La lettre tue mais l’Esprit vivifie

 

Ce dernier chapitre vient compléter le décryptage de la Révélation Apocalypse. En effet, je viens de présenter les codes bibliques qui permettent d’identifier les symboles que Dieu utilise dans ses prophéties, mais alors que leur but est de révéler son exigence du retour du sabbat depuis 1843-1844, le mot sabbat n’apparaît pas une seule fois dans ces textes prophétiques de Daniel ou d’Apocalypse. Il y est toujours suggéré mais non cité clairement. La raison de ne pas le nommer clairement est que la pratique du sabbat est une normalité de base de la foi chrétienne apostolique, car chacun peut constater que le sujet du sabbat n’a jamais été sujet de controverse entre les Juifs et les premiers apôtres, disciples de Jésus-Christ. Pour autant, le diable n’a pas cessé de l’attaquer, en incitant, en premiers les Juifs à le « souiller », puis en seconds les Chrétiens, en le faisant totalement « ignorer ». Pour parvenir à ce résultat, il a inspiré de fausses traductions des textes originaux qui le mentionnaient. Aussi, cette présentation de la vérité divine ne serait pas complète sans la dénonciation de ces odieux méfaits, dont les victimes sont, en premier, Dieu en Jésus-Christ, puis ceux à qui sa mort expiatoire aurait pu offrir la vie éternelle.

J’affirme, devant Dieu, qu’il n’existe dans les écrits de l’ancienne et de la nouvelle alliance, soit, la Bible toute entière, aucun verset qui enseigne un changement du statut du sabbat du quatrième de ses dix commandements ; de plus, sanctifié par Dieu, dès le début de sa création de notre monde terrestre.

Depuis l’apostasie protestante due à l’entrée en application du décret de Daniel 8:14, au printemps 1843 jusqu’à aujourd’hui, la lecture de la Bible tue. Je le précise, ce n’est pas la Bible qui tue volontairement, c’est l’usage qui en est fait à partir d’erreurs de traductions qui apparaissent dans les versions traduites des textes originaux « hébreux et grecs » ; mais c’est surtout aussi un problème dû à de mauvaises interprétations. Dieu confirme lui-même la chose, en image, dans Apo.9:11 : « Elles avaient sur elles comme roi l'ange de l'abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon ». Je rappelle ici le message caché dans ce verset : « Abbadon et Apollyon » signifient, « en hébreu et en grec » : Destructeur. « L’ange de l’abîme » détruit la foi en utilisant les « deux témoins » bibliques d’Apo.11:3.

Egalement, depuis 1843, les faux croyants ont commis deux erreurs dans leur lecture du témoignage historique de la Bible. La première est d’avoir donné plus d’importance à la naissance de Jésus-Christ qu’à sa mort et la seconde renforce cette erreur, en donnant plus d’importance à sa résurrection qu’à sa mort. Cette double erreur témoigne contre eux, car la démonstration de l’amour de Dieu pour ses créatures repose, essentiellement, sur sa décision volontaire de donner, en Christ, sa vie pour le rachat de ses élus. Donner la priorité à la résurrection de Jésus consiste à déformer le projet salvateur de Dieu, et cela porte pour les coupables la conséquence de se couper de lui et de rompre son alliance sainte, juste et bonne. La victoire du Christ repose sur son acceptation de la mort, sa résurrection n’est que l’heureuse et juste conséquence de sa perfection divine.

 

Colossiens 2:16-17 : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats : c'était l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ.»

Ce verset est souvent utilisé pour justifier l’arrêt de la pratique du « sabbat » hebdomadaire.  Deux raisons condamnent ce choix. La première est que l’expression « des sabbats » désigne « les sabbats » occasionnés par les « fêtes » religieuses annuelles ordonnées par Dieu dans Lévitique 23. Il s’agit de « sabbats » mouvants qui se placent au commencement  et parfois à la fin du temps des « fêtes » religieuses. Ils sont évoqués par l’expression « vous ne ferez aucune œuvre servile en ce jour-là ». Ils n’ont de rapport avec « le sabbat » hebdomadaire que leur nom « sabbat » qui signifie « cesser, se reposer » et qui apparaît pour la première fois dans Gen.2:2 : « Dieu se reposa ». Il faut d’ailleurs relever que le mot « sabbat » cité dans le texte hébreu du quatrième commandement  n’apparaît pas dans la traduction L.Segond qui le désigne, uniquement, sous le nom de « jour du repos » ou « septième jour ». Cependant il y reprend sa racine du verbe cité dans Gen.2:2 : « le repos » soit, « le sabbat » que nomme clairement la version J.N.Darby de la Bible.

La deuxième raison est la suivante : Paul a dit au sujet « des fêtes  et des sabbats » qu’ils sont des « ombres des choses à venir » soit, des choses qui prophétisent une réalité qui allait ou va venir. En supposant que le « sabbat du septième jour » soit concerné dans ce verset, il reste une « ombre à venir » jusqu’à l’arrivée du septième millénaire qu’il prophétise. La mort de Jésus-Christ a révélé le sens du « sabbat du septième jour » qui prophétise, à cause de sa victoire sur le péché et la mort, les « mille ans » célestes pendant lesquels ses élus jugeront les morts terrestres et célestes déchus.

Dans ce verset, « les fêtes, les nouvelles lunes » et leurs « sabbats » étaient rattachées à l’existence de la forme nationale de l’Israël de l’ancienne alliance. En instaurant, par sa mort, la nouvelle alliance, Jésus-Christ a rendu ces choses prophétiques inutiles ; elles devaient cesser et disparaître comme une « ombre » qui s’efface devant la réalité de son ministère terrestre accompli. Alors que le « sabbat » hebdomadaire attend, lui, la venue du septième millénaire pour rencontrer sa réalité prophétisée et perdre son utilité.

Paul cite également « le manger et le boire ». En fidèle serviteur, il sait que Dieu s’est exprimé sur ces choses dans Lévitique 11 et Deutéronome 14 où il prescrit les aliments purs autorisés et les impurs interdits. Les propos de Paul ne visent pas à contester ces ordonnances divines mais uniquement les opinions humaines (que personne…) exprimées sur ce sujet qu’il va développer dans Romains 14 et 1 Cor.8 où sa pensée apparaît plus clairement. Le sujet concerne les aliments sacrifiés aux idoles et aux fausses divinités. Il rappelle aux élus qui forment l’Israël spirituel de Dieu, leurs devoirs envers lui, disant dans 1 Cor.10:31 : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu ». Dieu, est-il glorifié par ceux qui ignorent et méprisent ses ordonnances révélées sur ces sujets ?

 

C’est Jacques, le frère de Jésus qui s’exprime au nom des apôtres au sujet de la circoncision, dans Actes 15:19-20-21 : « C'est pourquoi moi, je suis d'avis de ne pas inquiéter ceux des nations qui se tournent vers Dieu, mais de leur écrire qu'ils s'abstiennent des souillures des idoles, et de la fornication, et de ce qui est étouffé, et du sang ; car Moïse, dès les générations anciennes, a dans chaque ville ceux qui le prêchent, étant lu dans les synagogues chaque sabbat ».

Souvent utilisés pour justifier la liberté des païens convertis envers le sabbat, ces versets constituent au contraire la meilleure preuve de sa pratique encouragée et enseignée par les apôtres. En effet, Jacques estime qu’il n’est pas utile de leur imposer la circoncision et il résume les principes essentiels car l’enseignement religieux approfondi leur sera présenté quand ils se rendront « chaque sabbat » dans les synagogues juives de leurs localités.

 

Autre prétexte servant à justifier la cessation du classement pur et impur des aliments : la vision donnée à Pierre dans Actes 10. Son explication est développée dans Actes 11 où il identifie les « animaux impurs » de la vision aux « hommes » païens venus le prier de se rendre chez le centurion romain « Corneille ». Dans cette vision, Dieu image la nature impure des païens qui ne le servent pas et servent de fausses divinités. Cependant la mort et la résurrection de Jésus-Christ apporte un grand changement pour eux, car la porte de la grâce leur est ouverte par la foi au sacrifice expiatoire de Jésus-Christ. C’est par cette vision que Dieu enseigne à Pierre cette nouveauté. En conséquence, le classement pur et impur établi par Dieu, dans Lévitique 11, demeure et se prolonge jusqu’à la fin du monde. Sauf que, depuis 1843, avec le décret de Dan.8:14, l’alimentation des êtres humains reprend la norme de la « sanctification » originelle établie et ordonnée dans Gen.1:29 : « Et Dieu dit : Voici, je vous ai donné toute plante portant semence, qui est sur la face de toute la terre, et tout arbre dans lequel il y a un fruit d'arbre, portant semence ; cela vous sera pour nourriture ».

Jésus a donné sa vie dans la torture physique et mentale pour sauver ses élus. Ne doute pas du très haut niveau de sainteté que cette mort passionnée exige en retour de la part de celui ou celle qu’il sauve. En vérité !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le temps terrestre de Jésus-Christ

 

La perle du sabbat du 20 Mars 2021

Dès le début de mon ministère, j’étais convaincu, et je l’ai chanté, que « Jésus est né au printemps ». En ce sabbat du 20 Mars 2021, l’équinoxe du printemps s’est situé à 10h 37mn au début d’une réunion spirituelle. L’Esprit m’a conduit alors à rechercher les preuves de ce qui n’était jusque là qu’une simple conviction de foi. Un calendrier juif nous a permis de situer le moment de l’équinoxe du printemps de l’année – 6 avant notre datation officielle chrétienne de la naissance de notre Sauveur, au « sabbat » du 21 Mars.

Pourquoi l’an – 6 ?

Parce que notre datation officielle de la naissance de Jésus-Christ a été construite sur deux erreurs. C’est seulement au 6ème siècle de notre ère, que le moine catholique Denys-le-petit s’est attaché à établir un calendrier. A défaut de précisions bibliques ou historiques, il a placé cette naissance sur la date de la mort du roi Hérode qu’il a placée en 753 de la fondation de Rome. Depuis les historiens ont confirmé une erreur de 4 années dans son calcul ; ce qui place la mort d’Hérode en 749 de la fondation de Rome. Mais, Jésus est né avant la mort d’Hérode et Matt.2:16 nous apporte une précision qui chiffre à « deux ans » l’âge de Jésus au moment du « massacre des innocents » ordonné par le roi Hérode irrité, parce qu’il souffrait et sentait venir la mort qui allait l’arracher aux jouissances du pouvoir. Le détail est important, car le texte précise, « deux ans, selon la date dont il s’était soigneusement enquis auprès des mages ». Ajouté aux quatre ans de l’erreur précédente, l’an – 6, ou 747 de la fondation de Rome, est établie bibliquement.

L’équinoxe du printemps de l’an – 6

Tombant sur un sabbat, en cette année – 6, la Bible nous apprend qu’un ange s’est présenté à des « bergers qui veillaient leurs troupeaux ». Le sabbat interdit le commerce mais pas la garde et le soin donné aux animaux ; Jésus l’a confirmé en disant : « lequel d’entre vous s’il a une brebis qui tombe dans une fosse ne vient pas l’en délivrer, même un jour de sabbat ? ». Ainsi par un ange, la naissance du « Bon Berger », sauveur et guide des brebis humaines fut annoncée, en premier, aux bergers humains gardiens protecteurs des brebis animales. L’ange précisa : « … car aujourd'hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur ». Cet « aujourd'hui » était donc le jour du sabbat et l’annonce étant faite de nuit, la naissance de Jésus se situe entre 18 heures, début du sabbat, et l’heure nocturne de l’annonciation faite par l’ange aux bergers. Nous devons maintenant établir l’heure précise ou, dans le cadran horaire d’Israël, l’équinoxe du printemps de l’année – 6 s’est accompli. Mais cela n’est pas encore possible car nous ne disposons d’aucun renseignement sur cette époque.

La naissance de Jésus un jour de sabbat rend le projet salvateur divin lumineux et parfaitement logique. Jésus a déclaré être lui, le « Fils de l’Homme », « le Maître du sabbat ». Car le sabbat est provisoire et son utilité se prolonge jusqu’au jour de sa seconde venue, cette fois puissante et glorieuse. Jésus donne au sabbat tout son sens puisqu’il prophétise le repos du septième millénaire gagné pour ses seuls élus par sa victoire sur le péché et sur la mort.

Pour marquer son entrée dans l’âge adulte, âgé de « douze ans », Jésus intervient spirituellement auprès des religieux qu’il questionne au sujet du Messie annoncé dans les saintes Ecritures. Séparé de ses parents qui le cherchent pendant trois jours, il témoigne de son indépendance divine et de sa conscience de sa mission en faveur des humains terrestres.

Vient ensuite le temps de son ministère terrestre actif et officiel. Les enseignements de Daniel 9:27 le présente sous la forme d’une « alliance » d’ «une semaine » qui symbolise sept années comprises entre l’automne 26 et l’automne 33. Entre ces deux automnes, se trouve, en position centrale, le printemps et la fête de Pâque de l’année 30 où, à 15 heures, « au milieu de la semaine » pascale, le mercredi 3 Avril 30 Jésus-Christ a fait « cesser le sacrifice et l’offrande » animaliers du rite hébreu, en offrant sa vie pour expier les péchés de ses seuls élus. Le jour de sa mort, Jésus était âgé de 35 ans et 13 jours. Mourant victorieux sur le péché et sur la mort, Jésus pouvait remettre son esprit à Dieu, disant : « Tout est accompli ». Sa victoire sur la mort a été confirmée ensuite par sa résurrection. Il a ainsi accompagné et instruit ses apôtres et ses disciples jusqu’à ce que, sous leurs regards, il est monté au ciel avant la fête de Pentecôte, selon le témoignage donné dans Actes 1 :1 à 11. Mais les anges préparèrent en cette occasion l’annonce de son retour glorieux, disant : « Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous ici, regardant vers le ciel ? Ce Jésus, qui a été élevé d'avec vous dans le ciel, viendra de la même manière que vous l'avez vu s'en allant au ciel ». A Pentecôte, il a commencé son ministère céleste de « Saint-Esprit » qui lui permet d’agir jusqu’à la fin du monde, au même moment, dans l’esprit de chacun de ses élus dispersés sur la terre. C’est alors que son nom prophétisé dans Esa.7:14, 8:8 et Matt.1:23, « Emmanuel » qui signifie, « Dieu avec nous », prend, encore plus, son véritable sens.

Les précisions apportées dans ce document constituent des récompenses que Jésus donne à ses élus en signe d’appréciation de leur démonstration de foi. C’est ainsi que la date de sa mort nous permet de connaître et de partager avec lui celle de son retour final glorieux qu’il a programmé pour le premier jour du printemps de l’année 2030 ; soit, 2000 ans après le printemps de sa crucifixion du 3 Avril 30.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sainteté et sanctification

 

La sainteté et la sanctification sont inséparables et conditions du salut offert par Dieu en Jésus-Christ. Paul le rappelle dans Héb.12:14 : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ».

Ce concept divin de « sanctification » doit être parfaitement compris car il concerne « tout ce qui appartient à Dieu » et comme tous les propriétaires, il ne se laisse pas déposséder sans conséquence pour ceux qui osent le faire. Or, inutile de recenser et d’établir la liste des choses qui lui appartiennent ; Créateur de la vie et de tout ce qu’elle contient, tout lui appartient. Il a donc droit de vie et de mort sur toutes ses créatures vivantes. Cependant laissant à toutes, le droit de vivre avec lui ou de mourir sans lui, ses élus le rejoignent par un choix libre et volontaire pour lui appartenir éternellement. Cette réconciliation avec lui fait de ses élus sa propriété. Ceux qu’il accueille et reconnaît entrent dans son concept de sanctification qui concernait déjà toutes les lois auxquelles la vie sur terre est soumise. La sanctification consiste donc à accepter de se soummettre aux lois physiques et morales établies, et donc approuvées, par Dieu. C’est à ce double titre, que le sabbat et les dix commandements expriment concrètement cette sanctification divine dont la transgression va exiger la mort du Messie Jésus.

Ce concept de la sanctification est si fondamental que Dieu a trouvé bon de le définir dès le début de la Bible dans Gen.2 :3, en sanctifiant le septième jour. Il n’est donc pas étonnant que ce chiffre sept devienne son « sceau royal » dans toute la Bible et plus particulièrement Dans Apo.7:2 : « Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant ; il cria d'une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit : ». Ceux qui ont des oreilles pour entendre la suggestion de l’Esprit subtil de Dieu auront relevé que ce « sceau du Dieu vivant » est cité dans ce chapitre « 7 » d’Apocalypse.

 

En ce jour de Pâque et de sabbat du 3 Avril 2021, anniversaire de la mort de notre Sauveur Jésus-Christ, l’Esprit de Dieu a dirigé ma pensée sur le sanctuaire hébreu de Moïse et le Temple bâti par le roi Salomon à Jérusalem. J’y ai relevé un détail qui vient fortement confirmer l’interprétation que j’ai donnée de ce sanctuaire ; à savoir, un rôle prophétique du grand projet salvateur préparé pour les élus rachetés par Dieu.

Depuis 1948, toujours porteurs de la malédiction divine due à leur refus de reconnaître Jésus-Christ pour le « Messie » envoyé par Dieu, les Juifs ont retrouvé leur terre nationale. Depuis, une idée, une seule pensée les obsède : rebâtir le Temple de Jérusalem. Hélas pour eux, cette chose n’aura jamais lieu, car Dieu a pour l’empêcher une bonne raison ; son rôle s’est achevé par la mort et la résurrection de Jésus-Christ. La sainteté du temple a trouvé son entier accomplissement dans l’âme du « Messie », dans sa chair et son esprit, parfaits et sans aucune tache. Jésus a révélé cette leçon en disant dans Jean 2:14, en parlant de son corps : « détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai ».

La fin de l’utilité du temple a été confirmée par Dieu de plusieurs manières. En premier, il l’a fait détruire en l’an 70 par les troupes romaines de Titus, conformément à l’annonce prophétisée dans Daniel 9:26. Ensuite, ayant chassé les Juifs, il a livré l’emplacement du temple à la religion de l’islam qui y a bâti deux mosquées ; la plus ancienne « Al-Aqsa » et le dôme du Rocher. Israël n’a donc, de la part de Dieu, ni la possibilité, ni l’autorisation de rebâtir son temple. Car cette reconstruction fausserait son projet de salut prophétisé.

Le temps de validité du temple de Jérusalem était gravé dans la forme de sa construction. Mais pour y voir plus clairement, nous devons déjà examiner les détails révélés de cet édifice religieux porteur de la sainteté. Relevons que le temple devait être bâti par le roi David qui en exprimait le désir et avait choisi Jérusalem pour l’accueillir ; Dieu était d’accord. Pour ce faire, il avait embelli et fortifié cette ancienne ville nommée « Jébus » du temps d’Abraham. Ainsi, entre David et « le fils de David », le « Messie », il s’est écoulé « mille ans ». Mais Dieu ne le lui permit pas, et il lui en fit connaître la raison ; il était devenu un homme de sang en faisant tuer son serviteur fidèle « Urie le Héthien » pour prendre sa femme, « Bath-Schéba », devenue plus tard la mère du roi Salomon. Ainsi David porta le prix de sa faute, punie par la mort de son premier fils, né de Bath-Schéba, ensuite, ayant fait sans l’ordre de Dieu le dénombrement de son peuple, il fut puni et Dieu lui proposa de choisir son châtiment entre trois choix. Selon 2 Sam.24:15, il choisit la mortalité de la peste épidémique qui fit en trois jours 70 000 victimes frappées de mort.

Dans 1 Rois 6, nous trouvons la description du temple bâti par Salomon. Il lui donne pour nom, « maison à YaHWéH ». Ce terme « maison » suggère un lieu de regroupement familial. La maison bâtie prophétise la famille du Dieu créateur rédempteur. Elle se compose de deux éléments contigus : le sanctuaire et le temple.

Sur la terre, s’accomplissent des rites religieux qui se pratiquent dans la zone autorisée pour l’homme. Salomon la nomme : temple. Dans le prolongement du lieu très saint, qu’il nomme, sanctuaire, et dont il est séparé uniquement par un voile, la pièce du temple est de quarante coudées de long soit, deux fois plus grande que le sanctuaire. Le temple couvre ainsi les 2/3 de l’ensemble de la maison entière.

Bien que construit plus tard au temps de Moïse, l’alliance juive est entièrement placée sous l’égide de l’alliance conclue entre Dieu et Abraham au début du troisième millénaire depuis Adam. Le « Messie va se présenter au peuple juif au début du cinquième millénaire soit, 2000 ans plus tard. Or, le temps imparti par Dieu à la terre pour sa sélection d’élus est de 6000 ans. Nous retrouvons ainsi pour le temps, la proportion 2/3 + 1/3 de la maison de YaHWéH. Et dans cette comparaison, les 2/3 de l’alliance d’Abraham correspondent aux 2/3 de la maison de YaHWéH qui s’achèvent sur le voile séparateur. Ce voile tient un rôle principal puisqu’il marque le passage du terrestre au céleste ; ceci en sachant que ce changement marque l’achèvement du rôle prophétique du temple terrestre. Ces notions donnent au voile séparateur le sens du péché qui sépare le Dieu céleste parfait de l’homme terrestre imparfait et pécheur depuis Adam et Eve. Le voile séparateur possède un double caractère, car il doit être conforme à la perfection céleste et à l’imperfection terrestre des deux pièces reliées. C’est alors que le rôle du Messie apparaît car il incarne parfaitement cette caractéristique. Dans sa perfection divine, Jésus-Christ est devenu péché en portant ceux de ses élus à leur place pour les expier et en payer le prix mortel.

Cette analyse nous conduit à voir dans le sanctuaire l’image d’une succession prophétique des grandes phases spirituelles marquées tous les 2000 ans : 1er sacrifice offert par Adam – Sacrifice offert par Abraham au Mont Morija futur Golgotha – Sacrifice du Christ au pied du Mont Golgotha – Sacrifice des derniers élus empêché par le retour glorieux du sauveur Jésus-Christ en Micaël.

Pour Dieu pour lequel selon 2 Pierre 3:8, « un jour est comme mille ans, et mille ans comme un jour », (voir aussi Psaume 90:4), le programme terrestre se construit sur l’image de la semaine en une succession de : 2 jours + 2 jours + 2 jours. Et derrière cette succession s’ouvre un « septième jour » éternel.

Le contenu des deux pièces de la maison sainte est extrêmement révélateur.

 

Le sanctuaire ou lieu très saint

 

Les deux chérubins aux ailes déployées

Le sanctuaire appelé lieu très saint mesure 20 coudées de longueur sur 20 coudées de largeur. C’est un carré parfait. Et sa hauteur est également de 20 coudées ; ce qui en fait un cube ; l’image triplique de la perfection (= 3 : L = l = H) ; ceci comme la description de la « nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de Dieu » dans Apo.20. Ce lieu très saint est interdit par Dieu à l’homme sous peine de mort. La raison est simple et logique ; ce lieu ne peut accueillir que Dieu parce qu’il symbolise le ciel et image le caractère céleste de Dieu. Dans sa pensée se trouve son plan de salut dans lequel tous les éléments symboliques qui sont installés dans ce sanctuaire jouent leur rôle. La réalité est en Dieu dans la dimension céleste, et sur terre, il donne par des symboles l’illustration de cette réalité. J’arrive ainsi à aborder le sujet de cette découverte spécifique de cette Pâque 2021. Nous lisons dans 1 Rois 6:23 à 27 : « Il fit dans le sanctuaire deux chérubins de bois d'olivier sauvage, ayant dix coudées de hauteur. Chacune des deux ailes de l'un des chérubins avait cinq coudées, ce qui faisait dix coudées de l'extrémité d'une de ses ailes à l'extrémité de l'autre. Le second chérubin avait aussi dix coudées. La mesure et la forme étaient les mêmes pour les deux chérubins. La hauteur de chacun des deux chérubins était de dix coudées. Salomon plaça les chérubins au milieu de la maison, dans l'intérieur. Leurs ailes étaient déployées : l'aile du premier touchait à l'un des murs, et l'aile du second touchait à l'autre mur; et leurs autres ailes se rencontraient par l'extrémité au milieu de la maison ».

Ces chérubins n’existaient pas dans le tabernacle de Moïse, mais en les plaçant dans le temple de Salomon, Dieu éclaire la signification de ce lieu très saint. Dans le sens de sa largeur, la pièce est traversée par les deux paires d’ailes des deux chérubins, lui donnant ainsi une norme céleste, effectivement inaccessible pour l’être humain qui ne vit que sur la terre. J’en profite ici pour dénoncer et rétablir une vérité concernant ces chérubins auxquels, dans un délire mystique païen, des peintres aussi célèbres que « Michel Ange » ont donné l’aspect de bébés ailés jouant d’instruments ou tirant des flèches à l’arc. Il n’y a dans le ciel aucun bébé. Et pour Dieu, selon Psa.51:5 ou 7 : « Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère m'a conçu dans le péché », et Rom.3:23 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu », il n’existe pas de bébé innocent ou pur, car depuis Adam, l’homme naît pécheur par héritage. Les anges célestes ont tous été créés à l’état de jeunes hommes, comme le fut Adam sur la terre. Ils ne vieillissent pas et restent perpétuellement les mêmes. La vieillesse est une caractéristique uniquement terrestre, conséquence du péché et de la mort, son salaire final, selon Rom.6:23.

 

L’arche de la Sainte Alliance

1 Rois 8:9 : « Il n'y avait dans l'arche que les deux tables de pierre, que Moïse y déposa en Horeb, lorsque l'Éternel fit alliance avec les enfants d'Israël, à leur sortie du pays d'Égypte ».

Dans le sanctuaire ou lieu très saint se trouvent donc deux énormes chérubins aux ailes déployées, symboles du caractère actif céleste, mais aussi et surtout, l’arche de l’alliance qui est placée au centre de la pièce entre les deux grands chérubins. Car c’est pour l’abriter que la maison est construite. Dans l’ordre dans lequel Dieu présente à Moïse les choses religieuses qu’il va devoir faire réaliser, se trouve en première, l’arche de l’alliance. Mais ce contenant est moins précieux que son contenu : les deux tables de pierre sur lesquelles de son doigt Dieu a gravé son ultra sainte loi des dix commandements. Elle est le reflet de sa pensée, de sa norme, de son caractère inchangeable. Dans une étude séparée (2018-2030, l’ultime attente adventiste), j’ai déjà démontré son caractère prophétique pour l’ère chrétienne. Dans le sanctuaire, nous lisons la pensée secrète de Dieu. On y trouve, les éléments qui favorisent et rendent possible la communion avec lui. Autant dire que le pécheur qui reste un transgresseur volontaire de ses dix commandements se trompe lui-même s’il croît pouvoir se réclamer de son salut. La relation repose uniquement sur la foi placée sur les réalités symbolisées trouvées dans ce lieu très saint. En dix commandements, Dieu résume sa norme de la vie prescrite pour les êtres humains formés à son image ; ce qui signifie que Dieu lui-même honore et met ses commandements en pratique. La vie donnée à l’homme repose sur le respect de ces commandements. Et leur transgression donne naissance au péché puni par la mort du coupable. Et depuis Adam et Eve, la désobéissance a placé l’humanité entière sous cette condition mortelle. La mort est donc tombée sur les humains comme une maladie sans remède pour guérir.

 

Le propitiatoire

Dans le sanctuaire, au-dessus du propitiatoire, image symbolique de l’autel sur lequel l’agneau de Dieu devra être immolé, deux autres anges plus petits portent leur regard sur l’autel et leurs ailes se rejoignent au milieu. Dans cette image, Dieu montre l’intérêt que les anges fidèles donnent au plan de salut qui repose sur la mort expiatoire de Jésus-Christ. Car, Jésus, est descendu du ciel pour revêtir l’aspect d’un bébé humain. Celui qui a donné sa vie sur la croix de Golgotha a été en premier leur ami céleste « Micaël », chef des anges et expression céleste visible du Dieu Esprit créateur et les anges se donnent à juste titre celui de « compagnons de service » de ses élus.

Dans le lieu très saint, l’arche recouverte par le propitiatoire se trouve placée sous les ailes des deux grands et des plus petits chérubins. Dans cette image, nous retrouvons l’illustration de ce verset de Mal.4:2 : « Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d'une étable ». Le propitiatoire, symbole préfigurant la croix sur laquelle Jésus fut crucifié, apportera en effet la guérison contre la maladie mortelle du péché. Jésus est mort pour délivrer du péché et il s’est ressuscité pour délivrer ses élus des mains méchantes des pécheurs impénitents et rebelles. La transgression de la loi contenue dans l’arche valut la mort pour toutes les créatures humaines terrestres. Et pour les élus sélectionnés par Dieu en Christ, pour eux seuls, le propitiatoire placé au-dessus de l’arche contenant la loi transgressée a fait triompher la vie éternelle dans laquelle ils vont entrer à l’heure de la première résurrection ; celle des saints rachetés par le sang versé par Jésus-Christ sur ce propitiatoire. Leur guérison de la mort sera alors totale. Selon Mal.4:2, les chérubins sont l’image du Dieu Esprit céleste qu’Apo.4 désigne par le symbole des « quatre êtres vivants ». Car, la guérison rattachée au propitiatoire est bien placée sous les deux ailes centrales des deux grands chérubins.

De même que dans le rite hébreu annuel du « jour des expiations », le sang animal du bouc était apporté par aspersion sur le devant et sur le propitiatoire, vers l’Orient, il était nécessaire que le sang de Jésus-Christ vienne réellement couler lui aussi sur ce même propitiatoire. A cette fin, Dieu n’a pas fait appel au service d’un sacrificateur humain. Il avait tout prévu et organisé d’avance, en faisant transporter, au temps du prophète Jérémie, l’arche et les choses saintes du lieu très saint et du lieu saint dans une grotte située dans le sous-sol au pied du mont Golgotha, sous un sol rocheux, à six mètres de profondeur, juste au-dessous de la cavité cubique de 50 cm, creusée en surface dans le roc, dans laquelle les soldats romains ont dressé la croix sur laquelle Jésus fut crucifié. Par une longue et profonde faille créée par le tremblement de terre évoqué dans la Bible, son sang a littéralement coulé sur le côté gauche du propitiatoire soit, du côté droit du Christ crucifié. Ainsi, ce n’est pas sans raison que Matt.27:51 témoigne de ces choses : « Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, …».  En 1982, un examen scientifique a révélé que le sang séché recueilli par Ron Wyatt était anormalement composé de 23 chromosomes X et d’un seul et unique chromosome Y. Le divin créateur a tenu à laisser derrière lui, une preuve de sa divine nature qui s’ajoute à son saint suaire sur lequel l’image de son visage et son corps apparaissent en négatif. Ainsi, la loi transgressée contenue dans l’arche a obtenu sa complète réparation en recevant sur son autel le sang réellement pur de tout péché de notre Sauveur Jésus-Christ. Car en révélant ces choses à Ron Wyatt, Dieu n’a pas chercher à satisfaire une curiosité humaine, mais il a voulu renforcer la doctrine de la sanctification de sa divinité en Jésus-Christ. Car ayant un sang différent des autres humains, il donne une raison de croire à sa nature parfaite et pur, exempte de toute forme du péché. Il confirme ainsi qu’il est venu incarner un nouvel ou « dernier Adam » comme le dit Paul dans 1 Cor.15:45, car bien que vu, entendu et mis à mort dans un corps de chair semblable au notre, il était sans aucun lien génétique avec l’espèce humaine. Un tel souci du détail dans l’accomplissement de son projet salvateur révèle l’importance que Dieu donne aux symboles de son enseignement. Et on comprend mieux pourquoi, Moïse fut puni pour avoir faussé ce projet salvateur divin en ayant frappé deux fois le rocher d’Horeb. La deuxième fois, selon l’ordre donné par Dieu, il devait seulement lui parler pour obtenir l’eau.

 

La verge de Moïse, la manne, le rouleau de Moïse

Nom.17:10 : « YaHWéH dit à Moïse : Reporte la verge d'Aaron devant le témoignage, pour être conservée comme un signe pour les enfants de rébellion, afin que tu fasses cesser de devant moi leurs murmures et qu'ils ne meurent point ».

Exo.16:33-34 : « Et Moïse dit à Aaron: Prends un vase, mets-y de la manne plein un omer, et dépose-le devant YaHWéH, afin qu'il soit conservé pour vos descendants. Suivant l'ordre donné par YaHWéH à Moïse, Aaron le déposa devant le témoignage, afin qu'il fût conservé ».

Deut.31 :26 : « Prenez ce livre de la loi, et mettez-le à côté de l'arche de l'alliance de YaHWéH, votre Dieu, et il sera là comme témoin contre toi ».

Sur la base de ces versets, pardonnons à l’apôtre Paul son erreur qui l’a conduit à placer ces éléments dans l’arche et non à côté ou devant elle, dans Héb.9:3-4 : « Derrière le second voile se trouvait la partie du tabernacle appelée le saint des saints, renfermant l'autel d'or pour les parfums, et l'arche de l'alliance, entièrement recouverte d'or. Il y avait dans devant l'arche un vase d'or contenant la manne, la verge d'Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l'alliance ». De même, l’autel des parfums n’était pas dans le sanctuaire mais du côté temple devant le voile. Mais les éléments déposés à côté de l’arche étaient là pour témoigner des miracles accomplis par Dieu pour son peuple hébreu devenu Israël, une nation libre et responsable.

A coté de l’arche, la verge de Moïse et d’Aaron, exige la confiance aux vrais prophètes de Dieu. Selon Deu.8:3, la manne rappelle aux élus avant Jésus que « l’homme ne vivra pas seulement de pain et d’eau mais de toute parole sortie de la bouche de YaHWéH ». Et cette parole y est aussi représentée sous la forme du rouleau écrit par Moïse, sous la dictée de Dieu. Au dessus de l’arche, l’autel du propitiatoire enseigne que sans la foi au sacrifice volontaire de la vie de Jésus-Christ, le lien avec Dieu est impossible. Cet ensemble de choses constitue la base théologique de la nouvelle alliance actée sur le sang humain versé par Jésus-Christ. Et très logiquement, le jour où, en lui, le projet de Dieu a été atteint et accompli, le rôle des symboles et de la fête du « Yom Kippur » ou « jour des expiations » qui le prophétisait est devenu caduque et inutile. Devant la réalité les ombres s’effacent. C’est pourquoi le temple, dans lequel les rites prophétiques étaient pratiqués, devait disparaître et ne jamais plus reparaître. Comme Jésus l’a enseigné, l’adorateur de Dieu doit l’adorer « en esprit et en vérité », ayant « un libre accès » à son Esprit céleste par la médiation de Jésus-Christ. Et cette adoration n’est pas rattachée à un quelconque lieu terrestre, ni en Samarie, ni à Jérusalem, et encore moins à Rome, Saint-Jacques de Compostelle, Lourdes ou La Mecque.

Bien que non rattachée à un lieu terrestre, la foi est démontrée par des œuvres que Dieu a préparées d’avance pour ses élus pendant qu’ils vivent sur la terre. Le symbolisme du sanctuaire a cessé au début du cinquième millénaire après 4000 années de temps du péché. Et si le projet de Dieu avait été construit sur 4000 ans les élus seraient entrés dans le repos de Dieu prophétisé par le sabbat hebdomadaire. Mais ce ne fut pas le cas, car depuis Zacharie, Dieu prophétise deux alliances. Il donne des précisions sur la seconde, disant dans Zac.2:11 : « Beaucoup de nations s'attacheront à YaHWéH en ce jour-là, et deviendront mon peuple ; j'habiterai au milieu de toi, et tu sauras que YaHWéH des armées m'a envoyé vers toi. » Les deux alliances sont imagées par « deux oliviers » dans Zac.4:11 à 14 : « Je pris la parole et je lui dis : Que signifient ces deux oliviers, à la droite du chandelier et à sa gauche ? Je pris une seconde fois la parole, et je lui dis : Que signifient les deux rameaux d'olivier, qui sont près des deux conduits d'or d'où découle l'or ? Il me répondit : Ne sais-tu pas ce qu'ils signifient ? Je dis: Non, mon seigneur. Et il dit : Ce sont les deux oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre ». La lecture de ces versets me fait découvrir une subtilité sublime du Dieu créateur, Saint Esprit inspirateur de la parole biblique. Zacharie est obligé de demander deux fois ce que signifient les « deux oliviers » pour que Dieu lui réponde. Ceci parce que le projet de l’alliance divine va connaître deux phases successives mais que la seconde phase est enseignée par les leçons de la première. Elles sont deux, mais en réalité ne sont qu’une, car la seconde n’est que l’aboutissement de la première. En effet, que vaut l’ancienne alliance sans la mort expiatoire du Messie Jésus ? Rien, pas même la queue d’une poire, comme l’aurait dit le moine Martin Luther. Et c’est la cause du drame qui touche aujourd’hui encore les Juifs nationaux. Dans ces versets Dieu prophétise, également, leur rejet de la nouvelle alliance par la réponse que Zacharie donne à la question « Ne sais-tu pas ce qu'ils signifient ? Je dis : Non, mon seigneur ». Car en effet, les Juifs nationaux vont ignorer cette signification jusqu'au moment de la dernière épreuve précédant le retour de Jésus-Christ où ils se convertiront ou confirmeront leur refus au prix de leur existence.

Visiblement, la conversion chrétienne des peuples païens l’a prouvé, le plan divin s’est bien accompli en la personne de Jésus-Christ et c’est l’unique signe que Dieu offre encore aux Juifs nationaux pour rester dans son alliance sainte. Ainsi confirmée, cette deuxième ou nouvelle alliance devait s’étendre sur le dernier tiers des 6000 années du temps du péché terrestre. Et ce n’est que par son retour glorieux final que Jésus-Christ marquera le temps de l’achèvement de la seconde alliance ; car jusqu’à ce retour, l’enseignement prophétisé par les symboles reste utile pour comprendre le projet global préparé par Dieu puisque nous lui devons la connaissance du temps de son retour glorieux : le début du printemps 2030. Ainsi, en 1844, en donnant le sabbat à ses élus sélectionnés, Dieu s’appuie sur les leçons inscrites dans le symbolisme du sanctuaire hébreu et du temple de Salomon. Il dénonce le péché du dimanche catholique hérité de l’empereur Constantin depuis le 7 Mars 321, en suggérant le besoin d’une nouvelle « purification du sanctuaire » qui a réellement été accomplie une fois pour toutes en Jésus-Christ crucifié et ressuscité. Dieu a en effet attendu l’année 1844 pour dénoncer plus clairement sa condamnation du « dimanche romain ». Car son adoption, a replacé la foi chrétienne originellement pure, sous la malédiction du péché qui rompt la relation avec Dieu conformément à l’annonce donnée dans Dan.8:12.

La sanctification implique donc obligatoirement le respect du saint sabbat, lui-même sanctifié par Dieu dès la fin de la première semaine de sa création du système terrestre. D’autant plus qu’il prophétise l’entrée des élus dans le repos obtenu par la victoire de Jésus et qu’il est présent dans le quatrième des dix commandements de Dieu contenus dans l’arche du témoignage dans le lieu très saint, le sanctuaire, symbole de l’Esprit du Dieu céleste trois fois saint soit, saint dans la perfection de ses trois rôles successifs de Père, Fils et Saint-Esprit. Toutes les choses qui s’y trouvent sont chères au cœur de Dieu et doivent l’être tout autant dans les pensées et les cœurs de ses élus, ses enfants, gens de sa « maison ». La sélection de l’authentique sainteté des élus est ainsi établie et identifiée.

Contrairement à la loi de Moïse qui subit des adaptations à l’avancement du projet de Dieu, ce qui est gravé sur des pierres prend une valeur perpétuelle jusqu’à la fin du monde. Et c’est le cas de ses dix commandements dont aucun des dix ne peut être modifié et encore moins, supprimé, comme la Rome papale a osé le faire pour le deuxième de ces dix commandements. L’intention diabolique de tromper les candidats pour l’éternité apparaît dans le rajout d’un commandement afin d’en conserver le nombre de dix. Mais l’interdiction divine de se prosterner devant des créatures, des images taillées ou des représentations a bel et bien été supprimée. On peut regretter ce type de chose mais cela permet néanmoins de démasquer la fausse foi. Celui qui ne cherche pas à comprendre et reste superficiel subit logiquement la conséquence de son comportement ; il ignore les modalités de son jugement jusqu’à sa condamnation par Dieu.

 

Le temple ou lieu saint

Quittons l’aspect céleste religieux vu du ciel pour le regarder sous celui que la sainteté religieuse lui donne sur la terre. On le découvre dans les éléments placés dans la partie « temple » de la « maison à YaHWéH ». Dans le tabernacle du temps de Moïse, cette pièce était la tente d’assignation. Ils sont trois, ces éléments et ils concernent la table des pains de proposition, le chandelier à sept conduits et sept lampes et l’autel des parfums placé juste devant le voile au milieu de la pièce. En venant de dehors, la table des pains est à gauche, au Nord et le chandelier est à droite, au Sud. Ces symboles sont ceux d’une réalité qui prend forme dans la vie des élus rachetés par le sang versé par Jésus-Christ. Ils sont parfaitement complémentaires et indissociables.

 

Le chandelier d’or à sept lampes

Exo.26 :35 : « Tu mettras la table en dehors du voile, et le chandelier en face de la table, au côté méridional du tabernacle ; et tu mettras la table au côté septentrional ».

Dans le temple, il est placé à gauche, du coté Sud. La lecture des symboles s’effectue dans le temps, du Sud vers le Nord. Le chandelier image l’Esprit et la lumière de Dieu dès le commencement de l’ancienne alliance. L’alliance sainte repose déjà sur le sacrifice de « l’agneau de Dieu » pascal symbolisé et précédé par des agneaux ou des jeunes béliers offerts en sacrifice depuis Adam. Dans Apo.5:6 les symboles du chandelier lui sont attachés : « sept yeux qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre » et « sept cornes » qui lui attribuent la sanctification de la puissance.

Le chandelier est là pour répondre au besoin de lumière des élus. Ils l’obtiennent au nom de Jésus-Christ en qui se tient la sanctification (= 7 ) de la lumière divine. Cette sanctification est symbolisée par le chiffre « sept » présent dans la révélation biblique depuis la création de la semaine de sept jours dès le commencement. Dans Zacharie, l’Esprit impute « sept yeux » à la pierre principale sur laquelle Zorobabel va reconstruire le temple de Salomon détruit par les Babyloniens. Et il dit de ces « sept yeux » : « Ces sept sont les yeux de YaHWéH, qui parcourent toute la terre. » Dans Apo.5:6, ce message est attribué à Jésus-Christ, « l’agneau de Dieu » : « Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre». Ce verset affirme, avec force, la sanctification de la divinité du Messie Jésus. Le grand Dieu créateur s’est envoyé lui-même sur la terre pour y accomplir en Jésus son sacrifice expiatoire volontaire. C’est à l’action de cet Esprit divin que je dois les explications présentées dans mes ouvrages. La lumière est progressive et la connaissance croît avec le temps. Nous lui devons toute notre compréhension de ses paroles prophétiques.

 

L’autel des parfums

En offrant son corps physique à la mort, dans la norme parfaite de son esprit et de toute son âme, Jésus-Christ porte devant Dieu une agréable odeur que le rite hébreu symbolise par des parfums. Christ est représenté dans ces parfums mais aussi dans le rôle de l’officiant qui les offre.

Juste devant le voile, et face à l’arche du témoignage et de son propitiatoire, il y a l’autel des parfums qui confère à l’officiant, le souverain sacrificateur, son rôle d’intercesseur pour les fautes commises par ses seuls élus. Car Jésus n’a pas pris sur lui les péchés du monde entier, mais uniquement ceux de ses élus auxquels il donne des signes de sa reconnaissance. Sur la terre, le souverain sacrificateur n’a qu’une valeur symbolique prophétique, car le droit d’intercession n’appartient qu’au Christ Sauveur. L’intercession est son droit exclusif et il a un caractère « perpétuel » selon l’ordre de Melchisédec comme cela est précisé de façon complémentaire dans Dan.8:11-12 : « Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et renversa le lieu de son sanctuaire. L'armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du péché ; la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises » ; et dans Héb.7:23. Les mots « sacrifice » barrés ne sont pas cités dans le texte hébreu originel. Dans ce verset, Dieu dénonce les conséquences de la domination papale romaine. La relation directe du chrétien avec Jésus est détournée au profit du chef papal ; Dieu perd ses serviteurs qui y perdent leur âme. Dans sa perfection divine, seul Dieu en Christ peut légitimer son intercession, car il offre, en rançon pour ceux pour qui il intercède, son sacrifice compassionnel volontaire qui porte une agréable odeur pour le Dieu juge Amour et Justice qu’il représente en même temps. Son intercession n’a rien d’automatique, il l’exerce ou non, selon que le suppliant le mérite ou pas. L’intercession de Jésus-Christ est motivée par sa compassion pour les faiblesses naturelles charnelles de ses élus, mais personne ne peut le tromper, il juge et combat avec justice et droiture et reconnaît ses vrais adorateurs et esclaves ; ce que sont ses vrais disciples. Dans le rituel, les parfums symbolisent l’agréable odeur de Jésus qui peut ainsi à ce titre offrir les prières de ses saints fidèles avec son parfum personnel agréable pour Dieu. Le principe est semblable à l’assaisonnement d’un plat qui doit être consommé. Image prophétique du Christ vainqueur, le Souverain sacrificateur terrestre devient caduc et doit disparaître ainsi que le temple dans lequel il pratique ses rites religieux. Le principe de l’intercession demeure après cela, car les prières adressées à Dieu par les saints sont présentées au nom et par les mérites de Jésus-Christ intercesseur céleste et Dieu en plénitude en même temps.

 

La table des pains de proposition

Dans le temple, elle est placée à droite, du coté Nord. Les pains de proposition imagent la nourriture spirituelle que constitue la vie de Jésus-Christ, véritable manne céleste donnée aux élus. Il y a douze pains comme il y a douze tribus dans l’alliance divine et humaine accomplie en Jésus-Christ pleinement Dieu (= 7) et pleinement Homme (= 5) ; le chiffre douze étant le chiffre de cette alliance entre Dieu et l’homme, Jésus-Christ en est l’application et le modèle parfait. C’est sur lui que Dieu construit ses alliances sur les 12 patriarches, les 12 apôtres de Jésus, les 12 tribus scellées dans Apo.7.  Dans la lecture de son orientation au Nord du « temple », cette table se trouve du côté de la nouvelle alliance et du côté du grand Chérubin placé à gauche dans le sanctuaire.

 

Le parvis

L’autel des sacrifices

Dans Apocalypse 11 :2, l’Esprit impute au « parvis » du sanctuaire, un sort particulier : « Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas ; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois  ». Le « parvis » désigne la cour extérieure située avant l’entrée du lieu saint ou temple couvert. Nous y trouvons des éléments du rituel religieux qui concernent l’aspect physique des êtres. En premier, se présente l’autel des sacrifices sur lequel les animaux sacrifiés sont brûlés. Depuis la venue de Jésus-Christ qui est venu accomplir le sacrifice parfait, ce rituel est devenu caduc et il a pris fin conformément à la prophétie de Dan.9:27 : « Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur ». Dans Héb.10:6 à 9, la chose est confirmée : « Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit: Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d'abord: Tu n'as voulu et tu n'as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu'on offre selon la loi), il dit ensuite : Voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes ». Il semble que Paul, l’auteur présumé de cet épître adressé aux « Hébreux », l’ait écrite sous la dictée de Jésus-Christ ; ce qui justifie son immense lumière et son incomparable précision. En effet, seul Jésus-Christ en personne pouvait lui dire : « (Dans le rouleau du livre il est question de moi) ». Mais le verset 8 du texte du Psaume 40 dit : « avec le rouleau du livre écrit pour moi ». Cette modification peut donc être justifiée par cette action personnelle du Christ auprès de Paul, qui est resté isolé trois années en Arabie, préparé et instruit directement par l’Esprit. Et je le rappelle, ce fut déjà le cas du rouleau écrit par Moïse qui l’écrivit sous la dictée de Dieu.

 

La mer, cuve des ablutions

Le deuxième élément du parvis est la cuve des ablutions, préfiguration du rituel du baptême. Dieu lui donne pour nom le mot « mer ». Dans l’expérience humaine la mer est synonyme de « mort ». Elle a englouti les antédiluviens par son déluge et fait mourir par noyade, toute la cavalerie du Pharaon qui poursuivait Moïse et son peuple hébreux. Dans le baptême, obligatoirement en immersion totale, le vieil homme pécheur est censé mourir pour ressortir de l’eau en nouvelle créature rachetée et régénérée par Jésus-Christ qui lui impute sa parfaite justice. Mais, ce n’est là qu’un principe théorique dont l’application va dépendre de la nature du candidat qui se présente. Vient-il, comme Jésus, au baptême, pour faire la volonté de Dieu ? La réponse est individuelle et Jésus impute ou n’impute pas sa justice selon le cas. Ce qui est sûr, c’est que celui qui veut faire sa volonté, va respecter avec joie et reconnaissance, la sainte loi divine dont la transgression constitue le péché. Si celui-ci doit mourir dans l’eau du baptême, il est hors de question qu’il renaisse dans le service du Christ, si ce n’est accidentellement à cause de la faiblesse charnelle de l’être humain.

Ainsi, lavé de ses péchés et revêtant la justice imputée de Jésus-Christ, comme le sacrificateur de l’ancienne alliance, l’élu chrétien peut entrer dans le lieu saint ou temple pour y servir Dieu en Jésus-Christ. Le chemin de la vraie religion divine est ainsi révélé par cette construction imagée car ce ne sont là que des symboles, la réalité va apparaître dans les œuvres que l’élus justifié va porter devant les hommes, les anges, et le Dieu créateur.

 

Le projet de Dieu prophétisé en images

Dans son projet, Dieu a enlevé le péché des élus par le sang de Jésus-Christ apporté sur le propitiatoire du sanctuaire ou lieu très saint. Bénéficiant d’une autorisation de fouilles exceptionnelles sur le site du Mont Golgotha à Jérusalem jusqu’en 1982, l’infirmier adventiste archéologue Ron Wyatt a révélé que le sang de Jésus a véritablement coulé sur le côté gauche du propitiatoire situé dans une grotte souterraine à six mètres au-dessous de la croix de la crucifixion du Christ ; la chose ayant eut lieu au pied du mont Golgotha. Dans le rite sacerdotal, le sacrificateur placé dans le lieu saint fait face au propitiatoire et aux choses célestes installées dans le lieu très saint, le sanctuaire. De ce fait, ce qui est à gauche de l’homme se trouve à la droite de Dieu. De même, l’écriture de l’Hébreu se fait de la droite vers la gauche de l’homme, prenant la direction Nord-Sud donc, de la gauche vers la droite de Dieu. Ainsi, le projet des deux alliances est écrit dans la lecture de ce lieu très saint, de la droite de l’homme vers sa gauche ; soit l’inverse pour Dieu. Les Juifs de l’ancienne alliance ont servi Dieu sous l’image symbolique du chérubin situé dans le sanctuaire à leur droite. Durant leur alliance, le sang du bouc tué le « jour des expiations » était apporté par aspersion sur le devant et sur le propitiatoire. L’aspersion était faite sept fois avec son doigt par le souverain sacrificateur en direction de l’Orient. Il est vrai que l’ancienne alliance était la phase orientale de son projet salvateur. Les pécheurs à pardonner était eux-mêmes en Orient, à Jérusalem. Le jour où Jésus a versé son sang, celui-ci est tombé sur ce même propitiatoire, et la nouvelle alliance actée sur son sang et sa justice a commencé sous le signe du deuxième chérubin situé à gauche, côté Sud. Ainsi, vue par Dieu, cette progression s’est effectuée depuis sa gauche vers sa « droite », côté de sa bénédiction, selon qu’il est écrit dans Psaumes 110:1 : « De David. Psaume. Parole de YaHWéH à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ». Et confirmant Héb.7:17, les versets 4 à 7 précisent : « YaHWéH l'a juré, et il ne s'en repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, A la manière de Melchisédek. Le Seigneur, à ta droite, brise des rois au jour de sa colère. Il exerce la justice parmi les nations : tout est plein de cadavres ; il brise des têtes sur toute l'étendue du pays. Il boit au torrent pendant la marche : c'est pourquoi il relève la tête ». C’est ainsi, que le doux, mais juste, Jésus-Christ fait payer aux moqueurs et aux rebelles le prix de leur mépris pour le témoignage sublime de son amour compassionnel pour ses élus rachetés.

Afin qu’en entrant dans le parvis ou le temple, les hébreux présentent leurs dos au « soleil levant » adoré de tous temps par les païens en divers lieux sur la terre, Dieu a voulu que le sanctuaire soit construit, sur sa longueur, dans l’axe Est-Ouest. Dans sa largeur, le mur de droite du lieu très saint était donc situé au « Nord » et le mur de gauche était du côté du « Sud ».

Dans Matt.23:37, Jésus s’est lui-même donné l’image d’une « poule qui protège sous ses ailes ses poussins » : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! ». C’est ce qu’enseignent, pour chacune des deux alliances successives, les ailes déployées des deux chérubins. Selon Exo.19 :4, Dieu se compare lui-même à un « aigle » : « Vous avez vu ce que j'ai fait à l'Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi ». Dans Apo.12:14, il précise « grand aigle » : « Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent ». Ces images illustrent la même réalité : Dieu protège ceux qu’il aime parce qu’ils l’aiment, dans les deux alliances successives, avant et après Jésus-Christ.

