Apocalypse 18 : le grand cri —2018-2030
« Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la Grande ! »
« Sortez du milieu d’elle, mon peuple... »
Samuel présente
Explique-moi
Daniel et Apocalypse
Les preuves prophétiques que Dieu existe
Ses ultimes Révélations pour ses élus
Dans cet ouvrage : Son Projet - Son Jugement
Version : 23-09-2023 (7-7ème-5994)
« Et j'entendis la voix d'un homme au milieu de l'Ulaï ;
il cria et dit: Gabriel, explique-lui la vision » Daniel 8:16.
Note explicative de la couverture
De haut en bas : Messages des trois anges d’Apocalypse 14.
Il s’agit de trois vérités du livre de Daniel révélées aux saints après l’épreuve du printemps 1843 et après celle du 22 Octobre 1844. Ignorant le rôle du sabbat, les premiers adventistes ne pouvaient pas comprendre le véritable sens de ces messages. Les adventistes qui attendaient le retour du Christ avaient rattaché leur expérience au « cri de minuit » ou « milieu de la nuit » cité dans la parabole des « dix vierges » de Matt.25:1 à 13 où l’annonce du « retour de l’Epoux » est évoquée.
1- Le thème du jugement développé dans Dan.8:13-14 et sujet du message du premier ange dans Apo.14:7 : « Craignez Dieu et rendez-lui gloire car l’heure de son jugement est venue et adorez celui qui a fait la terre, les cieux, et les sources d’eaux ! » : le retour au samedi, seul véritable septième jour de l’ordre divin, sabbat des Juifs et jour du repos hebdomadaire est exigé par Dieu dans le quatrième de ses dix commandements.
2- La dénonciation de la Rome papale, « petite corne » et « roi différent » de Daniel 7:8-24 et 8:10-23 à 25, qui reçoit le nom « Babylone la grande » dans le message du deuxième ange d’Apo.14:8 : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la Grande ! » : principalement, à cause du dimanche ex « jour du soleil » hérité de l’empereur Constantin 1er qui l’a instauré le 7 Mars 321. Mais cette expression « elle est tombée » est justifiée par la révélation de sa nature maudite par Dieu telle qu’il la fait découvrir à ses serviteurs adventistes après 1843, en 1844, en restaurant la pratique du sabbat abandonné. « Elle est tombée » signifie : « elle est prise et vaincue ». Le Dieu de vérité annonce ainsi sa victoire contre le camp du mensonge religieux.
3- Le thème du jugement dernier où « le feu de la seconde mort » frappe les rebelles chrétiens. C’est l’image présentée dans Dan.7:9-10, le thème est développé dans Apo.20:10 à 15, et c’est le sujet du message du troisième ange dans Apo.14:9-10 : « Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d'une voix forte : Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'agneau » : Ici, le dimanche est identifié à la « marque de la bête ».
Relève la correspondance identique des numéros des versets ciblés dans Daniel 7:9-10 et Apocalypse 14:9-10.
Le quatrième ange : il apparaît uniquement dans Apo.18 où il image l’ultime proclamation des trois messages adventistes précédents qui bénéficient de toute la lumière divine venue les éclairer depuis 1994 et jusqu’à la fin du monde soit, jusqu’au printemps 2030. C’est le rôle que doit tenir le présent ouvrage. La lumière venue l’éclairer révèle les culpabilités successives : de la religion catholique, depuis 538 ; de la religion protestante, depuis 1843 ; et de l’institution adventiste officielle, depuis 1994. Toutes ces chutes spirituelles ont eu pour cause, en leur temps : le refus de la lumière proposé par l’Esprit saint de Dieu en Jésus-Christ. « Au temps de la fin » évoqué dans Dan.11:40, l’église catholique réunit dans sa malédiction, tous les groupes religieux chrétiens ou pas qui reconnaissent son ministère et son autorité ; ceci sous l’égide de son alliance dite « œcuménique » qu’après le protestantisme, l’adventisme officiel a rejoint en 1995.
2 Corinthiens 4:3-4
« … Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l'intelligence, afin qu'ils ne vissent pas briller la splendeur de l'Évangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu. »
« Et si la parole prophétique reste incomprise, elle ne le restera que pour ceux qui doivent se perdre »
Aussi, en résumé des révélations présentées dans ce document sache que, pour « justifier la sainteté »,
depuis le printemps 1843 établi par le décret du Dieu créateur et législateur de Daniel 8:14, selon son « Evangile éternel »,
sur toute la terre, tout homme et toute femme,
doit être baptisé au nom de Jésus-Christ par immersion totale pour obtenir, la grâce divine,
doit observer le samedi, le repos du sabbat du septième jour, sanctifié par Dieu dans Genèse 2, et 4ème de ses 10 commandements cités dans Exode 20 ; ceci, afin de conserver sa grâce,
doit honorer les lois divines morales et les lois alimentaires prescrites dans la sainte Bible, dans Genèse 1:29 et Lévitique 11, (sainteté du corps)
et ne doit pas « mépriser sa parole prophétique », afin de ne pas « éteindre l’Esprit de Dieu » (1 Thes.5:20).
Qui ne répond pas à ces critères est condamné par Dieu à subir la « seconde mort » décrite dans Apocalypse 20.
Samuel
EXPLIQUE – MOI DANIEL ET APOCALYPSE
Pagination des thèmes traités
Première partie : Les notes préparatoires
Utilise la recherche automatique des numéros de page du logiciel utilisé
Page titres
07 Présentation
12 Dieu et ses créations
13 Les bases bibliques de la vérité
16 Note fondamentale : 7 Mars 321, le jour maudit du péché
26 Le témoignage de Dieu donné sur la terre
28 Note : Ne pas confondre martyre avec châtiment
29 La Genèse : un condensé prophétique vital
30 La foi et l'incrédulité
33 La nourriture pour le temps convenable
37 L’histoire révélée de la vraie foi
39 Notes préparatoires du livre de Daniel
41 Tout commence dans Daniel – Le LIVRE DE DANIEL
42 Daniel 1 - Arrivée de Daniel à Babylone
45 Daniel 2 - La statue de la vision du roi Nébucadnetsar
56 Daniel 3 - Les trois compagnons dans la fournaise
62 Daniel 4 - le roi humilié et converti
69 Daniel 5 - Le jugement du roi Belschatsar
74 Daniel 6 - Daniel dans la fosse aux lions
79 Daniel 7 - Les quatre animaux et la petite corne papale
90 Daniel 8 - L’identité papale confirmée – le décret divin de Dan.8:14.
103 Daniel 9 - L’annonce du temps du ministère terrestre de Jésus-Christ.
121 Daniel 10 - Annonce de la grande calamité - Les visions de la calamité
127 Daniel 11 - Les sept guerres de Syrie.
146 Daniel 12 - La mission universelle adventiste illustrée et datée.
155 Initiation au symbolisme prophétique
158 L’adventisme
163 Le premier regard sur l’Apocalypse
167 Les symboles de Rome dans la prophétie
173 Lumière sur le sabbat
176 Le décret de Dieu de Daniel 8:14
179 Préparation pour Apocalypse
183 L’Apocalypse en résumé
188 Deuxième partie : l’étude détaillée de l’Apocalypse
188 Apocalypse 1 : Prologue-Le retour du Christ-Le thème adventiste
199 Apocalypse 2 : l'Assemblée de Christ depuis son lancement jusqu'à 1843
199 1ère époque : Ephèse - 2ème époque : Smyrne - 3ème époque : Pergame -
4ème époque : Thyatire
216 Apocalypse 3 : l'Assemblée de Christ depuis 1843 - la foi chrétienne apostolique restaurée
216 5ème époque : Sardes - 6ème époque : Philadelphie -
223 Le destin de l'adventisme révélé dans la première vision d'Ellen G.White
225 7ème époque : Laodicée
229 Apocalypse 4 : le jugement céleste
232 Note : la LOI DIVINE prophétise
239 Apocalypse 5 : le Fils de l'Homme
244 Apocalypse 6 : Acteurs, châtiments divins et signes des temps de l'ère chrétienne - Les 6 premiers sceaux
251 Apocalypse 7 : l'adventisme du septième jour scellé du « sceau de Dieu » : le sabbat et secret « septième sceau ».
259 Apocalypse 8 : Les quatre premières « trompettes »
268 Apocalypse 9 : Les 5ème et 6ème « trompettes »
268 la 5ème « trompette »
276 la 6ème « trompette »
286 Apocalypse 10 : le « petit livre ouvert »
291 Fin de la première partie de la Révélation
Seconde partie : les thèmes développés
292 Apocalypse 11 : le règne papal - l'athéisme national - la 7ème « trompette »
305 Apocalypse 12 : le grand plan central
313 Apocalypse 13 : les faux frères de la religion chrétienne
322 Apocalypse 14 : le temps de l'adventisme du 7ème jour
333 Apocalypse 15 : La fin du temps de grâce
336 Apocalypse 16 : les sept derniers fléaux de la colère de Dieu
345 Apocalypse 17 : la prostituée est démasquée et identifiée
356 Apocalypse 18 : la prostituée reçoit son châtiment
368 Apocalypse 19 : le combat Harmaguédon de Jésus-Christ
375 Apocalypse 20 : les mille ans du 7ème millénaire et le jugement dernier
381 Apocalypse 21 : la Nouvelle Jérusalem glorifiée symbolisée
392 Apocalypse 22 : le jour sans fin de l'éternité
405 La lettre tue mais l’Esprit vivifie
408 Le temps terrestre de Jésus-Christ
410 Sainteté et sanctification
424 Les séparations de la Genèse – de Genèse 1 à 22 –
525 Les accomplissements des promesses faites à Abraham : Genèse 23 à …
528 L’Exode et le fidèle Moïse – De la Bible en général – L’heure du dernier choix – L’adventisme du septième jour : une séparation, un nom, une histoire – Les principaux jugements de Dieu – Divine d’A à Z – Les déformations des textes bibliques – L’Esprit restaure la vérité.
547 La dédicace finale
548 Le Dernier Appel
Note : les traductions en langues étrangères étant réalisées à partir de logiciels de traduction automatique, l’auteur n’engage sa responsabilité que pour les textes en français, langue de la version originale des documents.
Explique-moi Daniel et Apocalypse
Présentation
Je suis né et je vis dans ce pays hautement abominable, puisque Dieu nomme, symboliquement, sa capitale « Sodome et Egypte » dans Apo.11:8. Son modèle de société, républicain, envié, a été imité, répandu et adopté par de nombreux peuples sur la terre entière ; ce pays, c’est la France, un pays dominateur monarchique et révolutionnaire, expérimentateur de cinq Républiques aux régimes publicains condamnés par Dieu. Fièrement, elle proclame et affiche ses tables des droits de l’homme, outrageusement opposées aux tables des devoirs de l’homme écrites sous forme de « dix commandements », par le Dieu créateur lui-même. Depuis son origine et sa première monarchie, elle a pris la défense de son ennemie, la religion catholique romaine dont l’enseignement n’a cessé d’appeler « mal » ce que Dieu nomme « bien » et d’appeler « bien » ce qu’il nomme « mal ». Poursuivant sa chute inexorable, sa Révolution l’a conduite à adopter l’athéisme. Ainsi, en créature, pot de terre, la France s’est engagée dans un bras de fer qui l’oppose au Dieu tout-puissant authentique pot de fer ; l’issue était prévisible et prophétisée par lui ; elle connaîtra le sort de « Sodome » coupable des mêmes péchés avant elle. L’histoire du monde des dernières 1700 années, environ, a été façonnée par son influence maléfique, notamment par le soutien qu’elle a apporté à l’autorité du régime papal catholique romain, depuis son premier monarque, Clovis 1er, le premier roi des Francs. Il fut baptisé à Reims, un 25 Décembre en l’année 498. Cette date porte le signe d’une fête de Noël rattachée par Rome, injustement et outrageusement, à une fausse date de naissance de Jésus-Christ, le Dieu incarné, créateur du monde et de tout ce qui vit, ou existe ; lequel revendique en toute justice le titre de « Dieu de vérité » car il abhorre « le mensonge qui a pour père le diable », comme Jésus l’a déclaré.
Veux-tu une preuve indéniable qu’aucun pape romain n’est légitime à se prétendre serviteur de Jésus-Christ ? La voici, précise et biblique : Jésus a déclaré dans Matt.23:9 : « Et n'appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre père, celui qui est dans les cieux. »
Comment le pape se fait-il appeler sur la terre ? Chacun peut le constater, « saint père », ou même, « très-saint père ». Les prêtres catholiques se font, eux aussi, appeler « pères ». Cette attitude rebelle fait que les multitudes de prêtres se placent en intermédiaires prétendus indispensables entre Dieu et le pécheur, alors que la Bible enseigne pour lui un libre accès auprès de Dieu légitimé par Jésus-Christ. De la sorte, la foi catholique infantilise les êtres humains pour apparaître indispensable et incontournable. Ce détournement de l’intercession directe de Jésus-Christ sera dénoncé par Dieu dans une prophétie, dans Dan.8:11-12. Question-Réponse : Qui peut croire que le puissant Dieu créateur pourrait prendre pour serviteurs des êtres humains qui lui désobéissent avec une telle « arrogance » outrancière dénoncée dans Dan.7:8 et 8:25 ? La réponse biblique a cette infantilisation des esprits humains est dans ce verset de Jér.17:5 : « Ainsi parle YaHWéH : Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de YaHWéH ! »
Parce que c’est la France qui a grandement façonné l’histoire religieuse d’une grande partie de l’ère chrétienne, Dieu a donné à un Français, la mission de révéler son rôle maudit ; ceci, en éclairant le sens caché de ses révélations prophétiques cryptées dans un code strictement biblique.
J’ai reçu en 1975 l’annonce de ma mission prophétique par une vision dont je n’ai compris le véritable sens qu’en 1980, après mon baptême. Baptisé dans la foi chrétienne adventiste du septième jour, je sais, depuis 2018, que j’ai été placé en ministère pour le temps d’un jubilé (7 fois 7 ans) qui s’achèvera au printemps 2030 avec le retour en gloire du Seigneur Dieu Tout-Puissant, Jésus-Christ.
Reconnaître l’existence de Dieu ou de Jésus-Christ ne suffit pas pour obtenir le salut éternel.
Je le rappelle ici, avant de remonter au ciel, Jésus a adressé à ses disciples les paroles de ces versets de Mat.28:18 à 20 : « Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde ». Son Esprit divin a inspiré à l’apôtre Pierre cette autre déclaration formelle et solennelle d’Act.4:12 : « Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés ».
En conséquence, comprends-le, la religion qui nous réconcilie avec Dieu ne repose pas sur un héritage religieux dû aux traditions humaines. La foi au sacrifice volontaire expiatoire offert par Dieu, par sa mort humaine en Jésus-Christ, est l’unique moyen d’obtenir notre réconciliation avec la parfaite justice de sa sainteté divine. Aussi, qui que tu sois, quelque soit ton origine, ta religion héritée, ton peuple, ta race, ta couleur ou ta langue, ou encore, ton statut parmi les hommes, ta réconciliation avec Dieu ne passe que par Jésus-Christ et l’adhésion à son enseignement qu’il adresse à ses disciples jusqu’à la fin du monde ; comme en témoigne ce document.
L’expression « Père, Fils et Saint Esprit » désigne trois rôles successifs tenus par le Dieu unique dans son plan de salut offert à l’homme pécheur coupable, condamné à la « seconde mort ». Cette « trinité » n’est pas un rassemblement de trois Dieu, comme les musulmans le croient, justifiant ainsi leur rejet de ce dogme chrétien et de sa religion. En « Père », Dieu est pour tous notre créateur ; en « Fils » il s’est donné un corps de chair pour expier les péchés de ses élus à leur place ; en « Saint-Esprit », Dieu, Esprit du Christ ressuscité, vient aider ses élus à réussir leur conversion en obtenant « la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur », selon ce qu’enseigne l’apôtre Paul dans Héb.12:14 ; « la sanctification » soit, être mis à part pour et par Dieu. Elle confirme son acceptation de l’élu et apparaît dans les œuvres de sa foi soit, dans son amour pour Dieu et sa vérité biblique inspirée et révélée.
La lecture de ce document est indispensable pour comprendre le très haut niveau de malédiction qui pèse sur les peuples de la terre, leurs institutions religieuses et ceux du monde occidental chrétien, particulièrement, en raison même de leur origine chrétienne ; car la voie tracée par Jésus-Christ constitue le chemin salvateur unique et exclusif du projet de Dieu ; en conséquence, la foi chrétienne reste la cible privilégiée des attaques du diable et des démons.
A la base, le projet salvateur conçu par le Dieu créateur est simple et logique. Mais la religion prend un caractère complexe du fait que ceux qui l’enseignent ne pensent qu’à justifier leur conception religieuse et, pratiquant le péché, souvent par ignorance, cette conception n’est plus du tout conforme aux exigences de Dieu. En conséquence, il les frappe de sa malédiction qu’ils interprètent à leur avantage et n’entendent pas le reproche divin.
Cet ouvrage n’a aucune vocation à recevoir un prix littéraire ; pour le Dieu créateur, il a, uniquement, pour rôle, de mettre ses élus à l’épreuve de la foi qui va leur permettre d’obtenir la vie éternelle gagnée par Jésus-Christ. Tu y trouveras des répétitions, mais c’est le style que Dieu utilise en martelant des mêmes enseignements qu’il révèle par des images et des symboles différents. Ces nombreuses répétitions constituent les meilleures preuves de leur authenticité et témoignent de l’importance qu’il donne aux vérités illustrées concernées. Les paraboles enseignées par Jésus confirment cette insistance et ces répétitions.
Tu vas trouver dans cet ouvrage des révélations données par le grand Dieu créateur qui nous a visités sous le nom humain de Jésus de Nazareth, venu au titre de « oint », ou « messie », selon l’hébreu « mashiah » cité dans Dan.9:25, ou « christ », du grec « christos » des écrits de la nouvelle alliance. En lui, Dieu est venu offrir sa vie parfaitement pure en sacrifice volontaire, pour valider les rites des sacrifices animaliers qui ont précédé sa venue depuis le péché originel commis par Eve et Adam. Le terme « oint » désigne celui qui reçoit l’onction de l’Esprit saint symbolisé par l’huile des oliviers. La révélation prophétique donnée par Dieu au seul nom de Jésus-Christ et de son œuvre expiatoire vient guider ses élus sur le chemin qui conduit à la vie éternelle. Car le salut par grâce seul n’empêche pas l’élu de tomber dans des pièges dont il ignorerait l’existence. C’est donc pour compléter son offre de grâce, qu’au nom de Jésus-Christ, Dieu vient révéler l’existence des pièges principaux qui permettent à ses derniers serviteurs du temps de la fin, d’analyser, de juger, et de comprendre clairement la situation confuse de la religion chrétienne universelle qui prévaut dans cette dernière époque du salut terrestre.
Mais avant de semer, il convient d’arracher ; car la nature du Dieu créateur est déformée par l’enseignement des grandes religions monothéistes répandues sur la terre. Elles ont toutes en commun d’imposer le Dieu unique par la contrainte et témoignent ainsi de leur coupure et de toute relation avec lui. L’apparente liberté rattachée à la foi chrétienne n’est due qu’aux circonstances actuelles du temps, mais aussitôt que Dieu laissera les démons agir librement, cette intolérance envers qui ne les suit pas réapparaîtra. Si Dieu avait voulu agir par la contrainte, il lui eut suffit, simplement, de se rendre visible à leurs yeux, pour obtenir de ses créatures qu’elles obéissent à toutes ses volontés. S’il n’a pas agi ainsi, c’est parce que sa sélection d’élus repose, uniquement, sur le libre choix de l’aimer ou de le rejeter ; libre choix qu’il donne à toutes ses créatures. Et s’il existe une contrainte, c’est uniquement celle du caractère naturel des élus qui sont poussés et attirés, par leur nature libre individuelle, par le Dieu amour. Et ce nom amour lui va bien, car il le sublime, en offrant à ses créatures une démonstration mise en action qui la rend incontestable ; ceci en offrant sa vie pour expier, en la personne de Jésus-Christ, les péchés hérités et commis par ses seuls élus au temps de leur ignorance et de leur faiblesse. Attention ! Sur terre, ce mot amour prend uniquement la forme du sentiment et de sa faiblesse. Celui de Dieu est fort et parfaitement juste ; ce qui fait toute la différence car il prend la forme d’un principe où le sentiment est totalement maîtrisé. La véritable religion agréée par Dieu repose donc sur la libre adhésion à sa personne, à sa pensée et à ses principes édifiés en lois. Toute la vie terrestre s’est construite sur ses lois physiques, chimiques, morales, psychiques et spirituelles. De même qu’il ne viendrait pas dans la pensée de l’homme l’idée de se soustraire à la loi de la pesanteur terrestre et de la faire disparaître, son esprit ne peut s’épanouir harmonieusement que dans le respect et l’obéissance aux lois et principes établis par le Dieu créateur. Et ces propos de l’apôtre Paul d’1 Cor.10:31 sont ainsi parfaitement justifiés : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu». L’application de cette libre invitation est rendue possible par le fait que, dans la Bible, et elle seule, Dieu a livré et révélé ses divins avis. Et il est important de tenir compte de son opinion pour accomplir l’œuvre de « sanctification sans laquelle », selon Héb.12:14, « nul ne verra le Seigneur ». Parfois, son opinion prend la forme de l’ordonnance, mais elle n’est pas plus discutable que celle que fournit le docteur spécialiste auquel l’être humain s’empresse d’obéir, pensant ainsi agir au mieux de ses intérêts pour sa santé physique ou mentale (même s’il se trompe). Le Dieu créateur est, bien au-dessus de tous, le seul et véritable médecin des âmes qu’il connaît dans leurs moindres détails. Il blesse mais guérit chaque fois que la situation est favorable. Mais à terme, il détruira et anéantira toute vie céleste et terrestre qui s’est avérée incapable de l’aimer et donc, de lui obéir.
L’intolérance religieuse est donc le fruit révélateur de la fausse religion monothéiste. Elle constitue une faute et un péché très grave parce qu’elle déforme le caractère de Dieu, et en s’attaquant à lui, elle ne risque pas d’obtenir sa bénédiction, sa grâce et son salut. Cependant, Dieu l’utilise tel un fléau pour punir et frapper l’humanité incrédule ou infidèle. Je m’appuie ici sur le témoignage biblique et historique. En effet, les écrits de l’ancienne alliance nous apprennent que pour châtier l’infidélité de son peuple, la nation nommée Israël, Dieu utilisa le peuple « Philistin », son plus proche voisin. En notre époque ce peuple prolonge cette action sous le nom « Palestinien ». Plus tard, quand il voulut révéler son jugement et sa condamnation définitive de cet Israël charnel terrestre, il fit appel aux services du roi chaldéen Nébucadnetsar ; ceci à trois reprises. A la troisième, en – 586, la nation fut détruite et les survivants du peuple furent conduits en déportation à Babylone pour une durée de « 70 ans » prophétisée dans Jér.25:11. Plus tard encore, pour son refus de reconnaître Jésus-Christ pour son messie, la nation fut de nouveau détruite par les troupes romaines conduite par Titus, l’héritier de l’empereur Vespasien. Au cours de l’ère chrétienne, retombée officiellement en 321 dans le péché, la foi chrétienne a été livrée à l’intolérance des papes à partir de 538. Et cette foi catholique dominatrice a cherché querelle aux peuples moyen-orientaux devenus religieusement musulmans dans le même 6ème siècle. Le christianisme infidèle a trouvé là, un adversaire redoutable perpétuel. Car, l’opposition religieuse des deux camps est à l’image des pôles, totalement opposée jusqu’à la fin du monde. L’incrédule est aussi orgueilleux et il recherche la gloire de l’exclusivité ; ne l’obtenant pas de Dieu, il se l’attribue lui-même et n’accepte pas d’être contesté. Cette description de l’individu caractérise, également collectivement, les membres qui appartiennent aux différentes assemblées et se regroupent dans les différentes fausses religions. Condamner l’intolérance ne signifie pas que Dieu soit tolérant. L’intolérance est une pratique humaine inspirée par le camp démoniaque. Le mot tolérant implique la pensée de l’intolérance et le mot de la vraie foi est approbation ou réprobation selon le principe biblique « oui, ou non ». Pour sa part, Dieu supporte l’existence du mal sans pour autant le tolérer ; il le supporte pour un temps de liberté prévu dans son projet pour sélectionner ses élus. Le mot tolérance ne s’applique donc qu’à l’humanité, et le terme est apparu dans l’édit de Nantes d’Henri IV du 13 Avril 1598. Mais après la fin du temps de grâce, le mal et ceux qui le font seront détruits. La tolérance avait remplacé la liberté religieuse donnée à l’homme par Dieu, dès le commencement.
Le menu de cet ouvrage est annoncé ; les preuves seront présentées et démontrées au fil des pages.
Dieu et ses créations
Le lexique spirituel employé par les hommes en Europe latine cache des messages essentiels délivrés par Dieu. Ainsi en est-il, en premier, du mot Apocalypse qui, sous cet aspect, évoque la grande catastrophe redoutée par les hommes. Pourtant, derrière ce terme effrayant, se trouve la traduction « Révélation » qui révèle à ses serviteurs en Christ des choses indispensables nécessaires à leur salut. Selon le principe qui veut que le bonheur des uns fasse le malheur des autres, ceux du camp opposé, les messages en contraires absolus sont très riches d’enseignements et très souvent suggérés dans la très sainte « Révélation » donnée à l’apôtre Jean.
Un autre terme, le mot « ange » cache des enseignements importants. Ce mot français vient du latin « angelus » tiré lui-même du grec « aggelos » qui signifie : messager. Cette traduction nous révèle la valeur que Dieu donne à ses créatures, ses vis-à-vis qu’il a créés libres et relativement indépendants. La vie étant donnée par Dieu, cette indépendance conserve des restrictions logiques. Mais ce terme « messager » nous révèle que Dieu voit ses vis-à-vis libres comme des messages vivants. Ainsi, chaque créature représente un message composé d’une expérience de vie marquée par des choix et des positions personnelles qui constituent ce que la Bible appelle « une âme ». Chaque créature est unique en tant qu’âme vivante. Car ce qu’ignoraient les premiers vis-à-vis célestes créés par Dieu, ceux que nous appelons traditionnellement « les anges », c’est que celui qui leur a donné la vie et le droit de vivre peut les reprendre. Ils ont été créés pour vivre éternellement et ignoraient jusqu’au sens du mot mort. C’est pour leur révéler ce que signifie le mot mort que Dieu a créé notre dimension terrestre dans laquelle l’espèce humaine, ou l’Adam, allait tenir le rôle du mortel après le péché du jardin d’Eden. Le message que nous représentons est agréable à Dieu uniquement s’il est conforme à ses normes du bien et du bon. Si ce message répond à sa norme du mal et du mauvais, celui qui le porte est du type rebelle qu’il condamne à la mort éternelle soit, à une destruction finale et un anéantissement de son âme entière.
Les bases bibliques de la vérité
Dieu a trouvé bon et juste de révéler, en premier, les origines de notre système terrestre à Moïse, afin que tout être humain en ait connaissance. Il indique là, une priorité de l’enseignement spirituel. Dans cette action, il nous présente les bases de sa vérité qui commencent par réglementer l’ordre du temps. Car Dieu est le Dieu de l’ordre et de la noble cohérence. Nous allons découvrir, par la comparaison avec ses normes, l’aspect stupide et incohérent de notre ordre actuel instauré par l’homme du péché. Car c’est bien le péché et déjà le péché originel qui change tout.
Mais il est indispensable de comprendre avant toute autre chose, que le « commencement » cité par Dieu dans la Bible, et premier mot du livre appelé « Genèse » soit, « origine », ne concerne pas le « commencement » de la vie, mais uniquement celui de sa création de notre dimension terrestre entière qui inclut les astres du cosmos céleste créés tous au quatrième jour après la terre elle-même. En tenant compte de cette pensée, nous pouvons comprendre que ce système terrestre spécifique, dans lequel les nuits et les jours vont se succéder, est créé pour devenir le milieu où Dieu et ses élus fidèles et le camp ennemi du diable vont s’affronter. Ce combat du bien divin contre le mal du diable, premier pécheur de l’histoire de la vie, est sa raison d’être et à la base de toute la révélation de son projet salvateur universel et multiversel. Au cours de cet ouvrage, tu vas découvrir le sens de certaines paroles énigmatiques prononcées par Jésus-Christ pendant son ministère terrestre. Tu vas ainsi constater, combien elles prennent sens dans le grand projet mis en route par l’unique grand Dieu créateur de toutes formes de vies et de matières. Je referme ici cette importante parenthèse et reprends le sujet de l’ordre du temps établi par ce Souverain suprême de l’existence.
Avant le péché, Adam et Eve ont leur vie rythmée sur une succession de semaines de sept jours. Conformément au modèle du quatrième des dix commandements (ou décalogue) qui le rappelle, le septième jour est un jour sanctifié au repos par Dieu et par l’homme, et sachant aujourd’hui ce que cette action prophétise, nous pouvons comprendre pourquoi Dieu tient au respect de cette pratique. Dans son projet global qui explique les raisons de cette création terrestre spécifique, la semaine, unité du temps proposée, prophétise sept mille années au cours desquelles le grand projet de la démonstration universelle (et multiverselle) de son amour et de sa justice sera accompli. Dans ce programme, en analogie aux six premiers jours de la semaine, les six premiers millénaires seront placés sous la démonstration de son amour et de sa patience. Et à l’image du septième jour, le septième millénaire sera consacré à l’établissement de sa parfaite justice. Je peux résumer ainsi ce programme en disant : six jours (de mille années = six mille ans) pour sauver, et le septième (= mille ans), pour juger et anéantir les rebelles terrestres et célestes. Ce projet salvateur va entièrement reposer sur le sacrifice expiatoire volontaire consenti par le Dieu créateur, sous l’aspect divin terrestre de la personne nommée, par sa divine volonté, Jésus-Christ en version grecque ou selon l’hébreu, Jésus le Messie.
Avant le péché, dans l’ordre divin parfait originel, le jour entier est composé de deux parties égales successives ; 12 heures de nuit lunaire sont suivies par 12 heures de lumière solaire et le cycle se reproduit perpétuellement. Dans notre condition actuelle, cette situation n’apparaît que deux jours par année, au moment des équinoxes du printemps et de l’automne. Nous savons que les saisons actuelles sont dues à une inclinaison de l’axe de la terre, et nous pouvons ainsi le comprendre, cette inclinaison est apparue par conséquence du péché originel commis par le premier couple, Adam et Eve. Avant le péché, sans cette inclinaison, la régularité de l’ordre divin était parfaite.
Le tour complet de la terre autour du soleil indique l’unité de l’année. Dans son témoignage, Moïse raconte l’histoire de l’Exode des Hébreux délivrés par Dieu de l’esclavage égyptien. Et le jour même de cette sortie, Dieu dit à Moïse, dans Exo.12:2 : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois de l’année ; il sera pour vous le premier mois ». Une telle insistance témoigne de l’importance que Dieu donne à la chose. Le calendrier de douze mois lunaires des Hébreux fluctuait avec le temps, et en retard sur l’ordre solaire, il fallait rajouter un treizième mois supplémentaire pour retrouver la concordance après plusieurs années d’accumulation de ce retard. Les Hébreux sont sortis de l’Egypte « le 14ème jour du premier mois de l’année » qui commençait en toute logique sur l’équinoxe du printemps ; nom qui signifie précisément « premier temps ».
Cet ordre donné par Dieu, « ce mois-ci sera pour vous le premier mois de l’année », n’est pas anodin, car il s’adresse à tous les hommes qui vont se réclamer de son salut jusqu’à la fin du monde ; l’Israël hébreu réceptionnaire de la Révélation divine n’étant que l’avant-garde du grand projet salvateur universel de son divin programme. A son temps lunaire succédera le temps solaire du Christ par lequel le projet salvateur de Dieu est révélé dans toute sa lumière.
La restauration parfaite de ces normes divines ne sera jamais accomplie sur une terre peuplée d’êtres humains rebelles et méchants. Toutefois, elle reste possible, dans la relation individuelle que nous avons avec Dieu, ce puissant Esprit créateur invisible qui magnifie l’amour autant que la justice. Et toute relation avec lui doit commencer par cette recherche de ses valeurs et en premières, celles de son ordre du temps. Il s’agit là d’un acte de foi, tout simple et sans mérite particulier ; un minimum à offrir de notre part humaine. Et notre démarche lui étant agréable, la relation d’amour de la créature et de son Créateur devient possible. Le ciel ne se gagne pas par des prouesses ou des miracles, mais par des signes d’attentions réciproques, qui expriment l’amour véritable. C’est ce que chacun peut découvrir dans l’œuvre de Jésus-Christ, qui a donné sa vie, volontairement, en signe d’appel, pour sauver ses seuls bien-aimés élus.
Après ce tableau admirable de l’ordre divin, regardons l’aspect minable de notre ordre humain. Cette comparaison est d’autant plus nécessaire qu’elle va nous permettre de comprendre les reproches que Dieu a prophétisés par son prophète Daniel, que Jésus en son heure a authentifié comme tel. Parmi ces reproches, nous lisons dans Dan.7:25 : « Il formera le dessein de changer les temps et la loi ». Dieu ne connaît qu’une seule norme de ces choses ; celles qu’il a lui-même établies depuis la création du monde et révélées ensuite à Moïse. Qui a osé commettre un pareil outrage ? Un régime dominateur auquel il impute « l’arrogance » et « le succès de ses ruses ». Egalement qualifié de « roi différent », la synthèse de ces critères suggère un pouvoir religieux. De plus, accusé de « persécuter les saints », les possibilités d’interprétations se resserrent et enserrent le régime papal romain établi, seulement, depuis 538 par un décret dû à l’empereur Justinien 1er. Mais la Révélation nommée Apocalypse révèlera le fait que cette date 538 n’est que la conséquence et l’extension d’un mal porté contre « les temps et la loi » divine dès le 7 Mars 321 par l’empereur romain Constantin 1er. Son forfait sera souvent rappelé dans cette étude, car cette date maléfique fait entrer la malédiction dans la foi chrétienne pure et parfaite établie au temps des apôtres. Ce partage de culpabilité, en relai, de la Rome impériale païenne et de la Rome papale catholique romaine est une clé principale de la révélation prophétique construite dans les témoignages écrits par Daniel. Car l’empereur païen a instauré le repos du premier jour, mais c’est le régime papal chrétien qui l’a, religieusement, imposé dans sa forme « changée », particulière et humaine, des dix commandements de Dieu.
Note fondamentale : 7 Mars 321, le jour maudit du péché
Et puissamment maudit, car le 7 Mars 321, le repos du saint septième jour du sabbat fut, sur l’ordonnance d’un décret impérial daté, officiellement remplacé par le premier jour. A l’époque, ce premier jour était consacré par les païens à l’adoration du Dieu soleil, le SOL INVICTVS soit, le SOLEIL INVAINCU outrageux, déjà objet de l’adoration de la part des Egyptiens du temps de l’Exode des Hébreux, mais aussi, en Amérique, par les Incas et les Aztèques, et jusqu’à nos jours par les Japonais (pays du « soleil levant »). Le diable emploie toujours les mêmes recettes pour entraîner les humains dans sa chute et sa condamnation par Dieu. Il exploite leur superficialité et leur esprit charnel qui les conduisent à mépriser la vie spirituelle et les leçons du passé historique. Aujourd’hui, le 8 Mars 2021 où je rédige cette note, l’actualité témoigne de l’importance de cet outrage, véritable lèse-majesté divine, et encore une fois, le temps divin prend toute sa signification. Pour Dieu le temps d’une année débute au printemps et s’achève à la fin de l’hiver soit, dans notre calendrier romain actuel, du 20 Mars au 20 Mars suivant. Il apparaît ainsi, que le 7 Mars 321 était pour Dieu le 7 Mars 320 soit, 13 jours avant le printemps 321. En conséquence, pour Dieu, c’est l’année 320 qui fut marquée sur sa fin, par l’acte abominable porté contre sa juste et sainte loi divine. Selon le temps de Dieu, l’an 2020 constitue le 17ème anniversaire (17 : chiffre du jugement) en nombre de siècles depuis l’année 320. Il n’est donc pas étonnant que dès le début de l’année 2020, la malédiction divine soit entrée dans une phase agressive sous la forme d’un virus contagieux qui a fait paniquer, en Occident, la société des hommes dont la confiance et la foi ont été placées entièrement dans la science et ses progrès. La panique est la conséquence de l’incapacité de présenter un remède ou un vaccin efficace malgré la haute technicité des scientifiques actuels. En donnant à ces 17 siècles une valeur prophétique, je n’invente rien, car pour Dieu les chiffres ont une signification spirituelle qu’il révèle et utilise dans la construction de ses prophéties, et précisément dans Apocalypse, le chapitre 17 est consacré au thème du « jugement de la prostituée qui est assise sur de grandes eaux ». « Babylone la grande » est son nom et « les grandes eaux » concernées suggèrent le « fleuve Euphrate » que Dieu cible dans le message de la « sixième trompette » d’Apo.9:13, symbole de la Troisième Guerre Mondiale qui vient. Derrière ces symboles se trouvent le catholicisme papal et l’Europe infidèlement chrétienne, sources et cibles de sa colère. La lutte entre Dieu et les hommes vient de commencer ; le pot de fer contre le pot de terre, l’issue du combat est prévisible ; mieux, elle est prophétisée et programmée. Comment Dieu allait-il marquer le 17ème centenaire du 7 Mars 320 (320, pour lui et ses élus ; 321 pour le monde faussement religieux ou profane) ? J’ai longtemps cru que ce serait par l’entrée en guerre mondiale, mais une guerre mondiale qui s’achèvera sous la forme atomique, car Dieu l’a prophétisée, triplement, dans Dan.11:40 à 45, Ezéchiel 38 et 39, et finalement, dans Apo.9:13 à 21. La lutte engagée par Dieu contre l’humanité rebelle depuis le printemps 2020 est du même type que celle qu’il a engagée contre le pharaon de l’Egypte du temps de Moïse ; et le résultat final sera le même ; l’ennemi de Dieu y laissera sa vie, comme Pharaon qui, en son temps, vit mourir son fils premier-né et y perdit la sienne. Ce 8 Mars 2021, je constate que cette interprétation ne s’est pas accomplie, mais j’y étais préparé depuis un mois environ, en ayant réalisé par l’inspiration divine que 321 était pour Dieu 320 et qu’en conséquence, il avait projeté de maudire, non pas le seul jour du 7 Mars 2020, mais l’année entière à laquelle ce jour maudit est rattaché, appliquant ainsi, pour ce châtiment, le principe cité dans Nom.14:34 : « De même que vous avez mis quarante jours à explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquités quarante années, une année pour chaque jour ».
Mais à ce constat, une chose vient se rajouter. Notre faux calendrier n’est pas seulement faux au niveau du début de l’année, il est également faux au sujet de la date de la naissance de Jésus-Christ. De manière erronée, au 5ème siècle, le moine Denys-le-Petit l’a située sur celle de la mort du roi Hérode qui s’est réellement accomplie en – 4 de son calendrier. A ces 4 années, nous devons ajouter les « deux ans » estimés par Hérode comme étant l’âge du Messie qu’il voulait faire mourir selon Matt.2:16 : « Alors Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire, selon la date dont il s'était soigneusement enquis auprès des mages ». Ainsi, quand il compte les années, Dieu ajoute 6 ans à notre date usuelle fausse et trompeuse et la naissance de Jésus s’est accomplie au printemps de cette année – 6. En conséquence de quoi, l’année 320 était pour lui : 326 et le 17ème anniversaire séculaire de notre année 2020 a été pour lui l’année 2026 depuis le vrai moment de la naissance de Jésus-Christ. Ce chiffre 26 est le nombre du tétragramme « YHWH », en hébreu « Yod, Hé, Wav, Hé », par lequel Dieu s’est lui-même nommé, suite à la demande de Moïse : « Quel est ton nom ? » ; ceci, selon Exode 3:14. Le grand Dieu créateur avait donc là une raison de plus pour marquer de son sceau royal personnel ce jour marqué par sa malédiction divine toute-puissante ; et ceci jusqu’à la fin du monde. Le fléau de la maladie contagieuse apparue en cette année 2026 du temps divin vient de confirmer la continuité de cette malédiction qui va prendre des formes différentes au cours des dernières années de la vie sur la planète Terre. Une Troisième Guerre Mondiale nucléaire viendra marquer « la fin » du « temps des nations » annoncée par Jésus-Christ dans Matt.24:14 : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin ». Cette « fin » commencera par la fin du temps de grâce ; l’offre du salut prendra fin. Une épreuve de foi basée sur le respect de son saint sabbat séparera définitivement le camp des « brebis » de celui des « boucs » de Matt.25:32-33 : « Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs ; et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche ». Le décret d’une loi rendant le dimanche romain obligatoire finira par faire condamner à mort les vrais saints élus de Jésus-Christ. Cette situation accomplira ces paroles de Dan.12:7 : « Et j'entendis l'homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve ; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche, et il jura par celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps, et la moitié d'un temps, et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée ». A vue humaine, leur situation sera désespérée et leur mort imminente. C’est alors que viennent s’éclairer ces paroles de Jésus-Christ citées dans Matt.24:22 : « Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés ». L’an 6000 prendra fin avant le 3 Avril 2036 du temps divin soit, le 3 Avril 2030 de notre faux calendrier qui vient 2000 ans après le jour de la crucifixion de Jésus-Christ accomplie le 14ème jour après le début du printemps de l’an 30. Et ces « jours » doivent être « abrégés » soit, diminués. Ceci signifie que la date d’application du décret de mort va précéder cette date. Car c’est la situation d’urgence qui oblige Christ à intervenir directement pour sauver ses élus. Nous devons alors prendre en compte la priorité de Dieu qui consiste à glorifier la norme du « temps » qu’il a donnée à sa création terrestre. C’est lui qui inspirera aux rebelles des derniers jours le choix d’une date qui dépassera de quelques jours le premier jour du printemps 2030 derrière lequel se referment les 6000 années de l’histoire terrestre. Deux possibilités se présentent alors : une date qui va rester inconnue jusqu’à la fin, ou le 3 Avril 2030 qui marque la limite maximum possible et spirituellement porteuse de sens. Considère que malgré son extrême importance, le 14ème jour de l’année de la crucifixion de Jésus-Christ n’est pas adapté pour marquer la fin des 6000 ans de l’histoire du monde, et encore moins le début du 7ème millénaire. C’est pourquoi je porte ma préférence et ma foi sur la date du printemps du 21 Mars 2030, date du temps prophétique « abrégé » du 3 Avril ou d’une date intermédiaire. Marqué par la nature créée par Dieu, le printemps est déterminant quand on veut compter les 6000 ans de l’histoire humaine ; ce qui devient possible à partir du moment où Adam et Eve ont péché. Dans le récit biblique de la Genèse, les jours qui ont précédé ce premier printemps étaient des jours éternels. Le temps compté par Dieu est celui de la terre du péché et les 6000 ans que la semaine prophétise débutent sur le début du premier printemps et ils s’achèveront sur la fin d’un dernier hiver. C’est sur un printemps que le compte à rebours des 6000 ans a commencé. A cause du péché, la terre subit une inclinaison de son axe de 23° 26’ et les successions des saisons purent commencer. Dans les fêtes juives de l’ancienne alliance, deux fêtes sont dominantes : le sabbat hebdomadaire et la Pâque. Ces deux fêtes sont placées sous le symbolisme des chiffres « 7, 14 et 21 » des « 7ème, 14ème et 21ème » jours qui représentent les trois phases du plan du salut divin : Le sabbat hebdomadaire thème d’Apo.7 qui prophétise la récompense des saints élus, pour le « 7 » ; l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ qui constitue le moyen d’offrir cette récompense, pour le « 14 ». A noter que dans la fête de Pâque qui dure 7 jours le 15ème et le 21ème jour sont deux sabbats d’inactivité profane. Et le triple « 7 » soit, « 21 », désigne la fin des 7000 premières années et l’entrée dans l’éternité de la nouvelle création divine sur la terre renouvelée selon Apo.21 ; ce chiffre 21 symbolise la perfection (3) de la plénitude (7) du projet de vie qui était le but désiré par Dieu. Dans Apocalypse 3, les versets 7 et 14 marquent respectivement le début et la fin de l’institution adventiste du 7ème jour ; là encore les deux phases d’un même sujet sanctifié. De la même manière, Apo.7 traite le sujet du scellage des élus adventistes et Apo.14 présente les messages des trois anges qui résument leur mission universelle. Ainsi, en l’an 30, la fin des 4000 ans s’est accomplie au printemps, et pour des raisons, uniquement symboliques, Jésus fut crucifié 14 jours après le 21 Mars de ce printemps de l’année 30 soit, 36 pour Dieu. A travers ces exemples, Dieu le confirme, le « 7 » du sabbat et le « 14 » du rachat des péchés des élus par Jésus-Christ sont indissociables. Ainsi, lorsqu’à la fin, le « 7 » du sabbat est attaqué, le Christ rédempteur du « 14 » vole à son secours pour lui donner gloire, les 14 « jours » maximums qui sépareront les deux dates seront « abrégés » soit, supprimés pour sauver ses derniers fidèles élus.
En relisant Matt.24, il m’est apparu que le message du Christ s’adresse, particulièrement, à ses disciples de la fin du monde soit, à nous qui vivons ces dernières années. Les versets 1 à 14 couvre le temps jusqu’au temps de « la fin ». Jésus prophétise des successions de guerres, les apparitions des faux-prophètes et le refroidissement spirituel final. Ensuite, les versets 15 à 20, en double application, concernent à la fois la destruction de Jérusalem accomplie par les Romains en 70 et l’agression finale des nations contre la judaïté des élus qui observent le saint sabbat de Dieu. Après cela, le verset 21 prophétise leur « grande détresse » finale : « Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais » ; Note que cette précision « et qu’il n’y en aura jamais » interdit l’application pour le temps des apôtres, car elle serait contredite par l’enseignement de Dan.12:1. Ceci signifie que les deux citations concernent le même accomplissement dans la dernière épreuve de foi terrestre. Dans Dan.12:1, l’expression est identique : « En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. ». La « détresse » sera si grande que « les jours » devront être « abrégés » selon le verset 22. Le verset 23 indique la norme de la vraie foi qui ne croît pas aux apparitions spontanées du Christ sur la terre : « Si donc on vous dit : Voici, il est dans le désert, n'y allez pas ; voici, il est dans les chambres, ne le croyez pas ». Dans la même époque finale, le spiritisme va multiplier ses « prodiges » et ses apparitions trompeuses et séductrices du faux-christ, qui vont subjuguer les âmes mal enseignées : « Car il s'élèvera de faux-Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus » ; ce que confirme Apo.13:14 : « Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu'il lui était donné d'opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l'épée et qui vivait ». Le verset 27 évoque l’apparition puissante et victorieuse du divin Christ et le verset 28 prophétise « le festin » offert aux rapaces après son intervention. Car les rebelles qui auront survécu jusqu’à sa venue seront exterminés et livrés en pâture « aux oiseaux du ciel » comme l’enseigne Apo.19:17-18 et 21.
Je résume ici, cette toute nouvelle compréhension de la création divine. En instaurant la première semaine, Dieu fixe l’unité du jour qui se compose d’une nuit ténèbres et d’une journée lumière, le soleil ne l’éclairera qu’à partir du 4ème jour. La nuit prophétise l’instauration du péché sur la terre à cause de la future désobéissance d’Eve et d’Adam. Jusqu’à cet acte de péché, la création terrestre présente des caractéristiques éternelles. Le péché commis, les choses changent et le compte à rebours des 6000 années peut commencer, car la terre s’incline sur son axe et le principe des saisons s’enclenche. La création terrestre maudite par Dieu prend alors sa caractéristique perpétuelle que nous connaissons. Les 6000 ans commencés au premier printemps marqué par le péché s’achèveront au printemps 6001 par le retour en gloire divine de Jésus-Christ. Son avènement final s’accomplira sur « le premier jour du premier mois » de la première année du 7ème millénaire.
Ceci dit, le 7 Mars 2021, de notre faux calendrier humain, vient d’être marqué religieusement par une visite du pape François aux chrétiens orientaux persécutés en Irak par les extrémistes musulmans. Dans cette rencontre, il a rappelé aux musulmans qu’ils avaient le même Dieu, celui d’Abraham, et il les tient pour ses « frères ». Ces propos qui ravissent les incrédules occidentaux n’en sont pas moins pour Jésus-Christ qui a donné sa vie en sacrifice pour le pardon des péchés de ses élus, un énorme outrage de plus. Et cette intrusion du chef des « chrétiens » catholiques « ex-croisés », sur leur territoire ne peut qu’intensifier la colère des islamistes. Cette action pacifique du pape va donc porter des conséquences dramatiques prophétisées dans Dan.11:40, l’intensification du « heurt » du « roi du midi » musulman contre l’Italie papale et ses alliés européens. Et dans cette perspective, l’écroulement économique de la France et de tous les pays occidentaux d’origine chrétienne provoqué par leurs dirigeants, à cause du virus Covid-19, va changer les rapports de force et finalement, permettre l’accomplissement de la « Troisième Guerre Mondiale » repoussée vers la fin des 9 dernières années qui sont encore devant nous. En conclusion, retenons qu’en suscitant l’épidémie due au Covid-19 et ses évolutions, Dieu a ouvert la voie de la malédiction qui devait caractériser les dix dernières années de l’histoire humaine terrestre.
Le 7 Mars 2021 est toutefois marqué par des actes de violence de la part de la jeunesse entre bandes rivales et contre les autorités policières dans plusieurs villes de France. Ceci confirme l’acheminement vers une confrontation généralisée ; les positions des uns et des autres étant irréconciliables parce qu’incompatibles. Ceci est la conséquence du choc de deux cultures diamétralement opposées : la liberté laïque occidentale contre la société des caïds et des capos des pays du sud, de plus traditionnellement et nationalement musulmans. Un drame se prépare à l’image de la Covid-19, sans remède.
Pour achever le constat de l’ordre abominable légitimé par l’humanité, nous devons relever : le changement de l’année après le 12ème mois qui porte le nom de 10ème mois (Décembre), au début de l’hiver ; le changement de jour au milieu de la nuit (minuit) ; seul le décompte précis et régulier des heures reste positif. Ainsi, le bel ordre divin a disparu à cause du péché, remplacé par un ordre pécheur qui disparaîtra à son tour, quand le glorieux Dieu créateur se présentera, pour le règlement des comptes, soit au terme des six mille premières années, au printemps 2030, pour les humains trompés, ou printemps 2036 de la véritable naissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, pour ses élus.
Le désordre établi et constaté témoigne de la malédiction divine qui pèse sur l’humanité. Car depuis l’inclinaison de la terre, le calcul du temps a perdu sa stabilité et sa régularité, les heures de nuit et de jour étant en perpétuelle succession de croissance et de décroissance.
L’ordre dans lequel le Dieu créateur organise son plan salvateur nous révèle encore les priorités spirituelles qu’il propose à l’homme. Il a choisi de révéler son sublime amour en donnant en rançon sa vie en Jésus-Christ après 4000 années d’expériences terrestres humaines. En agissant ainsi, Dieu nous dit : « En premier, montre-moi ton obéissance et je te montrerai mon amour ».
Sur la terre, les hommes se succèdent reproduisant les mêmes fruits caractériels, cependant la génération du temps final dans lequel nous sommes entrés en 2020 présente une particularité ; après 75 années de paix en Europe, et une incroyable récente évolution de la science génétique, très logiquement, les Européens et leurs excroissances, des USA, de l’Australie et d’Israël, ont cru pouvoir répondre à tous les problèmes de santé, leurs sociétés étant de plus en plus aseptisées. Ce n’est pas l’attaque d’un virus contagieux qui est nouvelle, c’est le comportement des dirigeants des sociétés avancées qui est nouveau. La cause de ce comportement de crainte est leur exposition aux peuples de la terre par le matraquage des médias, et parmi ces médias, les nouveaux médias ou réseaux sociaux qui s’affichent sur la toile d’araignée que constitue la libre communication internet, sur laquelle on trouve des diffuseurs plus ou moins nets. L’humanité est ainsi piégée par ses excès de liberté qui retombent en malédiction sur elle. Aux USA et en Europe, la violence dresse les communautés ethniques les unes contre les autres ; là, c’est la malédiction de l’expérience « Babel » qui se renouvelle ; encore une leçon divine indéniable qui n’a pas été retenue, car descendante d’un seul couple parlant forcément la même langue, jusqu’à cette coupable expérience, nous le constatons encore aujourd’hui, l’humanité est séparée par de multiples langues et dialectes créés par Dieu et dispersés sur la terre entière. Et oui, Dieu n’a pas cessé de créer après les sept premiers jours de la création ; il a encore beaucoup créé pour maudire et parfois pour bénir ses élus, la manne offerte au désert, aux fils d’Israël, en est un exemple.
Cependant, la liberté est à la base, un don merveilleux de notre Créateur. C’est sur elle que repose notre libre engagement pour sa cause. Et là, il faut bien l’admettre, cette liberté intégrale implique l’existence du hasard parce que Dieu n’y intervient en aucune manière ; mot auquel beaucoup de croyants ne croient pas du tout. Et ils ont tort, car Dieu laisse dans sa création une grande part au hasard, et en premier, le rôle de susciter chez les élus, l’appréciation de ses normes célestes révélées. Ayant identifié ses élus, le Créateur les prend en charge pour les conduire et leur enseigner ses vérités qui les préparent pour la vie éternelle céleste. Les malformations et monstruosités constatées à la naissance de créatures humaines prouvent l’action du hasard qui produit dans le processus de reproduction de l’espèce des erreurs génétiques aux conséquences plus ou moins graves. La prolifération des espèces repose sur la lancée de chaînes reproductives qui génèrent de temps à autres des erreurs de conformité ; ceci incluant le principe de l’hérédité ou de manière indépendante due au hasard de la vie. En résumé, si je dois ma foi au hasard de la vie libre, je dois au contraire, la récompense et la nourriture de cette foi, à l’amour de Dieu et aux initiatives déjà prises et qu’il continue de prendre pour me sauver.
Dans le récit de sa création terrestre, le jour qui sera maudit par Dieu vient en première place dans la semaine ; son destin est écrit : il aura pour but de « séparer la lumière d’avec les ténèbres ». Choisi par les faux chrétiens pour contredire le choix de Dieu qui sanctifie le septième jour, ce premier jour aura pleinement rempli son rôle de « marque » du camp rebelle désobéissant dans Apo.13:15. Autant le dimanche du premier jour est maudit par Dieu, autant le sabbat du septième jour est béni et sanctifié par lui. Et pour comprendre cette opposition, il nous faut épouser la pensée de Dieu, ce qui est un signe de sanctification par et pour lui. Le sabbat concerne le septième jour et ce chiffre sept, « 7 », est symbolique de la plénitude. Sous ce terme plénitude, Dieu place la pensée du but pour lequel il a créé notre dimension terrestre soit, le règlement du péché, sa condamnation, sa mort et sa disparition. Et dans ce projet, ces choses seront accomplies en totalité au cours du 7ème millénaire que le sabbat hebdomadaire prophétise. C’est pourquoi, ce but est pour Dieu plus important que le moyen de la rédemption par lequel il va racheter la vie des élus terrestres et qu’il va accomplir en personne, en Jésus-Christ, au prix d’atroces souffrances.
Voici une autre raison qui conduit Dieu à dire dans Ecc.7:8 : « la fin d’une chose vaut mieux que son commencement ». Dans la Genèse, la succession dans l’ordre « nuit-jour » ou « soir-matin » confirme cette pensée divine. Dans Esa.14:12, sous couvert du roi de Babylone, Dieu dit au diable : « Te voilà tombé du ciel, astre du matin, fils de l'aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! » L’expression par laquelle Dieu le désigne, « astre du matin » suggère qu’il le compare au « soleil » de notre système terrestre. Il fut sa première créature et sous couverture du roi de Tyr, Ezé.28:12 relate sa gloire originelle : « Fils de l'homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur, YaHWéH : Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. » Cette perfection devait disparaître, remplacée par un comportement rebelle qui l’a fait devenir l’ennemi, le diable et l’adversaire, le Satan condamné par Dieu car le verset 15 déclare : « Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu'à celui où l'iniquité a été trouvée chez toi». Ainsi, celui qui fut considéré comme « astre du matin » a poussé les hommes infidèles à honorer comme une divinité « l’astre du matin » de la création divine : « le soleil Invaincu » divinisé du culte romain auquel la quasi-totalité de la chrétienté occidentale rend un culte païen. Dieu a su, avant même sa création, que ce premier ange se rebellerait contre lui et malgré cela il l’a créé. De même, la veille de sa mort, Jésus a annoncé que l’un des 12 apôtres allait le trahir, et il a même dit à Judas directement : « Ce que tu as à faire, fais-le promptement ! ». Ceci nous permet de comprendre que Dieu ne cherche pas à empêcher ses créatures d’exprimer leurs choix, même quand ils sont contraires aux siens. Jésus a aussi invité ses apôtres à le quitter si tel était leur désir. C’est en laissant à ses créatures toute la liberté de s’exprimer et de révéler leur nature qu’il peut sélectionner ses élus pour leur fidélité démontrée et détruire à la fin, tous ses ennemis célestes et terrestres, les appelés indignes et les indifférents.
Le péché originel
Le repos du premier jour prend une énorme importance dans notre ère chrétienne parce qu’il constitue le « péché » rétabli depuis le 7 Mars 321 et qu’il devient la marque du camp entré en rébellion contre le camp sanctifié de Dieu. Mais ce « péché » ne doit pas nous faire oublier, le « péché » originel qui condamne à mort l’humanité par héritage depuis Adam et Eve. Eclairé par l’Esprit, ce sujet m’a conduit à découvrir des leçons importantes cachées dans le livre de la Genèse. Au niveau du constat, le livre nous révèle l’origine de la création dans les chapitres 1, 2, 3. La signification symbolique de ces chiffres est encore parfaitement justifiée : 1 = unité ; 2 = imperfection ; 3 = perfection. Ceci mérite une explication. Gen.1 relate la création des 6 premiers jours. Leur définition « soir matin » ne prendra sens qu’après le péché et la malédiction de la terre qui devient le domaine dominé par le diable, ce qui sera le thème de Gen.3 sans lequel l’expression « soir matin » n’a pas de sens au niveau terrestre. En livrant l’explication, le chapitre 3 met le sceau de la perfection à cette révélation divine. De même, dans Gen.2, le thème du sabbat du septième jour ou, plus précisément, du repos de Dieu et de l’homme au septième jour, ne prend lui aussi son sens qu’après « le péché » originel commis par Eve et Adam dans Gen.3 qui lui donne sa raison d’être. Ainsi, paradoxalement, sans sa justification donnée dans Gen.3, le sabbat sanctifié mérite son symbole « 2 » de l’imperfection. Il ressort de tout cela que la terre fut créée par Dieu pour être offerte au diable et ses démons afin que les mauvais fruits de leurs âmes puissent se concrétiser et apparaître aux yeux de tous, Dieu, anges et hommes, et que les anges et les hommes choisissent leur camp.
Cette analyse me conduit à faire remarquer que l’instauration du septième jour sanctifié au repos prophétise la malédiction du « péché » terrestre instauré dans Gen.3, car la terre elle-même est maudite par Dieu, et c’est donc uniquement à partir du moment où la mort et son processus la frappent que son temps de six mille ans et les mille ans du septième millénaire prennent un sens, une explication, une justification. Il convient de relever ceci : avant la création terrestre, dans le ciel, le conflit oppose déjà le camp du diable contre le camp de Dieu mais seule la mort de Jésus-Christ rendra les choix individuels définitifs ; ce qui sera rendu visible par l’expulsion du ciel des rebelles condamnés dès lors à mourir dans la création terrestre. Or, dans le ciel, Dieu n’a pas organisé la vie des anges sur des alternances « soir matin », ceci parce que le ciel représente sa norme éternelle ; celle qui prévaudra et se prolongera pour ses élus éternellement. Face à ces données : qu’en est-il de la terre avant le péché ? En dehors des alternances « soir matin », sa norme est aussi celle du ciel soit, en apparence la vie se déroule dans une norme éternelle ; des animaux végétaliens, des humains végétaliens et sans la mort qui sera le salaire du péché, les jours succèdent aux jours et cela pourrait durer éternellement.
Mais dans Gen.2, Dieu nous révèle son ordre du temps de la semaine qui s’achève au septième jour par un repos pour Dieu et pour l’homme. Ce mot repos vient du verbe « cesser » et il s’applique à l’œuvre faite par Dieu comme aux œuvres faites par les humains. Tu peux le comprendre, avant le péché, ni Dieu, ni l’être humain ne pouvaient ressentir de la fatigue. Le corps d’Adam ne souffrait d’aucun mal, ni fatigue, ni douleur d’aucune sorte. Or, les semaines de sept jours se succédaient et se reproduisaient comme un cycle éternel, sauf que, les successions « soir matin » marquaient la différence avec la norme céleste du royaume de Dieu. Cette différence avait donc pour but de révéler prophétiquement un programme conçu par le grand Dieu créateur. De même que la fête du « Yom Kippur » ou « Jour des Expiations » était renouvelée chaque année chez les Hébreux et qu’elle prophétisait la fin du péché par son expiation accomplie par la mort de Jésus-Christ, de même le sabbat hebdomadaire prophétise la venue du septième millénaire, moment où Dieu et ses élus entreront dans un réel repos parce que les rebelles seront morts et que la méchanceté aura été vaincue. Cependant, les élus sont encore concernés par le « péché » puisqu’avec Christ, ils doivent juger les « péchés » et les pécheurs, qui seront à ce moment-là endormis dans le sommeil mortel. C’est pourquoi, comme les six jours précédents, le septième est placé sous le signe du « péché » qui couvre et concerne les sept jours de la semaine entière. Et c’est seulement au début du huitième millénaire, après que les pécheurs auront été consumés dans « le feu de la seconde mort » que l’éternité sans « péché » commencera sur la terre renouvelée. Si les sept jours sont marqués par le péché et qu’ils prophétisent 7000 ans, le décompte de ces 7000 ans ne peut commencer qu’avec l’instauration du péché révélée dans Gen.3. Ainsi, les jours terrestres sans péché ne sont pas dans la norme et la logique de la succession « soir matin » soit « ténèbres lumière » et puisque ce temps est sans « péché », il ne peut pas entrer dans les 7000 ans programmés et prophétisés pour le « péché » par la semaine de sept jours.
Cet enseignement fait ressortir l’importance de cette action que Dieu impute à la papauté romaine dans Dan.7:25 : « il formera le dessein de changer les temps et la loi ». « Changer les temps » instaurés par Dieu a pour résultat l’impossibilité de découvrir le caractère prophétique du sabbat hebdomadaire de « la loi » de Dieu. Et c’est ce que fait Rome depuis Constantin 1er, depuis le 7 Mars 321, en ordonnant le repos hebdomadaire sur le premier jour au lieu du septième. En suivant l’ordre romain, le pécheur n’est pas délivré du « péché » originel hérité d’Adam et Eve, mais en plus il se charge d’un « péché » supplémentaire, cette fois volontaire, qui alourdit sa culpabilité envers Dieu.
L’ordre du temps « soir matin » soit, « ténèbres lumière » est un concept choisi par Dieu et obéir à ce choix favorise et autorise l’accès au mystère prophétique de la Bible. Rien ne contraint l’homme à adopter ce choix et la preuve en est que l’humanité a choisi de marquer son changement de jour à minuit soit, 6 heures après le coucher du soleil printanier ; ce qui prophétise le camp de ceux qui se réveillent trop tard pour le retour glorieux du Christ, l’Epoux de la parabole des dix vierges. Les messages subtils donnés par Dieu sont ainsi hors de sa portée intellectuelle. Mais pour ses élus, l’ordre du temps divin éclaire toutes ses prophéties et surtout celle d’Apocalypse au début de laquelle Jésus se présente comme étant « l’alpha et l’oméga », « le début ou commencement et la fin ». Chaque jour qui s’écoule dans nos vies prophétise le projet de Dieu qu’il résume dans Gen.1, 2 et 3 puisque « la nuit » ou « ténèbres » représente les six jours profanes présentés dans Gen.1, tandis que le repos divin instauré dans Gen.2 annonce le temps « lumière ». C’est sur ce principe que selon Dan.8:14, le temps de l’ère chrétienne est découpé en deux parties : un temps de « ténèbres » spirituelles entre 321, où « le péché » contre le sabbat est instauré, et 1843 où un temps « lumière » commence pour les élus depuis cette date jusqu’au retour de Jésus-Christ au printemps 2030 où, comme dans Gen.3, en Dieu créateur Tout-Puissant, il vient pour juger entre élus et rebelles, « brebis et boucs », comme il a jugé entre le « serpent, la femme, et Adam ». De même, dans Apocalypse, les thèmes des « Lettres aux sept Eglises, des sept sceaux, et des sept trompettes » prophétisent des « ténèbres » pour les six premiers et la « lumière » divine pour le septième et dernier degré de chacun de ces thèmes. C’est si vrai, qu’en 1991, le refus officiel de cette dernière « lumière » par l’adventisme institutionnel, lumière que Jésus m’a donnée depuis 1982, le conduit à lui dire, dans la Lettre adressée à « Laodicée » dans Apo.3:17: « Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, … ». Les adventistes officiels ont oublié cette citation donnée dans 1 Pierre 4:17 : « Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu ? » L’institution est en place depuis 1863 et Jésus a béni son instauration à l’époque « Philadelphie », en 1873. Selon le principe divin « soir matin » ou « ténèbres lumière », la dernière et septième époque symbolisée par le nom « Laodicée » devait être un temps de grande « lumière » divine et le présent ouvrage en constitue la preuve, une grande « lumière » est bien venue éclairer les mystères prophétisés, dans cette époque finale, aux dépens de l’institution adventiste officielle mondiale. Le nom « Laodicée » est bien justifié puisqu’il signifie « peuple jugé ou peuple du jugement ». Ceux qui n’appartiennent pas ou plus au Seigneur sont condamnés à rejoindre les partisans du « jour maudit par Dieu ». Se montrant incapables de partager avec Dieu sa juste condamnation du « dimanche » romain, le sabbat ne leur apparaîtra plus aussi important qu’au temps béni de leur baptême. Un message donné par Jésus-Christ à sa servante Ellen G.White, dans son livre « Premiers écrits » et dans sa première vision, a traduit ainsi cette situation : « ils perdirent de vue, et le but, et Jésus… Ils sombrèrent dans le monde méchant et on ne les revit plus ».
Genèse 2 prophétise le temps « lumière » et ce chapitre de la Genèse commence par la sanctification du « septième jour ». Il s’achève sur ce verset 25 : « L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte». Le lien entre ces deux thèmes montre que la découverte de leur nudité physique sera la conséquence de l’imputation du « péché » qu’ils vont commettre et qui relaté dans Gen.3, apparaît ainsi comme cause d’une nudité spirituelle mortelle. En comparant cet enseignement avec celui de « Laodicée », nous retrouvons le sabbat associé au « péché » qui rend « nu ». Dans ce contexte final, la pratique du sabbat ne suffit donc plus pour conserver la grâce du Christ, car en proposant sa pleine lumière prophétique aux autorités officielles adventistes entre 1982 et 1991 l’exigence de Jésus-Christ a augmenté et il veut pour cette époque qu’avec la pratique de son saint sabbat l’élu digne de sa grâce donne son intérêt, son temps, sa vie, et toute son âme pour ses révélations prophétisées dans Daniel et Apocalypse ; mais aussi dans toute la Bible révélée qui constitue ses « deux témoins » selon Apo.11:3.
Le témoignage de Dieu donné sur la terre
Aussi importante qu’elle soit, la visite de l’humanité par Dieu sous l’aspect de Jésus-Christ ne doit pas nous faire oublier sa visite précédente au temps de Moïse. Car c’est dans ce contexte éloigné que Dieu lui a révélé les origines de la dimension terrestre. Et en tant que révélation donnée par Dieu, le récit de la Genèse est aussi important que celui de l’Apocalypse révélée à l’apôtre Jean. La forme choisie par Dieu pour organiser la vie terrestre prophétise son projet d’amour pour des créatures auxquelles il donne une entière liberté, en sorte qu’elles peuvent répondre à son amour et vivre avec lui éternellement ou le rejeter et disparaître dans le néant de la mort, conformément aux conditions de son offre salutaire.
Si Adam est créé seul, en premier, c’est parce qu’il est présenté comme « l’image de Dieu (Gen.1:26-27) » en recherche d’amour d’un vis-à-vis libre à son image, car tout le temps de son éternité passée était celui d’une solitude absolue. Celle-ci lui devint insupportable au point qu’il était prêt à porter les conséquences de la liberté qu’il allait donner à ses créatures vivantes. La création d’Eve à partir de l’une des côtes d’Adam, alors qu’il est plongé dans un sommeil de mort, prophétise la création de son Eglise, l’Elue composée de ses élus fidèles, fruit récolté par sa mort expiatoire en Jésus-Christ ; ceci justifie le rôle d’« aide » que Dieu attribue à la femme sortie de lui et dont le nom Eve signifie « vie ». L’Elue va « vivre » éternellement, et sur la terre, elle a vocation à offrir à Dieu, son « aide », pour collaborer humainement à l’accomplissement de son projet qui vise à instaurer l’amour parfait partagé et sans trouble dans ses univers éternels.
Le péché de désobéissance entre dans l’humanité par Eve soit, par la « femme » symbole de ses élus qui vont hériter de ce péché originel. Aussi, comme Adam, par amour pour Eve, en Jésus-Christ, Dieu devient humain pour partager et porter à la place de son Elue, le châtiment mortel que méritent ses péchés. Le récit de la Genèse est donc à la fois, un témoignage historique qui révèle nos origines et leurs circonstances, et un témoignage prophétique qui révèle le principe salvateur du grand projet amoureux du tout-puissant Dieu créateur.
Après les six premiers jours de la création évoqués dans Genèse 1, six jours qui prophétisent les six mille années réservées par Dieu pour sa sélection d’élus terrestres, dans Genèse 2, sous l’image d’un sabbat éternel, le septième jour illimité s’ouvrira pour accueillir les élus éprouvés et sélectionnés.
Dieu connaît dès le commencement, l’issue de son projet, les noms de ses élus qui vont apparaître au cours des six mille ans. Il avait toute la puissance et l’autorité pour juger et détruire les anges rebelles sans avoir à créer notre dimension terrestre. Mais c’est justement, parce qu’il respecte ses créatures, qui l’aiment et qu’il aime, qu’il organise une démonstration universelle sur la terre créée dans ce but.
Dieu élève au-dessus de tout, le principe de la vérité. Comme annoncé dans Psa.51:6, Jésus définit ses élus comme étant « nés de nouveau » soit, « nés de la vérité » afin qu’ils soient rendus conformes à la norme de la vérité divine. Selon Jean 18:37, il est lui-même venu pour « rendre témoignage à la vérité » et se présente dans Apo.3:14 sous le nom du « Véritable ». Cette exaltation et glorification du principe de vérité est en opposition absolue au principe du mensonge, et les deux principes prennent des formes multiples. Le principe du mensonge a séduit constamment les habitants de la terre tout au long de son histoire. Dans le temps moderne, le mensonge est devenu la norme de l’existence. Il est adopté sous le terme « bluff » dans l’esprit commerçant, mais il n’en est pas moins, le fruit du diable, « père du mensonge » selon Jean 8:44. Sur le plan religieux, le mensonge apparaît sous l’aspect de multiples contrefaçons religieuses différentes selon les peuples et les lieux concernés de la terre. Et la foi chrétienne est elle-même devenue l’image parfaite de la « confusion » (= Babel) tant ses contrefaçons ténébreuses sont nombreuses.
Le mensonge est enseigné de manière scientifique. Car contrairement à sa démarche autoritaire, la pensée scientifique est incapable de fournir une réelle preuve de ses théories évolutionnistes des espèces, et des millions et milliards d’années que ses scientifiques attribuent à l’existence de la terre. A l’opposé de cette pensée scientifique, le témoignage du Dieu créateur offre, lui, beaucoup de preuves de sa réalité, car l’histoire terrestre témoigne de ses actions, dont le déluge d’eaux constitue le premier exemple, attesté par la présence de fossiles marins dans les plaines et jusque sur les sommets des plus hautes montagnes de la terre. S’ajoute à ce témoignage naturel, le témoignage laissé par l’histoire humaine, la vie de Noé, la vie d’Abraham, la libération des Hébreux de l’esclavage égyptien et la naissance du peuple juif, témoin oculaire vivant de son histoire jusqu’au temps de la fin du monde ; s’ajoute encore, le témoignage oculaire des apôtres de Jésus-Christ qui ont assisté à ses miracles, sa crucifixion et sa résurrection ; ceci au point que la peur de la mort les a quittés, et qu’ils ont suivi sur la voie du martyre, leur Maître et leur Modèle Jésus de Nazareth.
En évoquant ce mot « martyre » je dois ici ouvrir une explication.
Note : ne pas confondre martyre avec châtiment
Les deux choses ont le même aspect extérieur et peuvent donc être facilement confondues. Cependant cette confusion porte de graves conséquences puisque l’action punitive risque d’être imputée au véritable élu de Dieu et à l’inverse l’enfant du diable peut se voir imputer un martyre pour Dieu très trompeur. Alors, pour y voir clair, il faut tenir compte de l’analyse suivante qui part de ce principe ; en premier, posons la question : qu’est-ce que le martyre ? Ce mot vient du grec « martus » qui signifie : témoin. Qu’est-ce qu’un témoin ? C’est celui qui rapporte fidèlement ou pas ce qu’il a vu, entendu, ou ce qu’il a compris sur un sujet. Le sujet qui nous intéresse ici est religieux, or parmi ceux qui témoignent pour Dieu, il y a des vrais et des faux témoins. Ce qui est sûr, c’est que Dieu, lui, fait la différence entre les deux. Le vrai est connu de lui et il le bénit parce que de son côté, ce vrai témoin s’efforce de se montrer fidèle en pratiquant en « œuvres » toute sa vérité révélée et il persévère dans cette voie jusqu’à l’acceptation de la mort. Et cette mort-là est l’authentique martyre, parce que la vie offerte à la mort était conforme à la norme de la sainteté exigée par Dieu pour son époque. Si la vie offerte n’est pas dans cette conformité, alors ce n’est pas un martyre, c’est un châtiment qui frappe un être vivant livré au diable pour sa destruction, parce qu’il ne bénéficie pas de la protection et de la bénédiction de Dieu. Dépendante de la conformité à la norme de la vérité exigée par Dieu pour chaque époque, l’identification du « martyre » va reposer sur notre connaissance du jugement divin révélé dans ses prophéties qui ciblent le temps de la fin ; ce qui est le but et le sujet de cet ouvrage.
Il est important de comprendre que la vérité n’a pas la capacité de convertir un esprit rebelle ; l’expérience du premier ange créé, nommé par Dieu, Satan, depuis sa rébellion, le prouve. La vérité est un principe vers lequel vont se sentir attirés, naturellement, les élus, ceux qui l’aiment et sont prêts à combattre aux côtés de Dieu en Jésus-Christ, le mensonge qui lui fait du tort.
