter l’ordre du temps qu’il a établi dès la première semaine de sa création de la terre et de son système céleste.

Derrière l’image de « chanter un cantique nouveau » se trouve une expérience spécifique vécue uniquement par les « 144 000  [personnes] » scellées. Après « le cantique de Moïse » qui célébrait la glorieuse sortie de l’Egypte symbole du péché, « le cantique » des « 144 000 » élus célèbre leur libération du péché parce qu’ils ont obéi au décret de Dan.8:14 et ont collaboré à leur sanctification voulue, et même exigée, par Dieu depuis 1843-44. A cette date, une vision céleste a rappelé la purification des péchés accomplie sur la croix de Golgotha par la mort de Jésus-Christ. Ce message constituait à la fois un reproche et un enseignement que Dieu présentait à un type de croyants protestants héritiers du dimanche romain et de certains de ses autres péchés mensongers. Dans la typologie des rites hébreux, cette « purification des péchés » était en automne une fête religieuse au cours de laquelle, le sang du bouc tué était apporté dans le lieu très saint sur le propitiatoire placé dans ce lieu inaccessible et interdit pendant le reste du temps de l’année. Le sang de ce bouc, image symbolique du péché, prophétisait le sang de Jésus-Christ devenu lui-même le porteur des péchés de ses élus afin d’expier à leur place le châtiment qu’ils méritent ; Jésus était lui-même fait péché. Dans cette cérémonie, le bouc représente le péché et non le Christ qui le porte. C’est à ce déplacement physique du souverain sacrificateur qui passe du lieu saint autorisé au lieu très saint interdit le reste de l’année que ce verset fait allusion en disant : « ils suivent l’agneau partout où il va ». En rappelant cette scène dans la vision du 23 Octobre 1844, l’Esprit du Christ rappelait à ses élus héritiers inconscients des faussetés doctrinales, l’interdiction de pécher. Ainsi, à partir de 1844, le péché d’origine volontaire pratiqué, ce qui est le cas du dimanche romain, rend impossible la relation avec Dieu, et le péché abandonné permet le prolongement de cette relation qui conduit l’élu concerné à la plénitude de sa sanctification par la réception, la compréhension et la mise en action de la vérité divine révélée.

Etant considérés comme des « prémices pour Dieu et pour l’agneau », ils constituent ce que Dieu a trouvé de meilleur dans sa sélection d’élus terrestres. Dans les rites hébreux, « les prémices » étaient déclarées « saintes ». Des offrandes de ces prémices animalières ou végétales étaient réservées pour Dieu afin de l’honorer et pour marquer la reconnaissance humaine envers sa bonté et ses largesses. Une autre raison, en fait des « prémices saintes », c’est leur réception de la lumière divine qui leur est révélée dans son intégralité car ils vivent le temps de la fin où la lumière révélée atteint son apogée, son zénith spirituel.

Verset 5 : « et dans leur bouche il ne s'est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles. »

Le véritable élu, celui qui est né de la vérité par la nouvelle naissance ne peut que détester le « mensonge » dans lequel il ne trouve aucun plaisir. Le mensonge est détestable parce qu’il ne porte que des conséquences nuisibles et fait souffrir les gens du bien. Celui qui croit au « mensonge » connaît ensuite la souffrance de la déception, l’amertume d’être trompé. Aucun élu du Christ ne peut se réjouir de séduire et de tromper ses frères humains. A l’opposé, la vérité rassure, elle construit positivement des relations avec les vrais frères, mais surtout en premier, avec le Dieu créateur et rédempteur de notre salut qui revendique et exalte son nom au titre de « Dieu de vérité ». Ainsi, ne pratiquant plus le péché doctrinal, en obéissant à la vérité révélée, l’élu est jugé « irrépréhensible » par le Dieu de vérité lui-même.

 

Message du premier ange

Verset 6 : « Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. »

« Un autre ange » soit un autre messager proclame une pleine lumière divine symbolisée par « le milieu du ciel » soit le zénith du soleil. Cette lumière est en relation avec « l’Évangile » soit « la bonne nouvelle » du salut apporté par Jésus-Christ. Il est qualifié « d’éternel » parce que son message est authentique et ne connaît aucune variation dans le temps. De cette manière, Dieu le certifie conforme à celui qui a été enseigné aux apôtres de Jésus-Christ. Ce retour à la vérité vient à partir de 1843 après les nombreuses déformations héritées de la foi catholique romaine. La proclamation est universelle en analogie avec le message présenté dans Daniel 12:12 qui révèle la bénédiction divine de l’œuvre adventiste. « LÉvangile éternel » est évoqué ici sous l’aspect  du véritable fruit de la foi, suite à l’exigence divine révélée par le décret de Daniel 8:14. L’intérêt pour la parole prophétique est un fruit légitime de la norme de « l’Évangile éternel ».

Verset 7 : « Il disait d'une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux. »

Au verset 7, le premier ange dénonce la transgression du sabbat qui glorifie, dans le décalogue divin, la gloire du Dieu créateur. Il exige ainsi sa restauration à partir d’Octobre 1844, mais impute sa transgression aux Protestants, depuis le printemps 1843.

 

Message du deuxième ange

Verset 8 : « Et un autre, un second ange suivit, en disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité ! »

Au verset 8, le deuxième ange fait découvrir l’énorme culpabilité de l’église catholique papale romaine qui a séduit et trompé les hommes en rebaptisant « le jour du soleil » païen de Constantin 1er du nom « jour du Seigneur » traduction du montage latin qui est à l’origine de son « dimanche » : dies dominica. Répétée deux fois, l’expression, « Elle est tombée, elle est tombée Babylone la Grande », confirme que pour elle et ceux qui héritent d’elle, le temps de la patience divine a pris définitivement fin. Individuellement, la conversion reste possible, mais au prix d’une production de fruits soit, « d’œuvres » de repentances, uniquement.

Rappel : « elle est tombée » signifie : elle est prise et vaincue par le Dieu de vérité comme une ville tombe entre les mains de son ennemi. Il lève et éclaire après 1843, entre 1844 et 1873, pour ses serviteurs fidèles adventistes du septième jour, le « mystère » qui la caractérise dans Apo.17:5. La séduction de ses mensonges perd son efficacité.

Dans le verset 8, le jugement porté dans les messages précédents est confirmé, avec une terrible mise en garde. Le choix conscient et volontaire du jour du repos instauré par Constantin 1er en 321, rend depuis 1844, les rebelles qui le justifient, passifs de la condamnation divine des tourments de la seconde mort du jugement dernier. Pour masquer son accusation contre le dimanche, Dieu le cache sous le nom de « marque » infâme qui s’oppose à son propre « sceau » divin. Ce signe d’une autorité humaine, qui remet en cause son ordre du temps, constitue un énorme outrage digne d’être châtié par Lui. Et le châtiment annoncé sera, en effet, terrible : « il sera tourmenté dans le feu et le soufre » qui anéantira les rebelles, mais uniquement au moment du jugement dernier.

 

 

 

Message du troisième ange

Verset 9 : « Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d'une voix forte : Si quelqu'un adore (se prosterne devant) la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, »

Le caractère complémentaire et successif de ce troisième message avec les deux précédents est précisé par la formule « les suivit ». La « voix forte » confirme la très haute autorité divine de celui qui le proclame.

La menace est adressée aux rebelles humains qui soutiennent et approuvent le régime de la « bête qui monte de la terre » et qui adoptent et honorent, par leur obéissance, le dimanche, la « marque » de son autorité, citée dans Apo.13:16 soit, actuellement, la totalité des populations chrétiennes.

L’opposition directe de cette « marque » au « sceau de Dieu » soit, du dimanche du premier jour au sabbat du septième jour, est confirmée par le fait que l’une et l’autre sont reçus « sur le front », siège de la volonté, selon Apo.7:3 et 13:16. Relevons que le « sceau de Dieu » d’Apo.7:3 devient dans Apo.14:1 : « le nom de l’Agneau et celui de son Père ». La réception « sur la main » s’éclaire par ces versets de Deut.6:4 à 9 :

« Écoute, Israël ! YaHWéH, notre Dieu, est le seul YaHWéH. Tu aimeras YaHWéH, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux.  Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. » La « main » désigne l’action, la pratique, et le « front », la volonté de la pensée. Dans ce verset, l’Esprit dit : « Tu aimeras YaHWéH ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » ; ce que Jésus cite dans Matt.22:37 et qu’il présente au titre de « premier et de plus grand commandement ».  Les élus porteurs du « sceau de Dieu » doivent donc répondre à ces trois critères : « Aimer Dieu de tout leur cœur » ; honorer en le pratiquant le repos du sabbat de son septième jour sanctifié ; et avoir « le nom de l’Agneau » Jésus-Christ « et celui de son Père » YaHWéH dans sa pensée. En précisant « et le nom de son Père », l’Esprit confirme la nécessité d’obéir aux dix commandements de Dieu et aux préceptes et ordonnances qui favorisent la sainteté de l’élu dans l’ancienne alliance. Déjà en son époque, l’apôtre Jean a confirmé ces choses en disant dans 1 Jean 5:3-4 : 

« Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles,  parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. »

Verset 10 : « il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'agneau. »

La colère de Dieu sera amplement justifiée car ceux qui reçoivent la « marque de la bête » honorent le péché humain tout en revendiquant la justice de Jésus-Christ. Dans Apo.6:15 à 17, l’Esprit a donné en image les conséquences de leur confrontation finale avec la juste colère destructrice de Jésus-Christ.

Note extrêmement importante : Pour mieux comprendre cette colère divine, nous devons réaliser pourquoi le mépris pour le saint sabbat suscite tant la colère de Dieu. Il existe des péchés véniels, mais la Bible nous met en garde contre le péché porté contre le Saint-Esprit, nous précisant qu’il n’y a plus de sacrifice pour obtenir le pardon divin. A l’époque des apôtres, le seul exemple qui nous est donné de ce type de péché, c’est le rejet du Christ par un chrétien qui s’est converti. Mais ce n’est là qu’un exemple, car en réalité le blasphème contre le Saint-Esprit consiste à nier et refuser un témoignage donné par l’Esprit de Dieu. Pour convaincre et enseigner les êtres humains, l’Esprit a inspiré les écritures saintes de la Bible. Donc celui qui conteste le témoignage donné par l’Esprit dans la Bible commet déjà le blasphème contre l’Esprit de Dieu. Dieu peut-il faire mieux, pour faire connaître sa volonté, que de conduire les appelés vers la Bible et ses écrits ? Peut-il exprimer plus clairement sa volonté, sa pensée et son jugement souverain ? Au 16ème siècle, ce mépris  pour la Bible à laquelle elle a fait la guerre a marqué la fin définitive de la patience de Dieu pour la religion catholique romaine ; la fin de sa patience pour une doctrine qu’il n’a jamais reconnue. Ensuite, en 1843, le mépris pour la parole prophétique a marqué la fin de recevoir de la foi protestante sous toutes ses multiples formes héritières du dimanche romain soit, de « la marque de la bête ». Et finalement, à son tour, l’adventisme a commis le blasphème contre le Saint-Esprit en rejetant l’ultime révélation prophétique que Jésus lui a présentée par son humble serviteur que j’incarne ; blasphème qui a été confirmé et amplifié par leur alliance avec les observateurs du dimanche depuis 1995. Le blasphème contre l’Esprit reçoit chaque fois de la part de Dieu la juste réponse qu’il mérite ; une juste sentence de condamnation à la première et la « seconde mort » confirmée dans ce verset 10.

Verset 11 : « Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. »

La « fumée » ne sera qu’au temps du jugement dernier, heure où les déchus rebelles seront « tourmentés dans le feu et le soufre » de « l’étang de feu » d’Apo.19:20 et 20:14 ; ceci, à la fin du septième millénaire. Mais déjà avant ce moment terrible, l’heure du retour glorieux de Jésus-Christ confirmera leur sort final. Le message de ce verset évoque le sujet du « repos ». Pour leur part, les élus sont attentifs au temps du repos sanctifié par Dieu, mais les déchus n’ont, à l’opposé, pas le même souci, car ils ne donnent pas aux déclarations divines l’importance et le sérieux qu’elles méritent. C’est pourquoi, en réponse à leur mépris, à l’heure de leur châtiment final, Dieu ne leur accordera aucun repos pour adoucir leur souffrance.

 Verset 12 : « C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. »

Les mots « persévérance ou patience » caractérisent les vrais saints du divin Messie Jésus depuis 1843-44 jusqu’à son retour en gloire. Dans ce verset, « le nom du Père » du verset 1 devient « les commandements de Dieu », et « le nom de l’Agneau » est remplacé par « la foi de Jésus ». L’ordre des priorités est également changé. Dans ce verset, l’Esprit cite en premier « les commandements de Dieu », et en second, « la foi de Jésus » ; ce qui est historiquement et au niveau de la valeur l’ordre approuvé par Dieu dans son projet de salut. Le verset 1 donnait la priorité au « nom de l’Agneau » pour rattacher les « 144 000 » élus à la foi chrétienne.

Verset 13 : « Et j'entendis du ciel une voix qui disait : Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. »

L’expression « dès à présent » mérite une explication détaillée tant elle est importante. Car elle cible la date du printemps 1843 et celle de l’automne 1844 en laquelle, respectivement, le décret de Daniel 8:14 entre en application, et les deux épreuves adventistes organisées par William Miller prennent fin.

Avec le temps, l’adventisme officiel institutionnel, a perdu de vue les implications de cette formule « dès à présent ». Seuls les pionniers fondateurs de la foi adventiste ont compris les conséquences de l’exigence du sabbat par Dieu dès 1843. Pour adopter cette pratique du septième jour, ils étaient conduits à réaliser que le dimanche pratiqué jusque-là était maudit par Dieu. Après eux, l’adventisme hérité est devenu traditionnel et formaliste, et pour l’immense majorité des adeptes et des enseignants, le dimanche et le sabbat ont été injustement placés sur un niveau d’égalité. Cette perte du sens du sacré et de la vraie sainteté a eu pour conséquence le désintérêt pour la parole prophétique et le troisième message adventiste que j’ai délivré entre 1983 et 1994. Depuis ce mépris manifesté dans l’adventisme de France, l’institution adventiste mondiale a passé dès 1995 une alliance avec le clan œcuménique, pour sa plus grande malédiction. La menace des « tourments » du verset 10 la concerne à son tour, par la suggestion de l’expression « il boira lui aussi » ; depuis 1994, l’adventisme institutionnel, après la foi protestante, jugée et condamnée depuis 1843.

Comme ce verset le suggère, le décret de Daniel 8:14 provoque la séparation des chrétiens protestants de 1843 en deux camps dont le groupe adventiste, bénéficiaire de la béatitude prononcée : « Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! ». Il va de soi que Jésus annonçant dans « Laodicée » qu’il allait la « vomir », l’institution adventiste, messager officiel du  Christ en 1991, date du rejet officiel de la lumière, dit « nu » ne peut plus désormais bénéficier de cette béatitude.  

 

Le temps de la moisson

Verset 14 : « Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et dans sa main une faucille tranchante. »

Cette description évoque Jésus-Christ au moment de son glorieux retour. La « nuée blanche » rappelle les conditions de son départ et de sa montée au ciel vécue deux mille ans plus tôt. La « nuée blanche » désigne sa pureté, sa « couronne d’or » symbolise sa foi victorieuse, et « la faucille tranchante » image la « parole tranchante » de Dieu d’Héb.4:12, mise en œuvre par « sa main ».

Verset 15 : « Et un autre ange sortit du temple, criant d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Lance ta faucille, et moissonne ; car l'heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre. »

Sous l’aspect de « la moisson », comme dans sa parabole, Jésus rappelle que dans celle-ci, viendrait le temps de séparer définitivement « le bon grain de l’ivraie ». Par sa Révélation, il nous fait découvrir ce sujet qui sépare les deux camps : le sabbat des élus et le dimanche des déchus, parce que derrière ce nom religieux se cache l’adoration et l’autorité d’une divinité solaire païenne. Et malgré les évolutions du temps humain, Dieu continue à le regarder pour ce qu’il est réellement pour lui. Les opinions différentes des hommes n’influent pas sur son jugement ; dans son ordre du temps, le premier jour est profane, il ne peut en aucun cas revêtir la sainteté divine. Celle-ci est rattachée exclusivement au septième jour sanctifié dans son ordre du temps gravé dès le commencement du temps terrestre perpétuel ; ceci pour une durée de 6000 années solaires.

Verset 16 : « Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. »

L’Esprit confirme le futur accomplissement de « la moisson de la terre ». Le Christ Sauveur et Vengeur y veillera et l’accomplira conformément à son annonce faite en parabole, à ses apôtres, dans Matt.13:30 à 43. La « moisson » concerne principalement l’enlèvement au ciel des saints élus restés fidèles au Dieu créateur.

 

Le temps de la vendange (et de la vengeance)

Verset 17 : « Et un autre ange sortit du temple qui est dans le ciel, ayant, lui aussi, une faucille tranchante. »

Si « l’ange » précédent avait une mission favorable aux élus, au contraire, cet « autre ange » a une mission punitive dirigée contre les rebelles déchus. Cette seconde « faucille » symbolise, elle aussi, la « parole tranchante de Dieu » mise en action par sa volonté, mais pas par sa main puisque, contrairement à la moisson, pour la vendange, l’expression « dans sa main » est absente. L’action punitive sera donc confiée à des agents exécuteurs de la volonté divine ; en fait, les victimes de ses séductions.

Verset 18 : « Et un autre ange, qui avait autorité sur le feu, sortit de l'autel, et s'adressa d'une voix forte à celui qui avait la faucille tranchante, disant : Lance ta faucille tranchante, et vendange les grappes de la vigne de la terre ; car les raisins de la terre sont mûrs. »

Vient ensuite, après l’enlèvement des élus au ciel, le moment de « la vendange ». Dans Esa.63:1 à 6, l’Esprit développe l’action ciblée par ce terme symbolique. Dans la Bible, le jus du raisin rouge est comparé au sang humain. Son utilisation par Jésus, dans la sainte Cène confirme cette idée. Mais « la vendange » est rattachée à « la colère de Dieu » et elle va concerner ceux qui ont œuvré de manière indigne sous l’aspect de ses serviteurs, car le sang versé volontairement par le Christ ne méritait pas leurs nombreuses trahisons. Car Jésus peut se sentir trahi par ceux qui déforment son projet salvateur au point de justifier le péché pour lequel il a donné sa vie et porté la souffrance afin que sa pratique cesse. Les transgresseurs volontaires de sa loi ont donc des comptes à lui rendre. Dans leur folie aveugle, ils iront jusqu’à vouloir faire mourir ses vrais élus, afin d’éradiquer de la terre, la pratique du sabbat du septième jour sanctifié et exigé par Dieu depuis 1843-44. Les élus n’avaient pas l’autorisation de Dieu d’utiliser la force contre leurs ennemis religieux ; Dieu s’était réservé de manière exclusive cette action. « A moi la vengeance, à moi, la rétribution » a-t-il déclaré à ses élus, et l’heure est venue de mettre cette vengeance en exécution.

Dans ce chapitre 14, les versets 17 à 20 évoquent ce thème de la « vendange ». Les raisins pécheurs sont déclarés mûrs parce qu’ils ont pleinement démontré par leurs œuvres leur véritable nature. Leur sang va couler comme le jus des raisins dans une cuve quand ils sont foulés par les pieds des vendangeurs.

Verset 19 : « Et l'ange jeta sa faucille sur la terre. Et il vendangea la vigne de la terre, et jeta la vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu. »

L’action est certifiée par cette annonce révélée par cette scène. Dieu prophétise en certitude le châtiment de l’arrogance catholique et protestante. Ils vont subir les conséquences de la colère de Dieu, imagée par la cuve dans laquelle les raisins vendangés sont écrasés par les pieds des fouleurs.

Verset 20 : « Et la cuve fut foulée hors de la ville ; et du sang sortit de la cuve, jusqu'aux mors des chevaux, sur une étendue de mille six cents stades. »

Esa.63:3 précise : « J’ai été seul à fouler au pressoir ; aucun homme n’était avec moi … ». La vendange accomplit le châtiment de Babylone la Grande cité dans Apo.16:19. Elle a rempli la coupe de la colère divine qu’elle doit maintenant boire jusqu’à la lie. « La cuve fut foulée hors de la ville » soit, sans la présence des élus déjà enlevés au ciel. A Jérusalem, les exécutions des condamnés à mort s’effectuaient en dehors des murs de la ville sainte pour ne pas la souiller. Ce fut le cas pour la crucifixion de Jésus-Christ qui rappelle, par ce message, le prix à payer pour ceux qui ont sous-estimé sa propre mort. Le temps est venu pour ses ennemis de verser à leur tour leur sang pour expier eux-mêmes leurs nombreux péchés. « Et du sang sortit de la cuve jusqu’au mors des chevaux ». Les cibles de la colère sont les enseignants religieux chrétiens, et Dieu les désigne par l’image du « mors » que les cavaliers mettent « dans la bouche des chevaux », pour les diriger. Cette image est proposée dans Jac.3:3, dont le thème est précisément : les enseignants religieux. Jacques précise dès le début du chapitre 3 : « Mes frères, qu’il n’y ait pas, parmi vous, un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement ». L’action de la « vendange » justifie ce sage avertissement. En précisant « jusqu’aux mors des chevaux », l’Esprit suggère que la cuve concerne, en premier, le clergé catholique romain de « Babylone la Grande », mais qu’elle s’étend jusqu’aux enseignants protestants qui, depuis 1843, font un usage « destructeur » de la sainte Bible selon l’accusation portée par l’Esprit dans Apo.9:11. Nous retrouvons ici l’application de l’avertissement donné dans Apo.14:10 : « il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu versé sans mélange dans la coupe de sa colère … ».

Pour le message « sur une étendue de mille six cent stades », en continuité du message précédent, le châtiment s’étend à la foi réformée depuis le 16ème siècle auquel le nombre 1600 fait allusion. C’est l’époque où Martin Luther a officialisé l’accusation portée contre la foi catholique en 1517. Mais c’est aussi, dans ce 16ème siècle que se sont formées les doctrines protestantes des « faux christs » et faux chrétiens qui ont légitimé la violence et l’épée interdites par Jésus-Christ. L’Apocalypse offre ses propres clés d’interprétation et ce 16ème siècle y est désigné dans Apo.2:18 à 29 sous le nom symbolique de l’époque « Thyatire ». Le mot « stade » révèle leur activité religieuse, leur participation à la course dont le prix en jeu, est la couronne de la victoire promise au vainqueur. C’est l’enseignement de Paul dans 1 Cor.9:24 : «  Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade, courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter ». Le prix de la vocation céleste ne se remporte donc pas de n’importe quelle manière ; la fidélité et la persévérance dans l’obéissance est la seule manière de vaincre dans le combat de la foi. Il confirme dans Phi.3:14 disant : « Je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ ». A l’heure de la « vendange » se vérifieront ces paroles de Jésus : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus (Mat.22:14)».


 

Apocalypse 15 : La fin du temps de grâce

 

 

 

Avant que la « moisson et la vendange » s’accomplissent vient le moment redouté, de la fin du temps de grâce. Celui où les choix humains sont gravés dans le marbre du temps, sans aucune possibilité de revenir sur ces choix. A ce moment-là, l’offre du salut en Christ prend fin. C’est le thème de ce très court chapitre 15 de l’Apocalypse de Jésus-Christ. La fin du temps de grâce intervient après les six premières « trompettes » des chapitres 8 et 9, et avant « les sept derniers fléaux de Dieu » du chapitre 16. Il va de soi, qu’elle succède au dernier choix du chemin que Dieu donne à l’homme de faire. Sous l’égide autoritaire de « la bête qui monte de la terre » d’Apo.13:11 à 18, les deux derniers chemins conduisent, l’un, au samedi ou sabbat sanctifié de Dieu, l’autre, au dimanche, de l’autorité papale romaine. Jamais les choix entre la vie et le bien, la mort et le mal, n’ont été si clairs. Qui l’homme craint-il le plus ? Dieu, ou l’homme ? Telle est la donnée de la situation. Mais je peux dire aussi : Qui l’homme aime-t-il le plus ? Dieu ou l’homme ? Les élus répondront dans les deux cas : Dieu, connaissant par sa révélation prophétique les détails sur la fin de son projet. La vie éternelle sera alors très proche, à portée de leur main.

 

Verset 1 : « Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable : sept anges, qui tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s'accomplit la colère de Dieu. »

Ce verset présente les « sept derniers fléaux » qui vont frapper les faux croyants pour leur choix du jour dominical romain. Le thème de ce chapitre, la fin du temps de grâce, ouvre le temps des « sept derniers fléaux de la colère de Dieu ».

Verset 2 : « Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu.»

Afin d’encourager ses serviteurs, ses élus, le Seigneur présente ensuite une scène qui évoque leur imminente victoire par diverses images tirées d’autres passages de la prophétie. « Sur la mer de verre, mêlée de feu, ils se tiennent debout », car ils ont traversé une épreuve de foi dans laquelle ils ont été persécutés (mêlée de feu) et en sont sortis vainqueurs. La « mer de verre » désigne la pureté du peuple élu, comme dans Apo.4:1.

Verset 3 : « Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l'agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout puissant ! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations !»

« Le cantique de Moïse » célébrait la glorieuse sortie d’Israël de l’Egypte, terre et symbole type du péché. L’entrée en Canaan terrestre qui suivit 40 ans plus tard préfigurait l’entrée des derniers élus dans la Canaan céleste. A son tour, après avoir donné sa vie pour expier les péchés des élus, Jésus, « l’agneau », est monté au ciel, dans sa gloire et sa puissance divine céleste. Les derniers témoins fidèles de Jésus, tous adventistes de foi et d’œuvre, expérimentent à leur tour l’ascension vers le ciel quand Jésus revient pour les sauver. Exaltant, ses « œuvres grandes et admirables », les élus rendent gloire au Dieu créateur qui a incarné ses valeurs en Jésus-Christ : sa parfaite « justice » et sa « vérité ». L’évocation du mot « véritable » rattache le contexte de l’action à la fin de l’époque « Laodicée » dans laquelle il s’est présenté comme « l’Amen et le Véritable ». C’est alors l’heure de « la délivrance » qui marque la fin du temps de « l’enfantement de la femme » d’Apo.12:2. « L’enfant » est mis au monde sous la forme de la pureté du caractère céleste révélé en et par Jésus-Christ. Les élus peuvent louer Dieu pour son état « tout-puissant » car c’est à cette puissance divine qu’ils doivent leur salut et leur délivrance. Ayant recueilli et sélectionné ses rachetés parmi toutes les nations terrestres, Jésus-Christ est bien le « Roi des nations ». Celles qui se sont opposées à lui et à ses élus ne sont plus.

Verset 4 : « Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Et toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi, parce que tes jugements ont été manifestés. »

En clair, ceci signifie : Qui refuserait de te craindre, Dieu créateur, et oserait te frustrer de ta gloire légitime en refusant d’honorer ton saint sabbat du septième jour ? Car seul tu es saint et seul tu as sanctifié ton septième jour et ceux à qui tu l’as donné, en signe de leur approbation et d’appartenance à ta sainteté. En effet, en évoquant « sa crainte », l’Esprit fait allusion au message du premier « ange » d’Apo.14:7 : « Craignez Dieu et donnez-lui gloire car l'heure de son jugement est venue ; et adorez (prosternez-vous devant) celui qui a fait le ciel et la terre et la mer et les sources d'eaux ». Dans le projet de Dieu, les nations rebelles détruites seront ressuscitées dans un double but : celui de s’humilier devant Dieu et de lui rendre gloire, et celui de subir son juste dernier châtiment qui les anéantira définitivement, dans « l’étang de feu et de soufre » du jugement dernier, annoncé dans le message du « troisième ange » d’Apo.14:10. Avant que ces choses s’accomplissent, les élus vont devoir traverser le temps des jugements divins qui vont être manifestés par l’action des « sept fléaux » annoncés dans le premier verset.

Verset 5 : « Après cela, je regardai, et le temple du tabernacle du témoignage fut ouvert dans le ciel.»

Cette ouverture du « temple » céleste signale l’arrêt de l’intercession de Jésus-Christ, car le temps de l’appel du salut prend fin. « Le témoignage » désigne les dix commandements de Dieu qui furent placés dans l’arche sainte. Ainsi, à partir de ce moment, la séparation entre élus et perdus est définitive. Sur la terre, les rebelles viennent de décider, par un décret de loi, l’obligation du respect du repos hebdomadaire du premier jour établi civilement et confirmé religieusement, successivement, par les empereurs romains, Constantin 1er, et Justinien 1er qui a fait de Vigile 1er le premier pape, chef temporel de la foi chrétienne universelle soit, catholique, en 538.  Le dernier décret de mort était prophétisé dans Apo.13:15 à 17 et placé sous l’action dominante de la foi protestante américaine soutenue par la foi catholique européenne.

Verset 6 : « Et les sept anges qui tenaient les sept fléaux sortirent du temple, revêtus d'un lin pur, éclatant, et ayant des ceintures d'or autour de la poitrine.»

Dans le symbolisme de la prophétie, les « sept anges » représentent Jésus-Christ seul ou « sept anges » fidèles de son camp semblables à lui. « Le fin lin pur, éclatant » image « les œuvres justes des saints » dans Apo.19:8. La « ceinture d’or autour de la poitrine », donc à hauteur du cœur, évoque l’amour de la vérité déjà citée dans l’image du Christ présentée dans Apo.1:13. Le Dieu de vérité s’apprête à châtier le camp du mensonge. Par ce rappel, l’Esprit suggère « la grande calamité » dont la forme était révélée par sa face comparée au « soleil quand il brille dans sa force ». L’heure de l’affrontement final entre Jésus-Christ et les rebelles adorateurs du soleil païen est arrivée.