Enfin, symboliquement, le temple hébreu représentait le corps du Christ, celui de l’élu et collectivement, l’Epouse du Christ, son Elue, l’assemblée des élus. Pour toutes ces raisons, Dieu a fixé des règles alimentaires sanitaires afin que ces diverses formes du temple soient sanctifiées et respectées ; 1Cor.6:19 : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? »

De l’or, rien que de l’or

Il faut encore relever l’importance de ce critère : tout le mobilier et les ustensiles, les chérubins et les murs intérieurs eux-mêmes sont en or ou recouverts d’or battu. La caractéristique de l’or, c’est son caractère inaltérable ; c’est là, l’unique valeur que Dieu lui donne. Il n’est pas étonnant qu’il fasse de l’or le symbole de la foi parfaite dont le modèle unique et parfait fut Jésus-Christ. L’intérieur du temple et du sanctuaire imagent l’aspect intérieur de l’esprit de Jésus-Christ habité par la sanctification, la pureté du Saint-Esprit de Dieu ; son caractère était inaltérable et ce fut la cause de sa victoire sur le péché et sur la mort. L’exemple donné par Jésus est présenté par Dieu comme le modèle à imiter pour tous ses élus ; c’est son exigence, l’unique condition pour devenir individuellement et collectivement compatible avec la vie céleste éternelle, salaire et récompense des vainqueurs. Les valeurs qui étaient les siennes doivent devenir les nôtres, nous devons lui ressembler comme des clones, selon qu’il est écrit dans 1 Jean 2:6 : « Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même ». La signification de l’or nous est donnée dans 1 Pierre 1:7 : « afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra, ». Dieu met à l’épreuve la foi de ses élus. Bien qu’inaltérable, l’or peut contenir des traces de matériaux impurs, et pour l’en débarrasser, il doit être chauffé et fondu. Les scories ou impuretés montent alors à sa surface et peuvent être retirées. C’est l’image de l’expérience de la vie terrestre des disciples rachetés au cours de laquelle Christ arrache le mal et les purifie, en les soumettant à diverses épreuves. Et ce n’est que sous la condition de leur victoire dans l’épreuve, qu’au terme de leur vie, leur sort éternel est décidé par le grand Juge Jésus-Christ. Cette victoire ne peut s’obtenir que par son soutien et son aide, selon qu’il a déclaré dans  Jean 15:5-6 et 10 à 14 : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent ». L’obéissance aux commandements divins est exigée : « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. ».  Mourir pour ses amis devient l’apogée parfaite de la norme de son amour sublimé : « C'est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ». Mais cette reconnaissance par Jésus est conditionnelle : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande ».

Pour sa part, le chandelier à sept lampes était fait en or massif. Il ne pouvait alors symboliser que la perfection de Jésus-Christ. L’or trouvé ensuite dans les églises du catholicisme romain est à l’image de la revendication de sa fausse foi. C’est pourquoi, à l’opposé, les temples protestants étaient dépouillés de tous ornements, humbles et austères. Dans le symbolisme du sanctuaire et du temple, la présence de l’or prouve que le sanctuaire ne peut représenter que le divin Jésus-Christ. Mais par extension, il est écrit qu’il est le Chef, la tête de l’Eglise qui est son corps dans Eph.5:23-24 : « car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l'Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses.» Mais ensuite l’Esprit précise : « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible ». Voici donc, clairement exprimé, en quoi consiste la religion chrétienne véritable. Sa norme n’est pas seulement théorique car c’est une pratique mise en œuvre dans toute sa réalité. L’accord avec la norme de sa « parole » révélée est exigé ; ce qui implique le respect des commandements et des ordonnances de Dieu et la connaissance des mystères révélés dans ses prophéties de la Bible. Ce critère, « irrépréhensible ou irréprochable » des élus, est rappelé et confirmé dans Apo.14:5 où il est imputé aux saints « adventistes » du vrai retour final du Christ. Ils sont désignés par le symbole des « 144 000 » scellés du « sceau de Dieu » dans Apo.7. Leur expérience est celle de l’entière sanctification. Cette étude montre que le tabernacle, le sanctuaire, le temple et tous leurs symboles prophétisaient le grand projet salvateur de Dieu. Ils ont trouvé leur but et leur accomplissement dans la manifestation du ministère terrestre de Jésus-Christ révélé aux êtres humains. Ainsi, la relation que l’élu entretient avec lui est de nature et de caractère prophétique ; l’homme ignorant s’en remet au Dieu créateur qui sait tout ; qui construit son avenir et le lui révèle.

L’étude du temple bâti par le roi Salomon vient de nous démontrer qu’il ne faut pas confondre la partie « temple » accessible aux hommes avec le « sanctuaire » réservé exclusivement au Dieu céleste. En conséquence de ceci, le mot « sanctuaire » utilisé à la place du mot « sainteté » dans Dan.8:14 perd cette fois toute légitimité, car il concerne un lieu céleste où aucune purification n’est nécessaire en 1843. Et au contraire, le mot « sainteté » concerne les saints qui doivent rompre avec la pratique du péché sur la terre pour être sanctifiés soit, sélectionnés pour l’élection par Dieu.

A la mort de Jésus-Christ, le voile qui séparait le « temple » du « sanctuaire » a été déchiré par Dieu, mais seules les prières des saints allaient accéder spirituellement au sanctuaire céleste où Jésus allait intercéder pour eux. La partie temple devait poursuivre son rôle de maison de rassemblement des élus sur la terre. Il en est de même en 1843, le principe se renouvelle. Le « temple » des saints reste sur la terre et dans le « sanctuaire », uniquement céleste, l’intercession du Christ reprend officiellement en faveur des seuls élus adventistes sélectionnés. Il n’y a donc plus de « sanctuaire » sur la terre dans la nouvelle alliance où son symbole disparaît. Il n’y reste que le « temple » spirituel des élus rachetés.

Les seules souillures qui nécessitaient une purification concernaient les péchés des hommes sur la terre, car aucun de leur péché n’est venu souiller le ciel. Seule la présence du diable et de ses démons rebelles pouvaient le faire, c’est pourquoi, vainqueur, en Micaël, Jésus-Christ les a chassés du ciel et jetés sur la terre du péché où ils doivent demeurer jusqu’à leur mort.

Il reste une chose à comprendre après avoir évoqué le symbolisme de la sainteté. Aussi saints que soient ces symboles, ce ne sont que des choses matérielles. La véritable sainteté est dans le vivant, c’est pourquoi, Jésus-Christ était plus que le temple qui lui-même existait uniquement pour abriter la loi de Dieu, image de son caractère et de sa justice offensée par le pécheur terrestre. C’est uniquement pour servir de support à l’enseignement de ses élus que Dieu a fait réaliser ces choses par Moïse et ses ouvriers. C’est afin d’éviter des comportements idolâtres que Dieu a autorisé un homme, son serviteur, Ron Wyatt, à retrouver et à toucher l’arche de son témoignage en 1982. Car le « témoignage de Jésus » qui « est l’esprit de prophétie » lui est bien supérieur et plus utile depuis qu’il est venu en personne révéler le sens du projet salvateur préparé pour ses élus sélectionnés sur la terre. Ron Wyatt a été autorisé à filmer les dix commandements sortis de l’arche par des anges, mais il a refusé de garder le film. Ces faits le prouvent, Dieu connaissait d’avance son refus, mais ce choix nous protège de l’idolâtrie qu’un tel enregistrement aurait pu produire chez certains de ses élus plus vulnérables. Cette réalité nous a été révélée, afin que nous la gardions dans les pensées de nos cœurs comme un doux privilège donné par notre Dieu Amour.


 

Les séparations de la Genèse

 

Alors que l’étude de cet ouvrage nous a révélé les secrets cachés dans les prophéties de Daniel et Apocalypse, il me faut maintenant te faire découvrir les prophéties qui étaient révélées dans le livre de la Genèse, mot qui signifie « commencement ».

Attention !!! Le témoignage que nous allons relever dans cette étude du livre de la Genèse est sorti directement de la bouche de Dieu qui l’a dicté à son serviteur Moïse. Ne pas croire à ce récit constitue le plus grand outrage qui puisse être fait à Dieu directement, un outrage qui ferme définitivement la porte du ciel car il révèle l’absence totale de « la foi, sans laquelle il est impossible d’être agréable à Dieu », selon Hébreux 11:6.

Dans le prologue de son Apocalypse, Jésus a fortement insisté sur cette expression : « Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin » qu’il cite de nouveau à la fin de sa Révélation dans Apo.22:13. Nous avons déjà relevé le caractère prophétique du livre de la Genèse, notamment au sujet de la semaine de sept jours qui prophétisent sept mille ans. Ici, j’aborde ce livre de la Genèse sous l’aspect du thème de la « séparation » qui le caractérise tout particulièrement comme nous allons le voir.

 

Genèse 1

 

Le 1er jour

 

Genèse 1:1 : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre »

Comme l’indique le mot « commencement », la « terre » a bien été créée par Dieu comme centre et base d’une nouvelle dimension, parallèle aux formes de la vie céleste qui l’a précédée. Pour reprendre l’image d’un peintre, il s’agit pour lui de créer et mettre en œuvre la réalisation d’un nouveau tableau. Mais relevons déjà que, dès leur origine, « les cieux et la terre » sont séparés. Les « cieux » désignent le cosmos intersidéral vide, obscur et infini ; et la « terre » se présente alors sous l’aspect d’une boule recouverte par l’eau. La « terre » n’avait pas de préexistence à la semaine de la création puisqu’elle est créée au début ou « commencement » de la création de cette dimension terrestre spécifique. Elle sort du néant et prend forme sur l’ordre de Dieu pour accomplir un rôle devenu nécessaire à cause de la liberté qui est à l’origine du péché commis dans le ciel par sa toute première créature ; celui qu’Esaïe 14:12 désigne par les noms « astre du matin » et « fils de l’aurore » est devenu Satan depuis sa contestation de l’autorité de Dieu. Il est depuis, le chef de file du camp rebelle céleste existant et du camp terrestre à venir.

Gen.1:2 : « La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux ».

Comme un peintre commence par appliquer sur la toile la couche de fond, Dieu présente la situation qui prévaut dans la vie céleste déjà créée et la vie terrestre qu’il va créer. Il désigne ainsi par le mot « ténèbres » tout ce qui n’est pas dans son approbation qu’il va nommer « lumière » en opposition absolue. Relevons le lien que ce verset établit entre le mot « ténèbres », toujours au pluriel tant ses aspects sont multiples, et le mot « abîme » qui désigne la terre porteuse d’aucune forme de vie. Dieu a utilisé ce symbole pour désigner ses ennemis : les « sans Dieu » révolutionnaires et libres penseurs dans Apo.11:7 et les rebelles du catholicisme papal dans Apo.17:8. Mais, les protestants rebelles les rejoignent en 1843 en passant à leur tour sous la domination de Satan, « l’ange de l’abîme » d’Apo.9:11 ; lesquels sont rejoints par l’adventisme infidèle en 1995.

Dans l’image proposée dans ce verset, nous voyons que des « ténèbres » séparent « l’esprit de Dieu » d’avec « les eaux » qui prophétiseront en symbole, dans Daniel et Apocalypse, des masses de « peuples, de nations et de langues » sous les symboles « mer » dans Dan.7:2-3 et Apo.13:1, et sous celui de « fleuves » dans Apo.8:10, 9:14, 16:12, 17:1-15. La séparation sera bientôt imputée au « péché » originel qui sera commis par Eve et Adam. Comme dans l’image donnée, Dieu côtoie le monde des ténèbres rattachées aux anges rebelles qui suivent Satan dans son choix de contester l’autorité de Dieu. 

Gen.1:3 : « Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut »

Dieu fixe sa norme du « bien » selon son propre et souverain jugement. Cette option du « bien » est rattachée au mot « lumière » en raison de son aspect glorieux, visible de tous et par tous, car le bien n’engendre pas la « honte » qui conduit l’homme à se cacher pour accomplir ses méchantes œuvres. Cette « honte » sera ressentie par Adam après le péché selon Gen.3,  comparativement à Gen.2:25.

Gen.1:4 : « Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres ».

C’est ici le premier jugement exprimé par Dieu. Il révèle son choix du bien évoqué par le mot « lumière » et sa condamnation du mal désigné par le mot « ténèbres ».

Dieu nous révèle le but de sa création terrestre et donc le résultat final que son projet permettra d’obtenir : la séparation définitive de ceux qui aiment sa « lumière » d’avec ceux qui préfèrent les « ténèbres ». « Lumière et ténèbres » sont les deux choix rendus possibles par le principe de liberté que Dieu a voulu donner à toutes ses créatures célestes et terrestres. Ces deux camps opposés ont finalement deux chefs ; Jésus-Christ pour la « lumière » et Satan pour les « ténèbres ». Et ces deux camps opposés, comme les deux pôles de la terre, auront aussi deux fins différentes absolues ; les élus vivront éternellement dans la lumière de Dieu selon Apo.21:23 ; et détruits par le retour du Christ, les rebelles finiront en état de « poussières » sur la terre désolée redevenue « l’abîme » de Gen.1:2. Ressuscités pour le jugement, ils seront définitivement anéantis étant consumés dans « l’étang de feu » de la « seconde mort » selon Apo.20:15.

Gen.1:5 : « Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour ».

Ce « premier jour » de la Création est consacré à la séparation définitive des deux camps formés par les choix « lumière et ténèbres » qui vont s’affronter sur la terre jusqu’à la victoire finale de Jésus-Christ et le renouvellement de la création terrestre. Le « premier jour » est ainsi « marqué » par l’autorisation que Dieu donne aux rebelles de le combattre au cours des « sept mille » ans prophétisés par la semaine entière. Il est ainsi tout indiqué pour devenir le signe, soit, la « marque » de la fausse adoration divine retrouvée au cours des six millénaires chez les peuples païens ou juifs infidèles, mais particulièrement dans l’ère chrétienne, depuis l’adoption du « jour du soleil Invaincu » comme jour de repos hebdomadaire imposé par l’autorité impériale de Constantin 1er, le 7 Mars 321. C’est ainsi que depuis cette date, l’actuel dimanche « chrétien » devient la « marque de la bête » suite au soutien religieux que lui donne la foi catholique romaine papale à partir de 538. Visiblement, « l’alpha » de la Genèse avait beaucoup à offrir aux serviteurs fidèles de Jésus-Christ du temps « oméga ». Et ce n’est pas fini.

 

Le 2ème jour

 

Gen.1:6 : « Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux  ».

Ici encore, il est question de séparation : « les eaux d’avec les eaux ». L’action prophétise la séparation des créatures de Dieu symbolisées par les « eaux ». Ce verset confirme la séparation naturelle de la vie céleste d’avec la vie terrestre et dans les deux, la séparation des « fils de Dieu » d’avec les « fils du diable » appelés néanmoins à cohabiter ensemble jusqu’au jugement marqué, par  la mort de Jésus-Christ pour les mauvais anges rebelles, et jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ pour les Terriens. Cette séparation va justifier le fait que l’homme va être créé de peu inférieur aux anges célestes puisque la dimension céleste va lui être inaccessible. L’histoire de la terre sera celle d’un long tri jusqu’à sa fin. Le péché a établi le désordre et Dieu organise ce désordre par un tri sélectif.

Gen.1:7 : « Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi ».

L’image donnée sépare la vie terrestre prophétisée par les « eaux qui sont au-dessous » d’avec la vie céleste qui est « au-dessus de l’étendue ».

Gen.1:8 : « Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour ».

Ce ciel, désigne la couche atmosphérique qui, formée à partir des 2 gazs (l’hydrogène et l’oxygène) qui composent l’eau, entoure toute la surface de la terre et qui n’est pas accessible naturellement à l’homme. Dieu le rattache à la présence d’une vie céleste invisible ce qui est le cas puisque le diable lui-même va recevoir le nom de « prince de la puissance de l’air » dans Eph.2:2 : « …dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » ; attitude qu’il avait déjà dans le monde céleste.

 

Le 3ème jour

 

Gen.1:9 : « Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi ».

Jusqu’à ce moment, « les eaux » recouvraient la totalité de la terre mais elles ne contenaient encore aucune forme de la vie animale marine qui sera créée le 5ème  jour. Cette précision donnera toute son authenticité à l’action du déluge de Genèse 6 qui va pouvoir, lui, répandre la forme de la vie marine animale sur la terre immergée ; ce qui justifiera d’y retrouver ensuite des fossiles marins et des coquillages.

Gen.1:10 : « Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon ».

Cette nouvelle séparation est jugée « bonne » par Dieu parce qu’au delà des océans et des continents, il donne à ces deux termes « mer et terre » le rôle de deux symboles qui vont désigner respectivement l’église chrétienne catholique et l’église chrétienne protestante sortie de la première sous le nom d’église réformée. Leur séparation effectuée entre 1170 et 1843 est donc jugée « bonne » par Dieu. Et ses encouragements pour ses serviteurs fidèles du temps de la Réforme ont été révélés dans Apo.2:18 à 29. Dans ces versets, se trouve cette précision importante des versets 24 et 25 qui témoignent d’une situation provisoire exceptionnelle : « A vous, à tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n'ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous dis : Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau ; seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne ». Une fois de plus, par ce regroupement, Dieu met de l’ordre dans le désordre créé par les esprits rebelles angéliques et humains. Relevons cet autre enseignement, la « terre » va donner son nom à la planète entière parce que le « sec » est préparé pour être le milieu naturel de la vie de l’homme pour qui cette création est faite par Dieu. La surface marine étant quatre fois plus grande que la surface de la terre sèche, la planète aurait pu prendre le nom « mer » mieux mérité mais pas justifié dans le projet divin. Les paroles de ce « dicton » : « qui s’assemble se ressemble et qui se ressemble s’assemble », se retrouvent dans ces regroupements.  Ainsi, entre 1170 et 1843, les protestants fidèles et pacifiques ont été sauvés par la justice du Christ qui leur a été imputée exceptionnellement sans l’obéissance au repos sabbatique du vrai septième jour : le samedi. Et c’est l’exigence de ce repos qui fait de la « terre » le symbole d’une fausse foi chrétienne à partir de 1843, selon Dan.8:14. La preuve de ce jugement divin apparaît dans Apo.10:5 puisque Jésus pose « ses pieds » sur la « mer et la terre » pour les écraser par sa colère.

Gen.1:11 : « Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. »

La priorité donnée par Dieu à la terre sèche est confirmée : en première, elle reçoit le pouvoir de « produire » « de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce » ; toutes choses produites en premier pour les besoins de l’homme, et secondairement pour les animaux terrestres et célestes qui vont l’entourer. Ces productions de la terre vont être utilisées par Dieu comme images symboliques pour révéler ses leçons à ses serviteurs. L’homme comme « l’arbre » va porter du fruit, bon ou mauvais.

Gen.1:12 : « La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. » 

 Dans ce 3ème jour, aucune faute n’entache l’œuvre créée par Dieu, la nature est parfaite soit, jugée « bonne ». Dans une pureté atmosphérique et terrestre parfaite, la terre multiplie ses productions. Les fruits sont destinés aux êtres qui vont vivre sur la terre : hommes et animaux qui à leur tour vont produire du fruit selon leur personnalité.

Gen.1:13 : « Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour ».

 

 

 

Le 4ème jour

 

Gen.1:14 : « Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ».

Une nouvelle séparation apparaît : « le jour d’avec la nuit ». Jusqu’à ce quatrième jour, la lumière du jour n’était pas obtenue par un astre céleste. La séparation du jour et de la nuit existait déjà sous une forme virtuelle créée par Dieu. Pour rendre sa création indépendante de sa présence, Dieu va créer au quatrième jour des astres célestes qui vont permettre aux hommes d’établir des calendriers basés sur la position de ces astres dans le cosmos intersidéral. Ainsi vont apparaître les signes du Zodiaque, l’astrologie avant l’heure mais sans la divination actuelle qui lui est rattachée soit, l’astronomie.

Gen.1:15 : « et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi ».

La « terre » doit être éclairée de « jour » comme de « nuit », mais la « lumière » du « jour » doit surpasser celle de la « nuit » car elle est l’image symbolique du Dieu de vérité créateur de tout ce qui vit. Et la succession dans l’ordre « nuit jour » prophétise sa victoire finale contre tous ses ennemis qui sont aussi ceux de ses bien-aimés et bienheureux élus. Ce rôle qui consiste à « éclairer la terre » va donner à ces astres un sens symbolique de l’action religieuse enseignante des vérités ou des mensonges présentés au nom du Dieu créateur.

Gen.1:16 : « Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles ».

Relève bien ce détail : en évoquant « le soleil » et « la lune », « les deux grands luminaires », Dieu désigne le soleil par l’expression « le plus grand » alors que les éclipses le prouvent, les deux disques solaire et lunaire nous apparaissent sous la même taille l’un couvrant l’autre réciproquement. Mais Dieu qui l’a créé sait avant l’homme que sa petite apparence est due à son éloignement de la terre, le soleil étant 400 fois plus gros mais 400 fois plus loin que la lune. Par cette précision il confirme et affirme son titre suprême de Dieu créateur. De plus, sur le plan spirituel, il révèle son incomparable « grandeur » comparée à la petitesse de la lune, symbole de la nuit et des ténèbres. L’application de ces rôles symboliques va concerner Jésus-Christ nommé « lumière » dans Jean 1:9 : « Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme ». Relevons-le, l’ancienne alliance du peuple juif charnel construite sur un calendrier lunaire était placée sous le signe d’une époque « ténébreuse » ; ceci jusqu’à la première et la seconde venue du Christ. Tout comme la célébration des « fêtes des nouvelles lunes », moment où la lune disparaissant devient invisible, prophétisait la venue de l’ère solaire du Christ, que Mal.4:2 compare à un « soleil de justice » : « Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d'une étable,…  ». Après l’ancienne alliance juive, « la lune » est devenue le symbole de la fausse foi chrétienne, successivement, catholique depuis 321 et 538, puis protestante depuis 1843, et … adventiste institutionnel depuis 1994.

Le verset évoque aussi « les étoiles ». Leur lumière est faible mais elles sont si nombreuses qu’elles éclairent néanmoins le ciel des nuits terrestres. « L’étoile » devient ainsi le symbole des messagers religieux qui restent debout ou qui tombent comme le signe du « 6ème sceau » d’Apo.6:13 dans lequel la chute des étoiles est venue prophétiser le 13 Novembre 1833 aux élus, la chute massive du protestantisme pour l’année 1843. Cette chute concernait en parallèle les messagers du Christ destinataires du message de « Sardes » auxquels Jésus déclare : « tu passes pour être vivant et tu es mort ». Cette chute est rappelée dans Apo.9:1 : « Le cinquième ange sonna de la trompette. Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La clef du puits de l'abîme lui fut donnée ». Avant la chute des protestants, Apo.8:10 et 11 évoque celle du catholicisme définitivement condamné par Dieu : « Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux. » Le verset 11 lui attribue le nom « Absinthe » : « Le nom de cette étoile est Absinthe ; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d'hommes moururent par les eaux, parce qu'elles étaient devenues amères ». La chose est confirmée dans Apo.12:4 : « Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté ». Les messagers religieux vont ensuite être victimes des exécutions des révolutionnaires français dans Apo.8:12 : « Le quatrième ange sonna de la trompette. Et le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers des étoiles, afin que le tiers en fût obscurci, et que le jour perdît un tiers de sa clarté, et la nuit de même ». Les cibles des révolutionnaires libres penseurs hostiles envers toutes les formes de la religion sont aussi, toujours partiellement (le tiers), « le soleil » et la « lune ».

Dans Gen.15:5, les « étoiles » symbolisent la « postérité » promise à Abraham : « Et après l'avoir conduit dehors, il dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Telle sera ta postérité ».  Attention ! Le message indique une quantité nombreuse mais ne dit rien au sujet de la qualité de la foi de cette multitude dans laquelle Dieu va trouver « beaucoup d’appelés mais peu d’élus » selon Matt.22:14. Les « étoiles » symbolisent encore les élus dans Dan.12:3 : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité ».

Gen.1:17 : « Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre, »

Nous voyons ici pour une raison spirituelle l’insistance de Dieu sur ce rôle des astres : « pour éclairer la terre ».

Gen.1:18 : « pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon ».

Ici Dieu confirme le rôle symbolique spirituel de ces astres en liant ensemble « le jour et la lumière » d’une part, et « la nuit et les ténèbres » d’autre part.

Gen.1:19 : « Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour ».

La terre peut désormais profiter de la lumière et de la chaleur solaire pour assurer sa fertilité et sa production de nourritures végétales. Mais le rôle du soleil ne prendra une importance qu’après le péché que vont commettre Eve et Adam. La vie repose jusqu’à ce moment tragique sur la puissance miraculeuse du pouvoir créateur de Dieu. La vie terrestre est organisée par Dieu pour ce temps où le péché va frapper la terre de toute sa malédiction.

 

Le 5ème jour

 

Gen.1:20 : « Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel ».

En ce 5ème jour, Dieu donne aux « eaux » le pouvoir de « produire en abondance des animaux vivants » si nombreux et si variés que la science moderne a de la peine à tous les recenser. Au fond des abîmes dans l’obscurité totale, on découvre une forme de vie inconnue d’animaux minuscules fluorescents qui flashent, clignotent et changent d’intensité lumineuse et même de couleur. De même, l’étendue du ciel va recevoir l’animation du vol des « oiseaux ». Ici apparaît le symbole des « ailes » qui permettent le déplacement dans l’air aux animaux charnels ailés. Le symbole va être rattaché aux esprits célestes qui n’en ont pas besoin car ils ne sont pas soumis aux lois physiques terrestres et célestes. Et dans l’espèce ailée de la terre, Dieu va s’attribuer l’image de « l’aigle » qui s’élève le plus haut en altitude parmi toutes les espèces des oiseaux et des animaux volants. « L’aigle » devient aussi le symbole de l’empire, du roi Nébucadnetsar dans Dan.7:4 et celui de Napoléon 1er dans Apo.8:13 : « Je regardai, et j'entendis un aigle qui volait au milieu du ciel, disant d'une voix forte : Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause des autres sons de la trompette des trois anges qui vont sonner ! » L’apparition de ce régime impérial prophétisait les trois grands « malheurs » qui vont frapper les habitants des pays occidentaux sous le symbole des trois dernières « trompettes » d’Apo. 9 et 11, à partir de 1843, date où le décret de Dan.8:14 est entré en application.

En dehors de « l’aigle », les autres « oiseaux du ciel » vont symboliser les anges célestes, les bons et les mauvais.

Gen.1:21 : « Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon ».

Dieu prépare la vie marine pour la condition du péché, le temps où les plus « grands poissons » feront des plus petits leur nourriture, c’est le destin programmé et l’utilité de leur abondance dans chaque espèce. Les « oiseaux ailés » n’échapperont pas à ce principe car eux-aussi s’entretueront pour se nourrir. Mais avant le péché, aucun animal marin ou oiseau ne fait de tort à un autre, la vie les anime tous et ils  cohabitent en parfaite harmonie. C’est pourquoi, Dieu juge la situation « bonne ». Les « animaux » marins et « les oiseaux » vont tenir un rôle symbolique après le péché. Les combats mortels entre les espèces donneront alors à la « mer » le sens de « mort » que Dieu lui donne dans le rituel des ablutions des sacrificateurs hébreux. La cuve utilisée à cette fin recevra le nom de « mer » en rappel de la traversée de la « mer rouge », les deux choses étant une préfiguration du baptême chrétien. Ainsi, en lui donnant pour nom, « bête qui monte de la mer » dans Apo.13:1, Dieu identifie la religion catholique romaine et la monarchie qui la soutient à une assemblée de « morts » qui tuent et dévorent leur prochain comme les poissons de la « mer ». De même les aigles, les éperviers et les faucons dévoreront les pigeons et les colombes, à cause du péché d’Eve et d’Adam et de ceux, en bien plus grand nombre, de leurs descendants humains jusqu’au retour en gloire du Christ.

Gen.1:22 : « Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre ».

La bénédiction de Dieu se concrétise par la multiplication, dans ce contexte celle des animaux marins et des oiseaux, mais aussi bientôt, celle des êtres humains. L’Eglise du Christ est appelée elle aussi à multiplier le nombre de ses adeptes, mais là, la bénédiction de Dieu ne suffit pas, car Dieu appelle, mais il ne contraint personne à répondre à son offre de salut.

Gen.1:23 : « Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour ».

Relevons que la vie marine est créée le cinquième jour ainsi séparée de la création de la vie terrestre, en raison de son symbolisme spirituel qui concerne la première forme du christianisme maudit et apostat ; ce que va représenter la religion catholique de Rome depuis le 7 Mars 321, date de l’adoption du faux jour de repos païen, le premier jour et « jour du soleil », rebaptisé ensuite : dimanche soit, jour du Seigneur. Cette explication est confirmée par l’apparition du catholicisme romain au cours du 5ème millénaire et celle du protestantisme qui apparaît au cours du 6ème millénaire.

 

Le 6ème jour

 

Gen.1:24 : « Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi ».

Le 6ème jour est marqué par la création de la vie terrestre qui, à son tour, après la mer, « produit des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce ». Dieu met en route un processus de reproduction de toutes ces créatures vivantes. Elles vont se répandre sur la terre émergée.

Gen.1:25 : « Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon ».

Ce verset confirme l’action ordonnée dans le précédent. Relevons cette fois que Dieu est le créateur et le réalisateur de cette vie animale terrestre produite sur la terre. Comme pour ceux de la mer, les animaux terrestres vont vivre en harmonie jusqu’au temps du péché humain. Dieu trouve « bonne » cette création animale dans laquelle des rôles symboliques sont créés et il les utilisera dans ses messages prophétiques après l’instauration du péché. Parmi les reptiles, « le serpent » va tenir un rôle principal comme médium instigateur du péché utilisé par le diable. Après le péché, les animaux de la terre se détruiront espèce contre espèce. Et cette agressivité va justifier, dans Apo.13:11, le nom de « bête qui monte de la terre » qui désigne la religion protestante dans son dernier statut maudit par Dieu dans le contexte de l’ultime épreuve de foi adventiste justifiée par le véritable retour de Jésus-Christ prévu pour le printemps 2030. Toutefois, notons que le protestantisme porte cette malédiction ignorée par les multitudes depuis 1843.

Gen.1:26 : « Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre ».

En disant « Faisons », Dieu associe à son œuvre créatrice le monde angélique fidèle qui assiste à son action et l’entoure plein d’enthousiasme. Sous le thème de la séparation, relève ici, regroupés dans le 6ème jour, la création animale terrestre et celle de l’homme qui est évoqué dans ce verset 26, nombre du nom de Dieu soit, nombre obtenu par l’addition des quatre lettres hébraïques « Yod = 10 +, Hé = 5 +, Wav = 6 +, Hé = 5 = 26 » ; lettres qui composent son nom translitéré « YaHWéH ». Ce choix est d’autant plus justifié que, « fait à l’image de Dieu », « l’homme » Adam vient le représenter symboliquement dans la création terrestre comme une image du Christ. Dieu lui donne son aspect physique et mental, soit l’aptitude à juger entre le bien et le mal qui va le responsabiliser. Créé le même jour que les animaux, « l’homme » va recevoir le choix de sa « ressemblance » : Dieu ou bien l’animal soit, « la bête ». Or c’est en se laissant séduire par « un animal », « le serpent », qu’Eve et Adam vont se couper de Dieu et perdre sa « ressemblance ». En donnant à l’homme la domination sur « les reptiles qui rampent sur la terre », Dieu invite l’homme à dominer sur « le serpent » et donc à ne pas se laisser enseigner par lui. Hélas pour l’humanité, Eve sera isolée et séparée d’Adam quand elle sera séduite et rendue coupable du péché de désobéissance.

Dieu confie à l’homme toute sa création terrestre avec les vies qu’elle contient et produit dans les mers, sur la terre et dans le ciel.

Gen.1:27 : « Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme ».

Le 6ème jour dure comme les autres, 24 heures et il semble que les créations de l’homme et de la femme sont ici regroupées dans le but pédagogique de résumer leur création. En effet, Gen.2 reprend cette création de l’homme en révélant beaucoup d’actions qui se sont accomplies vraisemblablement sur plusieurs jours. Le récit de ce chapitre 1 prend ainsi un caractère normatif révélateur des valeurs symboliques que Dieu a voulu donner aux six premiers jours de la semaine.

Cette semaine est d’autant plus de valeur symbolique qu’elle image le projet salvateur de Dieu. « L’homme » symbolise et prophétise Christ et « la femme », « l’église Elue » qui va être suscitée à partir de lui. De plus, avant le péché, le  temps réel n’a pas d’importance car dans l’état de perfection, le temps n’est pas compté et le compte à rebours des « 6000 ans » débutera dans le premier printemps marqué par le premier péché humain. Dans une parfaite régularité, les nuits de 12 heures et les jours de 12 heures se succèdent continuellement. Dans ce verset, Dieu insiste sur la ressemblance de l’homme créé conforme à sa propre image. Adam n’est pas faible, il est plein de force et il a été créé capable de résister aux tentations du diable.

Gen.1:28 : « Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre ».

Le message est adressé par Dieu à toute l’humanité dont Adam et Eve sont les modèles originaux. Comme les animaux, ils sont à leur tour bénis et encouragés à procréer pour multiplier des êtres humains. L’homme obtient de Dieu la domination sur les créatures animales, ce qui signifie qu’il ne doit pas se laisser dominer par elles, par sensiblerie et faiblesse sentimentale. Il ne doit pas leur faire du mal mais vivre en harmonie avec elles. Ceci, dans le contexte qui précède la malédiction du péché.

Gen.1:29 : « Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture ». 

Dans sa création végétale, Dieu révèle toute sa bonté et sa générosité en multipliant le nombre des semences de chaque espèce de végétaux, arbres fruitiers, céréales, herbes et légumes. Dieu propose à l’homme le modèle de l’alimentation parfaite qui favorise une bonne santé physique et mentale favorable à tout l’organisme et l’âme humaine, encore aujourd’hui comme au temps d’Adam. Ce sujet a été présenté depuis 1843 par Dieu comme une exigence envers ses élus et il prend une importance encore plus grande dans nos derniers jours où l’alimentation victime de la chimie, engrais, pesticides et autres qui détruisent la vie au lieu de la favoriser.

Gen.1:30 : « Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi ».

Ce verset présente la clé qui justifie la possibilité de cette vie harmonieuse. Tous les êtres vivants sont végétaliens, ils n’ont donc aucune raison de se faire du mal. Après le péché, les animaux s’attaqueront le plus souvent pour se nourrir, la mort les frappera alors tous d’une manière ou d’une autre.

Gen.1:31 : « Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour ».

A la fin du 6ème jour, Dieu est satisfait de sa création qui, avec la présence de l’homme sur la terre, est jugée cette fois « très bonne », alors qu’elle était seulement « bonne » en fin du 5ème jour.

L’intention de Dieu de séparer les 6 premiers jours de la semaine du 7ème est démontrée par leur regroupement dans ce chapitre 1 de la Genèse. Il prépare de cette manière la structure du 4ème commandement de sa loi divine qu’il présentera en leur temps aux Hébreux délivrés de l’esclavage égyptien. L’être humain dispose, depuis Adam, de 6 jours sur 7, chaque semaine, pour vaquer à ses occupations terrestres. Pour Adam, les choses ont bien commencé, mais après avoir été créée à partir de lui, la femme, son « aide » donnée par Dieu, va faire entrer le péché dans la création terrestre comme Gen.3 va le révéler. Par amour pour sa femme, à son tour Adam va manger le fruit défendu et le couple entier va se retrouver frappé par la malédiction du péché. Dans cette action, Adam prophétise Christ qui viendra partager et payer à sa place la faute de son église Elue bien-aimée. Sa mort sur la croix, au pied du mont Golgotha, va racheter la faute commise et vainqueur du péché et de la mort, Jésus-Christ obtiendra le droit de faire profiter ses élus de sa justice parfaite. Il peut ainsi leur offrir la vie éternelle perdue depuis Adam et Eve. Les élus entreront ensemble au même moment dans cette vie éternelle au début du 7ème millénaire, c’est alors que le rôle prophétique du sabbat s’accomplira. Tu peux ainsi comprendre, pourquoi, ce thème du repos du 7ème jour est présenté dans le chapitre 2 de la Genèse, séparé des 6 premiers jours regroupés dans le chapitre 1.

 

Genèse 2

 

Le septième jour

 

Gen.2:1 : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée ».

Les six premiers jours sont séparés du « septième » car l’œuvre créatrice de la terre et des cieux par Dieu s’achève. Ce fut vrai, pour la pose des bases de la vie créée dans la première semaine, mais encore plus, pour les 7000 années qu’elle prophétise également. Les six premiers jours annoncent que Dieu va œuvrer dans l’adversité confronté au camp du diable et de ses actions destructrices pendant 6000 ans. Son œuvre va consister à attirer vers lui ses élus pour les sélectionner au milieu de tous les êtres humains. Il va leur donner diversement des preuves de son amour et retiendra ceux qui l’aiment et l’approuvent dans tous ses aspects et tous les domaines. Car ceux qui n’agiront pas ainsi, vont rejoindre le camp maudit du diable. « L’armée » citée désigne les forces vivantes des deux camps qui vont s’opposer et se combattre sur « la terre » et dans « les cieux » où les « étoiles du ciel » les symbolisent. Et ce combat pour la sélection va durer 6000 ans.

Gen.2:2 : « Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu'il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu'il avait faite ».

En cette fin de la première semaine de l’histoire terrestre, le repos de Dieu enseigne une première leçon : Adam et Eve n’ont pas encore péché ; ce qui explique la possibilité pour Dieu de vivre un vrai repos. Le repos de Dieu est donc conditionné par l’abscence du péché chez ses créatures.

La deuxième leçon est plus subtile et elle se cache dans l’aspect prophétique de ce « septième jour » qui est une image du « septième » millénaire du grand projet salvateur programmé par Dieu.

L’entrée dans le « septième » millénaire, appelé « mille ans » dans Apo.20:4-6-7, marquera l’achèvement de la sélection des élus. Et pour Dieu et ses élus sauvés vivants ou ressuscités, mais tous étant glorifiés, le repos obtenu sera la conséquence de la victoire de Dieu en Jésus-Christ sur tous ses ennemis. Dans le texte hébreu, le verbe « se reposa » est « shavat » de la même racine que le mot « sabbat ».

Gen.2:3 : « Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu'en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu'il avait créée en la faisant ».

Le mot sabbat n’est pas cité mais son image se trouve déjà dans la sanctification du « septième jour ». Comprends donc bien la cause de cette sanctification par Dieu. Elle prophétise le moment où son sacrifice en Jésus-Christ recevra sa récompense finale : le bonheur d’être entouré de tous ses élus qui ont témoigné en leur temps de leur fidélité dans le martyre, les souffrances, la privation, le plus souvent, jusqu’à la mort. Et au début du « septième » millénaire, ils seront tous vivants et n’auront plus à redouter la mort. Pour Dieu et son camp fidèle, peut-on imaginer la cause d’un plus grand « repos » que celui-ci ? Dieu ne verra plus souffrir ceux qui l’aiment, il n’aura plus à partager leur souffrance, c’est ce « repos » là qu’il fait célébrer chaque « sabbat du septième jour » de nos semaines perpétuelles. Ce fruit de sa victoire finale aura été obtenu par la victoire de Jésus-Christ sur le péché et la mort. En lui, sur la terre et au milieu des autres humains, il a réalisé une œuvre à peine croyable : il a pris sur lui la mort pour créer son peuple élu et le sabbat annonçait depuis Adam à l’humanité qu’il vaincrait le péché pour offrir sa justice et la vie éternelle à ceux qui l’aiment et le servent fidèlement ; chose qu’Apo.6:2 proclame et confirme : « Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre ».

L’entrée dans le septième millénaire marque l’entrée des élus dans l’éternité de Dieu, c’est pourquoi, dans ce récit divin, le septième jour n’est pas refermé par l’expression « il y eut un soir, il y eut matin, ce fut le …jour ». Dans son Apocalypse donnée à Jean, Christ évoquera ce septième millénaire et il révèlera qu’il sera bien lui aussi composé de « mille ans » selon Apo.20:2-4, comme les six premiers qui l’ont précédé. Ce sera un temps de jugement céleste au cours duquel, les élus devront juger les morts du camp maudit. Le souvenir du péché sera donc maintenu dans ces derniers « mille ans » du grand sabbat prophétisé chaque fin de semaine. Seul le jugement dernier, permettra d’en finir avec la pensée du péché quand, sur la fin du septième millénaire, tous les déchus auront été détruits dans « l’étang de feu de la seconde mort ».

 

 

Dieu donne des explications sur sa création terrestre

Mise en garde : Des personnes mal inspirées sèment le doute en présentant  cette partie de Genèse 2 comme un second témoignage qui contredirait celui du récit de Genèse 1. Ces gens n’ont pas compris la méthode narrative utilisée par Dieu. Il présente dans Genèse 1, la globalité des six premiers jours de sa création. Ensuite, à partir de Gen.2:4, il revient apporter des détails complémentaires sur certains sujet non expliqués dans Genèse 1.

Gen.2:4 : « Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés »

Ces explications supplémentaires sont absolument nécessaires car le thème du péché doit recevoir ses propres explications. Et nous l’avons vu, ce thème du péché est omniprésent dans les formes que Dieu a données à ses réalisations terrestres et célestes. La construction de la semaine de sept jours est elle-même porteuse de beaucoup de mystères que seul le temps va révéler aux élus du Christ.

Gen.2:5 : « Lorsque YaHWéH Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car YaHWéH Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol ».

Relève l’apparition du nom « YaHWéH » par lequel Dieu s’est lui-même nommé à la demande de Moïse selon Exode 3:14-15. Moïse écrit cette révélation sous la dictée de Dieu qu’il nomme « YaHWéH ». La révélation divine prend ici sa référence historique de la sortie d’Egypte et de la création de la nation Israël.

Derrière ces précisions apparemment très logiques se cachent des idées prophétisées. Dieu évoque la croissance de la vie végétale, « arbuste et herbes des champs », auxquels il joint la « pluie » et la présence de « l’homme » qui va « cultiver le sol ». En 1656, après le péché d’Adam, dans Gen.7:11, « la pluie » du « déluge » détruira la vie végétale, « arbuste et herbes des champs » ainsi que « l’homme » et ses « cultures » à cause de l’intensification du péché.

Gen.2:6 : « Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol ».

Avant de détruire soit, avant le péché, Dieu fait « arroser la terre sur toute sa surface par une vapeur ». L’action est douce et efficace et adaptée à la vie sans péché, glorieuse et parfaitement pure. Après le péché, le ciel enverra des orages et des pluies torrentielles destructrices en signe de sa malédiction.

La formation de l’homme

Gen.2:7 : «YaHWéH Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant ».

La création de l’homme repose sur une nouvelle séparation : celle de la « poussière de la terre » dont une partie est prélevée pour former une vie faite à l’image de Dieu. Dans cette action, Dieu révèle son projet d’obtenir et de sélectionner à terme des élus d’origine terrestre qu’il rendra éternels.

Quand Dieu le crée, l’homme est l’objet d’attentions particulières de son Créateur. Relève bien qu’il le « forme » à partir de « la poussière de la terre » et cette seule origine prophétise, son péché, sa mort, et son retour à l’état de « poussière ». Cette action divine est comparable à celle d’un « potier » qui met en forme un « vase d’argile » ; image que Dieu revendiquera dans Jér.18:6 et Rom.9:21. De plus, la vie de « l’homme » va dépendre de son « souffle » que Dieu insuffle dans ses « narines ». Il s’agit donc bien du « souffle » pulmonaire et non du souffle esprit auquel beaucoup pensent. Tous ces détails sont révélés pour nous rappeler combien la vie de l’homme est fragile, dépendante de Dieu pour sa prolongation. Elle reste le fruit d’un miracle permanent car la vie ne se trouve qu’en Dieu et en lui seul. C’est par sa divine volonté que « l’homme devint un être vivant ». Si la vie de l’homme bon ou méchant se prolonge c’est uniquement parce que Dieu le permet. Et quand la mort le frappe c’est encore sa décision qui est en cause.

Avant le péché, Adam est créé parfait et innocent, il possède une puissante vitalité et entre dans une vie éternelle, entouré de choses éternelles. Seule, la forme de sa création prophétise son terrible destin.

Gen.2:8 : « Puis YaHWéH Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé ».

Un jardin est l’image du lieu idéal pour l’homme qui y trouve rassemblés tous ses éléments nutritifs et visuels enchanteurs ; des fleurs magnifiques qui ne se fanent pas et ne perdent jamais leurs parfums d’agréables odeurs multipliées à l’infini. Cette nourriture offerte dans le jardin ne construit pas sa vie qui est, avant le péché, non dépendante de l’alimentation. La nourriture est donc consommée par l’homme pour son unique plaisir. La précision « Dieu planta un jardin » témoigne de son amour pour sa créature. Il se fait jardinier pour offrir à l’homme ce lieu de vie merveilleux.

Le mot Eden signifie « jardin de délices » et prenant Israël comme point de référence central, Dieu situe cet Eden à l’orient d’Israël. Pour ses « délices », l’homme est placé dans ce jardin délicieux par Dieu, son Créateur.

Gen.2:9 : « YaHWéH Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal ».

Le caractère d’un jardin est la présence des arbres fruitiers qui offrent le « prêt à manger » que constituent leurs fruits aux multiples saveurs douces et sucrées. Ils sont tous là pour le seul plaisir d’Adam, encore seul.

Dans le jardin se trouvent également deux arbres aux caractères diamétralement opposés : « l’arbre de vie » qui occupe la place centrale, « au milieu du jardin ». De la sorte le jardin et son offre luxuriante lui sont entièrement rattachés. Près de lui, se trouve « l'arbre de la connaissance du bien et du mal ». Déjà, dans sa désignation, le mot « mal » prophétise l’accès au péché. On peut alors comprendre que ces deux arbres sont les images des deux camps qui vont s’affronter sur la terre du péché : le camp de Jésus-Christ imagé par « l’arbre de vie » contre le camp du diable qui, comme le nom de « l’arbre » l’indique, a connu soit, expérimenté, successivement, le « bien » depuis sa création jusqu’au jour où le « mal » l’a fait entrer en rébellion contre son Créateur ; ce que Dieu nomme « pécher contre lui ». Je te rappelle que ces principes « du bien et du mal » sont les deux choix ou deux fruits extrêmes opposés possibles que la liberté totale d’un « être vivant » produit. Si le premier ange ne l’avait pas fait, d’autres anges seraient tout de même entrés en rébellion comme l’expérience terrestre des comportements humains l’a maintenant déjà prouvé.

Dans toute l’offre généreuse du jardin préparé par Dieu pour Adam se trouve cet arbre « de la connaissance du bien et du mal » qui est là pour mettre à l’épreuve la fidélité de l’homme. Ce terme « connaissance » doit être bien compris car pour Dieu le verbe « connaître » prend un sens extrême d’expérimenter « le bien ou le mal » qui vont reposer sur les actes d’obéissance ou de désobéissance. L’arbre du jardin n’est que le support matériel du test d’obéissance et son fruit ne transmet le mal que parce que Dieu lui a donné ce rôle en le présentant comme un interdit. Le péché n’est pas dans le fruit mais dans le fait de le manger en sachant que Dieu l’a défendu.

Gen.2:10 : « Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras ».

Un nouveau message de séparation est présenté, de même que le fleuve qui sort d’Eden se divise en « quatre bras », cette image prophétise la naissance de l’humanité dont les descendants vont se répandre universellement soit, aux quatre points cardinaux, ou quatre vents des cieux, sur toute la terre. Le « fleuve » est le symbole d’un peuple, l’eau étant le symbole des vies humaines. Par cette division « en quatre bras », le fleuve sorti de l’Eden va répandre son eau de la vie sur toute la terre et cette idée prophétise le désir de Dieu de répandre sa connaissance sur toute sa surface. Son projet s’accomplira selon Gen.10 par la séparation de Noé et de ses trois fils après la fin du déluge d’eaux. Ces témoins du déluge vont transmettre de génération en génération le souvenir du terrible châtiment divin.

Nous ne connaissons pas l’aspect visuel qu’avait la terre avant le déluge, mais avant les séparations des peuples, la terre habitée devait se présenter comme un seul continent uniquement arrosé par cette source d’eau qui jaillissait à partir du jardin d’Eden. Les mers intérieures actuelles n’existaient pas et elles sont une conséquence du déluge qui est venu recouvrir toute la terre pendant une année. Jusqu’au déluge, le continent entier était donc irrigué par ces quatre fleuves et leurs affluents répartissaient l’eau douce sur toute la surface de la terre sèche. Pendant le déluge, le détroit de Gibraltar et celui de la mer rouge se sont écroulés préparant ainsi la formation de la mer Méditerranée et de la mer Rouge envahies par l’eau saline des océans. Sache que sur la nouvelle terre où Dieu établira son royaume, il n’y aura pas de mer selon Apo.21:1 comme il n’y aura plus de mort. La division est la conséquence du péché et la forme la plus intense de celui-ci sera punie par les eaux destructrices du déluge. En lisant ce message, sous son seul aspect prophétique, les « « quatre bras » du fleuve désignent quatre peuples qui caractérisent l’humanité.

Gen.2:11 : « Le nom du premier est Pischon ; c'est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or ».

Le nom du premier fleuve nommé Pischon ou Phison signifie : abondance d’eau. La zone où se trouvait l’Eden planté par Dieu devait être là où le Tigre et l’Euphrate actuels prennent leur source ; pour l’Euphrate au mont Ararat et pour le Tigre au Taurus. A l’Est et au milieu de la Turquie se trouve encore l’immense lac de Van qui constitue une énorme réserve d’eau douce. Avec sa bénédiction divine, l’eau abondante favorisait l’extrême fertilité du jardin de Dieu. Le pays de Havila réputé pour son or était selon certains situé au nord-Est de la Turquie actuelle. Il s’allongeait jusqu’à la côte de l’actuelle Georgie. Mais cette interprétation pose un problème car selon Gen.10:7, « Havila » est un « fils de Cush », lui-même « fils de Cham », et il désigne l’Ethiopie située au sud de l’Egypte. Ceci me porte à situer ce pays « d’Havila » en Ethiopie, ou au Yémen, où se trouvaient les mines de l’or que la reine de Saba a offert au roi Salomon.   

Gen.2:12 : « L'or de ce pays est pur ; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx ».

« L’or » est le symbole de la foi et Dieu prophétise pour l’Ethiopie, une foi pure. Elle sera déjà le seul pays au monde qui ait conservé l’héritage religieux de la reine de Saba après son séjour auprès du roi Salomon. Ajoutons également à son profit, que dans son indépendance conservée pendant les siècles de ténèbres religieuses qui ont caractérisé les peuples de l’Europe occidentale « chrétienne », les Ethiopiens ont gardé la foi chrétienne et ils ont pratiqué le vrai sabbat reçu par la rencontre de Salomon. L’apôtre Philippe a baptisé le premier chrétien éthiopien comme cela est révélé dans Actes 8:27 à 39. C’était un eunuque ministre de la reine Candace et le peuple entier a reçu son enseignement religieux. Un autre détail témoigne de la bénédiction de ce peuple, Dieu l’a fait protéger contre ses ennemis par l’action guerrière engagée et décidée volontairement par le célèbre navigateur Vasco de Gama.

Confirmant la couleur noire de la peau des Ethiopiens, « la pierre d’onyx » est de couleur « noire » et elle est composé de dioxyde de silicium ; une richesse en plus pour ce pays ; car son utilisation pour la fabrication des transistors la fait  particulièrement apprécier de nos jours.

Gen.2:13 : « Le nom du second fleuve est Guihon ; c'est celui qui entoure tout le pays de Cusch ».

Oublions les « fleuves » et mettons à leurs places, les peuples qu’ils symbolisent. Ce deuxième peuple « entoure le pays de Cush » soit, l’Ethiopie. La descendance de Sem va se développer sur la terre de l’Arabie et jusqu’en Perse. Elle entoure effectivement le territoire de l’Ethiopie, elle peut donc être symbolisée et désignée par le nom du « fleuve » « Guihon ». Dans nos derniers jours, cet entourage est « musulman » religion de l’Arabie et de la Perse. Ainsi la configuration du début de la création est reproduite à la fin des temps.

Gen.2:14 : « Le nom du troisième est Hiddékel ; c'est celui qui coule à l'orient de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate ».

« Hiddékel » désigne le « fleuve Tigre », et le peuple désigné serait l’Inde symbolisée par le « tigre du Bengale » ; l’Asie et sa civilisation orientale désignée faussement comme « la race jaune » est donc prophétisée et concernée et elle se situe en effet « à l’orient de l’Assyrie ». Dans Dan.12, Dieu a utilisé le symbole de ce « fleuve » « Tigre » mangeur d’hommes pour illustrer l’épreuve adventiste accomplie entre 1828 et 1873, en raison des multitudes de morts spirituelles qu’elle a provoquées.

Le nom « Euphrate » signifie : fleuri, fécond. Dans la prophétie Apocalypse, « l’Euphrate » symbolise l’Europe occidentale et ses excroissances, les Amériques et l’Australie, que Dieu présente dominées par le régime religieux papal romain qu’il nomme avec sa ville, « Babylone la grande ». Cette descendance de Noé sera celle de Japhet qui s’étend à l’occident vers la Grèce et l’Europe, et au nord vers la Russie. L’Europe a été le sol où la foi chrétienne a connu tous ses bons et mauvais développements après la chute national d’Israël ; les adjectifs « fleuri, fécond » sont justifiés et selon le présage, les fils de Léa, la femme mal aimée seront plus nombreux que ceux de Rachel, l’épouse que Jacob aimait.

Il est bon de retrouver dans ce message, le rappel que malgré toutes leurs divisions religieuses finales, ces quatre types de civilisations terrestres ont eu le même Dieu créateur pour Père, pour justifier leurs existences.

Gen.2:15 : « YaHWéH Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder ».

Dieu offre à Adam une occupation qui consiste à « cultiver et garder » le jardin. La forme de cette culture nous est inconnue mais elle s’effectuait sans aucune fatigue avant le péché. De même, sans aucune forme d’agressivité dans toute la création, sa garde était simplifiée à l’extrême. Pourtant ce rôle de garde sous entendait l’existence d’un danger qui prendra bientôt un aspect réel et précis : la séduction diabolique de la pensée humaine dans ce même jardin.

Gen.2 :16 : « YaHWéH Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; »

Des multitudes d’arbres à fruits sont mis à libre disposition d’Adam. Dieu le comble au-delà de ses besoins qui consistent à satisfaire des désirs alimentaires en variant les goûts et les aromes. L’offre de Dieu est agréable, mais ce n’est que la première partie d’un « ordre » qu’il donne à Adam. La seconde partie de cet « ordre » vient ensuite.