En conclusion, la Révélation Divine est construite de manière progressive sur six mille années d’expériences et de témoignages vécus dans les meilleures et les pires conditions. Un temps de six mille ans peut paraître court, mais pour l’homme qui ne donne de réel intérêt qu’aux années de sa propre vie, c’est en réalité un temps assez long qui permet à Dieu d’étendre sur des siècles, et plus précisément sur six mille ans, les différentes phases des accomplissements de son projet global. De manière exclusive en Jésus-Christ, Dieu donne à ses élus du temps de la fin, au sujet de ses mystères et de ses œuvres, une claire compréhension réservée pour ce temps final.
La Genèse : un condensé prophétique vital
Dans cette compréhension, le récit de la Genèse délivre les clés fondamentales des prophéties bibliques de Daniel et Apocalypse ; et sans ces clés, cette compréhension est impossible. Ces choses seront rappelées au moment où ce sera nécessaire, au cours de l’étude prophétique, mais dès à présent, il faut savoir que les mots, « abîme, mer, terre, femme », vont être porteurs d’une idée spécifique de la pensée divine dans sa révélation « Apocalypse ». Ils sont rattachés à trois étapes successives de la création terrestre. « L’abîme » désigne la planète terre entièrement recouverte d’eaux sans aucune vie. Ensuite, au deuxième jour, celui de la séparation des éléments, « la mer », en synonyme et symbole de mort, sera peuplée uniquement d’animaux marins le 5ème jour ; son milieu est hostile pour l’être humain créé pour respirer de l’air. « La terre » sort de « la mer » et va être habitée également au cinquième jour par des animaux et finalement, au sixième jour, par « l’homme formé à l’image de Dieu » et « la femme » qui sera formée sur une côte de l’homme. Ensemble, l’homme et la femme vont concevoir deux enfants. Le premier « Abel », type de l’élu spirituel (Abel = Père est Dieu) sera tué par jalousie par son aîné « Caïn » type de l’homme charnel, matérialiste (= acquisition) prophétisant ainsi le destin de l’élu type, Jésus-Christ et ses élus, qui vont souffrir et mourir en martyrs à cause des « Caïn », juifs, catholiques et protestants, tous « marchands du temple », dont les jalousies successives et agressives sont démontrées et accomplies au cours de l’histoire terrestre. La leçon donnée par l’Esprit de Dieu est donc la suivante : de « l’abîme » sortent, successivement, « la mer et la terre » symboles des fausses religions chrétiennes qui mènent à la perdition des âmes. Pour désigner son assemblée Elue, il lui donne le mot « femme » qui est, si elle est fidèle à son Dieu, l’ « Epouse », de « l’agneau » symbole imagé du Christ prophétisé lui-même par le mot « homme » (l’Adam). Si elle est infidèle, elle reste une « femme », mais prend l’image d’une « prostituée ». Ces choses seront toutes confirmées dans l’étude détaillée présentée dans cet ouvrage et leur importance vitale apparaîtra. Tu peux le comprendre facilement, en 2020, les événements prophétisés dans les prophéties de Daniel et Apocalypse se sont, en majorité, déjà accomplis dans l’histoire, et ils sont connus par les hommes. Mais ils n’ont pas été identifiés pour le rôle spirituel que Dieu leur a donné. Les historiens relèvent des faits historiques, mais seuls les prophètes de Dieu peuvent les interpréter.
La foi et l’incrédulité
Par nature, l’être humain, depuis ses origines est du type croyant. Mais la croyance n’est pas la foi. L’homme a toujours cru à l’existence de Dieu ou des divinités, esprits supérieurs qu’ils devaient servir et auxquels il fallait plaire pour ne pas avoir à subir des dommages causés par leur colère. Cette croyance naturelle s’est prolongée de siècles en siècles et de millénaires en millénaires jusqu’au temps modernes, où les découvertes scientifiques ont pris possession du cerveau de l’homme occidental devenu depuis incrédule et incroyant. Relevons que ce changement caractérise principalement des peuples d’origine chrétienne. Car à la même époque, en Orient, à l’Extrême-Orient et en Afrique, les croyances aux esprits invisibles sont restées. La chose s’explique par des manifestations surnaturelles dont sont témoins les peuples qui pratiquent ces rites religieux. En Afrique, des preuves évidentes de l’existence des esprits invisibles interdit l’incroyance. Mais ce que ces peuples ignorent, c’est que les esprits qui se manifestent puissamment parmi eux, sont en réalité des esprits démoniaques rejetés par le Dieu créateur de toute vie, et des condamnés à mort en sursis. Ces peuples ne sont pas incrédules, ni incroyants, comme les occidentaux, mais le résultat est le même, puisqu’ils servent des démons qui les séduisent et les tiennent sous leur domination tyrannique. Leur religiosité est du type païen idolâtre qui a caractérisé l’humanité depuis ses origines ; Eve ayant été sa première victime.
En Occident, l’incroyance est réellement le fruit d’un choix, car rares sont les personnes qui ignorent leurs origines chrétiennes ; et parmi les défenseurs de la liberté républicaine, se trouvent des gens qui citent des paroles de la sainte Bible, témoignant ainsi qu’ils n’ignorent pas son existence. Ils n’ignorent pas les faits glorieux dont elle témoigne pour Dieu, et cependant, ils font choix de ne pas en tenir compte. C’est ce type d’incroyance que l’Esprit nomme incrédulité et qui est l’opposition rebelle absolue de la vraie foi. Car s’il tient compte des preuves que la vie lui donne sur toute la terre et particulièrement dans les manifestations surnaturelles des peuples africains, l’homme n’a aucune possibilité de justifier son incrédulité. Les actions surnaturelles opérées par les démons condamnent donc l’incrédulité occidentale. Le Dieu créateur donne lui-aussi des preuves de son existence, agissant avec puissance par des phénomènes produits par la nature qui lui est soumise ; tremblements de terre, éruptions volcaniques, raz-de-marée destructeurs, épidémies mortelles, mais toutes ces choses reçoivent maintenant des explications scientifiques qui masquent et détruisent l’origine divine. A l’œil, ce grand ennemi de la foi, s’ajoute l’explication scientifique qui convainc le cerveau humain et les deux l’encouragent dans ses choix qui le conduisent à sa perdition.
Qu’attend Dieu de ses créatures ? Il va sélectionner parmi elles, celles qui approuvent ses conceptions de la vie soit, qui épousent sa pensée. La foi en sera le moyen, mais pas le but. C’est pourquoi, « la foi sans les œuvres », qu’elle doit porter, est dite « morte » dans Jac.2:17. Car s’il existe bien la vraie foi, il existe parallèlement la fausse foi. Le vrai et le faux font toute la différence, et Dieu n’a aucune peine à identifier l’obéissance pour la distinguer de la désobéissance. De toute manière, il reste le seul juge dont l’opinion va décider de l’avenir éternel de chacune de ses créatures, puisque le but de sa sélection est unique et que son offre de vie éternelle s’obtient exclusivement par Jésus-Christ. Le passage sur terre n’est justifié que pour offrir la possibilité de cette sélection d’élus éternels. La foi n’est pas le fruit d’efforts formidables et de sacrifices, mais celui d’un état naturel obtenu ou pas par la créature dès sa naissance. Mais quand elle existe, elle doit être nourrie par Dieu, sinon, elle meure et disparaît.
La vraie foi est une chose rare. Car contrairement à l’aspect trompeur de la religion chrétienne officielle, il ne suffit pas de mettre une croix au-dessus de la sépulture d’une créature pour que les portes du ciel lui soient ouvertes. Et je le fais remarquer parce que la chose semble ignorée, Jésus a déclaré dans Matt.7:13-14 : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » Cet enseignement est encore confirmé dans la Bible dans l’exemple de la déportation des Juifs à Babylone, puisque Dieu ne trouve dignes de son élection que Daniel et ses trois compagnons et cinq puissants rois ; et Ezéchiel qui vit dans cette époque. Ensuite, nous lisons dans Ezé.14:13 à 20 : « Fils de l'homme, lorsqu'un pays pécherait contre moi en se livrant à l'infidélité, et que j'étendrais ma main sur lui, si je brisais pour lui le bâton du pain, si je lui envoyais la famine, si j'en exterminais les hommes et les bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, ils sauveraient leur âme par leur justice, dit le Seigneur, YaHWéH. Si je faisais parcourir le pays par des bêtes féroces qui le dépeupleraient, s'il devenait un désert où personne ne passerait à cause de ces bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui ces trois hommes, je suis vivant ! dit le Seigneur, YaHWéH, ils ne sauveraient ni fils ni filles, eux seuls seraient sauvés, et le pays deviendrait un désert. Ou si j'amenais l'épée contre ce pays, si je disais : Que l'épée parcoure le pays ! Si j'en exterminais les hommes et les bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui ces trois hommes, je suis vivant ! dit le Seigneur, YaHWéH, ils ne sauveraient ni fils ni filles, mais eux seuls seraient sauvés. Ou si j'envoyais la peste dans ce pays, si je répandais contre lui ma fureur par la mortalité, pour en exterminer les hommes et les bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui Noé, Daniel et Job, je suis vivant ! dit le Seigneur, YaHWéH, ils ne sauveraient ni fils ni filles, mais ils sauveraient leur âme par leur justice. » Nous apprenons ainsi, qu’au temps du déluge d’eaux, seul Noé fut trouvé digne du salut parmi les huit personnes protégées par l’arche.
Jésus a encore dit dans Matt.22:14 : « Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. » La raison s’explique simplement par le haut degré de la norme de la sainteté exigée par Dieu qui veut prendre la première place dans notre cœur ou rien. La conséquence de cette exigence s’oppose à la pensée humaniste du monde qui place, elle, l’homme au-dessus de tout. L’apôtre Jacques nous a mis en garde contre cette opposition, nous disant : « Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » Jésus nous dit encore dans Matt.10:37 : «Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ». Aussi, si comme moi, tu invites un ami à répondre à ce critère religieux exigé par Jésus-Christ, ne sois pas étonné qu’il te traite de fanatique ; c’est ce qui m’est arrivé, et j’ai alors compris que je n’avais que Jésus pour véritable ami ; lui, « le Véritable » d’Apo.3:7. On te qualifiera aussi d’intégriste, parce que tu te montres envers Dieu, intègre, de légaliste, parce que tu aimes et honores par ton obéissance sa très sainte loi. Ce sera là, en partie, le prix humain à payer pour plaire au Seigneur Jésus, si digne de notre abnégation et de notre entière dévotion qu’il exige.
La foi permet de recevoir de Dieu, ses pensées secrètes jusqu’à découvrir l’ampleur de son prodigieux projet. Et pour comprendre son projet global, l’élu doit prendre en compte la vie céleste des anges qui a précédé l’expérience terrestre. Car dans cette société céleste, la division des créatures et la sélection des bons anges fidèles envers Dieu ne se sont pas effectuées sur la foi au Christ crucifié ou sur son rejet comme ce sera le cas sur la terre. Ceci confirme qu’au niveau universel, la crucifixion du Christ resté sans péché est pour Dieu le moyen de condamner le diable et ses adeptes et que sur la terre, la foi en Jésus-Christ représente le moyen choisi par Dieu pour faire reconnaître l’amour qu’il éprouve pour ses élus qui l’aiment et l’apprécient. Le but de cette démonstration de sa totale abnégation était de pouvoir légalement condamner à mort les créatures célestes et terrestres rebelles qui ne partagent pas son sens de l’existence. Et parmi ses créatures terrestres, il sélectionne celles qui épousent sa pensée, approuvent ses actions et ses jugements car elles sont aptes à partager son éternité. Au final, il aura réglé le problème créé par la liberté donnée à toutes ses créatures célestes et terrestres, car sans cette liberté, l’amour de ses créatures sélectionnées serait sans valeur et même rendu impossible. En effet, sans la liberté, la créature n’est plus qu’un robot, au comportement automatisé. Mais le prix de la liberté sera, à la fin, l’extermination des créatures rebelles célestes et terrestres.
La preuve est ainsi donnée que la foi ne repose pas sur un simple : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé ». Ces paroles bibliques reposent sur ce qu’implique le verbe « croire » soit, l’obéissance aux lois divines qui caractérise la vraie foi. Pour Dieu, le but est de trouver des créatures qui lui obéissent par amour. Il en a trouvé chez les anges célestes et parmi ses créatures humaines terrestres, il en a sélectionné et en sélectionnera encore jusqu’à la fin du temps de grâce.
La nourriture pour le temps convenable
De même que pour prolonger sa vie, le corps humain a besoin d’être nourri, la foi produite dans son esprit a également besoin de sa nourriture spirituelle. Tout être humain sensible à la démonstration d’amour donnée par Dieu en Jésus-Christ éprouve le désir de faire à son tour quelque chose pour lui. Mais comment faire quelque chose qui lui soit agréable si on ignore ce qu’il attend de nous ? C’est la réponse à cette question qui va constituer la nourriture de notre foi. Car « sans la foi il est impossible d’être agréable à Dieu » selon Héb.11:6. Mais faut-il encore que cette foi soit rendue vivante et agréable pour lui par sa conformité à son attente. Car le Seigneur Dieu tout-puissant, est son consommateur et son Juge. Des multitudes de croyants chrétiens aspirent à entretenir de bonnes relations avec le Dieu du ciel, mais cette relation reste impossible parce que leur foi n’a pas été nourrie convenablement. La réponse au problème nous est donnée dans Matt.24 et 25. Jésus porte son enseignement sur nos derniers jours qui précèdent de peu le temps de sa seconde apparition, cette fois, dans la gloire de sa divinité. Il la décrit en multipliant les images en paraboles : parabole du figuier, dans Matt.24:32 à 34 ; parabole du voleur nocturne, dans Matt.24:43 à 51 ; parabole des dix vierges, dans Matt.25:1 à 12 ; parabole des talents, dans Matt.25:13 à 30 ; paraboles des brebis et des boucs, dans Matt.25:31 à 46. Parmi ces paraboles, la mention de la « nourriture » apparaît deux fois : dans la parabole du voleur nocturne et dans celle des brebis et des boucs car, en dépit des apparences, quand Jésus dit, « j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger », il nous parle de nourriture spirituelle, sans laquelle la foi de l’homme meure. « Car l’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole sortie de la bouche de Dieu. Matt.4:4 ». La nourriture de la foi a pour but de le protéger contre la « seconde mort » d’Apo.20, celle qui fait perdre le droit de vivre éternellement.
Dans le cadre de cette réflexion, dirige ton regard et ton attention sur cette parabole du voleur nocturne :
V.42 : « Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient ».
Le thème du retour de Jésus-Christ est défini et son « attente » va provoquer un réveil spirituel aux Etats-Unis de l’Amérique du Nord, entre 1831 et 1844. On le nomme « adventisme », les membres de ce mouvement étant eux-mêmes désignés par leurs contemporains par le terme « adventistes » ; mot tiré du latin « adventus » qui signifie : avènement.
V.43 : « Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison ».
Dans ce verset, le « maître de la maison » est le disciple qui attend le retour de Jésus, et le « voleur » désigne Jésus lui-même. Par cette comparaison, Jésus nous montre l’avantage de connaître la date de son retour. Il nous encourage donc à la découvrir, et notre écoute de son conseil va conditionner notre relation avec lui.
V.44 : « C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme vient à l'heure où vous n'y pensez pas ».
J’ai rectifié, dans ce verset, le temps futur des verbes car dans l’original grec, ces verbes sont au présent. En effet, ces propos sont tenus par Jésus à ses disciples contemporains qui l’interrogent à ce sujet. Le Seigneur va, au temps de la fin, faire usage de ce thème « adventiste » pour cribler les chrétiens en les mettant à l’épreuve de la foi prophétique ; dans ce but, il va successivement organiser dans le temps, quatre attentes « adventistes » ; chaque fois justifiées par un éclairage nouveau donné par l’Esprit, les trois premières concernant les textes prophétiques de Daniel et Apocalypse.
V.45 : « Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? »
Attention de ne pas te tromper dans ton jugement, car la « nourriture » dont il est question dans ce verset se trouve actuellement sous tes yeux. Oui, c’est ce document auquel j’ai donné le nom « Explique-moi Daniel et Apocalypse » qui constitue cette « nourriture » spirituelle indispensable pour nourrir ta foi, car elle apporte de la part de Jésus-Christ, toutes les réponses aux questions que tu peux légitimement poser, et au-delà de ces réponses, des révélations inespérées, comme la véritable date du retour de Jésus-Christ qui nous engage jusqu’au printemps 2030 dans la quatrième et dernière « attente » « adventiste ».
Etant personnellement concerné par ce verset, je présente ce document fruit de ma fidélité envers le Dieu de vérité et de ma prudence, car je ne veux pas être surpris par le retour de Jésus-Christ. Jésus révèle ici son projet concernant le temps de la fin. Il a prévu pour ce temps, une « nourriture » qui convient pour nourrir la foi de ses élus qui attendent dans la fidélité son retour glorieux. Et cette « nourriture » est prophétique.
V.46 : « Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! »
Le contexte de son retour glorieux est ici confirmé, c’est celui de la quatrième attente « adventiste ». Le serviteur concerné est en effet déjà très heureux de connaître la pensée révélée de Dieu soit, son jugement sur la foi des hommes. Mais cette béatitude va s’étendre et concerner tous ceux qui, recevant cette dernière lumière divine, vont à leur tour la propager et la faire partager aux élus dispersés sur la terre entière, jusqu’au retour effectif de Jésus-Christ.
V.47 : « Je vous le dis en vérité, il l'établira sur tous ses biens. »
Les biens du Seigneur vont concerner, jusqu’à son retour, des valeurs spirituelles. Et le serviteur devient pour Jésus, le gardien de son trésor spirituel ; le dépositaire exclusif de ses oracles et de sa lumière révélée. Après la lecture entière de ce document, tu pourras constater que je n’exagère pas en donnant à sa révélation prophétique biblique le nom de « trésor ». Quel autre nom pourrais-je donner à une révélation qui protège de la « seconde mort » et ouvre la voie qui conduit à la vie éternelle ? Car elle dissipe et fait disparaître la possibilité du doute fatal pour la foi et le salut.
V.48 : « Mais, si c'est un méchant serviteur, qui dise en lui-même : Mon maître tarde à venir, »
La vie créée par Dieu est du type binaire. Toute chose a son contraire absolu. Et Dieu a présenté aux humains deux chemins, deux voies pour conduire ses choix : la vie et le bien, la mort et le mal ; le bon grain et l’ivraie ; la brebis et le bouc, la lumière et les ténèbres. Dans ce verset, l’Esprit cible le méchant serviteur, mais serviteur quand même, ce qui désigne la fausse foi non nourrie par Dieu et surtout, la fausse foi chrétienne qui finit par atteindre et concerner la foi adventiste elle-même, en notre temps de la fin. Ne recevant plus de lumière de la part de Jésus-Christ parce qu’il a refusé celle qui lui a été présentée entre 1982 et 1991 et qui annonçait sa venue pour 1994, cet adventisme là, produit un fruit de méchanceté qui s’est traduit par la radiation du messager de Dieu en Novembre 1991. Notons que Jésus révèle les pensées cachées du cœur : « qui dise en lui-même ». Car les apparences des comportements religieux extérieurs sont extrêmement trompeuses ; le formalisme religieux remplace la vraie foi vivante pleine de zèle pour la vérité.
V.49 : « … s'il se met à battre ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, »
L’image est à ce jour un peu anticipée, mais la radiation exprime, clairement, en temps de paix, l’opposition et le combat qui expriment et précèdent la vraie persécution qui viendra ; ce n’est qu’une question de temps. Depuis 1995, l’adventisme institutionnel « mange et boit avec les ivrognes » dans la mesure où il a fait alliance avec les protestants et les catholiques en entrant dans l’alliance œcuménique. Car dans Apo.17:2, ciblant la foi catholique appelée « Babylone la Grande », et la foi protestante appelée « terre », l’Esprit dit : « C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés ».
V.50 : « … le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas, »
La conséquence du rejet de la lumière concernant la troisième attente adventiste, et la date 1994, apparaît finalement sous la forme de l’ignorance du temps du vrai retour de Jésus-Christ soit, la quatrième attente adventiste du projet divin. Cette ignorance est la conséquence de la rupture de la relation avec Jésus-Christ, aussi peut-on en déduire la chose suivante : les adventistes placés dans cette tragique situation ne sont plus aux yeux de Dieu soit, dans son jugement, des « adventistes ».
V.51 : « … il le mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les hypocrites : c'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
L’image exprime la colère que Dieu va faire subir aux faux serviteurs qui l’ont trahi. Je relève dans ce verset, le terme « hypocrites » par lequel l’Esprit désigne les faux chrétiens dans Dan.11:34, mais une lecture plus large s’impose pour comprendre le contexte du temps ciblé par la prophétie, ce qui inclut les versets 33 et 35 : « et les plus sages parmi eux donneront instruction à la multitude. Il en est qui succomberont pour un temps à l'épée et à la flamme, à la captivité et au pillage. Dans le temps où ils succomberont, ils seront un peu secourus, et plusieurs se joindront à eux par hypocrisie. Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu'ils soient épurés, purifiés et blanchis, jusqu'au temps de la fin, car elle n'arrivera qu'au temps marqué. » Le « méchant serviteur » est donc bien celui qui trahit l’attente de Dieu, son Maître, et il rejoint, « jusqu’au temps de la fin », le camp des « hypocrites ». Il partage, dès lors, avec eux, la colère de Dieu qui les frappe jusqu’au jugement dernier, où ils sont anéantis, consumés dans « l’étang de feu » qui donne « la seconde mort » définitive, selon Apo.20:15 : « Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu ».
L’histoire révélée de la vraie foi
La vraie foi
Il y a beaucoup de choses à dire sur le sujet de la vraie foi, mais je propose déjà cet aspect qui me semble prioritaire. Celui ou celle qui veut nouer des relations avec Dieu doit savoir que sa conception de la vie sur terre et dans le ciel est, à l’extrême opposée de notre système instauré sur la terre qui est bâti sur les pensées orgueilleuses et méchantes inspirées par le diable ; son ennemi, et celui de ses vrais élus. Jésus nous a donné le moyen d’identifier la vraie foi : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? (Matt.7:16)». Sur la base de cette déclaration, sois assuré que tous ceux qui se réclament de son nom et qui ne présentent pas, sa douceur, sa serviabilité, son abnégation, son esprit de sacrifice, son amour de la vérité et son zèle pour l’obéissance aux commandements de Dieu, n’ont jamais été et ne seront jamais ses serviteurs ; c’est ce que 1 Cor.13 nous enseigne en définissant le charisme de la vraie sainteté ; celle qui est exigée par le juste jugement de Dieu : verset 6 : « elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité ».
Comment peut-on croire que le persécuté et le persécuteur soient jugés par Dieu de la même manière ? Quelle est la ressemblance entre Jésus-Christ, volontairement crucifié, et l’inquisition papale romaine ou Jean Calvin, qui soumettaient des hommes et des femmes à la torture, jusqu’à leur mort ? Pour ne pas voir la différence, il faut ignorer les paroles inspirées des écrits bibliques. Ce fut le cas, avant que la Bible soit répandue dans le monde, mais depuis qu’elle est disponible partout sur la terre ; quelles excuses peuvent justifier les erreurs de jugement des êtres humains ? Il n’y en a pas. C’est pourquoi, la colère divine qui vient sera très grande et incontrôlable.
Les trois ans et demi pendant lesquels Jésus a œuvré dans son ministère terrestre nous sont révélés dans les Evangiles, afin que nous connaissions la norme de la vraie foi de l’opinion de Dieu ; la seule qui compte. Sa vie nous est proposée comme modèle ; un modèle que nous devons imiter pour être reconnu par lui au titre de ses disciples. Cette adoption implique que nous partagions sa conception de la vie éternelle qu’il propose. L’égoïsme y est banni, ainsi que l’orgueil ravageur et destructeur. Il n’y a pas de place pour la brutalité et la méchanceté dans la vie éternelle offerte aux seuls élus reconnus par Jésus-Christ lui-même. Son comportement était pacifiquement révolutionnaire, car lui le Maître et le Seigneur s’est fait serviteur de tous, s’abaissant jusqu’à laver les pieds de ses disciples, afin de donner un sens concret à sa condamnation des valeurs orgueilleuses manifestées par les dirigeants religieux juifs de son époque ; choses qui caractérisent encore aujourd’hui les religieux juifs et chrétiens. En opposition absolue, la norme révélée en Jésus-Christ est la norme de la vie éternelle.
En indiquant à ses serviteurs, le moyen d’identifier, eux-mêmes, leurs ennemis, les faux serviteurs de Dieu, Jésus-Christ a agi pour sauver leurs âmes. Et sa promesse d’être, jusqu’à la fin du monde, « au milieu » de ses élus, est tenue et elle consiste à les éclairer et les protéger pendant tout le temps de leur vie terrestre. Le critère absolu de la vraie foi est que Dieu reste avec ses élus. Ils ne sont jamais privés de sa lumière et de son Saint-Esprit. Et si Dieu se retire, c’est que l’élu n’en est plus un ; son statut spirituel a changé dans le juste jugement de Dieu. Car son jugement s’adapte aux comportements de l’homme. Sur un plan individuel, les changements restent possibles dans les deux sens ; du bien vers le mal ou du mal vers le bien. Mais ce n’est pas le cas, au niveau collectif des groupes religieux et des institutions, qui ne changent que du bien vers le mal, quand ils ne s’adaptent pas aux changements instaurés par Dieu. Dans son enseignement, Jésus nous dit : « Un bon arbre ne peut pas porter du mauvais fruit, de même qu’un mauvais arbre ne peut pas porter un bon fruit (Matt.7:18)». Il nous a ainsi donné de comprendre, qu’en raison de son fruit abominable, la religion catholique est un « mauvais arbre » et qu’elle va, par sa fausse doctrine, le rester, même quand, privée du soutien monarchique, elle cessera de persécuter les gens. Et il en est de même de la religion anglicane créée par Henri VIII pour justifier ses adultères et ses crimes ; quelle valeur Dieu peut-il donner à ses descendants successeurs monarques ? C’est aussi le cas, de la religion protestante calviniste, puisque ce fondateur, Jean Calvin, était redouté, en raison de la réputation de sa dureté de caractère et des nombreuses exécutions à mort qu’il légitimait dans sa ville de Genève, de manière très ressemblante avec les pratiques catholiques de son époque, jusqu’à les dépasser. Ce protestantisme-là ne risquait pas de plaire au doux Seigneur Jésus-Christ, et il ne peut être en aucun cas pris pour modèle de la vraie foi. C’est si vrai, que dans sa révélation donnée à Daniel, Dieu fait l’impasse sur la réforme protestante, en ciblant uniquement le régime papal de 1260 années, et le temps de l’instauration des messages de l’adventisme du septième jour, porteur des vérités divines révélées, depuis 1844, jusqu’à la fin du monde, qui vient, en 2030.
Les contrefaçons religieuses diaboliques historiques présentent toutes des aspects ressemblant au modèle agréé par Dieu, mais elles ne l’égalent jamais. La vraie foi est constamment nourrie par l’Esprit du Christ, la fausse ne l’est pas. La vraie foi peut expliquer les mystères des prophéties divines bibliques, la fausse foi ne le peut pas. Des multitudes d’interprétations des prophéties circulent dans le monde, toutes plus fantaisistes les unes que les autres. Au contraire d’elles, mes interprétations sont uniquement obtenues à partir des citations de la Bible ; le message est donc précis, stable, cohérent et conforme à la pensée de Dieu dont il ne s’éloigne jamais ; et le Tout-Puissant y veille.
Notes préparatoires du livre de Daniel
Le nom Daniel signifie Dieu est mon Juge. La connaissance du jugement de Dieu est une base principale de la foi, car elle conduit la créature vers l’obéissance à sa volonté révélée et comprise, seule condition pour être bénie par lui en tout temps. Dieu recherche l’amour de ses créatures qui le concrétisent et le démontrent par leur foi obéissante. Le jugement de Dieu est donc révélé par le moyen de ses prophéties qui utilisent des symboles comme dans les paraboles de Jésus-Christ. Le jugement de Dieu est révélé en premier par le livre de Daniel mais il ne pose que les bases principales de son jugement sur l’histoire religieuse chrétienne qui sera révélée en détail dans le livre Apocalypse.
Dans Daniel, Dieu révèle peu de choses, mais ce peu quantitatif est d’une grande importance qualitative, car il constitue le fondement de la Révélation prophétique globale. Les architectes des bâtiments savent combien la préparation du terrain de la construction est décisive et déterminante. Dans la prophétie, c’est le rôle donné aux révélations reçues par le prophète Daniel. En effet, lorsque leurs significations sont clairement comprises, Dieu atteint le double but de prouver son existence et de donner à ses élus les clés de la compréhension du message délivré par l’Esprit. Dans ce « peu de choses » se trouvent tout de même : l’annonce d’une succession de quatre empires dominateurs universels depuis l’époque de Daniel (Dan.2, 7 et 8) ; la datation officielle du ministère terrestre de Jésus-Christ (Dan.9) ; l’annonce de l’apostasie chrétienne en 321 (Dan.8), le règne papal de 1260 années entre 538 et 1798 (Dan.7 et 8) ; et l’alliance « adventiste » (Dan.8 et 12) à partir de 1843 (jusqu’à 2030). J’ajoute à cela, Dan.11 qui, nous le verrons, révèle la forme et l’évolution de l’ultime Guerre Mondiale terrestre nucléaire qui reste encore à s’accomplir avant le retour glorieux du Dieu Sauveur.
Subtilement, le Seigneur Jésus-Christ a évoqué le nom de Daniel pour en rappeler l’importance pour la nouvelle alliance. « C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, que celui qui lit fasse attention ! (Mat.24:15) »
Si Jésus a témoigné en faveur de Daniel, c’est parce que Daniel avait reçu de lui les enseignements qui concernaient sa première venue et son retour glorieux, plus que tout autre avant lui. Pour que mes propos soient bien compris, il faut savoir que le Christ venu du ciel s’est présenté auparavant à Daniel sous le nom « Micaël », dans Dan.10:13-21, 12:3 et ce nom est repris par Jésus-Christ dans Apo.12:7. Ce nom « Micaël » est plus connu sous sa forme catholique latine Michel, nom donné au célèbre Mont Saint-Michel en France bretonne. Le livre de Daniel lui ajoute des précisions chiffrées qui permettent de connaître l’année de sa première venue. Je précise encore que le nom « Micaël » signifie : Qui est comme Dieu ; et le nom de « Jésus » se traduit par : YaHWéH sauve. Les deux noms concernent le grand Dieu créateur, le premier au titre céleste, le second au titre terrestre.
La révélation de l’avenir nous est présentée comme un jeu de construction à plusieurs étages. Au début du cinéma, pour créer des effets de relief dans les dessins animés, les cinéastes utilisaient des plaques de verres dont les différents motifs peints, une fois superposés, donnaient une image à plusieurs niveaux. Il en est ainsi de la prophétie conçue par Dieu.
Tout commence dans Daniel
LE LIVRE DE DANIEL
Toi qui lis cet ouvrage, sache que le Dieu Tout-Puissant illimité est vivant, bien qu’il se cache. Ce témoignage du « prophète Daniel » a été écrit pour t’en convaincre. Il porte le sceau du témoignage de l’ancienne et de la nouvelle alliance car Jésus l’a évoqué dans les paroles adressées à ses disciples. Son expérience révèle l’action de ce Dieu bon et juste. Et ce livre nous permet de découvrir le jugement que Dieu porte sur l’histoire religieuse de son monothéisme, juif dans une première alliance, puis chrétien, dans sa nouvelle alliance, construite sur le sang versé par Jésus-Christ, le 3 Avril 30 de son ère. Qui peut mieux que « Daniel » révéler le jugement de Dieu ? Son nom signifie « Dieu est mon juge ». Ces expériences vécues ne sont pas des fables, mais le témoignage de la bénédiction divine de son modèle de fidélité. Dieu le présente parmi les trois personnes qu’il sauverait dans le malheur dans Ezé.14:14-20. Ces trois types de l’élu sont « Noé, Daniel et Job ». Le message de Dieu nous dit clairement que même en Jésus-Christ, si nous ne ressemblons pas à ces modèles, la porte du salut nous restera fermée. Ce message confirme la voie étroite, le chemin étroit ou la porte étroite par laquelle l’élu doit passer pour entrer au ciel, selon l’enseignement de Jésus-Christ. L’histoire de « Daniel » et ses trois compagnons nous est présentée comme le modèle de la fidélité que Dieu sauve dans les jours de détresse.
Mais il y a aussi dans cette histoire de la vie de Daniel, la conversion de trois puissants rois que Dieu réussit à arracher au diable dont ils étaient adorateurs en toute ignorance. Dieu a fait de ces empereurs les porte-voix de sa cause les plus puissants de l’histoire humaine, les premiers, mais aussi, les derniers, car ces hommes modèles vont disparaître et la religion, les valeurs, la moralité, vont sans cesse décliner. Pour Dieu, arracher une âme est un combat de longue lutte et le cas du roi « Nébucadnetsar » est un modèle du genre extrêmement révélateur. Il vient confirmer la parabole de Jésus-Christ, ce « Bon Berger » qui laisse son troupeau pour rechercher la brebis égarée.
Daniel 1
Dan 1:1 La troisième année du règne de Jojakim, roi de Juda, Nebucadnetsar, roi de Babylone, marcha contre Jérusalem, et l'assiégea.
1a- La troisième année du règne de Jojakim, roi de Juda
Règne de Jojakim de 11 ans de – 608 à – 597. 3ème année en – 605.
1b- Nebucadnetsar
Ceci est la traduction babylonienne du nom du roi Nébucadnetsar soit, « Nabu protège mon fils aîné ». Nabu est le dieu mésopotamien du savoir et de l’écriture. On peut déjà comprendre que Dieu entend se voir restituer ce pouvoir sur le savoir et l’écriture.
Dan 1:2 Le Seigneur livra entre ses mains Jojakim, roi de Juda, et une partie des ustensiles de la maison de Dieu. Nebucadnetsar emporta les ustensiles au pays de Schinear, dans la maison de son dieu, il les mit dans la maison du trésor de son dieu.
2a- Le Seigneur livra entre ses mains Jojakim, roi de Juda
L’abandon du roi juif par Dieu est justifié. 2Ch.36:5 : Jojakim avait vingt-cinq ans lorsqu’il devint roi, et il régna onze ans à Jérusalem. Il fit ce qui est mal aux yeux de Yahweh, son Dieu.
2b- Nebucadnetsar emporta les ustensiles au pays de Schinear, dans la maison de son dieu, il les mit dans la maison du trésor de son dieu.
Ce roi est païen, il ne connaît pas le vrai Dieu que sert Israël mais il prend soin d’honorer son dieu : Bel. Après sa future conversion, il servira le vrai Dieu de Daniel avec la même fidélité.
Dan 1:3 Le roi donna l'ordre à Aschpenaz, chef de ses eunuques, d'amener quelques-uns des enfants d'Israël de race royale ou de famille noble,
Dan 1:4 de jeunes garçons sans défaut corporel, beaux de figure, doués de sagesse, d'intelligence et d'instruction, capables de servir dans le palais du roi, et à qui l'on enseignerait les lettres et la langue des Chaldéens.
4a- Le roi Nébucadnetsar se montre amical et intelligent, il ne cherche qu’à aider les enfants juifs à réussir leur intégration dans sa société et ses valeurs.
Dan 1:5 Le roi leur assigna pour chaque jour une portion des mets de sa table et du vin dont il buvait, voulant les élever pendant trois années, au bout desquelles ils seraient au service du roi.
5a- Les bons sentiments du roi sont évidents. Il fait partager aux jeunes gens ce qu’il s’offre à lui-même, depuis ses dieux jusqu’à sa nourriture.
Dan 1:6 Il y avait parmi eux, d'entre les enfants de Juda, Daniel, Hanania, Mischaël et Azaria.
6a- Sur l’ensemble des jeunes Juifs conduits à Babylone, seulement quatre parmi eux vont faire preuve de fidélité modèle. Les faits qui vont suivre sont organisés par Dieu afin de faire apparaître la différence du fruit porté par ceux qui le servent et qu’il bénit et par ce qui ne le servent pas et qu’il ignore.
Dan 1:7 Le chef des eunuques leur donna des noms, à Daniel celui de Beltschatsar, à Hanania celui de Schadrac, à Mischaël celui de Méschac, et à Azaria celui d'Abed-Nego.
7a- L’intelligence est partagée par ces jeunes juifs qui acceptent de porter des noms païens imposés par le vainqueur. Attribuer un nom est un signe de supériorité et un principe enseigné par le vrai Dieu. Gen.2:19 : Et Yahweh Dieu, qui avait formé du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, les fit venir vers l`homme pour voir comment il les appellerait, et pour que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l`homme.
7b- Daniel « Dieu est mon juge » est renommé Beltshatsar : « Bel protégera ». Bel désigne le diable qu’en toute ignorance ces peuples païens servaient et honoraient, victimes des esprits démoniaques.
Hanania « Grâce ou Donné de YaHWéH » devient « Shadrac « inspiré par Aku ». Aku était le dieu lunaire à Babylone.
Mishaël « Qui est droiture de Dieu » devient Meschac « qui appartient à Aku ».
Azaria « Le Secours ou l’Aide est YaHWéH » devient « Abed-Négo » « Serviteur de Négo », et là déjà, le dieu solaire des chaldéens.
Dan 1:8 Daniel résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait, et il pria le chef des eunuques de ne pas l'obliger à se souiller.
8a- Porter un nom païen ne pose pas de problème quand on est vaincu, mais se souiller au point de jeter l’opprobre sur Dieu, c’est trop demander. La fidélité des jeunes gens les conduit à s’abstenir des vins et viandes du roi parce que ces choses sont traditionnellement présentées aux divinités païennes honorées à Babylone. Leur jeunesse manque de maturité et ils ne raisonnent pas encore comme Paul, le témoin fidèle du Christ qui tient pour du vent les fausses divinités (Rom.14 ; 1Co.8). Mais de crainte de choquer les faibles en la foi, il agit comme eux. S’il agit de manière inverse, il ne commet pas pour autant un péché, car son raisonnement est juste. Dieu condamne la souillure commise volontairement en toute connaissance et toute conscience ; dans cet exemple, le choix intentionnel d’honorer les dieux païens.
Dan 1:9 Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce devant le chef des eunuques.
9a- La foi des jeunes gens est démontrée par leur crainte de déplaire à Dieu ; Il peut les bénir.
Dan 1:10 Le chef des eunuques dit à Daniel : Je crains mon seigneur le roi, qui a fixé ce que vous devez manger et boire ; car pourquoi verrait-il votre visage plus abattu que celui des jeunes gens de votre âge ? Vous exposeriez ma tête auprès du roi.
Dan 1:11 Alors Daniel dit à l'intendant à qui le chef des eunuques avait remis la surveillance de Daniel, de Hanania, de Mischaël et d'Azaria :
Dan 1:12 Éprouve tes serviteurs pendant dix jours, et qu'on nous donne des légumes à manger et de l'eau à boire ;
Dan 1:13 tu regarderas ensuite notre visage et celui des jeunes gens qui mangent les mets du roi, et tu agiras avec tes serviteurs d'après ce que tu auras vu.
Dan 1:14 Il leur accorda ce qu'ils demandaient, et les éprouva pendant dix jours.
Dan 1:15 Au bout de dix jours, ils avaient meilleur visage et plus d'embonpoint que tous les jeunes gens qui mangeaient les mets du roi.
15a- On peut établir une comparaison spirituelle entre les « dix jours » de l’expérience de Daniel et ses trois compagnons, avec les « dix jours » d’années prophétiques de persécutions du message de l’époque « Smyrne » d’Apo.2:10. En effet, dans les deux expériences, Dieu fait apparaître le fruit caché de ceux qui se réclament de lui.
Dan 1:16 L'intendant emportait les mets et le vin qui leur étaient destinés, et il leur donnait des légumes.
16a- Cette expérience montre comment Dieu peut agir sur les esprits des hommes pour qu’ils favorisent ses serviteurs selon sa sainte volonté. Car le risque pris par l’intendant du roi était grand et il fallait que Dieu intervienne pour qu’il accepte les propositions faites par Daniel. L’expérience de foi est un succès.
Dan 1:17 Dieu accorda à ces quatre jeunes gens de la science, de l'intelligence dans toutes les lettres, et de la sagesse ; et Daniel expliquait toutes les visions et tous les songes.
17a- Dieu accorda à ces quatre jeunes gens de la science, de l'intelligence dans toutes les lettres, et de la sagesse
Tout est don du Seigneur. Ceux qui ne le connaissent pas, ignorent combien il dépend de lui qu’ils soient intelligents et sages ou ignorants et insensés.
17b- et Daniel expliquait toutes les visions et tous les songes.
Premier à montrer sa fidélité, Daniel est honoré par Dieu qui lui donne le don de prophétie. Ce fut le témoignage qu’il donna en son temps, au fidèle Joseph captif des Egyptiens. Parmi les offres de Dieu, Salomon choisit, lui-aussi, la sagesse ; et pour ce choix, Dieu lui donna tout le reste, la gloire et la richesse. Daniel va vivre, à son tour, cette élévation construite par son Dieu fidèle.
Dan 1:18 Au terme fixé par le roi pour qu'on les lui amenât, le chef des eunuques les présenta à Nebucadnetsar.
Dan 1:19 Le roi s'entretint avec eux ; et, parmi tous ces jeunes gens, il ne s'en trouva aucun comme Daniel, Hanania, Mischaël et Azaria. Ils furent donc admis au service du roi.
Dan 1:20 Sur tous les objets qui réclamaient de la sagesse et de l'intelligence, et sur lesquels le roi les interrogeait, il les trouvait dix fois supérieurs à tous les magiciens et astrologues qui étaient dans tout son royaume.
20a- Dieu montre ainsi « la différence entre ceux qui le servent et ceux qui ne le servent pas », ce qui est écrit dans Mal.3:18. Les noms de Daniel et celui de ses compagnons vont entrer dans le témoignage de la sainte Bible, car leurs démonstrations de fidélité vont servir de modèles pour encourager les élus jusqu’à la fin du monde.
Dan 1:21 Ainsi fut Daniel jusqu'à la première année du roi Cyrus.
Daniel 2
Dan 2:1 La seconde année du règne de Nebucadnetsar, Nebucadnetsar eut des songes. Il avait l'esprit agité, et ne pouvait dormir.
1a- Donc, en – 604. Dieu se manifeste dans l’esprit du roi.
Dan 2:2 Le roi fit appeler les magiciens, les astrologues, les enchanteurs et les Chaldéens, pour qu'ils lui disent ses songes. Ils vinrent, et se présentèrent devant le roi.
2a- Le roi païen se tourne alors vers les gens auxquels il a, jusque là, fait confiance, chacun étant un spécialiste dans son domaine.
Dan 2:3 Le roi leur dit : J'ai eu un songe ; mon esprit est agité, et je voudrais connaître ce songe.
3a- Le roi dit bien : Je veux connaître ce songe ; il ne parle pas de sa signification.
Dan 2:4 Les Chaldéens répondirent au roi en langue araméenne : O roi, vis éternellement ! Dis-le songe à tes serviteurs, et nous en donnerons l'explication.
Dan 2:5 Le roi reprit la parole et dit aux Chaldéens : La chose m'a échappé ; si vous ne me faites connaître le songe et son explication, vous serez mis en pièces, et vos maisons seront réduites en un tas d'immondices.
5a- L’intransigeance du roi et la mesure extrême qu’il prend sont exceptionnelles et inspirées par Dieu qui crée là le moyen de confondre le charlatanisme païen et de révéler sa gloire au travers de ses serviteurs fidèles.
Dan 2:6 Mais si vous me dites le songe et son explication, vous recevrez de moi des dons et des présents, et de grands honneurs. C'est pourquoi, dites-moi le songe et son explication.
6a- Ces dons, présents, et grands honneurs, Dieu les prépare pour ses élus fidèles.
Dan 2:7 Ils répondirent pour la seconde fois : Que le roi dise le songe à ses serviteurs, et nous en donnerons l'explication.
Dan 2:8 Le roi reprit la parole et dit : Je m'aperçois, en vérité, que vous voulez gagner du temps, parce que vous voyez que la chose m'a échappé.
8a- Le roi, demande à ses sages quelque chose qui n’a jamais été demandée et il ne le réalise pas.
Dan 2:9 Si donc vous ne me faites pas connaître le songe, la même sentence vous enveloppera tous ; vous voulez vous préparez à me dire des mensonges et des faussetés, en attendant que les temps soient changés. C'est pourquoi, dites-moi le songe, et je saurai si vous êtes capables de m'en donner l'explication.
9a- vous voulez vous préparez à me dire des mensonges et des faussetés, en attendant que les temps soient changés
C’est sur ce principe que jusqu’à la fin du monde, tous les faux voyants et devins s’enrichissent.
9b- C'est pourquoi, dites-moi le songe, et je saurai si vous êtes capables de m'en donner l'explication
Pour la première fois ce raisonnement logique se manifeste dans la pensée d’un homme. Les charlatans ont beau jeu de pouvoir raconter n’importe quoi à leurs clients naïfs et trop crédules. La demande du roi démasque leur limite.
Dan 2:10 Les Chaldéens répondirent au roi : Il n'est personne sur la terre qui puisse dire ce que demande le roi ; jamais aucun roi, quelque grand et puissant qu'il ait été, n'a exigé une pareille chose d'aucun magicien, astrologue ou Chaldéen.
10a- Leurs paroles sont vraies, puisque jusque là, Dieu n’était pas intervenu pour les démasquer, afin qu’ils comprennent qu’il est le seul Dieu, et que leurs divinités païennes ne sont que néant et idoles construites par les mains et les esprits des hommes livrés aux esprits démoniaques.
Dan 2:11 Ce que le roi demande est difficile ; il n'y a personne qui puisse le dire au roi, excepté les dieux, dont la demeure n'est pas parmi les hommes.
11a- Les sages expriment là une vérité indéniable. Mais en tenant ces propos, ils avouent n’avoir pas de relation avec les dieux, alors qu’à longueur de temps, ils sont consultés par des gens dupes qui pensent obtenir par eux des réponses des divinités cachées. Le défi lancé par le roi les démasque. Et pour parvenir à faire cela, il fallait l’imprévisible et infinie sagesse du vrai Dieu, déjà sublimement révélée en Salomon, ce maître de la sagesse divine.
Dan 2:12 Là-dessus le roi se mit en colère, et s'irrita violemment. Il ordonna qu'on fasse périr tous les sages de Babylone.
Dan 2:13 La sentence fut publiée, les sages étaient mis à mort, et l'on cherchait Daniel et ses compagnons pour les faire périr.
13a- C’est en plaçant ses propres serviteurs devant la mort que Dieu va les élever en gloire auprès du roi Nébucadnetsar. Cette stratégie prophétise la dernière expérience de foi adventiste où les élus attendront la mort décrétée par les rebelles pour une date décidée. Mais là encore, la situation sera inversée, car les morts seront ces rebelles qui s’entretueront quand le Christ puissant et victorieux paraîtra dans le ciel pour les juger et les condamner.
Dan 2:14 Alors Daniel s'adressa d'une manière prudente et sensée à Arjoc, chef des gardes du roi, qui était sorti pour mettre à mort les sages de Babylone.
Dan 2:15 Il prit la parole et dit à Arjoc, commandant du roi : Pourquoi la sentence du roi est-elle si sévère ? Arjoc exposa la chose à Daniel.
Dan 2:16 Et Daniel se rendit vers le roi, et le pria de lui accorder du temps pour donner au roi l'explication.
16a- Daniel agit selon sa nature et son expérience religieuse. Il sait que ses dons prophétiques lui sont donnés par Dieu, en lequel il a l’habitude de placer toute sa confiance. Apprenant ce que demande le roi, il sait que Dieu tient les réponses, mais est-il dans sa volonté de la lui faire connaître ?
Dan 2:17 Ensuite Daniel alla dans sa maison, et il instruisit de cette affaire Hanania, Mischaël et Azaria, ses compagnons,
17a- Les quatre jeunes gens vivent dans la maison de Daniel. « Ceux qui se ressemblent s’assemblent » et ils représentent l’assemblée de Dieu. Déjà avant Jésus-Christ, « là où deux ou trois s’assemblent en mon nom, je suis au milieu d’eux » dit le Seigneur. L’amour fraternel unit ces jeunes gens qui témoignent d’un bel esprit de solidarité.
Dan 2:18 les engageant à implorer la miséricorde du Dieu des cieux, afin qu'on ne fît pas périr Daniel et ses compagnons avec le reste des sages de Babylone.
18a- Devant une menace aussi forte contre leurs vies, la prière ardente et le jeûne sincère sont les seules armes des élus. Ils le savent et vont attendre la réponse de leur Dieu qui leur a donné déjà tant de preuves qu’il les aime. A la fin du monde, les derniers élus visés par le décret de mort agiront de même.
Dan 2:19 Alors le secret fut révélé à Daniel dans une vision pendant la nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux.
19a- Sollicité par ses élus, le Dieu fidèle est au rendez-vous, car il a organisé l’épreuve pour témoigner de sa fidélité pour Daniel et ses trois compagnons ; afin de les hisser aux postes les plus hauts du gouvernement du roi. Il va, expérience après expérience, les rendre indispensables pour ce roi qu’il va conduire et finalement convertir. Cette conversion sera le fruit du comportement fidèle et irréprochable des quatre jeunes Juifs sanctifiés par Dieu pour une mission exceptionnelle.
Dan 2:20 Daniel prit la parole et dit : Béni soit le nom de Dieu, d'éternité en éternité ! A lui appartiennent la sagesse et la force.
20a- Une louange bien justifiée car la preuve de sa sagesse est, dans cette expérience, indéniablement démontrée. Sa force a livré Jojakim à Nébucadnetsar et elle a imposé ses idées dans l’esprit des hommes qui devaient favoriser son projet.
Dan 2:21 C'est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l'intelligence.
21a- Ce verset exprime clairement toutes les raisons de croire à et en Dieu. Nébucadnetsar finira par se convertir quand il aura pleinement réalisé ces choses.
Dan 2:22 Il révèle ce qui est profond et caché, il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui.
22a- Le diable peut, lui aussi, révéler ce qui est profond et caché, mais la lumière n’est point en lui. Il le fait pour séduire et détourner les humains du vrai Dieu qui, lui, quand il le fait, agit pour sauver ses élus en leur révélant les pièges mortels dressés par les démons condamnés aux ténèbres terrestres, depuis la victoire de Jésus-Christ sur le péché et la mort.
Dan 2:23 Dieu de mes pères, je te glorifie et je te loue de ce que tu m'as donné la sagesse et la force, et de ce que tu m'as fait connaître ce que nous t'avons demandé, de ce que tu nous as révélé le secret du roi.
23a- La sagesse et la force étaient en Dieu, dans la prière de Daniel, et Dieu les lui a données. Nous voyons dans cette expérience s’accomplir le principe enseigné par Jésus : « demandez et on vous donnera ». Mais il est bien entendu que pour obtenir ce résultat, la fidélité du demandeur doit résister à toutes les épreuves. La force reçue par Daniel va prendre une forme agissante sur la pensée du roi qui va être soumis à une preuve évidente indéniable qui va le contraindre à admettre l’existence du Dieu de Daniel inconnu de lui et de son peuple jusque là.
Dan 2:24 Après cela, Daniel se rendit auprès d'Arjoc, à qui le roi avait ordonné de faire périr les sages de Babylone ; il alla, et lui parla ainsi : Ne fais pas périr les sages de Babylone ! Conduis-moi devant le roi, et je donnerai au roi l'explication.
24a- L’amour divin se lit dans Daniel qui pense à obtenir la vie sauve pour les sages païens. C’est encore là, un comportement qui témoigne pour Dieu de sa bonté et de sa compassion, dans un état d’esprit d’une parfaite humilité. Dieu peut être satisfait, son serviteur le glorifie par les œuvres de sa foi.
Dan 2:25 Arjoc conduisit promptement Daniel devant le roi, et lui parla ainsi : J'ai trouvé parmi les captifs de Juda un homme qui donnera l'explication au roi.
25a- Dieu tient le roi dans une grande angoisse, et la seule perspective d’obtenir la réponse qu’il a tant désirée, va faire retomber sa colère immédiatement.
Dan 2:26 Le roi prit la parole et dit à Daniel, qu'on nommait Beltschatsar : Es-tu capable de me faire connaître le songe que j'ai eu et son explication ?
26a- Le nom païen qui lui a été attribué ne change rien. C’est Daniel et non Beltschatsar qui va lui donner la réponse attendue.
Dan 2:27 Daniel répondit en présence du roi et dit : Ce que le roi demande est un secret que les sages, les astrologues, les magiciens et les devins, ne sont pas capables de découvrir au roi.
27a- Daniel intercède en faveur des sages. Ce que le roi leur a demandé était hors de leur portée.
Dan 2:28 Mais il y a dans les cieux un Dieu qui révèle les secrets, et qui a fait connaître au roi Nebucadnetsar ce qui arrivera dans la suite des temps. Voici ton songe et les visions que tu as eues sur ta couche.
28a- Ce début d’explication va rendre Nébucadnetsar attentif, car le sujet de l’avenir a toujours tourmenté et angoissé les hommes, et la perspective d’obtenir des réponses sur ce sujet est excitante et réconfortante. Daniel dirige l’attention du roi sur le Dieu vivant invisible, ce qui est surprenant pour le roi adorateur de divinités matérialisées.
Dan 2:29 Sur ta couche, ô roi, il t'est monté des pensées touchant ce qui sera après ce temps-ci ; et celui qui révèle les secrets t'a fait connaître ce qui arrivera.
Dan 2:30 Si ce secret m'a été révélé, ce n'est point qu'il y ait en moi une sagesse supérieure à celle de tous les vivants ; mais c'est afin que l'explication soit donnée au roi, et que tu connaisses les pensées de ton cœur.
30a- ce n'est point qu'il y ait en moi une sagesse supérieure à celle de tous les vivants ; mais c'est afin que l'explication soit donnée au roi
L’humilité parfaite en action. Daniel s’efface, et apprend au roi que ce Dieu invisible s’intéresse à lui ; ce Dieu plus puissant et efficace que ceux qu’il a servis jusque-là. Imagine l’effet de ces paroles sur son esprit et son cœur.
30b- et que tu connaisses les pensées de ton cœur
Dans la religion païenne, les normes du bien et du mal du vrai Dieu sont ignorées. Les rois ne sont jamais remis en cause, car ils sont crains et redoutés tant leur pouvoir est grand. La découverte du vrai Dieu va permettre à Nébucadnetsar de découvrir progressivement ses défauts de caractère ; ce que nul n’aurait eu l’audace de faire parmi les gens de son peuple. La leçon nous est aussi adressée nous ne pouvons connaître les pensées de notre cœur que si Dieu agit dans notre conscience.
Dan 2:31 O roi, tu regardais, et tu voyais une grande statue ; cette statue était immense, et d'une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible.
31a- tu voyais une grande statue ; cette statue était immense, et d'une splendeur extraordinaire
La statue va illustrer les successions des grands empires terrestres qui vont se succéder jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ d’où son aspect immense. Sa splendeur est celle des dominateurs successifs couverts de richesses, de gloire et d’honneurs rendus par les hommes.
31b- elle était debout devant toi, et son aspect était terrible.
L’avenir prophétisé par la statue se trouve bien devant le roi et non derrière lui. Son aspect terrible prophétise les multitudes de morts humaines que vont provoquer, les guerres et les persécutions qui vont caractériser l’histoire humaine jusqu’à la fin du monde ; les dominateurs marchent sur les cadavres.
Dan 2:32 La tête de cette statue était d'or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d'argent ; son ventre et ses cuisses étaient d'airain ;
32a- La tête de cette statue était d'or pur
Daniel va le confirmer au verset 38, la tête d’or c’est le roi Nébucadnetsar en personne. Ce symbole le caractérise car en premier, il va se convertir et servir avec foi le vrai Dieu créateur. L’or est le symbole de la foi purifiée dans 1 Pierre 1:7. Son long règne va marquer l’histoire religieuse et justifier sa mention dans la Bible. De plus, il constitue la tête de la construction des successions des dominateurs terrestres. La prophétie débute sur la première année de son règne en – 605.
32b- sa poitrine et ses bras étaient d'argent
L’argent est de moindre valeur que l’or. Il s’altère, l’or reste inaltérable. Nous assistons à une dégradation des valeurs humaines qui suit de haut en bas la description de la statue. A partir de – 539, l’empire des Mèdes et des Perses va succéder à l’empire chaldéen.
32c- son ventre et ses cuisses étaient d'airain
L’airain est aussi de moindre valeur que l’argent. C’est un alliage de métaux à base de cuivre. Il s’altère terriblement et change d’aspect avec le temps. Il est aussi plus dur que l’argent, lui-même plus dur que l’or qui reste seul très malléable. La sexualité est au centre de l’image choisie par Dieu, mais c’est aussi l’image de la reproduction humaine. L’empire grec, car il s’agit bien de lui, va en effet se montrer très prolifique, en donnant à l’humanité sa culture païenne qui va se prolonger jusqu’à la fin du monde. Les statues grecs en airain fondu et moulé vont faire l’admiration des peuples jusqu’à la fin. La nudité des corps est révélée et ses mœurs dépravées sont sans limite ; ces choses font de l’empire grec un symbole type du péché qui va traverser les siècles et les millénaires jusqu’au retour du Christ. Dans Dan.11:21 à 31, le roi grec Antiochos 4 dit Epiphane persécuteur du peuple juif pendant « 7 ans » entre – 175 et – 168, va être présenté comme un type du persécuteur papal qu’il précède dans le récit prophétique de ce chapitre. Ce verset 32 a regroupé et évoqué successivement les empires qui conduisent à l’empire romain.
Dan 2:33 ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d'argile.
33a- ses jambes, de fer
En quatrième empire prophétisé, celui de Rome se caractérise par un durcissement maximum imagé par le fer. C’est aussi le plus vulgaire des métaux qui s’oxyde, rouille et se détruit. Là encore la dégradation est confirmée et elle s’accentue. Les Romains sont polythéistes ; ils adoptent les dieux des ennemis vaincus. C’est ainsi que le péché grec va par leur extension s’étendre sur tous les peuples de son empire.
33b- ses pieds, en partie de fer et en partie d'argile
Dans cette phase, une partie argile fragilise cette domination dure. L’explication est simple et historique. En 395, l’empire romain éclate et après lui les dix orteils des pieds de la statue vont accomplir l’instauration de dix royaumes chrétiens indépendants mais tous placés sous la tutelle religieuse de l’évêque de Rome qui deviendra le pape à partir de 538. Ces dix rois sont cités dans Dan.7:7 et 24.
Dan 2:34 Tu regardais, lorsqu'une pierre se détacha sans le secours d'aucune main, frappa les pieds de fer et d'argile de la statue, et les mit en pièces.
34a- L’image de la pierre qui frappe s’inspire de la pratique de la mise à mort par lapidation. C’est la norme de l’exécution des pécheurs coupables dans l’ancien Israël. Cette pierre vient donc lapider les pécheurs terrestres. Le dernier fléau de la colère de Dieu sera des pierres de grêle selon Apo.16:21. Cette image prophétise l’action du Christ contre les pécheurs au temps de son retour divin glorieux. Dans Zac.3:9, l’Esprit donne au Christ l’image d’une pierre, la principale de l’angle, celle par laquelle Dieu commence la construction de son édifice spirituel : Car voici, pour ce qui est de la pierre que j'ai placée devant Josué, il y a sept yeux sur cette seule pierre ; voici, je graverai moi-même ce qui doit y être gravé, dit l'Éternel des armées ; et j'enlèverai l'iniquité de ce pays, en un jour. Puis nous lisons dans Zac.4:7 : Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel ? Tu seras aplanie. Il posera la pierre principale au milieu des acclamations : Grâce, grâce pour elle ! Dans ce même endroit, aux versets 42 et 47, nous lisons : Il me dit : Que vois-tu ? Je répondis : Je regarde, et voici, il y a un chandelier tout d'or, surmonté d'un vase et portant sept lampes, avec sept conduits pour les lampes qui sont au sommet du chandelier ; … Car ceux qui méprisaient le jour des faibles commencements se réjouiront en voyant le niveau dans la main de Zorobabel. Ces sept sont les yeux de l'Éternel, qui parcourent toute la terre. Pour confirmer ce message, nous allons retrouver dans Apo.5:6, cette image, dans laquelle les sept yeux de la pierre et du chandelier sont attribués à l’Agneau de Dieu, soit, Jésus-Christ : Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. Le jugement des peuples pécheurs étant effectué par Dieu en personne, aucune main humaine n’intervient.
Dan 2:35 Alors le fer, l'argile, l'airain, l'argent et l'or, furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s'échappe d'une aire en été ; le vent les emporta, et nulle trace n'en fut retrouvée. Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre.
35a- Alors le fer, l'argile, l'airain, l'argent et l'or, furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s'échappe d'une aire en été ; le vent les emporta, et nulle trace n'en fut retrouvée.
Au retour du Christ, les descendants des peuples symbolisés par l’or, l’argent, l’airain, le fer et l’argile sont tous restés dans leurs péchés et dignes d’être détruits par lui, et l’image prophétise cet anéantissement.
35b- Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre
L’Apocalypse révèlera que cette annonce ne s’accomplira complètement qu’après les mille ans du jugement céleste, avec l’installation des élus sur la terre renouvelée, dans Apo.4, 20, 21 et 22.
Dan 2:36 Voilà le songe. Nous en donnerons l'explication devant le roi.
36a- Le roi entend dire enfin ce à quoi il a rêvé. Une telle réponse ne s’invente pas, car il était impossible de le tromper. Celui qui lui décrit ces choses a donc reçu lui-même la même vision. Et il répond aussi à la demande du roi en se montrant capable d’interpréter les images et d’en donner leur signification.
Dan 2:37 O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t'a donné l'empire, la puissance, la force et la gloire;
37a- J’apprécie beaucoup ce verset où l’on voit Daniel tutoyer le puissant roi, ce qu’aucun homme n’oserait faire de nos jours pervertis et corrompus. Le tutoiement n’est pas insultant, Daniel éprouve du respect pour le roi chaldéen. Le tutoiement n’est que la forme grammaticale utilisée par un sujet isolé qui s’exprime à un tiers unique. Et « pour grand que soit le roi, il n’en est pas moins homme » comme le comédien Molière a su le dire en son temps. Et la dérive du vouvoiement injustifié est née à son époque chez Louis 14, l’orgueilleux « roi soleil ».
37b- O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t'a donné l'empire
Plus que du respect, Daniel apporte au roi une reconnaissance céleste qu’il ignorait. En fait, le Roi des rois céleste atteste avoir construit le roi des rois terrestres. Régner sur des rois constitue le titre impérial. Le symbole de l’empire est « les ailes d’aigle » qui le caractériseront en premier empire dans Dan.7.
37c- la puissance,
Elle désigne le droit de dominer, sur des multitudes et se mesure en quantité soit, en masse.
Elle peut faire tourner la tête et remplir d’orgueil un puissant roi. Il arrivera au roi de céder à l’orgueil et Dieu l’en guérira par une sévère épreuve d’humiliation révélée dans Dan.4. Il doit accepter l’idée qu’il n’a pas obtenu sa puissance par sa propre force, mais parce que le vrai Dieu la lui a donnée. Dans Dan.7, cette puissance prendra l’image symbolique de l’Ours des Mèdes et des Perses.
Le pouvoir étant obtenu, parfois, en ressentant un vide en eux et dans leur vie, des hommes se suicident. Le pouvoir fait fantasmer l’obtention d’un grand bonheur qui ne se présente pas. « Tout nouveau, tout beau » dit le dicton, mais ce ressenti ne dure guère. Dans la vie moderne, des artistes réputés et admirés et enrichis finissent par se suicider en dépit d’une apparente, éclatante et glorieuse réussite.
37d- la force
Elle désigne l’action, la pression sous la contrainte qui fait plier l’adversaire dans un combat. Mais ce combat peut-être mené contre soi-même. On parle alors de force de caractère. La force se mesure en qualité et en efficacité.
Elle a aussi son symbole : le lion selon Juges 14:18 : « quoi de plus fort que le lion, quoi de plus doux que le miel ». La force du lion est dans ses muscles ; ceux de ses pattes et de ses griffes mais surtout ceux de sa gueule qui enserre et étouffe ses victimes avant de les dévorer. La révélation détournée de cette réponse à l’énigme posée aux Philistins par Samson va devenir la conséquence d’une action de force sans pareille de sa part contre eux.
37e- et la gloire.
Ce mot change de sens dans ses conceptions terrestres et célestes. Nébucadnetsar a obtenu jusqu’à cette expérience une gloire humaine. Le plaisir de dominer et de décider du sort de toutes les créatures de la terre. Il lui reste à découvrir la gloire céleste que Jésus-Christ va obtenir en se faisant, lui, le Maître et le Seigneur, le serviteur de ses serviteurs. Pour son salut, il finira par accepter cette gloire et ses conditions célestes.
Dan 2:38 il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu'ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t'a fait dominer sur eux tous : c'est toi qui es la tête d'or.
38a- Cette image sera reprise pour désigner Nébucadnetsar dans Dan.4:9.
38b- c'est toi qui es la tête d'or.
Ces paroles montrent que Dieu connaît d’avance les choix que Nébucadnetsar va faire. Ce symbole, la tête d’or, prophétise sa future sanctification et son élection, pour le salut éternel. L’or est le symbole de la foi purifiée selon 1 Pierre 1:7 : afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra. L’or, ce métal malléable est bien à l’image de ce grand roi qui se laisse transformer par l’œuvre du Dieu créateur.
Dan 2:39 Après toi, il s'élèvera un autre royaume, moindre que le tien ; puis un troisième royaume, qui sera d'airain, et qui dominera sur toute la terre ;
39a- Avec le temps, la qualité humaine va se dégrader ; l’argent de la poitrine et des deux bras de la statue est moindre que l’or de la tête. Comme Nébucadnetsar, Darius le Mède se convertira, Cyrus 2 le Perse également selon Esd.1:1 à 4, tous aimant aussi Daniel ; et après eux Darius le Perse et Artaxerxès 1er selon Esd.6 et 7. Dans les épreuves, ils se réjouiront de voir le Dieu des Juifs venir au secours des siens.
39b- puis un troisième royaume, qui sera d'airain, et qui dominera sur toute la terre.
Ici, la situation se gâte sérieusement pour l’empire Grec. L’airain, symbole qui le représente, désigne l’impureté soit, le péché. L’étude de Dan.10 et 11 nous permettra de comprendre pourquoi. Mais déjà, la culture du peuple est en cause au titre d’inventeur de la liberté républicaine et de toutes ses déviations perverses et corrompues qui selon le principe n’ont aucune limite, c’est pourquoi Dieu dit dans Pro.29:18 : Quand il n'y a pas de révélation, le peuple est sans frein ; Heureux s'il observe la loi !
Dan 2:40 Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces.
40a- La situation empire avec ce quatrième royaume qui est celui de Rome qui va dominer les empires précédents et adopter toutes leurs divinités, en sorte qu’il va cumuler tous leurs caractères négatifs apportant une nouveauté, une discipline de fer d’une dureté implacable. Ceci le rend si efficace qu’aucun pays ne peut lui résister ; à tel point que son empire va s’étendre de l’Angleterre à l’occident jusqu’à Babylone du côté oriental. Le fer est vraiment son symbole, depuis ses glaives à double tranchant, ses armures et ses boucliers, en sorte qu’en attaque, l’armée prend l’aspect d’une carapace hérissée de pointes de lances, redoutablement efficaces contre les attaques désordonnées et dispersées de ses ennemis.
Dan 2:41 Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d'argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé ; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l'argile.
41a- Daniel ne le précise pas mais l’image parle. Les pieds et les orteils représentent une phase dominante qui succédera à l’empire romain païen imagé par le fer. Divisé, cet empire romain va devenir le champ de bataille des petits royaumes formés après son éclatement. L’alliance du fer et de l’argile ne fait pas la force, mais la division et la faiblesse. Nous lisons argile de potier. Le potier est Dieu selon Jér.18:6 : Ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier, maison d'Israël ? Dit l'Éternel. Voici, comme l'argile est dans la main du potier, Ainsi vous êtes dans ma main, maison d'Israël ! Cette argile est la composante pacifique de l’humanité dans laquelle Dieu sélectionne ses élus dont il fait des vases d’honneur.
Dan 2:42 Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d'argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile.
42a- Relève que le fer romain se prolonge jusqu’à la fin du monde, bien que l’empire romain ait perdu son unité et sa domination en 395. L’explication se trouve dans sa reprise de la domination par la séduction religieuse de la foi catholique romaine. Ceci étant dû au soutien armé apporté par Clovis et les empereurs byzantins à l’évêque de Rome vers 500. Ils ont construit son prestige et son nouveau pouvoir papal qui fait de lui, mais uniquement aux yeux des hommes, le chef terrestre de l’église chrétienne depuis 538.
Dan 2:43 Tu as vu le fer mêlé avec l'argile, parce qu'ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l'un à l'autre, de même que le fer ne s'allie point avec l'argile.
43a- Les doigts des pieds, au nombre de dix, deviendront dix cornes dans Dan.7:7 et 24. Après le corps, et les pieds, ils représentent les nations chrétiennes occidentales de l’Europe du temps final soit, notre époque. Dénonçant les hypocrites alliances des nations européennes, Dieu a révélé il y a 2600 années, la fragilité des accords qui unissent les peuples de l’Europe actuelle, précisément unis sur la base des « traités de Rome ».
Dan 2:44 Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d'un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement.
44a- Dans le temps de ces rois
La chose est confirmée, les dix orteils sont contemporains du retour glorieux du Christ.
44b- le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit
La sélection des élus se fait sous le nom de Jésus-Christ depuis son ministère, lors de sa première venue sur la terre, pour expier les péchés de ceux qu’il sauve. Mais pendant les deux mille ans qui vont succéder à ce ministère, cette sélection s’accomplit dans l’humilité et la persécution du camp diabolique. Et depuis 1843, ceux que Jésus sauve son peu nombreux, comme le confirmera l’étude de Dan.8 et 12.
Les 6000 ans du temps de sélection des élus prenant fin, le 7ème millénaire ouvre le sabbat de l’éternité aux seuls élus rachetés par le sang de Jésus-Christ depuis Adam et Eve. Tous auront été sélectionnés en raison même de leur fidélité car Dieu prend avec lui des humains fidèles et obéissants, livrant le diable, ses anges rebelles et les humains désobéissants à la destruction complète de leur âme.
44c- et qui ne passera point sous la domination d'un autre peuple
Parce qu’il met fin aux dominations et successions humaines terrestres.
44d- il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement
L’Esprit explique le sens qu’il donne au mot fin ; un sens absolu. Il y aura une élimination de l’humanité entière. Et Apo.20 va nous révéler ce qui arrive au cours du 7ème millénaire. Nous allons ainsi découvrir le programme prévu par Dieu. Sur la terre désolée, le diable sera retenu prisonnier, sans aucune compagnie céleste ou terrestre. Et dans le ciel, pendant 1000 ans, les élus vont juger les méchants morts. Au terme de ces 1000 ans, les méchants seront ressuscités pour le jugement dernier. Le feu qui les détruira purifiera la terre que Dieu fera nouvelle en la glorifiant pour accueillir son trône et ses élus rachetés. L’image de la vision résume donc des actions plus complexes que l’Apocalypse de Jésus-Christ révèlera.
Dan 2:45 C'est ce qu'indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le secours d'aucune main, et qui a brisé le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le songe est véritable, et son explication est certaine.
45a- Finalement, après sa venue, Christ étant symbolisé par la pierre, le jugement céleste de mille ans et son exécution du jugement dernier, sur la nouvelle terre restaurée par Dieu, la grande montagne annoncée dans la vision prendra forme et place pour l’éternité.
Dan 2:46 Alors le roi Nebucadnetsar tomba sur sa face et se prosterna devant Daniel, et il ordonna qu'on lui offrît des sacrifices et des parfums.
46a- Encore païen, le roi réagit selon sa nature. Ayant reçu de Daniel tout ce qu’il avait demandé, il se prosterne devant lui et honore ses engagements. Daniel ne s’oppose pas aux actions idolâtres qu’il pratique envers lui. Il est encore trop tôt pour le contredire et le remettre en cause. Le temps, qui appartient à Dieu, fera son œuvre.
Dan 2:47 Le roi adressa la parole à Daniel et dit : En vérité, votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois, et il révèle les secrets, puisque tu as pu découvrir ce secret.
47a- Ce fut le premier pas du roi Nébucadnetsar vers sa conversion. Il ne pourra jamais oublier cette expérience qui le contraint à admettre que Daniel est en relation avec le vrai Dieu, en fait, le Dieu des dieux et le Seigneur des rois. Mais l’entourage païen qui l’assiste va retarder sa conversion. Ses paroles témoignent de l’efficacité de l’œuvre prophétique. Le pouvoir de Dieu de dire à l’avance ce qui va arriver, met l’homme normal au pied du mur d’une évidence contraignante à laquelle l’élu cède et le déchu résiste.
Dan 2:48 Ensuite le roi éleva Daniel, et lui fit de nombreux et riches présents ; il lui donna le commandement de toute la province de Babylone, et l'établit chef suprême de tous les sages de Babylone.
48a- Nébucadnetsar agit envers Daniel de la même manière qu’avant lui, Pharaon l’avait fait pour Joseph. Quand ils sont intelligents et non obstinément fermés et bloqués, les grands dirigeants savent apprécier les services d’un serviteur porteur de précieuses qualités. Eux et leurs peuples sont bénéficiaires des bénédictions divines qui reposent sur ses élus. La sagesse du vrai Dieu profite ainsi à tous.
Dan 2:49 Daniel pria le roi de remettre l'intendance de la province de Babylone à Schadrac, Méschac et Abed Nego. Et Daniel était à la cour du roi.
49a- Ces quatre jeunes gens s’étaient démarqués, par leur attitude particulièrement fidèle envers Dieu, des autres jeunes Juifs venus avec eux à Babylone. Après cette épreuve qui aurait pu devenir dramatique pour tous, l’approbation du Dieu vivant apparaît. On voit ainsi la différence que Dieu fait entre ceux qui le servent et ceux qui ne le servent pas. Il élève ses élus qui s’en sont montrés dignes, publiquement, aux yeux de tous les peuples.
Daniel 3
Dan 3:1 Le roi Nebucadnetsar fit une statue d'or, haute de soixante coudées et large de six coudées. Il la dressa dans la vallée de Dura, dans la province de Babylone.
