La lettre tue mais l’Esprit vivifie
Ce
dernier chapitre vient compléter le décryptage de la Révélation Apocalypse. En
effet, je viens de présenter les codes bibliques qui permettent d’identifier
les symboles que Dieu utilise dans ses prophéties, mais alors que leur but est
de révéler son exigence du retour du sabbat depuis 1843-1844, le mot sabbat
n’apparaît pas une seule fois dans ces textes prophétiques de Daniel ou
d’Apocalypse. Il y est toujours suggéré mais non cité clairement. La raison de
ne pas le nommer clairement est que la pratique du sabbat est une normalité de
base de la foi chrétienne apostolique, car chacun peut constater que le sujet
du sabbat n’a jamais été sujet de controverse entre les Juifs et les premiers
apôtres, disciples de Jésus-Christ. Pour autant, le diable n’a pas cessé de
l’attaquer, en incitant, en premiers les Juifs à le « souiller »,
puis en seconds les Chrétiens, en le faisant totalement « ignorer ».
Pour parvenir à ce résultat, il a inspiré de fausses traductions des textes
originaux qui le mentionnaient. Aussi, cette présentation de la vérité divine
ne serait pas complète sans la dénonciation de ces odieux méfaits, dont les
victimes sont, en premier, Dieu en Jésus-Christ, puis ceux à qui sa mort
expiatoire aurait pu offrir la vie éternelle.
J’affirme,
devant Dieu, qu’il n’existe dans les écrits de l’ancienne et de la nouvelle
alliance, soit, la Bible toute entière, aucun
verset qui enseigne un changement du statut du sabbat du quatrième de ses dix
commandements ; de plus, sanctifié par Dieu, dès le début de sa création
de notre monde terrestre.
Depuis
l’apostasie protestante due à l’entrée en application du décret de Daniel 8:14,
au printemps 1843 jusqu’à aujourd’hui, la lecture de la Bible tue. Je le
précise, ce n’est pas la Bible qui tue volontairement, c’est l’usage qui en est
fait à partir d’erreurs de traductions qui apparaissent dans les
versions traduites des textes originaux « hébreux et grecs » ; mais c’est surtout aussi un problème
dû à de mauvaises interprétations. Dieu confirme lui-même la chose, en
image, dans Apo.9:11 : « Elles avaient sur elles comme roi l'ange de
l'abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon ». Je rappelle ici le message caché dans ce verset :
« Abbadon et Apollyon »
signifient, « en hébreu et en grec »
: Destructeur. « L’ange de l’abîme »
détruit la foi en utilisant les « deux
témoins » bibliques d’Apo.11:3.
Egalement,
depuis 1843, les faux croyants ont commis deux erreurs dans leur lecture du
témoignage historique de la Bible. La première est d’avoir donné plus
d’importance à la naissance de Jésus-Christ qu’à sa mort et la seconde renforce
cette erreur, en donnant plus d’importance à sa résurrection qu’à sa mort.
Cette double erreur témoigne contre eux, car la démonstration de l’amour de
Dieu pour ses créatures repose, essentiellement, sur sa décision volontaire de
donner, en Christ, sa vie pour le rachat de ses élus. Donner la priorité à la
résurrection de Jésus consiste à déformer le projet salvateur de Dieu, et cela
porte pour les coupables la conséquence de se couper de lui et de rompre son
alliance sainte, juste et bonne. La victoire du Christ repose sur son
acceptation de la mort, sa résurrection n’est que l’heureuse et juste
conséquence de sa perfection divine.
Colossiens
2:16-17 : « Que personne
donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une
nouvelle lune, ou des sabbats : c'était l'ombre des choses à venir, mais le
corps est en Christ.»
Ce
verset est souvent utilisé pour justifier l’arrêt de la pratique du « sabbat » hebdomadaire. Deux raisons condamnent ce choix. La première
est que l’expression « des sabbats »
désigne « les sabbats »
occasionnés par les « fêtes »
religieuses annuelles ordonnées par Dieu dans Lévitique 23. Il s’agit de
« sabbats » mouvants qui se
placent au commencement et parfois à la
fin du temps des « fêtes »
religieuses. Ils sont évoqués par l’expression « vous ne ferez aucune œuvre servile en ce jour-là ». Ils n’ont
de rapport avec « le sabbat »
hebdomadaire que leur nom « sabbat »
qui signifie « cesser, se reposer » et qui apparaît pour la première
fois dans Gen.2:2 : « Dieu
se reposa ». Il faut d’ailleurs relever que le mot « sabbat » cité dans le texte hébreu
du quatrième commandement n’apparaît pas dans la traduction L.Segond qui
le désigne, uniquement, sous le nom de « jour du repos » ou « septième
jour ». Cependant il y reprend sa racine du verbe cité dans
Gen.2:2 : « le repos »
soit, « le sabbat » que
nomme clairement la version J.N.Darby de la Bible.
La
deuxième raison est la suivante : Paul a dit au sujet « des fêtes et des sabbats » qu’ils
sont des « ombres des choses à venir »
soit, des choses qui prophétisent une réalité qui allait ou va venir. En
supposant que le « sabbat du
septième jour » soit concerné dans ce verset, il reste une « ombre à venir » jusqu’à l’arrivée
du septième millénaire qu’il prophétise. La mort de Jésus-Christ a révélé le
sens du « sabbat du septième jour »
qui prophétise, à cause de sa victoire sur le péché et la mort, les « mille ans » célestes pendant
lesquels ses élus jugeront les morts terrestres et célestes déchus.
Dans
ce verset, « les fêtes, les
nouvelles lunes » et leurs « sabbats »
étaient rattachées à l’existence de la forme nationale de l’Israël de
l’ancienne alliance. En instaurant, par sa mort, la nouvelle alliance,
Jésus-Christ a rendu ces choses prophétiques inutiles ; elles devaient
cesser et disparaître comme une « ombre »
qui s’efface devant la réalité de son ministère terrestre accompli. Alors que
le « sabbat » hebdomadaire attend, lui, la venue du septième
millénaire pour rencontrer sa réalité prophétisée et perdre son utilité.
Paul
cite également « le manger et le
boire ». En fidèle serviteur, il sait que Dieu s’est exprimé sur ces
choses dans Lévitique 11 et Deutéronome 14 où il prescrit les aliments purs
autorisés et les impurs interdits. Les propos de Paul ne visent pas à contester
ces ordonnances divines mais uniquement les opinions humaines (que personne…) exprimées sur ce sujet
qu’il va développer dans Romains 14 et 1 Cor.8 où sa pensée apparaît plus
clairement. Le sujet concerne les aliments sacrifiés aux idoles et aux fausses
divinités. Il rappelle aux élus qui forment l’Israël spirituel de Dieu, leurs
devoirs envers lui, disant dans 1 Cor.10:31 : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez
quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu ». Dieu,
est-il glorifié par ceux qui ignorent et méprisent ses ordonnances révélées sur
ces sujets ?
C’est
Jacques, le frère de Jésus qui s’exprime au nom des apôtres au sujet de la circoncision, dans Actes
15:19-20-21 : « C'est pourquoi moi,
je suis d'avis de ne pas inquiéter ceux des nations qui se tournent vers
Dieu, mais de leur écrire qu'ils s'abstiennent des souillures des idoles,
et de la fornication, et de ce qui est étouffé, et du sang ; car Moïse, dès les
générations anciennes, a dans chaque ville ceux qui le prêchent, étant lu dans
les synagogues chaque sabbat ».
Souvent
utilisés pour justifier la liberté des païens convertis envers le sabbat, ces
versets constituent au contraire la meilleure preuve de sa pratique encouragée
et enseignée par les apôtres. En effet, Jacques estime qu’il n’est pas utile de
leur imposer la circoncision et il résume les principes essentiels car
l’enseignement religieux approfondi leur sera présenté quand ils se rendront
« chaque sabbat » dans les synagogues juives de leurs localités.
Autre
prétexte servant à justifier la cessation du classement pur et impur des
aliments : la vision donnée à Pierre dans Actes 10. Son explication est
développée dans Actes 11 où il identifie les « animaux impurs » de la
vision aux « hommes » païens venus le prier de se rendre chez le
centurion romain « Corneille ». Dans cette vision, Dieu image la
nature impure des païens qui ne le servent pas et servent de fausses divinités.
Cependant la mort et la résurrection de Jésus-Christ apporte un grand
changement pour eux, car la porte de la grâce leur est ouverte par la foi au
sacrifice expiatoire de Jésus-Christ. C’est par cette vision que Dieu enseigne
à Pierre cette nouveauté. En conséquence, le classement pur et impur établi par
Dieu, dans Lévitique 11, demeure et se prolonge jusqu’à la fin du monde. Sauf
que, depuis 1843, avec le décret de Dan.8:14, l’alimentation des êtres humains
reprend la norme de la « sanctification »
originelle établie et ordonnée dans Gen.1:29 : « Et Dieu dit : Voici, je vous ai donné toute plante portant semence, qui
est sur la face de toute la terre, et tout arbre dans lequel il y a un fruit
d'arbre, portant semence ; cela vous sera pour nourriture ».
Jésus
a donné sa vie dans la torture physique et mentale pour sauver ses élus. Ne
doute pas du très haut niveau de sainteté que cette mort passionnée exige en
retour de la part de celui ou celle qu’il sauve. En vérité !
Le temps terrestre de Jésus-Christ
La perle du
sabbat du 20 Mars 2021
Dès
le début de mon ministère, j’étais convaincu, et je l’ai chanté, que
« Jésus est né au printemps ». En ce sabbat du 20 Mars 2021,
l’équinoxe du printemps s’est situé à 10h 37mn au début d’une réunion
spirituelle. L’Esprit m’a conduit alors à rechercher les preuves de ce qui
n’était jusque là qu’une simple conviction de foi. Un calendrier juif nous a
permis de situer le moment de l’équinoxe du printemps de l’année – 6 avant
notre datation officielle chrétienne de la naissance de notre Sauveur, au
« sabbat » du 21 Mars.
Pourquoi l’an –
6 ?
Parce
que notre datation officielle de la naissance de Jésus-Christ a été construite
sur deux erreurs. C’est seulement au 6ème siècle de notre ère, que
le moine catholique Denys-le-petit s’est attaché à établir un calendrier. A
défaut de précisions bibliques ou historiques, il a placé cette naissance sur
la date de la mort du roi Hérode qu’il a placée en 753 de la fondation de Rome.
Depuis les historiens ont confirmé une erreur de 4 années dans son
calcul ; ce qui place la mort d’Hérode en 749 de la fondation de Rome.
Mais, Jésus est né avant la mort d’Hérode et Matt.2:16 nous apporte une
précision qui chiffre à « deux ans »
l’âge de Jésus au moment du « massacre des innocents » ordonné par le
roi Hérode irrité, parce qu’il souffrait et sentait venir la mort qui allait
l’arracher aux jouissances du pouvoir. Le détail est important, car le texte
précise, « deux ans, selon la date
dont il s’était soigneusement enquis auprès des mages ». Ajouté aux
quatre ans de l’erreur précédente, l’an – 6, ou 747 de la fondation de Rome,
est établie bibliquement.
L’équinoxe du
printemps de l’an – 6
Tombant
sur un sabbat, en cette année – 6, la Bible nous apprend qu’un ange s’est
présenté à des « bergers qui
veillaient leurs troupeaux ». Le sabbat interdit le commerce mais pas
la garde et le soin donné aux animaux ; Jésus l’a confirmé en
disant : « lequel d’entre vous
s’il a une brebis qui tombe dans une fosse ne vient pas l’en délivrer, même un
jour de sabbat ? ».
Ainsi par un ange, la naissance du « Bon
Berger », sauveur et guide des brebis humaines fut annoncée, en
premier, aux bergers humains gardiens protecteurs des brebis animales. L’ange
précisa : « … car aujourd'hui, dans
la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur ».
Cet « aujourd'hui » était donc
le jour du sabbat et l’annonce étant faite de nuit, la naissance de Jésus se
situe entre 18 heures, début du sabbat, et l’heure nocturne de l’annonciation
faite par l’ange aux bergers. Nous devons maintenant établir l’heure précise
ou, dans le cadran horaire d’Israël, l’équinoxe du printemps de l’année – 6
s’est accompli. Mais cela n’est pas encore possible car nous ne disposons
d’aucun renseignement sur cette époque.
La
naissance de Jésus un jour de sabbat rend le projet salvateur divin lumineux et
parfaitement logique. Jésus a déclaré être lui, le « Fils de l’Homme »,
« le Maître du sabbat ».
Car le sabbat est provisoire et son utilité se prolonge jusqu’au jour de sa
seconde venue, cette fois puissante et glorieuse. Jésus donne au sabbat tout
son sens puisqu’il prophétise le repos du septième millénaire gagné pour ses
seuls élus par sa victoire sur le péché et sur la mort.
Pour
marquer son entrée dans l’âge adulte, âgé de « douze ans », Jésus
intervient spirituellement auprès des religieux qu’il questionne au sujet du
Messie annoncé dans les saintes Ecritures. Séparé de ses parents qui le
cherchent pendant trois jours, il témoigne de son indépendance divine et de sa
conscience de sa mission en faveur des humains terrestres.
Vient
ensuite le temps de son ministère terrestre actif et officiel. Les
enseignements de Daniel 9:27 le présente sous la forme d’une « alliance » d’ «une semaine » qui symbolise sept années
comprises entre l’automne 26 et l’automne 33. Entre ces deux automnes, se
trouve, en position centrale, le printemps et la fête de Pâque de l’année 30
où, à 15 heures, « au milieu de la semaine » pascale, le mercredi 3 Avril
30 Jésus-Christ a fait « cesser le
sacrifice et l’offrande » animaliers du rite hébreu, en offrant sa vie
pour expier les péchés de ses seuls élus. Le jour de sa mort, Jésus était âgé
de 35 ans et 13 jours. Mourant victorieux sur le péché et sur la mort, Jésus
pouvait remettre son esprit à Dieu, disant : « Tout est accompli ». Sa victoire sur la mort a été confirmée
ensuite par sa résurrection. Il a ainsi accompagné et instruit ses apôtres et
ses disciples jusqu’à ce que, sous leurs regards, il est monté au ciel avant la
fête de Pentecôte, selon le témoignage donné dans Actes 1 :1 à 11. Mais
les anges préparèrent en cette occasion l’annonce de son retour glorieux,
disant : « Hommes galiléens,
pourquoi vous tenez-vous ici, regardant vers le ciel ? Ce Jésus, qui a été élevé d'avec vous dans le ciel, viendra de la même manière que vous
l'avez vu s'en allant au ciel ». A Pentecôte, il a commencé son
ministère céleste de « Saint-Esprit » qui lui permet d’agir jusqu’à
la fin du monde, au même moment, dans l’esprit de chacun de ses élus dispersés
sur la terre. C’est alors que son nom
prophétisé dans Esa.7:14, 8:8 et Matt.1:23, « Emmanuel » qui signifie, « Dieu avec nous », prend,
encore plus, son véritable sens.
Les
précisions apportées dans ce document constituent des récompenses que Jésus
donne à ses élus en signe d’appréciation de leur démonstration de foi. C’est
ainsi que la date de sa mort nous permet de connaître et de partager avec lui
celle de son retour final glorieux qu’il a programmé pour le premier jour du
printemps de l’année 2030 ; soit, 2000 ans après le printemps de sa
crucifixion du 3 Avril 30.
Sainteté et
sanctification
La
sainteté et la sanctification sont inséparables et conditions du salut
offert par Dieu en Jésus-Christ. Paul le rappelle dans Héb.12:14 : « Recherchez la paix avec tous, et la
sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ».
Ce concept divin de « sanctification » doit être
parfaitement compris car il concerne « tout ce qui appartient à
Dieu » et comme tous les propriétaires, il ne se laisse pas déposséder
sans conséquence pour ceux qui osent le faire. Or, inutile de recenser et
d’établir la liste des choses qui lui appartiennent ; Créateur de la vie
et de tout ce qu’elle contient, tout lui appartient. Il a donc droit de vie et
de mort sur toutes ses créatures vivantes. Cependant laissant à toutes, le
droit de vivre avec lui ou de mourir sans lui, ses élus le rejoignent par un
choix libre et volontaire pour lui appartenir éternellement. Cette réconciliation
avec lui fait de ses élus sa propriété. Ceux qu’il accueille et reconnaît
entrent dans son concept de sanctification
qui concernait déjà toutes les lois auxquelles la vie sur terre est soumise. La
sanctification consiste donc à accepter de se soummettre aux lois physiques et
morales établies, et donc approuvées, par Dieu. C’est à ce double titre, que le
sabbat et les dix commandements expriment concrètement cette sanctification
divine dont la transgression va exiger la mort du Messie Jésus.
Ce concept de la sanctification est si
fondamental que Dieu a trouvé bon de le définir dès le début de la Bible dans
Gen.2 :3, en sanctifiant le septième jour. Il n’est donc pas étonnant que
ce chiffre sept devienne son « sceau royal » dans toute la Bible et
plus particulièrement Dans Apo.7:2 : « Et
je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le
sceau du Dieu vivant ; il cria d'une voix forte aux quatre anges à qui il
avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit : ».
Ceux qui ont des oreilles pour entendre la suggestion de l’Esprit subtil de
Dieu auront relevé que ce « sceau du Dieu vivant » est cité
dans ce chapitre « 7 » d’Apocalypse.
En ce jour de Pâque et de sabbat du 3
Avril 2021, anniversaire de la mort de notre Sauveur Jésus-Christ, l’Esprit de
Dieu a dirigé ma pensée sur le sanctuaire hébreu de Moïse et le Temple bâti par
le roi Salomon à Jérusalem. J’y ai relevé un détail qui vient fortement
confirmer l’interprétation que j’ai donnée de ce sanctuaire ; à savoir, un
rôle prophétique du grand projet salvateur préparé pour les élus rachetés par
Dieu.
Depuis 1948, toujours porteurs de la
malédiction divine due à leur refus de reconnaître Jésus-Christ pour le
« Messie » envoyé par Dieu, les Juifs ont retrouvé leur terre
nationale. Depuis, une idée, une seule pensée les obsède : rebâtir le
Temple de Jérusalem. Hélas pour eux, cette chose n’aura jamais lieu, car Dieu a
pour l’empêcher une bonne raison ; son rôle s’est achevé par la mort et la
résurrection de Jésus-Christ. La sainteté du temple a trouvé son entier
accomplissement dans l’âme du « Messie », dans sa chair et son
esprit, parfaits et sans aucune tache. Jésus a révélé cette leçon en disant
dans Jean 2:14, en parlant de son corps : « détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai ».
La fin de l’utilité du temple a été
confirmée par Dieu de plusieurs manières. En premier, il l’a fait détruire en
l’an 70 par les troupes romaines de Titus, conformément à l’annonce prophétisée
dans Daniel 9:26. Ensuite, ayant chassé les Juifs, il a livré l’emplacement du
temple à la religion de l’islam qui y a bâti deux mosquées ; la plus ancienne
« Al-Aqsa » et le dôme du Rocher. Israël n’a donc, de la part de
Dieu, ni la possibilité, ni l’autorisation de rebâtir son temple. Car cette
reconstruction fausserait son projet de salut prophétisé.
Le temps de validité du temple de
Jérusalem était gravé dans la forme de sa construction. Mais pour y voir plus
clairement, nous devons déjà examiner les détails révélés de cet édifice
religieux porteur de la sainteté. Relevons que le temple devait être bâti par
le roi David qui en exprimait le désir et avait choisi Jérusalem pour
l’accueillir ; Dieu était d’accord. Pour ce faire, il avait embelli et
fortifié cette ancienne ville nommée « Jébus » du temps d’Abraham.
Ainsi, entre David et « le fils de David », le « Messie »,
il s’est écoulé « mille ans ». Mais Dieu ne le lui permit pas, et il
lui en fit connaître la raison ; il était devenu un homme de sang en
faisant tuer son serviteur fidèle « Urie le Héthien » pour prendre sa
femme, « Bath-Schéba », devenue plus tard la mère du roi Salomon.
Ainsi David porta le prix de sa faute, punie par la mort de son premier fils,
né de Bath-Schéba, ensuite, ayant fait sans l’ordre de Dieu le dénombrement de
son peuple, il fut puni et Dieu lui proposa de choisir son châtiment entre
trois choix. Selon 2 Sam.24:15, il choisit la mortalité de la peste épidémique
qui fit en trois jours 70 000 victimes frappées de mort.
Dans 1 Rois 6, nous trouvons la
description du temple bâti par Salomon. Il lui donne pour nom, « maison à
YaHWéH ». Ce terme « maison » suggère un lieu de regroupement
familial. La maison bâtie prophétise la famille du Dieu créateur rédempteur.
Elle se compose de deux éléments contigus : le sanctuaire et le temple.
Sur la terre, s’accomplissent des rites
religieux qui se pratiquent dans la zone autorisée pour l’homme. Salomon la
nomme : temple. Dans le prolongement du lieu très saint, qu’il nomme,
sanctuaire, et dont il est séparé uniquement par un voile, la pièce du temple
est de quarante coudées de long soit, deux fois plus grande que le sanctuaire.
Le temple couvre ainsi les 2/3 de l’ensemble de la maison entière.
Bien que construit plus tard au temps de
Moïse, l’alliance juive est entièrement placée sous l’égide de l’alliance
conclue entre Dieu et Abraham au début du troisième millénaire depuis Adam. Le
« Messie va se présenter au peuple juif au début du cinquième millénaire
soit, 2000 ans plus tard. Or, le temps imparti par Dieu à la terre pour sa
sélection d’élus est de 6000 ans. Nous retrouvons ainsi pour le temps, la
proportion 2/3 + 1/3 de la maison de YaHWéH. Et dans cette comparaison, les 2/3
de l’alliance d’Abraham correspondent aux 2/3 de la maison de YaHWéH qui
s’achèvent sur le voile séparateur. Ce voile tient un rôle principal puisqu’il
marque le passage du terrestre au céleste ; ceci en sachant que ce
changement marque l’achèvement du rôle prophétique du temple terrestre. Ces
notions donnent au voile séparateur le sens du péché qui sépare le Dieu céleste
parfait de l’homme terrestre imparfait et pécheur depuis Adam et Eve. Le voile
séparateur possède un double caractère, car il doit être conforme à la
perfection céleste et à l’imperfection terrestre des deux pièces reliées. C’est
alors que le rôle du Messie apparaît car il incarne parfaitement cette
caractéristique. Dans sa perfection divine, Jésus-Christ est devenu péché en
portant ceux de ses élus à leur place pour les expier et en payer le prix
mortel.
Cette analyse nous conduit à voir dans
le sanctuaire l’image d’une succession prophétique des grandes phases
spirituelles marquées tous les 2000 ans : 1er sacrifice offert
par Adam – Sacrifice offert par Abraham au Mont Morija futur Golgotha –
Sacrifice du Christ au pied du Mont Golgotha – Sacrifice des derniers élus
empêché par le retour glorieux du sauveur Jésus-Christ en Micaël.
Pour Dieu pour lequel selon 2 Pierre
3:8, « un jour est comme mille ans,
et mille ans comme un jour », (voir aussi Psaume 90:4), le programme
terrestre se construit sur l’image de la semaine en une succession de : 2
jours + 2 jours + 2 jours. Et derrière cette succession s’ouvre un « septième jour » éternel.
Le contenu des deux pièces de la maison
sainte est extrêmement révélateur.
Le
sanctuaire ou lieu très saint
Les deux chérubins aux ailes déployées
Le sanctuaire appelé lieu très saint
mesure 20 coudées de longueur sur 20 coudées de largeur. C’est un carré
parfait. Et sa hauteur est également de 20 coudées ; ce qui en fait un
cube ; l’image triplique de la perfection (= 3 : L = l = H) ;
ceci comme la description de la « nouvelle
Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de Dieu » dans Apo.20. Ce lieu
très saint est interdit par Dieu à l’homme sous peine de mort. La raison est
simple et logique ; ce lieu ne peut accueillir que Dieu parce qu’il
symbolise le ciel et image le caractère céleste de Dieu. Dans sa pensée se
trouve son plan de salut dans lequel tous les éléments symboliques qui sont
installés dans ce sanctuaire jouent leur rôle. La réalité est en Dieu dans la
dimension céleste, et sur terre, il donne par des symboles l’illustration de
cette réalité. J’arrive ainsi à aborder le sujet de cette découverte spécifique
de cette Pâque 2021. Nous lisons dans 1 Rois 6:23 à 27 : « Il fit dans le sanctuaire deux chérubins de
bois d'olivier sauvage, ayant dix coudées de hauteur. Chacune des deux
ailes de l'un des chérubins avait cinq coudées, ce qui faisait dix coudées de
l'extrémité d'une de ses ailes à l'extrémité de l'autre. Le second chérubin
avait aussi dix coudées. La mesure et la forme étaient les mêmes pour les deux
chérubins. La hauteur de chacun des deux chérubins était de dix coudées.
Salomon plaça les chérubins au milieu de la maison, dans l'intérieur. Leurs
ailes étaient déployées : l'aile du premier touchait à l'un des murs, et l'aile
du second touchait à l'autre mur; et leurs autres ailes se rencontraient par
l'extrémité au milieu de la maison ».
Ces chérubins n’existaient pas dans le
tabernacle de Moïse, mais en les plaçant dans le temple de Salomon, Dieu
éclaire la signification de ce lieu très saint. Dans le sens de sa largeur, la
pièce est traversée par les deux paires d’ailes des deux chérubins, lui donnant
ainsi une norme céleste, effectivement inaccessible pour l’être humain qui ne
vit que sur la terre. J’en profite ici pour dénoncer et rétablir une vérité
concernant ces chérubins auxquels, dans un délire mystique païen, des peintres
aussi célèbres que « Michel Ange » ont donné l’aspect de bébés ailés
jouant d’instruments ou tirant des flèches à l’arc. Il n’y a dans le ciel aucun
bébé. Et pour Dieu, selon Psa.51:5 ou 7 : « Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère m'a conçu dans le péché »,
et Rom.3:23 : « Car tous ont
péché et sont privés de la gloire de Dieu », il n’existe pas de bébé
innocent ou pur, car depuis Adam, l’homme naît pécheur par héritage. Les anges
célestes ont tous été créés à l’état de jeunes hommes, comme le fut Adam sur la
terre. Ils ne vieillissent pas et restent perpétuellement les mêmes. La
vieillesse est une caractéristique uniquement terrestre, conséquence du péché et
de la mort, son salaire final, selon Rom.6:23.
L’arche
de la Sainte Alliance
1 Rois 8:9 : « Il n'y avait dans l'arche que les
deux tables de pierre, que Moïse
y déposa en Horeb, lorsque l'Éternel fit alliance avec les enfants d'Israël, à
leur sortie du pays d'Égypte ».
Dans le sanctuaire ou lieu très saint se
trouvent donc deux énormes chérubins aux ailes déployées, symboles du caractère
actif céleste, mais aussi et surtout, l’arche
de l’alliance qui est placée au
centre de la pièce entre les deux grands chérubins. Car c’est pour
l’abriter que la maison est construite. Dans l’ordre dans lequel Dieu présente
à Moïse les choses religieuses qu’il va devoir faire réaliser, se trouve en
première, l’arche de l’alliance. Mais ce contenant est moins précieux que son
contenu : les deux tables de pierre sur lesquelles de son doigt Dieu a
gravé son ultra sainte loi des dix commandements. Elle est le reflet de sa
pensée, de sa norme, de son caractère inchangeable. Dans une étude séparée
(2018-2030, l’ultime attente adventiste), j’ai déjà démontré son caractère
prophétique pour l’ère chrétienne. Dans le sanctuaire, nous lisons la pensée
secrète de Dieu. On y trouve, les éléments qui favorisent et rendent possible
la communion avec lui. Autant dire que le pécheur qui reste un transgresseur
volontaire de ses dix commandements se trompe lui-même s’il croît pouvoir se
réclamer de son salut. La relation repose uniquement sur la foi placée sur les
réalités symbolisées trouvées dans ce lieu très saint. En dix commandements, Dieu
résume sa norme de la vie prescrite pour les êtres humains formés à son
image ; ce qui signifie que Dieu lui-même honore et met ses commandements
en pratique. La vie donnée à l’homme repose sur le respect de ces
commandements. Et leur transgression donne naissance au péché puni par la mort
du coupable. Et depuis Adam et Eve, la désobéissance a placé l’humanité entière
sous cette condition mortelle. La mort est donc tombée sur les humains comme
une maladie sans remède pour guérir.
Le
propitiatoire
Dans le sanctuaire, au-dessus du
propitiatoire, image symbolique de l’autel sur lequel l’agneau de Dieu devra
être immolé, deux autres anges plus petits portent leur regard sur l’autel et
leurs ailes se rejoignent au milieu. Dans cette image, Dieu montre l’intérêt
que les anges fidèles donnent au plan de salut qui repose sur la mort
expiatoire de Jésus-Christ. Car, Jésus, est descendu du ciel pour revêtir
l’aspect d’un bébé humain. Celui qui a donné sa vie sur la croix de Golgotha a
été en premier leur ami céleste « Micaël », chef des anges et
expression céleste visible du Dieu Esprit créateur et les anges se donnent à
juste titre celui de « compagnons de
service » de ses élus.
Dans le lieu très saint, l’arche
recouverte par le propitiatoire se trouve placée sous les ailes des deux grands
et des plus petits chérubins. Dans cette image, nous retrouvons l’illustration
de ce verset de Mal.4:2 : « Mais
pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le
soleil de la justice, et la
guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez, et vous sauterez comme
les veaux d'une étable ». Le propitiatoire, symbole préfigurant la
croix sur laquelle Jésus fut crucifié, apportera en effet la guérison contre la
maladie mortelle du péché. Jésus est mort pour délivrer du péché et il s’est
ressuscité pour délivrer ses élus des mains méchantes des pécheurs impénitents
et rebelles. La transgression de la loi contenue dans l’arche valut la mort
pour toutes les créatures humaines terrestres. Et pour les élus sélectionnés
par Dieu en Christ, pour eux seuls, le propitiatoire placé au-dessus de l’arche
contenant la loi transgressée a fait triompher la vie éternelle dans laquelle
ils vont entrer à l’heure de la première résurrection ; celle des saints
rachetés par le sang versé par Jésus-Christ sur ce propitiatoire. Leur guérison
de la mort sera alors totale. Selon Mal.4:2, les chérubins sont l’image du Dieu
Esprit céleste qu’Apo.4 désigne par le symbole des « quatre êtres vivants ». Car, la guérison rattachée au
propitiatoire est bien placée sous les deux ailes centrales des deux grands
chérubins.
De même que dans le rite hébreu annuel
du « jour des expiations », le sang animal du bouc était apporté par
aspersion sur le devant et sur le propitiatoire, vers l’Orient, il était
nécessaire que le sang de Jésus-Christ vienne réellement couler lui aussi sur
ce même propitiatoire. A cette fin, Dieu n’a pas fait appel au service d’un
sacrificateur humain. Il avait tout prévu et organisé d’avance, en faisant
transporter, au temps du prophète Jérémie, l’arche et les choses saintes du
lieu très saint et du lieu saint dans une grotte située dans le sous-sol au
pied du mont Golgotha, sous un sol rocheux, à six mètres de profondeur, juste
au-dessous de la cavité cubique de 50 cm, creusée en surface dans le roc, dans
laquelle les soldats romains ont dressé la croix sur laquelle Jésus fut
crucifié. Par une longue et profonde faille créée par le tremblement de terre
évoqué dans la Bible, son sang a littéralement coulé sur le côté gauche du
propitiatoire soit, du côté droit du Christ crucifié. Ainsi, ce n’est pas sans
raison que Matt.27:51 témoigne de ces choses : « Et voici, le voile du temple se déchira en
deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, …». En 1982, un examen scientifique a révélé que
le sang séché recueilli par Ron Wyatt était anormalement composé de 23
chromosomes X et d’un seul et unique chromosome Y. Le divin créateur a tenu à
laisser derrière lui, une preuve de sa divine nature qui s’ajoute à son saint
suaire sur lequel l’image de son visage et son corps apparaissent en négatif.
Ainsi, la loi transgressée contenue dans l’arche a obtenu sa complète
réparation en recevant sur son autel le sang réellement pur de tout péché de
notre Sauveur Jésus-Christ. Car en révélant ces choses à Ron Wyatt, Dieu n’a
pas chercher à satisfaire une curiosité humaine, mais il a voulu renforcer la
doctrine de la sanctification de sa divinité en Jésus-Christ. Car ayant un sang
différent des autres humains, il donne une raison de croire à sa nature parfaite
et pur, exempte de toute forme du péché. Il confirme ainsi qu’il est venu
incarner un nouvel ou « dernier
Adam » comme le dit Paul dans 1 Cor.15:45, car bien que vu, entendu et
mis à mort dans un corps de chair semblable au notre, il était sans aucun lien
génétique avec l’espèce humaine. Un tel souci du détail dans l’accomplissement
de son projet salvateur révèle l’importance que Dieu donne aux symboles de son
enseignement. Et on comprend mieux pourquoi, Moïse fut puni pour avoir faussé
ce projet salvateur divin en ayant frappé deux fois le rocher d’Horeb. La
deuxième fois, selon l’ordre donné par Dieu, il devait seulement lui parler
pour obtenir l’eau.
La
verge de Moïse, la manne, le rouleau de Moïse
Nom.17:10 : « YaHWéH dit à Moïse : Reporte la verge
d'Aaron devant le témoignage, pour
être conservée comme un signe pour les enfants de rébellion, afin que tu fasses
cesser de devant moi leurs murmures et qu'ils ne meurent point ».
Exo.16:33-34 : « Et Moïse dit à Aaron: Prends un vase, mets-y
de la manne plein un omer, et dépose-le devant
YaHWéH, afin qu'il soit conservé pour vos descendants. Suivant l'ordre donné
par YaHWéH à Moïse, Aaron le déposa devant
le témoignage, afin qu'il fût conservé ».
Deut.31 :26 : « Prenez ce livre de la loi, et mettez-le à côté de l'arche de l'alliance de
YaHWéH, votre Dieu, et il sera là comme témoin contre toi ».
Sur la base de ces versets, pardonnons à
l’apôtre Paul son erreur qui l’a conduit à placer ces éléments dans l’arche et
non à côté ou devant elle, dans Héb.9:3-4 : « Derrière le second voile se trouvait la partie du tabernacle appelée le
saint des saints, renfermant l'autel d'or pour les parfums,
et l'arche de l'alliance, entièrement recouverte d'or. Il y avait dans
devant l'arche un vase d'or contenant la manne, la verge d'Aaron, qui avait
fleuri, et les tables de l'alliance ». De même, l’autel des parfums
n’était pas dans le sanctuaire mais du côté temple devant le voile. Mais les
éléments déposés à côté de l’arche étaient là pour témoigner des miracles
accomplis par Dieu pour son peuple hébreu devenu Israël, une nation libre et
responsable.
A coté de l’arche, la verge de Moïse et
d’Aaron, exige la confiance aux vrais prophètes de Dieu. Selon Deu.8:3, la
manne rappelle aux élus avant Jésus que « l’homme ne vivra pas seulement de pain et d’eau mais de toute parole
sortie de la bouche de YaHWéH ». Et cette parole y est aussi
représentée sous la forme du rouleau écrit par Moïse, sous la dictée de Dieu.
Au dessus de l’arche, l’autel du propitiatoire enseigne que sans la foi au
sacrifice volontaire de la vie de Jésus-Christ, le lien avec Dieu est
impossible. Cet ensemble de choses constitue la base théologique de la nouvelle
alliance actée sur le sang humain versé par Jésus-Christ. Et très logiquement,
le jour où, en lui, le projet de Dieu a été atteint et accompli, le rôle des
symboles et de la fête du « Yom Kippur » ou « jour des
expiations » qui le prophétisait est devenu caduque et inutile. Devant la
réalité les ombres s’effacent. C’est pourquoi le temple, dans lequel les rites
prophétiques étaient pratiqués, devait disparaître et ne jamais plus
reparaître. Comme Jésus l’a enseigné, l’adorateur de Dieu doit l’adorer « en esprit et en vérité »,
ayant « un libre accès » à
son Esprit céleste par la médiation de Jésus-Christ. Et cette adoration n’est
pas rattachée à un quelconque lieu terrestre, ni en Samarie, ni à Jérusalem, et
encore moins à Rome, Saint-Jacques de Compostelle, Lourdes ou La Mecque.
Bien que non rattachée à un lieu terrestre,
la foi est démontrée par des œuvres que Dieu a préparées d’avance pour ses élus
pendant qu’ils vivent sur la terre. Le symbolisme du sanctuaire a cessé au
début du cinquième millénaire après 4000 années de temps du péché. Et si le
projet de Dieu avait été construit sur 4000 ans les élus seraient entrés dans
le repos de Dieu prophétisé par le sabbat hebdomadaire. Mais ce ne fut pas le
cas, car depuis Zacharie, Dieu prophétise deux alliances. Il donne des
précisions sur la seconde, disant dans Zac.2:11 : « Beaucoup de nations s'attacheront à YaHWéH
en ce jour-là, et deviendront mon peuple ; j'habiterai au milieu de toi, et tu
sauras que YaHWéH des armées m'a envoyé vers toi. » Les deux alliances
sont imagées par « deux oliviers »
dans Zac.4:11 à 14 : « Je pris
la parole et je lui dis : Que signifient ces deux oliviers, à la droite du
chandelier et à sa gauche ? Je pris
une seconde fois la parole, et je lui dis : Que signifient les deux
rameaux d'olivier, qui sont près des deux conduits d'or d'où découle l'or ? Il
me répondit : Ne sais-tu pas ce qu'ils signifient ? Je dis: Non, mon seigneur. Et il dit :
Ce sont les deux oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre
». La lecture de ces versets me fait découvrir une subtilité sublime du Dieu
créateur, Saint Esprit inspirateur de la parole biblique. Zacharie est obligé
de demander deux fois ce que
signifient les « deux oliviers »
pour que Dieu lui réponde. Ceci parce que le projet de l’alliance divine va
connaître deux phases
successives mais que la seconde phase est enseignée par les leçons de la
première. Elles sont deux, mais en réalité ne sont qu’une, car la seconde n’est
que l’aboutissement de la première. En effet, que vaut l’ancienne alliance sans
la mort expiatoire du Messie Jésus ? Rien, pas même la queue d’une poire,
comme l’aurait dit le moine Martin Luther. Et c’est la cause du drame qui
touche aujourd’hui encore les Juifs nationaux. Dans ces versets Dieu
prophétise, également, leur rejet de la nouvelle alliance par la réponse que
Zacharie donne à la question « Ne
sais-tu pas ce qu'ils signifient ? Je dis : Non, mon seigneur ». Car en effet, les Juifs
nationaux vont ignorer cette signification jusqu'au moment de la dernière
épreuve précédant le retour de Jésus-Christ où ils se convertiront ou
confirmeront leur refus au prix de leur existence.
Visiblement, la conversion chrétienne
des peuples païens l’a prouvé, le plan divin s’est bien accompli en la personne
de Jésus-Christ et c’est l’unique signe que Dieu offre encore aux Juifs
nationaux pour rester dans son alliance sainte. Ainsi confirmée, cette
deuxième ou nouvelle alliance devait s’étendre sur le dernier tiers des 6000
années du temps du péché terrestre. Et ce n’est que par son retour glorieux
final que Jésus-Christ marquera le temps de l’achèvement de la seconde
alliance ; car jusqu’à ce retour, l’enseignement prophétisé par les
symboles reste utile pour comprendre le projet global préparé par Dieu puisque
nous lui devons la connaissance du temps de son retour glorieux : le début
du printemps 2030. Ainsi, en 1844, en donnant le sabbat à ses élus
sélectionnés, Dieu s’appuie sur les leçons inscrites dans le symbolisme du
sanctuaire hébreu et du temple de Salomon. Il dénonce le péché du dimanche
catholique hérité de l’empereur Constantin depuis le 7 Mars 321, en suggérant
le besoin d’une nouvelle « purification du sanctuaire » qui a
réellement été accomplie une fois pour toutes en Jésus-Christ crucifié et
ressuscité. Dieu a en effet attendu l’année 1844 pour dénoncer plus clairement
sa condamnation du « dimanche romain ». Car son adoption, a replacé
la foi chrétienne originellement pure, sous la malédiction du péché qui rompt
la relation avec Dieu conformément à l’annonce donnée dans Dan.8:12.
La sanctification implique donc
obligatoirement le respect du saint sabbat, lui-même sanctifié par Dieu dès la
fin de la première semaine de sa création du système terrestre. D’autant plus
qu’il prophétise l’entrée des élus dans le repos obtenu par la victoire de
Jésus et qu’il est présent dans le quatrième des dix commandements de Dieu
contenus dans l’arche du témoignage dans le lieu très saint, le sanctuaire,
symbole de l’Esprit du Dieu céleste trois fois saint soit, saint dans la
perfection de ses trois rôles successifs de Père, Fils et Saint-Esprit. Toutes
les choses qui s’y trouvent sont chères au cœur de Dieu et doivent l’être tout
autant dans les pensées et les cœurs de ses élus, ses enfants, gens de sa
« maison ». La sélection de l’authentique sainteté des élus est ainsi
établie et identifiée.
Contrairement à la loi de Moïse qui
subit des adaptations à l’avancement du projet de Dieu, ce qui est gravé sur
des pierres prend une valeur perpétuelle jusqu’à la fin du monde. Et c’est le
cas de ses dix commandements dont aucun des dix ne peut être modifié et encore
moins, supprimé, comme la Rome papale a osé le faire pour le deuxième de ces
dix commandements. L’intention diabolique de tromper les candidats pour
l’éternité apparaît dans le rajout d’un commandement afin d’en conserver le
nombre de dix. Mais l’interdiction divine de se prosterner devant des
créatures, des images taillées ou des représentations a bel et bien été
supprimée. On peut regretter ce type de chose mais cela permet néanmoins de
démasquer la fausse foi. Celui qui ne cherche pas à comprendre et reste
superficiel subit logiquement la conséquence de son comportement ; il
ignore les modalités de son jugement jusqu’à sa condamnation par Dieu.
Le
temple ou lieu saint
Quittons l’aspect céleste religieux vu
du ciel pour le regarder sous celui que la sainteté religieuse lui donne sur la
terre. On le découvre dans les éléments placés dans la partie
« temple » de la « maison à YaHWéH ». Dans le tabernacle du
temps de Moïse, cette pièce était la tente d’assignation. Ils sont trois, ces
éléments et ils concernent la table des pains de proposition, le chandelier à
sept conduits et sept lampes et l’autel des parfums placé juste devant le voile
au milieu de la pièce. En venant de dehors, la table des pains est à gauche, au
Nord et le chandelier est à droite, au Sud. Ces symboles sont ceux d’une
réalité qui prend forme dans la vie des élus rachetés par le sang versé par
Jésus-Christ. Ils sont parfaitement complémentaires et indissociables.
Le
chandelier d’or à sept lampes
Exo.26 :35 : « Tu mettras la table en dehors du voile, et
le chandelier en face de la table, au côté méridional du tabernacle ; et tu
mettras la table au côté septentrional ».
Dans le temple, il est placé à gauche,
du coté Sud. La lecture des symboles s’effectue dans le temps, du Sud vers le
Nord. Le chandelier image l’Esprit et la lumière de Dieu dès le commencement de
l’ancienne alliance. L’alliance sainte repose déjà sur le sacrifice de « l’agneau de Dieu » pascal symbolisé
et précédé par des agneaux ou des jeunes béliers offerts en sacrifice depuis
Adam. Dans Apo.5:6 les symboles du chandelier lui sont attachés : « sept yeux qui sont les sept esprits de
Dieu envoyés par toute la terre » et « sept cornes » qui lui attribuent la sanctification de la
puissance.
Le chandelier est là pour répondre au
besoin de lumière des élus. Ils l’obtiennent au nom de Jésus-Christ en qui se
tient la sanctification (= 7 ) de la lumière divine. Cette sanctification est
symbolisée par le chiffre « sept » présent dans la révélation
biblique depuis la création de la semaine de sept jours dès le commencement.
Dans Zacharie, l’Esprit impute « sept
yeux » à la pierre principale sur laquelle Zorobabel va reconstruire
le temple de Salomon détruit par les Babyloniens. Et il dit de ces « sept yeux » : « Ces sept sont les yeux de YaHWéH, qui
parcourent toute la terre. » Dans Apo.5:6, ce message est
attribué à Jésus-Christ, « l’agneau
de Dieu » : « Et je
vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des
vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu
envoyés par toute la terre». Ce verset affirme, avec force, la sanctification
de la divinité du Messie Jésus. Le grand Dieu créateur s’est envoyé lui-même
sur la terre pour y accomplir en Jésus son sacrifice expiatoire volontaire.
C’est à l’action de cet Esprit divin que je dois les explications présentées
dans mes ouvrages. La lumière est progressive et la connaissance croît avec le
temps. Nous lui devons toute notre compréhension de ses paroles prophétiques.
L’autel
des parfums
En offrant son corps physique à la mort,
dans la norme parfaite de son esprit et de toute son âme, Jésus-Christ porte
devant Dieu une agréable odeur que le rite hébreu symbolise par des parfums.
Christ est représenté dans ces parfums mais aussi dans le rôle de l’officiant
qui les offre.
Juste devant le voile, et face à l’arche
du témoignage et de son propitiatoire, il y a l’autel des parfums qui confère à
l’officiant, le souverain sacrificateur, son rôle d’intercesseur pour les
fautes commises par ses seuls élus. Car Jésus n’a pas pris sur lui les péchés
du monde entier, mais uniquement ceux de ses élus auxquels il donne des signes
de sa reconnaissance. Sur la terre, le souverain sacrificateur n’a qu’une
valeur symbolique prophétique, car le droit d’intercession n’appartient qu’au
Christ Sauveur. L’intercession est son droit exclusif et il a un caractère
« perpétuel » selon l’ordre
de Melchisédec comme cela est précisé de façon complémentaire dans
Dan.8:11-12 : « Elle s'éleva
jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et renversa
le lieu de son sanctuaire. L'armée fut livrée avec le sacrifice
perpétuel, à cause du péché ; la corne jeta la vérité par terre, et réussit
dans ses entreprises » ; et dans Héb.7:23. Les mots « sacrifice » barrés ne sont
pas cités dans le texte hébreu originel. Dans ce verset, Dieu dénonce les
conséquences de la domination papale romaine. La relation directe du chrétien
avec Jésus est détournée au profit du chef papal ; Dieu perd ses
serviteurs qui y perdent leur âme. Dans sa perfection divine, seul Dieu en
Christ peut légitimer son intercession, car il offre, en rançon pour ceux pour
qui il intercède, son sacrifice compassionnel volontaire qui porte une agréable
odeur pour le Dieu juge Amour et Justice qu’il représente en même temps. Son
intercession n’a rien d’automatique, il l’exerce ou non, selon que le suppliant
le mérite ou pas. L’intercession de Jésus-Christ est motivée par sa compassion
pour les faiblesses naturelles charnelles de ses élus, mais personne ne peut le
tromper, il juge et combat avec justice et droiture et reconnaît ses vrais
adorateurs et esclaves ; ce que sont ses vrais disciples. Dans le rituel,
les parfums symbolisent l’agréable odeur de Jésus qui peut ainsi à ce titre
offrir les prières de ses saints fidèles avec son parfum personnel agréable
pour Dieu. Le principe est semblable à l’assaisonnement d’un plat qui doit être
consommé. Image prophétique du Christ vainqueur, le Souverain sacrificateur
terrestre devient caduc et doit disparaître ainsi que le temple dans lequel il
pratique ses rites religieux. Le principe de l’intercession demeure après cela,
car les prières adressées à Dieu par les saints sont présentées au nom et par
les mérites de Jésus-Christ intercesseur céleste et Dieu en plénitude en même
temps.
La
table des pains de proposition
Dans le temple, elle est placée à droite,
du coté Nord. Les pains de proposition imagent la nourriture spirituelle que
constitue la vie de Jésus-Christ, véritable manne céleste donnée aux élus. Il y
a douze pains comme il y a douze tribus dans l’alliance divine et humaine
accomplie en Jésus-Christ pleinement Dieu (= 7) et pleinement Homme (=
5) ; le chiffre douze étant le chiffre de cette alliance entre Dieu et
l’homme, Jésus-Christ en est l’application et le modèle parfait. C’est sur lui
que Dieu construit ses alliances sur les 12 patriarches, les 12 apôtres de
Jésus, les 12 tribus scellées dans Apo.7.
Dans la lecture de son orientation au Nord du « temple »,
cette table se trouve du côté de la nouvelle alliance et du côté du grand
Chérubin placé à gauche dans le sanctuaire.
Le
parvis
L’autel des sacrifices
Dans Apocalypse 11 :2, l’Esprit
impute au « parvis » du
sanctuaire, un sort particulier : « Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas ; car il a été
donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant
quarante-deux mois ». Le « parvis »
désigne la cour extérieure située avant l’entrée du lieu saint ou temple
couvert. Nous y trouvons des éléments du rituel religieux qui concernent
l’aspect physique des êtres. En premier, se présente l’autel des sacrifices sur
lequel les animaux sacrifiés sont brûlés. Depuis la venue de Jésus-Christ qui
est venu accomplir le sacrifice parfait, ce rituel est devenu caduc et il a
pris fin conformément à la prophétie de Dan.9:27 : « Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant
la moitié de la semaine il fera
cesser le sacrifice et l'offrande ; le dévastateur commettra les choses
les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent
sur le dévastateur ». Dans Héb.10:6 à 9, la chose est
confirmée : « Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices
pour le péché. Alors j'ai dit:
Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour
faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d'abord: Tu n'as voulu et tu n'as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni
holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu'on offre selon la loi), il
dit ensuite : Voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la
première chose pour établir la seconde. C'est en vertu de cette volonté que
nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour
toutes ». Il semble que Paul, l’auteur présumé de cet épître adressé aux
« Hébreux », l’ait écrite sous la dictée de Jésus-Christ ; ce
qui justifie son immense lumière et son incomparable précision. En effet, seul
Jésus-Christ en personne pouvait lui dire : « (Dans le rouleau du livre il est question de moi) ». Mais le verset 8 du texte du Psaume 40
dit : « avec le rouleau du
livre écrit pour moi ». Cette modification peut donc être justifiée
par cette action personnelle du Christ auprès de Paul, qui est resté isolé
trois années en Arabie, préparé et instruit directement par l’Esprit. Et je le
rappelle, ce fut déjà le cas du rouleau écrit par Moïse qui l’écrivit sous la
dictée de Dieu.
La
mer, cuve des ablutions
Le deuxième élément du parvis est la
cuve des ablutions, préfiguration du rituel du baptême. Dieu lui donne pour nom
le mot « mer ». Dans l’expérience humaine la mer est synonyme de
« mort ». Elle a englouti les antédiluviens par son déluge et fait
mourir par noyade, toute la cavalerie du Pharaon qui poursuivait Moïse et son
peuple hébreux. Dans le baptême, obligatoirement en immersion totale, le vieil
homme pécheur est censé mourir pour ressortir de l’eau en nouvelle créature
rachetée et régénérée par Jésus-Christ qui lui impute sa parfaite justice.
Mais, ce n’est là qu’un principe théorique dont l’application va dépendre de la
nature du candidat qui se présente. Vient-il, comme Jésus, au baptême, pour
faire la volonté de Dieu ? La réponse est individuelle et Jésus impute ou
n’impute pas sa justice selon le cas. Ce qui est sûr, c’est que celui qui veut
faire sa volonté, va respecter avec joie et reconnaissance, la sainte loi
divine dont la transgression constitue le péché. Si celui-ci doit mourir dans
l’eau du baptême, il est hors de question qu’il renaisse dans le service du
Christ, si ce n’est accidentellement à cause de la faiblesse charnelle de
l’être humain.
Ainsi, lavé de ses péchés et revêtant la
justice imputée de Jésus-Christ, comme le sacrificateur de l’ancienne alliance,
l’élu chrétien peut entrer dans le lieu saint ou temple pour y servir Dieu en
Jésus-Christ. Le chemin de la vraie religion divine est ainsi révélé par cette
construction imagée car ce ne sont là que des symboles, la réalité va
apparaître dans les œuvres que l’élus justifié va porter devant les hommes, les
anges, et le Dieu créateur.
Le
projet de Dieu prophétisé en images
Dans son projet, Dieu a enlevé le péché
des élus par le sang de Jésus-Christ apporté sur le propitiatoire du sanctuaire
ou lieu très saint. Bénéficiant d’une autorisation de fouilles exceptionnelles
sur le site du Mont Golgotha à Jérusalem jusqu’en 1982, l’infirmier adventiste
archéologue Ron Wyatt a révélé que le sang de Jésus a véritablement coulé sur
le côté gauche du propitiatoire situé dans une grotte souterraine à six mètres
au-dessous de la croix de la crucifixion du Christ ; la chose ayant eut
lieu au pied du mont Golgotha. Dans le rite sacerdotal, le sacrificateur placé
dans le lieu saint fait face au propitiatoire et aux choses célestes installées
dans le lieu très saint, le sanctuaire. De ce fait, ce qui est à gauche de
l’homme se trouve à la droite de Dieu. De même, l’écriture de l’Hébreu se fait
de la droite vers la gauche de l’homme, prenant la direction Nord-Sud donc, de
la gauche vers la droite de Dieu. Ainsi, le projet des deux alliances est écrit
dans la lecture de ce lieu très saint, de la droite de l’homme vers sa
gauche ; soit l’inverse pour Dieu. Les Juifs de l’ancienne alliance ont
servi Dieu sous l’image symbolique du chérubin situé dans le sanctuaire à leur
droite. Durant leur alliance, le sang du bouc tué le « jour des
expiations » était apporté par aspersion sur le devant et sur le propitiatoire.
L’aspersion était faite sept fois avec son doigt par le souverain sacrificateur
en direction de l’Orient. Il est vrai que l’ancienne alliance était la phase
orientale de son projet salvateur. Les pécheurs à pardonner était eux-mêmes en
Orient, à Jérusalem. Le jour où Jésus a versé son sang, celui-ci est tombé sur
ce même propitiatoire, et la nouvelle alliance actée sur son sang et sa justice
a commencé sous le signe du deuxième chérubin situé à gauche, côté Sud. Ainsi,
vue par Dieu, cette progression s’est effectuée depuis sa gauche vers sa « droite », côté de sa bénédiction, selon qu’il est
écrit dans Psaumes 110:1 : « De
David. Psaume. Parole de YaHWéH à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je
fasse de tes ennemis ton marchepied ». Et confirmant Héb.7:17, les versets
4 à 7 précisent : « YaHWéH l'a
juré, et il ne s'en repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, A la
manière de Melchisédek. Le Seigneur, à ta droite, brise des rois au jour de sa
colère. Il exerce la justice parmi les nations : tout est plein de cadavres ;
il brise des têtes sur toute l'étendue du pays. Il boit au torrent pendant la
marche : c'est pourquoi il relève la tête ». C’est ainsi, que le doux, mais
juste, Jésus-Christ fait payer aux moqueurs et aux rebelles le prix de leur
mépris pour le témoignage sublime de son amour compassionnel pour ses élus
rachetés.
Afin qu’en entrant dans le parvis ou le
temple, les hébreux présentent leurs dos au « soleil levant » adoré
de tous temps par les païens en divers lieux sur la terre, Dieu a voulu que le
sanctuaire soit construit, sur sa longueur, dans l’axe Est-Ouest. Dans sa
largeur, le mur de droite du lieu très saint était donc situé au
« Nord » et le mur de gauche était du côté du « Sud ».
Dans Matt.23:37, Jésus s’est lui-même
donné l’image d’une « poule qui
protège sous ses ailes ses poussins » : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te
sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une
poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu
! ». C’est ce qu’enseignent, pour chacune des deux alliances
successives, les ailes déployées des deux chérubins. Selon Exo.19 :4, Dieu
se compare lui-même à un « aigle » :
« Vous avez vu ce que j'ai fait à
l'Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi ».
Dans Apo.12:14, il précise « grand
aigle » : « Et les deux
ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au
désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié
d'un temps, loin de la face du serpent ». Ces images illustrent la
même réalité : Dieu protège ceux qu’il aime parce qu’ils l’aiment, dans
les deux alliances successives, avant et après Jésus-Christ.
Enfin, symboliquement, le temple hébreu
représentait le corps du Christ, celui de l’élu et collectivement, l’Epouse du
Christ, son Elue, l’assemblée des élus. Pour toutes ces raisons, Dieu a fixé
des règles alimentaires sanitaires afin que ces diverses formes du temple
soient sanctifiées et respectées ; 1Cor.6:19 : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est
en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à
vous-mêmes? »
De
l’or, rien que de l’or
Il faut encore relever l’importance de
ce critère : tout le mobilier et les ustensiles, les chérubins et les murs
intérieurs eux-mêmes sont en or ou recouverts d’or battu. La caractéristique de
l’or, c’est son caractère inaltérable ; c’est là, l’unique valeur que Dieu
lui donne. Il n’est pas étonnant qu’il fasse de l’or le symbole de la foi
parfaite dont le modèle unique et parfait fut Jésus-Christ. L’intérieur du
temple et du sanctuaire imagent l’aspect intérieur de l’esprit de Jésus-Christ
habité par la sanctification, la pureté du Saint-Esprit de Dieu ; son
caractère était inaltérable et ce fut la cause de sa victoire sur le péché et
sur la mort. L’exemple donné par Jésus est présenté par Dieu comme le modèle à
imiter pour tous ses élus ; c’est son exigence, l’unique condition pour
devenir individuellement et collectivement compatible avec la vie céleste
éternelle, salaire et récompense des vainqueurs. Les valeurs qui étaient les
siennes doivent devenir les nôtres, nous devons lui ressembler comme des clones,
selon qu’il est écrit dans 1 Jean 2:6 : « Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché
lui-même ». La signification de l’or nous est donnée dans 1 Pierre
1:7 : « afin que l'épreuve
de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par
le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus
Christ apparaîtra, ». Dieu met à l’épreuve la foi de ses élus. Bien
qu’inaltérable, l’or peut contenir des traces de matériaux impurs, et pour l’en
débarrasser, il doit être chauffé et fondu. Les scories ou impuretés montent
alors à sa surface et peuvent être retirées. C’est l’image de l’expérience de
la vie terrestre des disciples rachetés au cours de laquelle Christ arrache le
mal et les purifie, en les soumettant à diverses épreuves. Et ce n’est que sous
la condition de leur victoire dans l’épreuve, qu’au terme de leur vie, leur
sort éternel est décidé par le grand Juge Jésus-Christ. Cette victoire ne peut
s’obtenir que par son soutien et son aide, selon qu’il a déclaré dans Jean 15:5-6 et 10 à 14 : « Je suis le cep, vous êtes les sarments.
Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans
moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté
dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les
jette au feu, et ils brûlent ». L’obéissance aux commandements divins
est exigée : « Si vous
gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai
gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. ». Mourir pour ses amis devient l’apogée
parfaite de la norme de son amour sublimé : « C'est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je
vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour
ses amis ». Mais cette reconnaissance par Jésus est
conditionnelle : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce
que je vous commande ».
Pour sa part, le chandelier à sept
lampes était fait en or massif. Il ne pouvait alors symboliser que la
perfection de Jésus-Christ. L’or trouvé ensuite dans les églises du
catholicisme romain est à l’image de la revendication de sa fausse foi. C’est
pourquoi, à l’opposé, les temples protestants étaient dépouillés de tous
ornements, humbles et austères. Dans le symbolisme du sanctuaire et du temple,
la présence de l’or prouve que le sanctuaire ne peut représenter que le divin
Jésus-Christ. Mais par extension, il est écrit qu’il est le Chef, la tête de
l’Eglise qui est son corps dans Eph.5:23-24 : « car le mari est le chef de la femme, comme
Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le
Sauveur. Or, de même que l'Église est
soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes
choses.» Mais ensuite l’Esprit précise : « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré
lui-même pour elle, afin de la
sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin
de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni
rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible ». Voici donc,
clairement exprimé, en quoi consiste la religion chrétienne véritable. Sa norme
n’est pas seulement théorique car c’est une pratique mise en œuvre dans toute
sa réalité. L’accord avec la norme de sa « parole »
révélée est exigé ; ce qui implique le respect des commandements et des
ordonnances de Dieu et la connaissance des mystères révélés dans ses prophéties
de la Bible. Ce critère, « irrépréhensible ou
irréprochable » des élus, est rappelé
et confirmé dans Apo.14:5 où il est imputé aux saints « adventistes »
du vrai retour final du Christ. Ils sont désignés par le symbole des « 144 000 » scellés du « sceau
de Dieu » dans Apo.7. Leur expérience est celle de l’entière sanctification. Cette étude montre que le tabernacle, le
sanctuaire, le temple et tous leurs symboles prophétisaient le grand projet
salvateur de Dieu. Ils ont trouvé leur but et leur accomplissement dans la
manifestation du ministère terrestre de Jésus-Christ révélé aux êtres humains.
Ainsi, la relation que l’élu entretient avec lui est de nature et de caractère
prophétique ; l’homme ignorant s’en remet au Dieu créateur qui sait
tout ; qui construit son avenir et le lui révèle.
L’étude du temple bâti par le roi
Salomon vient de nous démontrer qu’il ne faut pas confondre la partie
« temple » accessible aux hommes avec le « sanctuaire »
réservé exclusivement au Dieu céleste. En conséquence de ceci, le mot
« sanctuaire » utilisé à la place du mot « sainteté » dans
Dan.8:14 perd cette fois toute légitimité, car il concerne un lieu céleste où
aucune purification n’est nécessaire en 1843. Et au contraire, le mot
« sainteté » concerne les saints qui doivent rompre avec la pratique
du péché sur la terre pour être sanctifiés soit, sélectionnés pour l’élection
par Dieu.
A la mort de Jésus-Christ, le voile qui
séparait le « temple » du « sanctuaire » a été déchiré par
Dieu, mais seules les prières des saints allaient accéder spirituellement au
sanctuaire céleste où Jésus allait intercéder pour eux. La partie temple devait
poursuivre son rôle de maison de rassemblement des élus sur la terre. Il en est
de même en 1843, le principe se renouvelle. Le « temple » des saints
reste sur la terre et dans le « sanctuaire », uniquement céleste,
l’intercession du Christ reprend officiellement en faveur des seuls élus
adventistes sélectionnés. Il n’y a donc plus de « sanctuaire » sur la
terre dans la nouvelle alliance où son symbole disparaît. Il n’y reste que le
« temple » spirituel des élus rachetés.
Les seules souillures qui nécessitaient
une purification concernaient les péchés des hommes sur la terre, car aucun de
leur péché n’est venu souiller le ciel. Seule la présence du diable et de ses
démons rebelles pouvaient le faire, c’est pourquoi, vainqueur, en Micaël,
Jésus-Christ les a chassés du ciel et jetés sur la terre du péché où ils
doivent demeurer jusqu’à leur mort.
Il reste une chose à comprendre après
avoir évoqué le symbolisme de la sainteté. Aussi saints que soient ces symboles,
ce ne sont que des choses matérielles. La véritable sainteté est dans le
vivant, c’est pourquoi, Jésus-Christ était plus que le temple qui lui-même
existait uniquement pour abriter la loi de Dieu, image de son caractère et de
sa justice offensée par le pécheur terrestre. C’est uniquement pour servir de
support à l’enseignement de ses élus que Dieu a fait réaliser ces choses par
Moïse et ses ouvriers. C’est afin d’éviter des comportements idolâtres que Dieu
a autorisé un homme, son serviteur, Ron Wyatt, à retrouver et à toucher l’arche
de son témoignage en 1982. Car le « témoignage
de Jésus » qui « est
l’esprit de prophétie » lui est bien supérieur et plus utile depuis
qu’il est venu en personne révéler le sens du projet salvateur préparé pour ses
élus sélectionnés sur la terre. Ron Wyatt a été autorisé à filmer les dix
commandements sortis de l’arche par des anges, mais il a refusé de garder le
film. Ces faits le prouvent, Dieu connaissait d’avance son refus, mais ce choix
nous protège de l’idolâtrie qu’un tel enregistrement aurait pu produire chez
certains de ses élus plus vulnérables. Cette réalité nous a été révélée, afin
que nous la gardions dans les pensées de nos cœurs comme un doux privilège
donné par notre Dieu Amour.
Les séparations de la Genèse
Alors
que l’étude de cet ouvrage nous a révélé les secrets cachés dans les prophéties
de Daniel et Apocalypse, il me faut maintenant te faire découvrir les
prophéties qui étaient révélées dans le livre de la Genèse, mot qui signifie
« commencement ».
Attention !!!
Le témoignage que nous allons relever dans cette étude du livre de la Genèse
est sorti directement de la bouche de Dieu qui l’a dicté à son serviteur Moïse.
Ne pas croire à ce récit constitue le plus grand outrage qui puisse être fait à
Dieu directement, un outrage qui ferme définitivement la porte du ciel car il
révèle l’absence totale de « la foi,
sans laquelle il est impossible d’être agréable à Dieu », selon
Hébreux 11:6.
Dans
le prologue de son Apocalypse, Jésus a fortement insisté sur cette
expression : « Je suis l’alpha
et l’oméga, le commencement et la fin » qu’il cite de nouveau à la fin
de sa Révélation dans Apo.22:13. Nous avons déjà relevé le caractère
prophétique du livre de la Genèse, notamment au sujet de la semaine de sept
jours qui prophétisent sept mille ans. Ici, j’aborde ce livre de la Genèse sous
l’aspect du thème de la « séparation »
qui le caractérise tout particulièrement comme nous allons le voir.
Genèse 1
Le 1er
jour
Genèse
1:1 : « Au commencement, Dieu
créa les cieux et la terre »
Comme
l’indique le mot « commencement »,
la « terre » a bien été
créée par Dieu comme centre et base d’une nouvelle dimension, parallèle aux
formes de la vie céleste qui l’a précédée. Pour reprendre l’image d’un peintre,
il s’agit pour lui de créer et mettre en œuvre la réalisation d’un nouveau
tableau. Mais relevons déjà que, dès leur origine, « les cieux et la terre » sont séparés. Les « cieux »
désignent le cosmos intersidéral vide, obscur et infini ; et la « terre » se présente alors sous l’aspect
d’une boule recouverte par l’eau. La « terre »
n’avait pas de préexistence à la semaine de la création puisqu’elle est créée
au début ou « commencement »
de la création de cette dimension terrestre spécifique. Elle sort du néant et
prend forme sur l’ordre de Dieu pour accomplir un rôle devenu nécessaire à
cause de la liberté qui est à l’origine du péché commis dans le ciel par sa
toute première créature ; celui qu’Esaïe 14:12 désigne par les noms
« astre du matin » et
« fils de l’aurore » est
devenu Satan depuis sa contestation de l’autorité de Dieu. Il est depuis, le
chef de file du camp rebelle céleste existant et du camp terrestre à venir.
Gen.1:2 :
« La terre était informe et vide :
il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait
au-dessus des eaux ».
Comme
un peintre commence par appliquer sur la toile la couche de fond, Dieu présente
la situation qui prévaut dans la vie céleste déjà créée et la vie terrestre
qu’il va créer. Il désigne ainsi par le mot « ténèbres » tout ce qui n’est pas dans son approbation qu’il va
nommer « lumière » en
opposition absolue. Relevons le lien que ce verset établit entre le mot « ténèbres », toujours au pluriel
tant ses aspects sont multiples, et le mot « abîme » qui désigne la terre porteuse d’aucune forme de vie.
Dieu a utilisé ce symbole pour désigner ses ennemis : les « sans
Dieu » révolutionnaires et libres penseurs dans Apo.11:7 et les rebelles
du catholicisme papal dans Apo.17:8. Mais, les protestants rebelles les
rejoignent en 1843 en passant à leur tour sous la domination de Satan, « l’ange de l’abîme » d’Apo.9:11 ;
lesquels sont rejoints par l’adventisme infidèle en 1995.
Dans
l’image proposée dans ce verset, nous voyons que des « ténèbres » séparent « l’esprit de
Dieu » d’avec « les eaux »
qui prophétiseront en symbole, dans Daniel et Apocalypse, des masses de « peuples, de nations et de langues »
sous les symboles « mer »
dans Dan.7:2-3 et Apo.13:1, et sous celui de « fleuves » dans Apo.8:10, 9:14, 16:12, 17:1-15. La séparation sera bientôt imputée au
« péché » originel qui sera commis par Eve et Adam. Comme
dans l’image donnée, Dieu côtoie le monde des ténèbres rattachées aux anges
rebelles qui suivent Satan dans son choix de contester l’autorité de Dieu.
Gen.1:3 : «
Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la
lumière fut »
Dieu
fixe sa norme du « bien »
selon son propre et souverain jugement. Cette option du « bien » est rattachée au mot « lumière » en raison de son aspect
glorieux, visible de tous et par tous, car le bien n’engendre pas la « honte » qui conduit l’homme à se
cacher pour accomplir ses méchantes œuvres. Cette « honte » sera
ressentie par Adam après le péché selon Gen.3, comparativement à
Gen.2:25.
Gen.1:4 :
« Dieu vit que la lumière était
bonne ; et Dieu sépara la lumière
d'avec les ténèbres ».
C’est
ici le premier jugement
exprimé par Dieu. Il révèle son choix du bien
évoqué par le mot « lumière »
et sa condamnation du mal désigné
par le mot « ténèbres ».
Dieu
nous révèle le but de sa création terrestre et donc le résultat final que son
projet permettra d’obtenir : la séparation
définitive de ceux qui aiment sa « lumière »
d’avec ceux qui préfèrent les « ténèbres ».
« Lumière et ténèbres »
sont les deux choix rendus possibles par le principe de liberté que Dieu a
voulu donner à toutes ses créatures célestes et terrestres. Ces deux camps
opposés ont finalement deux chefs ; Jésus-Christ pour la « lumière » et Satan pour les « ténèbres ». Et ces deux camps
opposés, comme les deux pôles de la terre, auront aussi deux fins différentes
absolues ; les élus vivront éternellement dans la lumière de Dieu selon
Apo.21:23 ; et détruits par le retour du Christ, les rebelles finiront en
état de « poussières » sur
la terre désolée redevenue « l’abîme »
de Gen.1:2. Ressuscités pour le jugement, ils seront définitivement anéantis
étant consumés dans « l’étang de feu »
de la « seconde mort »
selon Apo.20:15.
Gen.1:5 :
« Dieu appela la lumière jour, et il
appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce
fut le premier jour ».
Ce
« premier jour » de la
Création est consacré à la séparation définitive des deux camps formés par les
choix « lumière et ténèbres »
qui vont s’affronter sur la terre jusqu’à la victoire finale de Jésus-Christ et
le renouvellement de la création terrestre. Le « premier jour » est ainsi « marqué » par l’autorisation que Dieu donne aux rebelles de le
combattre au cours des « sept mille » ans prophétisés par la semaine
entière. Il est ainsi tout indiqué pour devenir le signe, soit, la « marque » de la fausse adoration
divine retrouvée au cours des six millénaires chez les peuples païens ou juifs
infidèles, mais particulièrement dans l’ère chrétienne, depuis l’adoption du
« jour du soleil Invaincu » comme jour de repos hebdomadaire imposé
par l’autorité impériale de Constantin 1er, le 7 Mars 321. C’est
ainsi que depuis cette date, l’actuel dimanche « chrétien » devient
la « marque de la bête »
suite au soutien religieux que lui donne la foi catholique romaine papale à
partir de 538. Visiblement, « l’alpha »
de la Genèse avait beaucoup à offrir aux serviteurs fidèles de Jésus-Christ du
temps « oméga ». Et ce
n’est pas fini.
Le 2ème
jour
Gen.1:6 :
« Dieu dit : Qu'il y ait une étendue
entre les eaux, et qu'elle sépare
les eaux d'avec les eaux ».
Ici
encore, il est question de séparation :
« les eaux d’avec les eaux ».
L’action prophétise la séparation
des créatures de Dieu symbolisées par les « eaux ». Ce verset confirme la séparation naturelle de la vie céleste d’avec la vie terrestre et
dans les deux, la séparation des
« fils de Dieu » d’avec les « fils du diable » appelés
néanmoins à cohabiter ensemble jusqu’au jugement marqué, par la mort de Jésus-Christ pour les mauvais
anges rebelles, et jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ pour les Terriens.
Cette séparation va justifier le
fait que l’homme va être créé de peu inférieur aux anges célestes puisque la
dimension céleste va lui être inaccessible. L’histoire de la terre sera celle
d’un long tri jusqu’à sa fin. Le péché a établi le désordre et Dieu organise ce
désordre par un tri sélectif.
Gen.1:7 : «
Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de
l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi ».
L’image
donnée sépare la vie terrestre
prophétisée par les « eaux qui sont
au-dessous » d’avec la vie céleste qui est « au-dessus de l’étendue ».
Gen.1:8 :
« Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y
eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour ».
Ce
ciel, désigne la couche atmosphérique qui, formée à partir des 2 gazs
(l’hydrogène et l’oxygène) qui composent l’eau, entoure toute la surface de la
terre et qui n’est pas accessible naturellement à l’homme. Dieu le rattache à
la présence d’une vie céleste invisible ce qui est le cas puisque le diable
lui-même va recevoir le nom de « prince
de la puissance de l’air » dans Eph.2:2 : « …dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde,
selon le prince de la puissance de
l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » ;
attitude qu’il avait déjà dans le monde céleste.
Le 3ème
jour
Gen.1:9 : «
Dieu dit : Que les eaux qui sont
au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et
cela fut ainsi ».
Jusqu’à
ce moment, « les eaux »
recouvraient la totalité de la terre mais elles ne contenaient encore aucune
forme de la vie animale marine qui sera créée le 5ème jour. Cette précision donnera toute son
authenticité à l’action du déluge de Genèse 6 qui va pouvoir, lui, répandre la
forme de la vie marine animale sur la terre immergée ; ce qui justifiera
d’y retrouver ensuite des fossiles marins et des coquillages.
Gen.1:10 : «
Dieu appela le sec terre, et il appela
l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon ».
Cette
nouvelle séparation est jugée
« bonne » par Dieu parce
qu’au delà des océans et des continents, il donne à ces deux termes « mer et terre » le rôle de deux
symboles qui vont désigner respectivement l’église chrétienne catholique et
l’église chrétienne protestante sortie de la première sous le nom d’église
réformée. Leur séparation effectuée
entre 1170 et 1843 est donc jugée « bonne »
par Dieu. Et ses encouragements pour ses serviteurs fidèles du temps de la
Réforme ont été révélés dans Apo.2:18 à 29. Dans ces versets, se trouve cette
précision importante des versets 24 et 25 qui témoignent d’une situation
provisoire exceptionnelle : « A
vous, à tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et
qui n'ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous
dis : Je ne mets pas sur vous d'autre
fardeau ; seulement, ce que
vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne ». Une fois de plus,
par ce regroupement, Dieu met de l’ordre dans le désordre créé par les esprits
rebelles angéliques et humains. Relevons cet autre enseignement, la « terre » va donner son nom à la
planète entière parce que le « sec »
est préparé pour être le milieu naturel de la vie de l’homme pour qui cette
création est faite par Dieu. La surface marine étant quatre fois plus grande
que la surface de la terre sèche, la planète aurait pu prendre le nom « mer » mieux mérité mais pas
justifié dans le projet divin. Les paroles de ce « dicton »
: « qui s’assemble se ressemble et qui se ressemble
s’assemble », se retrouvent dans ces regroupements. Ainsi, entre
1170 et 1843, les protestants fidèles et pacifiques ont été sauvés par la
justice du Christ qui leur a été imputée exceptionnellement sans l’obéissance
au repos sabbatique du vrai septième jour : le samedi. Et c’est l’exigence
de ce repos qui fait de la « terre »
le symbole d’une fausse foi chrétienne à partir de 1843, selon Dan.8:14. La
preuve de ce jugement divin apparaît dans Apo.10:5 puisque Jésus pose « ses pieds » sur la « mer et la terre » pour les écraser
par sa colère.
Gen.1:11 : «
Puis Dieu dit : Que la terre produise de
la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du
fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut
ainsi. »
La
priorité donnée par Dieu à la terre sèche est confirmée : en première,
elle reçoit le pouvoir de « produire » « de la verdure, de l'herbe portant de la
semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce » ;
toutes choses produites en premier pour les besoins de l’homme, et
secondairement pour les animaux terrestres et célestes qui vont l’entourer. Ces
productions de la terre vont être utilisées par Dieu comme images symboliques
pour révéler ses leçons à ses serviteurs. L’homme comme « l’arbre » va porter du fruit, bon
ou mauvais.
Gen.1:12 : «
La terre produisit de la verdure, de
l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit
et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. »
Dans ce 3ème jour, aucune faute
n’entache l’œuvre créée par Dieu, la nature est parfaite soit, jugée « bonne ». Dans une pureté
atmosphérique et terrestre parfaite, la terre multiplie ses productions. Les
fruits sont destinés aux êtres qui vont vivre sur la terre : hommes et
animaux qui à leur tour vont produire du fruit selon leur personnalité.
Gen.1:13 :
« Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un
matin : ce fut le troisième jour ».
Le 4ème
jour
Gen.1:14 :
« Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires
dans l'étendue du ciel, pour séparer
le jour d'avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les
jours et les années ».
Une
nouvelle séparation apparaît :
« le jour d’avec la nuit ».
Jusqu’à ce quatrième jour, la lumière du jour n’était pas obtenue par un astre
céleste. La séparation du jour et de la nuit existait déjà sous une forme
virtuelle créée par Dieu. Pour rendre sa création indépendante de sa présence,
Dieu va créer au quatrième jour des astres célestes qui vont permettre aux
hommes d’établir des calendriers basés sur la position de ces astres dans le
cosmos intersidéral. Ainsi vont apparaître les signes du Zodiaque, l’astrologie
avant l’heure mais sans la divination actuelle qui lui est rattachée soit,
l’astronomie.
Gen.1:15 :
« et qu'ils servent de luminaires dans
l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi ».
La
« terre » doit être
éclairée de « jour » comme
de « nuit », mais la
« lumière » du « jour » doit surpasser celle de la
« nuit » car elle est
l’image symbolique du Dieu de vérité créateur de tout ce qui vit. Et la
succession dans l’ordre « nuit jour »
prophétise sa victoire finale contre tous ses ennemis qui sont aussi ceux de
ses bien-aimés et bienheureux élus. Ce rôle qui consiste à « éclairer la terre » va donner à ces
astres un sens symbolique de l’action religieuse enseignante des vérités ou des
mensonges présentés au nom du Dieu créateur.
Gen.1:16 :
« Dieu fit les deux grands luminaires, le
plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider
à la nuit ; il fit aussi les étoiles ».
Relève
bien ce détail : en évoquant « le
soleil » et « la lune »,
« les deux grands luminaires »,
Dieu désigne le soleil par l’expression « le plus grand » alors que les éclipses le prouvent, les deux
disques solaire et lunaire nous apparaissent sous la même taille l’un couvrant
l’autre réciproquement. Mais Dieu qui l’a créé sait avant l’homme que sa petite
apparence est due à son éloignement de la terre, le soleil étant 400 fois plus
gros mais 400 fois plus loin que la lune. Par cette précision il confirme et
affirme son titre suprême de Dieu créateur. De plus, sur le plan spirituel, il
révèle son incomparable « grandeur » comparée à la petitesse de la
lune, symbole de la nuit et des ténèbres. L’application de ces rôles
symboliques va concerner Jésus-Christ nommé « lumière » dans Jean 1:9 : « Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde,
éclaire tout homme ». Relevons-le, l’ancienne alliance du peuple juif
charnel construite sur un calendrier lunaire était placée sous le signe d’une
époque « ténébreuse » ; ceci jusqu’à la première et la seconde
venue du Christ. Tout comme la célébration des « fêtes des nouvelles
lunes », moment où la lune disparaissant devient invisible, prophétisait
la venue de l’ère solaire du Christ, que Mal.4:2 compare à un « soleil de justice » : « Mais pour vous qui craignez mon nom, se
lèvera le soleil de la justice, et
la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez, et vous sauterez comme les
veaux d'une étable,… ». Après
l’ancienne alliance juive, « la lune »
est devenue le symbole de la fausse foi chrétienne, successivement, catholique
depuis 321 et 538, puis protestante depuis 1843, et … adventiste institutionnel
depuis 1994.
Le
verset évoque aussi « les étoiles ».
Leur lumière est faible mais elles sont si nombreuses qu’elles éclairent
néanmoins le ciel des nuits terrestres. « L’étoile » devient ainsi le symbole des messagers religieux
qui restent debout ou qui tombent comme le signe du « 6ème sceau » d’Apo.6:13 dans lequel la chute des
étoiles est venue prophétiser le 13 Novembre 1833 aux élus, la chute massive du
protestantisme pour l’année 1843. Cette chute concernait en parallèle les
messagers du Christ destinataires du message de « Sardes » auxquels Jésus déclare : « tu passes pour être vivant et tu es mort ».
Cette chute est rappelée dans Apo.9:1 : « Le cinquième ange sonna de la trompette. Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La clef du puits
de l'abîme lui fut donnée ». Avant la chute des protestants, Apo.8:10
et 11 évoque celle du catholicisme définitivement condamné par Dieu : « Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile
ardente comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur
les sources des eaux. » Le verset 11 lui attribue le nom « Absinthe » : « Le
nom de cette étoile est Absinthe
; et le tiers des eaux fut changé en absinthe,
et beaucoup d'hommes moururent par les eaux, parce qu'elles étaient devenues
amères ». La chose est confirmée dans Apo.12:4 : « Sa
queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui
allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté ».
Les messagers religieux vont ensuite être victimes des exécutions des
révolutionnaires français dans Apo.8:12 : « Le
quatrième ange sonna de la trompette. Et le tiers du soleil fut frappé, et le
tiers de la lune, et le tiers des
étoiles, afin que le tiers en fût obscurci, et que le jour perdît un tiers
de sa clarté, et la nuit de même ». Les cibles des révolutionnaires
libres penseurs hostiles envers toutes les formes de la religion sont aussi,
toujours partiellement (le tiers),
« le soleil » et la « lune ».
Dans
Gen.15:5, les « étoiles »
symbolisent la « postérité »
promise à Abraham : « Et après
l'avoir conduit dehors, il dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles,
si tu peux les compter. Et il lui dit : Telle sera ta postérité ». Attention ! Le message indique une quantité
nombreuse mais ne dit rien au sujet de la qualité de la foi de cette multitude
dans laquelle Dieu va trouver « beaucoup
d’appelés mais peu d’élus » selon Matt.22:14. Les « étoiles » symbolisent encore les
élus dans Dan.12:3 : « Ceux qui
auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à
la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité ».
Gen.1:17 : «
Dieu les plaça dans l'étendue du ciel,
pour éclairer la terre, »
Nous
voyons ici pour une raison spirituelle l’insistance de Dieu sur ce rôle des
astres : « pour éclairer la
terre ».
Gen.1:18 :
« pour présider au jour et à la
nuit, et pour séparer la lumière
d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon ».
Ici
Dieu confirme le rôle symbolique spirituel de ces astres en liant ensemble
« le jour et la lumière »
d’une part, et « la nuit et les
ténèbres » d’autre part.
Gen.1:19 :
« Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un
matin : ce fut le quatrième jour ».
La
terre peut désormais profiter de la lumière et de la chaleur solaire pour
assurer sa fertilité et sa production de nourritures végétales. Mais le rôle du
soleil ne prendra une importance qu’après le péché que vont commettre Eve et
Adam. La vie repose jusqu’à ce moment tragique sur la puissance miraculeuse du
pouvoir créateur de Dieu. La vie terrestre est organisée par Dieu pour ce temps
où le péché va frapper la terre de toute sa malédiction.
Le 5ème
jour
Gen.1:20 :
« Dieu dit : Que les eaux produisent en
abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers
l'étendue du ciel ».
En
ce 5ème jour, Dieu donne aux « eaux » le pouvoir de « produire en abondance des animaux vivants » si nombreux et si
variés que la science moderne a de la peine à tous les recenser. Au fond des
abîmes dans l’obscurité totale, on découvre une forme de vie inconnue d’animaux
minuscules fluorescents qui flashent, clignotent et changent d’intensité
lumineuse et même de couleur. De même, l’étendue du ciel va recevoir
l’animation du vol des « oiseaux ».
Ici apparaît le symbole des « ailes »
qui permettent le déplacement dans l’air aux animaux charnels ailés. Le symbole
va être rattaché aux esprits célestes qui n’en ont pas besoin car ils ne sont
pas soumis aux lois physiques terrestres et célestes. Et dans l’espèce ailée de
la terre, Dieu va s’attribuer l’image de « l’aigle » qui s’élève le plus haut en altitude parmi toutes
les espèces des oiseaux et des animaux volants. « L’aigle » devient aussi le symbole de l’empire, du roi
Nébucadnetsar dans Dan.7:4 et celui de Napoléon 1er dans
Apo.8:13 : « Je regardai, et
j'entendis un aigle qui volait au milieu
du ciel, disant d'une voix forte : Malheur, malheur, malheur aux habitants
de la terre, à cause des autres sons de la trompette des trois anges qui vont
sonner ! » L’apparition de ce régime impérial prophétisait les trois
grands « malheurs » qui
vont frapper les habitants des pays occidentaux sous le symbole des trois
dernières « trompettes »
d’Apo. 9 et 11, à partir de 1843, date où le décret de Dan.8:14 est entré en
application.
En
dehors de « l’aigle », les
autres « oiseaux du ciel »
vont symboliser les anges célestes, les bons et les mauvais.
Gen.1:21 : «
Dieu créa les grands poissons et tous les
animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon
leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que
cela était bon ».
Dieu
prépare la vie marine pour la condition du péché, le temps où les plus « grands poissons » feront des plus
petits leur nourriture, c’est le destin programmé et l’utilité de leur
abondance dans chaque espèce. Les « oiseaux
ailés » n’échapperont pas à ce principe car eux-aussi s’entretueront
pour se nourrir. Mais avant le péché, aucun animal marin ou oiseau ne fait de
tort à un autre, la vie les anime tous et ils
cohabitent en parfaite harmonie. C’est pourquoi, Dieu juge la situation
« bonne ». Les « animaux » marins et « les oiseaux » vont tenir un rôle
symbolique après le péché. Les combats mortels entre les espèces donneront
alors à la « mer » le sens
de « mort » que Dieu lui donne dans le rituel des ablutions des
sacrificateurs hébreux. La cuve utilisée à cette fin recevra le nom de « mer » en rappel de la traversée de
la « mer rouge », les deux choses étant une préfiguration du baptême
chrétien. Ainsi, en lui donnant pour nom, « bête qui monte de la mer » dans Apo.13:1, Dieu identifie la
religion catholique romaine et la monarchie qui la soutient à une assemblée de
« morts » qui tuent et dévorent leur prochain comme les poissons de
la « mer ». De même les
aigles, les éperviers et les faucons dévoreront les pigeons et les colombes, à
cause du péché d’Eve et d’Adam et de ceux, en bien plus grand nombre, de leurs
descendants humains jusqu’au retour en gloire du Christ.
Gen.1:22 :
« Dieu les bénit, en disant : Soyez
féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux
multiplient sur la terre ».
La
bénédiction de Dieu se concrétise par la multiplication, dans ce contexte celle
des animaux marins et des oiseaux, mais aussi bientôt, celle des êtres humains.
L’Eglise du Christ est appelée elle aussi à multiplier le nombre de ses
adeptes, mais là, la bénédiction de Dieu ne suffit pas, car Dieu appelle, mais
il ne contraint personne à répondre à son offre de salut.
Gen.1:23 :
« Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un
matin : ce fut le cinquième jour ».
Relevons
que la vie marine est créée le cinquième jour ainsi séparée de la création de la vie terrestre, en raison de son
symbolisme spirituel qui concerne la première forme du christianisme maudit et
apostat ; ce que va représenter la religion catholique de Rome depuis le 7
Mars 321, date de l’adoption du faux jour de repos païen, le premier jour et
« jour du soleil », rebaptisé ensuite : dimanche soit, jour du
Seigneur. Cette explication est confirmée par l’apparition du catholicisme
romain au cours du 5ème millénaire et celle du protestantisme qui
apparaît au cours du 6ème millénaire.
Le 6ème
jour
Gen.1:24 : «
Dieu dit : Que la terre produise des
animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux
terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi ».
Le
6ème jour est marqué par la création de la vie terrestre qui, à son
tour, après la mer, « produit des animaux vivants selon
leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur
espèce ». Dieu met en route
un processus de reproduction de toutes ces créatures vivantes. Elles vont se répandre sur la terre
émergée.
Gen.1:25 : «
Dieu fit les animaux de la terre selon
leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon
leur espèce. Dieu vit que cela était bon ».
Ce
verset confirme l’action ordonnée dans le précédent. Relevons cette fois que
Dieu est le créateur et le réalisateur de cette vie animale terrestre produite
sur la terre. Comme pour ceux de la mer, les animaux terrestres vont vivre en
harmonie jusqu’au temps du péché humain. Dieu trouve « bonne » cette création animale dans
laquelle des rôles symboliques sont créés et il les utilisera dans ses messages
prophétiques après l’instauration du péché. Parmi les reptiles, « le serpent » va tenir un rôle
principal comme médium instigateur du péché utilisé par le diable. Après le
péché, les animaux de la terre se détruiront espèce contre espèce. Et cette agressivité
va justifier, dans Apo.13:11, le nom de « bête qui monte de la terre » qui désigne la religion
protestante dans son dernier statut maudit par Dieu dans le contexte de
l’ultime épreuve de foi adventiste justifiée par le véritable retour de Jésus-Christ
prévu pour le printemps 2030. Toutefois, notons que le protestantisme porte
cette malédiction ignorée par les multitudes depuis 1843.
Gen.1:26 : «
Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre
image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer,
sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les
reptiles qui rampent sur la terre ».
En
disant « Faisons », Dieu
associe à son œuvre créatrice le monde angélique fidèle qui assiste à son
action et l’entoure plein d’enthousiasme. Sous le thème de la séparation, relève ici, regroupés dans
le 6ème jour, la création animale terrestre et celle de l’homme qui
est évoqué dans ce verset 26, nombre du nom de Dieu soit, nombre obtenu par
l’addition des quatre lettres hébraïques « Yod = 10 +, Hé = 5 +, Wav = 6
+, Hé = 5 = 26 » ; lettres qui composent son nom translitéré
« YaHWéH ». Ce choix est d’autant plus justifié que, « fait à l’image de Dieu », « l’homme » Adam vient le représenter
symboliquement dans la création terrestre comme une image du Christ. Dieu lui
donne son aspect physique et mental, soit l’aptitude à juger entre le bien et
le mal qui va le responsabiliser. Créé le même jour que les animaux, « l’homme » va recevoir le choix de
sa « ressemblance » :
Dieu ou bien l’animal soit, « la
bête ». Or c’est en se laissant séduire par « un animal »,
« le serpent », qu’Eve et
Adam vont se couper de Dieu et perdre sa « ressemblance ». En donnant à l’homme la domination sur « les reptiles qui rampent sur la terre »,
Dieu invite l’homme à dominer sur « le serpent » et donc à ne pas se
laisser enseigner par lui. Hélas pour l’humanité, Eve sera isolée et séparée
d’Adam quand elle sera séduite et rendue coupable du péché de désobéissance.
Dieu
confie à l’homme toute sa création terrestre avec les vies qu’elle contient et
produit dans les mers, sur la terre et dans le ciel.
Gen.1:27 : «
Dieu créa l'homme à son image, il le créa
à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme ».
Le
6ème jour dure comme les autres, 24 heures et il semble que les
créations de l’homme et de la femme sont ici regroupées dans le but pédagogique
de résumer leur création. En effet, Gen.2 reprend cette création de l’homme en
révélant beaucoup d’actions qui se sont accomplies vraisemblablement sur
plusieurs jours. Le récit de ce chapitre 1 prend ainsi un caractère normatif
révélateur des valeurs symboliques que Dieu a voulu donner aux six premiers
jours de la semaine.
Cette
semaine est d’autant plus de valeur symbolique qu’elle image le projet
salvateur de Dieu. « L’homme » symbolise et prophétise Christ et
« la femme », « l’église Elue » qui va être suscitée à
partir de lui. De plus, avant le péché, le
temps réel n’a pas d’importance car dans l’état de perfection, le temps
n’est pas compté et le compte à rebours des « 6000 ans » débutera
dans le premier printemps marqué par le premier péché humain. Dans une parfaite
régularité, les nuits de 12 heures et les jours de 12 heures se succèdent
continuellement. Dans ce verset, Dieu insiste sur la ressemblance de l’homme
créé conforme à sa propre image. Adam n’est pas faible, il est plein de force
et il a été créé capable de résister aux tentations du diable.
Gen.1:28 :
« Dieu les bénit, et Dieu leur dit :
Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez
sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se
meut sur la terre ».
Le
message est adressé par Dieu à toute l’humanité dont Adam et Eve sont les
modèles originaux. Comme les animaux, ils sont à leur tour bénis et encouragés
à procréer pour multiplier des êtres humains. L’homme obtient de Dieu la
domination sur les créatures animales, ce qui signifie qu’il ne doit pas se
laisser dominer par elles, par sensiblerie et faiblesse sentimentale. Il ne
doit pas leur faire du mal mais vivre en harmonie avec elles. Ceci, dans le
contexte qui précède la malédiction du péché.
Gen.1:29 :
« Et Dieu dit : Voici, je vous donne
toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et
tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera
votre nourriture ».
Dans
sa création végétale, Dieu révèle toute sa bonté et sa générosité en
multipliant le nombre des semences de chaque espèce de végétaux, arbres
fruitiers, céréales, herbes et légumes. Dieu propose à l’homme le modèle de
l’alimentation parfaite qui favorise une bonne santé physique et mentale
favorable à tout l’organisme et l’âme humaine, encore aujourd’hui comme au
temps d’Adam. Ce sujet a été présenté depuis 1843 par Dieu comme une exigence
envers ses élus et il prend une importance encore plus grande dans nos derniers
jours où l’alimentation victime de la chimie, engrais, pesticides et autres qui
détruisent la vie au lieu de la favoriser.
Gen.1:30 :
« Et à tout animal de la terre, à tout
oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle
de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi ».
Ce
verset présente la clé qui justifie la possibilité de cette vie harmonieuse.
Tous les êtres vivants sont végétaliens, ils n’ont donc aucune raison de se
faire du mal. Après le péché, les animaux s’attaqueront le plus souvent pour se
nourrir, la mort les frappera alors tous d’une manière ou d’une autre.
Gen.1:31 :
« Dieu vit tout ce qu'il avait fait et
voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce
fut le sixième jour ».
A
la fin du 6ème jour, Dieu est satisfait de sa création qui, avec la
présence de l’homme sur la terre, est jugée cette fois « très
bonne », alors qu’elle était seulement « bonne » en fin du 5ème jour.
L’intention
de Dieu de séparer les 6 premiers
jours de la semaine du 7ème est démontrée par leur regroupement dans
ce chapitre 1 de la Genèse. Il prépare de cette manière la structure du 4ème
commandement de sa loi divine qu’il présentera en leur temps aux Hébreux
délivrés de l’esclavage égyptien. L’être humain dispose, depuis Adam, de 6
jours sur 7, chaque semaine, pour vaquer à ses occupations terrestres. Pour
Adam, les choses ont bien commencé, mais après avoir été créée à partir de lui,
la femme, son « aide »
donnée par Dieu, va faire entrer le péché dans la création terrestre comme
Gen.3 va le révéler. Par amour pour sa femme, à son tour Adam va manger le
fruit défendu et le couple entier va se retrouver frappé par la malédiction du
péché. Dans cette action, Adam prophétise Christ qui viendra partager et payer
à sa place la faute de son église Elue bien-aimée. Sa mort sur la croix, au
pied du mont Golgotha, va racheter la faute commise et vainqueur du péché et de
la mort, Jésus-Christ obtiendra le droit de faire profiter ses élus de sa
justice parfaite. Il peut ainsi leur offrir la vie éternelle perdue depuis Adam
et Eve. Les élus entreront ensemble au même moment dans cette vie éternelle au
début du 7ème millénaire, c’est alors que le rôle prophétique du
sabbat s’accomplira. Tu peux ainsi comprendre, pourquoi, ce thème du repos du 7ème
jour est présenté dans le chapitre 2 de la Genèse, séparé des 6 premiers jours regroupés dans le chapitre 1.
Genèse 2
Le septième jour
Gen.2:1 :
« Ainsi furent achevés les cieux et la
terre, et toute leur armée ».
Les
six premiers jours sont séparés du « septième » car l’œuvre
créatrice de la terre et des cieux par Dieu s’achève. Ce fut vrai, pour la pose
des bases de la vie créée dans la première semaine, mais encore plus, pour les
7000 années qu’elle prophétise également. Les six premiers jours annoncent que
Dieu va œuvrer dans l’adversité confronté au camp du diable et de ses actions
destructrices pendant 6000 ans. Son œuvre va consister à attirer vers lui ses
élus pour les sélectionner au milieu de tous les êtres humains. Il va leur
donner diversement des preuves de son amour et retiendra ceux qui l’aiment et
l’approuvent dans tous ses aspects et tous les domaines. Car ceux qui n’agiront
pas ainsi, vont rejoindre le camp maudit du diable. « L’armée » citée désigne les forces vivantes des deux camps qui
vont s’opposer et se combattre sur « la
terre » et dans « les
cieux » où les « étoiles du
ciel » les symbolisent. Et ce combat pour la sélection va durer 6000
ans.
Gen.2:2 : «
Dieu acheva au septième jour son œuvre,
qu'il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu'il
avait faite ».
En
cette fin de la première semaine de l’histoire terrestre, le repos de Dieu
enseigne une première leçon : Adam et Eve n’ont pas encore péché ; ce
qui explique la possibilité pour Dieu de vivre un vrai repos. Le repos de Dieu
est donc conditionné par l’abscence du péché chez ses créatures.
La
deuxième leçon est plus subtile et elle se cache dans l’aspect prophétique de
ce « septième jour » qui est une image du « septième »
millénaire du grand projet salvateur programmé par Dieu.
L’entrée
dans le « septième » millénaire, appelé « mille ans » dans Apo.20:4-6-7, marquera l’achèvement de la
sélection des élus. Et pour Dieu et ses élus sauvés vivants ou ressuscités,
mais tous étant glorifiés, le repos obtenu sera la conséquence de la victoire
de Dieu en Jésus-Christ sur tous ses ennemis. Dans le texte hébreu, le verbe
« se reposa » est
« shavat » de la même racine que le mot « sabbat ».
Gen.2:3 :
« Dieu bénit le septième jour, et il le
sanctifia, parce qu'en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu'il avait
créée en la faisant ».
Le
mot sabbat n’est pas cité mais son image se trouve déjà dans la sanctification du « septième
jour ». Comprends donc bien la cause de cette sanctification par Dieu. Elle prophétise le moment où son sacrifice
en Jésus-Christ recevra sa récompense finale : le bonheur d’être entouré
de tous ses élus qui ont témoigné en leur temps de leur fidélité dans le
martyre, les souffrances, la privation, le plus souvent, jusqu’à la mort. Et au
début du « septième » millénaire, ils seront tous vivants et n’auront
plus à redouter la mort. Pour Dieu et son camp fidèle, peut-on imaginer la
cause d’un plus grand « repos » que
celui-ci ? Dieu ne verra plus souffrir ceux qui l’aiment, il n’aura plus à
partager leur souffrance, c’est ce « repos » là qu’il fait
célébrer chaque « sabbat du septième jour » de
nos semaines perpétuelles. Ce fruit de sa victoire finale aura été obtenu par
la victoire de Jésus-Christ sur le péché et la mort. En lui, sur la terre et au
milieu des autres humains, il a réalisé une œuvre à peine croyable : il a
pris sur lui la mort pour créer son peuple élu et le sabbat annonçait depuis
Adam à l’humanité qu’il vaincrait le péché pour offrir sa justice et la vie
éternelle à ceux qui l’aiment et le servent fidèlement ; chose qu’Apo.6:2
proclame et confirme : « Je
regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc;
une couronne lui fut donnée, et il
partit en vainqueur et pour vaincre ».
L’entrée
dans le septième millénaire marque l’entrée des élus dans l’éternité de Dieu,
c’est pourquoi, dans ce récit divin, le septième jour n’est pas refermé par
l’expression « il y eut un soir, il
y eut matin, ce fut le …jour ». Dans son Apocalypse donnée à Jean,
Christ évoquera ce septième millénaire et il révèlera qu’il sera bien lui aussi
composé de « mille ans »
selon Apo.20:2-4, comme les six premiers qui l’ont précédé. Ce sera un temps de
jugement céleste au cours duquel, les élus devront juger les morts du camp
maudit. Le souvenir du péché sera donc maintenu dans ces derniers « mille ans » du grand sabbat
prophétisé chaque fin de semaine. Seul le jugement dernier, permettra d’en
finir avec la pensée du péché quand, sur la fin du septième millénaire, tous
les déchus auront été détruits dans « l’étang
de feu de la seconde mort ».
Dieu donne des
explications sur sa création terrestre
Mise
en garde : Des personnes mal inspirées sèment le doute en présentant cette partie de Genèse 2 comme un second
témoignage qui contredirait celui du récit de Genèse 1. Ces gens n’ont pas
compris la méthode narrative utilisée par Dieu. Il présente dans Genèse 1, la
globalité des six premiers jours de sa création. Ensuite, à partir de Gen.2:4,
il revient apporter des détails complémentaires sur certains sujet non
expliqués dans Genèse 1.
Gen.2:4 :
« Voici les origines des cieux et de la
terre, quand ils furent créés »
Ces
explications supplémentaires sont absolument nécessaires car le thème du péché
doit recevoir ses propres explications. Et nous l’avons vu, ce thème du péché
est omniprésent dans les formes que Dieu a données à ses réalisations
terrestres et célestes. La construction de la semaine de sept jours est
elle-même porteuse de beaucoup de mystères que seul le temps va révéler aux
élus du Christ.
Gen.2:5 : «
Lorsque YaHWéH Dieu fit une terre et des
cieux, aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe
des champs ne germait encore : car YaHWéH Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la
terre, et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol ».
Relève
l’apparition du nom « YaHWéH »
par lequel Dieu s’est lui-même nommé à la demande de Moïse selon Exode 3:14-15.
Moïse écrit cette révélation sous la dictée de Dieu qu’il nomme « YaHWéH ». La révélation divine prend ici
sa référence historique de la sortie d’Egypte et de la création de la nation
Israël.
Derrière
ces précisions apparemment très logiques se cachent des idées prophétisées.
Dieu évoque la croissance de la vie végétale, « arbuste et herbes des champs », auxquels il joint la « pluie » et la présence de « l’homme » qui va « cultiver le sol ». En 1656, après
le péché d’Adam, dans Gen.7:11, « la
pluie » du « déluge »
détruira la vie végétale, « arbuste
et herbes des champs » ainsi que « l’homme » et ses « cultures »
à cause de l’intensification du péché.
Gen.2:6 : « Mais une vapeur s'éleva de la terre, et
arrosa toute la surface du sol ».
Avant
de détruire soit, avant le péché, Dieu fait « arroser la terre sur toute sa surface par une vapeur ».
L’action est douce et efficace et adaptée à la vie sans péché, glorieuse et
parfaitement pure. Après le péché, le ciel enverra des orages et des pluies
torrentielles destructrices en signe de sa malédiction.
La formation de
l’homme
Gen.2:7 : «YaHWéH Dieu forma l'homme de la poussière de
la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un
être vivant ».
La
création de l’homme repose sur une nouvelle séparation : celle de la « poussière de la terre » dont une partie est prélevée pour
former une vie faite à l’image de Dieu. Dans cette action, Dieu révèle son
projet d’obtenir et de sélectionner à terme des élus d’origine terrestre qu’il
rendra éternels.
Quand
Dieu le crée, l’homme est l’objet d’attentions particulières de son Créateur.
Relève bien qu’il le « forme »
à partir de « la poussière de la
terre » et cette seule origine prophétise, son péché, sa mort, et son
retour à l’état de « poussière ».
Cette action divine est comparable à celle d’un « potier » qui met en forme un « vase d’argile » ; image que Dieu revendiquera dans
Jér.18:6 et Rom.9:21. De plus, la vie de « l’homme » va dépendre de son « souffle » que Dieu insuffle dans ses « narines ».
Il s’agit donc bien du « souffle »
pulmonaire et non du souffle esprit auquel beaucoup pensent. Tous ces détails
sont révélés pour nous rappeler combien la vie de l’homme est fragile,
dépendante de Dieu pour sa prolongation. Elle reste le fruit d’un miracle
permanent car la vie ne se trouve qu’en Dieu et en lui seul. C’est par sa
divine volonté que « l’homme devint un être vivant ». Si la vie de
l’homme bon ou méchant se prolonge c’est uniquement parce que Dieu le permet.
Et quand la mort le frappe c’est encore sa décision qui est en cause.
Avant
le péché, Adam est créé parfait et innocent, il possède une puissante vitalité
et entre dans une vie éternelle, entouré de choses éternelles. Seule, la forme
de sa création prophétise son terrible destin.
Gen.2:8 : «
Puis YaHWéH Dieu planta un jardin en
Éden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé ».
Un
jardin est l’image du lieu idéal pour l’homme qui y trouve rassemblés tous ses
éléments nutritifs et visuels enchanteurs ; des fleurs magnifiques qui ne
se fanent pas et ne perdent jamais leurs parfums d’agréables odeurs multipliées
à l’infini. Cette nourriture offerte dans le jardin ne construit pas sa vie qui
est, avant le péché, non dépendante de l’alimentation. La nourriture est donc
consommée par l’homme pour son unique plaisir. La précision « Dieu planta un jardin » témoigne de
son amour pour sa créature. Il se fait jardinier pour offrir à l’homme ce lieu
de vie merveilleux.
Le
mot Eden signifie « jardin de délices » et prenant Israël comme point
de référence central, Dieu situe cet Eden à l’orient d’Israël. Pour ses
« délices », l’homme est placé dans ce jardin délicieux par Dieu, son
Créateur.
Gen.2:9 :
« YaHWéH Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et
bons à manger, et l'arbre de la vie au
milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal ».
Le
caractère d’un jardin est la présence des arbres fruitiers qui offrent le
« prêt à manger » que constituent leurs fruits aux multiples saveurs
douces et sucrées. Ils sont tous là pour le seul plaisir d’Adam, encore seul.
Dans
le jardin se trouvent également deux arbres aux caractères diamétralement
opposés : « l’arbre de vie »
qui occupe la place centrale, « au
milieu du jardin ». De la sorte le jardin et son offre luxuriante lui
sont entièrement rattachés. Près de lui, se trouve « l'arbre de la connaissance du bien et du mal ». Déjà,
dans sa désignation, le mot « mal »
prophétise l’accès au péché. On peut alors comprendre que ces deux arbres sont
les images des deux camps qui vont s’affronter sur la terre du péché : le
camp de Jésus-Christ imagé par « l’arbre
de vie » contre le camp du diable qui, comme le nom de « l’arbre » l’indique, a connu soit,
expérimenté, successivement, le « bien »
depuis sa création jusqu’au jour où le « mal » l’a fait entrer en rébellion contre son Créateur ;
ce que Dieu nomme « pécher contre lui ». Je te rappelle que ces
principes « du bien et du mal »
sont les deux choix ou deux fruits extrêmes opposés possibles que la liberté totale d’un « être vivant » produit. Si le
premier ange ne l’avait pas fait, d’autres anges seraient tout de même entrés en
rébellion comme l’expérience terrestre des comportements humains l’a maintenant
déjà prouvé.
Dans
toute l’offre généreuse du jardin préparé par Dieu pour Adam se trouve cet
arbre « de la connaissance du bien
et du mal » qui est là pour mettre à l’épreuve la fidélité de l’homme.
Ce terme « connaissance »
doit être bien compris car pour Dieu le verbe « connaître » prend un sens extrême d’expérimenter « le bien ou le mal » qui vont
reposer sur les actes d’obéissance ou de désobéissance. L’arbre du jardin n’est
que le support matériel du test d’obéissance et son fruit ne transmet le mal
que parce que Dieu lui a donné ce rôle en le présentant comme un interdit. Le
péché n’est pas dans le fruit mais dans le fait de le manger en sachant que
Dieu l’a défendu.
Gen.2:10 :
« Un fleuve sortait d'Éden pour arroser
le jardin, et de là il se divisait en quatre bras ».
Un
nouveau message de séparation est
présenté, de même que le fleuve qui sort d’Eden se divise en « quatre bras », cette image
prophétise la naissance de l’humanité dont les descendants vont se répandre
universellement soit, aux quatre points cardinaux, ou quatre vents des cieux,
sur toute la terre. Le « fleuve »
est le symbole d’un peuple, l’eau étant le symbole des vies humaines. Par cette
division « en quatre bras »,
le fleuve sorti de l’Eden va répandre son eau de la vie sur toute la terre et
cette idée prophétise le désir de Dieu de répandre sa connaissance sur toute sa
surface. Son projet s’accomplira selon Gen.10 par la séparation de Noé et de
ses trois fils après la fin du déluge d’eaux. Ces témoins du déluge vont
transmettre de génération en génération le souvenir du terrible châtiment
divin.
Nous
ne connaissons pas l’aspect visuel qu’avait la terre avant le déluge, mais
avant les séparations des peuples, la terre habitée devait se présenter comme
un seul continent uniquement arrosé par cette source d’eau qui jaillissait à
partir du jardin d’Eden. Les mers intérieures actuelles n’existaient pas et
elles sont une conséquence du déluge qui est venu recouvrir toute la terre
pendant une année. Jusqu’au déluge, le continent entier était donc irrigué par
ces quatre fleuves et leurs affluents répartissaient l’eau douce sur toute la
surface de la terre sèche. Pendant le déluge, le détroit de Gibraltar et celui
de la mer rouge se sont écroulés préparant ainsi la formation de la mer
Méditerranée et de la mer Rouge envahies par l’eau saline des océans. Sache que
sur la nouvelle terre où Dieu établira son royaume, il n’y aura pas de mer
selon Apo.21:1 comme il n’y aura plus de mort. La division est la conséquence
du péché et la forme la plus intense de celui-ci sera punie par les eaux
destructrices du déluge. En lisant ce message, sous son seul aspect
prophétique, les « « quatre
bras » du fleuve désignent quatre peuples qui caractérisent
l’humanité.
Gen.2:11 :
« Le nom du premier est Pischon ; c'est
celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or ».
Le
nom du premier fleuve nommé Pischon ou Phison signifie : abondance d’eau.
La zone où se trouvait l’Eden planté par Dieu devait être là où le Tigre et
l’Euphrate actuels prennent leur source ; pour l’Euphrate au mont Ararat
et pour le Tigre au Taurus. A l’Est et au milieu de la Turquie se trouve encore
l’immense lac de Van qui constitue une énorme réserve d’eau douce. Avec sa
bénédiction divine, l’eau abondante favorisait l’extrême fertilité du jardin de
Dieu. Le pays de Havila réputé pour son or était selon certains situé au
nord-Est de la Turquie actuelle. Il s’allongeait jusqu’à la côte de l’actuelle
Georgie. Mais cette interprétation pose un problème car selon Gen.10:7, « Havila » est un « fils de Cush », lui-même « fils de Cham », et il désigne
l’Ethiopie située au sud de l’Egypte. Ceci me porte à situer ce pays « d’Havila » en Ethiopie, ou au
Yémen, où se trouvaient les mines de l’or que la reine de Saba a offert au roi
Salomon.
Gen.2:12 :
« L'or de ce pays est pur ; on y trouve
aussi le bdellium et la pierre d'onyx ».
« L’or » est le symbole de la foi et
Dieu prophétise pour l’Ethiopie, une foi pure. Elle sera déjà le seul pays au
monde qui ait conservé l’héritage religieux de la reine de Saba après son
séjour auprès du roi Salomon. Ajoutons également à son profit, que dans son
indépendance conservée pendant les siècles de ténèbres religieuses qui ont
caractérisé les peuples de l’Europe occidentale « chrétienne », les
Ethiopiens ont gardé la foi chrétienne et ils ont pratiqué le vrai sabbat reçu
par la rencontre de Salomon. L’apôtre Philippe a baptisé le premier chrétien
éthiopien comme cela est révélé dans Actes 8:27 à 39. C’était un eunuque
ministre de la reine Candace et le peuple entier a reçu son enseignement
religieux. Un autre détail témoigne de la bénédiction de ce peuple, Dieu l’a
fait protéger contre ses ennemis par l’action guerrière engagée et décidée
volontairement par le célèbre navigateur Vasco de Gama.
Confirmant
la couleur noire de la peau des Ethiopiens, « la pierre d’onyx » est de couleur « noire » et elle
est composé de dioxyde de silicium ; une richesse en plus pour ce
pays ; car son utilisation pour la fabrication des transistors la
fait particulièrement apprécier de nos
jours.
Gen.2:13 : «
Le nom du second fleuve est Guihon ;
c'est celui qui entoure tout le pays de Cusch ».
Oublions
les « fleuves » et mettons à leurs places, les peuples qu’ils
symbolisent. Ce deuxième peuple « entoure
le pays de Cush » soit, l’Ethiopie. La descendance de Sem va se
développer sur la terre de l’Arabie et jusqu’en Perse. Elle entoure
effectivement le territoire de l’Ethiopie, elle peut donc être symbolisée et
désignée par le nom du « fleuve »
« Guihon ». Dans nos
derniers jours, cet entourage est « musulman » religion de l’Arabie
et de la Perse. Ainsi la configuration du début de la création est reproduite à
la fin des temps.
Gen.2:14 : « Le nom du troisième est Hiddékel ; c'est
celui qui coule à l'orient de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate
».
« Hiddékel » désigne le « fleuve
Tigre », et le peuple désigné serait l’Inde symbolisée par le « tigre
du Bengale » ; l’Asie et sa civilisation orientale désignée
faussement comme « la race jaune » est donc prophétisée et concernée
et elle se situe en effet « à
l’orient de l’Assyrie ». Dans Dan.12, Dieu a utilisé le symbole de ce
« fleuve »
« Tigre » mangeur d’hommes pour illustrer l’épreuve adventiste
accomplie entre 1828 et 1873, en raison des multitudes de morts spirituelles
qu’elle a provoquées.
Le
nom « Euphrate »
signifie : fleuri, fécond. Dans la prophétie Apocalypse, « l’Euphrate » symbolise l’Europe
occidentale et ses excroissances, les Amériques et l’Australie, que Dieu
présente dominées par le régime religieux papal romain qu’il nomme avec sa
ville, « Babylone la grande ».
Cette descendance de Noé sera celle de Japhet qui s’étend à l’occident vers la
Grèce et l’Europe, et au nord vers la Russie. L’Europe a été le sol où la foi
chrétienne a connu tous ses bons et mauvais développements après la chute
national d’Israël ; les adjectifs « fleuri, fécond » sont
justifiés et selon le présage, les fils de Léa, la femme mal aimée seront plus
nombreux que ceux de Rachel, l’épouse que Jacob aimait.
Il
est bon de retrouver dans ce message, le rappel que malgré toutes leurs
divisions religieuses finales, ces quatre types de civilisations terrestres ont
eu le même Dieu créateur pour Père, pour justifier leurs existences.
Gen.2:15 : «
YaHWéH Dieu prit l'homme, et le plaça
dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder ».