Verset 7 : « Et l'un des quatre êtres vivants donna aux sept anges sept coupes d'or, pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles. »

Jésus était lui-même le modèle imagé par les « quatre êtres vivants » d’Apo.4. Il est aussi, « le Dieu qui vit aux siècles des siècles » mis en « colère ». Sa divinité lui attribue ainsi tous les rôles : Créateur, Rédempteur, Intercesseur, et de manière permanente, Juge, puis mettant fin à son intercession, il devient le Dieu justicier qui frappe et punit de mort ses opposants rebelles, parce qu’ils ont rempli « la coupe » de sa juste « colère ». « La coupe » est maintenant pleine, et cette colère va prendre la forme des « sept derniers » châtiments dans lesquels la miséricorde divine n’aura plus sa place.

Verset 8 : « Et le temple fut rempli de fumée, à cause de la gloire de Dieu et de sa puissance ; et personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu'à ce que les sept fléaux des sept anges fussent accomplis.»

Pour illustrer ce thème de l’arrêt de la grâce, l’Esprit présente dans ce verset, l’image d’un « temple rempli de fumée à cause de » la présence « de Dieu » et il précise : « et personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu’à ce que les sept fléaux des sept anges soient accomplis ». Dieu prévient ainsi ses élus qu’ils vont rester sur la terre pendant le temps des « sept derniers fléaux » de sa colère. Les derniers élus vont revivre l’expérience des Hébreux à l’heure des « dix plaies » qui frappèrent l’Egypte rebelle. Les fléaux ne sont pas pour eux, mais pour les rebelles, cibles de la colère divine. Mais l’imminence de leur entrée dans le « temple » est ainsi confirmée, la possibilité en sera donnée, dès la fin des « sept derniers fléaux ».


 

Apocalypse 16 : les sept derniers fléaux

de la colère de Dieu

 

 

 

 

Le chapitre 16 présente le versement de ces « sept derniers fléaux » par lesquels « la colère de Dieu » s’exprime. 

L’étude du chapitre entier va le confirmer, mais il faut le relever, les cibles de « la colère de Dieu » vont être identiques à celles qui ont été frappées par les châtiments des six premières « trompettes ». L’Esprit révèle ainsi que les châtiments des « sept derniers fléaux » et ceux des « sept trompettes » punissent le même péché : la transgression du repos sabbatique du « septième jour sanctifié » par Dieu dès la fondation du monde.

J’ouvre ici, tardivement, une parenthèse. Relève bien la différence qui caractérise les « trompettes » et « les fléaux ou plaies » divins. Les « trompettes » sont toutes des tueries humaines mises en actions par les hommes mais ordonnées par Dieu, la cinquième étant de nature spirituelle. Les « fléaux » sont des actions désagréables imposées directement par Dieu par les moyens naturels de sa création vivante. Apocalypse 16 nous présente les « sept derniers fléaux » ce qui nous suggère, subtilement, qu’ils ont été précédés par d’autres « fléaux » subis par les hommes avant la fin du temps de grâce qui sépare, spirituellement, en deux parties, « le temps de la fin » cité dans Dan.11:40. Dans la première, cette fin est celle du temps des nations, et dans la seconde, celle du temps du gouvernement mondial universel organisé sous la tutelle et l’initiative des USA. Dans cette mise à jour, effectuée le sabbat 18 Décembre 2021, je peux confirmer cette explication, puisque depuis le début de l’année 2020, l’humanité entière est frappée de ruine économique à cause d’un virus contagieux, le Coronavirus Covid-19, apparu premièrement en Chine. Dans un contexte d’échanges et de connaissances mondialistes, amplifiant mentalement ses effets réels, paniqués, les dirigeants des peuples ont stoppé net, le développement et la croissance continue de toute l’économie occidentale européenne et américaine. Considérée, injustement, comme une pandémie, l’occident, qui pensait vaincre un jour la mort, est consterné et désemparé. Dans la panique, les sans-Dieu se sont livrés corps et âmes à la nouvelle religion qui le remplace : la toute puissante science médicale. Et le pays des escrocs, les plus riches de la terre, ont profité de l’occasion pour rendre les hommes captifs et esclaves de leurs diagnostics, de leurs vaccins, de leurs remèdes, et de leurs décisions corporatistes. En même temps, on entend en France des directives, pour le moins paradoxales, que je résume ainsi : « il est conseillé d’aérer les appartements et de porter pendant des heures le masque protecteur derrière lequel, le porteur s’asphyxie ». Relève le « bon sens » des jeunes gouvernants de la France et des autres pays imitateurs. Notons avec intérêt que le pays meneur de ce comportement destructeur a été en premier Israël ; le premier pays maudit par Dieu, de l’histoire religieuse. Le port du masque, interdit premièrement quand il n’était pas disponible, fut ensuite rendu obligatoire, pour protéger contre une maladie qui concerne le système respiratoire. La malédiction de Dieu porte des fruits inattendus, mais destructivement très efficaces. Je suis convaincu, qu’entre 2021 et le début de la « sixième trompette », la Troisième Guerre Mondiale, d’autres « fléaux de Dieu » vont frapper l’humanité coupable en divers lieux sur la terre, et particulièrement dans l’occident ruiné ; des « fléaux » tels que « la famine » et d’autres réelles pandémies universelles, déjà connues comme la peste et le choléra. Dieu revendique ce type de châtiment dans Ezé.14:21 : « Oui, ainsi parle le Seigneur, YaHWéH : Quoique j'envoie contre Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l'épée, la famine, les bêtes féroces et la peste, pour en exterminer les hommes et les bêtes, ». Note que cette liste n’est pas exhaustive, car dans les temps modernes, les châtiments divins prennent de multiples formes : Cancer, Sida, Chikungunya, Alzheimer ... etc... Je relève également l’apparition d’une peur dûe au réchauffement climatique. Des masses humaines sont épouvantées et paniquées à l’idée de la fonte des glaces et des inondations qui pourraient en résulter. Encore, un fruit de la malédiction divine qui frappe les esprits humains et construit des murs de séparations et de haine. Je referme cette parenthèse pour reprendre l’étude dans ce contexte de l’après-fin de grâce qui caractérise les « sept derniers fléaux de la colère de Dieu ».

Une autre raison justifie le choix des cibles. Les « sept derniers fléaux » accomplissent la destruction de la création de la fin du monde. Pour Dieu, le Créateur, l’heure est à la destruction de son œuvre. Aussi suit-il le processus de la création, mais au lieu de créer, il détruit. Avec « le septième dernier fléau », sur la terre, la vie humaine s’éteindra, laissant derrière elle, la terre redevenue « abîme » dans un état chaotique, avec pour seul habitant, Satan, l’auteur du péché ; la terre désolée sera sa prison pendant « mille ans » jusqu’au jugement dernier où avec tous les autres rebelles il sera anéanti selon Apo.20.

Verset 1 : « Et j'entendis une voix forte qui venait du temple, et qui disait aux sept anges : Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu. »

Cette « voix forte qui venait du temple » est celle du Dieu créateur frustré dans son droit le plus légitime. Au titre de Dieu créateur, son autorité a un caractère suprême et il n’est ni juste ni sage de contester son désir de se faire adorer et glorifier par l’observation du jour du repos qu’il a « sanctifié » à cet effet. Dans sa grande et divine sagesse, Dieu a fait en sorte que celui qui conteste ses droits et son autorité va ignorer ses plus importants secrets avant d’expier dans la « seconde mort » le prix de ses outrages envers le Dieu Tout-puissant.

Verset 2 : « Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image. »

Etant la puissance dominante et l’autorité dirigeante de la dernière rébellion, la cible prioritaire est dans ce contexte « la terre » symbole de la foi protestante déchue.

Le premier fléau est « un ulcère malin » qui provoque des souffrances physiques aux corps des rebelles qui ont fait choix d’obéir au jour du repos imposé par les hommes. Les cibles sont les catholiques et les protestants survivants du conflit nucléaire qui ont, avec ce choix du premier jour, le dimanche romain, « la marque de la bête ».

Verset 3 : « Le second versa sa coupe dans la mer. Et elle devint du sang, comme celui d'un mort ; et tout être vivant mourut, tout ce qui était dans la mer. »

Le « second » frappe « la mer » qu’il transforme en « sang », comme il le fit pour le Nil égyptien à l’époque de Moïse ; « la mer », symbole du catholicisme romain, ce qui cible la mer Méditerranée. A ce moment, Dieu anéantit toutes les vies animales de « la mer ». Il engage le processus de la création à l’envers, à terme, « la terre » va redevenir « informe et vide » ; elle va retrouver son état « abîme » originel.

 

Verset 4 : « Le troisième versa sa coupe dans les fleuves et dans les sources d'eaux. Et ils devinrent du sang. »

Le « troisième » frappe « l’eau » douce des « fleuves et des sources d’eaux » qui deviennent subitement à leur tour, du « sang ». Plus d’eau pour étancher la soif. Le châtiment est dur et mérité car ils s’apprêtaient à verser le « sang » des élus. Ce châtiment fut le premier que Dieu infligea par le bâton de Moïse aux Egyptiens, « buveurs du sang » des Hébreux qui étaient traités comme des animaux dans le dur esclavage où beaucoup mouraient.

Verset 5 : « Et j'entendis l'ange des eaux qui disait : Tu es juste, toi qui es, et qui étais ; tu es saint, parce que tu as exercé ce jugement. »

Relève déjà, dans ce verset, les termes « juste » et « saint » qui confirment ma bonne traduction du texte du décret de Dan.8:14 : « 2300 soir matin et la sainteté sera justifiée » ; la « sainteté » englobant tout ce que Dieu tient pour saint. Dans ce contexte final, l’attaque de son sabbat « sanctifié » mérite en toute justice le jugement de Dieu qui fait changer « l’eau » à boire en « sang ». Le mot « eaux » désigne symboliquement et doublement des masses humaines et l’enseignement religieux. Pervertis par la Rome papale, dans Apo.8:11, les deux ont été changés en « absinthe ». En disant « tu es juste … parce que tu as exercé ce jugement » l’ange justifie la mesure exigée par la vraie justice parfaite que Dieu seul peut accomplir. Subtilement, et très précis, l’Esprit  fait disparaître du nom de Dieu, la forme « et qui vient », parce qu’il est venu ; et son apparition ouvre un présent permanent pour lui et ses rachetés, sans oublier, les mondes restés purs et les saints anges qui lui sont restés fidèles.

 

Verset 6 : « Car ils ont versé le sang des saints et des prophètes, et tu leur as donné du sang à boire : ils en sont dignes. »

Les rebelles étant prêts à tuer les élus qui ne doivent leur salut qu’à l’intervention de Jésus, aussi Dieu leur impute les crimes qu’ils allaient commettre. Pour les mêmes causes, ils sont donc traités comme les égyptiens de l’Exode. C’est la seconde fois que Dieu dit : « ils en sont dignes ». Dans cette phase finale, nous retrouvons comme agresseur des élus adventistes, le messager de Sardes auquel Jésus avait dit : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort ». Mais dans la même époque, il disait des élus de 1843-1844 : « ils marcheront avec moi, en vêtements blancs, parce qu’ils en sont dignes ». Ainsi, à chacun la dignité qui lui revient selon les œuvres de sa foi : « vêtements blancs » pour les élus fidèles, du « sang » à boire pour les rebelles déchus infidèles.

 

Verset 7 : « Et j'entendis de l'autel un autre ange qui disait : Oui, Seigneur Dieu Tout-Puissant, tes jugements sont véritables et justes. »

Cette voix qui vient de « l’autel », symbole de la croix, est celle du Christ crucifié qui a particulièrement des raisons d’approuver ce jugement. Car ceux qu’il punit en cet instant ont osé se réclamer de son salut, alors qu’ils justifiaient un péché odieux, en préférant obéir à un commandement d’homme ; ceci en dépit des mises en garde des saintes Ecritures : dans Esa.29:13 « Le Seigneur dit : Quand ce peuple s'approche de moi, il m'honore de la bouche et des lèvres ; mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu'il a de moi n'est qu'un précepte de tradition humaine ».  Mat.15:19 : « C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes.»

 

Verset 8 : « Le quatrième versa sa coupe sur le soleil. Et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu ; »

Le quatrième agit « sur le soleil » et le fait chauffer plus qu’à l’ordinaire. Les chairs des rebelles sont « brûlées » par cette intense chaleur. Après avoir châtié la transgression de la « sainteté », Dieu va maintenant châtier l’idolâtrie du « jour du soleil » hérité de Constantin 1er. « Le soleil » que beaucoup honorent sans le savoir actuellement se met à « brûler » la peau des rebelles. Dieu fait retourner l’idole contre les idolâtres. C’est là, le point culminant de la « grande calamité » annoncée dans Apo.1. Le moment où celui qui commande au « soleil », l’utilise pour punir ses adorateurs.

Verset 9 : « et les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l'autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire. »

Dans le niveau d’endurcissement qu’ils ont atteint, les rebelles ne se repentent pas de leur faute et ils ne s’humilient pas devant Dieu, mais ils l’insultent en « blasphémant » son « nom ». C’était déjà dans leur nature un comportement habituel, qui se retrouve chez les croyants superficiels ; ils ne cherchent pas à connaître sa vérité et interprètent à leur avantage son silence méprisant. Et quand les difficultés se présentent, ils maudissent son « nom ». L’incapacité de se « repentir » confirme le contexte des « survivants » de la « sixième trompette » d’Apo.9:20-21. Les incrédules rebelles sont des gens religieux ou pas qui ne croient pas au Dieu créateur Tout-Puissant. Leurs yeux ont été pour eux un piège mortel.

Verset 10 : « Le cinquième versa sa coupe sur le trône de la bête. Et son royaume fut couvert de ténèbres ; et les hommes se mordaient la langue de douleur,»

Le « cinquième » prend pour cible spécifique, « le trône de la bête » soit, la région de Rome où se trouve le Vatican, petit état religieux du papisme où s’élève la basilique Saint-Pierre. Cependant, nous l’avons vu, le vrai « trône » du pape se situe dans la Rome antique, sur le mont Caelius dans l’église mère de toutes les églises du monde, la basilique Saint-Jean de Latran. Dieu le plonge dans des « ténèbres » d’encre qui placent tout voyant dans la situation d’un aveugle. L’effet est terriblement douloureux, mais pour cette base de départ du mensonge religieux présenté au titre de lumière du Dieu unique et au nom de Jésus-Christ, c’est entièrement mérité et justifié. Le « repentir » n’est plus possible, mais Dieu souligne l’endurcissement des esprits de ses cibles vivantes.

 

Verset 11 : « et ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ils ne se repentirent pas de leurs œuvres. »

Ce verset permet de comprendre que les fléaux s’ajoutent et ne s’arrêtent pas. Mais en insistant sur l’absence du « repentir » et sur la continuité des « blasphèmes », l’Esprit nous donne à comprendre que la colère et la méchanceté des rebelles ne fait que croître. C’est le but recherché par Dieu qui les pousse à bout, afin qu’ils décrètent la morts des élus.

Verset 12 : « Le sixième versa sa coupe sur le grand fleuve, l'Euphrate. Et son eau tarit, afin que le chemin des rois venant de l'Orient fût préparé. »

Le « sixième » prend pour cible, l’Europe désignée par le nom symbolique du « fleuve Euphrate » qui désigne ainsi, à la lumière de l’image d’Apo.17:1-15, les peuples adorateurs de « la prostituée Babylone la Grande », la Rome papale catholique. Le « tarissement de son eau » pourrait suggérer l’anéantissement de sa population qui est d’ailleurs imminent mais il est encore trop tôt pour que ce soit le cas. En fait, la chose est un rappel historique, puisque c’est par l’assèchement partiel du « fleuve Euphrate » que le roi Mède Darius s’est emparé de la « Babylone » chaldéenne. Le message de l’Esprit est donc l’annonce de la défaite complète imminente de la « Babylone » catholique romaine qui conserve encore des soutiens et des défenseurs, mais pour peu de temps. « Babylone la grande », va cette fois, vraiment « tomber », vaincue par le Dieu Tout-Puissant Jésus-Christ.

 

La concertation des trois esprits impurs

Verset 13 : « Et je vis sortir de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. »

Les versets 13 à 16 illustrent les préparatifs du « combat d’Harmaguédon » qui symbolise la décision de mettre à mort les observateurs du sabbat récalcitrants irréductibles fidèles envers le Dieu créateur. A l’origine, par le moyen du spiritisme, le diable simulant la personne de Jésus-Christ, apparaît afin de convaincre les rebelles que leur choix du dimanche est justifié. Il les encourage donc à ôter la vie des résistants fidèles qui honorent le sabbat. Le trio diabolique rassemble donc dans un même combat, le diable, la foi catholique, et la foi protestante soit, « le dragon, la bête et le faux prophète ». Ici s’accomplit le « combat » évoqué dans Apo.9:7-9. La mention des « bouches » confirme les échanges verbaux des concertations qui conduisent à décréter la mise à mort des vrais élus ; ce qu’ils ignorent ou contestent totalement. Les « grenouilles » sont incontestablement, pour Dieu, des animaux classés impurs, mais dans ce message, l’Esprit fait allusion aux grands bonds que cet animal est capable de faire. Entre « la bête » européenne et « le faux prophète » américain, il y a le large océan Atlantique et la rencontre des deux implique de faire de grands sauts. Auprès des Anglais et des Américains, les Français sont caricaturés de « grenouilles » et de « mangeurs de grenouilles ». L’impur est une spécialité de la France, dont les valeurs morales se sont écroulées avec le temps, depuis sa Révolution de 1789 où elle a placé au-dessus de tout, la liberté. L’esprit impur qui anime le trio est celui de la liberté qui ne veut « ni Dieu ni Maître ». Ils ont tous résisté à la volonté divine et à son autorité, et sont donc unis sur ce sujet. Ils s’assemblent parce qu’ils se ressemblent.

Verset 14 : « Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout puissant. »

Depuis la malédiction du décret de Dan.8:14, les esprits des démons se sont manifestés avec beaucoup de succès en Angleterre et aux USA. Le spiritisme était à la mode du moment, et les hommes se sont habitués à ce type de relation avec des esprits invisibles, mais actifs. Dans la foi protestante, des groupes religieux très nombreux entretiennent des relations avec les démons, croyant avoir relation avec Jésus et ses anges. Les démons ont grande facilité pour tromper des chrétiens rejetés par Dieu, et ils pourront encore les convaincre facilement de se rassembler pour tuer, jusqu’au dernier, les chrétiens et les juifs pieux, observateurs du sabbat. Cette mesure extrême qui menace de mort les deux groupes va les unir dans la bénédiction de Jésus-Christ. Pour Dieu, ce rassemblement a pour but de rassembler les rebelles « pour le combat du grand jour du Dieu Tout-Puissant ». Ce rassemblement vise à donner aux rebelles une intension de mettre à mort qui les rendra eux-mêmes dignes de subir la mort par ceux qui ont été séduits et trompés par leurs mensonges religieux. La raison principale du combat engagé était, précisément, le choix du jour du repos, et subtilement, l’Esprit fait remarquer que les jours proposés ne sont pas égaux. Car celui qui concerne le sabbat sanctifié est rien moins selon sa nature que « le grand jour du Dieu Tout-Puissant ». Les jours ne sont pas égaux et les forces qui s’opposent ne le sont pas non plus. Comme il a expulsé le diable et ses démons du ciel, Jésus-Christ en puissant « Micaël », va imposer sa victoire à ses ennemis.

Verset 15 : « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte!»

Le camp qui combat contre les observateurs du sabbat divin est celui des faux chrétiens infidèles dont ceux du protestantisme auquel Jésus a dit, dans Apo.3:3 : « Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi ». A l’opposé, l’Esprit déclare aux élus adventistes qui bénéficient de sa pleine lumière prophétique dans l’époque finale de « Laodicée » : « Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements », et faisant allusion à l’institution adventiste vomie depuis 1994, il dit aussi : « afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte ! ». Déclarée et restée « nue », au retour du Christ, elle sera dans le camp de la honte et du rejet, conformément à 2 Cor.5:2-3 : « Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus ».

Verset 16 : « Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. »

Le « rassemblement » dont il est question ne concerne pas un lieu géographique, car c’est un « rassemblement » spirituel qui regroupe dans son projet mortel le camp des ennemis de Dieu. De plus le mot « har » signifie montagne et il se trouve qu’il existe bien en Israël une vallée de Meguiddo mais pas de montagne de ce nom.

Le nom « Harmaguédon » signifie : « montagne précieuse », un nom qui désigne, pour Jésus-Christ, son Assemblée, son Elue qui rassemble tous ses élus. Et le verset 14 nous a révélé presque clairement en quoi consiste le combat « Harmaguédon » ; pour les rebelles, la cible est le sabbat divin et ses observateurs ; mais pour Dieu, la cible est les ennemis de ses élus fidèles.

Cette « montagne précieuse » désigne, en même temps, la « montagne du Sinaï » depuis laquelle, Dieu proclama sa loi à Israël pour la première fois après la sortie de l’Egypte. Car la cible des rebelles est bien, à la fois, le sabbat du septième jour sanctifié de son quatrième commandement et ses observateurs fidèles. Pour Dieu, le caractère « précieux » de cette « montagne » est sans contestation possible, car elle n’a pas d’égal dans toute l’histoire humaine. Pour la protéger contre l’idolâtrie humaine, Dieu a laissé ignorer par les hommes, le lieu réel de son emplacement. Faussement, située au Sud de la péninsule égyptienne dans la tradition, elle se trouve en vérité, au Nord-Est de « Madian », où vivait « Jéthro » le père de « Séphora », l’épouse de Moïse, c’est à dire au Nord de l’Arabie Saoudite actuelle. Ses habitants donnent au véritable mont Sinaï le nom « al Lawz » qui signifie « la Loi » ; un nom justifié qui témoigne en faveur du récit biblique écrit par Moïse. Mais ce n’est pas sur ce « lieu » géographique que les rebelles vont affronter le glorieux et divin Christ vainqueur. Car ce mot « lieu » est trompeur et il prend dans la réalité un aspect universel, puisque les élus sont, à ce moment, encore dispersés sur toute la terre. Les élus vivants et ceux qui sont ressuscités vont être « rassemblés » par les bons anges de Jésus-Christ pour rejoindre Jésus sur les nuées des cieux. 

Verset 17 : « Le septième versa sa coupe dans l'air. Et il sortit du temple, du trône, une voix forte qui disait : C'en est fait ! »

Sous le signe du « septième fléau versé dans l’air », avant que les rebelles exécutent leur dessein criminel, Jésus-Christ, le vrai, apparaît tout-puissant et glorieux, dans une gloire céleste inimitable, accompagné de myriades d’anges. Nous retrouvons le moment de la « septième trompette » où selon Apo.11:15, Jésus-Christ, le Dieu Tout-puissant, enlève au diable le royaume du monde. Dans Eph.2:2, Paul désigne Satan par le titre de « prince de la puissance de l’air ». « L’air » est l’élément du partage de toute l’humanité terrestre sur laquelle il domine jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ. Le moment de sa venue glorieuse est celui où sa puissance divine arrache au diable cette domination et sa puissance sur les êtres humains et il y met fin.

Réalise la patience de Dieu qui attend depuis 6000 années le moment où il va dire : « C’en est fait ! » et comprends alors la valeur qu’il donne au « septième jour sanctifié » qui prophétise la venue de ce moment où la liberté laissée à ses créatures infidèles va cesser. Les créatures rebelles cesseront de le frustrer, de l’irriter, de le mépriser, et de le déshonorer parce qu’elles seront détruites. Dans Dan.12:1 l’Esprit a prophétisé ce glorieux avènement qu’il attribue à « Micaël », le nom céleste angélique de Jésus-Christ : « En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés ». Dieu ne facilite pas la compréhension de son projet salvateur car la Bible ne fait pas mention du nom « Jésus » pour désigner le Messie et elle lui donne des noms symboliques qui révèlent sa divinité cachée : « Emmanuel » (Dieu avec nous) Esa.7:14 : « C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d'Emmanuel » ; « Père éternel » dans Esa.9:5 : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix».

Verset 18 : « Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, et un grand tremblement de terre, tel qu'il n'y avait jamais eu depuis que l'homme est sur la terre, un aussi grand tremblement. »

Nous retrouvons ici, la phrase du verset clé de référence d’Apo.4:5 renouvelée dans Apo.8:5. Dieu est sorti de son invisibilité, croyants infidèles et incrédules, mais aussi, élus adventistes fidèles, peuvent voir le Dieu créateur Jésus-Christ dans la gloire de son retour. Apo.6 et 7 nous ont révélé les comportements opposés des deux camps dans ce contexte terrible et glorieux.

Et subissant un puissant tremblement de terre, ils assistent terrifiés à la première résurrection réservée aux élus du Christ, selon Apo.20:5, et à leur enlèvement dans le ciel où ils rejoignent Jésus. Les choses se passent comme elles ont été annoncées dans 1 Thes.4:15 à 17 : « Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur ». Je profite de ce verset pour y relever la conception apostolique de l’état des « morts » : « nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts ». Paul et ses contemporains ne pensaient pas comme les faux chrétiens aujourd’hui que les élus « morts » étaient dans la présence du Christ, car sa réflexion montre qu’au contraire, tous pensaient que les élus « vivants » entreraient dans le ciel avant les « morts ».

Verset 19 : « Et la grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations tombèrent, et Dieu, se souvint de Babylone la grande, pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère. »

Les « trois parties » concernent « le dragon, la bête et le faux-prophète » rassemblés au verset 13 de ce chapitre. Une seconde interprétation repose sur ce texte de Zac.11:8 : « J'exterminerai les trois pasteurs en un mois ; mon âme était impatiente à leur sujet, et leur âme avait aussi pour moi du dégoût ». Dans ce cas, les « trois pasteurs » représentent les trois composants du peuple d’Israël : le roi, le clergé et les prophètes. En tenant compte du contexte final, dans lequel la foi protestante et la foi catholique sont alliées et unifiées, « les trois parties » s’identifient par : « le dragon » = le diable ; « la bête » = les peuples catholiques et protestants séduits ; « le faux-prophète » = les clergés catholique et protestants.

Dans le camp vaincu, la belle entente cesse, « la grande ville fut divisée en trois parties » ; chez les victimes trompées et séduites, les camps de la bête et du faux-prophète, la haine et la rancœur inspirent la vengeance contre les séducteurs trompeurs responsables de leur perte du salut. C’est alors que s’accomplit le thème de la « vendange » par un règlement de compte sanglant dont les cibles principales sont, en toute logique et justice, les enseignants religieux. Cet avertissement de Jac.3:1 prend alors tout son sens : « Mes frères, qu'il n'y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement ». Dans ce temps des « fléaux », cette action est évoquée par cette citation : « Et Dieu se souvint de Babylone la Grande pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère ». Apo.18 sera entièrement dédié à l’évocation de ce châtiment des religieux impies.

Verset 20 : « Et toutes les îles s'enfuirent, et les montagnes ne furent pas retrouvées. »

Ce verset résume le changement de la terre qui, soumise à d’énormes secousses, prend un aspect de chaos universel, déjà « informe » et bientôt « vide » soit, « désolée ». C’est le résultat, la conséquence, du « péché désolateur » dénoncé dans Daniel 8:13 et dont le châtiment final est prophétisé dans Dan.9:27.

Verset 21 : « Et une grosse grêle, dont les grêlons pesaient un talent, tomba du ciel sur les hommes ; et les hommes blasphémèrent Dieu, à cause du fléau de la grêle, parce que ce fléau était très grand. »

Leur sinistre besogne accomplie, les habitants de la terre seront, à leur tour, anéantis par un fléau auquel il leur sera impossible d’échapper : des pierres de « grêle » s’abattront sur eux. L’Esprit leur impute le poids d’ « un talent » soit, 44,8 kg. Mais ce mot « talent » est davantage une réponse spirituelle basée sur « la parabole des talents ». De cette manière, il impute aux déchus le rôle de ceux qui n’ont pas fait fructifier le « talent » soit, les dons, que Dieu leur a donné dans la parabole. Et ce mauvais comportement finit par leur coûter la vie, la première, et la seconde qui n’était accessible qu’aux vrais élus. Jusqu’à leur dernier souffle de vie, ils continuent à « blasphémer » (injurier) le « Dieu » du ciel qui les punit.

« La parabole des talents » se sera accomplie alors littéralement. Dieu donnera à chacun, selon le témoignage des œuvres de sa foi ; aux chrétiens infidèles, il donnera la mort et se montrera aussi dur et cruel qu’ils le pensaient et le jugeaient. Et aux élus fidèles, il donnera la vie éternelle selon la foi qu’ils avaient placée dans son amour et sa fidélité parfaite magnifiés en Jésus-Christ pour eux ; tout cela selon le principe cité par Jésus dans Mat.8:13 : « qu'il te soit fait selon ta foi ».

Après ce dernier fléau, la terre devient désolée, privée de toute forme de vie humaine. Elle retrouve ainsi la caractéristique « abîme » de Gen.1:2.

 

 

 

 

 

Chapitre 17 : La prostituée est démasquée et identifiée

 

 

 

Verset 1 : « Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. »

Dès ce premier verset, l’Esprit indique le but de ce chapitre 17 : le « jugement » de la « grande prostituée » qui est « assise sur de grandes eaux » soit, qui domine, selon le verset 15, « des peuples, des foules, des nations et des langues » qui, sous le symbole « Euphrate », désignait déjà l’Europe et ses extensions planétaires de la religion chrétienne dans la « sixième trompette » d’Apo.9:14 : les USA, l’Amérique du Sud, l’Afrique et l’Australie. L’œuvre du jugement est rattachée au contexte des « sept derniers fléaux », ou « sept coupes » versées par les « sept anges » dans le chapitre 16 précédent.