3a- Le roi a été convaincu mais pas encore converti par le Dieu vivant de Daniel. Et la mégalomanie le caractérise encore. Les grands qui l’entourent l’encouragent dans cette voie comme le renard de la fable le fait avec le corbeau, ils l’adulent et le vénèrent comme un dieu. Aussi, le roi finit-il lui-même par se comparer à un dieu. Il faut dire que dans le paganisme, la dérive est aisée parce que les autres fausses divinités sont immobiles et figées sous la forme de statues alors que lui, le roi, étant vivant, leur est déjà supérieur. Mais que cet or est mal employé dans l’élévation d’une statue ! Visiblement, la vision précédente n’a pas encore porté son fruit. Peut-être même que les honneurs que le Dieu des dieux lui a témoignés ont contribué à maintenir et même faire croître son orgueil. L’or symbole de la foi purifiée par l’épreuve selon 1 Pierre 1:7, va permettre de révéler la présence de ce type de foi sublime dans les trois compagnons de Daniel, dans la nouvelle expérience relatée dans ce chapitre. C’est une leçon que Dieu adresse en particulier, à ses élus de la dernière épreuve adventiste quand un décret de mort prophétisé dans Apo.13:15 sera sur le point de leur ôter la vie.
Dan 3:2 Le roi Nebucadnetsar fit convoquer les satrapes, les intendants et les gouverneurs, les grands juges, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges, et tous les magistrats des provinces, pour qu'ils se rendissent à la dédicace de la statue qu'avait élevée le roi Nebucadnetsar.
2a- Contrairement à l’épreuve de Daniel dans Dan.6, l’expérience n’est pas due aux conspirations des gens qui entourent le roi. Ici, c’est le fruit de sa personnalité qui est révélé.
Dan 3:3 Alors les satrapes, les intendants et les gouverneurs, les grands juges, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges, et tous les magistrats des provinces, s'assemblèrent pour la dédicace de la statue qu'avait élevée le roi Nebucadnetsar. Ils se placèrent devant la statue qu'avait élevée Nebucadnetsar.
Dan 3:4 Un héraut cria à haute voix : Voici ce qu'on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toutes langues !
Dan 3:5 Au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d'instruments de musique, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d'or qu'a élevée le roi Nebucadnetsar.
5a- Au moment où vous entendrez le son de la trompette
Le signal de l’épreuve sera donné par le son de la trompette, de même que le retour de Jésus-Christ est symbolisé dans Apo.11:15 par le son de la 7ème trompette, et que les six châtiments précédents sont aussi symbolisés par des trompettes.
5b- vous vous prosternerez
La prosternation est la forme physique de l’honneur rendu. Dans Apo.13:16, Dieu la symbolise par la main des hommes qui va recevoir la marque de la bête, qui consiste à pratiquer et honorer le jour du soleil païen qui a remplacé le saint sabbat divin.
5c- et vous adorerez
L’adoration est la forme mentale de l’honneur rendu. Dans Apo.13:16, Dieu l’image par le front de l’homme qui reçoit la marque de la bête.
Ce verset permet de découvrir les clés de ces symboles cités dans l’Apocalypse de Jésus-Christ. Le front et la main de l’homme résument sa pensée et ses œuvres et chez les élus, ces symboles reçoivent le sceau de Dieu par opposition à la marque de la bête, identifiée au « dimanche » du catholicisme romain, accepté et soutenu par les protestants depuis leur entrée dans l’alliance œcuménique.
Toute l’organisation de cette mesure imposée par le roi Nébucadnetsar va se renouveler à la fin du monde dans l’épreuve de la fidélité pour le sabbat du Dieu créateur. Chaque sabbat, le refus de travailler des élus témoignera de leur résistance envers la loi des hommes. Et le dimanche, leur refus de participer aux cultes communs imposés les identifiera comme des rebelles dont il faut se débarrasser. Une condamnation à mort sera alors prononcée. Le processus sera donc parfaitement conforme à ce que vont vivre les trois compagnons de Daniel, eux-mêmes, étant pleinement bénis par Dieu pour leur fidélité déjà démontrée.
Cependant, avant la fin du monde, cette leçon fut proposée, en premier, aux Juifs de l’ancienne alliance qui ont été soumis à une épreuve semblable entre – 175 et – 168, persécutés à mort par le roi grec Antiochos 4 dit Epiphane. Et Dan.11 témoignera de ce que certains juifs fidèles ont préféré être tués plutôt que de commettre une abomination devant leur vrai Dieu. Car, en ces jours-là, Dieu n’est pas intervenu pour les sauver miraculeusement, pas plus qu’il ne l’a fait, ensuite, pour les chrétiens tués par Rome.
Dan 3:6 Quiconque ne se prosternera pas et n'adorera pas sera jeté à l'instant même au milieu d'une fournaise ardente.
6a- Pour les compagnons de Daniel, la menace est la fournaise ardente. Cette menace de mort est l’image du décret de mort final. Mais il y a une différence entre les deux expériences du début et celle de la fin, car à la fin, la fournaise ardente sera le châtiment du jugement dernier des agresseurs persécuteurs des saints élus de Dieu.
Dan 3:7 C'est pourquoi, au moment où tous les peuples entendirent le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, et de toutes sortes d'instruments de musique, tous les peuples, les nations, les hommes de toutes langues se prosternèrent et adorèrent la statue d'or qu'avait élevée le roi Nebucadnetsar.
7a- Ce comportement de soumission des masses quasi général et unanime aux lois et ordonnances humaines prophétise encore leurs comportements au temps de la dernière épreuve de foi terrestre. Le dernier gouvernement universel de la terre sera obéi avec la même crainte.
Dan 3:8 A cette occasion, et dans le même temps, quelques Chaldéens s'approchèrent et accusèrent les Juifs.
8a- Les élus de Dieu sont les cibles de la colère du diable qui domine sur toutes les âmes que Dieu ne reconnaît pas pour ses élus. Sur la terre, cette haine diabolique prend forme sous l’aspect de la jalousie et en même temps, d’une grande détestation. Ils sont alors pris pour responsables de tous les maux dont souffre l’humanité, bien que ce soit l’inverse qui explique ces maux qui sont simplement les conséquences de l’absence de leur protection par Dieu. Ceux qui haïssent les élus, montent des complots afin d’en faire l’exécration populaire dont il faut se débarrasser en les tuant.
Dan 3:9 Ils prirent la parole et dirent au roi Nebucadnetsar : O roi, vis éternellement !
9a- Les agents du diable entrent en scène, le complot se précise.
Dan 3:10 Tu as donné un ordre d'après lequel tous ceux qui entendraient le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d'instruments, devraient se prosterner et adorer la statue d'or,
10a- Ils rappellent au roi, ses propres paroles et l’ordre de son autorité royale à laquelle l’obéissance est exigée.
Dan 3:11 et d'après lequel quiconque ne se prosternerait pas et n'adorerait pas serait jeté au milieu d'une fournaise ardente.
11a- La menace de mort est également rappelée ; le piège se referme sur les saints élus.
Dan 3:12 Or, il y a des Juifs à qui tu as remis l'intendance de la province de Babylone, Schadrac, Méschac et Abed Nego, hommes qui ne tiennent aucun compte de toi, ô roi ; ils ne servent pas tes dieux, et ils n'adorent point la statue d'or que tu as élevée.
12a- La chose était prévisible, les hauts postes étant confiés aux étrangers Juifs, la perfide jalousie allumée devait manifester son fruit de haine meurtrière. Et ainsi, les élus de Dieu sont pointés du doigt et condamnés par la vindicte populaire.
Dan 3:13 Alors Nebucadnetsar, irrité et furieux, donna l'ordre qu'on amenât Schadrac, Méschac et Abed Nego. Et ces hommes furent amenés devant le roi.
13a- Souviens-toi que ces trois hommes ont obtenu de Nébucadnetsar les postes les plus élevés de son royaume, parce qu’ils lui sont apparus, plus sages, plus intelligents que les gens de son peuple. C’est pourquoi sa mise en état « irrité et furieux » va expliquer son oubli momentané de leurs qualités exceptionnelles.
Dan 3:14 Nebucadnetsar prit la parole et leur dit : Est-ce de propos délibéré, Schadrac, Méschac et Abed Nego, que vous ne servez pas mes dieux, et que vous n'adorez pas la statue d'or que j'ai élevée ?
14a- Il n’attend même pas qu’ils répondent à sa question : Est-ce de propos délibéré que vous désobéissez à mes ordres ?
Dan 3:15 Maintenant tenez-vous prêts, et au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d'instruments, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue que j'ai faite ; si vous ne l'adorez pas, vous serez jetés à l'instant même au milieu d'une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ?
15a- Réalisant soudain, combien ces hommes lui sont utiles, le roi est prêt à leur offrir une nouvelle chance en obéissant à son ordre impérial universel.
La question posée va recevoir une réponse inattendue de la part du vrai Dieu que Nébucadnetsar semble avoir oublié, pris par les activités de sa vie impériale. De plus, rien ne permet de situer la date de l’affaire.
Dan 3:16 Schadrac, Méschac et Abed Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar: Nous n'avons pas besoin de te répondre là-dessus.
16a- Ces propos tenus au roi le plus puissant de son époque semblent outrageux et irrévérencieux, mais ces hommes qui les tiennent ne sont pas des gens rebelles. Tout au contraire, ils constituent des modèles d’obéissance au Dieu vivant auquel ils ont décidés fermement de rester fidèles.
Dan 3:17 Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi.
17a- Au contraire du roi, les élus fidèles ont retenu les preuves que Dieu leur a données pour montrer qu’il a été avec eux dans l’épreuve de la vision. Associant cette expérience personnelle aux souvenirs glorieux de leur peuple délivré des égyptiens et de leur esclavage, par ce même Dieu fidèle, ils poussent la hardiesse jusqu’à défier le roi. Leur détermination est totale, serait-ce au prix de leur mort. Mais, l’Esprit leur fait prophétiser son intervention : il nous délivrera de ta main, ô roi.
Dan 3:18 Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée.
18a- Et au cas, où l’aide de Dieu ne se présenterait pas, il leur est préférable de mourir en élus fidèles que de survivre en traîtres, et lâches. Cette fidélité se retrouvera dans l’épreuve imposée par le persécuteur grec en – 168. Et après cela, tout au long de l’ère chrétienne chez les vrais chrétiens qui jusqu’à la fin du monde ne confondront pas la loi de Dieu avec la loi des hommes diaboliques.
Dan 3:19 Sur quoi Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et il changea de visage en tournant ses regards contre Schadrac, Méschac et Abed Nego. Il reprit la parole et ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu'il ne convenait de la chauffer.
19a- Il faut le comprendre, ce roi n’a jamais de son vivant vu et entendu quiconque s’opposer à ses décisions ; ce qui justifie sa fureur et le changement de l’aspect de son visage. Le diable entre en lui pour le conduire à tuer les élus de Dieu.
Dan 3:20 Puis il commanda à quelques-uns des plus vigoureux soldats de son armée de lier Schadrac, Méschac et Abed Nego, et de les jeter dans la fournaise ardente.
Dan 3:21 Ces hommes furent liés avec leurs caleçons, leurs tuniques, leurs manteaux et leurs autres vêtements, et jetés au milieu de la fournaise ardente.
21a- Tous ces matériaux cités sont combustibles de même que leur corps de chair.
Dan 3:22 Comme l'ordre du roi était sévère, et que la fournaise était extraordinairement chauffée, la flamme tua les hommes qui y avaient jeté Schadrac, Méschac et Abed Nego.
22a- La mort de ces hommes témoigne de l’efficacité mortelle du feu de cette fournaise.
Dan 3:23 Et ces trois hommes, Schadrac, Méschac et Abed Nego, tombèrent liés au milieu de la fournaise ardente.
23a- L’ordre du roi est exécuté tuant même ses propres serviteurs.
Dan 3:24 Alors le roi Nebucadnetsar fut effrayé, et se leva précipitamment. Il prit la parole, et dit à ses conseillers : N'avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? Ils répondirent au roi : Certainement, ô roi !
24a- Le roi des rois de son époque n’en croit pas ses yeux. Ce qu’il voit dépasse toute imagination humaine. Il éprouve le besoin de se rassurer en demandant à ceux qui l’entourent si l’action de jeter trois hommes dans le feu de la fournaise est une réalité. Et ceux-ci lui confirment la chose : C’est certain, ô roi !
Dan 3:25 Il reprit et dit : Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n'ont point de mal ; et la figure du quatrième ressemble à celle d'un fils des dieux.
25a- Il semble que seul le roi ait eu la vision du quatrième personnage qui le terrifie. La foi exemplaire des trois hommes est honorée et exaucée par Dieu. Dans ce feu, le roi peut distinguer les hommes et il voit un personnage de lumière et de feu qui se tient avec eux. Cette nouvelle expérience surpasse la première. La réalité du Dieu vivant lui est encore prouvée.
25b- et la figure du quatrième ressemble à celle d'un fils des dieux
L’aspect de ce quatrième personnage est si différent de celui des hommes que le roi l’identifie à un fils des dieux. L’expression est heureuse car il s’agit bien d’une intervention directe de celui qui deviendra pour les hommes, le Fils de Dieu et le Fils de l’homme soit, Jésus-Christ.
Dan 3:26 Ensuite Nebucadnetsar s'approcha de l'entrée de la fournaise ardente, et prenant la parole, il dit: Schadrac, Méschac et Abed Nego, serviteurs du Dieu suprême, sortez et venez ! Et Schadrac, Méschac et Abed Nego sortirent du milieu du feu.
26a- Une nouvelle fois, Nébucadnetsar se transforme en agneau face à un roi lion immensément plus fort que lui. Cette piqûre de rappel réveille le témoignage de l’expérience de la vision précédente. Le Dieu des cieux lui lance un second appel.
Dan 3:27 Les satrapes, les intendants, les gouverneurs, et les conseillers du roi s'assemblèrent ; ils virent que le feu n'avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de leur tête n'avaient pas été brûlés, que leurs caleçons n'étaient point endommagés, et que l'odeur du feu ne les avait pas atteints.
27a- Dans cette expérience, Dieu nous donne la preuve, à nous comme à Nébucadnetsar, de sa réelle toute-puissance. Il a créé des lois terrestres qui conditionnent la vie de tous les êtres humains et de tout animal qui vit sur son sol et dans sa dimension. Mais il vient de le prouver, ni lui, ni les anges, sont soumis à ces règles terrestres. Créateur des lois universelles, Dieu est au-dessus d’elles et peut à son gré, ordonner des cas miraculeux qui feront, en son temps, la gloire et la réputation de Jésus-Christ.
Dan 3:28 Nebucadnetsar prit la parole et dit : Béni soit le Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed Nego, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui ont eu confiance en lui, et qui ont violé l'ordre du roi et livré leur corps plutôt que de servir et d'adorer aucun autre dieu que leur Dieu !
28a- La colère du roi s’est envolée. Une nouvelle fois remis sur ses pieds d’homme, il tire leçon de l’expérience et lance un ordre qui empêchera la chose de se renouveler. Car l’expérience est cuisante. Dieu a montré aux Babyloniens qu’il est vivant, actif et plein de force et de puissance.
28b- lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui ont eu confiance en lui, et qui ont violé l'ordre du roi et livré leur corps plutôt que de servir et d'adorer aucun autre dieu que leur Dieu !
Dans un haut degré de lucidité, le roi réalise combien est admirable la fidélité des hommes que son fol orgueil voulait faire mourir. Nul doute qu’il réalise, qu’en raison même de sa puissance, il lui eut été possible d’éviter cette stupide épreuve causée par son orgueil qui ne lui fait commettre que des erreurs au péril de gens innocents.
Dan 3:29 Voici maintenant l'ordre que je donne : Tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu'il appartienne, qui parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed Nego, sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d'immondices, parce qu'il n'y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme lui.
29a- Par cette déclaration, le roi Nebucadnetsar apporte sa protection aux élus de Dieu.
En même temps, il menace quiconque parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed Nego, et il précise, il sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d'immondices, parce qu'il n'y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme lui. Devant cette menace, c’est sûr, aussi longtemps que le roi Nébucadnetsar régnera, les élus fidèles de Dieu n’auront pas d’ennuis dus à des complots.
Dan 3:30 Après cela, le roi fit prospérer Schadrac, Méschac et Abed Nego, dans la province de Babylone.
30a- « Tout est bien qui finit bien » pour les élus fidèles du Dieu vivant, le créateur de tout ce qui vit et existe. Car ses élus se lèveront en dernier, et ils marcheront sur la poussière des morts, leurs anciens ennemis, sur la terre restaurée, pendant l’éternité.
Dans la dernière épreuve, cette heureuse fin, sera aussi obtenue. Ainsi, la première épreuve et la dernière bénéficient de l’intervention directe du Dieu vivant en faveur de ses élus qu’il vient sauver en Jésus-Christ, le Sauveur, puisque son nom Jésus signifie « YaHWéH sauve ».
Daniel 4
Dan 4:1 Nebucadnetsar, roi, à tous les peuples, aux nations, aux hommes de toutes langues, qui habitent sur toute la terre. Que la paix vous soit donnée avec abondance !
1a- Le ton et la forme le prouvent, le roi qui s’exprime est celui qui s’est converti au Dieu de Daniel. Ses expressions ressemblent aux écrits des épitres de la nouvelle alliance. Il offre la paix, parce qu’il est maintenant lui-même en paix, dans son cœur d’homme, avec le Dieu d’amour et de justice, le vrai, le seul, l’unique.
Dan 4:2 Il m'a semblé bon de faire connaître les signes et les prodiges que le Dieu suprême a opérés à mon égard.
2a- Le roi agit maintenant comme Jésus disait aux aveugles et infirmes guéris par lui, « allez vous montrer au temple et faites connaître ce que Dieu a fait pour vous ». Le roi est animé du même désir inspiré par Dieu. Car, des conversions sont possibles tous les jours, mais Dieu ne donnent pas à toutes, le retentissement de celle qui est vécue par un roi des rois, un empereur puissant et fort.
Dan 4:3 Que ses signes sont grands ! Que ses prodiges sont puissants ! Son règne est un règne éternel, et sa domination subsiste de génération en génération.
3a- La compréhension et la certitude de ces choses lui donne la paix et le vrai bonheur déjà disponibles ici-bas. Le roi a tout appris et compris.
Dan 4:4 Moi, Nebucadnetsar, je vivais tranquille dans ma maison, et heureux dans mon palais.
4a- Tranquille et heureux ? Oui, mais encore païen non converti pour le vrai Dieu.
Dan 4:5 J'ai eu un songe qui m'a effrayé ; les pensées dont j'étais poursuivi sur ma couche et les visions de mon esprit me remplissaient d'épouvante.
5a- Ce roi Nébucadnetsar nous est vraiment présenté comme la brebis perdue que Dieu en Christ vient chercher pour la secourir et la sauver du malheur. Car après ce temps terrestre tranquille et heureux, l’avenir du roi serait la perdition et la mort éternelle. Pour son salut éternel, Dieu vient le déranger et le tourmenter.
Dan 4:6 J'ordonnai qu'on fît venir devant moi tous les sages de Babylone, afin qu'ils me donnassent l'explication du songe.
6a- Visiblement, Nébucadnetsar a de graves problèmes de mémoire. Pourquoi ne fait-il pas immédiatement appel à Daniel ?
Dan 4:7 Alors vinrent les magiciens, les astrologues, les Chaldéens et les devins. Je leur dis le songe, et ils ne m'en donnèrent point l'explication.
7a- Les choses se passent comme pour la première vision, les devins païens préfèrent reconnaître leur incapacité plutôt que de raconter des fables au roi qui a déjà menacé leurs vies.
Dan 4:8 En dernier lieu, se présenta devant moi Daniel, nommé Beltschatsar d'après le nom de mon dieu, et qui a en lui l'esprit des dieux saints. Je lui dis le songe :
8a- La raison de l’oubli est donnée. Bel était encore le dieu du roi. Je rappelle ici que Darius le Mède, Cyrus le Perse, Darius le Perse, Artaxerxès 1er, selon Esd.1, 6 et 7, tous en leur temps apprécieront les élus Juifs et se à leur Dieu unique. Dont Cyrus sur lequel Dieu prophétise dans Esa.44:28, disant : Je dis de Cyrus : Il est mon berger, et il accomplira toute ma volonté; il dira de Jérusalem : Qu'elle soit rebâtie ! Et du temple : Qu'il soit fondé ! - Le berger prophétisé va accomplir la volonté prophétique de Dieu auquel il reconnaît obéir. Cet autre texte confirme sa conversion prophétisée : Esa.45:2 : Ainsi parle l'Éternel à son oint, à Cyrus, et au verset 13 : C'est moi qui ai suscité Cyrus dans ma justice, Et j'aplanirai toutes ses voies; Il rebâtira ma ville, et libérera mes captifs, Sans rançon ni présents, Dit l'Éternel des armées. Et l’accomplissement de ce projet apparaît dans Esd.6:3 à 5 : La première année du roi Cyrus, le roi Cyrus a donné cet ordre au sujet de la maison de Dieu à Jérusalem : Que la maison soit rebâtie, pour être un lieu où l'on offre des sacrifices, et qu'elle ait des solides fondements. Elle aura soixante coudées de hauteur, soixante coudées de largeur, trois rangées de pierres de taille et une rangée de bois neuf. Les frais seront payés par la maison du roi. De plus, les ustensiles d'or et d'argent de la maison de Dieu, que Nebucadnetsar avait enlevés du temple de Jérusalem et transportés à Babylone, seront rendus, transportés au temple de Jérusalem à la place où ils étaient, et déposés dans la maison de Dieu. Les frais seront payés par la maison du roi. Dieu lui accorde les honneurs qu’il avait donnés au roi Salomon. Pourtant attention ! Ce décret ne permettra pas d’utiliser le calcul proposé dans Dan.9:25 pour obtenir la date de la première venue du Messie ; ce sera celui du roi Artaxerxès le Perse. Cyrus fait rebâtir le temple, mais Artaxerxès autorisera la reconstruction des murs de Jérusalem et le retour du peuple juif entier sur sa terre nationale.
Dan 4:9 Beltschatsar, chef des magiciens, qui as en toi, je le sais, l'esprit des dieux saints, et pour qui aucun secret n'est difficile, donne-moi l'explication des visions que j'ai eues en songe.
9a- Il nous faut comprendre où en est le roi. Dans sa tête, il était resté païen et ne reconnaissait le Dieu de Daniel que comme un dieu de plus, sauf qu’il était capable d’expliquer les songes. Il ne lui est pas venu à l’esprit l’idée d’avoir à opérer un changement de dieu. Le Dieu de Daniel n’était qu’un dieu à côté des autres.
Dan 4:10 Voici les visions de mon esprit, pendant que j'étais sur ma couche. Je regardais, et voici, il y avait au milieu de la terre un arbre d'une grande hauteur.
10a- Dans les images que Jésus reprendra pour donner ses leçons aux gens spirituels qu’il veut enseigner, l’arbre sera l’image de l’homme, depuis le roseau qui plie et se courbe jusqu’au cèdre puissant et majestueux. Et de même que l’homme peut apprécier le fruit savoureux d’un arbre, Dieu apprécie ou pas le fruit porté par ses créatures, du plus agréable au moins agréable, voire détestable et répugnant.
Dan 4:11 Cet arbre était devenu grand et fort, sa cime s'élevait jusqu'aux cieux, et on le voyait des extrémités de toute la terre.
11a- Dans la vision de la statue, le roi chaldéen était déjà comparé à un arbre selon l’image de la puissance, de la force, et de l’empire qui lui avaient été donnés par le vrai Dieu.
Dan 4:12 Son feuillage était beau, et ses fruits abondants ; il portait de la nourriture pour tous ; les bêtes des champs s'abritaient sous son ombre, et tout être vivant tirait de lui sa nourriture.
12a- Ce puissant roi faisait partager à tous ceux de son empire, la richesse et la nourriture produite sous ses directives.
12b- les oiseaux du ciel faisaient leur demeure parmi ses branches,
L’expression est une reprise de Dan.2:38. Au sens littéral, ces oiseaux du ciel image la paix et la sérénité qui règnent sous sa gouvernance. Au sens spirituel, ils désignent les anges célestes de Dieu, mais dans cette seule référence d’Ecc.10:20, c’est de Dieu lui-même dont il s’agit, car lui seul sonde les pensées de chacun : Ne maudis pas le roi, même dans ta pensée, et ne maudis pas le riche dans la chambre où tu couches ; car l'oiseau du ciel emporterait ta voix, l'animal ailé publierait tes paroles. Dans la majorité des citations, les oiseaux du ciel évoquent les aigles et les rapaces, dominateurs dans l’espèce ailée. Les oiseaux s’installent là où leur nourriture est abondante ; l’image confirme donc la prospérité et le rassasiement alimentaire.
Dan 4:13 Dans les visions de mon esprit, que j'avais sur ma couche, je regardais, et voici, un de ceux qui veillent et qui sont saints descendit des cieux.
13a- En effet, les anges célestes n’ont aucun besoin de dormir, ils sont donc en activité permanente. Ceux qui sont saints et au service de Dieu descendent du ciel pour transmettre ses messages à ses serviteurs terrestres.
Dan 4:14 Il cria avec force et parla ainsi : Abattez l'arbre, et coupez ses branches ; secouez le feuillage, et dispersez les fruits ; que les bêtes fuient de dessous, et les oiseaux du milieu de ses branches !
14a- La vision annonce que le roi va perdre, son royaume et sa domination sur lui.
Dan 4:15 Mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d'airain, parmi l'herbe des champs. Qu'il soit trempé de la rosée du ciel, et qu'il ait, comme les bêtes, l'herbe de la terre pour partage.
15a- Mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines
Le roi va rester dans son royaume ; il n’en sera pas expulsé.
15b- et liez-le avec des chaînes de fer et d'airain, parmi l'herbe des champs
Il n’est point besoin de chaînes de fer ou d’airain, car Dieu va simplement faire perdre sa raison et son bon sens à sa créature malléable dans tous ses aspects, physiques, mentaux et moraux. Le puissant roi va se prendre lui-même pour une bête des champs. Les grands de son royaume vont donc être contraints de lui retirer la domination du royaume.
15c- Qu'il soit trempé de la rosée du ciel, et qu'il ait, comme les bêtes, l'herbe de la terre pour partage
On imagine la consternation de ses grands qui vont le voir manger l’herbe du sol, comme une vache ou un mouton. Il va refuser les habitations couvertes préférant vivre et dormir dans les champs.
Dan 4:16 Son cœur d'homme lui sera ôté, et un cœur de bête lui sera donné ; et sept temps passeront sur lui.
Dans cette expérience, Dieu donne encore une preuve de sa réelle toute-puissance. Car Créateur des vies de toutes ses créatures, il peut à tout moment, pour sa gloire, en rendre une intelligente ou au contraire l’abêtir. Parce qu’il reste invisible à leurs yeux, les hommes ignorent cette menace qui pèse constamment sur eux. Mais il est vrai qu’il n’intervient que rarement, et quand il le fait, c’est pour une raison et un but précis.
La punition est mesurée. Elle s’appliquera sur le roi Nébucadnetsar pendant sept temps soit, sept années seulement. Il n’y a aucune légitimité à utiliser cette durée à quoi que ce soit d’autre que le roi lui-même. Là encore, en faisant ce choix du chiffre « 7 », le Dieu créateur paraphe de son « sceau royal » l’action qui va s’accomplir.
Dan 4:17 Cette sentence est un décret de ceux qui veillent, cette résolution est un ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Très Haut domine sur le règne des hommes, qu'il le donne à qui il lui plaît, et qu'il y élève le plus vil des hommes.
17a- Cette sentence est un décret de ceux qui veillent
L’Esprit souligne le caractère exceptionnel de cette intervention divine à laquelle il donne un rôle de « décret » dû à ceux qui veillent. L’homme doit apprendre qu’en dépit des apparences trompeuses, il est constamment surveillé par les êtres célestes. Dieu veut faire de cet exemple, une leçon adressée aux êtres humains jusqu’à la fin du monde. En citant ceux qui veillent, il révèle l’unité collective parfaite des anges du camp de Dieu qui les associe dans ses projets et ses actions.
17b- afin que les vivants sachent que le Très-Haut domine sur le règne des hommes, qu'il le donne à qui il lui plaît
Dieu dirige tout et contrôle tout. Souvent, oubliant cette réalité cachée, l’homme se croît maître de son destin et de ses décisions. Il pense choisir ses dirigeants, mais c’est Dieu qui les met en poste, selon son bon vouloir et son jugement sur les choses et les êtres.
17c- et qu'il y élève le plus vil des hommes
Le dicton dit vrai : « les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent ». Quand le peuple mérite pour chef un homme vil, Dieu le lui impose.
Dan 4:18 Voilà le songe que j'ai eu, moi, le roi Nebucadnetsar. Toi, Beltschatsar, donnes-en l'explication, puisque tous les sages de mon royaume ne peuvent me la donner ; toi, tu le peux, car tu as en toi l'esprit des dieux saints.
18a- Nébucadnetsar est en progrès, mais il n’est toujours pas converti. Il a tout de même retenu que Daniel sert des dieux saints. Le monothéisme n’est pas encore compris par lui.
Dan 4:19 Alors Daniel, nommé Beltschatsar, fut un moment stupéfait, et ses pensées le troublaient. Le roi reprit et dit: Beltschatsar, que le songe et l'explication ne te troublent pas ! Et Beltschatsar répondit : Mon seigneur, que le songe soit pour tes ennemis, et son explication pour tes adversaires !
19a- Daniel a la compréhension du songe et ce qui va arriver est si terrible pour le roi que Daniel préfèrerait voir accomplir la chose sur ses ennemis.
Dan 4:20 L'arbre que tu as vu, qui était devenu grand et fort, dont la cime s'élevait jusqu'aux cieux, et qu'on voyait de tous les points de la terre;
Dan 4:21 cet arbre, dont le feuillage était beau et les fruits abondants, qui portait de la nourriture pour tous, sous lequel s'abritaient les bêtes des champs, et parmi les branches duquel les oiseaux du ciel faisaient leur demeure,
21a- le feuillage était beau
L’aspect physique et les vêtements.
21b- et les fruits abondants
L’abondance de la prospérité.
21c- qui portait de la nourriture pour tous
Qui assurait la subsistance alimentaire de tout son peuple.
21d- sous lequel s'abritaient les bêtes des champs
Le roi protecteur de ses serviteurs.
21e- et parmi les branches duquel les oiseaux du ciel faisaient leur demeure
Sous sa domination, son peuple vivait dans une grande sécurité. Les oiseaux s’envolent et quittent l’arbre au moindre danger.
Dan 4:22 c'est toi, ô roi, qui es devenu grand et fort, dont la grandeur s'est accrue et s'est élevée jusqu'aux cieux, et dont la domination s'étend jusqu'aux extrémités de la terre.
Dan 4:23 Le roi a vu l'un de ceux qui veillent et qui sont saints descendre des cieux et dire : Abattez l'arbre, et détruisez-le ; mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d'airain, parmi l'herbe des champs ; qu'il soit trempé de la rosée du ciel, et que son partage soit avec les bêtes des champs, jusqu'à ce que sept temps soient passés sur lui.
Dan 4:24 Voici l'explication, ô roi, voici le décret du Très-Haut, qui s'accomplira sur mon seigneur le roi.
Dan 4:25 On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, et l'on te donnera comme aux bœufs de l'herbe à manger ; tu seras trempé de la rosée du ciel, et sept temps passeront sur toi, jusqu'à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît.
25a- jusqu'à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît.
Daniel mentionne Dieu en le désignant par l’expression « le Très-Haut ». Il dirige ainsi la pensée du roi sur l’existence du Dieu unique ; idée que le roi a beaucoup de mal à comprendre, en raison de ces origines polythéistes héritées de père en fils.
Dan 4:26 L'ordre de laisser le tronc où se trouvent les racines de l'arbre signifie que ton royaume te restera quand tu reconnaîtras que celui qui domine est dans les cieux.
26a- Lorsqu’il reconnaîtra que celui qui domine est dans les cieux, l’expérience d’humiliation cessera parce que le roi sera convaincu et converti.
Dan 4:27 C'est pourquoi, ô roi, puisse mon conseil te plaire ! Mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux, et ton bonheur pourra se prolonger.
27a- Quand le roi mettra en pratique les choses que Daniel énumère dans ce verset, il sera réellement converti. Mais ce personnage est livré à l’orgueil, son pouvoir incontesté l’a rendu capricieux et souvent injuste comme les expériences précédentes révélées nous l’ont appris.
Dan 4:28 Toutes ces choses se sont accomplies sur le roi Nebucadnetsar.
28a- Cette déclaration de Daniel interdit toute autre interprétation de cette prophétie, ce qui condamne à nullité les bases prophétiques enseignées par les Témoins de Jéhovah et de tout autre groupe religieux qui contreviendrait à la règle définie par Daniel. D’ailleurs le contenu de l’ensemble du chapitre en apporte la preuve. Car le récit va nous apprendre pourquoi le roi est frappé par une malédiction dans la prophétie de l’arbre.
Dan 4:29 Au bout de douze mois, comme il se promenait dans le palais royal à Babylone,
29a- 12 mois, soit une année ou « un temps » s’écoulent entre la vision et son accomplissement.
Dan 4:30 le roi prit la parole et dit : N'est-ce pas ici Babylone la grande, que j'ai bâtie, comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ?
30a- Voilà le moment fatidique où le roi aurait mieux fait de se taire. Mais on peut le comprendre car sa Babylone était réellement une pure merveille recensée encore comme l’une des « sept merveilles du monde ». Des jardins suspendus luxuriants de verdures, des bassins, des places spacieuses et des remparts sur un carré de 40 kms de côté. Des remparts sur le haut desquels deux chars pouvaient se croiser sur toute la longueur des remparts ; l’autoroute de l’époque. Une de ses portes reconstituée à Berlin, est au centre de deux murailles composée de pierres émaillées bleues sur lesquelles l’emblème du roi est gravé : un lion aux ailes d’aigle que Dan.7:4 mentionne. Il avait de quoi être fier. Mais Dieu ne voit pas dans ses propos de la fierté, il voit de l’orgueil mais surtout de l’oubli et du mépris pour ses expériences précédentes. Certes, ce roi n’est pas le seul être orgueilleux sur la terre, mais Dieu a jeté son dévolu sur lui, il le veut dans son ciel et il l’aura. Ceci mérite explication : Dieu juge ses créatures au-delà des apparences. Il sonde leur cœur et leur pensée, et reconnaît sans jamais se tromper, la brebis digne du salut. Ceci le conduit à insister et à faire des miracles parfois mais la méthode est justifiée, par la qualité du résultat final obtenu.
Dan 4:31 La parole était encore dans la bouche du roi, qu'une voix descendit du ciel : Apprends, roi Nebucadnetsar, qu'on va t'enlever le royaume.
31a- Nébucadnetsar est victime de l’amour de Dieu qui lui a tendu un piège et l’en a prévenu dans son rêve prophétique. La sentence du ciel peut se faire entendre, mais réjouissons-nous car le mal que Dieu va lui faire va sauver sa vie et la rendre éternelle.
Dan 4:32 On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, on te donnera comme aux bœufs de l'herbe à manger ; et sept temps passeront sur toi, jusqu'à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît.
32a- Pendant sept années soit, sept temps, le roi perd sa lucidité et son esprit le convainc de n’être qu’un animal.
Dan 4:33 Au même instant la parole s'accomplit sur Nebucadnetsar. Il fut chassé du milieu des hommes, il mangea de l'herbe comme les bœufs, son corps fut trempé de la rosée du ciel ; jusqu'à ce que ses cheveux crussent comme les plumes des aigles, et ses ongles comme ceux des oiseaux.
33a- Le roi témoigne que tout ce qui avait été annoncé dans la vision s’est bien accompli sur lui. En écrivant son témoignage, le roi converti évoque cette expérience humiliante, en parlant de lui à la troisième personne. La honte le pousse encore à prendre du recul. Une autre explication reste possible, c’est que ce témoignage ait été écrit ensemble par le roi et Daniel son nouveau frère dans le vrai Dieu.
Dan 4:34 Après le temps marqué, moi, Nebucadnetsar, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. J'ai béni le Très-Haut, j'ai loué et glorifié celui qui vit éternellement, celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération.
34a- Le Dieu sage et tout-puissant obtient l’amour de la brebis égarée. Elle a rejoint son troupeau, et multiplie ses louanges pour sa gloire.
34b- celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération
La formule concerne le 5ème royaume, cette fois, éternel, de la vision du Fils de l’homme de Dan.7:14 : On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. Et aussi dans la vision de la statue dans Dan.2:44 : Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d'un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement.
Dan 4:35 Tous les habitants de la terre ne sont à ses yeux que néant : il agit comme il lui plaît avec l'armée des cieux et avec les habitants de la terre, et il n'y a personne qui résiste à sa main et qui lui dise : Que fais-tu ?
35a- Gloire au Dieu vivant ! Car cette fois le roi a tout compris et il est converti.
Dan 4:36 En ce temps, la raison me revint ; la gloire de mon royaume, ma magnificence et ma splendeur me furent rendues ; mes conseillers et mes grands me redemandèrent ; je fus rétabli dans mon royaume, et ma puissance ne fit que s'accroître.
36a- Comme le juste et intègre Job, auquel Dieu redonna des fils, des filles et la postérité à la fin de son épreuve, le roi retrouve la confiance de ses grands et reprend son règne maintenant sage parmi les vrais sages éclairés par le Dieu vivant. Cette expérience prouve que Dieu donne le règne à qui il veut. C’est lui qui a inspiré les grands chaldéens à redemander leur roi.
Dan 4:37 Maintenant, moi, Nebucadnetsar, je loue, j'exalte et je glorifie le roi des cieux, dont toutes les œuvres sont vraies et les voies justes, et qui peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil.
37a- Il peut le dire, car il a payé pour pouvoir le dire.
Pour éviter le pire, l’arrachage d’une dent peut faire très mal ; mais l’enjeu peut justifier la souffrance. Pour gagner l’éternité, il peut être nécessaire de passer par des épreuves dures ou très dures, l’arrachage de l’orgueil va les justifier quand la chose est possible. Connaissant son potentiel, Jésus-Christ a rendu Paul aveugle sur le chemin de Damas, afin que le « persécuteur de ses frères », spirituellement aveugle, devienne son témoin fidèle zélé après avoir retrouvé la vue des yeux, mais surtout, la vue de son esprit.
Daniel 5
Dan 5:1 Le roi Belschatsar donna un grand festin à ses grands au nombre de mille, et il but du vin en leur présence.
1a- Le roi Nébucadnetsar s’est endormi dans la paix de Dieu assez vieux et son fils Nabonide lui a succédé peu enclin à gouverner, aussi a-t-il laissé son fils Belschatsar régner à sa place. Ne pas confondre ce nom qui signifie « Bel protège le roi », un défi que Dieu entend relever, avec celui que Nébucadnetsar a donné à Daniel : Beltschatsar qui signifie « Bel protégera ». A l’origine de ces noms se trouve l’adoration de Bel ou Bélial derrière lequel se trouve le seul organisateur du polythéisme : Satan, le diable. Nous allons le voir, les successeurs du roi converti ne l’ont pas suivi dans cette voie.
Dan 5:2 Belschatsar, quand il eut goûté au vin, fit apporter les vases d'or et d'argent que son père Nebucadnetsar avait enlevés du temple de Jérusalem, afin que le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines, s'en servissent pour boire.
2a- Pour ce roi païen, ces vases d’or et d’argent ne sont que du butin pris aux Juifs. Ayant choisi d’ignorer le vrai Dieu auquel Nébucadnetsar s’était converti, il ne tient pas compte du fait que ce Dieu vivant juge toute ses actions. En utilisant pour un usage vil et profane, ces choses consacrées et sanctifiées au service du Dieu créateur, il commet la dernière erreur de sa courte vie. En son temps, Nébucadnetsar avait su tenir compte de la puissance active du Dieu des Juifs car il avait compris que ses dieux nationaux en vérité n’existaient pas. Tous les peuples soumis au roi de Babylone avaient entendu son puissant témoignage en faveur du Roi des cieux, à plus forte raison sa proche famille. Dieu a donc toute raison de se montrer maintenant juste et impitoyable.
Dan 5:3 Alors on apporta les vases d'or qui avaient été enlevés du temple, de la maison de Dieu à Jérusalem ; et le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines, s'en servirent pour boire.
3a- Daniel insiste sur la provenance de ces vases qui ont été enlevés du temple, de la maison de Dieu à Jérusalem. Déjà, voyant que le Dieu Juif a permis que ces choses soient enlevées de son temple, le jeune roi aurait du comprendre que le vrai Dieu punit et châtie sévèrement ceux qui le servent mal. Les dieux païens ne font pas de telles choses et leurs officiants ne cherchent qu’à plaire aux hommes dont ils exploitent la crédulité.
Dan 5:4 Ils burent du vin, et ils louèrent les dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre.
4a- L’usage profane est dépassé, il s’agit de l’usage idolâtre, le comble de l’abomination pour Dieu. Détail important, dans une grande démonstration d’insouciance, le roi festoie avec ses amis, alors que sa ville est menacée par les Mèdes et les Perses qui l’assiègent.
Dan 5:5 En ce moment, apparurent les doigts d'une main d'homme, et ils écrivirent, en face du chandelier, sur la chaux de la muraille du palais royal. Le roi vit cette extrémité de main qui écrivait.
5a- Les miracles de l’époque de Nébucadnetsar ayant été méprisés, ce nouveau miracle n’a pas pour but de convertir, mais celui de détruire la vie des coupables comme nous allons le voir. Devant des méchants accusateurs qui voulaient la mort d’une pécheresse, Jésus-Christ va lui-aussi écrire dans le sable avec son doigt les péchés qu’ils commettent dans le secret.
Dan 5:6 Alors le roi changea de couleur, et ses pensées le troublèrent ; les jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux se heurtèrent l'un contre l'autre.
6a- Le miracle produit immédiatement ses effets. Malgré l’ivresse, son esprit réagit, il est terrifié.
Dan 5:7 Le roi cria avec force qu'on fît venir les astrologues, les Chaldéens et les devins; et le roi prit la parole et dit aux sages de Babylone: Quiconque lira cette écriture et m'en donnera l'explication sera revêtu de pourpre, portera un collier d'or à son cou, et aura la troisième place dans le gouvernement du royaume.
7a- Une nouvelle fois, Daniel est ignoré ; ses témoignages ont été méprisés par la succession royale. Et de nouveau, dans l’angoisse extrême, le jeune roi promet les plus hauts honneurs pour celui qui se montrera capable de décrypter le message écrit sur le mur d’une manière surnaturelle. Celui qui fera cela obtiendra la troisième place du royaume car Nabonide et Belschatsar occupent la première et la seconde place.
Dan 5:8 Tous les sages du roi entrèrent ; mais ils ne purent pas lire l'écriture et en donner au roi l'explication.
8a- Comme sous Nébucadnetsar, la chose reste impossible pour les sages païens.
Dan 5:9 Sur quoi le roi Belschatsar, fut très effrayé, il changea de couleur, et ses grands furent consternés.
Dan 5:10 La reine, à cause des paroles du roi et de ses grands, entra dans la salle du festin, et prit ainsi la parole: O roi, vis éternellement ! Que tes pensées ne te troublent pas, et que ton visage ne change pas de couleur !
Dan 5:11 Il y a dans ton royaume un homme qui a en lui l'esprit des dieux saints; et du temps de ton père, on trouva chez lui des lumières, de l'intelligence, et une sagesse semblable à la sagesse des dieux. Aussi le roi Nebucadnetsar, ton père, le roi, ton père, l'établit chef des magiciens, des astrologues, des Chaldéens, des devins,
Dan 5:12 parce qu'on trouva chez lui, chez Daniel, nommé par le roi Beltschatsar, un esprit supérieur, de la science et de l'intelligence, la faculté d'interpréter les songes, d'expliquer les énigmes, et de résoudre les questions difficiles. Que Daniel soit donc appelé, et il donnera l'explication.
12a- Ce témoignage de la reine est confondant et il condamne toute la famille royale : on savait que … mais on a choisi de ne pas en tenir compte.
Dan 5:13 Alors Daniel fut introduit devant le roi. Le roi prit la parole et dit à Daniel : Es-tu ce Daniel, l'un des captifs de Juda, que le roi, mon père, a amenés de Juda ?
Dan 5:14 J'ai appris sur ton compte que tu as en toi l'esprit des dieux, et qu'on trouve chez toi des lumières, de l'intelligence, et une sagesse extraordinaire.
Dan 5:15 On vient d'amener devant moi les sages et les astrologues, afin qu'ils lussent cette écriture et m'en donnassent l'explication ; mais ils n'ont pas pu donner l'explication des mots.
Dan 5:16 J'ai appris que tu peux donner des explications et résoudre des questions difficiles ; maintenant, si tu peux lire cette écriture et m'en donner l'explication, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d'or à ton cou, et tu auras la troisième place dans le gouvernement du royaume.
16a- La troisième place après Nabonide son père et lui-même.
Dan 5:17 Daniel répondit en présence du roi : Garde tes dons, et accorde à un autre tes présents ; je lirai néanmoins l'écriture au roi, et je lui en donnerai l'explication.
17a- Daniel est âgé et ne donne pas d’importance aux honneurs ou aux biens et valeurs d’argent et d’or, mais l’occasion de rappeler à ce jeune roi, ses fautes, ses péchés qu’il va devoir payer de sa vie, ne se refuse pas et il est le serviteur de Dieu pour ce type d’action.
Dan 5:18 O roi, le Dieu suprême avait donné à Nebucadnetsar, ton père, l'empire, la grandeur, la gloire et la magnificence ;
18a- Le règne de Nébucadnetsar avait été l’œuvre et le don du vrai Dieu, de même que sa magnificence qu’il avait attribuée, à tort, à sa propre force, par orgueil, avant d’être abêti par Dieu pendant sept années.
Dan 5:19 et à cause de la grandeur qu'il lui avait donnée, tous les peuples, les nations, les hommes de toutes langues étaient dans la crainte et tremblaient devant lui. Le roi faisait mourir ceux qu'il voulait, et il laissait la vie à ceux qu'il voulait ; il élevait ceux qu'il voulait, et il abaissait ceux qu'il voulait.
19a- Le roi faisait mourir ceux qu'il voulait
Particulièrement, ce pouvoir donné par Dieu l’a conduit à punir le peuple juif rebelle et à faire mourir beaucoup de ses représentants.
19b- et il laissait la vie à ceux qu'il voulait
Daniel et les Juifs captifs en ont bénéficié.
19c- il élevait ceux qu'il voulait
Daniel et ses trois compagnons fidèles furent élevés par le roi Nébucadnetsar au-dessus des chaldéens.
19d- et il abaissait ceux qu'il voulait
Les grands de son royaume devaient consentir à être gouvernés par de jeunes étrangers de la captivité juive. Par sa main puissante, l’orgueil national juif fut abaissé et détruit.
Dan 5:20 Mais lorsque son cœur s'éleva et que son esprit s'endurcit jusqu'à l'arrogance, il fut précipité de son trône royal et dépouillé de sa gloire;
20a- L’expérience du roi Nébucadnetsar nous permet de comprendre l’arrogance imputée au roi papal de Dan.7:8. Daniel démontre au roi, que le pouvoir absolu est donné par Dieu à qui il lui plait, selon son programme. Mais, en rappelant l’abaissement du roi Nébucadnetsar, il lui rappelle qu’aussi puissant qu’il puisse être, un roi terrestre dépend du pouvoir illimité du roi céleste.
Dan 5:21 il fut chassé du milieu des enfants des hommes, son cœur devint semblable à celui des bêtes, et sa demeure fut avec les ânes sauvages ; on lui donna comme aux bœufs de l'herbe à manger, et son corps fut trempé de la rosée du ciel, jusqu'à ce qu'il reconnût que le Dieu suprême domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît.
21a- Je relève, dans ce seul verset, la mention « ânes sauvages ». L’âne est un symbole type de l’entêtement : « têtu comme un âne », surtout si de plus il est « sauvage » et non domestiqué. Il est le symbole qui représente l’esprit de l’homme qui refuse d’entendre les leçons données par Dieu par les expériences de sa vie et par ses révélations bibliques.
Dan 5:22 Et toi, Belschatsar, son fils, tu n'as pas humilié ton cœur, quoique tu susses toutes ces choses.
22a- En fait, c’est Belschatsar qui s’est comporté comme un « âne sauvage » en ne tenant aucun compte de l’expérience vécue par son « père » (son grand-père).
Dan 5:23 Tu t'es élevé contre le Seigneur des cieux ; les vases de sa maison ont été apportés devant toi, et vous vous en êtes servis pour boire du vin, toi et tes grands, tes femmes et tes concubines ; tu as loué les dieux d'argent, d'or, d'airain, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient point, qui n'entendent point, et qui ne savent rien, et tu n'as pas glorifié le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies.
23a- Belschatsar a profané les vases d’or qui ont été sanctifiés pour le Dieu créateur pour le service religieux de son temple. Mais en les utilisant pour louer les faux dieux païens, il a accompli le comble de l’abomination. Cette image prépare celle d’Apo.17:4 : Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. Elle y reçoit le nom « Babylone la grande » dans le verset 5.
Dan 5:24 C'est pourquoi il a envoyé cette extrémité de main qui a tracé cette écriture.
24a- A son tour, Belschatsar découvre trop tard l’existence du vrai Dieu vivant qui agit et réagit de manière miraculeuse aux comportements des hommes.
Dan 5:25 Voici l'écriture qui a été tracée : méné, méné, thékel, oupharsin.
25a- Traduction : compté, compté, pesé et divisé
Dan 5:26 Et voici l'explication de ces mots. Compté: Dieu a compté ton règne, et y a mis fin.
26a- La premier « compté » cible le début du règne, et le deuxième « compté », la fin de ce règne.
Dan 5:27 Pesé: Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger.
27a- La balance est ici le symbole du jugement divin. Les hommes l’ont adopté pour désigner les services de la justice ; une justice bien imparfaite. Mais celle de Dieu est parfaite et basée sur l’image d’une balance à double plateaux, il pèse les actions du bien et du mal que l’être jugé a accomplies. Si le plateau du bien est plus léger que celui du mal, la condamnation divine est justifiée. Et c’est le cas du roi Belschatsar.
Dan 5:28 Divisé : Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses.
28a- Alors qu’il se livrait à des beuveries abominables dans son palais royal, conduits par le roi Darius, les Mèdes entraient dans Babylone par le lit du fleuve, momentanément détourné et asséché.
Dan 5:29 Aussitôt Belschatsar donna des ordres, et l'on revêtit Daniel de pourpre, on lui mit au cou un collier d'or, et on publia qu'il aurait la troisième place dans le gouvernement du royaume.
Dan 5:30 Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué.
Dan 5:31 Et Darius, le Mède, s'empara du royaume, étant âgé de soixante-deux ans.
31a- Ce témoignage oculaire précis de Daniel n’est pas reconnu par les historiens qui imputent cette action au roi Perse Cyrus 2 le grand en – 539.
Daniel 6
L’enseignement de ce chapitre 6 est identique à celui de Daniel 3. Il nous présente, cette fois, Daniel dans une épreuve de fidélité modèle, à imiter et à reproduire pour tous les élus appelés par Dieu en Jésus-Christ. Les commentaires sont utiles, mais il suffit de lire et retenir la leçon. Le roi Darius agit comme Nébucadnetsar en son temps et, à son tour, âgé de 62 ans, il va confesser la gloire du Dieu vivant de Daniel ; une conversion obtenue par le témoignage de fidélité de Daniel quand Dieu l’a protégé des lions. Dès le commencement de leur relation, il a de l’affection et de l’intérêt pour Daniel qui le sert fidèlement et honnêtement et chez lequel il discerne un esprit supérieur.
Dan 6:1 Darius trouva bon d'établir sur le royaume cent vingt satrapes, qui devaient être dans tout le royaume.
1a- Le roi Darius révèle sa sagesse en confiant la gouvernance du royaume à 120 gouverneurs établis sur 120 provinces.
Dan 6:2 Il mit à leur tête trois chefs, au nombre desquels était Daniel, afin que ces satrapes leur rendissent compte, et que le roi ne souffrît aucun dommage.
2a- Daniel est encore parmi les chefs principaux qui supervisent les satrapes.
Dan 6:3 Daniel surpassait les chefs et les satrapes, parce qu'il y avait en lui un esprit supérieur ; et le roi pensait à l'établir sur tout le royaume.
3a- Darius, à son tour, remarque la supériorité de Daniel au niveau de son esprit intelligent et sage. Et son projet de l’établir au-dessus de tous va susciter la jalousie et la haine contre Daniel.
Dan 6:4 Alors les chefs et les satrapes cherchèrent une occasion d'accuser Daniel en ce qui concernait les affaires du royaume. Mais ils ne purent trouver aucune occasion, ni aucune chose à reprendre, parce qu'il était fidèle, et qu'on apercevait chez lui ni faute, ni rien de mauvais.
4a- Daniel sert Dieu là où il le place, en sorte qu’il sert le roi avec le même dévouement et la même fidélité. Il apparaît ainsi irrépréhensible ; un critère trouvé chez les saints « adventistes » des derniers jours selon Apo.14:5.
Dan 6:5 Et ces hommes dirent : Nous ne trouverons aucune occasion contre ce Daniel, à moins que nous n'en trouvions une dans la loi de son Dieu.
5a- Ces raisonnements révèlent la pensée du camp diabolique de la dernière épreuve de foi terrestre dans laquelle, le repos sabbatique du septième jour de la loi de Dieu va permettre de tuer ses serviteurs fidèles, puisqu’ils ne consentiront pas à honorer le repos du premier jour rendu obligatoire, le dimanche de la loi religieuse romaine.
Dan 6:6 Puis ces chefs et ces satrapes se rendirent tumultueusement auprès du roi, et lui parlèrent ainsi : Roi Darius, vis éternellement !
6a- Cette entrée tumultueuse a pour but de rappeler au roi la force du nombre, sa capacité à créer des troubles, et donc la nécessité pour lui d’affermir sa domination.
Dan 6:7 Tous les chefs du royaume, les intendants, les satrapes, les conseillers, et les gouverneurs sont d'avis qu'il soit publié un édit royal, avec une défense sévère, portant que quiconque, dans l'espace de trente jours, adressera des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté à toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions.
7a- Jusque-là, le roi Darius n’a pas cherché à contraindre les hommes de son royaume à servir un dieu plutôt qu’un autre. Dans le polythéisme, la liberté religieuse est entière. Et pour le convaincre, les comploteurs le flattent, en l’honorant, lui le roi Darius, comme un dieu. Là encore, comme chez tous les grands dominateurs, l’orgueil se réveille et va lui faire approuver cette ordonnance qui n’est cependant pas venue de son esprit.
Dan 6:8 Maintenant, ô roi, confirme la défense, et écris le décret, afin qu'il soit irrévocable, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui est immuable.
8a- Ce décret prophétise admirablement celui qui va rendre le dimanche romain obligatoire à la fin des jours. Mais relevons que ce caractère immuable de la loi des Mèdes et des Perses établie par des hommes faillibles et pécheurs est totalement injustifié. L’immuabilité appartient au vrai Dieu vivant, le Créateur.
Dan 6:9 Là-dessus le roi Darius écrivit le décret et la défense.
9a- Cette étape est essentielle, car ayant lui-même écrit le décret et la défense, la loi des Mèdes et des Perses immuable va devoir être respectée.
Dan 6:10 Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant.
10a- Daniel ne change pas de comportement, et ne se laisse pas influencer par cette mesure humaine. En ouvrant sa fenêtre, il montre qu’il veut que sa fidélité au Dieu Tout-Puissant soit connue de tous. A cette époque, Daniel se tourne dans la direction de Jérusalem où même détruit, le temple de Dieu se trouve. Car le Dieu Esprit s’est manifesté longtemps dans ce saint temple dont il avait fait sa demeure, son habitation terrestre.
Dan 6:11 Alors ces hommes entrèrent tumultueusement, et ils trouvèrent Daniel qui priait et invoquait son Dieu.
11a- Les comploteurs guettaient et le surveillaient pour le prendre en pleine action de désobéissance au décret royal ; actuellement un « flagrant délit ».
Dan 6:12 Puis ils se présentèrent devant le roi, et lui dirent au sujet de la défense royale: N'as-tu pas écrit une défense portant que quiconque dans l'espace de trente jours adresserait des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté à toi, ô roi, serait jeté dans la fosse aux lions ? Le roi répondit : La chose est certaine, selon la loi des Mèdes et des Perses, qui est immuable.
12a- Le roi ne peut que confirmer le décret qu’il a lui-même écrit et signé.
Dan 6:13 Ils prirent de nouveau la parole et dirent au roi : Daniel, l'un des captifs de Juda, n'a tenu aucun compte de toi, ô roi, ni de la défense que tu as écrite, et il fait sa prière trois fois le jour.
13a- Pris en flagrant délit, dans l’action de sa prière, Daniel est dénoncé. Le roi apprécie Daniel pour son comportement fidèle et honnête. Il va aussitôt faire le lien entre lui et ce Dieu qu’il sert avec autant de zèle et de fidélité puisqu’il le prie régulièrement trois fois par jour. C’est ce qui explique, la peine et l’affliction que la condamnation de Daniel va lui causer et le début de sa conversion qui vient.
Dan 6:14 Le roi fut très affligé quand il entendit cela ; il prit à cœur de délivrer Daniel, et jusqu'au coucher du soleil il s'efforça de le sauver.
14a- Le roi réalise alors qu’il a été manipulé et il se met en peine pour sauver Daniel qu’il apprécie énormément. Mais ses efforts seront vains et le roi tristement découvre avant tous que : la lettre tue, mais l’esprit vivifie. En donnant plus tard aux hommes cette expression, Dieu montre la limite du respect aux lois. La vie ne peut pas être réglementée sur des lettres de textes de loi. Dans son jugement divin, Dieu prend en compte des détails que la lettre morte de sa loi écrite ignore et les hommes sans Dieu n’ont pas la sagesse pour en faire autant.
Dan 6:15 Mais ces hommes insistèrent auprès du roi, et lui dirent : Sache, ô roi, que la loi des Mèdes et des Perses exige que toute défense ou tout décret confirmé par le roi soit irrévocable.
15a- Les comploteurs rappellent la nature irrévocable (injustifiée) des décisions prises par le roi des Mèdes et des Perses. Il est lui-même pris au piège par sa culture héritée. Mais il comprend qu’il a été victime d’un complot dirigé contre Daniel.
Dan 6:16 Alors le roi donna l'ordre qu'on amenât Daniel, et qu'on le jetât dans la fosse aux lions. Le roi prit la parole et dit à Daniel : Puisse ton Dieu, que tu sers avec persévérance, te délivrer !
16a- Le roi est contraint de faire jeter Daniel dans la fosse aux lions, mais il souhaite de tout son cœur que le Dieu qu’il sert avec tant de fidélité intervienne pour le sauver.
Dan 6:17 On apporta une pierre, et on la mit sur l'ouverture de la fosse ; le roi la scella de son anneau et de l'anneau de ses grands, afin que rien ne fût changé à l'égard de Daniel.
17a- Ici, l’expérience vécue par Daniel présente des similitudes avec la mise au tombeau du Christ dont la porte circulaire de pierre fut également scellée pour empêcher des interventions humaines.
Dan 6:18 Le roi se rendit ensuite dans son palais ; il passa la nuit à jeun, il ne fit point venir de concubine auprès de lui, et il ne put se livrer au sommeil.
18a- Ce comportement du roi témoigne de sa sincérité. En faisant ces choses, il montre qu’il veut plaire au Dieu de Daniel et obtenir de lui son salut. C’est le début de sa conversion au Dieu unique.
Dan 6:19 Le roi se leva au point du jour, avec l'aurore, et il alla précipitamment à la fosse aux lions.
19a- Une préparation de pureté suivie d’une nuit blanche à cause de son esprit tourmenté par la pensée de la mort de Daniel et cette précipitation vers la fosse aux lions dès l’aurore ne sont pas les actions pratiquées par un roi païen mais celles d’un frère qui aime son frère en Dieu.
Dan 6:20 En s'approchant de la fosse, il appela Daniel d'une voix triste. Le roi prit la parole et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers avec persévérance, a-t-il pu te délivrer des lions ?
20a- En s'approchant de la fosse, il appela Daniel d'une voix triste
Le roi espère mais il craint et redoute le pire pour Daniel. Toutefois, son espérance est démontrée par le fait qu’il l’appelle et lui pose une question.
20b- Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers avec persévérance, a-t-il pu te délivrer des lions ?
En le désignant comme « Dieu vivant », Darius témoigne du début de sa conversion. Pour autant, sa question « a-t-il pu te délivrer des lions ? » nous montre qu’il ne le connaît pas encore. Sinon il aurait dit « as-t-il voulu te délivrer des lions ? ».
Dan 6:21 Et Daniel dit au roi : Roi, vis éternellement !
21a- Dans la bouche des comploteurs, au verset 6, l’expression avait peu de sens, mais dans celle de Daniel, elle prophétise un accès à la vie éternelle réservée aux élus de Dieu.
Dan 6:22 Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions, qui ne m'ont fait aucun mal, parce que j'ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi non plus, ô roi, je n'ai rien fait de mauvais.
22a- Dans cette expérience, le roi Darius réalise combien la conception immuable des décrets royaux humains est stupide, injustifiée et désapprouvée par le vrai Dieu Vivant que Daniel sert sans se cacher.
Dan 6:23 Alors le roi fut très joyeux, et il ordonna qu'on fît sortir Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu'il avait eu confiance en son Dieu.
23a- Alors le roi fut très joyeux
Cette réaction de joie naturelle et spontanée révèle un futur élu de Dieu car le roi a maintenant la certitude de son existence et de sa puissance.
23b- Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure
De même que les vêtements des trois compagnons de Daniel jetés dans la fournaise surchauffée n’étaient point brûlés.
23c- parce qu'il avait eu confiance en son Dieu
Cette confiance fut révélée dans sa décision de ne pas obéir au décret royal qui aurait privé Dieu de ses prières ; un choix impossible et inconcevable pour cet homme modèle de la foi purement humain.
Dan 6:24 Le roi ordonna que ces hommes qui avaient accusé Daniel fussent amenés et jetés dans la fosse aux lions, eux, leurs enfants et leurs femmes ; et avant qu'ils fussent parvenus au fond de la fosse, les lions les saisirent et brisèrent tous leur os.
24a- Dieu a retourné la situation contre les méchants qui projetaient le mal. Du temps des rois Perses qui vont venir, l’expérience sera renouvelée pour le Juif Mardochée que le chef Haman voudra faire mourir avec son peuple au temps de la reine Esther. Là aussi, c’est Haman qui finira pendu à la potence dressée pour Mardochée.
Dan 6:25 Après cela, le roi Darius écrivit à tous les peuples, à toutes les nations, aux hommes de toutes langues, qui habitaient sur toute la terre : Que la paix vous soit donnée avec abondance !
25a- Ce nouvel écrit du roi est celui d’un homme conquis par le Dieu vivant. Etant maintenant en paix parfaite dans son cœur, il utilise sa position dominante, pour adresser à tous les gens de son royaume, le témoignage de sa paix qu’il a reçue du vrai Dieu.
Dan 6:26 J'ordonne que, dans toute l'étendue de mon royaume, on ait de la crainte et de la frayeur pour le Dieu de Daniel. Car il est le Dieu vivant, et il subsiste éternellement ; son royaume ne sera jamais détruit, et sa domination durera jusqu'à la fin.
26a- J'ordonne que, dans toute l'étendue de mon royaume
Le roi ordonne mais il ne contraint personne.
26b- on ait de la crainte et de la frayeur pour le Dieu de Daniel
Mais enrichi par cette expérience, il impose la crainte et la frayeur du Dieu de Daniel afin de dissuader les auteurs d’un nouveau complot fomenté contre Daniel.
26c- Car il est le Dieu vivant, et il subsiste éternellement
Il espère que ce témoignage sera reçu dans les cœurs des gens du royaume, et pour ce faire, il le loue et l’exalte.
26d- son royaume ne sera jamais détruit, et sa domination durera jusqu'à la fin
Le caractère éternel du 5ème royaume de la statue est de nouveau proclamé.
Dan 6:27 C'est lui qui délivre et qui sauve, qui opère des signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre. C'est lui qui a délivré Daniel de la puissance des lions.
27a- C'est lui qui délivre et qui sauve
Le roi témoigne de ce qu’il a constaté mais cette délivrance et ce salut ne concernent que le corps physique, la vie de Daniel. Il faudra attendre la venue de Jésus-Christ pour comprendre le désir de Dieu de délivrer et de sauver du péché. Mais relevons-le, le roi a éprouvé naturellement le besoin de se purifier pour plaire au Dieu vivant.
27b- qui opère des signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre
Le livre de Daniel témoigne de ces signes et prodiges, actions surnaturelles que Dieu a réalisées, mais attention, le diable et ses démons peuvent eux-aussi contrefaire certains miracles divins. Pour identifier entre les deux origines possibles, il suffit de comprendre à qui le message délivré profite. Conduit-il à l’obéissance au Dieu créateur, ou à sa désobéissance ?
Dan 6:28 Daniel prospéra sous le règne de Darius, et sous le règne de Cyrus, le Perse.
28a- Nous le comprenons, Daniel ne reviendra pas sur sa terre natale nationale, mais les leçons que Dieu lui a apprises dans Dan.9 lui auront fait accepter sans souffrance ce sort décidé par son Dieu.
Daniel 7
Dan 7:1 : La première année de Belschatsar, roi de Babylone, Daniel eut un songe et des visions se présentèrent à son esprit, pendant qu'il était sur sa couche. Ensuite il écrivit le songe, et raconta les principales choses.
1a- La première année de Belschatsar, roi de Babylone
C'est-à-dire en – 605. Depuis la vision de Dan.2, 50 ans se sont écoulés. Mort, le grand roi Nébucadnetsar est remplacé par son petit-fils Belschatsar.
Dan 7:2 : Daniel commença et dit : Je regardais pendant ma vision nocturne, et voici, les quatre vents des cieux firent irruption sur la grande mer.
2a- les quatre vents des cieux firent irruption
Ce sont les guerres universelles qui conduisent des dominateurs à étendre leur pouvoir dans la direction des quatre points cardinaux, vers le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest.
2b- sur la grande mer
L’image n’est pas flatteuse pour l’humanité, car la mer, même grande, est un symbole de mort. Ce n’est pas, dans le projet de Dieu, le milieu préparé pour l’homme fait à son image, selon Gen.1. Son milieu c’est la terre. Mais l’humanité a perdu, depuis le péché originel, par sa désobéissance, son image divine et elle n’est plus à ses yeux purs et saints que des animaux marins impurs et voraces qui se dévorent les uns les autres sous les inspirations du diable et des démons. Dans cette vision, la mer symbolise la masse anonyme des êtres humains.
De plus, la zone couverte par la prophétie concerne des peuples reliés par leurs aspects côtiers riverains de la mer Méditerranée. La mer joue donc un grand rôle dans les actions guerrières des conquêtes des dominateurs.
Dan 7:3 Et quatre grands animaux sortirent de la mer, différents les uns des autres.
3a- Et quatre grands animaux sortirent de la mer
Nous retrouvons dans une nouvelle vision l’enseignement donné dans Daniel 2, mais là, des animaux remplacent les parties du corps de la statue.
3b- différents les uns des autres
Comme les matériaux de la statue de Dan.2.
Dan 7:4 Le premier était semblable à un lion, et avait des ailes d'aigles; je regardai, jusqu'au moment où ses ailes furent arrachées ; il fut enlevé de terre et mis debout sur ses pieds comme un homme, et un cœur d'homme lui fut donné.
4a- Le premier était semblable à un lion, et avait des ailes d'aigles
Ici, la tête d’or du roi chaldéen de Dan.2 devient un lion aux ailes d’aigles; emblème gravé sur les pierres bleues de Babylone, l’orgueil du roi Nébucadnetsar dans Dan.4.
4b- je regardai, jusqu'au moment où ses ailes furent arrachées
La prophétie évoque les sept années ou sept temps pendant lesquels le roi Nébucadnetsar fut abêti par Dieu. Pendant ces 7 années (sept temps) d’humiliation prophétisées dans Dan.4:16, son cœur d’homme fut ôté, remplacé par un cœur de bête.
4c- il fut enlevé de terre et mis debout sur ses pieds comme un homme, et un cœur d'homme lui fut donné.
Sa conversion au Dieu créateur est ici confirmée. Son expérience nous permet de comprendre que, pour Dieu, l’homme est homme que lorsque son cœur porte l’image de celui de Dieu. Il le révèlera dans son incarnation en Jésus-Christ le divin parfait modèle de l’amour et de l’obéissance.
Dan 7:5 Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté ; il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait : Lève-toi, mange beaucoup de chair.
5a- Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté
Après le roi chaldéen, la poitrine et les bras d’argent des Mèdes et des Perses deviennent un ours. La précision « qui se tenait sur un côté » illustre la domination Perse apparue en seconde après la domination Mède, mais ses conquêtes obtenues par le roi Cyrus 2 le Perse lui ont donné une puissance bien plus grande que celle des Mèdes.
5b- il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait : Lève-toi, mange beaucoup de chair
Les Perses vont dominer les Mèdes et conquérir trois pays : La Lydie du riche roi Crésus en – 546, la Babylonie en – 539, et l’Egypte en – 525.
Dan 7:6 Après cela je regardai, et voici, un autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes comme un oiseau ; cet animal avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée.
6a- Après cela je regardai, et voici, un autre était semblable à un léopard
Idem, le ventre et les cuisses d’airain des dominateurs Grecs deviennent un léopard pourvu de quatre ailes d’oiseau ; les taches du léopard grec en font un symbole du péché.
6b- et avait sur le dos quatre ailes comme un oiseau
Les quatre ailes d’oiseau associées au léopard illustrent et confirment l’extrême rapidité des conquêtes de son jeune roi Alexandre le Grand (entre -336 et -323).
6c- cet animal avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée
Ici, « quatre têtes » mais dans Dan.8 ce sera « quatre grandes cornes » qui désignent les dominateurs grecs successeurs d’Alexandre le Grand : Séleucos, Ptolémée, Lysimaque, et Cassandre.
Dan 7:7 Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort ; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait ; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes.
7a- Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort
Là encore, les jambes de fer de l’Empire romain deviennent un monstre aux dents de fer et dix cornes. Car selon Apo.13:2, à lui seul, il porte les critères des 3 empires précédents : Force du lion, confirmée dans ce verset où il est précisé : extraordinairement fort ; la puissance de l’ours, et la rapidité du léopard avec l’héritage de son péché symbolisé par ses taches.
7b- il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait ;
Ces précisions lui imputent des carnages et des massacres accomplis par le symbole du fer romain qui va se prolonger jusqu’à la fin du monde, par sa domination papale.
7c- il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes.
Les dix cornes représentent, les Francs, les Lombards, les Alamans, les Anglo-saxons, les Wisigoths, les Burgondes, les Suèves, les Hérules, les Vandales, et les Ostrogoths. Ce sont les dix royaumes chrétiens qui vont se former après l’écroulement de l’empire romain à partir de 395, selon les explications données par l’ange à Daniel dans le verset 24.
Dan 7:8 Je considérai les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d'elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant cette corne ; et voici, elle avait des yeux comme des yeux d'homme, et une bouche, qui parlait avec arrogance.
8a- Je considérai les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d'elles
La petite corne sort de l’une des dix cornes, ce qui désigne l’Italie des Ostrogoths où se trouve la ville de Rome et le prétendu « saint siège » papal, au palais du Latran sur le mont Caelius ; nom latin signifiant : le ciel.
8b- et trois des premières cornes furent arrachées devant cette corne
Les cornes arrachées sont chronologiquement : les trois rois abaissés du verset 24 soit, les Hérules entre 493 et 510, puis successivement, les Vandales en 533, et les Ostrogoths en 538 qui furent chassés de Rome par le général Bélisaire aux ordres de Justinien 1er, et définitivement vaincus à Ravenne en 540. Car il faut relever la conséquence de l’expression devant cette corne. Ceci signifie que la corne n’a pas de puissance militaire personnelle et qu’elle profite de la force armée des monarques qui la craignent et redoutent son pouvoir religieux et préfèrent ainsi la soutenir et lui obéir. Ce raisonnement sera confirmé dans Dan.8:24 où nous lirons : sa puissance s’accroîtra, mais non par sa propre force et le verset 25 précisera : à cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l’arrogance dans le cœur. Il est ainsi démontré que la vérité reçoit confirmation uniquement en regroupant les messages semblables dispersés dans les différents chapitres du livre de Daniel et plus largement de la Bible entière. Séparés, les chapitres du livre « scellent » la prophétie et ses messages, les plus subtils et les plus importants restent inaccessibles.
8c- et voici, elle avait des yeux comme des yeux d'homme
Dans Apo.9, l’Esprit fait précéder ses descriptions du terme comme. De cette manière, il suggère une ressemblance d’apparence qui n’est pas une réalité. Ici, de même, il faut relever la ressemblance avec l’homme incarné dans sa perfection en Jésus-Christ, mais il n’en a que la prétention. Mais il y a plus, car les « yeux » sont symboliques de la voyance des prophètes dont Jésus est aussi le modèle parfait. Et l’Esprit fait allusion à la prétention prophétique de la papauté qui finira par installer son siège officiel dans la cité du Vatican, mot qui signifie : prophétiser, du latin « vaticinare ». La chose sera confirmée dans Apo.2:20, lorsque l’Esprit compare cette église catholique romaine à la Jézabel qui fit tuer les prophètes de YaHWéH, la femme étrangère adoratrice des Baals, épousée par le roi Achab. La comparaison est justifiée car le papisme fait mourir sur les bûchers de l’inquisition les vrais prophètes de Dieu en Christ.
8d- et une bouche, qui parlait avec arrogance.
Dans ce chapitre 7, le divin Cinéaste et Metteur en scène présente en « zoom » l’ère chrétienne qui le concerne particulièrement, la période comprise entre la fin de l’empire romain et le retour glorieux du Christ en Micaël, son nom céleste auprès des anges. Il annonce la venue d’un roi arrogant, persécuteur des saints du Très-Haut, qui s’en prend aux normes religieuses divines tentant de changer les temps et la loi, des dix commandements mais aussi des autres ordonnances divines. L’Esprit annonce son châtiment final ; il sera « consumé par le feu à cause de ses paroles arrogantes ». C’est pourquoi, la scène du jugement céleste du septième millénaire est immédiatement présentée après la mention de ses paroles arrogantes. Avant elle, le roi Nébucadnetsar avait aussi fait preuve d’arrogance mais il a accepté humblement la leçon d’humiliation que Dieu lui a donnée.
Le jugement céleste
Dan 7:9 Je regardai, pendant que l'on plaçait des trônes. Et l'ancien des jours s'assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure ; son trône était comme des flammes de feu, et les roues comme un feu ardent.
9a- Je regardai, pendant que l'on plaçait des trônes
Cette scène représente le temps du jugement qui sera effectué par les saints rachetés de Jésus-Christ en sa présence, assis sur des trônes, dans le ciel selon Apo.4, pendant les mille ans cités dans Apo.20. Ce jugement prépare les conditions du jugement dernier dont l’exécution est illustrée dans le verset 11.