Dieu
offre à Adam une occupation qui consiste à « cultiver et garder » le jardin. La forme de cette culture nous
est inconnue mais elle s’effectuait sans aucune fatigue avant le péché. De
même, sans aucune forme d’agressivité dans toute la création, sa garde était
simplifiée à l’extrême. Pourtant ce rôle de garde sous entendait l’existence
d’un danger qui prendra bientôt un aspect réel et précis : la séduction
diabolique de la pensée humaine dans ce même jardin.
Gen.2 :16 : «
YaHWéH Dieu donna cet ordre à l'homme :
Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; »
Des
multitudes d’arbres à fruits sont mis à libre disposition d’Adam. Dieu le
comble au-delà de ses besoins qui consistent à satisfaire des désirs
alimentaires en variant les goûts et les aromes. L’offre de Dieu est agréable,
mais ce n’est que la première partie d’un « ordre » qu’il donne à Adam. La seconde partie de cet « ordre » vient ensuite.
Gen.2 :17 : «
mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la
connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras ».
Dans
« l’ordre » de Dieu, cette
partie est très sérieuse, car la menace présentée sera implacablement appliquée
dès que la désobéissance, fruit du péché sera consommée et accomplie. Et ne
l’oublie pas, pour que le projet du règlement universel du péché s’accomplisse,
il faudra que l’Adam chute. Pour mieux comprendre ce qui va arriver, retenons
qu’Adam est encore seul lorsque Dieu le met en garde en lui présentant son
« ordre » de ne pas manger
de « l’arbre de la connaissance du
bien et du mal » soit, de ne pas être nourri par les idées du diable.
De plus, dans un contexte de vie éternelle, il a fallu que Dieu lui explique ce
que signifie : « mourir ». Car la menace est là, dans ce « tu mourras ». En résumé, Dieu offre
à Adam une forêt mais il lui interdit un seul arbre. Et pour certaines
personnes ce seul interdit est insupportable, c’est alors que l’arbre cache la
forêt, comme l’enseigne le dicton. Manger de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » signifie :
se nourrir de l’enseignement du diable déjà animé d’un esprit de rébellion
contre Dieu et sa justice. Car « l’arbre »
interdit placé dans le jardin est une image de sa personne, de même que « l’arbre de vie » est une image du
personnage Jésus-Christ.
Gen.2:18 :
«YaHWéH Dieu dit : Il n'est pas bon que
l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui ».
Dieu
a créé la terre et l’homme pour révéler sa bonté et la méchanceté du diable.
Son projet salvateur nous est révélé dans les choses qui vont suivre. Pour
comprendre, sache que l’homme tient le rôle de Dieu en personne qui le fait
penser, agir et parler comme il pense, agit et parle lui-même. Ce premier Adam
est une image prophétique du Christ que Paul présentera comme le nouvel Adam.
Pour
révéler la méchanceté du diable et la bonté de Dieu, il est nécessaire que
l’Adam pèche afin que la terre soit dominée par le diable et que ses méchantes
œuvres soient révélées universellement. La notion du couple n’existe que sur la
terre créée pour le péché, car le duo ainsi formé l’est pour une raison
spirituelle qui prophétise la relation du Christ divin avec son Epouse qui
désigne ses élus. L’Elue doit savoir qu’elle est à la fois la victime et la
bénéficiaire du plan salvateur projeté par Dieu ; elle est victime du
péché rendu nécessaire pour Dieu afin qu’il puisse à terme condamner le diable,
et bénéficiaire de sa grâce salvatrice car, conscient de sa responsabilité pour
l’existence du péché, il va payer lui-même le prix de l’expiation du péché en
Jésus-Christ. Ainsi, en premier, Dieu a trouvé la solitude pas bonne et son
besoin d’amour était si grand qu’il était prêt à payer chèrement le prix pour
l’obtenir. Cette compagnie, ce vis-à-vis, qui permet le partage, Dieu la nomme
« aide » et l’homme
reprendra le terme en évoquant son vis-à-vis humain féminin. En fait d’aide,
elle va le faire chuter et l’entraîner par amour dans le péché. Mais cet amour
d’Adam pour Eve est à l’image de l’amour du Christ pour ses élus trouvés
pécheurs soit, dignes de mort éternelle.
Gen.2:19 :
« YaHWéH Dieu forma de la terre tous les
animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers
l'homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant
portât le nom que lui donnerait l'homme ».
C’est
le supérieur qui donne un nom à ce qui lui est inférieur. Dieu s’est donné
lui-même son nom et en donnant à Adam ce droit, il confirme ainsi la domination
de l’homme sur tout ce qui vit sur la terre. Dans cette première forme de la
création terrestre, les espèces des animaux des champs et des oiseaux du ciel
sont réduites et Dieu les fait venir vers Adam, tout comme il les conduira
avant le déluge par couples vers Noé.
Gen.2:20 :
« Et l'homme donna des noms à tout le
bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour
l'homme, il ne trouva point d'aide semblable à lui ». Les monstres dit
préhistoriques ont été crées après le péché pour intensifier les conséquences
de la malédiction divine qui va frapper la terre entière dont la mer. Dans le
temps de l’innocence, la vie animale est composée par « le bétail » utile pour l’homme,
« les oiseaux du ciel » et
« les animaux des champs »
plus indépendants. Mais dans cette présentation, il n’a pas trouvé un vis-à-vis
humain parce qu’il n’existe encore pas.
Gen.2:21 :
« Alors YaHWéH Dieu fit tomber un profond
sommeil sur l'homme, qui s'endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la
chair à sa place ».
La
forme donnée à cette opération chirurgicale révèle encore le projet salvateur.
En Micaël, Dieu s’élimine des cieux, il quitte et se sépare de ses bons anges
ce qui est la norme du « profond
sommeil » dans lequel Adam est plongé. En Jésus-Christ né dans la
chair, la côte divine est prélevée et après sa mort et sa résurrection, sur ses
douze apôtres, il crée son « aide »,
dont il a pris l’aspect charnel et ses péchés et à laquelle il donne son
« Saint Esprit ». La portée spirituelle de ce mot « aide » est grande car il donne à
son Eglise, son Elue, le rôle d’une « aide »
dans sa réalisation du plan du salut et du règlement global universel du péché
et du sort des pécheurs.
Gen.2:22 :
« YaHWéH Dieu forma une femme de la côte
qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme ».
Ainsi,
la formation de la femme prophétise celle de l’Elue du Christ. Car c’est en
venant dans la chair que Dieu forme son église fidèle victime de sa nature
charnelle. Pour sauver les élus de la chair, Dieu devait prendre forme dans la
chair. Et également, possédant en lui-même la vie éternelle, il est venu pour
la faire partager à ses élus.
Gen.2:23 :
« Et l'homme dit : Voici cette fois celle
qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l'appellera femme, parce qu'elle
a été prise de l'homme ».
Dieu
est venu sur terre épouser la norme terrestre pour pouvoir dire à propos de son
Elue ce qu’Adam dit sur son vis-à-vis féminin auquel il donne le nom « femme ». La chose est plus évidente
en hébreu car le mot homme masculin soit, « ish » devient
« isha » pour le mot féminin femme. Dans cette action, il confirme sa
domination sur elle. Mais ayant été prise de lui, cette « femme » va lui devenir
indispensable comme si la « côte »
prélevée sur son corps voulait revenir en lui et reprendre sa place. Dans cette
expérience unique, Adam va ressentir pour sa femme les sentiments que la mère
va éprouver pour l’enfant qu’elle met au monde après l’avoir porté dans son
ventre. Et cette expérience est également vécue par Dieu car les créatures
vivantes qu’il crée autour de lui sont des enfants qui sortent de lui ; ce
qui le rend autant Mère que Père.
Gen.2:24 :
« C'est pourquoi l'homme quittera son
père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ».
Dieu
exprime dans ce verset son projet pour ses élus qui devront souvent rompre des
relations familiales charnelles pour se lier avec l’Elue bénie par Dieu. Et ne
l’oublie pas, en premier, en Jésus-Christ, Micaël a quitté son statut de Père
céleste pour venir gagner l’amour de ses disciples élus sur la terre ;
ceci dans la mesure où il a renoncé à faire usage de son pouvoir divin pour
lutter contre le péché et le diable. Ici, nous comprenons que les thèmes séparation et communion sont indissociables. Sur la terre, l’élu doit être séparé charnellement de ceux qu’il aime
pour entrer en communion
spirituellement et faire « un » avec Christ et tous ses élus, et ses
bons anges fidèles.
Le
désir de la « côte » de
reprendre sa place initiale trouve son sens dans l’accouplement sexuel des
êtres humains, acte de chair et d’esprit où l’homme et la femme forment
physiquement une seule chair.
Gen.2:25 :
« L'homme et sa femme étaient tous deux
nus, et ils n'en avaient point honte ».
La
nudité physique ne gène pas tout le monde. Il existe des adeptes du naturisme.
Et au commencement de l’histoire humaine, la nudité physique ne provoquait pas
de « honte ». L’apparition
de la « honte » sera le
résultat du péché, comme si le fait de manger de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » pouvait ouvrir
l’esprit humain en lui faisant ressentir des effets jusque là inconnus et
ignorés. En réalité, le fruit de l’arbre interdit ne sera pas l’auteur de ce
changement, il n’en sera que le moyen, car celui qui fait changer les valeurs
des choses et la conscience, c’est Dieu et lui seul. C’est lui qui suscitera le
sentiment de « honte » que
le couple pécheur va ressentir dans son esprit à propos de sa nudité physique
qui ne sera pas responsable ; car la faute sera morale et concernera
uniquement la désobéissance mise en œuvre, constatée par Dieu.
En
résumant l’enseignement de Genèse 2, Dieu nous a présenté en premier la
sanctification du repos ou sabbat du septième jour qui prophétise le grand
repos qui sera donné au septième millénaire autant à Dieu qu’à ses élus
fidèles. Mais ce repos devait être gagné par le combat terrestre que Dieu va
livrer contre le péché et le diable, en s’incarnant en Jésus-Christ.
L’expérience terrestre d’Adam a mis en image ce plan salvateur conçu par Dieu.
En Christ, il est devenu chair pour créer son Elue de chair qui recevra
finalement un corps céleste semblable à ceux des anges.
Genèse 3
La séparation du
péché
Gen.3:1 :
« Le serpent était le plus rusé de tous
les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme :
Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin
? »
Le
pauvre « serpent » eut la
malchance d’être utilisé comme médium par le plus « rusé » des anges créés par Dieu. Les animaux dont les reptiles
tel le « serpent » ne
parlaient pas ; le langage était une particularité de l’image de Dieu
donnée à l’homme. Relève le bien, le diable le fait parler à la femme dans un
moment où elle est séparée de son mari. Cet isolement va lui être fatal car en
présence d’Adam, le diable aurait eut plus de difficulté pour conduire l’être
humain à désobéir à l’ordre de Dieu.
Jésus-Christ
a révélé l’existence du diable qu’il désigne en disant dans Jean 8:44, qu’il est « le père du mensonge et meurtrier dès le commencement ». Ses
propos visent à ébranler les certitudes humaines et au « Oui ou Non »
exigé par Dieu, il ajoute le « mais » ou le « peut-être
que » qui enlèvent les certitudes qui donnent sa force à la vérité.
L’ordre donné par Dieu fut reçu par Adam qui l’a transmis ensuite à son épouse,
mais elle n’a pas entendu la voix de Dieu qui a donné l’ordre. Aussi, son doute
repose sur son mari, du genre : « a-t-il bien compris ce que Dieu lui
a dit ? »
Gen.3:2 :
« La femme répondit au serpent :
Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ».
Les
évidences semblent donner raison au propos du diable ; il raisonne et
parle de manière intelligente. La « femme »
commet sa première erreur en répondant au « serpent » qui parle ; ce qui n’est pas dans la normalité
des choses. Dans un premier temps, elle justifie la bonté de Dieu qui leur a
donné la possibilité de manger de tous les arbres, sauf celui qui est interdit.
Gen.3:3 :
« Mais quant au fruit de l'arbre qui
est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y
toucherez point, de peur que vous ne mouriez ».
La
transmission par Adam du message de l’ordre divin apparaît dans l’expression
« de peur que vous ne mouriez ».
Ce ne sont pas là, les propos exacts tenus par Dieu car il a dit à Adam :
« le jour où tu en mangeras, tu
mourras ». L’affaiblissement des paroles divines va favoriser la
consommation du péché. En justifiant son obéissance à Dieu pour une cause
« de peur » la « femme » offre au diable la
possibilité de confirmer cette « peur »
qui selon lui n’est pas justifiée.
Gen.3:4 :
« Alors le serpent dit à la femme :
Vous ne mourrez point ; »
Et
le Menteur en chef se révèle dans cette affirmation qui contredit les paroles
de Dieu : « vous ne mourrez pas ».
Gen.3:5 :
« mais Dieu sait que, le jour où
vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux,
connaissant le bien et le mal ».
Il
lui faut maintenant justifier l’ordre donné par Dieu auquel il impute une
méchante et égoïste pensée : Dieu veut vous tenir dans la bassesse et
l’infériorité. Il veut égoïstement vous empêcher de devenir comme lui. Il
présente la connaissance du bien et du mal comme un avantage que Dieu veut
garder pour lui seul. Mais s’il y a avantage dans la connaissance du bien, où
est l’avantage de connaître le mal ? Le bien et le mal sont des opposés
absolus comme le jour et la nuit, la lumière et les ténèbres et pour Dieu la
connaissance consiste à expérimenter soit à passer à l’action. En réalité, Dieu
avait déjà donné à l’homme la connaissance intellectuelle
du bien et du mal en autorisant les
arbres du jardin et en interdisant
celui qui représente « le bien et le mal » ; car il est une
image symbolique du diable qui a concrètement expérimenté successivement,
« le bien » puis « le mal » en se rebellant contre son
Créateur.
Gen.3:6 :
« La femme vit que l'arbre était bon
à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir
l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à
son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea ».
Les
paroles sorties du serpent produisent leur effet, le doute s’efface et la femme
est de plus en plus convaincue que le serpent lui a dit la vérité. Le fruit lui
semble bon et agréable visuellement, mais surtout, elle le juge « précieux pour ouvrir l'intelligence ».
Le diable obtient le résultat recherché, il vient de recruter une adepte de son
attitude rebelle. Et en mangeant le fruit défendu, elle devient elle-même un
arbre de la connaissance du mal. Rempli d’amour pour sa femme dont il n’est pas
prêt à accepter d’être séparé, Adam
préfère partager son sort funeste car il sait que Dieu va appliquer sa sanction
mortelle. Et mangeant à son tour du fruit interdit, c’est le couple entier qui
va subir la tyrannique domination du diable. Néanmoins, paradoxalement, cet
amour passionnel est à l’image de celui que Christ va éprouver pour son Elue,
acceptant lui-aussi de mourir pour elle. Aussi, Dieu peut comprendre Adam.
Gen.3:7 :
« Les yeux de l'un et de l'autre
s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de
figuier, ils s'en firent des ceintures ».
A
cet instant, où le péché fut consommé par le couple humain, le compte à rebours
des 6000 ans prévu par Dieu a commencé. En premier, leur conscience est
transformée par Dieu. Les yeux qui avaient été les responsables de la
convoitise du fruit « agréable à la
vue » sont victimes d’un nouveau jugement des choses. Et l’avantage
espéré et recherché se transforme en inconvénient, puisqu’ils éprouvent de la
« honte » au sujet de leur
nudité qui n’avait jusque-là posé aucun problème, ni envers eux, ni envers
Dieu. La nudité physique découverte n’était que l’aspect charnel de la nudité
spirituelle dans laquelle le couple désobéissant se retrouvait. Cette nudité
spirituelle les privait de la justice divine et la sanction de la mort est
entrée en eux, en sorte que la découverte de leur nudité fut le premier effet
de la mort donnée par Dieu. Ainsi, la mort fut la conséquence de la
connaissance expérimentée du mal ; ce que Paul enseigne en disant dans
Rom.6:23 : « car le salaire du
péché c’est la mort ». Pour couvrir leur nudité, les époux rebelles
eurent recours à une initiative humaine qui consista « à coudre des feuilles de figuier »
pour s’en faire des « ceintures ».
Cette action image spirituellement la tentative humaine de s’auto-justifier. La
« ceinture » va devenir le
symbole de « la vérité » dans
Eph.6:14. La « ceinture »
faite en « feuilles de figuier »
par Adam est donc en opposition, un symbole du mensonge derrière lequel le pécheur s’abrite pour se tranquilliser.
Gen.3:8 :
« Alors ils entendirent la voix de YaHWéH
Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se
cachèrent loin de la face de YaHWéH Dieu, au milieu des arbres du jardin ».
Celui
qui sonde les reins et les cœurs sait ce qu’il vient de se passer et qui est
conforme à son projet salvateur. Ce n’est là que la première étape qui va
offrir au diable un domaine pour révéler ses pensées et sa méchante nature.
Mais il doit rencontrer l’homme car il a beaucoup de choses à lui dire. Or
l’homme n’est pas pressé de rencontrer Dieu, son Père, son Créateur, qu’il ne
cherche maintenant qu’à fuir, tant il redoute d’entendre ses reproches. Et où
se cacher dans ce jardin du regard de Dieu ? Là encore, croire que
« les arbres du jardin »
peuvent le cacher de sa face, témoigne de l’état mental dans lequel Adam est
tombé depuis qu’il est devenu pécheur.
Gen.3:9 :
« Mais YaHWéH Dieu appela l'homme,
et lui dit: Où es-tu? »
Dieu
sait parfaitement où Adam se cache mais il lui pose la question, « où es-tu ? » pour lui tendre une
main secourable et l’attirer vers la confession de sa faute.
Gen.3:10 :
« Il répondit : J'ai entendu ta voix dans
le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché ».
La
réponse donnée par Adam est en elle-même une confession de sa désobéissance et
Dieu va exploiter ses paroles pour obtenir sa manière de présenter l’expérience
du péché.
Gen.3:11 :
« Et YaHWéH Dieu dit : Qui t'a
appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu
de manger ? »
Dieu
veut arracher à Adam l’aveu de sa faute. De déduction en déduction il finit par
lui poser clairement la question : « Est-ce
que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ? ».
Gen.3:12 :
« L'homme répondit : La femme que tu
as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé ».
Bien
que vraie, la réponse d’Adam n’est pas glorieuse. Il porte en lui la marque du
diable et ne sait plus répondre par oui ou non, mais à l’image de Satan, il
répond de manière détournée pour ne pas avouer simplement sa propre et immense
culpabilité. Il va jusqu’à rappeler à Dieu sa part dans l’expérience, puisqu’il
lui a donné sa femme, première coupable, pense t-il avant lui. Le plus fort de
l’histoire c’est que tout est vrai et Dieu ne l’ignore pas puisque le péché
était nécessaire dans son projet. Mais, là où il se trompe, c’est qu’en suivant
l’exemple de la femme, il a marqué sa préférence pour elle au détriment de
Dieu, et ce fut là sa plus grande faute. Car dès le commencement, Dieu avait
pour exigence d’être aimé au-dessus de tout et de tous.
Gen.3:13 :
« Et l'Éternel Dieu dit à la femme :
Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m'a séduite, et j'en
ai mangé ».
Le
grand Juge se tourne alors vers la femme accusée par l’homme et là encore la
réponse de la femme est conforme à la réalité des faits : « Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé ».
Elle s’est donc laissée séduire et c’est là, sa faute mortelle.
Gen.3:14 :
« L'Éternel Dieu dit au serpent :
Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les
animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière
tous les jours de ta vie ».
Cette
fois, Dieu ne demande pas au « serpent »
pourquoi il a fait cela, car Dieu n’ignore pas qu’il a été utilisé comme médium
par Satan, le diable. Le sort que Dieu donne au « serpent » concerne en réalité le diable lui-même. Pour « le serpent » l’application fut
immédiate, mais pour le diable ce fut qu’une prophétie qui s’accomplirait après
la victoire de Jésus-Christ sur le péché et la mort. Selon Apo.12:9, la
première forme de cette application fut son expulsion du royaume des cieux
ainsi que les mauvais anges de son camp. Ils furent précipités sur la terre
qu’ils ne quitteront plus jusqu’à leur mort et pendant mille ans, isolé sur la
terre désolée, Satan rampera dans la poussière qui a accueilli ceux qui sont
morts à cause de lui et de la liberté dont il a fait un mauvais usage. Sur la
terre maudite par Dieu, ils vont se comporter comme des serpents à la fois
craintifs et prudents parce que vaincus par Jésus-Christ et fuyant l’homme
devenu leur ennemi. Ils feront du mal aux hommes cachés dans l’invisibilité de
leurs corps célestes en les dressant les uns contre les autres.
Gen.3:15 :
« Je mettrai inimitié entre toi et
la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et
tu lui blesseras le talon ».
Appliquée
au « serpent », cette sentence confirme la réalité vécue et
constatée. Son application au diable est plus subtile. L’inimitié entre son
camp et l’humanité est confirmée et reconnue. « La postérité de la femme qui écrasera sa tête » sera celle du
Christ et de ses élus fidèles. Elle finira par l’anéantir, mais avant cela, les
démons auront eu la possibilité perpétuelle de « blesser le talon » de « la femme », l’Elue du Christ imagé lui-même, en premier, par
ce « talon ». Car « le talon » est le point d’appui du
corps humain comme « la pierre
angulaire » est la pierre sur laquelle le temple spirituel de Dieu
s’est construit.
Gen.3:16 :
« Il dit à la femme : J'augmenterai
la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se
porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi ».
Avant
d’être délivrée par sa mort, la femme va devoir « souffrir dans ses grossesses » ; elle « enfantera avec douleur », toutes choses
accomplies littéralement et constatées. Mais là encore, le sens prophétique de
l’image est à relever. Dans Jean 16:21 et Apo.12:2 « la femme dans les douleurs de l’enfantement » symbolise
l’Eglise du Christ dans les persécutions romaines impériales puis papales de
l’ère chrétienne.
Gen.3:17 :
« Il dit à l'homme : Puisque tu as
écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je
t'avais donné cet ordre : Tu n'en mangeras point ! Le sol sera maudit à cause
de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours
de ta vie, »
Revenant
vers l’homme, Dieu lui présente la véritable description de sa situation qu’il
avait honteusement cherché à masquer. Sa culpabilité est entière et Adam va
découvrir lui aussi qu’avant de le délivrer, sa mort sera précédée par un
ensemble de malédictions qui conduiront certains à préférer la mort à la vie.
La malédiction du sol est une terrible chose et Adam va l’apprendre à la sueur
de son front.
Gen.3:18 :
« il te produira des épines et des
ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs ».
Finie
la culture facile du jardin d’Eden, elle est remplacée par la lutte incessante
contre les chiendents, « les ronces,
les épines » et les mauvaises herbes qui se multiplient dans le sol de
la terre. D’autant plus que cette malédiction du sol va hâter la mort de
l’humanité car, avec le « progrès » scientifique, l’homme des
derniers jours va s’empoisonner en mettant dans le sol de ses cultures le
poison chimique, pour éliminer les mauvaises herbes et les insectes ravageurs.
La nourriture abondante et d’accès facile ne sera plus disponible hors du
jardin dont il va être chassé ainsi que son épouse préférée à Dieu.
Gen.3:19 :
« C'est à la sueur de ton visage que
tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été
pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière ».
Ce
sort qui tombe sur l’être humain vient justifier la forme sous laquelle Dieu a
révélé sa création et sa formation précisément, à partir de « la poussière de la terre ». Adam
apprend à ses dépends et aux nôtres en quoi consiste la mort évoquée par Dieu.
Relevons bien que l’homme mort n’est plus que « poussière » et qu’il ne reste pas en dehors de cette « poussière » un esprit vivant sorti
de ce corps mort. Eccl.9 et d’autres citations confirment ce statut de l’état
mortel.
Gen.3:20 :
« Adam donna à sa femme le nom d'Eve
: car elle a été la mère de tous les vivants ».
Là
encore, Adam marque sa domination sur « la femme » en lui donnant son nom « Eve » soit « Vie » ; un nom justifiée comme une
réalité de base de l’histoire humaine. Nous sommes tous des descendants
lointains, nés d’Eve l’épouse séduite d’Adam par laquelle la malédiction de la
mort a été transmise et le sera jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ au
début du printemps 2030.
Gen.3:21 :
« YaHWéH Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit
»
Dieu
n’oublie pas que le péché des époux terrestres faisait partie de son projet
salvateur qui va prendre maintenant une forme démontrée. Après le péché, le
pardon divin devient disponible au nom du Christ qui sera sacrifié et crucifié
par les soldats romains. Dans cette action, un être innocent, exempt de tout
péché, acceptera de mourir pour expier, à leur place, les péchés de ses seuls
élus fidèles. Dès l’origine, des animaux innocents sont tués par Dieu pour que
leurs « peaux » viennent
couvrir la nudité d’Adam et Eve. Dans cette action, il remplace « la justice » imaginée par l’être
humain par celle que son plan du salut lui impute par la foi. La « justice » imaginée par l’homme
n’était qu’un mensonge trompeur et à sa place, Dieu leur impute « un vêtement » symbolique de « sa justice » authentique, « la ceinture de sa vérité » qui
repose sur le sacrifice volontaire du Christ et l’offrande de sa vie pour le
rachat de ceux qui l’aiment fidèlement.
Gen.3:22 :
« YaHWéH Dieu dit : Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la
connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de
prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement ».
En
Micaël, Dieu s’adresse à ses bons anges qui assistent au drame qui vient de
s’accomplir sur la terre. Il leur dit : « Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du
bien et du mal ». La veille de sa mort, Jésus-Christ emploiera la même
expression à l’égard de Judas, le traître qui devait le livrer aux Juifs
religieux puis aux Romains pour être crucifié, ceci dans Jean 6:70 : « Jésus leur répondit : N'est-ce pas moi
qui vous ai choisis, vous les douze? Et l'un de vous est un démon ! ».
Le « nous » devient dans ce
verset « vous » à cause du
contexte différent, mais la démarche de Dieu est la même. L’expression « l’un de nous » désigne Satan qui a
encore un libre accès et un libre déplacement dans le royaume céleste de Dieu
parmi tous les anges créés au début de la création terrestre.
La
nécessité d’empêcher l’homme de manger de « l’arbre de vie » était une exigence de la vérité à laquelle
Jésus est venu rendre témoignage selon ses paroles adressées au préfet romain
Ponce Pilate. « L’arbre de vie »
était l’image du Christ rédempteur et en manger signifiait se nourrir de son
enseignement et de toute sa personnalité spirituelle soit, de le prendre pour
substitut et sauveur personnel. C’était là l’unique condition qui aurait pu
justifier la consommation de cet « arbre
de vie ». Le pouvoir de vie n’était pas dans l’arbre mais dans celui
que l’arbre symbolisait : Christ. De plus, cet arbre conditionnait la vie
éternelle et après le péché originel cette vie éternelle était perdue
perpétuellement jusqu’au retour final de Dieu en Christ et en Micaël. « L’arbre de vie » et les autres
arbres pouvaient donc disparaître ainsi que le jardin de Dieu.
Gen.3:23 :
« Et YaHWéH Dieu le chassa du jardin
d'Éden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris ».
Il
ne reste plus au Créateur qu’à expulser du jardin merveilleux le couple humain
qui, formé à partir du premier Adam (mot qui désigne l’espèce humaine : le
rouge = le sanguin), s’en est montré indigne par sa désobéissance. Et hors du
jardin, la vie pénible, dans un corps physiquement et mentalement affaibli, va
commencer pour lui. Le retour vers une terre devenue dure et rebelle va
rappeler aux êtres humains leur origine « poussière ».
Gen.3:24 :
« C'est ainsi qu'il chassa Adam ; et
il mit à l'orient du jardin d'Éden les chérubins qui agitent une épée
flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie ».
Ce n’est plus Adam qui garde le jardin mais ce
sont des anges qui empêchent qu’il y entre. Le jardin finira par disparaître un
peu avant le déluge survenu en 1656 depuis le péché d’Eve et celui d’Adam.
Nous
avons dans ce verset une précision utile pour situer l’emplacement du jardin
d’Eden. Les anges gardiens sont placés « à l’orient du jardin » qui se trouve donc lui-même à
l’occident du lieu où Adam et Eve se retire. La zone supposée présentée au
début de ce chapitre est conforme à cette précision : Adam et Eve se
retire dans la terre située au sud du mont Ararat et le jardin interdit se
situe dans la zone des « eaux abondantes » de la Turquie près du lac
de Van, soit à l’occident de leur position.
Genèse 4
La séparation
par la mort
Ce
chapitre 4 va nous permettre de mieux comprendre pourquoi il était nécessaire
pour Dieu d’offrir à Satan et ses démons rebelles un laboratoire de
démonstration qui révèle l’ampleur de leur méchanceté.
Dans
le ciel, la méchanceté avait des limites parce que les êtres célestes n’avaient
pas le pouvoir de s’entretuer ; car ils étaient tous momentanément immortels.
Cette situation ne permettait donc pas à Dieu de révéler le haut niveau de
méchanceté et de cruauté dont ses ennemis étaient capables. La terre fut donc
créée dans le but d’y autoriser la mort dans ses formes les plus cruelles que
l’esprit d’un être comme Satan peut imaginer.
Ce
chapitre 4, placé sous la signification symbolique de ce chiffre 4 qui est
l’universalité, va donc évoquer les circonstances des premiers morts de
l’humanité terrestre ; la mort étant son caractère universel particulier et
unique parmi toutes les créations faites par Dieu. Après le péché d’Adam et
Eve, la vie terrestre a été « en
spectacle au monde et aux anges » comme l’a dit dans 1 Cor.4:9,
l’inspiré et fidèle témoin Paul, ex-Saul de Tarse premier persécuteur mandaté
de l’église du Christ.
Gen.4:1 :
« Adam connut Eve, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn et elle
dit : J'ai formé un homme avec l'aide de YaHWéH ».
Dans
ce verset, Dieu nous révèle le sens qu’il donne au verbe « connaître » et ce point est vital
dans le principe de la justification par la foi selon qu’il est écrit dans Jean
17:3 : « Or, la vie éternelle, c'est
qu'ils te connaissent, toi,
le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ ».
Connaître Dieu signifie s’engager dans une relation amoureuse avec lui,
spirituelle dans ce cas, mais charnelle dans le cas d’Adam et Eve. Suivant
encore ce modèle du premier couple, un « enfant » fut né de cet amour
charnel ; et bien un « enfant » doit également renaître dans
notre relation amoureuse spirituelle vécue avec Dieu. Cette nouvelle naissance
due à la « connaissance »
réelle de Dieu est révélée dans Apo.12:2-5: « Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les
douleurs de l'enfantement. … Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les
nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son
trône ». L’enfant né de Dieu doit reproduire le caractère de son Père
mais ce ne fut pas le cas du premier fils né des hommes.
Le
nom Caïn signifie acquisition. Ce nom lui prédit un destin charnel et
terrestre, à l’opposé de l’homme spirituel que sera son jeune frère Abel.
Relevons
qu’en ce début de l’histoire de l’humanité, la mère qui enfante associe Dieu à
cette naissance car elle est consciente que la création de cette nouvelle vie
est la conséquence d’un miracle réalisé par le grand Dieu créateur YaHWéH. Dans
nos derniers jours ce n’est plus ou rarement le cas.
Gen.4:2 :
« Elle enfanta encore son frère Abel.
Abel fut berger, et Caïn fut laboureur ».
Abel
signifie souffle. Plus que Caïn, l’enfant Abel est présenté comme une copie
d’Adam, le premier qui ait reçu de Dieu le souffle pulmonaire. En fait, par sa
mort, assassiné par son frère, il représente l’image de Jésus-Christ, le vrai
Fils de Dieu sauveur des élus qu’il va racheter par son sang.
Les
métiers des deux frères confirment leurs natures opposées. Comme le Christ,
« Abel fut berger » et
comme l’incrédule matérialiste terrestre, « Caïn fut laboureur ». Ces premiers enfants de l’histoire
humaine annoncent le destin prophétisé par Dieu. Et ils viennent apporter des
précisions sur son projet salvateur.
Gen.4:3 :
« Au bout de quelque temps, Caïn fit à
YaHWéH une offrande des fruits de la terre ; »
Caïn
sait que Dieu existe et pour lui montrer qu’il veut l’honorer, il lui fait « une offrande des fruits de la terre »
soit, des choses que son activité a produites. Il prend dans ce rôle, l’image
de la multitude de gens religieux juifs, chrétiens, ou musulmans qui mettent
leurs bonnes œuvres en évidence sans se préoccuper de chercher à savoir et
comprendre ce que Dieu aime et attend d’eux. Les cadeaux n’ont d’intérêt que
s’ils sont appréciés par celui qui les reçoit.
Gen.4:4 :
« et Abel, de son côté, en fit une des
premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. YaHWéH porta un regard
favorable sur Abel et sur son offrande; »
Abel
imite son frère, et à cause de son métier de berger, il fait à Dieu une
offrande « des premiers-nés de son
troupeau et de leur graisse ». La chose est agréable pour Dieu car il
voit dans le sacrifice de ces « premiers-nés » l’image
anticipée et prophétisée de son propre sacrifice en Jésus-Christ. Dans Apo.1:5,
nous lisons : « … et de la part de
Jésus Christ, le témoin fidèle, le
premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime,
qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, …». Dieu voit son
projet salvateur dans l’offre d’Abel et ne peut que la trouver agréable.
Gen.4:5 :
« mais il ne porta pas un regard
favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut
abattu. »
Comparée
à l’offre d’Abel, il est logique que Dieu donne peu d’intérêt à l’offre de Caïn
qui tout aussi logiquement ne peut être que déçu et attristé. « Son visage est abattu », mais
relevons que la contrariété le conduit à « s’irriter fortement »
et cela n’est pas normal car cette réaction est un fruit de l’orgueil déçu.
L’irritation et l’orgueil produiront bientôt un fruit plus grave : le
meurtre de son frère Abel sujet de sa jalousie.
Gen.4:6 :
« Et YaHWéH dit à Caïn : Pourquoi es-tu
irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? »
Dieu
est seul à connaître la raison de sa préférence pour l’offre d’Abel. Caïn ne
peut que trouver injuste la réaction de Dieu, mais au lieu de s’irriter, il
devrait le supplier de lui permettre de comprendre la raison de ce choix
apparemment injuste. Dieu a une entière connaissance de la nature de Caïn qui
inconsciemment tient pour lui le rôle du méchant serviteur de
Matt.24:48-49 : « Mais, si
c'est un méchant serviteur, qui dise en lui-même : Mon maître tarde à venir, s'il se met à battre ses compagnons,
s'il mange et boit avec les ivrognes,…». Dieu lui pose une question dont il
connaît parfaitement la réponse, mais là encore, en agissant ainsi il donne à
Caïn une occasion de lui faire partager la cause de sa souffrance. Ces
questions resteront sans réponses de Caïn, aussi, Dieu le met-il en garde
contre le mal qui va s’emparer de lui.
Gen.4:7 :
« Certainement, si tu agis bien, tu
relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. »
Après
qu’Eve et Adam aient mangé et pris le statut du diable en ayant « connu le bien et le mal », celui-ci
réapparaît pour pousser Caïn à tuer son frère Abel. Les deux choix, « bien et mal », sont devant
lui ; « le bien » le
conduira à se résigner et accepter le choix de Dieu même s’il ne le comprend
pas. Mais le choix « du mal »
le fera pécher contre Dieu, en lui faisant transgresser son sixième
commandement : « Tu ne
commettras pas de meurtre » ; et non, « tu ne tueras point » comme les traducteurs l’ont présenté. Le
commandement de Dieu condamne le crime, pas la mise à mort des criminels
coupables qu’il a rendue légale en l’ordonnant et sur ce cas, la venue de
Jésus-Christ n’a rien changé dans ce juste jugement de Dieu.
Relève
la forme sous laquelle Dieu évoque « le
péché » comme s’il parlait d’une femme, selon qu’il avait dit à Eve
dans Gen.3:16 : « tes désirs se porteront vers ton mari, mais
il dominera sur toi ». Pour Dieu la tentation « du péché » est semblable à celle
d’une femme qui veut séduire son mari et celui-ci ne doit pas se laisser
« dominer » par elle, ni par lui. De la sorte, Dieu a donné
à l’homme l’ordre de ne pas se laisser séduire par « le péché » imagé par
la femme.
Gen.4:8 :
« Cependant, Caïn adressa la parole à son
frère Abel ; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son
frère Abel, et le tua. »
Malgré
cet avertissement divin, la nature de Caïn va produire son fruit. Après un
échange de paroles avec Abel, Caïn, meurtrier dans son esprit dès son
commencement comme son père spirituel, le diable, « se jeta sur son frère Abel, et le tua ». Cette expérience
prophétise le destin de l’humanité où le frère tuera son frère, souvent par
jalousie profane ou religieuse jusqu’à la fin du monde.
Gen.4:9 :
« YaHWéH dit à Caïn : Où est ton frère
Abel ? Il répondit : Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ? »
Comme
il avait dit à Adam qui se cachait de lui « Où es-tu ? », Dieu dit à Caïn « Où est ton frère Abel ? », toujours pour lui donner
l’occasion de confesser sa faute. Mais stupidement, car il ne peut ignorer que
Dieu sait qu’il l’a tué, il répond effrontément « Je ne sais pas », et avec une incroyable arrogance, à son tour
il pose à Dieu une question : « suis-je
le gardien de mon frère ? »
Gen.4:10 :
« Et Dieu dit : Qu'as-tu fait ? La voix
du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi »
Dieu
lui donne sa réponse qui signifie : tu n’es pas son gardien car tu es son
meurtrier. Dieu sait bien ce qu’il a fait et il lui présente la chose en
image : « la voix du sang
de ton frère crie de la terre jusqu’à moi ». Cette formule imagée qui
donne au sang versé une voix qui crie vers Dieu sera utilisée dans Apo.6 pour
évoquer dans le « 5ème sceau », le cri des martyrs mis à
mort par les persécutions papales romaines de la religion catholique :
Apo.6:9-10 : « Quand il
ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été
immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient
rendu. Ils crièrent d'une voix forte, en disant : Jusques à quand,
Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre
sang sur les habitants de la terre ? ». Ainsi, le sang injustement
versé réclame vengeance sur les coupables. Cette vengeance légitime viendra
mais c’est une chose que Dieu se réserve de manière exclusive. Il déclare dans
Deu.32:35 : « A moi la
vengeance et la rétribution, quand leur pied chancellera ! Car le jour de leur
malheur est proche, et ce qui les attend ne tardera pas ». Dans Esa.61:2,
réuni avec « l’année de grâce »,
« le jour de la vengeance »
est dans le programme du messie Jésus-Christ : «…il m’a envoyé … pour publier une année de grâce de YaHWéH, et un jour de vengeance de notre Dieu ;
pour consoler tous les affligés ; …». Personne n’aurait pu comprendre
que la « publication » de
cette « année de grâce »
devait être séparée du « jour de
vengeance » par 2000 années.
Ainsi,
les morts ne peuvent plus crier que dans le souvenir de Dieu dont la mémoire
est illimitée.
Le
crime commis par Caïn mérite un juste châtiment.
Gen.4:11:
« Maintenant, tu seras maudit de la terre
qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. »
Caïn
sera maudit de la terre et ne sera pas tué. Pour justifier cette mansuétude
divine, il faut admettre que ce premier crime n’a pas eu de précédent. Caïn ne
savait pas ce que signifie donner la mort, et c’est la colère qui aveuglant
tout esprit de raisonnement l’a conduit à la brutalité fatale. Maintenant que
son frère est mort, l’humanité ne pourra plus dire qu’elle ne savait pas ce
qu’est la mort. La loi instaurée par Dieu dans Exo.21:12 prendra alors
effet : « Celui qui frappera un
homme mortellement sera puni de mort ».
Ce
verset présente aussi cette expression : « la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton
frère ». Dieu personnifie la terre en lui imputant une bouche qui
absorbe le sang versé sur elle. Ensuite cette bouche lui parle et lui rappelle
l’acte mortel qui l’a souillée. Cette image sera reprise dans
Deu.26:10 : « La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit avec Koré, quand
moururent ceux qui s'étaient assemblés, et que le feu consuma les deux cent
cinquante hommes : ils servirent au peuple d'avertissement ». Puis ce
sera dans Apo.12:16 : « Et
la terre secourut la femme, et la terre
ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa
bouche ». Le « fleuve »
symbolise les ligues monarchiques catholiques françaises dont le corps militaire
des « dragons » spécialement créé persécutait les protestants fidèles
et les pourchassaient jusque dans les montagnes du pays. Ce verset possède une
double signification : la résistance armée protestante, puis la sanglante
Révolution française. Dans les deux cas l’expression « la terre ouvrit sa bouche » l’image
comme accueillant le sang de multitudes de gens.
Gen.4:12 :
« Quand tu cultiveras le sol, il ne te
donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre. »
Le
châtiment de Caïn est limité à la terre qu’il a été le premier à souiller en
versant sur elle du sang humain ; celui de l’homme qui a été
originellement créé à l’image de Dieu. Depuis le péché, il conserve de Dieu ses
caractéristiques mais ne possède plus sa parfaite pureté. L’activité de l’homme
consistait principalement à produire de la nourriture en travaillant la terre.
Caïn devra donc trouver d’autres moyens pour être nourri.
Gen.4:13 :
« Caïn dit à YaHWéH : Mon châtiment est
trop grand pour être supporté ».
Ce
qui signifie : dans ces conditions, il vaut mieux que je me suicide.
Gen.4:14 :
« Voici, tu me chasses aujourd'hui de
cette terre ; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur
la terre, et quiconque me trouvera me tuera ».
Le
voici maintenant très bavard et il résume sa situation comme une condamnation à
mort.
Gen.4:15 :
« YaHWéH lui dit : Si quelqu'un tuait
Caïn, Caïn serait vengé sept fois. Et YaHWéH mit un signe sur Caïn pour que
quiconque le trouverait ne le tuât point ».
Décidé
à épargner la vie de Caïn pour les raisons déjà vues, Dieu lui dit que sa mort
serait payée soit, « vengée »,
« sept fois ». Ensuite il
évoque « un signe » qui va
le protéger. Dans cette mesure, Dieu prophétise la valeur symbolique du chiffre
« sept » qui va désigner le sabbat et la sanctification du repos qui,
prophétisé à la fin des semaines, va trouver son plein accomplissement dans le
septième millénaire de son projet salvateur. Le sabbat sera le signe
d’appartenance au Dieu créateur dans Ezé.20:14-20. Et dans Ezé.9 « un signe » est placé sur ceux qui
appartiennent à Dieu pour qu’ils ne soient pas tués à l’heure du châtiment
divin. Enfin, pour confirmer ce principe de séparation protégée, dans Apo.7, « un signe », « le
sceau du Dieu vivant », vient « sceller le front » des serviteurs de Dieu, et ce « sceau et signe » est son sabbat du
septième jour.
Gen.4:16 :
« Puis, Caïn s'éloigna de la face de
YaHWéH, et habita dans la terre de Nod, à l'orient d'Éden ».
C’était
déjà à l’orient d’Eden qu’Adam et Eve s’étaient retirés après avoir été chassés
du jardin de Dieu. Cette terre reçoit ici le nom Nod qui signifie :
souffrance. La vie de Caïn sera ainsi marquée par la souffrance mentale et
physique car être rejeté loin de la face de Dieu laisse des traces même dans le
cœur dur de Caïn qui avait dit au verset 13, en le redoutant : « je serai caché loin de ta face ».
Gen.4:17 :
« Caïn connut sa femme ; elle conçut, et
enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de
son fils Hénoc ».
Caïn
va devenir le patriarche de la population d’une ville à laquelle il donne le
nom de son premier fils : Hénoc qui signifie : initier, instruire,
exercer, et commencer à se servir d’une chose. Ce nom résume tout ce que
représentent ces verbes et il est bien porté parce que Caïn et sa descendance
inaugurent un type de société sans Dieu qui va se prolonger jusqu’à la fin du
monde.
Gen.4:18 :
« Hénoc engendra Irad, Irad engendra
Mehujaël, Mehujaël engendra Metuschaël, et Metuschaël engendra Lémec. »
Cette
courte généalogie s’arrête intentionnellement sur le personnage nommé Lémec,
dont la signification exacte reste inconnue mais le mot de cette racine
concerne l’instruction comme le nom Hénoc, et également une notion de
puissance.
Gen.4:19 :
« Lémec prit deux femmes : le nom de
l'une était Ada, et le nom de l'autre Tsilla. »
Nous
trouvons chez ce Lémec un premier signe de la rupture avec Dieu selon lequel
« l’homme quittera son père et sa
mère pour s’attacher à sa femme, et les deux feront une seule chair »
(voir Gen.2:24). Mais chez Lémec l’homme s’attache à deux femmes et les trois
ne feront qu’une seule chair. Visiblement la séparation d’avec Dieu est totale.
Gen.4:20 :
« Ada enfanta Jabal : il fut le père de
ceux qui habitent sous des tentes et près des troupeaux ».
Jabal
est le patriarche des bergers nomades comme certains peuples arabes le sont
encore de nos jours.
Gen.4:21 :
« Le nom de son frère était Jubal : il
fut le père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau. »
Jubal
fut le patriarche de tous les musiciens qui tiennent une place importante dans
les civilisations sans Dieu, encore aujourd’hui où la culture, le savoir et
l’artiste sont les fondements de nos sociétés modernes.
Gen.4:22 :
« Tsilla, de son côté, enfanta Tubal
Caïn, qui forgeait tous les instruments d'airain et de fer. La sœur de Tubal
Caïn était Naama. »
Ce
verset contredit les enseignements officiels des historiens qui supposent un
âge du bronze avant l’âge de fer. En vérité selon Dieu les premiers hommes ont
su forger le fer, et peut-être depuis Adam lui-même car le texte ne dit pas de
Tubal Caïn qu’il fut le père de ceux qui forgent le fer. Mais ces précisions
révélées nous sont données afin que nous comprenions que la civilisation a
existé dès les premiers hommes. Leurs cultures sans Dieu n’en étaient pas moins
raffinées que les nôtres aujourd’hui.
Gen.4:23 :
« Lémec dit à ses femmes : Ada et Tsilla,
écoutez ma voix ! Femmes de Lémec, écoutez ma parole ! J'ai tué un homme pour
ma blessure, et un jeune homme pour ma meurtrissure. »
Lémec
se glorifie auprès de ses deux femmes d’avoir tué un homme ce qui le blesse
dans le jugement de Dieu. Mais avec arrogance et moquerie, il ajoute qu’il a en
plus tué un jeune homme ce qui aggrave son cas dans le jugement de Dieu et qui
fait de lui un authentique « meurtrier » récidiviste.
Gen.4:24 :
« Caïn sera vengé sept fois, et Lémec
soixante-dix-sept fois. »
Il
tourne alors en dérision la mansuétude dont Dieu a fait preuve envers Caïn.
Puisqu’après avoir tué un homme, la mort de Caïn devait être vengée « sept
fois », après avoir tué un homme et un jeune homme, Lémec sera vengé par
Dieu « soixante-dix-sept fois ». On ne peut imaginer des propos aussi
abominables. Et Dieu a voulu révéler à l’humanité, que ses premiers représentants
de la deuxième génération, celle de Caïn jusqu’à la septième, celle de Lémec,
avait atteint le plus haut niveau de l’impiété. Et c’est sa démonstration de la
conséquence d’être séparé de lui.
Gen.4:25 :
« Adam connut encore sa femme ; elle
enfanta un fils, et l'appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m'a donnée une
autre semence à la place d'Abel, que Caïn a tué ».
Le
nom Seth prononcé « cheth » en hébreu désigne le fondement du corps
humain. Certains le traduisent par « équivalent ou restitution » mais
je n’ai pas pu retrouver une justification à cette proposition dans l’hébreu.
Je retiens donc « le fondement du corps » car Seth va devenir la
racine ou fondement de base de la lignée fidèle que Gen.6 va désigner par
l’expression « fils de Dieu »,
laissant aux « femmes » descendantes rebelles de la lignée de Caïn
qui les séduisent, en opposition, l’appellation de « filles des hommes ».
En
Seth, Dieu sème et fait lever une nouvelle « semence » dans laquelle le septième descendant, un autre
Hénoc, est donné en exemple dans Gen.5:21 à 24. Il eut le privilège d’entrer au
ciel vivant, sans passer par la mort, après 365 années de vie terrestre vécues
dans la fidélité au Dieu créateur. Cet Hénoc-là porta bien son nom car son
« instruction » était à la gloire de Dieu contrairement à son
homonyme, fils de Lémec, fils de la lignée de Caïn. Et les deux, Lémec le
rebelle et Hénoc le juste étaient le « septième » descendant de leur
lignée.
Gen.4:26 :
« Seth eut aussi un fils, et il l'appela
du nom d'Énosch. C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de YaHWéH. »
Enosch signifie : l’homme, le
mortel, le méchant. Ce nom est relié au moment où l’on commença à invoquer le
nom de YaHWéH. Ce que Dieu veut nous dire en reliant ces deux choses, c’est que
l’homme de la lignée fidèle a pris conscience de la méchanceté de sa nature qui
est de plus mortelle. Et cette prise de conscience l’a conduit à rechercher son
Créateur pour l’honorer et lui rendre fidèlement un culte qui lui soit
agréable.
Genèse
5
La
séparation par la sanctification
Dans ce chapitre 5, Dieu a regroupé la
lignée qui lui est restée fidèle. Je te présente l’étude détaillée des seuls
premiers versets qui permettent de comprendre la raison de cette énumération
qui couvre le temps compris entre Adam et le célèbre Noé.
Gen.5:1 : « Voici le livre de la postérité d'Adam.
Lorsque Dieu créa l'homme, il le fit à
la ressemblance de Dieu ».
Ce verset fixe la norme retenue pour la
liste des noms des hommes cités. Tout repose sur ce rappel : « Lorsque Dieu créa l'homme, il le fit à la ressemblance de Dieu
». Il nous faut donc comprendre que pour
entrer dans cette liste l’homme doit avoir conservé sa « ressemblance
de Dieu ». Nous pouvons ainsi comprendre pourquoi des noms aussi
importants que celui de Caïn n’entrent pas dans cette liste. Car il ne s’agit
pas d’une ressemblance physique mais d’une ressemblance de caractère, et le
chapitre 4 vient de nous montrer celui de Caïn et de sa descendance.
Gen.5:2 : « Il créa l'homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom
d'homme, lorsqu'ils furent créés ».
Ici de même, le rappel de la bénédiction
par Dieu de l’homme et la femme signifie que les noms qui vont être cités ont
été bénis par Dieu. L’insistance de leur création par Dieu met en évidence
l’importance qu’il donne à être reconnu comme Dieu créateur qui met à part
soit, sanctifie ses serviteurs, par le signe du sabbat, le repos observé
pendant le septième jour de toutes leurs semaines. Conserver la bénédiction de
Dieu avec la sanctification du sabbat et la ressemblance de son caractère sont
les conditions exigées par Dieu pour que l’être humain reste digne d’être
appelé « homme ». En dehors
de ces fruits, l’être humain devient dans son jugement un « animal »
plus développé et instruit que les autres espèces.
Gen.5:3 : « Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon
son image, et il lui donna le nom de Seth ».
Visiblement entre Adam et Seth, il
manque deux noms : ceux de Caïn (qui n’est pas de la lignée fidèle) et
d’Abel (qui est mort sans descendance). La norme de la sélection bénie est
ainsi démontrée. Il en sera de même pour tous les autres noms cités.
Gen.5:4 : « Les jours d'Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans
; et il engendra des fils et des filles ».
Ce que nous devons comprendre, c’est
qu’Adam a « engendré des fils et des
filles », avant la naissance de « Seth » et après elle, mais ceux-ci ne manifestèrent pas la foi
du père ou celle de « Seth ». Ils ont rejoint les « hommes
animaux » infidèles et irrespectueux envers le Dieu vivant. Ainsi, parmi
tous ceux et celles qui sont nés de lui, après la mort d’Abel, « Seth » fut le premier à se
distinguer par sa foi et sa fidélité au Dieu YaHWéH qui a créé et formé son
père terrestre. D’autres après lui, restés anonymes, peuvent avoir suivi son
exemple, mais ils restent dans l’anonymat car la liste sélectionnée par Dieu se
construit sur la succession des premiers hommes fidèles de chacune des
descendances présentées. Cette explication rend compréhensible l’âge déjà
élevé, « 130 ans » pour Adam quand son fils « Seth » est
né. Et ce principe s’applique pour chacun des élus cités dans la longue liste
qui s’arrête sur Noé, parce que ses trois fils : Sem, Cham et Japhet ne
seront pas des élus, n’étant pas à sa ressemblance spirituelle.
Gen.5:5 : « Tous les jours qu'Adam vécut furent de neuf cent trente ans ; puis il
mourut ».
Je passe directement au septième élu qui
s’appelle Hénoc ; un Hénoc dont le caractère est à l’opposé absolu de
l’Hénoc fils de Caïn.
Gen.5:21 : « Hénoc, âgé de soixante-cinq ans, engendra
Metuschélah ».
Gen.5:22 : «Hénoc, après la naissance de Metuschélah, marcha avec Dieu trois cents
ans ; et il engendra des fils et des filles ».
Gen.5:23 : «Tous les jours d'Hénoc furent de trois cent soixante-cinq ans ».
Gen.5:24 : « Hénoc marcha avec Dieu ; puis il
ne fut plus, parce que Dieu le prit ».
C’est avec cette expression spécifique
du cas Hénoc que Dieu nous le révèle : les antédiluviens ont eu, eux
aussi, leur « Elie » enlevé au ciel sans passer par la mort. En
effet, la formule de ce verset diffère de toutes les autres qui s’achèvent
comme pour la vie d’Adam, par les mots « puis il mourut ».
Vient ensuite Métushélah, l’homme qui a
vécu le plus longtemps sur Terre, soit, 969 ans ; puis un autre Lémec de cette
lignée bénie par Dieu.
Gen :5:28 : « Lémec, âgé de cent quatre-vingt-deux ans,
engendra un fils »
Gen :5:29 : « Il lui donna le nom de Noé, en disant :
Celui-ci nous consolera de nos fatigues et du travail pénible de nos mains,
provenant de cette terre que YaHWéH a
maudite ».
Pour comprendre le sens de ce verset, il
faut savoir que le nom Noé signifie : repos. Lémec n’imaginait
certainement pas à quel point ses paroles allaient s’accomplir, car il ne
voyait « la terre maudite »
que sous l’angle de « nos fatigues et du
travail pénible de nos mains » dit-il. Mais au temps de Noé, Dieu va
la détruire à cause de la méchanceté des hommes qu’elle porte, comme Genèse 6
va nous permettre de le comprendre. Pour autant, Lémec père de Noé était un élu
qui, comme les rares élus de son temps, devait se désoler de voir grandir la
méchanceté des hommes autour d’eux.
Gen.5 :30 : « Lémec vécut, après la naissance de Noé, cinq
cent quatre-vingt-quinze ans ; et il engendra des fils et des filles »
Gen.5 :31 : « Tous les jours de Lémec furent de sept cent
soixante-dix sept ans; puis il mourut »
Gen.5 :32 : « Noé, âgé de cinq cents ans, engendra Sem,
Cham et Japhet »
Genèse
6
La
séparation échoue
Gen.6:1 : « Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la
terre, et que des filles leur furent nées, »
Selon les leçons apprises précédemment,
cette multitude humaine est la norme animale qui méprise Dieu qui a ainsi de
bonnes raisons de les rejeter également. La séduction d’Adam par sa femme Eve
se reproduit dans toute cette humanité et c’est la normalité selon la
chair : les filles séduisent les hommes et elles obtiennent d’eux ce
qu’elles désirent.
Gen.6:2 : « les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et
ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent »
C’est là que les choses se gâtent. La séparation entre les sanctifiés et
les mécréants irréligieux finit par disparaître. Les sanctifiés appelés ici
logiquement « les fils de Dieu »
tombent sous la séduction « des
filles des hommes » soit, du groupe humain « animal ». Des
alliances par le mariage deviennent ainsi la cause de l’effondrement de la séparation voulue et recherchée par
Dieu. C’est cette inoubliable expérience qui le conduira plus tard à interdire
aux fils d’Israël de prendre pour épouses des femmes étrangères. Le déluge qui
va en être la conséquence montre combien cette interdiction devrait être obéie.
A toute règle, il y a des exceptions, car certaines femmes prenaient le vrai
Dieu avec le mari Juif comme Ruth. Le danger n’est pas que la femme soit
étrangère mais qu’elle conduise un « fils
de Dieu » à l’apostasie païenne en lui faisant adopter la religion
païenne traditionnelle de ses origines. D’ailleurs, l’inverse est autant
interdit car une femme « fille de Dieu » se met en danger mortel en
épousant un « fils des hommes » « animaux », et de fausse
religion, ce qui est encore plus dangereux pour elle. Car toute
« femme » ou « fille » n’est « femme » que
pendant sa vie sur la terre, et les élues d’entre elles recevront comme les hommes
un corps céleste asexué semblable aux anges de Dieu. L’éternité est unisexe et
image du caractère de Jésus-Christ, le parfait modèle divin.
Le problème du mariage est encore
actuel. Car celui qui épouse quelqu’un qui n’est pas de sa religion témoigne
contre sa propre foi, qu’elle soit juste ou fausse. De plus, cette action
témoigne d’une indifférence envers la religion et donc envers Dieu lui-même.
L’élu doit aimer Dieu au dessus de tout pour être digne de l’élection. Or,
l’alliance avec l’étranger ou l’étrangère lui déplaisant, l’élu qui la
contracte devient indigne de l’élection et sa foi devient présomptueuse, une
illusion qui finira en terrible désillusion. Il reste à tirer une dernière
déduction. Si le mariage pose encore ce problème, c’est parce que la société
humaine moderne se retrouve dans le même état d’immoralité que ceux de l’époque
de Noé. Ce message est donc pour notre temps final où le mensonge domine les
esprits humains qui deviennent totalement fermés à la « vérité »
divine.