Cette signification de chiffre du « jugement » du nombre 17 est confirmé par Daniel 4:17 : « Cette sentence est un décret de ceux qui veillent, cette résolution est un ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Très Haut domine sur le règne des hommes, qu'il le donne à qui il lui plaît, et qu'il y élève le plus vil des hommes »

Le « jugement » dont il est question, c’est celui que porte le Dieu Tout-puissant auquel toute créature dans le ciel et sur la terre a et aura des comptes à rendre ; c’est dire si ce chapitre est important. Nous avons vu dans le message du 3ème ange du chapitre 14 que cette identification a pour conséquence la vie ou la mort éternelle. Le contexte de ce « jugement » est donc celui de la « bête qui monte de la terre » dans le chapitre 13.

En dépit des mises en garde historiques et prophétiques, tour à tour, la foi protestante en 1843, et la foi adventiste officielle en 1994, sont tombées jugées par Dieu indignes du salut offert par Jésus-Christ. En confirmation de ce jugement, elles sont toutes deux, entrées dans l’alliance œcuménique proposée par la foi catholique romaine, alors que les pionniers des deux groupes avaient dénoncé sa nature diabolique. Pour ne pas commettre cette faute, l’élu doit impérativement être convaincu de l’identité de l’ennemie principale de Jésus-Christ : Rome, dans toute son histoire païenne et papale. La culpabilité des religions protestante et adventiste est d’autant plus grande que les pionniers de l’une et de l’autre ont dénoncé et enseigné cette nature diabolique du catholicisme romain. Ce revirement des deux constitue un acte de trahison envers Jésus-Christ le seul Sauveur et grand Juge. Comment la chose est-elle devenue possible ? Les deux religions n’ont donné d’importance qu’à la paix terrestre et la bonne entente entre les hommes ; aussi dès lors que la foi catholique ne persécute plus, elle devient pour eux,  fréquentable voire mieux, associable au point de pactiser et de faire alliance avec elle. L’opinion et le juste jugement de Dieu révélés sont ainsi méprisés et foulés aux pieds. L’erreur fut de croire que Dieu recherche essentiellement la paix entre les hommes, parce qu’en vérité, il condamne les torts qui sont faits, à sa personne, à sa loi, et ses principes du bien révélés dans ses ordonnances. Le fait est d’autant plus grave que Jésus s’est exprimé très clairement sur le sujet en disant dans Mat.10:34 à 36 : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison ». Pour sa part, l’adventisme officiel n’a pas entendu l’Esprit de Dieu qui, par sa restauration du sabbat du septième jour entre 1843 et 1873, lui montrait le dimanche romain qu’il nomme « marque de la bête » depuis son instauration le 7 Mars 321. La mission de l’adventisme institutionnel a échoué parce qu’en avançant dans le temps, son jugement sur le dimanche romain est devenu amical et fraternel, contrairement à celui de Dieu qui reste invariablement le même, le dimanche chrétien hérité du paganisme solaire constitue la cause principale de sa colère. Le seul jugement qui importe c’est celui de Dieu et sa Révélation prophétique a pour but de nous associer à son jugement. En conséquence de quoi, la paix ne doit pas masquer l’irritation légitime du Dieu vivant. Et nous devons juger comme il juge et identifier les régimes civils ou religieux selon son divin regard. En conséquence de cette démarche, nous voyons « la bête » et ses actions, même en temps de paix trompeuse.

Verset 2 : « C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. »

Dans ce verset, un lien est établi avec les actions de la « femme Jézabel » accusée par Jésus-Christ de faire boire un « vin d’impudicité (ou de débauche)» spirituelle à ses serviteurs dans Apo.2:20 ; choses confirmées dans Apo.18:3. Ces actions relient également « la prostituée » à « l’étoile Absinthe » d’Apo.8:10-11 ; l’absinthe étant son vin toxique auquel l’Esprit compare son enseignement religieux catholique romain.

Dans ce verset, le reproche que Dieu fait contre la religion catholique est justifié même dans notre temps de paix car la faute reprochée agresse son autorité divine. Les écrits de la sainte Bible qui constitue ses « deux témoins », témoignent contre l’enseignement religieux mensonger de cette religion romaine. Mais il est vrai que son faux enseignement aura pour ses victimes séduites la pire des conséquences : la mort éternelle ; ce qui justifiera leur action vengeresse de la « vendange » d’Apo.14:18 à 20.

Verset 3 : « Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. »

            «… dans un désert », symbole de l’épreuve de foi mais aussi du climat spirituel « aride » du contexte de notre « temps de la fin (Dan.11:40) », cette fois, la dernière épreuve de foi de l’histoire terrestre, l’Esprit image la situation spirituelle qui prévaut dans ce contexte final. « La femme domine une bête écarlate ». Dans cette image, Rome domine la « bête qui monte de la terre » qui désigne les USA protestants au moment où ils font « adorer la marque de la bête » catholique en imposant son jour du repos hérité de l’empereur Constantin 1er. Dans ce contexte final, il n’y a plus de diadèmes, ni sur les « sept têtes » de la Rome religieuse, ni sur les « dix cornes » symboles, dans ce cas, des dominateurs civils des peuples chrétiens européens et mondiaux qu’elle manipule. Mais l’ensemble de cette association est à la couleur du péché : « écarlate ».

            Dans Apo.13 :3 nous lisons : « Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort ; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête ». Nous savons que cette guérison est due au Concordat de Napoléon 1er. A partir de ce moment, le papisme catholique romain ne persécute plus, cependant, relevons en l’importance, Dieu continue à la nommer « la bête » : « Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête ». Ceci confirme l’explication donnée plus haut. L’ennemie de Dieu reste son ennemie parce que ses péchés contre sa loi ne cessent pas, en temps de paix comme en temps de guerres. Et l’ennemie de Dieu est donc également celle de ses élus fidèles en temps de paix ou de guerre.

            Verset 4 : « Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. »

Ici encore, la description présentée cible des fautes spirituelles doctrinales. Dieu condamne ses rites religieux ; ses messes et ses odieuses eucharisties et en premier, son goût du luxe et des richesses qui la conduit aux compromissions désirées par les rois, les nobles et tous les riches de la terre. La « prostituée » doit satisfaire ses « clients » ou ses amants.

Cette couleur « écarlate » a son origine chez la « prostituée » elle-même : « pourpre et écarlate ». Le terme « femme » désignant une « église », une assemblée religieuse, selon Eph.5:23 mais aussi, « la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre », comme l’enseigne le verset 18 de ce chapitre 17. En synthèse, nous pouvons reconnaître les couleurs des uniformes « des cardinaux et des évêques » du Vatican romain. Dieu met en image les messes catholiques, avec l’usage du calice « d’or » dans lequel un vin alcoolisé est censé représenter le sang de Jésus-Christ. Mais qu’en pense donc le Seigneur ? Il nous le dit : à la place de son sang rédempteur, il n’y voit que les « abominations et les impuretés de sa prostitution ». Dans Dan.11:38, « l’or » était cité comme parure de ses églises que l’Esprit impute au « dieu des forteresses ».

Verset 5 : « Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. »

Le « mystère » qui est cité dans ce verset est un « mystère » uniquement pour ceux que l’Esprit de Jésus-Christ n’éclaire pas ; ce sont aussi, hélas, les plus nombreux. Car, « la réussite et le succès des ruses » du régime papal annoncés depuis Dan.8:24-25 seront confirmés jusqu’à l’heure de son jugement, à la fin du monde. Pour Dieu, il s’agit du « mystère d’iniquité » qui était annoncé et déjà mis en œuvre par le diable au temps des apôtres, selon 2 Thes.2:7 : « Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu». Le « mystère » est lié au nom « Babylone » lui-même, ce qui est logique, puisque la ville antique de ce nom n’est plus. Mais Pierre donnait déjà, spirituellement, ce nom à Rome, dans 1 Pie.5:13 et malheureusement pour les foules trompées, seuls les élus sont attentifs à cette précision offerte par la Bible. Attention au double sens du mot « terre » qui désigne aussi ici, l’obédience protestante, car autant la foi catholique est unifiée, autant la foi protestante est multiple, pour être désignée comme des « prostituées », filles de leur « mère » catholique. Les filles partagent les « abominations » de leur « mère ». Et la principale de ces « abominations » est le dimanche, « la marque » de son autorité religieuse qui lui est rattachée.

Le sens littéral du mot « terre » est également justifié parce que l’intolérance religieuse catholique est l’instigatrice des grandes agressions religieuses internationales. Elle a souillé et fait haïr la foi chrétienne en incitant les rois à convertir à son obéissance les peuples de la terre. Mais après avoir perdu son pouvoir, ses « abominations » se sont prolongées en bénissant ceux que Dieu maudit et en maudissant ceux qu’il bénit. Sa nature païenne se révèle quand elle nomme « frère » les musulmans dont la religion présente Jésus-Christ comme l’un des plus petits prophètes.  

Verset 6 : « Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement. »

Ce verset reprend une citation de Dan.7:21 en précisant ici que, « les saints » qu’elle combat et domine, sont bien les « témoins de Jésus ». Ceci vient éclairer grandement le mystère de « Babylone la Grande ». La religion romaine boit « le sang » des élus jusqu’à l’ivresse. Qui soupçonnerait une église chrétienne, comme la Rome papale des temps modernes, d’être cette « prostituée » rendue « ivre du sang versé par les témoins de Jésus » ? Les élus, mais eux-seuls. Car, par la prophétie, l’Esprit leur a fait connaître, les desseins meurtriers de leur ennemie. Ce retour à sa méchante et cruelle nature sera la conséquence visible de la fin du temps de grâce. Mais cette méchanceté sera surtout, de manière encore plus étonnante, la nature de la foi protestante dominante de ce temps de la fin du monde. L’Esprit cite séparément « les saints » et « les témoins de Jésus ». Les premiers « saints » ont subi les persécutions romaines païennes républicaines et impériales ; « les témoins de Jésus », eux, sont frappés par la Rome païenne impériale et papale. Car la prostituée est une ville : Rome ; « la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre » depuis son arrivée en Israël, en Judée en – 63, selon Dan.8:9 : « le plus beau des pays ». L’histoire du salut va s’achever sur une épreuve de foi dans laquelle « les témoins de Jésus » vont apparaître et agir pour justifier cette expression ; ils vont ainsi donner à Dieu une bonne raison d’intervenir pour les sauver de la mort programmée. A son époque, Jean avait de bonnes raisons pour être étonné par le « mystère » qui concernait la ville de Rome. Il ne la connaissait que sous son aspect impérial païen dur et impitoyable qui l’avait envoyé en détention sur l’île de Patmos. Les symboles religieux comme la « coupe d’or » tenue par la « prostituée » pouvaient donc à juste titre l’étonner.

Verset 7 : « Et l'ange me dit : Pourquoi t'étonnes-tu ? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes. »

Le « mystère » n’a pas vocation à durer toujours, et à partir du verset 7, l’Esprit va donner des détails qui vont permettre à Jean et à nous-mêmes de lever le « mystère » et d’identifier clairement, la ville de Rome, et son rôle dans l’image du verset 3 dont les symboles sont, de nouveau, cités.

« La femme » désigne la nature religieuse de la Rome papale, sa prétention à être « l’épouse de l’Agneau », Jésus-Christ. Mais Dieu dénie cette revendication en la nommant « prostituée ».

« La bête qui la porte » représente les régimes et les peuples qui reconnaissent et légitiment ses prétentions religieuses. Ils ont pour origine historique les « dix cornes » des royaumes formés en Europe après qu’ils aient été libérés de la domination de la Rome impériale conformément à l’image donnée dans Dan.7:24. Ils succèdent à la Rome impériale du « quatrième animal ». Et ces territoires concernés restent jusqu’à la fin les mêmes. Les frontières bougent, les régimes changent, passant de la monarchie aux républiques mais la norme du faux christianisme papal romain les unit pour le pire. Au cours du 20ème siècle, cette union sous l’égide romaine est concrétisée par l’Union Européenne actée sur « les traités de Rome » du 25 Mars 1957 et 2004.

Verset 8 : « La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra. »

« La bête que tu as vue était et elle n’est plus ». Traduction : l’intolérance religieuse chrétienne était depuis 538, et elle n’est plus, depuis 1798. L’Esprit suggère la durée prophétisée sous des formes différentes pour le règne papal intolérant depuis Dan.7:25 : « un temps, des temps, et un demi temps ; 42 mois ; 1260 jours ». Bien que son intolérance ait pris fin par l’action de « la bête qui monte de l’abîme », qui désigne la Révolution française et son athéisme national dans Apo.11:7, ici le terme « abîme » est présenté comme une activité liée au diable, le « Destructeur », qui détruit les vies et déshumanise la planète terre, et qu’Apo.9:11 nomme « l’ange de l’abîme ». Apo.20:1 donnera l’explication : le « diable » sera lié pendant « mille ans » sur la terre déshumanisée appelée « abîme ». En lui imputant ses origines dans « l’abîme », Dieu révèle que cette ville n’a jamais eu de relation avec lui ; que ce soit, au cours de sa domination païenne, ce qui est très logique, mais aussi, tout au long de son activité religieuse papale, contrairement à ce que des multitudes d’êtres humains trompés croient pour leur perte, puisqu’ils vont partager avec elle, sa « perdition » finale ici révélée. Ayant méprisé la parole prophétique, les victimes des séductions de Rome, vont être étonnées parce que l’intolérance religieuse va « réapparaître » dans ce contexte final annoncé et révélé. Dieu rappelle ainsi, qu’il connaît le nom des élus, depuis « la fondation du monde ». Leurs « noms » étaient inscrits dans « le livre de vie de l’Agneau » Jésus-Christ. Et pour les sauver, il a ouvert leur intelligence sur les mystères de ses prophéties bibliques.

Je propose ici une seconde analyse de ce verset au sujet du mot « abîme ». Dans cette réflexion, je tiens compte du contexte final ciblé par l’Esprit selon sa description de la « bête écarlate » du verset 3. Nous l’avons vu, l’absence des « diadèmes » sur les « dix cornes » et les « sept têtes » la situe dans « le temps de la fin » ; celui de notre époque. J’ai longtemps considéré que la notion « bête » ne pouvait concerner qu’une action intolérante et despote, et qui en conséquence ne pouvait s’imputer qu’au régime intolérant des tous derniers jours marqués par la dernière épreuve de foi universelle. Mais en fait, en cette fin de l’hiver 2020 du temps divin, une autre idée m’est inspirée. La « bête » tue en fait constamment les âmes humaines, et les victimes de ses enseignements humanistes exacerbés et outranciers sont bien plus nombreuses que celles que faisait son intolérance. D’où lui vient ce nouveau comportement humaniste séducteur et trompeur ? Il est le fruit de l’héritage de la libre pensée sortie des philosophes révolutionnaires que Dieu cible dans Apo.11:7 sous le nom de la « bête qui monte de l’abîme ». La couleur « écarlate » rattachée à la « bête » de notre temps, du verset 3 de ce chapitre, dénonce le péché engendré par l’excès de liberté que l’homme s’est accordé. Qui représente-t-elle ? Les dominants occidentaux d’origine chrétienne dont les bases religieuses sont héritées du catholicisme européen : les USA et l’Europe entièrement séduits par la religion catholique. La « bête » que Dieu nous montre est le résultat final des actions prophétisées dans le message de la « cinquième trompette ». La foi protestante, séduite par la foi catholique rendue pacifique, réunit le protestantisme et le catholicisme maudits par Dieu, rejoints par l’adventisme officiel institutionnel en 1994, pour « la préparation du combat » d’Apo.9:7-9, « d’Harmaguédon », selon Apo.16:16, qu’ils vont ensemble, après la « sixième trompette », conduire contre les derniers fidèles serviteurs de Dieu, qui gardent et pratiquent son sabbat ; le repos du septième jour ordonné par le quatrième de ses dix commandements. Dans le temps de la paix, leurs discours exaltent l’amour fraternel et la liberté de conscience. Mais cette liberté outrageuse et mensongère rendue libertaire conduit à la « seconde mort » les multitudes qui peuplent le monde occidental ; lequel se caractérise, en partie, par l’athéisme, en partie, par l’indifférence, et en plus petite partie, par des engagements religieux rendus sans valeur, parce qu’ils sont condamnés par Dieu, à cause de leurs enseignements religieux mensongers. De la sorte, cette « bête » humaniste a bien pris ses origines dans « l’abîme » comme l’Esprit le révèle dans ce verset, dans le sens où la religion chrétienne est devenue l’image et l’application de la pensée humaniste des philosophes, grecs, révolutionnaires français ou étrangers. Comme le baiser de Judas pour Jésus, le faux amour humaniste séducteur du temps de la paix tue plus que l’épée. La « bête » de notre temps de paix hérite également du caractère « ténèbres » que le mot « abîme » lui confère dans Gen.1:2 : « La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux ». Et ce caractère « ténèbres » des sociétés d’origine chrétienne est lui-même paradoxalement hérité des « lumières », nom donné aux libres penseurs révolutionnaires français.

En proposant cette synthèse, l’Esprit atteint son but qui consiste à révéler à ses fidèles serviteurs son jugement sur notre monde occidental et les reproches qu’il lui adresse. Il dénonce ainsi, ses nombreux péchés et ses trahisons envers Jésus-Christ, l’unique Sauveur que leurs actions déshonorent.

Verset 9 : « C'est ici l'intelligence qui a de la sagesse : les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. »

Ce verset vient confirmer l’expression par laquelle Rome fut longtemps désignée : « Rome, la ville aux sept collines ». J’ai retrouvé cette appellation citée dans un vieil Atlas géographique scolaire de l’année 1958. Mais la chose n’est pas contestable ; les « sept montagnes» appelées « collines » demeurent encore aujourd’hui portant les noms : Capitole, Palatin, Caelius, Aventin, Viminal, Esquilin, et Quirinal. Dans sa phase païenne, ces collines « lieux élevés » ont toutes porté des temples dédiés aux idoles divinisées condamnées par Dieu. Et pour honorer « le dieu des forteresses », la foi catholique a élevé à son tour sa basilique, sur le Caelius désignant « le ciel » selon Rome. Sur le Capitole, la « tête », s’élève le palais de la Mairie, aspect civil de la magistrature. Précisons que l’alliée des derniers jours, l’Amérique, domine elle-aussi à partir d’un « Capitole » situé à Washington. Là encore, le symbole « tête » est justifié par cette haute magistrature qui va remplacer Rome, et dominer, à son tour, les habitants de la terre, « en sa présence » selon Apo.13:12.

Verset 10 : « Ce sont aussi sept rois : cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. »

Dans ce verset, par l’expression « sept rois », l’Esprit attribue à Rome « sept » régimes de gouvernements qui sont successivement, pour les six premiers : la monarchie depuis – 753 jusqu’en – 510 ; la République, le Consulat, la Dictature, le Triumvirat, l’Empire depuis Octave, César Auguste sous lequel Jésus est né, et la Tétrarchie (4 empereurs associés) en septième position entre 284 et 324, ce qui confirme la précision « il doit durer peu de temps » ; en fait 30 années. Le nouvel empereur Constantin 1er va rapidement quitter Rome et s’installer en Orient à Byzance (Constantinople rebaptisée Istanbul par les Turcs). Mais dès 476, l’empire occidental de Rome éclate et les « dix cornes » de Daniel et d’Apocalypse prennent leur indépendance en formant les royaumes de l’Europe occidentale. Depuis 476, Rome reste sous l’occupation des barbares Ostrogoths, dont elle sera délivrée en 538, par le général Bélisaire envoyé avec ses armées par l’empereur Justinien qui réside en Orient à Constantinople.

Verset 11 : « Et la bête qui était, et qui n'est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition. »

Le « huitième roi » est la gouvernance religieuse papale établie en 538 par le décret impérial favorable de l’empereur Justinien 1er. Il répondit ainsi à une demande de son épouse Théodora, ancienne « prostituée », qui intervint en faveur de Vigile l’un de ses amis. Comme le précise le verset 11, le régime papal apparaît du temps des « sept » gouvernances citées tout en constituant une nouvelle forme inédite que Daniel indiquait comme étant un roi « différent ». Ce qui préexiste du temps des « sept » rois précédents, c’est le titre du chef religieux romain déjà attribué à ses empereurs et depuis ses origines : « Pontifex Maximus », expression latine traduite par « Souverain Pontife », qui est aussi, depuis 538, le titre officiel du Pape catholique romain. Le régime romain qui existe au moment où Jean reçoit la vision, c’est l’Empire soit, la sixième gouvernance romaine ; et à son époque, le titre de « souverain pontife » est porté par l’empereur lui-même.

Le retour de Rome sur la scène historique est dû au roi Franc, Clovis 1er, « converti » à la fausse foi chrétienne de l’époque, en 496 ; c'est-à-dire au catholicisme romain qui avait obéi à Constantin 1er et qui était déjà frappé par la malédiction de Dieu depuis le 7 Mars 321. Après la domination impériale, Rome fut envahie et dominée par des peuples étrangers arrivant en migrations massives. L’incompréhension des langues différentes et des cultures est à la base des troubles et des luttes internes qui ont détruit l’unité et la force romaine. Cette action est appliquée par Dieu de nos jours en Europe pour l’affaiblir et la livrer à ses ennemis. La malédiction de l’expérience de la « tour de Babel » garde ainsi à travers les siècles et les millénaires tous ses effets et son efficacité pour conduire l’humanité dans les malheurs. Concernant Rome, en dernier, elle passa sous la domination des Ostrogoths ariens opposés doctrinalement à la foi catholique romaine soutenue par les empereurs byzantins. Elle dut donc être libérée de cette domination pour que soit rendue possible sur son sol l’instauration du régime papal romain en 538. Pour accomplir la chose selon Dan.7:8-20,  « trois cornes furent abaissées » devant le papisme (la petite corne) ; sont concernés des peuples hostiles au catholicisme romain des Evêques de Rome, successivement, en 476, les Hérules, en 534, les Vandales, et le 10 Juillet 538, « par une tempête de neige », libérée de l’occupation des Ostrogoths par le général Bélisaire envoyé par Justinien 1er, Rome pouvait entrer dans son régime papal exclusif, dominateur et intolérant, institué par cet empereur, sur la demande de l’intrigant Vigile, le premier pape en titre. Dès cet instant, Rome est redevenue « la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre », du verset 18, qui va à la « perdition », comme l’Esprit le précise, ici, une seconde fois, après le verset 8.

Le papisme ne remonte donc pas à Saint Pierre comme il le prétend mais au décret de Justinien 1er l’empereur byzantin qui lui a donné son titre et son autorité religieuse. Ainsi, le dimanche fut ordonné par l’empereur romain Constantin 1er le 7 Mars 321 et le papisme qui le justifie fut installé par l’empereur byzantin Justinien 1er en l’an 538 ; deux dates aux conséquences les plus terribles pour l’humanité entière. C’est aussi en 538 que l’Evêque de Rome prend pour la première fois le titre de Pape.

Verset 12 : « Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. »

Ici, contrairement à Dan.7:24, le message cible un temps très court situé sur la fin du « temps de la fin ».

Comme au temps de Daniel, au temps de Jean, les « dix cornes » de l’empire romain n’avaient pas encore pris ou retrouvé leur indépendance. Mais, le contexte ciblé dans ce chapitre 17 étant celui de la fin du monde, c’est le rôle que les « dix cornes » tiennent dans ce contexte précis qui est évoqué par l’Esprit, comme les versets qui suivent vont le confirmer. « L’heure » prophétisée désigne le temps de la dernière épreuve de foi annoncée, dans Apo.3:10, aux pionniers fidèles de l’adventisme du septième jour de 1873. Le message était pour nous, leurs héritiers, les fidèles de la lumière adventiste donnée par Jésus-Christ, à ses élus, en 2020.

Selon le code prophétique donné au prophète Ezéchiel (Ezé.4:5-6), « un jour » prophétique vaut « un an » réel, et donc, une « heure » prophétique vaut 15 jours réels. La grande insistance du message de l’Esprit qui va citer trois fois l’expression « en une seule heure » dans le chapitre 18, me porte à en déduire que cette « heure » cible le temps compris entre le début du 6ème des « sept derniers fléaux » et le retour en gloire de notre divin Seigneur Jésus qui revient dans la gloire de l’Archange « Micaël » pour arracher ses élus à la mort programmée. Cette « heure » est donc celle que dure le « combat Harmaguédon ».

Verset 13 : « Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. »

Ciblant l’époque de cette dernière épreuve, l’Esprit dit des « dix cornes » : « Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête ». Ce dessein qu’ils partagent consiste à faire respecter le repos dominical par tous les survivants de la troisième guerre mondiale nucléaire. La ruine a beaucoup réduit la puissance militaire des anciennes nations européennes. Mais, les vainqueurs du conflit, les protestants américains obtiennent des survivants, un abandon total de leur souveraineté. Le mobile est diabolique, mais les déchus l’ignorent, et leurs esprits livrés à Satan ne peuvent qu’accomplir sa volonté.

C’est seulement à partir de la coalition du « dragon », de la « bête » et du « faux-prophète », que les « dix cornes » abandonnent leur autorité à la « bête ». Et ce renoncement est causé par l’intensité des souffrances que les fléaux de Dieu leur font subir. Entre la proclamation du décret de mort et son application, un délai de 15 jours est donné aux observateurs du sabbat pour adopter « la marque de la bête », son « dimanche » romain souillé par le culte solaire païen. Le retour de Jésus-Christ étant prévu pour le printemps qui précède le 3 Avril 2030, sauf erreur dans l’interprétation du terme « heure », le décret de mort devrait être promulgué pour cette date ou une date située entre elle et le jour du printemps 2030 de notre calendrier usuel actuel.

Pour bien comprendre ce que sera la situation du temps final, tiens compte des faits suivants. La fin du temps de grâce n’est identifiable que par les élus qui la rattachent à la promulgation de la loi dominicale ; plus précisément, après elle. Pour le ramassis des peuples incrédules et rebelles encore en vie, la promulgation de la loi dominicale n’apparaît que comme une mesure d’intérêt général sans conséquences pour eux. Et ce n’est qu’après avoir subi les cinq premiers fléaux, que leur colère vengeresse les conduit à approuver entièrement la décision de « tuer » ceux qui leur sont présentés comme les responsables de leur punition céleste.

Verset 14 : « Ils combattront contre l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi. »

« Ils combattront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra …»,  parce qu’il est le Dieu tout-puissant auquel aucune puissance ne peut résister. « Le Roi des rois et Seigneur des seigneurs » va imposer sa force divine aux rois et seigneurs, les plus puissants, de la terre. Et les élus qui ont compris la chose vaincront avec lui. L’Esprit rappelle ici les trois critères exigés par Dieu de la part de ceux qu’il sauve et qui se sont engagés sur le chemin du salut qui commence pour eux par le statut spirituel « d’appelé » et qui se transforme ensuite, quand c’est le cas, en statut « d’élu », par « la fidélité » manifestée envers le Dieu créateur et toute sa lumière biblique. Le combat visé est le combat « d’Harmaguédon », d’Apo.16:16 ; « l’heure » où la « fidélité » des « élus » « appelés » est mise à l’épreuve. Dans Apo.9:7-9, l’Esprit a révélé la préparation de la foi protestante pour ce « combat » spirituel. Condamnés à mourir, à cause de leur fidélité au sabbat, les élus témoignent de la confiance placée dans les promesses prophétisées par Dieu et ce témoignage qui lui est rendu, lui donne la « gloire » qu’il exige dans le message du premier ange d’Apo.14:7. Les défenseurs et partisans du dimanche rendu obligatoire trouveront, dans cette expérience, la mort qu’ils s’apprêteront à donner aux élus de Jésus-Christ. Je rappelle ici, à celui qui est sceptique et doute que Dieu donne autant d’importance à des jours de repos, que notre humanité a perdu son éternité à cause de l’importance qu’il avait donnée à « deux arbres » du jardin terrestre. « Harmaguédon » repose sur le même principe en remplacement des « deux arbres » nous avons aujourd’hui « le jour de la connaissance du bien et du mal », le dimanche, et « le jour de la vie sanctifiée », le sabbat ou samedi.

Verset 15 : « Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. »

Le verset 15 nous donne la clé qui permet d’attribuer aux « eaux » sur lesquelles « la prostituée est assise », l’identité des peuples européens dits « chrétiens », mais surtout, faussement et trompeusement « chrétiens ». L’Europe a la caractéristique de regrouper des peuples qui parlent des « langues » différentes ; ce qui fragilise les unions et les alliances réalisées. Mais dans les derniers temps, la langue anglaise sert de passerelle et favorise les échanges internationaux ; l’instruction généralisée des êtres humains réduit l’efficacité de l’arme de la malédiction divine et s’oppose au dessein de son Créateur. Sa réponse sera donc plus terrible : la mort par la guerre et à la fin, par l’éclat de son glorieux avènement.

Verset 16 : « Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. »

Le verset 16 annonce le programme du chapitre 18 qui vient. Il confirme le retournement des « dix cornes et de la bête » qui, après l’avoir soutenue et approuvée, finissent par détruire « la prostituée ». Je rappelle ici, que « la bête » est le régime de l’association des pouvoirs civils et religieux et qu’elle désigne dans ce contexte, la puissance du peuple américain officiellement protestant et des peuples européens catholiques et protestants, tandis que « la prostituée » désigne le clergé soit, les autorités enseignantes du pouvoir religieux catholique : les moines, les prêtres, les évêques, les cardinaux et le Pape. Ainsi, dans le retournement, les peuples européens catholiques et le peuple américain protestant soit, les deux victimes du mensonge romain, se dressent contre le clergé du catholicisme papal romain. Et elles « la consumeront par le feu » lorsque par son intervention glorieuse, Jésus abattra son masque séducteur trompeur diabolique. Les « dix cornes », « la dépouilleront et la mettront à nu » parce qu’elle vivait dans le luxe, elle sera dépouillée, et parce qu’elle se revêtait d’une apparence de sainteté, elle paraîtra « nue » soit, dans la honte spirituelle, sans aucune justice céleste pour la vêtir. La précision, « elles mangeront ses chairs », exprime la férocité sanglante de son châtiment. Ce verset confirme le thème de la « vendange » d’Apo.14:18 à 20 : Malheur aux raisins de la colère !