Gen.2 :17 : « mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras ».

Dans « l’ordre » de Dieu, cette partie est très sérieuse, car la menace présentée sera implacablement appliquée dès que la désobéissance, fruit du péché sera consommée et accomplie. Et ne l’oublie pas, pour que le projet du règlement universel du péché s’accomplisse, il faudra que l’Adam chute. Pour mieux comprendre ce qui va arriver, retenons qu’Adam est encore seul lorsque Dieu le met en garde en lui présentant son « ordre » de ne pas manger de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » soit, de ne pas être nourri par les idées du diable. De plus, dans un contexte de vie éternelle, il a fallu que Dieu lui explique ce que signifie : « mourir ». Car la menace est là, dans ce « tu mourras ». En résumé, Dieu offre à Adam une forêt mais il lui interdit un seul arbre. Et pour certaines personnes ce seul interdit est insupportable, c’est alors que l’arbre cache la forêt, comme l’enseigne le dicton. Manger de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » signifie : se nourrir de l’enseignement du diable déjà animé d’un esprit de rébellion contre Dieu et sa justice. Car « l’arbre » interdit placé dans le jardin est une image de sa personne, de même que « l’arbre de vie » est une image du personnage Jésus-Christ.

Gen.2:18 : «YaHWéH Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui ».

Dieu a créé la terre et l’homme pour révéler sa bonté et la méchanceté du diable. Son projet salvateur nous est révélé dans les choses qui vont suivre. Pour comprendre, sache que l’homme tient le rôle de Dieu en personne qui le fait penser, agir et parler comme il pense, agit et parle lui-même. Ce premier Adam est une image prophétique du Christ que Paul présentera comme le nouvel Adam.

Pour révéler la méchanceté du diable et la bonté de Dieu, il est nécessaire que l’Adam pèche afin que la terre soit dominée par le diable et que ses méchantes œuvres soient révélées universellement. La notion du couple n’existe que sur la terre créée pour le péché, car le duo ainsi formé l’est pour une raison spirituelle qui prophétise la relation du Christ divin avec son Epouse qui désigne ses élus. L’Elue doit savoir qu’elle est à la fois la victime et la bénéficiaire du plan salvateur projeté par Dieu ; elle est victime du péché rendu nécessaire pour Dieu afin qu’il puisse à terme condamner le diable, et bénéficiaire de sa grâce salvatrice car, conscient de sa responsabilité pour l’existence du péché, il va payer lui-même le prix de l’expiation du péché en Jésus-Christ. Ainsi, en premier, Dieu a trouvé la solitude pas bonne et son besoin d’amour était si grand qu’il était prêt à payer chèrement le prix pour l’obtenir. Cette compagnie, ce vis-à-vis, qui permet le partage, Dieu la nomme « aide » et l’homme reprendra le terme en évoquant son vis-à-vis humain féminin. En fait d’aide, elle va le faire chuter et l’entraîner par amour dans le péché. Mais cet amour d’Adam pour Eve est à l’image de l’amour du Christ pour ses élus trouvés pécheurs soit, dignes de mort éternelle.

Gen.2:19 : « YaHWéH Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l'homme ».

C’est le supérieur qui donne un nom à ce qui lui est inférieur. Dieu s’est donné lui-même son nom et en donnant à Adam ce droit, il confirme ainsi la domination de l’homme sur tout ce qui vit sur la terre. Dans cette première forme de la création terrestre, les espèces des animaux des champs et des oiseaux du ciel sont réduites et Dieu les fait venir vers Adam, tout comme il les conduira avant le déluge par couples vers Noé.

Gen.2:20 : « Et l'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l'homme, il ne trouva point d'aide semblable à lui ». Les monstres dit préhistoriques ont été crées après le péché pour intensifier les conséquences de la malédiction divine qui va frapper la terre entière dont la mer. Dans le temps de l’innocence, la vie animale est composée par « le bétail » utile pour l’homme, « les oiseaux du ciel » et « les animaux des champs » plus indépendants. Mais dans cette présentation, il n’a pas trouvé un vis-à-vis humain parce qu’il n’existe encore pas.

Gen.2:21 : « Alors YaHWéH Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place ».

La forme donnée à cette opération chirurgicale révèle encore le projet salvateur. En Micaël, Dieu s’élimine des cieux, il quitte et se sépare de ses bons anges ce qui est la norme du « profond sommeil » dans lequel Adam est plongé. En Jésus-Christ né dans la chair, la côte divine est prélevée et après sa mort et sa résurrection, sur ses douze apôtres, il crée son « aide », dont il a pris l’aspect charnel et ses péchés et à laquelle il donne son « Saint Esprit ». La portée spirituelle de ce mot « aide » est grande car il donne à son Eglise, son Elue, le rôle d’une « aide » dans sa réalisation du plan du salut et du règlement global universel du péché et du sort des pécheurs.

Gen.2:22 : « YaHWéH Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme ».

Ainsi, la formation de la femme prophétise celle de l’Elue du Christ. Car c’est en venant dans la chair que Dieu forme son église fidèle victime de sa nature charnelle. Pour sauver les élus de la chair, Dieu devait prendre forme dans la chair. Et également, possédant en lui-même la vie éternelle, il est venu pour la faire partager à ses élus.

Gen.2:23 : « Et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme ».

Dieu est venu sur terre épouser la norme terrestre pour pouvoir dire à propos de son Elue ce qu’Adam dit sur son vis-à-vis féminin auquel il donne le nom « femme ». La chose est plus évidente en hébreu car le mot homme masculin soit, « ish » devient « isha » pour le mot féminin femme. Dans cette action, il confirme sa domination sur elle. Mais ayant été prise de lui, cette « femme » va lui devenir indispensable comme si la « côte » prélevée sur son corps voulait revenir en lui et reprendre sa place. Dans cette expérience unique, Adam va ressentir pour sa femme les sentiments que la mère va éprouver pour l’enfant qu’elle met au monde après l’avoir porté dans son ventre. Et cette expérience est également vécue par Dieu car les créatures vivantes qu’il crée autour de lui sont des enfants qui sortent de lui ; ce qui le rend autant Mère que Père.

Gen.2:24 : « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ».

Dieu exprime dans ce verset son projet pour ses élus qui devront souvent rompre des relations familiales charnelles pour se lier avec l’Elue bénie par Dieu. Et ne l’oublie pas, en premier, en Jésus-Christ, Micaël a quitté son statut de Père céleste pour venir gagner l’amour de ses disciples élus sur la terre ; ceci dans la mesure où il a renoncé à faire usage de son pouvoir divin pour lutter contre le péché et le diable. Ici, nous comprenons que les thèmes séparation et communion sont indissociables. Sur la terre, l’élu doit être séparé charnellement de ceux qu’il aime pour entrer en communion spirituellement et faire « un » avec Christ et tous ses élus, et ses bons anges fidèles.

Le désir de la « côte » de reprendre sa place initiale trouve son sens dans l’accouplement sexuel des êtres humains, acte de chair et d’esprit où l’homme et la femme forment physiquement une seule chair.

Gen.2:25 : « L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte ».

La nudité physique ne gène pas tout le monde. Il existe des adeptes du naturisme. Et au commencement de l’histoire humaine, la nudité physique ne provoquait pas de « honte ». L’apparition de la « honte » sera le résultat du péché, comme si le fait de manger de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » pouvait ouvrir l’esprit humain en lui faisant ressentir des effets jusque là inconnus et ignorés. En réalité, le fruit de l’arbre interdit ne sera pas l’auteur de ce changement, il n’en sera que le moyen, car celui qui fait changer les valeurs des choses et la conscience, c’est Dieu et lui seul. C’est lui qui suscitera le sentiment de « honte » que le couple pécheur va ressentir dans son esprit à propos de sa nudité physique qui ne sera pas responsable ; car la faute sera morale et concernera uniquement la désobéissance mise en œuvre, constatée par Dieu.

 

En résumant l’enseignement de Genèse 2, Dieu nous a présenté en premier la sanctification du repos ou sabbat du septième jour qui prophétise le grand repos qui sera donné au septième millénaire autant à Dieu qu’à ses élus fidèles. Mais ce repos devait être gagné par le combat terrestre que Dieu va livrer contre le péché et le diable, en s’incarnant en Jésus-Christ. L’expérience terrestre d’Adam a mis en image ce plan salvateur conçu par Dieu. En Christ, il est devenu chair pour créer son Elue de chair qui recevra finalement un corps céleste semblable à ceux des anges.

 

 

 

Genèse 3

 

La séparation du péché

 

Gen.3:1 : « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? »

Le pauvre « serpent » eut la malchance d’être utilisé comme médium par le plus « rusé » des anges créés par Dieu. Les animaux dont les reptiles tel le « serpent » ne parlaient pas ; le langage était une particularité de l’image de Dieu donnée à l’homme. Relève le bien, le diable le fait parler à la femme dans un moment où elle est séparée de son mari. Cet isolement va lui être fatal car en présence d’Adam, le diable aurait eut plus de difficulté pour conduire l’être humain à désobéir à l’ordre de Dieu.

Jésus-Christ a révélé l’existence du diable qu’il désigne en disant dans Jean 8:44,  qu’il est « le père du mensonge et meurtrier dès le commencement ». Ses propos visent à ébranler les certitudes humaines et au « Oui ou Non » exigé par Dieu, il ajoute le « mais » ou le « peut-être que » qui enlèvent les certitudes qui donnent sa force à la vérité. L’ordre donné par Dieu fut reçu par Adam qui l’a transmis ensuite à son épouse, mais elle n’a pas entendu la voix de Dieu qui a donné l’ordre. Aussi, son doute repose sur son mari, du genre : « a-t-il bien compris ce que Dieu lui a dit ? »

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         Gen.3:2 : « La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ».

Les évidences semblent donner raison au propos du diable ; il raisonne et parle de manière intelligente. La « femme » commet sa première erreur en répondant au « serpent » qui parle ; ce qui n’est pas dans la normalité des choses. Dans un premier temps, elle justifie la bonté de Dieu qui leur a donné la possibilité de manger de tous les arbres, sauf celui qui est interdit.

Gen.3:3 : « Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez ».

La transmission par Adam du message de l’ordre divin apparaît dans l’expression « de peur que vous ne mouriez ». Ce ne sont pas là, les propos exacts tenus par Dieu car il a dit à Adam : « le jour où tu en mangeras, tu mourras ». L’affaiblissement des paroles divines va favoriser la consommation du péché. En justifiant son obéissance à Dieu pour une cause « de peur » la « femme » offre au diable la possibilité de confirmer cette « peur » qui selon lui n’est pas justifiée.

Gen.3:4 : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ;  »

Et le Menteur en chef se révèle dans cette affirmation qui contredit les paroles de Dieu : « vous ne mourrez pas ».

Gen.3:5 : « mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal ».

Il lui faut maintenant justifier l’ordre donné par Dieu auquel il impute une méchante et égoïste pensée : Dieu veut vous tenir dans la bassesse et l’infériorité. Il veut égoïstement vous empêcher de devenir comme lui. Il présente la connaissance du bien et du mal comme un avantage que Dieu veut garder pour lui seul. Mais s’il y a avantage dans la connaissance du bien, où est l’avantage de connaître le mal ? Le bien et le mal sont des opposés absolus comme le jour et la nuit, la lumière et les ténèbres et pour Dieu la connaissance consiste à expérimenter soit à passer à l’action. En réalité, Dieu avait déjà donné à l’homme la connaissance intellectuelle du bien et du mal en autorisant les arbres du jardin et en interdisant celui qui représente « le bien et le mal » ; car il est une image symbolique du diable qui a concrètement expérimenté successivement, « le bien » puis « le mal » en se rebellant contre son Créateur.

Gen.3:6 : « La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea ».

Les paroles sorties du serpent produisent leur effet, le doute s’efface et la femme est de plus en plus convaincue que le serpent lui a dit la vérité. Le fruit lui semble bon et agréable visuellement, mais surtout, elle le juge « précieux pour ouvrir l'intelligence ». Le diable obtient le résultat recherché, il vient de recruter une adepte de son attitude rebelle. Et en mangeant le fruit défendu, elle devient elle-même un arbre de la connaissance du mal. Rempli d’amour pour sa femme dont il n’est pas prêt à accepter d’être séparé, Adam préfère partager son sort funeste car il sait que Dieu va appliquer sa sanction mortelle. Et mangeant à son tour du fruit interdit, c’est le couple entier qui va subir la tyrannique domination du diable. Néanmoins, paradoxalement, cet amour passionnel est à l’image de celui que Christ va éprouver pour son Elue, acceptant lui-aussi de mourir pour elle. Aussi, Dieu peut comprendre Adam.

Gen.3:7 : « Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures ».

A cet instant, où le péché fut consommé par le couple humain, le compte à rebours des 6000 ans prévu par Dieu a commencé. En premier, leur conscience est transformée par Dieu. Les yeux qui avaient été les responsables de la convoitise du fruit « agréable à la vue » sont victimes d’un nouveau jugement des choses. Et l’avantage espéré et recherché se transforme en inconvénient, puisqu’ils éprouvent de la « honte » au sujet de leur nudité qui n’avait jusque-là posé aucun problème, ni envers eux, ni envers Dieu. La nudité physique découverte n’était que l’aspect charnel de la nudité spirituelle dans laquelle le couple désobéissant se retrouvait. Cette nudité spirituelle les privait de la justice divine et la sanction de la mort est entrée en eux, en sorte que la découverte de leur nudité fut le premier effet de la mort donnée par Dieu. Ainsi, la mort fut la conséquence de la connaissance expérimentée du mal ; ce que Paul enseigne en disant dans Rom.6:23 : « car le salaire du péché c’est la mort ». Pour couvrir leur nudité, les époux rebelles eurent recours à une initiative humaine qui consista « à coudre des feuilles de figuier » pour s’en faire des « ceintures ». Cette action image spirituellement la tentative humaine de s’auto-justifier. La « ceinture » va devenir le symbole de « la vérité » dans Eph.6:14. La « ceinture » faite en « feuilles de figuier » par Adam est donc en opposition, un symbole du mensonge derrière lequel le pécheur s’abrite pour se tranquilliser.

Gen.3:8 : « Alors ils entendirent la voix de YaHWéH Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de YaHWéH Dieu, au milieu des arbres du jardin ».

Celui qui sonde les reins et les cœurs sait ce qu’il vient de se passer et qui est conforme à son projet salvateur. Ce n’est là que la première étape qui va offrir au diable un domaine pour révéler ses pensées et sa méchante nature. Mais il doit rencontrer l’homme car il a beaucoup de choses à lui dire. Or l’homme n’est pas pressé de rencontrer Dieu, son Père, son Créateur, qu’il ne cherche maintenant qu’à fuir, tant il redoute d’entendre ses reproches. Et où se cacher dans ce jardin du regard de Dieu ? Là encore,  croire que « les arbres du jardin » peuvent le cacher de sa face, témoigne de l’état mental dans lequel Adam est tombé depuis qu’il est devenu pécheur.

Gen.3:9 : « Mais YaHWéH Dieu appela l'homme, et lui dit: Où es-tu? »

Dieu sait parfaitement où Adam se cache mais il lui pose la question, « où es-tu ? » pour lui tendre une main secourable et l’attirer vers la confession de sa faute.

Gen.3:10 : « Il répondit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché ».

La réponse donnée par Adam est en elle-même une confession de sa désobéissance et Dieu va exploiter ses paroles pour obtenir sa manière de présenter l’expérience du péché.

Gen.3:11 : « Et YaHWéH Dieu dit : Qui t'a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ? »

Dieu veut arracher à Adam l’aveu de sa faute. De déduction en déduction il finit par lui poser clairement la question : « Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ? ».

Gen.3:12 : « L'homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé ».

Bien que vraie, la réponse d’Adam n’est pas glorieuse. Il porte en lui la marque du diable et ne sait plus répondre par oui ou non, mais à l’image de Satan, il répond de manière détournée pour ne pas avouer simplement sa propre et immense culpabilité. Il va jusqu’à rappeler à Dieu sa part dans l’expérience, puisqu’il lui a donné sa femme, première coupable, pense t-il avant lui. Le plus fort de l’histoire c’est que tout est vrai et Dieu ne l’ignore pas puisque le péché était nécessaire dans son projet. Mais, là où il se trompe, c’est qu’en suivant l’exemple de la femme, il a marqué sa préférence pour elle au détriment de Dieu, et ce fut là sa plus grande faute. Car dès le commencement, Dieu avait pour exigence d’être aimé au-dessus de tout et de tous.

Gen.3:13 : « Et l'Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé ».

Le grand Juge se tourne alors vers la femme accusée par l’homme et là encore la réponse de la femme est conforme à la réalité des faits : « Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé ». Elle s’est donc laissée séduire et c’est là, sa faute mortelle.

Gen.3:14 : « L'Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie ».

Cette fois, Dieu ne demande pas au « serpent » pourquoi il a fait cela, car Dieu n’ignore pas qu’il a été utilisé comme médium par Satan, le diable. Le sort que Dieu donne au « serpent » concerne en réalité le diable lui-même. Pour « le serpent » l’application fut immédiate, mais pour le diable ce fut qu’une prophétie qui s’accomplirait après la victoire de Jésus-Christ sur le péché et la mort. Selon Apo.12:9, la première forme de cette application fut son expulsion du royaume des cieux ainsi que les mauvais anges de son camp. Ils furent précipités sur la terre qu’ils ne quitteront plus jusqu’à leur mort et pendant mille ans, isolé sur la terre désolée, Satan rampera dans la poussière qui a accueilli ceux qui sont morts à cause de lui et de la liberté dont il a fait un mauvais usage. Sur la terre maudite par Dieu, ils vont se comporter comme des serpents à la fois craintifs et prudents parce que vaincus par Jésus-Christ et fuyant l’homme devenu leur ennemi. Ils feront du mal aux hommes cachés dans l’invisibilité de leurs corps célestes en les dressant les uns contre les autres.

Gen.3:15 : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon ».

Appliquée au « serpent », cette sentence confirme la réalité vécue et constatée. Son application au diable est plus subtile. L’inimitié entre son camp et l’humanité est confirmée et reconnue. « La postérité de la femme qui écrasera sa tête » sera celle du Christ et de ses élus fidèles. Elle finira par l’anéantir, mais avant cela, les démons auront eu la possibilité perpétuelle de « blesser le talon » de « la femme », l’Elue du Christ imagé lui-même, en premier, par ce « talon ». Car « le talon » est le point d’appui du corps humain comme « la pierre angulaire » est la pierre sur laquelle le temple spirituel de Dieu s’est construit.

Gen.3:16 : « Il dit à la femme : J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi ».

Avant d’être délivrée par sa mort, la femme va devoir « souffrir dans ses grossesses » ; elle « enfantera avec douleur », toutes choses accomplies littéralement et constatées. Mais là encore, le sens prophétique de l’image est à relever. Dans Jean 16:21 et Apo.12:2 « la femme dans les douleurs de l’enfantement » symbolise l’Eglise du Christ dans les persécutions romaines impériales puis papales de l’ère chrétienne.

Gen.3:17 : « Il dit à l'homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre : Tu n'en mangeras point ! Le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, »

Revenant vers l’homme, Dieu lui présente la véritable description de sa situation qu’il avait honteusement cherché à masquer. Sa culpabilité est entière et Adam va découvrir lui aussi qu’avant de le délivrer, sa mort sera précédée par un ensemble de malédictions qui conduiront certains à préférer la mort à la vie. La malédiction du sol est une terrible chose et Adam va l’apprendre à la sueur de son front.

Gen.3:18 : « il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs ».

Finie la culture facile du jardin d’Eden, elle est remplacée par la lutte incessante contre les chiendents, « les ronces, les épines » et les mauvaises herbes qui se multiplient dans le sol de la terre. D’autant plus que cette malédiction du sol va hâter la mort de l’humanité car, avec le « progrès » scientifique, l’homme des derniers jours va s’empoisonner en mettant dans le sol de ses cultures le poison chimique, pour éliminer les mauvaises herbes et les insectes ravageurs. La nourriture abondante et d’accès facile ne sera plus disponible hors du jardin dont il va être chassé ainsi que son épouse préférée à Dieu.

Gen.3:19 : « C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière ».

Ce sort qui tombe sur l’être humain vient justifier la forme sous laquelle Dieu a révélé sa création et sa formation précisément, à partir de « la poussière de la terre ». Adam apprend à ses dépends et aux nôtres en quoi consiste la mort évoquée par Dieu. Relevons bien que l’homme mort n’est plus que « poussière » et qu’il ne reste pas en dehors de cette « poussière » un esprit vivant sorti de ce corps mort. Eccl.9 et d’autres citations confirment ce statut de l’état mortel.

Gen.3:20 : « Adam donna à sa femme le nom d'Eve : car elle a été la mère de tous les vivants ».

Là encore, Adam marque sa domination sur « la femme » en lui donnant son nom « Eve » soit « Vie » ; un nom justifiée comme une réalité de base de l’histoire humaine. Nous sommes tous des descendants lointains, nés d’Eve l’épouse séduite d’Adam par laquelle la malédiction de la mort a été transmise et le sera jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ au début du printemps 2030.

Gen.3:21 : « YaHWéH Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit »

Dieu n’oublie pas que le péché des époux terrestres faisait partie de son projet salvateur qui va prendre maintenant une forme démontrée. Après le péché, le pardon divin devient disponible au nom du Christ qui sera sacrifié et crucifié par les soldats romains. Dans cette action, un être innocent, exempt de tout péché, acceptera de mourir pour expier, à leur place, les péchés de ses seuls élus fidèles. Dès l’origine, des animaux innocents sont tués par Dieu pour que leurs « peaux » viennent couvrir la nudité d’Adam et Eve. Dans cette action, il remplace « la justice » imaginée par l’être humain par celle que son plan du salut lui impute par la foi. La « justice » imaginée par l’homme n’était qu’un mensonge trompeur et à sa place, Dieu leur impute « un vêtement » symbolique de « sa justice » authentique, « la ceinture de sa vérité » qui repose sur le sacrifice volontaire du Christ et l’offrande de sa vie pour le rachat de ceux qui l’aiment fidèlement.

Gen.3:22 : « YaHWéH Dieu dit : Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement ».

En Micaël, Dieu s’adresse à ses bons anges qui assistent au drame qui vient de s’accomplir sur la terre. Il leur dit : « Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal ». La veille de sa mort, Jésus-Christ emploiera la même expression à l’égard de Judas, le traître qui devait le livrer aux Juifs religieux puis aux Romains pour être crucifié, ceci dans Jean 6:70 : « Jésus leur répondit : N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et l'un de vous est un démon ! ». Le « nous » devient dans ce verset « vous » à cause du contexte différent, mais la démarche de Dieu est la même. L’expression « l’un de nous » désigne Satan qui a encore un libre accès et un libre déplacement dans le royaume céleste de Dieu parmi tous les anges créés au début de la création terrestre.

La nécessité d’empêcher l’homme de manger de « l’arbre de vie » était une exigence de la vérité à laquelle Jésus est venu rendre témoignage selon ses paroles adressées au préfet romain Ponce Pilate. « L’arbre de vie » était l’image du Christ rédempteur et en manger signifiait se nourrir de son enseignement et de toute sa personnalité spirituelle soit, de le prendre pour substitut et sauveur personnel. C’était là l’unique condition qui aurait pu justifier la consommation de cet « arbre de vie ». Le pouvoir de vie n’était pas dans l’arbre mais dans celui que l’arbre symbolisait : Christ. De plus, cet arbre conditionnait la vie éternelle et après le péché originel cette vie éternelle était perdue perpétuellement jusqu’au retour final de Dieu en Christ et en Micaël. « L’arbre de vie » et les autres arbres pouvaient donc disparaître ainsi que le jardin de Dieu.

Gen.3:23 : « Et YaHWéH Dieu le chassa du jardin d'Éden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris ».

Il ne reste plus au Créateur qu’à expulser du jardin merveilleux le couple humain qui, formé à partir du premier Adam (mot qui désigne l’espèce humaine : le rouge = le sanguin), s’en est montré indigne par sa désobéissance. Et hors du jardin, la vie pénible, dans un corps physiquement et mentalement affaibli, va commencer pour lui. Le retour vers une terre devenue dure et rebelle va rappeler aux êtres humains leur origine « poussière ».

Gen.3:24 : « C'est ainsi qu'il chassa Adam ; et il mit à l'orient du jardin d'Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie ».

 Ce n’est plus Adam qui garde le jardin mais ce sont des anges qui empêchent qu’il y entre. Le jardin finira par disparaître un peu avant le déluge survenu en 1656 depuis le péché d’Eve et celui d’Adam.

Nous avons dans ce verset une précision utile pour situer l’emplacement du jardin d’Eden. Les anges gardiens sont placés « à l’orient du jardin » qui se trouve donc lui-même à l’occident du lieu où Adam et Eve se retire. La zone supposée présentée au début de ce chapitre est conforme à cette précision : Adam et Eve se retire dans la terre située au sud du mont Ararat et le jardin interdit se situe dans la zone des « eaux abondantes » de la Turquie près du lac de Van, soit à l’occident de leur position.

 

 

 

 

Genèse 4

 

La séparation par la mort

 

Ce chapitre 4 va nous permettre de mieux comprendre pourquoi il était nécessaire pour Dieu d’offrir à Satan et ses démons rebelles un laboratoire de démonstration qui révèle l’ampleur de leur méchanceté.

Dans le ciel, la méchanceté avait des limites parce que les êtres célestes n’avaient pas le pouvoir de s’entretuer ; car ils étaient tous momentanément immortels. Cette situation ne permettait donc pas à Dieu de révéler le haut niveau de méchanceté et de cruauté dont ses ennemis étaient capables. La terre fut donc créée dans le but d’y autoriser la mort dans ses formes les plus cruelles que l’esprit d’un être comme Satan peut imaginer.

Ce chapitre 4, placé sous la signification symbolique de ce chiffre 4 qui est l’universalité, va donc évoquer les circonstances des premiers morts de l’humanité terrestre ; la mort étant son caractère universel particulier et unique parmi toutes les créations faites par Dieu. Après le péché d’Adam et Eve, la vie terrestre a été « en spectacle au monde et aux anges » comme l’a dit dans 1 Cor.4:9, l’inspiré et fidèle témoin Paul, ex-Saul de Tarse premier persécuteur mandaté de l’église du Christ.

 

Gen.4:1 : « Adam connut Eve, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit : J'ai formé un homme avec l'aide de YaHWéH ».

Dans ce verset, Dieu nous révèle le sens qu’il donne au verbe « connaître » et ce point est vital dans le principe de la justification par la foi selon qu’il est écrit dans Jean 17:3 : « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ ». Connaître Dieu signifie s’engager dans une relation amoureuse avec lui, spirituelle dans ce cas, mais charnelle dans le cas d’Adam et Eve. Suivant encore ce modèle du premier couple, un « enfant » fut né de cet amour charnel ; et bien un « enfant » doit également renaître dans notre relation amoureuse spirituelle vécue avec Dieu. Cette nouvelle naissance due à la « connaissance » réelle de Dieu est révélée dans Apo.12:2-5: « Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement. … Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône ». L’enfant né de Dieu doit reproduire le caractère de son Père mais ce ne fut pas le cas du premier fils né des hommes.

Le nom Caïn signifie acquisition. Ce nom lui prédit un destin charnel et terrestre, à l’opposé de l’homme spirituel que sera son jeune frère Abel.

Relevons qu’en ce début de l’histoire de l’humanité, la mère qui enfante associe Dieu à cette naissance car elle est consciente que la création de cette nouvelle vie est la conséquence d’un miracle réalisé par le grand Dieu créateur YaHWéH. Dans nos derniers jours ce n’est plus ou rarement le cas.

Gen.4:2 : « Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur ».

Abel signifie souffle. Plus que Caïn, l’enfant Abel est présenté comme une copie d’Adam, le premier qui ait reçu de Dieu le souffle pulmonaire. En fait, par sa mort, assassiné par son frère, il représente l’image de Jésus-Christ, le vrai Fils de Dieu sauveur des élus qu’il va racheter par son sang.

Les métiers des deux frères confirment leurs natures opposées. Comme le Christ, « Abel fut berger » et comme l’incrédule matérialiste terrestre, « Caïn fut laboureur ». Ces premiers enfants de l’histoire humaine annoncent le destin prophétisé par Dieu. Et ils viennent apporter des précisions sur son projet salvateur.

Gen.4:3 : « Au bout de quelque temps, Caïn fit à YaHWéH une offrande des fruits de la terre ; »

Caïn sait que Dieu existe et pour lui montrer qu’il veut l’honorer, il lui fait « une offrande des fruits de la terre » soit, des choses que son activité a produites. Il prend dans ce rôle, l’image de la multitude de gens religieux juifs, chrétiens, ou musulmans qui mettent leurs bonnes œuvres en évidence sans se préoccuper de chercher à savoir et comprendre ce que Dieu aime et attend d’eux. Les cadeaux n’ont d’intérêt que s’ils sont appréciés par celui qui les reçoit.

Gen.4:4 : « et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. YaHWéH porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande; »

Abel imite son frère, et à cause de son métier de berger, il fait à Dieu une offrande « des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse ». La chose est agréable pour Dieu car il voit dans le sacrifice de ces « premiers-nés » l’image anticipée et prophétisée de son propre sacrifice en Jésus-Christ. Dans Apo.1:5, nous lisons : « … et de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, …». Dieu voit son projet salvateur dans l’offre d’Abel et ne peut que la trouver agréable.

Gen.4:5 : « mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. »

Comparée à l’offre d’Abel, il est logique que Dieu donne peu d’intérêt à l’offre de Caïn qui tout aussi logiquement ne peut être que déçu et attristé. « Son visage est abattu », mais relevons que la contrariété le conduit à « s’irriter fortement » et cela n’est pas normal car cette réaction est un fruit de l’orgueil déçu. L’irritation et l’orgueil produiront bientôt un fruit plus grave : le meurtre de son frère Abel sujet de sa jalousie.

Gen.4:6 : « Et YaHWéH dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? »

Dieu est seul à connaître la raison de sa préférence pour l’offre d’Abel. Caïn ne peut que trouver injuste la réaction de Dieu, mais au lieu de s’irriter, il devrait le supplier de lui permettre de comprendre la raison de ce choix apparemment injuste. Dieu a une entière connaissance de la nature de Caïn qui inconsciemment tient pour lui le rôle du méchant serviteur de Matt.24:48-49 : « Mais, si c'est un méchant serviteur, qui dise en lui-même : Mon maître tarde à venir, s'il se met à battre ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes,…». Dieu lui pose une question dont il connaît parfaitement la réponse, mais là encore, en agissant ainsi il donne à Caïn une occasion de lui faire partager la cause de sa souffrance. Ces questions resteront sans réponses de Caïn, aussi, Dieu le met-il en garde contre le mal qui va s’emparer de lui.

Gen.4:7 : « Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. »

Après qu’Eve et Adam aient mangé et pris le statut du diable en ayant « connu le bien et le mal », celui-ci réapparaît pour pousser Caïn à tuer son frère Abel. Les deux choix, « bien et mal », sont devant lui ; « le bien » le conduira à se résigner et accepter le choix de Dieu même s’il ne le comprend pas. Mais le choix « du mal » le fera pécher contre Dieu, en lui faisant transgresser son sixième commandement : « Tu ne commettras pas de meurtre » ; et non, « tu ne tueras point » comme les traducteurs l’ont présenté. Le commandement de Dieu condamne le crime, pas la mise à mort des criminels coupables qu’il a rendue légale en l’ordonnant et sur ce cas, la venue de Jésus-Christ n’a rien changé dans ce juste jugement de Dieu.

Relève la forme sous laquelle Dieu évoque « le péché » comme s’il parlait d’une femme, selon qu’il avait dit à Eve dans Gen.3:16 : « tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi ». Pour Dieu la tentation « du péché » est semblable à celle d’une femme qui veut séduire son mari et celui-ci ne doit pas se laisser « dominer » par elle, ni par lui. De la sorte, Dieu a donné à l’homme l’ordre de ne pas se laisser séduire par « le péché » imagé par la femme.

Gen.4:8 : « Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel ; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua. »

Malgré cet avertissement divin, la nature de Caïn va produire son fruit. Après un échange de paroles avec Abel, Caïn, meurtrier dans son esprit dès son commencement comme son père spirituel, le diable, « se jeta sur son frère Abel, et le tua ». Cette expérience prophétise le destin de l’humanité où le frère tuera son frère, souvent par jalousie profane ou religieuse jusqu’à la fin du monde.

Gen.4:9 : « YaHWéH dit à Caïn : Où est ton frère Abel ? Il répondit : Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ? »

Comme il avait dit à Adam qui se cachait de lui « Où es-tu ? », Dieu dit à Caïn « Où est ton frère Abel ? », toujours pour lui donner l’occasion de confesser sa faute. Mais stupidement, car il ne peut ignorer que Dieu sait qu’il l’a tué, il répond effrontément « Je ne sais pas », et avec une incroyable arrogance, à son tour il pose à Dieu une question : « suis-je le gardien de mon frère ? »

Gen.4:10 : « Et Dieu dit : Qu'as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi »

Dieu lui donne sa réponse qui signifie : tu n’es pas son gardien car tu es son meurtrier. Dieu sait bien ce qu’il a fait et il lui présente la chose en image : « la voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi ». Cette formule imagée qui donne au sang versé une voix qui crie vers Dieu sera utilisée dans Apo.6 pour évoquer dans le « 5ème sceau », le cri des martyrs mis à mort par les persécutions papales romaines de la religion catholique : Apo.6:9-10 : « Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu. Ils crièrent d'une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? ». Ainsi, le sang injustement versé réclame vengeance sur les coupables. Cette vengeance légitime viendra mais c’est une chose que Dieu se réserve de manière exclusive. Il déclare dans Deu.32:35 : « A moi la vengeance et la rétribution, quand leur pied chancellera ! Car le jour de leur malheur est proche, et ce qui les attend ne tardera pas ». Dans Esa.61:2, réuni avec « l’année de grâce », « le jour de la vengeance » est dans le programme du messie Jésus-Christ : «…il m’a envoyé … pour publier une année de grâce de YaHWéH, et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés ; …». Personne n’aurait pu comprendre que la « publication » de cette « année de grâce » devait être séparée du « jour de vengeance » par 2000 années.

Ainsi, les morts ne peuvent plus crier que dans le souvenir de Dieu dont la mémoire est illimitée.

Le crime commis par Caïn mérite un juste châtiment.

Gen.4:11: « Maintenant, tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. »

Caïn sera maudit de la terre et ne sera pas tué. Pour justifier cette mansuétude divine, il faut admettre que ce premier crime n’a pas eu de précédent. Caïn ne savait pas ce que signifie donner la mort, et c’est la colère qui aveuglant tout esprit de raisonnement l’a conduit à la brutalité fatale. Maintenant que son frère est mort, l’humanité ne pourra plus dire qu’elle ne savait pas ce qu’est la mort. La loi instaurée par Dieu dans Exo.21:12 prendra alors effet : « Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort ».

Ce verset présente aussi cette expression : « la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère ». Dieu personnifie la terre en lui imputant une bouche qui absorbe le sang versé sur elle. Ensuite cette bouche lui parle et lui rappelle l’acte mortel qui l’a souillée. Cette image sera reprise dans Deu.26:10 : « La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit avec Koré, quand moururent ceux qui s'étaient assemblés, et que le feu consuma les deux cent cinquante hommes : ils servirent au peuple d'avertissement ». Puis ce sera dans Apo.12:16 : « Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche ». Le « fleuve » symbolise les ligues monarchiques catholiques françaises dont le corps militaire des « dragons » spécialement créé persécutait les protestants fidèles et les pourchassaient jusque dans les montagnes du pays. Ce verset possède une double signification  : la résistance armée protestante, puis la sanglante Révolution française. Dans les deux cas l’expression « la terre ouvrit sa bouche » l’image comme accueillant le sang de multitudes de gens.

Gen.4:12 : « Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre. »

Le châtiment de Caïn est limité à la terre qu’il a été le premier à souiller en versant sur elle du sang humain ; celui de l’homme qui a été originellement créé à l’image de Dieu. Depuis le péché, il conserve de Dieu ses caractéristiques mais ne possède plus sa parfaite pureté. L’activité de l’homme consistait principalement à produire de la nourriture en travaillant la terre. Caïn devra donc trouver d’autres moyens pour être nourri.

Gen.4:13 : « Caïn dit à YaHWéH : Mon châtiment est trop grand pour être supporté ».

Ce qui signifie : dans ces conditions, il vaut mieux que je me suicide.

Gen.4:14 : « Voici, tu me chasses aujourd'hui de cette terre ; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera ».

Le voici maintenant très bavard et il résume sa situation comme une condamnation à mort.

Gen.4:15 : « YaHWéH lui dit : Si quelqu'un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois. Et YaHWéH mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le tuât point ».

Décidé à épargner la vie de Caïn pour les raisons déjà vues, Dieu lui dit que sa mort serait payée soit, « vengée », « sept fois ». Ensuite il évoque « un signe » qui va le protéger. Dans cette mesure, Dieu prophétise la valeur symbolique du chiffre « sept » qui va désigner le sabbat et la sanctification du repos qui, prophétisé à la fin des semaines, va trouver son plein accomplissement dans le septième millénaire de son projet salvateur. Le sabbat sera le signe d’appartenance au Dieu créateur dans Ezé.20:14-20. Et dans Ezé.9 « un signe » est placé sur ceux qui appartiennent à Dieu pour qu’ils ne soient pas tués à l’heure du châtiment divin. Enfin, pour confirmer ce principe de séparation protégée, dans Apo.7, « un signe », « le sceau du Dieu vivant », vient « sceller le front » des serviteurs de Dieu, et ce « sceau et signe » est son sabbat du septième jour.

Gen.4:16 : « Puis, Caïn s'éloigna de la face de YaHWéH, et habita dans la terre de Nod, à l'orient d'Éden ».

C’était déjà à l’orient d’Eden qu’Adam et Eve s’étaient retirés après avoir été chassés du jardin de Dieu. Cette terre reçoit ici le nom Nod qui signifie : souffrance. La vie de Caïn sera ainsi marquée par la souffrance mentale et physique car être rejeté loin de la face de Dieu laisse des traces même dans le cœur dur de Caïn qui avait dit au verset 13, en le redoutant : « je serai caché loin de ta face ». 

Gen.4:17 : « Caïn connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc ».

Caïn va devenir le patriarche de la population d’une ville à laquelle il donne le nom de son premier fils : Hénoc qui signifie : initier, instruire, exercer, et commencer à se servir d’une chose. Ce nom résume tout ce que représentent ces verbes et il est bien porté parce que Caïn et sa descendance inaugurent un type de société sans Dieu qui va se prolonger jusqu’à la fin du monde.

Gen.4:18 : « Hénoc engendra Irad, Irad engendra Mehujaël, Mehujaël engendra Metuschaël, et Metuschaël engendra Lémec. »

Cette courte généalogie s’arrête intentionnellement sur le personnage nommé Lémec, dont la signification exacte reste inconnue mais le mot de cette racine concerne l’instruction comme le nom Hénoc, et également une notion de puissance.

Gen.4:19 : « Lémec prit deux femmes : le nom de l'une était Ada, et le nom de l'autre Tsilla. »

Nous trouvons chez ce Lémec un premier signe de la rupture avec Dieu selon lequel « l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux feront une seule chair » (voir Gen.2:24). Mais chez Lémec l’homme s’attache à deux femmes et les trois ne feront qu’une seule chair. Visiblement la séparation d’avec Dieu est totale.

Gen.4:20 : « Ada enfanta Jabal : il fut le père de ceux qui habitent sous des tentes et près des troupeaux ».

Jabal est le patriarche des bergers nomades comme certains peuples arabes le sont encore de nos jours.

Gen.4:21 : « Le nom de son frère était Jubal : il fut le père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau. »

Jubal fut le patriarche de tous les musiciens qui tiennent une place importante dans les civilisations sans Dieu, encore aujourd’hui où la culture, le savoir et l’artiste sont les fondements de nos sociétés modernes.

Gen.4:22 : « Tsilla, de son côté, enfanta Tubal Caïn, qui forgeait tous les instruments d'airain et de fer. La sœur de Tubal Caïn était Naama. »

Ce verset contredit les enseignements officiels des historiens qui supposent un âge du bronze avant l’âge de fer. En vérité selon Dieu les premiers hommes ont su forger le fer, et peut-être depuis Adam lui-même car le texte ne dit pas de Tubal Caïn qu’il fut le père de ceux qui forgent le fer. Mais ces précisions révélées nous sont données afin que nous comprenions que la civilisation a existé dès les premiers hommes. Leurs cultures sans Dieu n’en étaient pas moins raffinées que les nôtres aujourd’hui.

Gen.4:23 : « Lémec dit à ses femmes : Ada et Tsilla, écoutez ma voix ! Femmes de Lémec, écoutez ma parole ! J'ai tué un homme pour ma blessure, et un jeune homme pour ma meurtrissure. »

Lémec se glorifie auprès de ses deux femmes d’avoir tué un homme ce qui le blesse dans le jugement de Dieu. Mais avec arrogance et moquerie, il ajoute qu’il a en plus tué un jeune homme ce qui aggrave son cas dans le jugement de Dieu et qui fait de lui un authentique « meurtrier » récidiviste.

Gen.4:24 : « Caïn sera vengé sept fois, et Lémec soixante-dix-sept fois. »

Il tourne alors en dérision la mansuétude dont Dieu a fait preuve envers Caïn. Puisqu’après avoir tué un homme, la mort de Caïn devait être vengée « sept fois », après avoir tué un homme et un jeune homme, Lémec sera vengé par Dieu « soixante-dix-sept fois ». On ne peut imaginer des propos aussi abominables. Et Dieu a voulu révéler à l’humanité, que ses premiers représentants de la deuxième génération, celle de Caïn jusqu’à la septième, celle de Lémec, avait atteint le plus haut niveau de l’impiété. Et c’est sa démonstration de la conséquence d’être séparé de lui.

Gen.4:25 : « Adam connut encore sa femme ; elle enfanta un fils, et l'appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m'a donnée une autre semence à la place d'Abel, que Caïn a tué ».

Le nom Seth prononcé « cheth » en hébreu désigne le fondement du corps humain. Certains le traduisent par « équivalent ou restitution » mais je n’ai pas pu retrouver une justification à cette proposition dans l’hébreu. Je retiens donc « le fondement du corps » car Seth va devenir la racine ou fondement de base de la lignée fidèle que Gen.6 va désigner par l’expression « fils de Dieu », laissant aux « femmes » descendantes rebelles de la lignée de Caïn qui les séduisent, en opposition, l’appellation de « filles des hommes ».

En Seth, Dieu sème et fait lever une nouvelle « semence » dans laquelle le septième descendant, un autre Hénoc, est donné en exemple dans Gen.5:21 à 24. Il eut le privilège d’entrer au ciel vivant, sans passer par la mort, après 365 années de vie terrestre vécues dans la fidélité au Dieu créateur. Cet Hénoc-là porta bien son nom car son « instruction » était à la gloire de Dieu contrairement à son homonyme, fils de Lémec, fils de la lignée de Caïn. Et les deux, Lémec le rebelle et Hénoc le juste étaient le « septième » descendant de leur lignée.

Gen.4:26 : « Seth eut aussi un fils, et il l'appela du nom d'Énosch. C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de YaHWéH. »

            Enosch signifie : l’homme, le mortel, le méchant. Ce nom est relié au moment où l’on commença à invoquer le nom de YaHWéH. Ce que Dieu veut nous dire en reliant ces deux choses, c’est que l’homme de la lignée fidèle a pris conscience de la méchanceté de sa nature qui est de plus mortelle. Et cette prise de conscience l’a conduit à rechercher son Créateur pour l’honorer et lui rendre fidèlement un culte qui lui soit agréable.

 

Genèse 5

 

La séparation par la sanctification

 

Dans ce chapitre 5, Dieu a regroupé la lignée qui lui est restée fidèle. Je te présente l’étude détaillée des seuls premiers versets qui permettent de comprendre la raison de cette énumération qui couvre le temps compris entre Adam et le célèbre Noé.

 

Gen.5:1 : « Voici le livre de la postérité d'Adam. Lorsque Dieu créa l'homme, il le fit à la ressemblance de Dieu ».

Ce verset fixe la norme retenue pour la liste des noms des hommes cités. Tout repose sur ce rappel : « Lorsque Dieu créa l'homme, il le fit à la ressemblance de Dieu ».  Il nous faut donc comprendre que pour entrer dans cette liste l’homme doit avoir conservé sa « ressemblance de Dieu ». Nous pouvons ainsi comprendre pourquoi des noms aussi importants que celui de Caïn n’entrent pas dans cette liste. Car il ne s’agit pas d’une ressemblance physique mais d’une ressemblance de caractère, et le chapitre 4 vient de nous montrer celui de Caïn et de sa descendance.

Gen.5:2 : « Il créa l'homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d'homme, lorsqu'ils furent créés ».

Ici de même, le rappel de la bénédiction par Dieu de l’homme et la femme signifie que les noms qui vont être cités ont été bénis par Dieu. L’insistance de leur création par Dieu met en évidence l’importance qu’il donne à être reconnu comme Dieu créateur qui met à part soit, sanctifie ses serviteurs, par le signe du sabbat, le repos observé pendant le septième jour de toutes leurs semaines. Conserver la bénédiction de Dieu avec la sanctification du sabbat et la ressemblance de son caractère sont les conditions exigées par Dieu pour que l’être humain reste digne d’être appelé « homme ». En dehors de ces fruits, l’être humain devient dans son jugement un « animal » plus développé et instruit que les autres espèces.

Gen.5:3 : « Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth ».

Visiblement entre Adam et Seth, il manque deux noms : ceux de Caïn (qui n’est pas de la lignée fidèle) et d’Abel (qui est mort sans descendance). La norme de la sélection bénie est ainsi démontrée. Il en sera de même pour tous les autres noms cités.

Gen.5:4 : « Les jours d'Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles ».

Ce que nous devons comprendre, c’est qu’Adam a « engendré des fils et des filles », avant la naissance de « Seth » et après elle, mais ceux-ci ne manifestèrent pas la foi du père ou celle de « Seth ». Ils ont rejoint les « hommes animaux » infidèles et irrespectueux envers le Dieu vivant. Ainsi, parmi tous ceux et celles qui sont nés de lui, après la mort d’Abel, « Seth » fut le premier à se distinguer par sa foi et sa fidélité au Dieu YaHWéH qui a créé et formé son père terrestre. D’autres après lui, restés anonymes, peuvent avoir suivi son exemple, mais ils restent dans l’anonymat car la liste sélectionnée par Dieu se construit sur la succession des premiers hommes fidèles de chacune des descendances présentées. Cette explication rend compréhensible l’âge déjà élevé, « 130 ans » pour Adam quand son fils « Seth » est né. Et ce principe s’applique pour chacun des élus cités dans la longue liste qui s’arrête sur Noé, parce que ses trois fils : Sem, Cham et Japhet ne seront pas des élus, n’étant pas à sa ressemblance spirituelle.

Gen.5:5 : « Tous les jours qu'Adam vécut furent de neuf cent trente ans ; puis il mourut ».

 

Je passe directement au septième élu qui s’appelle Hénoc ; un Hénoc dont le caractère est à l’opposé absolu de l’Hénoc fils de Caïn.

Gen.5:21 : « Hénoc, âgé de soixante-cinq ans, engendra Metuschélah ».

Gen.5:22 : «Hénoc, après la naissance de Metuschélah, marcha avec Dieu trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles ».

Gen.5:23 : «Tous les jours d'Hénoc furent de trois cent soixante-cinq ans ».

Gen.5:24 : « Hénoc marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit ».

C’est avec cette expression spécifique du cas Hénoc que Dieu nous le révèle : les antédiluviens ont eu, eux aussi, leur « Elie » enlevé au ciel sans passer par la mort. En effet, la formule de ce verset diffère de toutes les autres qui s’achèvent comme pour la vie d’Adam, par les mots « puis il mourut ».

Vient ensuite Métushélah, l’homme qui a vécu le plus longtemps sur Terre, soit, 969 ans ; puis un autre Lémec de cette lignée bénie par Dieu.

Gen :5:28 : « Lémec, âgé de cent quatre-vingt-deux ans, engendra un fils »

Gen :5:29 : « Il lui donna le nom de Noé, en disant : Celui-ci nous consolera de nos fatigues et du travail pénible de nos mains, provenant de cette terre que YaHWéH a maudite ».

Pour comprendre le sens de ce verset, il faut savoir que le nom Noé signifie : repos. Lémec n’imaginait certainement pas à quel point ses paroles allaient s’accomplir, car il ne voyait « la terre maudite » que sous l’angle de « nos fatigues et du travail pénible de nos mains » dit-il. Mais au temps de Noé, Dieu va la détruire à cause de la méchanceté des hommes qu’elle porte, comme Genèse 6 va nous permettre de le comprendre. Pour autant, Lémec père de Noé était un élu qui, comme les rares élus de son temps, devait se désoler de voir grandir la méchanceté des hommes autour d’eux.

Gen.5 :30 : « Lémec vécut, après la naissance de Noé, cinq cent quatre-vingt-quinze ans ; et il engendra des fils et des filles »

Gen.5 :31 : « Tous les jours de Lémec furent de sept cent soixante-dix sept ans; puis il mourut »

Gen.5 :32 : « Noé, âgé de cinq cents ans, engendra Sem, Cham et Japhet »

 

 

Genèse 6

 

La séparation échoue

 

Gen.6:1 : « Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, »

Selon les leçons apprises précédemment, cette multitude humaine est la norme animale qui méprise Dieu qui a ainsi de bonnes raisons de les rejeter également. La séduction d’Adam par sa femme Eve se reproduit dans toute cette humanité et c’est la normalité selon la chair : les filles séduisent les hommes et elles obtiennent d’eux ce qu’elles désirent.

Gen.6:2 : « les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent »

C’est là que les choses se gâtent. La séparation entre les sanctifiés et les mécréants irréligieux finit par disparaître. Les sanctifiés appelés ici logiquement « les fils de Dieu » tombent sous la séduction « des filles des hommes » soit, du groupe humain « animal ». Des alliances par le mariage deviennent ainsi la cause de l’effondrement de la séparation voulue et recherchée par Dieu. C’est cette inoubliable expérience qui le conduira plus tard à interdire aux fils d’Israël de prendre pour épouses des femmes étrangères. Le déluge qui va en être la conséquence montre combien cette interdiction devrait être obéie. A toute règle, il y a des exceptions, car certaines femmes prenaient le vrai Dieu avec le mari Juif comme Ruth. Le danger n’est pas que la femme soit étrangère mais qu’elle conduise un « fils de Dieu » à l’apostasie païenne en lui faisant adopter la religion païenne traditionnelle de ses origines. D’ailleurs, l’inverse est autant interdit car une femme « fille de Dieu » se met en danger mortel en épousant un « fils des hommes » « animaux », et de fausse religion, ce qui est encore plus dangereux pour elle. Car toute « femme » ou « fille » n’est « femme » que pendant sa vie sur la terre, et les élues d’entre elles recevront comme les hommes un corps céleste asexué semblable aux anges de Dieu. L’éternité est unisexe et image du caractère de Jésus-Christ, le parfait modèle divin.

Le problème du mariage est encore actuel. Car celui qui épouse quelqu’un qui n’est pas de sa religion témoigne contre sa propre foi, qu’elle soit juste ou fausse. De plus, cette action témoigne d’une indifférence envers la religion et donc envers Dieu lui-même. L’élu doit aimer Dieu au dessus de tout pour être digne de l’élection. Or, l’alliance avec l’étranger ou l’étrangère lui déplaisant, l’élu qui la contracte devient indigne de l’élection et sa foi devient présomptueuse, une illusion qui finira en terrible désillusion. Il reste à tirer une dernière déduction. Si le mariage pose encore ce problème, c’est parce que la société humaine moderne se retrouve dans le même état d’immoralité que ceux de l’époque de Noé. Ce message est donc pour notre temps final où le mensonge domine les esprits humains qui deviennent totalement fermés à la « vérité » divine.

En raison de son importance pour notre « temps de la fin », Dieu m’a conduit à développer en dernier ce message révélé dans ce récit de la Genèse. Car, l’expérience des élus antédiluviens se résume par un heureux « commencement » et une tragique « fin » dans l’apostasie et l’abomination. Or, cette expérience résume également celle de sa dernière église sous sa forme institutionnelle « adventiste du septième jour », bénie officiellement et historiquement en 1863 mais spirituellement en 1873, en « Philadelphie », dans Apo.3:7, pour son « commencement », et « vomie » par Jésus-Christ dans Apo.3:14, en « Laodicée » en 1994, sur sa « fin », à cause de sa tiédeur formaliste et à cause de son alliance avec le camp ennemi œcuménique en 1995. Le temps de l’approbation de Dieu pour cette institution religieuse chrétienne est ainsi fixé par « un début et une fin ». Mais de même que l’alliance juive a été prolongée par les douze apôtres choisis par Jésus, l’œuvre adventiste se prolonge par moi et par tous ceux qui recevant ce témoignage prophétique reproduisent les œuvres de foi que Dieu a bénies à l’origine dans les pionniers de l’adventisme de 1843 et 1844. Je précise que Dieu a béni les motivations de leur foi et non la norme de leurs interprétations prophétiques qui devait être plus tard remise en cause. La pratique du sabbat devenant possiblement formaliste et traditionnelle, le crible du jugement de Dieu ne bénit plus que l’amour de la vérité relevé chez ses élus, « du début jusqu’à la fin » soit, jusqu’au vrai retour glorieux du Christ, fixé pour cette dernière fois au printemps 2030.