9b- Et l'ancien des jours s'assit.
Il s’agit du Christ divinisé, le seul Dieu créateur. L’action du verbe assit indique l’arrêt d’une activité debout, c’est l’image du repos. Le ciel est dans une paix absolue. Sur terre, les méchants ont été détruits au retour du Christ.
9c- Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure
Le blanc est le symbole de la parfaite pureté de Dieu qui concerne sa nature entière au niveau de ses vêtements, symboles de ses œuvres et des cheveux de sa tête qui sont une couronne de sagesse pure et parfaite exempte de tout péché.
Ce verset suggère Esa.1:18 : Venez et plaidons ! dit YaHWéH. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine.
9d- son trône était comme des flammes de feu,
Le trône désigne la place du grand Juge soit, le jugement de la pensée de Dieu. Il est placé sous l’image des flammes de feu qui seront les yeux du Christ justicier dans Apo.1:14 où l’on retrouve les descriptions de ce verset. Le feu détruit, ce qui donne à ce jugement le but de détruire les ennemis de Dieu et de ses élus. Parce que ceux-ci sont déjà morts, ce jugement concerne la seconde mort qui frappera définitivement les condamnés.
9e- et les roues comme un feu ardent.
Le trône a des roues comparées à un feu ardent qui sera justement allumé sur la terre : Apo.20:14-15 : la seconde mort c’est l’étang de feu. Les roues suggèrent donc le déplacement des juges du ciel vers la terre pour l’exécution des verdicts prononcés. Le Dieu vivant, le grand Juge, se déplace et quand la terre sera renouvelée et purifiée, il se déplacera encore pour y installer son trône Royal selon Apo.21:2-3.
Dan 7:10 Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient en sa présence. Les juges s'assirent, et les livres furent ouverts.
10a- Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui
Le feu purificateur qui descendra du ciel pour dévorer les âmes des déchus morts puis ressuscités, selon Apo.20:9 : Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel, et les dévora.
10b- Mille milliers le servaient
Soit, un million d’âmes, d’élus rachetés de la terre.
10c- et dix mille millions se tenaient en sa présence
Dix milliards d’âmes terrestres appelées par Dieu sont ressuscitées et convoquées devant lui et ses juges pour subir la juste sentence divine de la seconde mort, chose confirmée dans Luc 19:27 : Au reste, amenez ici mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les en ma présence. De la sorte, l’Esprit confirme les paroles qu’il a dites par Jésus dans Matt.22:14 : Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. Ce sera particulièrement le cas dans les derniers jours selon Luc 18:8 : … Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?
10d- Les juges s'assirent, et les livres furent ouverts
Le tribunal suprême va juger sur la base des témoignages qui ont permis le jugement et les réquisitoires adaptés individuellement pour chaque âme condamnée. Ses livres contiennent la vie d’une créature, gardée en mémoire par Dieu, avec pour témoins les anges fidèles, actuellement invisibles pour les Terriens.
Dan 7:11 Je regardai alors, à cause des paroles arrogantes que prononçait la corne ; et tandis que je regardais, l'animal fut tué.
11a- Je regardai alors, à cause des paroles arrogantes que prononçait la corne
Comme les termes « à cause des paroles arrogantes » l’indiquent, ce verset veut nous montrer le rapport de cause à effet qui définit le jugement de Dieu. Il ne juge pas sans cause.
11b- et tandis que je regardais, l'animal fut tué
Si le quatrième animal représentant la succession, Rome impériale - dix royaumes européens - Rome papale, est détruit par le feu, c’est à cause de l’activité orale arrogante de la Rome papale ; activité qui va se prolonger jusqu’au retour du Christ.
11c- et son corps fut anéanti, livré au feu pour être brûlé
Le jugement frappe en même temps la petite corne et les dix cornes civiles qui l’ont soutenue et ont participé à ses péchés selon Apo.18:4. L’Etang de feu de la seconde mort va les dévorer et les anéantir.
Dan 7:12 Les autres animaux furent dépouillés de leur puissance, mais une prolongation de vie leur fut accordée jusqu'à un certain temps.
12a- Les autres animaux furent dépouillés de leur puissance
Ici, comme dans Apo.19:20 et 21, l’Esprit révèle qu’un sort différent est prévu pour les pécheurs ordinaires du paganisme, étant héritiers du péché originel transmis depuis Adam aux masses humaines de toute l’histoire terrestre.
12b- mais une prolongation de vie leur fut accordée jusqu'à un certain temps
Cette précision veut signifier l’avantage des empires précédents de n’avoir pas vécu la fin de leur domination à la fin du monde comme c’est le cas pour le 4ème animal romain sous sa dernière forme de gouvernement universel chrétien au temps du retour de Jésus-Christ. La fin du 4ème est marquée par sa destruction entière. Après cela, la terre restera informe et vide en image de l’abîme de Gen.1:2.
Jésus-Christ, le fils de l’homme
Dan 7:13 Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme ; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui.
13a- Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme
Cette apparition du fils de l’homme vient éclairer le sens donné au jugement qui vient d’être évoqué. Le jugement appartient au Christ. Mais au temps de Daniel, Jésus n’est pas encore venu, aussi Dieu met en image ce qu’il accomplira par son ministère terrestre lors de sa première venue sur la terre des hommes.
13b- il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui.
Après sa mort, il se ressuscitera, pour présenter sa justice parfaite qui a été sacrifiée en offrande au Dieu offensé, pour obtenir le pardon de ses élus fidèles, triés et sélectionnés par lui-même. L’image présentée enseigne le principe du salut obtenu par la foi au sacrifice volontaire de Dieu en Christ. Et elle confirme sa validité auprès de Dieu.
Dan 7:14 On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.
14a- On lui donna la domination, la gloire et le règne
Les données de ce verset se trouvent résumées dans ces versets de Matt.28:18 à 20 qui confirment que le jugement appartient bien à Jésus-Christ : Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.
14b- et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent
Dans l’absolu, ce sera sur la nouvelle terre, l’ancienne renouvelée et glorifiée après le septième millénaire. Mais les rachetés auront été sélectionnés dans tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues par l’unique salut obtenu par Jésus-Christ parce qu’ils l’ont servi pendant leur vie. Dans Apo.10:11 et 17:15 cette expression désigne l’Europe et le monde occidental christianisés. Nous retrouvons dans ce groupe le million des élus sauvés qui servent Dieu dans le verset 10.
14c- et son règne ne sera jamais détruit
Les précisions citées dans Dan.2:44 le concernant sont confirmées ici : son règne ne sera jamais détruit.
Dan 7:15 Moi, Daniel, j'eus l'esprit troublé au dedans de moi, et les visions de ma tête m'effrayèrent.
15a- Moi, Daniel, j'eus l'esprit troublé au dedans de moi
Le trouble de Daniel est justifié, la vision annonce un péril pour les saints de Dieu.
15b- et les visions de ma tête m'effrayèrent.
Bientôt, sa vision de Micaël produira le même effet sur lui, selon Dan.10:8 : Je restai seul, et je vis cette grande vision ; les forces me manquèrent, mon visage changea de couleur et fut décomposé, et je perdis toute vigueur. Explication : le fils de l’homme et Micaël sont une seule et même personne divine. L’effroi va caractériser le règne de Rome, car dans ces deux dominations successives, elle ne donnera pas aux peuples de saints dominateurs comme Nébucadnetsar, Darius le Mède et Cyrus 2 le Perse.
Dan 7:16 Je m'approchai de l'un de ceux qui étaient là, et je lui demandai la vérité sur toutes ces choses. Il me le dit, et m'en donna l'explication :
16a- Ici commencent les explications complémentaires données par l’ange
Dan 7:17 Ces quatre grands animaux, ce sont quatre rois qui s'élèveront de la terre ;
17a- Remarque que cette définition s’applique autant aux successions révélées dans Dan.2 par l’image de la statue qu’ici dans Dan.7, par celle des animaux.
Dan 7:18 mais les saints du Très Haut recevront le royaume, et ils posséderont le royaume éternellement, d'éternité en éternité.
18a- Même commentaire que pour les quatre successions. Là encore, la cinquième concerne le royaume éternel des élus que le Christ construit sur sa victoire sur le péché et la mort.
Dan 7:19 Ensuite je désirai savoir la vérité sur le quatrième animal, qui était différent de tous les autres, extrêmement terrible, qui avait des dents de fer et des ongles d'airain, qui mangeait, brisait, et foulait aux pieds ce qui restait ;
19a- qui avait des dents de fer
On retrouve ici, dans les dents, le fer déjà symbole de la dureté de l’empire romain désigné par les jambes de la statue de Dan.2.
19b- et des ongles d’airain.
Dans cette information supplémentaire, l’ange précise : et des ongles d’airain. L’héritage du péché grec est ainsi confirmé par ce matériau impur, alliage qui symbolisait l’empire grec dans le ventre et les cuisses de la statue de Dan.2.
19c- qui mangeait, brisait, et foulait aux pieds ce qui restait
Manger, soit profiter des choses conquises, ce qui fait croître – briser soit, contraindre et détruire – fouler aux pieds soit, mépriser et persécuter – Ce sont ces actions que les deux « Rome » successives et leurs soutiens civils et religieux vont pratiquer jusqu’au retour du Christ. Dans Apo.12:17 : l’Esprit désigne les derniers « adventistes » par le mot « reste ».
Dan 7:20 et sur les dix cornes qu'il avait à la tête, et sur l'autre qui était sortie et devant laquelle trois étaient tombées, sur cette corne qui avait des yeux, une bouche parlant avec arrogance, et une plus grande apparence que les autres.
20a- Ce verset apporte au verset 8 un détail contradictoire. Comment la « petite corne » prend-elle ici une plus grande apparence que les autres ? C’est là toute sa différence avec les autres rois des dix cornes. Elle est très faible et fragile et cependant, par la crédulité et la crainte de Dieu qu’elle prétend représenter sur la terre, elle les domine et les manipule à son gré, sauf en de rares exceptions.
Dan 7:21 et je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux,
21a- Le paradoxe continue. Elle prétend incarner la plus haute sainteté et Dieu l’accuse de persécuter ses saints. Une seule explication alors : elle ment comme elle respire. Sa réussite est celle d’un immense mensonge trompeur et dévastateur, très destructeur du chemin tracé par Jésus-Christ.
Dan 7:22 jusqu'au moment où l'ancien des jours vint donner droit aux saints du Très Haut, et le temps arriva où les saints furent en possession du royaume.
22a- Heureusement, la bonne nouvelle est confirmée. Après les actions ténébreuses de la Rome papale et ses soutiens civils et religieux, la victoire finale reviendra au Christ et à ses élus.
Les versets 23 et 24 précisent l’ordre des successions
Dan 7:23 Il me parla ainsi : Le quatrième animal, c'est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera.
23a- L’empire romain païen sous sa forme impériale entre – 27 et 395.
Dan 7:24 Les dix cornes, ce sont dix rois qui s'élèveront de ce royaume. Un autre s'élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois.
24a- C’est grâce à cette précision que nous pouvons identifier ces dix cornes aux dix royaumes chrétiens formés sur le territoire occidental de l’empire romain écroulé et éclaté. Ce territoire est celui de notre Europe actuelle : l’U.E (ou E.U.).
Dan 7:25 Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps.
25a- Il prononcera des paroles contre le Très-Haut
Dieu concentre dans ce verset sa dénonciation des péchés qu’il impute au régime papal romain et à ses évêques de Rome prédécesseurs par lesquels, le mal commis a été vulgarisé, justifié et enseigné aux multitudes ignorantes. L’Esprit énumère les accusations en commençant par la plus grave : des paroles contre le Très Haut lui-même. Paradoxalement, les papes prétendent servir Dieu et le représenter sur la terre. Mais c’est justement cette prétention qui constitue la faute car Dieu n’approuve en rien cette prétention papale. Et par voie de conséquence, tout ce que Rome enseigne mensongèrement au sujet de Dieu l’atteint en personne.
25b- il opprimera les saints du Très-Haut
La persécution inique des saints du verset 21 est ici rappelée et confirmée. Des jugements sont prononcés par des tribunaux religieux portant le nom de « sainte Inquisition ». La torture est employée pour conduire les innocents à reconnaître leur culpabilité.
25c- et il espérera changer les temps et la loi
Cette accusation donne au lecteur l’opportunité de rétablir les vérités fondamentales du culte rendu au vrai Dieu vivant et unique.
Le bel ordre mis en place par Dieu a été changé par les religieux romains. Selon Exode 12:2, Dieu a dit à la sortie d’Egypte aux Hébreux : Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l'année. Il s’agit là d’un ordre, pas d’une simple proposition. Et puisque le salut vient des Juifs selon Jésus-Christ, depuis l’Exode, tout être qui entre dans le salut entre aussi dans la famille de Dieu où son ordre doit régner et être respecté. La vraie doctrine du salut c’est cela, et ce le fut depuis le temps des apôtres. En Christ, l’Israël de Dieu a pris un aspect spirituel, il n’en est pas moins son Israël pour lequel il a instauré son ordre et ses doctrines. Selon Rom.11:24, le païen converti est greffé sur la racine et le tronc hébreu d’Abraham, et non le contraire. Il est mis en garde par Paul contre l’incrédulité devenue fatale pour les Juifs rebelles de l’ancienne alliance et elle le sera tout autant pour les chrétiens rebelles de la nouvelle ; ce qui concerne directement la foi catholique romaine, et l’étude de Dan.8 le confirmera, depuis 1843, les chrétiens protestants.
Nous n’en sommes qu’au début d’une longue révélation prophétique où l’accusation divine portée dans ce verset est omniprésente tant les conséquences sont terribles et dramatiques. Les temps changés par Rome concernent :
1 – le repos sabbatique du 4ème commandement de Dieu. Le septième jour est remplacé depuis le 7 Mars 321 par le premier jour, tenu pour jour profane et début de semaine par Dieu. De plus, ce premier jour fut imposé par l’empereur romain Constantin 1er alors qu’il était consacré à l’adoration du « soleil vénérable invaincu », le soleil divinisé par les païens, déjà dans l’Egypte, symbole biblique du péché. Daniel 5 nous a montré comment Dieu punit les outrages qui lui sont faits, l’homme est ainsi prévenu et il sait ce qui l’attend quand Dieu le jugera comme il a jugé et fait mourir le roi Belschatsar. Le sabbat sanctifié par Dieu dès la fondation du monde a la double caractéristique de concerner le temps et la loi divine, comme notre verset le mentionne.
2 – Le commencement de l’année, qui s’opérait à l’origine au printemps, mot qui signifie premier temps, a été changé pour s’effectuer au début de l’hiver.
3 – Selon Dieu, le changement du jour se fait au coucher du soleil, dans l’ordre nuit jour, pas à minuit, car il est rythmé et marqué par les astres qu’il a créés dans cette intention.
Le changement de la loi va beaucoup plus loin que le sujet du sabbat. Rome n’a pas profané des vases d’or du temple, elle s’est autorisée à changer le texte original des paroles écrites par Dieu de son doigt sur les tables de pierres remises à Moïse. Des choses si saintes que toucher l’arche, dans laquelle elles se trouvaient, était frappé par Dieu d’une mort immédiate.
25c- et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps
Que signifie un temps ? L’expérience du roi Nébucadnetsar nous donne la réponse dans Dan.4:23 : On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, on te donnera comme aux bœufs de l'herbe à manger ; et sept temps passeront sur toi, jusqu'à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît. Après cette dure expérience, le roi dit dans le verset 34 : Après le temps marqué, moi, Nebucadnetsar, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. J'ai béni le Très-Haut, j'ai loué et glorifié celui qui vit éternellement, celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération. Nous pouvons en déduire que ces sept temps représentent sept années puisque la durée commence et finit dans le cours de sa vie. Ce que Dieu appelle un temps est donc le temps que la terre met pour accomplir un tour complet du soleil. De là se dégagent de nombreux messages. Dieu est symbolisé par le soleil et quand une créature s’élève dans l’orgueil, pour la remettre à sa place, Dieu lui dit : « Fais le tour de ma divinité et apprend qui je suis ». Pour Nébucadnetsar, sept tours sont nécessaires mais efficaces. Une autre leçon va concerner la durée du règne papal également prophétisée par le terme « temps » dans ce verset. En comparant avec l’expérience de Nébucadnetsar, Dieu punit l’orgueil chrétien en le livrant à un abêtissement pendant un temps, des temps, et un demi-temps d’années prophétiques. Dès le 7 Mars 321, l’orgueil et l’ignorance dans la bêtise font que des hommes consentent à respecter l’ordre qui change un commandement de Dieu ; ce à quoi l’humble esclave du Christ ne peut pas obéir sans quoi, il se couperait de son Dieu sauveur.
Ce verset nous conduit à rechercher la valeur réelle et les dates du commencement et de la fin de cette durée prophétisée. Nous allons découvrir qu’elle représente 3 ans et six mois. En fait, cette formule réapparaîtra dans Apo.12:14 où elle est mise en parallèle avec la formule 1260 jours du verset 6. L’application du code d’Ezé.4:5-6, un jour pour une année, permettra de comprendre qu’il s’agit réellement de 1260 longues et terribles années, de souffrances et de morts.
Dan 7:26 Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour toujours.
2a- Relève l’intérêt de cette précision : le jugement et la fin de la domination des papes se produisent au même moment. Ceci prouve que le jugement évoqué ne commencera pas avant le retour du Christ. En 2021, les papes sont encore en activité, donc le jugement cité dans Daniel n’a pas commencé en 1844, frères adventistes.
Dan 7:27 Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront.
27a- Le jugement est donc bien mis en œuvre après le retour en gloire du Christ et l’enlèvement au ciel de ses élus.
27b- et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront
En exemples, Dieu nous montre les trois dominateurs présentés dans ce livre : le roi chaldéen Nébucadnetsar, le roi Mède Darius, et le roi Perse Cyrus 2.
Dan 7:28 Ici finirent les paroles. Moi, Daniel, je fus extrêmement troublé par mes pensées, je changeai de couleur, et je conservai ces paroles dans mon cœur.
28a- Le trouble de Daniel est encore justifié, car à ce niveau les preuves de l’identité de la Rome papale manquent encore de force ; son identité reste encore une « hypothèse » déjà très convaincante, mais tout de même, une « hypothèse ». Mais Daniel 7 ne constitue que la deuxième des sept planches prophétiques présentées dans ce livre de Daniel. Et déjà, nous avons pu constater que les messages délivrés dans Dan.2 et Dan.7 sont identiques et complémentaires. Chaque nouvelle planche va nous apporter des éléments supplémentaires qui venant se superposer aux études déjà faites, conforteront et renforceront le message de Dieu qui deviendra ainsi de plus en plus clair.
L’hypothèse voulant que la « petite corne » de ce chapitre 7 est la Rome papale, reste à confirmer. La chose va être faite. Mais retenons bien déjà cette succession historique qui concerne Rome, « le 4ème animal monstrueux aux dents de fer ». Il désigne l’Empire romain suivi par les « dix cornes » des royaumes européens libres et indépendants auxquels succède, en 538, la « petite corne » présumée papale, ce « roi différent », devant lequel « trois cornes ou trois rois », les Hérules, les Vandales et les Ostrogoths sont abaissés entre 493 et 538 dans les versets 8 et 24.
Daniel 8
Dan 8:1 La troisième année du règne du roi Beltschatsar, moi, Daniel, j'eus une vision, outre celle que j'avais eue précédemment.
1a- Le temps s’est écoulé : 3 ans. Daniel reçoit une nouvelle vision. Dans celle-ci, il n’y a plus que deux animaux qui sont identifiés clairement dans les versets 20 et 21 aux Mèdes et Perses et aux Grecs qui étaient dans les visions précédentes les 2ème et 3ème Empires des successions prophétisées. Avec le temps, dans les visions, les animaux sont de plus en plus clairement conformes aux rites des Hébreux. Dan.8 présente un bélier et un bouc ; les animaux offerts dans le sacrifice du jour des expiations du rite juif. On peut ainsi remarquer le symbole du péché dans la superposition de l’empire grec : le ventre et les cuisses d’airain de Dan.2, le léopard de Dan.7 et le bouc de Dan.8.
Dan 8:2 Lorsque j'eus cette vision, il me sembla que j'étais à Suse, la capitale, dans la province d'Élam ; et pendant ma vision, je me trouvais près du fleuve d'Ulaï.
2a- Daniel est en Perse près du fleuve Karoun qui est de son temps l’Ulaï. La capitale Perse et le fleuve symbole d’un peuple indiquent un lieu géographique de référence pour la vision que Dieu va lui donner. Les messages prophétiques apportent donc dans ce chapitre de précieuses données géographiques qui manquaient dans les chapitres 2 et 7.
Dan 8:3 Je levai les yeux, je regardai, et voici, un bélier se tenait devant le fleuve, et il avait des cornes ; ces cornes étaient hautes, mais l'une était plus haute que l'autre, et elle s'éleva la dernière.
3a- Ce verset résume l’histoire de la Perse imagée par ce bélier dont la corne la plus haute la représente car ayant été dans un premier temps dominé par son alliée Mède, elle s’est élevé au-dessus d’elle en dernier par l’arrivée au pouvoir du roi Cyrus 2 le Perse, en 539, le dernier contemporain de Daniel selon Dan.10:1. Mais là, je signale un problème de date réelle, car les historiens ignorent complètement le témoignage oculaire de Daniel qui impute, dans Dan.5:31, la conquête de Babylone au roi Mède Darius lequel organise Babylone en 120 satrapies selon Dan.6:1. Cyrus a accédé au pouvoir après la mort de Darius donc pas en 539 mais un peu plus tard, ou bien au contraire, la conquête par Darius pourrait avoir eut lieu un peu avant la date – 539.
3b- Une subtilité divine apparaît dans ce verset, dans la forme utilisée pour désigner une petite et une grande corne. Ceci confirme que l’expression « petite corne », soigneusement évitée, est spécifiquement et exclusivement attachée à l’identité de Rome.
Dan 8:4 Je vis le bélier qui frappait de ses cornes à l'occident, au septentrion et au midi; aucun animal ne pouvait lui résister, et il n'y avait personne pour délivrer ses victimes; il faisait ce qu'il voulait, et il devint puissant.
4a- L’image de ce verset illustre les phases successives des conquêtes des Perses qui les conduisent vers l’empire, la domination du roi des rois.
A l’occident : Cyrus 2 fait Alliance avec les chaldéens et les égyptiens entre – 549 et – 539.
Au septentrion : la Lydie du roi Crésus est conquise en – 546
Au midi : Cyrus conquiert la Babylonie en succédant au roi Mède Darius après – 539 et plus tard le roi Perse Cambyse 2 va conquérir l’Egypte en – 525.
4b- et il devint puissant
Il atteint la puissance impériale qui fait de la Perse le premier empire prophétisé dans ce chapitre 8. C’était le 2ème empire dans les visions de Dan.2 et Dan.7. Dans cette puissance l’empire Perse étendu jusqu’à la mer Méditerranée agresse la Grèce qui la stoppe à Marathon en – 490. Les guerres reprennent.
Dan 8:5 Comme je regardais attentivement, voici, un bouc venait de l'occident, et parcourait toute la terre à sa surface, sans la toucher; ce bouc avait une grande corne entre les yeux.
5a- Le verset 21 identifie clairement le bouc : Le bouc, c'est le roi de Javan, La grande corne entre ses yeux, c'est le premier roi. Javan, est l’ancien nom de la Grèce. Ignorant les rois grecs faibles, l’Esprit construit sa révélation sur le grand conquérant grec Alexandre le Grand.
5b- voici, un bouc venait de l'occident
Les indications géographiques sont encore données. Le bouc vient de l’occident par rapport à l’empire Perse pris comme lieu géographique de référence.
5c- et parcourait toute la terre à sa surface, sans la toucher
Le message est analogue aux quatre ailes d’oiseau du léopard de Dan.7:6. Il souligne, l’extrême rapidité des conquêtes de ce jeune roi macédonien qui va étendre sa domination jusqu’au fleuve Indus en dix années.
5d- ce bouc avait une grande corne entre les yeux
L’identité est donnée dans le verset 21 : La grande corne entre ses yeux, c'est le premier roi. Ce roi est Alexandre le grand (– 543 – 523). L’Esprit lui donne l’aspect de la Licorne, animal fabuleux mythique. Il dénonce ainsi l’imagination fertile inépuisable d’une société grecque qui a inventé les fables appliquées à la religion et dont l’esprit a traversé les siècles jusqu’à notre époque dans l’occident trompeusement chrétien. C’est un aspect du péché qui est confirmé par l’image du bouc, l’animal qui tenait le rôle du péché dans le rite annuel sacré du « jour des expiations ». La crucifixion du Messie Jésus a accompli dans sa perfection divine ce rite devait cesser après lui … de force, par la destruction du temple et de la nation juive par les Romains en 70.
Dan 8:6 Il arriva jusqu'au bélier qui avait des cornes, et que j'avais vu se tenant devant le fleuve, et il courut sur lui dans toute sa fureur.
6a- Alexandre le Grand lance son attaque contre les Perses dont le roi est Darius 3. Ce dernier est vaincu à Issos, il s’enfuit laissant sur place son arc, son bouclier, et son manteau, ainsi que sa femme et son héritier, en – 333. Il sera tué plus tard par deux de ses grands.
6b- et il courut sur lui dans toute sa fureur
Cette fureur est historiquement justifiée. Elle fut précédée par cet échange entre Darius et Alexandre : « Avant qu’Alexandre ne rencontre Darius, le roi Perse lui fait envoyer des cadeaux destinés à souligner leurs positions respectives de roi et d’enfant – Alexandre est encore à l’époque un jeune prince novice dans l’art de la guerre (branche I, laisse 89). Darius lui envoie une balle, un fouet, un frein de cheval et une caisse d’argent pleine d’or. Une lettre accompagnant le trésor en glose les éléments : la balle est pour qu’il continue à jouer comme un enfant qu’il est, le frein pour lui apprendre à se maîtriser, le fouet pour le corriger et l’or représente le tribut que les Macédoniens doivent verser à l’empereur Perse.
Alexandre ne montre pas de signe de colère, malgré la peur des messagers. Il leur demande au contraire de féliciter Darius de sa finesse. Darius, dit-il, connaît le futur, puisqu’il a donné à Alexandre une balle qui représente sa future conquête du monde, le frein signifie que tous se soumettront à lui, le fouet sera pour punir ceux qui oseront se dresser contre lui et l’or suggère le tribut qu’il recevra de tous ses sujets ». Détail prophétique, Alexandre avait un cheval auquel il donna le nom « Bucéphale » ce qui signifie, avec un préfixe augmentatif, « tête ». Dans tous ses combats, il sera en « tête » de son armée, l’arme à la main. Et il deviendra pendant « dix ans » la « tête » dirigeante du monde couvert par la prophétie. Sa notoriété va favoriser la culture grecque et le péché qui la stigmatise.
Dan 8:7 Je le vis qui s'approchait du bélier et s'irritait contre lui ; il frappa le bélier et lui brisa les deux cornes, sans que le bélier eût la force de lui résister; il le jeta par terre et le foula, et il n'y eut personne pour délivrer le bélier.
7a- La guerre lancée par Alexandre le Grand : en – 333, à Issos, le camp perse est vaincu.
Dan 8:8 Le bouc devint très puissant; mais lorsqu'il fut puissant, sa grande corne se brisa. Quatre grandes cornes s'élevèrent pour la remplacer, aux quatre vents des cieux.
8a- sa grande corne se brisa
En 323, le jeune roi (– 356 – 323) meurt sans héritier à 32 ans, à Babylone.
8b- Quatre grandes cornes s'élevèrent pour la remplacer, aux quatre vents des cieux.
Les remplaçants du roi mort furent ses généraux : les diadoques. Ils étaient dix à la mort d’Alexandre et pendant 20 ans ils vont se combattre entre eux au point qu’au terme des 20 ans ils ne restent que quatre survivants. Chacun d’eux fonde une dynastie royale dans le pays sur lequel il domine. Le plus grand est Séleucos dit Nicator il fonde la dynastie « séleucide » qui règne sur le royaume de Syrie. Le second est Ptolémaios Lagos, il fonde la dynastie « lagide » qui règne sur l’Egypte. Le troisième est Cassandros qui règne sur la Grèce, et le quatrième est Lysimaque (nom latin) qui régna sur la Thrace.
Le message prophétique basé sur la géographie se prolonge. Les quatre points cardinaux des quatre vents des cieux confirment l’identité des pays des combattants concernés.
Le retour de Rome, la petite corne
Dan 8:9 De l'une d'elles sortit une petite corne, qui s'agrandit beaucoup vers le midi, vers l'orient, et vers le plus beau des pays.
9a- L’aspect de ce verset décrit les extensions d’un royaume qui va devenir à son tour un empire dominateur. Or, dans les leçons précédentes et dans l’histoire du monde le royaume successeur de la Grèce, c’est Rome. Cette identification est de plus justifiée par l’expression « petite corne » qui est cette fois, contrairement à ce qui a été fait pour la corne Mède plus courte, clairement citée. Ceci nous permet de dire que cette « petite corne » symbolise, dans ce contexte, la Rome républicaine en croissance. Car, elle intervient vers l’orient, en gendarmes du monde, souvent parce qu’elle est appelée pour régler un conflit local entre des opposants. Et c’est la raison précise qui justifie l’image qui suit.
9b- De l'une d'elles sortit une petite corne
Le dominateur précédent était la Grèce, et c’est depuis la Grèce que Rome vient dominer dans cette zone orientale où Israël se trouve ; la Grèce, l’une des quatre cornes.
9c- qui s'agrandit beaucoup vers le midi, vers l'orient, et vers le plus beau des pays.
La croissance romaine commence depuis son emplacement géographique vers le midi premièrement. L’histoire confirme la chose, Rome entrant en Guerres puniques contre Carthage, l’actuelle Tunis, vers – 250.
La phase d’extension suivante s’effectue vers l’orient en intervenant chez l’une des quatre cornes : la Grèce, vers – 200. Elle y fut appelée par la ligue grecque étolienne pour la soutenir contre la ligue achéenne (Etolie contre Achaïe). Arrivée sur le sol grec, l’armée romaine ne le quittera plus et la Grèce entière va devenir une colonie romaine à partir de – 160.
Depuis la Grèce, Rome va poursuivre son extension en posant les pieds en Palestine et en Judée qui deviendra en – 63 une province de Rome conquise par les armées du général Pompée. C’est cette Judée, que l’Esprit désigne par cette belle expression : Le plus beau des pays, expression citée dans Dan.11:16 et 42, et Ezé.20:6 et 15.
L’hypothèse est confirmée, la « petite corne » est Rome
Cette fois, le doute n’est plus permis, le régime papal de Dan.7 est démasqué, aussi, sautant les siècles inutiles, l’Esprit nous conduit à l’heure tragique où, abandonnée par les empereurs, Rome reprend sa domination sous une forme religieuse d’apparence chrétienne à laquelle il impute les actions révélées par les symboles du verset 10 qui vient. Ce sont les actions du roi « différent » de Dan.7.
La Rome impériale puis la Rome papale persécutent les saints
Deux lectures successives pour ce seul verset
Dan 8:10 Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux, elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula.
10a- Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux
En disant « elle », l’Esprit garde pour cible l’identité Rome, dans la suite chronologique de ses extensions, après des formes de gouvernements diverses auxquels il fait allusion dans Apo.17:10, Rome est parvenue à l’empire sous le règne de l’empereur romain Octave dit Auguste. Et c’est de son temps, que Jésus-Christ est né de l’Esprit, dans le corps encore vierge de Marie, la jeune épouse de Joseph ; tous deux choisis pour l’unique raison de leur appartenance à la lignée du roi David. Après sa mort, une fois ressuscité par lui-même comme il l’avait annoncé, Jésus a confié à ses apôtres et ses disciples la mission d’annoncer la bonne nouvelle du salut (l’Evangile) afin de faire des élus sur toute la terre. A cette époque Rome s’est confrontée avec la douceur et le pacifisme chrétien ; elle dans le rôle du boucher, les disciples du Christ dans celui des agneaux égorgés. Au prix de beaucoup de sang martyr versé, la foi chrétienne s’est répandue dans le monde et particulièrement dans la capitale de l’empire, Rome. La Rome impériale persécutrice s’élève contre les chrétiens. Dans ce verset 10, deux actions de Rome se superposent. La première concerne l’impériale et la seconde, la papale.
En régime impérial nous pouvons déjà lui imputer les actions citées :
Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux : elle se confronta aux chrétiens. Derrière cette expression symbolique, armée des cieux, se trouve l’Elue chrétienne selon que Jésus avait déjà nommé ses fidèles : citoyens du royaume des cieux. De plus, Dan.12:3 compare les vrais saints aux étoiles qui sont aussi, la postérité d’Abraham de Gen.15:5. En première lecture, oser martyriser les fils et filles de Dieu constitue déjà pour la Rome païenne une action arrogante et une élévation indigne et injustifiée. En deuxième lecture, la prétention de l’évêque de Rome à diriger en pape l’Elue de Jésus-Christ à partir de 538 est aussi une action arrogante, et une élévation encore plus indigne et injustifiée.
elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula : Elle les persécute et les fait mourir pour distraire sa population dans ses arènes. Les persécuteurs sont principalement Néron, Domitien et Dioclétien le dernier persécuteur officiel entre 303 et 313. En première lecture, cette période dramatique est couverte dans Apo.2 sous les noms symboliques « d’Ephèse », époque où Jean reçoit sa Révélation divine nommée « Apocalypse » et de « Smyrne ». En deuxième lecture, imputées à la Rome papale, ces actions sont placées dans Apo.2 sous les périodes nommées « Pergame » soit, alliance violée ou adultère et « Thyatire » soit, abominations et morts. En disant, et elle les foula, l’Esprit impute aux deux Rome le même type d’actions sanguinaires. Le verbe foula et son expression foulait aux pieds se trouvent imputés à la Rome païenne dans Dan.7:19. Mais l’action de fouler va se prolonger jusqu’au terme des 2300 soir-matin du verset 14 de ce chapitre 8 selon l’énoncé du verset 13 : Jusqu’à quand la sainteté et l’armée seront-ils foulés ? Cette action là s’accomplit dans le temps de l’ère chrétienne et nous devons donc l’imputer à la Rome papale et ses soutiens monarchiques ; ce que l’histoire confirme. Relevons tout de même une différence importante. La Rome païenne fait seulement tomber à terre littéralement les saints de Jésus-Christ, alors que la Rome papale, par sa fausse instruction religieuse, les fait tomber à terre spirituellement, avant de les persécuter à son tour littéralement.
Les persécutions sporadiques se sont prolongées avec des alternances de paix jusqu’à l’arrivée de l’empereur Constantin 1er qui met fin aux persécutions contre les chrétiens par l’édit de Milan, sa capitale romaine, en 313, qui constitue le terme de la période des « dix années » de persécutions qui caractérisent l’époque « Smyrne » d’Apo.2:8. Par cette paix, la foi chrétienne ne va rien gagner, et Dieu, lui, va beaucoup perdre. Car sans la barrière des persécutions, les engagements des non convertis pour cette foi nouvelle pullulent et se multiplient dans tout l’empire et surtout à Rome là où le sang des martyrs a le plus coulé.
C’est donc à cette époque que nous pouvons rattacher le début de la deuxième lecture de ce verset. Celui où Rome devient chrétienne en obéissant aux ordres de l’empereur Constantin qui, en 321, vient de faire un édit qui ordonne le changement du jour hebdomadaire du repos : le sabbat du septième jour est remplacé par le premier jour de la semaine ; à l’époque, consacré par les païens à l’adoration du dieu « soleil vénérable invaincu ». Cette action est aussi grave que le fait de boire dans les vases d’or du temple, mais cette fois, Dieu ne réagira pas, l’heure du jugement final suffira. Avec son nouveau jour de repos, Rome va étendre sa doctrine chrétienne dans tout l’empire, et son autorité locale, l’évêque de Rome va gagner en prestige et en soutien, jusqu’à l’élévation suprême le titre papal que lui donne par décret, en 533, l’empereur byzantin Justinien 1er. Il faudra attendre l’expulsion des Ostrogoths hostiles pour que le premier pape en titre, Vigile, s’installe sur son siège papal, à Rome, au palais du Latran bâti sur le mont Caelius. La date 538 et l’arrivée du premier pape marque l’accomplissement des actions décrites dans le verset 11 qui suit. Mais c’est aussi, le commencement des 1260 jours-années de règne des papes et de tout ce qui les concerne et qui a été révélé dans Dan.7. Un règne continu au cours duquel les saints sont, de nouveau, foulés aux pieds, mais cette fois, par la domination religieuse papale romaine et ses soutiens civils, les monarques, et le comble … au nom du Christ.
Les actions spécifiques du papisme établi en 538
Dan 8:11 Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et renversa le lieu la base de son sanctuaire.
11a- Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée
Ce chef de l’armée est logiquement et bibliquement Jésus-Christ, selon Eph.5:23 : car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Le verbe « elle s’éleva » est bien choisi, parce que précisément, en 538, Jésus se trouve au ciel alors que la papauté est, elle, sur la terre. Le ciel est hors de sa portée mais « elle s’éleva » en faisant croire aux hommes qu’elle le remplace sur la terre. Depuis le ciel, Jésus a peu de chance d’éviter aux hommes le piège tendu sur leurs pas par le diable. De plus, pourquoi le ferait-il, alors qu’il les livre lui-même à ce piège et à toutes ses malédictions ? Car nous avons bien lu, dans Dan.7:25, « les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps (2 temps) et un demi temps » ; ils sont livrés intentionnellement par le Dieu Christ, à cause des temps et de la loi changés. La loi modifié en 321 par Constantin au sujet du sabbat, bien sûr, mais surtout, la loi changée par le papisme romain, après 538 où là, ce n’est pas que le sabbat qui est touché et attaqué, mais la loi entière qui est remaniée version Rome.
11b- lui enleva le sacrifice perpétuel
Je signale l’absence du mot sacrifice dans le texte hébreu original. Ceci dit, sa présence suggère le contexte de l’ancienne alliance, or il n’en est rien comme je viens de le démontrer. Sous la nouvelle alliance le sacrifice et l’offrande ont cessé, la mort du Christ, au milieu de la semaine citée dans Dan.9:27, ayant rendu ces rites inutiles. Cependant, il est resté quelque chose de l’ancienne alliance : le ministère du souverain sacrificateur et intercesseur pour les péchés du peuple qui prophétisait lui-aussi le ministère céleste que Jésus accomplit en faveur de ses seuls élus rachetés par son sang depuis sa résurrection. Le Christ est remonté au ciel que restait-il alors à lui enlever ? Sa fonction sacerdotale soit, son rôle exclusif d’intercesseur pour pardonner les péchés de ses élus. En effet, depuis 538, l’instauration sur terre, à Rome, d’un chef de l’Eglise du Christ a rendu le ministère céleste de Jésus vain et inutile. Les prières ne passent plus par lui et les pécheurs restent porteurs de leurs péchés et de leur culpabilité envers Dieu. Héb.7:23 confirme cette analyse, disant : « Mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible ». Le changement du chef sur la terre justifie les fruits abominables portés par ce christianisme sans Christ ; fruits prophétisés par Dieu à Daniel. Pourquoi les chrétiens ont-ils été frappés par cette terrible malédiction ? Le verset 12 qui vient donnera la réponse : à cause du péché.
L’identification du perpétuel qui vient d’être effectuée va servir de base aux calculs utilisant les durées 1290 et 1335 jours-années qui seront proposées dans Dan.12:11 et 12 ; la base établie étant la date 538, moment où le sacerdoce perpétuel est subtilisé par le chef papal terrestre.
11c- et renversa le lieu la base de son sanctuaire
A cause du contexte de la nouvelle alliance, entre les deux significations possibles du mot hébreu « mecon » traduit par « lieu » j’ai retenu sa traduction « base » tout aussi légitime et mieux adaptée au contexte de l’ère chrétienne ciblé par la prophétie.
Une lecture rapide ne voit rien mais une étude minutieuse guidée par l’Esprit ouvre les yeux sur les subtilités du livre de Daniel où il est souvent question de sanctuaire, ce qui prête à confusion. Pourtant, il est possible de ne pas se laisser tromper en fonction du verbe qui marque l’action qui est faite au sanctuaire.
Ici dans Dan.7:11 : sa base est renversée par la papauté.
Dans Dan.11 :30 : il est profané par le roi grec persécuteur des Juifs Antiochos 4 Epiphane en – 168.
Dans Dan.8:14 et Dan.9:26 il n’est pas question de sanctuaire mais de sainteté. Le mot hébreu « qodesh » est mal traduit systématiquement dans toutes les traductions des versions les plus courantes. Mais le texte original hébreu reste inchangé pour témoigner de la vérité originelle.
Il fau savoir que le terme « sanctuaire » désigne exclusivement le lieu où Dieu se tient en personne. Depuis, que Jésus s’est ressuscité, et qu’il est remonté au ciel, il n’y a plus sur la terre aucun sanctuaire. Renverser la base de son sanctuaire signifie donc saper les fondements doctrinaux qui concernent son ministère céleste lequel illustre toutes les conditions du salut. En effet, une fois baptisé, l’appelé doit pouvoir bénéficier de l’approbation de Jésus-Christ qui juge sa foi sur ses œuvres et consent ou non à pardonner ses péchés au nom de son sacrifice. Le baptême marque le début d’une expérience vécue sous le juste jugement de Dieu et non sa fin. Ce qui signifie que lorsque la relation directe entre l’élu terrestre et son intercesseur céleste est interrompue, le salut n’est plus possible, et la sainte alliance est rompue. C’est un terrible drame spirituel ignoré par les masses humaines trompées et séduites depuis le 7 Mars 321 et l’année 538 en laquelle le sacerdoce perpétuel de Jésus-Christ a été enlevé par le pape à son profit. Renverser la base de son sanctuaire, c’est aussi imputer aux 12 apôtres qui représentent la base ou le fondement de l’Elue, maison spirituelle, une doctrine faussement chrétienne qui justifie et légalise le péché contre la loi divine ; ce qu’aucun apôtre aurait fait.
Dan 8:12 L'armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du péché; la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises.
12a- L'armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel
Dans un langage plus symbolique cette expression a la même signification que celle de Dan.7:25 : l’armée fut livrée … Mais ici l’Esprit ajoute avec le perpétuel
12b- à cause du péché
Soit, selon 1 Jean 3:4, à cause de la transgression de la loi changée dans Dan.7:25. Car Jean a dit et écrit : Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. Cette transgression remonte au 7 Mars 321 et elle concerne, en premier, l’abandon du saint sabbat de Dieu ; le sabbat sanctifié par lui, depuis la création du monde, sur l’unique et perpétuel « septième jour ».
12c- la corne jeta la vérité par terre
La vérité est encore un mot spirituel qui désigne la loi selon Psa.119:142-151 : Ta loi est la vérité …tous tes commandements sont la vérité.
12d- et réussit dans ses entreprises
Si l’Esprit du Dieu créateur l’a annoncé d’avance, alors ne t’étonne pas d’avoir ignoré cette supercherie, la plus grande escroquerie spirituelle de toute l’histoire des hommes ; mais aussi, la plus grave dans ses conséquences de pertes d’âmes humaines pour Dieu. Le verset 24 confirmera disant : Sa puissance s'accroîtra, mais non par sa propre force ; il fera d'incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints.
La préparation pour la sanctification
Dans les leçons données par les rites religieux de l’ancienne alliance ce sujet de la préparation pour la sanctification apparaît constamment. En premier, entre le temps de l’esclavage et l’entrée en Canaan, la célébration de la Pâque était nécessaire pour sanctifier le peuple que Dieu allait conduire vers son sol national, Israël, la terre promise. En fait, il a fallu 40 années d’épreuve de purification et de sanctification pour que l’entrée en Canaan s’accomplisse.
De même, au sujet du sabbat marqué le septième jour d’un coucher du soleil à l’autre, un temps préalable de préparation était nécessaire. Les six jours d’activités profanes exigeaient un lavement du corps et un changement de vêtement, ces choses étaient également imposées au sacrificateur pour qu’il puisse, sans danger pour sa vie, entrer dans le lieu saint du temple pour y officier son service rituel.
La semaine de sept jours de 24 heures de la création est construite sur le modèle des sept mille années du projet du salut préparé par Dieu. En sorte que les 6 premiers jours représentent les 6 premiers millénaires pendant lesquels Dieu sélectionne ses élus. Et le 7ème et dernier millénaire constitue le grand sabbat pendant lequel Dieu et ses élus réunis dans le ciel savourent un vrai et complet repos. Les pécheurs étant provisoirement tous morts ; excepté Satan, qui reste isolé sur une terre dépeuplé pendant cette période de « mille ans » révélée dans Apo.20. Avant d’entrer dans le « ciel » les élus doivent être purifiés et sanctifiés. La purification repose sur la foi au sacrifice volontaire du Christ, mais la sanctification s’obtient par son aide après le baptême car, la purification est imputée, soit obtenue à l’avance au nom d’un principe de foi, mais la sanctification est le fruit obtenu en réalité dans son âme entière par l’élu par sa réelle coopération avec le Dieu vivant Jésus-Christ. Elle s’obtient par un combat qu’il mène contre lui-même, contre sa mauvaise nature, afin de résister au péché.
Daniel 9:25 nous l’apprendra, Jésus-Christ est venu mourir sur une croix afin d’obtenir de ses élus qu’ils ne pèchent plus, car il est venu mettre fin au péché. Or nous venons de le voir au verset 12, l’Elue chrétienne a été livré au despotisme papal à cause du péché. Une purification est donc nécessaire pour obtenir la sanctification sans laquelle personne ne verra Dieu selon qu’il est écrit dans Héb.12:14 : Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
Appliquée aux 2000 ans de l’ère chrétienne depuis la mort de Jésus-Christ jusqu’à son retour en 2030, ce temps de préparation et de sanctification va être révélé dans les versets 13 et 14 qui viennent. Contrairement à la croyance originelle des adventistes, cette époque n’est pas celle du jugement que Daniel 7 décrit mais celle de la sanctification rendue nécessaire à cause de l’héritage séculaire des péchés légitimés par l’enseignement abominable de la Rome papale. Je précise, que l’œuvre de la Réforme engagée à partir du 13ème siècle, n’a pas accompli la purification et la sanctification exigée en toute justice par le Dieu sauveur trois fois saint et parfaitement pur.
Dan 8:13 J'entendis parler un saint ; et un autre saint dit à celui qui parlait : Pendant combien de temps s'accomplira la vision sur le sacrifice perpétuel et sur le péché dévastateur? Jusques à quand le sanctuaire et l'armée seront-ils foulés?
13a- J'entendis parler un saint ; et un autre saint dit à celui qui parlait
Seuls les vrais saints prennent conscience des péchés hérités de Rome. Nous les retrouverons dans la scène de la vision présentée dans Dan.12.
13b- Pendant combien de temps s'accomplira la vision
Les saints demandent une date qui marquera la fin des abominations romaines.
13c- sur le sacrifice perpétuel
Les saints demandent une date qui marquera la reprise du sacerdoce perpétuel par Christ.
13d- et sur le péché dévastateur ?
Les saints demandent une date qui marquera le retour du sabbat du septième jour dont la transgression est punie par la dévastation romaine et celle des guerres ; et pour ses transgresseurs, cette punition durera jusqu’à la fin du monde.
13e- Jusques à quand le sanctuaire et l'armée seront-ils foulés?
Les saints demandent une date qui marquera la fin des persécutions papales appliquées contre eux, les saints élus de Dieu.
Dan 8:14 Et il me dit: Deux mille trois cents soirs et matins; puis le sanctuaire sera purifié.
14a- Depuis 1991, Dieu a dirigé mon étude sur ce verset mal traduit. Voici sa véritable traduction du texte hébreu.
Et il me dit : Jusqu’à soir-matin deux mille trois cent et justifiée sera sainteté.
Tu peux le constater, le terme des 2300 soir-matin a pour but la sanctification des élus sélectionnés par Dieu à partir de la date qui sera déterminée pour ce terme. La justice éternelle obtenue par le baptême jusque là est remise en question. L’exigence du Dieu trois fois saint, en Père, Fils et Saint-Esprit a changé et s’est renforcée par la nécessité pour les élus de ne plus pécher ni contre le sabbat, ni contre tout autre ordonnance sortie de la bouche de Dieu. Le chemin étroit du salut enseigné par Jésus est ainsi restauré. Et le modèle de l’élu présenté en Noé, Daniel, et Job justifie le million d’élu pour les dix milliards déchus du jugement dernier de Dan.7:10.
Dan 8:15 Tandis que moi, Daniel, j'avais cette vision et que je cherchais à la comprendre, voici, quelqu'un qui avait l'apparence d'un homme se tenait devant moi.
15a- Logiquement, Daniel voudrait comprendre la signification de la vision et cela lui vaudra dans Dan.10 :12, une approbation de Dieu justifiée, mais il ne sera jamais entièrement exaucé dans son souhait comme la réponse de Dieu de Dan.12:9 le montre : Il répondit: Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu'au temps de la fin.
Dan 8:16 Et j'entendis la voix d'un homme au milieu de l'Ulaï ; il cria et dit : Gabriel, explique-lui la vision.
16a- L’image de Jésus-Christ au milieu de l’Ulaï anticipe la leçon donnée dans la vision de Dan.12. L’ange Gabriel serviteur rapproché du Christ est chargé d’expliquer la signification de la vision entière depuis son commencement. Suivons donc avec attention les compléments d’informations qui vont être révélés dans les versets qui suivent.
Dan 8:17 Il vint alors près du lieu où j'étais; et à son approche, je fus effrayé, et je tombai sur ma face. Il me dit: Sois attentif, fils de l'homme, car la vision concerne un temps qui sera la fin.
17a- La vision des êtres célestes provoquera toujours cet effet sur l’homme de chair. Mais soyons attentifs comme il nous y invite. Le temps de la fin concernée commencera sur la fin de la vision entière.
Dan 8:18 Comme il me parlait, je restai frappé d'étourdissement, la face contre terre. Il me toucha, et me fit tenir debout à la place où je me trouvais.
18a- Dans cette expérience, Dieu souligne la malédiction de la chair qui n’égale pas la pureté des corps célestes des anges fidèles.
Dan 8:19 Puis il me dit: Je vais t'apprendre, ce qui arrivera au terme de la colère, car il y a un temps marqué pour la fin.
19a- Le terme de la colère de Dieu viendra, mais cette colère est justifiée par la désobéissance chrétienne héritage de la doctrine papale romaine. L’arrêt de cette colère divine prophétisée sera donc partiel puisqu’elle ne cessera véritablement qu’après la destruction entière de l’humanité au retour en gloire du Christ.
Dan 8:20 Le bélier que tu as vu, et qui avait des cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses.
20a- Il s’agit pour Dieu de donner des repères à ses élus pour qu’ils comprennent le principe de la succession des symboles présentés. Les Mèdes et les Perses marquent le contexte historique du début de la révélation. Dans Dan.2 et 7 ils se trouvaient en deuxième position.
Dan 8:21 Le bouc, c'est le roi de Javan, La grande corne entre ses yeux, c'est le premier roi.
21a- A son tour la Grèce est la deuxième succession ; la troisième dans Dan.2 et7.
21b- La grande corne entre ses yeux, c'est le premier roi
Nous l’avons vu, il s’agit du grand conquérant grec, Alexandre le grand. La grande corne, image son caractère offensif et belliqueux que le roi Darius 3 a eut tort d’humilier, car cela lui a coûté son royaume et sa vie. En plaçant cette corne non sur le front mais entre les yeux, l’Esprit montre sa convoitise de conquête insatiable que seule sa mort arrêtera. Mais les yeux c’est aussi la voyance prophétique, et depuis sa naissance, un destin exceptionnel lui a été annoncé par un voyant et il croit à son destin prophétisé pendant toute sa vie.
Dan 8:22 Les quatre cornes qui se sont élevées pour remplacer cette corne brisée, ce sont quatre royaumes qui s'élèveront de cette nation, mais qui n'auront pas autant de force.
22a- Nous retrouvons les quatre dynasties grecques fondées par les quatre généraux successeurs d’Alexandre, encore vivants après 20 ans de guerres entre les dix qu’ils étaient au début.
Dan 8:23 A la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés, il s'élèvera un roi impudent et artificieux.
23a- Sautant les temps intermédiaire, l’ange évoque l’ère chrétienne de la domination de la Rome papale. Agissant ainsi, il indique le but principal de la révélation donnée. Mais cette explication apporte un autre enseignement qui apparaît dans la première phrase de ce verset : A la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés. Qui sont donc ces pécheurs consumés qui précède le temps du régime papal ? Ce sont les Juifs nationaux rebelles qui ont refusé Jésus-Christ comme Messie et sauveur, libérateur, oui, mais seulement des péchés commis et uniquement en faveur de ceux qu’il reconnaît par la qualité de leur foi. Ils ont été en effet consumés en 70 par les troupes de Rome, eux et leur ville de Jérusalem, et ceci pour la seconde fois après la destruction opérée sous Nébucadnetsar en – 586. Par cette action, Dieu a donné la preuve que l’ancienne alliance avait pris fin depuis la mort de Jésus-Christ où à Jérusalem le voile de séparation du temple s’était déchiré en deux, depuis le haut jusqu’au bas, montrant ainsi que l’action venait de Dieu lui-même.
23b- il s'élèvera un roi impudent et artificieux
C’est la description que Dieu donne du papisme caractérisé selon Dan.7:8 par son arrogance et ici par son impudence. Il ajoute et artificieux. L’artifice consiste à voiler la vérité et prendre l’apparence de ce qu’on n’est pas. L’artifice sert à tromper son prochain, c’est ce que font les papes successifs.
Dan 8:24 Sa puissance s'accroîtra, mais non par sa propre force; il fera d'incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints.
24a- Sa puissance s'accroîtra
En effet, décrit dans Dan.7:8 comme une « petite corne », le verset 20 lui attribue « une plus grande apparence que les autres ».
24b- mais non par sa propre force
Là encore, l’histoire le confirme, sans le soutien armé des monarques, le régime papal n’aurait pas pu subsister. Le premier soutien ayant été Clovis le roi des Francs de la dynastie mérovingienne et après elle, celui de la dynastie Carolingienne et en dernière, celui de la dynastie capétienne, le soutien de la monarchie française lui a rarement manqué. Et nous verrons que ce soutien a un prix à payer. Cela sera fait à titre d’exemple par la décapitation du roi français Louis 16, de la reine Marie-Antoinette, des courtisans monarchistes et du clergé catholique romain principalement responsable, par la guillotine installée en France dans la capitale et les villes de province, par les révolutionnaires français entre 1793 et 1794 ; deux époques de « Terreurs » inscrites en lettres de sang dans la mémoire de l’humanité. Dans Apo.2:22 cette punition divine sera prophétisée en ces termes : Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres. Je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres.
24c- il fera d'incroyables ravages
Sur la terre, personne ne peut les compter, mais dans le ciel, Dieu en connaît le nombre exact et à l’heure du châtiment du jugement dernier, ils seront tous expiés, du plus petit jusqu’au plus terrible, par leurs auteurs.
24d- il réussira dans ses entreprises
Comment ne réussirait-il pas, alors que Dieu lui a donné ce rôle pour punir le péché commis par son peuple qui se réclame du salut gagné par Jésus-Christ ?
24e- il détruira les puissants et le peuple des saints
Ce faisant passer pour le représentant de Dieu sur la terre et les menaçant d’excommunication qui leur fermeraient l’entrée au ciel, la papauté obtient la soumission des grands et des monarques de la terre occidentale, et encore bien plus par les petits, riches ou pauvres, mais tous ignorants, à cause de leur incrédulité et leur indifférence pour les vérités divines.
Dès le commencement de l’époque de la Réforme engagé depuis Pierre Valdo en 1170, le régime papal a réagi avec fureur en excitant contre les serviteurs fidèles de Dieu, les seuls vrais saints toujours paisibles et pacifiques, les ligues catholiques meurtrières soutenues par les tribunaux de l’inquisition de sa fausse sainteté. Les juges à capuches qui ont ainsi ordonné des tortures effroyables aux saints et à d’autres, tous accusés d’hérésie envers Dieu et Rome, auront tous à rendre compte de leurs exactions devant le vrai Dieu à l’heure du juste jugement dernier prophétisé dans Dan.7:9 et Apo.20: 9 à 15.
Dan 8:25 A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le chef des chefs; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main.
25a- A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses
Cette prospérité suggère son enrichissement que le verset rattache à ses ruses. Il faut, en effet utiliser la ruse, quand on est petit et faible pour obtenir des riches, de l’argent et des richesses de tout genre qu’Apo.18:12 et 13 énumère.
25b- il aura de l'arrogance dans le cœur
Ceci, en dépit de la leçon donnée par l’expérience du roi Nébucadnetsar dans Dan.4 et celle, plus tragique, de son petit-fils Belschatsar dans Dan.5.
25c- il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement
Le caractère paisible est un fruit du vrai christianisme, mais seulement jusqu’en 1843. Car avant cette date, et principalement, jusqu’à la fin de la Révolution française, au terme des 1260 années du règne papal prophétisé dans Dan.7 :25, la fausse foi se caractérise par la brutalité qui agresse ou répond à la brutalité. C’est uniquement dans ces époques que la douceur et la paix fait la différence. Les règles fixées par Jésus n’ont pas changé depuis le temps apostolique, l’élu est une brebis qui accepte d’être sacrifiée, jamais un boucher.
25d- et il s'élèvera contre le chef des chefs
Avec cette précision, le doute n’est plus permis. Le chef, cité dans les versets 11 et 12, est bien Jésus-Christ, le Roi des rois et Seigneur des seigneurs qui apparaît dans la gloire de son retour dans Apo.19:16. Et c’est à lui que le sacerdoce perpétuel légitime a été enlevé par le papisme romain.
Dan 8:26 Et la vision des soirs et des matins, dont il s'agit, est véritable. Pour toi, tiens secrète cette vision, car elle se rapporte à des temps éloignés.
26a- Et la vision des soirs et des matins, dont il s'agit, est véritable
L’ange atteste l’origine divine de la prophétie des « 2300 soir-matin » du verset 14. Il attire donc, en dernier, l’attention sur cette énigme qui devra être éclairée et comprise par les saints élus de Jésus-Christ quand le temps sera arrivé pour le faire.
26b- Pour toi, tiens secrète cette vision, car elle se rapporte à des temps éloignés
En effet, entre l’époque de Daniel et la nôtre, il s’est écoulé environ 26 siècles. Et nous nous trouvons donc dans le temps de la fin où ce mystère doit être éclairé ; la chose va être faite, mais pas avant l’étude de Dan.9 qui va livrer la clé indispensable pour réaliser les calculs proposés.
Dan 8:27 Moi, Daniel, je fus plusieurs jours languissant et malade ; puis je me levai, et je m'occupai des affaires du roi. J'étais étonné de la vision, et personne n'en eut connaissance.
27a- Ce détail qui concerne la santé de Daniel n’a rien de personnel. Il traduit pour nous l’extrême importance de recevoir de Dieu l’information concernant les 2300 soir-matin prophétisés ; car de même que la maladie peut conduire à la mort, l’ignorance de l’énigme condamnera à la mort spirituelle éternelle les derniers chrétiens qui vivront au temps de la fin.
Daniel 9
Dan 9:1 La première année de Darius, fils d'Assuérus, de la race des Mèdes, lequel était devenu roi du royaume des Chaldéens,
1a- Selon le témoignage oculaire de Daniel, donc indéniable, nous apprenons que le roi Darius de Dan.5 :30 est le fils d’Assuérus, de la race des Mèdes ; le roi perse Cyrus 2 ne l’a donc encore pas remplacé. La première année de son règne est celle où il vient de conquérir Babylone, enlevée ainsi aux chaldéens.
Dan 9:2 la première année de son règne, moi, Daniel, je vis par les livres qu'il devait s'écouler soixante-dix ans pour les ruines de Jérusalem, d'après le nombre des années dont l'Éternel avait parlé à Jérémie, le prophète.
2a- Daniel se réfère aux écrits prophétiques de Jérémie, le prophète. Il nous donne là un bel exemple de foi et de confiance qui unit les serviteurs de Dieu sous son regard. Il confirme ainsi ces paroles d’1 Cor.14 :32 : Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes. Daniel a vécu à Babylone, une grande partie des 70 années prophétisées pour la déportation du peuple hébreu. Aussi s’intéresse t-il au sujet de son retour en Israël qui devrait être selon lui assez proche. Afin d’obtenir de Dieu des réponses il lui adresse une magnifique prière que nous allons étudier.
La prière modèle de la foi d’un saint
La première leçon de ce chapitre 9 de Daniel consiste à comprendre pourquoi Dieu a voulu qu’elle apparaisse dans cette partie du livre de Daniel.
Dans Dan.8:23 par l’annonce prophétique des pécheurs consumés, nous avons reçu la confirmation que les Juifs de la nation Israël ont été de nouveau condamnés et détruits par le feu par les Romains en 70, à cause de toutes les choses que Daniel va confesser dans sa prière. Or qui était cet Israël présenté en première alliance avec le Dieu vivant depuis Abraham jusqu’aux 12 apôtres et disciples de Jésus-Christ, lui-même étant juif ? Uniquement un échantillon de l’humanité entière, car depuis Adam, les hommes sont les mêmes en dehors de leur couleur de peau qui va du très clair au très foncé. Mais quelques soient leur race, leur ethnie, choses transmises génétiquement de père et mère en fils et filles, leur comportement mental est identique. Selon le principe de l’effeuillage de la marguerite, « je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout », les hommes reproduisent ce panel de sentiments envers le Dieu vivant créateur de toute chose quand il découvre son existence. Aussi, le grand Juge voit parmi ceux qui se réclament de lui, des gens fidèles qui l’aiment et lui obéissent, d’autres qui prétendent l’aimer, mais lui désobéissent, d’autres qui vivent leur religion dans l’indifférence, d’autres encore qui la vivent avec un cœur dur et acerbe qui les rend fanatiques et dans l’extrême, ils ne supportent pas la contradiction et encore moins les reproches et soutiennent la mise à mort de l’opposant insupporté. Ces comportements se trouvaient chez les Juifs, comme ils se trouvent encore chez les hommes sur toute la planète Terre et dans toutes les religions qui cependant ne se valent pas.
La prière de Daniel vient t’interroger, dans lequel de ces comportement te reconnais-tu ? Si ce n’est pas celui de celui qui aime Dieu et lui obéit en témoignage de sa fidélité, remets en cause ta conception de la foi ; repens-toi et donne à Dieu un fruit de repentance sincère et réel comme Daniel va le faire.
La deuxième raison de la présence de cette prière dans ce chapitre 9 est que la cause de la dernière destruction d’Israël, en l’an 70 par les Romains y est traitée et développée : la première venue du Messie sur la terre des hommes. Et ayant rejeté ce Messie dont les seuls fautes furent la perfection de ses œuvres qui les condamnaient, les chefs religieux ont soulevé le peuple contre lui, par des accusations calomnieuses toutes démontées et contredites par les faits. Aussi ont-ils fondé leur accusation finale sur une vérité divine, en l’accusant lui, un homme, de prétendre être le Fils de Dieu. L’âme de ces chefs religieux était noire comme le charbon d’un foyer ardent qui les consumera au temps den la juste colère. Mais la plus grande faute des Juifs n’est pas de l’avoir tué, c’est de ne pas l’avoir reconnu après sa divine résurrection. Devant les miracles et les bonnes œuvres qui se réalisaient par ses douze apôtres, ils se sont endurcis comme Pharaon en son temps et en ont témoigné en faisant mourir le fidèle diacre Etienne qu’ils ont lapidé eux-mêmes sans avoir recours cette fois aux Romains.
La troisième raison de cette prière est qu’elle prend le rôle d’un constat final désolant à l’issue d’une longue expérience vécue en relation avec Dieu ; un témoignage, sorte de testament laissé par l’alliance juive au reste de l’humanité. Car, c’est dans cette déportation à Babylone que la démonstration préparée par Dieu cesse. Il est vrai que les Juifs reviendront sur leur sol national, et que pendant quelques temps, Dieu sera honoré et obéi, mais la fidélité va rapidement disparaître, au point que leur survie ne peut être justifiée que pour leur dernière épreuve de foi fondée sur la première venue du Messie, car il doit être, un fils d’Israël, juif parmi les Juifs.
La quatrième raison de cette prière repose sur le fait que les fautes énoncées et confessées ont toutes été accomplies et renouvelées par les chrétiens dans leur ère, depuis l’abandon du sabbat le 7 Mars 321 jusqu’à notre époque. La dernière institution officielle bénie depuis 1873 et individuellement depuis 1844 n’a pas échappé à la malédiction du temps, puisque Jésus l’a vomie en 1994. L’étude des derniers chapitres de Daniel et du livre Apocalypse expliquera ces dates et les derniers mystères.
Maintenant écoutons attentivement Daniel parler au Dieu Tout-Puissant.
Dan 9:3 Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, afin de recourir à la prière et aux supplications, en jeûnant et en prenant le sac et la cendre.
3a- Daniel est maintenant âgé, mais sa foi ne faiblit pas, et son lien avec Dieu est conservé, nourrit et entretenu. Dans son cas, son cœur étant profondément sincère, le jeûne, le sac et la cendre portent une réelle signification. Ces pratiques indiquent la force de son désir d’être entendu et exaucé par Dieu. Jeûner montre la supériorité donnée à la réponse de Dieu comparativement aux plaisirs de manger. Il y a dans cette démarche l’idée de dire à Dieu je ne veux plus vivre sans ta réponse, sans aller jusqu’à se suicider.
Dan 9:4 Je priai l'Éternel, mon Dieu, et je lui fis cette confession : Seigneur, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t'aiment et qui observent tes commandements !
4a- Seigneur, Dieu grand et redoutable
Israël est en déportation à Babylone et il a ainsi payé pour apprendre que Dieu est grand et redoutable.
4b- toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t'aiment et qui observent tes commandements !
Daniel montre qu’il connaît Dieu puisqu’il puise ses arguments dans le texte du deuxième des dix commandements de Dieu, que les malheureux catholiques ne connaissent pas au fil des siècles de ténèbres, parce que souverainement, la papauté a pris l’initiative de le supprimer de sa version des dix commandements, car un commandement axé sur la chair a été rajouté pour conserver le nombre à dix ; un bel exemple d’impudence et de tromperie dénoncé dans le chapitre précédent.
Dan 9:5 Nous avons péché, nous avons commis l'iniquité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances.
5a- On ne saurait être plus vrai et plus clair car ce sont ces fautes qui ont conduit Israël en déportation, sauf que, Daniel et trois de ses compagnons n’étaient pas coupables de ce genre de fautes ; ceci ne l’empêche pas d’épouser la cause de son peuple en portant avec lui le fardeau de sa culpabilité.
C’est alors qu’il nous faut en 2021 réaliser que nous servons, nous aussi, chrétiens, ce même Dieu qui ne change pas selon sa déclaration dans Mal.3:6 : Car je suis l'Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n'avez pas été consumés. Il conviendrait de dire « pas encore consumés ». Car depuis que Malachie a écrit ces paroles, le Christ s’est présenté, les enfants de Jacob l’ont rejeté et fait mourir, et conformément à la parole prophétisée dans Dan.8:23, ils ont fini par être consumés en 70 par les Romains. Et si Dieu ne change pas, cela signifie que les chrétiens infidèles transgresseurs de ses commandements dont, en premier, le sabbat sanctifié, seront frappés encore plus durement que les Hébreux et les Juifs nationaux en leur temps.
Dan 9:6 Nous n'avons pas écouté tes serviteurs, les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, et à tout le peuple du pays.
6a- C’est vrai, les Hébreux sont coupables de ces choses, mais que dire des chrétiens qui jusque dans la dernière institution instaurée par lui, sont coupables des mêmes actions ?
Dan 9:7 A toi, Seigneur, est la justice, et à nous la confusion de face, en ce jour, aux hommes de Juda, aux habitants de Jérusalem, et à tout Israël, à ceux qui sont près et à ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés à cause des infidélités dont ils se sont rendus coupables envers toi.
7a- Le châtiment d’Israël a été terrible, il y a eu beaucoup de morts et seuls les survivants ont eu la chance d’être déportés à Babylone et de là dispersés dans tous les pays de l’empire chaldéen et de l’empire perse qui lui a succédé. La nation juive a été dissoute dans des pays étrangers et pourtant, selon sa promesse, Dieu va bientôt regrouper les Juifs sur leur sol national, la terre de leurs pères. Quelle puissance et quel pouvoir n’a pas ce Dieu vivant ! Dans sa prière, Daniel exprime toute la repentance dont ce peuple doit faire preuve avant de revenir sur sa terre, sainte, mais lorsque Dieu est à ses côtés, uniquement.
Daniel confesse l’infidélité juive punie par Dieu mais alors quel châtiment pour les chrétiens qui font pareil ? la déportation, ou la mort ?
Dan 9:8 Seigneur, à nous la confusion de face, à nos rois, à nos chefs, et à nos pères, parce que nous avons péché contre toi.
8a- Le mot terrible, le mot « péché » est cité. Qui pourra mettre fin au péché qui cause d’aussi grandes souffrances ? Ce chapitre donnera la réponse. Une leçon mérite d’être retirée et retenue : Israël a subi les conséquences des choix et des comportements des rois, des chefs et des pères qui le dirigeaient. Voici donc un exemple où la désobéissance envers les dirigeants corrompus peut être encouragée pour rester dans la bénédiction de Dieu. C’est le choix qu’ont fait Daniel et ses trois compagnons et ils en sont bénis.
Dan 9:9 Auprès du Seigneur, notre Dieu, la miséricorde et le pardon, car nous avons été rebelles envers lui.
10a- En situation de péché il ne reste qu’une seule espérance ; s’en remettre au Dieu bon, miséricordieux afin qu’il accorde son pardon. La démarche est perpétuelle, le Juif de l’ancienne alliance, et le chrétien de la nouvelle ont le même besoin du pardon. Là encore Dieu prépare une réponse qu’il va devoir payer de sa personne très cher.
Dan 9:10 Nous n'avons pas écouté la voix de l'Éternel, notre Dieu, pour suivre ses lois qu'il avait mises devant nous par ses serviteurs, les prophètes.
10a- C’est également le cas des chrétiens de l’an 2021.
Dan 9:11 Tout Israël a transgressé ta loi, et s'est détourné pour ne pas écouter ta voix. Alors se sont répandues sur nous les malédictions et les imprécations qui sont écrites dans la loi de Moïse, serviteur de Dieu, parce que nous avons péché contre Dieu.
11a- Dans la loi de Moïse, Dieu a en effet mis en garde Israël contre la désobéissance. Mais après lui, le prophète Ezéchiel contemporain de Daniel déporté 13 ans après Daniel soit, 5 ans après le roi Jojakin frère de Jojakim auquel il a succédé s’est retrouvé captif au fleuve Kébar situé entre le Tigre et l’Euphrate. Là Dieu lui a inspiré et fait écrire des messages que nous retrouvons aujourd’hui dans notre Bible. Et c’est dans Ezé.26 que nous trouvons une succession de châtiments dont le modèle se retrouvent appliqué spirituellement mais pas que, dans les sept trompettes de l’Apocalypse dans Apo.8 et 9. Cette surprenante ressemblance confirme que Dieu ne change vraiment pas. Les péchés sont punis dans la nouvelle alliance comme ils le furent dans l’ancienne.
Dan 9:12 Il a accompli les paroles qu'il avait prononcées contre nous et contre nos chefs qui nous ont gouvernés, il a fait venir sur nous une grande calamité, et il n'en est jamais arrivé sous le ciel entier une semblable à celle qui est arrivée à Jérusalem..
12a- Dieu n’a pas faibli, il accomplit ses annonces pour bénir ou maudire avec le même soin, et la « calamité » qui a frappé le peuple de Daniel a pour but de mettre engarde les nations qui apprennent ces choses. Mais que constatons-nous ? Malgré le témoignage écrit dans la Bible, cette leçon reste ignorée même par ceux qui la lisent. Retiens ce message : Dieu prépare pour les juifs et après eux, pour les chrétiens deux autres grandes calamités qui seront révélées dans la suite du livre de Daniel.
Dan 9:13 Comme cela est écrit dans la loi de Moïse, toute cette calamité est venue sur nous; et nous n'avons pas imploré l'Éternel, notre Dieu, nous ne nous sommes pas détournés de nos iniquités, nous n'avons pas été attentifs à ta vérité.
13a- Le mépris pour les choses que Dieu a fait écrire dans la Bible est perpétuel, lui aussi, en 2021 les chrétiens sont aussi coupables de cette faute et ils croient que Dieu ne va pas les contredire. Ils ne se détournent pas non plus de leurs iniquités et ne sont pas davantage attentifs à se vérité biblique mais si importante pour notre temps de la fin, sa vérité prophétique révélée intensément et compréhensible, puisque les clés de la compréhension sont dans la Bible elle-même.
Dan 9:14 L'Éternel a veillé sur cette calamité, et l'a fait venir sur nous ; car l'Éternel, notre Dieu, est juste dans toutes les choses qu'il a faites, mais nous n'avons pas écouté sa voix.
14a- Que dire de plus ? En vérité ! Mais sache bien qu’une calamité bien plus grande a été préparée par Dieu pour l’humanité actuelle, et pour la même cause. Elle viendra, entre 2021 et 2030, sous la forme d’une guerre nucléaire qui a pour mission divine de tuer le tiers des hommes selon Apo.9:15.
Dan 9:15 Et maintenant, Seigneur, notre Dieu, toi qui as fait sortir ton peuple du pays d'Égypte par ta main puissante, et qui t'es fait un nom comme il l'est aujourd'hui, nous avons péché, nous avons commis l'iniquité.
15a- Daniel nous rappelle pourquoi l’incrédulité est condamnable par Dieu. Sur la terre, l’existence du peuple juif, témoigne de ce fait extraordinaire dû à une puissance surnaturelle, la sortie d’Egypte du peuple hébreu. Toute leur histoire repose sur ce fait miraculeux. Nous n’avons pas la possibilité d’assister à cet exode, mais personne ne peut nier que les descendants de cette expérience sont encore aujourd’hui parmi nous. Et pour mieux exploiter cette existence, Dieu a livré ce peuple à la haine nazie pendant la Deuxième Guerre Mondiale. L’attention de l’humanité a été ainsi dirigée sur les survivants qui ont obtenu en 1948 leur réinstallation sur le sol de leur ancienne patrie perdue depuis 70. Dieu n’a fait que laisser retomber sur leur têtes les paroles de leurs pères qui avaient dit au gouverneur romain Ponce Pilate à propos de Jésus, afin d’obtenir sa mise à mort, je cite « que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ». Dieu les a exaucés à la lettre. Mais les chrétiens de toutes les confessions ont indignement ignoré cette leçon divine, et on peut comprendre pourquoi, puisqu’ils partagent tous leur malédiction. Les Juifs ont refusé le Messie, mais les chrétiens ont méprisé ses lois. La condamnation des deux par Dieu est donc parfaitement justifiée.