Verset 17 : « Car Dieu a mis dans leurs cœurs d'exécuter son dessein et d'exécuter un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies. »

Le verset 17, sous le chiffre du jugement, nous révèle une importante pensée du Dieu céleste que les hommes ont tort de mépriser ou de traiter avec indifférence. Dieu insiste ici, pour que ses élus soient convaincus, qu’il est le seul Maître du « jeu terrible » qui va se mettre en place au temps prévu. Le programme n’a pas été conçu par le diable, mais par Dieu lui-même. Tout ce qu’il a annoncé dans sa grande et sublime Révélation qui concerne Daniel et Apocalypse s’est, ou déjà accompli, ou reste à s’accomplir. Et parce que « la fin d’une chose vaut mieux que son commencement » selon Ecc.7:8, Dieu cible pour nous, cette dernière épreuve de fidélité qui nous séparera des faux chrétiens et nous rendra dignes d’entrer dans son éternité céleste après la destruction nucléaire de la Troisième Guerre Mondiale. Nous n’avons donc qu’à attendre avec confiance puisque tout ce qui va être organisé sur la terre est un « dessein » conçu par Dieu, lui-même. Et si Dieu est pour nous, qui sera contre nous, sinon ceux dont les « desseins » meurtriers se retourneront contre eux ?

Que signifie la précision « jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies » ? L’Esprit fait référence au sort final réservé à la « petite corne » papale tel qu’il est déjà prophétisé, dans Dan.7:11 : « Je regardai alors, à cause des paroles arrogantes que prononçait la corne ; et tandis que je regardais, l'animal fut tué, et son corps fut anéanti, livré au feu pour être brûlé » ; dans Dan.7:26 : « Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour toujours » ; et Dan.8:25 : « A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le Chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main ». Le reste des « paroles de Dieu » concernant la fin de Rome sera présenté dans Apo.18, 19 et 20.

Verset 18 : « Et la femme que tu as vue, c'est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre. »

Le verset 18 nous offre la preuve la plus convaincante que « la grande ville » est bien Rome. Réalisons-le, l’ange s’adresse à Jean personnellement. Aussi, en lui disant : « Et la femme que tu as vue, c’est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre », Jean est conduit à comprendre que l’ange parle de Rome, « la ville aux sept collines », qui, dans son époque, domine de manière impériale les différents royaumes de tout son immense Empire colonial. Sous son aspect impérial, elle a déjà « la royauté sur les rois de la terre » et la conservera sous sa domination papale.

Dans ce chapitre 17, tu peux le constater, Dieu a concentré ses révélations permettant d’identifier avec certitude la « prostituée », son ennemie de « la tragédie des siècles » chrétiens. Il donne ainsi au chiffre 17 un authentique sens de son jugement. C’est ce constat qui m’a conduit à valoriser l’anniversaire du 17ème centenaire de l’instauration du péché que constitue l’adoption du jour du soleil du 7 Mars 321 (date officielle mais 320 pour Dieu) que nous avons vécu en cette année 2020 maintenant écoulée. Nous pouvons constater que Dieu l’a bel et bien marquée par une malédiction sans précédent dans l’histoire de l’ère chrétienne (Covid-19) qui a provoqué un effondrement économique mondial plus désastreux que la Deuxième Guerre Mondiale. Les autres malédictions du juste jugement divin viennent ensuite, nous allons les découvrir, jour après jour.

 

 

 

 

 

 

 

 

Apocalypse 18 : la prostituée reçoit son châtiment

 

 

Après avoir révélé les détails permettant l’identification de la prostituée, le chapitre 18 va nous conduire dans le contexte, très particulier, de la fin du « combat d’Harmaguédon ». Des mots en révèlent le contenu : « l’heure du châtiment de Babylone la grande, la mère des prostituées de la terre » ; l’heure de la « vendange » sanglante.

 

Verset 1 : « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire. »

L’ange porteur d’une grande autorité est du camp de Dieu, en fait, Dieu lui-même. Micaël chef des anges est un autre nom que Jésus-Christ a porté au ciel avant son ministère terrestre. C’est sous ce nom, et par l’autorité qui lui a été reconnue par les saints anges, qu’il a expulsé du ciel le diable et ses démons, après sa victoire sur la croix. C’est donc sous ces deux noms qu’il revient vers la terre, dans la gloire du Père, pour en retirer ses précieux élus ; précieux parce que fidèles et que cette fidélité mise à l’épreuve a été démontrée. C’est dans ce contexte qu’il vient honorer de sa fidélité ceux qui ont sagement obéi en lui donnant la « gloire » qu’il exigeait depuis 1844 selon Apo.14:7. En gardant le sabbat, ses élus l’ont glorifié au titre de Dieu créateur qu’il possède seul légitimement depuis sa création des vies célestes et terrestres.

Verset 2 : « Il cria d'une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, »

« Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! ». Nous retrouvons la citation d’Apo.14:8 dans ce verset 2, mais cette fois, ce n’est pas à titre prophétique qu’elle est prononcée, c’est parce que les preuves de sa chute sont données aux humains survivants de ce moment final de son activité trompeuse séductrice. Le masque de sainteté de la Babylone papale romaine tombe lui-aussi. Elle est en fait « une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, ». La mention de « l’oiseau » vient nous rappeler que derrière les actions terrestres se trouvent les inspirations célestes des mauvais anges du camp de Satan, leur chef, et premier rebelle de la création divine.

Verset 3 : « parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. »

«… parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité,… » L’agressivité religieuse est apparue sur l’instigation du pouvoir papal catholique romain qui, revendiquant être au service de Jésus-Christ, a affiché un mépris total pour les leçons de comportement qu’il a enseigné sur terre à ses disciples et ses apôtres. Jésus plein de douceur, les papes pleins de fureur ; Jésus, modèle d’humilité, les papes, modèles de vanité et d’orgueil, Jésus vivant dans la pauvreté matérielle, les papes vivants dans le luxe et les richesses. Jésus a sauvé des vies, les papes ont fait mourir injustement et inutilement des multitudes innombrables de vies humaines. Ce christianisme catholique papal romain n’avait donc aucune ressemblance avec la foi donnée en modèle par Jésus. Dans Daniel, Dieu a prophétisé « le succès de ses ruses », mais pourquoi ce succès a-t-il été obtenu ? La réponse est simple : parce que Dieu le lui a donné. Car nous devons nous souvenir que c’est au titre de châtiment de « la deuxième trompette » d’Apo.8:8, qu’il a suscité ce régime cruel et dur pour châtier la transgression du sabbat abandonné depuis le 7 Mars 321. Dans une étude comparative avec les fléaux qui allait frapper Israël pour son infidélité envers les commandements de Dieu, dans Lév.26:19, Dieu disait : « Je briserai l’orgueil de votre force, je rendrai votre ciel comme du fer, et votre terre comme de l’airain ». Dans la nouvelle alliance, le régime papal fut suscité pour accomplir ces mêmes malédictions.  Dans son projet, Dieu est à la fois Victime, Juge et Bourreau pour satisfaire aux exigences de sa loi d’amour et de sa parfaite justice. La transgression du sabbat a coûté, depuis 321, très cher à l’humanité, qui a payé son tribut, en guerres et massacres inutiles, et en épidémies mortelles ravageuses créées par le Dieu créateur. Dans ce verset, « l’impudicité » (ou « la débauche ») est spirituelle, et elle qualifie un comportement religieux indigne. Le « vin » symbolise son enseignement qui distille, au nom du Christ, « la fureur » et la haine diaboliques parmi tous les peuples devenus, à cause d’elle, des victimes agressées ou des agresseurs.

La culpabilité de l’enseignement catholique ne doit pas cacher la culpabilité de l’humanité entière qui, dans sa presque totalité ne partage pas les valeurs exaltées par Jésus-Christ. Si les rois de la terre ont bu « le vin d’impudicité» (débauche) de « Babylone », c’est parce qu’au titre de « prostituée », son seul souci était de plaire aux clients ; c’est la règle, le client doit être satisfait sinon il ne revient pas. Et le catholicisme a exalté au plus haut niveau la cupidité, jusqu’au crime, et l’amour des richesses et de la vie luxurieuse. Comme Jésus l’a enseigné, ceux qui se ressemblent s’assemblent. Les hommes méchants et orgueilleux se seraient perdus de toute manière avec elle ou sans elle. Rappel : la méchanceté est entrée dans la vie humaine par Caïn le meurtrier de son frère Abel dès le début de l’histoire terrestre. « Les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe ». Ceci explique le succès du régime catholique papal romain. Les marchands de la terre ne croient qu’en l’argent, ce ne sont pas des fanatiques religieux mais si la religion les enrichit, elle devient un partenaire acceptable, et même appréciable. Le contexte final du thème me porte à identifier principalement les marchands protestants américains puisque la terre désigne spirituellement la foi protestante. Depuis le 16ème siècle, l’Amérique du nord, essentiellement protestante à son origine, a accueilli des hispaniques catholiques et depuis, la foi catholique est autant représentée que la foi protestante. Pour ce pays, où seul le « business » compte, les différences religieuses n’ont plus d’importance. Gagnés par le plaisir de s’enrichir qu’encourageait le réformateur de Genève, Jean Calvin, les marchands protestants trouvent dans la foi catholique le moyen de s’enrichir que n’offrait pas la norme protestante originelle. Les temples des protestants sont vides avec des murs nus, tandis que les églises catholiques sont surchargées de reliques faites en matériaux précieux, de l’or, de l’argent, de l’ivoire, tous matériaux que ce thème énumère au verset 12. Les richesses des cultes catholiques sont donc, pour le Seigneur Dieu, l’explication de l’affaiblissement de la foi protestante américaine. Le Dollar, nouveau Mammon, est venu remplacer Dieu dans les cœurs, et le sujet des doctrines a perdu tout intérêt. L’opposition existe mais que sous la forme politique.

Verset 4 : « Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux. »

Le verset 4 évoque le moment de l’ultime séparation : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple » ; c’est l’heure où les élus seront enlevés au ciel, à la rencontre de Jésus. Ce que ce verset illustre, c’est le moment de la « moisson », thème d’Apo.14:14 à 16. Ils sont enlevés, parce que comme le verset le précise, ils ne doivent pas « avoir part » aux « fléaux » qui vont frapper la Rome papale et son clergé. Mais, le texte précise que pour être du nombre des élus enlevés, il ne faut pas avoir « participé à ses péchés ». Et comme le péché principal est le repos dominical, « marque de la bête » honorée par les catholiques et les protestants dans la dernière épreuve de foi, les croyants de ces deux groupes religieux principaux ne peuvent pas participer à l’enlèvement des élus. La nécessité de « Sortir de Babylone » est constante, cependant dans ce verset, l’Esprit cible le moment où se présente la dernière opportunité d’obéir à cet ordre de Dieu parce que la proclamation de la loi du dimanche marque la fin du temps de grâce. Cette proclamation favorise la prise de conscience de tous les survivants de la « sixième trompette » (Troisième Guerre Mondiale) ce qui responsabilise leur choix sous le regard attentif du Dieu créateur.

Verset 5 : « Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses iniquités. »

Dans ses paroles, l’Esprit suggère l’image de la « tour de Babel » dont le nom se trouve en racine dans celui de « Babylone ». Depuis 321 et 538, Rome, « la grande ville » où la « prostituée » a son « trône », son « saint » siège papal depuis 538, a multiplié ses fautes contre Dieu. Depuis le ciel, il a tenu le compte et a enregistré ses péchés accumulés pendant 1709 années (depuis 321). Par son retour glorieux, Jésus a démasqué le régime papal et pour Rome et sa fausse sainteté, c’est l’heure de payer leurs crimes.

Verset 6 : « Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses œuvres. Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double. »

Suivant la progression des thèmes d’Apo.14, après la moisson vient la vendange. Et c’est aux plus méchantes des victimes catholiques et protestantes des mensonges du catholicisme que Dieu adresse ses paroles : « Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses œuvres ». On retient de l’histoire que ses œuvres étaient les bûchers et les tortures de ses tribunaux inquisiteurs. C’est donc ce type de sort que les enseignants religieux catholiques vont subir au double, si la chose est possible. Le même message est répété sous la forme : « Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double ». L’image de la coupe à boire était utilisée par Jésus, pour désigner la torture que son corps allait subir, jusqu’à l’agonie finale sur une croix, déjà dressée par Rome, au pied du mont Golgotha. Par ce moyen, Jésus rappelle que la foi catholique a témoigné d’un odieux mépris pour les souffrances qu’il a accepté d’endurer, aussi, est-ce à son tour de les expérimenter. Un vieux proverbe va prendre à ce moment-là toute sa valeur : ne faîtes jamais aux autres ce que vous n’aimeriez pas que l’on vous fasse. Dans cette action, Dieu accomplit la loi du talion : œil pour œil, dent pour dent ; une loi parfaitement juste dont il s’est réservé l’usage individuel. Mais au niveau collectif, son application était autorisée aux êtres humains, qui l’ont cependant condamnée, pensant pouvoir être plus justes et bons que Dieu. La conséquence est désastreuse, le mal et son esprit rebelle ont empiré et dominé les peuples occidentaux d’origine chrétienne.

Dans Apo.17 :5, « Babylone la grande », « la prostituée », « tenait une coupe d’or remplie de ses abominations ». Cette précision cible son activité religieuse et son usage particulier de la coupe de l’eucharistie. Son irrespect de ce rite sacré enseigné et sanctifié par Jésus-Christ lui vaut de sa part un châtiment également particulier. Le Dieu amour fait place au Dieu justice et la pensée de son jugement est clairement révélée aux hommes.

Verset 7 : « Autant elle s'est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu'elle dit en son cœur : Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! »

Dans le verset 7, l’Esprit met en évidence l’opposition de la vie et de la mort. La vie non-atteinte par le malheur de la mort est gaie, insouciante, frivole, dans la recherche de nouveaux plaisirs. La « Babylone » romaine papale recherchait la richesse qui achète la vie de luxe. Et pour l’obtenir des puissants et des rois, elle a utilisé et utilise encore le nom de Jésus-Christ pour vendre en « indulgences » le pardon des péchés. C’est un détail qui pèse très lourd dans la balance du jugement de Dieu qu’elle doit expier maintenant de manière psychique et physique. Le reproche de cette richesse et de ce luxe repose sur le fait que Jésus et ses apôtres vivaient, eux, pauvrement, se contentant du nécessaire. Le « tourment » et le « deuil » viennent donc remplacer « la richesse et le luxe » du clergé catholique papal romain.

Pendant son activité trompeuse, Babylone dit en son cœur : « Je suis assise en reine » ; ce qui confirme « sa royauté sur les rois de la terre » d’Apo.17:18. Et selon Apo.2:7 et 20, son « trône » est au Vatican (vaticiner = prophétiser), à Rome. « Je ne suis point veuve » ; son époux, Christ, dont elle prétend être l’épouse, est vivant. « Et je ne verrai point de deuil ». Hors de l’Eglise point de salut, dit-elle à tous ses opposants. Elle l’a tant répété qu’elle a fini par y croire. Et elle est vraiment convaincue que son règne va durer éternellement. Depuis qu’elle y réside, n’a-t-on pas donné à Rome le nom de « ville éternelle » ? De plus, étant soutenue par les puissances occidentales de la terre, elle avait de bonnes raisons de se croire humainement intouchable et invulnérable. Elle ne redoutait pas non plus la puissance de Dieu puisqu’elle prétendait le servir et le représenter sur la terre.

Verset 8 : « A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l'a jugée. »

Ce verset met fin à toutes ses illusions : « à cause de cela, en un même jour » ; celui où Jésus reviendra en gloire, « ses fléaux arriveront » soit, le châtiment par Dieu arrivera ; « la mort, le deuil, et la famine » en fait, c’est dans l’ordre inverse que les choses s’accomplissent. On ne meurt pas de faim en un seul jour, aussi, en première, « la famine » spirituelle est la perte du pain de vie qui est à la base de la foi religieuse chrétienne. Ensuite « le deuil » est porté pour marquer la mort des personnes qui nous sont proches, avec lesquelles nous partageons des sentiments familiaux. Et finalement, « la mort » frappe le pécheur coupable, puisque « le salaire du péché, c’est la mort », selon Rom.6:23. « Et elle sera consumée par le feu », conformément aux annonces prophétiques répétées dans Daniel et Apocalypse. Elle a fait elle-même brûler sur ses bûchers tant de créatures, injustement, qu’il est dans la parfaite justice divine qu’elle périsse elle-même dans le feu. « Car il est puissant, le Seigneur qui l’a jugée » ; pendant son activité séduisante, la foi catholique a rendu un culte à Marie, la mère de Jésus qui n’apparaissait que sous la forme du petit enfant qu’elle tenait entre ses bras. Cet aspect séduisait les esprits humains sujets à la sensiblerie. Une femme, mieux, une mère, combien la religion devenait sécurisante ! Mais c’est l’heure de vérité, et le Christ qui l’a juge vient d’apparaître dans la gloire du Dieu Tout-puissant ; et cette puissance divine de Jésus-Christ, qui l’a démasquée, la détruit, en la livrant à la colère vengeresse de ses victimes trompées.

Verset 9 : « Et tous les rois de la terre, qui se sont livrés avec elle à l'impudicité et au luxe, pleureront et se lamenteront à cause d'elle, quand ils verront la fumée de son embrasement. »

Ce verset révèle le comportement des « rois de la terre qui se sont livrés avec elle à l’impudicité et au luxe ». Sont ainsi concernés, les rois, les présidents, les dictateurs, tous les dirigeants des nations qui ont favorisé le succès et l’activité de la foi catholique, et qui, dans la dernière épreuve, ont approuvé la décision de tuer les observateurs du sabbat. Ils « pleureront et se lamenteront à cause d’elle, quand ils verront la fumée de son embrasement ». Visiblement, les rois de la terre voient la situation leur échapper. Ils ne dirigent plus personne et constatent seulement l’incendie de Rome allumé par les victimes trompées, instruments exécuteurs de la vengeance divine. Leurs pleurs et leurs lamentations sont justifiés par le fait que les valeurs du monde, qui les ont conduits au pouvoir le plus élevé, s’écroulent brutalement.

Verset 10 : « Se tenant éloignés, dans la crainte de son tourment, ils diront : Malheur ! Malheur ! La grande ville, Babylone, la ville puissante ! En une seule heure est venu ton jugement ! »

La « ville éternelle » meurt, elle flambe et les rois de la terre se tiennent éloignés de Rome. Ils redoutent maintenant d’avoir à partager son sort. Ce qui arrive constitue, pour eux, un énorme malheur : « Malheur ! Malheur ! La grande ville, Babylone », malheur est répété deux fois comme, « elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ». « La ville puissante ! » ; si puissante qu’elle dirigeait le monde par son influence sur les dirigeants des nations chrétiennes ; c’est précisément à cause de ce lien condamné par Dieu, que le roi Louis XVI et son épouse autrichienne Marie-Antoinette sont montés sur l’échafaud de la guillotine, ainsi que leurs partisans, victimes de la « grande tribulation », comme l’Esprit l’avait annoncé, dans Apo.2:22-23. « En une seule heure est venu ton jugement ! » ; le retour de Jésus vient marquer le temps de la fin du monde. La dernière épreuve a marqué « une heure » symbolique prophétisée dans Apo.3:10, mais il suffira que Jésus-Christ apparaisse, pour que toute la situation actuelle soit renversée, et cette fois, « une heure » au sens littéral suffira pour obtenir cet étonnant changement.

Verset 11 : « Et les marchands de la terre pleurent et sont dans le deuil à cause d'elle, parce que personne n'achète plus leur cargaison, »

L’Esprit cible cette fois « les marchands de la terre » visant particulièrement l’esprit mercantile américain adopté par les survivants sur toute la terre comme cela a été évoqué dans l’étude du chapitre 17 précédent. Eux aussi « pleurent  et sont dans le deuil à cause d’elle, parce que personne n’achète plus leur cargaison ; …». Ce verset souligne la culpabilité de l’affection des protestants pour la foi catholique dont il porte le deuil, témoignant ainsi de leur attachement personnel à elle par intérêt économique. Alors, qu’en contraire absolu, l’œuvre de réforme fut suscitée par Dieu pour dénoncer la culpabilité catholique papale romaine et restaurer les vérités comprises ; ce que firent en leur temps les vrais réformateurs tels que, Pierre Valdo, John Wicleff et Martin Luther. Les marchands voient avec tristesse, eux aussi, les valeurs qu’ils affectionnent s’écrouler sous leurs yeux, puisqu’ils ne vivent que pour le plaisir de s’enrichir par leurs activités commerciales ; faire des affaires résume les joies de leur existence.

Verset 12 : « cargaison d'or, d'argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d'écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d'objets d'ivoire, de toute espèce d'objets en bois très précieux, en airain, en fer et en marbre, »

Avant d’énumérer les différents matériaux qui sont à la base de la religion idolâtre catholique romaine, je rappelle ici, ce point particulier de la vraie foi enseigné par Jésus-Christ. Il avait déclaré à la femme samaritaine : « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité. (Jean 4:21-23) ». Ainsi, la vraie foi n’a besoin d’aucun matériau ni matériel, car elle repose uniquement sur un état d’esprit. Et en conséquence, cette vraie foi intéresse peu le monde cupide et voleur, car elle n’enrichit, elle, personne, sinon, spirituellement, les élus. Les élus adorent Dieu en esprit, donc dans leur pensée, mais aussi, en vérité, ce qui veut dire que leurs pensées doivent se construire sur la norme indiquée par Dieu. Tout ce qui n’est pas dans cette norme est une forme de paganisme idolâtre où le vrai Dieu est servi comme une idole. Au cours de ses conquêtes, la Rome républicaine a adopté les religions des pays vaincus. Et une grande partie de ses dogmes religieux étaient d’origine grecque, la première grande civilisation de l’antiquité. Dans notre ère, sous la forme papale, on retrouve tout cet héritage joint aux nouveaux « saints » « chrétiens » en commençant par les 12 apôtres du Seigneur. Mais, étant allée jusqu’à supprimer le second commandement de Dieu qui condamne cette pratique idolâtre, la foi catholique perpétue l’adoration des images taillées, peintes, ou apparaissant dans des visions démoniaques. C’est donc dans les rites de ses cultes que nous retrouvons ces idoles taillées qui nécessitent des matériaux, pour prendre forme ; des matériaux dont Dieu présente lui-même la liste : « … ; … cargaison d'or, d'argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d'écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d'objets d'ivoire, de toute espèce d'objets en bois très précieux, en airain, en fer et en marbre, … ». « L’or, l’argent, les pierres précieuses, et des objets de prix » « rendent hommages au dieu des forteresses » du roi papal de Dan.11:38. Ensuite, « la pourpre et l’écarlate » revêtent la prostituée Babylone la Grande dans Apo.17:4 ; « l’or, les pierres précieuses et les perles » sont ses parures ; « le fin lin » désigne sa prétention à la sainteté, selon Apo.19:8 : « Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints ». Les autres matériaux cités sont ceux dont elle fait ses idoles taillées. Ces matériaux de luxe expriment le haut niveau de dévotion de l’adorateur catholique idolâtre.

Verset 13 : « de cinnamome, d'aromates, de parfums, de myrrhe, d'encens, de vin, d'huile, de fine farine, de blé, de bœufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d'âmes d'hommes. »

Les « parfums, de myrrhe, d'encens, le vin, et l'huile, » cités suggèrent ses rites religieux. Les autres choses sont des éléments nutritifs et des biens qui font allusion au règne de Salomon, le fils de David, constructeur du premier temple bâti pour Dieu, selon 1 Rois 4:20 à 28. De la sorte, l’Esprit dénonce sa tentative illégitime de reproduire la construction du « temple de Dieu » qu’elle « blasphème », dans Apo.13:6, et qu’elle « renverse », dans Dan.8:11. La précision finale du verset, concernant « les corps et les âmes d’hommes », dénonce sa collaboration avec les monarques avec lesquels elle partage, illégalement, le pouvoir temporel. Au nom du Christ, elle a justifié religieusement des actions abominables, comme l’esclavage, la torture, et la mise à mort des créatures de Dieu ; chose que Dieu se réserve dans le domaine religieux ; ceci au point qu’il résume ses actions en ces termes : « on a trouvé chez elle, le sang de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre », au verset 18 de ce chapitre 18. En citant « les âmes d’hommes », Dieu lui impute la perte des « âmes » livrées au diable par son activité et ses fausses prétentions religieuses.

Rappel : Dans la Bible et la pensée divine, le mot « âme » désigne une personne dans tous ses aspects, son corps physique et sa pensée mentale ou psychique, son intellect et ses sentiments. La théorie qui présente « l’âme » comme un élément de vie, qui se détache du corps à la mort et lui survit, est purement d’origine païenne grecque. Dans l’ancienne alliance, Dieu identifie « l’âme au sang » de ses créatures humaines ou animales : Lév.17:14 : « Car l'âme de toute chair, c'est son sang, qui est en elle. C'est pourquoi j'ai dit aux enfants d'Israël : vous ne mangerez le sang d'aucune chair ; car l'âme de toute chair, c'est son sang : quiconque en mangera sera retranché. ». Il prend ainsi le contre-pied des futures théories grecques et prépare une parade biblique contre les pensées philosophiques qui vont naître dans les peuples païens. La vie humaine et animale repose sur le fonctionnement du sang. Versé, ou souillé par étouffement, le sang n’alimente plus en oxygène, les éléments du corps physique dont le cerveau, support de la pensée. Et si ce dernier n’est pas oxygéné, le principe de la pensée s’arrête et rien ne subsiste en vie après ce stade ultime ; si ce n’est le souvenir de la composition de « l’âme » morte dans la pensée éternelle de Dieu en vue de sa future « résurrection », quand il la « ressuscitera » soit, quand il la « suscitera de nouveau », selon le cas, pour la vie éternelle ou pour la destruction définitive de la « seconde mort ».

Verset 14 : « Les fruits que désirait ton âme sont allés loin de toi ; et toutes les choses délicates et magnifiques sont perdues pour toi, et tu ne les retrouveras plus. »

En confirmation de ce qui a été expliqué dans le verset précédent, l’Esprit impute les « désirs » de la Rome papale à son « âme », sa séduisante et trompeuse personnalité. Héritière des philosophies grecques, la foi catholique a été la première à poser la question de l’attribution de l’âme aux animaux et aux hommes découverts sur les nouvelles terres. En fait la question a sa réponse ; elle repose sur le choix du bon verbe auxiliaire : l’homme n’a pas une âme, parce qu’il est une âme. 

L’Esprit résume les conséquences de la vraie mort qu’il a établies et révélées dans Ecc.9:5-6-10. Ces précisions ne seront pas renouvelées dans les écrits de la nouvelle alliance. On voit donc l’importance de l’étude de la Bible entière. Détruite, « Babylone » aura « perdu » pour toujours « les fruits que désirait son âme » et « toutes les choses délicates et magnifiques » qu’elle appréciait et recherchait. Mais l’Esprit précise aussi : « pour toi » ; car les élus, à l’opposé d’elle, vont pouvoir prolonger, éternellement, l’appréciation des merveilles que Dieu va leur offrir en partage.

Verset 15 : « Les marchands de ces choses, qui se sont enrichis par elle, se tiendront éloignés, dans la crainte de son tourment ; ils pleureront et seront dans le deuil, »

Dans les versets 15 à 19, l’Esprit prend pour cibles « les marchands qui se sont enrichis par elle ». Des reprises font apparaître une insistance sur l’expression « en une seule heure », répétée trois fois dans ce chapitre, de même que le cri « Malheur ! Malheur ! ». Le chiffre 3 symbolise la perfection. Dieu insiste donc, pour affirmer le caractère irrévocable de l’annonce prophétique ; ce châtiment s’accomplira dans toute sa perfection divine. Le cri, « Malheur ! Malheur ! », lancé par les marchands, fait écho au cri d’avertissement lancé par ses élus dans Apo.14:8 : « Elle est tombée ! Elle est tombée ! Babylone la Grande ». Ces marchands assistent de loin à sa destruction, « dans la crainte de son tourment ». Et ils ont bien raison de craindre ce fruit de la juste colère du Dieu vivant, car en regrettant sa destruction, ils se placent dans son camp, et vont à leur tour être détruits par la colère meurtrière humaine des victimes inconsolables de la tromperie religieuse. Ce verset nous fait prendre conscience de l’énorme responsabilité des intérêts commerciaux dans le succès remporté par l’église catholique romaine. Les « marchands » ont soutenu la prostituée et ses pires décisions cruelles et despotiques, uniquement, par appétit pour l’enrichissement financier et matériel. Ils ont fermé les yeux devant toutes ses exactions hautement abominables et méritent de partager son sort final. Un exemple historique concerne les Parisiens qui ont pris parti pour la foi catholique contre la foi réformée dès le commencement de la Réforme au temps du roi François 1er et après lui.