En raison de son importance pour notre
« temps de la fin », Dieu m’a conduit à développer en dernier ce
message révélé dans ce récit de la Genèse. Car, l’expérience des élus
antédiluviens se résume par un heureux « commencement » et une tragique « fin » dans l’apostasie et l’abomination. Or, cette expérience
résume également celle de sa dernière église sous sa forme institutionnelle
« adventiste du septième jour », bénie officiellement et
historiquement en 1863 mais spirituellement en 1873, en « Philadelphie », dans Apo.3:7, pour
son « commencement », et
« vomie » par Jésus-Christ
dans Apo.3:14, en « Laodicée »
en 1994, sur sa « fin », à
cause de sa tiédeur formaliste et à cause de son alliance avec le camp ennemi
œcuménique en 1995. Le temps de l’approbation de Dieu pour cette institution
religieuse chrétienne est ainsi fixé par « un début et une fin ».
Mais de même que l’alliance juive a été prolongée par les douze apôtres choisis
par Jésus, l’œuvre adventiste se prolonge par moi et par tous ceux qui recevant
ce témoignage prophétique reproduisent les œuvres de foi que Dieu a bénies à
l’origine dans les pionniers de l’adventisme de 1843 et 1844. Je précise que
Dieu a béni les motivations de leur foi et non la norme de leurs
interprétations prophétiques qui devait être plus tard remise en cause. La
pratique du sabbat devenant possiblement formaliste et traditionnelle, le
crible du jugement de Dieu ne bénit plus que l’amour de la vérité relevé chez
ses élus, « du début jusqu’à la fin » soit, jusqu’au vrai
retour glorieux du Christ, fixé pour cette dernière fois au printemps 2030.
En se présentant dans Apo.1:8 comme
étant « l’alpha et l’oméga »,
Jésus-Christ nous révèle une clé pour comprendre la structure et l’aspect sous
lesquels il nous révèle dans toute la Bible, son « jugement », Il repose toujours sur un constat de la
situation du « commencement »
et sur celui qui apparaît à la « fin »,
d’une vie, d’une alliance, ou d’une église. Ce principe apparaît dans Dan.5 où
les mots écrits sur le mur par Dieu, « compté,
compté », suivis par « pesé et
divisé », représentent le « début »
de la vie du roi Belschatsar et l’heure de sa « fin ». De la sorte, Dieu confirme que son jugement s’appuie
sur le contrôle permanent du sujet jugé. Il a été sous son observation depuis
son « commencement », ou « alpha » jusqu’à sa « fin », son « oméga ».
Dans le livre Apocalypse et dans le
thème des lettres adressées aux « sept
Eglises », le même principe fixe « le début et la fin » de toutes les « Eglises » concernées. En première, nous trouvons l’Eglise
apostolique, dont le « début »
glorieux est rappelé dans le message délivré à « Ephèse » et dans lequel sa « fin » la place sous la menace de se voir retirer l’Esprit de
Dieu à cause de son manque de zèle. Heureusement, le message délivré à « Smyrne » avant 303 témoigne de ce
que l’appel du Christ à la repentance aura été entendu pour la gloire de Dieu.
Ensuite, l’église catholique papale romaine débute en « Pergame », en 538, et finit en
« Thyatire », au temps de
la Réforme protestante mais surtout officiellement celui de la mort du pape Pie
6 détenu en prison à Valence, dans ma ville, en France, en 1799. Vient ensuite
le cas de la foi protestante, dont l’approbation par Dieu est pour elle-aussi
limitée dans le temps. Son « commencement »
est évoqué dans « Thyatire »
et sa « fin » est révélée
dans « Sardes » en 1843 à
cause de sa pratique du dimanche hérité de la religion romaine. Jésus ne peut
être plus clair son message, « tu es
mort », ne prête pas à confusion. Et en troisième sous « Philadelphie et Laodicée » le cas
de l’adventisme institutionnel que nous avons vu précédemment ferme le thème
des messages adressés aux « sept
églises » et le temps des époques qu’elles symbolisent.
En nous révélant aujourd’hui, comment il
a jugé les choses déjà accomplies, et dès le « commencement » comme la Genèse, Dieu nous donne les clés pour
comprendre comment il juge les faits et les églises dans notre époque. Le
« jugement » qui ressort de
notre étude est ainsi porteur du « Sceau »
de l’Esprit de sa divinité.
Gen.6:3 : « Alors YaHWéH dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme,
car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. »
A moins de 10 ans du retour du Christ,
ce message prend aujourd’hui un caractère d’actualité étonnant. L’esprit de vie
donné par Dieu « ne restera pas à
toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent
vingt neuf ans ». En
fait, ce n’était pas là, le sens que Dieu a donné à ses paroles. Comprends-moi,
et comprends-Le : Dieu ne renonce pas à son projet de six mille ans
d’appel et de sélection des élus. Son problème tient dans l’énorme longueur de
vie qu’il a donnée aux antédiluviens depuis Adam qui est mort à 930 ans, après
lui, un autre Métuschéla vivra, lui, jusqu’à 969 ans. S’il s’agit de 930 ans de
fidélité, la chose est supportable et même agréable pour Dieu, mais s’il s’agit
d’un Lémec arrogant et abominable, Dieu estime que le supporter pendant 120 ans
en moyenne sera amplement suffisant. Cette interprétation est confirmée par
l’histoire, puisque depuis la fin du déluge, la longueur de la vie humaine
s’est réduite jusqu’aux 80 années en moyenne de notre époque.
Gen.6:4 : « Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, et aussi après que les fils de Dieu furent venus vers les filles
des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants : ce sont ces héros qui
furent fameux dans l'antiquité ».
J’ai dû rajouter la précision « et
aussi » du texte hébreu, car le sens du message en est transformé.
Dieu nous révèle que sa première création antédiluvienne était d’une norme
gigantesque, Adam lui-même devait mesurer environ 4 ou 5 mètres de hauteur. La
gestion de la surface de la terre en est changée et réduite. Un seul pas de ces
« géants » en valait cinq
des nôtres, et il lui fallait tirer de la terre cinq fois plus de nourriture
qu’un homme d’aujourd’hui. La terre d’origine fut donc rapidement peuplée et
habitée sur toute sa surface. La précision « et aussi » nous
enseigne que cette norme des « géants »
n’a pas été modifiée par les alliances des sanctifiés et des rejetés, « les fils de Dieu » et « les filles des hommes ». Noé était
donc lui-même un géant de 4 à 5 mètres ainsi que ses enfants et leurs épouses.
A l’époque de Moïse, ces normes antédiluviennes se trouvaient encore sur la
terre de Canaan, et ce sont ces géants, les « Anakims », qui
épouvantèrent les espions hébreux envoyés dans le pays.
Gen.6:5 : « YaHWéH vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et
que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le
mal ».
Un tel constat rend sa décision
compréhensible. Je rappelle qu’il a créé la terre et l’homme pour révéler cette
méchanceté cachée dans les pensées de ses créatures célestes et terrestres. La
démonstration souhaitée était donc obtenue puisque « toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement
vers le mal ».
Gen.6:6 : « YaHWéH se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre, et il fut affligé
en son cœur ».
Connaître à l’avance ce qui va arriver
est une chose mais le vivre dans son accomplissement en est une autre. Et
confronté à la réalité du mal dominateur, la pensée du repentir, ou plus
précisément du regret, peut momentanément jaillir dans l’esprit de Dieu, tant sa
souffrance est grande devant ce désastre moral.
Gen.6:7 : « Et YaHWéH dit : J'exterminerai de la face de la terre l'homme que j'ai
créé, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel ;
car je me repens de les avoir faits ».
Juste avant le déluge, Dieu constate le
triomphe de Satan et ses démons sur la terre et ses habitants. Pour lui,
l’épreuve est terrible mais il a obtenu la démonstration qu’il voulait obtenir.
Il ne lui reste plus qu’à détruire cette première forme de la vie dans
laquelle, les hommes vivent trop longtemps et sont trop puissants en tailles de
géants. Les animaux de la terre proches de l’homme tel le bétail, les reptiles
et les oiseaux du ciel vont devoir disparaître pour toujours avec eux.
Gen.6:8 : « Mais Noé trouva grâce aux
yeux de YaHWéH ».
Et selon Ezé.14 il a été seul à trouver
grâce devant Dieu, ses enfants et leurs épouses n’étant, eux, pas dignes d’être
sauvés.
Gen.6:9 : « Voici la postérité de Noé. Noé était un homme juste et intègre dans son temps ; Noé marchait avec Dieu ».
Comme le sera Job, Noé est jugé « juste et intègre » par Dieu. Et
comme le juste Hénoc avant lui, Dieu lui impute de « marcher » avec lui.
Gen.6:10 : « Noé engendra trois fils : Sem, Cham et Japhet ».
Agé de 500 ans selon Gen.5:22, « Noé engendra trois fils : Sem, Cham et
Japhet ». Ces fils vont grandir, devenir des hommes et vont
prendre des épouses. Noé sera donc assisté et aidé par ses fils quand il devra
construire l’arche. Entre le moment de leurs naissances et le déluge, il va
s’écouler 100 ans. Ceci prouve que les « 120 ans » du verset 3 ne
concerne pas le temps qui lui est donné pour réaliser sa construction.
Gen.6:11 : « La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence ».
La corruption n’est pas obligatoirement
violente, mais quand la violence la marque et la caractérise, la souffrance du
Dieu amour devient intense et insupportable. Cette violence arrivée à son
apogée est du type de celle dont se vantait Lémec dans Gen.4:23 : « J'ai tué un homme pour ma blessure, et un
jeune homme pour ma meurtrissure ».
Gen.6:12 : « Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair
avait corrompu sa voie sur la terre ».
Dans moins de 10 ans, Dieu regardera la
terre de nouveau et il la trouvera dans le même état qu’au temps du déluge,
« toute chair aura corrompu sa voie ».
Mais il te faut comprendre ce que Dieu entend quand il parle de corruption. Car
si la référence de ce mot est humaine, les réponses sont aussi nombreuses que les
opinions sur le sujet. Avec le Dieu créateur, la réponse est simple et précise.
Il nomme corruption toutes les perversions apportées par l’homme et la femme à
l’ordre et aux règles qu’il a établis : Dans la corruption, l’homme
n’assume plus son rôle d’homme, ni la femme son rôle de femme. Le cas de Lémec,
bigame, descendant de Caïn, est un exemple, car la norme divine lui dit :
« l’homme quittera son père et sa
mère pour s’attacher à sa femme ». L’aspect de la structure de leur
corps révèle le rôle de l’homme et celui de la femme. Mais pour mieux
comprendre le rôle de celle qui est donnée comme « aide » à Adam, son image symbolique de l’Eglise du Christ nous
donne la réponse. Quelle « aide »
l’Eglise peut-elle apporter au Christ ? Son rôle consiste à augmenter le
nombre des élus sauvés et à accepter de souffrir pour lui. Il en est de même
pour la femme donnée à Adam. Dépourvue de la puissance musculaire d’Adam, son
rôle est d’enfanter et d’élever ses enfants jusqu’à ce qu’à leur tour, ils
fondent une famille et ainsi la terre sera peuplée, selon l’ordre commandé par
Dieu dans Gen.1:28 : « Dieu les
bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds,
multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les
poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur
la terre ». Dans sa perversion, la vie moderne a tourné le dos à cette
norme. La vie concentrée dans les villes et l’emploi industriel ont ensemble
créé le besoin d’argent en constante augmentation. Ceci a conduit les femmes à
abandonner leur rôle de mère pour aller travailler en usine ou dans des
commerces. Mal élevés, les enfants sont devenus capricieux et exigeants et
produisent en 2021 un fruit de violence et ils correspondent tout à fait à la
description donnée par Paul à Timothée dans 2 Tim.3:1 à 9. Je t’exhorte à
prendre le temps de lire, avec toute l’attention qu’ils méritent, en entier,
les deux épitres qu’il adresse à Timothée, afin de retrouver dans ces lettres
les normes fixées par Dieu, depuis le commencement, sachant qu’il ne change pas
et ne changera pas d’ici son retour en gloire, au printemps 2030.
Gen.6:13 : « Alors Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est arrêtée par devers moi
; car ils ont rempli la terre de violence ; voici, je vais les détruire avec la
terre ».
Le mal étant installé de manière
irréversible, la destruction des habitants de la terre reste la seule chose que
Dieu peut faire. Dieu fait connaître à son seul ami terrestre, son terrible
projet car sa décision est prise et arrêtée définitivement. Il faut relever le
sort particulier que Dieu donne à Hénoc, le seul qui entre dans l’éternité sans
passer par la mort, et Noé, le seul homme trouvé digne de survivre au déluge
exterminateur. Car dans ses paroles Dieu dit « ils ont … » et « je
vais les détruire ». Parce
qu’il est resté fidèle, Noé n’est pas visé par la décision de Dieu.
Gen.6:14 : « Fais-toi une arche de bois résineux ; tu disposeras cette arche en
cellules, et tu l'enduiras de poix en dedans et en dehors ».
Noé doit survivre et pas lui seul car
Dieu veut que la vie de sa création se prolonge jusqu’à la fin des 6000 ans de
sélection de son projet. Pour préserver la vie sélectionnée pendant le déluge
d’eaux, une arche flottante va devoir être construite. Dieu donne ses consignes
à Noé. Il utilisera du bois résineux résistant à l’eau et l’arche sera rendue
étanche par une enduction de poix, la résine tirée du pin ou du sapin. Il
construira des cellules afin que chaque espèce vive séparément afin d’éviter
des confrontations stressantes pour les animaux embarqués. Le séjour dans
l’arche va se prolonger pendant toute une année, mais l’œuvre est dirigée par
Dieu auquel rien n’est impossible.
Gen.6:15 : « Voici comment tu la feras : l'arche aura trois cents coudées de
longueur, cinquante coudées de largeur et trente coudées de hauteur ».
Si la « coudée » était celle d’un géant, elle pouvait être cinq fois
celle des Hébreux qui faisait environ 55 cm. Dieu a révélé ces dimensions dans
la norme connue par les Hébreux et Moïse qui reçoit de Dieu ce récit. L’arche
construite faisait donc 165 m de long sur 27,5 m de large et 16,5 m de haut.
L’arche en forme de caisse rectangulaire était donc d’une taille imposante mais
elle fut construite par des hommes dont la taille était en rapport avec elle.
Car nous retrouvons, pour sa hauteur, trois étages de cinq mètres environ pour
des hommes qui mesuraient eux-mêmes entre 4 et 5 m de hauteur.
Gen.6:16 : « Tu feras à l'arche une fenêtre,
que tu réduiras à une coudée en haut
; tu établiras une porte sur le côté
de l'arche ; et tu construiras un étage inférieur, un second et un troisième. »
Selon cette description, l’unique
« porte » de l’arche était
placée au niveau du premier étage « sur
le côté de l’arche ». L’arche était entièrement close, et au dessous
du toit du troisième niveau, une unique fenêtre de 55 cm de haut et de large
devait être tenue fermée jusqu’à la fin du déluge, selon Gen.8:6. Les occupants
de l’arche ont vécu dans l’obscurité et la lumière artificielle des lampes à
huile pendant tout le temps qu’a duré le déluge soit, .
Gen.6:17 : « Et moi, je vais faire venir le déluge d'eaux sur la terre, pour
détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel ; tout ce qui est sur la
terre périra ».
Dieu veut laisser avec cette destruction
un message d’avertissement aux hommes qui vont repeupler la terre après le
déluge et jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ à la fin des 6000 ans du
projet divin. Toute vie va disparaître avec sa norme antédiluvienne. Car après
le déluge, Dieu va progressivement réduire la taille des êtres vivants, hommes
et animaux jusqu’à la taille des Pygmées africains.
Gen.6:18 : « Mais j'établis mon alliance avec toi ; tu entreras dans l'arche, toi et
tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi. »
Ils sont huit ces rescapés du déluge qui
vient mais sept d’entre eux profitent exceptionnellement de la bénédiction
particulière et individuelle de Noé. La preuve apparaît dans Ezé.14:19-20 où
Dieu dit : « Ou si j'envoyais la
peste dans ce pays, si je répandais contre lui ma fureur par la mortalité, pour
en exterminer les hommes et les bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui Noé, Daniel et Job, je suis vivant !
dit le Seigneur, YaHWéH, ils ne
sauveraient ni fils ni filles, mais ils sauveraient leur âme par leur justice ».
Ils seront utiles pour le repeuplement de la terre, mais n’étant pas du niveau
spirituel de Noé, ils apportent dans le nouveau monde leur imperfection qui ne
tardera pas à porter ses mauvais fruits.
Gen.6:19 : « De tout ce qui vit, de toute chair, tu feras entrer dans l'arche deux
de chaque espèce, pour les conserver en vie avec toi : il y aura un mâle et une
femelle ».
Un couple par espèce « de tout ce qui vit » soit, juste la
norme nécessaire pour la reproduction, ce seront-là, les uniques rescapés parmi
le genre animal terrestre.
Gen.6:20 : « Des oiseaux selon leur espèce, du bétail selon son espèce, et de tous
les reptiles de la terre selon leur espèce, deux de chaque espèce viendront
vers toi, pour que tu leur conserves la vie ».
Dans ce verset, dans son énumération,
Dieu ne mentionne pas les animaux sauvages, mais ils seront cités comme étant
embarqués dans l’arche dans Gen.7:14.
Gen.6:21 : « Et toi, prends de tous les aliments que l'on mange, et fais-en une
provision auprès de toi, afin qu'ils te servent de nourriture ainsi qu'à eux ».
Les aliments nécessaires pour nourrir
pendant une année huit personnes et tous les animaux embarqués devaient occuper
une grande place dans l’arche.
Gen.6:22 : « C'est ce que fit Noé : il exécuta tout ce que Dieu lui avait ordonné ».
Fidèlement et soutenus par Dieu, Noé et
ses fils accomplissent la tâche que Dieu lui a confiée. Et là, il faut se
rappeler que la terre est un seul continent uniquement irrigué par des fleuves
et des rivières. Dans la zone du mont Ararat où Noé et ses fils résident, il
n’y a qu’une plaine et aucune mer. Ses contemporains voient donc Noé bâtir une
construction flottante au milieu d’un continent sans mer. On peut alors
imaginer, les moqueries, les sarcasmes et les insultes dont ils devaient abreuver
le petit groupe béni par Dieu. Mais les moqueurs cesseront bientôt de se moquer
de l’élu et ils seront noyés dans les eaux du déluge auquel ils ne voulaient
pas croire.
Genèse
7
La
séparation définitive du déluge
Gen.7:1 : « YaHWéH dit à Noé : Entre dans l'arche, toi et toute ta maison; car je
t'ai vu juste devant moi parmi cette
génération. »
Le moment de vérité arrive et la
dernière séparation de la création
s’accomplit. En « entrant dans
l’arche », les vies de Noé et de sa famille vont être sauvées. Il
existe un lien entre le mot « arche »
et la « justice » que Dieu
impute à Noé. Ce lien passe par la future « arche du témoignage » qui sera le coffre sacré contenant la
« justice » de Dieu,
exprimée sous la forme des deux tables sur lesquelles son doigt va graver ses
« dix commandements ». Dans cette comparaison, Noé et ses
compagnons sont montrés égaux dans la mesure où ils bénéficient tous du
sauvetage en entrant dans l’arche, même si Noé est seul digne d’être identifié
à cette loi divine comme l’indique la précision divine : « Je t’ai
vu juste ». Noé était donc en parfaite conformité avec la loi divine
déjà enseignée dans ses principes à ses serviteurs antédiluviens.
Gen.7:2 : « Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle
et sa femelle ; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa
femelle ; »
Nous sommes dans un contexte
antédiluvien et Dieu évoque la distinction entre l’animal classé « pur ou impur ». Cette norme est
donc aussi vieille que la création terrestre et dans Lévitique 11, Dieu n’a
fait que rappeler ces normes qu’il a établies dès le commencement. Dieu a donc,
comme « le sabbat », de
bonnes raisons d’exiger de ses élus, de nos jours, le respect de ces choses qui
glorifient son ordre établi pour l’homme. En sélectionnant « sept couples purs » pour un seul
« impur », Dieu montre sa
préférence pour la pureté qu’il marque de son « sceau », le chiffre
« 7 » de la sanctification du temps de son projet terrestre.
Gen.7:3 : « sept couples aussi des oiseaux du ciel, mâle et femelle, afin de
conserver leur race en vie sur la face de toute la terre ».
En raison de leur image de la vie
céleste angélique, « sept couples »
des « oiseaux du ciel »
sont eux-aussi sauvés.
Gen.7:4 : « Car, encore sept jours, et je ferai pleuvoir sur la terre quarante
jours et quarante nuits, et j'exterminerai de la face de la terre tous les
êtres que j'ai faits ».
Le chiffre « sept » (7) est encore évoqué désignant « sept jours » qui séparent, le moment de l’entrée des
animaux et des hommes dans l’arche, des premières chutes d’eaux. Dieu va
susciter une pluie incessante pendant « 40 jours et 40 nuits ». Ce chiffre « 40 » est celui
de l’épreuve. Il concernera les « 40
jours » de l’envoi des espions hébreux en terre de Canaan et des
« 40 années » de vie et
mort dans le désert en conséquence de leur refus d’entrer dans la terre peuplée
de géants. Et en entrant dans son ministère terrestre, Jésus sera livré à la
tentation du diable après « 40 jours
et 40 nuits » de jeûne. Il s’écoulera également « 40 jours » entre la résurrection du
Christ et l’effusion du Saint Esprit de la Pentecôte.
Pour Dieu, le but de cette pluie
torrentielle est de détruire les « êtres
qu’il a faits ». Il rappelle ainsi qu’au titre de Dieu créateur,
les vies de toutes ses créatures lui appartiennent, pour les sauver ou les
détruire. Il veut donner aux générations futures une leçon cuisante qu’elles ne
devront pas oublier.
Gen.7:5 : « Noé exécuta tout ce que YaHWéH lui avait ordonné ».
Fidèle et obéissant, Noé ne déçoit pas
Dieu et il exécute tout ce qu’il lui a ordonné de faire.
Gen.7:6 : « Noé avait six cents ans, lorsque le déluge d'eaux fut sur la terre. »
D’autres précisions sur le temps vont
être données mais déjà ce verset situe le déluge dans la 600ème
année de la vie de Noé. Depuis la naissance de son premier fils dans sa 500ème
année, 100 ans se sont écoulés.
Gen.7:7 : « Et Noé entra dans l'arche avec ses fils, sa femme et les femmes de ses
fils, pour échapper aux eaux du déluge ».
Ce ne sont que huit personnes qui vont
échapper au déluge.
Gen.7:8 : « D'entre les animaux purs et les animaux qui ne sont pas purs, les
oiseaux et tout ce qui se meut sur la terre, »
Dieu est affirmatif. Entre dans l’arche,
un couple de « tout ce qui se meut
sur la terre » pour être sauvé. Mais de quelle « terre », antédiluvienne ou
postdiluvienne ? Le temps présent du verbe « meut » suggère la terre postdiluvienne du temps de Moïse
auquel Dieu s’adresse dans son récit. Cette subtilité pourrait justifier
l’abandon et l’extermination complète de certaines espèces monstrueuses, non
désirées sur la terre repeuplée, si toutefois elles préexistaient au déluge.
Gen.7:9 : « il entra dans l'arche auprès de Noé, deux à deux, un mâle et une
femelle, comme Dieu l'avait ordonné à Noé »
Le principe concerne les animaux mais
aussi les trois couples humains formés par ses trois fils et leurs épouses et
le sien qui le concerne avec sa femme. Le choix de Dieu de sélectionner
uniquement des couples nous révèle le rôle que Dieu leur donnera : se reproduire
et se multiplier.
Gen.7:10 : « Sept jours après, les eaux du déluge furent sur la terre ».
Selon cette précision, l’entrée dans
l’arche, eut lieu le dixième jour du second mois de la 600ème année
de la vie de Noé soit, 7 jours avant le 17ème indiqué dans le verset
11 qui vient. C’est en ce dixième jour que Dieu referma, lui-même, « la porte » de l’arche sur tous ses
occupants, selon la précision citée au verset 16 de ce chapitre 7.
Gen.7:11 : « L'an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là toutes les sources du
grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent »
Dieu choisit le « dix-septième jour du second mois » de la 600ème
année de Noé pour « ouvrir les
écluses des cieux ». Le chiffre 17
symbolise le jugement dans son code
numérique de la Bible et de ses prophéties.
Le calcul établi par les successions des
élus de Gen.6 situe le déluge en 1656, depuis le péché d’Eve et Adam soit, 4345
ans avant le printemps de l’an 6001 de la fin du monde qui va s’accomplir dans
notre calendrier usuel au printemps 2030, et 2345 ans avant la mort expiatoire
de Jésus-Christ qui eut lieu le 3 Avril 30 de notre calendrier humain faux et
trompeur.
L’explication qui suit sera renouvelée
dans Gen.8:2. En évoquant le rôle complémentaire des « sources de l’abîme », dans ce
verset, Dieu nous révèle que le déluge ne fut pas seulement provoqué par la
pluie venant du ciel. Sachant que « l’abîme »
désigne la terre recouverte entièrement par les eaux dès le premier jour de la
création, ses « sources »
suggèrent une montée du niveau des eaux provoquée par la mer elle-même. Ce
phénomène est obtenu par une modification du niveau du fond des océans qui, en
remontant, élèvent le niveau de l’eau jusqu’à retrouver le niveau qui recouvrait
toute la terre au premier jour. C’est par l’enfoncement des abysses des océans
que la terre sèche sortit de l’eau au 3ème jour et c’est par une
action inversée que le sec fut recouvert par les eaux du déluge. La pluie
appelée « écluse des cieux »
ne fut utile que pour indiquer que le châtiment venait du ciel, de la part du
Dieu céleste. Plus tard cette image « écluse
des cieux » va prendre le rôle inverse de bénédictions qui viennent du
même Dieu céleste.
Gen.7:12 : « La pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits ».
Ce phénomène devait surprendre les
pécheurs incrédules. D’autant plus que la pluie était inexistante avant ce
déluge. La terre antédiluvienne était irriguée et arrosée par ses fleuves et
ses rivières ; la pluie n’était donc pas nécessaire, une rosée du matin la
remplaçait. Et ceci explique pourquoi les incrédules avaient de la peine à
croire au déluge d’eaux annoncé par Noé, tant en paroles qu’en acte puisqu’il
construisait l’arche sur la terre sèche.
Le temps de « 40 jours et 40 nuits » cible un temps d’épreuve. A son tour,
l’Israël charnel à peine sorti d’Egypte sera éprouvé pendant l’absence de Moïse
retenu par Dieu auprès de lui pendant cette période. Le résultat sera « le
veau d’or » fondu avec l’accord d’Aaron, le frère charnel de Moïse. Il y
aura ensuite les « 40 jours et 40
nuits » de l’exploration de la terre de Canaan avec, pour résultat, le
refus du peuple d’y entrer à cause des géants qui l’habitent. A son tour, Jésus
sera éprouvé pendant « 40 jours et
40 nuits », mais cette fois, bien qu’affaibli par ce long jeûne, il va
résister au diable qui le tentera et finira par le laisser sans avoir obtenu sa
victoire. Elle était pour Jésus ce qui rendait son ministère terrestre possible
et légitime.
Gen.7:13 : « Ce même jour entrèrent dans l'arche Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de
Noé, la femme de Noé et les trois femmes de ses fils avec eux : »
Ce verset met en évidence la sélection
des deux sexes des créatures terrestres humaines. Chaque mâle humain est
accompagné de « son aide »,
sa femelle appelée « femme ».
De la sorte, chaque couple se présente à l’image du Christ et son Eglise,
« son aide », son Elue qu’il va sauver. Car l’abri de
« l’arche » est la première image du salut qu’il va révéler aux êtres
humains.
Gen.7:14 : « eux, et tous les animaux selon leur espèce, tout le bétail selon son
espèce, tous les reptiles qui rampent sur la terre selon leur espèce, tous les
oiseaux selon leur espèce, tous les petits oiseaux, tout ce qui a des ailes ».
En insistant sur le mot « espèce », Dieu rappelle les lois de
sa nature que l’humanité de notre temps final prend plaisir à contester,
transgresser et remettre en cause pour les animaux et même jusqu’aux genres
humains. On ne peut trouver plus grand défenseur de la pureté de l’espèce que
lui. Et il exige de ses élus qu’ils partagent sa divine opinion sur le sujet
car la perfection de sa création originelle était dans cette pureté et cette séparation absolue des espèces.
En insistant fortement sur les espèces
ailées, Dieu suggère la terre et l’air du péché comme royaume soumis au Diable,
lui-même appelé « prince de la
puissance de l’air » dans Eph. 2:2.
Gen.7:15 : « Ils entrèrent dans l'arche auprès de Noé, deux à deux, de toute chair
ayant souffle de vie ».
Chaque couple sélectionné par Dieu se sépare de ceux de son espèce afin que
sa vie se prolonge après le déluge. Dans cette séparation définitive, Dieu met en action le principe des deux
chemins qu’il place devant le libre choix humain : celui du bien conduit à
la vie mais celui du mal dirige vers la mort.
Gen.7:16 : « Il en entra, mâle et femelle, de toute chair, comme Dieu l'avait
ordonné à Noé. Puis YaHWéH ferma la porte sur lui. »
Le but de la reproduction des « espèces » est ici confirmé par la
mention « mâle et femelle ».
Voici, l’action qui donne à cette
expérience toute son importance et son caractère prophétique de la fin du temps
de grâce divine : « Puis YaHWéH
ferma la porte sur lui ». C’est l’instant où le destin de vie et celui
de mort se séparent sans changement
possible. Il en sera de même en 2029, quand les survivants de l’époque auront
fait le choix d’honorer Dieu et son sabbat du septième jour soit, le samedi, ou d’honorer Rome et son dimanche
du premier jour, selon l’ultimatum présenté sous forme de décret par l’humanité
rebelle. Là encore « la porte de la
grâce » sera refermée par Dieu, « celui qui ouvre, et celui qui ferme » selon Apo.3:7.
Gen.7:17 : « Le déluge fut quarante jours sur la terre. Les eaux crûrent et
soulevèrent l'arche, et elle s'éleva au-dessus de la terre ».
L’arche est soulevée.
Gen.7:18 : « Les eaux grossirent et s'accrurent beaucoup sur la terre, et l'arche
flotta sur la surface des eaux ».
L’arche flotte.
Gen.7:19 : « Les eaux grossirent de plus en plus, et toutes les hautes montagnes qui
sont sous le ciel entier furent couvertes ».
Le sol sec disparaît universellement
submergé par les eaux.
Gen.7:20 : « Les eaux s'élevèrent de quinze coudées au-dessus des montagnes, qui
furent couvertes ».
La plus haute montagne de l’époque est
recouverte par environ 8 m d’eaux.
Gen.7:21 : « Tout ce qui se mouvait sur la terre périt, tant les oiseaux que le
bétail et les animaux, tout ce qui rampait sur la terre, et tous les hommes ».
Tous les animaux qui respirent de l’air
périssent noyés. La précision concernant les oiseaux est d’autant plus
intéressante que le déluge est une image prophétique du jugement dernier, dans
lequel les êtres célestes, tel Satan, seront anéantis avec les êtres
terrestres.
Gen.7:22 : « Tout ce qui avait respiration, souffle de vie dans ses narines, et qui
était sur la terre sèche, mourut ».
Tous les êtres vivants créés comme
l’homme dont la vie repose sur son souffle meurent noyés. C’est là, la seule
ombre sur le châtiment du déluge, car la culpabilité est strictement sur
l’homme et quelque part, la mort des animaux innocents est injuste. Mais pour
noyer entièrement l’humanité rebelle, Dieu est contraint à faire périr avec eux
ceux des animaux qui respirent comme eux l’air de l’atmosphère terrestre. Enfin
pour comprendre cette décision, tiens compte de ce que Dieu a créé la terre
pour l’homme fait à son image et non pour l’animal créé pour l’entourer,
l’accompagner et, cas du bétail, pour le servir.
Gen.7:23 : « Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés,
depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel : ils
furent exterminés de la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l'arche ».
Ce verset confirme la différence que
Dieu fait entre Noé et ses compagnons humains qui se retrouvent groupés avec
les animaux, tous évoqués et concernés dans « ce qui était avec lui dans l’arche ».
Gen.7:24 : « Les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours ».
Les « cent cinquante jours » avait commencé après les 40 jours et 40
nuits de pluie incessante qui créa le déluge. Parvenues à la hauteur maximum de
« 15 coudées » soit,
environ 8 m au dessus de « la plus
haute des montagnes » de l’époque, le niveau de l’eau est resté stable
pendant « 150 jours ».
Ensuite il va progressivement décroître jusqu’à l’assèchement voulu par Dieu.
Note : Dieu
créa la vie dans une norme géante qui concernait les hommes et les animaux
antédiluviens. Mais après le déluge, son projet vise à réduire la taille de
toutes ses créatures de manière proportionnelle, ainsi, des vies vont naître
dans la norme postdiluvienne. En entrant dans Canaan, les espions hébreux
témoignent avoir vu de leurs yeux des grappes de raisins si grosses qu’il
fallait deux hommes de leur taille pour les porter. La réduction des tailles
concerne donc également, nécessairement, les arbres, les fruits et les légumes.
Ainsi, le Créateur ne cesse jamais de créer, car au cours du temps, il modifie
et adapte sa création terrestre aux nouvelles conditions de vies qui
s’imposent. Il a créé, la pigmentation noire de la peau des humains qui vivent
exposés à un fort rayonnement solaire dans les régions tropicales et
équatoriales de la terre où les rayons solaires frappent la terre à 90 degrés.
Les autres couleurs de peaux sont plus ou moins blanches ou pâles et plus ou
moins cuivrées selon l’ampleur de l’ensoleillement. Mais le rouge de base de
l’Adam (le Rouge) dû au sang se retrouve dans tous les êtres humains.
La Bible ne précise pas les noms
détaillés des espèces animales vivantes antédiluviennes. Dieu laissant ce sujet
mystérieux, sans révélation particulière, chacun est libre dans sa manière
d’imaginer les choses. Cependant, j’avance l’hypothèse qu’ayant voulu donner à
cette première forme de la vie terrestre un caractère parfait, Dieu n’avait pas
créé, à cette époque, les monstres préhistoriques dont des ossements sont
retrouvés de nos jours, par les chercheurs scientifiques, dans le sol de la
terre. Aussi, j’avance cette possibilité qu’ils aient été créés par Dieu après
le déluge, afin d’intensifier la malédiction de la terre pour les êtres humains
qui, rapidement, vont de nouveau se détourner de lui. En se coupant de lui, ils
vont ainsi perdre leur intelligence et la grande connaissance que Dieu avait
donnée depuis Adam jusqu’à Noé. Ceci, au point qu’en certains endroits de la
terre, l’homme va se retrouver dans l’état dégradé de « l’homme des
cavernes » agressé et menacé par des animaux féroces, qu’en groupe, il
saura néanmoins détruire avec l’aide précieuse des intempéries naturelles et du
bon vouloir compassionnel de Dieu.
Genèse
8
La
séparation momentanée des occupants de l’arche
Gen.8:1 : « Dieu se souvint de Noé, de tous les animaux et de tout le bétail qui
étaient avec lui dans l'arche ; et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les
eaux s'apaisèrent ».
Rassure-toi, il ne l’a jamais oublié,
mais il est vrai que cette unique rassemblement de vies enfermées dans l’arche
flottante donne à l’humanité et aux espèces animales un aspect si réduit
qu’elles semblent abandonnées par Dieu. En fait, ces vies sont en parfaite
sécurité car Dieu veille sur elles comme sur un trésor. Elles sont ce qu’il a
de plus précieux : des prémices pour repeupler la terre et se répandre sur
sa surface.
Gen.8:2 : « Les sources de l'abîme et les écluses des cieux furent fermées, et la
pluie ne tomba plus du ciel »
Dieu crée les eaux du déluge selon son
besoin. D’où viennent-elles ? Du ciel, mais surtout du pouvoir créateur de
Dieu. Prenant l’image d’un éclusier, il a ouvert les vannes célestes
symboliques et vient le temps où il les referme.
En évoquant le rôle complémentaire des
« sources de l’abîme »,
dans ce verset, Dieu nous révèle que le déluge ne fut pas seulement provoqué
par la pluie venant du ciel. Sachant que « l’abîme » désigne la terre recouverte entièrement par les eaux
dès le premier jour de la création, ses « sources » suggèrent une montée du niveau des eaux provoquée
par la mer elle-même. Ce phénomène est obtenu par une modification du niveau du
fond des océans qui, en remontant, élèvent le niveau de l’eau jusqu’à retrouver
le niveau qui recouvrait toute la terre au premier jour. C’est par
l’enfoncement des abysses des océans que la terre sèche sortit de l’eau au 3ème
jour et c’est par une action inversée que le sec fut recouvert par les eaux du
déluge. La pluie appelée « écluse
des cieux » ne fut utile que pour indiquer que le châtiment venait du
ciel, de la part du Dieu céleste. Plus tard cette image « écluse des cieux » va prendre le
rôle inverse de bénédictions qui viennent du même Dieu céleste.
Etant créateur, Dieu aurait pu créer le
déluge en un clin d’œil, au gré de sa volonté. Il a néanmoins préféré agir
progressivement sur sa création déjà faite. Il montre ainsi à l’humanité que la
nature est entre ses mains une puissante arme, un puissant moyen qu’il manipule
pour offrir sa bénédiction ou sa malédiction selon qu’elle marche dans le bien
ou dans le mal.
Gen.8:3 : « Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s'en allant et s'éloignant,
et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours ».
Après 40 jours et 40 nuits de pluie
incessante suivis de 150 jours de stabilité au plus haut niveau de l’eau, la
décrue s’amorce. Lentement, le niveau des abysses marins redescend mais il ne
redescend pas aussi profondément qu’avant le déluge.
Gen.8:4 : « Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l'arche s'arrêta sur
les montagnes d'Ararat ».
Au bout de cinq mois, jour pour jour,
« le dix-septième du septième mois »,
l’arche cesse de flotter ; elle repose sur la montagne de l’Ararat la plus
haute. Ce chiffre « dix-sept » vient confirmer la fin de l’acte du
jugement divin. Il ressort de cette précision que, pendant le déluge, l’arche
ne s’est pas éloignée de la zone où elle a été construite par Noé et ses fils.
Et Dieu a voulu que cette preuve du déluge reste visible jusqu’à la fin du
monde, sur ce même sommet du mont Ararat dont l’accès a été et est resté
interdit par les autorités russes et turques. Mais au temps choisi par Lui,
Dieu a favorisé la prise de photos aériennes qui ont confirmé la présence d’un
morceau de l’arche pris dans les glaces et la neige. Aujourd’hui, l’observation
par satellite pourrait puissamment confirmer cette présence. Mais les autorités
terrestres ne sont pas précisément en recherche de glorifier le Dieu créateur ;
ils se conduisent en ennemis envers lui, et en toute justice, Dieu le leur rend
bien, en les frappant par une épidémie et des agressions terroristes.
Gen.8:5 : « Les eaux allèrent en diminuant jusqu'au dixième mois. Le dixième mois,
le premier jour du mois, apparurent les sommets des montagnes »
La réduction des eaux est limitée car
après le déluge le niveau de l’eau sera supérieur à celui de la terre
antédiluvienne. D’anciennes vallées vont restées submergées et prendre
l’apparence des mers intérieures actuelles comme la mer Méditerranée, la
Caspienne, la mer Rouge, la mer Noire, etc.
Gen.8:6 : « Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre qu'il avait faite à
l'arche ».
Après les 150 jours de stabilité et 40
jours d’attente, pour la première fois, Noé ouvre la petite fenêtre. Sa petite
dimension, une coudée soit, 55 cm, était justifiée puisque sa seule utilisation
fut de lâcher des oiseaux qui purent ainsi sortir de l’arche de vie.
Gen.8:7 : « Il lâcha le corbeau, qui sortit, partant et revenant, jusqu'à ce que
les eaux eussent séché sur la terre ».
La découverte de la terre asséchée est
évoquée selon l’ordre « ténèbres et
lumière » ou « nuit et jour »
du début de la création. Aussi, le premier découvreur envoyé est le « corbeau » impur, au plumage « noir »
comme la « nuit ». Il agit
librement indépendant envers Noé, l’élu de Dieu. Il symbolise donc les
religions ténébreuses qui vont s’activer sans aucune relation avec Dieu.
D’une manière plus précise il symbolise
l’Israël charnel de l’ancienne alliance vers lequel Dieu a envoyé à multiples
reprises, comme les allers et retours du corbeau, ses prophètes pour tenter
d’arracher son peuple aux pratiques du péché. Comme « le corbeau », cet Israël finalement rejeté par Dieu a
poursuivi son histoire séparé de lui.
Gen.8:8 : « Il lâcha aussi la colombe, pour voir si les eaux avaient diminué à la
surface de la terre ».
Dans le même ordre, « la colombe » pure, au plumage « blanc »
comme la neige est envoyée en reconnaissance. Elle est placée sous le signe du
« jour et de la lumière ».
A ce titre, elle prophétise la nouvelle alliance fondée sur le sang versé par
Jésus-Christ.
Gen.8:9 : « Mais la colombe ne trouva aucun lieu pour poser la plante de son pied,
et elle revint à lui dans l'arche, car il y avait des eaux à la surface de
toute la terre. Il avança la main, la prit, et la fit rentrer auprès de lui
dans l'arche ».
A l’opposé du « corbeau » noir indépendant, la
« colombe » blanche est en
relation étroite avec Noé qui offre « sa
main pour la prendre et la faire entrer dans l’arche » auprès de lui.
C’est une image du lien qui relie l’élu au Dieu du ciel. La « colombe » se posera un jour sur
Jésus-Christ quand il se présentera devant Jean le Baptiste pour être baptisé
par lui.
Je te propose de comparer ces deux citations
bibliques ; celle de ce verset : « Mais la colombe ne trouva aucun lieu pour poser la plante de son pied
» avec ce verset de Mat.8:20 : « Jésus
lui répondit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des
nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête » ; et ces
versets de Jean 1:5 et 11, où en parlant du Christ incarnation de « la lumière » divine « de la vie », il dit : « La lumière luit dans les ténèbres, et les
ténèbres ne l'ont point reçue…/…Elle
est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue ». De même que
la « colombe » revint vers
Noé en se laissant prendre par lui, dans « sa main », ressuscité, le Rédempteur Jésus-Christ est remonté
aux cieux vers sa divinité de Père céleste, ayant laissé sur la terre derrière
lui le message du rachat de ses élus, sa bonne nouvelle appelée « Evangile éternel » dans Apo.14:6.
Et dans Apo.1:20 : il les tiendra « dans sa main » dans les « sept époques » prophétisées par les « sept Eglises » où il leur fait
partager en sanctification divine sa « lumière »
imagée par les « sept chandeliers ».
Gen.8:10 : « Il attendit encore sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe
hors de l'arche ».
Ce double rappel des « sept jours » nous enseigne que pour
Noé, comme pour nous aujourd’hui, la vie fut établie et ordonnée par Dieu sur
l’unité de la semaine de « sept
jours », également unité symbolique des « sept mille » années de son grand projet salvateur. Cette
insistance sur la mention de ce chiffre « sept » nous permet de comprendre l’importance que Dieu lui
donne ; ce qui justifiera qu’il soit attaqué particulièrement par le
diable jusqu’au retour en gloire du Christ qui mettra fin à sa domination
terrestre.
Gen.8:11 : « La colombe revint à lui sur le soir ; et voici, une feuille d'olivier
arrachée était dans son bec. Noé connut ainsi que les eaux avaient diminué sur
la terre ».
Après de longs temps de « ténèbres » annoncés par le mot
« soir », l’espérance du
salut et la joie de la délivrance du péché viendront sous l’image de « l’olivier », successivement de
l’ancienne puis de la nouvelle alliance. De même que Noé connut par une « feuille d’olivier » que la terre
espérée et attendue allait être prête à l’accueillir, les « fils de Dieu » apprendront et comprendront
que le royaume des cieux leur a été ouvert par l’envoyé du ciel Jésus-Christ.
Cette « feuille d’olivier » témoignait à Noé que la germination et la
pousse des arbres redevenait possible.
Gen.8:12 : « Il attendit encore sept autres jours ; et il lâcha la colombe. Mais
elle ne revint plus à lui ».
Ce signe fut décisif, car il prouvait
que « la colombe » avait
choisi de rester dans la nature qui lui offrait de nouveau de la nourriture.
De même que la « colombe » disparaît après avoir
délivré son message d’espérance, après avoir donné sa vie sur la terre pour
racheter ses élus, Jésus-Christ, le « Prince
de la paix », va quitter la terre et ses disciples, les laissant
libres et indépendants pour conduire leur vie jusqu’à son retour glorieux
final.
Gen.8:13 : « L'an six cent un, le premier mois, le premier jour du mois, les eaux
avaient séché sur la terre. Noé ôta la couverture de l'arche : il regarda, et
voici, la surface de la terre avait séché ».
Le séchage de la terre est encore
partiel mais prometteur, aussi, Noé entreprend d’ouvrir le toit de l’arche pour
porter ses regards sur l’extérieur de l’arche et sachant qu’elle s’est échouée
au sommet du mont Ararat, sa vision s’étendait très loin et très largement sur
l’horizon. Dans l’expérience du déluge, l’arche prend l’image d’un œuf
couvé. Au moment de son éclosion, le
poussin brise lui-même la coquille dans laquelle il était enfermé. Noé agit de
même ; il « ôte la couverture
de l’arche » qui ne sera plus utile pour le protéger de la pluie
diluvienne. Notons que Dieu ne vient pas ouvrir la porte de l’arche qu’il avait
fermée lui-même ; ceci signifie qu’il ne remet pas en cause et ne change
pas la norme de son jugement envers les rebelles terrestres pour lesquels la
porte du salut et du ciel sera toujours fermée.
Gen.8:14 : « Le second mois, le vingt-septième jour du mois, la terre fut sèche ».
La terre redevient habitable après un
enfermement total dans l’arche de 377 jours depuis le jour de
l’embarquement et de la fermeture de la porte par Dieu.
Gen.8:15 : « Alors Dieu parla à Noé, en disant : »
Gen.8:16 : « Sors de l'arche, toi et ta femme, tes fils et les femmes de tes fils
avec toi ».
C’est encore Dieu qui donne le signal de
la sortie de « l’arche »,
lui qui avait refermé l’unique « porte » sur
ses occupants avant le déluge.
Gen.8:17 : « Fais sortir avec toi tous les animaux de toute chair qui sont avec toi,
tant les oiseaux que le bétail et tous les reptiles qui rampent sur la terre :
qu'ils se répandent sur la terre, qu'ils soient féconds et multiplient sur la
terre ».
La scène ressemble à celle du cinquième
jour de la semaine de la création, mais il ne s’agit pas d’une nouvelle
création, car après le déluge, le repeuplement de la terre est une phase du
projet prophétisé pour les 6000 premières années de l’histoire terrestre. Cette
phase, Dieu l’a voulue terrible et dissuasive. Il a donné à l’humanité une
preuve mortelle des effets de son jugement divin. Une preuve qui sera rappelée
dans 2 Pierre 3:5 à 8 : « Ils
veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de
Dieu, de même qu'une terre tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau, et que
par ces choses le monde d'alors périt, submergé par l'eau, tandis que, par la
même parole, les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le
feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. Mais il est une
chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le
Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour ».
Le déluge de feu annoncé s’accomplira à la fin du septième millénaire à
l’occasion du jugement dernier, par l’ouverture des sources enflammées du magma
souterrain qui viendra recouvrir toute la surface de la terre. Cet « étang de feu » cité dans
Apo.20:14-15, consumera la surface de la terre avec ses habitants rebelles
infidèles ainsi que leurs œuvres qu’ils ont voulues privilégier en méprisant
l’amour démontré de Dieu. Et ce septième millénaire était prophétisé par le
septième jour de la semaine, ceci selon la définition « un jour est comme mille ans et mille ans
sont comme un jour ».
Gen.8:18 : « Et Noé sortit, avec ses fils, sa femme, et les femmes de ses fils ».
Les animaux sortis, les représentants de
la nouvelle humanité sortent à leur tour de l’arche. Ils retrouvent la lumière
du soleil et l’espace vaste et presque illimité que la nature leur offre, après
377 jours et nuits de confinement dans un espace clos exigu et sombre.
Gen.8:19 : « Tous les animaux, tous les reptiles, tous les oiseaux, tout ce qui se
meut sur la terre, selon leurs espèces, sortirent de l'arche ».
La sortie de l’arche prophétise l’entrée
des élus dans le royaume des cieux mais n’y entreront que ceux qui sont jugés
purs par Dieu. Au temps de Noé, ce n’est pas encore le cas, puisque purs et
impurs vont vivre ensemble, sur la même terre, luttant les uns contre les
autres jusqu’à la fin du monde.
Gen.8:20 : « Noé bâtit un autel à YaHWéH ; il prit de toutes les bêtes pures et de
tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l'autel ».
L’holocauste est un acte par lequel
l’élu Noé montre à Dieu sa reconnaissance. La mort d’une victime innocente,
dans ce cas animale, rappelle au Dieu créateur, le moyen par lequel, en
Jésus-Christ il viendra racheter les âmes de ses élus. Les animaux purs sont
dignes d’imager le sacrifice du Christ qui incarnera la parfaite pureté dans
toute son âme, corps et esprit.
Gen.8:21 : « L'Éternel sentit une odeur agréable, et YaHWéH dit en son cœur : Je ne
maudirai plus la terre, à cause de l'homme, parce que les pensées du cœur de
l'homme sont mauvaises dès sa jeunesse ; et je ne frapperai plus tout ce qui
est vivant, comme je l'ai fait ».
L’holocauste offert par Noé est un
authentique acte de foi, et de foi obéissante. Car, s’il offre un sacrifice à
Dieu, c’est en réponse à un rite sacrificiel qu’il lui a ordonné, longtemps
avant de l’enseigner aux Hébreux sortis d’Egypte. L’expression « odeur agréable » ne concerne pas
l’odorat divin mais son divin Esprit qui apprécie à la fois, l’obéissance de
son élu fidèle et la vision prophétique que ce rite donne à son futur sacrifice
compassionnel, en Jésus-Christ.
Jusqu’au jugement dernier, il n’y aura
plus de déluge destructeur. L’expérience vient de le démontrer, l’homme est
dans la chair naturellement et héréditairement « méchant », comme
Jésus l’a dit de ses apôtres dans Matt.7:11 : « Si donc, méchants comme vous
l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte
raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux
qui les lui demandent ». Dieu va donc devoir apprivoiser cet
« animal » « méchant », opinion que partage
Paul dans 1 Cor.2:14, et en démontrant en Jésus-Christ la puissance de son
amour pour eux, certains des appelés
« méchants » vont devenir des élus humains fidèles et obéissants.
Gen.8:22 : « Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et
la chaleur, l'été et l'hiver, le jour et la nuit ne cesseront point ».
Ce chapitre huit s’achève sur le rappel
des alternances des contraires absolus qui régissent les conditions de la vie
terrestre depuis le premier jour de la création en lequel, par sa constitution
« nuit et jour », Dieu a
révélé le combat terrestre entre « les
ténèbres » et « la lumière »
qui vaincra finalement par Jésus-Christ. Il énumère dans ce verset ces
alternances extrêmes qui sont dues au péché lui-même étant la conséquence du
libre choix donné à ces créatures célestes et terrestres qui sont ainsi libres
de l’aimer et de le servir ou de le rejeter jusqu’à le haïr. Mais la
conséquence de cette liberté sera la vie pour les partisans du bien et la mort
et l’anéantissement pour ceux du mal comme le déluge vient de le démontrer.
Les sujets cités portent tous un message
spirituel :
« Les semailles et la moisson » : suggèrent le début de
l’Evangélisation et la fin du monde ; images reprises par Jésus-Christ
dans ses paraboles notamment dans Matt.13:37 à 39 : « Il répondit : Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme
; le champ, c'est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume;
l'ivraie, ce sont les fils du malin ; l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable; la moisson, c'est la fin du monde ; les
moissonneurs, ce sont les anges ».
« Le froid et la chaleur » : la « chaleur » est citée
dans Apo.7:16 : « Ils n'auront plus
faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur ». Mais en contraire absolu, le « froid » est lui aussi une conséquence de la malédiction du
péché.
« L’été et l’hiver » : ce sont les deux saisons de l’extrême,
aussi désagréables l’un que l’autre par leur excès.
« Le jour et la nuit » : Dieu les cite dans l’ordre que
l’homme lui donne, car dans son projet, en Christ vient le temps du jour, celui
de l’appel à entrer dans sa grâce, mais après ce temps vient celui de « la nuit où personne ne peut travailler »
selon Jean 9:4 soit, changer son destin parce qu’il est définitivement fixé
pour la vie ou pour la mort dès la fin du temps de grâce.
Genèse
9
La
séparation de la norme de la vie
Gen.9:1 : « Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit :
Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre. »
Ce sera le premier rôle que Dieu donne
aux êtres vivants sélectionnés et sauvés par l’arche construite par les
hommes : Noé et ses trois fils.
Gen.9:2 : « Vous serez un sujet de crainte et d'effroi
pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se
meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer: ils sont livrés entre
vos mains.»
La vie animale doit à l’homme sa survie,
c’est pourquoi, plus encore qu’avant le déluge, l’homme va pouvoir dominer les
animaux. Sauf quand par la peur ou l’irritation un animal perd son contrôle, en
règle générale, tous les animaux ont peur de l’homme et tentent de le fuir
quand ils le rencontrent.
Gen.9:3 : « Tout
ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture : je vous donne tout cela comme l'herbe
verte ».
Ce changement de régime alimentaire a
plusieurs justifications. Sans donner trop d’importance à l’ordre présenté, en
premier, je cite l’absence immédiate de nourriture végétale épuisée pendant le
déluge et la terre recouverte d’eaux salées devenue partiellement stérile ne va
retrouver que progressivement sa pleine et entière fertilité et sa
productivité. De plus, la mise en place des rites sacrificiels hébreux exigera,
en son temps, la consommation de la chair de la victime sacrifiée en vision
prophétique de la sainte Cène où le pain sera mangé en symbole du corps de
Jésus-Christ, et le jus du raisin bu comme symbole de son sang. Une troisième
raison, moins avouable, mais pas moins vraie, est que Dieu veut raccourcir le
temps de vie de l’homme ; et la consommation de la chair qui se corrompt
et apporte dans le corps humain des éléments destructeurs de la vie sera à la
base de la réussite de son désir et de sa décision. Seule l’expérience du
régime végétarien ou végétalien en apporte la confirmation personnelle. Pour
renforcer cette pensée, relève que Dieu n’interdit pas à l’homme la
consommation des animaux impurs,
pourtant nocifs pour sa santé.
Gen.9:4: « Seulement, vous ne mangerez point de chair
avec son âme, avec son sang ».
Cette interdiction restera valable dans
l’ancienne alliance selon Lév.17:10-11 : « Si un homme de la maison d'Israël ou des étrangers qui séjournent au
milieu d'eux mange du sang d'une espèce
quelconque, je tournerai ma face
contre celui qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple.»
et dans la nouvelle, selon Actes 15:19 à 21 : « C'est pourquoi je suis d'avis qu'on ne crée pas des difficultés à ceux
des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu'on leur écrive de s'abstenir
des souillures des idoles, de l'impudicité,
des animaux étouffés et du sang. Car,
depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le
prêchent, puisqu'on le lit tous les jours
de sabbat dans les synagogues ».
Dieu appelle « âme » la créature entière faite d’un corps de chair et un
esprit entièrement dépendant de la chair. Dans cette chair, l’organe moteur
est le cerveau alimenté par le sang
lui-même qui est purifié à chaque respiration par l’oxygène aspiré par les
poumons. Dans l’état vivant, le cerveau crée les signaux électriques qui
génèrent la pensée et la mémoire et il gère le fonctionnement de tous les
autres organes charnels qui composent le corps physique. Le rôle du
« sang » qui est de plus, par le génome, unique pour chaque âme
vivante, ne doit pas être consommé pour des raisons sanitaires, parce qu’il
transporte les déchets et les impuretés créées dans tout le corps, et pour une
raison spirituelle. Dieu s’est réservé de manière exclusive absolue, pour son
enseignement religieux, le principe de boire le sang du Christ, mais uniquement
sous la forme symbolisée du jus des raisins. Si la vie est dans le sang, celui
qui boit le sang du Christ se reconstruit dans Sa nature sainte et parfaite,
selon le principe réel qui veut que le corps est fait de ce dont il se nourrit.
Gen.9:5 : « Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de
vos âmes, je le redemanderai à tout animal ; et je redemanderai l'âme de
l'homme à l'homme, à l'homme qui est son frère.»
La vie est la chose la plus importante
pour le Dieu créateur qui l’a créée. Il faut être à son écoute pour réaliser
l’outrage que le crime constitue envers lui, le vrai propriétaire de la vie
ôtée. A ce titre, il est seul à pouvoir légitimer l’ordre d’enlever la vie. Au
verset précédent, Dieu a autorisé l’homme à prendre la vie animale pour en
faire sa nourriture, mais ici, il s’agit du crime, du meurtre qui met fin à une
vie humaine de manière définitive. Cette vie enlevée n’aura plus l’occasion de
se rapprocher de Dieu, ni de témoigner d’un changement de conduite si jusque-là
elle n’avait pas été conforme à sa norme du salut. Dieu pose ici les bases de
la loi du talion, « œil pour œil, dent pour dent, vie pour vie ». L’animal
paiera le meurtre d’un homme par sa propre mort et l’homme du style Caïn sera
tué s’il tue son propre « frère » de sang du type Abel.