Dan 9:16 Seigneur, selon ta grande miséricorde, que ta colère et ta fureur se détournent de ta ville de Jérusalem, de ta montagne sainte ; car, à cause de nos péchés et des iniquités de nos pères, Jérusalem et ton peuple sont en opprobre à tous ceux qui nous entourent.
16a- Daniel reprend ici un argument que Moïse avait présenté à Dieu : que vont dire les peuples qui assistent à la punition de son peuple ? Dieu a conscience du problème puisqu’il déclare lui-même au sujet des Juifs, par la bouche de Paul dans Rom.2:24 : Car le nom de Dieu est à cause de vous blasphémé parmi les païens, comme cela est écrit. Il fait allusion au texte d’Ezé.16:27 : Et voici, j'ai étendu ma main contre toi, j'ai diminué la part que je t'avais assignée, je t'ai livrée à la volonté de tes ennemis, les filles des Philistins, qui ont rougi de ta conduite criminelle. Dans sa compassion, Daniel a encore beaucoup de choses à apprendre sur le jugement que Dieu porte sur sa ville Jérusalem. Mais quand il dit «Jérusalem et ton peuple sont en opprobre à tous ceux qui nous entourent » il n’a pas tort, car si le châtiment d’Israël avait produit chez les païens une crainte salutaire et le désir de servir ce vrai Dieu, le châtiment aurait eu un réel intérêt. mais cette triste expérience a porté peu de fruits, non négligeables pour autant, puisqu’on lui doit la conversion du roi Nébucadnetsar et du roi Darius le Mède.
Dan 9:17 Maintenant donc, ô notre Dieu, écoute la prière et les supplications de ton serviteur, et, pour l'amour du Seigneur, fais briller ta face sur ton sanctuaire dévasté !
17a- Ce que Daniel demande sera exaucé mais pas parce que Dieu l’aime, mais simplement, parce que ce retour en Israël et le relèvement du temple sont dans son projet. Cependant Daniel ignore que le temple qui sera en effet rebâti, sera de nouveau détruit en 70 par les Romains. C’est pourquoi, les informations qu’il va recevoir dans ce chapitre 9 vont le guérir de l’importance, bien juive, qu’il donne encore au temple de pierre bâti à Jérusalem ; le temple de chair du Christ le rendra bientôt vain, et il sera pour cette raison, de nouveau détruit en 70 par les armées romaines.
Dan 9:18 Mon Dieu, prête l'oreille et écoute ! Ouvre les yeux et regarde nos ruines, regarde la ville sur laquelle ton nom est invoqué ! Car ce n'est pas à cause de notre justice que nous te présentons nos supplications, c'est à cause de tes grandes compassions.
18a- Il est vrai que Dieu avait choisi Jérusalem pour en faire le lieu sanctifié par sa glorieuse présence. Mais le lieu est saint uniquement lorsque Dieu s’y tient, et depuis l’année – 586, ce n’était plus le cas. Et, au contraire, les ruines de Jérusalem et de son temple témoignaient de l’impartialité de sa justice. Cette leçon était nécessaire pour que les hommes regardent le vrai Dieu comme un être vivant qui voit, juge, et réagit contrairement aux divinités païennes idolâtres qui n’ont relation qu’avec les mauvais anges du camp du diable. L’homme fidèle sert Dieu mais l’homme infidèle se sert de Dieu pour se donner une légitimité religieuse envers son entourage. La compassion de Dieu à laquelle Daniel fait appel est réelle et il va bientôt en donner la plus belle des preuves, en Jésus-Christ.
Dan 9:19 Seigneur, écoute! Seigneur, pardonne! Seigneur, sois attentif ! Agis et ne tarde pas, par amour pour toi, ô mon Dieu ! Car ton nom est invoqué sur ta ville et sur ton peuple.
19a- L’âge avancé de Daniel justifie son insistance car, comme Moïse, son plus cher désir personnel, est de pouvoir vivre ce retour sur sa terre « sainte ». Il souhaite assister au relèvement du saint temple qui fera de nouveau la gloire de Dieu et d’Israël.
Dan 9:20 Je parlais encore, je priais, je confessais mon péché et le péché de mon peuple d'Israël, et je présentais mes supplications à l'Éternel, mon Dieu, en faveur de la sainte montagne de mon Dieu ;
20a- Il n’est pas étonnant que Dieu aime Daniel, c’est un modèle d’humilité qui l’enchante et répond au critère de la sainteté qu’il exige. Tout homme est faillible aussi longtemps qu’il vit dans un corps de chair et Daniel ne fait pas exception. Il confesse ses péchés, conscient de son extrême faiblesse comme nous avons tous à le faire. Mais sa qualité spirituelle personnelle ne peut pas couvrir le péché du peuple, car il n’est qu’un homme, lui-même imparfait. La solution viendra de Dieu en Jésus-Christ.
Dan 9:21 je parlais encore dans ma prière, quand l'homme, Gabriel, que j'avais vu précédemment dans une vision, s'approcha de moi d'un vol rapide, au moment de l'offrande du soir.
21a- Le moment choisi par Dieu pour la visite de Gabriel est celui de l’offrande du soir soit, celui du sacrifice perpétuel d’un agneau qui prophétise soir et matin la future offrande volontaire du corps parfaitement saint et innocent de Jésus-Christ. Il mourra crucifié pour expier les péchés de ses seuls élus qui constituent son seul vrai peuple. Le lien avec la révélation qui va être donnée ci-après, à Daniel, est donc établi.
Fin de la prière : la réponse de Dieu
Dan 9:22 Il m'instruisit, et s'entretint avec moi. Il me dit : Daniel, je suis venu maintenant pour ouvrir ton intelligence.
22a- L’expression « ouvrir ton intelligence » signifie que jusque-là, l’intelligence était fermée. L’ange parle du sujet du projet salvateur de Dieu qui a été tenu caché jusqu’au moment de sa rencontre avec le prophète choisi par Dieu.
Dan 9:23 Lorsque tu as commencé à prier, la parole est sortie, et je viens pour te l'annoncer ; car tu es un bien-aimé. Sois attentif à la parole, et comprends la vision !
23a- Lorsque tu as commencé à prier, la parole est sortie
Le Dieu des cieux avait tout organisé, le moment de la rencontre à l’heure du perpétuel et l’ange Gabriel désigne le Christ par « la Parole » comme le fera Jean au début de son Evangile : la parole a été faite chair. L’ange vient lui annoncer « la Parole » ce qui signifie qu’il vient lui annoncer la venue du Christ prophétisé depuis Moïse selon Deut.18:15 à 19 : L'Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi: vous l'écouterez ! Il répondra ainsi à la demande que tu fis à l'Éternel, ton Dieu, à Horeb, le jour de l'assemblée, quand tu disais : Que je n'entende plus la voix de l'Éternel, mon Dieu, et que je ne voie plus ce grand feu, afin de ne pas mourir. L'Éternel me dit : Ce qu'ils ont dit est bien. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte. Mais le prophète qui aura l'audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort.
Ce texte est fondamental pour comprendre la culpabilité des Juifs dans leur refus du Messie Jésus car il répondait à tous les critères prophétisés sur sa venue. Pris au milieu des hommes et transmetteur de la parole divine, Jésus correspondait à cette description et les miracles qu’il accomplissait témoignaient de l’action divine.
23b- car tu es un bien-aimé
Pourquoi Dieu aime t-il Daniel ? Tout simplement parce que Daniel l’aime. L’amour est la raison pour laquelle Dieu a créé la vie de créatures libres en face de lui. C’est son besoin d’amour qui a justifié le prix très cher qu’il va devoir payer pour l’obtenir de certaines de ses créatures terrestres humaines. Et au prix de sa mort par laquelle il va devoir payer, ceux qu’il va sélectionner vont devenir ses compagnons d’éternité.
23c- Sois attentif à la parole, et comprends la vision !
De quelle parole s’agit-il de la parole de l’ange ou de « la Parole » divine cachée en Christ ? Ce qui est sûr c’est que les deux sont possibles et complémentaires car la vision va concerner « la Parole » qui va venir en chair en Jésus-Christ. La compréhension du message est donc de la plus haute importance.
La prophétie des 70 semaines
Dan 9:24 Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints.
24a- Soixante-dix semaines ont été coupées sur ton peuple et sur ta ville sainte
Le verbe hébreu « hatac » signifie en premier sens couper ou trancher ; et seulement au sens figuré, « déterminer ou fixer ». Je retiens le premier sens, car il donne une signification à cette action d’Abraham qui concrétise son alliance avec Dieu par un sacrifice, dans Gen.15:10 : Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l'un vis-à-vis de l'autre ; mais il ne partagea point les oiseaux. Ce rite illustrait l’alliance passée entre Dieu et son serviteur. C’est pourquoi, ce verbe « couper » va prendre tout son sens dans « l’alliance faite avec plusieurs pour une semaine » dans le verset 27. Ces « plusieurs » sont les Juifs nationaux au profit desquels, le bénéfice de la foi au Christ crucifié est présenté en premier. Le deuxième intérêt de ce verbe couper est que les 70 semaines d’années de ce chapitre 9 sont coupées sur les « 2300 soir-matin » de Dan.8:14. Et une leçon se dégage de cette chronologie qui place la foi chrétienne avant la foi juive. De cette manière, Dieu nous enseigne qu’en Jésus-Christ il donne sa vie pour l’offrir en rachat de tout croyant digne de son salut dans l’humanité entière. L’ancienne alliance devait donc disparaître quand Jésus a versé son sang pour couper avec les élus de la terre entière sa nouvelle alliance.
Le livre de Daniel vise à enseigner ce salut universel en nous présentant les conversions des rois contemporains de Daniel ; Nébucadnetsar, Darius le Mède et Cyrus le Perse.
Le message est un solennel avertissement qui menace le peuple Juif et sa ville sainte Jérusalem auxquels un délai de 70 semaines est donné. Ici encore le code d’Ezé.4:5-6 donne un jour pour une année la durée représente en tout 490 années. Daniel doit avoir du mal à comprendre le sens d’une menace contre sa ville qui est déjà en ruine.
24b- pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés
Imagine ce qui passe dans l’esprit de Daniel en entendant ces choses alors qu’il vient juste d’invoquer Dieu dans sa prière pour obtenir le pardon de ses péchés et des péchés de son peuple. Il va vite comprendre de quoi il s’agit. Mais nous-mêmes comprenons bien l’exigence divine exprimée. Dieu veut obtenir de ses élus qu’il sauve, qu’ils ne pèchent plus, qu’ils mettent fin à leurs transgressions de ses lois mettant ainsi fin aux péchés conformément à ce qui sera écrit par l’apôtre Jean dans 1 Jean 3:4 : Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. Cet objectif est adressé aux hommes qui doivent combattre leur mauvaise nature pour ne plus pécher.
24c- pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle
Pour le Juif Daniel, ce message évoque le rite du « jour des expiations » une fête annuelle où l’on célèbre l’enlèvement des péchés par le sacrifice d’un bouc. Ce symbole type du péché représentait la Grèce dans Dan.8 et sa présence plaçait la prophétie dans l’atmosphère spirituelle de ce « jour des expiations ». Mais, en quoi, la mort d’un bouc peut-elle enlever les péchés si la mort des autres animaux sacrifiés au court de l’année n’a pas réussi à les enlever ? La réponse à ce dilemme, est donnée dans Héb.10:3 à 7: Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices ; car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C'est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m'as formé un corps ; Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit : Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté. Les explications données par l’apôtre Paul sont très claires et logiques. Il en résulte que Dieu s’est réservé pour lui-même, en Jésus-Christ, l’œuvre de l’expiation des péchés annoncés par l’ange Gabriel à Daniel. Mais où était Jésus-Christ dans ce rite du « jour des expiations » ? Sa parfaite innocence personnelle, qui en faisait symboliquement l’agneau pascal de Dieu qui ôte les péchés du monde, s’est chargé des péchés de ses élus symbolisé par le bouc du rite des expiations. L’agneau était caché par le bouc en sorte que l’agneau est mort pour le bouc dont il s’était chargé. En acceptant sa mort sur la croix pour expier les péchés de ses élus, péchés dont il s’est chargé, en Christ Dieu leur a donné la plus belle preuve de son amour pour eux.
24d- et amener la justice éternelle
C’est l’heureuse conséquence de la mort du Messie sauveur. Cette justice que l’homme, depuis Adam, ne pouvait pas produire est imputée aux élus afin que par leur foi en cette démonstration d’amour divin, par pure grâce, la justice parfaite de Jésus-Christ leur soit imputée, dans un premier temps, jusqu’à ce que le combat de la foi terrasse le péché. Et lorsque celui-ci disparaît entièrement, la justice du Christ est dite impartie. L’élève devient comme son Maître. C’est sur ces bases doctrinales, que la foi des apôtres de Jésus a été construite. Avant que le temps et les puissances ténébreuses les transforment, élargissant ainsi le chemin étroit enseigné par Jésus-Christ. Cette justice sera éternelle uniquement pour les élus fidèles, ceux qui entendent et répondent par l’obéissance aux justes exigences de Dieu.
24e- pour sceller la vision et le prophète
Soit, pour que la vision s’accomplisse par l’apparition du prophète annoncé. Le verbe sceller fait allusion au sceau de Dieu qui donne ainsi à la prophétie et au prophète qui va se présenter une autorité et une légitimité divine entière et indiscutable. L’œuvre qui va s’accomplir est scellée de son sceau royal divin. Le chiffre symbolique de ce sceau est le « sept : 7 ». Il désigne aussi la plénitude qui caractérise la nature du Dieu créateur et celle de son Esprit. A la base de ce choix, il y a la construction de son projet sur sept mille années, c’est pourquoi, il a divisé le temps en semaines de sept jours à l’image des sept mille ans. La prophétie des 70 semaines, donne ainsi un rôle au chiffre (7) le sceau du Dieu vivant dans Apo.7. Les versets qui suivent confirmeront l’importance de ce chiffre « 7 ».
24f- et pour oindre le Saint des saints
Il s’agit de l’onction du Saint-Esprit que Jésus va recevoir au moment de son baptême. Mais ne nous y trompons pas, la colombe qui s’est posée sur lui venant du ciel n’avait qu’un but, celui de convaincre Jean que Jésus était bien le Messie annoncé ; le ciel lui rendant témoignage. Sur la terre, Jésus a toujours été le Christ et sous la forme de questions choisies posées aux prêtres, son enseignement dans la synagogue à l’âge de 12 ans en est la preuve. Pour son peuple, parmi lequel il est né et a grandi, sa mission officielle devait commencer à son baptême dans l’automne de l’année 26 et il devait livrer sa vie au printemps de l’an 30. Le titre Saint des saints le désigne dignement puisque il incarne en forme de chair le Dieu vivant qui terrifiait les Hébreux au temps de Moïse. Mais le Saint des saints vivant avait sur la terre un symbole matériel ; le lieu très saint ou sanctuaire du temple de Jérusalem. C’était un symbole du ciel, cette dimension inaccessible à l’humanité où se tient Dieu et ses anges. Siège du jugement divin et lieu de son trône, Dieu en Juge attendait le sang du Christ pour valider le pardon des péchés des élus sélectionnés au cours des 6 millénaires fixés pour cette sélection. La mort de Jésus a ainsi accompli l’ultime « fête des expiation ». Le pardon a été obtenu et les anciens sacrifices agréés par Dieu ont tous été validés. L’onction du Saint des saints se faisait au jour des expiations par l’aspersion du sang du bouc tué sur le propitiatoire, autel placé au dessus de l’arche contenant les commandements de Dieu transgressés. Pour cette action, une fois par an, le souverain sacrificateur était autorisé à pénétrer au-delà du voile de séparation, dans le lieu très saint. Ainsi après sa résurrection, Jésus a apporté au ciel l’expiation de son sang afin de recevoir la domination, la légitimité de sauver ses élus par l’imputation de sa justice et le droit de condamner les pécheurs impénitents, dont les mauvais anges et leur chef Satan, le diable. Le Saint des saints, désignant aussi le ciel, le sang versé par Jésus sur la terre, va lui permettre, en Micaël, de chasser du ciel le diable et ses démons, chose révélée dans Apo.12:9. Ainsi, l’erreur des religieux juifs fut de ne pas comprendre le caractère prophétique du « jour des expiations » annuel. Ils ont cru à tort que le sang animal offert dans cette célébration pouvait valider un autre sens animal versé au cours de l’année. L’homme fait à l’image de Dieu ; l’animal produit par la vie terrestre, comment justifier une égalité de valeur pour les deux espèces ?
Etant Dieu, Jésus-Christ était lui-même l’huile de l’onction en tant que Saint-Esprit et en remontant au ciel il apporte avec lui l’onction de sa légitimité gagnée sur la terre.
La clé des calculs
Dan 9:25 Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux.
25a- Sache-le donc, et comprends !
L’ange a bien raison d’inviter Daniel à l’attention parce qu’il aborde des données qui nécessitent une grande concentration spirituelle et intellectuelle ; car des calculs vont devoir être faits.
25b- Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur
Cette seule partie du verset est d’une importance capitale car elle résume le but de la vision. Dieu donne à son peuple qui attend son Messie, le moyen de savoir en quelle année il va se présenter à lui. Et ce moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâti doit être déterminé en fonction de la durée des 490 années prophétisées. Pour ce décret de reconstruction, dans le livre d’Esdras, nous trouvons trois décrets possibles ordonnés successivement par trois rois perses : Cyrus, Darius, et Artaxerxès. Il se trouve que le décret établi par le dernier en – 458, permet l’aboutissement des 490 années en l’an 26 de notre ère. Ce sera donc ce décret d’Artaxerxès qu’il conviendra de retenir en tenant compte de la saison où il fut rédigé : le printemps selon Esd.7:9 : il était parti de Babylone le premier jour du premier mois, et il arriva à Jérusalem le premier jour du cinquième mois, la bonne main de son Dieu étant sur lui. L’année du décret du roi est donnée dans Esd.7:7 : Plusieurs des enfants d'Israël, des sacrificateurs et des Lévites, des chantres, des portiers, et des Néthiniens, vinrent aussi à Jérusalem, la septième année du roi Artaxerxès.
Le départ du décret étant un printemps, l’Esprit cible pour sa prophétie, la Pâque du printemps où Jésus-Christ est mort crucifié. Les calculs vont nous conduire à cet objectif.
25c- il y a sept semaines et soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux.
Nous avons au départ 70 semaines. L’ange évoque 69 semaines soit ; 7 + 62. Les 7 premières semaines aboutissent au temps de relèvement de Jérusalem et du temple, en des temps fâcheux car les Juifs œuvrent sous l’adversité permanente des arabes qui sont venus s’installer dans la zone laissée libre par leur déportation. Ce verset de Néh.4:17 décrit bien la situation : Ceux qui bâtissaient la muraille, et ceux qui portaient ou chargeaient les fardeaux, travaillaient d'une main et tenaient une arme de l'autre. C’est un détail qui est précisé, mais le principal se trouve dans la 70ème semaine décomptée.
La 70ème semaine
Dan 9:26 Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur rien pour lui. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire la sainteté, et sa fin arrivera comme par une inondation ; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre.
26a- Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché
Ces 62 semaines sont précédées par 7 semaines, ce qui signifie que le message réel est « après les 69 semaines » un oint sera retranché, mais pas n’importe quel oint, celui qui est ainsi annoncé incarne lui-même l’onction divine. En utilisant la formule « un oint », Dieu prépare le peuple juif à sa rencontre avec un homme d’aspect ordinaire, loin des contraintes divines. Conformément à sa parabole des vignerons, le Fils de l’homme, fils du Maître de la vigne, se présente aux vignerons après l’envoi de ses messagers qui l’ont précédé et qu’ils ont maltraités. A vue humaine, Jésus n’est qu’un oint qui se présente après d’autres oints.
L’ange a dit « après » la durée totale de 69 semaines indiquant ainsi la 70ème. Ainsi, pas à pas, les données de l’ange nous dirigent vers la Pâque du printemps de l’année 30 qui va se situer au milieu de cette 70ème semaine de jours-années.
26b- et il n'aura pas de successeur personne pour lui
Cette traduction est d’autant plus illégitime que son auteur, L.Segond, précise en marge que la traduction littérale est : personne pour lui. Et pour moi la traduction littérale me convient parfaitement car elle dit ce qui s’est réellement accompli à l’heure de sa crucifixion. La Bible en témoigne, les apôtres eux-mêmes avaient cessé de croire que Jésus était le Messie attendu parce que, comme le reste du peuple juif, ils attendaient un messie guerrier qui allait jeter les Romains hors du pays.
26c- Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire la sainteté
Ceci constitue la réponse de Dieu à l’incrédulité nationale juive constatée : personne pour lui. L’outrage envers Dieu va être définitivement payé par la destruction de Jérusalem et de sa fausse sainteté ; car depuis l’année 30, il n’y a plus eu de sainteté sur le sol juif ; le sanctuaire n’en étant plus un. Pour cette action, Dieu a utilisé les Romains, ceux par qui les chefs religieux juifs avaient fait crucifier le Messie n’osant pas et ne pouvant pas le faire eux-mêmes, alors qu’ils ont su, sans eux, lapider le diacre Etienne « trois ans et six mois » plus tard.
26d- et sa fin arrivera comme par une inondation
C’est donc en 70, qu’après plusieurs années de siège romain, Jérusalem est tombée entre leurs mains, et remplis de haine destructrice, animés d’une ardeur divine, ils ont détruit frénétiquement, comme annoncé, la ville et la sainteté qui ne l’était plus, jusqu’à ce qu’il ne reste plus pierre sur pierre comme Jésus l’avait annoncé avant sa mort dans Matt.24:2 : Mais il leur dit : Voyez-vous tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée.
26e- il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre
Dans Matt.24:6, Jésus avait dit : Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Après les Romains, les guerres ont continué tout au long des deux mille ans de l’ère chrétienne et le long temps de paix dont nous bénéficions depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale est exceptionnel mais programmé par Dieu. L’humanité peut ainsi produire les fruits de sa perversion jusqu’au bout de ses fantasmes avant d’en payer mortellement le prix.
Cependant, nous ne devons pas oublier en parlant des Romains que leur succession papale va prolonger les œuvres du « dévastateur ou désolateur » païen et là aussi jusqu’au terme de la guerre faite aux élus du Christ Dieu.
Dan 9:27 Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande ; Et [il y aura] sur l’aile des abominations de la désolation et jusqu'à une extermination (ou une entière destruction), et elle sera brisée, [selon] ce qui a été décrété, sur la [terre] désolée.
27a- Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine
L’Esprit prophétise l’instauration de la nouvelle alliance ; elle est solide parce qu’elle devient la base du salut offert jusqu’à la fin du monde. Sous le terme plusieurs, Dieu cible des ressortissants juifs, ses apôtres et ses premiers disciples juifs qui vont entrer dans son alliance au cours des dernières sept années du délai accordé à la nation juive pour accepter ou rejeter officiellement le Messie crucifié. C’est cette alliance qui est « coupée » dans le verset 24 entre Dieu et les pécheurs repentants juifs. En l’automne 33, la fin de cette dernière semaine sera marquée par cet autre acte injuste et odieux que représente la lapidation d’Etienne le nouveau diacre. Son seul tort fut de dire aux Juifs des vérités qu’ils ne supportaient pas d’entendre, alors que Jésus mettait ses paroles dans sa bouche. En voyant tuer un disciple de sa cause, Jésus a enregistré le refus officiel national de son intercession. A partir de l’automne de l’an 33, les rebelles juifs ont attisé la colère romaine qui s’est vidée d’un bloc sur Jérusalem en l’an 70.
27b- et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande
Ce moment du milieu ou moitié de la semaine est le printemps 30 ciblé par la prophétie des 70 semaines. C’est le moment où s’accomplissent toutes les actions citées dans le verset 24 : La fin du péché, son expiation, la venue du prophète qui accomplit la vision en instaurant sa justice éternelle et l’onction du Christ ressuscité qui remonte au ciel Victorieux et Tout-Puissant. La mort expiatoire du Messie est évoquée ici sous l’aspect d’une conséquence qu’elle entraîne : l’arrêt définitif des sacrifices d’animaux et des offrandes faits soir et matin dans le temple juif, mais aussi du matin jusqu’au soir, pour les péchés du peuple. La mort de Jésus-Christ rend caducs les symboles animaliers qui le préfiguraient dans l’ancienne alliance, et c’est là l’essentiel du changement apporté par son sacrifice. La déchirure du voile du temple que Dieu effectue au moment où Jésus expire confirme l’arrêt définitif des rites religieux terrestres, et la destruction du temple, en 70, vient renforcer cette confirmation. A leur tour, les fêtes juives annuelles toutes prophétiques de sa venue devaient disparaître ; mais en aucun cas, la pratique du sabbat hebdomadaire qui reçoit dans cette mort sa véritable signification : il prophétise le repos céleste du septième millénaire que, par sa victoire, Jésus-Christ obtient pour Dieu et ses vrais élus auxquels il impute sa justice éternelle parfaite citée au verset 24.
Le début de cette « semaine » de jours-années se fait dans l’automne 26 avec le baptême de Jésus qui fut baptisé par Jean le baptiseur.
27c- Et [il y aura] sur l’aile des abominations de la désolation
Désolé, mais cette partie du verset est mal traduite dans la version L.Segond parce que mal interprétée. Tenant compte des révélations apportées dans l’Apocalypse de Jean, je présente ma traduction du texte hébreu que d’autres traductions confirment. L’expression « sur l’aile », symbole du caractère céleste et de la domination, suggère une responsabilité religieuse qui cible directement la Rome papale, qui « s’élève » dans Dan.8:10-11, et ses alliés religieux des derniers jours. Les ailes d’aigles symbolisent l’élévation suprême du titre impérial, par exemple le lion aux ailes d’aigle qui concerne le roi Nébucadnetsar, ou de Dieu lui-même, qui porta sur des ailes d’aigle son peuple hébreu qu’il délivrait de l’esclavage égyptien. Tous les empires ont repris ce symbole de l’aigle dont, en 1806, Napoléon 1er, ce que confirmera Apo.8:13, puis les empereurs prussiens et allemands, le dernier étant le dictateur A.Hitler. Mais depuis, les USA ont aussi cet aigle impérial sur le billet vert de leur monnaie nationale : le dollar.
Lâchant le sujet précédent, l’Esprit revient prendre en cible son ennemie préférée : Rome. Après la mission terrestre de Jésus-Christ, l’acteur ciblé des abominations qui causent la désolation finale de la terre est bien Rome dont la phase impériale païenne vient de détruire Jérusalem en 70 dans le verset 26. Et l’action de commettre « des abominations de la désolation » va se prolonger dans le temps jusqu’à la fin du monde. Les abominations, au pluriel, sont donc imputables, en premier, à la Rome impériale qui va persécuter les élus fidèles en les mettant à mort dans des « mise en scène » spectaculaires pour divertir le peuple romain assoiffé de sang, choses qui vont cesser en 313. Mais une autre abomination vient ensuite et elle consiste à faire cesser la pratique du sabbat du septième jour, le 7 Mars 321 ; cette action est encore imputable à l’empire romain et à son chef impérial Constantin 1er. Avec lui, l’empire romain passe sous la domination des empereurs byzantins. En 538, à son tour, l’empereur Justinien 1er commet une autre abomination en instaurant sur son siège romain le régime papal de Vigile 1er, et cette prolongation des abominations jusqu’à la fin du monde doit alors être imputée à cette phase papale que Dieu dénonce depuis Dan.7. On se souvient que le nom « petite corne » désigne les deux phases dominatrices de Rome dans Dan.7 et Dan.8. Dieu ne voit dans ces deux phases successives que la continuité d’une même œuvre abominable.
L’étude des chapitres précédents nous a permis d’identifier les différentes sortes d’abominations que ce verset lui impute.
27d- et jusqu’à une extermination (ou une entière destruction) et elle sera brisée, [selon] ce qui a été décrété, sur la [terre] désolée.
« Elle sera brisée [selon] ce qui a été décrété » et révélé dans Dan.7:9-10 et Dan.8:25 : A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main.
Le texte hébreu propose cette pensée divine différente des traductions courantes.
Cette nuance se fonde sur le projet de Dieu de faire retomber la faute des hommes sur la planète Terre sur laquelle ils vivent ; ce qu’Apo.20 nous enseigne. Relevons le fait que la fausse foi chrétienne ignore ce projet divin qui consistera à exterminer les hommes de la surface de la terre, au retour glorieux du Christ. Ignorant les révélations données dans Apocalypse 20, ils attendent en vain l’instauration du royaume du Christ sur la terre. Cependant, une entière destruction de sa surface est ici et dans Apo.20 programmée. Le retour en gloire du Christ victorieux dans toute sa divinité rendra à la terre son aspect chaotique du commencement de son histoire décrit dans Genèse 1. Des tremblements de terre gigantesques la secoueront et elle retrouvera sous le nom abîme son état chaotique « informe et vide », « tohu wa bohu », initial. Il ne restera sur elle aucun homme en vie, mais elle sera la prison du diable isolé sur elle pendant mille ans jusqu’à l’heure de sa mort.
A ce stade de l’étude, je dois apporter des compléments d’information concernant premièrement la « 70ème semaine » qui vient d’être étudiée. Son accomplissement en jours-années prophétiques se double d’un accomplissement littéral. Car grâce au témoignage d’un calendrier juif, nous connaissons la configuration de la semaine pascale de l’année 30. Elle avait pour centre, un mercredi veille du sabbat occasionnel justifié par la Pâque juive qui tombait en cette année le jeudi. Ainsi nous pouvons reconstituer de manière complète le déroulement de cette Pâque en laquelle Jésus est mort. Arrêté le Mardi soir, Jugé dans la nuit, Jésus est crucifié le mercredi matin à 9 heures. Il expire à 15 heures. Avant 18 heures, Joseph d’Arimathée place son corps dans le tombeau et roule la pierre qui le ferme. Le sabbat pascal du jeudi s’écoule. Le vendredi matin, les femmes pieuses achètent des aromates qu’elles préparent dans la journée pour embaumer le corps de Jésus. Le soir du vendredi à 18 heures le sabbat hebdomadaire commence, une nuit, une journée s’écoule dans le repos sanctifié par Dieu. Et le samedi soir à 18 heures, le premier jour de la semaine profane commence. La nuit s’écoule et aux premières lueurs de l’aube, les femmes se rendent au tombeau espérant trouver quelqu’un pour rouler la pierre. Elles trouvent la pierre roulée et le tombeau ouvert. Entrant dans le tombeau, Marie de Magdala et Marie, la mère de Jésus, voient un ange assis qui leur apprend que Jésus est ressuscité, l’ange leur dit d’aller prévenir ses frères, ses apôtres. En s’attardant dans le jardin, Marie de Magdala voit un homme vêtu de blanc qu’elle prend pour un jardinier, dans l’échange engagé, elle reconnaît Jésus. Et ici, détail très important qui détruit une croyance très répandue, Jésus dit à Marie : « Je ne suis pas encore remonté vers mon Père ». Le brigand qui était sur la croix et Jésus lui-même ne sont pas entrés au paradis, dans le royaume de Dieu, le jour même de leur crucifixion, puisque 3 jours entiers plus tard, Jésus n’est toujours pas encore remonté au ciel. Aussi puis-je dire au nom du Seigneur, que ceux qui n’ont rien à dire de sa part, se taisent ! Afin de ne pas avoir à souffrir un jour du ridicule ou de la honte.
La deuxième chose consiste à tirer profit de la date – 458 qui marque en premier le début des 70 semaines de jours-années fixées pour le peuple juif auquel Dieu a donné deux signes identitaires principaux : le sabbat et la circoncision de la chair.
Selon Rom.11, les païens convertis entrés dans la nouvelle alliance sont greffés sur la racine et le tronc hébreu et Juif. Mais les bases de la nouvelle alliance sont, elles, purement juives et Jésus a tenu à le rappeler dans Jean 4:22 : Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Aujourd’hui, ce message prend une vivante actualité car Jésus l’adresse aux païens faussement convertis dans toutes les époques. Pour mieux les perdre, le diable les a poussés à haïr les juifs et leur alliance ; ce qui les a détourné des commandements de Dieu et de son saint sabbat. Il faut donc rectifier cette erreur et regarder la nouvelle alliance avec une identité juive. Les apôtres et les nouveaux disciples juifs convertis sont ces « plusieurs » qui font avec Jésus une solide alliance, dans Dan.9:27, mais leur base reste juive, ils sont eux aussi concernés par le début du délai des « 70 semaines » données par Dieu à la nation juive pour accepter ou rejeter la norme de la nouvelle alliance fondée sur le sang humain versé volontairement par Jésus-Christ. En déduction de ces raisonnements la date – 458 devient le commencement des « 2300 soir-matin » de Dan.8:14.
Au terme de cette longue durée prophétique soit, 2300 années, trois choses devaient cesser selon Dan.8:13.
1- le sacerdoce perpétuel
2- le péché dévastateur
3- la persécution de la sainteté et l’armée.
Les trois choses sont identifiées :
1- le sacerdoce perpétuel terrestre du pape
2- le repos du premier jour rebaptisé : dimanche.
3- La persécution de la sainteté et des saints chrétiens, les citoyens du royaume des cieux.
Ces changements visaient à :
1- Restituer à Jésus-Christ son saint sacerdoce perpétuel céleste.
2- Restaurer la loi divine entière dont le repos sabbatique du 7ème jour.
3- Voir cesser les persécutions de la sainteté et des saints chrétiens.
Le calcul proposé pour les « 2300 soir-matin » ayant pour départ la date – 458, le terme de cette durée aboutit au printemps 1843 : 2300 – 458 = 1842 +1. Dans ce calcul nous avons bien 1842 années entières auxquelles il faut ajouter +1 pour désigner le printemps du début de l’année 1843 où s’achève les « 2300 soir-matin » prophétisés. Cette date marque le début d’un retour de l’intervention de Dieu qui veut ainsi libérer ses vrais saints des mensonges religieux hérités du catholicisme papal romain pendant 1260 années. Ainsi, prenant l’initiative pour créer un réveil spirituel, aux USA où les protestants ont trouvé refuge, l’Esprit inspire à William Miller un intérêt pour la prophétie de Daniel 8:14 et deux dates successives proposées annoncent le retour de Jésus-Christ, la première pour le printemps 1843, la seconde pour l’automne 1844. Pour lui, la purification du sanctuaire signifie que Jésus revient pour purifier la terre. Après deux déceptions aux dates prévues, l’Esprit donne un signe aux plus persévérants qui ont pris part aux deux épreuves de foi. Une vision céleste est reçue le matin du 23 Octobre 1844 par l’un des saints qui traversait les champs. Le ciel s’est ouvert sur une scène montrant Jésus-Christ en Souverain sacrificateur officiant dans le sanctuaire céleste. Dans la vision, il passait du lieu saint au lieu très saint. Ainsi après 1260 années de ténèbres, Jésus-Christ reprenait contact avec ses fidèles triés par les deux épreuves successives.
1- La reprise du perpétuel. C’est donc par cette vision que Dieu a officiellement repris en main son sacerdoce perpétuel céleste le 23 Octobre 1844.
2- Le retour du sabbat. Dans le même mois, un autre des saints s’est mis à observer le sabbat du septième jour, suite à la visite de Mme Rachel Oaks qui lui a remis une brochure de son église : « les Baptistes du Septième Jour ». Les uns après les autres, au fil du temps, les saints sélectionnés par les deux épreuves ont aussi adopté le sabbat du septième jour. C’est ainsi que Dieu a mis fin au péché dévastateur instauré par la Rome païenne, mais légalisé par la Rome papale sous son nom « dimanche ».
3- L’arrêt des persécutions. Le troisième sujet concernait la sainteté et les chrétiens persécutés pendant 1260 années. Et là encore, en 1843 et 1844, la paix religieuse règne partout dans le monde occidental concerné par la prophétie. Ceci parce que la France révolutionnaire a fait taire avec sa guillotine les responsables des exactions religieuses commises. Ainsi après les dernières années sanglantes du châtiment des adultères religieux selon Apo.2:22-23, au terme des 1260 années débutées en 538, date rattachée à l’enlèvement du perpétuel par l’instauration du régime papal, soit en 1798, la paix religieuse règne. Et la liberté de conscience instaurée permet aux saints de servir Dieu selon leur choix et leur connaissance que Dieu va faire croître. En 1843, la sainteté et l’armée des saints, ces citoyens du royaume des cieux sélectionnés par Jésus-Christ, ne sont plus persécutés, comme la prophétie de Daniel 8:13-14, l’avait annoncé.
Toutes ces expériences ont été organisées et guidées par le Dieu Tout-Puissant qui dans une totale invisibilité pilote les esprits des hommes afin qu’ils accomplissent ses desseins, tout son programme, jusqu’à la fin du monde où sa sélection d’élus aura pris fin. Il ressort de tout cela que l’homme ne choisit pas d’honorer le sabbat et sa lumière, c’est Dieu qui lui donne ces choses qui lui appartiennent en signe de son approbation et de son réel amour pour lui comme l’enseignent Ezé.20:12-20 : Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu'ils connussent que je suis l'Éternel qui les sanctifie … Sanctifiez mes sabbats, et qu'ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l'Éternel, votre Dieu. Parce que c’est lui qui cherche sa brebis égarée, soyons sûrs qu’aucun élu ne manquera à l’appel.
Dans Dan.8, dans la réponse unique que Dieu donne au verset 14 à la question du verset 13, le mot « sainteté » convient parfaitement car la sainteté concerne globalement tout ce qui est propriété de Dieu et qui le touche particulièrement. C’était le cas de son sacerdoce perpétuel céleste, de son sabbat sanctifié dès la fondation du monde le jour après la création d’Adam, et de ses saints, ses élus fidèles.
Les expériences prophétisées dans Daniel 8:13-14 se sont accomplies entre 1843 date d’entrée en application du décret divin et l’automne 1844, toutes deux fondées sur l’attente du retour de Jésus-Christ pour ces dates, aussi s’appuyant sur l’idée de l’avènement de Jésus-Christ, les contemporains de cette expérience ont donné aux participants adeptes de ces attentes le nom « adventiste », du latin « adventus » qui signifie justement « avènement ». Nous retrouverons cette expérience « adventiste » dans le chapitre 12 de ce livre de Daniel, où l’Esprit viendra souligner l’importance de cette dernière « alliance » officialisée.
Daniel 10
Dan 10:1 La troisième année de Cyrus, roi de Perse, une parole fut révélée à Daniel, qu'on nommait Beltschatsar. Cette parole, qui est véritable, annonce une grande calamité. Il fut attentif à cette parole, et il eut l'intelligence de la vision.
1a- La troisième année de Cyrus, roi de Perse, une parole fut révélée à Daniel, qu'on nommait Beltschatsar
Cyrus 2 a régné depuis – 539. La date de la vision est donc – 536.
1b- Cette parole, qui est véritable, annonce une grande calamité.
Ce terme, grande calamité, annonce le massacre dans une grande ampleur.
1c- Il fut attentif à cette parole, et il eut l'intelligence de la vision.
Si Daniel en a compris le sens, nous allons aussi la comprendre.
Dan 10:2 En ce temps-là, moi, Daniel, je fus trois semaines dans le deuil.
Ce deuil personnel qui touche Daniel, vient confirmer le caractère funèbre du massacre qui sera fait quand la grande calamité annoncée s’accomplira.
Dan 10:3 Je ne mangeai aucun mets délicat, il n'entra ni viande ni vin dans ma bouche, et je ne m'oignis point jusqu'à ce que les trois semaines fussent accomplies.
Cette préparation de Daniel qui recherche une sainteté accrue prophétise la situation dramatique que l’ange va prophétiser dans Dan.11:30.
Dan 10:4 Le vingt-quatrième jour du premier mois, j'étais au bord du grand fleuve qui est Hiddékel.
Hiddékel porte en Français le nom Tigre. Il s’agit du fleuve qui arrosait la Mésopotamie avec l’Euphrate qui traversait et arrosait la ville chaldéenne Babylone cause de l’orgueil puni du roi Nébucadnetsar. Daniel ne pouvait pas le comprendre, mais cette précision m’était destinée. Car ce n’est qu’en 1991 que j’ai fait connaître les vraies explications de Daniel 12 où se fleuve Tigre va jouer le rôle d’un « tigre » mangeurs d’âmes humaines. Une épreuve de foi est imagée par sa traversée périlleuse. Seuls les élus peuvent le traverser et poursuivre leur route avec Jésus-Christ. C’est encore, une image copiée sur la traversée de la mer rouge par les Hébreux, traversée impossible et mortelle pour les pécheurs égyptiens. Mais celle que Daniel 12 évoque sélectionne les derniers élus « adventistes » dont la mission va se poursuivre jusqu’au retour du Christ. Les derniers d’entre eux vont vivre la dernière grande calamité, sa forme extrême qui va exiger l’intervention du Christ dans un retour puissant et glorieux salvateur et vengeur.
La première calamité annoncée à Daniel est évoquée dans Dan.11:30. Elle concerne le peuple juif de l’antiquité, mais une autre calamité semblable sera annoncée par une image analogue dans Apo.1. Celle-ci s’accomplira après la Troisième Guerre Mondiale dans laquelle le tiers des hommes sera tué. Et ce conflit est présenté dans Apo.9:13 à 21 par des symboles, mais il est développé en langage clair dans ce livre de Daniel à la fin du chapitre 11 dans les versets 40 à 45. En sorte que nous allons trouver successivement, dans ce chapitre 11, la grande calamité des Juifs, puis dans Dan.12:1, la grande calamité qui prendra pour cibles les élus du christianisme et les Juifs fidèles du temps de la fin qui se convertiront au Christ Cette calamité y est évoquée sous les termes « temps de détresse » et la cible principale sera la pratique du sabbat sanctifié par Dieu.
Comparaison des deux visions des calamités annoncées
1- Aux enfants du peuple de Daniel de l’ancienne alliance :Dan.10:5-6.
2- Aux enfants du peuple de Daniel de la nouvelle alliance : Apo.1:13-14.
Pour apprécier pleinement l’intérêt que nous devons donner à ces deux calamités, il faut comprendre que bien qu’elles se succèdent dans le temps, la première est un type qui prophétise la seconde, laquelle aura pour cible, au retour de Jésus-Christ, les derniers enfants fidèles de Dieu du type de Daniel et de ses trois compagnons. Après des décennies de paix, suivies d’une guerre atomique effroyable terriblement destructrice, le jour de repos du dimanche romain sera imposé par le gouvernement universel organisé par les survivants du désastre. Alors de nouveau, la mort viendra menacer la vie des fidèles élus, comme au temps de Daniel, d’Hananias, Mischaël, et Azaria ; et comme au temps des « Maccabéens » en –168, que la calamité annoncée dans ce chapitre de Daniel cible ; et à la fin, les derniers adventistes restés fidèles au sabbat du septième jour en 2029.
Mais avant cette dernière épreuve, le long règne papal de 1260 années aura déjà fait mourir au nom de Dieu des multitudes de créatures.
En résumé, la compréhension du message délivré par cette vision donnée à Daniel va nous permettre de comprendre le sens de celle qu’il donne à Jean dans Apo.1:13 à 16.
Dan 10:5 Je levai les yeux, je regardai, et voici, il y avait un homme vêtu de lin, et ayant sur les reins une ceinture d'or d'Uphaz.
5a- il y avait un homme vêtu de lin
Une œuvre de justice symbolisée par le lin va être conduite par Dieu au moyen d’un être humain. Dans l’image décrite Dieu prend l’aspect du roi grec Antiochos 4 dit Epiphane. Il sera le persécuteur des Juifs entre – 175 et – 164, durée de son règne.
5b- ayant sur les reins une ceinture d'or d'Uphaz
Placée sur les reins la ceinture désigne la vérité forcée. De plus, l’or dont elle est faite, vient d’Uphaz, ce qui cible dans Jér.10:9, son usage idolâtre païen.
Dan 10:6 Son corps était comme de chrysolithe, son visage brillait comme l'éclair, ses yeux étaient comme des flammes de feu, ses bras et ses pieds ressemblaient à de l'airain poli, et le son de sa voix était comme le bruit d'une multitude.
6a- Son corps était comme de chrysolithe
Dieu est l’auteur de la vision mais il annonce la venue d’un dieu païen d’où cet aspect glorieux surnaturel.
6b- son visage brillait comme l'éclair
L’identité grecque de ce Dieu est confirmée. Il s’agit de Zeus, le dieu grec du roi Antiochos 4. L’éclair est le symbole du dieu Zeus olympien ; le dieu des dieux olympiens de la mythologie grecque
6c- ses yeux étaient comme des flammes de feu
Il détruira ce qu’il regardera et n’approuvera pas ; ses regards se porteront sur les Juifs selon Dan.11:30 : … il portera ses regards sur ceux qui auront abandonné l'alliance sainte. La calamité ne vient pas sans raison, l’apostasie souille le peuple.
6d- ses bras et ses pieds ressemblaient à de l'airain poli
L’exécuteur qui sera envoyé par Dieu sera aussi pécheur que ses victimes. Ses actions destructrices symbolisées par ses bras et ses pieds sont d’airain symbole du péché grec dans la statue de Dan.2.
6e- et le son de sa voix était comme le bruit d'une multitude
Le roi grec n’agira pas seul. Il aura derrière et devant lui une multitude de soldats aussi païens que lui pour obéir à ses ordres.
Le point d’orgue et l’apogée de cette annonce prophétique seront atteints à l’heure de l’accomplissement de Dan.11:31 : Des troupes se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du dévastateur. Par honnêteté biblique, j’ai rayé le mot sacrifice qui n’est pas écrit dans le texte hébreu, parce que Dieu a prévu pour le « perpétuel » deux rôles différents successifs dans l’ancienne alliance et dans la nouvelle. Dans l’ancienne il consiste à offrir soir et matin un agneau en holocauste. Dans la nouvelle, il désigne l’intercession céleste de Jésus-Christ qui rappelle son sacrifice pour intercéder aux prières des élus. Dans ce contexte de Dan.11:31, celui de l’ancienne alliance, le roi grec va faire cesser les offrandes du perpétuel de la loi de Moïse. Ainsi, ce n’est que le contexte du temps où il est évoqué qui détermine l’interprétation du ministère de l’intercession perpétuelle d’un sacrificateur terrestre ou celle du souverain sacrificateur céleste : Jésus-Christ. Le perpétuel est donc rattaché à un ministère humain ou, en second et définitivement, au ministère divin céleste de Jésus-Christ.
Dan 10:7 Moi, Daniel, je vis seul la vision, et les hommes qui étaient avec moi ne la virent point, mais ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils prirent la fuite pour se cacher.
7- Cette frayeur collective n’est que la faible image de l’accomplissement de la vision. Car au jour du carnage annoncé, les justes feront bien de fuir et de se cacher, serait-ce dans le ventre de la terre.
Dan 10:8 Je restai seul, et je vis cette grande vision ; les forces me manquèrent, mon visage changea de couleur et fut décomposé, et je perdis toute vigueur.
8a- A travers son ressenti, Daniel continue de prophétiser les conséquences du malheur qui va venir.
Dan 10:9 J'entendis le son de ses paroles; et comme j'entendais le son de ses paroles, je tombai frappé d'étourdissement, la face contre terre.
9a- Au jour du malheur, la voix du roi persécuteur, provoquera les mêmes effets terrifiants ; les genoux s’entrechoqueront et les jambes fléchiront incapables de porter les corps qui tomberont sur la terre.
Dan 10:10 Et voici, une main me toucha, et secoua mes genoux et mes mains.
10a- Heureusement pour lui, Daniel n’est que le prophète chargé d’annoncer à son peuple la venue de cette grande calamité et il n’est pas lui-même visé par la juste colère de Dieu.
Dan 10:11 Puis il me dit : Daniel, homme bien-aimé, sois attentif aux paroles que je vais te dire, et tiens-toi debout à la place où tu es ; car je suis maintenant envoyé vers toi. Lorsqu'il m'eut ainsi parlé, je me tins debout en tremblant.
11a- Daniel, homme bien-aimé, sois attentif aux paroles que je vais te dire, et tiens-toi debout à la place où tu es
Un bien-aimé de Dieu n’a aucune raison de craindre ses interventions célestes. La colère de Dieu est contre les pécheurs rebelles agressifs méchants et cruels. Daniel est à l’opposé de ces gens là. Il doit rester debout car c’est le signe même de la différence du sort qui reviendra à terme aux élus. Même couchés dans la poussière de la mort terrestre, ils seront réveillés et remis debout sur leurs pieds. Les méchants resteront couchés et les plus méchants seront réveillés pour le jugement dernier afin d’être anéantis pour toujours. L’ange précise « à la place où tu es ». Et où est-il ? Dans la nature au bord du fleuve « Hiddékel », en français, l’Euphrate, qui va désigner l’Europe chrétienne de la nouvelle alliance dans Apocalypse. La première leçon est que l’homme peut rencontrer Dieu n’importe où et y être béni par lui. Cette leçon renverse les préjugés idolâtres qui veulent que pour beaucoup de gens, Dieu ne peut être rencontré que dans des églises, des bâtiments sacrés, des temples, des autels, or ici, il n’y a rien de tout cela. En son temps, Jésus va renouveler cette leçon disant dans Jean 4:21 à 24 : Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.
La deuxième leçon est plus subtile elle s’appuie sur le fleuve Hiddékel car L’Esprit a prévu d’ouvrir la compréhension de son livre qu’à ses derniers serviteurs fidèles dont l’expérience et l’épreuve par laquelle s’effectue leur sélection est illustrée par l’image de la traversée périlleuse du fleuve Hiddékel en français, le Tigre, comme l’animal de ce nom, lui aussi dans l’épreuve de foi, mangeur d’âmes d’hommes.
11b- car je suis maintenant envoyé vers toi. Lorsqu'il m'eut ainsi parlé, je me tins debout en tremblant.
La rencontre n’est plus une vision seulement elle se transforme en dialogue, un échange entre deux créatures de Dieu, l’une venant du ciel, l’autre étant encore de la terre.
Dan 10:12 Il me dit : Daniel, ne crains rien ; car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre, et de t'humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c'est à cause de tes paroles que je viens.
Sur ce verset entier, je n’ai qu’une chose à dire. Si tu devais perdre la mémoire retiens au moins ce verset qui nous indique la manière de plaire à notre Dieu créateur.
Le verset est un exemple du genre ; une suite logique basée sur le fait que chaque cause porte son effet auprès de Dieu : la soif de comprendre accompagnée de la véritable humilité est entendue et exaucée.
Ici commence une longue révélation qui ne prendra fin qu’à la fin du Livre de Daniel, celle du chapitre 12.
Dan 10:13 et Le chef du royaume de Perse m'a résisté vingt un jours ; mais voici, Micaël, l'un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse.
13a- et Le chef du royaume de Perse m'a résisté vingt un jours
L’ange Gabriel assiste Cyrus 2 le roi Perse et sa mission pour Dieu consiste à influencer ses décisions, pour que les actions conduites ne s’opposent pas à son grand projet. L’exemple de cet échec de l’ange prouve que les créatures de Dieu sont bien laissées libres et indépendantes et donc responsables de tous leurs choix et œuvres.
13b- mais voici, Micaël, l'un des principaux chefs, est venu à mon secours
L’exemple révélé nous apprend aussi qu’en cas de réelle nécessité « l’un des principaux chefs, Micaël », peut intervenir pour forcer la décision. Cette aide supérieure est une aide divine puisque Micaël signifie : « Qui est comme Dieu ». C’est lui qui viendra sur terre s’incarner en Jésus-Christ. Dans le ciel, il était pour les anges la représentation de l’Esprit de Dieu auprès d’eux. Dans ce cas, l’expression « l’un des principaux chefs » peut légitimement nous étonner. Et bien, cela n’a pourtant rien d’étonnant, car l’humilité, la douceur le partage et l’amour que Jésus va démontrer sur la terre, étaient déjà mis en pratique dans sa vie céleste avec ses anges fidèles. Les lois du ciel sont celles qu’il a démontrées pendant son ministère terrestre. Sur terre, il s’est fait serviteur de ses serviteurs. Et nous apprenons qu’au ciel il s’est fait l’égal d’autres chefs d’anges.
13c- et je suis demeuré là auprès des rois de Perse
La domination de la dynastie des rois Perses va donc se prolonger encore quelques temps jusqu’à la domination grecque.
Dan 10:14 Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps ; car la vision concerne encore ces temps-là.
14a- Jusqu’à la fin du monde, le peuple de Daniel va être concerné, dans l’ancienne comme dans la nouvelle alliance, car son peuple, c’est l’Israël que Dieu sauve du péché égyptien, du péché d’Adam par Jésus-Christ et du péché instauré par Rome dans le christianisme purifié par le sang de Jésus.
Le but de la révélation apporté par l’ange à Daniel est de prévenir son peuple des drames à venir. Daniel peut déjà comprendre que ce qui lui est révélé ne le concerne plus personnellement, mais il est aussi certain que ces enseignements seront profitables dans le futur aux serviteurs de son peuple et donc à tous ceux auxquels Dieu les adresse et les destine à travers lui.
Dan 10:15 Tandis qu'il m'adressait ces paroles, je dirigeai mes regards vers la terre, et je gardai le silence.
15a- Jean a encore dans son esprit la vision terrible de la calamité et il tente de se concentrer sur l’audition de ce qu’il entend, il n’ose plus lever la tête pour regarder celui qui lui parle.
Dan 10:16 Et voici, quelqu'un qui avait l'apparence des fils de l'homme toucha mes lèvres. J'ouvris la bouche, je parlai, et je dis à celui qui se tenait devant moi : Mon seigneur, la vision m'a rempli d'effroi, et j'ai perdu toute vigueur.
1a- Et voici, quelqu'un qui avait l'apparence des fils de l'homme toucha mes lèvres
Alors que la vision terrible était une image fictive irréelle créée dans l’esprit de Daniel, au contraire, l’ange se présente sous une forme humaine identique à l’homme terrestre. En premier, il a été lui-aussi créé à l’image de Dieu, mais dans un corps céleste libre vis-à-vis des lois terrestres. Sa nature céleste lui donne accès aux deux dimensions en ayant dans chacune une capacité active. Il touche les lèvres de Daniel qui ressent ce toucher.
Dan 10:17 Comment le serviteur de mon seigneur pourrait-il parler à mon seigneur ? Maintenant les forces me manquent, et je n'ai plus de souffle.
17a- Pour l’être humain uniquement terrestre, la situation est bien différente, les lois terrestres s’imposent et la peur lui a fait perdre ses forces et son souffle.
Dan 10:18 Alors celui qui avait l'apparence d'un homme me toucha de nouveau, et me fortifia.
18a- Avec une douce insistance, l’ange parvient à redonner des forces à Daniel en le tranquillisant.
Dan 10:19 Puis il me dit : Ne crains rien, homme bien-aimé, que la paix soit avec toi ! courage, courage ! Et comme il me parlait, je repris des forces, et je dis : Que mon seigneur parle, car tu m'as fortifié.
19a- Un message de paix ! Identique à celui que Jésus adressera à ses disciples ! Rien de tel que pour rassurer un esprit épouvanté. Les mots courage, courage, l’aident à reprendre son souffle et à retrouver ses forces.
Dan 10:20 Il me dit : Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ? Maintenant je m'en retourne pour combattre le chef de la Perse ; et quand je partirai, voici, le chef de Javan viendra.
20a- Maintenant je m'en retourne pour combattre le chef de la Perse
Ce chef de la Perse est Cyrus 2 le Grand que Dieu tient pour son oint ; ce qui n’empêche pas qu’il ait à combattre contre lui pour orienter ses décisions dans son sens.
20b- et quand je partirai, voici, le chef de Javan viendra
Lorsque l’ange quittera Cyrus 2, une attaque du chef grec de l’époque ouvrira l’hostilité grandissante entre les deux dominations perses et grecques.
Dan 10:21 Mais je veux te faire connaître ce qui est écrit dans le livre de la vérité. Personne ne m'aide contre ceux-là, excepté Micaël, votre chef.
21a- Cette révélation que Daniel va recevoir est appelée le livre de la vérité. Aujourd’hui en 2021, je peux confirmer l’accomplissement de tous ce qui y est révélé, car sa compréhension a été entièrement été donnée par l’Esprit immortel de Micaël notre chef, pour Daniel dans l’ancienne alliance et pour moi, dans la nouvelle alliance, puisque Jésus-Christ revendique ce nom pour juger les démons encore actifs jusqu’à son retour Glorieux.
Daniel 11
Attention ! En dépit du changement de chapitre, la discussion entre l’ange et Daniel se poursuit en continuité avec le dernier verset du chapitre 10.
Dan 11:1 Et moi, la première année de Darius, le Mède, j'étais auprès de lui pour l'aider et le soutenir.
1a- Créé par Dieu pour vivre éternellement, l’ange qui parle à Daniel lui apprend qu’il aidait et soutenait Darius, le roi mède, qui s’est emparé de Babylone âgé de 62 ans et qui régnait encore dans Dan.6. Ce roi aimait Daniel et son Dieu mais, piégé, il avait mis sa vie en danger en le livrant aux lions. C’est donc lui, encore qui est intervenu pour fermer la gueule des lions et sauver sa vie. C’est donc également lui qui a aidé ce roi Darius à comprendre que le Dieu de Daniel est le seul vrai Dieu créateur de tout ce qui est, qui vit et qu’il n’en n’existe aucun autre de semblable à lui.
Dan 11:2 Maintenant, je vais te faire connaître la vérité. Voici, il y aura encore trois rois en Perse. Le quatrième amassera plus de richesses que tous les autres; et quand il sera puissant par ses richesses, il soulèvera tout contre le royaume de Javan.
2a- Maintenant, je vais te faire connaître la vérité
La vérité n’est connue que du Dieu Véritable et c’est le nom que Dieu se décerne dans sa relation avec ses derniers élus sélectionnés en Christ selon Apo.3:14. La vérité n’est pas seulement la loi divine, ses ordonnances et ses commandements. Elle englobe aussi, tout ce que Dieu programme et fait scrupuleusement accomplir en son temps. Nous ne faisons que découvrir chaque jour de notre vie, une partie de ce grand programme dans lequel nous progressons jusqu’à la fin de notre vie et collectivement, jusqu’à la fin du projet salvateur final qui verra les élus accéder à l’éternité promise.
2b- Voici, il y aura encore trois rois en Perse
1er roi après Cyrus 2 : Cambyse 2 (– 528 – 521) égorge son fils Bardiya surnommé Smerdis par les Grecs.
2ème roi : le faux Smerdis, le mage Gaumâta usurpateur du nom Smerdis ne règne que peu de temps.
3ème roi : Darius 1er le Perse (– 521 – 486) fils d’Hystape.
2c- Le quatrième amassera plus de richesses que tous les autres
4ème roi : Xerxès 1er (– 486 – 465). Juste après lui, Artaxerxès 1er régnera et libérera tous les captifs juifs la septième année de son règne, au printemps – 458 selon Esd.7:7-9.
2d- et quand il sera puissant par ses richesses, il soulèvera tout contre le royaume de Javan
Xerxès 1er réprima et pacifia l’Egypte révoltée puis il engagea la guerre contre la Grèce, envahit l’Attique et ruina Athènes. Mais il fut vaincu à Salamine en – 480. La Grèce va garder la domination sur son territoire. Et le roi Perse reste en Asie lançant néanmoins des attaques qui prouve son désir de conquérir la Grèce.
Dan 11:3 Mais il s'élèvera un vaillant roi, qui dominera avec une grande puissance, et fera ce qu'il voudra.
3a- Vaincu sur son territoire, le roi Perse Xerxès 1er pourchassé va finir par trouver la mort, assassiné par deux hommes de ses grands. Il a été vaincu par un jeune homme dont il s’était trompeusement moqué. La Grèce s’est donné pour roi, Alexandre le Grand, un jeune macédonien de 20 ans (né en – 356, règne en – 336, – meurt en – 323). La prophétie l’évoque comme fondateur du 3ème empire de la statue de Dan.2, troisième animal de Dan.7 et deuxième animal de Dan.8.
Dan 11:4 Et lorsqu'il se sera élevé, son royaume se brisera et sera divisé vers les quatre vents des cieux ; il n'appartiendra pas à ses descendants, et il ne sera pas aussi puissant qu'il était, car il sera déchiré, et il passera à d'autres qu'à eux.
4a- Nous retrouvons là, l’exacte définition donné sur la grande corne brisée du bouc grec de Dan.8:8 et son explication du verset 22 : Les quatre cornes qui se sont élevées pour remplacer cette corne brisée, ce sont quatre royaumes qui s'élèveront de cette nation, mais qui n'auront pas autant de force.
Je rappelle ce que représentent les « quatre grandes cornes ».
1ère corne : la dynastie grecque séleucide fondée en Syrie par Séleucos 1er Nicator.
2ème corne : la dynastie grecque lagide fondée en Egypte par Ptolémée 1er Lagos.
3ème corne : la dynastie grecque fondée en Trace par Lysimaque.
4ème corne : la dynastie grecque fondée en Macédoine par Cassandre
Dan 11:5 Le roi du midi deviendra fort. Mais un de ses chefs sera plus fort que lui, et dominera ; sa domination sera puissante.
5a- Le roi du midi deviendra fort
Ptolémée 1er Sôter Lagos –383 –285 roi d’Egypte ou « roi du midi ».
5b- Mais un de ses chefs sera plus fort que lui, et dominera ; sa domination sera puissante.
Séleucos 1er Nicator –312–281 roi de Syrie ou « roi du septentrion ».
Dan 11:6 Au bout de quelques années ils s'allieront, et la fille du roi du midi viendra vers le roi du septentrion pour rétablir la concorde. Mais elle ne conservera pas la force de son bras, et il ne résistera pas, ni lui, ni son bras; elle sera livrée avec ceux qui l'auront amenée, avec son père et avec celui qui aura été son soutien dans ce temps-là.
6a- La prophétie saute le règne d’Antiochos 1er (–281–261), le deuxième « roi du septentrion » qui a engagé la première « Guerre de Syrie » (-274-271) contre le « roi du midi » Ptolémée 2 Philadelphe (– 282 –286). Vient ensuite la 2ème « Guerre de Syrie » (- 260 - 253) qui oppose aux égyptiens le nouveau « roi du septentrion » Antiochos 2 Théos (– 261 – 246).
6b- Au bout de quelques années ils s'allieront, et la fille du roi du midi viendra vers le roi du septentrion pour rétablir la concorde.
Les comportements scabreux commencent. Pour épouser Bérénice, Antiochos 2 divorce de sa femme légitime nommée Laodice. Le père accompagne sa fille et reste avec elle chez son gendre.
6c- Mais elle ne conservera pas la force de son bras, et il ne résistera pas, ni lui, ni son bras; elle sera livrée avec ceux qui l'auront amenée, avec son père et avec celui qui aura été son soutien dans ce temps-là.
Mais juste avant sa mort, Antiochos 2 déshérite Bérénice. Laodicée se venge et la fait tuer avec son père et sa petite fille (le bras = enfant). A relever : dans Apo.3:16, Jésus va divorcer de son épouse adventiste officielle nommée symboliquement Laodicée ; ceci d’autant plus qu’Antiochos 2 se fait appeler « Théos », Dieu. En Angleterre, le roi Henri 8 fera mieux, il divorcera en se séparant de l’autorité religieuse de Rome, créera son église anglicane et fera mourir les unes après les autres ses sept épouses. Ensuite vient la 3ème « Guerre de Syrie » (-246-241).
Dan 11:7 Un rejeton de ses racines s'élèvera à sa place; il viendra à l'armée, il entrera dans les forteresses du roi du septentrion, il en disposera à son gré, et il se rendra puissant.
7a- Un rejeton de ses racines s'élèvera à sa place
Ptolémée 3 Evergète -246-222 frère de Bérénice.
7b- il viendra à l'armée, il entrera dans les forteresses du roi du septentrion
Séleucos 2 Kallinicos -246-226
7c- il en disposera à son gré, et il se rendra puissant
La domination est au roi du midi. Cette domination égyptienne est favorable aux Juifs contrairement aux grecs séleucides. Il faut tout de suite comprendre qu’entre les deux dominateurs opposés se trouve le territoire d’Israël que doivent traverser les deux camps en guerre dans leurs offensives ou dans leurs retraites.
Dan 11:8 Il enlèvera même et transportera en Égypte leurs dieux et leurs images de fonte, et leurs objets précieux d'argent et d'or. Puis il restera quelques années éloigné du roi du septentrion.
8a- En reconnaissance, les égyptiens vont ajouter à son nom, Ptolémée 3, le nom « Evergète » soit, bienfaiteur.
Dan 11:9 Et celui-ci marchera contre le royaume du roi du midi, et reviendra dans son pays.
9a- La riposte de Séleucos 2 échoue jusqu’à l’engagement de la 4ème « Guerre de Syrie » (-219-217) qui opposera Antiochos 3 contre Ptolémée 4 Philopator.
Dan 11:10 Ses fils se mettront en campagne et rassembleront une multitude nombreuse de troupes ; l'un d'eux s'avancera, se répandra comme un torrent, débordera, puis reviendra; et ils pousseront les hostilités jusqu'à la forteresse du roi du midi.
10a- Antiochos 3 Mégas (-223 -187) contre Ptolémée 4 Philopator (-222-205). Les surnoms rajoutés révèlent l’état de dérision du peuple lagide, car Philopator signifie en grec, amour du père ; un père que Ptolémée a fait tuer … Une fois de plus, les attaques séleucides échouent. La domination va rester au camp lagide.
Dan 11:11 Le roi du midi s'irritera, il sortira et attaquera le roi du septentrion; il soulèvera une grande multitude, et les troupes du roi du septentrion seront livrées entre ses mains.
11a- Cette cuisante défaite séleucide est une bonne chose pour les Juifs qui préfèrent les égyptiens parce qu’ils les traitent bien.
Dan 11:12 Cette multitude sera fière, et le cœur du roi s'enflera ; il fera tomber des milliers, mais il ne triomphera pas.
12a- La situation va changer avec la 5ème « Guerre de Syrie » (-202-200) qui va opposer Antiochos 3 à Ptolémée 5 Epiphane (-205 -181).
Dan 11:13 Car le roi du septentrion reviendra et rassemblera une multitude plus nombreuse que la première ; au bout de quelque temps, de quelques années, il se mettra en marche avec une grande armée et de grandes richesses.
13a- Hélas, pour les Juifs, les grecs séleucides repassent sur leur territoire pour attaquer l’Egypte.
Dan 11:14 En ce temps-là, plusieurs s'élèveront contre le roi du midi, et des hommes violents parmi ton peuple se révolteront pour accomplir la vision, et ils succomberont.
14a- Le nouveau roi du midi égyptien Ptolémée 5 Epiphane - ou Illustre (-205-181) âgé de cinq ans est mis en difficulté par l’attaque d’Antiochos 3 soutenue par des opposants. Mais des Juifs apportent leur soutien au roi égyptien en combattant les séleucides. Ils sont, non seulement, vaincus et tués, mais viennent de se faire des grecs séleucides Syriens des ennemis mortels à vie.
La révolte juive révélée dans ce verset est justifiée par une préférence des Juifs pour le camp égyptien ; ils sont donc hostiles au camp séleucide qui reprend la domination de la situation. Mais, Dieu n’a-t-il pas mis son peuple en garde contre des alliances avec les égyptiens ? « L’Egypte, ce roseau qui perce la main de celui qui s’appuie sur lui », selon Esa.36:6 : « Voici, tu l'as placée dans l'Égypte, tu as pris pour soutien ce roseau cassé, qui pénètre et perce la main de quiconque s'appuie dessus : tel est Pharaon, roi d'Égypte, pour tous ceux qui se confient en lui ». Cette mise en garde semble ignorée par le peuple juif et sa relation avec Dieu est au plus mal ; le châtiment s’approche et frappe. Antiochos 3 leur fait payer chèrement leur hostilité.
A relever : cette révolte juive a pour but « d’accomplir la vision » dans le sens où elle prépare et construit la haine des Syriens contre le peuple juif. Ainsi la grande calamité annoncée dans Dan.10:1 viendra les frapper.
Dan 11:15 Le roi du septentrion s'avancera, il élèvera des terrasses, et s'emparera des villes fortes. Les troupes du midi et l'élite du roi ne résisteront pas, elles manqueront de force pour résister.
15a- La domination a changé de camp durablement, elle est au camp séleucide. En face de lui, le roi égyptien n’a que cinq ans.
Dan 11:16 Celui qui marchera contre lui fera ce qu'il voudra, et personne ne lui résistera ; il s'arrêtera dans le plus beau des pays, exterminant ce qui tombera sous sa main.
16a- Antiochos 3 ne parvient toujours pas à conquérir l’Egypte et sa soif de conquête le rendant irrité, le peuple juif devient son souffre douleur. Il vide le surplus de sa colère sur la nation juive martyrisée désigné par l’expression « le plus beau des pays » comme dans Dan.8:9.
Dan 11:17 Il se proposera d'arriver avec toutes les forces de son royaume, et de conclure la paix avec le roi du midi ; il lui donnera sa fille pour femme, dans l'intention d'amener sa ruine; mais cela n'aura pas lieu, et ne lui réussira pas.
17a- Puisque la guerre ne réussit pas, Antiochos 3 tente la voie de l’alliance avec le camp lagide. Ce changement de stratégie a une cause : Rome est devenu le protecteur de l’Egypte. Aussi tente-t-il de régler les différents en donnant sa fille Cléopâtre, la première du nom, en mariage avec Ptolémée 5. Le mariage a lieu, mais le couple marié veut garder son indépendance envers le camp séleucide. Le projet d’Antiochos 3 de s’emparer de l’Egypte a de nouveau échoué.
Dan 11:18 Il tournera ses vues du côté des îles, et il en prendra plusieurs ; mais un chef mettra fin à l'opprobre qu'il voulait lui attirer, et le fera retomber sur lui.
18a- Il va conquérir des terres en Asie mais finit par trouver sur sa route l’armée romaine, ici désignée comme dans Dan.9:26 par le terme « chef » ; ceci parce que Rome est encore une république qui envoie ses armées en opération de pacification musclée sous la direction des Légats représentant le pouvoir des sénateurs et du peuple, la plèbe. Le passage au régime impérial ne changera pas ce type d’organisation militaire. Ce chef s’appelle Lucius Scipion dit l’Africain, le roi Antiochos a pris le risque de l’affronter et il est vaincu à la bataille de Magnésie en 189 et condamné à verser à Rome en dédommagement de guerre une énorme dette de 15000 talents. De plus, son plus jeune fils, le futur Antiochos 4 Epiphane persécuteur des Juifs qui va accomplir au verset 31 la « calamité » prophétisée dans Dan.10:1, est pris en otage par les Romains.
Dan 11:19 Il se dirigera ensuite vers les forteresses de son pays; et il chancellera, il tombera, et on ne le trouvera plus.
19a- Les rêves de conquêtes s’achèvent avec la mort du roi, remplacé par son fils ainé Séleucos 4 (-187-175).
Dan 11:20 Celui qui le remplacera fera venir un exacteur dans la plus belle partie du royaume, mais en quelques jours il sera brisé, et ce ne sera ni par la colère ni par la guerre.
20a- Afin de régler la dette due aux Romains, le roi envoie son ministre Héliodore à Jérusalem pour s’emparer des trésors du temple, mais victime d’une vision terrible dans le temple, il abandonne ce projet épouvanté. Cet exacteur est Héliodore qui va ensuite faire assassiner Séleucos 4 qui l’avait chargé de sa mission à Jérusalem. L’intention vaut l’action, et Dieu a fait payer cette profanation de son saint temple par la mort de son ordonnateur qui, mort assassiné, n’est mort ni par la colère ni par la guerre.
Antiochos 4 l’homme imagé dans la vision de la grande calamité
Dan 11:21 Un homme méprisé prendra sa place, sans être revêtu de la dignité royale; il paraîtra au milieu de la paix, et s'emparera du royaume par l'intrigue.
21a- Il s’agit d’Antiochos le plus jeune des fils d’Antiochos 3. Captif et otage des Romains, on imagine les effets produits dans son caractère. Devenu roi, il avait une revanche à prendre sur la vie. Par ailleurs, son séjour avec les Romains a permis une certaine entente avec eux. Son arrivée au trône de Syrie repose sur des intrigues, car un autre fils, Démétrius, plus âgé, avait priorité sur lui. Voyant que Démétrius pactise avec Persée le roi de Macédoine ennemi des Romains, ceux-ci favorisent et portent sur le trône Antiochos leur ami.
Dan 11:22 Les troupes qui se répandront comme un torrent seront submergées devant lui, et anéanties, de même qu'un chef de l'alliance.
22a- Les troupes qui se répandront comme un torrent seront submergées devant lui, et anéanties
L’hostilité reprend avec la 6ème « Guerre de Syrie » (-170-168).
Cette fois les Romains laissent Antiochos 4 reprendre la guerre de son père contre le camp lagide de l’Egypte. Elle n’a jamais autant mérité son symbole du péché, grec il est vrai dans ce contexte. Juge plutôt des faits, comme Dieu l’a fait à l’époque. Dans le camp lagide Ptolémée 6 est marié incestueusement avec sa sœur Cléopatre 2. Leur jeune frère Ptolémée 8 dit Physcon est associé avec eux. On peut comprendre alors pourquoi Dieu laisse Antiochos écraser leur armée.
22b- de même qu'un chef de l'alliance.
Ménélas, collaborateur des séleucides, convoite le poste du souverain sacrificateur légitime Onias, il le fait assassiner par Andronique, et prend sa place. Est-ce encore là, l’Israël de Dieu ? Dans ce drame, Dieu commence à rappeler des actions que Rome va accomplir au fil des siècles. En effet, la Rome impériale tuera le Messie et la Rome papale convoitera et lui enlèvera son sacerdoce perpétuel, exactement comme Ménélas a tué Onias pour le remplacer.
Dan 11:23 Après qu'on se sera joint à lui, il usera de tromperie ; il se mettra en marche, et il aura le dessus avec peu de monde.
23a- Antiochos fait des alliances avec tout le monde, prêt à les rompre si c’est son intérêt. Ce personnage est à lui seul une image de l’histoire des rois de France et de l’Europe ; alliances conclues, alliances rompues, et guerres sanglantes entrecoupées de courts temps de paix.
Mais ce verset continue également, en double lecture, de nous donner un portrait robot du régime papal qui va persécuter les saints pendant 120 années. Car le roi grec et le papisme sont très ressemblants : tromperies et ruses chez les deux.
Dan 11:24 Il entrera, au sein de la paix, dans les lieux les plus fertiles de la province ; il fera ce que n'avaient pas fait ses pères, ni les pères de ses pères ; il distribuera le butin, les dépouilles et les richesses ; il formera des projets contre les forteresses, et cela pendant un certain temps.
24a- L’énorme dette due aux Romains doit être payée. A cette fin, Antiochos 4 charge d’impôts ses provinces et donc le peuple Juif sur lequel il domine. Il prend là où il n’a pas semé et dépouille de leurs richesses les peuples asservis passés sous sa domination. Il n’a pas abandonné son but de conquérir l’Egypte de gré ou de force. Et pour être apprécié par ses soldats et obtenir leur soutien, il partage le butin avec ses troupes et il honore prodigalement ses divinités grecques dont le principal : le Zeus olympien, le dieu des dieux de la mythologie grecque.