Verset 16 : « et diront : Malheur ! Malheur ! La grande ville, qui était vêtue de fin lin, de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles ! En une seule heure tant de richesses ont été détruites ! »

Ce verset confirme la cible ; « Babylone la grande, vêtue de fin lin, de pourpre et d’écarlate » ; les couleurs des manteaux des rois, puisque c’est à ce titre que les soldats romains moqueurs couvrirent les épaules de Jésus d’un manteau de  « pourpre ». Ils ne pouvaient imaginer le sens que Dieu donnait à leur action : en victime expiatoire, Jésus devenait porteur des péchés de ses élus désignés par ces couleurs, le cramoisi, ou la pourpre, selon Esa.1:18. « Une seule heure » suffira pour détruire Rome, son pape, et son clergé, après le retour en gloire de Jésus-Christ qui vient empêcher la mort de ses élus. Dans cette épreuve finale, leur fidélité fera toute la différence, aussi, pouvons-nous comprendre pourquoi Dieu insiste particulièrement pour fortifier leur foi et la confiance absolue qu’ils doivent s’habituer à placer en lui. Pendant longtemps, l’homme ne pouvait qu’être convaincu qu’une telle destruction « en une seule heure » tenait du miracle et donc, d’une intervention directe de Dieu, comme pour Sodome et Gomorrhe. En notre époque où l’homme maîtrise le feu nucléaire, la chose est moins étonnante.

Verset 17 : « Et tous les pilotes, tous ceux qui naviguent vers ce lieu, les marins, et tous ceux qui exploitent la mer, se tenaient éloignés, »

Ce verset cible particulièrement « ceux qui exploitent la mer, les pilotes, les marins qui naviguent vers ce lieu, tous se tenaient éloignés ». C’est en profitant du désir des rois de s’enrichir que l’église papale s’est elle-même enrichie. Elle a soutenu et justifié la conquête de terres ignorées des hommes jusqu’à l’époque de leur découverte où ses serviteurs catholiques ont pratiqué d’horribles massacres de populations au nom de Jésus-Christ. Ce fut le cas principalement de l’Amérique du Sud et des expéditions sanglantes conduites par le général Cortés. L’or arraché à ces territoires revenait en Europe enrichir les rois catholiques et la papauté complice. De plus, l’insistance sur l’aspect marin rappelle que c’est en tant que régime de la « bête qui monte de la mer » que son lien avec « les marins » s’est fortifié pour leur commun enrichissement.

Verset 18 : « et ils s'écriaient, en voyant la fumée de son embrasement : Quelle ville était semblable à la grande ville ? »

« Quelle ville était semblable à la grande ville ? » crient les marins en voyant « la fumée de son embrasement ». La réponse est simple et rapide : aucune. Car, aucune ville n’a concentré autant de pouvoir, civil en tant que ville impériale, puis religieux depuis 538. Le catholicisme s’est exporté dans toutes les terres de la planète sauf en Russie où la foi orthodoxe orientale l’a rejeté. Après l’avoir accueilli, la Chine l’a aussi combattu et persécuté. Mais il domine encore aujourd’hui tout l’Occident et ses excroissances de l’Amérique, de l’Afrique, et de l’Australie. C’est le premier site religieux touristique du monde qui attire des visiteurs de la terre entière. Les uns viennent voir des « ruines antiques », les autres s’y rendent pour voir le lieu où résident le Pape et ses cardinaux.

Verset 19 : « Ils jetaient de la poussière sur leurs têtes, ils pleuraient et ils étaient dans le deuil, ils criaient et disaient : Malheur ! Malheur ! La grande ville, où se sont enrichis par son opulence tous ceux qui ont des navires sur la mer, en une seule heure elle a été détruite! »

C’est la troisième reprise où toutes les expressions précédentes sont rassemblées, ainsi que la précision « en une seule heure, elle a été détruite ». « La grande ville où se sont enrichis par son opulence, tous ceux qui ont des navires sur la mer ». L’accusation devient très claire, c’est bien par l’opulence du régime papal que les armateurs marins se sont enrichis en apportant à Rome, les richesses du monde. Son enrichissement, Rome le tient de son partage des biens de ses opposants tués par son allié perpétuel, le pouvoir monarchique civil, son bras armé. En exemple historique, nous avons la mort des « Templiers », dont les biens furent partagés entre la couronne de Philippe Le Bel et le clergé catholique romain. Plus tard ce sera le cas des « Protestants ».

Verset 20 : « Ciel, réjouis-toi sur elle ! Et vous, les saints, les apôtres, et les prophètes, réjouissez-vous aussi ! Car Dieu vous a fait justice en la jugeant. »

L’Esprit invite les habitants du ciel et les vrais saints, les apôtres, et les prophètes, de la terre, à se réjouir de la destruction de la Babylone romaine. La joie sera donc à la hauteur des peines et des souffrances qu’elle a fait endurer ou voulait faire subir aux serviteurs du Dieu de vérité, en ce qui concerne les derniers élus fidèles au sabbat sanctifié.

Verset 21 : « Alors un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et elle ne sera plus trouvée. »

La comparaison de Rome avec une « pierre » suggère trois idées. Premièrement, le papisme rivalise avec Jésus-Christ qui est lui-même symbolisé par une « pierre » dans Dan.2:34 : «Tu regardais, lorsqu'une pierre se détacha sans le secours d'aucune main, frappa les pieds de fer et d'argile de la statue, et les mit en pièces. » D’autres versets de la Bible lui attribuent également ce symbole de « pierre » dans Zac.4:7 ; « principale de l’angle » dans Psa.118:22 ; Mat.21:42 ; et Act.4:11 : « Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l'angle ». La deuxième idée est l’allusion à la prétention papale de succéder à l’apôtre « Pierre » ; la cause principale de « la réussite de ses entreprises et du succès de ses ruses », choses dénoncées par Dieu dans Dan.8:25. Ceci d’autant plus que l’apôtre Pierre n’a jamais été le chef de l’Eglise chrétienne car ce titre revient à Jésus-Christ lui-même. La « ruse » papale est donc aussi un « mensonge ». La troisième suggestion concerne le nom du fief religieux papal, sa prestigieuse basilique nommée « Saint-Pierre de Rome », dont la construction très coûteuse a fait adopter la vente des « indulgences » qui l’ont démasquée aux yeux du moine réformateur Martin Luther. Cette explication reste en étroite relation avec la seconde idée. Le lieu du Vatican a servi de cimetière mais le tombeau présumé de Pierre l’apôtre du Seigneur était en réalité celui de « Simon Pierre le magicien », un adorateur et prêtre du dieu serpent nommé Esculape.

Revenant à notre époque, l’Esprit prophétise contre la « Babylone » romaine. Il compare sa destruction future à l’image d’une « grande meule » de « pierre » qu’un « ange jette dans la mer ». Par cette illustration, il porte contre Rome une accusation identifiée dans Matt.18:6 : « Mais, si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu'on le jetât au fond de la mer ». Et dans son cas, elle n’a pas scandalisé un seul de ces petits qui croient en lui, mais des multitudes. Une chose reste sûre, c’est qu’une fois « détruite, on ne la retrouvera plus ». Elle ne fera plus jamais de mal à personne.

Verset 22 : « Et l'on n'entendra plus chez toi les sons des joueurs de harpe, des musiciens, des joueurs de flûte et des joueurs de trompette, on ne trouvera plus chez toi aucun artisan d'un métier quelconque, on n'entendra plus chez toi le bruit de la meule, »

L’Esprit évoque alors les sons musicaux qui exprimaient l’insouciance et les réjouissances des habitants de Rome. Une fois détruite, on ne les y entendra plus. Dans un sens spirituel il fait allusion aux messagers de Dieu dont les paroles ont été entendues avec le même effet que les sons musicaux des « joueurs de la flûte ou de la trompette » ; une image donnée en parabole dans Matt.11:17. Il évoque également, les « bruits » faits par les artisans surchargés de commandes de travaux, car d’une ville ancienne ne sortaient que des « bruits » d’activités professionnelles parmi lesquels, « le bruit de la meule » qui tournait pour moudre le grain des céréales, ou pour affûter les instruments coupants comme la faucille et la faux, les couteaux et les épées ; ceci, déjà dans la Babylone chaldéenne antique, selon Jér.25:10.

Verset 23 : « la lumière de la lampe ne brillera plus chez toi, et la voix de l'époux et de l'épouse ne sera plus entendue chez toi, parce que tes marchands étaient les grands de la terre, parce que toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, »

« La lumière de la lampe ne brillera plus chez toi. » En langage spirituel, l’Esprit prévient Rome que la lumière de la Bible ne viendra plus lui offrir la chance d’être éclairée afin de connaître la vérité selon Dieu. Les images de Jér.25:10 sont reprises mais « les chants du fiancé et de la fiancée » deviennent ici « la voix de l’époux et de l’épouse qui ne seront plus entendues chez toi ». Spirituellement, ce sont les voix des appels lancés par Christ et son Assemblée Elue vers les âmes perdues afin qu’elles se convertissent et soient sauvées. Cette possibilité aura disparu pour toujours, après sa destruction. « Car tes marchands étaient les grands de la terre ». C’est par sa séduction des grands de la terre que Rome a pu étendre sa religion catholique sur de nombreux peuples de la terre. Elle s’est servie d’eux comme des représentants de son commerce religieux. Et le résultat est que « toutes les nations ont été séduites par tes enchantements ». Ici, Dieu qualifie les messes catholiques d’ « enchantements » qui caractérisent les cultes païens des sorciers et des sorcières diaboliques. Il est vrai qu’utilisant des formules répétitives formalistes, de vaines redites, la religion catholique laisse peu de place au Dieu créateur pour s’exprimer. Il ne tente même pas de le faire, parce qu’il lui attribue un « dieu étranger » dans Dan.11:39 et ne l’a jamais reconnue au titre de servante ; le « vicaire du Fils de Dieu », titre du Pape, n’est donc pas son vicaire. Le verset suivant va en donner la raison.

Verset 24 : « et parce qu'on a trouvé chez elle le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre. »

«… et parce qu'on a trouvé chez elle le sang des prophètes, des saints,» : Dure, inflexible, insensible et cruelle dans toute son histoire, Rome s’est frayé un chemin dans le sang de ses victimes. Ce fut vrai pour la Rome païenne mais aussi pour la Rome papale qui a fait tuer par les rois ses opposants, les serviteurs éclairés par Dieu qui osaient dénoncer sa nature diabolique. Certains furent protégés par Dieu tels Valdo, Wyclif et Luther, d’autres ne le furent pas et ils finirent leur vie en martyrs de la foi, sur des bûchers, des billots, des piloris ou des potences. La perspective prophétique de voir cesser, définitivement, son action ne peut que réjouir les habitants du ciel et les vrais saints de la terre. «…  et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre » : Celui qui porte ce jugement sait de quoi il parle, car il suit les actions de Rome depuis sa fondation en 747 avant notre ère. La situation mondiale des derniers jours est le dernier fruit porté par l’occident conquérant et dominateur des autres peuples de la terre. La Rome monarchique puis républicaine a dévoré les peuples de la terre qu’elle a assujettis. Le modèle de cette société est resté celui de 2000 années de vrai et faux christianisme. Après, la Rome païenne, la Rome papale a détruit l’image de la paix du Christ et elle a enlevé à l’humanité, le modèle qui aurait fait le bonheur des peuples. En justifiant l’égorgement des vrais agneaux disciples de Jésus-Christ, elle a ouvert la voie aux affrontements religieux qui conduisent l’humanité à une troisième guerre mondiale terrifiante génocidaire. Ce n’est pas sans raison que la norme de l’égorgement est affichée de manière publique par les groupes armés islamiques. Cette haine de l’islam est une tardive réponse aux guerres des croisades lancées par Urbain II depuis Clermont-Ferrand le 27 Novembre 1095.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apocalypse 19 : Le combat Harmaguédon de Jésus-Christ

 

 

 

Verset 1 : « Après cela, j'entendis dans le ciel comme une voix forte d'une foule nombreuse qui disait : Alléluia ! Le salut, la gloire, et la puissance sont à notre Dieu, »

En continuité du chapitre 18 précédent, les élus rachetés sauvés se retrouvent dans le ciel, porteurs du « nom nouveau » qui désigne leur nouvelle nature céleste. La joie et l’allégresse règnent et les anges célestes fidèles exaltent le Dieu sauveur. Cette « foule nombreuse » diffère de la « foule que personne ne pouvait compter » citée dans Apo.7:9. Elle représente un rassemblement des saints anges célestes de Dieu qui exaltent sa « gloire » car au verset 4, les élus terrestres symbolisés par les « 24 vieillards » répondront et confirmeront leur adhésion aux propos tenus, en disant : « Amen ! » Ce qui signifie : En vérité !

L’ordre des termes « salut, gloire, puissance » a sa logique. Le « salut » a été donné aux élus terrestres et aux saints anges qui ont donné « gloire » au Dieu créateur qui, pour les sauver, a fait appel à sa « puissance » divine pour détruire les ennemis communs.

Verset 2 : « parce que ses jugements sont véritables et justes ; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par son impudicité, et il a vengé le sang de ses serviteurs en le redemandant de sa main. »

Les élus qui avaient en commun la soif de la vérité et de la vraie justice sont maintenant pleinement satisfaits et comblés. Dans sa folie aveugle, l’humanité coupée de Dieu a pensé pouvoir faire le bonheur des derniers peuples en adoucissant la norme de sa justice ; seul le mal a profité de ce choix et comme la gangrène, il a envahi tout le corps de l’humanité. Le Dieu bon et miséricordieux montre dans son jugement de « Babylone la grande » que celui qui donne la mort doit subir la mort. Ce n’est pas un acte de méchanceté, mais une action de justice. Ainsi, lorsqu’elle ne sait plus châtier le coupable, la justice devient l’injustice.

Verset 3 : « Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! ...et sa fumée monte aux siècles des siècles. »

L’image est trompeuse, car « la fumée » du feu qui détruit Rome va disparaître après sa destruction. Les « siècles des siècles » désignent le principe de l’éternité qui concerne uniquement les vainqueurs des épreuves universelles célestes et terrestres. Dans cette expression, le mot « fumée » suggère la destruction et l’expression « siècles des siècles » lui confère un effet éternel, soit une destruction définitive ; elle ne se relèvera jamais. En fait, au pire, « la fumée » pourra monter dans les esprits des vivants au titre de souvenir d’une action divine glorieuse accomplie par Dieu contre Rome, l’ennemie sanglante. 

Verset 4 : « Et les vingt-quatre vieillards et les quatre êtres vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu assis sur le trône, en disant : Amen ! Alléluia ! »

En vérité ! Louanges à YaHWéH ! … disent ensemble les rachetés de la terre et les mondes restés purs. L’adoration de Dieu est marquée par la prosternation ; une forme légitime qui lui est réservée de manière exclusive.

Verset 5 : « Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands ! »

Cette voix est celle de « Micaël », Jésus-Christ soit, les deux expressions célestes et terrestres sous lesquelles Dieu se révèle à ses créatures. Jésus dit : « vous qui le craigniez », il rappelle ainsi la « crainte » de Dieu exigée dans le message du premier ange d’Apo.14:7. La « crainte de Dieu » ne fait que résumer l’attitude intelligente d’une créature envers son Créateur qui a pouvoir de vie et de mort sur elle. Comme la Bible l’enseigne dans 1 Jean 4:17-18 : « l’amour parfait bannit la crainte » : «Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde : c'est en cela que l'amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l'assurance au jour du jugement. La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour ». Ainsi, plus l’élu aime Dieu, plus il lui obéit, et moins il a des raisons de le craindre. Des élus sont sélectionnés par Dieu parmi les petits, comme les apôtres et les disciples humbles, mais aussi des grands comme le grand roi Nébucadnetsar. Ce roi des rois de son époque est un exemple parfait de ce qu’aussi grand soit-il auprès des hommes, un roi n’est qu’une faible créature envers le Dieu créateur Tout-Puissant.

Verset 6 : « Et j'entendis comme une voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant : Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu tout puissant est entré dans son règne. »

Ce verset regroupe des expressions déjà vues. La « foule nombreuse » comparée au « bruit de grosses eaux » est représentée par son Créateur dans Apo.1:15. Les « voix » qui s’expriment sont si « nombreuses » qu’elles ne peuvent être comparées qu’aux grondements, le « bruit du tonnerre ». « Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu tout puissant est entré dans son règne. » Ce message a marqué l’action de la « septième trompette » dans Apo.11:17 : « en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu tout puissant, qui es, et qui étais, car tu as saisi ta grande puissance et pris possession de ton règne ».

Verset 7 : « Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, » 

La « réjouissance » et « l’allégresse » sont pleinement justifiées, car le temps du « combat » est dépassé. Dans la « gloire » céleste, « l’épouse », l’Assemblée des élus rachetés de la terre a rejoint son « Epoux », Christ, le Dieu vivant « Micaël », YaHWéH. En présence de tous leurs amis célestes, les rachetés et Jésus-Christ vont célébrer la fête des « noces » qui les unit. « L’épouse s’est préparée » en restaurant toutes les vérités divines que la foi catholique a fait disparaître dans sa version de la foi chrétienne. La « préparation » a été longue, construite sur 17 siècles d’histoire religieuse, mais surtout depuis 1843 date du début de l’exigence divine des diverses restaurations devenues indispensables, soit toutes les vérités non restaurées par les réformateurs protestants persécutés. L’achèvement de cette préparation a été réalisé par les derniers adventistes du septième jour dissidents restés dans l’approbation de Dieu et la lumière que Jésus lui a donnée jusqu’à la fin et déjà jusqu’en ce début 2021 où je rédige cette version de ses lumières.

Verset 8 : « et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. »

« Le fin lin » désigne « les œuvres justes des » vrais derniers « saints ». Ces « œuvres » que Dieu nomme « justes » sont le fruit des révélations divines apportées successivement depuis 1843 et 1994. Le présent ouvrage en est le dernier fruit qui révèle les inspirations divines données depuis 2018 à ceux qu’il aime et bénit et « prépare » pour les « noces » citées dans ce verset. Si Dieu bénit les « œuvres justes » de ses vrais « saints », à l’opposé, il a maudit et combattu, jusqu’à le détruire, le camp des faux saints dont « les œuvres » étaient « injustes ».

Verset 9 : « Et l'ange me dit : Écris : Bienheureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l'agneau ! Et il me dit : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu »

Cette béatitude est décernée aux saints rachetés par le sang de Jésus-Christ dont les pionniers étaient concernés par celle de Dan.12:12 (Bienheureux ceux qui attendront jusqu’à 1335 jours) des pionniers qui vont précisément être symbolisés par les « 144 000 » ou 12 X 12 X 1000 d’Apo.7. Entrer dans le ciel pour l’éternité est en effet un motif de grand bonheur qui rendra divinement « heureux » ceux qui auront cette chance. La chance n’est pas seule en cause pour bénéficier de ce privilège, mais l’offre du salut nous est offerte par Dieu comme une « seconde chance » après l’héritage et la condamnation du péché originel. La promesse du salut et des joies célestes futures est certifiée comme étant celle de l’engagement oral de Dieu digne de notre foi car il tient de manière permanente ses engagements. Les épreuves des derniers jours nécessiteront des certitudes dans lesquelles le doute n’aura plus sa place. Les élus devront s’appuyer sur la foi construite sur les promesses de Dieu révélées car ce qui est écrit est auparavant dit. C’est pourquoi la Bible, l’Ecriture sainte est nommée : la Parole de Dieu.

Verset 10 : « Et je tombai à ses pieds pour l'adorer ; mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. Car le témoignage de Jésus est l'esprit de la prophétie. »

Dieu exploite l’erreur de Jean pour nous révéler sa condamnation de la foi catholique qui enseigne à ses membres, ce type d’adoration de la créature. Mais, il vise également la foi protestante qui commet aussi cette faute en honorant « le jour du soleil » païen hérité de Rome. L’ange qui lui parle est sans doute « Gabriel » le chargé de mission divine proche de Dieu qui est apparu déjà à Daniel et Marie, la mère « porteuse » de Jésus. Aussi haut placé soit-il, « Gabriel » témoigne de la même humilité que Jésus. Il ne revendique que le titre de « compagnon de service » de Jean jusqu’aux derniers élus adventistes dissidents du temps final. Depuis 1843, les élus ont avec eux « le témoignage de Jésus » qui désigne selon ce verset « l’esprit de la prophétie ». Des adventistes ont, pour leur propre perte, limité cet « esprit de prophétie » à l’œuvre accomplie par Ellen G. White la messagère du Seigneur entre 1843 et 1915. Ils ont ainsi eux-mêmes fixé une limite à la lumière donnée par Jésus. Or, « l’esprit de prophétie » est un don permanent qui résulte d’une authentique relation entre Jésus et ses disciples et qui repose avant tout sur sa décision de confier une mission à un serviteur qu’il choisit avec toute l’autorité de sa divinité. Le présent ouvrage en témoigne, « l’esprit de prophétie » est encore très actif et il peut se prolonger jusqu’à la fin du monde.

Verset 11 : « Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice.»

Dans cette scène, l’Esprit nous ramène en arrière, sur la terre, avant la victoire finale et la destruction de « Babylone la grande ». L’Esprit illustre le moment où, à son retour, le Christ glorieux affronte les rebelles terrestres. En Jésus-Christ glorifié Dieu sort de son invisibilité : « le ciel est ouvert ». Il paraît dans l’image du « premier sceau » d’Apo.6:2, en cavalier soit, Conducteur, parti « en vainqueur et pour vaincre » monté sur un « cheval blanc » image de son camp marqué par la pureté et la sainteté. Le nom « fidèle et Véritable » qu’il se donne dans cette scène situe l’action dans la prolongation du dernier temps prophétisé par le nom « Laodicée » dans Apo.3:14. Ce nom signifie « peuple jugé » ce que confirme ici la précision : « Il juge ». En précisant qu’il « combat avec justice », l’Esprit évoque le moment du « combat d’Harmaguédon » d’Apo.16:16, en lequel il combat contre le camp de l’injustice dirigé par le diable et unifié par l’honneur rendu au « jour du soleil » hérité de Constantin 1er et des papes catholiques romains.

Verset 12 : « Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes ; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n'est lui-même ; »

Connaissant le contexte de la scène, on peut comprendre que « ses yeux » comparés à une « flamme de feu » regardent les cibles de sa colère, les rebelles unifiés « préparés pour le combat » depuis Apo.9:7-9 soit, depuis 1843. La signification de « plusieurs diadèmes » portés sur « sa tête » sera donnée au verset 16 de ce chapitre : il est le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ». Son « nom écrit que personne ne connaît si ce n’est lui-même » désigne sa nature divine éternelle.

Verset 13 : « et il était revêtu d'un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. »

Ce « vêtement teint de sang » désigne deux choses. La première c’est sa justice qu’il a obtenue en versant son propre « sang » pour le rachat de ses élus. Mais ce sacrifice consenti volontairement par lui pour sauver ses élus exige la mort de leurs agresseurs et persécuteurs. Son « vêtement » se couvrira de nouveau de « sang », mais cette fois ce sera celui de ses ennemis « foulés dans la cuve de la vendange des raisins de la colère de Dieu » selon Esaie 63 et Apo.14:17 à 20. Ce nom « la Parole de Dieu » révèle l’importance vitale du ministère terrestre de Jésus et de ses révélations données successivement sur la terre et depuis le ciel après sa résurrection. Notre Sauveur était Dieu lui-même caché dans une apparence terrestre. Son enseignement permanent reçu par ses élus va faire toute la différence entre le camp sauvé et le camp perdu.

Verset 14 : « Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d'un fin lin, blanc, pur. »

L’image est glorieuse, le « blanc » de la pureté caractérise la sainteté du camp de Dieu et de ses multitudes d’anges restés fidèles. Le « fin lin »  révèle leurs « œuvres justes » et pures.

Verset 15 : « De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations ; il les paîtra avec une verge de fer ; et il foulera la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout puissant ». 

La « parole de Dieu » désignait la Bible, sa sainte « parole » qui rassemblait son enseignement qui guidait l’élu dans sa vérité divine. Au jour de son retour, la « Parole de Dieu » vient comme une « épée tranchante » donner la mort à ses ennemis rebelles, contestataires, ergoteurs, prêts à verser le sang de ses derniers élus. La destruction de ses ennemis éclaire l’expression « il les paîtra avec une verge de fer » qui désigne également l’œuvre du jugement réalisé par les élus qui vaincront selon Apo.2:27. Le projet de la vengeance divine appelé « vendange » dans Apo.14:17 à 20 est encore ici confirmé. Ce thème est développé dans Esa.63 où l’Esprit précise que Dieu agit seul sans aucun homme avec lui. La raison est que les élus déjà conduits au ciel n’assistent pas au drame qui frappe les rebelles.

Verset 16 : « Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs. »

Le « vêtement » désigne les œuvres d’un être vivant et « sa cuisse » suggère sa force et sa puissance, car détail important, il apparaît en cavalier, et pour se tenir sur un cheval, les muscles des « cuisses », les plus gros de l’homme, sont mis à l’épreuve et rendent l’action possible ou pas. Son image de cavalier était significative dans le passé puisque c’était l’aspect que les combattants guerriers prenaient. Aujourd’hui, il nous reste le symbolisme de cette image qui nous dit que le cavalier est un enseignant qui domine un groupe d’êtres humains symbolisé par le « cheval » monté. Celui que Jésus monte concerne ses élus dispersés actuellement sur toute la terre. Son nom « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » constitue le sujet d’une véritable consolation pour ses bien-aimés élus soumis au dictat injuste des rois et des seigneurs de la terre. Ce sujet mérite des éclaircissements. Le modèle de la royauté terrestre n’a pas été conçu sur les principes approuvés par Dieu. En effet Dieu a accordé à Israël, selon sa demande, d’être dirigé sur la terre par un roi, je cite, « comme les autres nations » païennes qui existaient à cette époque. Dieu n’a fait que répondre à la demande de leurs méchants cœurs. Car sur la terre, le meilleur des rois n’est qu’un être « abominable » qui « moissonne là où il n’a pas semé » et celui qui connaît Dieu n’attend pas d’être renversé par son peuple pour se réformer lui-même. Le modèle présenté par Jésus condamne le modèle transmis sur la terre de génération en génération par des peuples stupides, ignorants et méchants. Dans le monde céleste de Dieu, le chef est serviteur de son peuple, et il en retire toute sa gloire. La clé du bonheur parfait est là, car nul être vivant ne souffre à cause de son semblable. Dans son retour glorieux, Jésus vient détruire les rois et seigneurs méchants, et leur méchanceté, qu’ils lui imputent en prétendant que leur règne est un droit divin. Jésus va leur apprendre qu’il n’en est rien ; à eux, mais aussi aux masses humaines qui justifient leur injustice. C’est l’explication de « la parabole des talents » qui est alors accomplie et appliquée.

Après la confrontation

Verset 17 : « Et je vis un ange qui se tenait dans le soleil. Et il cria d'une voix forte, disant à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel : Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu, »

Jésus-Christ « Micaël » vient dans l’image du soleil symbole de la lumière divine combattre les faux chrétiens adorateurs du dieu soleil qui justifie le changement du jour de repos effectué par l’empereur Constantin 1er.  Dans leur confrontation avec le Christ Dieu, ils vont découvrir que le Dieu vivant est plus redoutable que leur dieu soleil. D’une voix forte, Jésus-Christ convoque un rassemblement des oiseaux carnassiers.

Note : Je dois encore ici préciser que les rebelles ne désirent pas adorer la divinité solaire de manière consciente et volontaire, mais ils sous-estiment le fait que pour Dieu, le premier jour qu’ils honorent pour leur repos hebdomadaire conserve la souillure de son usage païen du passé. De même, leur choix révèle un grand mépris pour l’ordre du temps qu’il a instauré dès le début de sa création de la terre. Dieu compte les jours marqués par la rotation de la terre sur son axe. Lors de ses interventions pour son peuple Israël, il a rappelé l’ordre de la semaine en indiquant, en le nommant, le septième jour nommé « sabbat ». Beaucoup croient pouvoir être justifiés par Dieu en raison de leur sincérité. Ni la sincérité, ni la conviction n’ont de valeur pour ceux qui contestent la vérité clairement exprimée par Dieu. Sa vérité est la seule norme qui permet la réconciliation par le moyen de la foi au sacrifice volontaire de Jésus-Christ. Les opinions personnelles ne sont pas entendues ni reconnues par le Dieu créateur, la Bible confirme ce principe par ce verset d’Esaïe 8:20 : « A la loi et au témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple ».

Deux « festins » sont préparés par Dieu : le « festin des noces de l’Agneau » dont les invités sont les élus eux-mêmes à titre individuel, puisque, collectivement, ils représentent « l’Epouse ». Le second « festin » est du type macabre et les bénéficiaires de celui-ci ne sont que « les oiseaux » de proies, les vautours, les condors, les milans, et autres espèces du genre.

Verset 18 : « afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. »

Après la destruction de l’humanité entière, il ne restera personne pour mettre les corps sous la terre et selon Jér.16:4, « ils seront étendus comme du fumier sur la terre ». Retrouvons le verset entier qui nous enseigne le sort que Dieu réserve à ceux qu’il maudit : « Ils mourront consumés par la maladie ; on ne leur donnera ni larmes ni sépulture ; ils seront comme du fumier sur la terre ; ils périront par l'épée et par la famine ; et leurs cadavres serviront de pâture aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre ». Selon l’énumération présentée par l’Esprit dans ce verset 18, nul homme n’échappe à la mort. Je rappelle que les « chevaux » symbolisent les peuples conduits par leurs conducteurs civils et religieux selon Jac.3:3 : « Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu'ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier. »

Verset 19 : « Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées rassemblés pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée. »

Nous avons vu que le « combat d’Harmaguédon » était spirituel et que sur la terre, son aspect consistait à décréter la mort de tous les derniers vrais esclaves de Jésus-Christ. La prise de cette décision a eu lieu avant le retour de Jésus-Christ et les rebelles étaient sûrs de leur choix. Mais à l’heure de son entrée en application, le ciel s’est ouvert faisant apparaître le divin Christ vengeur et ses armées angéliques. Il n’y a dès lors plus de combat possible. Personne ne peut combattre Dieu quand il paraît et le résultat est celui qu’Apo.6:15 à 17 nous a révélé : « Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » A la dernière question, la réponse est : les élus qui allaient être tués par les rebelles ; des élus sanctifiés par leur fidélité au saint sabbat qui prophétisait la victoire de Jésus sur tous ses ennemis et ceux de ses rachetés. 