Gen.9:6 : « Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par
l'homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l'homme à son image.»
Dieu ne cherche pas à augmenter le
nombre des morts car tout au contraire, en autorisant de mettre à mort un
meurtrier, il compte sur un effet dissuasif et qu’en raison du risque encouru,
le plus grand nombre des êtres humains apprenne à contrôler son agressivité,
afin de ne pas devenir un assassin, à son tour, digne de mort.
Seul, celui qui est animé d’une foi
réelle et authentique peut réaliser ce que signifie « Dieu a fait l’homme à son image ». Surtout quand l’humanité
devient monstrueuse et abominable comme c’est le cas aujourd’hui dans le monde
occidental et partout sur la terre séduite par la connaissance scientifique.
Gen.9:7 : « Et vous, soyez féconds et multipliez,
répandez-vous sur la terre et multipliez sur elle.»
Dieu tient réellement à cette multiplication,
et pour cause, le nombre des élus est si réduit, même en rapport des appelés
qui tombent en chemin, que plus le nombre de ses créatures sera grand, plus il
pourra parmi elles trouver et sélectionner ses élus ; car selon la
précision relevée dans Dan.7:9, la proportion est d’un million d’élus pour dix
milliards d’appelés soit 1 pour 10 000.
Gen.9:8 : « Dieu parla encore à Noé et à ses fils avec
lui, en disant : »
Dieu s’adresse aux quatre hommes car
donnant la domination au représentant mâle de l’espèce humaine, ceux-ci seront
tenus pour responsables de ce qu’ils auront laissé faire par les femmes et les
enfants qui sont placés sous leur autorité. La domination est une marque de
confiance offerte par Dieu aux hommes mais elle les responsabilise entièrement
devant sa face et son jugement.
Gen.9:9 : « Voici, j'établis mon alliance avec vous et
avec votre postérité après vous ; »
Il est important pour nous, aujourd’hui,
de réaliser que nous sommes cette « postérité »
avec laquelle Dieu a établi son « alliance ».
La vie moderne et ses inventions séduisantes ne changent rien à nos origines
humaines. Nous sommes les héritiers du nouveau départ que Dieu a donné à
l’humanité après le terrible déluge. L’alliance établie avec Noé et ses trois
fils est spécifique. Elle engage Dieu à ne plus détruire l’humanité entière par
les eaux du déluge. Après elle viendra l’alliance que Dieu va établir avec
Abraham, qui s’accomplira sous ses deux aspects successifs axés, littéralement
dans le temps et spirituellement, sur le ministère rédempteur de Jésus-Christ.
Cette alliance sera fondamentalement individuelle comme le statut du salut qui
est en cause. Pendant les 16 siècles qui
vont précéder sa première venue, Dieu va révéler son plan du salut par les
rites religieux ordonnés au peuple Hébreu. Puis, après l’accomplissement en
Jésus-Christ de ce plan révélé dans toute sa lumière, pendant encore 16 siècles
environ l’infidélité va succéder à la fidélité et durant 1260 années, les
ténèbres les plus sombres vont régner sous l’égide du papisme romain. Depuis
l’an 1170, où Pierre Valdo a pu pratiquer de nouveau la foi chrétienne pure et
fidèle avec l’observation du vrai sabbat comprise, des élus moins éclairés ont
été, après lui, sélectionnés dans l’œuvre de la Réforme engagée mais non
achevée. Aussi, ce n’est qu’à partir de 1843 que, par une double épreuve de
foi, Dieu a pu retrouver parmi les pionniers de l’adventisme, des élus fidèles.
Mais il était encore trop tôt pour qu’ils comprennent intégralement les
mystères révélés dans ses prophéties. Le signe de l’alliance avec Dieu est
de tout temps l’apport et la réception de sa lumière, c’est pourquoi, l’ouvrage
que je rédige en son nom, pour éclairer ses élus, constitue au titre de « témoignage de Jésus », sa dernière
forme, le signe que son alliance est bien réelle et confirmée.
Gen.9:10 : « avec tous les êtres vivants qui sont avec
vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux de la terre, soit avec
tous ceux qui sont sortis de l'arche, soit avec tous les animaux de la terre.»
L’alliance présentée par Dieu concerne
également les animaux soit, tout ce qui vit et va se multiplier sur la terre.
Gen.9:11 : « J'établis mon alliance avec vous : aucune
chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n'y aura plus de
déluge pour détruire la terre.»
La leçon donnée par le déluge doit
rester unique. Dieu va maintenant se lancer dans un combat rapproché car son
but est de conquérir les cœurs de ses élus.
Gen.9:12 : « Et Dieu dit : C'est ici le signe de
l'alliance que j'établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont
avec vous, pour les générations à toujours : »
Ce signe que Dieu donne concerne tout ce
qui vit en pur et en impur. Ce n’est pas encore le signe de l’appartenance à sa
personne, ce que sera le sabbat du septième jour. Ce signe rappelle aux êtres
vivants l’engagement qu’il a pris de ne jamais plus les détruire par les eaux
du déluge ; c’est là sa limite.
Gen.9:13 : « j'ai placé mon arc dans la nue, et il
servira de signe d'alliance entre moi et la terre »
La science va expliquer la cause
physique de l’existence de l’arc en ciel. Il s’agit d’une décomposition du
spectre lumineux de la lumière solaire qui se pose sur des couches fines d’eau
ou de forte humidité. Chacun a pu constater que l’arc en ciel apparaît quand il
pleut et que le soleil répand ses rayons lumineux. Il n’en reste pas moins que
la pluie rappelle le déluge et la lumière solaire image l’appréciable,
bienfaisante et apaisante lumière de Dieu.
Gen.9:14 : « Quand j'aurai rassemblé des nuages au-dessus
de la terre, l'arc paraîtra dans la nue ; »
Les nuages ont donc été inventés par
Dieu pour créer des pluies uniquement après le déluge et en même temps que le
principe de l’arc en ciel. Cependant, en notre époque abominable, des hommes et
des femmes impies ont dénaturé et souillé ce sujet de l’arc-en-ciel en
reprenant ce symbole de l’alliance divine pour en faire le sigle et l’emblème
du rassemblement des pervers sexuels. Dieu doit trouver en cela une bonne raison
de frapper cette humanité odieuse et irrespectueuse envers lui et l’espèce
humaine. Les derniers signes de sa colère ne vont pas tarder à apparaître,
brûlants comme le feu et destructeur comme la mort.
Gen.9:15 : « et je me souviendrai de mon alliance entre
moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne
deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.»
En lisant ces paroles de bienveillance
sorties de la bouche de Dieu, je mesure le paradoxe en pensant aux propos qu’il
peut tenir aujourd’hui à cause de la perversité humaine qui retrouve le niveau
des antédiluviens.
Dieu tiendra parole, il n’y aura plus de
déluge d’eau, mais à tous les rebelles, un déluge de feu est réservé pour le
jour du jugement dernier ; ce que l’apôtre Pierre nous a rappelé dans 2
Pierre 3:7. Mais avant ce jugement dernier, et avant le retour du Christ, le
feu nucléaire de la Troisième Guerre Mondiale ou « 6ème
trompette » d’Apo.9:13 à 21, viendra, sous la forme de multiples et
sinistres « champignons » mortels, emporter les refuges d’iniquité
que sont devenues les grandes villes, capitales ou non, de la planète Terre.
Gen.9:16 : « L'arc sera dans la nue ; et je le
regarderai, pour me souvenir de l'alliance perpétuelle entre Dieu et tous les
êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre »
Ce temps-là est bien loin de nous et il
pouvait laisser aux nouveaux représentants de l’humanité la grande espérance
d’éviter les erreurs commises par les antédiluviens. Mais aujourd’hui
l’espérance n’est plus permise car le fruit des antédiluviens apparaît partout
au milieu de nous.
Gen.9:17 : « Et Dieu dit à Noé : Tel est le signe de
l'alliance que j'établis entre moi et toute chair qui est sur la terre.»
Dieu insiste sur le caractère de cette
alliance qui est établie avec « toute chair ». Il s’agit d’une
alliance qui concernera toujours l’humanité au sens collectif.
Gen.9:18 : « Les fils de Noé, qui sortirent de l'arche,
étaient Sem, Cham et Japhet. Cham fut le père de Canaan.»
Une précision nous est donnée :
« Cham fut le père de Canaan ».
Rappelle-toi, Noé et ses fils sont tous des géants qui ont conservé la taille
des antédiluviens. Ainsi, les géants vont continuer à se multiplier, en
particulier sur la terre de « Canaan », sur laquelle les Hébreux
sortis d’Egypte vont les découvrir pour leur malheur, puisque la peur provoquée
par leur taille va les condamner à errer pendant 40 années dans le désert et y
mourir.
Gen.9:19 : « Ce sont là les trois fils de Noé, et c'est
leur postérité qui peupla toute la terre.»
Relève-le, à l’origine, les
antédiluviens avaient tous un seul homme pour leur origine : Adam. La
nouvelle vie post-diluvienne se construit, elle, sur trois personnes, Sem, Cham
et Japhet. Les peuples de leurs descendants seront donc séparés et divisés. Chaque nouvelle naissance sera rattachée à son
patriarche, Sem, Cham ou Japhet. L’esprit de division va s’appuyer sur ces
différentes origines pour opposer entre eux les hommes attachés à leurs
traditions ancestrales.
Gen.9:20 : « Noé commença à cultiver la terre, et planta
de la vigne.»
Cette activité, somme toute, dans la
normalité, va néanmoins porter des conséquences graves. Car à la fin de sa
culture, Noé récolte le raisin et le jus pressé s’étant oxydé, il but de
l’alcool.
Gen.9:21 : « Il but du vin, s'enivra, et se découvrit au
milieu de sa tente.»
En perdant le contrôle de ses actions,
Noé se croit seul, il se découvre et se dénude entièrement.
Gen.9:22 : « Cham,
père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux
frères.»
A l’époque, l’esprit humain est encore
très sensible à cette nudité découverte par l’Adam pécheur. Et Cham, amusé et
sûrement un peu moqueur, a la mauvaise idée de rapporter à ses deux frères son
expérience visuelle.
Gen.9:23 : « Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le
mirent sur leurs épaules, marchèrent à reculons, et couvrirent la nudité de
leur père; comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de
leur père.»
Avec toutes les précautions nécessaires,
les deux frères recouvrent le corps nu de leur père.
Gen.9:24 : « Lorsque Noé se réveilla de son vin, il
apprit ce que lui avait fait son fils cadet.»
Il a donc fallu que les deux frères le
lui apprennent. Et cette dénonciation va exciter Noé qui se sent atteint dans
son honneur de Père. Il n’avait pas volontairement bu de l’alcool et avait été
victime d’une réaction naturelle du jus de raisin qui s’oxyde dans le temps et
dont le sucre se transforme en alcool.
Gen.9:25 : « Et il dit : Maudit soit Canaan ! Qu'il soit
l'esclave des esclaves de ses frères ! »
En fait, cette expérience ne sert que de
prétexte au Dieu créateur de prophétiser sur les descendants des fils de Noé.
Car Canaan n’était lui-même pour rien dans l’action de son père Cham ; il
était donc innocent de sa faute. Et Noé le maudit, lui, qui n’avait rien fait.
La situation établie commence à nous révéler un principe du jugement de Dieu
qui apparaît dans le deuxième de ses dix commandements lisible dans
Exo.20:5 : « Tu ne te
prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, YaHWéH,
ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui
punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la
quatrième génération de ceux qui me haïssent, ». Dans cette injustice
apparente se cache toute la sagesse de Dieu. Car, réfléchis, le lien entre fils
et père est naturel et le fils prendra toujours le parti de son père quand il
est attaqué ; sauf rares exceptions. Si Dieu frappe le père, le fils le
haïra et il défendra son père. En maudissant le fils, Canaan, Noé punit Cham, le
père soucieux de la réussite de sa descendance. Et Canaan, de son côté gardera
sur lui les conséquences d’être le fils de Cham. Il va donc éprouver
durablement du ressentiment contre Noé et les deux fils qu’il bénit : Sem
et Japhet. Nous savons déjà que les descendants de Canaan seront détruits par
Dieu pour offrir à Israël, son peuple libéré de l’esclavage égyptien (autre
fils de Cham : Mitsraïm), son territoire national.
Gen.9:26 : « Il dit encore : Béni soit YaHWéH, Dieu de
Sem, et que Canaan soit leur esclave ! »
Noé prophétise sur ses fils le projet
que Dieu a pour chacun d’eux. Ainsi, la descendance de Canaan sera l’esclave de
la descendance de Sem. Cham va s’étendre vers le sud et peupler le continent
africain jusqu’à la terre d’Israël actuelle. Sem va s’étendre vers l’orient et
le sud oriental, peuplant les pays musulmans arabes actuels. De la Chaldée,
l’actuel Iraq sortira Abraham un pur sémite. L’histoire le confirme, l’Afrique
de Canaan a bien été l’esclave des Arabes descendants de Sem.
Gen.9:27 : « Que Dieu étende les possessions de Japhet,
qu'il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit leur esclave!»
Japhet va s’étendre
vers le nord, vers l’est et l’ouest. Longtemps, le nord va dominer le sud. Les
pays du nord christianisés vont connaître un développement technique et
scientifique qui va leur permettre d’exploiter les pays arabes du sud et mettre
en esclavage les peuples de l’Afrique, descendants de Canaan.
Gen.9:28 : « Noé vécut, après le déluge, trois cent
cinquante ans.»
Pendant 350 ans, Noé a pu témoigner du
déluge auprès de ses contemporains et les mettre en garde contre les fautes des
antédiluviens.
Gen.9:29 : « Tous les jours de Noé furent de neuf cent
cinquante ans ; puis il mourut.»
En 1656, année du déluge depuis Adam,
Noé avait 600 ans, il est donc mort en 2006 depuis le péché d’Adam, étant âgé
de 950 ans. Selon Gen.10:25, à la naissance de « Péleg », en 1757, « la
terre fut partagée », par Dieu à cause de l’expérience de la révolte
rebelle du roi Nimrod et de sa tour de Babel. Le partage, ou séparation, fut la conséquence des
langues différentes que Dieu a données aux peuples pour qu’ils se séparent et ne fassent plus un bloc uni
devant sa face et sa volonté. Noé a donc vécu l’événement et il avait à ce
moment-là 757 ans.
A la mort de Noé, Abram était déjà né
(en 1948 soit, 2052 ans avant la mort de Jésus-Christ située en l’an 30 de
notre ère de notre faux calendrier usuel), mais il se trouvait à Ur, en
Chaldée, loin de Noé qui vivait au nord vers le mont Ararat.
Né en 1948, quand son père Térach a 70
ans, Abram quitte Charan, pour répondre à l’ordre de Dieu, à l’âge de 75 ans en
2023 soit, 17 ans après la mort de Noé en 2006. Le relai spirituel de
l’alliance est ainsi assuré et accompli.
Agé de 100 ans, en 2048, Abram devient
père d’Isaac. Il meurt âgé de 175 ans en 2123.
Agé de 60 ans, en 2108, Isaac devient
père des jumeaux Esaü et Jacob, selon Gen.25:26.
Genèse
10
La
séparation des peuples
Ce chapitre nous présente les
descendants des trois fils de Noé. Cette révélation sera utile car dans ses
prophéties, Dieu va toujours faire référence aux noms originels des territoires
concernés. Certains de ces noms sont facilement identifiables à des noms
actuels parce qu’ils en ont conservé les racines principales, exemples :
« Madaï » pour Mède,
« Tubal » pour Tobolsk,
« Méschec » pour Moscou.
Gen.10:1 :
« Voici la postérité des fils de
Noé, Sem, Cham et Japhet. Il leur naquit des fils après le déluge. »
Les fils de
Japhet
Gen.10:2 :
« Les fils de Japhet furent : Gomer,
Magog, Madaï, Javan, Tubal, Méschec et Tiras. »
« Madaï » est la Médie ; « Javan », la Grèce ; « Tubal », Tobolsk, « Méschec », Moscou.
Gen.10:3 : « Les fils de Gomer : Aschkenaz, Riphat et
Togarma. »
Gen.10:4 :
« Les fils de Javan : Élischa,
Tarsis, Kittim et Dodanim. »
« Tarsis » désigne Tarse ;
« Kittim », Chypre.
Gen.10:5 :
« C'est par eux qu'ont été peuplées les
îles des nations selon leurs terres, selon
la langue de chacun, selon leurs familles, selon leurs nations. »
L’expression
« les îles des nations »
désigne les nations occidentales de l’Europe actuelle et leurs grandes
extensions comme les Amériques et l’Australie.
La
précision « selon la langue de chacun » trouvera son explication dans
l’expérience de la tour de Babel révélée dans Gen.11.
Les fils de Cham
Gen.10:6 :
« Les fils de Cham furent : Cusch,
Mitsraïm, Puth et Canaan. »
Cush
désigne l’Ethiopie ; « Mitsraïm »,
l’Egypte ; « Puth »,
la Lybie ; et « Canaan »,
l’actuel Israël ou ancienne Palestine.
Gen.10:7 :
« Les fils de Cusch : Saba, Havila,
Sabta, Raema et Sabteca. Les fils de Raema : Séba et Dedan. »
Gen.10:8 : « Cusch engendra aussi Nimrod ; c'est lui qui
commença à être puissant sur la terre. »
Ce
roi « Nimrod » sera le
bâtisseur de la « tour de Babel »,
cause de la séparation des langues
par Dieu qui séparent et isolent les
hommes en peuples et nations selon Gen.11.
Gen.10:9 :
« Il fut un vaillant chasseur devant
YaHWéH ; c'est pourquoi l'on dit : Comme Nimrod, vaillant chasseur devant
YaHWéH. »
Gen.10:10 :
« Il régna d'abord sur Babel, Érec,
Accad et Calné, au pays de Schinear. »
« Babel » désigne l’ancienne
Babylone ; « Accad »,
l’ancienne Akkadie et la ville actuelle Baghdad ; « Schinear », l’Iraq.
Gen.10:11 :
« De ce pays-là sortit Assur ; il
bâtit Ninive, Rehoboth Hir, Calach, »
« Assur » désigne l’Assyrie. « Ninive » est devenue l’actuel
Mossoul.
Gen.10:12 :
« et Résen entre Ninive et Calach ;
c'est la grande ville. »
Ces
trois villes étaient situées dans l’Iraq actuel au nord et le long du fleuve
« Tigre ».
Gen.10:13 :
« Mitsraïm engendra les Ludim, les
Anamim, les Lehabim, les Naphtuhim, »
Gen.10:14 :
« les Patrusim, les Casluhim, d'où
sont sortis les Philistins, et les Caphtorim. »
Les
« Philistins » désignent
les Palestiniens actuels, toujours en guerre contre Israël comme dans
l’ancienne alliance. Ils sont les fils de l’Egypte, autre ennemie historique
d’Israël jusqu’en 1979 où l’Egypte a fait alliance avec Israël.
Gen.10:15 :
« Canaan engendra Sidon, son
premier-né, et Heth ; »
Gen.10:16 :
« et les Jébusiens, les Amoréens,
les Guirgasiens, »
« Jébus » désigne Jérusalem ;
les « Amoréens » furent les
premiers habitants du territoire donné par Dieu à Israël. Bien que restés dans
la norme géante, Dieu les fait mourir et les anéantit par des frelons venimeux
devant son peuple pour libérer la place.
Gen.10:17 :
« les Héviens, les Arkiens, les
Siniens, »
« Sin » désigne la Chine.
Gen.10:18 :
« les Arvadiens, les Tsemariens, les
Hamathiens. Ensuite, les familles des Cananéens se dispersèrent. »
Gen.10:19 :
« Les limites des Cananéens allèrent
depuis Sidon, du côté de Guérar, jusqu'à Gaza, et du côté de Sodome, de
Gomorrhe, d'Adma et de Tseboïm, jusqu'à Léscha. »
Ces
anciens noms délimitent la terre d’Israël côté ouest du nord où est Sidon au
sud où se trouve encore l’actuelle Gaza, et côté est du sud, selon
l’implantation de Sodome et Gomorrhe sur le lieu de la « mer morte »,
au nord où se trouve Tséboïm.
Gen.10:20 :
« Ce sont là les fils de Cham, selon
leurs familles, selon leurs langues, selon leurs pays, selon leurs nations. »
Les fils de Sem
Gen.10:21 :
« Il naquit aussi des fils à Sem,
père de tous les fils d'Héber, et frère de Japhet l'aîné. »
Gen.10:22 :
« Les fils de Sem furent : Élam,
Assur, Arpacschad, Lud et Aram. »
« Elam » désigne l’ancien peuple
Perse de l’Iran actuel, ainsi que les Aryens d’Inde du nord ; « Assur », l’ancienne Assyrie de
l’Iraq actuel ; « Lud »,
peut-être Lod en Israël ; « Aram »,
les Araméens de Syrie.
Gen.10:23 :
« Les fils d'Aram : Uts, Hul, Guéter
et Masch. »
Gen.10:24 :
« Arpacschad engendra Schélach ; et
Schélach engendra Héber. »
Gen.10:25 :
« Il naquit à Héber deux fils : le
nom de l'un était Péleg, parce que de son temps la terre fut partagée,
et le nom de son frère était Jokthan. »
Nous
trouvons dans ce verset la précision : « parce que de son temps la terre fut partagée ». Nous lui
devons la possibilité de dater, en l’an 1757 du péché d’Adam, la séparation des langues conséquente à la
tentative de l’unification rebelle par l’élévation de la tour de Babel. C’est
donc l’époque du règne du roi Nimrod.
Gen.10:26 :
« Jokthan engendra Almodad,
Schéleph, Hatsarmaveth, Jérach, »
Gen.10:27 : « Hadoram, Uzal, Dikla, »
Gen.10:28 : « Obal, Abimaël, Séba, »
Gen.10:29 :
« Ophir, Havila et Jobab. Tous
ceux-là furent fils de Jokthan. »
Gen.10:30 :
« Ils habitèrent depuis Méscha, du
côté de Sephar, jusqu'à la montagne de l'orient. »
Gen.10:31 :
« Ce sont là les fils de Sem, selon
leurs familles, selon leurs langues, selon leurs pays, selon leurs nations. »
Gen.10:32 : « Telles sont les familles des fils de Noé,
selon leurs générations, selon leurs nations. Et c'est d'eux que sont sorties les nations qui se sont répandues sur
la terre après le déluge. »
Genèse
11
La
séparation par les langues
Gen.11:1 : « Toute
la terre avait une seule langue et les mêmes mots ».
Dieu
rappelle ici, la logique conséquence du fait que l’humanité entière descend
d’un seul couple : Adam et Eve. La langue parlée était donc transmise à
tous les descendants.
Gen.11:2 :
« Comme ils étaient partis de
l'orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent ».
A
« l’orient » du pays de « Schinear » dans l’Iraq actuel se
trouvait l’actuel Iran. Quittant des zones plus hautes, les hommes se
rassemblent dans une plaine, bien arrosée par les deux grands fleuves,
« l’Euphrate et le Tigre » (hébreu : Phrat et Hiddékel) et
fertile. En son temps, Lot le neveu d’Abraham choisira, lui-aussi, ce lieu pour
s’y installer, lorsqu’il va se séparer de son oncle. La grande plaine va
favoriser la construction d’une grande ville, « Babel », qui va rester célèbre jusqu’à la fin du monde.
Gen.11:3 :
« Ils se dirent l'un à l'autre :
Allons ! Faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur servit
de pierre, et le bitume leur servit de ciment ».
Les
hommes rassemblés ne vont plus vivre sous des tentes, ils découvrent la
fabrication des briques cuites qui permettent d’élever des constructions
d’habitation permanentes. Cette découverte est à l’origine de toutes les
villes. Pendant leur esclavage en Egypte, la fabrication de ces briques, pour
bâtir Ramsès pour le Pharaon, sera la cause des souffrances des Hébreux. A la
différence que leurs briques ne seront pas cuites au feu, mais constituées de
terre et de paille, elles seront séchées au soleil ardent de l’Egypte.
Gen.11:4 :
« Ils dirent encore : Allons !
Bâtissons-nous une ville et une tour
dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne
soyons pas dispersés sur la face de toute la terre ».
Les
fils de Noé et ses descendants vivaient dispersés sur la terre, en nomades, et
toujours sous des tentes adaptées à leurs déplacements. Dieu cible dans cette
révélation le moment où pour la première fois de l’histoire humaine, les hommes
décident de se fixer dans un lieu et dans des habitations en dur, constituant
ainsi les premiers sédentaires. Et ce premier rassemblement les conduits à
s’unir pour tenter d’échapper à la séparation
qui suscite des disputes, des combats et des morts. Ils ont appris par Noé, la
méchanceté et la violence des antédiluviens ; au point que Dieu a dû les
anéantir. Et pour mieux contrôler le risque de refaire les mêmes erreurs, ils
pensent qu’en se rassemblant étroitement dans un lieu, ils vont réussir à
éviter ces violences. Le dicton dit : l’union fait la force. Depuis
l’époque de Babel, tous les grands dominateurs et les grandes dominations ont
fait reposer leur force sur l’union et le rassemblement. Le chapitre précédent
a cité le roi Nimrod qui fut, apparemment, le premier chef rassembleur de
l’humanité de son époque, précisément, en bâtissant Babel et sa tour.
Le
texte précise : « une tour dont le sommet touche au ciel ».
Cette idée de « toucher au ciel » indique l’intention de rejoindre
Dieu dans le ciel pour lui montrer que les hommes peuvent se passer de lui et
qu’ils ont des idées pour éviter et régler eux-mêmes leurs problèmes. Ce n’est
ni plus ni moins qu’un défi lancé au Dieu créateur.
Gen.11:5 :
« YaHWéH descendit pour voir la
ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes ».
Ce
n’est qu’une image qui nous révèle que Dieu connaît le projet d’une humanité
animée de nouveau par des pensées rebelles.
Gen.11:6 :
« Et YaHWéH dit : Voici, ils forment
un seul peuple et ont tous une même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris
; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté ».
La
situation de l’époque de Babel est enviée par les universalistes contemporains
qui rêvent de cet idéal : former un seul peuple et parler une seule
langue. Et nos universalistes, comme ceux que Nimrod avait rassemblés, ne se
soucient pas de ce que Dieu pense sur ce sujet. Pourtant, en 1747 depuis le
péché d’Adam, Dieu a parlé et exprimé son opinion. Comme l’indique ses propos,
l’idée du projet humain ne lui plait pas et le contrarie. Il n’est pas question
pour autant de les anéantir de nouveau. Mais relevons que Dieu ne conteste pas
l’efficacité de la démarche de l’humanité rebelle. Elle n’a qu’un seul
inconvénient et il est pour lui : plus ils se rassemblent, plus ils le
rejettent, ne le servent plus, ou pire, servent des fausses divinités devant sa
face.
Gen.11:7 :
« Allons ! Descendons, et là
confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres ».
Dieu
a sa solution : « confondons leur
langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres ».
Cette action vise à mettre en œuvre un miracle divin. En un instant, les hommes
s’expriment dans des langues différentes et ne se comprenant plus, ils sont
contraints de s’éloigner les uns des autres. L’unité recherchée est brisée. La séparation des hommes, thème de cette étude, est encore là, bien
accomplie.
Gen.11:8 :
« Et YaHWéH les dispersa loin de là
sur la face de toute la terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville ».
Ceux
qui parlent la même langue se regroupent et s’éloignent des autres. C’est donc
après cette expérience « des langues »
que les peuples vont se fixer en divers lieux où ils vont fonder des villes en
pierres et en briques. Les nations vont se former et pour punir leurs fautes,
Dieu pourra les dresser les unes contre les autres. La tentative de « Babel » d’établir une paix
universelle a échoué.
Gen.11:9 :
« C'est pourquoi on l'appela du nom
de Babel, car c'est là que YaHWéH confondit le langage de toute la terre, et
c'est de là que YaHWéH les dispersa sur la face de toute la terre ».
Le
nom « Babel » qui signifie « confusion » gagne à être connu
car il témoigne auprès des hommes comment Dieu a réagi face à leur tentative
d’union universelle : « la
confusion des langues ». La
leçon était destinée à mettre en garde l’humanité, jusqu’à la fin du monde,
puisque Dieu a tenu à révéler cette expérience dans son témoignage, dicté à
Moïse qui écrivit ainsi les premiers livres de sa sainte Bible que nous lisons
encore aujourd’hui. Dieu n’eut ainsi pas à user de violence contre les rebelles
de ce temps. Mais il n’en sera pas de même, à la fin du monde où, reproduisant
ce rassemblement universel condamné par Dieu, les derniers rebelles survivants
après la Troisième Guerre Mondiale seront détruits par le retour glorieux de
Jésus-Christ. Ils auront alors affaire à « sa colère » ayant, en
plus, pris la décision de tuer ses derniers élus parce qu’ils seront restés
fidèles à son sabbat sanctifié depuis sa création du monde. La leçon donnée par
Dieu n’a jamais été observée par l’humanité et constamment partout sur la
terre, des grandes villes ont été formées jusqu’à ce que Dieu les fasse
détruire par d’autres peuples ou par des épidémies mortelles de grande ampleur.
Les descendants
de Sem
Vers Abraham le
père des croyants et des religions monothéistes actuelles
Gen.11:10 : « Voici la postérité de Sem. Sem, âgé de cent
ans, engendra Arpacschad, deux ans après le déluge ».
Fils
de Sem, Arpacshad est né en 1658 (1656 + 2)
Gen.11:11 :
« Sem vécut, après la naissance
d'Arpacschad, cinq cents ans; et il engendra des fils et des filles ».
Sem
est mort en 2158 âgé de 600 ans (100 + 500)
Gen.11:12 :
« Arpacschad, âgé de trente-cinq
ans, engendra Schélach ».
Fils
d’Arpacschad, Schélach est né en 1693 (1658 + 35).
Gen.11:13 :
« Arpacschad vécut, après la
naissance de Schélach, quatre cent trois ans ; et il engendra des fils et des
filles ».
Arpacschad
est mort en 2096 âgé de 438 ans (35 + 403)
Gen.11:14 :
« Schélach, âgé de trente ans,
engendra Héber ».
Héber
est né en 1723 (1693 + 30)
Gen.11:15 :
« Schélach vécut, après la naissance
d'Héber, quatre cent trois ans; et il engendra des fils et des filles ».
Schélach
est mort en 2126 (1723 + 403) âgé de 433 ans (30 + 403)
Gen.11:16 :
« Héber, âgé de trente-quatre ans,
engendra Péleg ».
Péleg
est né en 1757 (1723 + 34). Au moment de
sa naissance, selon Gen.10:25, « la
terre fut partagée » par les langues parlées créées par Dieu pour
diviser et séparer les hommes rassemblés dans Babel.
Gen.11:17 :
« Héber vécut, après la naissance de
Péleg, quatre cent trente ans; et il engendra des fils et des filles ».
Héber
est mort en 2187 (1757 + 430) âgé de 464
ans (34 + 430)
Gen.11:18 :
« Péleg, âgé de trente ans, engendra
Rehu ».
Rehu
est né en 1787 (1757 + 30)
Gen.11:19 :
« Péleg vécut, après la naissance de
Rehu, deux cent neuf ans; et il engendra des fils et des filles ».
Péleg
est mort en 1996 (1787 + 209) âgé de 239
ans (30 + 209). Relève le raccourcissement brutal de la vie probablement dû à
la rébellion de la tour de Babel accomplie en son temps.
Gen.11:20 :
« Rehu, âgé de trente-deux ans,
engendra Serug ».
Serug
est né en 1819 (1787 + 32)
Gen.11:21 :
« Rehu vécut, après la naissance de
Serug, deux cent sept ans; et il engendra des fils et des filles ».
Rehu
est mort en 2096 (1819 + 207) âgé de 239 ans (32 + 207)
Gen.11:22 :
« Serug, âgé de trente ans, engendra
Nachor ».
Nachor
est né en 1849 (1819 + 30)
Gen.11:23 :
« Serug vécut, après la naissance de
Nachor, deux cents ans; et il engendra des fils et des filles ».
Serug
est mort en 2049 (1849 + 200) âgé de 230 ans (30 + 200)
Gen.11:24 :
« Nachor, âgé de vingt-neuf ans,
engendra Térach ».
Térach est né en
1878 (1849 + 29)
Gen.11:25 :
« Nachor vécut, après la naissance
de Térach, cent dix-neuf ans; et il engendra des fils et des filles ».
Nachor
est mort en 1968 (1849 + 119) âgé de 148 ans (29 + 119)
Gen.11:26 :
« Térach, âgé de soixante-dix ans,
engendra Abram, Nachor et Haran ».
Abram est né en
1948 (1878 + 70)
Abram aura son
premier fils légitime, Isaac, quand il aura 100 ans, en 2048, selon
Gen.21:5 : « Abraham était
âgé de cent ans, à la naissance d'Isaac, son fils ».
Abram mourra en
2123 âgé de 175 ans,
selon Gen.25:7 : « Voici les jours des années de la vie
d'Abraham : il vécut cent soixante quinze ans ».
Gen.11:27 :
« Voici la postérité de Térach.
Térach engendra Abram, Nachor et Haran. Haran engendra Lot ».
Note
qu’Abram est l’aîné des trois fils de Térach. C’est donc bien lui qui est né
lorsque son père Térach avait 70 ans, comme le précise le verset 26 précédent.
Gen.11:28 :
« Et Haran mourut en présence de
Térach, son père, au pays de sa naissance, à Ur en Chaldée ».
Ce
décès explique pourquoi Lot accompagnera plus tard Abram dans ses déplacements.
Abram l’a pris sous sa protection.
C’est
à Ur en Chaldée qu’Abram est né et c’est à Babylone en Chaldée que l’Israël
rebel sera conduit en captivité au temps du prophète Jérémie et du prophète
Daniel.
Gen.11:29 :
« Abram et Nachor prirent des femmes
: le nom de la femme d'Abram était Saraï, et
le nom de la femme de Nachor était Milca, fille d'Haran, père de Milca et père
de Jisca ».
Les
alliances de ce temps sont très consanguines : Nachor a épousé Milca, la
fille de son frère Haran. C’était la norme et l’obéissance à un devoir qui
avait pour but de préserver la pureté de la race des descendants. A son tour,
Isaac enverra son serviteur chercher une épouse pour son fils Isaac dans la
famille proche de Laban l’araméen.
Gen.11:30 :
« Saraï était stérile : elle n'avait
point d'enfants ».
Cette
stérilité va donner au Dieu créateur de révéler sa puissance créatrice ;
ceci en la rendant capable de mettre au monde un enfant alors qu’elle sera âgée
de près de cent ans comme son mari Abram. Cette stérilité était nécessaire sur
le plan prophétique, car Isaac est présenté comme le type du nouvel Adam
qu’incarnera en son temps Jésus-Christ ; les deux hommes ont été en leur
temps les « fils de la promesse »
divine. C’est donc, toujours à cause de son rôle prophétique de « fils de
Dieu » qu’il ne choisira pas lui-même son épouse, car en Jésus chair,
c’est Dieu qui choisit ses apôtres et ses disciples soit, le Père Esprit qui
est en lui et qui l’anime.
Gen.11:31 :
« Térach prit Abram, son fils, et
Lot, fils d'Haran, fils de son fils, et Saraï, sa belle-fille, femme d'Abram,
son fils. Ils sortirent ensemble d'Ur en Chaldée, pour aller au pays de Canaan.
Ils vinrent jusqu'à Charan, et ils y habitèrent ».
La
famille entière, dont Abram, s’installe au nord du pays, à Charan. Ce premier
déplacement les conduit à se rapprocher du lieu de la naissance de l’humanité.
Ils se séparent des grandes villes
déjà très peuplées et déjà très rebelles de la plaine fertile et prospère.
Gen.11:32 :
« Les jours de Térach furent de deux
cent cinq ans; et Térach mourut à Charan ».
Né
en 1878, Térach meurt âgé de 205 ans en 2083.
A
la fin de l’étude de ce chapitre, relevons que le projet de réduire le temps de
vie jusqu’à 120 ans est en bonne voie d’aboutir. Entre les « 600 ans
« de Sem et les « 148 ans » de Nachor ou les « 175
ans » d’Abraham, le raccourcissement de la vie est évident. Dans environ 4
siècles plus tard, Moïse vivra pendant 120 ans précis. Le chiffre cité par Dieu
sera obtenu comme un modèle accompli.
Dans l’expérience vécue par Abraham,
Dieu met en scène ce qu’il est prêt à faire lui-même pour racheter la vie de
ses élus qu’il sélectionne parmi toutes ses créatures humaines selon qu’elles
conservent de lui, son image. Dans cette scène historique, Abraham est Dieu en
Père, Isaac, Dieu en Fils et l’accomplissement sera fait en Jésus-Christ et sur
son sacrifice volontaire naîtra la nouvelle alliance.
Genèse
12
La
séparation d’avec la famille terrestre
Gen.12:1 : « YaHWéH
dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta
patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai ».
Sur
l’ordre de Dieu, Abram va quitter sa famille terrestre, la maison de son père,
et il nous faut voir dans cet ordre le sens spirituel que Dieu a donné dans
Gen.2:24, à ses paroles qui disaient : « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à
sa femme, et ils deviendront une seule chair ». Abram doit « quitter son père et sa mère » pour
entrer dans le rôle spirituel prophétique du Christ pour lequel seule « l’Epouse », son assemblée d’élus,
compte. Les liens charnels sont des obstacles à l’avancement spirituel que les
élus doivent éviter, afin de réussir à faire, en image symbolique, « une seule chair » avec Jésus-Christ
le Dieu créateur YaHWéH.
Gen.12:2 :
« Je ferai de toi une grande nation,
et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de
bénédiction ».
Abram
va devenir le premier des Patriarches de la Bible, reconnu par les monothéistes
comme le « père des croyants ». C’est aussi dans la Bible, le premier
serviteur de Dieu dont les détails de sa vie vont être longuement suivis et
révélés.
Gen.12:3 :
« Je bénirai ceux qui te béniront,
et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre
seront bénies en toi ».
Les
déplacements et les rencontres d’Abram en apporteront les preuves et déjà en
Egypte quand Pharaon voulut coucher avec Saraï, croyant qu’elle était sa sœur
selon ce que disait Abram pour protéger sa vie. Dans une vision, Dieu lui a
fait savoir que Sarah était la femme d’un prophète et il a failli en mourir.
La
seconde partie de ce verset, « toutes
les familles de la terre seront bénies en toi », trouvera son
accomplissement en Jésus-Christ, fils de David de la tribu de Juda, fils
d’Israël, fils d’Isaac, fils d’Abram. C’est sur Abram que Dieu va bâtir ses
deux alliances successives qui présentent les normes de son salut. Car ces
normes devaient évoluer pour passer du type symbolique au type réel ;
selon que l’homme pécheur vit avant Christ ou après lui.
Gen.12:4 :
« Abram partit, comme YaHWéH le lui
avait dit, et Lot partit avec lui. Abram était âgé de soixante-quinze ans,
lorsqu'il sortit de Charan ».
A
75 ans, Abram a déjà une longue expérience de la vie. Il faut acquérir cette
expérience pour écouter et rechercher Dieu ; ce qui se fait après avoir découvert
les malédictions de l’humanité séparée de lui. Si Dieu l’a appelé, c’est parce
qu’Abram le cherchait, aussi, quand Dieu se révèle à lui, il s’empresse de lui
obéir. Et cette obéissance salutaire sera confirmée et rappelée à son fils
Isaac dans ce verset cité dans Gen.26:5 : « parce qu'Abraham a obéi à ma
voix, et qu'il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois ».
Abram ne peut avoir gardé ces choses que si Dieu les lui a présentées. Ce
témoignage de Dieu, nous révèle que bien des choses non citées dans la Bible se
sont accomplies. La Bible ne nous présente qu’un résumé des longues existences
des vies humaines. Et une vie d’homme de 175 ans, seul Dieu peut dire ce
qu’elle a vécu minute après minute, seconde après seconde, mais pour nous, un
résumé de l’essentiel suffit.
Ainsi,
la bénédiction de Dieu donnée à Abram repose sur son obéissance, et toute notre
étude de la Bible et de ses prophéties serait vaine si nous ne comprenions pas
l’importance de cette obéissance car Jésus-Christ nous a donné la sienne en
exemple disant dans Jean 8:29 : « Celui
qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais
toujours ce qui lui est agréable ».
Il en est de même, avec n’importe qui ; toute bonne relation s’obtient en
faisant « ce qui est agréable »
à celui ou celle à qui on veut plaire. C’est pourquoi, la foi soit, la
véritable religion, n’est pas une chose complexe, mais un simple type de
relation rendue agréable pour Dieu et pour soi-même.
Dans
notre temps de la fin, le signe qui émerge est celui de la désobéissance des
enfants envers leurs parents et envers les autorités nationales. Dieu
organise ces choses pour faire découvrir aux adultes rebelles, ingrats ou
indifférents envers lui, ce qu’il éprouve lui-même à cause de leur méchanceté.
Ainsi, les actions créées par Dieu hurlent beaucoup plus fort que les cris et
les discours, pour exprimer sa juste indignation et ses justes reproches.
Gen.12:5 :
« Abram prit Saraï, sa femme, et
Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu'ils possédaient et les
serviteurs qu'ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le
pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan ».
Charan
se trouve au nord-est de Canaan. Abram se dirige donc depuis Charan vers
l’ouest puis vers le sud, et il entre en Canaan.
Gen.12:6 :
« Abram parcourut le pays jusqu'au
lieu nommé Sichem, jusqu'aux chênes de Moré. Les Cananéens étaient alors dans
le pays ».
Faut-il
le rappeler ? « Les Cananéens »
sont des géants, mais alors qu’en était-il d’Abram lui-même ? Car le
déluge était encore tout proche et Abram pouvait fort bien avoir la taille d’un
géant. En entrant en Canaan, il ne signale pas la présence de ces géants, ce
qui est logique s’il est lui-même encore dans cette norme. Descendant vers le
sud, Abram traverse la Galilée actuelle et arrive dans l’actuelle Samarie, à
Sichem. Cette terre de Samarie sera un lieu d’Evangélisation privilégié par
Jésus-Christ. Là, il trouvera la foi chez la « Samaritaine » et sa
famille chez qui, pour la première fois, à leur grande surprise, un juif s’est
autorisé à entrer.
Gen.12:7 :
« YaHWéH apparut à Abram, et dit :
Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à YaHWéH, qui
lui était apparu ».
Dieu
choisit en premier la Samarie actuelle pour se montrer à Abram qui va
sanctifier cette rencontre en y bâtissant un autel, symbole prophétique de la
croix du supplice du Christ. Ce choix suggère un lien vers l’Evangélisation
future du pays par Jésus-Christ et ses apôtres. C’est à partir de ce lieu que
Dieu lui annonce qu’il donnera ce pays à sa postérité. Mais laquelle, la juive
ou la chrétienne ? Malgré les faits historiques en faveur des Juifs, cette
promesse semble concerner les élus du Christ pour un accomplissement sur la
nouvelle terre ; car les élus du Christ sont eux-aussi, selon le principe
de la justification par la foi, la postérité promise à Abram.
Gen.12:8 :
« Il se transporta de là vers la
montagne, à l'orient de Béthel, et il dressa ses tentes, ayant Béthel à
l'occident et Aï à l'orient. Il bâtit encore là un autel à YaHWéH, et il
invoqua le nom de YaHWéH ».
Descendant vers le sud, Abram campe dans la
montagne entre Béthel et Aï. Dieu précise l’orientation des deux villes. Béthel
signifie « maison de Dieu » et Abram la situe sur l’occident soit,
dans l’orientation qui sera donnée au tabernacle et au temple de Jérusalem,
afin qu’en entrant vers la sainteté de Dieu soit, sa maison, les officiants
tournent le dos au soleil levant qui se lève à l’est, l’orient. A L’orient se
trouve la ville Aï dont la racine signifie : tas de pierre, ruine ou
colline et monument. Dieu nous révèle son jugement : à l’opposé de
l’entrée des élus dans la maison de Dieu ne se trouvent vers l’orient que des
ruines et des tas de pierres. Dans cette image, Abram avait les deux chemins de
la liberté ouverts devant lui : à l’occident, Béthel et la vie ou, à
l’orient, Aï et la mort. Il avait fort heureusement déjà choisi la vie avec
YaHWéH.
Gen.12:9 :
« Abram continua ses marches, en
s'avançant vers le midi ».
Notons
que dans cette première traversée de Canaan, Abram ne se rend pas à
« Jébus », le nom de la future ville de David : Jérusalem, qui
est ainsi totalement ignorée par lui.
Gen.12:10 :
« Il y eut une famine dans le pays;
et Abram descendit en Égypte pour y séjourner, car la famine était grande dans
le pays ».
Comme
ce sera le cas, au temps où Joseph fils de Jacob soit, Israël, deviendra le
premier vizir de l’Egypte, ce fut la famine qui conduisit Abram en Egypte. Les
expériences qu’il y vécut sont relatées dans la suite des versets de ce
chapitre.
Abram
est un homme pacifique et même craintif. Redoutant, d’être tué pour prendre sa
femme Saraï qui était très belle, il résolut de la présenter comme sa sœur, une
demi-vérité. Par ce stratagème, Pharaon lui fut agréable et le couvrit de biens
qui vont lui donner richesse et puissance. Ceci obtenu, Dieu frappe Pharaon par
des plaies et il apprend que Saraï est sa femme. Il chasse alors Abram qui
quitte l’Egypte riche et puissant. Cette expérience prophétise le séjour des
Hébreux qui, après avoir été les esclaves de l’Egypte, la quitteront en
emportant son or et ses richesses. Et cette puissance lui sera bientôt très
utile.
Genèse 13
La séparation
d’Abram de Lot
De
retour d’Egypte, Abram, sa famille et Lot, son neveu, reviennent vers Béthel au
lieu où il avait dressé un autel pour invoquer Dieu. Alors qu’ils se trouvent
tous dans ce lieu situé entre Béthel et Aï soit, entre « la maison de
Dieu » et la « ruine ». Suite à des querelles entre leurs
serviteurs, Abram se sépare de Lot auquel il donne le choix de la direction
qu’il désire prendre. Et Lot, en profite pour choisir la plaine et sa fertilité
prometteuse de prospérité. Le verset 10 précise : « Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du
Jourdain, qui était entièrement arrosée. Avant que YaHWéH eût détruit Sodome et
Gomorrhe, c'était, jusqu'à Tsoar, comme un jardin de l'Éternel, comme le pays
d'Égypte ». Ce faisant, il choisit la « ruine » et le
découvrira quand Dieu frappera par le feu et le soufre les villes de
cette vallée aujourd’hui recouverte en partie par la « mer Morte » ;
châtiment auquel il échappera avec ses deux filles, grâce à la miséricorde de
Dieu qui enverra deux anges pour le prévenir et le faire partir de Sodome où il
habitera. Nous lisons au verset 13 : « Les
gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre YaHWéH ».
Abram
reste donc lui, près de Béthel, « la maison de Dieu » dans la
montagne.
Gen.13:14
à 18 : « YaHWéH dit à Abram,
après que Lot se fut séparé de lui: Lève les yeux, et, du lieu où tu es,
regarde vers le nord et le midi, vers l'orient et l'occident ; car tout le
pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours. Je rendrai ta postérité comme la poussière
de la terre, en sorte que, si
quelqu'un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera
comptée. Lève-toi, parcours le pays dans sa longueur et dans sa largeur ; car
je te le donnerai. Abram leva ses
tentes, et vint habiter parmi les chênes de Mamré, qui sont près d'Hébron. Et
il bâtit là un autel à YaHWéH ».
Ayant
laissé le choix à Lot, Abram reçoit la part que Dieu veut lui donner et là
encore, il renouvelle ses bénédictions et ses promesses. La comparaison de sa
« postérité » avec la
« poussière de la terre »,
origine et fin de l’âme humaine corps et esprit, selon Gen.2:7, sera confirmée
par celle des « étoiles du ciel »
dans Gen.15:5.
Genèse 14
La séparation
par la puissance
Quatre
rois venus d’orient viennent faire la guerre aux cinq rois de la vallée où se
trouve Sodome dans laquelle vit Lot. Les cinq rois sont battus et faits
prisonniers ainsi que Lot. Prévenu, Abram se porte à son secours et il délivre
tous les otages captifs. Relevons l’intérêt du verset qui suit.
Gen.14:16 :
« Il ramena toutes les richesses ;
il ramena aussi Lot, son frère, avec ses biens, ainsi que les femmes et le
peuple ».
En
réalité, ce n’est que pour Lot qu’Abram est intervenu. Mais en relatant les
faits, Dieu masque cette réalité pour évoquer son reproche envers Lot qui a
fait le mauvais choix de vivre dans la ville des méchants.
Gen.14:17 :
« Après qu'Abram fut revenu vainqueur
de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa
rencontre dans la vallée de Schawéh, qui est la vallée du roi ».
Le
vainqueur doit être remercié. Le mot « Shawéh » signifie :
plaine ; précisément, ce qui séduisit Lot et influença son choix.
Gen.14:18 : « Melchitsédek, roi de Salem, fit apporter du
pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très Haut ».
Ce
roi de Salem était « sacrificateur du
Dieu Très Haut ». Son nom signifie : « mon Roi est
Justice ». Sa présence et son intervention apportent la preuve d’une
continuité du culte du vrai Dieu sur la terre depuis la fin du déluge qui reste
encore bien présent dans les pensées des hommes de l’époque d’Abram. Mais ces
adorateurs du vrai Dieu ignorent tout du projet salvateur que Dieu va révéler
par les expériences prophétiques vécues par Abram et ses descendants.
Gen.14:19 :
« Il bénit Abram, et dit : Béni soit
Abram par le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre ! »
La
bénédiction de ce représentant officiel de Dieu confirme encore la bénédiction
que Dieu a donnée directement en personne à Abram.
Gen.14:20 :
« Béni soit le Dieu Très Haut, qui a
livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout ».
Melchitsédek
bénit Abram mais il se garde bien de lui imputer sa victoire ; il
l’attribue au « Dieu Très
Haut qui a livré ses
ennemis entre ses mains ». Et, nous avons un exemple concret de
l’obéissance d’Abram aux lois de Dieu puisqu’il « donna la dîme de tout » a Melchitsédèk dont le nom
signifie : « Mon Roi est Justice ». Cette loi de la dîme
existait donc déjà depuis la fin du déluge sur la terre et probablement, même
avant le « déluge ».
Gen.14:21 :
« Le roi de Sodome dit à Abram :
Donne-moi les personnes, et prends pour toi les richesses ».
Le
roi de Sodome est redevable envers Abram qui a délivré ses gens. Aussi veut-il
payer royalement son service.
Gen.14:22 :
« Abram répondit au roi de Sodome :
Je lève la main vers YaHWéH, le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre : »
Abram
profite de la situation pour rappeler au roi pervers l’existence de « YaHWéH le Dieu Très Haut »,
l’unique « Maître du ciel et de la
terre » ; ce qui fait de lui, le seul propriétaire de toutes les
richesses que le roi obtient par sa méchanceté.
Gen.14:23 :
« je ne prendrai rien de tout ce qui
est à toi, pas même un fil, ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas :
J'ai enrichi Abram. Rien pour moi ! »
Dans
cette attitude, Abram témoigne au roi de Sodome qu’il n’est venu dans cette
guerre que pour sauver son neveu Lot. Abram condamne comme Dieu ce roi qui vit
dans le mal, la perversion et la violence. Et il le lui fait clairement
comprendre en refusant ses richesses indignement obtenues.
Gen.14:24 :
« Seulement, ce qu'ont mangé les
jeunes gens, et la part des hommes qui ont marché avec moi, Aner, Eschcol et
Mamré : eux, ils prendront leur part ».
Mais
ce choix d’Abram ne concerne que lui, l’homme serviteur de Dieu, et ses
serviteurs peuvent prendre leur part des richesses proposées.
Genèse 15
La séparation
par l’alliance
Gen.15:1 : « Après ces événements, la parole de YaHWéH fut
adressée à Abram dans une vision, et il dit : Abram, ne crains point ; je suis
ton bouclier, et ta récompense sera très grande ».
Abram
est un homme pacifique qui vit dans un monde brutal, aussi dans une vision
Dieu, son ami YaHWéH, vient le rassurer : « je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande ».
Gen.15:2 :
« Abram répondit : Seigneur YaHWéH,
que me donneras-tu ? Je m'en vais sans enfants ; et l'héritier de ma maison,
c'est Éliézer de Damas ».
Depuis
longtemps, Abram souffre de n’avoir pas pu être père à cause de la stérilité de
Saraï son épouse légitime. Et il sait qu’à sa mort, un proche parent héritera
de ses biens : « Éliézer de
Damas ». Notons au passage combien cette ville « Damas » en Syrie est ancienne.
Gen.15:3 :
« Et Abram dit : Voici, tu ne m'as
pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier ».
Abram
ne comprend pas les promesses faites pour sa postérité puisqu’il n’en a pas,
étant sans enfant.
Gen.15:4 :
« Alors la parole de YaHWéH lui fut
adressée ainsi : Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais c'est celui qui
sortira de tes entrailles qui sera ton héritier ».
Dieu
lui annonce qu’il deviendra réellement père d’un enfant.
Gen.15:5 :
« Et après l'avoir conduit dehors,
il dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter.
Et il lui dit : Telle sera ta postérité ».
A
l’occasion de cette vision donnée à Abram, Dieu nous révèle une clé symbolique
du sens qu’il donne spirituellement au mot « étoile ». Citée originellement dans Gen.1:15, « l’étoile » a pour rôle, « d’éclairer la terre » et ce rôle
est déjà celui d’Abram que Dieu a appelé et mis à part dans ce but, mais ce
sera aussi celui de tous les croyants qui se réclameront de sa foi et de son
service pour Dieu. A noter que selon Dan.12:3, le statut « d’étoiles » sera donné aux élus
lors de leur entrée dans l’éternité : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur
du ciel, et ceux qui auront enseigné
la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à
perpétuité ». L’image de « l’étoile »
leur est simplement imputée en raison de leur sélection par Dieu.
Gen.15:6 :
« Abram eut confiance en YaHWéH, qui le lui imputa à justice ».
Ce
cours verset constitue l’élément officiel de la définition de la foi et du
principe de la justification par la foi. Car la foi n’est rien d’autre que la confiance
éclairée, justifiée et digne. La confiance en Dieu n’est légitime qu’en
connaissance éclairée de sa volonté et de tout ce qui lui est agréable, sans
quoi elle devient illégitime. La confiance en Dieu consiste à croire qu’il
bénit uniquement ceux qui lui obéissent, à l’exemple d’Abram et au parfait
exemple de Jésus-Christ.
Ce
jugement de Dieu sur Abram prophétise celui qu’il va porter sur tous ceux qui
vont agir comme lui, dans la même obéissance à la vérité divine proposée et
exigée en leur temps.
Gen.15:7 :
« YaHWéH lui dit encore : Je suis YaHWéH, qui t'ai fait sortir
d'Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays ».
En
préambule de la présentation de son alliance avec Abram, Dieu rappelle à Abram
qu’il l’a fait sortir d’Ur en Chaldée. Cette formule est calquée sur la
présentation du premier des « dix commandements » de Dieu cité dans
Exo.20:2 : « Je suis YaHWéH, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude ».
Gen.15:8 :
« Abram répondit : Seigneur YaHWéH,
à quoi connaîtrai-je que je le posséderai ? »
Abram
demande un signe à YaHWéH.
Gen.15:9 :
« Et YaHWéH lui dit : Prends une
génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une
tourterelle et une jeune colombe ».
Gen.15:10 :
« Abram prit tous ces animaux, les
coupa par le milieu, et mit chaque morceau l'un vis-à-vis de l'autre ; mais il
ne partagea point les oiseaux ».
La
réponse donnée par Dieu et l’action d’Abram nécessitent une explication. Cette
cérémonie sacrificielle repose sur l’idée du partage qui concerne les deux
parties qui s’engagent dans une alliance, soit : faisons part à deux. Les
animaux coupés par le milieu symbolisent le corps du Christ qui faisant un,
sera partagé spirituellement entre Dieu et ses élus. Les ovins sont à l’image
de l’homme et du Christ mais les oiseaux n’ont pas cette image de l’homme que
sera le Christ envoyé par Dieu. C’est pourquoi, en symbole céleste, ils
apparaissent dans l’alliance mais ne sont pas coupés. L’expiation du péché par
Jésus sera propice uniquement aux élus terrestres, pas aux anges célestes.
Gen
15:11: « Les oiseaux de proie
s'abattirent sur les cadavres ; et Abram les chassa ».
Dans
le projet prophétisé par Dieu, seuls les cadavres des méchants et rebelles
seront livrés en nourriture aux oiseaux de proie au retour en gloire du Christ
sauveur. Au temps de la fin, ce sort ne concernera pas ceux qui font alliance
avec Dieu en Christ et par ses lois. Car les cadavres des animaux ainsi exposés
sont d’une très grande sainteté pour Dieu et pour Abram. Le geste d’Abram est
justifié parce que les faits ne doivent pas faire mentir la prophétie qui
concerne le sort futur et final de la sainteté du Christ.
Gen.15:12 :
« Au coucher du soleil, un profond
sommeil tomba sur Abram ; et voici, une frayeur et une grande obscurité
vinrent l'assaillir ».
Ce
sommeil n’est pas normal. C’est un « sommeil
profond », comme celui dans lequel Dieu plongea Adam pour former une
femme, son « aide », à
partir de l’une de ses côtes. Dans le cadre de l’alliance qu’il passe avec
Abram, Dieu va lui révéler le sens prophétique donné à cette « aide » qui sera l’objet de l’amour
de Dieu en Christ. En fait, en apparence seulement, Dieu le fait mourir pour
entrer dans sa présence éternelle anticipant ainsi son entrée dans la vie éternelle,
soit dans la vraie vie, selon le principe qui veut que nul homme ne peut voir
Dieu et vivre.