En se présentant dans Apo.1:8 comme étant « l’alpha et l’oméga », Jésus-Christ nous révèle une clé pour comprendre la structure et l’aspect sous lesquels il nous révèle dans toute la Bible, son « jugement », Il repose toujours sur un constat de la situation du « commencement » et sur celui qui apparaît à la « fin », d’une vie, d’une alliance, ou d’une église. Ce principe apparaît dans Dan.5 où les mots écrits sur le mur par Dieu, « compté, compté », suivis par « pesé et divisé », représentent le « début » de la vie du roi Belschatsar et l’heure de sa « fin ». De la sorte, Dieu confirme que son jugement s’appuie sur le contrôle permanent du sujet jugé. Il a été sous son observation depuis son « commencement », ou « alpha » jusqu’à sa « fin », son « oméga ».

Dans le livre Apocalypse et dans le thème des lettres adressées aux « sept Eglises », le même principe fixe « le début et la fin » de toutes les « Eglises » concernées. En première, nous trouvons l’Eglise apostolique, dont le « début » glorieux est rappelé dans le message délivré à « Ephèse » et dans lequel sa « fin » la place sous la menace de se voir retirer l’Esprit de Dieu à cause de son manque de zèle. Heureusement, le message délivré à « Smyrne » avant 303 témoigne de ce que l’appel du Christ à la repentance aura été entendu pour la gloire de Dieu. Ensuite, l’église catholique papale romaine débute en « Pergame », en 538, et finit en « Thyatire », au temps de la Réforme protestante mais surtout officiellement celui de la mort du pape Pie 6 détenu en prison à Valence, dans ma ville, en France, en 1799. Vient ensuite le cas de la foi protestante, dont l’approbation par Dieu est pour elle-aussi limitée dans le temps. Son « commencement » est évoqué dans « Thyatire » et sa « fin » est révélée dans « Sardes » en 1843 à cause de sa pratique du dimanche hérité de la religion romaine. Jésus ne peut être plus clair son message, « tu es mort », ne prête pas à confusion. Et en troisième sous « Philadelphie et Laodicée » le cas de l’adventisme institutionnel que nous avons vu précédemment ferme le thème des messages adressés aux « sept églises » et le temps des époques qu’elles symbolisent.

En nous révélant aujourd’hui, comment il a jugé les choses déjà accomplies, et dès le « commencement » comme la Genèse, Dieu nous donne les clés pour comprendre comment il juge les faits et les églises dans notre époque. Le « jugement » qui ressort de notre étude est ainsi porteur du « Sceau » de l’Esprit de sa divinité.  

Gen.6:3 : « Alors YaHWéH dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. »

A moins de 10 ans du retour du Christ, ce message prend aujourd’hui un caractère d’actualité étonnant. L’esprit de vie donné par Dieu « ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt neuf ans ». En fait, ce n’était pas là, le sens que Dieu a donné à ses paroles. Comprends-moi, et comprends-Le : Dieu ne renonce pas à son projet de six mille ans d’appel et de sélection des élus. Son problème tient dans l’énorme longueur de vie qu’il a donnée aux antédiluviens depuis Adam qui est mort à 930 ans, après lui, un autre Métuschéla vivra, lui, jusqu’à 969 ans. S’il s’agit de 930 ans de fidélité, la chose est supportable et même agréable pour Dieu, mais s’il s’agit d’un Lémec arrogant et abominable, Dieu estime que le supporter pendant 120 ans en moyenne sera amplement suffisant. Cette interprétation est confirmée par l’histoire, puisque depuis la fin du déluge, la longueur de la vie humaine s’est réduite jusqu’aux 80 années en moyenne de notre époque.

Gen.6:4 : « Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, et aussi après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants : ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité ».

J’ai dû rajouter la précision « et aussi » du texte hébreu, car le sens du message en est transformé. Dieu nous révèle que sa première création antédiluvienne était d’une norme gigantesque, Adam lui-même devait mesurer environ 4 ou 5 mètres de hauteur. La gestion de la surface de la terre en est changée et réduite. Un seul pas de ces « géants » en valait cinq des nôtres, et il lui fallait tirer de la terre cinq fois plus de nourriture qu’un homme d’aujourd’hui. La terre d’origine fut donc rapidement peuplée et habitée sur toute sa surface. La précision « et aussi » nous enseigne que cette norme des « géants » n’a pas été modifiée par les alliances des sanctifiés et des rejetés, « les fils de Dieu » et « les filles des hommes ». Noé était donc lui-même un géant de 4 à 5 mètres ainsi que ses enfants et leurs épouses. A l’époque de Moïse, ces normes antédiluviennes se trouvaient encore sur la terre de Canaan, et ce sont ces géants, les « Anakims », qui épouvantèrent les espions hébreux envoyés dans le pays.

Gen.6:5 : « YaHWéH vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal ».

Un tel constat rend sa décision compréhensible. Je rappelle qu’il a créé la terre et l’homme pour révéler cette méchanceté cachée dans les pensées de ses créatures célestes et terrestres. La démonstration souhaitée était donc obtenue puisque « toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal  ».

Gen.6:6 : « YaHWéH se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur ».

Connaître à l’avance ce qui va arriver est une chose mais le vivre dans son accomplissement en est une autre. Et confronté à la réalité du mal dominateur, la pensée du repentir, ou plus précisément du regret, peut momentanément jaillir dans l’esprit de Dieu, tant sa souffrance est grande devant ce désastre moral.

Gen.6:7 : « Et YaHWéH dit : J'exterminerai de la face de la terre l'homme que j'ai créé, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits ».

Juste avant le déluge, Dieu constate le triomphe de Satan et ses démons sur la terre et ses habitants. Pour lui, l’épreuve est terrible mais il a obtenu la démonstration qu’il voulait obtenir. Il ne lui reste plus qu’à détruire cette première forme de la vie dans laquelle, les hommes vivent trop longtemps et sont trop puissants en tailles de géants. Les animaux de la terre proches de l’homme tel le bétail, les reptiles et les oiseaux du ciel vont devoir disparaître pour toujours avec eux.

Gen.6:8 : « Mais Noé trouva grâce aux yeux de YaHWéH ».

Et selon Ezé.14 il a été seul à trouver grâce devant Dieu, ses enfants et leurs épouses n’étant, eux, pas dignes d’être sauvés.

Gen.6:9 : « Voici la postérité de Noé. Noé était un homme juste et intègre dans son temps ; Noé marchait avec Dieu ».

Comme le sera Job, Noé est jugé « juste et intègre » par Dieu. Et comme le juste Hénoc avant lui, Dieu lui impute de « marcher » avec lui.

Gen.6:10 : « Noé engendra trois fils : Sem, Cham et Japhet ».

Agé de 500 ans selon Gen.5:22, « Noé engendra trois fils : Sem, Cham et Japhet  ». Ces fils vont grandir, devenir des hommes et vont prendre des épouses. Noé sera donc assisté et aidé par ses fils quand il devra construire l’arche. Entre le moment de leurs naissances et le déluge, il va s’écouler 100 ans. Ceci prouve que les « 120 ans » du verset 3 ne concerne pas le temps qui lui est donné pour réaliser sa construction.

Gen.6:11 : « La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence ».

La corruption n’est pas obligatoirement violente, mais quand la violence la marque et la caractérise, la souffrance du Dieu amour devient intense et insupportable. Cette violence arrivée à son apogée est du type de celle dont se vantait Lémec dans Gen.4:23 : « J'ai tué un homme pour ma blessure, et un jeune homme pour ma meurtrissure ».

Gen.6:12 : « Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre ».

Dans moins de 10 ans, Dieu regardera la terre de nouveau et il la trouvera dans le même état qu’au temps du déluge, « toute chair aura corrompu sa voie ». Mais il te faut comprendre ce que Dieu entend quand il parle de corruption. Car si la référence de ce mot est humaine, les réponses sont aussi nombreuses que les opinions sur le sujet. Avec le Dieu créateur, la réponse est simple et précise. Il nomme corruption toutes les perversions apportées par l’homme et la femme à l’ordre et aux règles qu’il a établis : Dans la corruption, l’homme n’assume plus son rôle d’homme, ni la femme son rôle de femme. Le cas de Lémec, bigame, descendant de Caïn, est un exemple, car la norme divine lui dit : « l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme ». L’aspect de la structure de leur corps révèle le rôle de l’homme et celui de la femme. Mais pour mieux comprendre le rôle de celle qui est donnée comme « aide » à Adam, son image symbolique de l’Eglise du Christ nous donne la réponse. Quelle « aide » l’Eglise peut-elle apporter au Christ ? Son rôle consiste à augmenter le nombre des élus sauvés et à accepter de souffrir pour lui. Il en est de même pour la femme donnée à Adam. Dépourvue de la puissance musculaire d’Adam, son rôle est d’enfanter et d’élever ses enfants jusqu’à ce qu’à leur tour, ils fondent une famille et ainsi la terre sera peuplée, selon l’ordre commandé par Dieu dans Gen.1:28 : « Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre ». Dans sa perversion, la vie moderne a tourné le dos à cette norme. La vie concentrée dans les villes et l’emploi industriel ont ensemble créé le besoin d’argent en constante augmentation. Ceci a conduit les femmes à abandonner leur rôle de mère pour aller travailler en usine ou dans des commerces. Mal élevés, les enfants sont devenus capricieux et exigeants et produisent en 2021 un fruit de violence et ils correspondent tout à fait à la description donnée par Paul à Timothée dans 2 Tim.3:1 à 9. Je t’exhorte à prendre le temps de lire, avec toute l’attention qu’ils méritent, en entier, les deux épitres qu’il adresse à Timothée, afin de retrouver dans ces lettres les normes fixées par Dieu, depuis le commencement, sachant qu’il ne change pas et ne changera pas d’ici son retour en gloire, au printemps 2030.

Gen.6:13 : « Alors Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est arrêtée par devers moi ; car ils ont rempli la terre de violence ; voici, je vais les détruire avec la terre ».

Le mal étant installé de manière irréversible, la destruction des habitants de la terre reste la seule chose que Dieu peut faire. Dieu fait connaître à son seul ami terrestre, son terrible projet car sa décision est prise et arrêtée définitivement. Il faut relever le sort particulier que Dieu donne à Hénoc, le seul qui entre dans l’éternité sans passer par la mort, et Noé, le seul homme trouvé digne de survivre au déluge exterminateur. Car dans ses paroles Dieu dit « ils ont … » et « je vais les détruire ». Parce qu’il est resté fidèle, Noé n’est pas visé par la décision de Dieu.

Gen.6:14 : « Fais-toi une arche de bois résineux ; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l'enduiras de poix en dedans et en dehors ».

Noé doit survivre et pas lui seul car Dieu veut que la vie de sa création se prolonge jusqu’à la fin des 6000 ans de sélection de son projet. Pour préserver la vie sélectionnée pendant le déluge d’eaux, une arche flottante va devoir être construite. Dieu donne ses consignes à Noé. Il utilisera du bois résineux résistant à l’eau et l’arche sera rendue étanche par une enduction de poix, la résine tirée du pin ou du sapin. Il construira des cellules afin que chaque espèce vive séparément afin d’éviter des confrontations stressantes pour les animaux embarqués. Le séjour dans l’arche va se prolonger pendant toute une année, mais l’œuvre est dirigée par Dieu auquel rien n’est impossible.

Gen.6:15 : « Voici comment tu la feras : l'arche aura trois cents coudées de longueur, cinquante coudées de largeur et trente coudées de hauteur ».

Si la « coudée » était celle d’un géant, elle pouvait être cinq fois celle des Hébreux qui faisait environ 55 cm. Dieu a révélé ces dimensions dans la norme connue par les Hébreux et Moïse qui reçoit de Dieu ce récit. L’arche construite faisait donc 165 m de long sur 27,5 m de large et 16,5 m de haut. L’arche en forme de caisse rectangulaire était donc d’une taille imposante mais elle fut construite par des hommes dont la taille était en rapport avec elle. Car nous retrouvons, pour sa hauteur, trois étages de cinq mètres environ pour des hommes qui mesuraient eux-mêmes entre 4 et 5 m de hauteur.

Gen.6:16 : « Tu feras à l'arche une fenêtre, que tu réduiras à une coudée en haut ; tu établiras une porte sur le côté de l'arche ; et tu construiras un étage inférieur, un second et un troisième. »

Selon cette description, l’unique « porte » de l’arche était placée au niveau du premier étage « sur le côté de l’arche ». L’arche était entièrement close, et au dessous du toit du troisième niveau, une unique fenêtre de 55 cm de haut et de large devait être tenue fermée jusqu’à la fin du déluge, selon Gen.8:6. Les occupants de l’arche ont vécu dans l’obscurité et la lumière artificielle des lampes à huile pendant tout le temps qu’a duré le déluge soit, .

Gen.6:17 : « Et moi, je vais faire venir le déluge d'eaux sur la terre, pour détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel ; tout ce qui est sur la terre périra ».

Dieu veut laisser avec cette destruction un message d’avertissement aux hommes qui vont repeupler la terre après le déluge et jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ à la fin des 6000 ans du projet divin. Toute vie va disparaître avec sa norme antédiluvienne. Car après le déluge, Dieu va progressivement réduire la taille des êtres vivants, hommes et animaux jusqu’à la taille des Pygmées africains.

Gen.6:18 : « Mais j'établis mon alliance avec toi ; tu entreras dans l'arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi. »

Ils sont huit ces rescapés du déluge qui vient mais sept d’entre eux profitent exceptionnellement de la bénédiction particulière et individuelle de Noé. La preuve apparaît dans Ezé.14:19-20 où Dieu dit : « Ou si j'envoyais la peste dans ce pays, si je répandais contre lui ma fureur par la mortalité, pour en exterminer les hommes et les bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui Noé, Daniel et Job, je suis vivant ! dit le Seigneur, YaHWéH, ils ne sauveraient ni fils ni filles, mais ils sauveraient leur âme par leur justice ». Ils seront utiles pour le repeuplement de la terre, mais n’étant pas du niveau spirituel de Noé, ils apportent dans le nouveau monde leur imperfection qui ne tardera pas à porter ses mauvais fruits.

Gen.6:19 : « De tout ce qui vit, de toute chair, tu feras entrer dans l'arche deux de chaque espèce, pour les conserver en vie avec toi : il y aura un mâle et une femelle ».

Un couple par espèce « de tout ce qui vit » soit, juste la norme nécessaire pour la reproduction, ce seront-là, les uniques rescapés parmi le genre animal terrestre.

Gen.6:20 : « Des oiseaux selon leur espèce, du bétail selon son espèce, et de tous les reptiles de la terre selon leur espèce, deux de chaque espèce viendront vers toi, pour que tu leur conserves la vie ».

Dans ce verset, dans son énumération, Dieu ne mentionne pas les animaux sauvages, mais ils seront cités comme étant embarqués dans l’arche dans Gen.7:14.

Gen.6:21 : « Et toi, prends de tous les aliments que l'on mange, et fais-en une provision auprès de toi, afin qu'ils te servent de nourriture ainsi qu'à eux ».

Les aliments nécessaires pour nourrir pendant une année huit personnes et tous les animaux embarqués devaient occuper une grande place dans l’arche.

Gen.6:22 : « C'est ce que fit Noé : il exécuta tout ce que Dieu lui avait ordonné ».

Fidèlement et soutenus par Dieu, Noé et ses fils accomplissent la tâche que Dieu lui a confiée. Et là, il faut se rappeler que la terre est un seul continent uniquement irrigué par des fleuves et des rivières. Dans la zone du mont Ararat où Noé et ses fils résident, il n’y a qu’une plaine et aucune mer. Ses contemporains voient donc Noé bâtir une construction flottante au milieu d’un continent sans mer. On peut alors imaginer, les moqueries, les sarcasmes et les insultes dont ils devaient abreuver le petit groupe béni par Dieu. Mais les moqueurs cesseront bientôt de se moquer de l’élu et ils seront noyés dans les eaux du déluge auquel ils ne voulaient pas croire.

 

 

 

Genèse 7

 

La séparation définitive du déluge

 

Gen.7:1 : « YaHWéH dit à Noé : Entre dans l'arche, toi et toute ta maison; car je t'ai vu juste devant moi parmi cette génération. »

Le moment de vérité arrive et la dernière séparation de la création s’accomplit. En « entrant dans l’arche », les vies de Noé et de sa famille vont être sauvées. Il existe un lien entre le mot « arche » et la « justice » que Dieu impute à Noé. Ce lien passe par la future « arche du témoignage » qui sera le coffre sacré contenant la « justice » de Dieu, exprimée sous la forme des deux tables sur lesquelles son doigt va graver ses « dix commandements ». Dans cette comparaison, Noé et ses compagnons sont montrés égaux dans la mesure où ils bénéficient tous du sauvetage en entrant dans l’arche, même si Noé est seul digne d’être identifié à cette loi divine comme l’indique la précision divine : « Je t’ai vu juste ». Noé était donc en parfaite conformité avec la loi divine déjà enseignée dans ses principes à ses serviteurs antédiluviens.

Gen.7:2 : « Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle et sa femelle ; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle ; »

Nous sommes dans un contexte antédiluvien et Dieu évoque la distinction entre l’animal classé « pur ou impur ». Cette norme est donc aussi vieille que la création terrestre et dans Lévitique 11, Dieu n’a fait que rappeler ces normes qu’il a établies dès le commencement. Dieu a donc, comme « le sabbat », de bonnes raisons d’exiger de ses élus, de nos jours, le respect de ces choses qui glorifient son ordre établi pour l’homme. En sélectionnant « sept couples purs » pour un seul « impur », Dieu montre sa préférence pour la pureté qu’il marque de son « sceau », le chiffre « 7 » de la sanctification du temps de son projet terrestre.

Gen.7:3 : « sept couples aussi des oiseaux du ciel, mâle et femelle, afin de conserver leur race en vie sur la face de toute la terre ».

En raison de leur image de la vie céleste angélique, « sept couples » des « oiseaux du ciel » sont eux-aussi sauvés.

Gen.7:4 : « Car, encore sept jours, et je ferai pleuvoir sur la terre quarante jours et quarante nuits, et j'exterminerai de la face de la terre tous les êtres que j'ai faits ».

Le chiffre « sept » (7) est encore évoqué désignant « sept jours » qui séparent, le moment de l’entrée des animaux et des hommes dans l’arche, des premières chutes d’eaux. Dieu va susciter une pluie incessante pendant « 40 jours et 40 nuits ». Ce chiffre « 40 » est celui de l’épreuve. Il concernera les « 40 jours » de l’envoi des espions hébreux en terre de Canaan et des « 40 années » de vie et mort dans le désert en conséquence de leur refus d’entrer dans la terre peuplée de géants. Et en entrant dans son ministère terrestre, Jésus sera livré à la tentation du diable après « 40 jours et 40 nuits » de jeûne. Il s’écoulera également « 40 jours » entre la résurrection du Christ et l’effusion du Saint Esprit de la Pentecôte.

Pour Dieu, le but de cette pluie torrentielle est de détruire les « êtres  qu’il a faits ». Il rappelle ainsi qu’au titre de Dieu créateur, les vies de toutes ses créatures lui appartiennent, pour les sauver ou les détruire. Il veut donner aux générations futures une leçon cuisante qu’elles ne devront pas oublier.

Gen.7:5 : « Noé exécuta tout ce que YaHWéH lui avait ordonné ».

Fidèle et obéissant, Noé ne déçoit pas Dieu et il exécute tout ce qu’il lui a ordonné de faire.

Gen.7:6 : « Noé avait six cents ans, lorsque le déluge d'eaux fut sur la terre. »

D’autres précisions sur le temps vont être données mais déjà ce verset situe le déluge dans la 600ème année de la vie de Noé. Depuis la naissance de son premier fils dans sa 500ème année, 100 ans se sont écoulés.

Gen.7:7 : « Et Noé entra dans l'arche avec ses fils, sa femme et les femmes de ses fils, pour échapper aux eaux du déluge ».

Ce ne sont que huit personnes qui vont échapper au déluge.

Gen.7:8 : « D'entre les animaux purs et les animaux qui ne sont pas purs, les oiseaux et tout ce qui se meut sur la terre, »

Dieu est affirmatif. Entre dans l’arche, un couple de « tout ce qui se meut sur la terre » pour être sauvé. Mais de quelle « terre », antédiluvienne ou postdiluvienne ? Le temps présent du verbe « meut » suggère la terre postdiluvienne du temps de Moïse auquel Dieu s’adresse dans son récit. Cette subtilité pourrait justifier l’abandon et l’extermination complète de certaines espèces monstrueuses, non désirées sur la terre repeuplée, si toutefois elles préexistaient au déluge.

Gen.7:9 : « il entra dans l'arche auprès de Noé, deux à deux, un mâle et une femelle, comme Dieu l'avait ordonné à Noé »

Le principe concerne les animaux mais aussi les trois couples humains formés par ses trois fils et leurs épouses et le sien qui le concerne avec sa femme. Le choix de Dieu de sélectionner uniquement des couples nous révèle le rôle que Dieu leur donnera : se reproduire et se multiplier.

Gen.7:10 : « Sept jours après, les eaux du déluge furent sur la terre ».

Selon cette précision, l’entrée dans l’arche, eut lieu le dixième jour du second mois de la 600ème année de la vie de Noé soit, 7 jours avant le 17ème indiqué dans le verset 11 qui vient. C’est en ce dixième jour que Dieu referma, lui-même, « la porte » de l’arche sur tous ses occupants, selon la précision citée au verset 16 de ce chapitre 7.

Gen.7:11 : « L'an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent »

Dieu choisit le « dix-septième jour du second mois » de la 600ème année de Noé pour « ouvrir les écluses des cieux ». Le chiffre 17 symbolise le jugement dans son code numérique de la Bible et de ses prophéties.

Le calcul établi par les successions des élus de Gen.6 situe le déluge en 1656, depuis le péché d’Eve et Adam soit, 4345 ans avant le printemps de l’an 6001 de la fin du monde qui va s’accomplir dans notre calendrier usuel au printemps 2030, et 2345 ans avant la mort expiatoire de Jésus-Christ qui eut lieu le 3 Avril 30 de notre calendrier humain faux et trompeur.

L’explication qui suit sera renouvelée dans Gen.8:2. En évoquant le rôle complémentaire des « sources de l’abîme », dans ce verset, Dieu nous révèle que le déluge ne fut pas seulement provoqué par la pluie venant du ciel. Sachant que « l’abîme » désigne la terre recouverte entièrement par les eaux dès le premier jour de la création, ses « sources » suggèrent une montée du niveau des eaux provoquée par la mer elle-même. Ce phénomène est obtenu par une modification du niveau du fond des océans qui, en remontant, élèvent le niveau de l’eau jusqu’à retrouver le niveau qui recouvrait toute la terre au premier jour. C’est par l’enfoncement des abysses des océans que la terre sèche sortit de l’eau au 3ème jour et c’est par une action inversée que le sec fut recouvert par les eaux du déluge. La pluie appelée « écluse des cieux » ne fut utile que pour indiquer que le châtiment venait du ciel, de la part du Dieu céleste. Plus tard cette image « écluse des cieux » va prendre le rôle inverse de bénédictions qui viennent du même Dieu céleste.

Gen.7:12 : « La pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits ».

Ce phénomène devait surprendre les pécheurs incrédules. D’autant plus que la pluie était inexistante avant ce déluge. La terre antédiluvienne était irriguée et arrosée par ses fleuves et ses rivières ; la pluie n’était donc pas nécessaire, une rosée du matin la remplaçait. Et ceci explique pourquoi les incrédules avaient de la peine à croire au déluge d’eaux annoncé par Noé, tant en paroles qu’en acte puisqu’il construisait l’arche sur la terre sèche.

Le temps de « 40 jours et 40 nuits » cible un temps d’épreuve. A son tour, l’Israël charnel à peine sorti d’Egypte sera éprouvé pendant l’absence de Moïse retenu par Dieu auprès de lui pendant cette période. Le résultat sera « le veau d’or » fondu avec l’accord d’Aaron, le frère charnel de Moïse. Il y aura ensuite les « 40 jours et 40 nuits » de l’exploration de la terre de Canaan avec, pour résultat, le refus du peuple d’y entrer à cause des géants qui l’habitent. A son tour, Jésus sera éprouvé pendant « 40 jours et 40 nuits », mais cette fois, bien qu’affaibli par ce long jeûne, il va résister au diable qui le tentera et finira par le laisser sans avoir obtenu sa victoire. Elle était pour Jésus ce qui rendait son ministère terrestre possible et légitime.

Gen.7:13 : « Ce même jour entrèrent dans l'arche Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, la femme de Noé et les trois femmes de ses fils avec eux : »

Ce verset met en évidence la sélection des deux sexes des créatures terrestres humaines. Chaque mâle humain est accompagné de « son aide », sa femelle appelée « femme ». De la sorte, chaque couple se présente à l’image du Christ et son Eglise, « son aide », son Elue qu’il va sauver. Car l’abri de « l’arche » est la première image du salut qu’il va révéler aux êtres humains.

Gen.7:14 : « eux, et tous les animaux selon leur espèce, tout le bétail selon son espèce, tous les reptiles qui rampent sur la terre selon leur espèce, tous les oiseaux selon leur espèce, tous les petits oiseaux, tout ce qui a des ailes ».

En insistant sur le mot « espèce », Dieu rappelle les lois de sa nature que l’humanité de notre temps final prend plaisir à contester, transgresser et remettre en cause pour les animaux et même jusqu’aux genres humains. On ne peut trouver plus grand défenseur de la pureté de l’espèce que lui. Et il exige de ses élus qu’ils partagent sa divine opinion sur le sujet car la perfection de sa création originelle était dans cette pureté et cette séparation absolue des espèces.

En insistant fortement sur les espèces ailées, Dieu suggère la terre et l’air du péché comme royaume soumis au Diable, lui-même appelé « prince de la puissance de l’air » dans Eph. 2:2.

Gen.7:15 : « Ils entrèrent dans l'arche auprès de Noé, deux à deux, de toute chair ayant souffle de vie ».

Chaque couple sélectionné par Dieu se sépare de ceux de son espèce afin que sa vie se prolonge après le déluge. Dans cette séparation définitive, Dieu met en action le principe des deux chemins qu’il place devant le libre choix humain : celui du bien conduit à la vie mais celui du mal dirige vers la mort.

Gen.7:16 : « Il en entra, mâle et femelle, de toute chair, comme Dieu l'avait ordonné à Noé. Puis YaHWéH ferma la porte sur lui. »

Le but de la reproduction des « espèces » est ici confirmé par la mention « mâle et femelle ».

Voici, l’action qui donne à cette expérience toute son importance et son caractère prophétique de la fin du temps de grâce divine : « Puis YaHWéH ferma la porte sur lui ». C’est l’instant où le destin de vie et celui de mort se séparent sans changement possible. Il en sera de même en 2029, quand les survivants de l’époque auront fait le choix d’honorer Dieu et son sabbat du septième jour soit,  le samedi, ou d’honorer Rome et son dimanche du premier jour, selon l’ultimatum présenté sous forme de décret par l’humanité rebelle. Là encore « la porte de la grâce » sera refermée par Dieu, « celui qui ouvre, et celui qui ferme » selon Apo.3:7.

Gen.7:17 : « Le déluge fut quarante jours sur la terre. Les eaux crûrent et soulevèrent l'arche, et elle s'éleva au-dessus de la terre ».

L’arche est soulevée.

Gen.7:18 : « Les eaux grossirent et s'accrurent beaucoup sur la terre, et l'arche flotta sur la surface des eaux ».

L’arche flotte.

Gen.7:19 : « Les eaux grossirent de plus en plus, et toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel entier furent couvertes ».

Le sol sec disparaît universellement submergé par les eaux.

Gen.7:20 : « Les eaux s'élevèrent de quinze coudées au-dessus des montagnes, qui furent couvertes ».

La plus haute montagne de l’époque est recouverte par environ 8 m d’eaux.

Gen.7:21 : « Tout ce qui se mouvait sur la terre périt, tant les oiseaux que le bétail et les animaux, tout ce qui rampait sur la terre, et tous les hommes ».

Tous les animaux qui respirent de l’air périssent noyés. La précision concernant les oiseaux est d’autant plus intéressante que le déluge est une image prophétique du jugement dernier, dans lequel les êtres célestes, tel Satan, seront anéantis avec les êtres terrestres.

Gen.7:22 : « Tout ce qui avait respiration, souffle de vie dans ses narines, et qui était sur la terre sèche, mourut ».

Tous les êtres vivants créés comme l’homme dont la vie repose sur son souffle meurent noyés. C’est là, la seule ombre sur le châtiment du déluge, car la culpabilité est strictement sur l’homme et quelque part, la mort des animaux innocents est injuste. Mais pour noyer entièrement l’humanité rebelle, Dieu est contraint à faire périr avec eux ceux des animaux qui respirent comme eux l’air de l’atmosphère terrestre. Enfin pour comprendre cette décision, tiens compte de ce que Dieu a créé la terre pour l’homme fait à son image et non pour l’animal créé pour l’entourer, l’accompagner et, cas du bétail, pour le servir.

Gen.7:23 : « Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel : ils furent exterminés de la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l'arche ».

Ce verset confirme la différence que Dieu fait entre Noé et ses compagnons humains qui se retrouvent groupés avec les animaux, tous évoqués et concernés dans « ce qui était avec lui dans l’arche ».

Gen.7:24 : « Les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours ».

Les « cent cinquante jours » avait commencé après les 40 jours et 40 nuits de pluie incessante qui créa le déluge. Parvenues à la hauteur maximum de « 15 coudées » soit, environ 8 m au dessus de « la plus haute des montagnes » de l’époque, le niveau de l’eau est resté stable pendant « 150 jours ». Ensuite il va progressivement décroître jusqu’à l’assèchement voulu par Dieu.

 

Note : Dieu créa la vie dans une norme géante qui concernait les hommes et les animaux antédiluviens. Mais après le déluge, son projet vise à réduire la taille de toutes ses créatures de manière proportionnelle, ainsi, des vies vont naître dans la norme postdiluvienne. En entrant dans Canaan, les espions hébreux témoignent avoir vu de leurs yeux des grappes de raisins si grosses qu’il fallait deux hommes de leur taille pour les porter. La réduction des tailles concerne donc également, nécessairement, les arbres, les fruits et les légumes. Ainsi, le Créateur ne cesse jamais de créer, car au cours du temps, il modifie et adapte sa création terrestre aux nouvelles conditions de vies qui s’imposent. Il a créé, la pigmentation noire de la peau des humains qui vivent exposés à un fort rayonnement solaire dans les régions tropicales et équatoriales de la terre où les rayons solaires frappent la terre à 90 degrés. Les autres couleurs de peaux sont plus ou moins blanches ou pâles et plus ou moins cuivrées selon l’ampleur de l’ensoleillement. Mais le rouge de base de l’Adam (le Rouge) dû au sang se retrouve dans tous les êtres humains.

La Bible ne précise pas les noms détaillés des espèces animales vivantes antédiluviennes. Dieu laissant ce sujet mystérieux, sans révélation particulière, chacun est libre dans sa manière d’imaginer les choses. Cependant, j’avance l’hypothèse qu’ayant voulu donner à cette première forme de la vie terrestre un caractère parfait, Dieu n’avait pas créé, à cette époque, les monstres préhistoriques dont des ossements sont retrouvés de nos jours, par les chercheurs scientifiques, dans le sol de la terre. Aussi, j’avance cette possibilité qu’ils aient été créés par Dieu après le déluge, afin d’intensifier la malédiction de la terre pour les êtres humains qui, rapidement, vont de nouveau se détourner de lui. En se coupant de lui, ils vont ainsi perdre leur intelligence et la grande connaissance que Dieu avait donnée depuis Adam jusqu’à Noé. Ceci, au point qu’en certains endroits de la terre, l’homme va se retrouver dans l’état dégradé de « l’homme des cavernes » agressé et menacé par des animaux féroces, qu’en groupe, il saura néanmoins détruire avec l’aide précieuse des intempéries naturelles et du bon vouloir compassionnel de Dieu.

 

 

 

Genèse 8

 

La séparation momentanée des occupants de l’arche

 

Gen.8:1 : « Dieu se souvint de Noé, de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l'arche ; et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s'apaisèrent ».

Rassure-toi, il ne l’a jamais oublié, mais il est vrai que cette unique rassemblement de vies enfermées dans l’arche flottante donne à l’humanité et aux espèces animales un aspect si réduit qu’elles semblent abandonnées par Dieu. En fait, ces vies sont en parfaite sécurité car Dieu veille sur elles comme sur un trésor. Elles sont ce qu’il a de plus précieux : des prémices pour repeupler la terre et se répandre sur sa surface.

Gen.8:2 : « Les sources de l'abîme et les écluses des cieux furent fermées, et la pluie ne tomba plus du ciel »

Dieu crée les eaux du déluge selon son besoin. D’où viennent-elles ? Du ciel, mais surtout du pouvoir créateur de Dieu. Prenant l’image d’un éclusier, il a ouvert les vannes célestes symboliques et vient le temps où il les referme.

En évoquant le rôle complémentaire des « sources de l’abîme », dans ce verset, Dieu nous révèle que le déluge ne fut pas seulement provoqué par la pluie venant du ciel. Sachant que « l’abîme » désigne la terre recouverte entièrement par les eaux dès le premier jour de la création, ses « sources » suggèrent une montée du niveau des eaux provoquée par la mer elle-même. Ce phénomène est obtenu par une modification du niveau du fond des océans qui, en remontant, élèvent le niveau de l’eau jusqu’à retrouver le niveau qui recouvrait toute la terre au premier jour. C’est par l’enfoncement des abysses des océans que la terre sèche sortit de l’eau au 3ème jour et c’est par une action inversée que le sec fut recouvert par les eaux du déluge. La pluie appelée « écluse des cieux » ne fut utile que pour indiquer que le châtiment venait du ciel, de la part du Dieu céleste. Plus tard cette image « écluse des cieux » va prendre le rôle inverse de bénédictions qui viennent du même Dieu céleste.

Etant créateur, Dieu aurait pu créer le déluge en un clin d’œil, au gré de sa volonté. Il a néanmoins préféré agir progressivement sur sa création déjà faite. Il montre ainsi à l’humanité que la nature est entre ses mains une puissante arme, un puissant moyen qu’il manipule pour offrir sa bénédiction ou sa malédiction selon qu’elle marche dans le bien ou dans le mal.

Gen.8:3 : « Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s'en allant et s'éloignant, et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours ».

Après 40 jours et 40 nuits de pluie incessante suivis de 150 jours de stabilité au plus haut niveau de l’eau, la décrue s’amorce. Lentement, le niveau des abysses marins redescend mais il ne redescend pas aussi profondément qu’avant le déluge.

Gen.8:4 : « Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l'arche s'arrêta sur les montagnes d'Ararat ».

Au bout de cinq mois, jour pour jour, « le dix-septième du septième mois », l’arche cesse de flotter ; elle repose sur la montagne de l’Ararat la plus haute. Ce chiffre « dix-sept » vient confirmer la fin de l’acte du jugement divin. Il ressort de cette précision que, pendant le déluge, l’arche ne s’est pas éloignée de la zone où elle a été construite par Noé et ses fils. Et Dieu a voulu que cette preuve du déluge reste visible jusqu’à la fin du monde, sur ce même sommet du mont Ararat dont l’accès a été et est resté interdit par les autorités russes et turques. Mais au temps choisi par Lui, Dieu a favorisé la prise de photos aériennes qui ont confirmé la présence d’un morceau de l’arche pris dans les glaces et la neige. Aujourd’hui, l’observation par satellite pourrait puissamment confirmer cette présence. Mais les autorités terrestres ne sont pas précisément en recherche de glorifier le Dieu créateur ; ils se conduisent en ennemis envers lui, et en toute justice, Dieu le leur rend bien, en les frappant par une épidémie et des agressions terroristes.

Gen.8:5 : « Les eaux allèrent en diminuant jusqu'au dixième mois. Le dixième mois, le premier jour du mois, apparurent les sommets des montagnes »

La réduction des eaux est limitée car après le déluge le niveau de l’eau sera supérieur à celui de la terre antédiluvienne. D’anciennes vallées vont restées submergées et prendre l’apparence des mers intérieures actuelles comme la mer Méditerranée, la Caspienne, la mer Rouge, la mer Noire, etc.

Gen.8:6 : « Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre qu'il avait faite à l'arche ».

Après les 150 jours de stabilité et 40 jours d’attente, pour la première fois, Noé ouvre la petite fenêtre. Sa petite dimension, une coudée soit, 55 cm, était justifiée puisque sa seule utilisation fut de lâcher des oiseaux qui purent ainsi sortir de l’arche de vie.

Gen.8:7 : « Il lâcha le corbeau, qui sortit, partant et revenant, jusqu'à ce que les eaux eussent séché sur la terre ».

La découverte de la terre asséchée est évoquée selon l’ordre « ténèbres et lumière » ou « nuit et jour » du début de la création. Aussi, le premier découvreur envoyé est le « corbeau » impur, au plumage « noir » comme la « nuit ». Il agit librement indépendant envers Noé, l’élu de Dieu. Il symbolise donc les religions ténébreuses qui vont s’activer sans aucune relation avec Dieu.

D’une manière plus précise il symbolise l’Israël charnel de l’ancienne alliance vers lequel Dieu a envoyé à multiples reprises, comme les allers et retours du corbeau, ses prophètes pour tenter d’arracher son peuple aux pratiques du péché. Comme « le corbeau », cet Israël finalement rejeté par Dieu a poursuivi son histoire séparé de lui.

Gen.8:8 : « Il lâcha aussi la colombe, pour voir si les eaux avaient diminué à la surface de la terre ».

Dans le même ordre, « la colombe » pure, au plumage « blanc » comme la neige est envoyée en reconnaissance. Elle est placée sous le signe du « jour et de la lumière ». A ce titre, elle prophétise la nouvelle alliance fondée sur le sang versé par Jésus-Christ.

Gen.8:9 : « Mais la colombe ne trouva aucun lieu pour poser la plante de son pied, et elle revint à lui dans l'arche, car il y avait des eaux à la surface de toute la terre. Il avança la main, la prit, et la fit rentrer auprès de lui dans l'arche ».

A l’opposé du « corbeau » noir indépendant, la « colombe » blanche est en relation étroite avec Noé qui offre « sa main pour la prendre et la faire entrer dans l’arche » auprès de lui. C’est une image du lien qui relie l’élu au Dieu du ciel. La « colombe » se posera un jour sur Jésus-Christ quand il se présentera devant Jean le Baptiste pour être baptisé par lui.

Je te propose de comparer ces deux citations bibliques ; celle de ce verset : « Mais la colombe ne trouva aucun lieu pour poser la plante de son pied » avec ce verset de Mat.8:20 : « Jésus lui répondit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête » ; et ces versets de Jean 1:5 et 11, où en parlant du Christ incarnation de « la lumière » divine « de la vie », il dit : « La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue…/…Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue ». De même que la « colombe » revint vers Noé en se laissant prendre par lui, dans « sa main », ressuscité, le Rédempteur Jésus-Christ est remonté aux cieux vers sa divinité de Père céleste, ayant laissé sur la terre derrière lui le message du rachat de ses élus, sa bonne nouvelle appelée « Evangile éternel » dans Apo.14:6. Et dans Apo.1:20 : il les tiendra « dans sa main » dans les « sept époques » prophétisées par les « sept Eglises » où il leur fait partager en sanctification divine sa « lumière » imagée par les « sept chandeliers ».

Gen.8:10 : « Il attendit encore sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe hors de l'arche ».

Ce double rappel des « sept jours » nous enseigne que pour Noé, comme pour nous aujourd’hui, la vie fut établie et ordonnée par Dieu sur l’unité de la semaine de « sept jours », également unité symbolique des « sept mille » années de son grand projet salvateur. Cette insistance sur la mention de ce chiffre « sept » nous permet de comprendre l’importance que Dieu lui donne ; ce qui justifiera qu’il soit attaqué particulièrement par le diable jusqu’au retour en gloire du Christ qui mettra fin à sa domination terrestre.

Gen.8:11 : « La colombe revint à lui sur le soir ; et voici, une feuille d'olivier arrachée était dans son bec. Noé connut ainsi que les eaux avaient diminué sur la terre ».

Après de longs temps de « ténèbres » annoncés par le mot « soir », l’espérance du salut et la joie de la délivrance du péché viendront sous l’image de « l’olivier », successivement de l’ancienne puis de la nouvelle alliance. De même que Noé connut par une « feuille d’olivier » que la terre espérée et attendue allait être prête à l’accueillir, les « fils de Dieu » apprendront et comprendront que le royaume des cieux leur a été ouvert par l’envoyé du ciel Jésus-Christ.

Cette « feuille d’olivier » témoignait à Noé que la germination et la pousse des arbres redevenait possible.

Gen.8:12 : « Il attendit encore sept autres jours ; et il lâcha la colombe. Mais elle ne revint plus à lui ».

Ce signe fut décisif, car il prouvait que « la colombe » avait choisi de rester dans la nature qui lui offrait de nouveau de la nourriture.

De même que la « colombe » disparaît après avoir délivré son message d’espérance, après avoir donné sa vie sur la terre pour racheter ses élus, Jésus-Christ, le « Prince de la paix », va quitter la terre et ses disciples, les laissant libres et indépendants pour conduire leur vie jusqu’à son retour glorieux final.

Gen.8:13 : « L'an six cent un, le premier mois, le premier jour du mois, les eaux avaient séché sur la terre. Noé ôta la couverture de l'arche : il regarda, et voici, la surface de la terre avait séché ».

Le séchage de la terre est encore partiel mais prometteur, aussi, Noé entreprend d’ouvrir le toit de l’arche pour porter ses regards sur l’extérieur de l’arche et sachant qu’elle s’est échouée au sommet du mont Ararat, sa vision s’étendait très loin et très largement sur l’horizon. Dans l’expérience du déluge, l’arche prend l’image d’un œuf couvé.  Au moment de son éclosion, le poussin brise lui-même la coquille dans laquelle il était enfermé. Noé agit de même ; il « ôte la couverture de l’arche » qui ne sera plus utile pour le protéger de la pluie diluvienne. Notons que Dieu ne vient pas ouvrir la porte de l’arche qu’il avait fermée lui-même ; ceci signifie qu’il ne remet pas en cause et ne change pas la norme de son jugement envers les rebelles terrestres pour lesquels la porte du salut et du ciel sera toujours fermée.

Gen.8:14 : « Le second mois, le vingt-septième jour du mois, la terre fut sèche ».

La terre redevient habitable après un enfermement total dans l’arche de  377 jours depuis le jour de l’embarquement et de la fermeture de la porte par Dieu.

Gen.8:15 : « Alors Dieu parla à Noé, en disant : »

Gen.8:16 : « Sors de l'arche, toi et ta femme, tes fils et les femmes de tes fils avec toi ».

C’est encore Dieu qui donne le signal de la sortie de « l’arche », lui qui avait refermé l’unique « porte » sur ses occupants avant le déluge.

Gen.8:17 : « Fais sortir avec toi tous les animaux de toute chair qui sont avec toi, tant les oiseaux que le bétail et tous les reptiles qui rampent sur la terre : qu'ils se répandent sur la terre, qu'ils soient féconds et multiplient sur la terre ».

La scène ressemble à celle du cinquième jour de la semaine de la création, mais il ne s’agit pas d’une nouvelle création, car après le déluge, le repeuplement de la terre est une phase du projet prophétisé pour les 6000 premières années de l’histoire terrestre. Cette phase, Dieu l’a voulue terrible et dissuasive. Il a donné à l’humanité une preuve mortelle des effets de son jugement divin. Une preuve qui sera rappelée dans 2 Pierre 3:5 à 8 : « Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu'une terre tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau, et que par ces choses le monde d'alors périt, submergé par l'eau, tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour ». Le déluge de feu annoncé s’accomplira à la fin du septième millénaire à l’occasion du jugement dernier, par l’ouverture des sources enflammées du magma souterrain qui viendra recouvrir toute la surface de la terre. Cet « étang de feu » cité dans Apo.20:14-15, consumera la surface de la terre avec ses habitants rebelles infidèles ainsi que leurs œuvres qu’ils ont voulues privilégier en méprisant l’amour démontré de Dieu. Et ce septième millénaire était prophétisé par le septième jour de la semaine, ceci selon la définition « un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour ».

Gen.8:18 : « Et Noé sortit, avec ses fils, sa femme, et les femmes de ses fils ».

Les animaux sortis, les représentants de la nouvelle humanité sortent à leur tour de l’arche. Ils retrouvent la lumière du soleil et l’espace vaste et presque illimité que la nature leur offre, après 377 jours et nuits de confinement dans un espace clos exigu et sombre. 

Gen.8:19 : « Tous les animaux, tous les reptiles, tous les oiseaux, tout ce qui se meut sur la terre, selon leurs espèces, sortirent de l'arche ».

La sortie de l’arche prophétise l’entrée des élus dans le royaume des cieux mais n’y entreront que ceux qui sont jugés purs par Dieu. Au temps de Noé, ce n’est pas encore le cas, puisque purs et impurs vont vivre ensemble, sur la même terre, luttant les uns contre les autres jusqu’à la fin du monde.

Gen.8:20 : « Noé bâtit un autel à YaHWéH ; il prit de toutes les bêtes pures et de tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l'autel ».

L’holocauste est un acte par lequel l’élu Noé montre à Dieu sa reconnaissance. La mort d’une victime innocente, dans ce cas animale, rappelle au Dieu créateur, le moyen par lequel, en Jésus-Christ il viendra racheter les âmes de ses élus. Les animaux purs sont dignes d’imager le sacrifice du Christ qui incarnera la parfaite pureté dans toute son âme, corps et esprit.

Gen.8:21 : « L'Éternel sentit une odeur agréable, et YaHWéH dit en son cœur : Je ne maudirai plus la terre, à cause de l'homme, parce que les pensées du cœur de l'homme sont mauvaises dès sa jeunesse ; et je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme je l'ai fait ».

L’holocauste offert par Noé est un authentique acte de foi, et de foi obéissante. Car, s’il offre un sacrifice à Dieu, c’est en réponse à un rite sacrificiel qu’il lui a ordonné, longtemps avant de l’enseigner aux Hébreux sortis d’Egypte. L’expression « odeur agréable » ne concerne pas l’odorat divin mais son divin Esprit qui apprécie à la fois, l’obéissance de son élu fidèle et la vision prophétique que ce rite donne à son futur sacrifice compassionnel, en Jésus-Christ.

Jusqu’au jugement dernier, il n’y aura plus de déluge destructeur. L’expérience vient de le démontrer, l’homme est dans la chair naturellement et héréditairement « méchant », comme Jésus l’a dit de ses apôtres dans Matt.7:11 : « Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ». Dieu va donc devoir apprivoiser cet « animal » « méchant », opinion que partage Paul dans 1 Cor.2:14, et en démontrant en Jésus-Christ la puissance de son amour pour eux, certains des appelés « méchants » vont devenir des élus humains fidèles et obéissants.

Gen.8:22 : « Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l'été et l'hiver, le jour et la nuit ne cesseront point ».

Ce chapitre huit s’achève sur le rappel des alternances des contraires absolus qui régissent les conditions de la vie terrestre depuis le premier jour de la création en lequel, par sa constitution « nuit et jour », Dieu a révélé le combat terrestre entre « les ténèbres » et « la lumière » qui vaincra finalement par Jésus-Christ. Il énumère dans ce verset ces alternances extrêmes qui sont dues au péché lui-même étant la conséquence du libre choix donné à ces créatures célestes et terrestres qui sont ainsi libres de l’aimer et de le servir ou de le rejeter jusqu’à le haïr. Mais la conséquence de cette liberté sera la vie pour les partisans du bien et la mort et l’anéantissement pour ceux du mal comme le déluge vient de le démontrer.

Les sujets cités portent tous un message spirituel :

« Les semailles et la moisson » : suggèrent le début de l’Evangélisation et la fin du monde ; images reprises par Jésus-Christ dans ses paraboles notamment dans Matt.13:37 à 39 : « Il répondit : Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l'ivraie, ce sont les fils du malin ; l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges ».

« Le froid et la chaleur » : la « chaleur » est citée dans Apo.7:16 : « Ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur ». Mais en contraire absolu, le « froid » est lui aussi une conséquence de la malédiction du péché.

« L’été et l’hiver » : ce sont les deux saisons de l’extrême, aussi désagréables l’un que l’autre par leur excès.

« Le jour et la nuit » : Dieu les cite dans l’ordre que l’homme lui donne, car dans son projet, en Christ vient le temps du jour, celui de l’appel à entrer dans sa grâce, mais après ce temps vient celui de « la nuit où personne ne peut travailler » selon Jean 9:4 soit, changer son destin parce qu’il est définitivement fixé pour la vie ou pour la mort dès la fin du temps de grâce.

 

 

 

Genèse 9

 

La séparation de la norme de la vie

 

Gen.9:1 : « Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit : Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre. »

Ce sera le premier rôle que Dieu donne aux êtres vivants sélectionnés et sauvés par l’arche construite par les hommes : Noé et ses trois fils.

Gen.9:2 : « Vous serez un sujet de crainte et d'effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer: ils sont livrés entre vos mains

La vie animale doit à l’homme sa survie, c’est pourquoi, plus encore qu’avant le déluge, l’homme va pouvoir dominer les animaux. Sauf quand par la peur ou l’irritation un animal perd son contrôle, en règle générale, tous les animaux ont peur de l’homme et tentent de le fuir quand ils le rencontrent.

Gen.9:3 : « Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture : je vous donne tout cela comme l'herbe verte ».

Ce changement de régime alimentaire a plusieurs justifications. Sans donner trop d’importance à l’ordre présenté, en premier, je cite l’absence immédiate de nourriture végétale épuisée pendant le déluge et la terre recouverte d’eaux salées devenue partiellement stérile ne va retrouver que progressivement sa pleine et entière fertilité et sa productivité. De plus, la mise en place des rites sacrificiels hébreux exigera, en son temps, la consommation de la chair de la victime sacrifiée en vision prophétique de la sainte Cène où le pain sera mangé en symbole du corps de Jésus-Christ, et le jus du raisin bu comme symbole de son sang. Une troisième raison, moins avouable, mais pas moins vraie, est que Dieu veut raccourcir le temps de vie de l’homme ; et la consommation de la chair qui se corrompt et apporte dans le corps humain des éléments destructeurs de la vie sera à la base de la réussite de son désir et de sa décision. Seule l’expérience du régime végétarien ou végétalien en apporte la confirmation personnelle. Pour renforcer cette pensée, relève que Dieu n’interdit pas à l’homme la consommation des animaux impurs, pourtant nocifs pour sa santé.

Gen.9:4: « Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang ».

Cette interdiction restera valable dans l’ancienne alliance selon Lév.17:10-11 : « Si un homme de la maison d'Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d'eux mange du sang d'une espèce quelconque, je tournerai ma face contre celui qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple.» et dans la nouvelle, selon Actes 15:19 à 21 : « C'est pourquoi je suis d'avis qu'on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu'on leur écrive de s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et du sang. Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu'on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues ».

Dieu appelle « âme » la créature entière faite d’un corps de chair et un esprit entièrement dépendant de la chair. Dans cette chair, l’organe moteur est  le cerveau alimenté par le sang lui-même qui est purifié à chaque respiration par l’oxygène aspiré par les poumons. Dans l’état vivant, le cerveau crée les signaux électriques qui génèrent la pensée et la mémoire et il gère le fonctionnement de tous les autres organes charnels qui composent le corps physique. Le rôle du « sang » qui est de plus, par le génome, unique pour chaque âme vivante, ne doit pas être consommé pour des raisons sanitaires, parce qu’il transporte les déchets et les impuretés créées dans tout le corps, et pour une raison spirituelle. Dieu s’est réservé de manière exclusive absolue, pour son enseignement religieux, le principe de boire le sang du Christ, mais uniquement sous la forme symbolisée du jus des raisins. Si la vie est dans le sang, celui qui boit le sang du Christ se reconstruit dans Sa nature sainte et parfaite, selon le principe réel qui veut que le corps est fait de ce dont il se nourrit.

Gen.9:5 : « Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de vos âmes, je le redemanderai à tout animal ; et je redemanderai l'âme de l'homme à l'homme, à l'homme qui est son frère

La vie est la chose la plus importante pour le Dieu créateur qui l’a créée. Il faut être à son écoute pour réaliser l’outrage que le crime constitue envers lui, le vrai propriétaire de la vie ôtée. A ce titre, il est seul à pouvoir légitimer l’ordre d’enlever la vie. Au verset précédent, Dieu a autorisé l’homme à prendre la vie animale pour en faire sa nourriture, mais ici, il s’agit du crime, du meurtre qui met fin à une vie humaine de manière définitive. Cette vie enlevée n’aura plus l’occasion de se rapprocher de Dieu, ni de témoigner d’un changement de conduite si jusque-là elle n’avait pas été conforme à sa norme du salut. Dieu pose ici les bases de la loi du talion, « œil pour œil, dent pour dent, vie pour vie ». L’animal paiera le meurtre d’un homme par sa propre mort et l’homme du style Caïn sera tué s’il tue son propre « frère » de sang du type Abel.

Gen.9:6 : « Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l'homme à son image

Dieu ne cherche pas à augmenter le nombre des morts car tout au contraire, en autorisant de mettre à mort un meurtrier, il compte sur un effet dissuasif et qu’en raison du risque encouru, le plus grand nombre des êtres humains apprenne à contrôler son agressivité, afin de ne pas devenir un assassin, à son tour, digne de mort.

Seul, celui qui est animé d’une foi réelle et authentique peut réaliser ce que signifie « Dieu a fait l’homme à son image ». Surtout quand l’humanité devient monstrueuse et abominable comme c’est le cas aujourd’hui dans le monde occidental et partout sur la terre séduite par la connaissance scientifique.

Gen.9:7 : « Et vous, soyez féconds et multipliez, répandez-vous sur la terre et multipliez sur elle

Dieu tient réellement à cette multiplication, et pour cause, le nombre des élus est si réduit, même en rapport des appelés qui tombent en chemin, que plus le nombre de ses créatures sera grand, plus il pourra parmi elles trouver et sélectionner ses élus ; car selon la précision relevée dans Dan.7:9, la proportion est d’un million d’élus pour dix milliards d’appelés soit 1 pour 10 000.