Verset 20 : « Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre. »

Attention ! L’Esprit nous révèle le sort final du jugement dernier tel que Dieu le prépare pour « la bête et le faux prophète » soit la foi catholique et la foi protestante rejointe par les faux adventistes depuis 1994. Car « l’étang ardent de feu et de soufre » recouvrira la terre uniquement à la fin du septième millénaire pour détruire et anéantir les pécheurs, définitivement, après le jugement dernier. Ce verset nous révèle le merveilleux sens de la parfaite justice de notre Dieu créateur. Il établit la différence entre les vrais responsables et les victimes trompées mais coupables car responsables de leur choix. Les dominateurs religieux sont « jetés vivants dans l’étang de feu » car selon Apo.14:9, ils ont incité les hommes et les femmes de la terre à honorer « la marque de la bête » dont la punition était annoncée.

Verset 21 : « Et les autres furent tués par l'épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval ; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair»

Ces « autres » concernent des humains non-chrétiens ou non-croyants qui ont suivi le mouvement international et obéi à l’ordre général sans engagement personnel dans l’action accomplie par les rebelles religieux chrétiens. N’étant pas couvert par la justice du sang versé par Jésus-Christ, ils ne survivent pas au retour du Christ mais sont néanmoins tués par sa parole symbolisée par « l’épée qui sortait de sa bouche ». Ces êtres déchus témoins oculaires de l’apparition du vrai Dieu viendront au jugement dernier mais ils ne subiront pas la souffrance de la mort prolongée de « l’étang de feu » réservée aux grands coupables religieux actifs dans la rébellion. Après avoir été confrontés à la gloire du grand Dieu créateur, le Grand Juge, ils seront anéantis subitement.

Apocalypse 20 :

les mille ans du septième millénaire

et le jugement dernier

 

 

 

La punition du diable

Verset 1 : « Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l'abîme et une grande chaîne dans sa main. »

« Un ange » ou messager de Dieu « descend du ciel » sur la terre qui privée de toute forme de vie terrestre, humaine et animale reprend ici son nom « abîme » qui la désigne dans Gen.1:2. « La clef » ouvre ou ferme l’accès à cette terre désolée. Et « la grande chaîne » tenue dans « sa main » laisse comprendre qu’un être vivant va être enchaîné sur la terre désolée qui va devenir sa prison.

Verset 2 : « Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. »

Les expressions qui désignent « Satan » l’ange rebelle, dans Apo.12:9 sont ici de nouveau citées. Elles nous rappellent sa très haute responsabilité dans les souffrances engendrées par son caractère rebelle ; des souffrances et des douleurs physiques et morales imposées aux êtres humains par les dominateurs soumis à ses inspirations et ses influences parce qu’ils étaient aussi méchants que lui. En « dragon » il a dirigé la Rome païenne impériale, et en « serpent », la Rome chrétienne papale mais démasquée au temps de la Réforme, il s’est comporté de nouveau en « dragon » servi par les ligues catholiques et protestantes armées et les « dragonnades » de Louis XIV. Du camp des anges démoniaques, « Satan » est le seul rescapé, en attendant sa mort expiatoire du jugement dernier, il va rester vivant encore « mille ans » isolé, sans aucun contact avec aucune créature, sur la terre devenue une prison désertique informe et vide, uniquement peuplé de cadavres en décomposition et d’ossements d’hommes et d’animaux.

 

L’ange de l’abîme sur la terre désolée : le Destructeur d’Apo.9:11.

Verset 3 : « Il le jeta dans l'abîme, ferma et scella l'entrée au-dessus de lui, afin qu'il ne séduisît plus les nations, jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu'il soit délié pour un peu de temps. »

L’image donnée est précise, Satan est placé sur la terre désolée sous un couvercle qui l’empêche d’accéder au ciel ; en sorte qu’il se retrouve soumis lui-même aux limitations de la norme humaine dont il a causé ou encouragé la perte. Les autres êtres vivants, anges célestes et hommes devenus anges à leur tour sont au-dessus de lui soit, dans le ciel auquel il n’a plus accès déjà depuis la victoire de Jésus-Christ sur le péché et la mort. Mais sa situation a empiré car il n’a plus aucune compagnie, ni ange, ni homme. Dans le ciel sont « les nations » que ce verset cite sans la mention « de la terre ». Ceci pour la raison que les rachetés de ces nations sont tous au ciel dans le royaume de Dieu. Le rôle de la « chaîne » est ainsi révélé ; elle le contraint à rester seul et isolé sur la terre. Dans le programme divin, le diable va rester prisonnier pendant « mille ans » au terme desquels il sera libéré, ayant accès et contact avec les morts méchants ressuscités dans une deuxième résurrection, pour la « seconde mort » du jugement dernier, sur la terre qui sera alors, momentanément, de nouveau peuplée. Il subjuguera de nouveau les nations rebelles condamnées pour tenter vainement de lutter contre les saints anges rachetés et Jésus-Christ le grand Juge.

 

Les rachetés jugent les méchants

Verset 4 : « Et je vis des trônes ; et à ceux qui s'y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans ».

« Ceux qui s’assoient sur les trônes » ont le « pouvoir » royal « de juger ». C’est là une clé importante qui permet de comprendre le sens que Dieu donne au mot « roi ». Or, dans son royaume, en Jésus-Christ « Micaël », Dieu partage son jugement avec toutes ses créatures humaines rachetées de la terre. Le jugement des méchants terrestres et célestes sera collectif et partagé avec Dieu. C’est le seul aspect de la royauté des élus rachetés. La domination n’est pas réservée à une catégorie d’élus, mais à tous, et l’Esprit rappelle que dans le temps qui s’est écoulé sur la terre, il y a eu en premier de terribles persécutions meurtrières qu’il évoque en citant : « les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu » ; Paul était l’un d’eux. L’Esprit évoque ainsi les victimes chrétiennes du paganisme romain et de la foi intolérante papale romaine actifs entre l’an 30 et 1843. Ensuite il cible, les derniers élus menacés de mort par la « bête qui monte de la terre » d’Apo.13:11-15, dans la dernière heure du temps terrestre ; au cours de l’année 2029 jusqu’au premier jour du printemps qui précède la Pâque de l’année 2030.

Conformément à l’annonce de la « septième trompette » dans Apo.11:18, « le temps est venu de juger les morts » et c’est là l’utilité du temps des « mille ans » cité dans ce verset 4. Ce sera l’occupation des rachetés entrés dans l’éternité céleste de Dieu. Ils devront « juger » les hommes méchants et les anges célestes déchus. Paul déclare dans 1 Cor.6:3 : « Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie ? »

 

La deuxième résurrection pour les rebelles déchus

Verset 5 : « Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. C'est la première résurrection. »

Attention au piège ! La phrase « Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis » constitue une parenthèse et l’expression qui la suit « C'est la première résurrection », concerne bien les premiers morts en Christ ressuscités au début des « mille ans » cités. La parenthèse évoque sans la nommer l’annonce d’une deuxième « résurrection » réservée aux morts méchants qui vont être ressuscités à la fin des « mille ans » pour le jugement dernier et le châtiment mortel de « l’étang de feu et de soufre » ; ce qui accomplit la « seconde mort ».

Verset 6 : « Bienheureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans. »

Ce verset résume très simplement le juste jugement révélé de Dieu. La béatitude est adressée aux vrais élus qui participent au début des « mille ans » à la « résurrection des morts en Christ ». Ils ne viendront pas en jugement mais seront eux-mêmes les juges dans le jugement organisé par Dieu, dans le ciel, pendant « mille ans ». Le « règne » de « mille ans » annoncé n’est qu’un « règne » d’activité de juge et il est limité à ces « mille ans ». Entrés dans l’éternité les élus n’ont pas à redouter ou à subir « la seconde mort », car tout au contraire, ce sont eux qui vont la faire subir aux morts méchants jugés. Et nous savons que ce sont les coupables religieux les plus grands et les plus méchants, cruels, et meurtriers. Les élus juges vont devoir déterminer la longueur du temps de souffrances que doit, individuellement, éprouver chacun des êtres jugés, dans le processus de sa destruction de « la seconde mort », qui n’a rien de commun avec la première mort terrestre actuelle. Car c’est le Dieu créateur qui donne au feu la forme de son action destructrice. Le feu est sans effet contre les corps célestes et les corps terrestres protégés par Dieu comme l’expérience des trois compagnons de Daniel le prouve dans Daniel 3. Pour le jugement dernier, le corps de la résurrection va réagir de manière différente du corps terrestre actuel. Dans Marc 9:48, Jésus nous révèle sa particularité disant : « où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point ». De même que les anneaux du corps d’un ver de terre restent animés individuellement, le corps des damnés possédera la vie jusqu’à son dernier atome. La vitesse de leur consumation va donc dépendre de la longueur du temps de souffrances décidé par les saints juges et Jésus-Christ.

 

L’ultime confrontation

Verset 7 : « Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison. »

A la fin des « mille ans », pour peu de temps, il va retrouver de la compagnie. C’est le moment de la deuxième « résurrection » réservée aux rebelles terrestres.

Verset 8 : « Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre ; leur nombre est comme le sable de la mer. »

Cette compagnie est celle des « nations » ressuscitées sur la terre entière comme l’indique la formule des « quatre coins de la terre » ou quatre points cardinaux qui donnent à l’action un caractère universel. Un tel rassemblement n’a rien de comparable, si ce n’est au niveau de la stratégie guerrière une ressemblance avec le conflit de la Troisième Guerre Mondiale de la « sixième trompette » d’Apo.9:13. C’est cette comparaison qui conduit Dieu à donner aux rassemblés du jugement dernier les noms « Gog et Magog » cités à l’origine dans Ezé.38:2, et avant cela dans Gen.10:2 où « Magog » est le second fils de Japhet ; mais un petit détail révèle l’aspect comparatif seulement de cette évocation, car dans Ezéchiel, Magog est le pays de Gog, et il désigne la Russie qui va mettre en action, pendant la troisième guerre mondiale, le plus grand nombre de soldats de toute l’histoire guerrière humaine ; ce qui justifie son énorme expansion et sa conquête rapide des terres du continent européen occidental.

L’Esprit les compare au « sable de la mer » soulignant ainsi l’importance du nombre des victimes du jugement dernier. C’est aussi une allusion à leur soumission au diable et ses agents humains révélée dans Apo.12:18 ou 13:1 (selon la version biblique) : parlant du « dragon » nous lisons : « Et il se tint sur le sable de la mer. »

Incorrigible rebelle, Satan se reprend à espérer de pouvoir vaincre l’armée de Dieu et il séduit les autres condamnés en les convainquant d’engager un combat contre Dieu et ses élus.  

Verset 9 : « Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel, et les dévora. » Mais une conquête de terrain ne signifie plus rien quand on ne peut pas saisir l’adversaire parce qu’il est devenu intouchable ; comme les compagnons de Daniel, ni le feu ni rien d’autre ne peut leur faire du mal. Et au contraire, « le feu du ciel » les frappe jusque dans « le camp des saints » sur lesquels il n’a aucun effet. Mais ce feu « dévore » les ennemis de Dieu et de ses élus. Dans Zacharie 14, l’Esprit prophétise les deux guerres séparées par les « mille ans ». Celle qui précède et s’accomplit par la « sixième trompette » est présentée dans les versets 1 à 3, la suite concerne la seconde guerre conduite à l’heure du jugement dernier, et après lui, l’ordre universel établi sur la nouvelle terre. Au verset 4, la prophétie évoque la descente sur la terre du Christ et de ses élus en ces termes : « Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient ; la montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, et il se formera une très grande vallée : une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, et une moitié vers le midi. » Le camp des saints du jugement dernier est ainsi identifié et localisé. Relevons bien que c’est seulement à la fin des « mille ans » célestes que les « pieds » de Jésus « se poseront » sur la terre, « sur la montagne des oliviers qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient ». Mal interprété, ce verset a donné existence à la croyance erronée du règne terrestre de Jésus-Christ pendant le « millénium ».

Verset 10 : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. »

L’heure est venue pour mettre en application le jugement des rebelles religieux révélé dans Apo.19:20. Conformément à l’annonce de ce verset, « le diable, la bête, et le faux prophète » sont ensemble, « jetés vivants dans l’étang de feu et de soufre » qui résulte de l’action du « feu du ciel » auquel s’ajoute le magma souterrain en fusion libéré par les fractures de la croûte de l’écorce terrestre sur toute la surface de la planète. La terre prend alors l’aspect du « soleil » dont « le feu » dévore les chairs des rebelles, eux-mêmes étant des adorateurs (inconscients mais coupables) du soleil créé par Dieu. C’est dans cette action que les coupables terrestres et célestes subissent les « tourments » de la « seconde mort » prophétisés depuis Apo.9:5-6. Le soutien accordé injustement au faux jour de repos a causé cette terrible fin. Car heureusement pour les condamnés, aussi longue soit-elle, la « seconde mort » a aussi une fin. Et l’expression « aux siècles des siècles » ne s’applique pas aux « tourments » eux-mêmes mais aux conséquences destructrices du « feu » qui les provoque, car ce sont les conséquences qui seront définitives et éternelles.

 

Les principes du jugement dernier

Verset 11 : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s'enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux».

« Blanc » de pureté parfaite, son « grand trône » est à l’image du caractère parfaitement pur et saint du Dieu créateur de toutes vies et choses. Sa perfection ne peut tolérer la présence de « la terre » sous son aspect dévasté et consumé que le jugement dernier lui a donné. De plus, les méchants de toutes les origines ayant été détruits, le temps des symboles est révolu et l’univers céleste et ses milliards d’étoiles n’a plus de raison d’être ; « le ciel » de notre dimension terrestre et tout ce qu’il contient sont donc éliminés, disparus dans le néant. L’heure est à la vie éternelle dans un jour éternel.

Verset 12 : « Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres. »

Ces « morts » jugés coupables ont été ressuscités pour le jugement dernier. Dieu ne faisant pas d’exception de personne, son juste jugement touche les « grands » et les « petits », les riches et les pauvres et leur impose un même sort, la mort, pour la première fois de leurs vies, égalitaire.

Ces versets qui suivent apportent des détails sur l’action du jugement dernier. Déjà prophétisés dans Dan.7:10, les « livres » des témoignages des anges sont « ouverts » et ces témoins invisibles ont relevé les fautes et les crimes commis par les condamnés et après le jugement de chaque cas par les élus et Jésus-Christ, un verdict final définitif irrévocable a été adopté à l’unanimité. A l’heure du jugement dernier le verdict prononcé va être exécuté.

Verset 13 : « La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres. »

Le principe défini dans ce verset vaut pour les deux résurrections. Les « morts » disparaissent en « mer » ou sur la « terre » ; ce sont ces deux possibilités qui sont désignées dans ce verset. Relevons la forme « séjour des morts » par laquelle, l’entité « terre » est évoquée. Car en effet, ce nom est justifié, Dieu ayant déclaré à l’homme pécheur : « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière » dans Gen.3:19. Le « séjour des morts » est donc la « poussière » de la « terre ». La mort a parfois consumé par le feu des êtres humains qui ne sont donc pas « retournés à la poussière » selon le rite d’ensevelissement normal. C’est pourquoi n’excluant pas ce cas, l’Esprit précise que « la mort », elle-même, va rendre ceux qu’elle a frappés sous quelques formes que ce soient ; en comprenant la désintégration causée par le feu nucléaire qui ne laisse aucune trace d’un corps humain entièrement désintégré.

Verset 14 : « Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. »

« La mort » était un principe opposé dans l’absolu à celui de la vie et elle avait pour but d’éliminer des créatures dont l’expérience de vie était jugée et condamnée par Dieu. La vie n’a pour seul but que celui de présenter à Dieu une nouvelle candidature pour sa sélection d’amis éternels. Cette sélection ayant eu lieu, et les méchants étant détruits, « la mort » et « la terre » « séjour des morts » n’ont plus de raison d’être. Les principes destructeurs de ces deux choses sont eux-mêmes détruits par Dieu. Après « l’étang de feu », place est faite à la vie et à la lumière divine qui éclaire ses créatures.

Verset 15 : « Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu. »

Ce verset le confirme, Dieu n’a vraiment placé devant l’homme que deux chemins, deux choix, deux sorts, deux destins (Deu.30:19). Les noms des élus sont connus par Dieu dès la fondation du monde où plus loin encore, dès la programmation de son projet visant à se donner pour compagnie des créatures libres et indépendantes. Ce choix allait lui coûter de terribles souffrances dans un corps de chair mais son désir d’amour étant plus grand que sa peur, il a lancé son projet et a connu d’avance l’accomplissement détaillé de notre histoire de la vie céleste et de la vie terrestre. Il a su que sa première créature deviendrait un jour son ennemi mortel. Mais il lui a donné, malgré cette connaissance, toutes ses chances de renoncer à son projet. Il savait la chose impossible mais il l’a laissée s’accomplir. Il a ainsi connu les noms des élus, leurs actions, le témoignage de leur vie entière et les a guidés et conduits vers lui chacun en son temps et son époque. Une seule chose est impossible pour Dieu : la surprise.

Il a aussi connu les noms des multitudes de créatures humaines indifférentes, rebelles, idolâtres que le processus de la reproduction humaine a créées. La différence du jugement de Dieu révélée dans Apo.19:19-20 s’applique pour toutes ses créatures. Certaines d’entre elles moins coupables seront tuées par « la parole de Dieu » sans connaître « les tourments du feu de la seconde mort » qui sont destinés exclusivement aux coupables religieux chrétiens et juifs. Mais la seconde « résurrection » concerne toutes ses créatures humaines nées sur la terre et angéliques créées dans les cieux, car Dieu a déclaré dans Rom.14:11 : « Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apocalypse 21 : la Nouvelle Jérusalem glorifiée symbolisée

 

 

 

Verset 1 : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus. »

L’Esprit nous fait partager les sentiments que lui inspire l’instauration du nouvel ordre multidimensionnel après la fin du 7ème millénaire. Dès ce moment, le temps ne sera plus compté, tout ce qui vit entre dans l’éternité sans fin. Tout est nouveau ou plus précisément renouvelé. « Le ciel et la terre » de l’ère du péché ont disparu, et symbole de la « mort », la « mer » n’est plus. En Créateur, Dieu a changé l’aspect de la planète terre faisant disparaître tout ce qui représentait, un risque, un danger, pour ses habitants ; donc plus d’océans, plus de montagnes aux pics rocheux escarpés. Elle est devenue un grand jardin comme le premier « Eden » où tout est gloire et paix ; ce qui sera confirmé dans Apo.22.

Verset 2 : « Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux. »

Cette nouvelle recréation va accueillir l’assemblée des saints élus rachetés de la terre nommée dans ce verset « ville sainte », comme dans Apo.11:2, « Nouvelle Jérusalem », « l’épouse » de Jésus-Christ son « époux ». Elle « descend du ciel », du royaume de Dieu où elle est entrée au retour en gloire de son Sauveur. Elle est ensuite descendue sur terre une première fois à la fin des « mille ans » du jugement céleste pour le jugement dernier. Après quoi, remontée au ciel, elle a attendu que le « nouveau ciel et la nouvelle terre » soient prêts pour la recevoir. Relevons que le mot « ciel » est au singulier, car il évoque la parfaite unité, en opposition au pluriel, « cieux », qui suggérait dans Gen.1:1, la division des êtres célestes en deux camps adversaires.

Verset 3 : « Et j'entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. »

La « nouvelle terre » accueille un hôte de marque, puisque « Dieu-lui-même », abandonnant son ancien trône céleste, vient installer son nouveau trône sur la terre où il a vaincu le diable, le péché et la mort. « Le tabernacle de Dieu » désigne le corps céleste du Dieu Jésus-Christ « Micaël » (= qui est comme Dieu). Mais c’est aussi le symbole de l’Assemblée des élus sur laquelle l’Esprit de Jésus-Christ règne. « Tabernacle, temple, synagogue, église », tous ces termes sont des symboles du peuple des saints rachetés avant d’être des bâtiments construits par l’homme ; chacun d’eux marque une étape de l’avancée du projet divin. Et en premier, « le tabernacle » désigne la sortie d’Egypte des Hébreux guidés et conduits au désert par Dieu manifesté visiblement par la nuée qui descendait comme une colonne sur la tente sacrée. Il était alors déjà « avec les hommes » ; ce qui justifie l’utilisation de ce terme dans ce verset. Ensuite le « temple » marque la construction en dur du « tabernacle » ; œuvre ordonnée et réalisée sous le roi Salomon. En hébreu, exclusivement, le mot « synagogue » signifie : assemblée. Dans Apo.2:9 et 3:9, l’Esprit du Christ désigne la nation juive rebelle par l’expression « synagogue de Satan ». Le dernier mot « église » désigne l’assemblée en grec (ecclésia) ; la langue de la diffusion de l’enseignement chrétien de la Bible. Jésus a comparé « son corps » au « temple » de « Jérusalem », et selon Eph.5:23, l’Assemblée, son « Eglise », est « son corps » : « car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur ». On se souvient de la tristesse éprouvée par les apôtres de Jésus quand il les quitta pour monter au ciel. Cette fois, « mon mari habitera avec moi » peut dire l’Elue dans son installation sur la « nouvelle terre ». C’est dans ce contexte que les messages des douze noms des « douze tribus » d’Apo.7 peuvent exprimer la joie et le bonheur sans mélange de leur victoire.

Verset 4 : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. »

Le lien avec Apo.7:17 est confirmé en retrouvant ici la promesse divine par laquelle Apo.7 s’achève : « Il essuiera toute larme de leurs yeux ». Le remède contre les pleurs c’est la joie et l’allégresse. Nous évoquons l’heure où les promesses de Dieu seront tenues et accomplies. Regarde bien cet avenir merveilleux, car devant nous se trouve le temps programmé pour « la mort, le deuil, les cris, les douleurs » qui ne seront plus, uniquement, au renouvellement de toute chose par notre Dieu créateur sublime et merveilleux. Je précise que ces choses terribles ne disparaîtront qu’après le jugement dernier qui s’accomplira à la fin des « mille ans ». Pour les élus, mais eux-seuls, les effets du mal cesseront au retour en gloire du Seigneur Dieu tout-puissant.

Verset 5 : « Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris ; car ces paroles sont certaines et véritables. »

Le Dieu créateur, en personne, s’engage avec promesse, et il atteste cette parole prophétique : « Voici, je fais toutes choses nouvelles ». Inutile de chercher une image dans notre actualité terrestre pour tenter de se faire une idée de ce que Dieu prépare, car ce qui est nouveau ne peut pas être décrit. Et jusque-là, Dieu nous a uniquement rappelé des choses pénibles de notre temps en nous disant qu’elles ne seront plus dans la « nouvelle terre et le nouveau ciel » qui conservent ainsi tout leur mystère et ses surprises. L’ange ajoute à cette déclaration : « car ces paroles sont certaines et véritables ». L’appel de la grâce lancé par Dieu en Jésus-Christ exige une foi inébranlable pour obtenir la récompense des promesses divines. C’est un chemin difficile qui est à contre-courant des normes du monde. Il exige, un grand esprit de sacrifice, de renoncement à soi-même, dans l’humilité d’un esclave soumis à son Maître. Les efforts de Dieu en vue de fortifier notre confiance sont donc bien justifiés : « la certitude dans la vérité révélée et exprimée » est la norme de la vraie foi.

Verset 6 : « Et il me dit : C'est fait ! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l'eau de la vie, gratuitement ».

Le Dieu créateur Jésus-Christ crée « toute chose nouvelle ». « C’est fait ! » ; Psa.33:9 : « Car il dit, et la chose arrive ; il ordonne, et elle existe ». Sa parole créatrice s’accomplit dès que les paroles sortent de sa bouche. Depuis l’an 30, derrière nous, le programme de l’ère chrétienne révélé dans Daniel et Apocalypse s’est accompli jusque dans ses moindres détails. Dieu nous propose de regarder encore dans le futur qu’il a préparé pour ses élus ; les choses annoncées s’accompliront de la même manière, en toute certitude. Jésus nous dit comme dans Apo.1:8 : « Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin ». L’idée de « commencement et de fin » n’a de sens que dans notre expérience du péché terrestre qui s’achèvera entièrement à la « fin » du septième millénaire après la destruction des pécheurs et de la mort. Aux fils de Dieu dispersés sur une terre mercantile, Jésus offre, « gratuitement », « de la source de l’eau de la vie ». Il est lui-même, « la source » de cette « eau de la vie » qui symbolise la vie éternelle. Le don de Dieu est gratuit, cette précision condamne la vente des « indulgences » catholiques romaines qui désignaient un pardon obtenu à prix d’argent auprès de la papauté.

Verset 7 : « Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils ».

Les élus de Dieu sont cohéritiers de Jésus-Christ. En premier, par sa propre « victoire », Jésus a « hérité » d’une gloire royale reconnue par toutes ses créatures célestes. Après lui, ses élus, également « vainqueurs », mais par sa « victoire », « hériteront de ces choses nouvelles » spécialement créées par Dieu pour eux. Jésus a confirmé sa divinité à l’apôtre Philippe, dans Jean 14:9 : « Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? » L’homme messie s’est présenté comme étant le « Père éternel », confirmant ainsi l’annonce prophétisée dans Esa.9:6(ou 5) qui le concernait. Jésus-Christ est donc pour ses élus, à la fois, leur frère et leur Père. Et ils sont eux-mêmes ses frères et ses fils. Mais l’appel est individuel, aussi l’Esprit dit, comme à la fin des 7 époques du thème des « Lettres » : «  à celui qui vaincra », « il sera mon fils ». La victoire sur le péché est exigée pour bénéficier du statut de « fils » du Dieu vivant.

Verset 8 : « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.»

Ces critères de caractères humains se retrouvent dans toute l’humanité païenne, cependant, l’Esprit cible ici, les fruits de la fausse religion chrétienne ; la condamnation de la religion juive étant clairement exprimée et révélée par Jésus dans Apo.2:9 et 3:9.

Selon Apo.19:20, « … l'étang ardent de feu et de soufre » sera, au jugement dernier, la part réservée à la « bête et au faux-prophète » : la foi catholique et la foi protestante. La fausse religion chrétienne n’est pas différente de la fausse religion juive. Ses valeurs prioritaires sont à l’opposé de celles de Dieu. Ainsi, alors que les Juifs pharisiens reprochaient aux disciples de Jésus de ne pas se laver les mains avant de manger (Mat.15:2), Jésus ne leur avait jamais fait ce reproche et il dit alors, dans Mat.15:17 à 20: « Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets ? Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c'est ce qui souille l'homme. Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l'homme ; mais manger sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l'homme ». De même, la fausse religion chrétienne masque ses péchés contre l’Esprit en fustigeant en priorité les péchés de la chair. Jésus a donné son avis en disant aux juifs dans Mat.21:3: « les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume des cieux » ; évidemment, sous condition que tous se repentent, et se convertissent à Dieu et à sa pureté. C’est à la fausse religion que Jésus traite de « guides aveugles » qu’il reproche dans Mat.23:24, de « filtrer le moucheron et d’engloutir le chameau », ou bien, de « voir la paille dans l’œil du prochain sans voir la poutre qui est dans le sien » selon Luc 6:42 et Mat.7:3 à 5.

Il y a peu d’espoir pour quiconque se reconnaît dans l’ensemble de ces critères de personnalité que Jésus énumère. Si un seul correspond à ta nature, tu vas devoir combattre contre elle et vaincre ton défaut. Le premier combat de la foi se livre contre soi-même ; et c’est l’adversité la plus difficile à vaincre.

Dans cette énumération, privilégiant leur sens spirituel, Jésus-Christ, le grand divin juge, cite les fautes reprochées à la fausse foi chrétienne du type du catholicisme papal romain. En ciblant « les lâches », il désigne ceux qui refusent de vaincre dans leur combat de la foi, car ses promesses sont toutes réservées « à celui qui vaincra ». Or, il n’y a pas de victoire possible pour celui qui refuse de combattre. Le « témoin fidèle » doit être courageux ; exit le lâche. « Sans la foi il est impossible d’être agréable à Dieu » (Héb.11:6) ; exit, « l’incrédule ». Et la foi qui n’est pas conforme à la foi de Jésus donnée en modèle à imiter, n’est que de l’incrédulité. « Les abominations » sont en horreur à Dieu et elles restent les fruits des païens ; exit, « l’abominable ». C’est un fuit imputé à « Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre » selon Apo.17:4-5. « Les meurtriers » transgressent le sixième commandement ; exit, « le meurtrier ». Le meurtre est imputé à la foi catholique et à la foi protestante des « hypocrites » selon Dan.11:34. Les « impudiques » peuvent changer de conduite et vaincre leur mal, sinon ; exit « l’impudique ». Mais « l’impudicité » spirituelle imputée à la foi catholique comparée à une « prostituée » lui ferme totalement la porte du ciel. De plus, Dieu condamne chez elle « « l’impudicité » qui conduit à « l’adultère » spirituel : le commerce avec le diable. « Les magiciens » sont les prêtres catholiques et les protestants adeptes du spiritisme démoniaque ; exit, « le magicien » ; cette action est imputée à « Babylone la grande » dans Apo.18:23. « Les idolâtres » désignent également la foi catholique, ses idoles taillées objets d’adoration et de prières ; exit, « l’idolâtre ». Et en derniers, Jésus cite « les menteurs » qui ont pour père spirituel « le diable, menteur et meurtrier dès le commencement et père du mensonge » selon Jean 8:44 ; exit « le menteur ».