En double lecture, le régime papal romain agira de même. Car faible par nature, il doit séduire et enrichir les grands des royaumes pour être reconnu et soutenu par eux et leurs forces armées.
Dan 11:25 A la tête d'une grande armée il emploiera sa force et son ardeur contre le roi du midi. Et le roi du midi s'engagera dans la guerre avec une armée nombreuse et très puissante ; mais il ne résistera pas, car on méditera contre lui de mauvais desseins.
25a- En – 170, Antiochos 4 arrache Péluse et prend possession de l’Egypte entière excepté sa capitale Alexandrie.
Dan 11:26 Ceux qui mangeront des mets de sa table causeront sa perte ; ses troupes se répandront comme un torrent, et les morts tomberont en grand nombre.
26a- Ptolémée 6 engage alors des négociations avec son oncle Antiochos 4. Il rejoint le camp séleucide. Mais désapprouvé par les Egyptiens, il est remplacé, à Alexandrie, par son frère Ptolémée 8 donc trahi par sa famille qui mange des mets de sa table. La guerre continue et les morts tombent en grands nombres.
Dan 11:27 Les deux rois chercheront en leur cœur à faire le mal, et à la même table ils parleront avec fausseté. Mais cela ne réussira pas, car la fin n'arrivera qu'au temps marqué.
27a- Une fois encore les intrigues d’Antiochos 4 échouent. Sa relation avec son neveu Ptolémée 6 qui l’a rejoint est basée sur la tromperie.
27b- Mais cela ne réussira pas, car la fin n'arrivera qu'au temps marqué.
De quelle fin parle ce verset ? En vérité, il suggère plusieurs fins et en première, la fin de la guerre qui oppose Antiochos 3 à ses neveux et sa nièce égyptiens. Cette fin là est proche. D’autres fins vont concerner la durée des 1260 années du règne papal dans Dan.12:6 et 7 et le temps de la fin du verset 40 du chapitre actuel qui verra l’accomplissement de la Troisième guerre mondiale qui prépare le contexte de la dernière grande calamité universelle.
Mais dans ce verset, cette expression n’a aucun lien direct avec « le temps de la fin » cité dans le verset 40 comme nous allons le découvrir et le démontrer. La structure de ce chapitre est judicieusement d’aspect trompeur.
Dan 11:28 Il retournera dans son pays avec de grandes richesses ; il sera dans son cœur hostile à l'alliance sainte, il agira contre elle, puis retournera dans son pays.
28a- Il retournera dans son pays avec de grandes richesses
Chargé des richesses prises aux Egyptiens, Antiochos 4 reprend le chemin du retour vers Antioche, en laissant derrière lui, Ptolémée 6 qu’il a placé comme roi sur la moitié de l’Egypte conquise. Mais cette demi-victoire irrite le roi insatisfait.
28b- La contrariété rencontrée par le roi fait des Juifs les cibles de sa colère. Aussi, en passant chez eux, il va vider sur eux une partie de cette colère, mais il ne sera pas pour autant apaisé.
Dan 11:29 A une époque fixée, il marchera de nouveau contre le midi ; mais cette dernière fois les choses ne se passeront pas comme précédemment.
29a- Nous entrons dans l’année de la grande calamité.
En – 168, Antiochos apprend que ses neveux se sont de nouveau réconciliés contre lui, Ptolémée 6 a fait la paix avec son frère Ptolémée 8. Les terres égyptiennes conquises sont repassées dans le camp égyptien. Il repart donc en campagne contre ses neveux bien décidé à briser toute résistance, mais …
Dan 11:30 Des navires de Kittim s'avanceront contre lui ; découragé, il rebroussera. Puis, furieux contre l'alliance sainte, il ne restera pas inactif ; à son retour, il portera ses regards sur ceux qui auront abandonné l'alliance sainte.
30a- Des navires de Kittim s'avanceront contre lui
L’Esprit désigne ainsi la flotte romaine basée sur l’île de Chypre actuelle. De là ils contrôlent les peuples de la mer Méditerranée et les peuples côtiers de l’Asie. Après son père Antiochos 3 est confronté au véto romain. Il subit une humiliation qui va le mettre en fureur. Le légat romain Popilius Laenas trace au sol un cercle autour de ses pieds et lui intime de n’en sortir qu’avec la décision de combattre Rome ou de lui obéir. Antiochos, l’ex otage a retenu la leçon donnée à son père et il doit renoncer à sa conquête de l’Egypte entièrement placée sous le protectorat romain. Dans ce contexte de colère explosive, il apprend que le croyant mort les Juifs se réjouissent et festoient. Ils vont apprendre terriblement à leurs dépens qu’il est encore bien vivant.
Dan 11:31 Des troupes se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du désolateur (ou dévastateur).
31a- Ce verset confirme les faits relatés dans le récit apocryphe de 1 Macc.1:43-44-45 : Alors le roi Antiochus écrivit à tout son royaume, afin que tous ne fissent qu'un seul peuple, et que chacun abandonnât sa loi particulière. Toutes les nations consentirent à cet ordre du roi Antiochus, et beaucoup en Israël consentirent à cette servitude, sacrifièrent aux idoles, et violèrent (souillèrent) le sabbat. Nous retrouvons dans cette description les épreuves vécues par Daniel et ses trois compagnons à Babylone. Et Dieu nous présente dans 1 Maccabées, une description de ce que sera la dernière grande calamité que nous les vivants en Christ devrons affronter juste avant le retour en gloire de Jésus-Christ. Entre notre époque et celle des juifs maccabéens, une autre grande calamité a fait mourir les saints de Jésus-Christ pendant 120 années.
31b- elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du désolateur (ou dévastateur).
Ces actions vont être confirmées dans ce témoignage historique relevé par l’historien juif et romain Josèphe. L’importance de la chose le justifie, regardons donc ce témoignage dans lequel se trouvent des détails identiques à la loi dominicale des derniers jours proclamée par le régime universel formé par les survivants de la Troisième Guerre Mondiale.
Voici une première version de 1 Macc.1:41 à 64 :
1Ma 1:41 Le roi donna ensuite des ordres pour que tous dans son empire ne fassent plus qu’un seul peuple:
1Ma 1:42 chacun devait renoncer à ses coutumes. Tous les païens se soumirent aux ordres du roi
1Ma 1:43 et même en Israël, beaucoup de gens firent bon accueil à son culte : ils sacrifiaient aux idoles et profanaient le sabbat.
1Ma 1:44 Le roi envoya des messagers à Jérusalem et aux villes de Juda pour y porter ses ordres : il fallait désormais suivre des coutumes étrangères au pays,
1Ma 1:45 faire cesser les holocaustes du Temple, les sacrifices et les libations. On devait profaner les sabbats et les fêtes,
1Ma 1:46 souiller le Sanctuaire et tout ce qui est saint,
1Ma 1:47 élever des autels, des lieux de culte et des temples pour les idoles, immoler des porcs et des animaux impurs.
1Ma 1:48 On devait laisser les fils sans circoncision et se rendre ainsi odieux par toute sorte d’impuretés et de profanations.
1Ma 1:49 En un mot, on devait oublier la Loi et négliger toutes ses observances:
1Ma 1:50 celui qui n’obéirait pas aux ordres du roi devait être mis à mort.
1Ma 1:51 C’est ainsi que s’exprimaient les lettres du roi envoyées à tout son royaume; il établit des inspecteurs sur tout le peuple et ordonna à toutes les villes de Juda d’offrir des sacrifices.
1Ma 1:52 Beaucoup de gens parmi le peuple obéirent, tous ceux qui abandonnaient la Loi; ils firent du mal dans le pays,
1Ma 1:53 obligeant Israël à se chercher des refuges.
1Ma 1:54 Le quinzième jour du mois de Kisleu, en l’an 145, le roi dressa l’Abomination de la Désolation sur l’autel des holocaustes, et on éleva des autels dans les villes voisines de Juda.
1Ma 1:55 On brûlait de l’encens à la porte des maisons et sur les places,
1Ma 1:56 on déchirait et on jetait au feu les livres de la Loi quand on les trouvait,
1Ma 1:57 et si l’on découvrait chez quelqu’un un livre de l’Alliance ou si quelqu’un obéissait à la Loi de Dieu, on le mettait à mort selon le décret du roi.
1Ma 1:58 On punissait les Israélites que l’on prenait en contravention mois après mois dans leurs villes,
1Ma 1:59 et le 25 de chaque mois on offrait des sacrifices sur l’autel élevé à la place de l’autel des holocaustes.
1Ma 1:60 On mit à mort selon cette loi des femmes qui avaient fait circoncire leurs enfants,
1Ma 1:61 avec leurs nourrissons pendus à leur cou ; on mit à mort également les gens de leur famille et ceux qui avaient opéré la circoncision.
1Ma 1:62 Malgré tout cela, plusieurs en Israël restèrent fidèles et furent assez courageux pour ne pas manger des mets impurs.
1Ma 1:63 Ils aimaient mieux mourir que de se rendre impurs avec des aliments qui contrevenaient à l’Alliance sainte, et de fait ils furent mis à mort.
1Ma 1:64 Ce fut une grande épreuve pour Israël.
Dans ce récit, relevons les versets 45 à 47 qui confirment l’arrêt des offrandes de l’intercession du perpétuel et le verset 54 qui témoigne de la profanation du sanctuaire : le roi dressa l’Abomination de la Désolation sur l’autel des holocaustes.
A l’origine de ces maux, cette apostasie d’Israël : 1Ma 1:11 C’est en ce temps-là que se leva en Israël une génération de gens dévoyés qui entraînèrent beaucoup de monde derrière eux : “Faisons alliance avec les nations qui nous entourent, disaient-ils, car depuis que nous nous sommes séparés d’elles, beaucoup de malheurs nous sont arrivés.” Les malheurs étaient déjà la conséquence de leurs infidélités envers Dieu et ils allaient attirer sur eux encore plus de malheurs par leur attitude rebelle.
Dans cette tragédie sanglante, la domination grecque a bien justifié son symbole de péché omniprésent dans l’airain de la statue de Dan.2 ; le léopard tacheté de Dan.7 ; et le bouc puant de Dan.8. Mais un détail est encore à relever. Le chargé de mission punitive envoyé par Antiochos 4 à Jérusalem en – 168 se nomme Apollonius, et ce nom grec qui signifie en français « Destructeur » sera choisi par l’Esprit pour dénoncer dans Apo.9:11, l’usage destructeur de la sainte Bible par le faux christianisme protestant des derniers jours ; soit, ceux-là mêmes qui vont organiser l’ultime grande calamité finale. Appolonius est venu à Jérusalem avec 22000 soldats et un jour de sabbat, au cours d’une prise d’armes publique spectaculaire, il fait massacrer tous les juifs spectateurs. Ils souillaient le sabbat par cet intérêt profane, et Dieu les a fait tuer. Et sa colère ne retombe pas car derrière ce fait sanglant l’hellénisation des Juifs est ordonnée. L’Athénien Géronte, le délégué royal, impose pour tout le peuple l’hellénisation du culte et des mœurs à Jérusalem comme en Samarie. Le temple de Jérusalem est alors dédié à Zeus Olympien et celui du mont Garizim à Zeus hospitalier. Nous voyons ainsi Dieu retirer sa protection sur son propre temple, sur Jérusalem, et sur la nation entière. La ville sainte est rassasiée d’outrages plus abominables les uns que les autres. Mais ce n’était que la volonté de Dieu qui s’appliquait, tant le relâchement moral et religieux étaient grands après l’avertissement que constituait la déportation à Babylone.
Dan 11:32 Il séduira par des flatteries les traîtres de l'alliance. Mais ceux du peuple qui connaîtront leur Dieu agiront avec fermeté,
32a- Il séduira par des flatteries les traîtres de l'alliance
Cette précision le confirme, la punition divine était méritée et justifiée. En lieux saints, la profanation était devenue la norme.
32b- Mais ceux du peuple qui connaîtront leur Dieu agiront avec fermeté,
Dans cette tragédie, les croyants sincères et dignes se sont distingués par leur fidélité et ont préféré mourir en martyrs plutôt que de renoncer à honorer le Dieu créateur et ses saintes lois.
Une fois de plus, en deuxième lecture, cette sanglante expérience de 1090 jours réels ressemble aux conditions du règne papal de 1260 jours-années prophétisés successivement sous des formes différentes dans Dan.7:25, 12:7 et Apo.12:6-14 ; 11:2-3 ; 13:5.
Le recul sur l’actualité du contexte de l’antiquité
Pour bien comprendre ce qu’il se passe, je vais prendre l’image d’un caméraman qui film avec sa caméra une scène qu’il suivait de près. A ce stade il effectue un zoom arrière tout en prenant de la hauteur et le champ regardé s’élargit de plus en plus. Si bien qu’appliquée à l’histoire religieuse, le regard de l’Esprit supervise toute l’histoire religieuse du christianisme, depuis ses petits débuts, ses heures de souffrances, temps des martyrs, jusqu’à sa fin glorieuse marquée par le retour du Sauveur attendu.
Dan 11:33 et les plus sages parmi eux donneront instruction à la multitude. Il en est qui succomberont pour un temps à l'épée et à la flamme, à la captivité et au pillage.
33a- et les plus sages parmi eux donneront instruction à la multitude
Les apôtres de Jésus-Christ, ainsi que Paul de Tarse auquel nous devons 14 épîtres de la nouvelle alliance. Cette nouvelle instruction religieuse porte un nom « l’Evangile » soit, la Bonne Nouvelle du salut offert par grâce divine aux élus. De cette manière, l’Esprit nous fait avancer dans le temps et la nouvelle cible examinée devient la foi chrétienne.
33b- Il en est qui succomberont pour un temps à l'épée et à la flamme, à la captivité et au pillage.
Pour un temps dit l’Esprit par l’ange et ce temps sera de 1260 longues années prophétisées mais sous certains empereurs romains Caligula, Néron, Domitien et Dioclétien être chrétien signifiait devoir mourir en martyr. Dans Apo.13:10, l’Esprit évoque les temps des exactions romaines papales, en disant : Si quelqu'un mène en captivité, il ira en captivité ; si quelqu'un tue par l'épée, il faut qu'il soit tué par l'épée. C'est ici la persévérance et la foi des saints.
Dan 11:34 Dans le temps où ils succomberont, ils seront un peu secourus, et plusieurs se joindront à eux par hypocrisie.
34a- C’est en effet dans ce temps de la domination cruelle de la papauté que sont apparus, les secours des hypocrites de ce verset. Leur identification repose sur leur mépris des valeurs et des ordres enseignés par Jésus-Christ, et dans ce cas pour cette époque ciblée, l’interdiction de tuer par l’épée. En revisitant l’histoire, tu peux alors comprendre que la large mouvance protestante du 15ème siècle jusqu’à notre époque a été jugée hypocrite par le juste Juge Jésus-Christ. Leur abandon complet depuis 1843 sera donc plus facile à comprendre et à accepter.
Dan 11:35 Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu'ils soient épurés, purifiés et blanchis, jusqu'au temps de la fin, car elle n'arrivera qu'au temps marqué.
35a- Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu'ils soient épurés, purifiés et blanchis, jusqu'au temps de la fin
A en juger par cette déclaration, la norme de la vie chrétienne est l’épreuve et la sélection, par la capacité à endurer et subir les persécutions jusqu’à la fin du monde. De la sorte, l’homme moderne habitué à la paix et la tolérance ne comprend plus rien. Il ne reconnaît pas sa vie dans ces messages. C’est pourquoi des explications seront données à ce sujet dans Apo.7 et 9:5-10. Un long temps de paix religieuse de 150 années réelles soit, « cinq mois » prophétiques a été programmé par Dieu, mais depuis 1995 ce délai a pris fin et les guerres religieuses ont recommencé. L’islam tue en France et ailleurs sur toute la terre ; et son action a vocation à s’intensifier jusqu’à enflammer la terre entière.
35b- car elle n'arrivera qu'au temps marqué
Cette fin sera celle du monde et l’ange nous dit qu’aucun signe de paix ou de guerre ne permet à quiconque de la voir venir. Elle dépend d’un seul facteur : le « temps marqué » par Dieu soit, le terme des 6000 années consacrées à sa sélection d’élus terrestres. Et c’est parce que nous ne sommes plus qu’à moins de dix années de ce terme que Dieu nous a fait la grâce d’en connaître la date : le 20 Mars du printemps qui précède le 3 Avril 2030 soit, 2000 ans après la mort expiatoire du Christ. Il apparaîtra puissant et victorieux pour sauver ses élus et détruire les rebelles meurtriers qui avaient l’intention de les tuer.
Le régime papal catholique de la Rome « chrétienne » : Le grand persécuteur de l’histoire religieuse du monde occidental.
C’est vers lui, que le modèle Antiochos 4 devait nous conduire. Le type a préparé son antitype et que dire de cette comparaison ? Certes d’une ampleur phénoménale, le persécuteur grec a agi pendant 1090 jours réels, mais le papisme, lui, va sévir pendant presque 1260 années réelles, il dépasse ainsi tous les modèles de l’histoire.
Dan 11:36 Le roi fera ce qu'il voudra ; il s'élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux ; il prospérera jusqu'à ce que la colère soit consommée, car ce qui est arrêté s'accomplira.
36a- Les paroles de ce verset restent ambigües et peuvent encore s’adapter au roi grec et au roi papal romain. Il faut bien masquer la structure révélatrice de la prophétie pour les lecteurs superficiels. Un petit détail désigne néanmoins la cible papale ; c’est la précision : car ce qui est arrêté s'accomplira. Cette citation fait écho à Dan.9:26 : Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura rien pour lui. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire la sainteté, et sa fin arrivera comme par une inondation ; il est arrêté que les dévastations (ou désolations) dureront jusqu'au terme de la guerre.
Dan 11:37 Il n'aura égard ni aux dieux de ses pères, ni à la divinité qui fait les délices des femmes ; il n'aura égard à aucun dieu, car il se glorifiera au-dessus de tous.
37a- Il n'aura égard ni aux dieux de ses pères
Le voici, le petit détail qui éclaircit notre intelligence. Nous avons là, la preuve formelle que le roi pris pour cible par ses paroles ne peut pas être Antiochos 4 qui eut égard aux dieux de ses pères et parmi eux le plus grand, Zeus le dieu des dieux de l’Olympe auquel il a offert le temple juif de Jérusalem. Nous obtenons ainsi la preuve indéniable que le roi ciblé est bien le régime papal romain de l’ère chrétienne. Désormais, toutes les paroles révélées vont donc concerner ce roi différent de Dan.7 et impudent et rusé de Dan.8 ; j’ajoute, ce roi dévastateur ou désolateur de Dan.9:27. Les « étages de la fusée » supportent tous la tête d’homme papale, petite et arrogante placée au sommet des dominations.
La Rome papale a-t-elle égard aux dieux de ses pères ? Officiellement non, car sa conversion au christianisme l’a conduite à abandonner les noms des divinités romaines païennes. Cependant, elle a conservé les formes et le style de leur adoration : les images taillées, sculptées ou moulées devant lesquelles ses adorateurs se courbent et se mettent à genoux pour les prier. Pour conserver ce comportement condamné par Dieu dans toutes ses lois, elle a rendu la Bible inaccessible au commun des mortels et a supprimé le deuxième des dix commandements du Dieu vivant parce qu’il interdit cette pratique et révèle le châtiment prévu pour ses transgresseurs. Qui peut vouloir cacher le châtiment encouru sinon le diable ? La personnalité du régime papal entre donc dans la case de la définition proposée dans ce verset.
37b- ni à la divinité qui fait les délices des femmes
C’est en pensant à la religion romaine païenne abandonnée par le papisme que l’Esprit de Dieu évoque ce sujet scabreux. Car elle a tourné le dos à son héritage ouvertement sexuel pour afficher des valeurs de sainteté. Cette divinité suggérée est Priape, le phallus masculin honoré en divinité par les pères païens de l’église de Rome. C’était encore un héritage du péché grec. Et pour rompre avec cet héritage sexuel, elle défend avec excès la pureté de la chair et de l’esprit.
Dan 11:38 Toutefois il honorera le dieu des forteresses sur son piédestal ; à ce dieu, que ne connaissaient pas ses pères, il rendra des hommages avec de l'or et de l'argent, avec des pierres précieuses et des objets de prix.
38a- Toutefois il honorera le dieu des forteresses sur son piédestal
Un nouveau dieu païen est né : le dieu des forteresses. Son piédestal est dans les esprits humains et sa hauteur est à la hauteur de l’impression subie.
La Rome païenne bâtissait des temples païens ouverts à tous les vents ; des chapiteaux portés par des colonnes suffisaient. Mais en accédant au christianisme, Rome vise à remplacer le modèle juif détruit. Les Juifs avaient un temple fermé en puissante apparence qui faisait sa gloire et son prestige. Rome va donc l’imiter et construire à son tour des églises romanes ressemblant à des châteaux-forts, car l’insécurité règne et les Seigneurs les plus riches fortifient leurs demeures. Rome en fait autant. Elle construit ses églises au style austère jusqu’au temps des cathédrales, et là, tout change. Les toits arrondis deviennent des flèches pointées vers le ciel, et ceci, de plus en plus haut. Les façades extérieures prennent l’aspect de la dentelle, elles sont enrichies par des vitraux de toutes les couleurs qui font pénétrer à l’intérieur une lumière irisée qui impressionne les officiants, les adeptes et les visiteurs.
38b- à ce dieu, que ne connaissaient pas ses pères, il rendra des hommages avec de l'or et de l'argent, avec des pierres précieuses et des objets de prix.
Pour les rendre encore plus séduisantes, les murs intérieurs se parent d’or, d’argent, de perles précieuses, d’objets de prix : la prostituée Babylone la grande d’Apo.17:5 sait se mettre en valeur pour attirer et séduire ses clients.
Le vrai Dieu ne se laisse pas séduire car cette magnificence ne lui profite pas. Il dénonce dans sa prophétie, cette Rome papale avec laquelle il n’a jamais eu la moindre relation. Pour lui, ses églises romanes ou gothiques ne sont que des divinités païennes de plus qui servent uniquement à séduire des gens spirituels qu’elle détourne de lui : un nouveau dieu est né : le dieu des forteresses et il séduit des multitudes qui croient trouver Dieu en entrant dans ses murs sous des plafonds démesurément hauts.
Dan 11:39 C'est avec le dieu étranger qu'il agira contre les lieux fortifiés Et il a œuvré aux fortifications des forteresses avec le dieu étranger et il comblera d'honneurs ceux qui le reconnaîtront, il les fera dominer sur plusieurs, il leur distribuera des terres pour récompense.
39a- Et il a œuvré aux fortifications des forteresses avec le dieu étranger
Pour Dieu, il n’existe qu’un seul dieu actif en face de lui, c'est-à-dire qui lui soit étranger : c’est le diable, Satan contre lequel Jésus-Christ a mis en garde ses apôtres et ses disciples. Dans le texte hébreu, il ne s’agit pas « d’agir contre » mais de « faire à ». Le même message se lira dans Apo.13:3, sous la forme : … le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. Le dragon qui est le diable dans Apo.12:9 mais en même temps la Rome impériale selon Apo.12:3.
De plus, en se convertissant à la religion chrétienne, l’autorité romaine a adopté le vrai Dieu qui lui était étranger puisqu’il s’agit à l’origine du Dieu des Juifs, des Hébreux descendants d’Abraham.
39b- et il comblera d'honneurs ceux qui le reconnaîtront
Ces honneurs sont religieux. Le papisme apporte aux rois qui le reconnaissent au titre de représentant de Dieu sur la terre, le sceau de l’autorité divine pour leur propre autorité. Les rois ne deviennent vraiment rois que lorsque l’église les a consacrés dans l’une de ses forteresses divinisées, en France, Saint-Denis et Reims.
39c- il les fera dominer sur plusieurs
Le papisme décerne le titre impérial qui désigne un roi suzerain dominateur sur d’autres rois vassaux. Les plus célèbres : Charlemagne, Charles Quint, Napoléon 1er, Hitler.
39d- il leur distribuera des terres pour récompense.
Ce super-pouvoir temporel terrestre et céleste, selon sa prétention, arrangeait bien les rois de la terre. Car il tranchait sur leurs différents notamment au sujet des terres conquises ou découvertes. C’est ainsi qu’en 1494, Alexandre 6 Borgia, le pire des papes, un assassin en poste, fut conduit à fixer une ligne méridienne afin de partager entre l’Espagne et le Portugal l’attribution et la possession du territoire de l’Amérique du Sud redécouverte depuis l’antiquité.
La Troisième Guerre Mondiale ou 6ème trompette d’Apo.9.
Elle réduit l’humanité du tiers de sa population et mettant fin aux indépendances nationales, elle prépare le régime universel qui va instaurer l’ultime grande calamité annoncée dans Apo.1. Parmi les acteurs agressifs se trouve l’islam des pays musulmans aussi je te propose le regard biblique sur ce sujet.
Le rôle de l’islam
L’islam existe parce que Dieu en a besoin. Non pour sauver, ce rôle repose exclusivement sur la grâce apportée par Jésus-Christ, mais pour frapper, tuer, massacrer, ses ennemis. Déjà, dans l’ancienne alliance, pour châtier l’infidélité d’Israël, Dieu avait recours au peuple « Philistin ». Dans la nouvelle, pour châtier l’infidélité chrétienne, il fait appel aux musulmans. A l’origine des musulmans et des Arabes, se trouve Ismaël, le fils d’Abraham et d’Agar la servante égyptienne de Sarah son épouse. Et déjà à cette époque, Ismaël était en dispute avec Isaac le fils légitime. Ceci à tel point qu’avec l’accord de Dieu, à la demande de Sarah, Agar et Ismaël furent chassés du camp par Abraham. Et Dieu prit soin des expulsés dont les descendants, demi-frères, allaient conserver une attitude hostile envers la postérité d’Abraham ; la première, juive ; la seconde, en Jésus-Christ, chrétienne. Voici en quels termes Dieu prophétisa sur Ismaël et sa descendance arabe dans Gen.16:12 : « Il sera comme un âne sauvage ; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui ; et il habitera en face de tous ses frères ». Dieu veut faire connaître sa pensée et son jugement sur les choses. Les élus du Christ doivent connaître et partager ce dessein de Dieu qui utilise les peuples et les puissances de la terre selon sa volonté suprême. Il convient de le relever, le prophète Mahomet, fondateur de l’islam, est né sur la fin du 6ème siècle après l’instauration du papisme catholique romain de 538. L’islam est apparu pour frapper le catholicisme païen et les chrétiens de manière générale quand ils sont frappés par la malédiction de Dieu. Et c’est le cas depuis le 7 Mars 321, depuis que l’empereur Constantin 1er a fait abandonner le repos du sabbat du septième jour au profit de son premier jour dédié au « soleil invaincu » (Sol Invictvs) notre actuel dimanche. Comme beaucoup de chrétiens aujourd’hui, Constantin voulait à tort marquer une rupture entre chrétiens et juifs. Il reprocha aux chrétiens de son époque de judaïser en honorant le saint sabbat de Dieu. Ce jugement injustifié venu d’un roi païen, a été payé et va continuer de l’être jusqu’à la fin par les châtiments des « sept trompettes » révélées dans Apocalypse 8 et 9 soit, une succession ininterrompue de malheurs et de drames. La dernière punition viendra sous la forme d’une terrible désillusion, quand Jésus-Christ apparaîtra pour enlever de terre ses élus. Mais le thème qui vient d’être traité, celui de la « Troisième Guerre Mondiale » est lui-même, le sixième de ces châtiments divins prophétisés dans lequel l’islam est un acteur important. Car Dieu avait également prophétisé sur Ismaël, disant dans Gen.17:20 : « A l'égard d'Ismaël, je t'ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation ». Je referme cette parenthèse pour reprendre l’étude dans Dan.11:40.
Dan 11:40 Au temps de la fin, le roi du midi heurtera contre lui. Et le roi du septentrion tournoiera sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s'avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera.
40a- Au temps de la fin
Il s’agit bien, cette fois, de la fin de l’histoire humaine ; la fin du temps des nations actuelles de la terre. Jésus a annoncé ce temps, disant dans Matt.24:24 : Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.
40b- le roi du midi heurtera contre lui
Ici, nous devons admirer l’immense subtilité divine qui permet à ses serviteurs de comprendre ce qui reste caché aux autres êtres humains. En apparence, mais en apparence seulement, le conflit engagé entre les rois séleucides et les rois lagides semble reprendre et se poursuivre dans ce verset, on ne peut plus trompeur. Car en réalité, nous avons quitté ce contexte dès les versets 34 à 36 et le temps de la fin de ce nouvel affrontement concerne l’ère chrétienne du régime catholique papal et du protestantisme universel qui est entré dans son alliance œcuménique. Ce changement de contexte nous oblige à redistribuer les rôles.
Dans le rôle de « lui » : l’Europe catholique papale et ses religions chrétiennes alliées.
Dans le rôle du « roi du midi » : l’islam conquérant qui doit convertir les humains par la force ou les mettre en esclavage, selon les actions conduites par son fondateur Mahomet.
Relevons ici, le choix du verbe : heurter ; en hébreu, « nagah » qui signifie heurter de ses cornes. En adjectif, il désigne un agresseur furieux qui frappe habituellement. Ce verbe s’adapte parfaitement à l’islam arabe agressif contre le monde occidental sans interruption depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Les verbes « lutter, combattre, heurter » possibles indiquent une proximité très proche d’où l’idée de voisinage national ou voisinage de villes et de rues. Les deux possibilités confirment l’islam, bien implanté en Europe à cause du désintérêt religieux des Européens. Les luttes se sont intensifiées depuis le retour des Juifs en Palestine en 1948. Le sort des Palestiniens a dressé les peuples musulmans contre les coloniaux occidentaux chrétiens. Et, en 2021, les agressions islamistes augmentent et créent l’insécurité parmi les peuples européens dont en premier, la France, l’ancien colonisateur des peuples nord-africains et africains. Un plus gros heurt de type national va-t-il se produire ? Peut-être, mais pas avant que la situation interne se dégrade au point de produire des affrontements brutaux groupes contre groupes sur le sol de la métropole elle-même. La France sera ce jour-là en situation de guerre civile ; en réalité, de guerre authentiquement religieuse : l’islam contre le christianisme ou les mécréants sans Dieu.
40c- Et le roi du septentrion tournoiera sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires
Dans Ezé.38:1, ce roi du septentrion est appelé Magog, prince de Rosch (Russie) de Méschec (Moscou) et Tubal (Tobolsk) et nous lisons au verset 9 : Et tu monteras, tu viendras comme une tempête, tu seras comme une nuée pour couvrir le pays, toi et toutes tes bandes, et beaucoup de peuples avec toi.
Redistribution des rôles : Dans le rôle du « roi du septentrion », la Russie orthodoxe et ses peuples alliés musulmans. Là encore, le choix du verbe « tournoiera sur lui » suggère une attaque surprise soudaine massive venue de l’air. Moscou capitale de la Russie est en effet à bonne distance de Bruxelles la capitale européenne et de Paris son fer de lance militaire. La prospérité européenne a rendu ses dirigeants aveugles, au point de sous-estimer le potentiel militaire de la puissante Russie. Elle va lancer dans son agression, des avions et des milliers de chars sur les voies terrestres et des multitudes de vaisseaux de guerre marins et sous-marins. Et pour que le châtiment s’exprime avec force, ces dirigeants européens n’ont pas cessé d’humilier la Russie et ses chefs depuis le bouillant Vladimir Jirinovski jusqu’à son nouveau « Tsar » actuel, Vladimir Poutine (Vladimir : prince du monde en russe).
Les acteurs étant identifiés, les trois « rois » concernés vont s’affronter dans ce qui prend l’aspect d’une 7ème « Guerre de Syrie » dans laquelle, le nouvel Israël national va être impliqué ; ce que le verset qui suit va confirmer. Mais pour l’instant, le « roi » (lui) agressé par la Russie, c’est l’Europe du traité de Rome.
40d- il s'avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. Son écrasante supériorité militaire, permet à la Russie d’envahir l’Europe et de l’occuper dans toute son étendue territoriale. En face d’elle, les troupes françaises ne font pas le poids ; elles sont écrasées et détruites.
Dan 11:41 Il entrera dans le plus beau des pays, et plusieurs succomberont ; mais Édom, Moab, et les principaux des enfants d'Ammon seront délivrés de sa main.
41a- Il entrera dans le plus beau des pays, et plusieurs succomberont
L’extension russe s’effectue vers son Sud où se trouve Israël, l’allié des pays occidentaux qui se trouve à son tour envahi par les troupes russes ; des Juifs vont encore mourir.
41b- mais Édom, Moab, et les principaux des enfants d'Ammon seront délivrés de sa main
C’est une conséquence des alliances militaires qui vont placer ces noms qui représentent la Jordanie moderne du côté russe. En 2021, la Russie est déjà l’alliée officielle de la Syrie qu’elle arme et protège.
Dan 11:42 Il étendra sa main sur divers pays, et le pays d'Égypte n'échappera point.
42a- C’est uniquement depuis 1979 que cette configuration politique est venue confirmer la prophétie. Car cette année-là, à Camp David aux USA, le président égyptien Anouar El Sadate a officiellement fait alliance avec le premier ministre d’Israël Menahem Begin. Le choix stratégique et politique réalisé à cette époque fut d’épouser la cause du plus fort de l’heure car Israël était puissamment soutenu par les USA. C’est en ce sens que l’Esprit de Dieu lui impute l’initiative de tenter « d’échapper » à la ruine et au désastre. Mais avec le temps, le jeu change de main, et Israël et l’Egypte se retrouvent, depuis 2021, presque abandonnés par les USA. Sur la zone de la Syrie, la Russie impose sa loi.
Dan 11:43 Il se rendra maître des trésors d'or et d'argent, et de toutes les choses précieuses de l'Égypte ; les Libyens et les Éthiopiens seront à sa suite.
43a- Il se rendra maître des trésors d'or et d'argent, et de toutes les choses précieuses de l'Égypte
Grâce aux revenus des péages payés pour emprunter le canal de Suez, l’Egypte s’est fortement enrichie. Mais cette richesse ne vaut qu’en temps de paix car en temps de guerre les routes commerciales deviennent désertes. L’Egypte s’est enrichie par le tourisme. Des quatre coins de la terre, on vient contempler ses pyramides, ses musées enrichis par de continuelles découvertes de tombeaux égyptiens cachés sous la terre depuis l’antiquité. Dans ces tombeaux, celui du jeune roi Toutankhamon a révélé des objets en or massif d’une valeur non estimée. La Russie trouvera donc en Egypte de quoi satisfaire sa convoitise de butin de guerre.
En fin du sabbat du 22 Janvier 2022, l’Esprit m’a apporté un argument qui confirme sans contestation possible, l’interprétation que je donne à Daniel 11. Relevons dans les deux versets 42 et 43, l’importance de la mention claire non codée, du nom « Egypte » qui est dans ce contexte un pays différent de celui qui est nommé « roi du midi ». Or, dans les versets 5 à 32, « l’Egypte » lagide des Ptolémée était masquée mais identifiée comme « roi du midi ». Le changement de contexte historique est ainsi confirmé et prouvé de manière irréfutable. Commençant par le contexte de l’antiquité, le récit de Daniel 11 s’achève sur « le temps de la fin » du monde, en lequel, « l’Egypte », alliée du camp occidental chrétien et agnostique depuis 1979, est la cible du nouveau « roi du midi » soit, l’islam guerrier, et surtout celle du nouveau « roi du septentrion », l’orthodoxie russe.
43b- les Libyens et les Éthiopiens seront à sa suite
Le traducteur a bien traduit les mots « Puth et Cush » de la prophétie qui désignent pour la « Lybie », les pays musulmans situés au Nord du Sahara, les pays côtiers du littoral africain et pour l’Ethiopie, l’Afrique noire, tous les pays situés au Sud du Sahara. Un grand nombre d’entre eux a aussi accepté et adopté l’islam ; dans le cas de la Côte d’Ivoire, avec la complicité du président français Nicolas Sarkozy, auquel nous devons aussi, le chaos lybien.
Ainsi, frappée par la Russie, « l’Egypte » devient la proie de tous les prédateurs, et les vautours musulmans, ses frères, s’abattent sur elle, pour nettoyer son cadavre et prendre leur part du butin qui reste encore, après la ponction russe.
En citant clairement « la Lybie et l’Ethiopie » l’Esprit désigne des alliés religieux africains du « roi du midi » qu’il convient d’identifier à l’Arabie, où le prophète Mahomet est apparu en 632, pour répandre, depuis la Mecque, sa nouvelle religion appelée l’islam. Il est soutenu par la puissante Turquie revenue, dans ce contexte final, à un engagement religieux musulman intégriste, conquérant, et revanchard, après l’humiliation de sa soumission momentanée aux valeurs laïques occidentales. Mais d’autres pays musulmans, non situés au « midi », comme l’Iran, le Pakistan, l’Indonésie, peuvent se joindre au « roi du midi » pour combattre les peuples occidentaux aux valeurs morales détestées par tous les peuples musulmans. Cette haine n’est en vérité que celle du vrai Dieu Jésus-Christ méprisé par les chrétiens occidentaux. Il punit ainsi par l’islam et l’orthodoxie, l’infidélité juive, catholique, orthodoxe, protestante, et même, adventiste, du monde occidental ; toute la foi monothéiste coupable envers lui.
Dan 11:44 Des nouvelles de l'orient et du septentrion viendront l'effrayer, et il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes.
44a- Des nouvelles de l'orient et du septentrion viendront l'effrayer
Ces deux points cardinaux « orient et septentrion » concerne le seul pays russe, selon qu’il est évoqué depuis l’Europe papale ou depuis Israël, car la prophétie les désignent comme étant successivement attaqués par la Russie dans les versets 40 et 41. Ceci signifie que l’effroi cité vient du territoire russe, mais qu’est-ce qui peut effrayer un pareil conquérant ? Qu’est-il arrivé à son pays pour l’effrayer à ce point ? La réponse n’est pas dans le livre de Daniel, mais dans Apo.9, qui révèle et cible, la religion protestante dont le fief mondial est aux USA. Le mystère va s’éclaircir, en prenant en compte cette existence des USA. Depuis l’année 1917 où la Russie révoltée a adopté son régime socialiste et communiste un fossé l’a durablement séparé des USA impérialistes capitalistes. L’individu ne peut pas s’enrichir sur le dos de son prochain s’il est communiste ; c’est pourquoi les deux options sont irréconciliables. Sous la cendre de la paix, le feux de la haine couve et ne demande qu’à s’exprimer. Seul, la concurrence et la menace nucléaire ont réussi à faire éviter le pire. C’était l’équilibre de la Terreur nucléaire. Seulement, voilà, sans utiliser les armes nucléaires, la Russie va s’emparer de l’Europe, d’Israël et de l’Egypte. Les équilibres étant rompus, les USA vont se sentir floués et menacés, aussi, afin de réduire le nombre de leurs morts, ils vont entrer dans la guerre, en frappant fort les premiers. Une destruction nucléaire de la Russie va causer l’effroi des armées russes dispersées sur les territoires occupés.
44b- et il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes.
Jusqu’à ce moment, la Russie sera en esprit de conquête et de prise de butin, mais d’un seul coup, son état d’esprit changera, l’armée russe n’aura plus de patrie à rejoindre et son désespoir se transformera en désir de « détruire et exterminer des multitudes » ; ce qui sera le « tiers des hommes tués » de la 6ème trompette d’Apo.9. Toutes les nations équipées de l’arme nucléaire seront ainsi contraintes par les faits à les utiliser contre leurs ennemis potentiels personnels.
Dan 11:45 Il dressera les tentes de son palais entre les mers, vers la glorieuse et sainte montagne ; puis il arrivera à la fin, sans que personne lui soit en aide.
45a- Il dressera les tentes de son palais entre les mers, vers la glorieuse et sainte montagne
Des tentes entre les mers, parce que ses palais ne sont plus sur la terre. La situation désespérée des troupes russes est clairement décrite par l’Esprit qui l’a condamnée à subir ce destin. Sous le feu de leurs adversaires elles sont repoussées jusque sur la terre d’Israël. Haïes de tous, elles ne bénéficient d’aucun soutien ni d’aucune pitié et sont exterminées en terre juive. La Russie va ainsi payer un lourd contentieux que Dieu lui impute depuis ses soutiens aux ennemis spirituels d’Israël dans l’ancienne alliance, au temps de sa déportation à Babylone. Elle vendait des chevaux au peuple de Tyr ville de luxure païenne. Ezé.27:13-14 confirme, Dieu disant à Tyr : Javan, Tubal (Tobolsk) et Méschec (Moscou) trafiquaient avec toi ; ils donnaient des esclaves et des ustensiles d'airain en échange de tes marchandises. Ceux de la maison de Togarma (Arménie) pourvoyaient tes marchés de chevaux, de cavaliers et de mulets. Elle fut aussi une pierre d’achoppement commerciale pour les Juifs qui trafiquaient aussi avec elle : Ezé.27:17 : Juda et le pays d'Israël trafiquaient avec toi ; ils donnaient le froment de Minnith, la pâtisserie, le miel, l'huile et le baume, en échange de tes marchandises. Tyr s’est donc enrichie à leurs dépens. Plus loin, dans Ezé.28:12, sous le titre de « roi de Tyr », Dieu parle directement à Satan. On comprend que c’était lui qui tirait profit du luxe et des richesses accumulées dans les grandes villes païennes qui le servaient sous l’aspect des multiples divinités païennes, plutôt inconsciemment, mais toujours et partout dans des formes cultuelles que Dieu tient pour abominables. Il porte sur son cœur le poids d’une frustration accumulée, également, sur la longueur des siècles et des millénaires de l’histoire humaine. Cette frustration justifie sa colère qui se vide partiellement sous la forme de ce dernier conflit international terriblement destructeur.
Mais cette colère divine contre le trafic mercantile de l’époque de l’antiquité nous invite à comprendre ce que Dieu peut penser des trafics internationaux contemporains dans un contexte international entièrement construit sur l’économie de marché. Je pense que la destruction des tours du World Trade Center à New-York le 11 Septembre 2001 est une réponse. D’autant plus que, dans Apo.18, la prophétie souligne le rôle néfaste de l’enrichissement dû au commerce et aux échanges internationaux devant lesquels toute règle ou droit religieux divin s’écroule tant l’impiété est grande.
A la fin de Dan.11, l’adversaire héréditaire des USA, la Russie, est détruite. Ceci va donc leur offrir un pouvoir absolu sur tous les survivants du conflit international. Malheur au vaincu ! Il doit s’incliner et subir la loi du vainqueur où qu’il se trouve sur la terre, en survivant.
Daniel 12
Dan 12:1 En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.
1a- En ce temps-là se lèvera Micaël,
Ce temps-là est celui de la fin du monde où ayant le dernier mot, Jésus-Christ revient dans la gloire et la puissance de sa divinité longtemps contestée par les religions concurrentes. On lira dans Apo.1:7 : Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l'ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen ! Il faut se faire à cette idée, car pour chacun de ses rôles, Dieu s’est donné un nom différent, c’est pourquoi dans Daniel et Apo.12:7 il se présente en Micaël, le chef suprême de la vie céleste angélique qui lui donne autorité sur le diable et les démons. Son nom, Jésus-Christ ne le représente que pour les élus de la terre qu’il est venu sauver sous ce nom.
1b- le grand chef,
Ce grand chef est donc YaHWéH Micaël Jésus-Christ et c’est à lui que dans son impudence caractérisée, le régime papal a enlevé à son profit, sa mission d’intercesseur céleste perpétuel jusqu’en 1843, ceci depuis l’an 538, date du début du régime papal et de son installation dans la ville de Rome, au palais du Latran sur le mont Caelius. Ce sujet était traité dans Daniel 8.
1c- le défenseur des enfants de ton peuple ;
Un défenseur intervient quand il y a une attaque. Et ce sera le cas des dernières heures de vie terrestre des élus restés fidèles, même condamnés à mort par les derniers rebelles. Ici, nous pouvons retrouver tous les modèles proposés dans les récits de Daniel car ils s’accomplissent dans une ultime tragique situation. Dans cette dernière grande calamité, nous allons revivre les interventions miraculeuses relatées dans Dan.3, la fournaise et ses quatre personnages vivants, dans Dan.5, la prise de Babylone la grande par Dieu, dans Dan.6, les lions rendus inoffensifs mais aussi la fin de la grande calamité préfigurée par celle qui a frappé les Juifs en – 168, le 15 Kisleu soit, le 18 Décembre, dans un jour de sabbat.
1d- et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque.
A en juger par cette déclaration, la dernière grande calamité va surpasser celle des Juifs organisée par les Grecs. En effet, les Grecs frappaient uniquement les Juifs qu’ils trouvaient dans les rues ou leurs maisons. A la fin du monde, les choses sont très différentes, et la technique moderne autorise un contrôle absolu sur les personnes qui vivent sur la terre. Par les techniques de détection humaine, on peut donc, retrouver n’importe qui n’importe où, dans quelque endroit où il se cache. Des listes de personnes résistantes aux ordonnances décrétées peuvent donc être établies de manière précise. Dans ce contexte final, l’éradication des élus sera humainement rendue possible. Bien que pleins de foi et d’espérance dans leur délivrance, les élus vont vivre des heures pénibles ; pour ceux qui seront encore libres, privés de tout, les autres étant dans les prisons des rebelles dans l’attente de leur exécution. La détresse régnera dans les cœurs des élus maltraités sinon tués.
1e- En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.
Il s’agit du livre de vie, car sans ordinateur, Dieu a, lui aussi, fait la liste de toutes les créatures qu’Adam et Eve et leurs descendants ont engendrées. A la fin de la vie de chacun et chacune, le sort final a été décidé par Dieu qui a retenu deux listes : celle des élus et celle des déchus, conformément aux deux chemins présentés à l’humanité dans Deut.30:19-20 : J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l'Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t'attacher à lui : car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours … C’est en fonction de son choix pour le mal que le sort final du papisme romain, brûlé dans le feu, nous est révélé dans Dan.7:9-10 ; ceci à cause de ses paroles arrogantes envers le Dieu des dieux selon Dan.11:36.
Dans Apo.20:5, le retour du Christ s’accompagne de la résurrection des morts en Christ qui est appelée, la première résurrection : Heureux et saints ceux qui prennent part à la première résurrection car la seconde mort n’a pas de pouvoir sur eux.
Dan 12:2 Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle.
2a- Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle,
Relevons en premier que dans la normalité commune, les morts dorment bien dans la poussière de la terre et non dans un paradis merveilleux ou un enfer brûlant comme l’enseignent et le croient les fausses religions chrétiennes ou païennes. Cette précision restaure le véritable statut des morts tel que l’enseigne Ecc.9:5-6-10 : Pour tous ceux qui vivent il y a de l'espérance ; et même un chien vivant vaut mieux qu'un lion mort. Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront ; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri ; et ils n'auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil. … Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n'y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. (Séjour des morts qui est la poussière de la terre).
Il n’y a aucune pensée après la mort parce que la pensée vit dans le cerveau de l’homme, uniquement, quand il est encore vivant et alimenté par le sang envoyé par les battements de son cœur. Et ce sang doit être lui-même purifié par la respiration pulmonaire. Dieu n’a jamais dit autre chose, puisqu’il a dit à l’Adam devenu pécheur par désobéissance, dans Gen.3:19 : C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. Pour confirmer cet état de néant du mort, nous lisons dans Psa.30:9 : Que gagnes-tu à verser mon sang, à me faire descendre dans la fosse ? La poussière a-t-elle pour toi des louanges ? Raconte-t-elle ta fidélité ? Non, parce qu’elle ne le peut pas selon Psa.115:17 : Ce ne sont pas les morts qui célèbrent l'Éternel, ce n'est aucun de ceux qui descendent dans le lieu du silence. Mais ceci n’empêche pas Dieu de pouvoir susciter de nouveau une vie qui a préalablement existé et c’est ce pouvoir créateur qui le fait Dieu et non ange ou homme.
Les deux chemins ont deux issues finales et Apo.20 nous apprend qu’elles sont séparées par les mille ans du septième millénaire. Alors que toute vie humaine disparaît de la surface de la terre dès le début de ces mille ans, les déchus ne seront ressuscités qu’après leur jugement effectué par les saints et Jésus-Christ dans son royaume céleste. Par ce message rattaché à la 7ème trompette, Apo.11:18 confirme, disant : Les nations se sont irritées ; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre. Dans ce verset, le jugement des morts conduit Dieu à ressusciter, en premier, ses élus fidèles morts afin qu’ils puissent juger les méchants gardés dans l’état de mort.
2b- et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle.
L’éternité n’appartiendra qu’aux vivants. Après leur anéantissement final du jugement dernier, l’opprobre et la honte des déchus ne restera que dans la mémoire éternelle des élus, des anges et de Dieu.
Dan 12:3 Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude, brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.
3a- Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel
L’intelligence élève l’homme au-dessus des animaux. Elle se révèle par sa capacité de raisonner, de tirer des conclusions par le constat de faits ou par la simple déduction. Si les humains n’étaient pas rebelles dans la liberté que Dieu leur donne, l’intelligence conduirait toute l’humanité vers la même reconnaissance de l’existence de Dieu et de ses lois. Car depuis Moïse, Dieu a fait consigner par écrit les événements les plus marquants de sa révélation aux hommes. Voici, l’itinéraire du raisonnement à suivre. La foi monothéiste est apparue dans l’histoire du peuple hébreu. Son témoignage et ses écrits sont donc prioritaires sur toutes autres écritures imputées à ce même Dieu unique. Que le peuple de Dieu soit combattu reste une possibilité normale, mais que les saintes écritures le soient devient une œuvre diabolique. La foi instaurée par Jésus-Christ prend ses sources et ses références dans les écritures hébraïques de l’ancienne alliance, ce qui fait sa légitimité. Mais la doctrine catholique romaine ne respecte pas ce principe, c’est pourquoi, ni elle ni le Coran de l’islam peuvent se réclamer du Dieu vivant créateur de tout ce qui vit et qui existe. Jésus a confirmé le principe en rappelant dans Jean 4:22, que le salut vient des Juifs : Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Dans ce premier groupe d’élus, Dieu désigne les hommes sauvés sans connaissance particulière en raison de leur fidélité manifestée au péril de leur vie depuis Adam et Eve ; et ceci jusqu’en 1843. Ils sont sauvés parce que leurs œuvres ont témoigné de leur intelligence et de leur accueil des lois divines manifesté par leur obéissance. Dans ce groupe, les protestants les plus fidèles et les plus pacifiques ont bénéficié jusqu’au printemps 1843 de la patience de Dieu qui n’a rendu exigible la pratique de son saint sabbat qu’à partir de cette date. Apo.2:24-25 confirmera cette exception : A vous, à tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n'ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous dis : Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau ; seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne.
3b- et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité
Ce deuxième groupe est mis à part en raison du haut niveau de sanctification qu’il représente sur la terre depuis 1843. Sélectionné par le moyen d’une épreuve de foi, basée au départ sur l’espérance du retour de Jésus-Christ, successivement pour le printemps 1843 et l’automne 1844, sa sanctification par Dieu est officialisée par sa restauration du sabbat qu’il pratique de nouveau, après de longs siècles de ténèbres, d’oubli et de mépris pour lui.
Dans ce découpage en deux groupes, ce qui fait leur différence est leur situation envers la justice de Dieu soit, leur statut envers ses dix commandements et ses autres ordonnances sanitaires et autres. Dans son texte original d’Exo.20:5-6, le second commandement supprimé par Rome, révèle clairement l’importance que Dieu donne à l’obéissance à ses commandements et il y rappelle les deux chemins et les deux sorts finals opposés : … je suis un Dieu jaloux qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération sur ceux qui me haïssent et transgressent mes commandements, et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations pour ceux qui m’aiment et qui observent mes commandements.
Dans ce verset, l’Esprit révèle la raison de l’existence des étoiles dans notre création terrestre. Elles n’ont eu raison d’exister que pour servir de symbole des élus terrestres sélectionnés par Dieu ; et c’est Gen.1:17 qui révèle leur message : Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Ensuite Dieu les utilise pour montrer à Abraham la multitude de sa postérité dans Gen.15:5 : Compte les étoiles du ciel si tu peux les compter ; telle sera ta postérité.
Cependant, le statut de ces étoiles spirituelles peut changer en fonction des œuvres portées par le croyant racheté. En tombant spirituellement par sa désobéissance, l’étoile chute, elle tombe du ciel. L’image sera évoquée pour imager la chute de la foi protestante en 1843, annoncée par un signe céleste réel en 1833, dans le 6ème sceau d’Apo.6:13 : et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. Et encore dans Apo.12:4 : Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Ce message vient renouveler celui de Dan.8:10 : Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux, elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula. L’Esprit impute au régime papal romain la chute spirituelle du tiers des croyants rachetés ; des gens trompés qui vont croire en vain au salut du Christ et se réclamer de sa justice.
Dan 12:4 Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.
4a- Ce temps de la fin connaît plusieurs phases successives mais il a commencé, officiellement, au printemps 1843, par l’entrée en application du décret divin pré-écrit dans Dan.8:14 : Jusqu’à soir-matin 2300 et la sainteté sera justifiée. En 1994, le second temps de la fin a été marqué par la condamnation de l’institution adventiste universelle. Depuis 1843, le livre de Daniel a été lu, mais il n’a jamais été interprété correctement avant cet ouvrage que je prépare encore en 2021 et ceci depuis 2020. C’est donc cette date qui marque l’apogée de sa connaissance et par là même, le véritable ultime temps de la fin qui s’achèvera par le vrai retour de Jésus-Christ, connu et attendu, pour le printemps 2030. Nous voyons que cette année 2020 a été déjà bien marquée par Dieu puisque l’humanité entière est frappée par la mortalité du Virus Covid-19 apparu en Chine dès 2019, mais en Europe catholique papale, seulement depuis 2020. En 2021, les virus mutent et continuent de frapper l’humanité coupable et rebelle.
L’épreuve de foi adventiste illustrée
Dan 12:5 Et moi, Daniel, je regardai, et voici, deux autres hommes se tenaient debout, l'un en deçà du bord du fleuve, et l'autre au delà du bord du fleuve.
5a- Rappelle-toi ! Daniel est au bord du fleuve « Hiddékel », le Tigre, ce mangeur d’hommes. Or, justement deux hommes se trouvent de part et d’autre du fleuve, ce qui signifie que l’un a pu le traverser et que l’autre s’apprête à le faire. Déjà dans Dan.8:13, une discussion s’échangeait entre deux saints.
Dan 12:6 L'un d'eux dit à l'homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve : Quand sera la fin de ces prodiges ?
6a- Dans Dan.8:14 les questions des saints avaient reçu de Dieu la réponse des 2300 soir-matin qui déterminaient la date 1843. La démarche est ici reprise et la question concerne cette fois la fin du monde ; le moment où la prophétie cessera d’être utile. La question est posée au Christ imagé par cet homme vêtu de lin qui se tient au-dessus du fleuve en observation de sa traversée par les hommes. Dieu reprend l’image de la traversée de la mer rouge qui sauva les Hébreux mais noya leurs ennemis égyptiens.
Dan 12:7 Et j'entendis l'homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve ; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche, et il jura par celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps, et la moitié d'un temps, et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée.
7a- Et j'entendis l'homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve ; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche,
En position de Juge Arbitre, Jésus-Christ lève vers le ciel sa main droite bénissante et sa main gauche punissante pour faire une déclaration solennelle.
7b- et il jura par celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps, et la moitié d'un temps
En citant la durée prophétique du règne papal, le Christ montre et rappelle son jugement qui a, dans le passé, condamné son église à subir les exactions du régime papal et les malédictions des invasions barbares qui l’ont précédé ; ceci à cause de l’abandon du sabbat depuis le 7 Mars 321. Les croyants des époques des épreuves adventistes sont ainsi mis en garde. Mais une deuxième raison conduit Dieu à évoquer ce règne papal ; c’est la date de son commencement soit, 538 de notre ère. Le choix est judicieux puisque cette date 538 va servir de base aux calculs que la prophétie va nous proposer en nous présentant de nouvelles durées prophétiques dans les versets 11 et 12.
7c- et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée
Cette courte phrase résume bien cette fois le véritable moment de la fin : celui où au terme de la dernière grande calamité, les élus se trouveront sur le point d’être exterminés, éradiqués de la surface de la terre ; relève la précision : entièrement brisée.
Dan 12:8 J'entendis, mais je ne compris pas ; et je dis : Mon seigneur, quelle sera l'issue de ces choses ?
8a- Pauvre Daniel ! Si la compréhension de son livre est encore un mystère pour ceux qui vivent en 2021, combien cette compréhension était hors de sa portée et inutile pour son propre salut !
Dan 12:9 Il répondit : Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu'au temps de la fin.
9a- La réponse de l’ange va laisser Daniel sur sa faim mais il confirme l’accomplissement tardif de la prophétie réservé pour le temps de la fin de l’ère chrétienne.
Dan 12:10 Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés ; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l'intelligence comprendront.
10a- Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés
En reprenant ici l’exacte citation au mot près de Dan.11:35, l’ange confirme l’identité papale du roi arrogant et despote qui s’élève au dessus de tous les dieux et même du seul vrai Dieu, dans le verset 36.
10b- les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra,
L’ange évoque un principe qui va se prolonger jusqu’à la fin du monde, la prolongation du mal est imagée dans les prophéties de Daniel par le prolongement de « l’airain » du péché grec et du « fer » de la force romaine jusqu'au retour du Christ. Les méchants seront doublement empêchés de comprendre : premièrement par leur désintérêt personnel, et deuxièmement, par une puissance d’égarement donnée par Dieu qui les rend capables de croire au mensonge selon 2 Th.2:11-12 : Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés.
10c- mais ceux qui auront de l'intelligence comprendront.
Cet exemple le prouve, l’intelligence spirituelle est un don particulier donné par Dieu, mais il est précédé par un bon usage de l’intelligence de base donnée à tous les gens normaux. Car même dans cette norme, les humains confondent l’instruction et ses diplômes avec l’intelligence. Aussi je rappelle cette différence : l’instruction permet d’entrer en mémoire humaine des données mais seule l’intelligence permet leur bonne et sage utilisation.
Dan 12:11 Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera établie une abominable désolation, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours.
11a- Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel
Je dois encore le rappeler, mais le mot « sacrifice » n’apparaît pas dans le texte hébreu original. Et cette précision est capitale car ce perpétuel concerne le sacerdoce céleste de Jésus-Christ. En reproduisant son intercession sur la terre, le papisme enlève à Jésus-Christ son rôle d’intercesseur pour les péchés de ses élus.
Ce ministère parallèle terrestre usurpé débute en 538 ; date où Vigile 1er, le premier pape en titre s’installe à Rome, au palais du Latran, sur le mont Caelius (le ciel).
11b- et où sera établie une abominable désolation
Soit, depuis 538, date où commence le règne romain papal cité dans Dan.9:27 : et il y aura sur l’aile des abominations de la désolation, jusqu'à une extermination et elle sera brisée [selon] ce qui a été décrété, sur la [terre] désolée.
Dans ce verset, ciblant la date 538, l’Esprit ne vise plus que la Rome papale, ce qui explique la mise au singulier du mot « abomination ». Ce n’était pas le cas dans Dan.9:27, où les deux phases de Rome, païenne puis papale, étaient concernées.
Relevons l’intérêt et l’importance du regroupement dans ce verset des deux choses : « l’enlèvement du perpétuel » au Christ dans Dan.8:11 et « l’aile » papale qui porte « l’abominable désolation » cité dans Dan.9:27. En rattachant ces deux actions à la même date 538 et à la même entité, l’Esprit confirme et prouve que l’auteur de ces méfaits est bien le papisme romain.
Dans Dan.11:31, l’action imputée au roi grec Antiochos 4 nous a présenté le modèle type de ce que Dieu nomme « l’abomination de la désolation ». Le papisme le reproduit, mais pendant 1260 longues années ensanglantées.
11c- il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours.
Afin de rendre infalsifiables les durées prophétiques citées qui concernent le temps de la fin, l’unité est placée avant le nombre dans toutes les prophéties de Daniel : jours 1290 ; jours 1335 (verset suivant) ; Dan.8:14 : soir-matin 2300 ; et déjà dans Dan.9:24 : semaines 70.
Nous n’avons qu’un calcul très simple à effectuer : 538 + 1290 = 1828.
L’intérêt de cette date 1828 est de donner à l’épreuve adventiste un caractère universel puisqu’elle cible la troisième des cinq années des conférences adventistes tenues à Albury Park à Londres en présence de la famille royale de l’Angleterre.
Dan 12:12 Bienheureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu'à mille trois cent trente-cinq jours !
12a- C’est uniquement ce verset qui nous donne la signification de ces deux durées prophétiques. Le thème est celui de l’attente du retour du Christ, mais une attente particulière basée sur des propositions chiffrées données par la Bible. Un nouveau calcul s’impose : 538 + 1335 = 1873. L’ange nous présente deux dates qui marquent respectivement le début et la fin de l’épreuve de foi adventiste accomplie entre les années 1828 et 1873. De la sorte, notre attention est dirigée sur les dates 1843 et 1844 qui ont été justement les causes de deux attentes successives du retour glorieux de Jésus-Christ aux USA, donc en terre protestante.
Dans l’image de la traversée du fleuve « Tigre », le tigre mangeur d’âmes humaines est ces dates 1843-1844 qui font passer de la vie spirituelle à la mort spirituelle le protestant réprouvé. A l’opposé, celui qui a réussi l’épreuve ressort vivant et béni par Dieu de cette traversée périlleuse. Il obtient de Dieu, une béatitude spécifique : « Bienheureux celui qui atteindra 1873 ! »
Dan 12:13 Et toi, marche vers ta fin ; tu te reposeras, et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours.
13a- Daniel découvrira après la première résurrection dans laquelle il sera ressuscité, le sens de toutes les choses qu’il nous a transmis. Mais pour l’adventiste encore vivant, son enseignement va encore se compléter par les révélations contenues dans l’Apocalypse de Jean.
Le livre de Daniel cache bien son énorme richesse. Nous y avons relevé les leçons d’encouragement que le Seigneur adresse à ses élus des tous derniers jours parce que ces derniers jours vont retrouver la norme de la peur et de l’insécurité qui a prévalu pendant toute l’histoire humaine terrestre. Une fois de plus mais la dernière, les élus seront pointés du doigt et tenus pour responsables des malheurs qui vont s’appesantir sur les réchappés rebelles de la Troisième Guerre Mondiale annoncée dans Dan.11:40-45 et Apo.9:13. Ezéchiel 14 présente les modèles types de la foi : Noé, Daniel, et Job. Comme Noé, nous devrons échapper et résister au courant de pensée du monde en bâtissant notre arche de fidélité envers Dieu. Comme Daniel, nous devrons rester fermement attachés à faire notre devoir d’élus en refusant la norme établie par la fausse religion. Et comme Job, nous devrons accepter de souffrir physiquement et mentalement chaque fois que Dieu le permettra, ayant sur Job un avantage : par son expérience, nous avons appris pourquoi Dieu permet ces épreuves.
Le livre de Daniel nous a permis aussi de mieux comprendre la vie céleste invisible. Ceci, en découvrant ce personnage nommé Gabriel, nom qui signifie « celui qui voit la face de Dieu ». Il est présent dans toutes les missions importantes du plan du salut divin. Et il nous faut réaliser que, dans le royaume céleste de Dieu, lui et tous les bons anges ont été privés de la présence de Micaël, l’expression angélique de Dieu, pendant le temps de son incarnation terrestre soit, 35 ans. Dans un grand partage d’amour, Micaël partage aussi son autorité, acceptant de n’être que « l’un des principaux chefs ». Mais Gabriel l’a aussi présenté à Daniel, l’élu parmi les élus, comme « le Chef de ton peuple ». Et Dan.9 nous révèle très clairement tout ce que Jésus vient accomplir pour sauver ses élus fidèles. Le projet salvateur divin est ainsi clairement annoncé, puis accompli le 3 Avril 30 par la crucifixion de Jésus-Christ.
Le livre de Daniel nous a montré que la foi n’est démontrable que par un adulte. Et que selon Dieu, l’enfant devient adulte en entrant dans sa treizième année. Aussi pouvons-nous que constater le fruit amer porté par le baptême des enfants et l’héritage natal religieux dans toutes les fausses religions. Jésus a déclaré dans Marc 16:16 : celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé ; celui qui ne croira pas sera condamné. Ceci signifie donc qu’avant le baptême, la foi doit être présente et démontrée. Après le baptême, Dieu la met à l’épreuve. Aussi, autre perle révélée dans Daniel, ces paroles de Jésus de Matt.7:13 sont confirmées : Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition et il y en a beaucoup qui passent par là ; et aussi dans Matt.22:14 : Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ; selon Dan.7:9, dix milliards d’appelés à rendre compte à Dieu pour, seulement, un million d’élus rachetés sauvés, parce qu’ils auront réellement bien servi le Dieu créateur, en Christ dans le Saint-Esprit.
Le chapitre 12 vient de poser les bases de la structure du livre Apocalypse en rappelant les dates 538, 1798, 1828, 1843-1844 cachée et suggérée mais fondamentale pour le découpage du temps dans Apocalypse, et 1873. Une autre date, 1994, y sera construite pour le malheur des uns et le bonheur des autres.
Initiation au symbolisme prophétique
Dans toutes les paraboles bibliques, l’Esprit utilise des éléments terrestres dont certains critères peuvent symboliser des entités anonymes qui présentent des critères communs. Chaque symbole utilisé doit donc être examiné sous tous ses aspects, afin de retirer de lui, les leçons masquées par Dieu. Prenons pour exemple, le mot « mer ». Selon Gen.1:20, Dieu la peuple d’animaux de toutes sortes, innombrables et anonymes. Son milieu est fatal pour l’homme qui vit par sa respiration dans l’air. Elle devient ainsi un symbole de mort pour l’homme qui, à juste titre, peut redouter aussi sa salinité qui rend la terre stérile. Visiblement, ce symbole n’est pas favorable pour l’humanité et, à cause de son sens de mort, Dieu va donner son nom à la cuve des ablutions des hébreux qui préfigure les eaux du baptême. Or baptiser signifie immerger soit, mourir noyé pour revivre en Jésus-Christ. Le vieil homme injustifié se relève porteur de la justice du Christ. Nous voyons là, toute la richesse d’un seul élément de la création divine : la mer. Sous cet enseignement, nous comprendrons mieux le sens que Dieu donne à ce verset de Daniel 7:2-3 : « … et voici, les quatre vents des cieux firent irruption sur la grande mer. Et quatre grands animaux sortirent de la mer, différents les uns des autres ». Sache que « les quatre vents des cieux » suggèrent les guerres universelles qui portent au pouvoir dominateur les peuples vainqueurs. Ici, « la grande mer » symbolise les masses humaines des peuples païens qui, n’honorant pas Dieu, sont, à ses yeux, égaux aux animaux de « la mer ». Dans l’expression, « quatre vents des cieux », « quatre» représente les 4 points cardinaux des directions Nord, Sud, Est et Ouest. Les « vents des cieux » apportent des changements de l’aspect du ciel, poussant les nuages, ils provoquent des orages et apportent la pluie ; écartant les nuages, ils favorisent l’ensoleillement. De même, les guerres provoquent de grands changements politiques sociétaux, des bouleversements énormes qui donnent la domination au nouveau peuple vainqueur choisi par Dieu, mais sans qu’il soit pour autant béni par lui. Car désigné comme « animal », il n’a pas droit aux bénédictions prévues pour être offertes aux vrais hommes ; ses élus fidèles qui marchent dans la lumière divine depuis Adam et Eve, et ceci jusqu’à la fin du monde. Et qui sont ses élus ? Ceux en qui il reconnaît son image puisque l’homme a été fait à l’image de Dieu selon Gen.1:26. Relève cette différence : l’homme est fait ou créé par Dieu à son image, alors que l’animal est produit par son milieu, marin, terrestre, ou céleste, par l’ordre donné par Dieu. Le choix du verbe marque la différence du statut.
En second exemple, prenons le mot « terre ». Selon Gen.1:9-10, ce nom « terre » est donné au sol sec qui est sorti de la « mer » ; une image que Dieu va exploiter dans Apo.13, pour symboliser la foi protestante qui est sortie de la foi catholique. Mais examinons encore d’autres aspects de la « terre ». Elle est favorable à l’homme quand elle le nourrit, mais défavorable, quand elle prend l’aspect d’un désert aride. Elle dépend donc d’un bon arrosage du ciel pour être en bénédiction à l’homme. Cet arrosage peut venir aussi des fleuves et des rivières qui la traversent ; voici pourquoi, la parole de Dieu est elle-même comparée à « une source d’eaux vives » dans la Bible. C’est la présence ou l’absence de cette « eau » qui détermine la nature de la « terre », et spirituellement, la qualité de la foi de l’homme composé à 75% d’eau.
En troisième exemple, prenons les astres du ciel. En premier, « le soleil », côté positif, il éclaire ; selon Gen.1:16, c’est le luminaire du « jour », il réchauffe et favorise la croissance des plantes dont l’homme fait sa nourriture. Côté négatif, il brûle les récoltes par des excès de chaleur ou des manques de pluie. Galilée avait raison, il est au centre de notre univers et toutes les planètes de son système tournent autour de lui. Et il est surtout le plus gros, la Bible le désigne comme « le plus grand » dans Gen.1:16, le plus chaud et il n’est pas abordable. Tous ces critères font de lui l’image parfaite de Dieu en qui toutes ces caractéristiques se retrouvent. Nul ne peut voir Dieu et vivre, pas plus qu’il ne peut poser ses pieds sur le « soleil » ; le seul astre masculin, les autres étant tous des planètes ou astres féminisés. Après lui, « la lune », « le plus petit » : selon Gen.1:16, c’est le luminaire de la nuit, des ténèbres sur lesquelles il préside. « La lune » n’a donc qu’un message négatif pour elle. Bien que le plus proche de nous, cet astre a longtemps gardé le mystère de sa face cachée. Il ne brille pas de lui-même mais comme toutes les autres planètes, il nous renvoie, en cycle progressif, une faible lumière qu’il reçoit du « soleil ». Par l’ensemble de ces critères, « la lune » est le symbole parfait pour représenter, en première, la religion judaïque, et en seconde, la fausse religion chrétienne du papisme catholique romain, de 538 à nos jours, et du protestantisme luthérien, calviniste et anglican, depuis 1843. Il y a aussi dans le ciel, les « étoiles » qui selon Gen.1:14-15-17 ont deux rôles qu’elles partagent avec « le soleil et la lune ».Celui de « marquer les époques, les jours et les années », et celui « d’éclairer la terre ». Elles ne brillent, dans leur majorité, que dans le temps des ténèbres, la nuit. C’est le symbole idéal pour représenter les serviteurs de Dieu, les vrais, jusqu’à ce que la prophétie leur attribue une chute ; ce qui indique un changement de leur statut spirituel. Ce sera le message que Dieu va utiliser pour évoquer la chute du christianisme victime du mensonge romain dans Dan.8:10 et Apo.12:4 ; et la chute du protestantisme universel dans Apo.6:13 et 8:12. Isolée, « l’étoile » désigne la papauté catholique dans Apo.8:10-11, la foi protestante dans Apo.9:1 ; et réunies en couronne au nombre de 12, l’Assemblée Elue victorieuse, dans Apo.12:1. Dan.12:3 les désigne comme le symbole de « ceux qui auront enseigné la justice à la multitude », soit, « ceux qui éclairent la terre » de la lumière donnée par Dieu.
Ces cinq symboles vont tenir un rôle important dans la prophétie de l’Apocalypse. Tu peux donc t’exercer à découvrir les messages cachés et portés par les critères des symboles présentés. Mais certains seraient difficiles à découvrir, aussi, Dieu indique, lui-même, la clé du mystère, dans des versets de la Bible, comme les mots « tête et queue » qui ne peuvent être compris que par le sens que Dieu leur donne dans Esa.9:14, où nous lisons : « le magistrat ou l’ancien c’est la tête, le prophète qui enseigne le mensonge, c’est la queue ». Mais le verset 13 propose en parallèle, donc porteur des mêmes sens, « la branche de palmier et le roseau » ; « un roseau » qui va représenter la papauté romaine dans Apo.11:1.
Il existe également une signification symbolique des chiffres et des nombres. En règle de base, nous avons dans l’ordre croissant :
Pour le chiffre « 1 » : l’unicité (divine ou numérique)
Pour le chiffre « 2 » : l’imperfection.
Pour le chiffre « 3 » : la perfection.
Pour le chiffre « 4 » : l’universalité (4 points cardinaux)
Pour le chiffre « 5 » : l’homme (l’être humain masculin ou féminin).
Pour le chiffre « 6 » : l’ange céleste (l’être ou messager céleste).
Pour le chiffre « 7 » : la plénitude. (Egalement : sceau du Dieu créateur)
Au-dessus de ce chiffre, nous avons des combinaisons d’additions des sept premiers chiffres de base ; exemples : 8 =6+2 ; 9 =6+3 ; 10 =7+3 ; 11 =6+5 et 7+4 ; 12 =7+5 et 6+6 ; 13 =7+6. Ces choix ont un sens spirituel en relation avec les thèmes traités dans ces chapitres de l’Apocalypse. Dans le livre de Daniel, nous trouvons les messages prophétiques concernant l’époque chrétienne messianique dans les chapitres 2, 7, 8, 9, 11 et 12.
Dans le livre Apocalypse révélé à l’apôtre Jean, le code symbolique des numéros des chapitres est extrêmement révélateur. L’ère chrétienne y est découpée en deux parties historiques principales.
La première, rattachée au chiffre « 2 », recouvre le temps majoritaire de « l’imperfection » doctrinale de la foi chrétienne représentée à partir de 538 par le papisme catholique romain, héritier de la norme religieuse instaurée depuis le 7 Mars 321 par l’empereur romain païen Constantin 1er. Le chapitre 2 couvre l’intégralité du temps compris entre 94 et 1843.
La seconde partie représentée par le chiffre « 3 » concerne, à partir de 1843, le temps « adventiste », temps où Dieu exige « la perfection » doctrinale apostolique restaurée conformément au programme prophétisé par le décret divin cité dans Dan.8:14. Cette perfection sera atteinte de manière progressive jusqu’au retour du Christ attendu pour le printemps 2030.
Au-dessus du chiffre 7, le chiffre 8 soit, 2+6, évoque le temps de l’imperfection (2) des œuvres diaboliques (6). Le chiffre 9 soit, 3+6, indique le temps de perfection (3) et les œuvres également diaboliques (6). Le chiffre 10 soit, 3+7, prophétise pour le temps de la perfection (3), la plénitude (7) de l’œuvre divine.
Le chiffre « 11 » soit, principalement, 5+6, cible le temps de l’athéisme français dans lequel, l’homme (5) est associé au diable (6).
Le chiffre « 12 » soit, 5+7, révèle l’association de l’homme (5) avec le Dieu créateur (7 = la plénitude et son sceau royal).