Gen.9:8 : « Dieu parla encore à Noé et à ses fils avec lui, en disant : »

Dieu s’adresse aux quatre hommes car donnant la domination au représentant mâle de l’espèce humaine, ceux-ci seront tenus pour responsables de ce qu’ils auront laissé faire par les femmes et les enfants qui sont placés sous leur autorité. La domination est une marque de confiance offerte par Dieu aux hommes mais elle les responsabilise entièrement devant sa face et son jugement.

Gen.9:9 : « Voici, j'établis mon alliance avec vous et avec votre postérité après vous ; »

Il est important pour nous, aujourd’hui, de réaliser que nous sommes cette « postérité » avec laquelle Dieu a établi son « alliance ». La vie moderne et ses inventions séduisantes ne changent rien à nos origines humaines. Nous sommes les héritiers du nouveau départ que Dieu a donné à l’humanité après le terrible déluge. L’alliance établie avec Noé et ses trois fils est spécifique. Elle engage Dieu à ne plus détruire l’humanité entière par les eaux du déluge. Après elle viendra l’alliance que Dieu va établir avec Abraham, qui s’accomplira sous ses deux aspects successifs axés, littéralement dans le temps et spirituellement, sur le ministère rédempteur de Jésus-Christ. Cette alliance sera fondamentalement individuelle comme le statut du salut qui est en cause.  Pendant les 16 siècles qui vont précéder sa première venue, Dieu va révéler son plan du salut par les rites religieux ordonnés au peuple Hébreu. Puis, après l’accomplissement en Jésus-Christ de ce plan révélé dans toute sa lumière, pendant encore 16 siècles environ l’infidélité va succéder à la fidélité et durant 1260 années, les ténèbres les plus sombres vont régner sous l’égide du papisme romain. Depuis l’an 1170, où Pierre Valdo a pu pratiquer de nouveau la foi chrétienne pure et fidèle avec l’observation du vrai sabbat comprise, des élus moins éclairés ont été, après lui, sélectionnés dans l’œuvre de la Réforme engagée mais non achevée. Aussi, ce n’est qu’à partir de 1843 que, par une double épreuve de foi, Dieu a pu retrouver parmi les pionniers de l’adventisme, des élus fidèles. Mais il était encore trop tôt pour qu’ils comprennent intégralement les mystères révélés dans ses prophéties. Le signe de l’alliance avec Dieu est de tout temps l’apport et la réception de sa lumière, c’est pourquoi, l’ouvrage que je rédige en son nom, pour éclairer ses élus, constitue au titre de « témoignage de Jésus », sa dernière forme, le signe que son alliance est bien réelle et confirmée.

Gen.9:10 : « avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux de la terre, soit avec tous ceux qui sont sortis de l'arche, soit avec tous les animaux de la terre

L’alliance présentée par Dieu concerne également les animaux soit, tout ce qui vit et va se multiplier sur la terre.

Gen.9:11 : « J'établis mon alliance avec vous : aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n'y aura plus de déluge pour détruire la terre

La leçon donnée par le déluge doit rester unique. Dieu va maintenant se lancer dans un combat rapproché car son but est de conquérir les cœurs de ses élus.

Gen.9:12 : « Et Dieu dit : C'est ici le signe de l'alliance que j'établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours : »

Ce signe que Dieu donne concerne tout ce qui vit en pur et en impur. Ce n’est pas encore le signe de l’appartenance à sa personne, ce que sera le sabbat du septième jour. Ce signe rappelle aux êtres vivants l’engagement qu’il a pris de ne jamais plus les détruire par les eaux du déluge ; c’est là sa limite.

Gen.9:13 : « j'ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d'alliance entre moi et la terre »

La science va expliquer la cause physique de l’existence de l’arc en ciel. Il s’agit d’une décomposition du spectre lumineux de la lumière solaire qui se pose sur des couches fines d’eau ou de forte humidité. Chacun a pu constater que l’arc en ciel apparaît quand il pleut et que le soleil répand ses rayons lumineux. Il n’en reste pas moins que la pluie rappelle le déluge et la lumière solaire image l’appréciable, bienfaisante et apaisante lumière de Dieu.

Gen.9:14 : « Quand j'aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l'arc paraîtra dans la nue ; »

Les nuages ont donc été inventés par Dieu pour créer des pluies uniquement après le déluge et en même temps que le principe de l’arc en ciel. Cependant, en notre époque abominable, des hommes et des femmes impies ont dénaturé et souillé ce sujet de l’arc-en-ciel en reprenant ce symbole de l’alliance divine pour en faire le sigle et l’emblème du rassemblement des pervers sexuels. Dieu doit trouver en cela une bonne raison de frapper cette humanité odieuse et irrespectueuse envers lui et l’espèce humaine. Les derniers signes de sa colère ne vont pas tarder à apparaître, brûlants comme le feu et destructeur comme la mort.

Gen.9:15 : « et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair

En lisant ces paroles de bienveillance sorties de la bouche de Dieu, je mesure le paradoxe en pensant aux propos qu’il peut tenir aujourd’hui à cause de la perversité humaine qui retrouve le niveau des antédiluviens.

Dieu tiendra parole, il n’y aura plus de déluge d’eau, mais à tous les rebelles, un déluge de feu est réservé pour le jour du jugement dernier ; ce que l’apôtre Pierre nous a rappelé dans 2 Pierre 3:7. Mais avant ce jugement dernier, et avant le retour du Christ, le feu nucléaire de la Troisième Guerre Mondiale ou « 6ème trompette » d’Apo.9:13 à 21, viendra, sous la forme de multiples et sinistres « champignons » mortels, emporter les refuges d’iniquité que sont devenues les grandes villes, capitales ou non, de la planète Terre.

Gen.9:16 : « L'arc sera dans la nue ; et je le regarderai, pour me souvenir de l'alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre »

Ce temps-là est bien loin de nous et il pouvait laisser aux nouveaux représentants de l’humanité la grande espérance d’éviter les erreurs commises par les antédiluviens. Mais aujourd’hui l’espérance n’est plus permise car le fruit des antédiluviens apparaît partout au milieu de nous.

Gen.9:17 : « Et Dieu dit à Noé : Tel est le signe de l'alliance que j'établis entre moi et toute chair qui est sur la terre

Dieu insiste sur le caractère de cette alliance qui est établie avec « toute chair ». Il s’agit d’une alliance qui concernera toujours l’humanité au sens collectif.

Gen.9:18 : « Les fils de Noé, qui sortirent de l'arche, étaient Sem, Cham et Japhet. Cham fut le père de Canaan

Une précision nous est donnée : « Cham fut le père de Canaan ». Rappelle-toi, Noé et ses fils sont tous des géants qui ont conservé la taille des antédiluviens. Ainsi, les géants vont continuer à se multiplier, en particulier sur la terre de « Canaan », sur laquelle les Hébreux sortis d’Egypte vont les découvrir pour leur malheur, puisque la peur provoquée par leur taille va les condamner à errer pendant 40 années dans le désert et y mourir.

Gen.9:19 : « Ce sont là les trois fils de Noé, et c'est leur postérité qui peupla toute la terre

Relève-le, à l’origine, les antédiluviens avaient tous un seul homme pour leur origine : Adam. La nouvelle vie post-diluvienne se construit, elle, sur trois personnes, Sem, Cham et Japhet. Les peuples de leurs descendants seront donc séparés et divisés. Chaque nouvelle naissance sera rattachée à son patriarche, Sem, Cham ou Japhet. L’esprit de division va s’appuyer sur ces différentes origines pour opposer entre eux les hommes attachés à leurs traditions ancestrales.

Gen.9:20 : « Noé commença à cultiver la terre, et planta de la vigne

Cette activité, somme toute, dans la normalité, va néanmoins porter des conséquences graves. Car à la fin de sa culture, Noé récolte le raisin et le jus pressé s’étant oxydé, il but de l’alcool.

Gen.9:21 : « Il but du vin, s'enivra, et se découvrit au milieu de sa tente.»

En perdant le contrôle de ses actions, Noé se croit seul, il se découvre et se dénude entièrement.

Gen.9:22 : « Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux frères.»

A l’époque, l’esprit humain est encore très sensible à cette nudité découverte par l’Adam pécheur. Et Cham, amusé et sûrement un peu moqueur, a la mauvaise idée de rapporter à ses deux frères son expérience visuelle.

Gen.9:23 : « Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent sur leurs épaules, marchèrent à reculons, et couvrirent la nudité de leur père; comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de leur père

Avec toutes les précautions nécessaires, les deux frères recouvrent le corps nu de leur père.

Gen.9:24 : « Lorsque Noé se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet

Il a donc fallu que les deux frères le lui apprennent. Et cette dénonciation va exciter Noé qui se sent atteint dans son honneur de Père. Il n’avait pas volontairement bu de l’alcool et avait été victime d’une réaction naturelle du jus de raisin qui s’oxyde dans le temps et dont le sucre se transforme en alcool.

Gen.9:25 : « Et il dit : Maudit soit Canaan ! Qu'il soit l'esclave des esclaves de ses frères ! »

En fait, cette expérience ne sert que de prétexte au Dieu créateur de prophétiser sur les descendants des fils de Noé. Car Canaan n’était lui-même pour rien dans l’action de son père Cham ; il était donc innocent de sa faute. Et Noé le maudit, lui, qui n’avait rien fait. La situation établie commence à nous révéler un principe du jugement de Dieu qui apparaît dans le deuxième de ses dix commandements lisible dans Exo.20:5 : « Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, YaHWéH, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, ». Dans cette injustice apparente se cache toute la sagesse de Dieu. Car, réfléchis, le lien entre fils et père est naturel et le fils prendra toujours le parti de son père quand il est attaqué ; sauf rares exceptions. Si Dieu frappe le père, le fils le haïra et il défendra son père. En maudissant le fils, Canaan, Noé punit Cham, le père soucieux de la réussite de sa descendance. Et Canaan, de son côté gardera sur lui les conséquences d’être le fils de Cham. Il va donc éprouver durablement du ressentiment contre Noé et les deux fils qu’il bénit : Sem et Japhet. Nous savons déjà que les descendants de Canaan seront détruits par Dieu pour offrir à Israël, son peuple libéré de l’esclavage égyptien (autre fils de Cham : Mitsraïm), son territoire national.  

Gen.9:26 : « Il dit encore : Béni soit YaHWéH, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur esclave ! »

Noé prophétise sur ses fils le projet que Dieu a pour chacun d’eux. Ainsi, la descendance de Canaan sera l’esclave de la descendance de Sem. Cham va s’étendre vers le sud et peupler le continent africain jusqu’à la terre d’Israël actuelle. Sem va s’étendre vers l’orient et le sud oriental, peuplant les pays musulmans arabes actuels. De la Chaldée, l’actuel Iraq sortira Abraham un pur sémite. L’histoire le confirme, l’Afrique de Canaan a bien été l’esclave des Arabes descendants de Sem.

Gen.9:27 : « Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu'il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit leur esclave!»

Japhet va s’étendre vers le nord, vers l’est et l’ouest. Longtemps, le nord va dominer le sud. Les pays du nord christianisés vont connaître un développement technique et scientifique qui va leur permettre d’exploiter les pays arabes du sud et mettre en esclavage les peuples de l’Afrique, descendants de Canaan.

Gen.9:28 : « Noé vécut, après le déluge, trois cent cinquante ans

Pendant 350 ans, Noé a pu témoigner du déluge auprès de ses contemporains et les mettre en garde contre les fautes des antédiluviens.

Gen.9:29 : « Tous les jours de Noé furent de neuf cent cinquante ans ; puis il mourut

En 1656, année du déluge depuis Adam, Noé avait 600 ans, il est donc mort en 2006 depuis le péché d’Adam, étant âgé de 950 ans. Selon Gen.10:25, à la naissance de « Péleg », en 1757, « la terre fut partagée », par Dieu à cause de l’expérience de la révolte rebelle du roi Nimrod et de sa tour de Babel. Le partage, ou séparation, fut la conséquence des langues différentes que Dieu a données aux peuples pour qu’ils se séparent et ne fassent plus un bloc uni devant sa face et sa volonté. Noé a donc vécu l’événement et il avait à ce moment-là 757 ans.

 

A la mort de Noé, Abram était déjà né (en 1948 soit, 2052 ans avant la mort de Jésus-Christ située en l’an 30 de notre ère de notre faux calendrier usuel), mais il se trouvait à Ur, en Chaldée, loin de Noé qui vivait au nord vers le mont Ararat.

Né en 1948, quand son père Térach a 70 ans, Abram quitte Charan, pour répondre à l’ordre de Dieu, à l’âge de 75 ans en 2023 soit, 17 ans après la mort de Noé en 2006. Le relai spirituel de l’alliance est ainsi assuré et accompli.

Agé de 100 ans, en 2048, Abram devient père d’Isaac. Il meurt âgé de 175 ans en 2123.

Agé de 60 ans, en 2108, Isaac devient père des jumeaux Esaü et Jacob, selon Gen.25:26.

 

 

 

Genèse 10

 

La séparation des peuples

 

Ce chapitre nous présente les descendants des trois fils de Noé. Cette révélation sera utile car dans ses prophéties, Dieu va toujours faire référence aux noms originels des territoires concernés. Certains de ces noms sont facilement identifiables à des noms actuels parce qu’ils en ont conservé les racines principales, exemples : « Madaï » pour Mède, « Tubal » pour Tobolsk, « Méschec » pour Moscou.

Gen.10:1 : « Voici la postérité des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet. Il leur naquit des fils après le déluge. »

Les fils de Japhet

Gen.10:2 : « Les fils de Japhet furent : Gomer, Magog, Madaï, Javan, Tubal, Méschec et Tiras. »

« Madaï » est la Médie ; « Javan », la Grèce ; « Tubal », Tobolsk, « Méschec », Moscou. 

Gen.10:3 : « Les fils de Gomer : Aschkenaz, Riphat et Togarma. »

Gen.10:4 : « Les fils de Javan : Élischa, Tarsis, Kittim et Dodanim. »

« Tarsis » désigne Tarse ; « Kittim », Chypre.

Gen.10:5 : « C'est par eux qu'ont été peuplées les îles des nations selon leurs terres, selon la langue de chacun, selon leurs familles, selon leurs nations. »

L’expression « les îles des nations » désigne les nations occidentales de l’Europe actuelle et leurs grandes extensions comme les Amériques et l’Australie.

La précision « selon la langue de chacun » trouvera son explication dans l’expérience de la tour de Babel révélée dans Gen.11.

 

Les fils de Cham

Gen.10:6 : «  Les fils de Cham furent : Cusch, Mitsraïm, Puth et Canaan. »

Cush désigne l’Ethiopie ; « Mitsraïm », l’Egypte ; « Puth », la Lybie ; et « Canaan », l’actuel Israël ou ancienne Palestine.

Gen.10:7 : «  Les fils de Cusch : Saba, Havila, Sabta, Raema et Sabteca. Les fils de Raema : Séba et Dedan. »

Gen.10:8 : « Cusch engendra aussi Nimrod ; c'est lui qui commença à être puissant sur la terre. »

Ce roi « Nimrod » sera le bâtisseur de la « tour de Babel », cause de la séparation des langues par Dieu qui séparent et isolent les hommes en peuples et nations selon Gen.11. 

Gen.10:9 : « Il fut un vaillant chasseur devant YaHWéH ; c'est pourquoi l'on dit : Comme Nimrod, vaillant chasseur devant YaHWéH. »

Gen.10:10 : « Il régna d'abord sur Babel, Érec, Accad et Calné, au pays de Schinear. »

« Babel » désigne l’ancienne Babylone ; « Accad », l’ancienne Akkadie et la ville actuelle Baghdad ; « Schinear », l’Iraq. 

Gen.10:11 : « De ce pays-là sortit Assur ; il bâtit Ninive, Rehoboth Hir, Calach, »

« Assur » désigne l’Assyrie. « Ninive » est devenue l’actuel Mossoul.

Gen.10:12 : «  et Résen entre Ninive et Calach ; c'est la grande ville. »

Ces trois villes étaient situées dans l’Iraq actuel au nord et le long du fleuve « Tigre ».

Gen.10:13 : « Mitsraïm engendra les Ludim, les Anamim, les Lehabim, les Naphtuhim, »

Gen.10:14 : « les Patrusim, les Casluhim, d'où sont sortis les Philistins, et les Caphtorim. »

Les « Philistins » désignent les Palestiniens actuels, toujours en guerre contre Israël comme dans l’ancienne alliance. Ils sont les fils de l’Egypte, autre ennemie historique d’Israël jusqu’en 1979 où l’Egypte a fait alliance avec Israël.

Gen.10:15 : « Canaan engendra Sidon, son premier-né, et Heth ; »

Gen.10:16 : « et les Jébusiens, les Amoréens, les Guirgasiens, »

« Jébus » désigne Jérusalem ; les « Amoréens » furent les premiers habitants du territoire donné par Dieu à Israël. Bien que restés dans la norme géante, Dieu les fait mourir et les anéantit par des frelons venimeux devant son peuple pour libérer la place.

Gen.10:17 : « les Héviens, les Arkiens, les Siniens, »

« Sin » désigne la Chine.

Gen.10:18 : « les Arvadiens, les Tsemariens, les Hamathiens. Ensuite, les familles des Cananéens se dispersèrent. »

Gen.10:19 : « Les limites des Cananéens allèrent depuis Sidon, du côté de Guérar, jusqu'à Gaza, et du côté de Sodome, de Gomorrhe, d'Adma et de Tseboïm, jusqu'à Léscha. »

Ces anciens noms délimitent la terre d’Israël côté ouest du nord où est Sidon au sud où se trouve encore l’actuelle Gaza, et côté est du sud, selon l’implantation de Sodome et Gomorrhe sur le lieu de la « mer morte », au nord où se trouve Tséboïm. 

Gen.10:20 : « Ce sont là les fils de Cham, selon leurs familles, selon leurs langues, selon leurs pays, selon leurs nations. »

 

Les fils de Sem

Gen.10:21 : « Il naquit aussi des fils à Sem, père de tous les fils d'Héber, et frère de Japhet l'aîné. »

Gen.10:22 : « Les fils de Sem furent : Élam, Assur, Arpacschad, Lud et Aram. »

« Elam » désigne l’ancien peuple Perse de l’Iran actuel, ainsi que les Aryens d’Inde du nord ; « Assur », l’ancienne Assyrie de l’Iraq actuel ; « Lud », peut-être Lod en Israël ; « Aram », les Araméens de Syrie.  

Gen.10:23 : « Les fils d'Aram : Uts, Hul, Guéter et Masch. »

Gen.10:24 : « Arpacschad engendra Schélach ; et Schélach engendra Héber. »

Gen.10:25 : « Il naquit à Héber deux fils : le nom de l'un était Péleg, parce que de son temps la terre fut partagée, et le nom de son frère était Jokthan. »

Nous trouvons dans ce verset la précision : « parce que de son temps la terre fut partagée ». Nous lui devons la possibilité de dater, en l’an 1757 du péché d’Adam, la séparation des langues conséquente à la tentative de l’unification rebelle par l’élévation de la tour de Babel. C’est donc l’époque du règne du roi Nimrod.

Gen.10:26 : « Jokthan engendra Almodad, Schéleph, Hatsarmaveth, Jérach, »

Gen.10:27 : « Hadoram, Uzal, Dikla, »

Gen.10:28 : « Obal, Abimaël, Séba, »

Gen.10:29 : « Ophir, Havila et Jobab. Tous ceux-là furent fils de Jokthan. »

Gen.10:30 : « Ils habitèrent depuis Méscha, du côté de Sephar, jusqu'à la montagne de l'orient. »

Gen.10:31 : « Ce sont là les fils de Sem, selon leurs familles, selon leurs langues, selon leurs pays, selon leurs nations. »

Gen.10:32 : « Telles sont les familles des fils de Noé, selon leurs générations, selon leurs nations. Et c'est d'eux que sont sorties les nations qui se sont répandues sur la terre après le déluge. »

 

 

 

Genèse 11

 

La séparation par les langues

 

Gen.11:1 : « Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots ».

Dieu rappelle ici, la logique conséquence du fait que l’humanité entière descend d’un seul couple : Adam et Eve. La langue parlée était donc transmise à tous les descendants.

Gen.11:2 : « Comme ils étaient partis de l'orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent ».

A « l’orient » du pays de « Schinear » dans l’Iraq actuel se trouvait l’actuel Iran. Quittant des zones plus hautes, les hommes se rassemblent dans une plaine, bien arrosée par les deux grands fleuves, « l’Euphrate et le Tigre » (hébreu : Phrat et Hiddékel) et fertile. En son temps, Lot le neveu d’Abraham choisira, lui-aussi, ce lieu pour s’y installer, lorsqu’il va se séparer de son oncle. La grande plaine va favoriser la construction d’une grande ville, « Babel », qui va rester célèbre jusqu’à la fin du monde.

Gen.11:3 : « Ils se dirent l'un à l'autre : Allons ! Faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment ».

Les hommes rassemblés ne vont plus vivre sous des tentes, ils découvrent la fabrication des briques cuites qui permettent d’élever des constructions d’habitation permanentes. Cette découverte est à l’origine de toutes les villes. Pendant leur esclavage en Egypte, la fabrication de ces briques, pour bâtir Ramsès pour le Pharaon, sera la cause des souffrances des Hébreux. A la différence que leurs briques ne seront pas cuites au feu, mais constituées de terre et de paille, elles seront séchées au soleil ardent de l’Egypte.

Gen.11:4 : « Ils dirent encore : Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre ».

Les fils de Noé et ses descendants vivaient dispersés sur la terre, en nomades, et toujours sous des tentes adaptées à leurs déplacements. Dieu cible dans cette révélation le moment où pour la première fois de l’histoire humaine, les hommes décident de se fixer dans un lieu et dans des habitations en dur, constituant ainsi les premiers sédentaires. Et ce premier rassemblement les conduits à s’unir pour tenter d’échapper à la séparation qui suscite des disputes, des combats et des morts. Ils ont appris par Noé, la méchanceté et la violence des antédiluviens ; au point que Dieu a dû les anéantir. Et pour mieux contrôler le risque de refaire les mêmes erreurs, ils pensent qu’en se rassemblant étroitement dans un lieu, ils vont réussir à éviter ces violences. Le dicton dit : l’union fait la force. Depuis l’époque de Babel, tous les grands dominateurs et les grandes dominations ont fait reposer leur force sur l’union et le rassemblement. Le chapitre précédent a cité le roi Nimrod qui fut, apparemment, le premier chef rassembleur de l’humanité de son époque, précisément, en bâtissant Babel et sa tour.

Le texte précise : « une tour dont le sommet touche au ciel ». Cette idée de « toucher au ciel » indique l’intention de rejoindre Dieu dans le ciel pour lui montrer que les hommes peuvent se passer de lui et qu’ils ont des idées pour éviter et régler eux-mêmes leurs problèmes. Ce n’est ni plus ni moins qu’un défi lancé au Dieu créateur.

Gen.11:5 : « YaHWéH descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes ».

Ce n’est qu’une image qui nous révèle que Dieu connaît le projet d’une humanité animée de nouveau par des pensées rebelles.

Gen.11:6 : « Et YaHWéH dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté ».

La situation de l’époque de Babel est enviée par les universalistes contemporains qui rêvent de cet idéal : former un seul peuple et parler une seule langue. Et nos universalistes, comme ceux que Nimrod avait rassemblés, ne se soucient pas de ce que Dieu pense sur ce sujet. Pourtant, en 1747 depuis le péché d’Adam, Dieu a parlé et exprimé son opinion. Comme l’indique ses propos, l’idée du projet humain ne lui plait pas et le contrarie. Il n’est pas question pour autant de les anéantir de nouveau. Mais relevons que Dieu ne conteste pas l’efficacité de la démarche de l’humanité rebelle. Elle n’a qu’un seul inconvénient et il est pour lui : plus ils se rassemblent, plus ils le rejettent, ne le servent plus, ou pire, servent des fausses divinités devant sa face.

Gen.11:7 : « Allons ! Descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres ».

Dieu a sa solution : « confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres ». Cette action vise à mettre en œuvre un miracle divin. En un instant, les hommes s’expriment dans des langues différentes et ne se comprenant plus, ils sont contraints de s’éloigner les uns des autres. L’unité recherchée est brisée. La séparation des hommes, thème de cette étude, est encore là, bien accomplie.

Gen.11:8 : « Et YaHWéH les dispersa loin de là sur la face de toute la terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville ».

Ceux qui parlent la même langue se regroupent et s’éloignent des autres. C’est donc après cette expérience « des langues » que les peuples vont se fixer en divers lieux où ils vont fonder des villes en pierres et en briques. Les nations vont se former et pour punir leurs fautes, Dieu pourra les dresser les unes contre les autres. La tentative de « Babel » d’établir une paix universelle a échoué.

Gen.11:9 : « C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel, car c'est là que YaHWéH confondit le langage de toute la terre, et c'est de là que YaHWéH les dispersa sur la face de toute la terre ».

Le nom « Babel » qui signifie « confusion » gagne à être connu car il témoigne auprès des hommes comment Dieu a réagi face à leur tentative d’union universelle : « la confusion des langues ».  La leçon était destinée à mettre en garde l’humanité, jusqu’à la fin du monde, puisque Dieu a tenu à révéler cette expérience dans son témoignage, dicté à Moïse qui écrivit ainsi les premiers livres de sa sainte Bible que nous lisons encore aujourd’hui. Dieu n’eut ainsi pas à user de violence contre les rebelles de ce temps. Mais il n’en sera pas de même, à la fin du monde où, reproduisant ce rassemblement universel condamné par Dieu, les derniers rebelles survivants après la Troisième Guerre Mondiale seront détruits par le retour glorieux de Jésus-Christ. Ils auront alors affaire à « sa colère » ayant, en plus, pris la décision de tuer ses derniers élus parce qu’ils seront restés fidèles à son sabbat sanctifié depuis sa création du monde. La leçon donnée par Dieu n’a jamais été observée par l’humanité et constamment partout sur la terre, des grandes villes ont été formées jusqu’à ce que Dieu les fasse détruire par d’autres peuples ou par des épidémies mortelles de grande ampleur.

 

 

Les descendants de Sem

Vers Abraham le père des croyants et des religions monothéistes actuelles

Gen.11:10 : « Voici la postérité de Sem. Sem, âgé de cent ans, engendra Arpacschad, deux ans après le déluge ».

Fils de Sem, Arpacshad est né en 1658 (1656 + 2)

Gen.11:11 : « Sem vécut, après la naissance d'Arpacschad, cinq cents ans; et il engendra des fils et des filles ».

Sem est mort en 2158 âgé de 600 ans (100 + 500)

Gen.11:12 : « Arpacschad, âgé de trente-cinq ans, engendra Schélach ».

Fils d’Arpacschad, Schélach est né en 1693 (1658 + 35).

Gen.11:13 : « Arpacschad vécut, après la naissance de Schélach, quatre cent trois ans ; et il engendra des fils et des filles ».

Arpacschad est mort en 2096 âgé de 438 ans (35 + 403)

Gen.11:14 : « Schélach, âgé de trente ans, engendra Héber ».

Héber est né en 1723 (1693 + 30)

Gen.11:15 : « Schélach vécut, après la naissance d'Héber, quatre cent trois ans; et il engendra des fils et des filles ».

Schélach est mort en 2126 (1723 + 403) âgé de 433 ans (30  + 403)

Gen.11:16 : « Héber, âgé de trente-quatre ans, engendra Péleg ».

Péleg est né en 1757 (1723 + 34). Au moment de sa naissance, selon Gen.10:25, « la terre fut partagée » par les langues parlées créées par Dieu pour diviser et séparer les hommes rassemblés dans Babel.

Gen.11:17 : « Héber vécut, après la naissance de Péleg, quatre cent trente ans; et il engendra des fils et des filles ».

Héber est mort en  2187 (1757 + 430) âgé de 464 ans (34 + 430)

Gen.11:18 : « Péleg, âgé de trente ans, engendra Rehu ».

Rehu est né en 1787 (1757 + 30)

Gen.11:19 : « Péleg vécut, après la naissance de Rehu, deux cent neuf ans; et il engendra des fils et des filles ».

Péleg est mort en 1996  (1787 + 209) âgé de 239 ans (30 + 209). Relève le raccourcissement brutal de la vie probablement dû à la rébellion de la tour de Babel accomplie en son temps.

Gen.11:20 : « Rehu, âgé de trente-deux ans, engendra Serug ».

Serug est né en 1819 (1787 + 32)

Gen.11:21 : « Rehu vécut, après la naissance de Serug, deux cent sept ans; et il engendra des fils et des filles ».

Rehu est mort en 2096 (1819 + 207) âgé de 239 ans (32 + 207)

Gen.11:22 : « Serug, âgé de trente ans, engendra Nachor ».

Nachor est né en 1849 (1819 + 30)

Gen.11:23 : « Serug vécut, après la naissance de Nachor, deux cents ans; et il engendra des fils et des filles ».

Serug est mort en 2049 (1849 + 200) âgé de 230 ans (30 + 200)

Gen.11:24 : « Nachor, âgé de vingt-neuf ans, engendra Térach ».

Térach est né en 1878 (1849 + 29)

Gen.11:25 : « Nachor vécut, après la naissance de Térach, cent dix-neuf ans; et il engendra des fils et des filles ».

Nachor est mort en 1968 (1849 + 119) âgé de 148 ans (29 + 119)

Gen.11:26 : « Térach, âgé de soixante-dix ans, engendra Abram, Nachor et Haran ».

Abram est né en 1948 (1878 + 70)

Abram aura son premier fils légitime, Isaac, quand il aura 100 ans, en 2048, selon Gen.21:5 : « Abraham était âgé de cent ans, à la naissance d'Isaac, son fils ».

Abram mourra en 2123 âgé de 175 ans, selon Gen.25:7 : « Voici les jours des années de la vie d'Abraham : il vécut cent soixante quinze ans ».

Gen.11:27 : « Voici la postérité de Térach. Térach engendra Abram, Nachor et Haran. Haran engendra Lot ».

Note qu’Abram est l’aîné des trois fils de Térach. C’est donc bien lui qui est né lorsque son père Térach avait 70 ans, comme le précise le verset 26 précédent.

Gen.11:28 : « Et Haran mourut en présence de Térach, son père, au pays de sa naissance, à Ur en Chaldée ».

Ce décès explique pourquoi Lot accompagnera plus tard Abram dans ses déplacements. Abram l’a pris sous sa protection.

C’est à Ur en Chaldée qu’Abram est né et c’est à Babylone en Chaldée que l’Israël rebel sera conduit en captivité au temps du prophète Jérémie et du prophète Daniel.

Gen.11:29 : « Abram et Nachor prirent des femmes : le nom de la femme d'Abram était Saraï, et le nom de la femme de Nachor était Milca, fille d'Haran, père de Milca et père de Jisca ».

Les alliances de ce temps sont très consanguines : Nachor a épousé Milca, la fille de son frère Haran. C’était la norme et l’obéissance à un devoir qui avait pour but de préserver la pureté de la race des descendants. A son tour, Isaac enverra son serviteur chercher une épouse pour son fils Isaac dans la famille proche de Laban l’araméen.

Gen.11:30 : « Saraï était stérile : elle n'avait point d'enfants ».

Cette stérilité va donner au Dieu créateur de révéler sa puissance créatrice ; ceci en la rendant capable de mettre au monde un enfant alors qu’elle sera âgée de près de cent ans comme son mari Abram. Cette stérilité était nécessaire sur le plan prophétique, car Isaac est présenté comme le type du nouvel Adam qu’incarnera en son temps Jésus-Christ ; les deux hommes ont été en leur temps les « fils de la promesse » divine. C’est donc, toujours à cause de son rôle prophétique de « fils de Dieu » qu’il ne choisira pas lui-même son épouse, car en Jésus chair, c’est Dieu qui choisit ses apôtres et ses disciples soit, le Père Esprit qui est en lui et qui l’anime.  

Gen.11:31 : « Térach prit Abram, son fils, et Lot, fils d'Haran, fils de son fils, et Saraï, sa belle-fille, femme d'Abram, son fils. Ils sortirent ensemble d'Ur en Chaldée, pour aller au pays de Canaan. Ils vinrent jusqu'à Charan, et ils y habitèrent ».

La famille entière, dont Abram, s’installe au nord du pays, à Charan. Ce premier déplacement les conduit à se rapprocher du lieu de la naissance de l’humanité. Ils se séparent des grandes villes déjà très peuplées et déjà très rebelles de la plaine fertile et prospère.

Gen.11:32 : « Les jours de Térach furent de deux cent cinq ans; et Térach mourut à Charan ».

Né en 1878, Térach meurt âgé de 205 ans en 2083.

 

A la fin de l’étude de ce chapitre, relevons que le projet de réduire le temps de vie jusqu’à 120 ans est en bonne voie d’aboutir. Entre les « 600 ans «  de Sem et les « 148 ans » de Nachor ou les « 175 ans » d’Abraham, le raccourcissement de la vie est évident. Dans environ 4 siècles plus tard, Moïse vivra pendant 120 ans précis. Le chiffre cité par Dieu sera obtenu comme un modèle accompli.

 

Dans l’expérience vécue par Abraham, Dieu met en scène ce qu’il est prêt à faire lui-même pour racheter la vie de ses élus qu’il sélectionne parmi toutes ses créatures humaines selon qu’elles conservent de lui, son image. Dans cette scène historique, Abraham est Dieu en Père, Isaac, Dieu en Fils et l’accomplissement sera fait en Jésus-Christ et sur son sacrifice volontaire naîtra la nouvelle alliance.

 

 

Genèse 12

 

La séparation d’avec la famille terrestre

 

Gen.12:1 : « YaHWéH dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai ».

Sur l’ordre de Dieu, Abram va quitter sa famille terrestre, la maison de son père, et il nous faut voir dans cet ordre le sens spirituel que Dieu a donné dans Gen.2:24, à ses paroles qui disaient : « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ». Abram doit « quitter son père et sa mère » pour entrer dans le rôle spirituel prophétique du Christ pour lequel seule « l’Epouse », son assemblée d’élus, compte. Les liens charnels sont des obstacles à l’avancement spirituel que les élus doivent éviter, afin de réussir à faire, en image symbolique, « une seule chair » avec Jésus-Christ le Dieu créateur YaHWéH.

Gen.12:2 : « Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction ».

Abram va devenir le premier des Patriarches de la Bible, reconnu par les monothéistes comme le « père des croyants ». C’est aussi dans la Bible, le premier serviteur de Dieu dont les détails de sa vie vont être longuement suivis et révélés.

Gen.12:3 : « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi ».

Les déplacements et les rencontres d’Abram en apporteront les preuves et déjà en Egypte quand Pharaon voulut coucher avec Saraï, croyant qu’elle était sa sœur selon ce que disait Abram pour protéger sa vie. Dans une vision, Dieu lui a fait savoir que Sarah était la femme d’un prophète et il a failli en mourir.

La seconde partie de ce verset, « toutes les familles de la terre seront bénies en toi », trouvera son accomplissement en Jésus-Christ, fils de David de la tribu de Juda, fils d’Israël, fils d’Isaac, fils d’Abram. C’est sur Abram que Dieu va bâtir ses deux alliances successives qui présentent les normes de son salut. Car ces normes devaient évoluer pour passer du type symbolique au type réel ; selon que l’homme pécheur vit avant Christ ou après lui.

Gen.12:4 : « Abram partit, comme YaHWéH le lui avait dit, et Lot partit avec lui. Abram était âgé de soixante-quinze ans, lorsqu'il sortit de Charan ».

A 75 ans, Abram a déjà une longue expérience de la vie. Il faut acquérir cette expérience pour écouter et rechercher Dieu ; ce qui se fait après avoir découvert les malédictions de l’humanité séparée de lui. Si Dieu l’a appelé, c’est parce qu’Abram le cherchait, aussi, quand Dieu se révèle à lui, il s’empresse de lui obéir. Et cette obéissance salutaire sera confirmée et rappelée à son fils Isaac dans ce verset cité dans Gen.26:5 : « parce qu'Abraham a obéi à ma voix, et qu'il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois ». Abram ne peut avoir gardé ces choses que si Dieu les lui a présentées. Ce témoignage de Dieu, nous révèle que bien des choses non citées dans la Bible se sont accomplies. La Bible ne nous présente qu’un résumé des longues existences des vies humaines. Et une vie d’homme de 175 ans, seul Dieu peut dire ce qu’elle a vécu minute après minute, seconde après seconde, mais pour nous, un résumé de l’essentiel suffit.

Ainsi, la bénédiction de Dieu donnée à Abram repose sur son obéissance, et toute notre étude de la Bible et de ses prophéties serait vaine si nous ne comprenions pas l’importance de cette obéissance car Jésus-Christ nous a donné la sienne en exemple disant dans Jean 8:29 : « Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable ». Il en est de même, avec n’importe qui ; toute bonne relation s’obtient en faisant « ce qui est agréable » à celui ou celle à qui on veut plaire. C’est pourquoi, la foi soit, la véritable religion, n’est pas une chose complexe, mais un simple type de relation rendue agréable pour Dieu et pour soi-même.

Dans notre temps de la fin, le signe qui émerge est celui de la désobéissance des enfants envers leurs parents et envers les autorités nationales. Dieu organise ces choses pour faire découvrir aux adultes rebelles, ingrats ou indifférents envers lui, ce qu’il éprouve lui-même à cause de leur méchanceté. Ainsi, les actions créées par Dieu hurlent beaucoup plus fort que les cris et les discours, pour exprimer sa juste indignation et ses justes reproches.  

Gen.12:5 : « Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu'ils possédaient et les serviteurs qu'ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan ».

Charan se trouve au nord-est de Canaan. Abram se dirige donc depuis Charan vers l’ouest puis vers le sud, et il entre en Canaan.

Gen.12:6 : « Abram parcourut le pays jusqu'au lieu nommé Sichem, jusqu'aux chênes de Moré. Les Cananéens étaient alors dans le pays ».

Faut-il le rappeler ? « Les Cananéens » sont des géants, mais alors qu’en était-il d’Abram lui-même ? Car le déluge était encore tout proche et Abram pouvait fort bien avoir la taille d’un géant. En entrant en Canaan, il ne signale pas la présence de ces géants, ce qui est logique s’il est lui-même encore dans cette norme. Descendant vers le sud, Abram traverse la Galilée actuelle et arrive dans l’actuelle Samarie, à Sichem. Cette terre de Samarie sera un lieu d’Evangélisation privilégié par Jésus-Christ. Là, il trouvera la foi chez la « Samaritaine » et sa famille chez qui, pour la première fois, à leur grande surprise, un juif s’est autorisé à entrer.

Gen.12:7 : « YaHWéH apparut à Abram, et dit : Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à YaHWéH, qui lui était apparu ».

Dieu choisit en premier la Samarie actuelle pour se montrer à Abram qui va sanctifier cette rencontre en y bâtissant un autel, symbole prophétique de la croix du supplice du Christ. Ce choix suggère un lien vers l’Evangélisation future du pays par Jésus-Christ et ses apôtres. C’est à partir de ce lieu que Dieu lui annonce qu’il donnera ce pays à sa postérité. Mais laquelle, la juive ou la chrétienne ? Malgré les faits historiques en faveur des Juifs, cette promesse semble concerner les élus du Christ pour un accomplissement sur la nouvelle terre ; car les élus du Christ sont eux-aussi, selon le principe de la justification par la foi, la postérité promise à Abram.

Gen.12:8 : « Il se transporta de là vers la montagne, à l'orient de Béthel, et il dressa ses tentes, ayant Béthel à l'occident et Aï à l'orient. Il bâtit encore là un autel à YaHWéH, et il invoqua le nom de YaHWéH ».

 Descendant vers le sud, Abram campe dans la montagne entre Béthel et Aï. Dieu précise l’orientation des deux villes. Béthel signifie « maison de Dieu » et Abram la situe sur l’occident soit, dans l’orientation qui sera donnée au tabernacle et au temple de Jérusalem, afin qu’en entrant vers la sainteté de Dieu soit, sa maison, les officiants tournent le dos au soleil levant qui se lève à l’est, l’orient. A L’orient se trouve la ville Aï dont la racine signifie : tas de pierre, ruine ou colline et monument. Dieu nous révèle son jugement : à l’opposé de l’entrée des élus dans la maison de Dieu ne se trouvent vers l’orient que des ruines et des tas de pierres. Dans cette image, Abram avait les deux chemins de la liberté ouverts devant lui : à l’occident, Béthel et la vie ou, à l’orient, Aï et la mort. Il avait fort heureusement déjà choisi la vie avec YaHWéH.

Gen.12:9 : « Abram continua ses marches, en s'avançant vers le midi ».

Notons que dans cette première traversée de Canaan, Abram ne se rend pas à « Jébus », le nom de la future ville de David : Jérusalem, qui est ainsi totalement ignorée par lui.

Gen.12:10 : « Il y eut une famine dans le pays; et Abram descendit en Égypte pour y séjourner, car la famine était grande dans le pays ».

Comme ce sera le cas, au temps où Joseph fils de Jacob soit, Israël, deviendra le premier vizir de l’Egypte, ce fut la famine qui conduisit Abram en Egypte. Les expériences qu’il y vécut sont relatées dans la suite des versets de ce chapitre.

Abram est un homme pacifique et même craintif. Redoutant, d’être tué pour prendre sa femme Saraï qui était très belle, il résolut de la présenter comme sa sœur, une demi-vérité. Par ce stratagème, Pharaon lui fut agréable et le couvrit de biens qui vont lui donner richesse et puissance. Ceci obtenu, Dieu frappe Pharaon par des plaies et il apprend que Saraï est sa femme. Il chasse alors Abram qui quitte l’Egypte riche et puissant. Cette expérience prophétise le séjour des Hébreux qui, après avoir été les esclaves de l’Egypte, la quitteront en emportant son or et ses richesses. Et cette puissance lui sera bientôt très utile.

 

 

Genèse 13

 

La séparation d’Abram de Lot

 

De retour d’Egypte, Abram, sa famille et Lot, son neveu, reviennent vers Béthel au lieu où il avait dressé un autel pour invoquer Dieu. Alors qu’ils se trouvent tous dans ce lieu situé entre Béthel et Aï soit, entre « la maison de Dieu » et la « ruine ». Suite à des querelles entre leurs serviteurs, Abram se sépare de Lot auquel il donne le choix de la direction qu’il désire prendre. Et Lot, en profite pour choisir la plaine et sa fertilité prometteuse de prospérité. Le verset 10 précise : « Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée. Avant que YaHWéH eût détruit Sodome et Gomorrhe, c'était, jusqu'à Tsoar, comme un jardin de l'Éternel, comme le pays d'Égypte ». Ce faisant, il choisit la « ruine » et le découvrira quand Dieu frappera par le feu et le soufre  les villes de cette vallée aujourd’hui recouverte en partie par la « mer Morte » ; châtiment auquel il échappera avec ses deux filles, grâce à la miséricorde de Dieu qui enverra deux anges pour le prévenir et le faire partir de Sodome où il habitera. Nous lisons au verset 13 : « Les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre YaHWéH ».

Abram reste donc lui, près de Béthel, « la maison de Dieu » dans la montagne.

Gen.13:14 à 18 : « YaHWéH dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui: Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l'orient et l'occident ; car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours. Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu'un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée. Lève-toi, parcours le pays dans sa longueur et dans sa largeur ; car je te le donnerai. Abram leva ses tentes, et vint habiter parmi les chênes de Mamré, qui sont près d'Hébron. Et il bâtit là un autel à YaHWéH ».

Ayant laissé le choix à Lot, Abram reçoit la part que Dieu veut lui donner et là encore, il renouvelle ses bénédictions et ses promesses. La comparaison de sa « postérité » avec la « poussière de la terre », origine et fin de l’âme humaine corps et esprit, selon Gen.2:7, sera confirmée par celle des « étoiles du ciel » dans Gen.15:5.

 

 

Genèse 14

 

La séparation par la puissance

 

Quatre rois venus d’orient viennent faire la guerre aux cinq rois de la vallée où se trouve Sodome dans laquelle vit Lot. Les cinq rois sont battus et faits prisonniers ainsi que Lot. Prévenu, Abram se porte à son secours et il délivre tous les otages captifs. Relevons l’intérêt du verset qui suit.

Gen.14:16 : « Il ramena toutes les richesses ; il ramena aussi Lot, son frère, avec ses biens, ainsi que les femmes et le peuple ».

En réalité, ce n’est que pour Lot qu’Abram est intervenu. Mais en relatant les faits, Dieu masque cette réalité pour évoquer son reproche envers Lot qui a fait le mauvais choix de vivre dans la ville des méchants.

Gen.14:17 : « Après qu'Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schawéh, qui est la vallée du roi ».

Le vainqueur doit être remercié. Le mot « Shawéh » signifie : plaine ; précisément, ce qui séduisit Lot et influença son choix.

Gen.14:18 : « Melchitsédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très Haut ».

Ce roi de Salem était « sacrificateur du Dieu Très Haut  ». Son nom signifie : « mon Roi est Justice ». Sa présence et son intervention apportent la preuve d’une continuité du culte du vrai Dieu sur la terre depuis la fin du déluge qui reste encore bien présent dans les pensées des hommes de l’époque d’Abram. Mais ces adorateurs du vrai Dieu ignorent tout du projet salvateur que Dieu va révéler par les expériences prophétiques vécues par Abram et ses descendants.

Gen.14:19 : « Il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre ! »

La bénédiction de ce représentant officiel de Dieu confirme encore la bénédiction que Dieu a donnée directement en personne à Abram.

Gen.14:20 : « Béni soit le Dieu Très Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout ».

Melchitsédek bénit Abram mais il se garde bien de lui imputer sa victoire ; il l’attribue au « Dieu Très Haut qui a livré ses ennemis entre ses mains ». Et, nous avons un exemple concret de l’obéissance d’Abram aux lois de Dieu puisqu’il « donna la dîme de tout » a Melchitsédèk dont le nom signifie : « Mon Roi est Justice ». Cette loi de la dîme existait donc déjà depuis la fin du déluge sur la terre et probablement, même avant le « déluge ».

Gen.14:21 : « Le roi de Sodome dit à Abram : Donne-moi les personnes, et prends pour toi les richesses ».

Le roi de Sodome est redevable envers Abram qui a délivré ses gens. Aussi veut-il payer royalement son service.

Gen.14:22 : « Abram répondit au roi de Sodome : Je lève la main vers YaHWéH, le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre : »

Abram profite de la situation pour rappeler au roi pervers l’existence de « YaHWéH le Dieu Très Haut », l’unique « Maître du ciel et de la terre » ; ce qui fait de lui, le seul propriétaire de toutes les richesses que le roi obtient par sa méchanceté. 

Gen.14:23 : « je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas même un fil, ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas : J'ai enrichi Abram. Rien pour moi ! »

Dans cette attitude, Abram témoigne au roi de Sodome qu’il n’est venu dans cette guerre que pour sauver son neveu Lot. Abram condamne comme Dieu ce roi qui vit dans le mal, la perversion et la violence. Et il le lui fait clairement comprendre en refusant ses richesses indignement obtenues.

Gen.14:24 : « Seulement, ce qu'ont mangé les jeunes gens, et la part des hommes qui ont marché avec moi, Aner, Eschcol et Mamré : eux, ils prendront leur part ».

Mais ce choix d’Abram ne concerne que lui, l’homme serviteur de Dieu, et ses serviteurs peuvent prendre leur part des richesses proposées.

 

 

Genèse 15

 

La séparation par l’alliance

 

Gen.15:1 : « Après ces événements, la parole de YaHWéH fut adressée à Abram dans une vision, et il dit : Abram, ne crains point ; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande ».

Abram est un homme pacifique qui vit dans un monde brutal, aussi dans une vision Dieu, son ami YaHWéH, vient le rassurer : « je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande ».

Gen.15:2 : « Abram répondit : Seigneur YaHWéH, que me donneras-tu ? Je m'en vais sans enfants ; et l'héritier de ma maison, c'est Éliézer de Damas ».

Depuis longtemps, Abram souffre de n’avoir pas pu être père à cause de la stérilité de Saraï son épouse légitime. Et il sait qu’à sa mort, un proche parent héritera de ses biens : « Éliézer de Damas ». Notons au passage combien cette ville « Damas » en Syrie est ancienne.

Gen.15:3 : « Et Abram dit : Voici, tu ne m'as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier ».

Abram ne comprend pas les promesses faites pour sa postérité puisqu’il n’en a pas, étant sans enfant.

Gen.15:4 : « Alors la parole de YaHWéH lui fut adressée ainsi : Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais c'est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier ».

Dieu lui annonce qu’il deviendra réellement père d’un enfant.

Gen.15:5 : « Et après l'avoir conduit dehors, il dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Telle sera ta postérité ».

A l’occasion de cette vision donnée à Abram, Dieu nous révèle une clé symbolique du sens qu’il donne spirituellement au mot « étoile ». Citée originellement dans Gen.1:15, « l’étoile » a pour rôle, « d’éclairer la terre » et ce rôle est déjà celui d’Abram que Dieu a appelé et mis à part dans ce but, mais ce sera aussi celui de tous les croyants qui se réclameront de sa foi et de son service pour Dieu. A noter que selon Dan.12:3, le statut « d’étoiles » sera donné aux élus lors de leur entrée dans l’éternité : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité ». L’image de « l’étoile » leur est simplement imputée en raison de leur sélection par Dieu.

Gen.15:6 : « Abram eut confiance en YaHWéH, qui le lui imputa à justice ».

Ce cours verset constitue l’élément officiel de la définition de la foi et du principe de la justification par la foi. Car la foi n’est rien d’autre que la confiance éclairée, justifiée et digne. La confiance en Dieu n’est légitime qu’en connaissance éclairée de sa volonté et de tout ce qui lui est agréable, sans quoi elle devient illégitime. La confiance en Dieu consiste à croire qu’il bénit uniquement ceux qui lui obéissent, à l’exemple d’Abram et au parfait exemple de Jésus-Christ.

Ce jugement de Dieu sur Abram prophétise celui qu’il va porter sur tous ceux qui vont agir comme lui, dans la même obéissance à la vérité divine proposée et exigée en leur temps.

Gen.15:7 : « YaHWéH lui dit encore : Je suis YaHWéH, qui t'ai fait sortir d'Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays ».

En préambule de la présentation de son alliance avec Abram, Dieu rappelle à Abram qu’il l’a fait sortir d’Ur en Chaldée. Cette formule est calquée sur la présentation du premier des « dix commandements » de Dieu cité dans Exo.20:2 : « Je suis YaHWéH, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude ».

Gen.15:8 : « Abram répondit : Seigneur YaHWéH, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai ? »

Abram demande un signe à YaHWéH.

Gen.15:9 : « Et YaHWéH lui dit : Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe ».

Gen.15:10 : « Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l'un vis-à-vis de l'autre ; mais il ne partagea point les oiseaux ».

La réponse donnée par Dieu et l’action d’Abram nécessitent une explication. Cette cérémonie sacrificielle repose sur l’idée du partage qui concerne les deux parties qui s’engagent dans une alliance, soit : faisons part à deux. Les animaux coupés par le milieu symbolisent le corps du Christ qui faisant un, sera partagé spirituellement entre Dieu et ses élus. Les ovins sont à l’image de l’homme et du Christ mais les oiseaux n’ont pas cette image de l’homme que sera le Christ envoyé par Dieu. C’est pourquoi, en symbole céleste, ils apparaissent dans l’alliance mais ne sont pas coupés. L’expiation du péché par Jésus sera propice uniquement aux élus terrestres, pas aux anges célestes.

Gen 15:11: «  Les oiseaux de proie s'abattirent sur les cadavres ; et Abram les chassa ».

Dans le projet prophétisé par Dieu, seuls les cadavres des méchants et rebelles seront livrés en nourriture aux oiseaux de proie au retour en gloire du Christ sauveur. Au temps de la fin, ce sort ne concernera pas ceux qui font alliance avec Dieu en Christ et par ses lois. Car les cadavres des animaux ainsi exposés sont d’une très grande sainteté pour Dieu et pour Abram. Le geste d’Abram est justifié parce que les faits ne doivent pas faire mentir la prophétie qui concerne le sort futur et final de la sainteté du Christ.

Gen.15:12 : « Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram ; et voici, une frayeur et une grande obscurité vinrent l'assaillir ».

Ce sommeil n’est pas normal. C’est un « sommeil profond », comme celui dans lequel Dieu plongea Adam pour former une femme, son « aide », à partir de l’une de ses côtes. Dans le cadre de l’alliance qu’il passe avec Abram, Dieu va lui révéler le sens prophétique donné à cette « aide » qui sera l’objet de l’amour de Dieu en Christ. En fait, en apparence seulement, Dieu le fait mourir pour entrer dans sa présence éternelle anticipant ainsi son entrée dans la vie éternelle, soit dans la vraie vie, selon le principe qui veut que nul homme ne peut voir Dieu et vivre.

La « grande obscurité » signifie que Dieu le rend aveugle envers la vie terrestre pour construire dans son esprit des images virtuelles à caractère prophétiques dont l’aspect et la présence de Dieu lui-même. Ainsi plongé dans l’obscurité Abram ressent une légitime « frayeur ». De plus celle-ci souligne le caractère redoutable du Dieu créateur qui lui parle.

Gen.15:13 : « Et YaHWéH dit à Abram : Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux ; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans ».

Dieu annonce à Abram l’avenir, le destin réservé à ses descendants.

« … tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux » : il s’agit de l’Egypte.

« …ils y seront asservis » : au changement d’un nouveau Pharaon qui n’avait pas connu Joseph, l’Hébreu devenu grand vizir de son prédécesseur. Cet asservissement va s’accomplir au temps de Moïse.

« … et on les opprimera pendant quatre cents ans » : Il ne s’agit pas de l’oppression égyptienne seulement, mais plus largement de l’oppression qui va toucher les descendants d’Abram jusqu’à ce qu’ils possèdent en Canaan, leur terre nationale promise par Dieu.

Gen.15:14 : « Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses ».