Verset 9 : « Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m'adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l'épouse, la femme de l'agneau. »

Dans ce verset, l’Esprit adresse un message d’encouragement aux élus qui vont traverser victorieusement le temps tragique et terrible des « sept derniers fléaux » divins. Leur récompense sera de voir (« je te montrerai ») la gloire réservée aux élus victorieux qui constituent et représentent, dans cette dernière phase historique de la terre du péché, « l’épouse, la femme de l’Agneau », Jésus-Christ.

Les « sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux » ont pris pour cibles les êtres humains répondant aux critères de la fausse religion chrétienne cités dans le verset précédent. Ces « sept derniers fléaux » étaient la part que Dieu va bientôt donner au camp déchu. Il va maintenant, nous montrer, en images symboliques, la part qui va revenir aux élus rachetés victorieux. Dans un symbolisme révélateur des sentiments que Dieu éprouve pour eux, l’ange va montrer les élus dont l’assemblée constitue, collectivement, « l’épouse de l’agneau ». En précisant, « la femme de l’agneau », l’Esprit confirme l’enseignement donné dans Ephésiens 5:22 à 32. L’apôtre Paul y décrit une relation mari et femme idéale qui hélas ne trouvera son accomplissement que dans la relation de l’Elue avec Christ. Et il faut apprendre à relire le récit de la Genèse, à la lumière de cette leçon donnée par l’Esprit du Dieu vivant, créateur de toute vie, et génial inventeur de ses parfaites valeurs. Le mot « femme » relie « l’épouse », « l’Elue » du Christ à l’image de la « femme » présentée dans Apocalypse 12.

La description générale de l’Elue glorifiée

Verset 10 : « Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. »

En esprit, Jean est transporté au moment où Jésus-Christ et ses élus descendent du ciel après le jugement céleste des « mille ans » du septième millénaire. Dans Apo.14:1, les « 144000 » adventistes « scellés » des « douze tribus » spirituelles chrétiennes étaient montrés sur « la montagne de Sion ». Après les « mille ans » la chose prophétisée s’accomplit dans la réalité de la « nouvelle terre ». Depuis le retour de Jésus-Christ, les élus ont reçu de Dieu un corps céleste glorifié rendu éternel. Ils reflètent ainsi « la gloire de Dieu ». Cette transformation est annoncée par l’apôtre Paul dans 1 Cor.15:40 à 44 : « Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; mais autre est l'éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres. Autre est l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, et autre l'éclat des étoiles ; même une étoile diffère en éclat d'une autre étoile. Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible ; il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel ».

Verset 11 : « Son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal. »

Citée dans le verset précédent, « la gloire de Dieu » qui la caractérise est confirmée puisque la « pierre de jaspe » désigne aussi l’aspect de « Celui qui est assis sur le trône » dans Apo.4:3. Entre les deux versets, on relève une différence puisque dans Apo.4, pour le contexte du jugement, cette « pierre de jaspe » qui symbolise Dieu a aussi l’aspect d’une « sardoine ». Ici, le problème du péché ayant été résolu, l’Elue se présente dans un aspect de pureté parfaite « transparente comme du cristal ».

Verset 12 : « Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d'Israël : »

L’image proposée par l’Esprit de Jésus-Christ s’appuie sur le symbolisme du « temple saint» spirituel évoqué dans Eph.2:20 à 22. : « Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire. En lui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. ». Mais cette définition concernait seulement l’Elue du temps apostolique. La « haute muraille » image l’évolution de la foi chrétienne de l’an 30 à l’an 1843 ; relevons que jusqu’à cette date, la norme de la vérité comprise et enseignée par les apôtres reste inchangée. C’est pourquoi, le changement du jour de repos établi en 321 vient rompre l’alliance sainte pactée avec Dieu par le sang de Jésus-Christ. Concernant les vrais destinataires de la Révélation de cette prophétie, les symboles qui imagent la foi adventiste, mise à part par Dieu depuis 1843, sont imagés par « douze portes », « ouvertes » devant les élus de « Philadelphie » (Apo.3:7) et « fermées » devant les déchus « morts vivants » de « Sardes » (Apo.3:1). Elles « portent les noms des 12 tribus scellées du sceau de Dieu » dans Apo.7.

Verset 13 : « à l'orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et à l'occident trois portes. »

Cette orientation des « portes » aux quatre points cardinaux illustre son caractère universel ; ce qui condamne et rend illégitime la religion qui prétend à l’universalisme traduit par la racine grecque « katholikos » soit, « catholique ». Ainsi, depuis 1843, pour Dieu, l’adventisme est la seule religion chrétienne à laquelle il a confié son « Evangile éternel » (Apo.14:6) pour une mission universelle d’enseignement des populations de la terre. En dehors de la vérité qu’il révèle à son Elue spirituelle jusqu’à la fin du monde, il n’y a point de salut. L’adventisme est né sous la forme d’un mouvement de réveil religieux motivé par l’annonce du retour de Jésus-Christ attendu, la première fois, pour le printemps 1843 ; et il doit conserver ce caractère jusqu’au vrai retour final de Jésus-Christ prévu pour le printemps 2030. Car un « mouvement », c’est une activité en constante évolution, sinon ce n’est plus un « mouvement », mais une « institution bloquée » et morte, qui privilégie la tradition et le formalisme religieux ; soit, tout ce que Dieu hait et condamne ; et a déjà condamné chez les juifs rebelles, les premiers incrédules.

 

La description détaillée dans l’ordre chronologique

 

Les bases de la foi chrétienne

Verset 14 : « La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l'agneau. »

Ce verset image la foi chrétienne apostolique qui couvre, nous l’avons vu, la période du temps comprise entre 30 et 1843, et dont l’enseignement a été déformé par Rome en 321 et 538. La « haute muraille » est formée par l’assemblage séculaire des « pierres vivantes » selon 1 Pie.2:4-5 : « Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu ; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus Christ ».

Verset 15 : « Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d'or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. »

Ici, comme dans Apo.11:1, il est question de « mesurer » soit, de porter un jugement, sur la valeur de l’Elue glorifiée, sur l’époque adventiste (les 12 portes), et sur la foi apostolique (le fondement et la muraille). Si le « roseau » d’Apo.11:1 était « semblable à une verge », instrument du châtiment, à l’opposé absolu, celui de ce verset est un « roseau d’or » ; « l’or » étant le symbole de « la foi purifiée par l’épreuve », selon 1 Pie.1:7 : « afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra ». La foi est donc l’étalon du jugement de Dieu.

Verset 16 : « La ville avait la forme d'un carré, et sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades ; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales. »

Le « carré » est en superficie la forme idéale parfaite. On le trouve à l’origine dans l’aspect du « saint des saints » ou « lieu très saint » du tabernacle construit au temps de Moïse. La forme du « carré » est la preuve d’une implication intelligente, la nature ne présente aucun « carré » parfait. L’intelligence de Dieu apparaît dans les dimensions du sanctuaire hébreu qui était formé d’un alignement de trois « carrés ». Deux étaient utilisés pour le « lieu saint » et le troisième, pour « le saint des saints » ou « lieu très saint », qui était exclusivement réservé pour la présence de Dieu et en conséquence, séparé par « un voile », image du péché que Jésus va expier en son heure. Ces proportions des trois tiers étaient à l’image des 6000 ou trois fois 2000 années consacrées à la sélection des élus dans le projet salvateur conçu par Dieu. Au terme de cette sélection, les élus retenus sont ainsi imagés par le « carré » du « lieu très saint » qui prophétisait l’aboutissement du projet du salut ; ce lieu spirituel devenant accessible à cause de la réconciliation opérée par l’alliance en Christ. Et le « carré » spirituel du temple décrit reçut ainsi son fondement le 3 Avril 30, quand le salut débuta par la mort volontaire expiatoire de notre Rédempteur Jésus-Christ. L’image du « carré » ne suffit pas pour parfaire cette définition de la vraie perfection dont le chiffre symbolique est le « trois ». Aussi, est-ce celle d’un « cube » qui nous est présentée. Ayant la même mesure, en « longueur, largeur, et hauteur », nous avons cette fois, le symbole « trois » de la parfaite perfection « cubique », de l’assemblée des élus rachetés par Jésus-Christ. En 2030, la construction de « la ville carrée, (et même cubique : « sa hauteur »), son fondement et ses douze portes » seront achevés. En lui attribuant une forme cubique, l’Esprit interdit l’interprétation littérale de « ville » que des multitudes lui donnent.

Le nombre mesuré, « 12000 stades », porte la même signification que les « 12000 scellés » d’Apo.7. Pour rappel : 5 + 7 x 1000 soit, homme (5) + Dieu (7) x en multitude (1000). Le mot « stades » suggère leur participation à la course dont le but est de « remporter le prix de la vocation céleste » selon l’enseignement de Paul, dans Phi.3:14 : « je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ. » ; et dans 1 Cor.9:24 : « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. » Les Elus vainqueurs ont couru et ils ont remporté le prix décerné par Dieu en Jésus-Christ.

Verset 17 : « Il mesura la muraille, et trouva cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, qui était celle de l'ange. »

Derrière les « coudées », mesures trompeuses, Dieu nous révèle son jugement et il nous révèle qu’il n’entre dans la composition de l’Elue, que des hommes symbolisés par le chiffre « 5 » qui ont fait alliance avec Dieu dont le chiffre est « 7 ». Le total de ces deux chiffres donne « 12 » qui, au « carré », donne le nombre « 144 ». La précision « mesure d’homme » confirme le jugement « d’hommes » élus rachetés par le sang versé par Jésus-Christ. Le chiffre « 12 » est ainsi présent dans toutes les phases du projet de l’alliance sainte conclue avec Dieu : 12 patriarches hébreux, 12 apôtres de Jésus-Christ, et 12 tribus pour imager la foi adventiste instaurée depuis 1843-1844.

Verset 18 : « La muraille était construite en jaspe, et la ville était d'or pur, semblable à du verre pur. »

Par ces symboles, Dieu révèle son appréciation de la foi démontrée par ses élus sélectionnés jusqu’en 1843. Ils disposaient souvent de peu de lumière, mais leur témoignage envers Dieu, compensait et le comblait d’amour. « L’or pur et le verre pur » de ce verset illustrent la pureté de leurs âmes. Ils ont souvent renoncé à leur vie au nom de la confiance qu’ils ont placée dans les promesses de Dieu révélées par Jésus-Christ. La confiance placée en lui ne sera pas déçue, il les accueillera lui-même à « la première résurrection », celle des vrais « morts en Christ », au printemps 2030.

 

Le fondement apostolique

Verset 19 : « Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce : le premier fondement était de jaspe, le second de saphir, le troisième de calcédoine, le quatrième d'émeraude, »

Verset 20 : « le cinquième de sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d'hyacinthe, le douzième d'améthyste. »

Dieu connaît les pensées des êtres humains et ce qu’ils ressentent en admirant la beauté des pierres précieuses quand elles sont taillées ou polies. Pour acquérir ces choses, certains dépensent des fortunes jusqu’à se ruiner tant leur affection, pour elles, est grande. Dans la même démarche, Dieu va utiliser ce ressenti humain pour exprimer les sentiments qu’il éprouve pour ses bien-aimés et bienheureux élus.

Ces différentes « pierres précieuses » nous enseignent que les élus ne sont pas des clones identiques, car chaque personne a sa propre personnalité, sur le plan physique, à l’évidence, mais surtout sur le plan spirituel, au niveau de son caractère. L’exemple donné par les « douze apôtres » de Jésus confirme cette pensée. Entre Jean et Pierre, quelle différence ! Cependant Jésus les aimait tous les deux avec et pour leur différence. La vraie richesse de la vie créée par Dieu se tient dans ces diversités de personnalité qui ont toutes su lui donner la première place dans leur cœur et toute leur âme.

 

 

L’adventisme

Verset 21 : « Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d'une seule perle. La place de la ville était d'or pur, comme du verre transparent.»

Depuis 1843, les élus sélectionnés n’ont pas témoigné d’une foi supérieure à celle de ceux qui les ont précédés dans le jugement du Sauveur Juge. Le symbole d’ « une seule perle » est dû à l’accès de l’adventisme béni à la pleine compréhension du projet du salut divin. Pour Dieu, depuis 1843, les élus adventistes sélectionnés se montrent dignes de recevoir toute sa lumière. Mais celle-ci étant livrée en croissance constante, seuls les derniers adventistes dissidents reçoivent la dernière forme parfaite des explications prophétiques. Ce que je veux dire, c’est que le dernier adventiste sélectionné n’aura pas une valeur supérieure aux autres rachetés du temps apostolique. La « perle » signale l’aboutissement du projet salvateur mis en route par Dieu. Elle révèle une expérience spécifique qui a consisté à restaurer toutes les vérités doctrinales déformées et attaquées par la foi catholique papale romaine et la foi protestante tombée dans l’apostasie. Et pour finir, elle nous révèle, l’immense importance que Dieu donne à l’entrée en application du décret de Daniel 8:14 au printemps 1843: « Jusqu’à deux mille trois cent soir matin et la sainteté sera justifiée ». « La perle » est l’image de cette « sainteté justifiée » qui contrairement aux autres pierres précieuses ne doit pas être taillée pour révéler sa beauté. Dans ce contexte final l’assemblée des élus sanctifiés apparaît harmonieuse, « irrépréhensible » selon Apo.14:5, donnant à Dieu toute la gloire qu’il mérite. Le sabbat prophétique et le septième millénaire prophétisé par lui se rejoignent et s’accomplissent dans toute la perfection du projet salvateur conçu par le grand Dieu créateur. Sa « perle de grand prix » de Matt.13:45-46 exprime toute la splendeur qu’il a voulu lui donner.

 

Les grands changements de la nouvelle Jérusalem

L’Esprit précise : « la place de la ville était d'or pur, comme du verre transparent. »  En citant cette « place d’or pur » soit, de foi pure, il suggère une comparaison avec celle de Paris qui porte l’image du péché en recevant les noms « Sodome et Egypte » dans Apo.11:8.

Verset 22 : « Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout puissant est son temple, ainsi que l'agneau. »

Le temps des symboles est passé, les élus sont entrés dans le véritable accomplissement du projet salvateur divin. Tel que nous le concevons aujourd’hui sur la terre, « le temple » du rassemblement n’aura plus aucune utilité. L’entrée dans l’éternité et la réalité rendra inutiles « les ombres » qui les prophétisaient selon Col.2:16-17 : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats : c'était l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ ». Attention ! Dans ce verset, la formule « des sabbats » concerne « les sabbats » occasionnés par les fêtes religieuses et non « le sabbat » hebdomadaire instauré et sanctifié par Dieu sur le septième jour depuis la création du monde. De même que la première venue du Christ a rendu inutiles les rites festifs qui le prophétisaient dans l’ancienne alliance, l’entrée dans l’éternité rendra caduques les symboles terrestres et elle permettra aux élus de voir, d’entendre et de suivre l’Agneau soit, Jésus-Christ, le véritable saint « temple » divin qui sera, éternellement, l’expression visible de l’Esprit créateur.

Verset 23 : « La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer ; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'agneau est son flambeau. »

Dans l’éternité divine, les élus vivent dans une lumière permanente sans source lumineuse comme notre soleil actuel dont l’existence ne se justifie que par l’alternance « jour et nuit » ; « nuit ou ténèbres » justifiées à cause du péché. Le péché résolu et disparu, il ne reste place que pour « la lumière » que Dieu avait déclarée « bonne » dans Gen.1:4.

L’Esprit de Dieu reste invisible et Jésus-Christ est l’aspect sous lequel ses créatures peuvent le voir. C’est à ce titre qu’il est présenté comme « le flambeau » du Dieu invisible.

Mais l’interprétation spirituelle révèle un grand changement. Entrés au ciel, les élus seront directement enseignés par Jésus, ils n’auront alors plus besoin du « soleil », symbole de la nouvelle alliance, ni de la « lune » symbole de l’ancienne alliance juive ; tous deux étant, selon Apo.11:3, en Ecriture, les « deux témoins » bibliques de Dieu, utiles pour éclairer les hommes dans leur découverte et leur compréhension de son projet salvateur. En résumé, les élus n’auront plus besoin de la sainte Bible.

Verset 24 : « Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. »

« Les nations » concernées sont les « nations » célestes ou devenues célestes. La « nouvelle terre » étant devenue, également, le nouveau royaume de Dieu, c’est là que toute créature vivante peut trouver le Dieu créateur. « Les rois de la terre » que constituent les élus vont « apporter la gloire » de leur pureté d’âme dans cette vie éternelle installée sur la « nouvelle terre ». Cette expression « rois de la terre » qui cible le plus souvent, péjorativement, les autorités terrestres rebelles, désigne, de manière subtile, les élus dans Apo.4:4 et 20:4 où ils sont présentés «  assis » sur des « trônes ». De même, nous lisons dans Apo.5:10 : « tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre ».

Verset 25 : « Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit. »

Le message met en évidence la disparition de l’insécurité actuelle. La paix et la sécurité seront parfaites dans la lumière d’un jour éternel sans fin. Dans l’histoire de la vie, l’image des ténèbres a été créée uniquement sur la terre en raison du combat qui allait opposer la « lumière » divine aux « ténèbres » du camp du diable.

Verset 26 : « On y apportera la gloire et l'honneur des nations. »

Pendant 6000 années les hommes se sont organisés en tribus, en peuples et en nations. Au cours de l’ère chrétienne, en Occident, les peuples ont changé leurs royaumes en nations et les élus chrétiens ont été sélectionnés parmi elles en raison de « la gloire et l’honneur » qu’ils ont rendues à Dieu, en Jésus-Christ.

Verset 27 : « Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge ; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau ».

Dieu le confirme, le salut fait l’objet d’une grande exigence de sa part. Seules les âmes parfaitement pures, témoignant de l’amour pour la vérité divine, peuvent être sélectionnées pour obtenir la vie éternelle. Une fois encore, l’Esprit renouvelle son rejet du « souillé » qui désigne la foi protestante déchue dans le message de « Sardes » dans Apo.3:4, et la foi catholique dont l’adepte « se livre à l’abomination et au mensonge » religieux et civils. Car, ceux qui n’appartiennent pas à Dieu se laissent manipuler par le diable et ses démons.

Une fois de plus, l’Esprit nous le rappelle, les surprises sont réservées aux hommes parce que Dieu, lui, connaît depuis la fondation du monde les noms de ses élus parce qu’ils « sont écrits dans son livre de vie ». Et en précisant « dans le livre de vie de l’agneau », Dieu exclut toute religion non chrétienne de son projet de salut. Ayant révélé dans son Apocalypse l’exclusion des fausses religions chrétiennes, le chemin du salut apparaît aussi « étroit et resserré » que Jésus l’a déclaré dans Mat.7:13-14 : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apocalypse 22 : Le jour sans fin de l’éternité

 

 

 

La perfection du temps terrestre de la sélection divine s’est achevée avec Apo.21 : 7 x 3. Le nombre 22 marque paradoxalement un début d’histoire bien qu’il constitue, dans ce livre, son épilogue. Ce renouveau, qui concerne « toute chose » selon Dieu, est rattaché à la « nouvelle terre et au nouveau ciel », tous deux, éternels.

Verset 1 : « Et il me montra un fleuve d'eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l'agneau. »

Dans cette sublime image vivifiante de fraîcheur, l’Esprit nous rappelle que l’assemblée des élus devenue éternelle, imagée par le « fleuve d’eau de la vie », est une création, une œuvre de Dieu recréée spirituellement en Christ dont la présence visible est suggérée par son « trône » ; et ceci, par le moyen du sacrifice de « l’agneau », Jésus-Christ ; l’éternité étant le fruit de la nouvelle naissance que ce sacrifice a produit chez les élus.

« Le fleuve » est un écoulement d’eau douce à fort débit. Il image la vie qui comme lui est en constante activité. L’eau douce compose 75 % de notre corps terrestre humain ; c’est dire si l’eau douce lui est indispensable, et c’est la raison pour laquelle, Dieu compare sa parole, toute aussi indispensable pour obtenir la vie éternelle, à « une source des eaux de la vie » selon Apo.7:17, étant lui-même cette « source d’eau vive » selon Jér.2:13. Dans sa Révélation, nous avons vu dans Apo.17:15 que les « eaux » symbolisent des « peuples » ; ici, le « fleuve » est un symbole des élus rachetés devenus éternels.

Verset 2 : « Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. »

Dans cette seconde image, Jésus-Christ, « l’arbre de vie » se trouve « au milieu » de son assemblée d’élus regroupés autour de lui sur « la place » du rassemblement. Il est « au milieu » d’eux mais aussi sur leurs côtés, figurés par les « deux bords du fleuve ». Car l’Esprit divin de Jésus-Christ est omniprésent ; présent partout et en tous. Le fruit de cet « arbre » est « la vie » qui est renouvelée, constamment, puisque « son fruit » est obtenu en chacun des « 12 mois » de notre année terrestre. C’est là, une autre belle image de la vie éternelle et un rappel qu’elle est maintenue éternelle par la volonté de Dieu.

Jésus a souvent comparé l’homme à « des arbres » fruitiers que « l’on juge à leurs fruits ». Il s’est attribué lui-même, dès le commencement dans Gen.2:9, l’image symbolique d’un « arbre de vie ». Or les arbres ont pour « vêtement », la parure de leurs « feuilles ». Pour Jésus, son « vêtement » symbolise ses œuvres justes et donc son rachat des péchés de ses élus qui lui doivent leur salut. Ainsi de même que les « feuilles » des « arbres » soignent des maladies, les œuvres justes accomplies par Jésus-Christ « guérissent » la maladie mortelle du péché originel hérité par les élus depuis Adam et Eve qui avaient utilisé des « feuilles » d’arbres pour couvrir leur nudité physique et spirituelle découverte par l’expérience du péché.

Verset 3 : « Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et de l'agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, »

A partir de ce verset, l’Esprit s’exprime au futur, donnant à son message le sens d’un encouragement pour les élus qui vont encore devoir combattre le mal et ses conséquences jusqu’au retour du Christ et leur enlèvement de la terre du péché.

C’est « l’anathème », la malédiction du péché commis par Eve et Adam, qui avait rendu Dieu invisible pour les regards humains. La création de l’Israël de l’ancienne alliance n’avait rien changé, car le péché rendait encore Dieu invisible. Il devait encore se cacher sous l’aspect d’une nuée de jour devenant flamboyante de nuit. Le lieu très saint du sanctuaire, lui était exclusivement réservé, sous peine de mort pour un contrevenant. Mais ces conditions terrestres ne sont plus. Sur la nouvelle terre, Dieu est visible par tous ses serviteurs, ce que sera leur service reste encore un mystère, mais ils auront contact avec lui comme les apôtres côtoyaient Jésus-Christ et conversaient avec lui ; face à face.

Verset 4 : « et son nom sera sur leurs fronts. »

Le nom de Dieu constitue le véritable « sceau du Dieu vivant ». Le repos du sabbat n’en est que « le signe » extérieur. Car le « nom » de Dieu désigne son caractère qu’il symbolise par les faces des « quatre animaux » : « le lion, le veau, l’homme, et l’aigle » qui illustrent parfaitement les contrastes harmonieux du caractère de Dieu : royal et fort, mais prêt au sacrifice, aspect humain, mais nature céleste.  Les paroles de Jésus se sont accomplies ; ceux qui se ressemblent s’assemblent. Aussi, ceux qui partagent les valeurs divines ont été sélectionnés par Dieu pour la vie éternelle et ils sont rassemblés auprès de lui. Le « front » abrite le cerveau de l’homme, le centre moteur de sa pensée et de sa personnalité. Et ce cerveau animé étudie, réfléchit et il approuve ou rejette la norme de la vérité que Dieu lui présente pour le sauver. Les cerveaux des élus ont aimé la démonstration d’amour organisée par Dieu en Jésus-Christ et ils ont combattu, selon les règles fixées, pour vaincre le mal avec son aide, afin d’obtenir le droit de vivre auprès de lui.

Finalement, tous ceux qui partagent le caractère de Dieu révélé par Jésus-Christ se retrouvent auprès de lui pour le servir éternellement. La présence du « nom » de Dieu « écrit sur leurs fronts » explique leur victoire ; et ceci, particulièrement, dans la dernière épreuve de foi adventiste dans laquelle, les hommes ont eu le choix d’inscrire sur « leur front », « le nom de Dieu » ou celui de la « bête » rebelle.

Verset 5 : « Il n'y aura plus de nuit ; et ils n'auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. »

Selon Gen.1:5, derrière le mot « nuit » se tient le mot « ténèbres » symbole du péché et du mal. La « lampe » désigne la Bible, la sainte parole écrite de Dieu qui révèle la norme de « sa lumière », celle du bien et du bon. Elle ne sera plus utile, les élus auront accès directement à son inspirateur divin, mais elle conserve actuellement, sur la terre du péché, son rôle « éclairant » indispensable qui conduit, seul, à la vie éternelle.

Verset 6 : « Et il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables ; et le Seigneur, le Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver promptement ».

Pour la deuxième fois, nous trouvons cette affirmation divine : « Ces paroles sont certaines et véritables ». Dieu s’efforce de convaincre le lecteur de la prophétie, car sa vie éternelle est l’enjeu de ses choix. Face à ses affirmations divines, l’être humain est conditionné par les cinq sens que son Créateur lui a donnés. Les tentations sont multiples et efficaces pour le détourner de la spiritualité. L’insistance de Dieu se justifie donc pleinement. Le danger pour les âmes est réel et omniprésent.

Il convient d’actualiser, notre lecture de ce verset qui présente un caractère littéral rare dans cette prophétie. Il n’y a dans ce verset aucun symbole, mais l’affirmation que Dieu est l’inspirateur des prophètes qui ont écrit les livres de la Bible et qu’en dernière révélation, il a envoyé « Gabriel » vers Jean, pour qu’il lui révèle en image ce qui, en 2020, va arriver « promptement », ou s’est déjà accompli, en très grande partie. Mais entre 2020 et 2030, la plus terrible des époques va devoir être traversée ; des temps épouvantables marqués par la mort, la destruction nucléaire, et les terribles « sept derniers fléaux de la colère de Dieu » ; l’homme et la nature vont terriblement souffrir jusqu’à disparaître.

Verset 7 : « Et voici, je viens promptement. Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! »

Le retour de Jésus est annoncé pour le printemps 2030. La béatitude est pour nous, dans la mesure où nous « garderons », jusqu’à la fin, « les paroles de la prophétie de ce livre » Apocalypse.

L’adverbe « promptement » définit l’apparition soudaine du Christ à l’heure de son retour, car le temps, lui, s’écoule régulièrement sans accélération ou ralentissement. Depuis Daniel 8:19, Dieu nous le rappelle : « il y a un temps marqué pour la fin » : « Puis il me dit : Je vais t'apprendre, ce qui arrivera au terme de la colère, car il y a un temps marqué pour la fin ». Elle ne peut intervenir qu’au terme des 6000 années programmées par Dieu pour sa sélection d’élus soit, le premier jour du printemps qui précède le 3 Avril 2030.

Verset 8 : « C'est moi Jean, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand j'eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l'ange qui me les montrait, pour l'adorer me prosterner devant lui. »

Pour la seconde fois, l’Esprit vient nous adresser sa mise en garde. Dans les textes grecs originaux le verbe « proskunéo » se traduit par « se prosterner devant ». Le verbe « adorer » est un héritage de la version latine appelée « Vulgate ». L’air de rien, cette mauvaise traduction a préparé le chemin à l’abandon de la prosternation physique dans la pratique religieuse du christianisme apostat jusqu’au point de le prier « debout », à cause d’une autre fausse traduction du verbe grec « istémi », dans Marc 11:25. Dans le texte, sa forme « stékété » a le sens de « demeurer ferme ou persévérer », mais la traduction Oltramare reprise dans la version L.Segond, l’a traduit en « stasis » qui signifie « debout » au sens littéral. Une fausse traduction de la Bible légitime ainsi, trompeusement, une attitude indigne, arrogante et outrageante envers le grand Dieu créateur, le Tout-Puissant, de la part de gens qui perdent le sens du vrai sacré. Et ce n’est pas la seule … C’est pourquoi notre attitude envers les traductions bibliques doit être méfiante et prudente, ceci d’autant plus que dans Apo.9:11, Dieu révèle l’emploi « destructeur » (Abaddon-Apollyon), de la Bible écrite « en hébreu et en grec ». La vérité ne se trouve que dans les textes originaux, conservés en hébreu mais disparus et remplacés pour les écrits grecs de la nouvelle alliance. Et là, il faut bien le reconnaître, la prière « debout » est apparue chez les croyants protestants, ciblé par les paroles divines de la « 5ème trompette ». Car, paradoxalement, la prière à genoux s’est prolongée plus longtemps chez les catholiques, mais il ne faut pas s’en étonner, parce que c’est dans cette religion catholique que le diable conduit ses adeptes et ses victimes à se prosterner devant les images taillées interdites par le second des dix commandements de Dieu ; commandement qu’ignorent les catholiques, puisque dans la version romaine, il est supprimé et remplacé.