Le chiffre « 13 » soit, 7+6, désigne la plénitude (7) de la religion chrétienne associée au diable (6) ; papale premièrement (mer) et protestante (terre) aux derniers jours.
Le chiffre « 14 » soit 7+7, concerne l’œuvre adventiste et ses messages universels (Evangile éternel).
Le chiffre « 15 » soit, 5+5+5 ou 3x5, évoque le temps de la perfection (3) humaine (5). C’est celui qui marque la fin du temps de grâce. Le « blé » spirituel est mûr pour être récolté et engrangé dans les greniers célestes. La préparation des élus s’achève car ils ont atteint le niveau exigé par Dieu.
Le chiffre « 16 » concerne dans l’Apocalypse, le temps où Dieu verse « les sept dernières coupes de sa colère » sur ses ennemis religieux, le christianisme infidèle du chapitre 13.
Le chiffre « 17 » prend sa signification, comme le précédent, dans le thème que Dieu lui donne dans sa prophétie soit, dans Apocalypse 17, le symbole du « jugement de la grande prostituée » par Dieu. Dans la Bible, le premier usage de ce chiffre symbolique concerne la semaine pascale qui commence le 10ème jour du premier mois de l’année et s’achève le 17ème jour. Accomplie à la lettre près au niveau des jours pour la mort de « l’agneau de Dieu » Jésus-Christ, la Pâque est prophétisée en jours-années dans la 70ème des « 70 semaines » d’années de Dan.9:24 à 27. La prophétie de la 70ème semaine du verset 27 couvre donc le temps des sept ans compris entre les dates 26 et 33. La cible indiquée par la prophétie est la Pâque située au printemps, « au milieu » de ces sept années de la semaine prophétique citée dans Dan.9:27.
Pour les derniers vrais « adventistes », le chiffre 17 va concerner 17 siècles de pratique du dimanche romain, péché instauré le 7 Mars 321. Date anniversaire du terme de ces 17 siècles, le 7 Mars 2021 a ouvert le « temps de la fin » prophétisé dans Dan.11:40. Ce « temps » est favorable à l’accomplissement de ce dernier châtiment d’avertissement qui, désignant la Troisième Guerre Mondiale, est également prophétisée par Dieu par la « sixième trompette » révélée dans Apo.9:13 à 21. La ruine économique provoquée par le virus Covid-19 marque l’année 2020 (20 Mars 2020 au 20 Mars 2021) comme celle du début des châtiments divins.
Le chapitre « 18 » a pour thème le châtiment de « Babylone la Grande ».
Le chapitre « 19 » cible le contexte du retour en gloire de Jésus-Christ et sa confrontation aux rebelles humains.
Le chapitre « 20 » évoque le septième millénaire, sur la terre désolée où le diable est retenu prisonnier et dans le ciel, où les élus procèdent au jugement des vies et des œuvres des méchants rebelles morts rejetés par Dieu.
Le chapitre « 21 » retrouve la symbolique 3x7 soit, la perfection (3) de la divine sanctification (7) reproduite dans ses élus rachetés de la terre.
On constate ainsi que la prophétie prend pour thème les élus de l’adventisme dans Apo.3, 7, 14 =2x7 et 21 =3x7 (croissance vers la perfection de la sanctification).
Le chapitre « 22 » inaugure le temps où, sur la terre régénérée et renouvelée, Dieu installe son trône et les élus de son royaume éternel.
L’adventisme
Qui sont donc ces fils et ses filles de Dieu ? Autant le dire tout de suite, car ce document va en fournir toutes les preuves souhaitables, cette Révélation divine est adressée par Dieu à des chrétiens « adventistes ». Car que cela plaise ou non, la volonté de Dieu est souveraine, et depuis le printemps 1843, date de l’entrée en application d’un décret prophétisé dans Daniel 8:14, la norme « adventiste du septième jour » est le canal exclusif qui relie encore Dieu et ses serviteurs humains. Mais attention ! Cette norme évolue constamment, et le refus de cette évolution, voulue par Dieu, a valu à sa représentation institutionnelle officielle d’être vomie par Jésus-Christ depuis 1994. Qu’est-ce que l’adventisme ? Ce mot vient du latin « adventus » qui signifie : avènement. Celui de Jésus-Christ, pour son grand retour final dans la gloire du Père, fut attendu au printemps 1843, en Automne 1844, et en Automne 1994. Ces fausses attentes prévues dans le projet de Dieu, n’en ont pas moins porté de tragiques conséquences spirituelles pour ceux qui méprisèrent ces annonces prophétiques et leurs attentes, parce qu’elles étaient organisées, souverainement, par le grand Dieu créateur. Ainsi, quiconque va reconnaître dans ce document des lumières proposées par Jésus-Christ deviendra, par conséquence directe, un « adventiste », « du septième jour », si ce n’est auprès des hommes, ce sera le cas pour Dieu ; ceci, aussitôt qu’il abandonnera le repos religieux du premier jour, pour pratiquer le repos du septième jour, appelé sabbat, sanctifié par Dieu depuis la création du monde. L’appartenance à Dieu implique des exigences divines complémentaires ; avec le sabbat, l’élu adventiste va devoir réaliser que son corps physique est aussi la propriété de Dieu, et à ce titre, il va devoir le nourrir et le soigner comme un bien précieux divin, un sanctuaire charnel. Car Dieu a prescrit pour l’homme, dans Gen.1:29 son régime alimentaire idéal : « Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture ».
La pensée adventiste est inséparable du projet chrétien révélé par Dieu. Le retour de Jésus-Christ est évoqué dans de nombreuses citations bibliques : Psa.50:3 : « Il vient, notre Dieu, il ne reste pas en silence ; devant lui est un feu dévorant, autour de lui une violente tempête » ; Psa.96:13 : « … devant l'Éternel ! Car il vient, car il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité. » ; Esa.35:4 : « Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage, ne craignez point ; voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu ; Il viendra lui-même, et vous sauvera » ; Ose.6:3 : « Connaissons, cherchons à connaître l'Éternel ; sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore. Il viendra pour nous comme la pluie, comme la pluie du printemps qui arrose la terre » ; dans les écritures de la nouvelle alliance, nous lisons : Matt.21:40 : « Maintenant, lorsque le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » ; 24:50 : « … le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas, » ; 25:31 : « Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire. » ; Jea.7:27 : «Cependant celui-ci, nous savons d'où il est ; mais le Christ, quand il viendra, personne ne saura d'où il est. » ; 7:31 : « Plusieurs parmi la foule crurent en lui, et ils disaient : Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n'en a fait celui-ci ? » ; Héb.10:37 : « Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas ». Le dernier témoignage de Jésus : Jea.14:3 : « Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » ; Le témoignage des anges : Act.1:11 : « et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel. ». Le projet adventiste du Messie apparaît dans : Esa.61:1-2 : « L'esprit du Seigneur, YaHWéH, est sur moi, car YaHWéH m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ; pour publier une année de grâce de YaHWéH, … » Ici, lisant ce texte dans la synagogue de Nazareth, Jésus stoppa sa lecture et referma le livre, car la suite, concernant le « jour de vengeance » ne devait s’accomplir que 2003 ans plus tard, pour son divin retour glorieux : « et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés ; »
L’adventisme a aujourd’hui de multiples visages, et en premier, l’aspect institutionnel officiel qui a rejeté en 1991, les dernières lumières que Jésus lui a proposées, par l’humble instrument humain que je suis. Les détails apparaîtront où il convient dans ce document. De très nombreux groupes adventistes dissidents existent dispersés sur la terre. Cette lumière leur est adressée en priorité. Elle constitue la « grande lumière » vers laquelle notre sœur spirituelle aînée, Ellen White, voulait conduire le peuple adventiste. Elle présentait son œuvre comme la « petite lumière » qui conduit vers la « grande ». Et dans son dernier message public, brandissant en l’air à deux mains la sainte Bible, elle déclara : « Frères, je vous recommande ce livre ». Son souhait est aujourd’hui exaucé ; Daniel et Apocalypse sont entièrement décryptés par un strict emploi des codes bibliques. Une harmonie parfaite révèle la grande sapience de Dieu. Lecteur, lectrice, qui que tu sois, je t’exhorte à ne pas commettre les erreurs du passé, c’est toi qui dois t’adapter au projet divin, car le Tout-Puissant ne s’adaptera pas à ton point de vue. Le refus de la lumière est un péché mortel sans aucun remède ; le sang versé par Jésus-Christ ne le recouvre pas. Je referme cette importante parenthèse et reviens sur la « calamité » annoncée.
Avant d’aborder le récit de l’Apocalypse, il me faut t’expliquer pourquoi, d’une manière générale, les prophéties inspirées par Dieu sont pour nous, les êtres humains, vitales au plus au point, puisque leur connaissance ou leur mépris aura pour conséquence la vie éternelle ou la mort définitive. La raison est la suivante : l’être humain aime la stabilité et à ce titre, il redoute les changements. En conséquence, il protège cette stabilité et transforme sa religion en tradition, écartant tout ce qui se présente dans un aspect de nouveauté. C’est ainsi qu’ont agi, pour leur perte, en premiers, les juifs de l’ancienne alliance divine que Jésus n’hésite pas à dénoncer comme étant « une synagogue de Satan » dans Apo.2:8 et 3:9. En s’arrimant à la tradition des pères, ils ont cru que par ce moyen ils parviendraient à protéger leur relation avec Dieu. Mais que se passe t-il dans ce cas ? L’homme n’écoute plus Dieu quand il lui parle, mais il demande à Dieu de l’écouter parler. Dans cette situation, Dieu ne trouve plus son compte, ceci d’autant plus que, s’il est vrai qu’il ne change pas lui-même dans son caractère et son jugement qui reste éternellement le même, il est aussi vrai que son projet est en constante croissance et en perpétuel changement. Un verset suffit pour confirmer cette idée : « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l'éclat va croissant jusqu'au milieu du jour. (Pro 4:18) ». Le « sentier » de ce verset équivaut au « chemin » incarné en Jésus-Christ. Ceci prouve que la vérité de la foi en Christ évolue elle aussi au cours du temps, au gré du choix de Dieu, conformément à son projet. Les candidats pour l’éternité devraient donner aux paroles de Jésus le sens qui leur revient quand il leur dit : « A celui qui gardera jusqu’à la fin mes œuvres, je donnerai… (Apo.2:26)». Beaucoup pensent qu’il suffit de conserver l’acquis du départ jusqu’à la fin ; et ce fut déjà l’erreur des juifs nationaux et la leçon de Jésus dans sa parabole des talents. Mais c’est oublier que la vraie foi est une relation permanente avec l’Esprit du Dieu vivant qui veille à donner à ses enfants cette nourriture qui sort de sa bouche en tout temps et à tout moment. La parole de Dieu ne se restreint pas aux saintes écritures de la Bible, après elle, il reste en permanence, le « Logos » vivant, la Parole momentanément faite chair, le Christ agissant en Saint Esprit pour poursuivre son dialogue avec ceux qui l’aiment et le recherchent de toute leur âme. Je peux témoigner de ces choses puisque j’ai personnellement bénéficié de cet apport de nouvelles lumières que je fais partager à ceux qui l’aiment autant que moi. La nouveauté reçue du ciel améliore constamment notre compréhension de son projet révélé et il faut savoir trancher et abandonner les interprétations dépassées quand elles deviennent obsolètes. La Bible nous invite à agir ainsi : « Examinez toute chose ; retenez ce qui est bon ; (1Th.5:21)».
Le jugement de Dieu est continuellement adapté à cette évolution progressive de la lumière inspirée et révélée aux élus dépositaires de ses oracles. Ainsi, le strict respect de la tradition provoque la perte, parce qu’il empêche l’être humain de s’adapter à l’évolution du programme salvateur révélé progressivement jusqu’à la fin du monde. Il est une expression qui prend toute sa valeur dans le domaine religieux, c’est : la vérité du temps présent ou la vérité présente. Pour mieux comprendre cette pensée, nous devons regarder dans le passé, où nous avions dans le temps des apôtres, une doctrine de foi parfaite. Plus tard, dans des temps de ténèbres extrêmes prophétisés, la doctrine des apôtres a été remplacée par celles des deux « Rome » ; l’impériale et la papale, les deux phases d’un même projet divin préparé pour le diable. Dès lors, l’œuvre de réforme justifie son nom, car il s’agit d’arracher les fausses doctrines et de replanter les bonnes semences détruites de la doctrine apostolique. Avec beaucoup de patience, Dieu a donné du temps, beaucoup de temps, pour que sa lumière soit restaurée jusqu’à son achèvement intégral. A la différence des dieux païens qui ne réagissent pas, parce qu’ils n’existent pas, le Dieu créateur, lui, vit éternellement, et il montre qu’il existe, par ses réactions et ses actions inimitables ; malheureusement pour l’homme, sous l’aspect de durs châtiments. Celui qui commande à la nature, qui dirige la foudre, le tonnerre et les éclairs, qui réveille les volcans et leur fait cracher du feu sur l’humanité coupable, qui suscite les tremblements de terre et provoque les raz-de marée destructeurs, est aussi celui qui vient murmurer dans l’esprit de ses élus, l’avancement de son projet, ce qu’il s’apprête à faire, comme il l’avait annoncé d’avance, longtemps auparavant. « Car le Seigneur, l'Éternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes », selon Amos 3:7.
Le premier regard sur l’Apocalypse
Dans sa présentation, Jean, l’apôtre du Seigneur Jésus-Christ, nous décrit les images que Dieu lui donne en vision et les messages qu’il entend. En apparence, mais en apparence seulement, la Révélation, traduction du grec « apocalupsis », ne révèle rien, car elle garde son aspect mystérieux incompréhensible pour les multitudes de croyants qui la lisent. Le mystère les décourage, et ils en sont réduits à ignorer les secrets révélés.
Dieu n’agit pas ainsi sans raison. En agissant de la sorte, Il nous enseigne combien sa Révélation est sainte et, qu’à ce titre, elle est destinée uniquement à ses élus. Et c’est là qu’il convient d’être clair sur le sujet, ses élus ne sont pas ceux qui prétendent l’être, mais exclusivement ceux qu’il reconnaît lui-même comme ses serviteurs, parce qu’ils se distinguent, des faux croyants, par leur fidélité et leur obéissance.
« Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver promptement, et qu'il a fait connaître, par l'envoi de son ange, à son serviteur Jean, lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus Christ, tout ce qu'il a vu. (Apo.1:1-2) ».
Ainsi, celui qui a déclaré dans Jean 14:6, « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi », vient, par son Apocalypse, sa Révélation, montrer à ses serviteurs le chemin de la vérité qui leur permet d’obtenir la vie éternelle offerte et proposée en son nom. Ne l’obtiendront donc que ceux qu’il jugera dignes de la recevoir. Après avoir montré concrètement par son ministère terrestre ce qui constitue le modèle de la vraie foi, Jésus va reconnaître ceux qui sont dignes de lui et de son sacrifice expiatoire volontaire, en ce qu’ils se sont réellement engagés dans ce chemin modèle dans lequel il a marché avant eux. Sa consécration pleine et entière au service de Dieu est la norme proposée. Si le Maître a dit à Pilate : « … je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité … (Jean 18:37) », dans ce même monde, ses élus doivent faire de même.
Tout mystère a son explication, mais pour l’obtenir, il faut utiliser les clés qui ouvrent et ferment l’accès aux secrets. Mais hélas pour les curieux superficiels, une clé principale est Dieu lui-même, en personne. A loisir et au gré de son jugement infaillible et parfaitement juste, il ouvre ou ferme l’intelligence humaine. Ce premier obstacle rend le livre révélé incompréhensible et la sainte Bible en général devient, quand elle est soumise à la lecture des faux croyants, un recueil d’articles d’alibis religieux. Et ils sont très nombreux ces faux croyants, c’est pourquoi, sur terre, Jésus avait multiplié ses avertissements au sujet des faux-christs qui apparaîtraient jusqu’à la fin du monde, selon Matt.24:5-11-24 et Matt.7:21 à 23, où il met en garde contre les fausses revendications de ceux qui se réclament de lui à grands cris.
L’Apocalypse est donc la révélation de l’histoire de la vraie foi reconnue par Jésus-Christ en Père et en Saint-Esprit sorti du Père, l’unique Dieu créateur. Cette vraie foi qualifie ses élus qui traversent au fil des siècles enténébrés des temps de confusion religieuse extrême. Cette situation justifie le symbole d’étoiles que Dieu attribue aux élus qu’il reconnaît, même momentanément, parce que comme elles, selon Gen.1:15, ils brillent dans les ténèbres, « pour éclairer la terre. »
La deuxième clé de l’Apocalypse est cachée dans le livre du prophète Daniel, un des livres de l’ancienne alliance, laquelle constitue le premier des « deux témoins » de Dieu cités dans Apo.11:3 ; le second étant l’Apocalypse et les livres de la nouvelle alliance. Pendant son ministère terrestre, Jésus a attiré l’attention de ses disciples sur ce prophète Daniel dont le témoignage est classé dans les livres historiques dans la sainte « Thora » juive.
La Révélation divine prend l’aspect de deux colonnes spirituelles. C’est si vrai, que les livres de Daniel et celui de l’Apocalypse donnée à Jean sont interdépendants et complémentaires pour porter, comme deux colonnes, le chapiteau d’une divine révélation céleste.
L’Apocalypse est donc l’histoire de la vraie foi que Dieu définit dans ce verset : « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! Car le temps est proche (Apo.1:3) ».
Le verbe « lire » a pour Dieu un sens précis qui lui associe le fait de comprendre le message lu. Cette pensée est exprimée dans Esa.29:11-12 : « Toute la révélation est pour vous comme les mots d'un livre cacheté que l'on donne à un homme qui sait lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne le puis, car il est cacheté ; ou comme un livre que l'on donne à un homme qui ne sait pas lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne sais pas lire ». Par ces comparaisons, l’Esprit confirme l’impossibilité de comprendre les messages divins codés pour ceux qui « l’honorent de la bouche et des lèvres, mais dont les cœurs sont éloignés de Lui », selon Esa.29:13 : « Le Seigneur dit : Quand ce peuple s'approche de moi, Il m'honore de la bouche et des lèvres; mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu'il a de moi n'est qu'un précepte de tradition humaine ».
Une troisième clé rejoint la première. Elle se trouve également en Dieu qui choisit souverainement parmi ses élus, celui qu’il va rendre capable de « lire » la prophétie pour éclairer ses frères et sœurs en Jésus-Christ. Car Paul l’a rappelé dans 1 Cor.12:28-29 : « Et Dieu a établi dans l'Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues. Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ? ».
Dans l’ordre dirigé par Dieu, on ne s’improvise pas prophète par décision humaine personnelle. Tout se passe comme Jésus l’a enseigné en parabole, nous ne devons pas nous précipiter pour prendre la première place du devant de la scène, mais au contraire, nous devons nous asseoir dans le fond de la salle, et attendre, si cela doit se produire, que Dieu nous invite à nous rendre au premier rang. Je n’ambitionnais aucun rôle particulier dans son œuvre, et je n’avais pour moi, qu’un grand appétit du désir de comprendre les significations de ces étranges messages, que je lisais dans Apocalypse. Et c’est Dieu qui, avant que j’en comprenne le sens, m’a lancé un appel dans une vision. Ne soit donc pas étonné par le caractère exceptionnellement lumineux des œuvres que je présente ; c’est le fruit d’une mission authentiquement apostolique.
L’incapacité momentanée de comprendre ses secrets révélés de manière codée est donc normale et prévue dans l’ordre établi par Dieu. L’ignorance ne constitue pas une faute, aussi longtemps qu’elle n’est pas la conséquence d’un refus de la lumière donnée. Pour le cas du refus de ce qu’il révèle par les prophètes qu’il missionne à cette tache, la sentence divine est immédiate : c’est la rupture de relation, de protection et d’espérance. Ainsi, un prophète missionné, Jean, a reçu de Dieu une vision codée, au temps de la fin, un autre prophète missionné te présente aujourd’hui les visions décodées de Daniel et Apocalypse, t’offrant toutes les garanties de la bénédiction divine par leur sublime clarté. Pour ce décodage, une seule source : la Bible, rien que la Bible, mais toute la Bible, sous l’éclairage du Saint-Esprit. L’attention de Dieu et son amour sont tournés sur les créatures humaines les plus simples à l’exemple des enfants obéissants, devenus rares au temps de la fin. La compréhension de la pensée divine ne peut se réaliser que dans une collaboration étroite et intense de Dieu et de son serviteur. La vérité ne se vole pas ; elle se mérite. Elle est reçue par ceux qui l’aiment comme une émanation divine, un fruit, une essence du Seigneur bien-aimé et adoré.
La construction complète de la grande Révélation apportée de manière complémentaire par les livres Daniel et Apocalypse est gigantesque et trompeusement complexe. Car en réalité, Dieu y mentionne souvent les mêmes sujets sous des aspects et des précisions différentes et complémentaires. Au point de maîtrise que j’ai aujourd’hui du sujet, l’histoire religieuse révélée est en fait très simple à résumer.
Il reste encore une quatrième clé : c’est nous-mêmes. Il faut que nous soyons des élus, car notre âme et toute notre personnalité doit partager avec Dieu, toutes ses conceptions du bien et du mal. Si quelqu’un ne lui appartient pas, il est certain qu’il va contester sa doctrine sur un point ou sur un autre. La glorieuse Révélation n’apparait claire que dans l’esprit sanctifié des élus. La vérité est ainsi faite qu’elle ne se marchande pas, elle ne se négocie pas, il faut la prendre telle qu’elle est ou la laisser. Comme Jésus l’a enseigné, tout se règle par des « oui » ou des « non ». Et ce que l’homme y rajoute vient du Malin.
Il reste encore un critère fondamental qui est exigé par Dieu : l’humilité totale. La fierté d’une œuvre est légitime mais l’orgueil ne le sera jamais : « Dieu résiste aux orgueilleux mais il fait grâce aux humbles (Jac.4:6) ». L’orgueil étant la racine du mal qui a causé la perte du diable avec ses monstrueuses conséquences pour lui-même et pour toutes les créatures célestes et terrestres de Dieu, il est impossible pour un être orgueilleux d’obtenir l’élection en Christ.
L’humilité, la vraie, consiste à reconnaître notre faiblesse humaine et à croire les paroles du Christ quand il nous dit : « sans moi, vous ne pouvez rien faire (Jean 15:5)». Dans ce « rien » se trouve, en priorité, la possibilité de comprendre le sens de ses messages prophétiques codés. Je vais te dire pourquoi et te donner l’explication. Dans sa sagesse, sa divine sapience, le Seigneur a inspiré à Daniel ses prophéties en éléments séparés par des dizaines d’années. Avant qu’il m’inspire l’idée de faire la synthèse comparative de l’ensemble de ces prophéties séparées en chapitres, personne ne l’a fait avant moi. Car c’est uniquement par cette technique que les accusations présentées par Dieu gagnent en précision et en clarté. Le secret de la lumière repose sur la synthèse de l’ensemble des textes prophétiques, de l’étude parallèle des données de ses chapitres séparés, et surtout de rechercher dans toute la Bible la signification spirituelle des symboles rencontrés. Tant que cette méthode n’a pas été utilisée, le livre de Daniel, sans lequel la prophétie de l’Apocalypse reste totalement incompréhensible, les accusations divines mentionnées n’ont pas inquiété de trop ceux qu’elles concernaient. C’est afin de changer cette situation, que le Saint Esprit de Jésus-Christ m’a inspiré pour rendre clair ce qui était gardé, jusque là, obscur. L’identification des quatre cibles principales de la colère divine est ainsi révélée de manière indiscutable. Dieu ne reconnaît pas d’autre autorité que celle de sa parole écrite, et c’est elle qui dénonce et accuse, au titre de ses « deux témoins » selon Apo.11:3, les pécheurs terrestres et célestes. Regardons à présent cette histoire prophétique révélée en résumé.
Première partie : l’histoire d’Israël en déportation depuis – 605
Daniel arrive à Babylone (-605) Dan.1
Les visions de Daniel des dominateurs successifs
1-L’empire Chaldéen : Dan.2:32-37-38 ; 7:4.
2-L’empire Mède et Perse : Dan.2:32-39 ; 7:5 ; 8:20.
3-L’empire Grec : Dan.2:32-39 ; 7:6 ; 8:21 ; 11:3-4-21.
4-L’empire Romain : Dan.2:33-40 ; 7:7 ; 8:9 ; 9:26 ; 11:18-30.
5-Les royaumes européens : Dan.2:33 ; 7:7-20-24.
6-Le régime papal : . . . . . . . . . . . . . . . . Dan.7:8 ; 8:10 ; 9:27 ; 11:36.
Deuxième partie : Daniel + Apocalypse
Prophétie sur la première venue du Messie rejetée par les juifs : Daniel 9.
Persécutions des Juifs par le roi grec Antiochos IV Epiphane (-168) : annonce d’une grande calamité : Dan.10:1. L’accomplissement : Dan.11:31. Les persécutions romaines (70) : Dan.9:26.
Après les Chaldéens, les Mèdes et les Perses, les Grecs, la domination de Rome, impériale, puis papale, à partir de 538. En Rome, la foi chrétienne rencontre son ennemie mortelle dans ses deux phases successives impériale et papale : Dan.2:40 à 43 ; 7:7-8-19 à 26 ; 8:9 à 12 ; 11:36 à 40 ; 12:7 ; Apo.2 ; 8:8 à 11 ; 11:2 ; 12:3 à 6-13 à 16 ; 13:1 à 10 ; 14:8.
A partir de 1170 (Pierre Valdo), l’œuvre de Réforme jusqu’au retour du Christ : Apo.2:19-20-24 à 29 ; 3:1 à 3 ; 9:1 à 12 ; 13:11 à 18.
Entre 1789 et 1798, l’action punitive de l’athéisme révolutionnaire français : Apo.2:22 ; 8:12 ; 11:7 à 13.
L’empire de Napoléon 1er : Apo.8:13.
A partir de 1843, l’épreuve de la foi adventiste et ses conséquences : Daniel 8:14 ; 12:11-12 ; Apo.3. Chute du protestantisme traditionnel : Apo.3:1 à 3 ; son châtiment : Apo.9:1 à 12 (la 5ème trompette). Les pionniers adventistes bénis : Apo.3:4 à 6.
A partir de 1873, la bénédiction officielle de l’institution adventiste du septième jour universelle : Daniel 12:12 ; Apo.3:7 ; le sceau de Dieu : Apo.7 ; sa mission universelle ou messages des trois anges : Apo.14:7 à 13.
A partir de 1994, soumise à une épreuve de foi prophétique, la foi adventiste institutionnelle chute : Apo.3:14 à 19. La conséquence : elle rejoint le camp protestant rejeté depuis 1844 : Apo.9:5-10. Son châtiment : Apo.14:10 (il boira, lui aussi, …).
Entre 2021 et 2029, la Troisième Guerre Mondiale : Daniel 11:40 à 45 ; Apo.9:13 à 19 (la 6ème trompette).
En 2029, la fin du temps de grâce collective et individuelle : Apo.15.
L’épreuve universelle de la foi : la loi dominicale imposée : Apo.12:17 ; 13:11 à 18 ; 17:12 à 14 ; les sept derniers fléaux : Apo.16.
Au printemps 2030, « Harmaguédon » : décret de mort et retour glorieux du Christ : Daniel 2:34-35-44-45 ; 12:1 ; Apo.13:15 ; 16:16. La septième trompette : Apo.1:7 ; 11:15 à 19 ; 19:11 à 19. Le septième dernier fléau : Apo.16:17. La moisson ou l’enlèvement des élus : Apo.14:14 à 16. La vendange ou le châtiment des faux enseignants religieux : Apo.14:17 à 20 ; 16:19 ; 17 ; 18 ; 19:20-21.
A partir du printemps 2030, le septième millénaire ou grand sabbat pour Dieu et ses élus : vaincu, Satan est enchaîné sur la terre désolée pendant mille ans : Apo.20:1 à 3. Au ciel, les élus jugent les déchus : Daniel 7:9 ; Apo.4 ; 11:18 ; 20:4 à 6.
Vers 3030, le Jugement dernier : la gloire des élus : Apo.21. La seconde mort sur la terre : Daniel 7:11 ; 20:7 à 15. Sur la terre renouvelée : Apo.22 ; Dan.2:35-44 ; 7:22-27.
Les symboles de Rome dans la prophétie
L’aspect obscur des prophéties repose sur l’utilisation de symboles différents alors qu’ils concernent une même entité. Ils deviennent, du coup, complémentaires, au lieu de s’exclure. Ceci permet à Dieu de garder l’aspect mystérieux des textes et de construire en portrait-robot, les aspects différents du sujet ciblé. Ainsi en est-il de sa cible principale : Rome.
Dans Dan.2, dans la vision de la statue, elle est le quatrième empire ayant pour symbole « les jambes de fer ». Le « fer » est à l’image de son caractère dur et de sa devise latine « DVRA LEX SED LEX », traduite par : « la loi est dure, mais la loi est la loi ». De plus, les « jambes de fer » rappellent l’aspect des légionnaires romains bardés de cuirasses de fer sur le torse, sur la tête, sur les épaules, sur les bras et sur les jambes, avançant à pieds en longues colonnes organisées et disciplinées.
Dans Dan.7, Rome, dans ses deux phases païennes, la républicaine et l’impériale, est encore le quatrième empire décrit comme « un monstre épouvantable aux dents de fer ». Le fer de ses dents la relie aux jambes de fer de Dan.2. Il a aussi « dix cornes » qui représentent dix royaumes européens indépendants qui vont se former après la chute de l’empire romain. C’est l’enseignement donné dans Dan.7:24.
Dan.7:8 décrit l’apparition d’une onzième « corne » qui va devenir dans la prophétie, la cible principale de toute la colère divine. Elle reçoit le nom de « petite corne » mais, paradoxalement, Dan.7:20 lui attribue « une plus grande apparence que les autres ». L’explication sera donnée dans Dan.8:23-24, « ce roi impudent et artificieux … réussira dans ses entreprises ; il détruira les puissants et le peuple des saints ». C’est là, une partie seulement des actions que Dieu impute à cette seconde domination romaine, qui s’accomplit à partir de 538, avec l’instauration du régime papal qui impose la foi catholique romaine par l’autorité impériale de Justinien 1er. Nous allons devoir relever toutes les accusations que Dieu présente de manière dispersée, dans toute la prophétie, contre ce régime autocrate et despote, mais religieux, que représente le papisme romain. Si Dan.7:24 le dit « différent des premiers », c’est précisément parce que son pouvoir est religieux et qu’il repose sur la crédulité des puissants qui le craignent et redoutent son influence auprès de Dieu ; ce que Dan.8:25 impute au « succès de ses ruses ». Certains vont peut-être trouver anormal que je relie le roi de Daniel 7 au roi de Daniel 8. Je dois donc démontrer la justification de ce lien.
Dans Dan.8, nous ne trouvons plus les quatre successions impériales de Dan.2 et 7, mais seulement deux de ces empires, d’ailleurs identifiés clairement dans le texte : l’empire Mède et Perse, désigné par un « bélier » et l’empire Grec imagé par un « bouc » qui précède l’empire Romain. En 323, le grand conquérant grec Alexandre le grand meurt, « la grande corne du bouc se brise ». Mais sans héritier, son empire est partagé entre ses généraux. Après 20 ans de guerre entre eux, il ne reste que 4 royaumes « quatre cornes s’élevèrent aux quatre vents des cieux pour la remplacer ». Ces quatre cornes sont, l’Egypte, la Syrie, la Grèce et la Thrace. Dans ce chapitre 8, l’Esprit nous présente la naissance de ce quatrième empire qui, au départ, n’est qu’une ville occidentale, d’abord monarchiste, puis républicaine depuis – 510. C’est dans son régime républicain que Rome prend progressivement de la puissance en transformant en colonie romaine les peuples qui font appel à son aide. C’est ainsi, qu’au verset 9, sous le nom « petite corne » qui désigne, déjà, le régime papal romain dans Dan.7, l’arrivée de la Rome républicaine dans l’histoire de l’Orient où se trouve Israël, s’accomplit par son intervention en Grèce, « l’une des quatre cornes ». Comme je viens de le dire, elle a été appelée en – 214 pour régler un différent qui opposait deux ligues grecques, la ligue achéenne et la ligue étolienne, et le résultat a été pour la Grèce, la perte de son indépendance, et l’asservissement colonial aux Romains en – 146. Le verset 9 évoque les conquêtes successives qui vont faire de cette petite ville de l’Italie, le quatrième empire imagé par « le fer » dans les prophéties précédentes. Le lieu géographique du raisonnement est celui de l’Italie où Rome se trouve. La naissance de ses fondateurs Romulus et Remus met en scène une louve qui les aurait allaités. En latin le mot Louve se dit « lupa » qui signifie louve mais aussi prostituée. Ainsi dès sa création cette ville fut marquée par Dieu pour son double destin prophétique. On la retrouvera en loup dans la bergerie de Jésus, qui la comparera à une prostituée dans Apo.17. Ensuite, son extension vers son « midi », s’est accomplie en conquérant l’Italie du Sud (– 496 à – 272), puis en sortant victorieuse des guerres menées contre Carthage, l’actuelle Tunis, à partir de 264 avant notre ère. La phase suivante vers son « orient » est celle de son intervention en Grèce comme nous venons de le voir. C’est là, qu’elle est décrite comme « s’élevant de l’une des quatre cornes » de l’empire grec éclaté hérité d’Alexandre le Grand. De plus en plus puissante, en – 63, Rome va finir par imposer sa présence et son pouvoir colonial à la Judée que l’Esprit nomme « le plus beau des pays » parce qu’il est son œuvre depuis sa création après la sortie de son peuple de l’Egypte. Cette expression est reprise dans Ezé.20:6-15. Précision historique : une fois de plus, Rome fut appelée par Hyrcan en lutte contre son frère Aristobule. Les trois conquêtes romaines décrites, sous la même forme géographique que celles du « bélier » médo-persan du même chapitre, sont conformes au témoignage historique. Le but fixé par Dieu est donc atteint : l’expression « petite corne » de Dan.7:8 et Dan.8:9 concerne, dans les deux références, l’identité romaine. La chose est démontrée et indiscutable. Sur cette certitude, l’Esprit divin va pouvoir compléter son enseignement et ses accusations portées contre ce régime religieux papal, qui concentre sur lui-même toutes les foudres du ciel. La succession de la Rome papale à la Rome impériale ayant été démontrée dans Dan.7, ici, dans Dan.8, l’Esprit saute les siècles qui les séparent, et dès le verset 10, il reprend pour cible, l’entité papale, son ennemie mortelle préférée ; et pas sans cause. Car elle accède à la religion chrétienne des citoyens du royaume des cieux assemblés par Jésus-Christ : « s’éleva jusqu’à l’armée des cieux ». La chose est accomplie en 538 par le décret impérial de Justinien 1er qui offre à Vigile 1er, l’autorité religieuse et le trône papal du Vatican. Mais nanti de ce pouvoir, il agit contre les saints de Dieu, qu’il persécute au nom de la religion chrétienne, comme ses successeurs historiques le feront pendant presque 1260 années (entre 538 et 1789-1793). Une précision historique confirme l’exactitude de cette durée, sachant que le décret fut écrit en 533. Les 1260 années se sont donc, dans ce calcul, achevées en 1793, année où dans la « Terreur » révolutionnaire, l’abolition de l’église romaine fut décrétée. « Elle fit tomber à terre une partie des étoiles et elle les foula ». L’image sera reprise dans Apo.12:4 : « Sa queue entraîna le tiers des étoiles du ciel et les jetait sur la terre ». Les clés sont données dans la Bible. Concernant les étoiles, elles sont dans Gen.1:15 : « Dieu les plaça dans l’étendue du ciel pour éclairer la terre » ; dans Gen.15:5, elles sont comparées à la postérité d’Abraham : « Regarde vers le ciel et compte les étoiles, si tu peux les compter ; telle sera ta postérité » ; dans Dan.12:3 : « ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité ». Le mot « queue » va prendre une grande importance dans l’Apocalypse de Jésus-Christ, puisqu’il symbolise et désigne « le prophète qui enseigne le mensonge », comme Esaïe 9:14 nous le révèle, ouvrant ainsi notre intelligence du message codé divin. Le régime papal de Rome est donc, à travers les siècles de sa domination et depuis son origine, dirigé par des faux prophètes, selon le saint et juste jugement révélé par Dieu.
Dans Dan.8:11, Dieu accuse la papauté de s’élever contre Jésus-Christ, le seul « Chef des chefs », comme le précisera le verset 25, également cité comme « Roi des rois et Seigneur des seigneurs », dans Apo.17:14 ; 19:16. Nous lisons : « Elle s’éleva jusqu’au chef de l’armée, lui enleva le perpétuel et renversa la base de son sanctuaire ». Cette traduction diffère des traductions courantes, mais elle a le mérite de respecter, strictement, le texte hébreu original. Et sous cette forme le message de Dieu prend de la consistance et de la précision. Le terme « perpétuel » ne concerne pas ici le « sacrifice », car ce mot n’est pas écrit dans le texte hébreu, sa présence est illicite et non justifiée ; de plus, elle fausse le sens de la prophétie. En effet, la prophétie cible l’ère chrétienne dans laquelle, selon Dan.9:26, les sacrifices et les offrandes ont été abolis. Ce terme « perpétuel » concerne une propriété exclusive de Jésus-Christ qui est son sacerdoce soit, son pouvoir d’intercesseur en faveur de ses seuls élus qu’il identifie et sélectionne. Or, en s’emparant de cette prétention, le régime papal bénit les maudits et maudit les bénis de Dieu qu’il accuse faussement d’hérésie, s’érigeant lui-même en modèle de la foi divine ; une prétention totalement contestée par Dieu dans sa révélation prophétique qui l’accuse, dans Dan.7:25, de « former le dessein de changer les temps et la loi ». L’hérésie est donc dans l’œuvre entière du régime papal, rendu ainsi indigne de porter ou de rendre un jugement religieux quelconque. Le perpétuel est donc conformément aux enseignements d’Héb.7:24, le « sacerdoce intransmissible » de Jésus-Christ. C’est pourquoi, le papisme ne peut pas prétendre à une transmission de son pouvoir et de son autorité par Dieu en Jésus-Christ ; il ne pouvait donc que le lui voler illégalement avec toutes les conséquences qu’auront, pour lui et ceux qu’il séduit, un tel vol. Ces conséquences sont révélées dans Dan.7:11. Au jugement dernier, il subira la « seconde mort, jeté vivant dans l’étang de feu et de soufre », dont il a longtemps menacé, lui-même, les monarques et tous les hommes, pour qu’ils le servent et le craignent : « Je regardai alors à cause des paroles arrogantes que prononçait la corne, et tandis que je regardai, l’animal fut tué, et son corps fut détruit, livré au feu pour être brûlé ». A son tour, la Révélation de l’Apocalypse confirmera cette sentence du juste jugement du vrai Dieu outragé et frustré, dans Apo.17:16 ; 18:8 ; 19:20. J’ai choisi de traduire par, « et renversa la base de son sanctuaire » en raison du caractère spirituel des accusations portées contre le régime papal. En effet, le mot hébreu « mecon » peut se traduire par : lieu ou base. Et dans le cas qui se présente, c’est bien la base du sanctuaire spirituel qui est renversée. Ce terme « base » concerne, selon Eph.2:20-21, Jésus-Christ lui-même, « pierre principale de l’angle », mais aussi, tout le fondement apostolique comparé à un édifice spirituel soit, un « sanctuaire » propriété de Jésus-Christ, construit par Dieu sur lui. L’héritage prétendu de Saint Pierre est donc contredit par Dieu en personne. Pour le papisme, le seul héritage de Pierre est la prolongation de l’œuvre de ses bourreaux qui l’ont crucifié après son divin Maître. Son régime de l’inquisition a reproduit fidèlement le modèle païen initial. Ayant « changé les temps et la loi » que Dieu a instaurés, ce régime intolérant et cruel, dont certaines têtes papales étaient des assassins, criminels notoires, comme Alexandre VI Borgia et son fils César, exécuteur et Cardinal, témoigne de la nature diabolique intégrale de l’institution papale catholique romaine. D’énormes massacres de gens paisibles ont été déclenchés par cette autorité religieuse, par les conversions forcées, sous peine de mort, et les ordres religieux des croisades conduites contre les musulmans qui occupaient la terre d’Israël ; une terre maudite par Dieu depuis l’année 70, où les Romains sont venus détruire « la ville et la sainteté », conformément à ce qui est annoncé, dans Dan.9:26, en conséquence du rejet du Messie par les juifs. La « base de son sanctuaire » concerne toute les vérités doctrinales reçues par les apôtres qui les ont transmises aux générations futures par les écritures de la nouvelle alliance ; le deuxième des « deux témoins » de Dieu, selon Ap.11:3. De ce témoin silencieux, le papisme n’a retenu que les noms des héros de la foi biblique qu’il fait adorer et servir en multitude par ses multitudes d’adeptes. La vérité selon Rome est consignée, en partie, dans son « missel » (le guide de la messe), qui remplace les « deux témoins » de Dieu ; les écrits de l’ancienne et de la nouvelle alliance qui constituent ensemble la sainte Bible qu’elle a combattue en donnant la mort à ses fidèles partisans.
Le verset 12 de Dan.8, va nous révéler, pourquoi, Dieu lui-même a été contraint de susciter cette odieuse et détestable religion. « L’armée fut livrée avec le perpétuel à cause du péché ». Ainsi les horribles et abominables actions de ce régime ont existé, par le désir de Dieu, afin de punir le « péché » qui est, selon 1 Jean 3:4, la transgression de la loi. Et c’est une action imputable déjà à Rome mais dans sa phase impériale païenne, car le péché si grave, qui mérite une telle punition, a touché Dieu sur deux points extrêmement sensibles : sa gloire de Dieu créateur et de Vainqueur en Christ. Nous verrons dans Apo.8:7-8, que l’instauration du régime papal, en 538, constitue le second châtiment, infligé par Dieu, et prophétisé par le symbole avertisseur de la « deuxième trompette ». Un autre châtiment la précède, accompli par les invasions barbares de l’Europe devenue infidèlement chrétienne. Ces actions s’étendant entre 395 et 476, la cause des châtiments infligés se trouve encore avant 395. Ainsi, se confirme la date du 7 Mars 321, en laquelle, l’empereur romain païen, Constantin 1er, par lequel la paix a été offerte aux chrétiens de l’empire, a ordonné par décret l’abandon de la pratique du sabbat qu’il a remplacé par le repos du premier jour. Or, ce premier jour était consacré au culte païen du soleil invaincu divinisé. Dieu subissait du coup un double outrage : la perte de son sabbat, mémorial de son œuvre de créateur et de sa victoire finale sur tous ses ennemis, mais aussi, à sa place, l’extension de l’honneur païen rendu au premier jour, dans les rangs mêmes des disciples de Jésus-Christ. Peu de gens vont comprendre l’importance de la faute, car il faut réaliser que Dieu n’est pas seulement créateur de la vie, il est aussi créateur et organisateur du temps, et c’est seulement dans ce but qu’il a créé les astres du ciel. Le soleil apparaît le quatrième jour pour marquer les jours, la lune, pour marquer la nuit, et le soleil encore et les étoiles pour marquer les années. Mais la semaine n’est pas marquée par les astres, elle repose uniquement sur une décision souveraine du Dieu créateur. Elle va donc représenter le signe de son autorité et Dieu y veillera.
Lumière sur le sabbat
L’organisation interne de la semaine est elle-aussi, l’expression de sa divine volonté et Dieu le rappellera en temps voulu dans le texte de son quatrième commandement : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier. Tu as six jours pour faire tout ton ouvrage, mais le septième est le jour de YaHWéH, ton Dieu, tu ne feras en ce jour-là, aucun ouvrage, ni toi, ni ta femme, ni tes enfants, ni tes animaux, ni l’étranger qui est dans tes portes, car YaHWéH a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent en six jours ; c’est pourquoi il a béni le septième jour et il l’a sanctifié ».
Regarde bien, dans cette citation, il est question uniquement des chiffres « six et sept » ; le mot sabbat n’est même pas cité. Et sous sa forme « septième », nombre ordinal, le Créateur Législateur insiste sur la position que ce septième jour occupe. Pourquoi cette insistance ? Je vais te donner une raison de changer, si nécessaire, ton regard sur ce commandement. Dieu a voulu renouveler l’ordre du temps qu’il a établi dès la fondation du monde. Et s’il insiste tant, c’est parce que la semaine est construite à l’image du temps complet de son projet salvateur : 7000 années ou plus précisément, 6000 + 1000 années. Pour avoir déformé son projet du salut, en frappant deux fois le rocher d’Horeb, Moïse fut empêché d’entrer dans la Canaan terrestre. Ce fut la leçon que Dieu voulut donner au sujet de sa désobéissance. Depuis 1843-44, le repos du premier jour porte les mêmes conséquences, mais cette fois, il empêche l’entrée dans la Canaan céleste, la récompense de la foi des élus offerte par la mort expiatoire de Jésus-Christ. Ce jugement divin tombe sur les rebelles, parce que, comme l’action de Moïse, le repos du premier jour n’est pas conforme au projet programmé par Dieu. Les noms peuvent être changés sans trop de conséquences, mais le caractère des chiffres, c’est leur immuabilité. Pour le Dieu créateur, qui supervise sa création, le déroulement progressif du temps s’effectue par une succession de semaines de sept jours. De manière immuable, le premier jour restera le premier jour et le « septième» restera le « septième». Chacun des jours va garder perpétuellement la valeur que Dieu lui a donnée, dès le commencement. Et la Genèse nous apprend, au chapitre 2, que le septième jour est l’objet d’un sort particulier : il est « sanctifié » soit, mis à part. Jusqu’à présent, l’humanité a ignoré la véritable cause de cette valeur particulière, mais aujourd’hui, en son nom, je donne l’explication de Dieu. A sa lumière, le choix de Dieu s’éclaire et se justifie : le septième jour prophétise le septième millénaire du projet global divin de 7000 années solaires, dont les derniers « mille ans » cités dans Apo.20, verront les élus de Jésus-Christ entrer dans la joie et la présence de leur Maître bien-aimé. Et cette récompense aura été obtenue grâce à la victoire de Jésus sur le péché et la mort. Le sabbat sanctifié n’est plus seulement le mémorial de la création de notre univers terrestre par Dieu, il marque aussi chaque semaine l’avancée vers l’entrée dans le royaume des cieux où, selon Jean.14:2-3, Jésus « prépare une place » pour ses bien-aimés élus. Voici là, une bien belle raison de l’aimer et de l’honorer ce saint septième jour, quand il se présente pour marquer la fin de nos semaines, au coucher du soleil, à la fin du 6ème jour.
Désormais, quand tu liras ou entendras les paroles de ce quatrième commandement, tu devras entendre derrière les paroles du texte, Dieu dire à l’être humain : « Tu as 6000 ans pour produire les œuvres de foi des élus, car parvenu à la fin de ce temps, le temps des 1000 ans du septième millénaire ne t’appartiendra plus ; il ne se prolongera que pour mes élus entrés dans mon éternité céleste, par le moyen de la vraie foi reconnue par Jésus-Christ ».
Le sabbat apparaît ainsi comme un signe symbolique et prophétique de la vie éternelle réservée aux rachetés de la terre. Aussi, Jésus l’a-t-il imagé par « la perle de grand prix » de sa parabole citée dans Matt.13:45-46 : « Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu'il avait, et l'a achetée ». Ce verset peut recevoir deux explications inversées. L’expression « royaume des cieux » désigne le projet salvateur de Dieu. En imageant son projet, Jésus-Christ se compare à un « marchand » de « perles » qui recherche la perle, la plus belle, la plus parfaite et donc en conséquence, celle qui prend le plus grand prix. Pour trouver cette perle rare, et donc précieuse, Jésus a quitté le ciel et sa gloire et sur la terre au prix de sa mort terrible, il a racheté ces perles spirituelles pour qu’elles deviennent sa propriété pour l’éternité. Mais inversement, le marchand est l’élu qui a soif de l’absolu, de la perfection divine qui sera la récompense de la vraie foi. Là encore pour remporter ce prix de la vocation céleste, il délaisse les valeurs terrestres vaines et injustes pour se consacrer à rendre au Dieu créateur un culte qui lui soit agréable. Dans cette version, la perle de grand prix est la vie éternelle offerte par Jésus-Christ à ses élus au printemps de l’année 2030.
Cette perle de grand prix ne peut donc concerner que la dernière époque de l’adventisme ; celle dont les derniers représentants vont vivre jusqu’au vrai retour de Jésus-Christ. C’est pourquoi, cette perle de grand prix regroupe le sabbat, le retour du Christ et la sainteté des derniers élus. La perfection doctrinale retrouvée en cette dernière époque donne aux saints l’image de la perle. Leur expérience spécifique d’entrer vivants dans l’éternité confirme cette image de perle. Et leur attachement au sabbat du septième jour qu’ils savent prophétiser le septième millénaire donne au sabbat et au septième millénaire l’image d’un joyau précieux unique auquel rien ne peut être comparé sinon une « perle de grand prix ». Cette idée va apparaître dans Apo.21:21 : « Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d'une seule perle. La place de la ville était d'or pur, comme du verre transparent ». Ce verset souligne l’unicité de la norme de la sanctification exigée par Dieu, et en même temps, l’unique récompense que constitue l’obtention de la vie éternelle par leur entrée dans le sabbat du septième millénaire par des « portes » symboliques qui imagent les épreuves de foi adventistes. Les derniers rachetés ne sont pas meilleurs que ceux qui les ont précédés. C’est uniquement la vérité doctrinale que Dieu leur a fait connaître qui justifie leur image de perle qui succède à celle des pierres précieuses taillées. Dieu ne fait jamais exception pour les personnes mais, en fonction du temps concerné, il s’est réservé le droit de faire exception sur la norme de la sainteté exigée pour obtenir le salut. L’ère chrétienne examinée concerne principalement le temps marqué par le retour du péché religieusement officialisé depuis l’instauration du régime papal romain soit, depuis 538. Aussi, les débuts de la Réforme sont-ils couverts par sa compassion et sa miséricorde, et la transgression du sabbat ne fut pas imputée avant que le décret de Dan.8:14 entre en vigueur soit, depuis 1e printemps 1843. En allusion subtile, l’achat de la perle est proposé par Jésus dans Apo.3:18 : « je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies ». Ces choses, que Jésus propose à ceux qui en manquent, constituent les éléments qui donnent à l’élu son aspect symbolique de « perle » au regard et au jugement du Seigneur Jésus-Christ. La « perle » doit être « achetée » de Lui, elle n’est pas obtenue gratuitement. Le prix est celui du renoncement à soi-même, base du combat de la foi. Dans l’ordre respectif, Jésus propose de vendre une foi éprouvée par l’épreuve qui donne à l’élu sa richesse spirituelle ; sa justice pure et sans tache qui couvre la nudité spirituelle du pécheur gracié ; l’aide du Saint-Esprit qui ouvre les yeux et l’intelligence de l’homme pécheur sur le projet révélé par Dieu dans ses saintes Ecritures de la Bible.
Dans le temps des 6000 ans de l’ère chrétienne, Dieu a patienté jusqu’à la fin de ce cycle terrestre pour faire découvrir à ses derniers élus la magnificence de son saint septième jour ou sabbat sanctifié pour son repos. Les élus qui en comprennent le sens ont maintenant toute raison de l’aimer et de l’honorer comme un cadeau de Jésus-Christ. Quant à ceux qui ne l’aiment pas et le combattent, ils ont et auront toutes les raisons de le détester car il marquera la fin de leur animale existence terrestre.
Le décret de Daniel 8:14
Dan.8:12 poursuit, disant : « la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises ». La « vérité » est, selon Psa.119:142, « la loi ». Mais c’est aussi l’opposé absolu du « mensonge » qui, selon Esa.9:14, caractérise le « faux prophète » papal par le terme « queue » qui l’accuse directement dans Apo.12:4. En fait, elle jette la vérité par terre pour installer à sa place ses « mensonge » religieux. Ses « entreprises » ne pouvaient que « réussir », puisque Dieu lui-même a suscité son apparition pour punir l’infidélité chrétienne pratiquée depuis le 7 Mars 321.
Les versets 13 et 14 vont prendre une importance vitale jusqu’à la fin du monde. Dans le verset 13, des saints s’interrogent au sujet du temps que va durer l’extorsion du « perpétuel » et celui du « péché dévastateur » ; des choses que nous venons d’identifier. Mais attardons-nous un peu sur ce « péché dévastateur ». La dévastation en question est celle des âmes ou vies humaines. A terme, l’humanité entière décimée va laisser, pendant les « mille ans » du septième millénaire, la planète terre dans sa forme d’origine « informe et vide » qui lui vaudra, dans Apo.9:2-11, 11:7, 17:8 et 20:1-3, le nom « abîme » de Gen.1:2.
Les « saints » demandent également pendant combien de temps la « sainteté et l’armée » chrétienne « seront-elles foulées ? ». Dans cette scène, ces « saints » se comportent en fidèles serviteurs de Dieu, animés comme Daniel, qui est donné en exemple dans Dan.10:12, du désir légitime « de comprendre » le projet divin. Ils obtiennent pour les trois sujets évoqués, une seule réponse donnée dans le verset 14.
Selon les corrections et les améliorations que Dieu m’a conduit à faire à partir du texte original hébreu, la réponse donnée est : « Jusqu’à soir matin, deux mille trois cent, et sera justifiée la sainteté ». Ce n’est plus là, le texte obscur de la tradition : « Jusqu’à deux mille trois cent soirs et matins et le sanctuaire sera purifié ». Il n’est plus question de sanctuaire mais de sainteté ; de plus, le verbe « purifié » est remplacé par « justifié », et le troisième changement concerne l’expression « soir matin » qui est bien au singulier dans le texte hébreu. De la sorte, Dieu enlève toute justification à ceux qui tentent de changer le nombre total en le divisant par deux, prétendant séparer les soirs des matins. Sa démarche consiste à présenter l’unité du calcul le « soir matin » qui définit un jour de 24 heures dans Gen.1. Ensuite seulement, l’Esprit révèle le nombre de cette unité : « 2300 ». Le nombre total des jours prophétiques cités est ainsi protégé. Le verbe « justifié» a pour racine, dans l’hébreu le mot « justice » « tsédèq ». La traduction que je propose est donc elle-même justifiée. Ensuite, une erreur concernant le mot hébreu « qodèsh » rend ce terme par « sanctuaire » qui est en hébreu « miqdash ». Le mot « sanctuaire » est bien traduit dans le verset 11 de Daniel 8, mais il n’a pas sa place dans les versets 13 et 14 où l’Esprit emploie le mot « qodèsh » qui doit être traduit par « sainteté ».
Quand on sait que le « péché dévastateur » cible spécifiquement l’abandon du sabbat, lui-même objet d’une sanctification divine particulière, ce mot « sainteté » éclaire considérablement le sens du message prophétique. Dieu annonce, qu’au terme des « 2300 soir matin » cités, le respect du repos de son véritable « septième jour » sera exigé par lui, de toute personne qui prétendra à la sainteté et à la « justice éternelle » obtenue par Jésus-Christ. La fin du « péché dévastateur » implique le renoncement au culte religieux du dimanche ex-jour du soleil établi par Constantin 1er, l’empereur païen. Dieu rétablit ainsi, à son tour, les normes doctrinales du salut qui prévalaient au temps des apôtres. Ce terme « sainteté » englobe à lui seul toutes les vérités doctrinales des bases de la foi chrétienne. Ayant pour modèle et origine l’enseignement donné aux juifs, la foi chrétienne n’apporte de nouveau, que le remplacement des sacrifices animaliers, par le sang versé par Jésus-Christ sur le propitiatoire caché dans une grotte souterraine située sous ses pieds à Golgotha, comme il a plu à notre Sauveur de le révéler et montrer, à son serviteur Ron Wyatt, en 1982. La découverte des sujets concernés par le mot « sainteté » est progressive et s’allonge sur le temps d’une vie, mais depuis 2018, ce temps est compté et limité, et aujourd’hui, en 2020, il ne reste que 9 ans pour en restaurer tous les aspects.
Daniel 8:14 est un décret tueur d’âmes, car le changement du jugement de Dieu a pour conséquence, la perte de l’offre du salut du Christ pour tous les pratiquants chrétiens du dimanche catholique romain. L’esprit de la tradition héritée va donc causer la mort éternelle des multitudes, qui ignorent le plus souvent, leur condamnation par Dieu. C’est ici que la démonstration de l’amour de la vérité permet à Dieu de marquer « la différence », au sujet du sort qui touche « ceux qui le servent et ceux qui ne le servent pas (Mal.3:18) ».
Certains esprits rebelles vont vouloir contester l’idée même d’un changement imputable à Dieu qui déclare lui-même : « Je ne change pas », dans Mal.3:6. C’est alors qu’il faut le réaliser, le changement accompli en 1843-44, ne consiste qu’à rétablir une norme originelle longtemps déformée et transformée. C’est pourquoi, la bénédiction des élus de la Réforme, imputée malgré leurs œuvres imparfaites, présente un caractère d’exception, dont l’aspect doctrinal ne peut être présenté comme le modèle de la vraie foi. Ce jugement particulier pour les premiers réformateurs est si exceptionnel que Dieu le relève et le révèle dans Apo.2:24 où il dit aux protestants, avant 1843, « Je ne mets pas sur toi d’autre fardeau, seulement, ce que tu as garde-le jusqu’à ce que je vienne ».
Le « malheur » rattaché à l’entrée en application de ce décret de Dan.8:14 est si « grand », que Dieu le signale par l’annonce de trois « grands malheurs » dans Apo.8:13. Et avec de si graves conséquences, il est urgent de connaître la date de son entrée en application. C’était précisément, le souci des « saints » de Dan.8:13. La durée est maintenant révélée « 2300 jours » prophétiques soit, 2300 années solaires réelles, selon le code donné à Ezéchiel, un prophète contemporain de Daniel (Ezé.4:5-6). Ce chapitre 8, dont le thème consiste à mettre fin au « péché » romain, va trouver les éléments qui lui manque dans Dan.9 où, là aussi, il sera question de « mettre fin au péché », mais cette fois, au « péché » originel qui a fait perdre la vie éternelle, depuis Adam et Eve. L’opération va reposer sur le ministère terrestre du Messie Jésus et sur l’offre en sacrifice volontaire de sa vie parfaite, en rachat des péchés de ses élus, et je précise bien, d’eux seuls. Le temps de sa venue parmi les hommes est fixé par la prophétie en jours prophétiques. Le message concerne le peuple juif prioritaire puisqu’en alliance avec Dieu. Il donne au peuple juif, pour « mettre fin au péché », un délai de « septante semaines » qui représentent 490 jours-années réelles. Mais il indique aussi le moyen de dater le point de départ du calcul. « Depuis que la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie, jusqu’au oint, il y a … (7 + 62 = 69 semaines) ». Trois rois perses ont donné cette autorisation, mais seul le troisième, Artaxerxès 1er, l’a accomplie entièrement selon Esdras 7:7. Son décret royal, est promulgué au printemps 458 avant notre ère. Le terme des 69 semaines situe le début du ministère de Jésus-Christ en l’année 26. Ciblant particulièrement les dernières « sept années » réservées à l’œuvre de Jésus, qui instaure, par sa mort expiatoire, les bases de la nouvelle alliance, l’Esprit présente au verset 27 de Dan.9, cette « semaine » de jours-années « au milieu » de laquelle, par sa mort volontaire, « il fait cesser le sacrifice et l’offrande » ; les choses offertes jusqu’à Jésus-Christ, pour l’expiation des péchés. Mais sa mort vient avant toute chose « mettre fin au péché ». Comment faut-il comprendre ce message ? Dieu offre une démonstration de son amour qui va capturer les cœurs de ses élus qui, par retour d’amour et de reconnaissance, vont lutter avec son aide contre le péché. 1 Jean 3:6 confirme, disant : « Quiconque demeure en lui ne pratique pas le péché ; quiconque pèche ne l’a pas vu, et ne l’a pas connu ». Et il renforce son message par de nombreuses autres citations.
Sur le plan doctrinal, la nouvelle alliance construite par Jésus-Christ ne vient que relayer l’ancienne. Ainsi, les deux alliances reposent sur la même base prophétique révélée dans Dan.9:25. La date – 458 peut donc servir de base au calcul des 70 semaines fixées pour le peuple juif, mais aussi pour celui des 2300 jours-années réelles de Dan.8:14 qui concernent la foi chrétienne. Grâce à cette précision datée, nous pouvons établir pour l’an 30 la mort du Messie et pour l’année 1843 l’entrée en application du décret de Dan.8:14. Les deux messages viennent « mettre fin au péché » avec des conséquences mortelles éternelles pour ceux qui s’entêteront à les ignorer, l’un comme l’autre, jusqu’à ce que la mort les frappe, ou après la fin du temps de la grâce collective et individuelle qui va précéder le retour glorieux de Jésus-Christ. Jusqu’à ce point final, la vie autorise les conversions sincères qui permettent d’accéder au statut d’élu.
Préparation pour Apocalypse
La rédaction du livre est entièrement réalisée par Dieu. C’est lui qui en choisit les mots et dans Apo.22:18-19, il prévient les traducteurs et les scribes qui vont se charger de transmettre ou transcrire le récit original, de génération en génération, que le moindre changement des mots leur vaudra la perte du salut. Nous avons donc là, une œuvre très particulière de très haute sainteté. Je peux la comparer à un gigantesque « puzzle » dont le montage ne pourrait être achevé si la moindre pièce originale venait à être modifiée. L’œuvre est donc divinement colossale et selon sa nature, tout ce que Dieu y dit est vrai, mais vrai pour l’aboutissement de son projet salvateur ; car il adresse cette prophétie à ses « serviteurs », plus précisément, « ses esclaves », de la fin du monde. La prophétie ne sera interprétable que lorsque les éléments prophétisés seront sur le point de s’accomplir ou, majoritairement, accomplis.
La longueur du temps global, que devait durer le projet salvateur divin, a toujours été ignorée par les hommes. De la sorte, de tous temps, le serviteur de Dieu pouvait espérer assister à la fin du monde, et Paul en témoigne par ses propos : « Voici ce que je dis, frères, c'est que le temps est court ; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n'en ayant pas, ceux qui pleurent comme ne pleurant pas, ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent comme ne possédant pas, et ceux qui usent du monde comme n'en usant pas, car la figure de ce monde passe (1 Cor.7:29 à 31) ».
Nous avons, sur Paul, l’avantage de nous trouver dans ce temps où Dieu va mettre fin à sa sélection d’élus éternels. Et aujourd’hui, son conseil inspiré devrait être mis en œuvre par les vrais élus de notre temps final. Le monde va passer, et seule la vie éternelle des élus va se prolonger. Aussi, les paroles de Dieu en Christ, « je viens promptement », dans Apo.1:3, sont vraies, parfaitement justifiées et adaptées pour ce temps final qu’est le nôtre ; à neuf années de son retour, au moment où je rédige ce texte.
Nous avons vu dans Dan.7:25 que Rome avait pour dessein de « changer les temps et la loi » divine. La compréhension des mystères de l’Apocalypse de Jésus-Christ, donnée à l’apôtre Jean détenu sur l’île de Patmos, repose essentiellement sur la connaissance du vrai temps établi par Dieu. Le sujet du temps est donc fondamental pour comprendre l’Apocalypse, que Dieu structure sur cette notion du temps. Il va donc jouer sur l’imprécision de cette donnée pour que le livre garde son caractère mystérieux inoffensif qui va lui permettre de traverser les 20 siècles de notre ère sans être détruit par les entités accusées et dénoncées. Les temps changés, et surtout le calendrier établi par Rome sur une fausse date rattachée à la naissance de Jésus, n’ont pas permis de tromper les élus quand ils interprètent les prophéties divines ; ceci parce que Dieu présente dans ses prophéties, des durées dont le commencement et la fin s’appuient sur des actions historiques facilement identifiables et datées par les historiens spécialistes.
Mais dans l’Apocalypse, la notion du temps est primordiale, car toute la structure du livre repose sur elle. Ainsi par voie de conséquence, sa compréhension dépendait de la bonne interprétation du sabbat exigé et restauré par Dieu, en 1844. Mon ministère, commencé en 1980, avait pour but de révéler l’importance du rôle prophétique du sabbat, qui prophétise le grand repos du septième millénaire, de Dieu et de ses élus, le thème d’Apo.20. Selon le verset 2Pie.3:8, « un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour », le lien établi entre l’image des sept jours de la création révélés dans Gen.1 et 2 et les sept mille années du temps global du projet divin, a seul rendu possible ma compréhension du montage de la structure du livre. Avec cette connaissance, la prophétie s’éclaire et livre, perle par perle, tous ses secrets.
Ainsi, la prophétie prend vie et efficacité, uniquement, si le message peut être rattaché à une date de l’histoire de l’ère chrétienne. C’est ce que l’inspiration du Saint Esprit de Dieu en Jésus-Christ m’a permis de réaliser. Aussi, puis-je déclarer ce « petit livre, ouvert », en confirmant l’accomplissement du projet divin annoncé dans Apo.5:5 et 10:2.
Au niveau de son architecture, la vision Apocalypse vient couvrir le temps de l’ère chrétienne compris entre la fin du temps apostolique, vers 94 et la fin du septième millénaire qui succédera au retour final de Jésus-Christ en 2030. Elle partage donc avec les chapitres 2, 7, 8, 9, 11 et 12 de Daniel le survol de l’ère chrétienne. Pour les chrétiens, l’enseignement principal obtenu par l’étude de ce livre est la date charnière du printemps 1843 établie par Dan.8:14, mais aussi de l’automne 1844 en laquelle l’épreuve de foi a pris fin. C’est encore à partir de l’automne 1844 que Dieu a posé les bases de la foi adventiste du septième jour. Ces deux dates sont si importantes que Dieu va les utiliser pour structurer sa vision Apocalypse. Pour bien comprendre la valeur de ces deux dates proches, il faut rattacher à 1843 le commencement d’une épreuve de la foi pour la parole prophétique. Les premières victimes spirituelles tombent dès cette date par leur rejet méprisant de la première annonce adventiste de William Miller. Mais le temps de l’épreuve leur offre une seconde chance avec sa seconde annonce du retour de Jésus pour le 22 Octobre 1844. Le 23 Octobre l’épreuve prend fin et le jugement de Dieu peut ainsi être formulé et révélé. Le test collectif est fini, mais la conversion individuelle reste toujours possible. De plus, dans les faits, les adventistes observent tous le repos du dimanche romain encore non identifié comme un péché. Et le sabbat est adopté progressivement par les adventistes de manière individuelle, sans que son rôle majeur soit réalisé par l’ensemble des adventistes. Ce raisonnement me conduit à privilégier pour la fin de la fausse foi protestante, la date du printemps 1843 et pour le début de l’adventisme béni par Dieu, la date automnale du 23 Octobre 1844. Déjà, chez les Hébreux, le printemps et l’Automne étaient liés en donnant lieu à des fêtes qui célébraient des thèmes complémentaires diamétralement opposés ; la justice éternelle de « l’agneau » immolé de la « Pâque » du printemps, d’une part, et la fin du péché du « bouc » tué pour « le jour des expiations » des péchés, de l’automne, d’autre part. Les deux fêtes religieuses ont trouvé leur accomplissement dans la Pâque de l’an 30 en laquelle le Messie Jésus a donné sa vie. Le printemps 1843 et le 22 Octobre 1844 sont ainsi eux aussi liés par le sens puisque le but de l’épreuve de foi est bien de « mettre fin au péché » selon Dan.7:24 ; celui que constitue l’odieuse pratique du repos hebdomadaire sur le premier jour, alors que Dieu l’a ordonné pour le septième qu’il a même sanctifié pour cet usage, dès la fin de la première semaine de la création terrestre ; en 2021, 5991 années avant nous.
On peut aussi privilégier la date du décret de Daniel 8:14 qui définit la date du printemps 1843. Pour justifier ce choix, il faut considérer que ce moment coupe toutes les relations établies jusque là entre Dieu et ses créatures ; Dieu qui entreprend, depuis cette date, une ultime sélection construite sur deux annonces adventistes successives. Dès le printemps 1843, le sabbat est exigible, mais Dieu va le donner aux vainqueurs de l’épreuve qu’à partir de l’automne 1844, en signe béni et sanctifié qu’ils lui appartiennent, conformément à l’enseignement biblique d’Ezé.20:12-20, comme nous l’avons vu plus tôt.
Dans ce livre, le chapitre 5 a pour but de nous rappeler que, sans la victoire payée si cher par Jésus-Christ, « l’Agneau de Dieu », toute aide divine, toute lumière révélée eut été impossible, et donc, aucune âme humaine n’eut pu être sauvée. Sa lumière prophétique sauve autant ses élus que sa crucifixion volontairement acceptée. La foi en son sacrifice nous impute sa « justice éternelle » selon Dan.7:24, mais sa Révélation éclaire notre chemin et nous montre les pièges spirituels dressés par le diable, pour nous faire partager son terrible sort. Dans ce cas, le salut prend une forme concrète.
Voici un exemple de ces pièges subtils. La Bible est regardée et considérée avec raison comme étant la Parole écrite de Dieu. Cependant cette parole fut rédigée par des hommes plongés dans le contexte de leur époque. Or, si Dieu ne change pas, son ennemi le diable, Satan, lui change opportunément de stratégie et de comportement envers les élus de Dieu, au cours du temps. C’est pourquoi le diable agissant en « dragon » image de sa guerre ouverte persécutrice, à son époque, mais uniquement pour cette époque, Jean pouvait déclarer dans 1Jean 4:1 à 3 : « Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde. » Dans ses propos, Jean précise « venu en chair » seulement pour identifier le Christ de son témoignage oculaire. Mais son affirmation « tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu » a perdu sa valeur depuis que la religion chrétienne est tombée dans l’apostasie et le péché à partir du 7 Mars 321, en abandonnant la pratique du vrai sabbat du véritable septième jour sanctifié par Dieu. La pratique du péché a, jusqu’en 1843, réduit la valeur du fait de « confesser Jésus-Christ venu en chair » et depuis cette même date, elle lui a enlevé toute valeur ; les derniers ennemis de Jésus-Christ se réclament de son « nom » comme il l’a annoncé dans Matt.7:21 à 23 : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité ». « Jamais connus » ! Ces « miracles » étaient donc réalisés par le diable et ses démons.
L’Apocalypse en résumé
Dans le prologue du chapitre 1, le début de sa glorieuse Révélation, l’Esprit nous présente le menu du festin préparé. On y trouve le thème de l’annonce du retour glorieux de Jésus-Christ, organisé déjà en 1843 et 1844, pour tester la foi protestante universelle et principalement américaine ; ce thème est omniprésent : verset 3, Car le temps est proche ; verset 7, voici il vient avec les nuées… ; verset 10, Je fus saisi par l’Esprit au jour du Seigneur et j’entendis derrière moi une voix forte comme le son d’une trompette. Transporté par l’Esprit, Jean se retrouve au jour du retour glorieux de Jésus, au Jour du Seigneur, « jour grand et redoutable » selon Mal.4:5, et il a derrière lui, le passé historique de l’ère chrétienne présentée sous le symbole de sept noms empruntés à sept villes de l’Asie (l’actuelle Turquie). Ensuite, comme dans Daniel, les trois thèmes des lettres, des sceaux et des trompettes vont couvrir l’ensemble de l’ère chrétienne en parallèle, mais chacun d’eux est découpé en deux chapitres. L’étude détaillée va révéler que ce découpage s’effectue sur la date charnière de 1843 établie dans Dan.8:14. A l’intérieur de chaque thème, des messages adaptés aux normes spirituelles établies dans Daniel, pour les époques ciblées, viennent marquer 7 moments du temps couvert ; 7, le chiffre de la sanctification divine qui lui sert de « sceau » et qui sera le thème d’Apo.7.
L’explication qui vient ne fut jamais rendue efficace parce que la notion du temps est révélée uniquement par la signification des noms des « sept églises » citées dans le premier chapitre. Dans le thème des lettres, d’Apo.2 et 3, on ne trouve aucune précision sous la forme : « le premier ange, le deuxième ange …etc. » ; comme ce sera le cas pour « les sceaux, les trompettes et les sept derniers fléaux de la colère de Dieu ». De la sorte certains ont pu croire que les messages étaient adressés, réellement et littéralement, à des chrétiens vivant dans ses villes de l’ancienne Cappadoce, de l’actuelle Turquie. L’ordre, dans lequel la prophétie présente ces noms de ville, suit chronologiquement l’ordre dans lequel les faits historiques religieux se sont accomplis au fil de l’ère chrétienne. Et c’est en fonction des révélations déjà obtenues par le livre de Daniel, que Dieu définit le caractère qu’il donne à chaque époque par la signification du nom de sa ville. Successivement, l’ordre révélé se traduit ainsi :
1-Ephèse : signification : lancement (celui de l’Assemblée ou sanctuaire de Dieu).
2-Smyrne : signification : myrrhe (agréable odeur et embaumement des morts pour Dieu ; persécutions romaines des élus fidèles entre 303 et 313).
3-Pergame : signification : adultère (depuis l’abandon du sabbat, le 7 Mars 321. En 538, le régime papal instauré officialise religieusement le repos du premier jour rebaptisé dimanche).
4-Thyatire : signification : abomination et souffrances mortelles (désigne l’époque de la Réforme protestante qui dénonce ouvertement la nature diabolique de la foi catholique ; époque concernant le 16ème siècle où grâce à l’imprimerie mécanique, la dispersion de la Bible est favorisée).
5-Sardes : significations doubles et opposées : convulsif et pierre précieuse. (Elle révèle le jugement que Dieu porte sur l’épreuve de foi de 1843-1844 : le sens convulsif concerne la foi protestante rejetée : « Tu es mort », et la pierre précieuse désigne les élus vainqueurs de l’épreuve : « ils marcheront avec moi en vêtements blancs parce qu’ils en sont dignes ».)
6-Philadelphie : signification : Amour fraternel (les pierres précieuses de Sardes sont rassemblées dans l’institution adventiste du septième jour depuis 1863 ; le message est décerné pour l’année 1873 définie par Dan.12:12. Bénie à cette époque, elle est cependant mise en garde contre le risque de se faire « prendre sa couronne »).
7-Laodicée : signification : peuple jugé : « ni froid, ni bouillant mais tiède » (c’est Philadelphie qui se fait « prendre sa couronne » : « Tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle, et nu ». L’institution n’avait pas imaginé qu’elle serait testée et éprouvée, entre 1980 et 1994, par une épreuve de foi identique à celle qui valut leur bénédiction divine à ses pionniers de 1844 : en 1994, l’institution chute, mais le message se prolonge par des adventistes dispersés que Dieu identifie et sélectionne par leur amour pour sa lumière prophétique révélée, et par la nature douce et soumise qui caractérise les vrais disciples de Jésus-Christ dans toutes les époques).