La nation ciblée est cette fois bien uniquement l’Egypte qu’ils quitteront en emportant, effectivement, toutes ses richesses. Note que dans ce verset, Dieu n’attribue pas à l’Egypte, « l’oppression » citée dans le verset précédent. Ceci confirme le fait que les « quatre cent ans » mentionnés ne s’appliquent pas à la seule Egypte.

Gen.15:15 : « Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse ».

Tout s’accomplira comme Dieu le lui a annoncé. Il sera enterré à Hébron dans la caverne de Macpéla sur une terre achetée par Abram de son vivant à un Héthien.

Gen.15:16 : « A la quatrième génération, ils reviendront ici ; car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble ».

Parmi ces Amoréens, les Héthiens ont de bonnes relations avec Abram qu’ils tiennent pour un représentant du grand Dieu. Aussi acceptent-t-ils de lui vendre la terre pour son tombeau. Mais dans « quatre générations » soit, « quatre cent ans », la situation sera différente et les peuples cananéens auront atteint le seuil de la rébellion non supporté par Dieu et ils seront tous anéantis pour laisser leur terre aux Hébreux qui en feront leur sol national.

Pour mieux comprendre ce projet funeste pour les Cananéens, il faut se souvenir que Noé avait maudit Canaan qui était le premier fils de son fils Cham. La terre promise était donc peuplée par cette descendance de Cham maudite par Noé et par Dieu. Leur destruction n’était qu’une question de temps fixé par Dieu pour accomplir ses projets sur la terre.

Gen.15:17 : « Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde ; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des flammes passèrent entre les animaux partagés ».

Dans cette cérémonie, le feu allumé par l’homme est interdit. Pour oser transgresser ce principe, les deux fils d’Aaron seront un jour consumés par Dieu. Abram avait demandé à Dieu un signe et celui-ci vient sous la forme du feu céleste qui vient passer entre les animaux coupés en deux. C’est de cette manière que Dieu témoigne pour ses serviteurs tels le prophète Elie devant les prophètes des Baals soutenus par la reine étrangère et femme du roi Achab, nommée Jézabel. Son autel noyé dans l’eau, le feu envoyé par Dieu consumera l’autel et l’eau préparé par Elie, mais l’autel des faux-prophètes sera ignoré par son feu.

Gen.15:18 : « En ce jour-là, YaHWéH fit alliance avec Abram, et dit : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Égypte jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate, »

En fin de ce chapitre 15, ce verset le confirme, son sujet principal est bien celui de l’alliance qui sépare les élus des autres hommes afin qu’ils partagent cette alliance avec Dieu et qu’ils le servent.

Les limites de la terre promise aux Hébreux surpassent celles que la nation occupera après la conquête de Canaan. Mais Dieu inclut dans son offre les immenses déserts de Syrie et d’Arabie qui rejoignent « l’Euphrate » vers l’orient ainsi que le désert de Shur qui sépare « l’Egypte » d’Israël. Entre ces déserts, la terre promise prend l’aspect d’un jardin de Dieu.

En lecture spirituelle prophétique, les « fleuves » symbolisent des peuples, aussi Dieu peut-il prophétiser sur la postérité d’Abram soit, sur Christ qui trouvera ses adorateurs et ses élus au-delà d’Israël et de l’Egypte, à l’occident dans « l’Europe » symbolisée dans Apocalypse 9:14  sous le nom du « grand fleuve Euphrate ».

Gen.15:19 : « le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens, »

Gen.15:20 : « des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm, »

Gen.15:21 : « des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens ».

A l’époque d’Abram, ces noms désignent les familles rassemblées dans des villes qui composent et peuplent la terre de Canaan. Parmi eux, sont les Réphaïms qui auront conservé plus que les autres la norme géante des antédiluviens quand Josué prendra le territoire « quatre générations » ou « quatre cent ans » plus tard.

Abram est le patriarche des deux alliances du projet de Dieu. Sa descendance par la chair va engendrer de nombreux descendants qui naissent dans le peuple choisi par Dieu, mais pas élu par lui. De ce fait, cette première alliance basée sur la chair déforme son projet salvateur et brouille sa compréhension, car le salut va uniquement reposer sur l’acte de foi dans les deux alliances. La circoncision de la chair ne sauvait pas l’homme hébreu même si elle était exigée par Dieu. Ce qui lui permettait d’être sauvé, c’était ses œuvres obéissantes qui révélaient et confirmaient sa foi et sa confiance en Dieu. Et c’est la même chose qui conditionne le salut dans la nouvelle alliance, dans laquelle la foi en Christ est rendue vivante par les œuvres d’obéissance aux commandements, aux ordonnances et aux principes divins révélés par Dieu, dans la Bible entière. Dans une relation avec Dieu accomplie, l’enseignement de la lettre est éclairé par l’intelligence de l’esprit ; c’est pourquoi Jésus a dit : « la lettre tue, mais l’esprit vivifie ».

 

 

Genèse 16

 

La séparation par la légitimité

 

Gen.16:1 : « Saraï, femme d'Abram, ne lui avait point donné d'enfants. Elle avait une servante Égyptienne, nommée Agar ».

Gen.16:2 : « Et Saraï dit à Abram : Voici, YaHWéH m'a rendue stérile; viens, je te prie, vers ma servante; peut-être aurai-je par elle des enfants. Abram écouta la voix de Saraï ».

Gen.16:3 : « Alors Saraï, femme d'Abram, prit Agar, l'Égyptienne, sa servante, et la donna pour femme à Abram, son mari, après qu'Abram eut habité dix années dans le pays de Canaan ».

Il nous est facile de critiquer ce choix malheureux dû à l’initiative de Saraï mais regarde la situation telle qu’elle se présentait au couple béni.

Dieu avait dit à Abram qu’un enfant naîtrait de ses entrailles. Mais il ne lui a pas parlé de Saraï son épouse qui, elle, était stérile. De plus, Abram n’interpellait pas son Créateur pour obtenir des précisions sur ses annonces. Il attendait que Dieu lui parle selon sa volonté souveraine. Et là, il nous faut comprendre que ce manque d’explication avait justement pour but de provoquer cette initiative humaine par laquelle Dieu crée un vis-à-vis illégitime sur le plan de la promesse de la bénédiction, mais utile, pour placer en face du futur Israël construit sur Isaac, une concurrence belliqueuse et contestataire, adversaire et même ennemie. Dieu a compris qu’en plus des deux chemins, le bien et le mal placés devant les choix de l’homme, « la carotte et le bâton » étaient autant nécessaires l’un que l’autre, pour faire avancer « l’âne » récalcitrant. La naissance d’Ismaël également fils d’Abram va favoriser la formation du bâton arabe jusqu’à sa dernière forme de l’histoire, religieuse, l’islam (la soumission ; un comble pour ce peuple naturellement et héréditairement rebelle).

Gen.16:4 : « Il alla vers Agar, et elle devint enceinte. Quand elle se vit enceinte, elle regarda sa maîtresse avec mépris ».

Cette attitude méprisante d’Agar, l’égyptienne envers sa maîtresse caractérise encore aujourd’hui les peuples arabes musulmans. Et ce faisant, ils n’ont pas entièrement tort car le monde occidental a méprisé l’immense privilège d’avoir été évangélisé au nom du divin Christ Jésus. En sorte que cette fausse religion arabe continue à proclamer que Dieu est grand quand l’occident l’a effacé des registres de ses pensées.

L’image donnée dans ce verset dépeint l’exacte situation de notre temps de la fin, car le christianisme occidental, même déformé, comme Saraï n’enfante plus de fils et il s’enfonce dans la stérilité spirituelle des ténèbres. Et le dicton le dit : au pays des aveugles, les borgnes sont rois.

Gen.16:5 : « Et Saraï dit à Abram : L'outrage qui m'est fait retombe sur toi. J'ai mis ma servante dans ton sein ; et, quand elle a vu qu'elle était enceinte, elle m'a regardée avec mépris. Que YaHWéH soit juge entre moi et toi ! »

Gen.16:6 : « Abram répondit à Saraï : Voici, ta servante est en ton pouvoir, agis à son égard comme tu le trouveras bon. Alors Saraï la maltraita ; et Agar s'enfuit loin d'elle ».

Abram assume sa responsabilité, et il ne reproche pas à Saraï d’être l’inspiratrice de cette naissance illégitime. Ainsi, dès le commencement, la légitimité impose sa loi à l’illégitimité et suite à cette leçon, désormais les mariages uniront uniquement des gens de la même proche famille jusque dans l’Israël du futur et sa forme nationale obtenue après la sortie de l’Egypte esclavagiste.

Gen.16:7 : « L'ange de YaHWéH la trouva près d'une source d'eau dans le désert, près de la source qui est sur le chemin de Schur ».

Cet échange direct entre Dieu et Agar n’est rendu possible qu’en vertu du statut béni d’Abram. Dieu la trouve au désert de Schur qui deviendra le domaine d’habitation des arabes nomades qui vivent sous des tentes en recherche constante de nourriture pour leurs ovins et leurs chameaux. La source d’eau était le moyen de survie d’Agar et elle rencontre la « source des eaux de la vie », qui vient l’encourager à accepter son statut de servante et son prolifique destin.

Gen.16:8 : « Il dit : Agar, servante de Saraï, d'où viens-tu, et où vas-tu? Elle répondit : Je fuis loin de Saraï, ma maîtresse ».

Agar répond aux deux questions : où vas-tu ? Réponse : Je fuis. D’où viens-tu ? Réponse : d’auprès de Saraï, ma maîtresse.

Gen.16:9 : « L'ange de YaHWéH lui dit : Retourne vers ta maîtresse, et humilie-toi sous sa main ».

Le grand juge ne lui laisse pas le choix, il ordonne le retour et l’humilité, car le vrai problème a bien été causé par le mépris montré à sa maîtresse qui en dehors de sa stérilité reste sa maîtresse légitime et doit être servie et respectée.

Gen.16:10 : « L'ange de YaHWéH lui dit : Je multiplierai ta postérité, et elle sera si nombreuse qu'on ne pourra la compter ».

YaHWéH l’encourage en lui offrant une « carotte ». Il lui promet une postérité « si nombreuse qu'on ne pourra la compter ». Il ne faut pas s’y tromper, cette multitude sera charnelle et non spirituelle. Car les oracles de Dieu seront portés jusqu’à l’instauration de la nouvelle alliance, uniquement par les descendants hébreux. Mais bien sûr, tout arabe sincère peut entrer dans l’alliance de Dieu en acceptant ses normes écrites par les Hébreux dans la Bible. Et depuis son apparition, le Coran musulman ne répond pas à ce critère. Il accuse, critique et déforme les vérités bibliques authentifiées par Jésus-Christ.

En reprenant pour Ismaël l’expression déjà utilisée pour Abram, « si nombreuse qu'on ne pourra la compter  », nous comprenons qu’il ne s’agit que de proliférations humaines et non d’élus sélectionnés pour la vie éternelle. Les comparaisons proposées par Dieu sont toujours soumises à des conditions qui doivent être remplies. Exemple : les « étoiles du ciel » concerne toute activité religieuse qui consiste à « éclairer la terre ». Mais de quelle lumière ? Seule, la lumière de la vérité légitimée par Dieu rend une « étoile » digne de « briller à toujours » dans les cieux, selon Dan.12:3, parce qu’ils auront été réellement « intelligents » et auront réellement « enseigné la justice » selon Dieu.

Gen.16:11 : « L'ange de YaHWéH lui dit : Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d'Ismaël ; car YaHWéH t'a entendue dans ton affliction ».

Gen.16:12 : « Il sera comme un âne sauvage ; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui ; et il habitera en face de tous ses frères ».

Dieu compare Ismaël, et sa descendance arabe, à un « âne sauvage », l’animal réputé pour son caractère récalcitrant et têtu ; et de plus, brutal puisque dit « sauvage ». Il ne se laisse donc ni dompter, ni domestiquer, ni amadouer. Bref, il n’aime pas et ne se laisse pas aimer, et il porte dans ses gènes une hérédité agressive envers ses propres frères et les étrangers. Ce jugement établi et révélé par Dieu est d’une grande importance, en ce temps de la fin, pour comprendre le rôle punisseur, pour Dieu, de la religion de l’islam qui a été combattue par le faux christianisme dans les temps où la « lumière » chrétienne n’était que « ténèbres ». Depuis son retour sur le sol de ses ancêtres, Israël est redevenu sa cible de même que l’occident d’étiquette chrétienne protégé par le pouvoir américain, qu’ils nomment, sans trop se tromper, « le grand Satan ». Il est vrai qu’un petit « Satan » peut reconnaître « le grand ».

En faisant naître Ismaël, nom qui signifie « Dieu a exaucé », l’enfant de la dispute, Dieu crée une séparation supplémentaire au sein même de la famille d’Abram. Elle vient s’ajouter à la malédiction des langues créées dans l’expérience Babel. Mais s’il prépare le moyen de châtier, c’est parce qu’il connaît d’avance le comportement rebelle des humains dans ses deux alliances successives jusqu’à la fin du monde.

Gen.16:13 : « Elle appela Atta El roï le nom de YaHWéH qui lui avait parlé ; car elle dit : Ai-je rien vu ici, après qu'il m'a vue ? »

Le nom Atta El roï signifie : Tu es le Dieu voyant. Mais déjà, cette initiative de donner à Dieu un nom est un outrage envers sa supériorité. Le reste de ce verset traduit de bien des manières différentes se résume en cette pensée. Agar n’en revient pas. Elle, la petite servante a été l’objet de l’attention du grand Dieu créateur qui voit le destin et le révèle. Après cette expérience que peut-elle redouter ?

Gen 16:14  « C'est pourquoi l'on a appelé ce puits le puits de Lachaï roï ; il est entre Kadès et Bared ».

Les lieux terrestres où Dieu s’est manifesté sont prestigieux mais les honneurs que les hommes leurs rendent sont souvent causés par leur esprit idolâtre, ce qui ne les réconcilie pas avec Lui.

Gen 16:15  « Agar enfanta un fils à Abram ; et Abram donna le nom d'Ismaël au fils qu'Agar lui enfanta ».

Ismaël est bien le fils authentique d’Abram, et surtout son premier enfant auquel il va naturellement s’attacher. Mais il n’est pas le fils de la promesse annoncé par Dieu auparavant. Pourtant choisi par Dieu, le nom « Ismaël » qui lui est donné soit « Dieu a exaucé » repose sur l’affliction d’Agar avant tout, victime des décisions prises par sa maîtresse et son maître. Mais en second sens, il repose aussi sur l’erreur d’Abram et de Saraï d’avoir cru momentanément que ce fils conçu par Agar, l’Egyptienne, était la confirmation soit, « l’exaucement », et l’accomplissement de l’annonce de Dieu. L’erreur aura des conséquences sanglantes jusqu’à la fin du monde.

Dieu est entré dans le jeu de la pensée humaine et pour lui l’essentiel est accompli : l’enfant de la dispute et de la séparation conflictuelle est vivant.

Gen.16:16 : « Abram était âgé de quatre-vingt-six ans lorsqu'Agar enfanta Ismaël à Abram ».

« Ismaël » est donc né en 2034 (1948 + 86) quand Abram était âgé de 86 ans.

 

 

 

 

Genèse 17 

La séparation par la circoncision : un signe dans la chair

 

Gen.17:1 : « Lorsque Abram fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, YaHWéH apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu tout puissant. Marche devant ma face, et sois intègre ».

En 2047, âgé de 99 ans et Ismaël de 13 ans, Abram est visité en esprit par Dieu qui se présente à lui pour la première fois au titre de « Dieu tout-puissant ». Dieu prépare une action qui va révéler ce caractère « tout-puissant ». L’apparition de Dieu est principalement de l’ordre verbal et auditif car sa gloire reste invisible mais une image ressemblante de sa personne peut être vue sans mourir.

Gen.17:2 : « J'établirai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai à l'infini ».

Dieu renouvelle la promesse de sa multiplication, précisant cette fois « à l’infini » soit, comme « la poussière de la terre » et « les étoiles du ciel » que « personne ne peut compter ».

Gen.17:3 : « Abram tomba sur sa face ; et Dieu lui parla, en disant : »

Réalisant que celui qui lui parle est le « Dieu tout-puissant », Abram tombe sur sa face afin de ne pas regarder Dieu, mais il écoute ses paroles qui enchantent son âme entière.

Gen.17:4 : « Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d'une multitude de nations. »

L’alliance faite entre Dieu et Abram est ce jour-là renforcée : « Tu deviendras père d'une multitude de nations ».

Gen.17:5 : « On ne t'appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations. »

Le changement de nom d’Abram en Abraham est décisif et en son temps Jésus fera de même en changeant les noms de ses apôtres.

Gen.17:6 : « Je te rendrai fécond à l'infini, je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de toi. »

Abram est en premier père des nations arabes en Ismaël, en Isaac, il sera le père des Hébreux, les fils d’Israël ; et en Madian, il sera le père des descendants de Madian ; chez qui Moïse trouvera sa femme Séphora fille de Jéthro.

Gen.17:7 : « J'établirai mon alliance entre moi et toi, et tes descendants après toi, selon leurs générations : ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta postérité après toi ».

Dieu choisit subtilement les mots de son alliance qui sera « perpétuelle » mais pas éternelle. Ceci signifie que l’alliance conclue avec sa descendance charnelle aura une durée limitée. Et cette limite sera atteinte quand, dans sa première venue et son incarnation humaine, le Christ divin instaurera sur sa mort volontaire expiatrice, la base de la nouvelle alliance qui aura, elle, des conséquences éternelles.

A ce stade, il faut le réaliser, tous les premiers-nés des humains ciblés et nommés depuis le commencement perdent leur légitimité. Ce fut le cas de Caïn, premier né d’Adam, d’Ismaël, premier-né mais illégitime fils d’Abram, et après lui, ce sera le cas d’Esaü premier-né d’Isaac. Ce principe d’échec du premier-né prophétise l’échec de l’alliance charnelle juive. La seconde alliance sera spirituelle et profitera seulement aux païens réellement convertis, en dépit des apparences trompeuses causées par les fausses prétentions humaines.

Gen.17:8 : « Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu.

De même, le pays de Canaan sera donné « en possession perpétuelle » soit, aussi longtemps que Dieu sera lié par son alliance. Et le rejet du Messie Jésus va la rendre nulle, aussi, 40 ans après cet outrage, la nation et sa capitale Jérusalem seront détruites par les soldats romains, et les Juifs survivants seront dispersés dans les divers pays du monde. Car Dieu précise une condition de l’alliance : « Je serai leur Dieu ». Aussi, lorsque comme envoyé de Dieu, Jésus sera rejeté officiellement par la nation, Dieu pourra rompre son alliance en toute légitimité.

Gen.17:9 : « Dieu dit à Abraham : Toi, tu garderas mon alliance, toi et tes descendants après toi, selon leurs générations ».

Ce verset tord le cou à toutes ces prétentions religieuses qui font de Dieu le Dieu des religions monothéistes assemblées dans l’alliance œcuménique malgré leurs enseignements incompatibles et opposés. Dieu n’est lié que par ses propres paroles qui exposent les bases de son alliance, sorte de contrat passé avec ceux qui lui obéissent exclusivement. Si l’homme garde son alliance, il la valide et la prolonge. Mais l’homme doit suivre Dieu dans son projet construit sur deux phases successives ; la première étant charnelle, la seconde étant spirituelle. Et ce passage de la première à la seconde met à l’épreuve la foi individuelle des humains, et en premier, celle des Juifs. En rejetant le Christ, la nation juive rompt son alliance avec Dieu qui ouvre la porte aux païens, et parmi lesquels ceux qui se convertissent au Christ sont adoptés par lui et imputés comme fils spirituels à Abraham. Ainsi, tous ceux qui gardent son alliance sont charnellement ou spirituellement des fils ou des filles d’Abraham.

Dans ce verset, nous voyons qu’Israël, la future nation de ce nom, prend bien sa source en Abraham. Dieu décide de faire de ses descendants un peuple « mis à part » pour une démonstration terrestre. Il ne s’agit pas d’un peuple sauvé, mais de la constitution d’un rassemblement humain qui représente les candidats terrestres pour la sélection des élus sauvés par la future grâce de Dieu qui sera obtenue par Jésus-Christ.  

Gen.17:10 : « C'est ici mon alliance, que vous garderez entre moi et vous, et ta postérité après toi : tout mâle parmi vous sera circoncis ».

La circoncision est un signe de l’alliance conclue entre Dieu, Abraham et sa postérité soit, sa descendance charnelle. Sa faiblesse est sa forme collective qui s’applique à tous ses descendants animés de la foi ou pas, obéissants ou pas. A l’opposé, dans la nouvelle alliance, la sélection par la foi mise à l’épreuve sera vécue de manière individuelle par les élus qui obtiendront alors la vie éternelle enjeu de cette alliance. Il faut ajouter à la circoncision, une malheureuse conséquence : les Musulmans sont aussi circoncis depuis leur patriarche Ismaël et ils donnent à cette circoncision une valeur spirituelle qui les conduit à prétendre à un droit à l’éternité. Hors, la circoncision n’a que des effets charnels perpétuels et non éternels.  

Gen.17:11 : « Vous vous circoncirez ; et ce sera un signe d'alliance entre moi et vous ».

Il s’agit bien d’un signe d’alliance avec Dieu mais son efficacité est uniquement charnelle et les versets 7, 8, et le verset 13 qui vient confirment son application uniquement « perpétuelle ».

Gen.17:12 : « A l'âge de huit jours, tout mâle parmi vous sera circoncis, selon vos générations, qu'il soit né dans la maison, ou qu'il soit acquis à prix d'argent de tout fils d'étranger, sans appartenir à ta race ».

Chose encore très étonnante, mais malgré son caractère propre perpétuel, elle n’en constitue pas moins une prophétie qui révèle le projet de Dieu du 8ème millénaire. C’est la raison du choix de « huit jours », car les sept premiers jours symbolisent le temps terrestre de la sélection des élus de six mille ans et le jugement du septième millénaire. En organisant, sur la terre, une alliance rapprochée avec la nation juive et son embryon du départ, Abram, Dieu révèle l’image de la future éternité des élus débarrassés de la faiblesse sexuelle charnels concentrée sur le prépuce retranché aux males. Ensuite, de même que les élus viendront de toutes les origines des peuples de la terre, mais uniquement en Christ, dans l’ancienne alliance, la circoncision doit être appliquée même aux étrangers quand ils veulent vivre avec le camp choisi par Dieu.

L’idée principale de la circoncision est d’enseigner que, dans le royaume éternel de Dieu, les hommes ne se reproduiront plus et que les désirs charnels ne seront plus possibles. De plus, l’apôtre Paul compare la circoncision de la chair de l’ancienne alliance avec celle du cœur des élus dans la nouvelle. Dans cette optique, il suggère la pureté de la chair et celle du cœur qui se donne au Christ.

Circoncire signifie couper autour et cette idée révèle que Dieu veut établir avec sa créature une relation unique. En Dieu « jaloux », il exige l’exclusivité et la priorité de l’amour de ses élus qui devront, si nécessaire, couper autour d’eux les relations humaines néfastes pour leur salut et rompre les liens avec les choses et les gens qui nuisent à leur relation avec lui. En image prophétique pédagogique, ce principe concerne son Israël charnel, en premier, et son Israël spirituel de tout temps qui se révèle en Jésus-Christ dans sa perfection.    

Gen.17:13 : « On devra circoncire celui qui est né dans la maison et celui qui est acquis à prix d'argent ; et mon alliance sera dans votre chair une alliance perpétuelle ».

Dieu insiste sur cette idée : peuvent s’attacher à lui l’enfant légitime et l’enfant illégitime car il prophétise ainsi les deux alliances de son projet salvateur... Ensuite, l’insistance marquée par le retour de l’expression « acquis à pris d’argent » prophétise Jésus le Christ qui sera estimé à 30 deniers par les Juifs religieux rebelles. Et c’est ainsi que, pour 30 deniers, Dieu offrira sa vie humaine en rachat des élus juifs et païens au nom de sa sainte alliance. Mais la nature « perpétuelle » du signe de la circoncision est rappelée et la précision « dans votre chair » confirme son caractère momentané. Car cette alliance qui commence ici aura une fin quand le Messie se présentera « pour mettre fin au péché », selon Dan.7:24.

Gen.17:14 : « Un mâle incirconcis, qui n'aura pas été circoncis dans sa chair, sera exterminé du milieu de son peuple : il aura violé mon alliance »

Le respect des règles fixées par Dieu est très strict et n’admet aucune exception car leurs transgressions déforment son projet prophétique, et il montrera en empêchant Moïse d’entrer en Canaan que cette faute est très grande. L’incirconcis de chair n’est pas plus légitime à vivre dans le peuple juif terrestre que l’incirconcis de cœur le serait dans le futur royaume céleste éternel de Dieu.

Gen.17:15 : « Dieu dit à Abraham : Tu ne donneras plus à Saraï, ta femme, le nom de Saraï ; mais son nom sera Sarah ».

Abram signifie père d’un peuple mais Abraham signifie père d’une multitude. De même, Saraï signifie noble mais Sarah signifie princesse.

Abram est déjà père d’Ismaël, mais le changement de son nom Abraham est justifié sur la multiplication de sa postérité en Isaac le fils que Dieu va lui annoncer, pas sur Ismaël. Pour la même raison, la stérile Saraï va procréer et enfanter par Isaac son fils des multitudes et son nom devient Sarah.

Gen.17:16 : « Je la bénirai, et je te donnerai d'elle un fils ; je la bénirai, et elle deviendra des nations ; des rois de peuples sortiront d'elle ».

Abram marche avec Dieu, mais sa vie quotidienne est terrestre et basée sur les conditions naturelles terrestres, pas sur les miracles divins. Aussi dans sa pensée, il donne aux paroles de Dieu le sens d’une bénédiction du moyen par lequel Saraï a obtenu un fils par Agar sa servante.

Gen.17:17 : « Abraham tomba sur sa face; il rit, et dit en son coeur: Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans? et Sarah, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle? »

Réalisant que Dieu pourrait vouloir dire que Saraï deviendrait capable d’enfanter alors qu’elle est stérile et âgé de 99 ans déjà, il rit en son cœur. La situation est tellement inimaginable sur le plan humain terrestre que ce réflexe de sa pensée semble naturel. Et il donne un sens à sa pensée.

Gen.17:18 : « Et Abraham dit à Dieu : Oh! qu'Ismaël vive devant ta face! »

Il est clair qu’Abraham raisonne charnellement et qu’il ne conçoit sa multiplication que par Ismaël, le fils déjà né et âgé de 13 ans.

Gen.17:19 : « Dieu dit : Certainement Sarah, ta femme, t'enfantera un fils; et tu l'appelleras du nom d'Isaac. J'établirai mon alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui ».

Connaissant la pensée d’Abraham, Dieu le reprend et lui renouvelle l’annonce sans laisser la moindre chance à une erreur d’interprétation.

Le doute manifesté par Abraham sur la naissance miraculeuse d’Isaac prophétise le doute et l’incrédulité que l’humanité va manifester envers Jésus-Christ. Et le doute prendra la forme d’un rejet officiel de la part de la postérité charnelle d’Abraham.

Gen 17:20  A l'égard d'Ismaël, je t'ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation ».

Ismaël signifie Dieu a exaucé, aussi, dans cette intervention, Dieu justifie encore le nom qu’il lui a donné. Dieu le rendra fécond, il sera multiplié et formera  la grande nation arabe constituée de « douze princes ». Ce chiffre 12 est similaire aux 12 fils de Jacob de sa sainte alliance auxquels succéderont les 12 apôtres de Jésus-Christ, mais similaire ne signifie pas identique car il confirme une aide divine mais pas une alliance salvatrice concernant son projet de vie éternelle. De plus, Ismaël et ses descendants seront hostiles envers tous ceux qui entrent dans la sainte alliance de Dieu, successivement juifs puis chrétiens. Ce rôle néfaste sanctionnera une naissance illégitime par des procédés tout aussi illégitimes imaginés par la mère stérile et le père trop complaisant. C’est pourquoi, les fils charnels d’Abraham seront porteurs de la même malédiction et subiront de Dieu finalement le même rejet.

Ayant connu Dieu et ses valeurs, les descendants d’Ismaël peuvent choisir de vivre selon ses règles jusqu’à entrer dans l’alliance juive, mais ce choix restera individuel comme le salut éternel qui sera offert aux élus. De même, comme aux autres hommes de toutes les origines, le salut en Christ leur sera proposé et le chemin de l’éternité leur sera ouvert, mais uniquement sur la norme obéissante du Christ sauveur, crucifié, mort et ressuscité.

Gen.17:21 : « J'établirai mon alliance avec Isaac, que Sarah t'enfantera à cette époque-ci de l'année prochaine ».

Ismaël ayant 13 ans au moment de cette vision selon le verset 27, il aura donc 14 ans à la naissance d’Isaac. Mais Dieu insiste sur ce point : son alliance sera établie avec Isaac, pas Ismaël. Et il sera enfanté par Sarah.  

Gen.17:22 : « Lorsqu'il eut achevé de lui parler, Dieu s'éleva au-dessus d'Abraham ».

Les apparitions de Dieu sont rares et exceptionnelles, et c’est ce qui explique pourquoi l’être humain ne s’habitue pas au miracle divin et que, comme Abraham, ses raisonnements restent conditionnés par les lois naturelles de la vie terrestre. Son message délivré, Dieu se retire.

Gen.17:23 : « Abraham prit Ismaël, son fils, tous ceux qui étaient nés dans sa maison et tous ceux qu'il avait acquis à prix d'argent, tous les mâles parmi les gens de la maison d'Abraham ; et il les circoncit ce même jour, selon l'ordre que Dieu lui avait donné ».

L’ordre donné par Dieu est aussitôt exécuté. Son obéissance justifie son alliance avec Dieu. Ce puissant maître de l’antiquité achetait des serviteurs et le statut d’esclave existait et n’était pas contesté. En fait, ce qui va rendre le sujet contestable, c’est l’usage de la violence et le fait de maltraiter les serviteurs. Le statut d’esclave est d’ailleurs celui de tous les rachetés de Jésus-Christ, encore de nos jours.

Gen.17:24 : « Abraham était âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, lorsqu'il fut circoncis ».

Cette précision nous rappelle que l’obéissance est exigée par Dieu de la part des hommes, quel que soit leur âge ; du plus jeune au plus vieux.

Gen.17:25 : « Ismaël, son fils, était âgé de treize ans lorsqu'il fut circoncis ».

Il aura donc 14 ans de plus que son frère Isaac, ce qui va lui assurer une capacité de nuisance réelle sur son jeune frère fils de la femme légitime.

Gen.17:26 : « Ce même jour, Abraham fut circoncis, ainsi qu'Ismaël, son fils ».

Dieu rappelle la légitimité d’Ismaël envers Abraham qui est son père. Leur commune circoncision sont aussi trompeuses que les revendications de leur descendants qui se réclament du même Dieu. Car pour se réclamer de Dieu, il ne suffit pas d’avoir le même père charnel ancestral. Et quand les Juifs incrédules revendiqueront ce lien avec Dieu à cause de leur père Abraham, Jésus refusera cet argument et leur imputera pour père, le diable, Satan, père du mensonge et meurtrier dès le commencement. Ce que Jésus a dit aux Juifs rebelles de son époque, vaut tout autant pour les prétentions arabes et musulmanes de la nôtre.

Gen.17:27 : « Et tous les gens de sa maison, nés dans sa maison, ou acquis à prix d'argent des étrangers, furent circoncis avec lui ».

Après ce modèle d’obéissance, nous verrons que les malheurs des Hébreux sortis d’Egypte viendront toujours de leur sous-estimation de cette obéissance que Dieu exige dans l’absolu, en toute époque et jusqu’à la fin du monde.

 

 

Genèse 18

 

La séparation des frères ennemis

 

Gen.18:1 : « YaHWéH lui apparut parmi les chênes de Mamré, comme il était assis à l'entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour ».

Gen.18:2 : « Il leva les yeux, et regarda : et voici, trois hommes étaient debout près de lui. Quand il les vit, il courut au-devant d'eux, depuis l'entrée de sa tente, et se prosterna en terre ».

Abraham est un homme âgé de cent ans, il sait qu’il est vieux maintenant mais il conserve une bonne forme physique, puisqu’il « court au-devant » de ses visiteurs. A-t-il reconnu en eux des messagers célestes, on peut le penser puisqu’il « se prosterne à terre » devant eux. Mais ce qu’il voit, c’est « trois hommes » et on peut alors voir dans sa réaction, son sens de l’hospitalité spontanée qui est le fruit de son caractère aimant naturel.

Gen.18:3 : « Et il dit : Seigneur, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe point, je te prie, loin de ton serviteur ».

Appeler un visiteur « seigneur » était le résultat de la grande humilité d’Abraham et là encore rien ne prouve qu’il pense s’adresser à Dieu. Car, cette visite de Dieu sous une totale apparence humaine est exceptionnelle puisque même Moïse ne sera pas autorisé à voir « la gloire » de la face de Dieu selon Exo.33:20 à 23 : « YaHWéH dit: Tu ne pourras pas voir ma face, car l'homme ne peut me voir et vivre. YaHWéH dit: Voici un lieu près de moi; tu te tiendras sur le rocher. Quand ma gloire passera, je te mettrai dans un creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu'à ce que j'aie passé. Et lorsque je retournerai ma main, tu me verras par derrière, mais ma face ne pourra pas être vue ». Si la vision de « la gloire » de Dieu est interdite, il ne s’interdit pas, lui, de prendre une apparence humaine pour approcher ses créatures. Dieu le fait pour visiter Abraham, son ami, et il le refera sous la forme de Jésus-Christ depuis sa conception embryonnaire et jusqu’à sa mort expiatrice.

Gen.18:4 : « Permettez qu'on apporte un peu d'eau, pour vous laver les pieds; et reposez-vous sous cet arbre ».

Le verset 1 l’a précisé, il fait chaud, et la transpiration des pieds couverts de poussières terreuses justifie le lavage des pieds des visiteurs. C’est une offre agréable qui leur est faite. Et cette attention est tout à l’honneur d’Abraham.

Gen.18:5 : « J'irai prendre un morceau de pain, pour fortifier votre cœur ; après quoi, vous continuerez votre route ; car c'est pour cela que vous passez près de votre serviteur. Ils répondirent : Fais comme tu l'as dit ».

Ici, nous voyons qu’Abraham n’a pas identifié ces visiteurs à des êtres célestes. Les attentions qu’il manifeste envers eux sont donc un témoignage de ses qualités humaines naturelles. Il est humble, aimant, doux, généreux, serviable et hospitalier ; choses qui le font apprécier par Dieu. Sous cet aspect humain, Dieu approuve et accepte toutes ses propositions.

Gen.18:6 : « Abraham alla promptement dans sa tente vers Sarah, et il dit : Vite, trois mesures de fleur de farine, pétris, et fais des gâteaux ».

La nourriture est utile au corps charnel et voyant trois corps de chair devant lui, Abraham fait préparer des aliments pour renouveler les forces physiques de ses visiteurs.

Gen.18:7 : « Et Abraham courut à son troupeau, prit un veau tendre et bon, et le donna à un serviteur, qui se hâta de l'apprêter ».

Le choix d’un veau tendre montre encore sa générosité et sa naturelle bienveillance ; son plaisir de faire plaisir à son prochain. Pour aboutir à ce résultat il offre le meilleur à ses visiteurs.

Gen.18:8 : « Il prit encore de la crème et du lait, avec le veau qu'on avait apprêté, et il les mit devant eux. Il se tint lui-même à leurs côtés, sous l'arbre. Et ils mangèrent ».

Ces aliments appétissants sont présentés à des étrangers de passage, des gens qu’il ne connaît pas mais qu’il traite comme les membres de sa propre famille. L’incarnation des visiteurs est bien réelle puisqu’ils mangent les aliments faits pour l’homme.

Gen.18:9 : « Alors ils lui dirent : Où est Sarah, ta femme? Il répondit: Elle est là, dans la tente ».

L’épreuve de l’hôte étant un succès à la gloire de Dieu et à la sienne, les visiteurs révèlent leur véritable nature en nommant le nom de sa femme, « Sarah », que Dieu lui a décerné lors de sa vision précédente.

Gen.18:10 : « L'un d'entre eux dit : Je reviendrai vers toi à cette même époque ; et voici, Sarah, ta femme, aura un fils. Sarah écoutait à l'entrée de la tente, qui était derrière lui ».

Relevons que dans l’apparence des trois visiteurs, rien ne permet d’identifier YaHWéh des deux anges qui l’accompagnent. La vie céleste est ici manifestée et révèle le sens égalitaire qui y règne.

Pendant que l’un des trois visiteurs annonce le proche enfantement de Sarah, celle-ci écoute depuis l’entrée de la tente ce qu’il se dit et le texte précise qui « était derrière lui » ; ce qui signifie qu’il ne la voyait pas et humainement ne pouvait pas être conscient de sa présence. Mais ils n’étaient pas des hommes.

Gen.18:11 : « Abraham et Sarah étaient vieux, avancés en âge : et Sarah ne pouvait plus espérer avoir des enfants ».

Le verset définit des conditions humaines normales commune à toute l’humanité.

 

Gen.18:12 : « Elle rit en elle-même, en disant : Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux ».

Relève encore la précision : « Elle rit en elle-même » ; en sorte que personne ne l’a entendu rire en dehors du Dieu vivant qui sonde les pensées et les cœurs.  

Gen.18:13 : « YaHWéH dit à Abraham : Pourquoi donc Sarah a-t-elle ri, en disant : Est-ce que vraiment j'aurais un enfant, moi qui suis vieille? »

Dieu en profite pour révéler son identité divine, ce qui justifie la mention de YaHWéH car c’est bien lui qui parle sous cette apparence humaine à Abraham. Seul Dieu peut connaître la pensée cachée de Sarah et maintenant Abraham sait que Dieu lui parle.

Gen.18:14 : « Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de YaHWéH ? Au temps fixé je reviendrai vers toi, à cette même époque ; et Sarah aura un fils ».

Dieu se fait autoritaire et renouvelle sa prédiction clairement au nom YaHWéH de sa divinité.

Gen.18:15 : « Sarah mentit, en disant : Je n'ai pas ri. Car elle eut peur. Mais il dit : Au contraire, tu as ri ».

« Sarah mentit » dit le texte car Dieu a entendu sa pensée secrète, mais aucun rire n’est sorti de sa bouche ; ce n’était donc qu’un petit mensonge envers Dieu mais pas envers l’homme. Et si Dieu la reprend, c’est parce qu’elle n’admet pas que Dieu ait le contrôle de ses pensées. Elle en donne la preuve allant jusqu’à lui mentir. C’est pourquoi il insiste en disant : « Au contraire (c’est faux), tu as ri ». N’oublions pas que l’être humain béni par Dieu, c’est Abraham et non Sarah son épouse légitime qui bénéficie seulement de la bénédiction de son mari. Ses idées ont déjà eu pour fruit la malédiction de la naissance d’Ismaël le futur ennemi héréditaire et concurrent d’Israël ; il est vrai pour accomplir un projet divin.

Gen.18:16 : « Ces hommes se levèrent pour partir, et ils regardèrent du côté de Sodome. Abraham alla avec eux, pour les accompagner ».

Désaltérés, nourris et ayant renouvelé à Abraham et Sarah la future naissance du fils légitime Isaac, les visiteurs célestes révèlent à Abraham que leur visite sur la terre a pour but également une autre mission : elle concerne Sodome.

Gen.18:17 : « Alors YaHWéH dit: Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ?... »

Nous avons ici l’application précise de ce verset d’Amos 3:7 : « Car le Seigneur, YaHWéH, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes ».

Gen.18:18 : « Abraham deviendra certainement une nation grande et puissante, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre ».

En raison de la perte de sens usuelle qui est appliquée à l’adverbe « certainement », je rappelle que cela signifie : de manière certaine et absolue. Avant de révéler son projet destructeur, Dieu s’empresse de rassurer Abraham sur son propre statut devant sa face et il renouvelle les bénédictions qu’il va lui accordées. Dieu se met à parler d’Abraham à la troisième personne afin de l’élever au rang de grand personnage historique de l’humanité. Agissant ainsi, il montre à sa descendance charnelle et spirituelle le modèle qu’il bénit et qu’il rappelle et définit dans le verset qui vient.

Gen.18:19 : « Car je l'ai choisi, afin qu'il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de YaHWéH, en pratiquant la droiture et la justice, et qu'ainsi YaHWéH accomplisse en faveur d'Abraham les promesses qu'il lui a faites... »

Ce que Dieu décrit dans ce verset fait toute la différence avec Sodome qu’il va détruire. Jusqu’à la fin du monde, ses élus seront à l’image de cette description : garder la voie de YaHWéH consiste à pratiquer la droiture et la justice ; la vraie droiture et la vraie justice que Dieu va édifier sur des textes de loi pour enseigner son peuple Israël. Le respect de ces choses sera la condition pour que Dieu respecte de son côté ses promesses de bénédictions.

Gen.18:20 : « Et YaHWéH dit : Le cri contre Sodome et Gomorrhe s'est accru, et leur péché est énorme ».

Dieu porte ce jugement contre Sodome et Gomorrhe les villes des rois qu’Abraham était venu secourir quand ils furent attaqués. Mais c’est aussi dans Sodome que son neveu Lot avait choisi de s’installer, avec sa famille et ses serviteurs. Connaissant le lien d’attachement qu’Abraham porte à son neveu, Dieu multiplie les formes d’attention envers le vieil homme pour lui annoncer ses intentions. Et pour ce faire, il s’abaisse au niveau de l’homme pour s’humaniser le plus possible afin de se mettre au niveau du raisonnement humain d’Abraham son serviteur.

Gen.18:21 : « C'est pourquoi je vais descendre, et je verrai s'ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu'à moi; et si cela n'est pas, je le saurai ».

Ces paroles contrastent avec la connaissance de la pensée de Sarah, car Dieu ne peut pas ignorer le niveau de l’immoralité atteint dans ces deux villes de la plaine et leur abondante prospérité. Cette réaction révèle le soin qu’il prend pour faire accepter par son serviteur fidèle la juste sentence de son jugement.

Gen.18:22 : « Les hommes s'éloignèrent, et allèrent vers Sodome. Mais Abraham se tint encore en présence de YaHWéH ».

Ici, la séparation des visiteurs permet à Abraham d’identifier parmi eux le Dieu vivant, YaHWéH, présent auprès de lui sous une simple apparence humaine qui favorise les échanges des paroles. Abraham va s’enhardir jusqu’à engager avec Dieu une sorte de marchandage pour obtenir le salut des deux villes dont l’une est habitée par son cher neveu Lot.

Gen.18:23 : « Abraham s'approcha, et dit : Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ? »

La question posée par Abraham se justifie, car dans ses actions collectives de justice, l’humanité occasionne la mort de victimes innocentes appelées dégâts collatéraux. Mais si l’humanité est incapable de faire la différence, Dieu, lui, le peut. Et il va en apporter la preuve à Abraham et à nous-mêmes qui lisons son témoignage biblique.  

Gen.18:24 : « Peut-être y a-t-il cinquante justes au milieu de la ville: les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui sont au milieu d'elle ? »

Dans son âme douce et pleine d’amour, Abraham est plein d’illusion et il imagine qu’il est possible de trouver au moins 50 justes dans ces deux villes et il invoque ces 50 justes possibles pour obtenir de Dieu la grâce des deux villes au nom même de sa parfaite justice qui ne peut pas frapper l’innocent avec le coupable.

Gen.18:25 : « Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu'il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette manière d'agir ! Loin de toi ! Celui qui juge toute la terre n'exercera-t-il pas la justice ? »

Abraham pense ainsi régler le problème en rappelant à Dieu ce qu’il ne peut pas faire sans renier sa personnalité qui est si attachée au sens de la parfaite justice.

Gen.18:26 : « Et YaHWéH dit : Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d'eux ».

Avec patience et bonté, YaHWéH a laissé parler Abraham et dans sa réponse il lui donne raison : pour 50 justes les villes ne seront pas détruites.

Gen.18:27 : « Abraham reprit, et dit : Voici, j'ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poussière et cendre ».

Est-ce la pensée de « la poussière et la cendre » qu’il va rester des hommes impies après la destruction des deux villes dans la vallée ? Toujours est-il qu’Abraham confesse n’être lui-même que « poussière et cendre ».

Gen.18:28 : « Peut-être des cinquante justes en manquera-t-il cinq : pour cinq, détruiras-tu toute la ville? Et YaHWéH dit : Je ne la détruirai point, si j'y trouve quarante-cinq justes ».

La hardiesse d’Abraham va le porter à poursuivre son marchandage en abaissant chaque fois le nombre d’élus possiblement trouvés et il s’arrêtera au verset 32 sur le nombre de dix justes. Et chaque fois Dieu accordera sa grâce à cause du nombre proposé par Abraham.

Gen.18:29 : « Abraham continua de lui parler, et dit : Peut-être s'y trouvera-t-il quarante justes. Et YaHWéH dit: Je ne ferai rien, à cause de ces quarante ».

Gen.18:30 : « Abraham dit : Que le Seigneur ne s'irrite point, et je parlerai. Peut-être s'y trouvera-t-il trente justes. Et YaHWéH dit: Je ne ferai rien, si j'y trouve trente justes ».

Gen.18:31 : « Abraham dit : Voici, j'ai osé parler au Seigneur. Peut-être s'y trouvera-t-il vingt justes. Et YaHWéH dit : Je ne la détruirai point, à cause de ces vingt ».

Gen.18:32 : « Abraham dit: Que le Seigneur ne s'irrite point, et je ne parlerai plus que cette fois. Peut-être s'y trouvera-t-il dix justes. Et YaHWéH dit: Je ne la détruirai point, à cause de ces dix justes ».

Ici, s’arrête le marchandage d’Abraham qui comprend qu’il y a une limite à se fixer au-delà de laquelle son insistance serait déraisonnable. Il s’arrête au nombre de dix justes. Il pense avec optimisme que ce nombre de justes doit se trouver dans ces deux villes corrompues, ne serait-ce qu’en comptant Lot et ses proches.

Gen.18:33 : « YaHWéH s'en alla lorsqu'il eut achevé de parler à Abraham. Et Abraham retourna dans sa demeure ».

La rencontre terrestre de deux amis, l’un céleste et Dieu tout-puissant et l’autre, homme, poussière de la terre, s’achève, et chacun retourne vers ses occupations. Abraham vers sa demeure et YaHWéH vers Sodome et Gomorrhe sur lesquelles son jugement destructeur va tomber.

Dans son échange avec Dieu, Abraham a révélé son caractère qui est à l’image de Dieu, soucieux de voir s’accomplir la vraie justice tout en donnant à la vie sa forte valeur précieuse. C’est pourquoi, le marchandage de son serviteur ne pouvait qu’enchanter et réjouir le cœur de Dieu qui partage entièrement ses sentiments.

 

 

Genèse 19

 

La séparation dans l’urgence

 

Gen.19:1 : « Les deux anges arrivèrent à Sodome sur le soir ; et Lot était assis à la porte de Sodome. Quand Lot les vit, il se leva pour aller au-devant d'eux, et se prosterna la face contre terre ».

On reconnaît dans ce comportement la bonne influence d’Abraham sur son neveu Lot puisqu’il manifeste la même prévenance envers les visiteurs de passage. Et il le fait avec d’autant plus d’attention, qu’il connaît les mauvaises mœurs des habitants de la ville de Sodome dans laquelle il s’est installé pour y vivre.

Gen.19:2 : « Puis il dit : Voici, mes seigneurs, entrez, je vous prie, dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit ; lavez-vous les pieds ; vous vous lèverez de bon matin, et vous poursuivrez votre route. Non, répondirent-ils, nous passerons la nuit dans la rue ».

Lot se fait un devoir d’accueillir chez lui les gens de passage pour les soustraire aux actions impudiques et malveillantes des habitants corrompus. Nous retrouvons les mêmes propos accueillants qu’Abram avait tenus envers ses trois visiteurs. Lot est bien un juste qui ne s’est pas laissé corrompre par sa cohabitation avec les êtres pervers de cette ville. Les deux anges sont venus pour détruire la ville mais avant de la détruire, ils veulent confondre la méchanceté des habitants en les prenant en flagrant délit soit, en démonstration active de leur méchanceté. Et pour obtenir ce résultat, il suffit pour eux de passer la nuit dans la rue pour être agressés par les Sodomites. 

Gen.19:3 : « Mais Lot les pressa tellement qu'ils vinrent chez lui et entrèrent dans sa maison. Il leur donna un festin, et fit cuire des pains sans levain. Et ils mangèrent ».

Lot réussit donc à les convaincre, et ils acceptent son hospitalité ; ce qui lui donne encore la possibilité de témoigner de sa générosité comme Abraham l’avait fait avant lui. L’expérience leur apprend à découvrir la belle âme de Lot, un juste au milieu des injustes.

Gen.19:4 : « Ils n'étaient pas encore couchés que les gens de la ville, les gens de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu'aux vieillards; toute la population était accourue ».

La démonstration de la méchanceté des habitants va au-delà de l’attente des deux anges, puisqu’ils viennent les chercher jusque dans la maison où Lot les a accueillis. Relève, le niveau de la contagion de cette méchanceté : « des enfants jusqu’aux vieillards ». Le jugement de YaHWéH est donc entièrement justifié. 

Gen.19:5 : « Ils appelèrent Lot, et lui dirent : Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions ».

Les gens naïfs peuvent être trompés par les intentions des Sodomites, car il ne s’agit pas d’une demande de faire connaissance mais de connaître au sens biblique du terme de l’exemple « Adam connut sa femme et elle enfanta un fils ». La dépravation de ces gens est donc totale et sans remède.

Gen.19:6 : « Lot sortit vers eux à l'entrée de la maison, et ferma la porte derrière lui ».

Courageux Lot qui s’empresse d’aller lui-même au devant des êtres abominables et qui prend soin de fermer la porte de son logis derrière lui afin de protéger ses visiteurs.

Gen.19:7 : « Et il dit : Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal ! »

L’homme de bien, exhorte les méchants à ne pas faire le mal. Il les appelle « frères » car ce sont des hommes comme lui et qu’il a conservé en lui l’espérance d’en arracher quelques uns à la mort vers laquelle leur conduite les dirige.

Gen.19:8 : « Voici, j'ai deux filles qui n'ont point connu d'homme ; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu'il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu'ils sont venus à l'ombre de mon toit ».

Pour Lot, le comportement des Sodomites atteint dans cette expérience des sommets jamais encore atteints. Et pour préserver ses deux visiteurs, il en vient à proposer ses deux filles encore vierges à leur place.

Gen.19:9 : « Ils dirent : Retire-toi ! Ils dirent encore : Celui-ci est venu comme étranger, et il veut faire le juge ! Eh bien, nous te ferons pis qu'à eux. Et, pressant Lot avec violence, ils s'avancèrent pour briser la porte ».

Les paroles de Lot ne calment pas la meute assemblée, et ces êtres monstrueux, s’apprêtent disent-ils à lui faire pire qu’à eux. Ils tentent alors de briser la porte. 

Gen.19:10 : « Les hommes étendirent la main, firent rentrer Lot vers eux dans la maison, et fermèrent la porte ».

Le courageux Lot étant lui-même en danger, les anges interviennent et font entrer Lot à l’intérieur de la maison.

Gen.19:11 : « Et ils frappèrent d'aveuglement les gens qui étaient à l'entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, de sorte qu'ils se donnèrent une peine inutile pour trouver la porte ».

A l’extérieur, les excités les plus proches sont frappés d’aveuglement ; les occupants de la maison sont donc protégés.

Gen.19:12 : « Les hommes dirent à Lot : Qui as-tu encore ici ? Gendres, fils et filles, et tout ce qui t'appartient dans la ville, fais-les sortir de ce lieu ».

Lot a trouvé grâce aux yeux des anges et de Dieu qui les a envoyés. Pour que sa vie soit sauve, il doit « sortir » de la ville et de la vallée de la plaine car les anges vont détruire les habitants de cette vallée qui va devenir une zone de ruines comme la ville Aï. L’offre des anges s’étend à tout ce qui lui appartient en créatures humaines vivantes.

Dans ce thème de la séparation l’ordre divin de « sortir » est permanent. Car il presse ses créatures de se séparer du mal sous toutes ses formes telles les fausses églises chrétiennes. Dans Apo.18:4 il ordonne à ses élus de « sortir » de « Babylone la grande », ce qui concerne en premier la religion catholique et en second la religion protestante multiforme, sous l’influence desquelles ils sont restés jusqu’à ce moment. Et comme pour Lot, leurs vies ne seront sauvées qu’en obéissant immédiatement à l’ordre de Dieu. Car, dès la promulgation de la loi qui rendra le repos dominical du premier jour obligatoire, la fin du temps de grâce s’achèvera. Et il sera alors trop tard pour changer d’opinion et de position envers ce problème.

J’attire ici ton attention sur le danger que représente le fait de repousser à plus tard la prise de décision qui s’impose. Notre vie est fragile, nous pouvons mourir par une maladie, un accident, ou une agression, choses qui peuvent arriver si Dieu n’apprécie pas notre lenteur à réagir, et dans ce cas, la fin du temps de grâce collective perd toute son importance, car celui qui meurt avant elle, meurt dans son injustice et sa condamnation par Dieu. Conscient de ce problème, Paul dit dans Héb.3:7-8 : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs comme lors de la révolte … ». Il y a donc toujours urgence à répondre à l’offre faite par Dieu, et Paul est de cet avis selon Héb.4:1 : « Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu trop tard ».

Gen.19:13 : « Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant YaHWéH. YaHWéH nous a envoyés pour le détruire ».

Cette fois, le temps presse, les anges font connaître à Lot la raison de leur présence chez lui. La ville doit être rapidement détruite sur décision de YaHWéH.

Gen.19:14 : « Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles : Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu ; car YaHWéH va détruire la ville. Mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter ».

Les gendres de Lot n’étaient sûrement pas du niveau de méchanceté des autres Sodomites mais pour le salut seule la foi compte. Et visiblement, ils ne l’avaient pas. Les croyances de leur beau-père ne les avaient pas intéressés, et l’idée soudaine que le Dieu YaHWéH était prêt à détruire la ville était pour eux simplement incroyable.