La
« grande obscurité »
signifie que Dieu le rend aveugle envers la vie terrestre pour construire dans
son esprit des images virtuelles à caractère prophétiques dont l’aspect et la
présence de Dieu lui-même. Ainsi plongé dans l’obscurité Abram ressent une
légitime « frayeur ». De
plus celle-ci souligne le caractère redoutable du Dieu créateur qui lui parle.
Gen.15:13 :
« Et YaHWéH dit à Abram : Sache que
tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux ; ils y
seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans ».
Dieu
annonce à Abram l’avenir, le destin réservé à ses descendants.
«
… tes descendants seront étrangers
dans un pays qui ne sera point à eux » : il s’agit de l’Egypte.
« …ils y seront asservis » : au
changement d’un nouveau Pharaon qui n’avait pas connu Joseph, l’Hébreu devenu
grand vizir de son prédécesseur. Cet asservissement va s’accomplir au temps de
Moïse.
«
… et on les opprimera pendant quatre
cents ans » : Il ne s’agit pas de l’oppression égyptienne
seulement, mais plus largement de l’oppression qui va toucher les descendants
d’Abram jusqu’à ce qu’ils possèdent en Canaan, leur terre nationale promise par
Dieu.
Gen.15:14 :
« Mais je jugerai la nation à
laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes
richesses ».
La
nation ciblée est cette fois bien uniquement l’Egypte qu’ils quitteront en
emportant, effectivement, toutes ses richesses. Note que dans ce verset, Dieu
n’attribue pas à l’Egypte, « l’oppression » citée dans le verset
précédent. Ceci confirme le fait que les « quatre cent ans » mentionnés ne s’appliquent pas à la seule
Egypte.
Gen.15:15 :
« Toi, tu iras en paix vers tes
pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse ».
Tout
s’accomplira comme Dieu le lui a annoncé. Il sera enterré à Hébron dans la
caverne de Macpéla sur une terre achetée par Abram de son vivant à un Héthien.
Gen.15:16 :
« A la quatrième génération, ils
reviendront ici ; car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble ».
Parmi
ces Amoréens, les Héthiens ont de bonnes relations avec Abram qu’ils tiennent
pour un représentant du grand Dieu. Aussi acceptent-t-ils de lui vendre la
terre pour son tombeau. Mais dans « quatre
générations » soit, « quatre
cent ans », la situation sera différente et les peuples cananéens
auront atteint le seuil de la rébellion non supporté par Dieu et ils seront
tous anéantis pour laisser leur terre aux Hébreux qui en feront leur sol
national.
Pour
mieux comprendre ce projet funeste pour les Cananéens, il faut se souvenir que
Noé avait maudit Canaan qui était le premier fils de son fils Cham. La terre
promise était donc peuplée par cette descendance de Cham maudite par Noé et par
Dieu. Leur destruction n’était qu’une question de temps fixé par Dieu pour
accomplir ses projets sur la terre.
Gen.15:17 :
« Quand le soleil fut couché, il y
eut une obscurité profonde ; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des
flammes passèrent entre les animaux partagés ».
Dans
cette cérémonie, le feu allumé par l’homme est interdit. Pour oser transgresser
ce principe, les deux fils d’Aaron seront un jour consumés par Dieu. Abram
avait demandé à Dieu un signe et celui-ci vient sous la forme du feu céleste
qui vient passer entre les animaux coupés en deux. C’est de cette manière que
Dieu témoigne pour ses serviteurs tels le prophète Elie devant les prophètes
des Baals soutenus par la reine étrangère et femme du roi Achab, nommée
Jézabel. Son autel noyé dans l’eau, le feu envoyé par Dieu consumera l’autel et
l’eau préparé par Elie, mais l’autel des faux-prophètes sera ignoré par son
feu.
Gen.15:18 :
« En ce jour-là, YaHWéH fit alliance
avec Abram, et dit : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Égypte
jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate, »
En
fin de ce chapitre 15, ce verset le confirme, son sujet principal est bien
celui de l’alliance qui sépare les élus
des autres hommes afin qu’ils partagent cette alliance avec Dieu et qu’ils le
servent.
Les
limites de la terre promise aux Hébreux
surpassent celles que la nation occupera après la conquête de Canaan. Mais Dieu
inclut dans son offre les immenses déserts de Syrie et d’Arabie qui rejoignent
« l’Euphrate » vers
l’orient ainsi que le désert de Shur qui sépare « l’Egypte » d’Israël. Entre ces déserts, la terre promise prend
l’aspect d’un jardin de Dieu.
En
lecture spirituelle prophétique, les « fleuves »
symbolisent des peuples, aussi Dieu peut-il prophétiser sur la postérité
d’Abram soit, sur Christ qui trouvera ses adorateurs et ses élus au-delà
d’Israël et de l’Egypte, à l’occident dans « l’Europe » symbolisée
dans Apocalypse 9:14 sous le nom du
« grand fleuve Euphrate ».
Gen.15:19 :
« le pays des Kéniens, des
Keniziens, des Kadmoniens, »
Gen.15:20 :
« des Héthiens, des Phéréziens, des
Rephaïm, »
Gen.15:21 :
« des Amoréens, des Cananéens, des
Guirgasiens et des Jébusiens ».
A
l’époque d’Abram, ces noms désignent les familles rassemblées dans des villes
qui composent et peuplent la terre de Canaan. Parmi eux, sont les Réphaïms qui
auront conservé plus que les autres la norme géante des antédiluviens quand
Josué prendra le territoire « quatre
générations » ou « quatre
cent ans » plus tard.
Abram
est le patriarche des deux alliances du projet de Dieu. Sa descendance par la
chair va engendrer de nombreux descendants qui naissent dans le peuple choisi
par Dieu, mais pas élu par lui. De ce fait, cette première alliance basée sur
la chair déforme son projet salvateur et brouille sa compréhension, car le
salut va uniquement reposer sur l’acte de foi dans les deux alliances. La
circoncision de la chair ne sauvait pas l’homme hébreu même si elle était
exigée par Dieu. Ce qui lui permettait d’être sauvé, c’était ses œuvres
obéissantes qui révélaient et confirmaient sa foi et sa confiance en Dieu. Et
c’est la même chose qui conditionne le salut dans la nouvelle alliance, dans
laquelle la foi en Christ est rendue vivante par les œuvres d’obéissance aux
commandements, aux ordonnances et aux principes divins révélés par Dieu, dans
la Bible entière. Dans une relation avec Dieu accomplie, l’enseignement de la
lettre est éclairé par l’intelligence de l’esprit ; c’est pourquoi Jésus a
dit : « la lettre tue, mais
l’esprit vivifie ».
Genèse 16
La séparation
par la légitimité
Gen.16:1 :
« Saraï, femme d'Abram, ne lui avait
point donné d'enfants. Elle avait une servante Égyptienne, nommée Agar ».
Gen.16:2 :
« Et Saraï dit à Abram : Voici,
YaHWéH m'a rendue stérile; viens, je te prie, vers ma servante; peut-être
aurai-je par elle des enfants. Abram écouta la voix de Saraï ».
Gen.16:3 :
« Alors Saraï, femme d'Abram, prit
Agar, l'Égyptienne, sa servante, et la donna pour femme à Abram, son mari,
après qu'Abram eut habité dix années dans le pays de Canaan ».
Il
nous est facile de critiquer ce choix malheureux dû à l’initiative de Saraï
mais regarde la situation telle qu’elle se présentait au couple béni.
Dieu
avait dit à Abram qu’un enfant naîtrait de ses
entrailles. Mais il ne lui a pas parlé de Saraï son épouse qui, elle, était
stérile. De plus, Abram n’interpellait pas son Créateur pour obtenir des
précisions sur ses annonces. Il attendait que Dieu lui parle selon sa volonté
souveraine. Et là, il nous faut comprendre que ce manque d’explication avait
justement pour but de provoquer cette initiative humaine par laquelle Dieu crée
un vis-à-vis illégitime sur le plan de la promesse de la bénédiction, mais
utile, pour placer en face du futur Israël construit sur Isaac, une concurrence
belliqueuse et contestataire, adversaire et même ennemie. Dieu a compris qu’en
plus des deux chemins, le bien et le mal placés devant les choix de l’homme,
« la carotte et le bâton » étaient autant nécessaires l’un que
l’autre, pour faire avancer « l’âne » récalcitrant. La naissance
d’Ismaël également fils d’Abram va favoriser la formation du bâton arabe
jusqu’à sa dernière forme de l’histoire, religieuse, l’islam (la
soumission ; un comble pour ce peuple naturellement et héréditairement
rebelle).
Gen.16:4 :
« Il alla vers Agar, et elle devint
enceinte. Quand elle se vit enceinte, elle regarda sa maîtresse avec mépris ».
Cette
attitude méprisante d’Agar, l’égyptienne envers sa maîtresse caractérise encore
aujourd’hui les peuples arabes musulmans. Et ce faisant, ils n’ont pas
entièrement tort car le monde occidental a méprisé l’immense privilège d’avoir
été évangélisé au nom du divin Christ Jésus. En sorte que cette fausse religion
arabe continue à proclamer que Dieu est grand quand l’occident l’a effacé des
registres de ses pensées.
L’image
donnée dans ce verset dépeint l’exacte situation de notre temps de la fin, car
le christianisme occidental, même déformé, comme Saraï n’enfante plus de fils
et il s’enfonce dans la stérilité spirituelle des ténèbres. Et le dicton le
dit : au pays des aveugles, les borgnes sont rois.
Gen.16:5 :
« Et Saraï dit à Abram : L'outrage
qui m'est fait retombe sur toi. J'ai mis ma servante dans ton sein ; et, quand
elle a vu qu'elle était enceinte, elle m'a regardée avec mépris. Que YaHWéH
soit juge entre moi et toi ! »
Gen.16:6 :
« Abram répondit à Saraï : Voici, ta
servante est en ton pouvoir, agis à son égard comme tu le trouveras bon. Alors
Saraï la maltraita ; et Agar s'enfuit loin d'elle ».
Abram
assume sa responsabilité, et il ne reproche pas à Saraï d’être l’inspiratrice
de cette naissance illégitime. Ainsi, dès le commencement, la légitimité impose
sa loi à l’illégitimité et suite à cette leçon, désormais les mariages uniront
uniquement des gens de la même proche famille jusque dans l’Israël du futur et
sa forme nationale obtenue après la sortie de l’Egypte esclavagiste.
Gen.16:7 :
« L'ange de YaHWéH la trouva près
d'une source d'eau dans le désert, près de la source qui est sur le chemin de
Schur ».
Cet
échange direct entre Dieu et Agar n’est rendu possible qu’en vertu du statut
béni d’Abram. Dieu la trouve au désert de Schur qui deviendra le domaine
d’habitation des arabes nomades qui vivent sous des tentes en recherche
constante de nourriture pour leurs ovins et leurs chameaux. La source d’eau
était le moyen de survie d’Agar et elle rencontre la « source des eaux de
la vie », qui vient l’encourager à accepter son statut de servante et son
prolifique destin.
Gen.16:8 :
« Il dit : Agar, servante de Saraï,
d'où viens-tu, et où vas-tu? Elle répondit : Je fuis loin de Saraï, ma
maîtresse ».
Agar
répond aux deux questions : où vas-tu ? Réponse : Je fuis. D’où
viens-tu ? Réponse : d’auprès de Saraï, ma maîtresse.
Gen.16:9 :
« L'ange de YaHWéH lui dit :
Retourne vers ta maîtresse, et humilie-toi sous sa main ».
Le
grand juge ne lui laisse pas le choix, il ordonne le retour et l’humilité, car
le vrai problème a bien été causé par le mépris montré à sa maîtresse qui en
dehors de sa stérilité reste sa maîtresse légitime et doit être servie et
respectée.
Gen.16:10 :
« L'ange de YaHWéH lui dit : Je
multiplierai ta postérité, et elle sera si nombreuse qu'on ne pourra la
compter ».
YaHWéH l’encourage en
lui offrant une « carotte ». Il lui promet une postérité « si nombreuse qu'on ne pourra la compter ».
Il ne faut pas s’y tromper, cette multitude sera charnelle et non spirituelle.
Car les oracles de Dieu seront portés jusqu’à l’instauration de la nouvelle
alliance, uniquement par les descendants hébreux. Mais bien sûr, tout arabe
sincère peut entrer dans l’alliance de Dieu en acceptant ses normes écrites par
les Hébreux dans la Bible. Et depuis son apparition, le Coran musulman ne
répond pas à ce critère. Il accuse, critique et déforme les vérités bibliques
authentifiées par Jésus-Christ.
En
reprenant pour Ismaël l’expression déjà utilisée pour Abram, « si nombreuse qu'on ne pourra la
compter », nous comprenons qu’il ne s’agit que de proliférations
humaines et non d’élus sélectionnés pour la vie éternelle. Les comparaisons
proposées par Dieu sont toujours soumises à des conditions qui doivent être
remplies. Exemple : les « étoiles
du ciel » concerne toute activité religieuse qui consiste à « éclairer la terre ». Mais de quelle
lumière ? Seule, la lumière de la vérité légitimée par Dieu rend une
« étoile » digne de « briller à toujours » dans les
cieux, selon Dan.12:3, parce qu’ils auront été réellement « intelligents »
et auront réellement « enseigné la justice » selon Dieu.
Gen.16:11 :
« L'ange de YaHWéH lui dit : Voici,
tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d'Ismaël ;
car YaHWéH t'a entendue dans ton affliction ».
Gen.16:12 :
« Il sera comme un âne sauvage ; sa
main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui ; et il habitera en
face de tous ses frères ».
Dieu
compare Ismaël, et sa descendance arabe, à un « âne sauvage », l’animal réputé pour son caractère récalcitrant
et têtu ; et de plus, brutal puisque dit « sauvage ». Il ne se laisse donc ni dompter, ni domestiquer, ni
amadouer. Bref, il n’aime pas et ne se laisse pas aimer, et il porte dans ses
gènes une hérédité agressive envers ses propres frères et les étrangers. Ce
jugement établi et révélé par Dieu est d’une grande importance, en ce temps de
la fin, pour comprendre le rôle punisseur, pour Dieu, de la religion de l’islam
qui a été combattue par le faux christianisme dans les temps où la « lumière » chrétienne n’était que
« ténèbres ». Depuis son
retour sur le sol de ses ancêtres, Israël est redevenu sa cible de même que
l’occident d’étiquette chrétienne protégé par le pouvoir américain, qu’ils
nomment, sans trop se tromper, « le grand Satan ». Il est vrai qu’un
petit « Satan » peut reconnaître « le grand ».
En
faisant naître Ismaël, nom qui signifie « Dieu a exaucé », l’enfant
de la dispute, Dieu crée une séparation
supplémentaire au sein même de la famille d’Abram. Elle vient s’ajouter à la
malédiction des langues créées dans l’expérience Babel. Mais s’il prépare le
moyen de châtier, c’est parce qu’il connaît d’avance le comportement rebelle
des humains dans ses deux alliances successives jusqu’à la fin du monde.
Gen.16:13 :
« Elle appela Atta El roï le nom de
YaHWéH qui lui avait parlé ; car elle dit : Ai-je rien vu ici, après qu'il m'a
vue ? »
Le
nom Atta El roï signifie : Tu es le Dieu voyant. Mais déjà, cette
initiative de donner à Dieu un nom est un outrage envers sa supériorité. Le
reste de ce verset traduit de bien des manières différentes se résume en cette
pensée. Agar n’en revient pas. Elle, la petite servante a été l’objet de
l’attention du grand Dieu créateur qui voit le destin et le révèle. Après cette
expérience que peut-elle redouter ?
Gen
16:14 « C'est pourquoi l'on a appelé ce puits le puits de Lachaï roï ; il est
entre Kadès et Bared ».
Les
lieux terrestres où Dieu s’est manifesté sont prestigieux mais les honneurs que
les hommes leurs rendent sont souvent causés par leur esprit idolâtre, ce qui
ne les réconcilie pas avec Lui.
Gen
16:15 « Agar enfanta un fils à Abram ; et Abram donna le nom d'Ismaël au fils
qu'Agar lui enfanta ».
Ismaël
est bien le fils authentique d’Abram, et surtout son premier enfant auquel il
va naturellement s’attacher. Mais il n’est pas le fils de la promesse annoncé
par Dieu auparavant. Pourtant choisi par Dieu, le nom « Ismaël » qui lui est donné soit
« Dieu a exaucé » repose
sur l’affliction d’Agar avant tout, victime des décisions prises par sa
maîtresse et son maître. Mais en second sens, il repose aussi sur l’erreur
d’Abram et de Saraï d’avoir cru momentanément que ce fils conçu par Agar,
l’Egyptienne, était la confirmation soit, « l’exaucement », et
l’accomplissement de l’annonce de Dieu. L’erreur aura des conséquences
sanglantes jusqu’à la fin du monde.
Dieu
est entré dans le jeu de la pensée humaine et pour lui l’essentiel est
accompli : l’enfant de la dispute et de la séparation conflictuelle est vivant.
Gen.16:16 : « Abram était âgé de quatre-vingt-six ans lorsqu'Agar enfanta Ismaël à
Abram ».
« Ismaël »
est donc né en 2034 (1948 + 86) quand Abram était âgé de 86 ans.
Genèse 17
La séparation
par la circoncision : un signe dans la chair
Gen.17:1 : « Lorsque
Abram fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, YaHWéH apparut à Abram, et lui dit
: Je suis le Dieu tout puissant. Marche devant ma face, et sois intègre ».
En
2047, âgé de 99 ans et Ismaël de 13 ans, Abram est visité en esprit par Dieu
qui se présente à lui pour la première fois au titre de « Dieu tout-puissant ». Dieu prépare
une action qui va révéler ce caractère « tout-puissant ».
L’apparition de Dieu est principalement de l’ordre verbal et auditif car sa
gloire reste invisible mais une image ressemblante de sa personne peut être vue
sans mourir.
Gen.17:2 :
« J'établirai mon alliance entre moi
et toi, et je te multiplierai à l'infini ».
Dieu
renouvelle la promesse de sa multiplication, précisant cette fois « à l’infini » soit, comme « la poussière de la terre » et
« les étoiles du ciel » que
« personne ne peut compter ».
Gen.17:3 :
« Abram tomba sur sa face ; et Dieu
lui parla, en disant : »
Réalisant
que celui qui lui parle est le « Dieu tout-puissant », Abram tombe
sur sa face afin de ne pas regarder Dieu, mais il écoute ses paroles qui
enchantent son âme entière.
Gen.17:4 :
« Voici mon alliance, que je fais
avec toi. Tu deviendras père d'une multitude de nations. »
L’alliance
faite entre Dieu et Abram est ce jour-là renforcée : « Tu deviendras père d'une multitude de
nations ».
Gen.17:5 :
« On ne t'appellera plus Abram ;
mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations. »
Le
changement de nom d’Abram en Abraham est décisif et en son temps Jésus fera de
même en changeant les noms de ses apôtres.
Gen.17:6 :
« Je te rendrai fécond à l'infini,
je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de toi. »
Abram
est en premier père des nations arabes en Ismaël, en Isaac, il sera le père des
Hébreux, les fils d’Israël ; et en Madian, il sera le père des descendants
de Madian ; chez qui Moïse trouvera sa femme Séphora fille de Jéthro.
Gen.17:7 :
« J'établirai mon alliance entre moi
et toi, et tes descendants après toi, selon leurs générations : ce sera une
alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta
postérité après toi ».
Dieu
choisit subtilement les mots de son alliance qui sera « perpétuelle »
mais pas éternelle. Ceci signifie que l’alliance conclue avec sa descendance
charnelle aura une durée limitée. Et cette limite sera atteinte quand, dans sa
première venue et son incarnation humaine, le Christ divin instaurera sur sa
mort volontaire expiatrice, la base de la nouvelle alliance qui aura, elle, des
conséquences éternelles.
A
ce stade, il faut le réaliser, tous les premiers-nés des humains ciblés et
nommés depuis le commencement perdent leur légitimité. Ce fut le cas de Caïn,
premier né d’Adam, d’Ismaël, premier-né mais illégitime fils d’Abram, et après
lui, ce sera le cas d’Esaü premier-né d’Isaac. Ce principe d’échec du
premier-né prophétise l’échec de l’alliance charnelle juive. La seconde
alliance sera spirituelle et profitera seulement aux païens réellement convertis,
en dépit des apparences trompeuses causées par les fausses prétentions
humaines.
Gen.17:8 :
« Je te donnerai, et à tes
descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de
Canaan, en possession perpétuelle,
et je serai leur Dieu.
De
même, le pays de Canaan sera donné « en
possession perpétuelle »
soit, aussi longtemps que Dieu sera lié par son alliance. Et le rejet du Messie
Jésus va la rendre nulle, aussi, 40 ans après cet outrage, la nation et sa
capitale Jérusalem seront détruites par les soldats romains, et les Juifs
survivants seront dispersés dans les divers pays du monde. Car Dieu précise une
condition de l’alliance : « Je
serai leur Dieu ». Aussi, lorsque comme envoyé de Dieu, Jésus sera
rejeté officiellement par la nation, Dieu pourra rompre son alliance en toute
légitimité.
Gen.17:9 :
« Dieu dit à Abraham : Toi, tu
garderas mon alliance, toi et tes descendants après toi, selon leurs
générations ».
Ce
verset tord le cou à toutes ces prétentions religieuses qui font de Dieu le
Dieu des religions monothéistes assemblées dans l’alliance œcuménique malgré
leurs enseignements incompatibles et opposés. Dieu n’est lié que par ses
propres paroles qui exposent les bases de son alliance, sorte de contrat passé
avec ceux qui lui obéissent exclusivement. Si l’homme garde son alliance, il la
valide et la prolonge. Mais l’homme doit suivre Dieu dans son projet construit
sur deux phases successives ; la première étant charnelle, la seconde
étant spirituelle. Et ce passage de la première à la seconde met à l’épreuve la
foi individuelle des humains, et en premier, celle des Juifs. En rejetant le
Christ, la nation juive rompt son alliance avec Dieu qui ouvre la porte aux
païens, et parmi lesquels ceux qui se convertissent au Christ sont adoptés par
lui et imputés comme fils spirituels à Abraham. Ainsi, tous ceux qui gardent
son alliance sont charnellement ou spirituellement des fils ou des filles
d’Abraham.
Dans
ce verset, nous voyons qu’Israël, la future nation de ce nom, prend bien sa source
en Abraham. Dieu décide de faire de ses descendants un peuple « mis à
part » pour une démonstration terrestre. Il ne s’agit pas d’un peuple
sauvé, mais de la constitution d’un rassemblement humain qui représente les
candidats terrestres pour la sélection des élus sauvés par la future grâce de
Dieu qui sera obtenue par Jésus-Christ.
Gen.17:10 :
« C'est ici mon alliance, que vous
garderez entre moi et vous, et ta postérité après toi : tout mâle parmi vous
sera circoncis ».
La
circoncision est un signe de l’alliance conclue entre Dieu, Abraham et sa
postérité soit, sa descendance charnelle. Sa faiblesse est sa forme collective
qui s’applique à tous ses descendants animés de la foi ou pas, obéissants ou
pas. A l’opposé, dans la nouvelle alliance, la sélection par la foi mise à
l’épreuve sera vécue de manière individuelle par les élus qui obtiendront alors
la vie éternelle enjeu de cette alliance. Il faut ajouter à la circoncision,
une malheureuse conséquence : les Musulmans sont aussi circoncis depuis leur
patriarche Ismaël et ils donnent à cette circoncision une valeur spirituelle
qui les conduit à prétendre à un droit à l’éternité. Hors, la circoncision n’a
que des effets charnels perpétuels et non éternels.
Gen.17:11 :
« Vous vous circoncirez ; et ce sera
un signe d'alliance entre moi et vous ».
Il
s’agit bien d’un signe d’alliance avec Dieu mais son efficacité est uniquement
charnelle et les versets 7, 8, et le verset 13 qui vient confirment son
application uniquement « perpétuelle ».
Gen.17:12 :
« A l'âge de huit jours, tout mâle
parmi vous sera circoncis, selon vos générations, qu'il soit né dans la maison,
ou qu'il soit acquis à prix d'argent de tout fils d'étranger, sans appartenir à
ta race ».
Chose
encore très étonnante, mais malgré son caractère propre perpétuel, elle n’en
constitue pas moins une prophétie qui révèle le projet de Dieu du 8ème
millénaire. C’est la raison du choix de « huit jours », car les sept
premiers jours symbolisent le temps terrestre de la sélection des élus de six
mille ans et le jugement du septième millénaire. En organisant, sur la terre,
une alliance rapprochée avec la nation juive et son embryon du départ, Abram,
Dieu révèle l’image de la future éternité des élus débarrassés de la faiblesse
sexuelle charnels concentrée sur le prépuce retranché aux males. Ensuite, de
même que les élus viendront de toutes les origines des peuples de la terre,
mais uniquement en Christ, dans l’ancienne alliance, la circoncision doit être
appliquée même aux étrangers quand ils veulent vivre avec le camp choisi par
Dieu.
L’idée
principale de la circoncision est d’enseigner que, dans le royaume éternel de
Dieu, les hommes ne se reproduiront plus et que les désirs charnels ne seront
plus possibles. De plus, l’apôtre Paul compare la circoncision de la chair de
l’ancienne alliance avec celle du cœur des élus dans la nouvelle. Dans cette
optique, il suggère la pureté de la chair et celle du cœur qui se donne au
Christ.
Circoncire
signifie couper autour et cette idée
révèle que Dieu veut établir avec sa créature une relation unique. En Dieu
« jaloux », il exige l’exclusivité et la priorité de l’amour de ses
élus qui devront, si nécessaire, couper
autour d’eux les relations humaines néfastes pour leur salut et rompre les
liens avec les choses et les gens qui nuisent à leur relation avec lui. En
image prophétique pédagogique, ce principe concerne son Israël charnel, en
premier, et son Israël spirituel de tout temps qui se révèle en Jésus-Christ
dans sa perfection.
Gen.17:13 :
« On devra circoncire celui qui est
né dans la maison et celui qui est acquis à prix d'argent ; et mon alliance
sera dans votre chair une alliance perpétuelle ».
Dieu
insiste sur cette idée : peuvent s’attacher à lui l’enfant légitime et
l’enfant illégitime car il prophétise ainsi les deux alliances de son projet
salvateur... Ensuite, l’insistance marquée par le retour de l’expression
« acquis à pris d’argent »
prophétise Jésus le Christ qui sera estimé à 30 deniers par les Juifs religieux
rebelles. Et c’est ainsi que, pour 30 deniers, Dieu offrira sa vie humaine en
rachat des élus juifs et païens au nom de sa sainte alliance. Mais la nature « perpétuelle »
du signe de la circoncision est rappelée et la précision « dans votre chair » confirme son
caractère momentané. Car cette alliance qui commence ici aura une fin quand le
Messie se présentera « pour mettre
fin au péché », selon Dan.7:24.
Gen.17:14 :
« Un mâle incirconcis, qui n'aura
pas été circoncis dans sa chair, sera exterminé du milieu de son peuple : il
aura violé mon alliance »
Le
respect des règles fixées par Dieu est très strict et n’admet aucune exception
car leurs transgressions déforment son projet prophétique, et il montrera en
empêchant Moïse d’entrer en Canaan que cette faute est très grande.
L’incirconcis de chair n’est pas plus légitime à vivre dans le peuple juif
terrestre que l’incirconcis de cœur le serait dans le futur royaume céleste
éternel de Dieu.
Gen.17:15 :
« Dieu dit à Abraham : Tu ne
donneras plus à Saraï, ta femme, le nom de Saraï ; mais son nom sera Sarah ».
Abram
signifie père d’un peuple mais Abraham signifie père d’une multitude. De même,
Saraï signifie noble mais Sarah signifie princesse.
Abram
est déjà père d’Ismaël, mais le changement de son nom Abraham est justifié sur
la multiplication de sa postérité en Isaac le fils que Dieu va lui annoncer,
pas sur Ismaël. Pour la même raison, la stérile Saraï va procréer et enfanter
par Isaac son fils des multitudes et son nom devient Sarah.
Gen.17:16 :
« Je la bénirai, et je te donnerai
d'elle un fils ; je la bénirai, et elle deviendra des nations ; des rois de
peuples sortiront d'elle ».
Abram
marche avec Dieu, mais sa vie quotidienne est terrestre et basée sur les
conditions naturelles terrestres, pas sur les miracles divins. Aussi dans sa
pensée, il donne aux paroles de Dieu le sens d’une bénédiction du moyen par
lequel Saraï a obtenu un fils par Agar sa servante.
Gen.17:17 :
« Abraham tomba sur sa face; il rit,
et dit en son coeur: Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans? et Sarah, âgée
de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle? »
Réalisant
que Dieu pourrait vouloir dire que Saraï deviendrait capable d’enfanter alors
qu’elle est stérile et âgé de 99 ans déjà, il rit en son cœur. La situation est
tellement inimaginable sur le plan humain terrestre que ce réflexe de sa pensée
semble naturel. Et il donne un sens à sa pensée.
Gen.17:18 : « Et Abraham dit à Dieu : Oh! qu'Ismaël vive
devant ta face! »
Il
est clair qu’Abraham raisonne charnellement et qu’il ne conçoit sa
multiplication que par Ismaël, le fils déjà né et âgé de 13 ans.
Gen.17:19 :
« Dieu dit : Certainement Sarah, ta
femme, t'enfantera un fils; et tu l'appelleras du nom d'Isaac. J'établirai mon
alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui ».
Connaissant
la pensée d’Abraham, Dieu le reprend et lui renouvelle l’annonce sans laisser
la moindre chance à une erreur d’interprétation.
Le
doute manifesté par Abraham sur la naissance miraculeuse d’Isaac prophétise le
doute et l’incrédulité que l’humanité va manifester envers Jésus-Christ. Et le
doute prendra la forme d’un rejet officiel de la part de la postérité charnelle
d’Abraham.
Gen
17:20
A l'égard d'Ismaël, je t'ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai
fécond, et je le multiplierai à l'infini ; il engendrera douze princes, et je
ferai de lui une grande nation ».
Ismaël
signifie Dieu a exaucé, aussi, dans cette intervention, Dieu justifie encore le
nom qu’il lui a donné. Dieu le rendra fécond, il sera multiplié et formera la grande nation arabe constituée de
« douze princes ». Ce chiffre 12 est similaire aux 12 fils de Jacob de
sa sainte alliance auxquels succéderont les 12 apôtres de Jésus-Christ, mais
similaire ne signifie pas identique car il confirme une aide divine mais pas
une alliance salvatrice concernant son projet de vie éternelle. De plus, Ismaël
et ses descendants seront hostiles envers tous ceux qui entrent dans la sainte
alliance de Dieu, successivement juifs puis chrétiens. Ce rôle néfaste
sanctionnera une naissance illégitime par des procédés tout aussi illégitimes
imaginés par la mère stérile et le père trop complaisant. C’est pourquoi, les
fils charnels d’Abraham seront porteurs de la même malédiction et subiront de
Dieu finalement le même rejet.
Ayant
connu Dieu et ses valeurs, les descendants d’Ismaël peuvent choisir de vivre
selon ses règles jusqu’à entrer dans l’alliance juive, mais ce choix restera
individuel comme le salut éternel qui sera offert aux élus. De même, comme aux
autres hommes de toutes les origines, le salut en Christ leur sera proposé et
le chemin de l’éternité leur sera ouvert, mais uniquement sur la norme
obéissante du Christ sauveur, crucifié, mort et ressuscité.
Gen.17:21 :
« J'établirai mon alliance avec
Isaac, que Sarah t'enfantera à cette époque-ci de l'année prochaine ».
Ismaël
ayant 13 ans au moment de cette vision selon le verset 27, il aura donc 14 ans
à la naissance d’Isaac. Mais Dieu insiste sur ce point : son alliance sera
établie avec Isaac, pas Ismaël. Et il sera enfanté par Sarah.
Gen.17:22 :
« Lorsqu'il eut achevé de lui
parler, Dieu s'éleva au-dessus d'Abraham ».
Les
apparitions de Dieu sont rares et exceptionnelles, et c’est ce qui explique
pourquoi l’être humain ne s’habitue pas au miracle divin et que, comme Abraham,
ses raisonnements restent conditionnés par les lois naturelles de la vie
terrestre. Son message délivré, Dieu se retire.
Gen.17:23 :
« Abraham prit Ismaël, son fils,
tous ceux qui étaient nés dans sa maison et tous ceux qu'il avait acquis à prix
d'argent, tous les mâles parmi les gens de la maison d'Abraham ; et il les
circoncit ce même jour, selon l'ordre que Dieu lui avait donné ».
L’ordre
donné par Dieu est aussitôt exécuté. Son obéissance justifie son alliance avec
Dieu. Ce puissant maître de l’antiquité achetait des serviteurs et le statut
d’esclave existait et n’était pas contesté. En fait, ce qui va rendre le sujet
contestable, c’est l’usage de la violence et le fait de maltraiter les
serviteurs. Le statut d’esclave est
d’ailleurs celui de tous les rachetés de Jésus-Christ, encore de nos jours.
Gen.17:24 :
« Abraham était âgé de
quatre-vingt-dix-neuf ans, lorsqu'il fut circoncis ».
Cette
précision nous rappelle que l’obéissance est exigée par Dieu de la part des
hommes, quel que soit leur âge ; du plus jeune au plus vieux.
Gen.17:25 :
« Ismaël, son fils, était âgé de
treize ans lorsqu'il fut circoncis ».
Il
aura donc 14 ans de plus que son frère Isaac, ce qui va lui assurer une
capacité de nuisance réelle sur son jeune frère fils de la femme légitime.
Gen.17:26 :
« Ce même jour, Abraham fut
circoncis, ainsi qu'Ismaël, son fils ».
Dieu
rappelle la légitimité d’Ismaël envers Abraham qui est son père. Leur commune
circoncision sont aussi trompeuses que les revendications de leur descendants
qui se réclament du même Dieu. Car pour se réclamer de Dieu, il ne suffit pas
d’avoir le même père charnel ancestral. Et quand les Juifs incrédules
revendiqueront ce lien avec Dieu à cause de leur père Abraham, Jésus refusera
cet argument et leur imputera pour père, le diable, Satan, père du mensonge et
meurtrier dès le commencement. Ce que Jésus a dit aux Juifs rebelles de son
époque, vaut tout autant pour les prétentions arabes et musulmanes de la nôtre.
Gen.17:27 :
« Et tous les gens de sa maison, nés
dans sa maison, ou acquis à prix d'argent des étrangers, furent circoncis avec
lui ».
Après
ce modèle d’obéissance, nous verrons que les malheurs des Hébreux sortis d’Egypte
viendront toujours de leur sous-estimation de cette obéissance que Dieu exige
dans l’absolu, en toute époque et jusqu’à la fin du monde.
Genèse 18
La séparation
des frères ennemis
Gen.18:1 :
« YaHWéH lui apparut parmi les chênes de Mamré, comme il était assis à
l'entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour ».
Gen.18:2 :
« Il leva les yeux, et regarda : et
voici, trois hommes étaient debout près de lui. Quand il les vit, il courut
au-devant d'eux, depuis l'entrée de sa tente, et se prosterna en terre ».
Abraham
est un homme âgé de cent ans, il sait qu’il est vieux maintenant mais il
conserve une bonne forme physique, puisqu’il « court au-devant » de ses visiteurs. A-t-il reconnu en eux des
messagers célestes, on peut le penser puisqu’il « se prosterne à terre » devant eux. Mais ce qu’il voit, c’est
« trois hommes » et on peut alors voir dans sa réaction, son sens de
l’hospitalité spontanée qui est le fruit de son caractère aimant naturel.
Gen.18:3 :
« Et il dit : Seigneur, si j'ai
trouvé grâce à tes yeux, ne passe point, je te prie, loin de ton serviteur ».
Appeler
un visiteur « seigneur » était le résultat de la grande humilité
d’Abraham et là encore rien ne prouve qu’il pense s’adresser à Dieu. Car, cette
visite de Dieu sous une totale apparence humaine est exceptionnelle puisque
même Moïse ne sera pas autorisé à voir « la gloire » de la face de Dieu selon Exo.33:20 à 23 : « YaHWéH dit: Tu ne pourras pas voir ma face,
car l'homme ne peut me voir et vivre. YaHWéH dit: Voici un lieu près de
moi; tu te tiendras sur le rocher. Quand ma gloire passera, je te mettrai dans
un creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu'à ce que j'aie passé.
Et lorsque je retournerai ma main, tu me verras par derrière, mais ma face ne
pourra pas être vue ». Si la vision de « la gloire » de Dieu est interdite, il ne s’interdit pas, lui,
de prendre une apparence humaine pour approcher ses créatures. Dieu le
fait pour visiter Abraham, son ami, et il le refera sous la forme de
Jésus-Christ depuis sa conception embryonnaire et jusqu’à sa mort expiatrice.
Gen.18:4 :
« Permettez qu'on apporte un peu
d'eau, pour vous laver les pieds; et reposez-vous sous cet arbre ».
Le
verset 1 l’a précisé, il fait chaud, et la transpiration des pieds couverts de
poussières terreuses justifie le
lavage des pieds des visiteurs. C’est une offre agréable qui leur est faite. Et
cette attention est tout à l’honneur d’Abraham.
Gen.18:5 :
« J'irai prendre un morceau de pain,
pour fortifier votre cœur ; après quoi, vous continuerez votre route ; car
c'est pour cela que vous passez près de votre serviteur. Ils répondirent : Fais
comme tu l'as dit ».
Ici,
nous voyons qu’Abraham n’a pas identifié ces visiteurs à des êtres célestes.
Les attentions qu’il manifeste envers eux sont donc un témoignage de ses
qualités humaines naturelles. Il est humble, aimant, doux, généreux, serviable
et hospitalier ; choses qui le font apprécier par Dieu. Sous cet aspect
humain, Dieu approuve et accepte toutes ses propositions.
Gen.18:6 : « Abraham alla promptement dans sa tente vers
Sarah, et il dit : Vite, trois mesures de fleur de farine, pétris, et fais des
gâteaux ».
La
nourriture est utile au corps charnel et voyant trois corps de chair devant
lui, Abraham fait préparer des aliments pour renouveler les forces physiques de
ses visiteurs.
Gen.18:7 :
« Et Abraham courut à son troupeau,
prit un veau tendre et bon, et le donna à un serviteur, qui se hâta de
l'apprêter ».
Le
choix d’un veau tendre montre encore sa générosité et sa naturelle
bienveillance ; son plaisir de faire plaisir à son prochain. Pour aboutir
à ce résultat il offre le meilleur à ses visiteurs.
Gen.18:8 :
« Il prit encore de la crème et du
lait, avec le veau qu'on avait apprêté, et il les mit devant eux. Il se tint
lui-même à leurs côtés, sous l'arbre. Et ils mangèrent ».
Ces
aliments appétissants sont présentés à des étrangers de passage, des gens qu’il
ne connaît pas mais qu’il traite comme les membres de sa propre famille.
L’incarnation des visiteurs est bien réelle puisqu’ils mangent les aliments
faits pour l’homme.
Gen.18:9 :
« Alors ils lui dirent : Où est
Sarah, ta femme? Il répondit: Elle est là, dans la tente ».
L’épreuve
de l’hôte étant un succès à la gloire de Dieu et à la sienne, les visiteurs
révèlent leur véritable nature en nommant le nom de sa femme,
« Sarah », que Dieu lui a décerné lors de sa vision précédente.
Gen.18:10 :
« L'un d'entre eux dit : Je
reviendrai vers toi à cette même époque ; et voici, Sarah, ta femme, aura un
fils. Sarah écoutait à l'entrée de la tente, qui était derrière lui ».
Relevons
que dans l’apparence des trois visiteurs, rien ne permet d’identifier YaHWéh
des deux anges qui l’accompagnent. La vie céleste est ici manifestée et révèle
le sens égalitaire qui y règne.
Pendant
que l’un des trois visiteurs annonce le proche enfantement de Sarah, celle-ci
écoute depuis l’entrée de la tente ce qu’il se dit et le texte précise qui
« était derrière lui » ;
ce qui signifie qu’il ne la voyait pas et humainement ne pouvait pas être
conscient de sa présence. Mais ils n’étaient pas des hommes.
Gen.18:11 :
« Abraham et Sarah étaient vieux,
avancés en âge : et Sarah ne pouvait plus espérer avoir des enfants ».
Le
verset définit des conditions humaines normales commune à toute l’humanité.
Gen.18:12 :
« Elle rit en elle-même, en disant : Maintenant que je suis vieille, aurais-je
encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux ».
Relève
encore la précision : « Elle rit en elle-même » ; en sorte
que personne ne l’a entendu rire en dehors du Dieu vivant qui sonde les pensées
et les cœurs.
Gen.18:13 :
« YaHWéH dit à Abraham : Pourquoi
donc Sarah a-t-elle ri, en disant : Est-ce que vraiment j'aurais un enfant, moi
qui suis vieille? »
Dieu
en profite pour révéler son identité divine, ce qui justifie la mention de
YaHWéH car c’est bien lui qui parle sous cette apparence humaine à Abraham.
Seul Dieu peut connaître la pensée cachée de Sarah et maintenant Abraham sait
que Dieu lui parle.
Gen.18:14 :
« Y a-t-il rien qui soit étonnant de
la part de YaHWéH ? Au temps fixé je reviendrai vers toi, à cette même époque ;
et Sarah aura un fils ».
Dieu
se fait autoritaire et renouvelle sa prédiction clairement au nom YaHWéH de sa
divinité.
Gen.18:15 :
« Sarah mentit, en disant : Je n'ai
pas ri. Car elle eut peur. Mais il dit : Au contraire, tu as ri ».
« Sarah mentit » dit le texte car
Dieu a entendu sa pensée secrète, mais aucun rire n’est sorti de sa
bouche ; ce n’était donc qu’un petit mensonge envers Dieu mais pas envers
l’homme. Et si Dieu la reprend, c’est parce qu’elle n’admet pas que Dieu ait le
contrôle de ses pensées. Elle en donne la preuve allant jusqu’à lui mentir.
C’est pourquoi il insiste en disant : « Au contraire (c’est faux), tu as ri ». N’oublions pas que
l’être humain béni par Dieu, c’est Abraham et non Sarah son épouse légitime qui
bénéficie seulement de la bénédiction de son mari. Ses idées ont déjà eu pour
fruit la malédiction de la naissance d’Ismaël le futur ennemi héréditaire et
concurrent d’Israël ; il est vrai pour accomplir un projet divin.
Gen.18:16 :
« Ces hommes se levèrent pour
partir, et ils regardèrent du côté de Sodome. Abraham alla avec eux, pour les
accompagner ».
Désaltérés,
nourris et ayant renouvelé à Abraham et Sarah la future naissance du fils
légitime Isaac, les visiteurs célestes révèlent à Abraham que leur visite sur
la terre a pour but également une autre mission : elle concerne Sodome.
Gen.18:17 :
« Alors YaHWéH dit: Cacherai-je à
Abraham ce que je vais faire ?... »
Nous
avons ici l’application précise de ce verset d’Amos 3:7 : « Car le Seigneur, YaHWéH, ne fait rien sans
avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes ».
Gen.18:18 :
« Abraham deviendra certainement une
nation grande et puissante, et en lui seront bénies toutes les nations de la
terre ».
En
raison de la perte de sens usuelle qui est appliquée à l’adverbe « certainement », je rappelle que
cela signifie : de manière certaine et absolue. Avant de révéler son
projet destructeur, Dieu s’empresse de rassurer Abraham sur son propre statut
devant sa face et il renouvelle les bénédictions qu’il va lui accordées. Dieu
se met à parler d’Abraham à la troisième personne afin de l’élever au rang de
grand personnage historique de l’humanité. Agissant ainsi, il montre à sa
descendance charnelle et spirituelle le modèle qu’il bénit et qu’il rappelle et
définit dans le verset qui vient.
Gen.18:19 :
« Car je l'ai choisi, afin qu'il
ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de YaHWéH, en
pratiquant la droiture et la justice, et qu'ainsi YaHWéH accomplisse en faveur
d'Abraham les promesses qu'il lui a faites... »
Ce
que Dieu décrit dans ce verset fait toute la différence avec Sodome qu’il va
détruire. Jusqu’à la fin du monde, ses élus seront à l’image de cette
description : garder la voie de YaHWéH consiste à pratiquer la droiture et
la justice ; la vraie droiture et la vraie justice que Dieu va édifier sur
des textes de loi pour enseigner son peuple Israël. Le respect de ces choses
sera la condition pour que Dieu respecte de son côté ses promesses de bénédictions.
Gen.18:20 :
« Et YaHWéH dit : Le cri contre
Sodome et Gomorrhe s'est accru, et leur péché est énorme ».
Dieu
porte ce jugement contre Sodome et Gomorrhe les villes des rois qu’Abraham
était venu secourir quand ils furent attaqués. Mais c’est aussi dans Sodome que
son neveu Lot avait choisi de s’installer, avec sa famille et ses serviteurs.
Connaissant le lien d’attachement qu’Abraham porte à son neveu, Dieu multiplie
les formes d’attention envers le vieil homme pour lui annoncer ses intentions.
Et pour ce faire, il s’abaisse au niveau de l’homme pour s’humaniser le plus
possible afin de se mettre au niveau du raisonnement humain d’Abraham son
serviteur.
Gen.18:21 :
« C'est pourquoi je vais descendre,
et je verrai s'ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu'à moi; et si
cela n'est pas, je le saurai ».
Ces
paroles contrastent avec la connaissance de la pensée de Sarah, car Dieu ne
peut pas ignorer le niveau de l’immoralité atteint dans ces deux villes de la
plaine et leur abondante prospérité. Cette réaction révèle le soin qu’il prend
pour faire accepter par son serviteur fidèle la juste sentence de son jugement.
Gen.18:22 :
« Les hommes s'éloignèrent, et
allèrent vers Sodome. Mais Abraham se tint encore en présence de YaHWéH ».
Ici,
la séparation des visiteurs permet à Abraham d’identifier parmi eux le Dieu
vivant, YaHWéH, présent auprès de lui sous une simple apparence humaine qui
favorise les échanges des paroles. Abraham va s’enhardir jusqu’à engager avec Dieu une sorte de marchandage pour obtenir le
salut des deux villes dont l’une est habitée par son cher neveu Lot.
Gen.18:23 :
« Abraham s'approcha, et dit :
Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ? »
La
question posée par Abraham se justifie, car dans ses actions collectives de
justice, l’humanité occasionne la mort de victimes innocentes appelées dégâts
collatéraux. Mais si l’humanité est incapable de faire la différence, Dieu,
lui, le peut. Et il va en apporter la preuve à Abraham et à nous-mêmes qui
lisons son témoignage biblique.
Gen.18:24 :
« Peut-être y a-t-il cinquante
justes au milieu de la ville: les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu
pas à la ville à cause des cinquante justes qui sont au milieu d'elle ? »
Dans
son âme douce et pleine d’amour, Abraham est plein d’illusion et il imagine
qu’il est possible de trouver au moins 50 justes dans ces deux villes et il
invoque ces 50 justes possibles pour obtenir de Dieu la grâce des deux villes
au nom même de sa parfaite justice qui ne peut pas frapper l’innocent avec le
coupable.
Gen.18:25 :
« Faire mourir le juste avec le
méchant, en sorte qu'il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette
manière d'agir ! Loin de toi ! Celui qui juge toute la terre n'exercera-t-il
pas la justice ? »
Abraham
pense ainsi régler le problème en rappelant à Dieu ce qu’il ne peut pas faire
sans renier sa personnalité qui est si attachée au sens de la parfaite justice.
Gen.18:26 :
« Et YaHWéH dit : Si je trouve dans
Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville,
à cause d'eux ».
Avec
patience et bonté, YaHWéH a laissé parler Abraham et dans sa réponse il lui
donne raison : pour 50 justes les villes ne seront pas détruites.
Gen.18:27 :
« Abraham reprit, et dit : Voici,
j'ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poussière et cendre ».
Est-ce
la pensée de « la poussière et la
cendre » qu’il va rester des hommes impies après la destruction des
deux villes dans la vallée ? Toujours est-il qu’Abraham confesse n’être
lui-même que « poussière et cendre
».
Gen.18:28 :
« Peut-être des cinquante justes en
manquera-t-il cinq : pour cinq, détruiras-tu toute la ville? Et YaHWéH dit : Je
ne la détruirai point, si j'y trouve quarante-cinq justes ».
La
hardiesse d’Abraham va le porter à poursuivre son marchandage en abaissant
chaque fois le nombre d’élus possiblement trouvés et il s’arrêtera au verset 32
sur le nombre de dix justes. Et chaque fois Dieu accordera sa grâce à cause du
nombre proposé par Abraham.
Gen.18:29 :
« Abraham continua de lui parler, et
dit : Peut-être s'y trouvera-t-il quarante justes. Et YaHWéH dit: Je ne ferai
rien, à cause de ces quarante ».
Gen.18:30 :
« Abraham dit : Que le Seigneur ne
s'irrite point, et je parlerai. Peut-être s'y trouvera-t-il trente justes. Et
YaHWéH dit: Je ne ferai rien, si j'y trouve trente justes ».
Gen.18:31 :
« Abraham dit : Voici, j'ai osé
parler au Seigneur. Peut-être s'y trouvera-t-il vingt justes. Et YaHWéH dit :
Je ne la détruirai point, à cause de ces vingt ».
Gen.18:32 :
« Abraham dit: Que le Seigneur ne s'irrite
point, et je ne parlerai plus que cette fois. Peut-être s'y trouvera-t-il dix
justes. Et YaHWéH dit: Je ne la détruirai point, à cause de ces dix justes ».
Ici,
s’arrête le marchandage d’Abraham qui comprend qu’il y a une limite à se fixer
au-delà de laquelle son insistance serait déraisonnable. Il s’arrête au nombre
de dix justes. Il pense avec optimisme que ce nombre de justes doit se trouver
dans ces deux villes corrompues, ne serait-ce qu’en comptant Lot et ses
proches.
Gen.18:33 :
« YaHWéH s'en alla lorsqu'il eut
achevé de parler à Abraham. Et Abraham retourna dans sa demeure ».
La
rencontre terrestre de deux amis, l’un céleste et Dieu tout-puissant et
l’autre, homme, poussière de la terre, s’achève, et chacun retourne vers ses
occupations. Abraham vers sa demeure et YaHWéH vers Sodome et Gomorrhe sur
lesquelles son jugement destructeur va tomber.
Dans
son échange avec Dieu, Abraham a révélé son caractère qui est à l’image de
Dieu, soucieux de voir s’accomplir la vraie justice tout en donnant à la vie sa
forte valeur précieuse. C’est pourquoi, le marchandage de son serviteur ne
pouvait qu’enchanter et réjouir le cœur de Dieu qui partage entièrement ses
sentiments.
Genèse
19
La séparation
dans l’urgence
Gen.19:1 : « Les
deux anges arrivèrent à Sodome sur le soir ; et Lot était assis à la porte de
Sodome. Quand Lot les vit, il se leva pour aller au-devant d'eux, et se
prosterna la face contre terre ».
On
reconnaît dans ce comportement la bonne influence d’Abraham sur son neveu Lot
puisqu’il manifeste la même prévenance envers les visiteurs de passage. Et il
le fait avec d’autant plus d’attention, qu’il connaît les mauvaises mœurs des
habitants de la ville de Sodome dans laquelle il s’est installé pour y vivre.
Gen.19:2 :
« Puis il dit : Voici, mes
seigneurs, entrez, je vous prie, dans la maison de votre serviteur, et passez-y
la nuit ; lavez-vous les pieds ; vous vous lèverez de bon matin, et vous
poursuivrez votre route. Non, répondirent-ils, nous passerons la nuit dans la
rue ».
Lot
se fait un devoir d’accueillir chez lui les gens de passage pour les soustraire
aux actions impudiques et malveillantes des habitants corrompus. Nous
retrouvons les mêmes propos accueillants qu’Abram avait tenus envers ses trois
visiteurs. Lot est bien un juste qui ne s’est pas laissé corrompre par sa
cohabitation avec les êtres pervers de cette ville. Les deux anges sont venus
pour détruire la ville mais avant de la détruire, ils veulent confondre la
méchanceté des habitants en les prenant en flagrant délit soit, en démonstration
active de leur méchanceté. Et pour obtenir ce résultat, il suffit pour eux de
passer la nuit dans la rue pour être agressés par les Sodomites.
Gen.19:3 :
« Mais Lot les pressa tellement
qu'ils vinrent chez lui et entrèrent dans sa maison. Il leur donna un festin,
et fit cuire des pains sans levain. Et ils mangèrent ».
Lot
réussit donc à les convaincre, et ils acceptent son hospitalité ; ce qui
lui donne encore la possibilité de témoigner de sa générosité comme Abraham
l’avait fait avant lui. L’expérience leur apprend à découvrir la belle âme de
Lot, un juste au milieu des injustes.
Gen.19:4 :
« Ils n'étaient pas encore couchés
que les gens de la ville, les gens de Sodome, entourèrent la maison, depuis les
enfants jusqu'aux vieillards; toute la population était accourue ».
La
démonstration de la méchanceté des habitants va au-delà de l’attente des deux
anges, puisqu’ils viennent les chercher jusque dans la maison où Lot les a
accueillis. Relève, le niveau de la contagion de cette méchanceté : « des enfants jusqu’aux vieillards ».
Le jugement de YaHWéH est donc entièrement justifié.
Gen.19:5
: « Ils appelèrent
Lot, et lui dirent : Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit?
Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions ».
Les
gens naïfs peuvent être trompés par les intentions des Sodomites, car il ne
s’agit pas d’une demande de faire connaissance mais de connaître au sens
biblique du terme de l’exemple « Adam connut sa femme et elle enfanta un
fils ». La dépravation de ces gens est donc totale et sans remède.
Gen.19:6 :
« Lot sortit vers eux à l'entrée de
la maison, et ferma la porte derrière lui ».
Courageux
Lot qui s’empresse d’aller lui-même au devant des êtres abominables et qui
prend soin de fermer la porte de son logis derrière lui afin de protéger ses
visiteurs.
Gen.19:7 :
« Et il dit : Mes frères, je vous
prie, ne faites pas le mal ! »
L’homme
de bien, exhorte les méchants à ne pas faire le mal. Il les appelle
« frères » car ce sont des hommes comme lui et qu’il a conservé en
lui l’espérance d’en arracher quelques uns à la mort vers laquelle leur
conduite les dirige.
Gen.19:8 :
« Voici, j'ai deux filles qui n'ont
point connu d'homme ; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu'il
vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu'ils sont venus à
l'ombre de mon toit ».
Pour
Lot, le comportement des Sodomites atteint dans cette expérience des sommets
jamais encore atteints. Et pour préserver ses deux visiteurs, il en vient à
proposer ses deux filles encore vierges à leur place.
Gen.19:9 :
« Ils dirent : Retire-toi ! Ils
dirent encore : Celui-ci est venu comme étranger, et il veut faire le juge ! Eh
bien, nous te ferons pis qu'à eux. Et, pressant Lot avec violence, ils
s'avancèrent pour briser la porte ».
Les
paroles de Lot ne calment pas la meute assemblée, et ces êtres monstrueux,
s’apprêtent disent-ils à lui faire pire qu’à eux. Ils tentent alors de briser
la porte.
Gen.19:10 :
« Les hommes étendirent la main,
firent rentrer Lot vers eux dans la maison, et fermèrent la porte ».
Le
courageux Lot étant lui-même en danger, les anges interviennent et font entrer
Lot à l’intérieur de la maison.
Gen.19:11 :
« Et ils frappèrent d'aveuglement
les gens qui étaient à l'entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu'au
plus grand, de sorte qu'ils se donnèrent une peine inutile pour trouver la
porte ».
A
l’extérieur, les excités les plus proches sont frappés d’aveuglement ; les
occupants de la maison sont donc protégés.
Gen.19:12 :
« Les hommes dirent à Lot : Qui
as-tu encore ici ? Gendres, fils et filles, et tout ce qui t'appartient dans la
ville, fais-les sortir de ce lieu ».
Lot
a trouvé grâce aux yeux des anges et de Dieu qui les a envoyés. Pour que sa vie
soit sauve, il doit « sortir » de la ville et de la
vallée de la plaine car les anges vont détruire les habitants de cette vallée
qui va devenir une zone de ruines comme la ville Aï. L’offre des anges s’étend
à tout ce qui lui appartient en créatures humaines vivantes.
Dans
ce thème de la séparation l’ordre
divin de « sortir » est permanent. Car il presse ses créatures de se séparer du mal sous toutes ses
formes telles les fausses églises chrétiennes. Dans Apo.18:4 il ordonne à ses
élus de « sortir » de « Babylone
la grande », ce qui concerne en premier la religion catholique et en
second la religion protestante multiforme, sous l’influence desquelles ils sont
restés jusqu’à ce moment. Et comme pour Lot, leurs vies ne seront sauvées qu’en
obéissant immédiatement à l’ordre de Dieu. Car, dès la promulgation de la loi
qui rendra le repos dominical du premier jour obligatoire, la fin du temps de
grâce s’achèvera. Et il sera alors trop tard pour changer d’opinion et de
position envers ce problème.
J’attire
ici ton attention sur le danger que représente le fait de repousser à plus tard
la prise de décision qui s’impose. Notre vie est fragile, nous pouvons mourir
par une maladie, un accident, ou une agression, choses qui peuvent arriver si
Dieu n’apprécie pas notre lenteur à réagir, et dans ce cas, la fin du temps de
grâce collective perd toute son importance, car celui qui meurt avant elle,
meurt dans son injustice et sa condamnation par Dieu. Conscient de ce problème,
Paul dit dans Héb.3:7-8 : « Aujourd’hui,
si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs comme lors de la révolte
… ». Il y a donc toujours urgence à répondre à l’offre faite par Dieu,
et Paul est de cet avis selon Héb.4:1 : « Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste
encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu trop tard ».