Verset 9 : « Mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Devant Dieu prosterne-toi. »

La faute commise par Jean est proposée par Dieu comme une mise en garde adressée à ses élus : « prenez garde de ne pas tomber dans l’idolâtrie !» ce qui constitue la faute principale des religions chrétiennes rejetées par Dieu en Jésus-Christ. Il organise cette scène de la même manière qu’il organisa sa dernière leçon en ordonnant à ses apôtres de prendre leurs armes pour l’heure de son arrestation. Au moment venu, il leur a interdit d’en faire usage. La leçon était donnée et elle disait : « Garde-toi de le faire ». Dans ce verset, Jean reçoit l’explication : « Je suis ton compagnon de service ». Les « anges », dont « Gabriel », sont, comme les hommes, des créatures du Dieu créateur qui a interdit dans le deuxième de ses dix commandements de se prosterner devant ses créatures, devant des images taillées, ou des images peintes ; toutes les formes que peut prendre l’idole. On peut ainsi tirer leçon de ce verset en relevant les comportements opposés des anges. Ici Gabriel, la créature céleste la plus digne après Micaël,  interdit la prosternation devant lui. D’autre part, Satan, dans ses apparitions séduisantes, sous les traits de la « Vierge », demande qu’on lui élève des monuments et des lieux de culte pour l’adorer et la servir… le masque lumineux des ténèbres tombe.

L’ange précise encore « et celui de tes frères, les prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre ». Entre cette phrase et celle d’Apo.1:3 on relève la différence due au temps écoulé entre le début de l’époque du décryptage, 1980, et celui de la version actuelle de 2020. Entre ces deux dates, « celui qui lit » a fait partager à d’autres enfants de Dieu la lumière décryptée et ils sont entrés à leur tour dans l’œuvre des « prophètes ». Cette multiplication permet encore à un plus grand nombre d’autres appelés d’accéder à l’élection en entendant la vérité révélée, et en la mettant en pratique concrètement.

Verset 10 : « Et il me dit : Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre. Car le temps est proche. »

Le message est trompeur, car il s’adresse à Jean, que Dieu a transporté à notre époque finale depuis le commencement du livre, selon Apo.1:10. Aussi, nous devons comprendre que l’ordre de ne pas sceller les paroles du livre m’est directement adressé au temps où le livre est entièrement descellé ; il devient alors, le « petit livre ouvert » d’Apo.10:5. Et lorsqu’il est « ouvert » avec l’aide et l’autorisation de Dieu, il n’est plus question de le refermer par des « scellés ». Et ceci, « car le temps est proche » ; au printemps 2021, il reste 9 ans, avant le retour glorieux du Seigneur Dieu Jésus-Christ.

Toutefois, la première ouverture du « petit livre » a commencé après le décret de Dan.8:14 soit, après 1843 et 1844 ; car l’importante compréhension du sujet de la dernière épreuve de foi adventiste est due aux révélations données directement par Jésus-Christ lui-même, ou par son ange, à notre sœur Ellen.G.White, pendant son ministère.

Verset 11 : « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. »

En première lecture, ce verset confirme l’entrée en application du décret de Dan.8:14. La séparation des adventistes sélectionnés par Dieu entre 1843 et 1844 confirme le message de « Sardes » où l’on trouve les protestants « vivants » mais « morts » et « souillés » spirituellement, et les pionniers adventistes « dignes de la blancheur » appelé dans ce verset « justice et sanctification ». Mais l’ouverture du « petit livre » est progressive comme « le sentier du juste qui s’en va croissant comme la lumière du jour, depuis l’aube jusqu’à son zénith ». Et les adventistes pionniers ignoraient qu’une épreuve de foi allait les cribler entre 1991 et 1994 comme l’étude de la « 5ème trompette » nous l’a révélé. Du coup d’autres lectures de ce verset deviennent possibles.

Le temps du scellage est sur le point de s’achever puisque nous lisons dans Apo.7:3 : « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » Où faut-il placer l’autorisation de faire du mal à la terre, à la mer, et aux arbres ? Deux possibilités existent. Avant la « sixième trompette » ou avant les « sept derniers fléaux » ? La « sixième trompette » constituant un sixième châtiment d’avertissement donné par Dieu aux pécheurs terrestres, il me semble logique dans ce cas, de retenir la seconde possibilité. Car les « sept derniers fléaux de la colère de Dieu » ont bien pour cible, « la terre » protestante et « la mer » catholique. Considérons que les destructions accomplies par la « sixième trompette » n’empêchent pas, mais favorisent la conversion des élus appelés rachetés par le sang de Jésus-Christ.

C’est donc, après la « sixième trompette » et juste avant les « sept derniers fléaux », et à l’heure de l’arrêt du scellage qui marque la fin du temps de grâce collective et individuelle que nous pouvons encore placer les paroles de ce verset : « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. » Chacun pourra ici constater la manière dont l’Esprit vient confirmer dans ce verset la bonne traduction que j’ai présentée pour le verset fondamental « adventiste » qu’est Daniel 8:14 : « … la sainteté sera justifiée ». Les mots « justice et saint » sont fortement appuyés et donc confirmés par Dieu. Ce message anticipe donc l’heure de la fin du temps de grâce, mais une autre explication est la suivante. Parvenant à la fin du livre, l’Esprit cible le temps où le livre entièrement décrypté devient le « petit livre ouvert » et à partir de ce moment, son acceptation ou son refus va faire la différence entre « celui qui est juste et celui qui se souille » et notre Seigneur invite « le saint à se sanctifier encore ». Je rappelle encore que la « souillure » était imputée au Protestantisme dans le message de « Sardes ». L’Esprit cible par ses propos ce protestantisme et l’adventisme institutionnel qui partage sa malédiction depuis 1994, date où il l’a rejoint en entrant dans l’alliance œcuménique. L’acceptation du message décrypté de ce livre va donc « encore une fois, mais la dernière, faire la différence entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » selon Mal.3:18.

Je résume donc les leçons de ce verset. En premier, il confirme la séparation adventiste du protestantisme entre 1843 et 1844. En seconde lecture, il s’applique contre l’adventisme officiel qui revient dans l’alliance protestante et œcuménique après 1994. Et je propose une troisième lecture qui s’appliquera à la fin du temps de grâce en 2029 avant le retour de Jésus-Christ fixé pour le début du printemps qui vient avant le 3 Avril de la Pâque 2030.

Il nous reste après ces explications, à comprendre  que la cause de la chute de l’adventisme institutionnel, qui le conduit à être « vomi » par Jésus-Christ dans son message adressé à Laodicée, est moins le refus de croire à son retour pour 1994, que le refus de prendre en compte l’apport de lumière venu éclairer la véritable traduction de Daniel 8:14 ; une lumière démontrée d’une manière incontestable par le texte biblique hébreu original lui-même. Ce péché-là ne pouvait être que condamné par le Dieu de justice qui ne tient pas le coupable pour innocent.

Verset 12 : « Voici, je viens promptement, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son œuvre ».

Dans 9 ans, Jésus va revenir dans une gloire divine indescriptible. Dans Apo.16 à 20, Dieu nous a révélé la nature de la part de sa rétribution réservée aux rebelles pécheurs catholiques, protestants et adventistes injustes et intolérants. Il nous a aussi présenté la part réservée pour ses élus adventistes restés fidèles qui honorent sa parole prophétique et son saint sabbat du septième jour, dans Apo.7, 14, 21 et 22. « La rétribution » va « rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre », ce qui laisse peu de place aux coupables pour se justifier aux yeux du Christ. Les paroles d’auto-justification deviennent inutiles car il sera alors trop tard pour transformer les erreurs des choix passés.

Verset 13 : « Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. »

Ce qui a un commencement a aussi une fin. Ce principe s’applique à la durée du temps terrestre prévu par Dieu pour sa sélection d’élus. Entre l’alpha et l’oméga, 6000 ans se seront écoulés. En l’an 30 le 3 Avril, la mort expiatoire volontaire de Jésus-Christ aura aussi marqué le temps alpha de l’alliance chrétienne de 2000 ans ; le printemps 2030 sonnera en puissance son temps oméga.

Mais l’alpha, est aussi 1844 avec son oméga 1994. Et en dernier, l’alpha c’est pour moi et les derniers élus, 1995 avec pour oméga, 2030.

Verset 14 : « Bienheureux ceux qui gardent ses commandements (et non lavent leurs robes), afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville!»

La seconde forme de la « grande tribulation » est devant nous avec son corollaire de morts en multitudes. Aussi, devient-il urgent d’obtenir la protection et l’aide de Dieu par Jésus-Christ. Comme l’image le suggère, le pécheur doit « garder ses commandements » ; ceux de Dieu et ceux de Jésus, « l’agneau de Dieu » ce qui signifie qu’il doit renoncer à toutes les formes que peut prendre le péché. La traduction voilée de ce verset conservée dans nos Bibles actuelles est due au catholicisme romain dirigé depuis le Vatican. Les autres manuscrits, les plus anciens, et donc plus fidèles, proposent : « Bienheureux ceux qui gardent ses commandements ». Et comme le péché est la transgression de la loi, le message est déformé et remplace la nécessaire et vitale obéissance par la simple revendication d’appartenance chrétienne. A qui profite le crime ? A ceux qui vont combattre le Sabbat jusqu’au retour glorieux de Jésus-Christ. Le vrai message se résume ainsi : « Bienheureux celui qui obéit à son Créateur ». Ce message ne fait que répéter celui qui est cité dans Apocalypse 12:17 et 14:12, soit : « ceux qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus ». Ce sont les destinataires du dernier message adressé par Jésus. Celui qui juge le résultat obtenu est Jésus-Christ lui-même, et son exigence est à la hauteur des souffrances endurées dans son martyre. La récompense des élus sélectionnés sera très grande ; ils obtiendront l’immortalité, et entreront dans la vie éternelle par la voie adventiste symbolisée par les « douze portes » de la symbolique « nouvelle Jérusalem ».

Verset 15 : « Dehors les chiens, les magiciens, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! »

Qui sont-ils ceux que Jésus nomme ainsi ? Cette accusation masquée concerne toute la foi chrétienne qui a apostasié ; la foi catholique, la foi protestante multiforme dont la foi adventiste qui est entrée dans son alliance depuis 1994 ; la foi adventiste si richement bénie par lui au début de son existence, et encore davantage en ce qui concerne ses derniers représentants contraints à la dissidence. Les « chiens » sont les païens mais aussi, et surtout, ceux qui prétendent être ses frères et le trahissent. Ce terme « chiens » est paradoxalement pour les humains occidentaux contemporains celui de l’animal tenu pour symbole de la fidélité, mais pour les Orientaux l’image même de l’exécration. Et ici, Jésus conteste jusqu’à leur nature humaine et les tient pour des animaux peu délicats. Les autres termes confirment ce jugement. Jésus confirme les propos tenus dans Apo.21:8 et ici, l’ajout du terme « chiens » exprime son jugement personnel. Après la sublime démonstration d’amour qu’il a donnée aux hommes, rien n’est plus terrible que d’être trahi par ceux qui se réclament de lui et de son sacrifice.

Ensuite, Jésus les traite de « magiciens » en raison de leur commerce avec les mauvais anges, le spiritisme, qui a séduit en première la foi catholique avec les apparitions de la « Vierge Marie », chose bibliquement impossible. Mais les miracles réalisés par les démons sont semblables à ce qu’opéraient les « magiciens » de Pharaon devant Moïse et Aaron.

En les nommant, « impudiques », Jésus condamne la libération des mœurs mais surtout les alliances religieuses contre-nature qui sont réalisées par les églises protestantes avec la foi catholique dénoncée par les prophètes de Dieu comme servante du diable. Elles reproduisent, « en filles », « l’impudicité » de leur « mère prostituée Babylone la Grande,» dénoncée dans Apo.17:5.

Les apostats sont aussi des « meurtriers » qui s’apprêteront à tuer les élus de Jésus s’il n’intervenait pas pour les en empêcher par son glorieux avènement.

Ils sont « idolâtres » parce qu’il donne plus d’intérêt à la vie matérielle qu’à la vie spirituelle. Ils restent indifférents quand Dieu leur propose sa lumière qu’ils rejettent effrontément en diabolisant ses vrais messagers.

Et pour finir ce verset, il précise : « et quiconque aime et pratique le mensonge ! » Ce faisant, il dénonce ceux dont la nature est attachée au mensonge, au point qu’ils sont totalement insensibles à la vérité. On a dit des goûts et des couleurs qu’ils ne se discutent pas ; il en est de même de l’amour de la vérité ou du mensonge. Mais pour son éternité, Dieu sélectionne, exclusivement, parmi ses créatures que la reproduction humaine suscite, celles qui ont cet amour de la vérité.

Le bilan final du plan du salut conçu par Dieu est terrible. Sont jetés dehors, successivement, les antédiluviens pécheurs endurcis irrépentants, l’ancienne alliance juive incrédule, la foi catholique papale romaine abominable, la foi orthodoxe idolâtre, la foi protestante au caractère calviniste, et en dernière, la foi adventiste institutionnelle, dernière victime de l’esprit de la tradition que les précédentes ont toutes également privilégié.

Le message « adventiste » a eu de fatales conséquences, premièrement, pour les Juifs, qui sont tombés par leur refus de croire à la première venue du Messie annoncée dans Dan.9:24 à 27. Deuxièmement, les chrétiens jetés dehors par Jésus qui partagent tous la culpabilité de témoigner d’un désintérêt pour le dernier message « adventiste » qui annonce sa seconde venue. Leur manque d’amour pour sa vérité leur est fatal. En 2020, ces grandes religions officielles partagent toutes ce terrible message que Jésus a adressé en 1843 au protestantisme de l’époque « Sardes » dans  Apo.3:1 : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort ».

Verset 16 : « Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l'étoile brillante du matin.»

Jésus a envoyé son ange Gabriel vers Jean, et à travers Jean vers nous, ses serviteurs fidèles des derniers jours. Car, c’est seulement aujourd’hui que ce message entièrement décrypté nous permet de comprendre les messages qu’il adresse à ses serviteurs et disciples des sept époques ou sept Assemblées. Jésus lève le doute sur son évocation symbolique d’Apo.5 : « le rejeton et la postérité de David ». Il ajoute : « l'étoile brillante du matin ».  Cette étoile est le soleil mais il ne s’identifie à lui que comme symbole. Car, de manière inconsciente, des êtres sincères qui aiment Jésus-Christ pour son sacrifice honorent notre soleil, cet astre divinisé par les païens. Si beaucoup n’en sont pas conscients, des multitudes, mêmes éclairées sur le sujet, ne sont pas prêtes, ni capables de comprendre la gravité de cette action idolâtre païenne. Il faut que l’homme s’oublie lui-même, pour se mettre à la place de Dieu qui ressent les choses de manière très différente en raison du fait que son esprit a suivi pendant près de 6000 ans déjà les actions des hommes. Il identifie chaque action pour ce qu’elle représente réellement ; ce qui n’est pas le cas des hommes dont la courte vie se préoccupe avant tout d’assouvir leurs désirs, prioritairement charnels et terrestres, mais c’est aussi le cas de ceux qui sont spirituels et très religieux et qui restent bloqués par respect des traditions des pères.

A la fin du message de Thyatire, l’Esprit disait à « celui qui vaincra » : « Et je lui donnerai l'étoile du matin ». Ici Jésus se présente lui-même comme étant « l’étoile du matin ». Le vainqueur obtiendra donc Jésus et avec lui toute la lumière de la vie qui a en lui sa source. Le rappel de ce terme suggère toute l’attention des vrais derniers « adventistes » sur ces versets d’1 Pie.2:19-20-21 :  « Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs ; sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne peut être un objet d'interprétation particulière, car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » On ne peut dire mieux. Après avoir entendu ces paroles, l’élu les transforme en œuvres prises en compte par Jésus-Christ.

Verset 17 : « Et l'Esprit et l'épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement ».

Depuis le début de son ministère terrestre, Jésus lance cet appel : « Viens ». Mais en prenant l’image de la « soif », il sait que celui qui n’a pas « soif » ne viendra pas boire. Son appel sera entendu, uniquement, par ceux qui ont « soif » de cette vie éternelle que sa justice parfaite nous propose par sa seule grâce, comme une seconde chance. Jésus seul en a payé le prix ; il l’offre donc « gratuitement ». Aucune « indulgence » catholique ou divine ne permet de l’obtenir à prix d’argent. Cet appel universel prépare un rassemblement d’élus issus de toutes les nations et de toutes les origines. L’appel « Viens » devient la clé de ce regroupement d’élus que l’épreuve de foi des derniers jours va créer. Mais, ils vivront l’épreuve dispersés sur la terre et ne seront réunis que lorsque Jésus-Christ reviendra dans sa gloire pour les enlever de la terre du péché.

Verset 18 : « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; »

L’Apocalypse n’est pas un livre biblique ordinaire. C’est une œuvre littéraire divinement codée dans un langage biblique que peuvent reconnaître ceux qui sondent la Bible entière du début à la fin. Des expressions deviennent familières à force de lectures renouvelées. Et les « concordances bibliques » permettent de retrouver des expressions analogues. Mais justement, parce que son code est très précis, les traducteurs et transcripteurs sont prévenus : « Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ».

Verset 19 : « et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. »

Pour les mêmes raisons, Dieu menace celui qui «retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie ». Celui qui prendra ce risque est également prévenu : « Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre ». Les changements relevés auront donc de terribles conséquences pour ceux qui les auront commis.

J’attire ton attention sur cette leçon. Si la modification de ce livre codé incompréhensible est punie par Jésus-Christ de ces deux manières rigoureuses, qu’en sera-t-il pour celui qui rejettera son message décodé parfaitement compréhensible ?

Dieu a de bonnes raisons de présenter clairement cette mise en garde, car cette Révélation, dont les mots sont choisis par lui, est de la même valeur que le texte de ses « dix commandements » « gravés de son doigt sur des tables de pierre ». Or, dans Dan.7:25, il a prophétisé que sa « loi » royale serait « changée » ainsi que le « temps ». L’action s’est accomplie, nous l’avons vu, par l’autorité romaine successivement impériale en 321, puis papale, en 538. Cette action qu’il a jugée « arrogante » sera punie de mort, et Dieu nous exhorte à ne pas reproduire, envers la prophétie, ce type de faute qu’il condamne fermement.

L’œuvre de Dieu reste son œuvre quel que soit le temps où elle est réalisée. Le décryptage de sa prophétie est impossible sans sa direction. Ceci signifie que l’œuvre décryptée est de la même valeur que celle qui est cryptée. Prends donc conscience que cet ouvrage où la pensée de Dieu est révélée en clair est d’une très haute « sainteté ». Elle constitue l’ultime « témoignage de Jésus » que Dieu adresse à ses derniers serviteurs adventistes du septième jour dissidents ; et en même temps, avec la pratique du vrai sabbat du samedi, c’est en 2021, la dernière « sainteté justifiée » programmée depuis l’entrée en application du décret de Dan.8:14 en 1843.

Verset 20 : « Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens promptement. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! »

Parce qu’il contient les dernières paroles que Jésus-Christ a adressées à ses disciples, ce livre Apocalypse est d’une très haute sainteté. En lui, nous retrouvons l’équivalent des tables de la loi, gravées du doigt de Dieu et remises à Moïse. Jésus atteste ; qui osera contester cette attestation divine ? Tout est dit, tout est révélé, il n’a plus rien à dire si ce n’est : « Oui, je viens promptement ». Un simple « Oui » qui engage toute sa personne divine, c’est dire si sa venue proche est certaine car il renouvelle sa promesse : « je viens promptement » ; un « promptement » daté qui prend tout son sens : au printemps 2030. Et il confirme sa déclaration en disant « Amen » ; ce qui signifie : « En vérité ».

Qui dit alors : « Viens, Seigneur Jésus » ? Selon le verset 17 de ce chapitre, ce sont « l’Esprit et l’épouse ».

Verset 21 : « Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous les saints ! »

Ce dernier verset de l’Apocalypse clôt le livre en évoquant « la grâce du Seigneur Jésus ». C’est un thème qui a souvent été opposé à la loi, au début de l’Assemblée chrétienne. A cette époque, la grâce était opposable à la loi par ceux qui refusaient l’offre du Christ. L’héritage de la loi par les juifs faisait qu’ils ne voyaient la justice divine que par elle. Jésus ne voulait pas les soustraire à l’obéissance de la loi mais il venait « accomplir » ce que les sacrifices animaliers avaient prophétisé jusqu’à lui. C’est pourquoi il a dit dans Mat.5:17 : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir ».

Le plus étonnant est d’entendre des chrétiens opposer la loi et la grâce. Car, comme l’apôtre Paul l’explique, la grâce a pour but d’aider l’homme à accomplir la loi au point que Jésus déclare dans Jean 15:5 : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire ». De quelles choses à « faire » parle t-il et de quel « fruit » s’agit-il ? Du respect de la loi que sa grâce rend possible grâce à son aide en Saint-Esprit.

Il eût été souhaitable et salutaire que « la grâce du Seigneur Jésus fusse », et qu’elle eût pu agir, « en tous » ; mais ce verset déformé exprime seulement un souhait irréalisable. Souhaitons déjà tous, qu’ils soient très nombreux ; le plus nombreux possible ; notre admirable Dieu, Créateur et Sauveur le mérite ; il en est suprêmement digne. En précisant « avec tous les saints », le texte original lève toute ambiguïté ; la grâce du Seigneur ne pouvant profiter exclusivement qu’à eux, ceux « qu’il sanctifie par sa vérité » (Jean 17:17). Et à ceux qui pensent atteindre la vie éternelle en empruntant le chemin dont se revendique Jésus-Christ, je rappelle qu’entre « chemin » et « vie », il y a l’incontournable « vérité », selon Jean 14:6. N’en déplaise aux rebelles qui se réclament de la bénédiction de ce verset, depuis 1843, la grâce du Seigneur ne profite qu’à ceux qu’il sanctifie par la restauration de son repos du saint Sabbat le samedi. C’est cette action qui associée au témoignage d’amour pour sa « vérité » fait des élus les saints dignes de la grâce dont il est question. Donc la grâce ne peut pas être dédiée à « tous ». Attention donc aux mauvaises traductions trompeuses de la Bible, qui conduisent à une terrible désillusion finale ceux qui pour leur malheur s’appuyent sur elles !

La Révélation divine présentée dans cet ouvrage est venue confirmer les leçons prophétisées dans le récit de la Genèse dont nous avons pu relever l’importance vitale. A la fin de cet ouvrage, il me semble utile de rappeler ces leçons principales. Ceci se justifie et je précise encore que dans notre monde contemporain, la foi chrétienne est massivement présentée sous une forme déformée due à l’héritage cultuel du catholicisme romain. La vérité exigée par Dieu est restée dans l’état simple et logique compris par les premiers apôtres de Jésus-Christ mais cette simplicité souvent ignorée devient, par son caractère minoritaire, complexe pour les non-initiés. En effet, pour identifier les derniers saints de Jésus-Christ des derniers jours et la structure spirituelle de l’Apocalypse, le décret de Daniel 8:14 est indispensable. Mais pour identifier ce décret, l’étude du livre entier de Daniel et le décryptage de ses prophéties sont également indispensables. Ces choses comprises, l’Apocalypse nous livre ses secrets. Ces études nécessaires expliquent la difficulté rencontrée quand on s’efforce de convaincre l’homme de notre époque incrédule en Occident, et tout particulièrement, en France.

Jésus a dit que nul ne peut venir à lui si ce n’est le Père qui l’y conduit et il a dit aussi, au sujet de ses élus, qu’ils doivent être nés d’eau et d’Esprit. Ces deux enseignements signifient de manière complémentaire que Dieu connaît la nature spirituelle de ses élus parmi toutes ses créatures. En conséquence, chacune d’elle va réagir selon cette nature qui lui est propre ; aussi celui qui a des préjugés favorables au sabbat déjà pratiqué par les Juifs acceptera sans trop de difficultés les révélations prophétiques qui le montrent exigé par Dieu depuis 1843. A l’inverse, celui qui a des préjugés défavorables à son sujet, rejettera tous les arguments bibliques présentés et il se trouvera de bonnes raisons pour justifier son refus. Comprendre ce principe nous protège contre toute désillusion à propos de ceux à qui nous présentons la vérité du Christ. En révélant la vérité de la pensée divine, la prophétie donne toute sa puissance à « l’Evangile éternel » que les disciples de Jésus doivent « enseigner aux nations jusqu’à la fin du monde ».

Les « bêtes » de l’Apocalypse

Chronologiquement et successivement les ennemis de Dieu et de ses élus sont apparus en image de « bêtes ».

La première désigne la Rome impériale imagée par le « dragon aux dix cornes et sept têtes portant des diadèmes », dans Apo.12:3 ; « Les Nicolaïtes » dans Apo.2:6 ; « le diable » dans Apo.2:10.

La deuxième concerne la Rome catholique papale imagée par « la bête qui monte de la mer, aux dix cornes portant des diadèmes et sept têtes » d’Apo.13:1 ; « le trône de Satan » dans Apo.2:13 ; « la femme Jézabel » dans Apo.2:20 ; « la lune teinte de sang » dans Apo.6:12 ; « le tiers frappé de la lune » de la « quatrième trompette » dans Apo.8:12 ; « la mer » dans Apo.10:2 ; « le roseau semblable à une verge » dans Apo.11:1 ; « la queue » du « dragon » dans Apo.12:4 ; « le serpent » dans Apo.12:14 ; et « dragon » des versets 13, 16 et 17 ; « Babylone la grande » dans Apo.14:8 et 17:5.

La troisième cible l’athéisme révolutionnaire français, imagé par la « bête qui monte de l’abîme » dans Apo.11:7 ; la « grande tribulation » dans Apo.2:22 ; la « quatrième trompette » dans Apo.8:12 ; « la bouche qui engloutit le fleuve » qui symbolise le peuple catholique, dans Apo.12:16.  Ceci concerne la première forme du « second malheur » cité dans Apo.11:14. Sa seconde forme sera accomplie par la « sixième trompette » d’Apo.9:13 soit, selon Apo.8:13 au titre de « second malheur », entre le 7 Mars 2021 et 2029, sous l’aspect réel d’une Troisième Guerre Mondiale finissant en guerre nucléaire. Le génocide humain qui dépeuple la terre (l’abîme) est le lien établi entre « la quatrième et la sixième trompette ». Les détails sur le développement de cette guerre sont révélés dans Dan.11:40 à 45.

La quatrième « bête » désigne la foi protestante et la foi catholique, son alliée, dans la dernière épreuve de foi de l’histoire terrestre. Elle « monte de la terre », dans Apo.13:11 ; ce qui signifie qu’elle est elle-même, sortie de la foi catholique symbolisée par « la mer ». En écrasante majorité, l’époque de la Réforme a mis en place une religion protestante, aux aspects multiples, marquée par l’apostasie, témoignant dans les œuvres de Jean Calvin, d’un caractère guerrier, dur, cruel, et persécuteur. L’entrée en application du décret de Dan.8:14, la condamne globalement à partir du printemps 1843.

La foi adventiste institutionnelle, sortie vivante de l’épreuve de foi protestante de 1843-1844, est retombée et retournée vers le statut de la foi protestante et sa malédiction divine depuis l’automne 1994 ; ceci à cause du rejet officiel de la lumière prophétique divine révélée dans cet ouvrage dès 1991. Cette mort spirituelle de la forme institutionnelle est prophétisée dans Apo.3:16 : « je te vomirai de ma bouche ».

Les derniers accomplissements des prophéties sont devant nous, et la foi de chacun va être éprouvée. Le Seigneur Jésus-Christ reconnaîtra, parmi tous les êtres humains, ceux et celles qui lui appartiennent soit, ceux qui accueillent ses révélations vitales fruit de l’amour divin, avec joie et fidélité reconnaissante.

A l’heure du dernier choix, les élus se distingueront par le fait qu’ils sauront pourquoi les déchus tombent, la Révélation divine fera ainsi la différence entre les sauvés et les perdus auxquels dès l’époque apostolique « Ephèse », dans Apo.2:5, Dieu disait : « souviens-toi donc d’où tu es tombé » ; et en 1843, dans l’époque « Sardes », il disait aussi aux protestants, dans Apo.3:3 : « rappelle-toi comment tu as reçu et entendu ; et garde et repens-toi » ; ceci jusqu’aux adventistes déchus depuis 1994, qui bien qu’observateurs du sabbat, reçoivent de Jésus, ce message d’Apo.3:19 : « Moi je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et repens-toi ».

En préparant cette Révélation prophétique, le Dieu créateur, rencontré dans la personne de Jésus-Christ, s’est donné le but de permettre à ses élus d’identifier clairement leurs ennemis ; la chose est faite et le but de Dieu est atteint. Ainsi enrichie spirituellement, son Elue devient « l’Epouse préparée pour le repas des Noces de l’Agneau ». Il l’a « revêtue de fin lin blanc qui sont les œuvres justes des saints » dans Apo.19:7. Toi qui a pris connaissance du contenu de cet ouvrage, si tu as la chance et la bénédiction d’être de leur nombre, « prépare-toi à la rencontre de ton Dieu » (Amos 4:12), dans sa vérité !

Alors que le décryptage des prophéties mystérieuses de Daniel et Apocalypse est entièrement effectué et que le temps du vrai retour du Christ est maintenant connu de nous, cette question de Jésus-Christ citée dans Luc 18:8 laisse planer un doute quelque peu angoissant : « Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? ». Car l’abondance de la connaissance intellectuelle de la vérité ne saurait compenser la faiblesse de la qualité de cette foi. L’humanité qui va être confrontée au retour de Jésus-Christ s’est développée dans un climat favorable à toutes les formes de l’égoïsme fortement encouragé. La réussite individuelle est devenue le but à atteindre à n’importe quel prix, fut-ce en écrasant son prochain et ceci au cours d’un long temps de paix mondiale sur plus de 70 années. Quand on sait que les valeurs du ciel proposées par Jésus-Christ sont en opposé absolu à cette norme de notre époque, sa question apparaît tragiquement justifiée, car elle peut concerner des gens qui se croyaient « élus », mais ne resteront pour leur malheur que des « appelés » ; parce que Jésus n’aura pas trouvé chez eux la qualité de la foi exigée pour être dignes de sa grâce.