Gen.19:15 : « Dès l'aube du jour, les anges insistèrent auprès de Lot, en disant : Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans la ruine de la ville ».

La destruction de Sodome donne lieu à de déchirantes séparations qui révèlent la foi et l’absence de foi. Les filles de Lot ont à choisir entre suivre leur père ou suivre leur mari.

Gen.19:16 : « Et comme il tardait, les hommes le saisirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car YaHWéH voulait l'épargner ; ils l'emmenèrent, et le laissèrent hors de la ville ».

Dans cette action, Dieu nous montre « un tison arraché au feu ». Une fois encore c’est pour le juste Lot que Dieu sauve, avec lui, ses deux filles et sa femme. Ainsi, arrachés à la ville, ils se retrouvent à l’extérieur, libres et vivants. 

Gen.19:17 : « Après les avoir fait sortir, l'un d'eux dit : Sauve-toi, pour ta vie ; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses ».

Le salut sera dans la montagne, le choix laissé à Abraham. Lot peut ainsi comprendre et regretter son erreur d’avoir choisi la plaine et sa prospérité. Sa vie est en jeu, et il va devoir se presser s’il veut se trouver à l’abri quand le feu de Dieu frappera la vallée. Il lui est ordonné de ne pas regarder en arrière. L’ordre est à prendre au sens littéral comme au sens figuré. L’avenir et la vie sont devant les rescapés de Sodome, car derrière eux, il n’y aura bientôt que des ruines incandescentes enflammées par des pierres de soufre jetées du ciel.

Gen.19:18 : « Lot leur dit : Oh ! non, Seigneur ! »

L’ordre donné par l’ange épouvante Lot.

Gen.19:19 : « Voici, j'ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie ; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m'atteigne, et je périrai ».

Lot connaît cette région où il vit et il sait que pour atteindre la montagne il lui faudra beaucoup de temps. C’est pourquoi, il supplie l’ange et lui propose une autre solution.

Gen.19:20 : « Voici, cette ville est assez proche pour que je m'y réfugie, et elle est petite. Oh ! que je puisse m'y sauver,... n'est-elle pas petite?... et que mon âme vive ! »

Au bout de la vallée, se trouve Tsoar, mot qui signifie petite. Elle a survécu au drame de la vallée afin de servir de refuge à Lot et sa famille.

Gen.19:21 : « Et il lui dit : Voici, je t'accorde encore cette grâce, et je ne détruirai pas la ville dont tu parles ».

La présence de cette ville témoigne encore de cet épisode dramatique qui toucha les villes de la vallée de la plaine où se trouvaient les deux villes Sodome et Gomorrhe.

Gen.19:22 : « Hâte-toi de t'y réfugier, car je ne puis rien faire jusqu'à ce que tu y sois arrivé. C'est pour cela que l'on a donné à cette ville le nom de Tsoar ».

L’ange est maintenant dépendant de son accord et il attendra que Lot entre dans Tsoar pour frapper la vallée.

Gen.19:23 : « Le soleil se levait sur la terre, lorsque Lot entra dans Tsoar ».

Pour les Sodomites une nouvelle journée semblait s’annoncer sous un beau lever du soleil ; une journée comme les autres …

Gen.19:24 : « Alors YaHWéH fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par YaHWéH ».

Cette action divine miraculeuse a reçu un puissant témoignage par les découvertes de l’archéologue adventiste Ron Wyatt. Il a identifié le site de la ville de Gomorrhe dont les habitations s’appuyaient les unes contre les autres contre le versant occidental de la montagne qui borde cette vallée. Le sol de ce lieu est formé de pierres de soufre qui exposées au feu s’enflamment encore aujourd’hui. Le miracle divin est ainsi entièrement confirmé et digne de la foi des élus.

Contrairement à ce qui fut souvent pensé et dit, Dieu n’a pas fait appel à la puissance nucléaire pour détruire cette vallée, mais à des pierres de soufre et de soufre pur, estimé à 90% de pureté, ce qui est exceptionnel selon les spécialistes. Le ciel ne transporte pas des nuages de soufre, aussi je peux dire que cette destruction est l’œuvre du Dieu créateur. Il peut créer selon son besoin n’importe quelle matière puisqu’il a créé la terre, le ciel et tout ce qu’ils contiennent. 

Gen.19:25 : « Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre ».

Que peut-il subsister dans un lieu soumis à une pluie de pierres de soufre enflammé ? Rien, sinon des rochers et des pierres de soufre encore présentes.

Gen.19:26 : « La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel ».

Ce regard en arrière de la femme de Lot révèle des regrets et un intérêt conservé pour ce lieu maudit. Cet état d’esprit ne plaît pas à Dieu et il le fait savoir en transformant son corps en statue de sel, l’image de la stérilité spirituelle absolue.

Gen.19:27 : « Abraham se leva de bon matin, pour aller au lieu où il s'était tenu en présence de YaHWéH ».

Ignorant le drame qui s’est accompli, Abraham vient au chêne de Mamré là où il a accueilli ses trois visiteurs.

Gen.19:28 : « Il porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine ; et voici, il vit s'élever de la terre une fumée, comme la fumée d'une fournaise ».

La montagne est un excellent observatoire. De la hauteur où il se trouve, Abraham domine la région et il sait où se trouve la vallée de Sodome et Gomorrhe. Si le sol du lieu est encore un brasier incandescent, en hauteur s’élève une fumée âcre provoquée par le soufre et par la consumation de tous les matériaux rassemblés dans une ville par l’homme. Le lieu est condamné à la stérilité jusqu’à la fin du monde. On y trouve que des rochers, des pierres, des pierres de soufre, et du sel, beaucoup de sel qui favorise la stérilité du sol.

Gen.19:29 : « Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il se souvint d'Abraham ; et il fit échapper Lot du milieu du désastre, par lequel il bouleversa les villes où Lot avait établi sa demeure ».

Cette précision est importante car elle nous révèle que Dieu a sauvé Lot uniquement pour être agréable à Abraham son fidèle serviteur. Il n’avait donc pas cessé de lui reprocher son choix pour la vallée prospère et ses villes corrompues. Et ceci confirme qu’il fut bel et bien sauvé du sort connu par Sodome comme « un tison arraché du feu » soit, d’extrême justesse.

Gen.19:30 : « Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles, car il craignait de rester à Tsoar. Il habita dans une caverne, lui et ses deux filles ».

La nécessité de la séparation apparaît maintenant clairement à Lot. Et c’est lui qui décide de ne pas rester à Tsoar qui, bien que « petite » était elle aussi peuplée de gens corrompus et pécheurs devant Dieu. A son tour, il gagne la montagne et loin de tout confort habite avec ses deux filles une caverne soit, un abri sûr naturel offert par la création de Dieu. 

Gen.19:31 : « L'aînée dit à la plus jeune : Notre père est vieux ; et il n'y a point d'homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l'usage de tous les pays ».

Il n’y a rien de scabreux dans les initiatives prises par les deux filles de Lot. Leur motivation est justifiée et approuvée par Dieu car elles agissent en vue de donner une postérité à leur père. Sans cette motivation l’initiative serait incestueuse.

Gen.19:32 : « Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père ».

Gen.19:33 : « Elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là ; et l'aînée alla coucher avec son père : il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva ».

Gen.19:34 : « Le lendemain, l'aînée dit à la plus jeune : Voici, j'ai couché la nuit dernière avec mon père ; faisons-lui boire du vin encore cette nuit, et va coucher avec lui, afin que nous conservions la race de notre père ».

Gen.19:35 : « Elles firent boire du vin à leur père encore cette nuit-là ; et la cadette alla coucher avec lui : il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva ».

L’inconscience totale de Lot dans cette action donne à la démarche l’image de l’insémination artificielle appliquée pour les animaux et les êtres humains en notre temps final. Il n’y a pas la moindre recherche de plaisir et la chose n’est pas plus choquante que l’accouplement des frères et des sœurs du début de l’humanité.

Gen.19:36 : « Les deux filles de Lot devinrent enceintes de leur père ».

On relève chez ces deux filles de Lot des qualités exceptionnelles d’abnégation au profit de l’honneur de leur père. En filles mères elles vont élever seules leur enfant, officiellement sans père et elles renoncent ainsi à prendre un mari, un époux, un compagnon.

Gen.19:37 : « L'aînée enfanta un fils, qu'elle appela du nom de Moab : c'est le père des Moabites, jusqu'à ce jour ».

Gen.19:38 : « La plus jeune enfanta aussi un fils, qu'elle appela du nom de Ben Ammi: c'est le père des Ammonites, jusqu'à ce jour ».

On trouve, dans la prophétie de Daniel 11:41, la mention des descendants des deux fils : « Il entrera dans le plus beau des pays, et plusieurs succomberont ; mais Édom, Moab, et les principaux des enfants d'Ammon seront délivrés de sa main ». Un lien charnel et spirituel unira donc ces descendants à l’Israël fondé sur Abraham, racine après Héber du peuple hébreu. Mais ces racines communes vont exciter les querelles et dresser ces descendants contre la nation Israël. Dans Sophonie 2:8 et 9, Dieu prophétise des malheurs pour Moab et les enfants d’Ammon : « J'ai entendu les injures de Moab et les outrages des enfants d'Ammon, quand ils insultaient mon peuple et s'élevaient avec arrogance contre ses frontières. C'est pourquoi, je suis vivant ! dit l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël, Moab sera comme Sodome, et les enfants d'Ammon comme Gomorrhe, un lieu couvert de ronces, une mine de sel, un désert pour toujours; le reste de mon peuple les pillera, le reste de ma nation les possédera ».

Ceci prouve que la bénédiction de Dieu était bien uniquement sur Abraham et qu’elle n’a pas été partagée par ses frères nés du même père, Térach. Si Lot a pu profiter de l’exemple d’Abraham, ce ne sera pas le cas de sa descendance née de ses deux filles.

 

 

 

Genèse 20

 

La séparation par le statut de prophète de Dieu

 

Renouvellant l’expérience vécue avec Pharaon rapportée dans Genèse 12, Abraham présente sa femme Sarah comme sa sœur à Abimélec, roi de Guérar (Actuelle Palestine près de Gaza). De nouveau, la réaction de Dieu qui le punit lui fait découvrir que le mari de Sarah est son prophète. La puissance et la crainte d’Abraham se répandent ainsi dans toute la région.

 

Genèse 21

 

La séparation du légitime et de l’illégitime

 

La séparation par le sacrifice de ce qu’on aime

 

Gen.21:1 : « Et YaHWéH visita Sarah comme il avait dit, et YaHWéH fit à Sarah comme il en avait parlé. »

Dans cette visitation, Dieu met fin à la longue stérilité de Sarah.

Gen.21:2 : « Et Sara conçut, et enfanta à Abraham un fils dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé. »

Esa.55:11 le confirme : « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins » ; la promesse faite à Abraham est tenue, le verset est donc justifié. Ce fils vient au monde après que Dieu aît annoncé sa naissance. La Bible le présente comme le « fils de la promesse », ce qui fait d’Isaac un type prophétique du « Fils de Dieu » messianique : Jésus.

Gen.21:3 : « Et Abraham appela le nom de son fils qui lui était né, que Sarah lui avait enfanté, Isaac. »

Le nom Isaac signifie : il rit. Abraham et Sarah ont tous les deux ri en entendant Dieu annoncer leur futur fils. Si le rire de joie est positif, ce n’est pas le cas du rire moqueur.  En fait, les deux époux ont eu la même réaction étant victimes des préjugés humains. Car ils riaient à la pensée des réactions humaines de leur entourage. Depuis le déluge, le temps de vie s’est beaucoup raccourci et pour les humains, l’âge de 100 ans marque la vieillesse avancée ; celle où l’on attend peu de choses de la vie. Mais l’âge ne veut rien dire dans le cadre d’une relation avec le Dieu créateur qui fixe les limites de toute chose. Et Abraham le découvre dans son expérience et il reçoit, par Dieu, richesse, honneur, et paternité, cette fois, légitime.

Gen.21:4 : « Et Abraham circoncit Isaac, son fils, à l'âge de huit jours, comme Dieu le lui avait commandé. »

A son tour, le fils légitime est circoncis. L’ordre de Dieu est obéi.

Gen.21:5 : « Et Abraham était âgé de cent ans lorsque Isaac, son fils, lui naquit. »

La chose est remarquable, mais pas si on la compare aux normes antédiluviennes.

Gen.21:6 : « Et Sarah dit : Dieu m'a donné lieu de rire ; quiconque l'entendra rira avec moi. »

Sarah trouve la situation risible parce qu’elle est humaine et victime des préjugés humains. Mais cette envie de rire traduit aussi une joie inespérée. Comme Abraham son époux, elle obtient la possibilité d’enfanter à un âge où la chose n’est plus imaginable sur le plan de la normalité humaine.

Gen.21:7 : « Et elle dit : Qui eût dit à Abraham : Sara allaitera des fils? Car je lui ai enfanté un fils dans sa vieillesse. »

La chose est réellement exceptionnelle et entièrement miraculeuse. En regardant ces paroles de Sarah sur un plan prophétique, nous pouvons voir en Isaac, le fils qui prophétise la nouvelle alliance en Christ, tandis qu’Ismaël prophétise le fils de la première alliance. Par son refus du Christ Jésus, ce fils naturel né selon la chair par le signe de la circoncision sera rejeté par Dieu au profit du fils chrétien sélectionné par le moyen de la foi. Comme Isaac, le Christ fondateur de la nouvelle alliance va naître miraculeusement pour révéler et représenter Dieu sous une apparence humaine. A l’opposé, Ismaël est conçu uniquement sur des bases charnelles et des ententes strictement humaines.

Gen.21:8 : « Et l'enfant grandit, et fut sevré ; et Abraham fit un grand festin le jour où Isaac fut sevré. »

Le bébé allaité au sein va devenir adolescent, et pour le père Abraham, s’ouvre un avenir plein de promesse et de bonheur qu’il fête joyeusement.

Gen.21:9 : « Et Sara vit rire le fils d'Agar, l'Égyptienne, qu'elle avait enfanté à Abraham ; et elle dit à Abraham : »

Décidément, le rire prend une grande place dans la vie du couple béni. L’animosité et la jalousie d’Ismaël envers Isaac, le fils légitime, le conduit à rire en se moquant de lui. Pour Sarah, la limite du supportable est atteinte : après les moqueries de la mère viennent celles du fils ; c’en est trop.  

Gen.21:10 : « Chasse cette servante et son fils ; car le fils de cette servante n'héritera pas avec mon fils, avec Isaac. »

On peut comprendre l’exaspération de Sarah mais regarde avec moi plus haut. Sarah prophétise l’indignité de la première alliance qui n’héritera pas avec les élus de la nouvelle, basée, elle, sur la foi en la justice du Christ Jésus.

Gen.21:11 : « Et cela fut très mauvais aux yeux d'Abraham, à cause de son fils. »

Abraham ne réagit pas comme Sarah car ses sentiments se partagent entre ses deux fils. La naissance d’Isaac n’élimine pas les 14 années d’affection qui le lient à Ismaël.

Gen.21:12 : « Et Dieu dit à Abraham : Que cela ne soit pas mauvais à tes yeux à cause de l'enfant, et à cause de ta servante. Dans tout ce que Sarah t'a dit, écoute sa voix : car en Isaac te sera appelée une semence. »

Dans ce message, Dieu prépare Abraham à accepter l’éloignement d’Ismaël, son fils aîné. Cette séparation est dans le projet prophétique de Dieu ; puisqu’il prophétise l’échec de l’ancienne alliance mosaïque. En consolation, en Isaac, Il va multiplier sa descendance. Et l’accomplissement de cette parole divine se fera par l’instauration de la nouvelle alliance où les « élus » seront « appelés » par le message de l’Evangile éternel de Dieu en Jésus-Christ.

Ainsi, paradoxalement, Isaac, sera patriarche de l’ancienne alliance et c’est surtout en Jacob, son fils que selon la chair et le signe de la circoncision, l’Israël de Dieu sera établi sur ses fondements. Mais le paradoxe tient en ce que ce même Isaac prophétise uniquement des leçons concernant la nouvelle alliance en Christ.  

Gen.21:13 : « Et je ferai aussi devenir une nation le fils de la servante, car il est ta semence. »

Ismaël est le patriarche de nombreux peuples du moyen-orient. Jusqu’à ce que le Christ paraîsse pour son ministère terrestre salvateur, la légitimité spirituelle appartenait uniquement aux descendants de ces deux fils d’Abraham. Le monde occidental vivait dans les multiples formes du paganisme, ignorant l’existence du grand Dieu créateur.

Gen.21:14 : « Et Abraham se leva de bon matin, et il prit du pain et une outre d'eau, et les donna à Agar, les mettant sur son épaule, et il lui donna l'enfant, et la renvoya. Et elle s'en alla, et erra dans le désert de Beër-Shéba. »

L’intervention de Dieu a tranquillisé Abraham. Il sait que Dieu lui-même va veiller sur Agar et Ismaël et il consent à se séparer d’eux, parce qu’il fait confiance à Dieu pour les protéger et les guider. Car il a lui-même été protégé et guidé jusque-là par Lui.

Gen.21:15 : « Et l'eau de l'outre étant épuisée, elle jeta l'enfant sous un des arbrisseaux, »

Dans le désert de Beër-Shéba, l’eau emportée est vite consommée et sans eau, Agar ne voit que la mort comme issue finale pour sa facheuse situation.

Gen.21:16 : « s'en alla et s'assit vis-à-vis, à une portée d'arc ; car elle disait : Que je ne voie pas mourir l'enfant. Et elle s'assit vis-à-vis, et elle éleva sa voix et pleura. »

Dans cette situation extrême, pour la seconde fois, Agar verse ses pleurs devant la face de Dieu.

Gen.21:17 : « Et Dieu entendit la voix de l'enfant, et l'Ange de Dieu appela des cieux Agar, et lui dit : Qu'as-tu, Agar ? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l'enfant, là où il est. »

Et pour la seconde fois, Dieu intervient et lui parle pour la rassurer.

Gen.21:18 : « Lève-toi, relève l'enfant et prends-le de ta main ; car je le ferai devenir une grande nation. »

Je le rappelle, l’enfant Ismaël est un adolescent âgé de 15 à 17 ans, mais il n’en est pas moins un enfant soumis à sa mère Agar et les deux n’ont plus d’eau à boire. Dieu veut qu’elle soutienne son fils car un destin puissant lui est réservé.

Gen.21:19 : « Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d'eau ; et elle alla et remplit d'eau l'outre, et fit boire l'enfant. »

Fruit d’un miracle ou pas, ce puits d’eau apparaît au moment nécessaire pour redonner à Agar et son fils le goût de vivre. Et ils doivent leur vie au puissant Créateur qui ouvre ou ferme la vision et l’intelligence des choses.

Gen.21:20 : « Et Dieu fut avec l'enfant, et il grandit, et habita dans le désert et devint tireur d'arc. »

Le désert n’était donc pas vide puisqu’Ismaël chassait des animaux qu’il tuait avec son arc pour les manger.

Gen.21:21 : « Et il habita dans le désert de Paran ; et sa mère lui prit une femme du pays d'Égypte. »

Le lien entre les Ismaélites et les Egyptiens va donc se renforcer et dans le temps, la rivalité d’Ismaël envers Isaac va s’amplifier jusqu’à en faire des ennemis naturels permanents.

Gen.21:22 : « Et il arriva, dans ce temps-là, qu'Abimélec, et Picol, chef de son armée, parlèrent à Abraham, disant ; Dieu est avec toi en tout ce que tu fais. »

Les expériences provoquées par la présentation de Sarah comme étant sa sœur, choses relatées dans Gen.20, ont appris à Abimélec qu’Abraham était le prophète de Dieu. Il est maintenant craint et redouté.

Gen.21:23 : « Et maintenant, jure-moi ici, par Dieu, que tu n'agiras faussement ni envers moi, ni envers mes enfants, ni envers mes petits-enfants: selon la bonté dont j'ai usé envers toi, tu agiras envers moi et envers le pays dans lequel tu as séjourné. »

Abimélec ne veut plus être victime des ruses d’Abraham et souhaite obtenir de celui-ci des engagements fermes et résolus d’alliance pacifique.

Gen.21:24 : « Et Abraham dit: Je le jurerai. »

Abraham n’a aucune mauvaise intention envers Abimélec et il peut ainsi donner son accord pour ce pacte.

Gen.21:25 : « Et Abraham reprit Abimélec à cause d'un puits d'eau dont les serviteurs d'Abimélec s'étaient emparés de force. »

Gen.21:26 : « Et Abimélec dit : Je ne sais pas qui a fait cette chose-là, et aussi tu ne m'en as pas averti, et moi, je n'en ai entendu parler qu'aujourd'hui. »

Gen.21:27 : « Et Abraham prit du menu et du gros bétail, et le donna à Abimélec, et ils firent alliance, eux deux. »

Gen.21:28 : « Et Abraham mit à part sept jeunes brebis du troupeau ;»

Le choix fait par Abraham de « sept brebis » témoigne de son lien avec le Dieu créateur qu’il veut ainsi associer à son œuvre. Abraham s’est installé dans un pays étranger mais il veut que le fruit de son travail reste sa propriété.

Gen.21:29 : « et Abimélec dit à Abraham : Qu'est-ce que ces sept jeunes brebis que tu as mises à part ? »

Gen.21:30 : « Et il répondit: C'est que tu prendras de ma main ces sept jeunes brebis, pour me servir de témoignage que j'ai creusé ce puits. »

Gen.21:31 : « C'est pourquoi on appela ce lieu-là Beër-Shéba, parce qu'ils y jurèrent, les deux. »

Le puits du litige a reçu pour nom le mot « shéba » qui est la racine du chiffre « sept » en hébreu, et que l’on retrouve dans le mot « schabbat » qui désigne le septième jour, notre samedi sanctifié au repos hebdomadaire par Dieu depuis le début de sa création terrestre. Pour conserver le souvenir de cette alliance, le puits fut ainsi appelé « le puits des sept ».

Gen.21:32 : « Et ils firent alliance à Beër-Shéba. Et Abimélec se leva, et Picol, chef de son armée, et ils retournèrent au pays des Philistins. »

Gen.21:33 : « Et Abraham planta un tamarisc à Beër-Shéba ; et là il invoqua le nom de YaHWéH, le Dieu d'éternité. »

Gen.21:34 : « Et Abraham séjourna longtemps dans le pays des Philistins. »

Dieu avait organisé pour son serviteur des conditions de paix et de tranquillité.

 

 

 

 

Genèse 22

 

La séparation du père et du fils unique sacrifié

 

Ce chapitre 22 présente le thème prophétique du Christ offert en sacrifice par Dieu en Père. Il met en scène le principe du salut préparé dans le secret par Dieu dès l’origine de sa décision de créer en face de lui des vis-à-vis libres, intelligents et autonomes. Ce sacrifice sera le prix à payer pour obtenir un retour d’amour de la part de ses créatures. Les élus seront ceux qui auront répondu à l’attente de Dieu en toute liberté de choix.

 

Gen.22:1 : « Après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve, et lui dit : Abraham ! Et il répondit : Me voici ! »

Abraham est très obéissant envers Dieu, mais jusqu’où peut aller cette obéissance ? Dieu connaît déjà la réponse, mais Abraham doit laisser derrière lui, en témoignage pour tous les élus, une preuve concrète de son obéissance exemplaire qui le rend si digne de l’amour de son Dieu qui fait de lui le patriarche dont la postérité sera sublimée par la naissance du Christ Jésus.

Gen.22:2 : « Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai. »

Dieu appuie volontairement sur ce qui fait mal, à la limite du supportable pour ce vieil homme de plus de cent ans. Dieu lui a accordé par miracle la joie d’avoir un fils né de lui et de Sarah son épouse légitime. Aussi, va-t-il cacher à son entourage la demande incroyable de Dieu : « Offre ton fils unique en sacrifice ». Et la réponse positive d’Abraham aura pour l’humanité entière des conséquences éternelles. Car, après qu’Abraham aura consenti à offrir son fils, Dieu lui-même ne pourra plus renoncer à son projet salvateur ; s’il eut pu envisager d’y renoncer.

Relevons l’intérêt de la précision : « sur l'une des montagnes que je te dirai ». Ce lieu précis est programmé pour y recevoir le sang du Christ.

Gen.22:3 : « Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l'holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit. »

Abraham a résolu d’obéir à cette outrance et la mort dans l’âme, il organise la préparation de la cérémonie sanglante ordonnée par Dieu.

Gen.22:4 : « Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin. »

Le pays de Morija est à trois jours de marche du lieu où il réside.

Gen.22:5 : « Et Abraham dit à ses serviteurs : Restez ici avec l'âne ; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. »

L’action terrible qu’il s’apprête à commettre n’a pas besoin de témoins. Il se sépare donc de ses deux serviteurs qui devront attendre son retour.

Gen.22:6 : « Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac, et porta dans sa main le feu et le couteau. Et ils marchèrent tous deux ensemble. »

Dans cette scène prophétique, de même que Christ devra transporter le lourd « patibulum » sur lequel ses poignets seront cloués, Isaac est chargé du bois qui, enflammé, va consumer son corps sacrifié.

Gen.22:7 : « Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit : Mon père ! Et il répondit : Me voici, mon fils ! Isaac reprit : Voici le feu et le bois ; mais où est l'agneau pour l'holocauste ? »

Isaac a assisté à de nombreux sacrifices religieux et il a bien raison d’être étonné par l’abscence de l’animal qui doit être sacrifié.

Gen.22:8 : « Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble. »

Cette réponse d’Abraham fut directement inspirée par Dieu car elle prophétise magnifiquement l’énorme sacrifice que Dieu va consentir en s’offrant à la crucifixion dans une chair humaine, pourvoyant ainsi au besoin des élus pécheurs d’un Sauveur efficace et juste dans la perfection divine. Mais Abraham, lui, ne voit pas cet avenir salvateur, ce rôle du Christ Sauveur prophétisé par l’animal sacrifié à YaHWéH, le tout-puissant Dieu créateur. Pour lui, cette réponse lui permet simplement de gagner du temps, tant il regarde avec horreur le crime qu’il va devoir commettre.

Gen.22:9 : « Lorsqu'ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l'autel, par-dessus le bois. »

Hélas pour Abraham devant l’autel, il n’y a plus moyen de cacher à Isaac que c’est lui qui va être la brebis du sacrifice. Si le père Abraham s’est montré sublime dans cette acceptation hors norme, le comportement docile d’Isaac est à l’image de ce que sera en son temps Jésus-Christ : sublime dans son obéissance et son abnégation.

Gen.22:10 : « Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils. »

Note que pour réagir, Dieu attend la toute dernière extrémité de l’épreuve afin de donner au témoignage de ses élus, une réelle valeur et authenticité. Le « couteau en main » ; il ne reste plus qu’à égorger Isaac comme les nombreuses brebis déjà sacrifiées.

Gen.22:11 : « Alors l'ange de YaHWéH l'appela des cieux, et dit : Abraham ! Abraham ! Et il répondit : Me voici ! »

La démonstration de la foi obéissante d’Abraham est faite et parfaitement réalisée. Dieu met un terme à l’épreuve du vieillard et celle de son fils si digne de lui et de son amour.

Relève-le, chaque fois qu’il est appelé par Dieu ou par son fils, Abraham répond toujours en disant : « Me voici ». Cette réponse spontanée qui jaillit de lui témoigne de sa nature généreuse et ouverte envers son prochain. De plus, elle tranche avec l’attitude de l’Adam pris en situation de péché qui se cachait de Dieu, au point que Dieu était obligé de lui dire : « Où es-tu ? ».

Gen.22:12 : « L'ange dit : N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique. »

Avec la démonstration de sa foi fidèle et obéissante, Abraham peut être aux yeux de tous, et jusqu’à la fin du monde, être montré en modèle de la vraie foi, par Dieu, jusqu’à la venue du Christ qui l’incarnera à son tour dans la perfection divine. C’est en ce modèle d’obéissance irréprochable qu’Abraham devient le père spirituel des vrais croyants sauvés par le sang versé par Jésus-Christ. Dans cette expérience, Abraham vient de jouer le rôle de Dieu le Père qui va offrir en sacrifice réel et mortel, son fils unique nommé Jésus de Nazareth.

Gen.22:13 : « Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes ; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils. »

A ce moment, Abraham peut réaliser que sa réponse à Isaac, « mon fils, Dieu se pourvoiera lui-même de l’agneau pour l’holocauste », lui avait été inspirée par Dieu, car « l’agneau », en fait, « le jeune bélier », est bien « pourvu » par Dieu et offert par lui. Relève que les animaux sacrifiés à YaHWéH sont toujours des mâles en raison de la responsabilité et la domination données à l’homme, l’Adam mâle. Le Christ rédempteur sera, lui aussi, du sexe masculin. 

Gen.22:14 : « Abraham donna à ce lieu le nom de YaHWéH Jiré. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui : A la montagne de YaHWéH il sera vu. »

Le nom « YaHWéH Jiré » signifie : YaHWéH sera vu. L’adoption de ce nom est une vraie prophétie qui annonce que dans le pays de Morija, le grand Dieu invisible qui inspire la peur et la crainte sera vu sous une apparence humaine moins redoutable, pour apporter et obtenir le salut des élus. Et l’origine de cette nomination, l’offre d’Isaac en sacrifice, confirme le ministère terrestre de « l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde ». Connaissant l’intérêt de Dieu pour son respect des types et modèles reproduits et répétés, il est probable et presque certain qu’Abraham aît offert son sacrifice sur le lieu même où, 19 siècles plus tard, Jésus va être crucifié soit, au pied du mont Golgotha, en dehors de Jérusalem, la ville, pour un temps seulement, sainte.

Gen.22:15 : « L'ange de YaHWéH appela une seconde fois Abraham des cieux, »

Cette épreuve terrible sera la dernière qu’aura à subir Abraham. Dieu a trouvé en lui le digne patriarche modèle de la foi obéissante, et il le lui fait savoir.

Gen.22:16 : « et dit : Je le jure par moi-même, parole de YaHWéH ! Parce que tu as fais cela, et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique, »

Dieu appuie sur ces mots « ton fils, ton unique », car ils prophétisent son futur sacrifice en Jésus-Christ selon Jean 3:16 : « Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle ».

Gen.22:17 : « je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. »

Attention ! La bénédiction d’Abraham ne s’hérite pas, elle est pour lui seul et chaque homme ou femme de sa descendance devra, à son tour, mériter la bénédiction de Dieu. Car Dieu lui promet une postérité nombreuse mais parmi cette postérité, seuls les élus qui agiront avec la même fidélité et la même obéissance seront bénis par Dieu. Tu peux alors mesurer toute l’ignorance spirituelle des Juifs qui revendiquaient fièrement être des fils d’Abraham donc des fils qui méritaient l’héritage de ses bénédictions. Jésus les a démentis en leur montrant des pierres et en disant que de ces pierres, Dieu peut donner une postérité à Abraham. Et il leur a imputé pour père, non Abraham, mais le diable.

Dans sa conquête de la terre de Canaan, Josué possédera la porte de ses ennemis dont la première à tomber fut la ville de Jéricho. En derniers, avec Dieu, les saints élus posséderont la porte de la dernière ennemie : « Babylone la Grande » selon divers enseignements révélés dans l’Apocalypse de Jésus-Christ.

Gen.22:18 : « Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix. »

Il s’agit bien de « toutes les nations de la terre », car l’offre du salut en Christ est proposée à tous les êtres humains, de toutes origines et de tous les peuples. Mais ces nations doivent aussi à Abraham le fait de pouvoir découvrir les oracles divins révélés au peuple Hébreu sorti du pays d’Egypte. Le salut en Christ est obtenu par la double bénédiction d’Abraham et de sa postérité que représentent le peuple Hébreu et Jésus de Nazareth soit, Jésus-Christ.

Il est souhaitable de bien relever, dans ce verset, la bénédiction et sa cause : l’obéissance approuvée par Dieu.

Gen.22:19 : « Abraham étant retourné vers ses serviteurs, ils se levèrent et s'en allèrent ensemble à Beer Schéba ; car Abraham demeurait à Beer Schéba. »

Gen.22:20 : « Après ces choses, on fit à Abraham un rapport, en disant: Voici, Milca a aussi enfanté des fils à Nachor, ton frère : »

Les versets qui suivent ont pour but de préparer le lien avec « Rébecca » qui va devenir l’épouse idéale choisie par Dieu pour le fidèle et docile Isaac. Elle sera prise dans la famille proche d’Abraham dans la descendance de son frère Nachor.

Gen.22:21 : « Uts, son premier-né, Buz, son frère, Kemuel, père d'Aram, »

Gen.22:22 : « Késed, Hazo, Pildasch, Jidlaph et Bethuel. »

Gen.22:23 : « Bethuel a engendré Rebecca. Ce sont là les huit fils que Milca a enfantés à Nachor, frère d'Abraham. »

Gen.22:24 : « Sa concubine, nommée Réuma, a aussi enfanté Thébach, Gaham, Tahasch et Maaca. ».

 

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les accomplissements des promesses faites à Abraham

 

 

Genèse 23 relate la mort et l’enterrement de Sarah son épouse à Hébron, dans la caverne de Macpéla. Abraham prend possession d’un lieu funéraire sur le sol de Canaan en attendant que Dieu donne le pays entier à sa descendance quelques 400 ans plus tard.

Ensuite, dans Gen.24, Abraham conserve encore le rôle de Dieu. Afin de rester séparé des peuples locaux païens, il va envoyer son serviteur dans un lieu éloigné, dans sa proche famille, pour trouver une épouse pour son fils Isaac et ils vont laisser Dieu choisir à leur place. De la même manière, Dieu va sélectionner les élus qui vont constituer l’épouse du Christ, le Fils de Dieu. Dans cette sélection, l’homme n’est pour rien car l’initiative et le jugement appartiennent à Dieu. Le choix de Dieu est parfait, irréprochable et efficace, à l’image de Rébecca l’épouse choisie, aimante, intelligente et belle de figure, et surtout, spirituelle et fidèle ; la perle que tous les hommes spirituels qui veulent prendre femme devraient rechercher. 

 

Jacob et Esaü

Plus tard, selon Gen.25, Rébecca est originellement stérile comme avant elle, Saraï l’épouse d’Abram. Cette stérilité partagée est due au fait que les deux femmes vont porter la postérité bénie jusqu’au Christ qui sera lui-même formé par Dieu dans le ventre d’une jeune fille vierge appelée Marie. De la sorte, la lignée du projet salvateur de Dieu est marquée par son action miraculeuse. Souffrant de cette stérilité naturelle Rébecca en appelle à YaHWéH et elle obtient de lui, deux jumeaux qui se battent dans son ventre. Inquiète, elle interroge Dieu sur cette chose : « Et YaHWéH lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles ; un de ces peuples sera plus fort que l'autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit. » Elle met au monde deux jumeaux. A cause de son intense pilosité, et il était entièrement « roux », d’où le nom « Edom » donné à sa postérité, l’aîné est nommé « Esaü », nom qui signifie « velu ». Le benjamin est appelé « Jacob », nom qui signifie : « Trompeur ». Déjà les deux noms prophétisent leurs destins. « Velu » vendra son droit d’aînesse au plus jeune pour un plat succulent de « roux » soit, de lentilles rousses. Il vend ce droit d’aînesse, car il en sous-estime la juste valeur. En contraire absolu, le spirituel « Trompeur » convoite ce titre qui n’est pas qu’honorifique, car la bénédiction de Dieu lui est rattachée. « Trompeur » est du type de ces violents qui veulent à tout prix forcer le royaume des cieux pour s’en emparer et c’est en pensant à lui que Jésus a parlé à ce sujet. Et en voyant ce zèle bouillant, le cœur de Dieu est fortement réjoui. Aussi, tant pis pour « Velu » et tant mieux pour « Trompeur », car c’est lui qui deviendra « Israël », par la décision de Dieu. Ne t’y trompe pas, Jacob n’est pas un trompeur ordinaire et c’est un homme remarquable, car nul autre exemple biblique témoigne de sa détermination à obtenir la bénédiction de Dieu, et c’est uniquement pour atteindre ce but qu’il « trompe ». Nous pouvons donc tous l’imiter et le ciel fidèle en sera réjoui. Pour sa part, Esaü aura pour descendance le peuple d’ « Edom », nom qui signifie « rouge », de même racine et sens qu’Adam, ce peuple sera un adversaire d’Israël comme la prophétie divine l’a annoncé.

Je précise que la couleur « rousse » désigne le péché, uniquement, dans les images prophétiques du projet salvateur révélé par Dieu et ce critère s’applique, uniquement, aux acteurs de ses mises en scène, tel « Esau ». Aux temps ténébreux du Moyen-Age, on tuait les enfants roux tenus pour diaboliques. C’est pourquoi, je le précise, la couleur rousse ne fait pas l’homme ordinaire plus pécheur que la brune ou la blonde, car le pécheur est identifié par les mauvaises œuvres de sa foi. C’est donc uniquement, en valeur symbolique, que le « rouge », couleur du sang humain, est symbole du péché, selon Esa.1:18 : « Venez et plaidons ! dit YaHWéH. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. »  De même, dans son Apocalypse, sa Révélation, Jésus rattache la couleur rousse aux instruments humains qui servent inconsciemment ou pas, le diable, Satan le premier pécheur de la vie créée par Dieu ; exemples : le « cheval roux » d’Apo.6:4, le « dragon roux ou rouge feu » d’Apo.12:3, et la « bête écarlate » d’Apo.17:3.

Maintenant qu’il a ce droit d’aînesse, Jacob va, à son tour, vivre des expériences de vie qui prophétisent les projets de Dieu, en tant que successeur d’Abraham.

Il a quitté sa famille par peur de la colère de son frère Esaü, avec raison, selon Gen.27:24, car il avait résolu de le tuer, suite au détournement de la bénédiction de son père mourant, « trompé » par une ruse sortie de l’esprit de Rébecca sa femme. Dans ce rapt, les deux noms des jumeaux révèlent leur importance. Car, le « Tompeur » utilisa une peau poilue pour tromper Isaac devenu aveugle, se faisant passer ainsi pour son frère aîné naturellement « Velu ». Les gens spirituels se soutiennent et Rébecca ressemblait plus à Jacob qu’à Esaü. Dans cette action, Dieu contredit le choix humain et charnel d’Isaac qui préférait Esaü le chasseur qui lui apportait du gibier qu’il appréciait. Et Dieu fait obtenir le droit d’aînesse à celui qui en est le plus digne : Jacob le Trompeur.

Arrivé chez Laban, son oncle araméen frère de Rébecca, pour travailler pour lui, Jacob se prend d’amour pour Rachel la plus jeune mais la plus belle des filles de Laban. Ce qu’il ignore, c’est que dans sa vie réelle, Dieu lui fait jouer un rôle prophétique qui doit prophétiser son projet salvateur. Aussi, après « sept ans » de travail pour obtenir sa bien-aimée Rachel, Laban lui impose sa fille aînée « Léa » et la lui donne pour femme. Pour obtenir et épouser Rachel, il devra travailler encore « sept ans » pour son oncle. Dans cette expérience, « Jacob » prophétise ce que Dieu va devoir subir dans son projet salvateur. Car lui-aussi va faire une première alliance non conforme au désir de son cœur, car l’expérience d’un Israël charnel et national ne sera pas marquée par le succès et la gloire que sa bonté mérite. Les successions des « Juges » et des « rois » finissent toujours mal, malgré quelques rares exceptions. Et l’épouse souhaitée digne de son amour, il ne l’obtiendra qu’en seconde alliance après avoir démontré son amour et révélé son plan du salut dans le ministère de Jésus-Christ ; son enseignement, sa mort, et sa résurrection. Relève bien que les préférences humaines et divines sont entièrement inversées. La bien-aimée de Jacob est la stérile Rachel, mais celle de Dieu, c’est la prolifique Léa. En donnant à Jacob, en premier, pour femme, Léa, Dieu fait vivre à son prophète, la déception qu’ils vont éprouver, tous deux, dans leur première alliance. Dans cette expérience, Dieu annonce que sa première alliance sera un terrible échec. Et le rejet du Messie Jésus par ses descendants a confirmé ce message prophétique. Léa qui n’était pas la bien-aimée choisie par l’époux est une image qui prophétise les élus de la nouvelle alliance qui, d’origine païenne, vécurent longtemps dans l’ignorance de l’existence du Dieu créateur unique. Cependant, la nature prolifique de Léa prophétisait une alliance qui porterait beaucoup de fruits à la gloire de Dieu. Et Esaïe 54:1 confirme, disant : « Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes plus ! Fais éclater ton allégresse et ta joie, toi qui n'as plus de douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux que les fils de celle qui est mariée, dit YaHWéH ». Ici la délaissée prophétise, par Léa, la nouvelle alliance, et celle qui était mariée, par Rachel, l’ancienne alliance hébraïque.

 

Jacob devient Israël

Parti de chez Laban riche et prospère, Jacob et ceux qui lui appartiennent retournent chez son frère Esaü dont il redoute la juste colère vengeresse. Une nuit, Dieu se présente à lui et ils combattent l’un contre l’autre jusqu’à l’aube. Dieu le blesse finalement à la hanche et lui dit qu’il s’appellera désormais « Israël », parce qu’il est sorti vainqueur en combattant Dieu et les hommes. Dans cette expérience, Dieu a voulu mettre en scène, l’image de l’âme combattante de Jacob dans son combat de la foi. Nommé par Dieu Israël, il obtient ce qu’il désirait et recherchait impérieusement : sa bénédiction par Dieu. La bénédiction d’Abraham en Isaac, prit ainsi forme par la constitution de l’Israël charnel qui, bâti sur Jacob devenu Israël, deviendra bientôt une nation redoutée, après la sortie de l’Egypte esclavagiste. La grâce de Dieu ayant préparé Esaü, les deux frères se retrouvent dans la paix et la joie.

Avec ses deux épouses et leurs deux servantes, Jacob se retrouve le père de 12 garçons et une seule fille. Stérile au départ comme Saraï et Rébecca, mais idolâtre, Rachel obtient de Dieu deux enfants, Joseph l’aîné et Benjamin le plus jeune. Elle meurt en mettant au monde son deuxième enfant. Elle prophétise ainsi la fin de l’ancienne alliance qui va cesser avec l’instauration de la nouvelle basée sur le sang expiatoire de Jésus-Christ. Mais en deuxième application, ces circonstances mortelles prophétisent le sort final de ses élus qui seront sauvés par son heureuse intervention quand il reviendra dans son aspect divin glorieux en Micaël Jésus-Christ. Ce retournement de la situation des derniers élus est prophétisé par le changement de nom de l’enfant qui appelé « Ben-Oni » soit, « fils de ma douleur », par la mère mourante, est renommé par Jacob, le père, « Benjamin » soit, « fils de droite » (côté droit) soit, fils béni. En confirmation, dans Matt.25:33, Jésus-Christ placera « ses brebis à sa droite et les boucs à sa gauche ». Ce nom « Benjamin » fut choisi par Dieu, uniquement pour son projet prophétique, donc pour nous, car pour Jacob il n’avait guère de sens ; et pour Dieu, l’idolâtre Rachel ne méritait pas le qualificatif de « droite ». Ces choses concernant la fin du monde sont développées dans les explications d’Apo.7:8.

 

 

L’admirable Joseph

Dans l’histoire d’Israël, le rôle que Dieu donne à Joseph va le conduire à dominer ses frères qui, exaspérés par sa domination spirituelle, le vendent à des marchands arabes. En Egypte, son honnêteté et sa fidélité le font apprécier, mais la femme de son maître voulant abuser de lui, lui ayant résisté, Joseph va se retrouver en prison. Là, expliquant des songes, les événements vont le conduire au plus haut grade au-dessous du pharaon : premier Vizir. Cette élévation repose sur son don prophétique comme pour Daniel après lui. Ce don le fait apprécier du Pharaon qui lui confie l’Egypte. A l’occasion d’une famine, les frères de Jacob vont se rendre en Egypte et là, Joseph se réconciliera avec ses méchants frères. Jacob et Benjamin les rejoindront et c’est ainsi que les Hébreux s’installent en Egypte dans la région de Gosen.

 

 

L’Exode et le fidèle Moïse

 

Mis en esclavage, les Hébreux vont trouver en Moïse, l’enfant hébreu dont le nom signifie « sauvé des eaux », du Nil, élevé et adopté par la fille de Pharaon, le libérateur préparé par Dieu.

Alors que les conditions de leur esclavage se durcissent et s’amplifient, pour défendre un Hébreu, Moïse tue un Egyptien, et il s’enfuit hors de l’Egypte. Son voyage le conduit à Madian, dans l’Arabie Saoudite où vivent les descendants d’Abraham et Kétura sa seconde femme, épousée après la mort de Sarah. Epousant Séphora, la fille aîné de son beau-père Jethro, 40 ans plus tard, Moïse rencontre Dieu en faisant paître ses troupeaux vers la montagne de l’Horeb. Le créateur lui apparaît sous la forme d’un buisson incandescent qui brûle mais ne se consume pas. Il lui révèle son projet pour Israël et l’envoie en Egypte pour guider la sortie de son peuple.

Dix plaies seront nécessaires pour contraindre Pharaon à laisser partir librement ses précieux esclaves. Mais c’est la dixième qui va prendre une importance prophétique de premier plan. Car Dieu fait mourir tous les premiers-nés de l’Egypte, hommes et animaux. Et le même jour, les Hébreux célèbrent la première Pâque de leur histoire. La Pâque prophétisait la mort du Messie Jésus, le « premier-né » et « l’Agneau de Dieu » pur et sans tache offert en sacrifice comme « l’agneau » immolé au jour de la sortie de l’Egypte. Après le sacrifice d’Isaac demandé par Dieu à Abraham, la Pâque de la sortie d’Egypte est la deuxième annonce prophétique de la mort du Messie (Oint) Jésus soit, en termes grecs, de Jésus le Christ. La sortie d’Egypte s’est accomplie au 14ème jour du premier mois de l’année, vers le 15ème siècle avant notre ère soit, vers 2500 ans après le péché d’Eve et d’Adam. Ces chiffres confirment le temps de « 400 ans » des « quatre générations » donné par Dieu en délai aux Amoréens, habitants de la terre de Canaan.

L’orgueil et l’esprit rebelle de Pharaon va disparaître avec son armée dans les eaux de la « mer rouge » qui trouve ainsi sa signification, parce qu’elle se referme sur eux après s’être ouverte pour permettre aux Hébreux d’entrer sur la terre de l’Arabie Saoudite, par l’extrémité sud de la péninsule égyptienne. Evitant Madian, Dieu dirige son peuple à travers le désert vers le mont Sinaï où il lui présentera sa loi des « dix commandements ». Devant le seul vrai Dieu, Israël est maintenant une nation instruite qu’il doit mettre à l’épreuve. A cette fin, Moïse est appelé auprès de lui, sur la montagne du Sinaï et Dieu le retient ainsi pendant 40 jours et nuits. Il lui remet les deux tables de la loi gravées de son divin doigt. Dans le camp du peuple hébreu, l’absence prolongée de Moïse favorise les esprits rebelles qui font pression sur Aaron et finissent par lui faire accepter la fonte et le moulage d’un « veau d’or ». Cette expérience résume, à elle seule, le comportement envers Dieu des gens rebelles de toutes les époques. Leur refus de se soumettre à son autorité les conduit à préférer doûter de son existence. Et les multiples châtiments de Dieu n’y changent rien. Après ces 40 jours et nuits d’épreuve, la peur des géants de Canaan condamnera le peuple à errer dans le désert pendant 40 ans et, seuls de cette génération éprouvée, Josué et Caleb pourront entrer dans la terre promise offerte par Dieu vers 2540 depuis le péché d’Adam.

 

Les personnages de premier plan du récit de la Genèse sont les acteurs d’une mise en scène organisée par le Dieu créateur. Chacun d’eux transmet, dans un but prophétique ou pas, une leçon, et cette idée de spectacle a été confirmée par l’apôtre Paul qui dit dans 1 Cor.4:9 : « Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. » Depuis, la messagère du Seigneur, Ellen G.White, a écrit son célèbre livre intitulé « la Tragédie des Siècles ». L’idée du « spectacle » est donc confirmée, mais après les « vedettes, les stars » du saint livre, c’est au tour de chacun de nous de jouer son propre rôle, sachant qu’instruits par leurs expériences, nous sommes placés dans le devoir d’imiter leurs bonnes œuvres, sans reproduire leurs erreurs. Pour nous, comme pour Daniel (Mon Juge est Dieu), Dieu reste « notre Juge », compâtissant, certes, mais « Le Juge » qui ne fait d’exception pour personne.

L’expérience de l’Israël national juif est désastreuse, mais elle ne l’est pas plus que celle de la foi chrétienne de notre ère qui s’achève dans une apostasie généralisée. Il ne faut pas s’étonner de cette ressemblance, car l’Israël de l’ancienne alliance n’était qu’un microcosme, un échantillon, des êtres humains qui peuplent toute la terre. C’est pourquoi la vraie foi y était aussi rare que dans la nouvelle alliance bâtie sur le Sauveur et « Témoin Fidèle » Jésus-Christ.

 

De la Bible en général

 

Toute la Bible, dictée puis inspirée par Dieu à ses serviteurs humains, porte des leçons prophétiques ; de Genèse à Apocalypse. Les acteurs choisis par Dieu nous sont présentés tels qu’ils sont réellement dans leur véritable nature. Mais pour construire des messages prophétiques dans ce spectacle perpétuel, le Dieu créateur devient l’Organisateur des événements. Après la sortie d’Egypte, Dieu donne à Israël l’aspect libre de sa loi céleste pendant 300 ans, le temps des « juges » qui s’achève vers 2840. Et dans cette liberté, le retour vers le péché, oblige Dieu à punir « sept fois » son peuple qu’il livre en dernier aux Philistins, leurs ennemis héréditaires. Et « sept fois », il suscite des « libérateurs ». La Bible dit que, dans cette époque, « chacun faisait ce qu’il voulait ». Et ce temps de totale liberté fut nécessaire pour que le fruit porté par chacun soit révélé. Il en est de même dans notre « temps de la fin ». Ces trois cent ans de liberté marqués par le retour constant des Hébreux au péché, Dieu nous propose de les comparer avec les trois cent ans de la vie du juste Hénoc qu’il nous présente en modèle exemplaire de ses élus, en disant : « Hénoc marcha trois cent ans avec Dieu, puis il ne fut plus car Dieu le prit » ; avec lui, en le faisant entrer en premier dans son éternité comme, après lui, Moïse et Elie, et les saints ressuscités à la mort de Jésus, avant tous les autres élus, dont les apôtres de Jésus-Christ ; ils seront tous transmués ou ressuscités au dernier jour.

Après celui des « juges », vint le temps des rois et là encore, Dieu donne à ses deux premiers acteurs un rôle prophétique qui vient confirmer le message de la progression du mal vers le bien final soit, de la nuit, ou ténèbres, vers la lumière. C’est ainsi que ces deux hommes, Saül et David, prophétisent le projet global du plan du salut préparé pour les élus terrestres, soit les deux phases ou deux saintes alliances successives. Relève-le avec moi, David devient roi uniquement à la mort du roi Saül, de même que la mort de l’ancienne alliance perpétuelle permet au Christ d’instaurer sa nouvelle alliance, son règne et sa domination éternelle.

J’ai déjà évoqué ce sujet, mais je le rappelle, les monarchies terrestres n’ont pas de légitimité divine car les Hébreux ont demandé à Dieu d’avoir un roi « comme les autres nations » terrestres, elles, « païennes ». Ce qui signifie que le modèle de ces rois est du type des valeurs sataniques et non divines. Autant, pour Dieu, le roi est doux, humble de cœur, plein d’abnégation et de compassion, se faisant le serviteur de tous, autant celui du diable est dur, orgueilleux, égoïste et méprisant, et il exige d’être servi par tous. Blessé injustement par son rejet de la part de son peuple, Dieu a exaucé sa demande et pour son malheur, il lui a donné un roi selon les critères du diable et toutes ses injustices. Dès lors, pour son peuple Israël, mais lui seul, la royauté a obtenu sa divine légitimité.

La parole verbale ou écrite est le moyen d’échange entre deux personnes individuelles.  La Bible est la parole de Dieu dans le sens où pour transmettre ses leçons à ses créatures terrestres, Dieu a rassemblé des témoignages dictés ou inspirés à ses serviteurs ; témoignages triés, sélectionnés et regroupés par lui au fil du temps. Il ne faut pas qu’on s’étonne en relevant l’imperfection de la justice établie sur la terre, car coupés de Dieu, les hommes ne peuvent établir leur justice que sur la lettre de la loi. Or, Dieu nous dit par Jésus que « la lettre tue mais l’esprit vivifie », cette lettre. Les écritures saintes de la Bible ne peuvent donc qu’être des « témoins » comme l’indique Apo.11:3 mais en aucun cas, des « juges ». En reconnaissant que la lettre de la loi est incapable de rendre un juste jugement, Dieu fait apparaître une vérité qui repose uniquement sur la nature divine de sa personne. Il peut seul rendre un juste jugement, car sa capacité d’analyser les pensées secrètes de l’esprit de ses créatures lui permet de connaître les motivations de ceux qu’il juge, choses cachées et ignorées par les autres créatures. La Bible ne propose donc que la base des témoignages utilisés pour le jugement. Pendant les « mille ans » du jugement céleste, les saints élus vont accéder aux motivations des âmes jugées. Avec Jésus-Christ, ils pourront ainsi rendre un jugement parfait rendu nécessaire puisque le verdict final établit la longueur du temps de souffrance subie dans la seconde mort. Cette connaissance de la motivation réelle du coupable nous permet de mieux comprendre la clémence de Dieu envers Caïn, le premier meurtrier terrestre. Selon le seul témoignage présenté en lettre dans la Bible, Caïn fut poussé vers la jalousie par le choix de Dieu de bénir l’offrande d’Abel et de dédaigner celle de Caïn, sans que ce dernier connaisse la raison de cette différence qui était spirituelle et encore ignorée. Les choses sont ainsi, la vie est constituée par d’innombrables paramètres et conditions que Dieu seul peut identifier et juger en connaissance de cause. Ceci dit, la Bible reste pour les hommes, le seul livre qui présente en lettres les bases de la loi qui juge leurs actions, en attendant qu’au ciel leurs pensées secrètes soient révélées aux saints élus. Or le rôle de la lettre est de condamner ou juger l’action. C’est pourquoi, dans son Apocalypse, Jésus rappelle aux hommes l’importance de leurs « œuvres » et il parle rarement de leur foi. Dans Jac.2:17, l’apôtre Jacques a rappelé que « sans les œuvres la foi est morte », aussi confirmant cet avis, Jésus ne parle que des « œuvres » bonnes ou mauvaises engendrées par la foi. Et pour être engendrées par la foi, ces œuvres sont exclusivement celles que la Bible enseigne au titre de lois divines. Les bonnes actions prisées par l’église catholique ne sont pas prises en compte, car ce sont des œuvres de caractère et d’inspiration humanistes.