Gen.19:13 :
« Car nous allons détruire ce lieu,
parce que le cri contre ses habitants est grand devant YaHWéH. YaHWéH nous a
envoyés pour le détruire ».
Cette
fois, le temps presse, les anges font connaître à Lot la raison de leur
présence chez lui. La ville doit être rapidement détruite sur décision de
YaHWéH.
Gen.19:14 :
« Lot sortit, et parla à ses gendres
qui avaient pris ses filles : Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu ; car
YaHWéH va détruire la ville. Mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter ».
Les
gendres de Lot n’étaient sûrement pas du niveau de méchanceté des autres
Sodomites mais pour le salut seule la foi compte. Et visiblement, ils ne
l’avaient pas. Les croyances de leur beau-père ne les avaient pas intéressés,
et l’idée soudaine que le Dieu YaHWéH était prêt à détruire la ville était pour
eux simplement incroyable.
Gen.19:15 :
« Dès l'aube du jour, les anges
insistèrent auprès de Lot, en disant : Lève-toi, prends ta femme et tes deux
filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans la ruine de la
ville ».
La
destruction de Sodome donne lieu à de déchirantes séparations qui révèlent la foi et l’absence de foi. Les filles de
Lot ont à choisir entre suivre leur père ou suivre leur mari.
Gen.19:16 :
« Et comme il tardait, les hommes le
saisirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car YaHWéH voulait
l'épargner ; ils l'emmenèrent, et le laissèrent hors de la ville ».
Dans
cette action, Dieu nous montre « un
tison arraché au feu ». Une fois encore c’est pour le juste Lot que
Dieu sauve, avec lui, ses deux filles et sa femme. Ainsi, arrachés à la ville,
ils se retrouvent à l’extérieur, libres et vivants.
Gen.19:17 :
« Après les avoir fait sortir, l'un
d'eux dit : Sauve-toi, pour ta vie ; ne regarde pas derrière toi, et ne
t'arrête pas dans toute la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu
ne périsses ».
Le
salut sera dans la montagne, le choix laissé à Abraham. Lot peut ainsi
comprendre et regretter son erreur d’avoir choisi la plaine et sa prospérité.
Sa vie est en jeu, et il va devoir se presser s’il veut se trouver à l’abri
quand le feu de Dieu frappera la vallée. Il lui est ordonné de ne pas regarder
en arrière. L’ordre est à prendre au sens littéral comme au sens figuré.
L’avenir et la vie sont devant les rescapés de Sodome, car derrière eux, il n’y
aura bientôt que des ruines incandescentes enflammées par des pierres de soufre
jetées du ciel.
Gen.19:18 :
« Lot leur dit : Oh ! non, Seigneur
! »
L’ordre
donné par l’ange épouvante Lot.
Gen.19:19 :
« Voici, j'ai trouvé grâce à tes
yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me
conservant la vie ; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le
désastre m'atteigne, et je périrai ».
Lot
connaît cette région où il vit et il sait que pour atteindre la montagne il lui
faudra beaucoup de temps. C’est pourquoi, il supplie l’ange et lui propose une
autre solution.
Gen.19:20 :
« Voici, cette ville est assez
proche pour que je m'y réfugie, et elle est petite. Oh ! que je puisse m'y
sauver,... n'est-elle pas petite?... et que mon âme vive ! »
Au
bout de la vallée, se trouve Tsoar, mot qui signifie petite. Elle a survécu au
drame de la vallée afin de servir de refuge à Lot et sa famille.
Gen.19:21 :
« Et il lui dit : Voici, je
t'accorde encore cette grâce, et je ne détruirai pas la ville dont tu parles ».
La
présence de cette ville témoigne encore de cet épisode dramatique qui toucha
les villes de la vallée de la plaine où se trouvaient les deux villes Sodome et
Gomorrhe.
Gen.19:22 :
« Hâte-toi de t'y réfugier, car je
ne puis rien faire jusqu'à ce que tu y sois arrivé. C'est pour cela que l'on a
donné à cette ville le nom de Tsoar ».
L’ange
est maintenant dépendant de son accord et il attendra que Lot entre dans Tsoar
pour frapper la vallée.
Gen.19:23 :
« Le soleil se levait sur la terre,
lorsque Lot entra dans Tsoar ».
Pour
les Sodomites une nouvelle journée semblait s’annoncer sous un beau lever du
soleil ; une journée comme les autres …
Gen.19:24 :
« Alors YaHWéH fit pleuvoir du ciel
sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par YaHWéH ».
Cette
action divine miraculeuse a reçu un puissant témoignage par les découvertes de
l’archéologue adventiste Ron Wyatt. Il a identifié le site de la ville de
Gomorrhe dont les habitations s’appuyaient les unes contre les autres contre le
versant occidental de la montagne qui borde cette vallée. Le sol de ce lieu est
formé de pierres de soufre qui exposées au feu s’enflamment encore aujourd’hui.
Le miracle divin est ainsi entièrement confirmé et digne de la foi des élus.
Contrairement
à ce qui fut souvent pensé et dit, Dieu n’a pas fait appel à la puissance
nucléaire pour détruire cette vallée, mais à des pierres de soufre et de soufre
pur, estimé à 90% de pureté, ce qui est exceptionnel selon les spécialistes. Le
ciel ne transporte pas des nuages de soufre, aussi je peux dire que cette
destruction est l’œuvre du Dieu créateur. Il peut créer selon son besoin
n’importe quelle matière puisqu’il a créé la terre, le ciel et tout ce qu’ils
contiennent.
Gen.19:25 :
« Il détruisit ces villes, toute la
plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre ».
Que
peut-il subsister dans un lieu soumis à une pluie de pierres de soufre
enflammé ? Rien, sinon des rochers et des pierres de soufre encore
présentes.
Gen.19:26 :
« La femme de Lot regarda en
arrière, et elle devint une statue de sel ».
Ce
regard en arrière de la femme de Lot révèle des regrets et un intérêt conservé
pour ce lieu maudit. Cet état d’esprit ne plaît pas à Dieu et il le fait savoir
en transformant son corps en statue de sel, l’image de la stérilité spirituelle
absolue.
Gen.19:27 :
« Abraham se leva de bon matin, pour
aller au lieu où il s'était tenu en présence de YaHWéH ».
Ignorant
le drame qui s’est accompli, Abraham vient au chêne de Mamré là où il a
accueilli ses trois visiteurs.
Gen.19:28 :
« Il porta ses regards du côté de
Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine ; et voici, il
vit s'élever de la terre une fumée, comme la fumée d'une fournaise ».
La
montagne est un excellent observatoire. De la hauteur où il se trouve, Abraham
domine la région et il sait où se trouve la vallée de Sodome et Gomorrhe. Si le
sol du lieu est encore un brasier incandescent, en hauteur s’élève une fumée
âcre provoquée par le soufre et par la consumation de tous les matériaux
rassemblés dans une ville par l’homme. Le lieu est condamné à la stérilité
jusqu’à la fin du monde. On y trouve que des rochers, des pierres, des pierres
de soufre, et du sel, beaucoup de sel qui favorise la stérilité du sol.
Gen.19:29 :
« Lorsque Dieu détruisit les villes
de la plaine, il se souvint d'Abraham ; et il fit échapper Lot du milieu du
désastre, par lequel il bouleversa les villes où Lot avait établi sa demeure ».
Cette
précision est importante car elle nous révèle que Dieu a sauvé Lot uniquement
pour être agréable à Abraham son fidèle serviteur. Il n’avait donc pas cessé de
lui reprocher son choix pour la vallée prospère et ses villes corrompues. Et
ceci confirme qu’il fut bel et bien sauvé du sort connu par Sodome comme
« un tison arraché du feu » soit, d’extrême justesse.
Gen.19:30 :
« Lot quitta Tsoar pour la hauteur,
et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles, car il craignait de rester à
Tsoar. Il habita dans une caverne, lui et ses deux filles ».
La
nécessité de la séparation apparaît
maintenant clairement à Lot. Et c’est lui qui décide de ne pas rester à Tsoar
qui, bien que « petite » était elle aussi peuplée de gens corrompus
et pécheurs devant Dieu. A son tour, il gagne la montagne et loin de tout
confort habite avec ses deux filles une caverne soit, un abri sûr naturel
offert par la création de Dieu.
Gen.19:31 :
« L'aînée dit à la plus jeune :
Notre père est vieux ; et il n'y a point d'homme dans la contrée, pour venir
vers nous, selon l'usage de tous les pays ».
Il
n’y a rien de scabreux dans les initiatives prises par les deux filles de Lot.
Leur motivation est justifiée et approuvée par Dieu car elles agissent en vue
de donner une postérité à leur père. Sans cette motivation l’initiative serait
incestueuse.
Gen.19:32 :
« Viens, faisons boire du vin à
notre père, et couchons avec lui, afin
que nous conservions la race de notre père ».
Gen.19:33 :
« Elles firent donc boire du vin à
leur père cette nuit-là ; et l'aînée alla coucher avec son père : il ne
s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva ».
Gen.19:34 :
« Le lendemain, l'aînée dit à la
plus jeune : Voici, j'ai couché la nuit dernière avec mon père ; faisons-lui
boire du vin encore cette nuit, et va coucher avec lui, afin que nous conservions la race de notre père ».
Gen.19:35 :
« Elles firent boire du vin à leur
père encore cette nuit-là ; et la cadette alla coucher avec lui : il ne
s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva ».
L’inconscience
totale de Lot dans cette action donne à la démarche l’image de l’insémination
artificielle appliquée pour les animaux et les êtres humains en notre temps
final. Il n’y a pas la moindre recherche de plaisir et la chose n’est pas plus
choquante que l’accouplement des frères et des sœurs du début de l’humanité.
Gen.19:36 :
« Les deux filles de Lot devinrent enceintes
de leur père ».
On
relève chez ces deux filles de Lot des qualités exceptionnelles d’abnégation au
profit de l’honneur de leur père. En filles mères elles vont élever seules leur
enfant, officiellement sans père et elles renoncent ainsi à prendre un mari, un
époux, un compagnon.
Gen.19:37 :
« L'aînée enfanta un fils, qu'elle
appela du nom de Moab : c'est le père des Moabites, jusqu'à ce jour ».
Gen.19:38 :
« La plus jeune enfanta aussi un
fils, qu'elle appela du nom de Ben Ammi: c'est le père des Ammonites, jusqu'à
ce jour ».
On
trouve, dans la prophétie de Daniel 11:41, la mention des descendants des deux
fils : « Il entrera dans le plus
beau des pays, et plusieurs succomberont ; mais Édom, Moab, et les principaux des enfants d'Ammon seront délivrés de sa main ». Un lien charnel et
spirituel unira donc ces descendants à l’Israël fondé sur Abraham, racine après
Héber du peuple hébreu. Mais ces racines communes vont exciter les querelles et
dresser ces descendants contre la nation Israël. Dans Sophonie 2:8 et 9, Dieu
prophétise des malheurs pour Moab et les enfants d’Ammon : « J'ai entendu les injures de Moab et les
outrages des enfants d'Ammon, quand ils insultaient mon peuple et s'élevaient
avec arrogance contre ses frontières. C'est pourquoi, je suis vivant ! dit
l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël, Moab sera comme Sodome, et les enfants
d'Ammon comme Gomorrhe, un lieu couvert de ronces, une mine de sel, un désert
pour toujours; le reste de mon peuple les pillera, le reste de ma nation les possédera ».
Ceci
prouve que la bénédiction de Dieu était bien uniquement sur Abraham et qu’elle
n’a pas été partagée par ses frères nés du même père, Térach. Si Lot a pu
profiter de l’exemple d’Abraham, ce ne sera pas le cas de sa descendance née de
ses deux filles.
Genèse 20
La séparation
par le statut de prophète de Dieu
Renouvellant
l’expérience vécue avec Pharaon rapportée dans Genèse 12, Abraham présente sa
femme Sarah comme sa sœur à Abimélec, roi de Guérar (Actuelle Palestine près de
Gaza). De nouveau, la réaction de Dieu qui le punit lui fait découvrir que le
mari de Sarah est son prophète. La puissance et la crainte d’Abraham se
répandent ainsi dans toute la région.
Genèse 21
La séparation du
légitime et de l’illégitime
La
séparation par le sacrifice de ce
qu’on aime
Gen.21:1 : « Et
YaHWéH visita Sarah comme il avait dit, et YaHWéH fit à Sarah comme il en avait
parlé. »
Dans
cette visitation, Dieu met fin à la longue stérilité de Sarah.
Gen.21:2 :
« Et Sara conçut, et enfanta à Abraham
un fils dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé. »
Esa.55:11
le confirme : « Ainsi en
est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans
effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins » ;
la promesse faite à Abraham est tenue, le verset est donc justifié. Ce fils
vient au monde après que Dieu aît annoncé sa naissance. La Bible le présente
comme le « fils de la promesse », ce qui fait d’Isaac un type
prophétique du « Fils de Dieu » messianique : Jésus.
Gen.21:3 :
« Et Abraham appela le nom de son
fils qui lui était né, que Sarah lui avait enfanté, Isaac. »
Le
nom Isaac signifie : il rit. Abraham et Sarah ont tous les deux ri en
entendant Dieu annoncer leur futur fils. Si le rire de joie est positif, ce
n’est pas le cas du rire moqueur. En fait, les deux époux ont eu la même
réaction étant victimes des préjugés humains. Car ils riaient à la pensée des
réactions humaines de leur entourage. Depuis le déluge, le temps de vie s’est
beaucoup raccourci et pour les humains, l’âge de 100 ans marque la vieillesse
avancée ; celle où l’on attend peu de choses de la vie. Mais l’âge ne veut
rien dire dans le cadre d’une relation avec le Dieu créateur qui fixe les
limites de toute chose. Et Abraham le découvre dans son expérience et il
reçoit, par Dieu, richesse, honneur, et paternité, cette fois, légitime.
Gen.21:4 : « Et Abraham circoncit Isaac, son fils, à
l'âge de huit jours, comme Dieu le lui avait commandé. »
A
son tour, le fils légitime est circoncis. L’ordre de Dieu est obéi.
Gen.21:5 :
« Et Abraham était âgé de cent ans
lorsque Isaac, son fils, lui naquit. »
La
chose est remarquable, mais pas si on la compare aux normes antédiluviennes.
Gen.21:6 :
« Et Sarah dit : Dieu m'a donné lieu
de rire ; quiconque l'entendra rira avec moi. »
Sarah
trouve la situation risible parce qu’elle est humaine et victime des préjugés
humains. Mais cette envie de rire traduit aussi une joie inespérée. Comme
Abraham son époux, elle obtient la possibilité d’enfanter à un âge où la chose
n’est plus imaginable sur le plan de la normalité humaine.
Gen.21:7 :
« Et elle dit : Qui eût dit à
Abraham : Sara allaitera des fils? Car je lui ai enfanté un fils dans sa
vieillesse. »
La
chose est réellement exceptionnelle et entièrement miraculeuse. En regardant
ces paroles de Sarah sur un plan prophétique, nous pouvons voir en Isaac, le
fils qui prophétise la nouvelle alliance en Christ, tandis qu’Ismaël prophétise
le fils de la première alliance. Par son refus du Christ Jésus, ce fils naturel
né selon la chair par le signe de la circoncision sera rejeté par Dieu au
profit du fils chrétien sélectionné par le moyen de la foi. Comme Isaac, le
Christ fondateur de la nouvelle alliance va naître miraculeusement pour révéler
et représenter Dieu sous une apparence humaine. A l’opposé, Ismaël est conçu
uniquement sur des bases charnelles et des ententes strictement humaines.
Gen.21:8 :
« Et l'enfant grandit, et fut sevré
; et Abraham fit un grand festin le jour où Isaac fut sevré. »
Le
bébé allaité au sein va devenir adolescent, et pour le père Abraham, s’ouvre un
avenir plein de promesse et de bonheur qu’il fête joyeusement.
Gen.21:9 :
« Et Sara vit rire le fils d'Agar,
l'Égyptienne, qu'elle avait enfanté à Abraham ; et elle dit à Abraham : »
Décidément,
le rire prend une grande place dans la vie du couple béni. L’animosité et la
jalousie d’Ismaël envers Isaac, le fils légitime, le conduit à rire en se
moquant de lui. Pour Sarah, la limite du supportable est atteinte : après
les moqueries de la mère viennent celles du fils ; c’en est trop.
Gen.21:10 :
« Chasse cette servante et
son fils ; car le fils de cette servante n'héritera pas avec mon fils, avec
Isaac. »
On
peut comprendre l’exaspération de Sarah mais regarde avec moi plus haut. Sarah prophétise
l’indignité de la première alliance qui n’héritera pas avec les élus de la
nouvelle, basée, elle, sur la foi en la justice du Christ Jésus.
Gen.21:11 :
« Et cela fut très mauvais aux yeux
d'Abraham, à cause de son fils. »
Abraham
ne réagit pas comme Sarah car ses sentiments se partagent entre ses deux fils.
La naissance d’Isaac n’élimine pas les 14 années d’affection qui le lient à
Ismaël.
Gen.21:12 :
« Et Dieu dit à Abraham : Que cela
ne soit pas mauvais à tes yeux à cause de l'enfant, et à cause de ta servante.
Dans tout ce que Sarah t'a dit, écoute sa voix : car en Isaac te sera appelée
une semence. »
Dans
ce message, Dieu prépare Abraham à accepter l’éloignement d’Ismaël, son fils
aîné. Cette séparation est dans le
projet prophétique de Dieu ; puisqu’il prophétise l’échec de l’ancienne
alliance mosaïque. En consolation, en Isaac, Il va multiplier sa descendance.
Et l’accomplissement de cette parole divine se fera par l’instauration de la
nouvelle alliance où les « élus »
seront « appelés » par le
message de l’Evangile éternel de Dieu en Jésus-Christ.
Ainsi,
paradoxalement, Isaac, sera patriarche de l’ancienne alliance et c’est surtout
en Jacob, son fils que selon la chair et le signe de la circoncision, l’Israël
de Dieu sera établi sur ses fondements. Mais le paradoxe tient en ce que ce
même Isaac prophétise uniquement des leçons concernant la nouvelle alliance en
Christ.
Gen.21:13 :
« Et je ferai aussi devenir une nation le
fils de la servante, car il est ta semence. »
Ismaël
est le patriarche de nombreux peuples du moyen-orient. Jusqu’à ce que le Christ
paraîsse pour son ministère terrestre salvateur, la légitimité spirituelle
appartenait uniquement aux descendants de ces deux fils d’Abraham. Le monde
occidental vivait dans les multiples formes du paganisme, ignorant l’existence
du grand Dieu créateur.
Gen.21:14 :
« Et Abraham se leva de bon matin,
et il prit du pain et une outre d'eau, et les donna à Agar, les mettant sur son
épaule, et il lui donna l'enfant, et la renvoya. Et elle s'en alla, et erra
dans le désert de Beër-Shéba. »
L’intervention
de Dieu a tranquillisé Abraham. Il sait que Dieu lui-même va veiller sur Agar
et Ismaël et il consent à se séparer
d’eux, parce qu’il fait confiance à Dieu pour les protéger et les guider. Car
il a lui-même été protégé et guidé jusque-là par Lui.
Gen.21:15 :
« Et l'eau de l'outre étant épuisée,
elle jeta l'enfant sous un des arbrisseaux, »
Dans
le désert de Beër-Shéba, l’eau emportée est vite consommée et sans eau, Agar ne
voit que la mort comme issue finale pour sa facheuse situation.
Gen.21:16 :
« s'en alla et s'assit vis-à-vis, à
une portée d'arc ; car elle disait : Que je ne voie pas mourir l'enfant. Et
elle s'assit vis-à-vis, et elle éleva sa voix et pleura. »
Dans
cette situation extrême, pour la seconde fois, Agar verse ses pleurs devant la
face de Dieu.
Gen.21:17 :
« Et Dieu entendit la voix de
l'enfant, et l'Ange de Dieu appela des cieux Agar, et lui dit : Qu'as-tu, Agar
? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l'enfant, là où il est. »
Et
pour la seconde fois, Dieu intervient et lui parle pour la rassurer.
Gen.21:18 :
« Lève-toi, relève l'enfant et
prends-le de ta main ; car je le ferai devenir une grande nation. »
Je
le rappelle, l’enfant Ismaël est un adolescent âgé de 15 à 17 ans, mais il n’en
est pas moins un enfant soumis à sa mère Agar et les deux n’ont plus d’eau à
boire. Dieu veut qu’elle soutienne son fils car un destin puissant lui est réservé.
Gen.21:19 :
« Et Dieu lui ouvrit les yeux, et
elle vit un puits d'eau ; et elle alla et remplit d'eau l'outre, et fit boire
l'enfant. »
Fruit
d’un miracle ou pas, ce puits d’eau apparaît au moment nécessaire pour redonner
à Agar et son fils le goût de vivre. Et ils doivent leur vie au puissant
Créateur qui ouvre ou ferme la vision et l’intelligence des choses.
Gen.21:20 :
« Et Dieu fut avec l'enfant, et il
grandit, et habita dans le désert et devint tireur d'arc. »
Le
désert n’était donc pas vide puisqu’Ismaël chassait des animaux qu’il tuait
avec son arc pour les manger.
Gen.21:21 :
« Et il habita dans le désert de
Paran ; et sa mère lui prit une femme du pays d'Égypte. »
Le
lien entre les Ismaélites et les Egyptiens va donc se renforcer et dans le
temps, la rivalité d’Ismaël envers Isaac va s’amplifier jusqu’à en faire des
ennemis naturels permanents.
Gen.21:22 :
« Et il arriva, dans ce temps-là,
qu'Abimélec, et Picol, chef de son armée, parlèrent à Abraham, disant ; Dieu
est avec toi en tout ce que tu fais. »
Les
expériences provoquées par la présentation de Sarah comme étant sa sœur, choses
relatées dans Gen.20, ont appris à Abimélec qu’Abraham était le prophète de
Dieu. Il est maintenant craint et redouté.
Gen.21:23 :
« Et maintenant, jure-moi ici, par
Dieu, que tu n'agiras faussement ni envers moi, ni envers mes enfants, ni
envers mes petits-enfants: selon la bonté dont j'ai usé envers toi, tu agiras
envers moi et envers le pays dans lequel tu as séjourné. »
Abimélec
ne veut plus être victime des ruses d’Abraham et souhaite obtenir de celui-ci
des engagements fermes et résolus d’alliance pacifique.
Gen.21:24 :
« Et Abraham dit: Je le jurerai. »
Abraham
n’a aucune mauvaise intention envers Abimélec et il peut ainsi donner son
accord pour ce pacte.
Gen.21:25 :
« Et Abraham reprit Abimélec à cause
d'un puits d'eau dont les serviteurs d'Abimélec s'étaient emparés de force. »
Gen.21:26 :
« Et Abimélec dit : Je ne sais pas
qui a fait cette chose-là, et aussi tu ne m'en as pas averti, et moi, je n'en
ai entendu parler qu'aujourd'hui. »
Gen.21:27 :
« Et Abraham prit du menu et du gros
bétail, et le donna à Abimélec, et ils firent alliance, eux deux. »
Gen.21:28 :
« Et Abraham mit à part sept jeunes
brebis du troupeau ;»
Le
choix fait par Abraham de « sept brebis » témoigne de son lien avec
le Dieu créateur qu’il veut ainsi associer à son œuvre. Abraham s’est installé
dans un pays étranger mais il veut que le fruit de son travail reste sa
propriété.
Gen.21:29 :
« et Abimélec dit à Abraham :
Qu'est-ce que ces sept jeunes brebis que tu as mises à part ? »
Gen.21:30 :
« Et il répondit: C'est que tu
prendras de ma main ces sept jeunes brebis, pour me servir de témoignage que
j'ai creusé ce puits. »
Gen.21:31 :
« C'est pourquoi on appela ce
lieu-là Beër-Shéba, parce qu'ils y jurèrent, les deux. »
Le
puits du litige a reçu pour nom le mot « shéba » qui est la racine du
chiffre « sept » en hébreu, et que l’on retrouve dans le mot
« schabbat » qui désigne le septième jour, notre samedi sanctifié au
repos hebdomadaire par Dieu depuis le début de sa création terrestre. Pour conserver le souvenir de cette
alliance, le puits fut ainsi appelé « le puits des sept ».
Gen.21:32 :
« Et ils firent alliance à
Beër-Shéba. Et Abimélec se leva, et Picol, chef de son armée, et ils
retournèrent au pays des Philistins. »
Gen.21:33 :
« Et Abraham planta un tamarisc à
Beër-Shéba ; et là il invoqua le nom de YaHWéH, le Dieu d'éternité. »
Gen.21:34 :
« Et Abraham séjourna longtemps dans
le pays des Philistins. »
Dieu
avait organisé pour son serviteur des conditions de paix et de tranquillité.
Genèse 22
La séparation du
père et du fils unique sacrifié
Ce
chapitre 22 présente le thème prophétique du Christ offert en sacrifice par
Dieu en Père. Il met en scène le principe du salut préparé dans le secret par
Dieu dès l’origine de sa décision de créer en face de lui des vis-à-vis libres,
intelligents et autonomes. Ce sacrifice sera le prix à payer pour obtenir un
retour d’amour de la part de ses créatures. Les élus seront ceux qui auront
répondu à l’attente de Dieu en toute liberté de choix.
Gen.22:1 : « Après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve, et lui dit : Abraham !
Et il répondit : Me voici ! »
Abraham
est très obéissant envers Dieu, mais jusqu’où peut aller cette obéissance ?
Dieu connaît déjà la réponse, mais Abraham doit laisser derrière lui, en
témoignage pour tous les élus, une preuve concrète de son obéissance exemplaire
qui le rend si digne de l’amour de son Dieu qui fait de lui le patriarche dont
la postérité sera sublimée par la naissance du Christ Jésus.
Gen.22:2 :
« Dieu dit : Prends ton fils, ton
unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le
en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai. »
Dieu
appuie volontairement sur ce qui fait mal, à la limite du supportable pour ce
vieil homme de plus de cent ans. Dieu lui a accordé par miracle la joie d’avoir
un fils né de lui et de Sarah son épouse légitime. Aussi, va-t-il cacher à son
entourage la demande incroyable de Dieu : « Offre ton fils unique en sacrifice ». Et la réponse positive
d’Abraham aura pour l’humanité entière des conséquences éternelles. Car, après
qu’Abraham aura consenti à offrir son fils, Dieu lui-même ne pourra plus
renoncer à son projet salvateur ; s’il eut pu envisager d’y renoncer.
Relevons
l’intérêt de la précision : « sur
l'une des montagnes que je te dirai ». Ce lieu précis est programmé pour y
recevoir le sang du Christ.
Gen.22:3 :
« Abraham se leva de bon matin,
sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du
bois pour l'holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit. »
Abraham
a résolu d’obéir à cette outrance et la mort dans l’âme, il organise la
préparation de la cérémonie sanglante ordonnée par Dieu.
Gen.22:4 :
« Le troisième jour, Abraham, levant
les yeux, vit le lieu de loin. »
Le
pays de Morija est à trois jours de marche du lieu où il réside.
Gen.22:5 :
« Et Abraham dit à ses serviteurs :
Restez ici avec l'âne ; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour
adorer, et nous reviendrons auprès de vous. »
L’action
terrible qu’il s’apprête à commettre n’a pas besoin de témoins. Il se sépare
donc de ses deux serviteurs qui devront attendre son retour.
Gen.22:6 :
« Abraham prit le bois pour l'holocauste,
le chargea sur son fils Isaac, et porta dans sa main le feu et le couteau. Et
ils marchèrent tous deux ensemble. »
Dans
cette scène prophétique, de même que Christ devra transporter le lourd
« patibulum » sur lequel ses poignets seront cloués, Isaac est chargé
du bois qui, enflammé, va consumer son corps sacrifié.
Gen.22:7 :
« Alors Isaac, parlant à Abraham,
son père, dit : Mon père ! Et il répondit : Me voici, mon fils ! Isaac reprit :
Voici le feu et le bois ; mais où est l'agneau pour l'holocauste ? »
Isaac
a assisté à de nombreux sacrifices religieux et il a bien raison d’être étonné
par l’abscence de l’animal qui doit être sacrifié.
Gen.22:8 :
« Abraham répondit : Mon fils, Dieu
se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous
deux ensemble. »
Cette
réponse d’Abraham fut directement inspirée par Dieu car elle prophétise
magnifiquement l’énorme sacrifice que Dieu va consentir en s’offrant à la
crucifixion dans une chair humaine, pourvoyant ainsi au besoin des élus
pécheurs d’un Sauveur efficace et juste dans la perfection divine. Mais
Abraham, lui, ne voit pas cet avenir salvateur, ce rôle du Christ Sauveur
prophétisé par l’animal sacrifié à YaHWéH, le tout-puissant Dieu créateur. Pour
lui, cette réponse lui permet simplement de gagner du temps, tant il regarde
avec horreur le crime qu’il va devoir commettre.
Gen.22:9 :
« Lorsqu'ils furent arrivés au lieu
que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son
fils Isaac, et le mit sur l'autel, par-dessus le bois. »
Hélas
pour Abraham devant l’autel, il n’y a plus moyen de cacher à Isaac que c’est
lui qui va être la brebis du sacrifice. Si le père Abraham s’est montré sublime
dans cette acceptation hors norme, le comportement docile d’Isaac est à l’image
de ce que sera en son temps Jésus-Christ : sublime dans son obéissance et
son abnégation.
Gen.22:10 :
« Puis Abraham étendit la main, et
prit le couteau, pour égorger son fils. »
Note
que pour réagir, Dieu attend la toute dernière extrémité de l’épreuve afin de
donner au témoignage de ses élus, une réelle valeur et authenticité. Le « couteau en main » ; il ne
reste plus qu’à égorger Isaac comme les nombreuses brebis déjà sacrifiées.
Gen.22:11 :
« Alors l'ange de YaHWéH l'appela
des cieux, et dit : Abraham ! Abraham ! Et il répondit : Me voici ! »
La
démonstration de la foi obéissante d’Abraham est faite et parfaitement
réalisée. Dieu met un terme à l’épreuve du vieillard et celle de son fils si
digne de lui et de son amour.
Relève-le,
chaque fois qu’il est appelé par Dieu ou par son fils, Abraham répond toujours
en disant : « Me voici ».
Cette réponse spontanée qui jaillit de lui témoigne de sa nature généreuse et
ouverte envers son prochain. De plus, elle tranche avec l’attitude de l’Adam
pris en situation de péché qui se cachait de Dieu, au point que Dieu était
obligé de lui dire : « Où
es-tu ? ».
Gen.22:12 :
« L'ange dit : N'avance pas ta main
sur l'enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu,
et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique. »
Avec
la démonstration de sa foi fidèle et obéissante, Abraham peut être aux yeux de
tous, et jusqu’à la fin du monde, être montré en modèle de la vraie foi, par
Dieu, jusqu’à la venue du Christ qui l’incarnera à son tour dans la perfection
divine. C’est en ce modèle d’obéissance irréprochable qu’Abraham devient le
père spirituel des vrais croyants sauvés par le sang versé par Jésus-Christ.
Dans cette expérience, Abraham vient de jouer le rôle de Dieu le Père qui va
offrir en sacrifice réel et mortel, son fils unique nommé Jésus de Nazareth.
Gen.22:13 :
« Abraham leva les yeux, et vit derrière lui
un bélier retenu dans un buisson par les cornes ; et Abraham alla prendre le
bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils. »
A
ce moment, Abraham peut réaliser que sa réponse à Isaac, « mon fils, Dieu se pourvoiera lui-même de
l’agneau pour l’holocauste », lui avait été inspirée par Dieu, car
« l’agneau », en fait,
« le jeune bélier », est
bien « pourvu » par Dieu et
offert par lui. Relève que les animaux sacrifiés à YaHWéH sont toujours des
mâles en raison de la responsabilité et la domination données à l’homme, l’Adam
mâle. Le Christ rédempteur sera, lui aussi, du sexe masculin.
Gen.22:14 :
« Abraham donna à ce lieu le nom de
YaHWéH Jiré. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui : A la montagne de YaHWéH il
sera vu. »
Le
nom « YaHWéH Jiré »
signifie : YaHWéH sera vu. L’adoption de ce nom est une vraie prophétie
qui annonce que dans le pays de Morija, le grand Dieu invisible qui inspire la
peur et la crainte sera vu sous une apparence humaine moins redoutable, pour
apporter et obtenir le salut des élus. Et l’origine de cette nomination,
l’offre d’Isaac en sacrifice, confirme le ministère terrestre de « l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du
monde ». Connaissant l’intérêt de Dieu pour son respect des types et
modèles reproduits et répétés, il est probable et presque certain qu’Abraham
aît offert son sacrifice sur le lieu même où, 19 siècles plus tard, Jésus va
être crucifié soit, au pied du mont Golgotha, en dehors de Jérusalem, la ville,
pour un temps seulement, sainte.
Gen.22:15 :
« L'ange de YaHWéH appela une
seconde fois Abraham des cieux, »
Cette
épreuve terrible sera la dernière qu’aura à subir Abraham. Dieu a trouvé en lui
le digne patriarche modèle de la foi obéissante, et il le lui fait savoir.
Gen.22:16 :
« et dit : Je le jure par moi-même,
parole de YaHWéH ! Parce que tu as fais cela, et que tu n'as pas refusé ton
fils, ton unique, »
Dieu
appuie sur ces mots « ton fils,
ton unique », car ils prophétisent son futur sacrifice en
Jésus-Christ selon Jean 3:16 : « Dieu
a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque
croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle ».
Gen.22:17 :
« je te bénirai et je multiplierai
ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord
de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. »
Attention !
La bénédiction d’Abraham ne s’hérite pas, elle est pour lui seul et chaque homme
ou femme de sa descendance devra, à son tour, mériter la bénédiction de Dieu.
Car Dieu lui promet une postérité nombreuse mais parmi cette postérité, seuls
les élus qui agiront avec la même fidélité et la même obéissance seront bénis
par Dieu. Tu peux alors mesurer toute l’ignorance spirituelle des Juifs qui
revendiquaient fièrement être des fils d’Abraham donc des fils qui méritaient
l’héritage de ses bénédictions. Jésus les a démentis en leur montrant des
pierres et en disant que de ces pierres, Dieu peut donner une postérité à
Abraham. Et il leur a imputé pour père, non Abraham, mais le diable.
Dans
sa conquête de la terre de Canaan, Josué possédera la porte de ses ennemis dont
la première à tomber fut la ville de Jéricho. En derniers, avec Dieu, les
saints élus posséderont la porte de la dernière ennemie : « Babylone la Grande » selon divers
enseignements révélés dans l’Apocalypse de Jésus-Christ.
Gen.22:18 :
« Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce
que tu as obéi à ma voix. »
Il
s’agit bien de « toutes les nations
de la terre », car l’offre du salut en Christ est proposée à tous les
êtres humains, de toutes origines et de tous les peuples. Mais ces nations
doivent aussi à Abraham le fait de pouvoir découvrir les oracles divins révélés
au peuple Hébreu sorti du pays d’Egypte. Le salut en Christ est obtenu par la
double bénédiction d’Abraham et de sa postérité que représentent le peuple
Hébreu et Jésus de Nazareth soit, Jésus-Christ.
Il
est souhaitable de bien relever, dans ce verset, la bénédiction et sa
cause : l’obéissance approuvée par Dieu.
Gen.22:19 :
« Abraham étant retourné vers ses
serviteurs, ils se levèrent et s'en allèrent ensemble à Beer Schéba ; car
Abraham demeurait à Beer Schéba. »
Gen.22:20 :
« Après ces choses, on fit à Abraham
un rapport, en disant: Voici, Milca a aussi enfanté des fils à Nachor, ton
frère : »
Les
versets qui suivent ont pour but de préparer le lien avec « Rébecca » qui va devenir l’épouse
idéale choisie par Dieu pour le fidèle et docile Isaac. Elle sera prise dans la
famille proche d’Abraham dans la descendance de son frère Nachor.
Gen.22:21 :
« Uts, son premier-né, Buz, son
frère, Kemuel, père d'Aram, »
Gen.22:22 :
« Késed, Hazo, Pildasch, Jidlaph et
Bethuel. »
Gen.22:23 :
« Bethuel a engendré Rebecca. Ce sont là les huit fils que
Milca a enfantés à Nachor, frère d'Abraham. »
Gen.22:24 :
« Sa concubine, nommée Réuma, a
aussi enfanté Thébach, Gaham, Tahasch et Maaca. ».
Les
accomplissements des promesses faites à Abraham
Genèse 23 relate la mort et
l’enterrement de Sarah son épouse à Hébron, dans la caverne de Macpéla. Abraham
prend possession d’un lieu funéraire sur le sol de Canaan en attendant que Dieu
donne le pays entier à sa descendance quelques 400 ans plus tard.
Ensuite, dans Gen.24, Abraham conserve
encore le rôle de Dieu. Afin de rester séparé
des peuples locaux païens, il va envoyer son serviteur dans un lieu éloigné,
dans sa proche famille, pour trouver une épouse pour son fils Isaac et ils vont
laisser Dieu choisir à leur place. De la même manière, Dieu va sélectionner les
élus qui vont constituer l’épouse du Christ, le Fils de Dieu. Dans cette
sélection, l’homme n’est pour rien car l’initiative et le jugement
appartiennent à Dieu. Le choix de Dieu est parfait, irréprochable et efficace,
à l’image de Rébecca l’épouse choisie, aimante, intelligente et belle de
figure, et surtout, spirituelle et fidèle ; la perle que tous les hommes
spirituels qui veulent prendre femme devraient rechercher.
Jacob
et Esaü
Plus tard, selon Gen.25, Rébecca est
originellement stérile comme avant elle, Saraï l’épouse d’Abram. Cette
stérilité partagée est due au fait que les deux femmes vont porter la postérité
bénie jusqu’au Christ qui sera lui-même formé par Dieu dans le ventre d’une
jeune fille vierge appelée Marie. De la sorte, la lignée du projet salvateur de
Dieu est marquée par son action miraculeuse. Souffrant de cette stérilité
naturelle Rébecca en appelle à YaHWéH et elle obtient de lui, deux
jumeaux qui se battent dans son ventre. Inquiète, elle interroge Dieu sur
cette chose : « Et YaHWéH lui dit : Deux
nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes
entrailles ; un de ces peuples sera plus fort que l'autre, et le plus grand sera
assujetti au plus petit. » Elle met au monde deux jumeaux. A cause de
son intense pilosité, et il était entièrement « roux », d’où le nom « Edom »
donné à sa postérité, l’aîné est nommé « Esaü », nom qui signifie « velu ». Le benjamin est
appelé « Jacob », nom qui
signifie : « Trompeur ». Déjà les deux noms prophétisent leurs
destins. « Velu » vendra son droit d’aînesse au plus jeune pour un
plat succulent de « roux »
soit, de lentilles rousses. Il vend ce droit d’aînesse, car il en sous-estime
la juste valeur. En contraire absolu, le spirituel « Trompeur »
convoite ce titre qui n’est pas qu’honorifique, car la bénédiction de Dieu lui
est rattachée. « Trompeur » est du type de ces violents qui veulent à
tout prix forcer le royaume des cieux pour s’en emparer et c’est en pensant à
lui que Jésus a parlé à ce sujet. Et en voyant ce zèle bouillant, le cœur de
Dieu est fortement réjoui. Aussi, tant pis pour « Velu » et tant
mieux pour « Trompeur », car c’est lui qui deviendra « Israël »,
par la décision de Dieu. Ne t’y trompe pas, Jacob n’est pas un trompeur
ordinaire et c’est un homme remarquable, car nul autre exemple biblique
témoigne de sa détermination à obtenir la bénédiction de Dieu, et c’est
uniquement pour atteindre ce but qu’il « trompe ». Nous pouvons donc
tous l’imiter et le ciel fidèle en sera réjoui. Pour sa part, Esaü aura pour
descendance le peuple d’ « Edom »,
nom qui signifie « rouge »,
de même racine et sens qu’Adam, ce peuple sera un adversaire d’Israël comme la
prophétie divine l’a annoncé.
Je précise que la couleur
« rousse » désigne le péché, uniquement, dans les images prophétiques
du projet salvateur révélé par Dieu et ce critère s’applique, uniquement, aux
acteurs de ses mises en scène, tel « Esau ». Aux temps ténébreux du
Moyen-Age, on tuait les enfants roux tenus pour diaboliques. C’est pourquoi, je
le précise, la couleur rousse ne fait pas l’homme ordinaire plus pécheur que la
brune ou la blonde, car le pécheur est identifié par les mauvaises œuvres de sa
foi. C’est donc uniquement, en valeur symbolique, que le « rouge »,
couleur du sang humain, est symbole du péché, selon Esa.1:18 : « Venez et plaidons ! dit YaHWéH. Si vos
péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s'ils
sont rouges comme la pourpre, ils
deviendront comme la laine. »
De même, dans son Apocalypse, sa Révélation, Jésus rattache la couleur
rousse aux instruments humains qui servent inconsciemment ou pas, le diable,
Satan le premier pécheur de la vie créée par Dieu ; exemples : le
« cheval roux » d’Apo.6:4,
le « dragon roux ou rouge feu »
d’Apo.12:3, et la « bête écarlate »
d’Apo.17:3.
Maintenant qu’il a ce droit d’aînesse,
Jacob va, à son tour, vivre des expériences de vie qui prophétisent les projets
de Dieu, en tant que successeur d’Abraham.
Il a quitté sa famille par peur de la
colère de son frère Esaü, avec raison, selon Gen.27:24, car il avait résolu de
le tuer, suite au détournement de la bénédiction de son père mourant,
« trompé » par une ruse sortie de l’esprit de Rébecca sa femme. Dans
ce rapt, les deux noms des jumeaux révèlent leur importance. Car, le
« Tompeur » utilisa une peau poilue pour tromper Isaac devenu
aveugle, se faisant passer ainsi pour son frère aîné naturellement
« Velu ». Les gens spirituels se soutiennent et Rébecca ressemblait
plus à Jacob qu’à Esaü. Dans cette action, Dieu contredit le choix humain et
charnel d’Isaac qui préférait Esaü le chasseur qui lui apportait du gibier
qu’il appréciait. Et Dieu fait obtenir le droit d’aînesse à celui qui en est le
plus digne : Jacob le Trompeur.
Arrivé chez Laban, son oncle araméen
frère de Rébecca, pour travailler pour lui, Jacob se prend d’amour pour Rachel
la plus jeune mais la plus belle des filles de Laban. Ce qu’il ignore, c’est
que dans sa vie réelle, Dieu lui fait jouer un rôle prophétique qui doit
prophétiser son projet salvateur. Aussi, après « sept ans » de
travail pour obtenir sa bien-aimée Rachel, Laban lui impose sa fille aînée
« Léa » et la lui donne pour femme. Pour obtenir et épouser Rachel,
il devra travailler encore « sept ans » pour son oncle. Dans cette
expérience, « Jacob » prophétise ce que Dieu va devoir subir dans son
projet salvateur. Car lui-aussi va faire une première alliance non conforme au
désir de son cœur, car l’expérience d’un Israël charnel et national ne sera pas
marquée par le succès et la gloire que sa bonté mérite. Les successions des
« Juges » et des « rois » finissent toujours mal, malgré
quelques rares exceptions. Et l’épouse souhaitée digne de son amour, il ne
l’obtiendra qu’en seconde alliance après avoir démontré son amour et révélé son
plan du salut dans le ministère de Jésus-Christ ; son enseignement, sa
mort, et sa résurrection. Relève bien que les préférences humaines et divines
sont entièrement inversées. La bien-aimée de Jacob est la stérile Rachel, mais
celle de Dieu, c’est la prolifique Léa. En donnant à Jacob, en premier, pour
femme, Léa, Dieu fait vivre à son prophète, la déception qu’ils vont éprouver,
tous deux, dans leur première alliance. Dans cette expérience, Dieu annonce que
sa première alliance sera un terrible échec. Et le rejet du Messie Jésus par
ses descendants a confirmé ce message prophétique. Léa qui n’était pas la
bien-aimée choisie par l’époux est une image qui prophétise les élus de la
nouvelle alliance qui, d’origine païenne, vécurent longtemps dans l’ignorance
de l’existence du Dieu créateur unique. Cependant, la nature prolifique de Léa
prophétisait une alliance qui porterait beaucoup de fruits à la gloire de Dieu.
Et Esaïe 54:1 confirme, disant : « Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes plus ! Fais éclater ton
allégresse et ta joie, toi qui n'as plus de douleurs ! Car les fils de la
délaissée seront plus nombreux que les fils de celle qui est mariée, dit YaHWéH
». Ici la délaissée prophétise, par Léa, la nouvelle alliance, et celle qui
était mariée, par Rachel, l’ancienne alliance hébraïque.
Jacob
devient Israël
Parti de chez Laban riche et prospère,
Jacob et ceux qui lui appartiennent retournent chez son frère Esaü dont il
redoute la juste colère vengeresse. Une nuit, Dieu se présente à lui et ils
combattent l’un contre l’autre jusqu’à l’aube. Dieu le blesse finalement à la
hanche et lui dit qu’il s’appellera désormais « Israël », parce qu’il
est sorti vainqueur en combattant Dieu et les hommes. Dans cette expérience,
Dieu a voulu mettre en scène, l’image de l’âme combattante de Jacob dans son
combat de la foi. Nommé par Dieu Israël, il obtient ce qu’il désirait et
recherchait impérieusement : sa bénédiction par Dieu. La bénédiction
d’Abraham en Isaac, prit ainsi forme par la constitution de l’Israël charnel
qui, bâti sur Jacob devenu Israël, deviendra bientôt une nation redoutée, après
la sortie de l’Egypte esclavagiste. La grâce de Dieu ayant préparé Esaü, les
deux frères se retrouvent dans la paix et la joie.
Avec ses deux épouses et leurs deux
servantes, Jacob se retrouve le père de 12 garçons et une seule fille. Stérile
au départ comme Saraï et Rébecca, mais idolâtre, Rachel obtient de Dieu deux
enfants, Joseph l’aîné et Benjamin le plus jeune. Elle meurt en mettant au
monde son deuxième enfant. Elle prophétise ainsi la fin de l’ancienne alliance
qui va cesser avec l’instauration de la nouvelle basée sur le sang expiatoire
de Jésus-Christ. Mais en deuxième application, ces circonstances mortelles
prophétisent le sort final de ses élus qui seront sauvés par son heureuse
intervention quand il reviendra dans son aspect divin glorieux en Micaël
Jésus-Christ. Ce retournement de la situation des derniers élus est prophétisé
par le changement de nom de l’enfant qui appelé « Ben-Oni » soit, « fils de ma douleur », par la mère
mourante, est renommé par Jacob, le père, « Benjamin » soit, « fils de droite » (côté droit)
soit, fils béni. En confirmation, dans Matt.25:33, Jésus-Christ placera « ses brebis à sa droite et les boucs à sa gauche ». Ce nom « Benjamin » fut choisi par Dieu,
uniquement pour son projet prophétique, donc pour nous, car pour Jacob il
n’avait guère de sens ; et pour Dieu, l’idolâtre Rachel ne méritait pas le
qualificatif de « droite ».
Ces choses concernant la fin du monde sont développées dans les explications
d’Apo.7:8.
L’admirable
Joseph
Dans l’histoire d’Israël, le rôle que
Dieu donne à Joseph va le conduire à dominer ses frères qui, exaspérés par sa
domination spirituelle, le vendent à des marchands arabes. En Egypte, son
honnêteté et sa fidélité le font apprécier, mais la femme de son maître voulant
abuser de lui, lui ayant résisté, Joseph va se retrouver en prison. Là,
expliquant des songes, les événements vont le conduire au plus haut grade au-dessous
du pharaon : premier Vizir. Cette élévation repose sur son don prophétique
comme pour Daniel après lui. Ce don le fait apprécier du Pharaon qui lui confie
l’Egypte. A l’occasion d’une famine, les frères de Jacob vont se rendre en
Egypte et là, Joseph se réconciliera avec ses méchants frères. Jacob et
Benjamin les rejoindront et c’est ainsi que les Hébreux s’installent en Egypte
dans la région de Gosen.
L’Exode
et le fidèle Moïse
Mis en esclavage, les Hébreux vont
trouver en Moïse, l’enfant hébreu dont le nom signifie « sauvé des
eaux », du Nil, élevé et adopté par la fille de Pharaon, le libérateur
préparé par Dieu.
Alors que les conditions de leur
esclavage se durcissent et s’amplifient, pour défendre un Hébreu, Moïse tue un
Egyptien, et il s’enfuit hors de l’Egypte. Son voyage le conduit à Madian, dans
l’Arabie Saoudite où vivent les descendants d’Abraham et Kétura sa seconde
femme, épousée après la mort de Sarah. Epousant Séphora, la fille aîné de son
beau-père Jethro, 40 ans plus tard, Moïse rencontre Dieu en faisant paître ses
troupeaux vers la montagne de l’Horeb. Le créateur lui apparaît sous la forme
d’un buisson incandescent qui brûle mais ne se consume pas. Il lui révèle son
projet pour Israël et l’envoie en Egypte pour guider la sortie de son peuple.
Dix plaies seront nécessaires pour
contraindre Pharaon à laisser partir librement ses précieux esclaves. Mais
c’est la dixième qui va prendre une importance prophétique de premier plan. Car
Dieu fait mourir tous les premiers-nés de l’Egypte, hommes et animaux. Et le
même jour, les Hébreux célèbrent la première Pâque de leur histoire. La Pâque
prophétisait la mort du Messie Jésus, le « premier-né » et « l’Agneau
de Dieu » pur et sans tache offert en sacrifice comme « l’agneau » immolé au jour de la
sortie de l’Egypte. Après le sacrifice d’Isaac demandé par Dieu à Abraham, la
Pâque de la sortie d’Egypte est la deuxième annonce prophétique de la mort du
Messie (Oint) Jésus soit, en termes grecs, de Jésus le Christ. La sortie
d’Egypte s’est accomplie au 14ème jour du premier mois de l’année,
vers le 15ème siècle avant notre ère soit, vers 2500 ans après le
péché d’Eve et d’Adam. Ces chiffres confirment le temps de « 400
ans » des « quatre générations »
donné par Dieu en délai aux Amoréens, habitants de la terre de Canaan.
L’orgueil et l’esprit rebelle de Pharaon
va disparaître avec son armée dans les eaux de la « mer rouge » qui
trouve ainsi sa signification, parce qu’elle se referme sur eux après s’être
ouverte pour permettre aux Hébreux d’entrer sur la terre de l’Arabie Saoudite,
par l’extrémité sud de la péninsule égyptienne. Evitant Madian, Dieu dirige son
peuple à travers le désert vers le mont Sinaï où il lui présentera sa loi des
« dix commandements ». Devant le seul vrai Dieu, Israël est maintenant
une nation instruite qu’il doit mettre à l’épreuve. A cette fin, Moïse est
appelé auprès de lui, sur la montagne du Sinaï et Dieu le retient ainsi pendant
40 jours et nuits. Il lui remet les deux tables de la loi gravées de son divin
doigt. Dans le camp du peuple hébreu, l’absence prolongée de Moïse favorise les
esprits rebelles qui font pression sur Aaron et finissent par lui faire
accepter la fonte et le moulage d’un « veau
d’or ». Cette expérience résume, à elle seule, le comportement envers
Dieu des gens rebelles de toutes les époques. Leur refus de se soumettre à son
autorité les conduit à préférer doûter de son existence. Et les
multiples châtiments de Dieu n’y changent rien. Après ces 40 jours et nuits
d’épreuve, la peur des géants de Canaan condamnera le peuple à errer dans le
désert pendant 40 ans et, seuls de cette génération éprouvée, Josué et Caleb
pourront entrer dans la terre promise offerte par Dieu vers 2540 depuis le
péché d’Adam.
Les personnages de premier plan du récit
de la Genèse sont les acteurs d’une mise en scène organisée par le Dieu
créateur. Chacun d’eux transmet, dans un but prophétique ou pas, une leçon, et
cette idée de spectacle a été confirmée par l’apôtre Paul qui dit dans 1
Cor.4:9 : « Car Dieu, ce me
semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort
en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et
aux hommes. » Depuis, la messagère du Seigneur, Ellen G.White, a écrit son
célèbre livre intitulé « la Tragédie des Siècles ». L’idée du « spectacle » est donc confirmée,
mais après les « vedettes, les stars » du saint livre, c’est au tour
de chacun de nous de jouer son propre rôle, sachant qu’instruits par leurs
expériences, nous sommes placés dans le devoir d’imiter leurs bonnes œuvres,
sans reproduire leurs erreurs. Pour nous, comme pour Daniel (Mon Juge est
Dieu), Dieu reste « notre Juge », compâtissant, certes, mais
« Le Juge » qui ne fait d’exception pour personne.
L’expérience de l’Israël national juif
est désastreuse, mais elle ne l’est pas plus que celle de la foi chrétienne de
notre ère qui s’achève dans une apostasie généralisée. Il ne faut pas s’étonner
de cette ressemblance, car l’Israël de l’ancienne alliance n’était qu’un
microcosme, un échantillon, des êtres humains qui peuplent toute la terre.
C’est pourquoi la vraie foi y était aussi rare que dans la nouvelle alliance
bâtie sur le Sauveur et « Témoin
Fidèle » Jésus-Christ.
De
la Bible en général
Toute la Bible, dictée puis inspirée par
Dieu à ses serviteurs humains, porte des leçons prophétiques ; de Genèse à
Apocalypse. Les acteurs choisis par Dieu nous sont présentés tels qu’ils sont
réellement dans leur véritable nature. Mais pour construire des messages
prophétiques dans ce spectacle perpétuel, le Dieu créateur devient
l’Organisateur des événements. Après la sortie d’Egypte, Dieu donne à Israël
l’aspect libre de sa loi céleste pendant 300 ans, le temps des
« juges » qui s’achève vers 2840. Et dans cette liberté, le retour
vers le péché, oblige Dieu à punir « sept fois » son peuple qu’il
livre en dernier aux Philistins, leurs ennemis héréditaires. Et « sept
fois », il suscite des « libérateurs ». La Bible dit que, dans
cette époque, « chacun faisait ce
qu’il voulait ». Et ce temps de totale liberté fut nécessaire pour que
le fruit porté par chacun soit révélé. Il en est de même dans notre « temps de la fin ». Ces trois cent
ans de liberté marqués par le retour constant des Hébreux au péché, Dieu nous
propose de les comparer avec les trois cent ans de la vie du juste Hénoc qu’il
nous présente en modèle exemplaire de ses élus, en disant : « Hénoc marcha trois cent ans avec Dieu, puis
il ne fut plus car Dieu le prit » ; avec lui, en le faisant
entrer en premier dans son éternité comme, après lui, Moïse et Elie, et les
saints ressuscités à la mort de Jésus, avant tous les autres élus, dont les
apôtres de Jésus-Christ ; ils seront tous transmués ou ressuscités au
dernier jour.
Après celui des « juges »,
vint le temps des rois et là encore, Dieu donne à ses deux premiers acteurs un
rôle prophétique qui vient confirmer le message de la progression du mal vers le bien final soit, de la
nuit, ou ténèbres, vers la lumière. C’est ainsi que ces deux hommes, Saül et
David, prophétisent le projet global du plan du salut préparé pour les élus
terrestres, soit les deux phases ou deux saintes alliances successives.
Relève-le avec moi, David devient roi uniquement à la mort du roi Saül, de même
que la mort de l’ancienne alliance perpétuelle permet au Christ d’instaurer sa
nouvelle alliance, son règne et sa domination éternelle.
J’ai déjà évoqué ce sujet, mais je le
rappelle, les monarchies terrestres n’ont pas de légitimité divine car les
Hébreux ont demandé à Dieu d’avoir un roi « comme les autres nations » terrestres, elles,
« païennes ». Ce qui signifie que le modèle de ces rois est du type
des valeurs sataniques et non divines. Autant, pour Dieu, le roi est doux,
humble de cœur, plein d’abnégation et de compassion, se faisant le serviteur de
tous, autant celui du diable est dur, orgueilleux, égoïste et méprisant, et il
exige d’être servi par tous. Blessé injustement par son rejet de la part de son
peuple, Dieu a exaucé sa demande et pour son malheur, il lui a donné un roi
selon les critères du diable et toutes ses injustices. Dès lors, pour son
peuple Israël, mais lui seul, la
royauté a obtenu sa divine légitimité.
La parole verbale ou écrite est le moyen
d’échange entre deux personnes individuelles.