Au temps de la fin, la Bible est totalement méprisée et la société humaine présente un aspect mystificateur mensonger globalisé. C’est alors que le mot « vérité » qui caractérise la sainte Bible parole du Dieu vivant, et plus largement, son projet global universel, prend toute son importance. Car le mépris de cette unique « vérité » conduit l’humanité à se construire sur les mensonges dans tous les domaines relationnels, profanes, religieux, politiques ou économiques.

Cet article étant rédigé le sabbat du 14 Août 2021, demain soit, le 15 Août, en grands rassemblements, les victimes trompées par la fausse religion vont rendre hommage à la mystification satanique la plus réussie de sa carrière, depuis son utilisation du « serpent » comme médium en « Eden » : son apparition sous l’image de la « vierge Marie ». La vraie, elle, n’était plus vierge, puisqu’après Jésus, elle a enfanté des fils et des filles ; frères et sœurs de Jésus. Mais le mensonge a la vie dure et il résiste même aux meilleurs arguments bibliques. Qu’importe, après ce 15 Août, il ne restera à cet outrage, au plus, que huit célébrations pour irriter Dieu et attiser sa juste colère qui retombera sur les têtes des coupables. Relevons que dans cette apparition, des enfants ont été choisis pour authentifier la vision de la « vierge ». Sont-ils aussi innocents qu’on le dit et le prétend ? Nés pécheurs, l’innocence leur est imputée à tort, mais on ne peut pas pour autant les accuser de complicité. La vision reçue par ces enfants était bien réelle, mais le diable aussi est un esprit rebelle bien réel et Jésus-Christ lui a consacré beaucoup de ses paroles pour avertir ses serviteurs à son sujet. L’histoire témoigne de son pouvoir séducteur trompeur qui conduit à la « seconde mort » ses victimes séduites et trompées. L’adoration du diable à travers l’église catholique papale et romaine est dénoncée par Dieu, dans ce verset d’Apo.13:4 : « Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête ; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? ». En réalité, ce n’est qu’après la fin de cette « adoration » de « la bête » contraignante et persécutrice des vrais saints élus de Jésus-Christ que, dans un temps de tolérance que les circonstances lui ont imposé, cette adoration s’est prolongée par le moyen séducteur des apparitions de la « vierge » diabolique ; une « femme » pour remplacer le « serpent » après que le « serpent » ait séduit la « femme » qui a séduit son époux. Le principe reste le même et il est toujours aussi efficace.                             

 

L’heure du dernier choix

 

Cette étude des révélations divines s’achève sur l’analyse du livre de la Genèse qui nous a révélé qui est Dieu sous tous ses aspects de caractère. Nous venons de voir comment il est résolu dans son exigence d’obéissance de la part de ses créatures en soumettant Abram à une épreuve de foi hors norme alors qu’il était âgé de presque cent ans ; cette exigence divine n’est donc plus à démontrer.

 A l’heure du dernier choix proposé par Dieu depuis le printemps 1843, et plus précisément exigée depuis le 22 Octobre 1844, l’observation du sabbat est requise par Dieu comme preuve de l’amour qui lui est rendu par ses véritables saints élus. La situation spirituelle universelle se présente ainsi sous la forme d’une seule question qui est adressée à l’ensemble des membres des organisations religieuses, chrétiennes, exclusivement.

La question qui tue ou fait vivre éternellement

Un empereur, un roi, ou un pape, est-il habilité et autorisé à changer les paroles prononcées et écrites par Dieu, ou sous sa dictée comme le fit Moïse ?

 

Ayant tout prévu, même cette question, Jésus a donné par avance sa réponse, en disant dans Mat.5:17-18 : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. » Le même Jésus a aussi annoncé que ses paroles qu’il a dites nous jugeront, dans Jean 12:47 à 49 : « Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n'ai point parlé de moi-même ; mais le Père, qui m'a envoyé, m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer.»

Telle est la conception que Dieu se fait de sa loi. Mais Dan.7:25 a révélé que l’intention de la « changer » devait apparaître dans l’ère chrétienne, en disant au sujet du papisme catholique romain : « Il prononcera des paroles contre le Très Haut, il opprimera les saints du Très-Haut, et il espérera changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps. »  Un outrage qui cessera et qu’il saura justement punir selon le verset 26 qui suit : « Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour toujours. » Ces « temps » ou années prophétiques annoncent son règne persécuteur accompli pendant 1260 années, depuis 538 jusqu’en 1798.

Ce « jugement » s’accomplit en plusieurs phases.

La première phase est préparatoire ; c’est l’œuvre de la séparation et de la sanctification de la foi « adventiste » instaurée par Dieu depuis le printemps 1843. L’adventisme est séparé des religions catholiques et protestantes. Dans Apocalypse, cette phase concerne les époques « Sardes, Philadelphie et Laodicée » dans Apo.3:1-7-14.

La deuxième phase est exécutoire : « on lui ôtera sa domination ». C’est le retour glorieux de Jésus-Christ attendu pour le printemps 2030. Les élus adventistes entrent dans l’éternité séparés des rebelles catholiques, protestants et adventistes indignes qui meurent sur la terre. L’action s’accomplit sur la fin de l’époque « Laodicée » d’Apo.3:14.

La troisième phase est celle du jugement des morts déchus, mis en action par les élus entrés dans le royaume céleste de Dieu. Les victimes sont devenues les juges et de manière séparée, la vie de chacun des rebelles est jugée et une sentence finale proportionnelle à leur culpabilité est prononcée. Ces sentences déterminent la longueur du temps des « tourments » que provoquera l’action de leur « seconde mort ». Dans Apocalypse, ce thème est le sujet d’Apo.4 ; 11:18 et 20:4 ; ceci depuis Dan.7:9-10.

En quatrième, sur la fin du septième millénaire, le grand sabbat pour Dieu et ses élus en Christ, vient la phase exécutive des sentences rendues par Christ et ses élus. Sur la terre du péché où ils sont ressuscités, les rebelles condamnés sont anéantis, « pour toujours », par « le feu de la seconde mort ». Dans Apocalypse, ce jugement exécutif ou « jugement dernier » est le thème d’Apo.20:11 à 15.

 

 A l’heure du dernier choix, se séparent définitivement deux conceptions religieuses inconciliables, car extrêmement opposées l’une à l’autre. Les élus du Christ entendent sa voix et s’adaptent à ses exigences du temps où il leur parle et les appelle. Dans l’autre position, se trouvent les chrétiens qui suivent des traditions religieusement établies depuis des siècles comme si la vérité était une question de temps et non d’intelligence, de raisonnement et de témoignage. Ces gens n’ont pas compris ce que représente « la nouvelle alliance » annoncée par le prophète Jérémie dans Jér.31:31 à 34 : « Voici, les jours viennent, dit YaHWéH, où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l'alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d'Égypte, alliance qu'ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit YaHWéH. Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, après ces jours-là, dit YaHWéH : Je mettrai ma loi au dedans d'eux, je l'écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Celui-ci n'enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant : Connaissez YaHWéH ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, dit YaHWéH ; Car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. » Comment Dieu peut-il réussir à « écrire dans le cœur » de l’homme l’amour de sa sainte loi, chose que n’avait pas réussi à obtenir la norme de l’ancienne alliance ? La réponse à cette question, et unique différence des deux alliances, vient sous l’aspect de la démonstration de l’amour divin accompli par la mort expiatoire du substitut Jésus-Christ en lequel il s’est incarné et révélé. Or la mort de Jésus n’est pas venue mettre fin à l’obéissance mais au contraire, elle a donné aux élus des raisons de se montrer encore plus obéissants envers le Dieu capable d’aimer aussi fortement. Et quand il gagne le cœur de l’homme, le but recherché par Dieu est atteint ; il obtient un élu apte et digne de partager son éternité.

Le dernier message que Dieu t’a présenté dans cet ouvrage est le sujet de la séparation. C’est le point vital qui fait toute la différence entre l’élu et l’appelé. Dans sa nature normale, l’homme n’aime pas être dérangé dans ses habitudes et ses conceptions des choses. Cependant, ce dérangement est rendu nécessaire puisqu’habitué au mensonge établi, pour devenir son élu, l’homme doit être arraché et détourné pour s’adapter à la vérité que Dieu lui montre. C’est alors que la séparation d’avec ce et ceux que Dieu n’approuve pas est rendue nécessaire.  L’élu doit démontrer sa capacité à remettre en cause concrètement ses idées, ses habitudes, et ses liens charnels avec des êtres dont le destin ne sera jamais la vie éternelle.

Pour les élus, la priorité religieuse est verticale ; le but est de créer un lien solide avec le Dieu créateur, fut-ce au détriment des relations humaines. Pour les déchus, la religion est horizontale ; ils donnent priorité au lien établi avec les autres humains, serait-ce au détriment de Dieu.

 

L’adventisme du septième jour : une séparation, un nom, une histoire

 

Les derniers élus de la foi chrétienne sont rassemblés spirituellement pour former l’Israël des « 12 tribus » d’Apo.7. Leur sélection s’est accomplie par une suite d’épreuves de foi basées sur l’intérêt manifesté pour la parole prophétique qui annonce dans Dan.8:14 la date 1843. Elle devait marquer la reprise en main par Dieu du christianisme, jusque-là représenté par la foi catholique depuis 538 et par la foi protestante issue du temps de la Réforme depuis 1170. Le verset de Dan.8:14 fut interprété comme annonçant le retour glorieux du Christ, son avènement qui provoqua son « attente », en latin « adventus » d’où le nom adventiste qui fut donné à l’expérience et ses adeptes entre 1843 et 1844.  En apparence, ce message ne parlait pas du sabbat, mais en apparence seulement, car le retour du Christ va marquer l’entrée dans le septième millénaire soit, le grand sabbat prophétisé, chaque semaine, par le sabbat du septième jour : le samedi des Juifs. Ignorant ce lien, les premiers adventistes n’ont découvert l’importance que Dieu donne au sabbat qu’après ce temps d’épreuve. Et quand ils l’ont compris, les pionniers enseignaient fermement la vérité du sabbat rappelée dans le nom de l’église formée, « du septième jour ». Mais avec le temps, les héritiers de l’œuvre n’ont plus donné au sabbat l’importance que Dieu lui donne, ceci en rattachant son exigibilité au temps du retour de Jésus-Christ au lieu de la rattacher à la date 1843 indiquée par la prophétie de Daniel. Repousser à plus tard une exigence divine aussi fondamentale a constitué une faute dont la conséquence a été, en 1994, le rejet par Dieu de l’organisation et de ses membres qu’il a livrés au camp rebelle déjà condamné par lui depuis 1843. Cette triste expérience et cet échec de la dernière institution officielle de la foi chrétienne témoigne de cette incapacité du faux christianisme à accepter la séparation des liens humains. L’abscence d’amour pour la vérité divine et donc pour Dieu lui-même est en cause, et c’est là, l’ultime leçon de l’histoire de la foi chrétienne que je peux t'expliquer, pour t’enseigner et t’avertir, au nom du Dieu Tout-Puissant, YaHWéH-Micaël-Jésus-Christ.

 Enfin, toujours dans ce même thème, parce qu’il m’a coûté le prix d’une pénible séparation spirituelle, je te rappelle ce verset de Matt.10:37 et, parce que les versets qui le précèdent résument clairement le caractère séparateur de la véritable foi chrétienne, je les mentionne tous du verset 34 au verset 38 :

 « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi.» Ce verset 37 justifie la bénédiction d’Abraham ; il témoigna qu’il aimait Dieu plus que son fils charnel. Et en rappelant son devoir à un frère adventiste, en lui citant ce verset, nos routes se sont séparées et j’ai reçu de la part de Dieu une bénédiction particulière. Je fus alors traité par ce « frère » de fanatique et depuis cette expérience, il avait suivi la voie traditionnelle adventiste. Lui qui m’avait fait découvrir l’adventisme et les bienfaits du végétarisme est mort ensuite de la maladie d’Alseimer, alors que je suis encore en bonne santé, vivant et actif au service de mon Dieu, âgé de 77 ans, et n’ayant recours ni aux docteurs, ni aux médicaments. Au Dieu créateur et ses précieux conseils en revient toute la gloire. En vérité !

 Pour résumer l’histoire de l’adventisme il faut retenir les faits suivants. Sous ce nom « adventiste », Dieu regroupe ses derniers saints après une longue domination de la foi catholique qui a légitimé, religieusement, le dimanche établi sous son nom païen « jour du soleil invaincu » par Constantin 1er le 7 Mars 321. Mais les premiers adventistes étaient des protestants ou des catholiques qui honoraient dévôtement le dimanche chrétien hérité. Ils furent donc sélectionnés par Dieu par leur comportement ayant été réjouis par le retour de Jésus-Christ qui leur fut annoncé successivement pour le printemps 1843 et le 22 Octobre 1844. Ce n’est qu’après cette sélection, que la lumière du sabbat leur fut présentée. Aussi, leurs interprétations des prophéties de Daniel et Apocalypse comportaient d’énormes erreurs que je rectifie dans cet ouvrage. Sans la connaissance du sabbat, les pionniers ont construit la théorie du jugement dit « investigatif » qu’ils n’ont jamais su remettre en cause ; même après que la lumière sur le sabbat leur a été donnée. Pour ceux qui l’ignorent, je rappelle que selon cette théorie, depuis 1843, puis 1844, dans le ciel Jésus examine les livres des témoignages pour sélectionner ses derniers élus qui doivent être sauvés. Pourtant, l’identification claire du péché du dimanche donnait un sens précis au message de Dan.8:14, même sous sa forme mal traduite de « purification du sanctuaire ». Et cette mauvaise traduction créait des controverses insolubles, car cette expression concernait en premier, l’accomplissement par la mort expiatoire de Jésus-Christ selon Héb.9:23 : « Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-làCar Christ n'est pas entré dans un sanctuaire fait de main d'homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu.» Ainsi, tout ce qui devait être purifié dans le ciel, le fut par la mort de Jésus-Christ : le jugement investigatif n’a donc plus aucun sens logique. Après la mort et la résurrection de Jésus, aucun péché ni pécheur n’entre au ciel pour le souiller de nouveau, car Jésus a nettoyé son aire céleste en chassant, vers la terre, Satan et ses partisans angéliques, selon Apo.12:7 à 12 et surtout au verset 9 : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »

 La seconde erreur de l’adventisme officiel est venue, elle aussi, de l’ignorance originelle du rôle du sabbat et elle a pris une grande importance beaucoup plus tard. Les adventistes ont abusivement fixé leur attention sur le temps de la dernière, l’utime, épreuve de foi qui ne concernera en réalité que ceux qui seront encore vivants au temps du vrai retour de Jésus-Christ. En particulier, ils ont, à tort, pensé que le dimanche deviendrait « la marque de la bête » uniquement à l’heure de cette dernière épreuve, et c’est ce qui explique la recherche de l’amitié avec des pratiquants du dimanche maudit par Dieu, en réalité, depuis son origine. La preuve que j’en donne est l’existence des « sept trompettes » d’Apo.8, 9 et 11 dont les six premières avertissent après 321, pendant toute l’ère chrétienne, le peuple de sa pratique du péché du dimanche condamné par Dieu. Ce que Dan.8:12 avait déjà révélé en disant : « L'armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du péché ; la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises. » Ce « péché » était déjà, la pratique du dimanche hérité civilement de Constantin 1er depuis 321 et justifié religieusement par la Rome papale depuis 538, « la marque de la bête » citée dans Apo.13:15 ; 14:9-11 ; 16:2. En 1995, après avoir manifesté un rejet de la lumière prophétique que j’ai proposée entre 1982 et 1991, l’adventisme officiel a commis la grave faute de faire alliance avec les ennemis déclarés et révélés de Dieu. L’exemple des nombreux reproches que Dieu a adressés a l’ancien Israël pour ses alliances avec l’Egypte, image symbolique du péché type, est, dans cette action, entièrement ignoré ; ce qui rend la faute adventiste encore plus grande.

En fait, dès la prise de conscience du rôle du sabbat et de l’importance qu’il lui donne au titre de Dieu créateur, le peuple adventiste aurait dû identifier clairement ses ennemis religieux et se garder de toute alliance fraternelle avec eux. Car, le sabbat du samedi étant le « sceau du Dieu vivant » d’Apo.7:2 soit, la marque royale du Dieu créateur, son adversaire, le dimanche, ne pouvait qu’être « la marque de la bête » d’Apo.13:15.

Je rappelle ici que les causes de la chute de l’adventisme officiel institutionnel sont multiples, mais les principales et les plus graves concernent le refus des lumières apportées sur la véritable traduction de Daniel 8:14 et le mépris  manifesté envers la toute nouvelle explication de Daniel 12 dont la leçon consiste à mettre en évidence la légitimité divine de l’adventisme du 7e jour. Vient ensuite la faute de ne pas avoir placé leur espérance dans le retour de Jésus-Christ annoncé pour 1994 ; comme les pionniers de l’œuvre l’avaient fait en 1843 et 1844.

 

 

Les principaux jugements de Dieu

 

Sa création de la terre et des cieux achevée, au sixième jour Dieu installe l’homme sur la terre. Et c’est à cause du comportement désobéissant de l’humanité, donc du péché, que Dieu va la soumettre, successivement, au cours de son histoire de sept mille années, à ses nombreux jugements. A chacun de ces jugements des changements sont apportés et perçus de manière concrète et visible. Les dérives suivies par l’humanité nécessitent ces interventions divines qui ont pour but de la replacer sur le chemin de vérité approuvé par son souverain jugement.

 

Les jugements de l’ancienne alliance.

1er jugement : Dieu juge le péché commis par Eve et Adam, qui sont maudits et chassés du « Jardin d’Eden ».

2ème jugement : Dieu détruit l’humanité rebelle par les eaux du « déluge » mondial.

3ème jugement : Dieu sépare les hommes par des langues différentes après leur élévation de la « tour de Babel ».

4ème jugement : Dieu fait alliance avec Abram qui devient ensuite Abraham. En ce temps, Dieu détruit Sodome et Gomorrhe, les villes où se pratique le péché extrême ; l’odieuse et abominable « connaissance ».

5ème jugement : Dieu délivre Israël de l’esclavage de l’Egypte, Israël devient une nation libre et indépendante à laquelle Dieu présente ses lois.

6ème jugement : Pendant 300 ans, sous sa direction et par l’action de 7 juges libérateurs, Dieu délivre Israël envahi par ses ennemis à cause du péché.

7ème jugement : A la demande du peuple, et pour sa malédiction, Dieu est remplacé par les rois terrestres et leurs longues dynasties (Rois de Juda et rois d’Israël).

8ème jugement : Israël est déporté à Babylone.

9ème jugement : Israël rejette le divin « Messie » Jésus – Fin de l’ancienne alliance. La nouvelle alliance commence sur des bases doctrinales parfaites.

10ème jugement : L’Etat national d’Israël est détruit par les Romains en 70.

 

Les jugements de la nouvelle alliance.

Ils sont cités dans Apocalypse par les « sept trompettes ».

1er jugement : Invasions barbares après 321 entre 395 et 538.

2ème jugement : Instauration du régime religieux papal dominateur en 538.

3ème jugement : les Guerres de Religions : elles opposent les Catholiques aux protestants réformateurs désapprouvés par Dieu : « les hypocrites » de Dan.11:34.

4ème jugement : L’athéisme révolutionnaire français renverse la monarchie et met fin au despotisme catholique romain.

5ème jugement : 1843-1844 et 1994.

 – Le début : Le décret de Dan.8:14 entre en application – il exige l’achèvement de l’œuvre engagée par la Réforme depuis Pierre Valdo, le parfait exemple, depuis 1170. La foi protestante tombe et l’adventisme naît victorieusement : La pratique religieuse du dimanche romain est condamnée et celle du sabbat du samedi est justifiée et, exigée par Dieu en Jésus-Christ depuis 1843. L’œuvre de réforme est ainsi complétée et achevée.

– La fin : « vomie » par Jésus, elle meurt institutionnellement en 1994, conformément au message adressé à « Laodicée ». Le jugement de Dieu a commencé par sa maison soumise à une épreuve de foi prophétique fatale. Désapprouvée, l’ex-élue rejoint le camp des rebelles catholiques et protestants.

6ème jugement : La « 6ème trompette » s’accomplit sous la forme de la Troisième Guerre Mondiale, cette fois nucléaire, décrite dans Dan.11:40 à 45. Les survivants organisent l’ultime gouvernement universel et rendent le repos du premier jour obligatoire par un décret. En conséquence, le repos du sabbat du septième jour, le samedi, est prohibé, interdit sous peine de sanctions sociales dans un premier temps, puis, finalement, puni de mort par un nouveau décret.

7ème jugement : précédé par le temps des sept derniers fléaux décrits dans Apo.16, au printemps 2030, le retour glorieux du Christ met fin à la présence de la civilisation terrestre humaine. L’humanité est exterminée. Seul, Satan, va rester prisonnier sur la terre désolée, « l’abîme » d’Apo.20, pendant « mille ans ».

8ème jugement : Enlevés au ciel par Jésus-Christ, ses élus procèdent au jugement des méchants morts. C’est le jugement cité dans Apo.11:18.

9ème jugement : Le jugement dernier ; les méchants morts sont ressuscités pour subir la norme de la « seconde mort » due à « l’étang de feu » qui recouvre la terre et consume avec eux toute trace des œuvres dues au péché.

10ème jugement : La terre et les cieux souillés sont renouvelés et glorifiés.  Bienvenue aux élus dans le nouveau royaume éternel de Dieu !

 

Divine d’A à Z, d’Aleph à Tav, d’alpha à oméga

La Bible n’a rien de commun avec les autres livres écrits par les êtres humains si ce n’est son aspect visuel de surface. Car en réalité, nous ne voyons que sa surface que nous lisons selon des conventions d’écritures propres aux langues de l’Hébreu et du Grec, dans lesquelles les textes originaux nous ont été transmis. Mais dans sa rédaction de la Bible, Moïse a utilisé l’Hébreu archaïque dont les lettres de l’alphabet étaient différentes des lettres actuelles, elles ont été remplacées lettre pour lettre pendant l’exil à Babylone, sans poser de problèmes. Mais les lettres étaient collées les unes contre les autres sans espacer les mots, ce qui n’en facilitait pas la lecture. Mais derrière cet inconvénient se trouve l’avantage de former des mots différents en fonction du choix de la lettre choisie pour marquer son commencement. La chose est possible et elle a été démontrée ce qui prouve que la Bible est réellement bien au-dessus des possibilités de l’imagination et de la réalisation humaines. Seules, la pensée et la mémoire du Dieu créateur illimité peuvent avoir conçu une telle œuvre. Car ce constat de lectures multiples de la Bible révèle que chaque mot qui y apparaît a été choisi et inspiré par Dieu aux divers écrivains de ses livres au cours du temps jusqu’au dernier, sa Révélation ou Apocalypse.

Vers 1890, un mathématicien russe Yvan Panin a démontré l’existence de figures numériques dans divers aspects de la construction des textes bibliques. Car l’hébreu et le grec ont en commun le fait que les lettres de leurs alphabets sont aussi utilisées comme chiffres et nombres. Les démonstrations faites par Yvan Panin ont considérablement aggravé la culpabilité des hommes qui ne prennent pas la Bible de Dieu au sérieux. Car si ces découvertes n’ont pas d’incidence pour rendre les hommes capables d’aimer Dieu, elles leur enlèvent néanmoins toute légitimité de ne pas croire à son existence. Yvan Panin a démontré combien le chiffre « sept » était omniprésent dans toute la construction de la Bible et ceci particulièrement dans le tout premier verset de celle-ci, dans Gen.1:1. Ayant moi-même démontré que le sabbat du septième jour est le « sceau du Dieu vivant » d’Apo.7:2, cet ouvrage ne fait donc que confirmer des évidences découvertes par ce génial mathématicien qui a offert aux scientifiques exigeants, de son temps et du nôtre, des preuves scientifiques incontestables.

Depuis Yvan Panin, l’informatique moderne a analysé les 304805 signes des lettres qui composent l’Ecriture de la seule ancienne alliance et un logiciel propose des lectures différentes innombrables en mettant chaque lettre sur un immense damier dont les possibilités d’alignements commencent avec une seule ligne horizontale des 304805 lettres jusqu’à obtenir au final, une seule ligne verticale de ces 304805 lettres ; et entre ces deux alignements extrêmes toutes les innombrables combinaisons intermédiaires. On y découvre des messages concernant le monde terrestre, ses événements internationaux et les noms des personnes anciennes et modernes et les possibilités sont immenses car le seul impératif est de conserver un espace identique (de 1 à n…) entre chaque lettre des mots formés. En plus des alignements horizontaux et verticaux, il y a la multitude des alignements obliques, de haut en bas et de bas en haut, de droite à gauche et de gauche à droite.

C’est pourquoi, prenant l’image de l’océan, je confirme que notre connaissance de la Bible est du niveau de sa surface. Ce qui a été caché, sera révélé aux élus pendant l’éternité dans laquelle ils vont entrer. Et Dieu étonnera encore ses bien-aimés par son immense puissance illimitée.

Ces éblouissantes démonstrations sont hélas incapables de changer les cœurs des êtres humains afin qu’ils parviennent à aimer Dieu « de tout leur cœur, de toute leur âme, de toute leur force, de toute leur pensée » (Deu.6:5 ; Mat.22:37) ; selon sa juste demande. L’expérience terrestre l’aura prouvé, les reproches, les réprimandes, et les punitions ne changent pas les hommes, c’est pourquoi, le projet salvateur de Dieu repose depuis le commencement de la vie libre sur ce verset : «  l’amour parfait bannit la crainte » (1 Jean 4:18). La sélection des élus repose sur leur démonstration d’un amour parfait pour Dieu, leur Père céleste. Dans cet « amour parfait », il n’est plus besoin de loi, ni de commandements, et le premier qui ait compris cette chose fut le vieil Hénoc qui montra à Dieu son amour en « marchant avec » lui, soucieux de ne rien faire pour lui déplaire. Car obéir c’est aimer et aimer consiste à obéir dans le but de donner le plaisir et la joie à l’être aimé. Dans sa perfection divine, Jésus est venu à son tour confirmer cette leçon d’amour « véritable » après les premiers modèles humains, Abraham, Moïse, Elie, Daniel, Job et beaucoup d’autres dont Dieu connaît seul les noms.

 

 

Les déformations dues au temps

Il n’est pas sur terre, une seule langue qui n’ait pas subie des évolutions et des transformations causées par l’esprit pervers de l’humanité. Et en la matière, l’Hébreu n’a pas échappé à cette perversion humaine en sorte que le texte hébreu que nous tenons pour original, n’est déjà plus que l’original des écrits de Moïse dans un état partiellement déformé. Je dois cette découverte aux travaux d’Ivan Panin et au fait que dans la version du texte hébreu qu’il utilisa en 1890, dans Gen.1:1, il numérise le mot Dieu par le terme hébreu « élohim ». En hébreu, « élohim » est le pluriel d’« éloha » qui signifie dieu au singulier. Une troisième forme existe : « Él ». Elle est utilisée pour rattacher le mot Dieu à des noms : Daniel ; Samuel ; Béthel ; etc … Ces termes désignant le vrai Dieu reçoivent dans nos traductions une majuscule pour marquer la différence entre le vrai Dieu et les faux dieux païens des humains.

La Bible souligne avec raison et insistance le fait que Dieu est « un » ce qui fait de lui un « éloha », le seul vrai « éloha ». C’est pourquoi, en s’attribuant le mot « élohim » pluriel, dans Genèse 1 et ailleurs, Dieu nous adresse un message par lequel il revendique à juste titre d’être déjà Père de multitudes de vies qui préexistent à la création de notre système ou dimension terrestre, et de toutes les vies qui vont apparaître sur la terre. Ces vies célestes déjà créées étaient déjà divisées par le péché apparu chez sa première créature libre. En se désignant par le mot « élohim », le Dieu créateur affirme son autorité sur tout ce qui vit et qui est né de lui. C’est à ce titre qu’il pourra plus tard, en Jésus-Christ, porter les péchés de la multitude de ses élus et sauver, par sa seule mort expiatoire, des multitudes de vies humaines. Le mot « élohim », pluriel, désigne donc Dieu dans son pouvoir créateur de tout ce qui vit. Ce terme prophétise également les rôles multiples qu’il va tenir dans son projet de salut dans lequel il est déjà principalement et successivement, « Père, Fils et Saint-Esprit » qui agira après le baptême pour purifier et sanctifier la vie de ses élus. Ce pluriel concerne également les divers noms que Dieu va porter : Micaël pour ses anges ; Jésus-Christ pour ses élus humains rachetés par son sang.

Pour exemple des déformations dues à la perversion humaine je donne celui du verbe « bénir », exprimé en hébreu par la racine « brq » et dont le choix des voyelles utilisées va finir par se traduire par « bénir » ou « maudire ». Cette déformation perverse déforme le sens du message concernant Job, auquel sa femme dit réellement « bénis Dieu et meurs », et non, « maudit Dieu et meurs », comme les traducteurs le proposent. Autre exemple de changement pervers insidieux, en langue française l’expression « certainement » qui signifie à l’origine de façon certaine et absolue a pris dans la pensée humaine le sens de « peut-être », totalement contraire. Et ce dernier exemple mérite d’être cité car il va prendre de l’importance et porter de graves conséquences. Dans le dictionnaire « petit Larousse » j’ai relevé un changement concernant la définition du mot « dimanche ». Présenté comme premier jour de la semaine dans la version 1980, il est devenu le septième jour dans la version de l’année suivante. Les enfants du Dieu de vérité doivent donc se méfier des conventions évolutives établies par les hommes car de son côté, contrairement à eux, le grand Dieu créateur ne change pas et ses valeurs ne varient pas, de même que l’ordre des choses et du temps qu’il a établis dès sa fondation du monde.

Les œuvres perverses de l’humanité ont marqué jusqu’au texte hébreu de la Bible, où des voyelles sont injustement attribuées sans conséquences pour le salut, mais pour protéger sa version officielle, Dieu a préparé par la méthode numérique, le moyen d’identifier le vrai texte du faux. Ce qui nous permettra de vérifier et de constater l’existence de nombreuses figures numériques qui caractérisent uniquement la version biblique authentique, dans l’hébreu comme dans le grec dont les signes n’ont pas été modifiés depuis le 2ème siècle avant Jésus-Christ.

 

L’Esprit restaure la vérité sur la justification par la foi (par sa foi)

 

Je viens d’évoquer les déformations du texte biblique ; choses dues aux multiples traducteurs des écrits originaux. Pour éclairer son peuple du temps de la fin, l’Esprit de vérité restaure sa vérité, en dirigeant l’esprit de ses élus vers les textes où des déformations importantes demeurent encore. C’est ce qui vient de s’accomplir en ce sabbat du 4 Septembre 2021 au point que je lui ai donné le nom de « sabbat cristal ». J’avais laissé le choix du thème à étudier à une sœur rwandaise avec laquelle nous partageons en ligne le déroulement de nos sabbats. Elle a proposé « la justification par la foi ». L’étude nous a apporté de réelles importantes découvertes qui rendent très claire la compréhension de ce sujet.

Dans la Bible, dans 1 Pi.1:7, l’Esprit symbolise la foi par l’or purifié : « afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable, qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra ». Nous comprenons déjà par cette comparaison que la foi, la vraie, est une chose extrêmement rare, on trouve partout des caillous et des pierres, ce qui n’est pas le cas de l’or.

Ensuite, de verset en verset, nous avons en premier retenu que : « sans la foi il est impossible d’être agréable à Dieu », selon Héb.11:6 : « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » Deux enseignements sont rattachés à la foi : la croyance à son existence, mais aussi, la certitude qu’il bénit « ceux qui le cherchent », sincèrement, détail important sur lequel il ne peut être trompé. Et puisque le but de la foi est de lui être agréable, l’élu va répondre à l’amour de Dieu en obéissant à toutes ses ordonnances et commandements qu’il présente au nom même de son amour pour ses créatures. Le fruit de ce lien d’amour, qui unit tel un aimant ceux qui s’aiment et aiment Dieu en Christ, nous est présenté dans le célèbre enseignement cité dans 1 Cor.13 qui décrit le véritable amour agréable à Dieu. A la suite de cette lecture, j’ai pensé au non moins célèbre message donné dans HabaKuk 2:4 : « … le juste vivra par sa foi ». Mais, dans ce verset la traduction proposée par Louis Segond nous dit : « Voici, son âme s'est enflée, elle n'est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. »  Depuis longtemps, ce verset me posait un problème que je n’avais pas tenté de résoudre. Comment un homme « enflé » d’orgueil peut-il être jugé « juste » par Dieu ? Lui qui, selon Pro.3:34, Jac.4:6 et 1 Pierre 5:5, « résiste aux orgueilleux, mais fait grâce aux humbles » ? La solution est apparue en retrouvant dans le texte hébreu le mot « incrédule » à la place du mot « enflée » cité chez Segond et avec surprise nous avons trouvé, dans une version Vigouroux « catholique », la bonne et si logique traduction qui rend le message de l’Esprit parfaitement clair. Car, en effet, l’Esprit inspire à Habakuk un message dans un style déjà inspiré au roi Salomon dans la forme de ses proverbes dans lesquels il met en opposition des paramètres de contraires absolus ; ici, dans Habakuk, « l’incrédulité » et « la foi ». Et selon Vigouroux et la Vulgate latine base de sa traduction, le verset se lit ainsi : « Voici, celui qui est incrédule n'a(ura) pas (une) l'âme droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. » En imputant les deux parties du verset au même sujet, Louis Segond déforme le message de l’Esprit et ses lecteurs sont empêchés de comprendre le vrai message donné par Dieu. La chose étant réparée, nous allons maintenant découvrir comment Habakuk décrit de manière précise les épreuves « adventistes » de 1843-1844, de 1994, et de l’ultime date qui concerne le vrai retour final du Christ, le printemps 2030. En effet, cette récente nouvelle lumière qui fixe le retour du Christ pour 2030 nous permet de mieux comprendre et d’authentifier les expériences adventistes successives déjà confirmées, dans Apo.10:6-7, par l’expression : « il n’y aura plus de délaimais le mystère de Dieu s’accomplira ». Pour cette démonstration, je reprends le texte d’Habakuk 2 depuis son commencement, en intercalant, les commentaires explicatifs.

Version L.Segond modifiée par mes soins

Verset 1 : « Je serai à mon poste, et je me tiendrai sur la tour ; je veillerai, pour voir ce que YaHWéH me dira, et ce que je répliquerai dans mon argumentation. »

 Relève l’attitude de « l’attente » du prophète qui va caractériser l’épreuve adventiste, l’Esprit nous disant  dans le message de Dan.12:12: « Bienheureux celui qui attendra jusqu’à 1335 jours ». Pour bien comprendre, le sens de cette « argumentation » nous est donné dans le chapitre précédant où le problème soulevé par Habakuk est la prolongation de la prospérité des méchants sur la terre : « Videra-t-il pour cela son filet, et égorgera-t-il toujours les nations, sans épargner ? » (Hab 1:17). Dans cette réflexion et ce questionnement, Habakuk image le comportement de tous les hommes qui font le même constat jusqu’à la fin du monde. Aussi, Dieu va présenter sa réponse en suggérant prophétiquement le sujet du retour de Jésus-Christ, qui mettra fin, définitivement, à la domination des méchants, méprisants, incrédules, infidèles et rebelles.

 Verset 2 : « YaHWéH m'adressa la parole, et il dit : Écris la prophétie : grave-la sur des tables, afin qu'on la lise couramment. »

 Entre 1831 et 1844, William Miller présenta des tableaux récapitulant ses annonces qui prophétisaient le retour de Jésus-Christ pour le printemps 1843 premièrement, puis pour l’automne 1844. Entre 1982 et 1994, j’ai également proposé et propose encore aux adventistes et aux autres humains, sur quatre tableaux, le résumé des nouvelles lumières prophétiques inspirées par le Seigneur de la Vérité pour notre « temps de la fin ». Si les conséquences réelles rattachées à cette épreuve de 1994 n’ont été comprises qu’après le temps marqué, comme ce fut le cas en 1844, la date et son calcul sont à ce jour authentifiés par l’Esprit du Dieu vivant.

 Verset 3 : « Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, »

Ce temps fixé par Dieu est révélé depuis 2018. Ciblant, la date du retour de Jésus-Christ, ce temps fixé est le printemps 2030.

«  Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; »

Le retour du Christ vainqueur s’accomplira en son heure, et la prophétie qui l’annonce « ne mentira pas ». Jésus-Christ reviendra avec certitude au printemps 2030. 

« Si elle tarde, attends-la, car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement. »

 Si la date a été fixée par Dieu, pour lui, le vrai retour du Christ s’accomplira à cette heure fixée qu’il était seul à connaître jusqu’en 2018. Le retard suggéré, « si elle tarde », ne peut donc que concerner les hommes, car Dieu se réserve le droit d’utiliser des fausses annonces du retour de Jésus-Christ qui vont lui permettre d’éprouver, successivement, en 1843, 1844, 1994 et jusqu’en notre temps final, la foi des chrétiens qui se réclament de son salut, ce qui lui permet de sélectionner ses élus. Ces fausses annonces anticipées du retour de Jésus-Christ sont utilisées par Dieu, pour séparer jusqu’à la fin du monde, « le bon grain de l’ivraie, les brebis des boucs », les fidèles des infidèles, « les croyants des incrédules », les élus des déchus.

 Le verset confirme le paramètre de « l’attente » adventiste qui reste un élément descriptif des derniers saints mis à part et scellés par la pratique du véritable sabbat du septième jour depuis l’automne 1844, terme de la seconde épreuve adventiste. Dans ce verset, l’Esprit insiste sur la notion de certitude qui caractérise ce retour du Christ vainqueur, libérateur et vengeur.

 Version Vigouroux

 Verset 4 : « Voici, celui qui est incrédule n'a(ura) pas (une) l'âme droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. »

 Ce message révèle le jugement que Dieu porte sur les humains soumis aux quatre épreuves adventistes rattachées aux dates 1843, 1844, 1994 et 2030. Le verdict de Dieu est tranchant dans chacune des époques. Par l’annonce prophétique Dieu démasque les chrétiens « hypocrites » qui révèlent leur nature « incrédule », en méprisant les annonces prophétiques de ses élus messagers soit, de ses prophètes. En opposé absolu, l’élu donne gloire à Dieu en recevant ses messages prophétiques et en obéissant aux nouvelles directives qu’ils révèlent. Cette obéissance, jugée par Dieu, « agréable », est, parallèlement, jugée digne de conserver la justice imputée au nom de Jésus-Christ.

Seule, cette foi obéissante « par amour » pour Dieu est jugée digne d’entrer dans l’éternité qui vient. Seul celui que le sang du Christ lave de ses péchés est sauvé « par sa foi ». Car la réponse de la foi est personnelle, c’est pourquoi Jésus adresse ses messages, individuellement, à ses élus, exemple : Matt.24:13 : « Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé ». La foi peut devenir collective si elle répond à une seule et même norme. Mais, attention ! Les revendications humaines sont trompeuses, car Jésus seul décide qui doit être sauvé ou perdu selon son jugement de la foi démontrée par les candidats désireux d’entrer au ciel.

 En résumé, dans ces versets d’Habakuk, l’Esprit révèle et confirme le lien étroit et inséparable de « la foi » et « des œuvres » qu’elle engendre ; chose déjà soulevée par l’apôtre Jacques (Jac.2:17 : « Il en est ainsi de la foi: si elle n'a pas les œuvres, elle est morte en elle-même ».) ; ce qui implique le fait que dès le commencement de l’évangélisation, le sujet de la foi était mal compris et mal interprété. Certains, comme aujourd’hui, ne lui rattachaient que l’aspect croyance, en ignorant le témoignage des œuvres qui lui donnent sa valeur et sa vie. Le comportement des hommes, auxquels Dieu fait connaître ses annonces du retour de Jésus-Christ, révèle la véritable nature de leur foi. Et à l’heure où Dieu déverse sa grande lumière sur ses derniers serviteurs, il n’y a plus d’excuse pour celui qui ne comprend pas les exigences nouvelles instaurées par Dieu depuis 1843. Le salut par grâce se prolonge, mais depuis cette date, il ne profite qu’aux élus sélectionnés par Jésus-Christ, par le témoignage des démonstrations réelles de l’amour qu’ils lui rendent. Dans un premier temps, le sabbat a été le signe de cette bénédiction divine, mais depuis 1844, il n’a jamais suffi à lui seul, car l’amour de sa vérité prophétique, révélée entre 1843 et jusqu’en 2030, a toujours été, lui aussi, exigé par Dieu. En fait, les nouvelles lumières reçues depuis 2018 ont un lien étroit avec le sabbat du septième jour qui est devenu l’image prophétique du septième millénaire qui commencera au retour de Jésus-Christ au printemps 2030. Depuis 2018, « la justification par la foi » se concrétise et profite aux appelés qui deviennent des élus en manifestant leur amour pour Dieu et toutes ses lumières anciennes et nouvelles révélées au nom de Jésus-Christ comme l’enseigne Matt.13:52 : « Et il leur dit: C'est pourquoi, tout scribe instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes ». Celui qui aime Dieu ne peut qu’aimer découvrir ses projets et ses secrets restés longtemps cachés et ignorés des humains.

 

 Habakuk et la première venue du Messie

 Cette prophétie a également trouvé un accomplissement, pour l’Israël national juif, auquel elle annonçait la première venue du Messie. Le temps de cette venue était fixé et annoncé dans Dan.9:25. Et la clé de son calcul, se trouvait dans le livre d’Esdras, au chapitre 7. Il se trouve que les Juifs rangeaient le livre de Daniel parmi les livres historiques, et il précédait le livre d’Esdras. Mais de la sorte son rôle prophétique était réduit et moins visible pour le lecteur. Jésus fut le premier prophète qui attira l’attention de ses apôtres et ses disciples sur les prophéties de Daniel.

 Le retard annoncé, « si elle tarde, attends-la », eut aussi son accomplissement, car les Juifs attendaient un messie vengeur et libérateur des Romains, en s’appuyant sur Esaie 61 où l’Esprit dit au sujet du Christ dans le verset 1 : « L'esprit du Seigneur, YaHWéH, est sur moi, Car YaHWéH m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance; ». Dans le verset 2, l’Esprit précise : « Pour publier une année de grâce de YaHWéH, et un jour de vengeance de notre Dieu ; Pour consoler tous les affligés ; ». Les Juifs ne savaient pas qu’entre « l’année de grâce » et « le jour de vengeance », 2000 ans devaient encore s’écouler pour conduire le peuple au retour du Christ vainqueur, libérateur et vengeur, selon Esaie 61:2. Cette leçon apparaît clairement dans le témoignage cité dans Luc 4:16 à 21 : « Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture,  et on lui remit le livre du prophète Ésaïe. L'ayant déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit : L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s'assit.» En stoppant ici sa lecture, il confirma que sa première venue ne concernait que cette « année de grâce » annoncée par le prophète Esaie. Le verset 21 poursuit, disant : « Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui.  Alors il commença à leur dire : Aujourd'hui cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, est accomplie. » Le « jour de vengeance » ignoré et non lu était fixé par Dieu, pour le printemps 2030, pour sa seconde venue, cette fois, dans toute sa puissance divine. Mais avant ce retour, la prophétie d’Habakuk devait s’accomplir en « tardant », par les épreuves « adventistes », en 1843-1844 et 1994, comme nous venons de le voir.

La dédicace finale

 

Regarder la vérité en face

Au printemps 2021, début de l’année divine, l’humanité occidentale riche mais faussement chrétienne vient de faire la démonstration de sa volonté de préserver la vie des personnes âgées, serait-ce au prix d’une ruine économique nationale. C’est pourquoi, Dieu va la livrer à la Troisième Guerre Mondiale qui va emporter des multitudes de vies de personnes de tous âges, sachant qu’il n’existe contre ce deuxième châtiment divin, ni remède, ni vaccin. Devant nous, dans 8 années, se trouvera l’an 6000 de la création terrestre dont la fin sera marquée par le retour de Jésus-Christ. Triomphal et victorieux, il conduira ses rachetés, ses élus vivants et ceux qu’il va ressusciter, dans son royaume des cieux et il détruira toute vie humaine sur la terre sur laquelle, il laissera seul, isolé dans les ténèbres, l’ange rebelle du commencement, Satan, le diable.

La foi au principe des 6000 ans est indispensable pour accepter ce programme. Les calculs précis à partir des chiffres donnés dans la Bible ont été rendus impossibles à cause d’un « flou » concernant la date de naissance d’Abraham (une seule date pour les trois fils de Térach : Gen.11:26). Mais, l’enchaînement des successions des générations humaines depuis Adam jusqu’au retour du Christ confirme l’approche de ce chiffre 6000. En donnant notre foi à ce chiffre rond, précis, nous imputons ce choix à un être « intelligent » soit, au Dieu créateur source de toute intelligence et de vie. Selon le principe du « sabbat » cité dans son quatrième commandement, Dieu a donné à l’homme « six jours » et six mille ans pour faire tout son ouvrage, mais le septième jour et le septième millénaire sont des temps de repos « sanctifiés » (mis à part) pour Dieu et ses élus.

Le contenu de cet ouvrage a démontré que la foi agréable à Dieu est construite par un comportement « intelligent ou sage » de ses élus qui tirent profit de tout ce que Dieu dit, prophétise ou pense (voir Daniel 12:3 : « Et les sages brilleront comme la splendeur de l'étendue, et ceux qui ont enseigné la justice à la multitude, comme les étoiles, à toujours et à perpétuité ». Agissant ainsi, ils justifient le choix de Dieu de les faire bénéficier de sa justice rédemptrice manifestée en Jésus-Christ.

Pour clore cet ouvrage, juste avant le drame qui vient, je tiens à dédicacer, à mon tour, à tous les vrais enfants de Dieu qui le liront, et l’accueilleront avec foi et joie, ce verset de Jean 16:33 qui m’a été dédicacé par deux sources différentes à l’occasion de mon baptême le 14 Juin 1980 ; l’un sur mon certificat de baptême de la part de l’institution, l’autre sur la préface du livre « Jésus-Christ » qui me fut offert dans cette occasion par mon compagnon de service de l’époque, presqu’à l’âge où Jésus a offert sa vie en sacrifice : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde ».

Samuel, le bienheureux serviteur de Jésus-Christ, « En vérité » !

 

 

 


 

Le dernier appel

 

 

 

A l’heure où j’écris ce message, fin 2021, le monde jouit encore d’une paix religieuse universelle appréciable et appréciée. Pourtant, me fondant sur ma connaissance des révélations prophétiques décryptées préparées par Dieu, j’affirme, sans le moindre doute, qu’une Guerre Mondiale effroyable est en préparation et en voie de s’accomplir dans les 3 à 5 années qui viennent. En la présentant sous le nom symbolique de « sixième trompette » dans Apo.9, l’Esprit nous rappelle que déjà cinq terribles châtiments sont déjà venus punir l’abandon de la fidélité envers son saint sabbat et ses autres ordonnances irrespectées depuis le 7 Mars 321. Ces châtiments du Dieu immortel se sont étendus sur 1600 ans d’histoires humaines organisées sur un programme divin religieux. Son sixième châtiment vient pour avertir, une dernière fois, la chrétienté coupable d’infidélité envers lui. En dehors de Dieu et de son projet salvateur, la vie humaine n’a aucun sens. C’est pourquoi, les « trompettes » ayant un caractère graduel révélé par analogie dans Lévitique 26, l’intensité meurtrière de la « sixième » va atteindre des sommets d’horreurs que l’humanité a longtemps craints et redoutés. La « sixième trompette » concerne l’ultime Guerre Mondiale qui va anéantir des multitudes d’êtres humains, « le tiers des hommes » selon Apo.9:15. Et cette proportion peut littérallement être atteinte dans une guerre où vont s’affronter 200 000 000 de combattants professionnels armés, formés et équipés, selon la précision donnée dans Apo.9:16 : « Le nombre des cavaliers de l'armée était de deux myriades de myriades : j'en entendis le nombre » ; soit, 2 x 10000 x 10000. Avant ce dernier conflit, au cours du 20ème siècle, les deux guerres mondiales de 1914-1918 et 1939-1945 ont été des signes annonciateurs du grand châtiment qui vient pour mettre fin au temps des nations libres et indépendantes. Dieu n’a pas prévu de villes refuges pour ses élus, mais il nous a laissé des indications suffisamment claires pour que nous fuyions les zones ciblées en priorité par sa divine colère. Il dirigera les coups qui doivent être portés par des êtres humains appelés pour cette tâche. Mais aucun d’eux ne sera l’un de ses élus. Les rebelles incrédules ou incroyants dispersés sur toute la terre seront les instruments et des victimes de sa divine colère. La Seconde Guerre Mondiale a opposé des peuples occidentaux dont les religions étaient chrétiennes et concurrentes. Mais dans la Troisième qui vient, le mobile des affrontements sera essentiellement religieux, opposant des religions concurrentes qui n’ont jamais été doctrinalement compatibles les unes avec les autres. Seuls, la paix et le commerce ont laissé croître cette illusion. Mais à l’heure choisie par Dieu, selon Apo.7:2-3, l’universalité démoniaque retenue par les anges de Dieu va être libérée pour « faire du mal à la terre et à la mer » soit, les symboles étant décodés, « pour faire du mal » « aux Protestants et aux Catholiques » infidèles envers Jésus-Christ. Très logiquement, la foi chrétienne infidèle constitue la cible principale de la colère du juste Juge Jésus-Christ ; de même que dans l’ancienne alliance, Israël fut puni pour ses infidélités constantes jusqu’à sa destruction nationale en l’an 70. En parallèle avec cette « sixième trompette », la prophétie de Dan.11:40 à 45, confirme, en évoquant « trois rois », l’implication des trois religions du monothéisme : le catholicisme européen, l’islam arabe et maghrébin, et l’orthodoxie russe. Le conflit s’achève par un renversement de la situation dû à l’intervention du protestantisme américain, non nommé comme roi, mais suggéré, au titre d’ennemi potentiel traditionnel de la Russie. L’élimination des puissances concurrentes lui ouvre l’accès à sa dernière domination au titre de « la bête qui monte de la terre », décrite dans Apo.13:11. Précisons que dans ce contexte final, la foi protestante américaine est devenue minoritaire, la foi catholique romaine étant elle majoritaire, à cause des immigrations hispaniques successives. En 2022, son président d’origine irlandaise est lui-même catholique, comme John Kennedy le président assassiné.

Dans Apo.18:4, en Dieu Tout-puissant, Jésus-Christ ordonne à tous ceux qui croient et espèrent en lui, ses élus, de « sortir de Babylone la Grande ». Identifiée avec preuves dans cet ouvrage à l’église catholique papale romaine, « Babylone » est jugée et condamnée à cause de « ses péchés ». Par héritage historique de « ses péchés », la culpabilité du catholicisme s’étend aux Protestants et aux Orthodoxes qui justifient par leur pratique religieuse, le repos dominical hérité de Rome. La sortie de Babylone implique l’abandon de « ses péchés », dont le plus important, parce que Dieu en fait une « marque » identifiante : le jour du repos hebdomadaire, premier jour de la semaine de l’ordre divin, le dimanche romain.

Dans ce message, vu l’urgence du temps, je presse les fils et filles de Dieu, de quitter la zone nord de la France centrée sur sa capitale, Paris. Car elle sera bientôt frappée par la colère de Dieu, subissant le « feu du ciel », cette fois nucléaire, comme la ville de « Sodome » à laquelle il la compare, dans sa Révélation, dans Apo.11:8. Il la désigne également par le nom « Egypte », image symbolique du « péché », à cause de l’attitude rebelle de son engagement irréligieux qui s’oppose à Dieu, à l’image du pharaon du récit historique de l’Exode du peuple Hébreu. En situation de guerre, les routes coupées et interdites, il sera impossible de quitter la zone ciblée et d’échapper au drame mortel.

 

Samuel         serviteur du Dieu-vivant, Jésus-Christ

 

 

Ceux qui vont vouloir découvrir, en premier, ce qui se présente à la fin du présent ouvrage, auront de la peine à comprendre pourquoi je suis aussi convaincu du caractère irrévocable de l’imminente destruction de la France et de l’Europe. Mais ceux qui l’auront lu, depuis son début jusqu’à sa fin, auront recueilli, en cours de lecture, les preuves qui s’amoncellent, continuellement, au point de leur permettre de partager, finalement, l’inébranlable conviction que l’Esprit de Dieu a bâti en moi et en tous ceux qui lui appartiennent ; en vérité. A LUI revient toute la GLOIRE.

Les mauvaises surprises ne seront la part que de ceux qui s’entêtent à ne pas vouloir reconnaître sa puissance inégalable, les plus nombreux, et sa capacité pour conduire toute chose selon son projet jusqu’à son parfait accomplissement.

Je referme ici cet ouvrage, mais l’inspiration que Jésus continue de me donner, est relevée et consignée perpétuellement sous la forme de messages présentés dans l’ouvrage « La manne céleste des derniers marcheurs adventistes ».