La Bible est la parole de Dieu dans le sens où pour transmettre ses
leçons à ses créatures terrestres, Dieu a rassemblé des témoignages dictés ou
inspirés à ses serviteurs ; témoignages triés, sélectionnés et regroupés
par lui au fil du temps. Il ne faut pas qu’on s’étonne en relevant
l’imperfection de la justice établie sur la terre, car coupés de Dieu, les
hommes ne peuvent établir leur justice que sur la lettre de la loi. Or, Dieu
nous dit par Jésus que « la lettre
tue mais l’esprit vivifie », cette lettre. Les écritures saintes de la
Bible ne peuvent donc qu’être des « témoins »
comme l’indique Apo.11:3 mais en aucun cas, des « juges ». En
reconnaissant que la lettre de la loi est incapable de rendre un juste
jugement, Dieu fait apparaître une vérité qui repose uniquement sur la nature
divine de sa personne. Il peut seul rendre un juste jugement, car sa capacité
d’analyser les pensées secrètes de l’esprit de ses créatures lui permet de
connaître les motivations de ceux qu’il juge, choses cachées et ignorées par
les autres créatures. La Bible ne propose donc que la base des témoignages
utilisés pour le jugement. Pendant les « mille ans » du jugement céleste, les saints élus vont accéder
aux motivations des âmes jugées. Avec Jésus-Christ, ils pourront ainsi rendre
un jugement parfait rendu nécessaire puisque le verdict final établit la
longueur du temps de souffrance subie dans la seconde mort. Cette connaissance
de la motivation réelle du coupable nous permet de mieux comprendre la clémence
de Dieu envers Caïn, le premier meurtrier terrestre. Selon le seul témoignage
présenté en lettre dans la Bible, Caïn fut poussé vers la jalousie par le choix
de Dieu de bénir l’offrande d’Abel et de dédaigner celle de Caïn, sans que ce
dernier connaisse la raison de cette différence qui était spirituelle et encore
ignorée. Les choses sont ainsi, la vie est constituée par d’innombrables
paramètres et conditions que Dieu seul peut identifier et juger en connaissance
de cause. Ceci dit, la Bible reste pour les hommes, le seul livre qui présente
en lettres les bases de la loi qui juge leurs actions, en attendant qu’au ciel
leurs pensées secrètes soient révélées aux saints élus. Or le rôle de la lettre
est de condamner ou juger l’action. C’est pourquoi, dans son Apocalypse, Jésus
rappelle aux hommes l’importance de leurs « œuvres » et il parle rarement de leur foi. Dans Jac.2:17,
l’apôtre Jacques a rappelé que « sans
les œuvres la foi est morte », aussi confirmant cet avis, Jésus ne
parle que des « œuvres »
bonnes ou mauvaises engendrées par la foi. Et pour être engendrées par la foi,
ces œuvres sont exclusivement celles que la Bible enseigne au titre de lois
divines. Les bonnes actions prisées par l’église catholique ne sont pas prises
en compte, car ce sont des œuvres de caractère et d’inspiration humanistes.
Au temps de la fin, la Bible est
totalement méprisée et la société humaine présente un aspect mystificateur
mensonger globalisé. C’est alors que le mot « vérité » qui caractérise la sainte Bible parole du Dieu
vivant, et plus largement, son projet global universel, prend toute son
importance. Car le mépris de cette unique « vérité » conduit l’humanité à se construire sur les mensonges
dans tous les domaines relationnels, profanes, religieux, politiques ou
économiques.
Cet article étant rédigé le sabbat du 14
Août 2021, demain soit, le 15 Août, en grands rassemblements, les victimes
trompées par la fausse religion vont rendre hommage à la mystification satanique
la plus réussie de sa carrière, depuis son utilisation du « serpent » comme médium en « Eden » : son apparition sous
l’image de la « vierge Marie ». La vraie, elle, n’était plus vierge,
puisqu’après Jésus, elle a enfanté des fils et des filles ; frères et
sœurs de Jésus. Mais le mensonge a la vie dure et il résiste même aux meilleurs
arguments bibliques. Qu’importe, après ce 15 Août, il ne restera à cet outrage,
au plus, que huit célébrations pour irriter Dieu et attiser sa juste colère qui
retombera sur les têtes des coupables. Relevons que dans cette apparition, des
enfants ont été choisis pour authentifier la vision de la « vierge ».
Sont-ils aussi innocents qu’on le dit et le prétend ? Nés pécheurs,
l’innocence leur est imputée à tort, mais on ne peut pas pour autant les
accuser de complicité. La vision reçue par ces enfants était bien réelle, mais
le diable aussi est un esprit rebelle bien réel et Jésus-Christ lui a consacré
beaucoup de ses paroles pour avertir ses serviteurs à son sujet. L’histoire
témoigne de son pouvoir séducteur trompeur qui conduit à la « seconde mort » ses victimes
séduites et trompées. L’adoration du diable à travers l’église catholique
papale et romaine est dénoncée par Dieu, dans ce verset
d’Apo.13:4 : « Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il
avait donné l'autorité à la bête
; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut
combattre contre elle ? ». En réalité, ce n’est qu’après la fin de
cette « adoration » de
« la bête » contraignante
et persécutrice des vrais saints élus de Jésus-Christ que, dans un temps de
tolérance que les circonstances lui ont imposé, cette adoration s’est prolongée
par le moyen séducteur des apparitions de la « vierge »
diabolique ; une « femme »
pour remplacer le « serpent »
après que le « serpent »
ait séduit la « femme » qui
a séduit son époux. Le principe reste le même et il est toujours aussi
efficace.
L’heure
du dernier choix
Cette étude des révélations divines
s’achève sur l’analyse du livre de la Genèse qui nous a révélé qui est Dieu
sous tous ses aspects de caractère. Nous venons de voir comment il est résolu
dans son exigence d’obéissance de la part de ses créatures en soumettant Abram
à une épreuve de foi hors norme alors qu’il était âgé de presque cent
ans ; cette exigence divine n’est donc plus à démontrer.
A
l’heure du dernier choix proposé par Dieu depuis le printemps 1843, et plus
précisément exigée depuis le 22 Octobre 1844, l’observation du sabbat est
requise par Dieu comme preuve de l’amour qui lui est rendu par ses véritables
saints élus. La situation spirituelle universelle se présente ainsi sous la
forme d’une seule question qui est adressée à l’ensemble des membres des
organisations religieuses, chrétiennes, exclusivement.
La question qui tue ou fait vivre
éternellement
Un empereur, un roi, ou un pape, est-il
habilité et autorisé à changer les paroles prononcées et écrites par Dieu, ou
sous sa dictée comme le fit Moïse ?
Ayant tout prévu, même cette question,
Jésus a donné par avance sa réponse, en disant dans Mat.5:17-18 : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir
la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour
accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne
passeront point, il ne disparaîtra pas
de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit
arrivé. » Le même Jésus a aussi annoncé que ses paroles qu’il a dites
nous jugeront, dans Jean 12:47 à 49 : « Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi
qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le
monde. Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui
le jugera au dernier jour. Car je n'ai point parlé de moi-même ; mais le
Père, qui m'a envoyé, m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer.»
Telle est la conception que Dieu se fait
de sa loi. Mais Dan.7:25 a révélé que l’intention
de la « changer » devait apparaître dans l’ère chrétienne, en
disant au sujet du papisme catholique romain : « Il prononcera des paroles contre le Très Haut, il opprimera les saints
du Très-Haut, et il espérera changer les
temps et la loi ; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un
temps, des temps, et la moitié d'un temps. » Un outrage qui cessera et qu’il saura
justement punir selon le verset 26 qui suit : « Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera
détruite et anéantie pour toujours. » Ces « temps » ou années prophétiques annoncent son règne persécuteur
accompli pendant 1260 années, depuis 538 jusqu’en 1798.
Ce « jugement »
s’accomplit en plusieurs phases.
La première phase est
préparatoire ; c’est l’œuvre de la séparation
et de la sanctification de la foi « adventiste » instaurée par Dieu
depuis le printemps 1843. L’adventisme est séparé
des religions catholiques et protestantes. Dans Apocalypse, cette phase
concerne les époques « Sardes,
Philadelphie et Laodicée » dans Apo.3:1-7-14.
La deuxième phase est
exécutoire : « on lui ôtera sa
domination ». C’est le retour glorieux de Jésus-Christ attendu pour le
printemps 2030. Les élus adventistes entrent dans l’éternité séparés des rebelles catholiques,
protestants et adventistes indignes qui meurent sur la terre. L’action
s’accomplit sur la fin de l’époque « Laodicée »
d’Apo.3:14.
La troisième phase est celle du jugement
des morts déchus, mis en action par les élus entrés dans le royaume céleste de
Dieu. Les victimes sont devenues les juges et de manière séparée, la vie de chacun des rebelles est jugée et une sentence
finale proportionnelle à leur culpabilité est prononcée. Ces sentences
déterminent la longueur du temps des « tourments »
que provoquera l’action de leur « seconde
mort ». Dans Apocalypse, ce thème est le sujet d’Apo.4 ; 11:18 et
20:4 ; ceci depuis Dan.7:9-10.
En quatrième, sur la fin du septième
millénaire, le grand sabbat pour Dieu et ses élus en Christ, vient la phase
exécutive des sentences rendues par Christ et ses élus. Sur la terre du péché
où ils sont ressuscités, les rebelles condamnés sont anéantis, « pour toujours », par « le feu de la seconde mort ». Dans Apocalypse, ce jugement exécutif ou
« jugement dernier » est le thème d’Apo.20:11 à 15.
A
l’heure du dernier choix, se séparent
définitivement deux conceptions religieuses inconciliables, car extrêmement opposées
l’une à l’autre. Les élus du Christ entendent sa voix et s’adaptent à ses
exigences du temps où il leur parle et les appelle. Dans l’autre position, se
trouvent les chrétiens qui suivent des traditions religieusement établies
depuis des siècles comme si la vérité était une question de temps et non
d’intelligence, de raisonnement et de témoignage. Ces gens n’ont pas compris ce
que représente « la nouvelle
alliance » annoncée par le prophète Jérémie dans Jér.31:31 à
34 : « Voici, les jours
viennent, dit YaHWéH, où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda
une alliance nouvelle, non comme l'alliance que je traitai avec leurs pères, le
jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d'Égypte,
alliance qu'ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit YaHWéH. Mais
voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, après ces jours-là, dit
YaHWéH : Je mettrai ma loi au dedans
d'eux, je l'écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront
mon peuple. Celui-ci n'enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en
disant : Connaissez YaHWéH ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit
jusqu'au plus grand, dit YaHWéH ; Car je
pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché.
» Comment Dieu peut-il réussir à « écrire dans le cœur » de
l’homme l’amour de sa sainte loi, chose que n’avait pas réussi à obtenir la
norme de l’ancienne alliance ? La réponse à cette question, et unique
différence des deux alliances, vient sous l’aspect de la démonstration de
l’amour divin accompli par la mort expiatoire du substitut Jésus-Christ en
lequel il s’est incarné et révélé. Or la mort de Jésus n’est pas venue mettre
fin à l’obéissance mais au contraire, elle a donné aux élus des raisons de se
montrer encore plus obéissants envers le Dieu capable d’aimer aussi fortement.
Et quand il gagne le cœur de l’homme, le but recherché par Dieu est
atteint ; il obtient un élu apte et digne de partager son éternité.
Le dernier message que Dieu t’a présenté
dans cet ouvrage est le sujet de la
séparation. C’est le point vital qui fait toute la différence entre l’élu
et l’appelé. Dans sa nature normale, l’homme n’aime pas être dérangé dans ses
habitudes et ses conceptions des choses. Cependant, ce dérangement est rendu
nécessaire puisqu’habitué au mensonge établi, pour devenir son élu, l’homme
doit être arraché et détourné pour s’adapter à la vérité que Dieu lui montre.
C’est alors que la séparation d’avec ce
et ceux que Dieu n’approuve pas est rendue nécessaire. L’élu doit démontrer sa capacité à remettre
en cause concrètement ses idées, ses habitudes, et ses liens charnels avec des
êtres dont le destin ne sera jamais la vie éternelle.
Pour les élus, la priorité religieuse
est verticale ; le but est de créer un lien solide avec le Dieu créateur,
fut-ce au détriment des relations humaines. Pour les déchus, la religion est
horizontale ; ils donnent priorité au lien établi avec les autres humains,
serait-ce au détriment de Dieu.
L’adventisme du
septième jour : une séparation, un nom, une histoire
Les derniers élus de la foi chrétienne
sont rassemblés spirituellement pour former l’Israël des « 12 tribus » d’Apo.7. Leur sélection
s’est accomplie par une suite d’épreuves de foi basées sur l’intérêt manifesté
pour la parole prophétique qui annonce dans Dan.8:14 la date 1843. Elle devait
marquer la reprise en main par Dieu du christianisme, jusque-là représenté par
la foi catholique depuis 538 et par la foi protestante issue du temps de la
Réforme depuis 1170. Le verset de Dan.8:14 fut interprété comme annonçant le
retour glorieux du Christ, son avènement qui provoqua son
« attente », en latin « adventus » d’où le nom adventiste
qui fut donné à l’expérience et ses adeptes entre 1843 et 1844. En apparence, ce message ne parlait pas du sabbat,
mais en apparence seulement, car le retour du Christ va marquer l’entrée dans
le septième millénaire soit, le grand sabbat prophétisé, chaque semaine, par le
sabbat du septième jour : le samedi des Juifs. Ignorant ce lien, les
premiers adventistes n’ont découvert l’importance que Dieu donne au sabbat
qu’après ce temps d’épreuve. Et quand ils l’ont compris, les pionniers
enseignaient fermement la vérité du sabbat rappelée dans le nom de l’église
formée, « du septième jour ». Mais avec le temps, les héritiers de
l’œuvre n’ont plus donné au sabbat l’importance que Dieu lui donne, ceci en
rattachant son exigibilité au temps du retour de Jésus-Christ au lieu de la
rattacher à la date 1843 indiquée par la prophétie de Daniel. Repousser à plus
tard une exigence divine aussi fondamentale a constitué une faute dont la
conséquence a été, en 1994, le rejet par Dieu de l’organisation et de ses
membres qu’il a livrés au camp rebelle déjà condamné par lui depuis 1843. Cette
triste expérience et cet échec de la dernière institution officielle de la foi
chrétienne témoigne de cette incapacité du faux christianisme à accepter la séparation des liens humains.
L’abscence d’amour pour la vérité divine et donc pour Dieu lui-même est en
cause, et c’est là, l’ultime leçon de l’histoire de la foi chrétienne que je
peux t'expliquer, pour t’enseigner et t’avertir, au nom du Dieu Tout-Puissant,
YaHWéH-Micaël-Jésus-Christ.
Enfin, toujours dans ce même thème, parce
qu’il m’a coûté le prix d’une pénible séparation spirituelle, je te rappelle ce
verset de Matt.10:37 et, parce que les versets qui le précèdent résument
clairement le caractère séparateur de la véritable foi chrétienne, je les
mentionne tous du verset 34 au verset 38 :
«
Ne croyez pas que je sois venu apporter
la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car
je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa
mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l'homme aura pour
ennemis les gens de sa maison. Celui qui
aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus
que moi n'est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me
suit pas, n'est pas digne de moi.» Ce verset 37 justifie la bénédiction
d’Abraham ; il témoigna qu’il aimait Dieu plus que son fils charnel. Et en
rappelant son devoir à un frère adventiste, en lui citant ce verset, nos routes
se sont séparées et j’ai reçu de la part de Dieu une bénédiction particulière.
Je fus alors traité par ce « frère » de fanatique et depuis cette
expérience, il avait suivi la voie traditionnelle adventiste. Lui qui m’avait
fait découvrir l’adventisme et les bienfaits du végétarisme est mort ensuite de
la maladie d’Alseimer, alors que je suis encore en bonne santé, vivant et actif
au service de mon Dieu, âgé de 77 ans, et n’ayant recours ni aux docteurs, ni
aux médicaments. Au Dieu créateur et ses précieux conseils en revient toute la
gloire. En vérité !
Pour résumer l’histoire de l’adventisme il faut retenir les faits suivants. Sous
ce nom « adventiste », Dieu regroupe ses derniers saints après une
longue domination de la foi catholique qui a légitimé, religieusement, le dimanche établi sous son nom païen « jour
du soleil invaincu » par Constantin 1er le 7 Mars 321. Mais les
premiers adventistes étaient des protestants ou des catholiques qui honoraient
dévôtement le dimanche chrétien hérité. Ils furent donc sélectionnés par Dieu
par leur comportement ayant été réjouis par le retour de Jésus-Christ qui leur
fut annoncé successivement pour le printemps 1843 et le 22 Octobre 1844. Ce
n’est qu’après cette sélection, que la lumière du sabbat leur fut présentée.
Aussi, leurs interprétations des prophéties de Daniel et Apocalypse
comportaient d’énormes erreurs que je rectifie dans cet ouvrage. Sans la
connaissance du sabbat, les pionniers ont construit la théorie du jugement dit
« investigatif » qu’ils n’ont jamais su remettre en cause ; même
après que la lumière sur le sabbat leur a été donnée. Pour ceux qui l’ignorent,
je rappelle que selon cette théorie, depuis 1843, puis 1844, dans le ciel Jésus
examine les livres des témoignages pour sélectionner ses derniers élus qui
doivent être sauvés. Pourtant, l’identification claire du péché du dimanche
donnait un sens précis au message de Dan.8:14, même sous sa forme mal traduite
de « purification du sanctuaire ». Et cette mauvaise traduction
créait des controverses insolubles, car cette expression concernait en premier,
l’accomplissement par la mort expiatoire de Jésus-Christ selon
Héb.9:23 : « Il était donc
nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette
manière, que les choses célestes
elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là. Car Christ n'est pas entré dans un sanctuaire fait de main d'homme, en
imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de
comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu.» Ainsi, tout ce
qui devait être purifié dans le ciel, le fut par la mort de Jésus-Christ :
le jugement investigatif n’a donc plus aucun sens logique. Après la mort et la
résurrection de Jésus, aucun péché ni pécheur n’entre au ciel pour le souiller
de nouveau, car Jésus a nettoyé son aire céleste en chassant, vers la terre,
Satan et ses partisans angéliques, selon Apo.12:7 à 12 et surtout au verset
9 : « Et il fut précipité, le grand
dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la
terre, il fut précipité sur la terre,
et ses anges furent précipités avec lui. »
La seconde erreur de l’adventisme officiel est
venue, elle aussi, de l’ignorance originelle du rôle du sabbat et elle a pris
une grande importance beaucoup plus tard. Les adventistes ont abusivement fixé
leur attention sur le temps de la dernière, l’utime, épreuve de foi qui ne
concernera en réalité que ceux qui seront encore vivants au temps du vrai
retour de Jésus-Christ. En particulier, ils ont, à tort, pensé que le dimanche
deviendrait « la marque de la bête »
uniquement à l’heure de cette dernière épreuve, et c’est ce qui explique la
recherche de l’amitié avec des pratiquants du dimanche maudit par Dieu, en
réalité, depuis son origine. La preuve que j’en donne est l’existence des
« sept trompettes » d’Apo.8, 9 et 11 dont les six premières
avertissent après 321, pendant toute l’ère chrétienne, le peuple de sa pratique
du péché du dimanche condamné par Dieu. Ce que Dan.8:12 avait déjà révélé en
disant : « L'armée fut
livrée avec le sacrifice perpétuel, à
cause du péché ; la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses
entreprises. » Ce « péché » était déjà, la pratique
du dimanche hérité civilement de Constantin 1er depuis 321 et
justifié religieusement par la Rome papale depuis 538, « la
marque de la bête » citée dans Apo.13:15 ; 14:9-11 ;
16:2. En 1995, après avoir manifesté un rejet de la lumière prophétique que
j’ai proposée entre 1982 et 1991, l’adventisme officiel a commis la grave faute
de faire alliance avec les ennemis déclarés et révélés de Dieu. L’exemple des
nombreux reproches que Dieu a adressés a l’ancien Israël pour ses alliances
avec l’Egypte, image symbolique du péché type, est, dans cette action,
entièrement ignoré ; ce qui rend la faute adventiste encore plus grande.
En fait, dès la prise de conscience du
rôle du sabbat et de l’importance qu’il lui donne au titre de Dieu créateur, le
peuple adventiste aurait dû identifier clairement ses ennemis religieux et se
garder de toute alliance fraternelle avec eux. Car, le sabbat du samedi étant le « sceau du Dieu vivant » d’Apo.7:2 soit,
la marque royale du Dieu créateur, son adversaire, le dimanche, ne pouvait qu’être « la marque de la bête » d’Apo.13:15.
Je rappelle ici que les causes de la
chute de l’adventisme officiel institutionnel sont multiples, mais les
principales et les plus graves concernent le refus des lumières apportées sur
la véritable traduction de Daniel 8:14 et le mépris manifesté envers la toute nouvelle
explication de Daniel 12 dont la leçon consiste à mettre en évidence la
légitimité divine de l’adventisme du 7e jour. Vient ensuite la faute
de ne pas avoir placé leur espérance dans le retour de Jésus-Christ annoncé
pour 1994 ; comme les pionniers de l’œuvre l’avaient fait en 1843 et 1844.
Les
principaux jugements de Dieu
Sa création de la terre et des cieux
achevée, au sixième jour Dieu installe l’homme sur la terre. Et c’est à cause
du comportement désobéissant de l’humanité, donc du péché, que Dieu va la
soumettre, successivement, au cours de son histoire de sept mille années, à ses
nombreux jugements. A chacun de ces jugements des changements sont apportés et
perçus de manière concrète et visible. Les dérives suivies par l’humanité
nécessitent ces interventions divines qui ont pour but de la replacer sur le
chemin de vérité approuvé par son souverain jugement.
Les
jugements de l’ancienne alliance.
1er jugement : Dieu juge
le péché commis par Eve et Adam, qui sont maudits et chassés du « Jardin d’Eden ».
2ème jugement : Dieu
détruit l’humanité rebelle par les eaux du « déluge » mondial.
3ème jugement : Dieu sépare les hommes par des langues
différentes après leur élévation de la « tour de Babel ».
4ème jugement : Dieu
fait alliance avec Abram qui devient ensuite Abraham. En ce temps, Dieu détruit
Sodome et Gomorrhe, les villes où se
pratique le péché extrême ; l’odieuse et abominable « connaissance ».
5ème jugement : Dieu
délivre Israël de l’esclavage de l’Egypte, Israël devient une nation libre et
indépendante à laquelle Dieu présente ses lois.
6ème jugement : Pendant
300 ans, sous sa direction et par l’action de 7 juges libérateurs, Dieu délivre
Israël envahi par ses ennemis à cause du péché.
7ème jugement : A la
demande du peuple, et pour sa malédiction, Dieu est remplacé par les rois
terrestres et leurs longues dynasties (Rois de Juda et rois d’Israël).
8ème jugement : Israël
est déporté à Babylone.
9ème jugement : Israël
rejette le divin « Messie » Jésus – Fin de l’ancienne alliance. La
nouvelle alliance commence sur des bases doctrinales parfaites.
10ème jugement : L’Etat
national d’Israël est détruit par les Romains en 70.
Les
jugements de la nouvelle alliance.
Ils sont cités dans Apocalypse par les
« sept trompettes ».
1er jugement : Invasions
barbares après 321 entre 395 et 538.
2ème jugement :
Instauration du régime religieux papal dominateur en 538.
3ème jugement : les
Guerres de Religions : elles opposent les Catholiques aux protestants
réformateurs désapprouvés par Dieu : « les hypocrites » de Dan.11:34.
4ème jugement :
L’athéisme révolutionnaire français renverse la monarchie et met fin au
despotisme catholique romain.
5ème jugement :
1843-1844 et 1994.
–
Le début : Le décret de Dan.8:14 entre en application – il exige
l’achèvement de l’œuvre engagée par la Réforme depuis Pierre Valdo, le parfait
exemple, depuis 1170. La foi protestante tombe et l’adventisme naît
victorieusement : La pratique religieuse du dimanche romain est condamnée
et celle du sabbat du samedi est justifiée et, exigée par Dieu en Jésus-Christ
depuis 1843. L’œuvre de réforme est ainsi complétée et achevée.
– La fin : « vomie » par Jésus, elle meurt
institutionnellement en 1994, conformément au message adressé à « Laodicée ». Le jugement de Dieu a
commencé par sa maison soumise à une épreuve de foi prophétique fatale.
Désapprouvée, l’ex-élue rejoint le camp des rebelles catholiques et
protestants.
6ème jugement : La
« 6ème trompette »
s’accomplit sous la forme de la Troisième Guerre Mondiale, cette fois
nucléaire, décrite dans Dan.11:40 à 45. Les survivants organisent l’ultime
gouvernement universel et rendent le repos du premier jour obligatoire par un
décret. En conséquence, le repos du sabbat du septième jour, le samedi, est
prohibé, interdit sous peine de sanctions sociales dans un premier temps, puis,
finalement, puni de mort par un nouveau décret.
7ème jugement : précédé
par le temps des sept derniers fléaux décrits dans Apo.16, au printemps 2030,
le retour glorieux du Christ met fin à la présence de la civilisation terrestre
humaine. L’humanité est exterminée. Seul, Satan, va rester prisonnier sur la
terre désolée, « l’abîme » d’Apo.20, pendant « mille ans ».
8ème jugement : Enlevés
au ciel par Jésus-Christ, ses élus procèdent au jugement des méchants morts.
C’est le jugement cité dans Apo.11:18.
9ème jugement : Le
jugement dernier ; les méchants morts sont ressuscités pour subir la norme
de la « seconde mort » due
à « l’étang de feu » qui
recouvre la terre et consume avec eux toute trace des œuvres dues au péché.
10ème jugement : La
terre et les cieux souillés sont renouvelés et glorifiés. Bienvenue aux élus dans le nouveau royaume
éternel de Dieu !
Divine
d’A à Z, d’Aleph à Tav, d’alpha à oméga
La Bible n’a rien de commun avec les
autres livres écrits par les êtres humains si ce n’est son aspect visuel de
surface. Car en réalité, nous ne voyons que sa surface que nous lisons selon
des conventions d’écritures propres aux langues de l’Hébreu et du Grec, dans
lesquelles les textes originaux nous ont été transmis. Mais dans sa rédaction
de la Bible, Moïse a utilisé l’Hébreu archaïque dont les lettres de l’alphabet
étaient différentes des lettres actuelles, elles ont été remplacées lettre pour
lettre pendant l’exil à Babylone, sans poser de problèmes. Mais les lettres
étaient collées les unes contre les autres sans espacer les mots, ce qui n’en
facilitait pas la lecture. Mais derrière cet inconvénient se trouve l’avantage
de former des mots différents en fonction du choix de la lettre choisie pour
marquer son commencement. La chose est possible et elle a été démontrée ce qui
prouve que la Bible est réellement bien au-dessus des possibilités de
l’imagination et de la réalisation humaines. Seules, la pensée et la mémoire du
Dieu créateur illimité peuvent avoir conçu une telle œuvre. Car ce constat de
lectures multiples de la Bible révèle que chaque mot qui y apparaît a été
choisi et inspiré par Dieu aux divers écrivains de ses livres au cours du temps
jusqu’au dernier, sa Révélation ou Apocalypse.
Vers 1890, un mathématicien russe Yvan
Panin a démontré l’existence de figures numériques dans divers aspects de la
construction des textes bibliques. Car l’hébreu et le grec ont en commun le
fait que les lettres de leurs alphabets sont aussi utilisées comme chiffres et
nombres. Les démonstrations faites par Yvan Panin ont considérablement aggravé
la culpabilité des hommes qui ne prennent pas la Bible de Dieu au sérieux. Car
si ces découvertes n’ont pas d’incidence pour rendre les hommes capables
d’aimer Dieu, elles leur enlèvent néanmoins toute légitimité de ne pas croire à
son existence. Yvan Panin a démontré combien le chiffre « sept »
était omniprésent dans toute la construction de la Bible et ceci
particulièrement dans le tout premier verset de celle-ci, dans Gen.1:1. Ayant
moi-même démontré que le sabbat du septième jour est le « sceau du Dieu vivant » d’Apo.7:2,
cet ouvrage ne fait donc que confirmer des évidences découvertes par ce génial
mathématicien qui a offert aux scientifiques exigeants, de son temps et du
nôtre, des preuves scientifiques incontestables.
Depuis Yvan Panin, l’informatique
moderne a analysé les 304805 signes des lettres qui composent l’Ecriture de la
seule ancienne alliance et un logiciel propose des lectures différentes
innombrables en mettant chaque lettre sur un immense damier dont les possibilités
d’alignements commencent avec une seule ligne horizontale des 304805 lettres
jusqu’à obtenir au final, une seule ligne verticale de ces 304805
lettres ; et entre ces deux alignements extrêmes toutes les innombrables
combinaisons intermédiaires. On y découvre des messages concernant le monde
terrestre, ses événements internationaux et les noms des personnes anciennes et
modernes et les possibilités sont immenses car le seul impératif est de
conserver un espace identique (de 1 à n…) entre chaque lettre des mots formés.
En plus des alignements horizontaux et verticaux, il y a la multitude des
alignements obliques, de haut en bas et de bas en haut, de droite à gauche et
de gauche à droite.
C’est pourquoi, prenant l’image de
l’océan, je confirme que notre connaissance de la Bible est du niveau de sa
surface. Ce qui a été caché, sera révélé aux élus pendant l’éternité dans
laquelle ils vont entrer. Et Dieu étonnera encore ses bien-aimés par son
immense puissance illimitée.
Ces éblouissantes démonstrations sont
hélas incapables de changer les cœurs des êtres humains afin qu’ils parviennent
à aimer Dieu « de tout leur cœur, de
toute leur âme, de toute leur force, de toute leur pensée
» (Deu.6:5 ; Mat.22:37) ; selon sa juste demande. L’expérience
terrestre l’aura prouvé, les reproches, les réprimandes, et les punitions ne
changent pas les hommes, c’est pourquoi, le projet salvateur de Dieu repose
depuis le commencement de la vie libre sur ce verset : « l’amour parfait bannit la crainte »
(1 Jean 4:18). La sélection des élus repose sur leur démonstration d’un amour
parfait pour Dieu, leur Père céleste. Dans cet « amour parfait », il n’est plus besoin de loi, ni de
commandements, et le premier qui ait compris cette chose fut le vieil Hénoc qui
montra à Dieu son amour en « marchant
avec » lui, soucieux de ne rien faire pour lui déplaire. Car obéir
c’est aimer et aimer consiste à obéir dans le but de donner le plaisir et la
joie à l’être aimé. Dans sa perfection divine, Jésus est venu à son tour
confirmer cette leçon d’amour « véritable »
après les premiers modèles humains, Abraham, Moïse, Elie, Daniel, Job et
beaucoup d’autres dont Dieu connaît seul les noms.
Les
déformations dues au temps
Il n’est pas sur
terre, une seule langue qui n’ait pas subie des évolutions et des
transformations causées par l’esprit pervers de l’humanité. Et en la matière,
l’Hébreu n’a pas échappé à cette perversion humaine en sorte que le texte
hébreu que nous tenons pour original, n’est déjà plus que l’original des écrits
de Moïse dans un état partiellement déformé. Je dois cette découverte aux
travaux d’Ivan Panin et au fait que dans la version du texte hébreu qu’il
utilisa en 1890, dans Gen.1:1, il numérise le mot Dieu par le terme hébreu
« élohim ». En hébreu, « élohim » est le pluriel d’« éloha »
qui signifie dieu au singulier. Une troisième forme existe : « Él ».
Elle est utilisée pour rattacher le mot Dieu à des noms : Daniel ;
Samuel ; Béthel ; etc … Ces termes désignant le vrai Dieu reçoivent
dans nos traductions une majuscule pour marquer la différence entre le vrai
Dieu et les faux dieux païens des humains.
La Bible souligne avec raison et
insistance le fait que Dieu est « un » ce qui fait de lui un
« éloha », le seul vrai « éloha ». C’est pourquoi, en
s’attribuant le mot « élohim » pluriel, dans Genèse 1 et ailleurs,
Dieu nous adresse un message par lequel il revendique à juste titre d’être déjà
Père de multitudes de vies qui préexistent à la création de notre système ou
dimension terrestre, et de toutes les vies qui vont apparaître sur la terre.
Ces vies célestes déjà créées étaient déjà divisées par le péché apparu chez sa
première créature libre. En se désignant par le mot « élohim », le
Dieu créateur affirme son autorité sur tout ce qui vit et qui est né de lui.
C’est à ce titre qu’il pourra plus tard, en Jésus-Christ, porter les péchés de
la multitude de ses élus et sauver, par sa seule mort expiatoire, des
multitudes de vies humaines. Le mot « élohim », pluriel, désigne donc
Dieu dans son pouvoir créateur de tout ce qui vit. Ce terme prophétise
également les rôles multiples qu’il va tenir dans son projet de salut dans
lequel il est déjà principalement et successivement, « Père, Fils et Saint-Esprit » qui
agira après le baptême pour purifier et sanctifier la vie de ses élus. Ce pluriel
concerne également les divers noms que Dieu va porter : Micaël pour ses
anges ; Jésus-Christ pour ses élus humains rachetés par son sang.
Pour exemple des déformations dues à la
perversion humaine je donne celui du verbe « bénir », exprimé en
hébreu par la racine « brq » et dont le choix des voyelles utilisées
va finir par se traduire par « bénir » ou « maudire ».
Cette déformation perverse déforme le sens du message concernant Job, auquel sa
femme dit réellement « bénis Dieu et
meurs », et non, « maudit
Dieu et meurs », comme les traducteurs le proposent. Autre exemple de
changement pervers insidieux, en langue française l’expression
« certainement » qui signifie à l’origine de façon certaine et
absolue a pris dans la pensée humaine le sens de « peut-être »,
totalement contraire. Et ce dernier exemple mérite d’être cité car il va
prendre de l’importance et porter de graves conséquences. Dans le dictionnaire
« petit Larousse » j’ai relevé un changement concernant la définition
du mot « dimanche ». Présenté comme premier jour de la semaine dans
la version 1980, il est devenu le septième jour dans la version de l’année
suivante. Les enfants du Dieu de vérité doivent donc se méfier des conventions
évolutives établies par les hommes car de son côté, contrairement à eux, le
grand Dieu créateur ne change pas et ses valeurs ne varient pas, de même que
l’ordre des choses et du temps qu’il a établis dès sa fondation du monde.
Les œuvres perverses de l’humanité ont
marqué jusqu’au texte hébreu de la Bible, où des voyelles sont injustement
attribuées sans conséquences pour le salut, mais pour protéger sa version
officielle, Dieu a préparé par la méthode numérique, le moyen d’identifier le
vrai texte du faux. Ce qui nous permettra de vérifier et de constater l’existence
de nombreuses figures numériques qui caractérisent uniquement la version
biblique authentique, dans l’hébreu comme dans le grec dont les signes n’ont
pas été modifiés depuis le 2ème siècle avant Jésus-Christ.
L’Esprit
restaure la vérité sur la justification par la foi (par sa foi)
Je viens d’évoquer les déformations du
texte biblique ; choses dues aux multiples traducteurs des écrits
originaux. Pour éclairer son peuple du temps de la fin, l’Esprit de vérité
restaure sa vérité, en dirigeant l’esprit de ses élus vers les textes où des
déformations importantes demeurent encore. C’est ce qui vient de s’accomplir en
ce sabbat du 4 Septembre 2021 au point que je lui ai donné le nom de
« sabbat cristal ». J’avais laissé le choix du thème à étudier à une
sœur rwandaise avec laquelle nous partageons en ligne le déroulement de nos
sabbats. Elle a proposé « la justification par la foi ». L’étude nous
a apporté de réelles importantes découvertes qui rendent très claire la
compréhension de ce sujet.
Dans la Bible, dans 1 Pi.1:7, l’Esprit
symbolise la foi par l’or purifié : « afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable, qui
cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et
l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra ». Nous comprenons déjà par
cette comparaison que la foi, la vraie, est une chose extrêmement rare, on
trouve partout des caillous et des pierres, ce qui n’est pas le cas de l’or.
Ensuite, de verset en verset, nous avons
en premier retenu que : « sans
la foi il est impossible d’être agréable à Dieu », selon
Héb.11:6 : « Or sans la foi il
est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s'approche de
Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le
cherchent. » Deux enseignements sont rattachés à la foi : la
croyance à son existence, mais aussi, la certitude qu’il bénit « ceux qui le cherchent »,
sincèrement, détail important sur lequel il ne peut être trompé. Et puisque le
but de la foi est de lui être agréable, l’élu va répondre à l’amour de Dieu en
obéissant à toutes ses ordonnances et commandements qu’il présente au nom même
de son amour pour ses créatures. Le fruit de ce lien d’amour, qui unit tel un
aimant ceux qui s’aiment et aiment Dieu en Christ, nous est présenté dans le
célèbre enseignement cité dans 1 Cor.13 qui décrit le véritable amour agréable
à Dieu. A la suite de cette lecture, j’ai pensé au non moins célèbre message
donné dans HabaKuk 2:4 : « … le
juste vivra par sa foi ». Mais, dans ce verset la traduction proposée
par Louis Segond nous dit : « Voici,
son âme s'est enflée, elle n'est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa
foi. » Depuis longtemps, ce
verset me posait un problème que je n’avais pas tenté de résoudre. Comment un
homme « enflé » d’orgueil
peut-il être jugé « juste »
par Dieu ? Lui qui, selon Pro.3:34, Jac.4:6 et 1 Pierre 5:5, « résiste aux orgueilleux, mais fait grâce aux
humbles » ? La solution est apparue en retrouvant dans le texte hébreu
le mot « incrédule » à la
place du mot « enflée »
cité chez Segond et avec surprise nous avons trouvé, dans une version Vigouroux
« catholique », la bonne et si logique traduction qui rend le message
de l’Esprit parfaitement clair. Car, en effet, l’Esprit inspire à Habakuk un
message dans un style déjà inspiré au roi Salomon dans la forme de ses
proverbes dans lesquels il met en opposition des paramètres de contraires
absolus ; ici, dans Habakuk, « l’incrédulité »
et « la foi ». Et selon
Vigouroux et la Vulgate latine base de sa traduction, le verset se lit
ainsi : « Voici, celui qui est
incrédule n'a(ura) pas (une) l'âme droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. » En
imputant les deux parties du verset au même sujet, Louis Segond déforme le
message de l’Esprit et ses lecteurs sont empêchés de comprendre le vrai message
donné par Dieu. La chose étant réparée, nous allons maintenant découvrir
comment Habakuk décrit de manière précise les épreuves
« adventistes » de 1843-1844, de 1994, et de l’ultime date qui
concerne le vrai retour final du Christ, le printemps 2030. En effet, cette
récente nouvelle lumière qui fixe le retour du Christ pour 2030 nous permet de
mieux comprendre et d’authentifier les expériences adventistes successives déjà
confirmées, dans Apo.10:6-7, par l’expression : « il n’y aura plus de délai…mais le mystère de Dieu s’accomplira ».
Pour cette démonstration, je reprends le texte d’Habakuk 2 depuis son
commencement, en intercalant, les commentaires explicatifs.
Version L.Segond modifiée par mes soins
Verset 1 : « Je serai à mon poste, et je me tiendrai sur la tour ; je veillerai,
pour voir ce que YaHWéH me dira, et ce que je répliquerai dans mon
argumentation. »
Relève l’attitude de « l’attente »
du prophète qui va caractériser l’épreuve adventiste, l’Esprit nous
disant dans le message de Dan.12:12: « Bienheureux celui qui attendra
jusqu’à 1335 jours ». Pour bien comprendre, le sens de cette « argumentation » nous est donné dans
le chapitre précédant où le problème soulevé par Habakuk est la prolongation de
la prospérité des méchants sur la terre : « Videra-t-il pour cela son filet, et égorgera-t-il toujours les nations,
sans épargner ? » (Hab 1:17). Dans cette réflexion et ce
questionnement, Habakuk image le comportement de tous les hommes qui font le
même constat jusqu’à la fin du monde. Aussi, Dieu va présenter sa réponse en
suggérant prophétiquement le sujet du retour de Jésus-Christ, qui mettra fin,
définitivement, à la domination des méchants, méprisants, incrédules, infidèles
et rebelles.
Verset 2 : « YaHWéH m'adressa la parole, et il dit : Écris la prophétie : grave-la
sur des tables, afin qu'on la lise couramment. »
Entre 1831 et 1844, William Miller présenta
des tableaux récapitulant ses annonces qui prophétisaient le retour de
Jésus-Christ pour le printemps 1843 premièrement, puis pour l’automne 1844.
Entre 1982 et 1994, j’ai également proposé et propose encore aux adventistes et
aux autres humains, sur quatre tableaux, le résumé des nouvelles lumières
prophétiques inspirées par le Seigneur de la Vérité pour notre « temps de la fin ». Si les
conséquences réelles rattachées à cette épreuve de 1994 n’ont été comprises
qu’après le temps marqué, comme ce fut le cas en 1844, la date et son calcul
sont à ce jour authentifiés par l’Esprit du Dieu vivant.
Verset 3 : « Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, »
Ce temps fixé par Dieu est révélé depuis
2018. Ciblant, la date du retour de Jésus-Christ, ce temps fixé est le
printemps 2030.
« Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; »
Le retour du Christ vainqueur
s’accomplira en son heure, et la prophétie qui l’annonce « ne mentira pas ». Jésus-Christ reviendra
avec certitude au printemps 2030.
« Si elle tarde, attends-la, car elle s'accomplira, elle s'accomplira
certainement. »
Si la date a été fixée par Dieu, pour lui, le
vrai retour du Christ s’accomplira à cette heure fixée qu’il était seul à
connaître jusqu’en 2018. Le retard suggéré, « si elle tarde », ne peut donc que concerner les hommes, car
Dieu se réserve le droit d’utiliser des fausses annonces du retour de
Jésus-Christ qui vont lui permettre d’éprouver, successivement, en 1843, 1844,
1994 et jusqu’en notre temps final, la foi des chrétiens qui se réclament de
son salut, ce qui lui permet de sélectionner ses élus. Ces fausses annonces
anticipées du retour de Jésus-Christ sont utilisées par Dieu, pour séparer jusqu’à la fin du
monde, « le bon grain de l’ivraie,
les brebis des boucs », les fidèles des infidèles, « les croyants des incrédules », les
élus des déchus.
Le verset confirme le paramètre de « l’attente » adventiste qui reste un
élément descriptif des derniers saints mis à part et scellés par la pratique du
véritable sabbat du septième jour depuis l’automne 1844, terme de la seconde
épreuve adventiste. Dans ce verset, l’Esprit insiste sur la notion de certitude qui caractérise ce retour du
Christ vainqueur, libérateur et vengeur.
Version Vigouroux
Verset 4 : « Voici, celui qui est incrédule n'a(ura) pas (une) l'âme droite en lui ;
mais le juste vivra par sa foi. »
Ce message révèle le jugement que Dieu porte
sur les humains soumis aux quatre épreuves adventistes rattachées aux dates
1843, 1844, 1994 et 2030. Le verdict de Dieu est tranchant dans chacune des
époques. Par l’annonce prophétique Dieu démasque les chrétiens « hypocrites » qui révèlent leur nature
« incrédule », en méprisant
les annonces prophétiques de ses élus messagers soit, de ses prophètes. En
opposé absolu, l’élu donne gloire à Dieu en recevant ses messages prophétiques
et en obéissant aux nouvelles directives qu’ils révèlent. Cette obéissance,
jugée par Dieu, « agréable »,
est, parallèlement, jugée digne de conserver la justice imputée au nom de
Jésus-Christ.
Seule, cette foi obéissante « par
amour » pour Dieu est jugée digne d’entrer dans l’éternité qui vient. Seul
celui que le sang du Christ lave de ses péchés est sauvé « par sa
foi ». Car la réponse de la foi est personnelle, c’est
pourquoi Jésus adresse ses messages, individuellement, à ses élus,
exemple : Matt.24:13 : « Mais
celui qui persévérera jusqu'à
la fin sera sauvé ». La foi peut
devenir collective si elle répond à une seule et même norme. Mais,
attention ! Les revendications humaines sont trompeuses, car Jésus seul
décide qui doit être sauvé ou perdu selon son jugement de la foi démontrée par
les candidats désireux d’entrer au ciel.
En résumé, dans ces versets d’Habakuk,
l’Esprit révèle et confirme le lien étroit et inséparable de « la foi »
et « des œuvres » qu’elle
engendre ; chose déjà soulevée par l’apôtre Jacques (Jac.2:17 :
« Il en est ainsi de la foi: si elle
n'a pas les œuvres, elle est morte en elle-même ».) ; ce qui
implique le fait que dès le commencement de l’évangélisation, le sujet de la
foi était mal compris et mal interprété. Certains, comme aujourd’hui, ne
lui rattachaient que l’aspect croyance, en ignorant le témoignage des œuvres
qui lui donnent sa valeur et sa vie. Le comportement des hommes, auxquels Dieu
fait connaître ses annonces du retour de Jésus-Christ, révèle la véritable
nature de leur foi. Et à l’heure où Dieu déverse sa grande lumière sur ses
derniers serviteurs, il n’y a plus d’excuse pour celui qui ne comprend pas les
exigences nouvelles instaurées par Dieu depuis 1843. Le salut par grâce se
prolonge, mais depuis cette date, il ne profite qu’aux élus sélectionnés par
Jésus-Christ, par le témoignage des démonstrations réelles de l’amour qu’ils
lui rendent. Dans un premier temps, le sabbat a été le signe de cette
bénédiction divine, mais depuis 1844, il n’a jamais suffi
à lui seul, car l’amour de sa vérité prophétique, révélée entre 1843 et
jusqu’en 2030, a toujours été, lui aussi, exigé par Dieu. En fait, les
nouvelles lumières reçues depuis 2018 ont un lien étroit avec le sabbat du
septième jour qui est devenu l’image prophétique du septième millénaire qui
commencera au retour de Jésus-Christ au printemps 2030. Depuis 2018, « la
justification par la foi » se concrétise et profite aux appelés qui
deviennent des élus en manifestant leur amour pour Dieu et toutes ses lumières anciennes
et nouvelles révélées au nom de Jésus-Christ comme l’enseigne Matt.13:52 :
« Et il leur dit: C'est pourquoi,
tout scribe instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un
maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses
anciennes ». Celui qui aime Dieu ne peut qu’aimer découvrir ses
projets et ses secrets restés longtemps cachés et ignorés des humains.
Habakuk et la première venue du Messie
Cette prophétie a également trouvé un
accomplissement, pour l’Israël national juif, auquel elle annonçait la première
venue du Messie. Le temps de cette venue était fixé et annoncé dans Dan.9:25.
Et la clé de son calcul, se trouvait dans le livre d’Esdras, au chapitre 7. Il
se trouve que les Juifs rangeaient le livre de Daniel parmi les livres historiques,
et il précédait le livre d’Esdras. Mais de la sorte son rôle prophétique était
réduit et moins visible pour le lecteur. Jésus fut le premier prophète qui
attira l’attention de ses apôtres et ses disciples sur les prophéties de
Daniel.
Le retard annoncé, « si elle tarde, attends-la », eut aussi son accomplissement,
car les Juifs attendaient un messie vengeur et libérateur des Romains, en
s’appuyant sur Esaie 61 où l’Esprit dit au sujet du Christ dans le
verset 1 : « L'esprit du Seigneur,
YaHWéH, est sur moi, Car YaHWéH m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux
malheureux; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour
proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance; ».
Dans le verset 2, l’Esprit précise : « Pour publier une année de grâce
de YaHWéH, et un jour de vengeance
de notre Dieu ; Pour consoler tous les affligés ; ». Les Juifs ne
savaient pas qu’entre « l’année de
grâce » et « le jour de
vengeance », 2000 ans devaient encore s’écouler pour conduire le peuple
au retour du Christ vainqueur, libérateur et vengeur, selon Esaie 61:2. Cette
leçon apparaît clairement dans le témoignage cité dans Luc 4:16 à 21 : « Il se rendit à Nazareth, où il avait été
élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il
se leva pour faire la lecture, et on lui
remit le livre du prophète Ésaïe. L'ayant déroulé, il trouva l'endroit où il
était écrit : L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour
annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui
ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles
le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une
année de grâce du Seigneur. Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur,
et s'assit.» En stoppant ici sa lecture, il confirma que sa première venue
ne concernait que cette « année de grâce » annoncée par
le prophète Esaie. Le verset 21 poursuit, disant : « Tous ceux qui se trouvaient dans la
synagogue avaient les regards fixés sur lui.
Alors il commença à leur dire : Aujourd'hui cette parole de l'Écriture,
que vous venez d'entendre, est accomplie. » Le « jour
de vengeance » ignoré et non lu était fixé par Dieu, pour le
printemps 2030, pour sa seconde venue, cette fois, dans toute sa puissance
divine. Mais avant ce retour, la prophétie d’Habakuk devait s’accomplir en
« tardant », par les
épreuves « adventistes », en 1843-1844 et 1994, comme nous venons de
le voir.
La dédicace finale
Regarder la
vérité en face
Au
printemps 2021, début de l’année divine, l’humanité occidentale riche mais
faussement chrétienne vient de faire la démonstration de sa volonté de
préserver la vie des personnes âgées, serait-ce au prix d’une ruine économique
nationale. C’est pourquoi, Dieu va la livrer à la Troisième Guerre Mondiale qui
va emporter des multitudes de vies de personnes de tous âges, sachant qu’il
n’existe contre ce deuxième châtiment divin, ni remède, ni vaccin. Devant nous,
dans 8 années, se trouvera l’an 6000 de la création terrestre dont la fin sera
marquée par le retour de Jésus-Christ. Triomphal et victorieux, il conduira ses
rachetés, ses élus vivants et ceux qu’il va ressusciter, dans son royaume des
cieux et il détruira toute vie humaine sur la terre sur laquelle, il laissera
seul, isolé dans les ténèbres, l’ange rebelle du commencement, Satan, le
diable.
La
foi au principe des 6000 ans est indispensable pour accepter ce programme. Les calculs
précis à partir des chiffres donnés dans la Bible ont été rendus impossibles à
cause d’un « flou » concernant la date de naissance d’Abraham (une
seule date pour les trois fils de Térach : Gen.11:26). Mais,
l’enchaînement des successions des générations humaines depuis Adam jusqu’au
retour du Christ confirme l’approche de ce chiffre 6000. En donnant notre foi à
ce chiffre rond, précis, nous imputons ce choix à un être
« intelligent » soit, au Dieu créateur source de toute intelligence
et de vie. Selon le principe du « sabbat » cité dans son quatrième
commandement, Dieu a donné à l’homme « six jours » et six mille ans
pour faire tout son ouvrage, mais le septième jour et le septième millénaire
sont des temps de repos « sanctifiés » (mis à part) pour Dieu et ses
élus.
Le
contenu de cet ouvrage a démontré que la foi agréable à Dieu est construite par
un comportement « intelligent ou
sage » de ses élus qui tirent profit
de tout ce que Dieu dit, prophétise ou pense (voir Daniel 12:3 : « Et les sages brilleront comme la splendeur
de l'étendue, et ceux qui ont enseigné la justice à la multitude, comme les
étoiles, à toujours et à perpétuité ». Agissant ainsi, ils justifient
le choix de Dieu de les faire bénéficier de sa justice rédemptrice manifestée
en Jésus-Christ.
Pour
clore cet ouvrage, juste avant le drame qui vient, je tiens à dédicacer, à mon
tour, à tous les vrais enfants de Dieu qui le liront, et l’accueilleront avec
foi et joie, ce verset de Jean 16:33 qui m’a été dédicacé par deux sources
différentes à l’occasion de mon baptême le 14 Juin 1980 ; l’un sur mon
certificat de baptême de la part de l’institution, l’autre sur la préface du
livre « Jésus-Christ » qui me fut offert dans cette occasion par mon
compagnon de service de l’époque, presqu’à l’âge où Jésus a offert sa vie en
sacrifice : « Je vous ai dit ces
choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le
monde ; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde ».
Samuel,
le bienheureux serviteur de Jésus-Christ, « En vérité » !
Le dernier appel
A
l’heure où j’écris ce message, fin 2021, le monde jouit encore d’une paix
religieuse universelle appréciable et appréciée. Pourtant, me fondant sur ma
connaissance des révélations prophétiques décryptées préparées par Dieu,
j’affirme, sans le moindre doute, qu’une Guerre Mondiale effroyable est en
préparation et en voie de s’accomplir dans les 3 à 5 années qui viennent. En la
présentant sous le nom symbolique de « sixième
trompette » dans Apo.9, l’Esprit nous rappelle que déjà cinq terribles
châtiments sont déjà venus punir l’abandon de la fidélité envers son saint
sabbat et ses autres ordonnances irrespectées depuis le 7 Mars 321. Ces
châtiments du Dieu immortel se sont étendus sur 1600 ans d’histoires humaines
organisées sur un programme divin religieux. Son sixième châtiment vient pour
avertir, une dernière fois, la chrétienté coupable d’infidélité envers lui. En
dehors de Dieu et de son projet salvateur, la vie humaine n’a aucun sens. C’est
pourquoi, les « trompettes »
ayant un caractère graduel révélé par analogie dans Lévitique 26, l’intensité
meurtrière de la « sixième »
va atteindre des sommets d’horreurs que l’humanité a longtemps craints et
redoutés. La « sixième trompette »
concerne l’ultime Guerre Mondiale qui va anéantir des multitudes d’êtres
humains, « le tiers des hommes »
selon Apo.9:15. Et cette proportion peut littérallement être atteinte dans une
guerre où vont s’affronter 200 000 000 de combattants professionnels
armés, formés et équipés, selon la précision donnée dans Apo.9:16 : «
Le nombre des cavaliers de l'armée était
de deux myriades de myriades : j'en entendis le nombre » ; soit, 2 x
10000 x 10000. Avant ce dernier conflit, au cours du 20ème siècle,
les deux guerres mondiales de 1914-1918 et 1939-1945 ont été des signes
annonciateurs du grand châtiment qui vient pour mettre fin au temps des nations
libres et indépendantes. Dieu n’a pas prévu de villes refuges pour ses élus,
mais il nous a laissé des indications suffisamment claires pour que nous
fuyions les zones ciblées en priorité par sa divine colère. Il dirigera les
coups qui doivent être portés par des êtres humains appelés pour cette tâche.
Mais aucun d’eux ne sera l’un de ses élus. Les rebelles incrédules ou
incroyants dispersés sur toute la terre seront les instruments et des victimes
de sa divine colère. La Seconde Guerre Mondiale a opposé des peuples
occidentaux dont les religions étaient chrétiennes et concurrentes. Mais dans
la Troisième qui vient, le mobile des affrontements sera essentiellement
religieux, opposant des religions concurrentes qui n’ont jamais été
doctrinalement compatibles les unes avec les autres. Seuls, la paix et le
commerce ont laissé croître cette illusion. Mais à l’heure choisie par Dieu,
selon Apo.7:2-3, l’universalité démoniaque retenue par les anges de Dieu va
être libérée pour « faire du mal à
la terre et à la mer » soit, les symboles étant décodés, « pour faire du mal » « aux
Protestants et aux Catholiques » infidèles envers Jésus-Christ. Très
logiquement, la foi chrétienne infidèle constitue la cible principale de la
colère du juste Juge Jésus-Christ ; de même que dans l’ancienne alliance,
Israël fut puni pour ses infidélités constantes jusqu’à sa destruction
nationale en l’an 70. En parallèle avec cette « sixième trompette », la prophétie de Dan.11:40 à 45, confirme,
en évoquant « trois rois »,
l’implication des trois religions du monothéisme : le catholicisme
européen, l’islam arabe et maghrébin, et l’orthodoxie russe. Le conflit
s’achève par un renversement de la situation dû à l’intervention du
protestantisme américain, non nommé comme roi, mais suggéré, au titre d’ennemi
potentiel traditionnel de la Russie. L’élimination des puissances concurrentes
lui ouvre l’accès à sa dernière domination au titre de « la bête
qui monte de la terre », décrite dans Apo.13:11. Précisons que dans ce
contexte final, la foi protestante américaine est devenue minoritaire, la foi
catholique romaine étant elle majoritaire, à cause des immigrations hispaniques
successives. En 2022, son président d’origine irlandaise est lui-même
catholique, comme John Kennedy le président assassiné.
Dans
Apo.18:4, en Dieu Tout-puissant, Jésus-Christ ordonne à tous ceux qui croient
et espèrent en lui, ses élus, de « sortir
de Babylone la Grande ». Identifiée avec preuves dans cet ouvrage à
l’église catholique papale romaine, « Babylone »
est jugée et condamnée à cause de « ses
péchés ». Par héritage historique de « ses péchés », la culpabilité du catholicisme s’étend aux
Protestants et aux Orthodoxes qui justifient par leur pratique religieuse, le
repos dominical hérité de Rome. La sortie de Babylone implique l’abandon de
« ses péchés », dont le
plus important, parce que Dieu en fait une « marque » identifiante : le jour du repos hebdomadaire,
premier jour de la semaine de l’ordre divin, le dimanche romain.
Dans ce
message, vu l’urgence du temps, je presse les fils et filles de Dieu, de
quitter la zone nord de la France centrée sur sa capitale, Paris. Car elle sera
bientôt frappée par la colère de Dieu, subissant le « feu du ciel », cette fois nucléaire, comme la ville de « Sodome » à laquelle il la compare,
dans sa Révélation, dans Apo.11:8. Il la désigne également par le nom « Egypte », image symbolique du
« péché », à cause de
l’attitude rebelle de son engagement irréligieux qui s’oppose à Dieu, à l’image
du pharaon du récit historique de l’Exode du peuple Hébreu. En situation de
guerre, les routes coupées et interdites, il sera impossible de quitter la zone
ciblée et d’échapper au drame mortel.
Samuel serviteur du Dieu-vivant, Jésus-Christ
Ceux qui
vont vouloir découvrir, en premier, ce qui se présente à la fin du présent
ouvrage, auront de la peine à comprendre pourquoi je suis aussi convaincu du
caractère irrévocable de l’imminente destruction de la France et de l’Europe.
Mais ceux qui l’auront lu, depuis son début jusqu’à sa fin, auront recueilli,
en cours de lecture, les preuves qui s’amoncellent, continuellement, au point
de leur permettre de partager, finalement, l’inébranlable conviction que
l’Esprit de Dieu a bâti en moi et en tous ceux qui lui appartiennent ; en
vérité. A LUI revient toute la GLOIRE.
Les
mauvaises surprises ne seront la part que de ceux qui s’entêtent à ne pas
vouloir reconnaître sa puissance inégalable, les plus nombreux, et sa capacité
pour conduire toute chose selon son projet jusqu’à son parfait accomplissement.
Je
referme ici cet ouvrage, mais l’inspiration que Jésus continue de me donner,
est relevée et consignée perpétuellement sous la forme de messages présentés
dans l’ouvrage « La manne céleste
des derniers marcheurs adventistes ».