« Dans la suite » du temps terrestre qui a pris fin avec le retour glorieux du Christ Dieu, Apo.4 imagera par le symbole de « 24 trônes », une scène du jugement céleste (dans le ciel) où Dieu réunira ses élus afin qu’ils jugent les méchants morts. En parallèle avec Apo.20, ce chapitre couvre les « mille ans » du septième millénaire. Précision : pourquoi 24, et non 12, trônes ? A cause du découpage de l’ère chrétienne en deux parties sur les dates 1843-1844 du début et de la fin de l’épreuve de foi de l’époque.
Ensuite, comme une importante parenthèse, Apo.5 va mettre en évidence l’importance de la compréhension du livre des prophéties ; ce qui sera rendu possible uniquement par la victoire obtenue par notre divin Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
Le temps de l’ère chrétienne sera de nouveau survolé dans Apo.6 et 7 sous le regard d’un nouveau thème ; celui des « sept sceaux ». Les six premiers vont présenter les acteurs principaux mis en scène et les signes des temps qui caractérisent les deux parties du découpage de l’ère chrétienne : jusqu’en 1844, pour Apo.6 ; et à partir de 1844, pour Apo.7.
Vient ensuite le thème des « trompettes » qui symbolisent des châtiments d’avertissement pour les six premières d’Apo.8 et 9, et de châtiment définitif, pour « la septième trompette », toujours mise à part, dans Apo.11:15 à 19.
Derrière Apo.9, Apo.10 cible le temps de la fin du monde, en évoquant la situation spirituelle des deux grands ennemis de Jésus-Christ qui se réclament de lui : la foi catholique et la foi protestante, rejointes par l’adventisme officiel déchu depuis 1994. Le chapitre 10 referme la première partie des révélations du livre. Mais des sujets principaux importants vont être abordés et développés dans les chapitres qui lui succèdent.
Ainsi Apo.11 va reprendre le survol de l’ère chrétienne et développer, principalement, le rôle important de la Révolution française, dont l’athéisme national instauré est utilisé par Dieu, sous le nom symbolique de « la bête qui monte de l’abîme », pour détruire la puissance du régime catholique de « la bête qui monte de la mer », dans Apo.13:1. La paix religieuse universelle, évoquée dans Apo.7, sera ainsi obtenue et constatée en 1844. Ensuite, prenant ce régime révolutionnaire comme image de l’imminente Troisième Guerre Mondiale ou « 6ème trompette » d’Apo.9:13, qui constitue le vrai « second malheur » par l’annonce d’Apo.8:13, le thème final de la « septième trompette », qui s’accomplit par le retour en gloire de Jésus-Christ, est présenté.
Dans Apo.12, l’Esprit nous présente un autre survol de l’ère chrétienne. Il compléte ses informations, notamment sur la situation du diable et de ses partisans angéliques. Il nous apprend qu’après sa victoire sur la croix, au nom céleste de Micaël déjà cité dans Dan.10:13, 12:1, nom qu’il portait dans le ciel avant son incarnation humaine en Jésus, notre Seigneur a nettoyé le ciel de leur malfaisante présence et qu’ils ont perdu pour toujours accès aux dimensions célestes crées par Dieu. Voici une bonne nouvelle ! La victoire de Jésus a eu des conséquences célestes heureuses pour nos frères célestes délivrés des tentations et des pensées des démons. Ils sont, depuis cette expulsion, confinés sur notre dimension terrestre, où ils seront tués avec les ennemis terrestres de Dieu, en 2030 au retour glorieux du Christ Dieu. Dans ce survol, l’Esprit image les successions du « dragon » et du « serpent » qui désignent, respectivement, les deux stratégies du combat du diable : la guerre ouverte, de la Rome impériale ou papale dénoncée, et la séduction religieuse trompeuse de la papauté vaticane romaine, non démasquée, presqu’humaniste. En images subtiles empruntées aux expériences des hébreux, « la terre ouvre sa bouche » pour engloutir l’agression papale des ligues catholiques. Comme nous venons de le voir l’œuvre sera réalisée par les révolutionnaires français athées. Mais elle sera aussi commencée par les troupes protestantes d’un faux christianisme agressif guerrier. Le survol s’achèvera par l’évocation du « reste de la postérité de la femme ». L’Esprit donne alors sa définition des vrais saints du temps final : « C’est ici, la persévérance des saints qui gardent les commandements de Dieu et retiennent le témoignage de Jésus ». L’Esprit désigne en ces termes ceux qui, comme moi, s’accrochent à sa Révélation prophétique et ne se la laissent pas arracher par quiconque, recueillant jusqu’à la fin, les perles données par le ciel.
Le chapitre 13 présente les deux ennemis religieux agressifs porteurs de la foi chrétienne. A ce titre, il les image, par deux « bêtes » dont la seconde est sortie de la première comme le suggère le rapport des mots « mer et terre » du récit de la Genèse qui les définissent dans ce chapitre 13. La première a agi avant 1844 et la seconde n’apparaîtra qu’en la dernière année du temps terrestre marquant ainsi, la fin du temps de grâce offert aux humains. Ces deux « bêtes » sont, pour la première, catholique, l’église mère, et pour la seconde, les églises réformées protestantes sorties d’elle, ses filles.
Ne couvrant que la seconde partie de l’ère chrétienne depuis 1844, Apo.14 évoque les trois messages des vérités adventistes du septième jour aux conditions éternelles : la gloire de Dieu qui exige la restauration de la pratique de son saint sabbat, sa condamnation du catholicisme romain, et sa condamnation du protestantisme qui honore son dimanche qu’il désigne comme « marque » de l’autorité humaine et diabolique des deux Rome impériale et papale. Quand le temps de la mission préparatoire s’achèvera, successivement, par l’enlèvement des saints élus imagé par « la moisson », et la destruction des enseignants rebelles et de tous les incrédules, actions imagées par « la vendange », la terre redeviendra « l’âbime » du premier jour de la création, privée de toute forme de vie terrestre. Elle gardera en vie, cependant, pendant « mille ans », un habitant de choix, Satan, le diable lui-même, dans l’attente de sa destruction du jugement dernier ainsi que tous les autres rebelles hommes et anges.
Apo.15 se concentre sur le moment de la fin du temps de grâce.
Apo.16 révèlent « les sept derniers fléaux de la colère de Dieu » qui frappent, après la fin du temps de grâce, les derniers rebelles incrédules qui deviennent de plus en plus agressifs, jusqu’à décréter la mort des observateurs du sabbat divin juste avant le septième fléau.
Apo.17 est tout entier consacré à l’identification de la « grande prostituée » appelée « Babylone la Grande ». C’est en ces termes que l’Esprit désigne la « grande ville » impériale et papale, Rome. Le jugement que Dieu porte sur elle est ainsi clairement révélé. Le chapitre annonce aussi son futur jugement et sa destruction par le feu, parce que l’Agneau et ses fidèles élus la vaincront.
Apo.18 cible le moment de la « vendange » ou châtiment de « Babylone la Grande ».
Apo.19 met en scène le glorieux retour de Jésus-Christ et sa confrontation aux forces rebelles terrestres terrorisées.
Apo.20 cible le temps des mille ans du septième millénaire vécu très différemment, dans le ciel par les élus, et sur la terre désolée, de manière isolée par Satan. Sur la fin des mille ans, Dieu va organiser le jugement dernier : l’anéantissement par le feu céleste et souterrain terrestre de tous les rebelles humains terrestres et angéliques célestes.
Apo.21 met en image la gloire de l’Assemblée formée par le rassemblement des élus rachetés par le sang de Jésus-Christ. La perfection des élus sélectionnés est illustrée par des comparaisons avec ce que la terre offre de plus précieux aux regards des hommes : l’or, l’argent, les perles et les pierres précieuses.
Apo.22 évoque en image le retour à l’Eden perdu, retrouvé et installé pour l’éternité sur la terre du péché régénérée et transformée pour devenir le trône universel du seul et unique grand Dieu, créateur, législateur et rédempteur qui domine sur tous ses univers avec ses rachetés terrestres.
Ici s’achève ce survol rapide du livre Apocalypse, dont l’étude détaillée confirmera et renforcera ce qui vient d’être dit.
J’ajoute cette explication hautement spirituelle qui révèle le raisonnement caché de la pensée de Dieu. Il délivre des messages insoupçonnables par des allusions subtiles que la Bible va nous éclairer. En suivant, dans la construction de l’Apocalypse, les mêmes procédés qu’il a employés pour la construction de ses révélations données à Daniel, Dieu confirme qu’il « ne change pas » et qu’il sera « éternellement le même ». Aussi, ai-je trouvé dans l’Apocalypse la même méthode de mise en parallèle de trois thèmes qui sont les « lettres aux Assemblées », les « sceaux » et les « trompettes ». Selon Apo.5, où l’Apocalypse est imagée par un livre fermé par « sept sceaux », seul l’ouverture du « septième sceau » va autoriser l’accès aux preuves qui vont confirmer dans les chapitres 8 à 22, les interprétations et les soupçons émis par l’étude des chapitres 1 à 6. Le chapitre 7 est donc la clé de l’entrée dans la compréhension des mystères révélés. Et ne t’en étonne pas, car son thème est justement le sabbat, qui fait toute la différence entre la vraie et la fausse sainteté depuis 1843. Nous retrouvons donc dans Apo.7, la grande vérité qui a criblé la religion protestante au printemps 1843. L’Apocalypse ne fera que confirmer cet enseignement fondamental révélé à Daniel. Mais, pour l’adventisme, qui en est sorti à cette date, en vainqueur, l’Apocalypse va révéler pour 1994, une épreuve qui va le cribler à son tour. Cette nouvelle lumière va, une fois de plus soit, « de nouveau », faire « la différence entre ceux qui servent Dieu et ceux qui ne le servent pas », ou plus.
Deuxième partie : l’étude détaillée de l’Apocalypse
Apocalypse 1 : Prologue – Le retour du Christ –
le thème adventiste
La présentation
Verset 1 : « Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs esclaves les choses qui doivent arriver promptement, et qu'il a fait connaître, par l'envoi de son ange, à son serviteur Jean, … ».
Jean, l’apôtre que Jésus aimait, est le dépositaire de cette divine Révélation qu’il obtient du Père au nom de Jésus-Christ. Jean, en hébreu « Yohan », signifie : Dieu a donné ; et c’est aussi mon premier prénom. Jésus n’a-t-il pas dit : « on donnera à celui qui a » ? Ce message est « donné » par « Dieu » le Père, donc avec un contenu illimité. Car depuis sa résurrection, Jésus-Christ a repris ses attributs divins, et c’est en Père céleste qu’il peut, du ciel, agir en faveur de ses serviteurs ou plus précisément ses « esclaves ». Selon le dicton, « un homme averti en vaut deux ». Dieu est de cet avis et il le prouve, en adressant à ses serviteurs des révélations sur l’avenir. L’expression « ce qui doit arriver promptement » peut étonner quand on sait que le message a été donné en 94 de notre ère et que nous sommes aujourd’hui en 2020-2021, époque de l’écriture de ce document. Mais en découvrant ses messages, nous allons comprendre que ce « promptement » prend un sens littéral, parce que leurs destinataires seront contemporains du retour glorieux de Jésus-Christ. Ce thème sera dans l’Apocalypse omniprésent, car l’Apocalypse est adressée aux derniers « adventistes » sélectionnés par Dieu, par la foi démontrée dans une dernière épreuve construite sur les données d’Apo.9:1 à 12, qui traitent du thème de la « cinquième trompette ». Dans ce chapitre, les versets 5 et 10 citent une période prophétique de « cinq mois » mal interprétée jusqu’à moi. Dans mon étude du sujet, cette durée a déterminé une nouvelle date supposée annoncer le retour de Jésus pour 1994, véritable année 2000 de la vraie naissance du Christ. Cette épreuve de foi a criblé, pour la dernière fois, l’adventisme officiel devenu tiède et formaliste qui s’apprêtait à s’engager dans un pacte avec ceux que Dieu révèle être ses ennemis dans son Apocalypse. Depuis 2018, je connais la date du vrai retour de Jésus-Christ et elle ne repose sur aucune donnée des prophéties de Daniel et Apocalypse, dont les durées chiffrées ont toutes été accomplies en remplissant leur rôle cribleur aux temps fixés. Le vrai retour de Jésus peut être compris à partir du récit de la Genèse, en croyant que les sept jours de nos semaines sont construits sur l’image des 7000 années du projet entier conçu par Dieu, pour éliminer le péché et les pécheurs, et faire entrer dans son éternité ses bien-aimés élus sélectionnés au cours des 6000 premières années. A l’image des proportions du sanctuaire ou tabernacle hébreu, le temps des 6000 années est composé de trois tiers de 2000 ans. Le début du dernier tiers fut marqué, le 3 Avril 30, par la mort expiatoire de notre Sauveur Jésus-Christ. Un calendrier juif confirme cette date. Son retour est donc fixé pour le printemps 2030 soit, 2000 ans plus tard. Sachant que le retour du Christ est devant nous, si proche, le mot « promptement » des paroles de Jésus est parfaitement justifié. Ainsi, bien qu’il soit resté connu et lu au cours des siècles, le livre Apocalypse est resté fermé, gelé, scellé, jusqu’au temps de la fin, qui concerne notre génération.
Verset 2 : « … lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus Christ, tout ce qu'il a vu ».
Jean atteste qu’il a reçu sa vision de Dieu. Une vision qui constitue le témoignage de Jésus-Christ qu’Apo.19:10 définit comme étant « l’esprit de la prophétie ». Le message repose sur des images « vues » et des paroles entendues. Jean a été arraché aux contingences terrestres par l’Esprit de Dieu qui lui a révélé en images les grands thèmes de l’histoire religieuse de l’ère chrétienne ; elle s’achèvera avec son retour glorieux et redoutable pour ses ennemis.
Verset 3 : « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! Car le temps est proche ».
Je prends pour moi la part qui me revient, la béatitude pour « celui qui lit » les paroles de la prophétie, car le Seigneur donne au verbe lire un sens logique précis. Il en donne l’explication dans Esa.29:11-12 : « Toute la révélation est pour vous comme les mots d'un livre cacheté que l'on donne à un homme qui sait lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne le puis, car il est cacheté ; ou comme un livre que l'on donne à un homme qui ne sait pas lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne sais pas lire ». Le verset 13, qui suit, révèle la cause de cette incapacité : « Le Seigneur dit : Quand ce peuple s'approche de moi, il m'honore de la bouche et des lèvres ; mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu'il a de moi n'est qu'un précepte de tradition humaine ». Le terme « cacheté » ou scellé décrit l’aspect de l’Apocalypse, illisible parce que scellé. C’est donc pour l’ouvrir et le desceller entièrement, que moi, un autre Jean du temps final, j’ai été appelé par Dieu ; ceci afin que tous ses vrais élus, « entendent et gardent » les vérités révélées dans les paroles et les images de la prophétie. Ces verbes signifient « comprendre et mettre en pratique ». Dans ce verset, Dieu avertit ses élus qu’ils vont recevoir, de l’un de leurs frères en Christ, « celui qui lit », la lumière qui explique les mystères de la prophétie afin qu’ils puissent, à leur tour, s’en réjouir et mettre son enseignement en pratique. Comme à l’époque de Jésus, la foi, la confiance et l’humilité seront donc bien nécessaires. Par cette méthode, Dieu crible et écarte les gens trop orgueilleux pour se faire enseigner. Aussi, je dis aux élus : « Oubliez l’homme, ce petit fonctionnaire traducteur et transmetteur, et regardez le véritable Auteur : le Tout-Puissant Dieu Jésus-Christ ».
Verset 4 : « Jean aux sept Églises qui sont en Asie : que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône, …»
L’Evocation de « sept Assemblées » est suspecte, car l’Assemblée avec un A majuscule est, une, perpétuellement. « Sept Assemblées », désigne donc, obligatoirement, l’Assemblée unifiée de Jésus-Christ en sept époques marquées et successives. La chose va être confirmée et déjà nous savons que Dieu découpe l’ère chrétienne en 7 temps particuliers. La référence à l’Asie est utile et justifiée, puisque les noms présentés au verset 11 sont ceux de villes qui existent en Asie mineure, dans l’ancienne Anatolie située à l’ouest de l’actuelle Turquie. L’Esprit confirme déjà la limite de l’Europe et le début du continent asiatique. Mais le mot Asie comme le mot Anatolie cachent un message spirituel. Ils signifient : soleil levant en akkadien et en grec, et suggèrent ainsi le camp de Dieu visité par Jésus-Christ, le « soleil levant », dans Luc 1:78-79 : « Grâce aux entrailles de la miséricorde de notre Dieu, en vertu de laquelle le soleil levant nous a visités d'en haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, pour diriger nos pas dans le chemin de la paix. » Il est aussi le « soleil de la justice » de Mal.4:2 : « Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d'une étable, ». La formule de la salutation est conforme aux lettres que les chrétiens s’échangent à l’époque de Jean. Cependant, Dieu est désigné par une expression nouvelle, inconnue jusque-là : « de la part de celui qui est, qui était, et qui vient ». Cette expression ne fait que rendre, dans la langue grecque originelle et les autres traductions, la signification du nom hébreu de Dieu : « YaHWéH ». Il s’agit du verbe « être » conjugué à la troisième personne du singulier du temps imparfait de l’hébreu. Ce temps appelé imparfait exprime l’accompli qui se prolonge dans le temps, car le temps présent n’existe pas dans la conjugaison de l’hébreu. « et qui vient », confirme encore le thème du retour de Jésus-Christ, l’adventisme. L’ouverture de la foi chrétienne aux païens est ainsi confirmée ; pour eux Dieu adapte son nom. Ensuite, une autre nouveauté apparaît pour désigner le Saint-Esprit : « les sept Esprits qui sont devant son trône ». Cette citation apparaîtra dans Apo.5:6. Le chiffre 7 désigne la sanctification, dans ce cas, celle de l’Esprit divin répandu dans ses créatures donc, « devant son trône ». Dans Apo.5:6, « l’agneau immolé » est relié à ces symboles, la prophétie confirme ainsi la toute-puissance divine de Jésus-Christ. Les « sept esprits de Dieu » sont symbolisés par « le chandelier à sept branches » du tabernacle hébreu qui prophétise le plan du salut du projet de Dieu. Son programme était ainsi clairement tracé. Depuis Adam, 4000 ans, et par sa mort Jésus expie les péchés des élus le 3 Avril 30, il déchire ainsi le voile du péché et ouvre l’accès du ciel aux élus rachetés au cours des deux mille derniers des six mille ans programmés pour la sélection des élus dispersés, jusqu’à la fin du monde, parmi les nations de la terre entière.
Verset 5 : « … et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, ».
Le nom « Jésus-Christ » est rattaché au ministère terrestre que Dieu est venu accomplir sur la terre. Ce verset nous rappelle ses œuvres accomplies pour obtenir le salut par grâce qu’il offre à ses seuls élus. Dans sa parfaite fidélité envers Dieu et ses valeurs, Jésus a été « le témoin fidèle » proposé comme le modèle à imiter, à ses apôtres et ses disciples de tous les temps, dont le nôtre. Sa mort fut prophétisée par la mort du premier animal tué pour revêtir la nudité d’Adam et Eve après leur péché. A travers lui, il fut donc bien le « premier-né des morts ». Mais il l’est aussi, en raison de sa divine importance, sa mort seule avait l’efficacité et le pouvoir de condamner le diable, le péché et les pécheurs. Il reste le « premier-né » au-dessus de tous les « premiers-nés » de l’histoire religieuse. C’est en pensant à sa mort rendue nécessaire pour racheter le péché de ses élus, que Dieu fit mourir tous les « premiers-nés » humains et animaux de l’Egypte rebelle, image du péché, pour « délivrer » son peuple hébreu de l’esclavage, déjà symbole et image du « péché ». En tant que « premier-né », le droit d’aînesse spirituel lui appartient. En se présentant au titre de « prince des rois de la terre » Jésus se fait serviteur de ses rachetés. Les « rois de la terre » sont ceux qui entrent dans son royaume rachetés par son sang ; ils hériteront de la terre renouvelée. C’est une chose stupéfiante que de découvrir le niveau de l’humilité, de la compassion, de l’amitié, de la fraternité et de l’amour des êtres célestes restés fidèles aux normes divines de la vie céleste. Sur terre, Jésus a lavé les pieds de ses apôtres, tout en confirmant qu’il est « le Maître et le Seigneur ». Au ciel, il sera éternellement « le prince » de ses « rois ». Mais « les rois » seront aussi serviteurs de leurs frères. Egalement, en se donnant le titre de « prince », Jésus se met au niveau du diable, son adversaire et concurrent vaincu, qu’il appelle, « le prince de ce monde ». L’incarnation de Dieu en Jésus était motivée par le face à face des deux « princes » ; le sort du monde et celui de ses créatures dépendent du pouvoir du grand vainqueur Jésus Micaël YaHWéH. Mais Jésus ne doit sa victoire qu’en partie à sa divinité, car il a lutté contre le diable à armes égales, dans un corps de chair identique au notre, 4000 années après le combat perdu par le premier Adam. Son état d’esprit et sa détermination à vaincre pour sauver ses élus lui ont seuls donné sa victoire. Il a ouvert la voie à ses élus montrant qu’un « agneau » docile peut vaincre « les loups » dévoreurs de chairs et d’esprits, avec l’aide du Dieu fidèle et véritable.
Verset 6 : « et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen ! »
C’est Jean qui définit ce que constitue l’Assemblée des élus. En Jésus-Christ, l’ancien Israël se prolonge sous des formes spirituelles prophétisées dans les rites de l’ancienne alliance. En servant le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs », les vrais élus partagent sa royauté, et avec lui, ils constituent les citoyens du royaume des cieux. Ils sont aussi des « sacrificateurs » spirituels, car ils officient dans le temple de leur corps, dans lequel ils servent Dieu, s’offrant eux-mêmes dans la sainteté pour son service. Et par leurs prières qu’ils adressent à Dieu, ils relaient les parfums offerts sur l’autel des parfums de l’ancien temple de Jérusalem. La séparation entre Jésus et le Père est trompeuse, mais elle correspond à la conception que beaucoup de faux chrétiens se font du sujet. Ceci au point d’en arriver à prétendre « honorer » le Fils aux dépens du Père. C’est la faute, ou le péché, de la foi chrétienne depuis le 7 Mars 321. Pour beaucoup, le repos du sabbat est une ordonnance qui concernait uniquement les juifs de l’ancienne alliance, dispensation du Père. Le Père et Jésus n’étant qu’une seule personne, ils subiront la colère de Jésus qu’ils pensaient honorer. Dans sa nature divine de Père, Jésus détient, et pour l’éternité, « la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen ! » « Amen » qui signifie : c’est vrai ! En vérité !
Le thème adventiste
Verset 7 : « Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l'ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen! »
C’est précisément, quand il va revenir, que Jésus va démontrer sa gloire et sa puissance. Selon Actes 1:11, il reviendra « de la même manière qu’il est monté au ciel », mais pour son retour, ce sera dans une gloire céleste extrême qui épouvantera ses ennemis ; « ceux qui l’ont percé » en s’opposant à son vrai projet. Car cette expression concerne uniquement les êtres humains contemporains de sa venue. Quand ses serviteurs sont menacés de mort ou mis à mort, Jésus partage leur sort parce qu’il s’identifie à eux : « Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. (Matt.25:40) ». Les juifs et les soldats romains qui l’ont crucifié ne sont pas concernés dans ce message. L’Esprit de Dieu impute cette action à tous les humains qui entravent son œuvre de salut et font échouer pour eux-mêmes et les autres son offre de grâce et de salut éternel. En citant « les tribus de la terre », Jésus cible les faux chrétiens par lesquels les tribus d’Israël sont censées être prolongées dans la nouvelle alliance. Découvrant à son retour qu’ils s’apprêtaient à tuer ses vrais élus, ils auront de justes raisons de se lamenter, en se découvrant ennemi du Dieu qui devaient les sauver. Les détails du programme des tous derniers jours seront révélés de manière dispersée dans les chapitres du livre Apocalypse. Mais je peux dire qu’Apo.6:15-16 décrit la scène en ces termes : « Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau ; ».
Verset 8 : « Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant. »
Celui qui s’exprime ainsi est le doux Jésus qui a retrouvé dans le ciel sa gloire divine, il est « le Tout-Puissant ». Il suffit de relier ce verset avec ceux d’Apo.22:13-16 pour en avoir la preuve : « Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin… /… Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l'étoile brillante du matin ». Comme dans le verset 4, Jésus se présente sous les attributs du Dieu créateur, l’ami de Moïse, dont le nom hébreu est « YaHWéH » selon Exo.3:14. Mais je précise que le nom de Dieu change selon que c’est lui qui se nomme ou que les hommes le nomment : « Je suis » devient « Il est » dans la forme « YaHWéH ».
Note ajoutée en 2022 : L’expression « alpha et oméga » résume la révélation entière offerte par Dieu dans sa Bible, depuis Genèse 1 jusqu’à Apocalypse 22. Or depuis 2018, la signification prophétique de « six mille » ans donnée aux six jours de la semaine a été confirmée sans remettre en question sa valeur de six jours réels, au cours desquels Dieu a créé la terre et la vie qu’elle devait porter. Mais, en retenant, leur sens prophétique, ces six jours ou « 6000 » ans ont permis de définir pour le printemps 2030 le retour victorieux final de Jésus-Christ et l’enlèvement de ses saints fidèles. Par, l’expression « alpha et oméga », Jésus livre à ses saints des derniers jours, une clé qui va permettre de découvrir le temps réel de sa seconde venue. Mais il a fallu attendre le printemps 2018 pour comprendre comment il fallait utiliser ces 6000 ans, et le 28 Janvier 2022, pour les associer à ces expressions : « l’alpha et l’oméga », « le commencement et la fin ».
Verset 9 : « Moi Jean, votre frère, et qui ai part avec vous à la tribulation et au royaume et à la persévérance en Jésus, j'étais dans l'île appelée Patmos, à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus. »
Pour un vrai esclave de Jésus-Christ, ces trois choses sont reliées : la part à la tribulation, la part au royaume, et la part à la persévérance en Jésus. Jean témoigne du contexte où il reçoit sa vision divine. Le trouvant, apparemment indestructible, les Romains l’ont, finalement, isolé, en exil sur l’île de Patmos, afin de limiter son témoignage auprès des hommes. Pendant toute sa vie, il n’a pas cessé de témoigner pour la parole de Dieu afin de glorifier Jésus-Christ. Mais on peut comprendre aussi, que Jean fut conduit à Patmos pour recevoir, dans la tranquillité, le témoignage de Jésus que constitue la Révélation, qu’il y reçoit de Dieu.
Relevons au passage que les deux auteurs des deux prophéties Daniel et Apocalypse ont été miraculeusement protégés par Dieu ; Daniel étant sauvé des dents des lions et Jean sorti indemne d’une cuve remplie d’huile bouillante. Leur expérience nous transmet une leçon : Dieu fait la différence parmi ses serviteurs en protégeant d’une manière puissante et surnaturelle ceux qui le glorifient le plus et présentent l’aspect d’un modèle qu’il souhaite particulièrement encourager. Le ministère prophétique est ainsi désigné dans 1Cor.12:31 comme la « voie plus excellente ». Mais il y a prophètes et prophètes. Tous les prophètes ne sont pas appelés à recevoir de Dieu des visions ou des prophéties. Mais tous les élus sont exhortés à prophétiser, c'est-à-dire à témoigner, des vérités du Seigneur à leur prochain pour les conduire au salut.
La vision de Jean du temps adventiste
Verset 10 : « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette, »
L’expression « jour du Seigneur » va favoriser de tragiques interprétations. Dans sa traduction de la Bible, J.N. Darby, n’hésite pas à le traduire par le mot « dimanche », que Dieu tient pour « marque » flétrissante de « la bête » conduite par le diable dans Apo.13:16 ; celle-ci s’opposant directement à son « sceau » royal, son septième jour du repos sanctifié. Etymologiquement, le mot « dimanche » signifie bien, « jour du Seigneur », mais le problème vient du fait qu’il consacre le premier jour de la semaine au repos, ce que Dieu n’a jamais ordonné, ayant pour sa part, de manière perpétuelle, sanctifié à cet usage le septième jour. Alors que désigne réellement « le jour du Seigneur » cité dans ce verset ? Mais la réponse a déjà été donnée dans le verset 7 en disant : « Voici, il vient avec les nuées. » Le voici le « jour du Seigneur » ciblé par Dieu : « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de YaHWéH arrive, ce jour grand et redoutable. (Mal.3:5)» ; celui qui a fait l’adventisme et ses trois « attentes » du retour de Jésus, déjà accomplies avec toutes les conséquences bonnes et mauvaises portées par ces trois épreuves, en 1843, 1844, et 1994. Ainsi vivant en 94, Jean est transporté par l’Esprit au tout début du septième millénaire, où Jésus revient dans sa gloire divine. Qu’a-t-il alors « derrière » lui ? Tout le passé historique de l’ère chrétienne ; depuis la mort de Jésus, 2000 ans de religion chrétienne ; 2000 années pendant lesquelles Jésus s’est tenu au milieu de ses élus, les aidant, en Saint-Esprit, à vaincre le mal comme il avait, lui-même, vaincu le diable, le péché, et la mort. « La voix forte » entendue « derrière » lui est celle de Jésus qui telle « une trompette » intervient, pour avertir ses élus et leur révéler la nature des pièges religieux diaboliques qu’ils vont rencontrer dans leurs vies dans toutes les « sept » époques que le verset suivant va nommer.
Verset 11 : « qui disait : Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Églises, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée. ».
La forme apparente du texte semblait présenter comme destinataires, de manière littérale, les villes nommées de l’Asie de l’époque de Jean ; à chacune son message. Mais ce n’était qu’un aspect trompeur qui visait à masquer le véritable sens que Jésus donne à ses messages. Dans toute la Bible, les noms propres attribués aux hommes ont une signification cachée dans leur racine, de l’hébreu, du chaldéen, ou du grec. Ce principe s’applique également pour les noms grecs de ces sept villes. Chaque nom révèle le caractère de l’époque qu’il représente. Et l’ordre, dans lequel ces noms sont présentés, correspond à l’ordre de l’avancement dans le temps programmé par Dieu. Nous verrons dans l’étude d’Apo.2 et 3 où l’ordre de ces noms est respecté et confirmé, la signification de ces sept noms, mais ceux de la première et de la dernière, « Ephèse et Laodicée », révèlent à eux seuls, l’usage que l’Esprit en fait. Signifiant, respectivement, « lancer » et « peuple jugé », nous retrouvons « l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin, » de l’ère de la grâce chrétienne. Il n’est pas étonnant que Jésus se soit présenté au verset 8, sous cette définition : « Je suis l’alpha et l’oméga ». Il inscrit ainsi sa présence auprès de ses esclaves fidèles, pendant tout le temps de l’ère chrétienne.
Verset 12 : « Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m'être retourné, je vis sept chandeliers d'or, »
L’action de « se retourner », conduit Jean à porter son regard sur l’ère chrétienne entière puisqu’il a lui-même été transporté au moment du retour en gloire de Jésus. Après la précision « derrière », nous avons ici « je me retournai », et encore, « et, après m'être retourné » ; l’Esprit insiste fortement sur ce regard vers le passé, afin que nous le suivions dans sa logique. Et que voit alors Jean ? « Sept chandeliers d’or ». Là encore la chose est suspecte comme les « sept Assemblées ». Car le « chandelier » modèle se trouvait dans le tabernacle hébreu et il possédait sept branches qui symbolisaient déjà, ensemble, la sanctification de l’Esprit de Dieu et de sa lumière. Ce constat signifie que, comme les « sept Assemblées », les « sept chandeliers » symbolisent la sanctification de la lumière de Dieu, mais en sept moments marqués au cours de l’ère chrétienne entière. Le chandelier représente les élus d’une époque, il reçoit l’huile de l’Esprit de Dieu dont il dépend pour éclairer les élus de sa lumière.
Annonce d’une grande calamité
Verset 13 : « et, au milieu des sept chandeliers, quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, vêtu d'une longue robe, et ayant une ceinture d'or sur la poitrine.»
Ici commence la description symbolique du Seigneur Jésus-Christ. Cette scène met en image les promesses de Jésus : Luc 17:21: « On ne dira point : Il est ici, ou : Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. » ; Matt.28:20 : « et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. ». Cette vision est très ressemblante avec celle de Daniel 10 où le verset 1 la présente comme l’annonce d’une « grande calamité » pour son peuple juif. Celle d’Apocalypse 1 annonce donc elle aussi, une « grande calamité », mais cette fois, pour l’Assemblée chrétienne. La comparaison des deux visions est très édifiante, car des détails sont adaptés à chacun des deux contextes historiques très différents. Les descriptions symboliques qui vont être présentées concernent Jésus-Christ dans le contexte de son retour glorieux final. Les deux « calamités » ont en commun de s’accomplir sur la fin des deux alliances établies successivement par Dieu. Comparons maintenant les deux visions : «… un fils d’homme » de ce verset était « un homme » dans Daniel, parce que Dieu ne s’était pas encore incarné en Jésus. Au contraire, en « fils d’homme », nous retrouvons le « fils de l’homme » que Jésus nomme constamment en parlant de lui dans les Evangiles. Si Dieu a tant insisté sur cette expression, c’est parce qu’elle légitime son aptitude à sauver des hommes. Il est ici « vêtu d’une longue robe », « vêtu de lin » dans Daniel. La clé de la signification de cette longue robe est donnée dans Apo.7:13-14. Elle est portée par ceux qui meurent en martyrs de la vraie foi : « Et l'un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ? Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau. ». Jésus porte « une ceinture d’or sur sa poitrine » soit, sur son cœur, mais « sur ses reins », symboles de force, dans Daniel. Et la « ceinture d’or » symbolise la vérité selon Eph.6:14 : « Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; ». Comme Jésus, la vérité n’est honorée que par ceux qui l’aiment.
Verset 14 : « Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu ; »
Le blanc, symbole de la pureté parfaite, caractérise le Dieu Jésus-Christ qui, en conséquence, a horreur du péché. Or, l’annonce d’une « grande calamité » ne peut qu’avoir pour but de punir les pécheurs. Cette cause concerne les deux calamités, aussi retrouvons-nous, ici et dans Daniel, Dieu, le grand Juge, dont les « yeux sont comme des flammes de feu ». Son regard consume le péché ou le pécheur, mais l’élu de Jésus choisit de renoncer au péché, contrairement au faux juif et faux chrétien rebelle que le jugement de Jésus-Christ finira par consumer. Et le contexte final de cette « calamité » désigne ses ennemis historiques, tous identifiés dans les chapitres de ce livre, et dans celui de Daniel. Apo.13 nous les présente sous l’aspect de deux « bêtes » identifiées par leur noms « mer et terre » qui désigne la foi catholique et la foi protestante sortie d’elle, comme leurs noms le suggèrent selon Gen.1:9-10. A son retour, les deux bêtes alliées n’en font plus qu’une, unies pour combattre son sabbat et ses fidèles. Ses ennemis seront terrifiés, selon Apo.6:16, et ils ne subsisteront pas.
Verset 15 : « ses pieds étaient semblables à de l'airain ardent, comme s'il eût été embrasé dans une fournaise ; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. »
Les pieds de Jésus sont aussi purs que le reste de son corps, mais dans cette image, ils se souillent en foulant le sang des pécheurs rebelles. Comme dans Dan.2:32, « l’airain », métal d’alliage impur, symbolise le péché. Dans Apo.10:2 nous lisons : « Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre ; ». Apo.14:17 à 20 donne à cette action le nom « vendange » ; un thème développé dans Esaïe 63. Les « grandes eaux » symbolisent, dans Apo.17:15, « des peuples, des foules, des nations, et des langues » qui font alliance avec « la prostituée Babylone la Grande » ; nom qui désigne l’église catholique papale romaine. Cette alliance de dernière heure va les unir pour s’opposer au sabbat sanctifié par Dieu. Ils iront jusqu’à décider de tuer ses fidèles observateurs. On comprend dès lors les symboles de sa juste colère. Dans la vision, Jésus montre à ses élus que sa seule « voix » personnelle divine est plus puissante que celle de tous les peuples de la terre réunis.
Verset 16 : « Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants ; et son visage était comme le soleil lorsqu'il brille dans sa force. »
Le symbole des « sept étoiles » tenues « dans sa main droite » rappelle sa domination permanente qui pouvait seule donner la bénédiction de Dieu ; si souvent et massivement revendiquée à tort par ses ennemis infidèles. L’étoile est le symbole du messager religieux puisque comme l’étoile de Gen.1:15, son rôle est « d’éclairer la terre », dans son cas, de la justice divine. Au jour de son retour, Jésus va ressusciter (re-susciter, soit susciter de nouveau après un total anéantissement momentané appelé mort) ses élus de toutes les époques symbolisées par les noms des sept Assemblées. Dans ce contexte glorieux, pour lui et ses élus fidèles, il se présente comme « Parole de Dieu » dont le symbole « d’une épée aiguë à deux tranchants » est cité dans Héb.4:12. C’est l’heure où cette épée va donner vie et mort, selon la foi témoignée à cette parole divine écrite dans la Bible qu’Apo.11:3 symbolise comme étant « les deux témoins » de Dieu. Chez les êtres humains, seul l’aspect du visage les identifie et permet de les différencier ; c’est donc l’élément de l’identification par excellence. Dans cette vision, Dieu adapte aussi son visage au contexte ciblé. Dans Daniel, dans la vision, Dieu symbolise son visage par « l’éclair » symbole type du dieu grec Zeus, parce que l’ennemi de la prophétie sera le peuple grec séleucide du roi Antiochos IV, qui a accompli la prophétie en – 168. Dans la vision de l’Apocalypse, le visage de Jésus prend aussi l’aspect de son ennemi qui est cette fois « le soleil quand il brille dans sa force ». Il est vrai que cette dernière tentative, d’éradiquer de la terre tout observateur du saint sabbat divin, constitue l’apogée du combat rebelle favorable au respect du « jour du soleil invaincu » instauré le 7 Mars 321, par l’empereur Constantin 1er. Ce camp rebelle trouvera en face de lui « le soleil de la justice divine » dans toute sa puissance divine, et ceci, le premier jour du printemps 2030.
Verset 17 : « Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne crains point ! »
En réagissant de la sorte, Jean ne fait qu’anticiper le sort de ceux qui se confronteront à lui, à l’heure de son retour. Daniel avait eu le même comportement, et dans les deux cas, Jésus rassure et affermit son serviteur, son esclave, fidèle. « Sa main droite » confirme sa bénédiction et dans sa fidélité, contrairement aux rebelles de l’autre camp, l’élu n’a pas de raison de craindre Dieu qui vient le sauver par amour. L’expression « ne crains point » confirme le contexte final caractérisé depuis 1843 par ce message adventiste du premier ange d’Apo.14:7 : « Il disait d'une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue ; et prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux. » ; c'est-à-dire, le Dieu créateur.
Verset 18 : « Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J'étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. »
C’est bien Jésus, le vainqueur sur le diable, le péché et la mort qui s’exprime en ces termes. Ses mots « le premier et le dernier » confirme le message du début et de la fin du temps couvert par la prophétie, mais en même temps, Jésus confirme sa divinité qui a donné la vie depuis sa première jusqu’à la dernière de ses créatures humaines. Celui qui « tient les clefs de la mort » à le pouvoir de décider qui doit vivre et qui doit mourir. L’heure de son retour est celle où ses saints seront ressuscités dans la « première résurrection » réservée aux « bienheureux morts en Christ » selon Apo.20:6. Evacuons tous les mythes des traditions du faux christianisme d’héritage grec et romain, et comprends que « le séjour des morts » est tout simplement le sol de la terre qui a recueilli les morts transformés en poussière, selon qu’il est écrit dans Gen.3:19: « C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. ». Ces restes ne seront plus jamais d’aucune utilité, car leur Créateur les ressuscitera avec toute leur personnalité gravée dans sa mémoire divine, dans un corps céleste incorruptible (1Cor.15:42) identique à celui des anges restés dans la fidélité envers Dieu : « Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Matt.22:30 ».
Le message prophétique sur l’avenir est confirmé
Verset 19 : « Écris donc les choses que tu as vues, et celles qui sont, et celles qui doivent arriver après elles, »
Dans cette définition, Jésus confirme la couverture prophétique du temps global de l’ère chrétienne qui s’achèvera par son retour en gloire. Le temps apostolique est concerné par l’expression « que tu as vues » et Dieu désigne ainsi Jean comme un authentique témoin oculaire du ministère apostolique. Il fut témoin du « premier amour » de l’Elue cité dans Apo.2:4. «… celles qui sont » concerne la fin de ce temps apostolique en laquelle Jean reste vivant et en activité. « …, et celles qui doivent arriver après elles » désigne les événements religieux qui vont s’accomplir jusqu’au temps du retour de Jésus-Christ, et au-delà, jusqu’à la fin du septième millénaire.
Verset 20 : « le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d'or. Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises. ».
« Les anges des sept Assemblées » sont les élus de toutes ces sept époques. Parce que le mot « ange », du grec « aggelos », signifie messager, et il désigne les anges célestes uniquement si le mot « célestes » vient le préciser. De même, les « sept chandeliers » et les « sept Assemblées » suspectés dans mon commentaire sont ici réunis. L’Esprit confirme donc mon interprétation : les « sept chandeliers » représentent la sanctification de la lumière de Dieu dans les sept époques désignées par les noms des « sept Assemblées ».
Apocalypse 2 : l’Assemblée de Christ
depuis son lancement jusqu’à 1843
Dans le thème des lettres, nous trouvons dans Apo.2, quatre messages ciblant le temps compris entre 94 et 1843, et dans Apo.3, trois messages couvrant le temps allant de 1843-44 à 2030. Relevons avec intérêt cette précision révélatrice concernant les noms de la première et de la dernière lettre : « Ephèse et Laodicée » qui signifient, respectivement : lancer, et peuple jugé ; le début et la fin de l’ère de la grâce chrétienne. Dans Apo.2, sur la fin du chapitre, l’Esprit évoque le début du thème « adventiste du retour du Christ » qui cible la date 1828 préétablie dans Dan.12:11. Aussi, en succession du temps, le début du chapitre 3 d’Apocalypse peut-il être légitimement rattaché à la date 1843 qui a marqué le début de l’épreuve de foi adventiste. Un message adapté vient sanctionner la foi protestante éprouvée : « Tu es mort ». Ces explications étaient nécessaires pour confirmer le rattachement des messages aux dates établies dans Daniel. Mais la vision d’Apocalypse apporte sur le début de l’ère chrétienne des révélations que Daniel n’a pas développées. Les lettres ou messages que Jésus adresse à ses serviteurs au long de notre ère dissipent le quiproquo religieux des fausses et trompeuses illusions qui concernent des multitudes de croyants chrétiens. On y retrouve, le vrai Jésus avec ses exigences légitimes et ses reproches toujours justifiés. Les quatre lettres d’Apo.2 ciblent, successivement, quatre époques situées entre 94 et 1843.
1ère époque : Ephèse
En 94, le dernier témoin du lancement de l’Assemblée du Christ
Verset 1 : « Écris à l'ange de l'Assemblée d'Éphèse : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d'or : »
Par le nom Ephèse, de la première, traduction du grec « Ephésis » qui signifie lancer, Dieu parle à ses serviteurs du temps du lancement de l’Assemblée du Christ, au temps de l’empereur romain Domitien (81-96). L’Esprit cible ainsi l’époque où Jean reçoit de Dieu la révélation qu’il nous décrit. Il est le dernier apôtre resté miraculeusement vivant et représente à lui seul, le dernier témoin oculaire du lancement de l’Assemblée de Jésus-Christ. Dieu rappelle sa puissance divine ; c’est lui seul qui « tient dans sa main droite », symbole de sa bénédiction, la vie de ses élus, les « étoiles », dont il juge les œuvres, fruits de leur foi. Selon le cas, il bénit ou maudit. Dieu « marche », comprends qu’il avance dans le temps de son projet en accompagnant, génération après génération, la vie de ses élus et les événements du monde qu’il organise ou combat : « et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. Matt.28:20 ». Jusqu’à la fin du monde, ses élus vont devoir accomplir les œuvres qu’il a préparées d’avance pour eux : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. Eph.2:10 ». Et ils vont devoir s’adapter aux conditions particulières exigées en chacune des sept époques. Car la leçon donnée dans « Ephèse » vaut pour les sept époques ; les « sept étoiles étant tenues dans sa main droite » il peut laisser chuter et tomber à terre, celles qui concernent des chrétiens rebelles. Retiens l’idée, qu’un « chandelier » n’est utile que lorsqu’il éclaire, et pour éclairer, il doit être rempli d’huile, symbole de l’Esprit divin.
Verset 2 : « Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants ; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs ; »
Attention ! Les temps de conjugaison des verbes sont extrêmement importants, car ils déterminent le moment ciblé de l’époque apostolique. Dans ce verset le verbe conjugué au présent désigne l’année 94 tandis que ceux qui sont au passé concernent l’époque des persécutions infligées par l’empereur romain Néron, entre l’an 65 et 68.
En 94, les chrétiens aiment la vérité qui est encore intacte et non déformée, et ils détestent les « méchants » païens et particulièrement parmi eux, les Romains dominateurs de l’époque. Il y a une raison à cela, c’est que l’apôtre Jean est encore en vie ainsi que beaucoup d’autres anciens témoins de la vérité enseignée par Jésus-Christ. Les « menteurs » sont ainsi facilement démasqués. Car en toute époque, l’ivraie non convertie tente de se mélanger au bon grain, parce que la crainte de Dieu est encore grande, et que le message du salut est séduisant et attirant. Ils introduisent dans la doctrine des idées fausses. Mais dans l’épreuve de l’amour de la vérité, ils échouent et sont démasqués par les vrais élus éclairés. De même, concernant le passé de l’époque apostolique, « tu as éprouvé », l’Esprit rappelle comment l’épreuve de la mort a fait tomber les masques trompeurs des faux chrétiens, les vrais « menteurs » ciblés dans ce verset, entre 65 et 68, quand Néron livrait les Elus du Christ aux fauves dans son Colisée, pour offrir un spectacle sanglant aux habitants de Rome. Mais relevons-le, Jésus évoque ce zèle d’une époque passée.
Verset 3 : « que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t'es point lassé. »
Ici encore, attention aux temps des conjugaisons des verbes !
Si le témoignage de la persévérance est encore conservé, celui de la souffrance ne l’est plus. Et Dieu est obligé de rappeler l’acceptation de la souffrance qui fut manifestée et sublimement honorée environ 30 ans plus tôt, entre 65 et 68, quand le Romain sanguinaire, Néron, livra les chrétiens à la mort, offerte en spectacle, à son peuple pervers et corrompu. C’est seulement à cette époque que le camp Elu « a souffert » en son « nom » et ne s’est « point lassé ».
Verset 4 : « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. »
La menace suggérée se précise et elle est confirmée. A cette époque les chrétiens sont fidèles, mais le zèle démontré sous Néron s’est affaibli ou n’existe plus ; ce que Jésus appelle « perdre son premier amour », suggérant ainsi pour l’époque 94, l’existence d’un second amour, bien inférieur au premier.
Verset 5 : « Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes. »
Le simple respect ou la simple reconnaissance de la vérité ne font pas le salut. Dieu exige davantage de la part de ceux qu’il sauve pour en faire ses compagnons d’éternité. La foi en la vie éternelle implique la dévalorisation de la première vie. Le message de Jésus reste perpétuellement le même selon Matt.16:24 à 26 : « Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » La menace de lui retirer son Esprit, symbolisé par le « chandelier », montre que, pour Dieu, la vraie foi est loin d’être une simple étiquette collée sur une âme. A l’époque Ephèse, le chandelier symbolique de l’Esprit de Dieu était en Orient, à Jérusalem où la foi chrétienne est née et dans les églises créées par Paul en Grèce et dans la Turquie actuelle. Le centre religieux sera bientôt déplacé vers l’occident et principalement à Rome en Italie.
Verset 6 : « Tu as pourtant ceci, c'est que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi. »
Dans cette lettre, les Romains sont nommés symboliquement, après « les méchants » : « les Nicolaïtes », ce qui signifie, peuple victorieux ou peuple de la Victoire soit, les dominateurs de l’époque. En grec, le terme « Niké » est le nom de la victoire personnifiée. Que sont donc « les œuvres des Nicolaïtes » haïes par Dieu et ses élus ? Le paganisme et le syncrétisme religieux. Ils honorent des foules de divinités païennes dont les plus grandes ont un jour de la semaine qui leur est dédié. Notre calendrier actuel, qui attribue aux sept jours de la semaine, les noms des sept astres, planètes ou l’étoile, de notre système solaire, est un héritage direct de la religion romaine. Et le culte du premier jour dédié au « soleil invaincu » va donner dans le temps, à partir de 321, une raison particulière au Dieu créateur d’haïr « les œuvres » religieuses des Romains.
Verset 7 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu. »
Deux messages dans ce verset évoquent le temps terrestre de la victoire, « celui qui vaincra », et le temps céleste de sa récompense.
Cette formule est le dernier message que Jésus adresse à ses serviteurs d’une des sept époques ciblées par la prophétie. L’Esprit l’adapte aux conditions particulières de chaque époque. Celle d’Ephèse marque le début du temps couvert par la prophétie, aussi Dieu lui présente-t-il le salut éternel sous la forme du commencement de l’histoire terrestre. L’image de Jésus y était évoquée sous celle de l’arbre de vie du jardin terrestre que Dieu avait créé pour y placer l’homme innocent et pur. Apo.22 prophétise cette restauration d’un Eden renouvelé pour le bonheur des élus victorieux sur la nouvelle terre. La formule présentée concerne chaque fois, un aspect de la vie éternelle offerte par Jésus-Christ à ses seuls élus.
2ème époque : Smyrne
Entre 303 et 313, la dernière persécution « impériale » romaine
Verset 8 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Smyrne : Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort, et qui est revenu à la vie : »
Par le nom « Smyrne » de la deuxième lettre, traduit du mot grec « smurna » qui désigne la « myrrhe », Dieu cible l’époque d’une terrible persécution dirigée par l’empereur romain Dioclétien. La « myrrhe » est un parfum qui embauma les pieds de Jésus peu avant sa mort et qui lui fut apporté en offrande à sa naissance par les mages venus d’Orient. Jésus retrouve dans cette épreuve le zèle de la foi réelle qu’il ne trouvait plus en 94. Ceux qui acceptent de mourir en son nom doivent savoir que Jésus a vaincu la mort, et que de nouveau vivant, il pourra les ressusciter comme il l’a fait pour lui-même. La prophétie s’adresse uniquement aux chrétiens dont Jésus est lui-même le « premier » représentant. En assimilant sa personne à la vie de ses serviteurs, il sera également représenté par « le dernier » chrétien.
Verset 9 : « Je connais ta tribulation et ta pauvreté (bien que tu sois riche), et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan. »
Persécutés par les Romains, les chrétiens sont privés de leurs biens et le plus souvent mis à mort. Mais ces pauvretés matérielle et charnelle les rendent spirituellement riches dans les critères de la foi du jugement de Dieu. D’autre part, il ne cache pas son jugement et révèle, en terme très clairs, la valeur qu’il donne à la religion juive qui a refusé la norme divine du salut, en ne reconnaissant pas Jésus-Christ, comme Messie prophétisé par les saintes Ecritures. Lâchés par Dieu, les Juifs sont pris en charge par le diable et ses démons et ils deviennent pour Dieu et ses vrais élus, «une synagogue de Satan ».
Verset 10 : « Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. »
Dans ce verset, le diable se nomme Dioclétien, cet empereur romain cruel vouait avec ses « tétrarques » associés une haine féroce contre les chrétiens qu’ils voulaient exterminer. La persécution ou « tribulation » annoncée s’est prolongée, pendant « dix jours » soit, « dix années » réelles comprises entre 303 et 313. A certains d’entre eux qui ont été « fidèles jusqu’à la mort » en martyrs hautement bénis, Jésus donnera « la couronne de vie » ; la vie éternelle signe de leur victoire.
Verset 11 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir la seconde mort. »
Le message de fin d’époque a pour thème : la mort. Cette fois, l’Esprit évoque le salut en rappelant que ceux qui n’acceptent pas la première mort du martyre pour Dieu, auront à souffrir, sans pouvoir s’y soustraire, « la seconde mort » de « l’étang de feu » du jugement dernier. Une « seconde mort » qui ne touchera pas les élus parce qu’ils seront entrés pour toujours dans la vie éternelle.
3ème époque : Pergame
En 538, l’instauration du régime papal de Rome
Verset 12 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Pergame : Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à deux tranchants : »
Par le nom Pergame, Dieu évoque le temps de l’adultère spirituel. Dans le nom Pergame, deux racines grecques, « pérao, et gamos », se traduisent par « transgresser le mariage ». C’est l’heure fatidique du début des malheurs qui vont frapper les peuples chrétiens jusqu’à la fin du monde. En ciblant la date 313, l’époque précédente a suggéré l’accès au pouvoir et le règne païen de l’empereur Constantin 1er, fils du tétrarque Constance Chlore, et vainqueur contre Maxence. Par décret impérial du 7 Mars 321, il a fait abandonner le repos hebdomadaire du saint sabbat du septième jour divin, notre actuel samedi, lui préférant le premier jour dédié, à cette époque, au culte païen du dieu solaire, le « Sol Invictus », le Soleil Invaincu. En lui obéissant, les chrétiens ont commis « l’adultère spirituel », qui sera à partir de 538, la norme officielle du papisme romain rattaché à l’époque Pergame. Les chrétiens infidèles suivent Vigile, le nouveau chef religieux établi par l’empereur Justinien 1er. Cet intrigant profita de sa relation avec Théodora, la prostituée épousée par l’empereur, pour obtenir ce poste papal agrandi par son nouveau pouvoir universel religieux soit, catholique. Ainsi, sous le nom Pergame, Dieu dénonce la pratique du « dimanche », nouveau nom et cause d’un adultère spirituel, sous lequel l’ex- « jour du soleil » hérité de Constantin continue d’être honoré par une église chrétienne romaine. Elle se réclame de Jésus-Christ et le revendique, par le titre de son chef papal, « vicaire du Fils de Dieu » (Remplaçant ou suppléant du Fils de Dieu), en latin « VICARIVS FILII DEI », dont le nombre des lettres est « 666 » ; un nombre conforme à celui qu’Apo.13:18 attribue à l’élément religieux de « la bête ». L’époque nommée Pergame débute donc avec le règne papal intolérant et usurpateur qui enlève à Jésus-Christ, le Dieu tout-puissant incarné, son titre de Chef de l’Assemblée, selon Dan.8:11 ; Eph.5:23: « car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. » Mais attention ! Cette action est inspirée par Dieu lui-même. En réalité, c’est lui qui se retire et livre au régime papal la foi chrétienne devenue officiellement infidèle. L’impudence de ce régime, dénoncée dans Dan.8:23, va jusqu’à lui faire prendre l’initiative de « changer les temps et la loi » établis par Dieu, en personne, selon Dan.7:25. Et en plus, méprisant son avertissement de ne pas nommer, spirituellement, « père », aucun être humain, il se fait adorer au titre de « Très saint Père », s’élevant ainsi lui-même au-dessus du Dieu créateur législateur, et il le découvrira un jour, rémunérateur : « Et n'appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. (Mat.23:9) ». Ce roi humain a des successeurs par lesquels le régime et ses outrances vont se prolonger jusqu’au jour du jugement programmé par le plus grand, le plus fort et le plus juste, le véritable « Très Saint Père céleste ».
L’empereur Justinien 1er instaure donc ce régime religieux que Dieu tient pour « adultère » envers lui. L’importance de l’outrage devait donc être marquée et gravée dans l’histoire. On relève en 535 et 536, pendant son règne, deux gigantesques éruptions volcaniques qui vont obscurcir l’atmosphère et provoquer en 541 une épidémie mortelle de peste qui ne s’éteindra qu’en 767, avec une pointe d’attaque maximale, en 592. La malédiction divine ne pouvait pas prendre une plus terrible forme, et des détails sur ce sujet seront apportés dans le verset qui suit.
Verset 13 : « Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma foi, même aux jours d'Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. »
La prophétie insiste sur le « trône » et le lieu de son emplacement en raison même de sa célébrité et des honneurs que les pécheurs lui rendent encore de nos jours. C’est encore « Rome » qui reprend sa domination, cette fois, sous cet aspect religieux faussement chrétien et intégralement païen. Celui qui se revendique comme son « remplaçant » (ou vicaire), le pape, n’obtient pas même de Dieu qu’il s’adresse personnellement à lui. Le destinataire de la prophétie est un élu, pas un déchu, ni un usurpateur glorifiant les rites païens. Ce haut-lieu de la foi catholique romaine a son trône papal à Rome, dans le palais du Latran que, généreusement, Constantin 1er a offert à l’évêque de Rome. Ce palais du Latran se situe sur le mont Caelius, l’une des « sept collines de Rome » qui est située au Sud-est de la ville ; le nom Caelius signifie : ciel. Cette colline est la plus longue et la plus grande des sept, en superficie. Près de l’église du Latran, qui représente encore de nos jours, pour la papauté et son clergé, la plus importante église catholique du monde, s’élève le plus grand obélisque qui existe à Rome où on en compte 13, puisqu’il atteint une hauteur de 47 mètres. Découvert sous 7 mètres de terre et brisé en trois parties, il fut mis en place en 1588, par le pape Sixte V qui va, parallèlement, organiser la domination de l’Etat du Vatican dans l’époque prophétique suivante appelée Thyatire. Ce symbole du culte solaire égyptien comporte sur la stèle qui le porte une grosse inscription qui rappelle l’offre de Constantin. En réalité, c’est son fils Constance II qui, après la mort de son père, l’a fait venir de l’Egypte à Rome, pour accomplir en partie un souhait de son père qui voulait l’apporter à Constantinople. Cette dédicace à la gloire de Constantin 1er est plus due au désir de Dieu qu’au fils de Constantin. Car l’ensemble de l’obélisque avec son haut piédestal confirme le lien prophétisé, qui fait de Constantin 1er l’autorité civile qui installe le repos du « jour du soleil », et du pape, à l’époque simple évêque de l’église chrétienne de Rome, l’autorité religieuse, qui va imposer, religieusement, ce jour païen sous le nom « dimanche » soit, jour du Seigneur. Au sommet de cet obélisque se trouvent quatre symboles révélateurs qui se succèdent dans cet ordre ascendant : 4 lions assis sur sa pointe, orientés aux quatre points cardinaux, au dessus desquels se trouvent quatre montagnes surmontées par des rayons solaires, et au-dessus de cet ensemble domine une croix chrétienne. Dirigées aux quatre points cardinaux, le symbole des lions désigne la royauté dans sa force universelle ; ce qui confirme, sa description révélée dans Dan.7 et 8. Apo.17 :18 confirmera disant à propos de Rome : « Et la femme que tu as vue, c'est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre. » De plus, le cartouche égyptien gravé sur l’obélisque évoque « le vœu impur qu’un roi adresse à Amon » le dieu solaire. Toutes ces choses révèlent la nature réelle de la foi chrétienne qui domine à Rome depuis Constantin 1er soit, depuis 313 date de sa victoire. Cet obélisque, et les symboles qu’il porte, témoignent de « la réussite » du serviteur du diable prophétisée dans Dan.8:25, qui, par Constantin 1er, parvint à donner à la foi chrétienne l’aspect d’un syncrétisme religieux condamné fermement par Dieu en Jésus-Christ. Je résume le message de ces symboles : « croix » : foi chrétienne ; « rayons solaires » : culte solaire ; « montagnes » : puissance terrestre ; « quatre lions » : royauté et force universelles ; « obélisque » : Egypte soit, péché, depuis la rébellion du Pharaon de l’exode, et pour le péché que constitue l’adoration idolâtre du dieu solaire Amon. Dieu impute ces critères à la foi catholique romaine développée par Constantin 1er. Et à ces symboles, par le cartouche égyptien, il ajoute son jugement sur l’engagement religieux des évêques de Rome qu’il considère tout deux impurs ; ils sont déjà appelés « papes » par les frères religieux de la ville. L’association de la foi chrétienne avec le culte solaire déjà pratiqué et honoré par Constantin lui-même, est à l’origine d’une terrible malédiction que l’humanité va payer, continuellement, jusqu’à la fin du monde. Ce trône du Latran n’est pas concurrencé par les empereurs romains, car depuis Constantin 1er, ils ne résident plus à Rome, mais à l’Est de l’empire, à Constantinople. Ainsi, en ignorant la révélation prophétique donnée par Jésus-Christ à Jean, des multitudes d’êtres humains sont victimes de la plus grande supercherie religieuse de tous les temps. Mais leur ignorance est coupable parce qu’ils n’aiment pas la vérité et sont ainsi, par Dieu lui-même, livrés aux mensonges et aux menteurs de toutes sortes. Le manque d’instruction des populations de l’époque Pergame explique la réussite du régime papal imposé et soutenu par les empereurs romains successifs de l’époque. Ce qui n’empêche pas certains vrais élus à refuser et rejeter cette nouvelle illégitime autorité ; ce qui conduit Jésus à les reconnaître comme ses vrais serviteurs. La localisation romaine des élus étant faite, note que l’Esprit y trouve en 538 des serviteurs qui ont gardé la foi au nom de Jésus tout en honorant le dimanche. Cependant, dans ce lieu de Rome, les derniers martyrs ou « témoins fidèles » n’ont été vus qu’à l’époque de Néron, en 65-68 et à celle de Dioclétien entre 303 et 313. En ciblant la ville de Rome, l’Esprit rappelle la fidélité « d’Antipas » son « témoin fidèle » du temps passé. Ce nom grec signifie : contre tous. Il semble désigner l’apôtre Paul, le premier annonciateur de l’Evangile de Jésus-Christ dans cette ville où il est mort en martyr, décapité, en 65, sous l’empereur Néron. Dieu conteste ainsi, le faux titre trompeur de « vicaire du Fils de Dieu » des papes. Le vrai vicaire était le fidèle Paul, et non l’infidèle Vigile, ni aucun de ses successeurs.
Le Dieu créateur tout-puissant a gravé dans la nature, les moments importants de l’histoire religieuse de l’ère chrétienne ; des moments où la malédiction prend un caractère intense avec de graves conséquences pour le peuple chrétien. Déjà pendant son ministère terrestre, Jésus-Christ a donné à ses douze apôtres ébahis et étonnés, la preuve de sa maîtrise d’une tempête sur le lac de Galilée ; une tempête qu’il a calmée en un instant, sur son ordre. Au cours de notre ère, la période comprise entre 533 et 538 a pris ce caractère particulièrement maudit, puisqu’en instaurant le régime papal par l’empereur Justinien 1er, Dieu voulait punir les chrétiens qui obéissaient au décret promulgué par l’empereur Constantin 1er, qui rendait obligatoire le repos du « jour du soleil Invaincu » du premier jour de la semaine, depuis le 7 Mars 321. Dans cette période maudite par lui, Dieu a suscité l’éveil de deux volcans qui ont asphyxié l’hémisphère Nord de la planète et laissé des traces sur l’hémisphère Sud également jusque dans l’Antarctique. A quelques mois d’intervalle, situés aux antipodes l’un de l’autre sur la zone de l’équateur, la diffusion des ténèbres fut très efficace et très meurtrière. Des milliards de tonnes de poussières se sont répandus dans l’atmosphère, privant les hommes de lumière et de leurs récoltes alimentaires habituelles. Le soleil à son zénith offrant la même lumière que la pleine lune qui disparut elle-même entièrement. Les historiens ont relevé ce témoignage selon lequel, les armées de Justinien reprirent Rome aux Ostrogoths à la faveur d’une tempête de neige en plein Juillet. Le premier volcan nommé « Krakatoa » est situé en Indonésie et se réveille en Octobre 535 avec une ampleur inimaginable transformant sur 50 km une zone montagneuse en zone maritime. Et le second, nommé « Ilopango » se trouve en Amérique centrale et il entra en éruption en Février 536.
Verset 14 : « Mais j'ai quelque chose contre toi, c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. »
L’Esprit décrit la situation spirituelle établie à Rome. Depuis 538, les élus fidèles de l’époque assistent à l’instauration d’une autorité religieuse que Dieu compare au prophète « Balaam ». Cet homme servait Dieu mais se laissait séduire par l’appât du gain et des biens terrestres ; toutes choses partagées par le régime papal romain. De plus, « Balaam » a causé la perte d’Israël en révélant à « Balak » le moyen par lequel il pouvait le faire chuter : il suffisait de le pousser à accepter des mariages entre juifs et païens ; choses que Dieu condamnait fermement. En le comparant à « Balaam », Dieu nous donne un portrait robot du régime papal. L’élu comprend alors le sens des actions que Dieu, lui-même, fait accomplir par le diable et ses partenaires célestes et terrestres. La malédiction de l’église chrétienne repose sur l’adoption du « jour du soleil invaincu » païen, observé depuis 321 par les chrétiens infidèles. Et le régime papal, comme « Balaam », va travailler à leur perte et intensifier leur malédiction divine. « Les viandes sacrifiées aux idoles » ne sont que l’image comparée avec le « jour du soleil » païen. Rome fait entrer le paganisme dans la religion chrétienne. Mais ce que tu dois comprendre, c’est qu’elles sont de la même nature et portent sous le jugement de Dieu les mêmes graves conséquences… . D’autant plus que les malédictions engendrées par le « Balaam » de l’ère chrétienne vont se prolonger jusqu’à la fin du monde, marquée par le retour en gloire de Jésus-Christ. L’infidélité des chrétiens est aussi comparée à celle des hébreux qui se livrèrent à « l’impudicité » après que Dieu leur ait fait entendre ses dix commandements. Entre 321 et 538, les chrétiens infidèles ont agi comme eux. Et cette action se prolonge encore de nos jours.
Verset 15 : « De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. »
Dans ce message, le nom des « Nicolaïtes » cité dans Ephèse réapparaît dans cette lettre. Mais « les œuvres » qui les concernent dans Ephèse deviennent ici « la doctrine ». Certains Romains sont en effet, depuis Ephèse, devenus chrétiens, puis des chrétiens infidèles depuis 321, et ceci, de manière religieuse officielle depuis 538, en honorant « la doctrine » catholique papale romaine.
Verset 16 : « Repens-toi donc ; sinon, je viendrai à toi promptement, et je les combattrai avec l'épée de ma bouche. »
En évoquant, « le combat » mené par sa « Parole », « l’épée de sa bouche », l’Esprit prépare le contexte du quatrième message qui vient. Ce sera celui du 16ème siècle, où la Bible, sa sainte parole écrite, ses « deux témoins » selon Apo.11:3, propagera la vérité divine et démasquera la fausse foi catholique romaine.
Verset 17 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit. »
Comme chaque fois, l’Esprit évoque un aspect de la vie éternelle. Ici il nous la présente sous l’image prophétisée par la manne donnée aux Hébreux affamés dans le désert aride, stérile et sec. Dieu enseigna alors qu’il pouvait protéger et prolonger la vie de ses élus par sa puissance créatrice ; ce qu’il accomplira en donnant la vie éternelle à ses élus rachetés. Ce sera l’aboutissement de tout son projet salvateur.
L’élu de l’époque aura pour récompense la vie éternelle que l’Esprit décrit par des images. « La manne » image de la nourriture céleste est cachée dans le royaume des cieux, Dieu lui-même étant son producteur. Dans le symbolisme antique, la manne était dans le lieu très saint qui symbolisait déjà le ciel où Dieu règne sur son trône souverainement. Dans les pratiques romaines, le « caillou blanc » représentait le « oui » du vote, le noir désignait le « non ». Le « caillou blanc » désigne également la pureté de la vie de l’élu devenu éternel. Sa vie éternelle est un oui divin qui traduit un accueil enthousiaste et massif de la part de Dieu. Parce que l’élu est ressuscité dans un corps céleste, son état nouveau est comparé à un « nom nouveau ». Et cette nature céleste, est pour ses élus, perpétuellement mystérieuse et individuelle : « personne ne la connaît ». Il faudra donc hériter et entrer dans cette nature pour découvrir ce qu’elle est.
4ème époque : Thyatire
Entre 1500 et 1800, les guerres de religions
Verset 18 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Thyatire : Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain ardent : »
La quatrième lettre évoque sous le nom « Thyatire » une époque où la foi chrétienne des ligues catholiques et protestantes offre un spectacle abominable par leurs affrontements sanglants. Mais ce message réserve d’énormes surprises. Dans le nom Thyatire, deux racines grecques « thuao, téiro » traduisent « l’abomination et donner la mort avec souffrances ». Le terme grec qui justifie cette interprétation d’abomination désigne, dans le dictionnaire grec Bailly, le porc ou le sanglier quand ils sont en rut. Et là, des précisions s’imposent. Le 16ème siècle est marqué par le réveil des protestants qui contestent l’autorité du régime papal romain. Aussi, afin de renforcer son autorité temporelle, la papauté représentée par le pape Sixte Quint instaure son état du Vatican qui va lui conférer une légitimité civile rattachée à son autorité religieuse. C’est pourquoi, depuis le 16ème siècle, le régime papal a transféré son siège, situé jusque-là au palais du Latran, vers sa propriété du Vatican qui constituait déjà un Etat indépendant pontifical. Mais ce transfert n’est que tromperie, car celui qui se réclame de l’Etat Vatican siège toujours au palais du Latran ; car c’est là, au Latran, que les papes accueillent les émissaires des Etats étrangers qui le visitent. Et c’est ainsi, qu’en 1587, fut découvert sous 7 mètres de terre et en trois morceaux, l’obélisque réparé réérigé près du palais du Latran depuis le 3 Août 1588. L’Etat du Vatican se trouve à l’extérieur de Rome, sur la colline Vaticanus, sur la rive occidentale du Tibre qui borde la ville du Nord au Sud. Alors que nous regardions le plan de cette cité vaticane, je fus stupéfait en lui découvrant la forme d’une tête de porc, les oreilles au Nord, et le groin au Sud-ouest. Le message du grec « thuao » est ainsi doublement confirmé et justifié par Dieu, l’organisateur de ces choses. La foi catholique héritée depuis Pergame atteint l’apogée de ses abominations. Elle réagit violemment avec haine et cruauté contre ceux qui, éclairés par la Bible, enfin diffusée grâce à l’imprimerie, dénoncent ses péchés et ses exactions. Mieux, jusque-là, gardienne des saintes Ecritures qu’elle faisait reproduire par ses moines dans les monastères et les abbayes, elle persécute la Bible qui dénonce son iniquité. Et elle fait mettre à mort les dénonciateurs par le pouvoir des monarques aveugles et complaisants ; les dociles exécuteurs de sa volonté. Les expressions sous lesquelles Jésus se présente citant, « celui qui a les yeux comme une flamme de feu et dont les pieds sont semblables à de l'airain ardent », révèlent son action punitive envers ses ennemis religieux qu’il détruira à son retour sur la terre. Ce sont justement les deux idéologies chrétiennes qui se sont combattues à mort « par l’épée » et les armes à feu dans ce contexte historique de l’époque Thyatire. « Ses pieds » se poseront alors sur « la mer et sur la terre » symbole de la foi catholique et de la foi protestante dans Apo.10:5 et Apo.13:1-11. Le catholicisme et le protestantisme, tous deux pécheurs (péché = airain), non repentants, sont décrits comme de « l’airain ardent » qui attire la colère du jugement du Dieu Jésus-Christ. En reprenant cette image par laquelle il annonce la grande « calamité » dans Apo.1:15, Dieu révèle l’heure où les derniers persécuteurs unis contre ses enfants fidèles se sont combattus à mort comme des « bêtes » sauvages qui vont les symboliser dans toute la prophétie. Depuis François 1er jusqu’à Louis XIV les guerres des religions se sont succédées. Et il faut relever comment Dieu révèle la malédiction du peuple français soutien armé de la papauté depuis Clovis le premier roi des Francs. Pour marquer l’apogée de cette malédiction, Dieu a porté sur le trône de France, le jeune Louis XIV âgé de « cinq » ans. Ce verset de la Bible d’Ecc.10:16, exprime son message : « Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin ! » Louis XIV a ruiné la France par ses dépenses somptueuses du château de Versailles et ses guerres coûteuses. Il a laissé derrière lui une France plongée dans la misère et son successeur Louis XV n’a vécu que pour le libertinage partagé avec son inséparable compagnon de débauche, le cardinal Dubois. Abominable personnage, Louis XV s’est totalement désintéressé du sort de son peuple et la colère populaire suscitée devait retomber sur son successeur, le roi ouvrier, le pacifique Louis XVI. En prenant pour cible de cette colère un homme doux et pacifique, Dieu a révélé son intention de frapper le régime monarchique héréditaire, pour la confiance aveugle qu’il a accordé injustement aux prétentions religieuses papales depuis Clovis.
Verset 19 : « Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières œuvres plus nombreuses que les premières. »
Ces paroles, Dieu les adresse à ses serviteurs « fidèles jusqu’à la mort », s’offrant au sacrifice à l’image de leur Maître ; leurs « œuvres » sont agréées par Dieu car elles témoignent de leur authentique « amour » pour leur Sauveur. Leur « foi » sera justifiée puisqu’accompagnée d’un « fidèle service ». Le mot « constance », ici cité, prend une importance historique appréciable. C’est dans « la tour de Constance » de la ville d’Aigues-mortes que Marie Durand vécut, en modèle de la foi, sa captivité pendant 40 longues et éprouvantes années. De nombreux autres chrétiens ont donné le même témoignage, souvent resté inconnus pour l’histoire. Ceci parce que le nombre des martyrs croissait avec le temps. Les dernières œuvres concernent le temps du règne (1643 à 1715) du roi Louis XIV sous lequel les « dragonnades » du corps constitué pour cette action, pourchassaient les chrétiens protestants fidèles retirés dans les forêts et les lieux déserts. Relève bien, le rôle révélateur du nom « dragon » qui désigne « le diable » et l’action agressive ouverte de la Rome impériale et de la Rome papale dans Apo.12:9-4-13-16. Celui qui se fit appeler le « roi soleil » porta à son apogée le combat du catholicisme défenseur du « jour du soleil » hérité depuis Constantin 1er. Cependant pour témoigner contre lui, Dieu plongea la durée complète de son long règne dans les ténèbres, lui refusant la chaleur et la pleine lumière du vrai soleil avec de graves conséquences pour l’alimentation du peuple français.
Verset 20 : « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles. »
En 1170, Dieu a fait traduire la Bible en langue provençale par Pierre Vaudès. Il a été le premier chrétien qui a retrouvé la doctrine de la vérité apostolique intégrale, respect du vrai sabbat compris et adoption du végétarisme. Connu sous le nom de Pierre Valdo, il est à l’origine des « Vaudois » qui s’installèrent dans le Piémont italien alpin. L’œuvre de Réforme qu’ils représentaient fut combattue par le papisme et le message a disparu. Si bien que Dieu a livré l’Europe entière à une invasion mongole meurtrière suivie d’une terrible épidémie de peste provoquée par les Mongols qui a détruit à partir de 1348, le tiers et presque la moitié de sa population. Le message de ce verset, « tu laisses la femme Jézabel … », est un reproche adressé aux réformateurs qui n’ont pas donné à l’œuvre de Pierre Valdo l’importance qu’elle méritait, parce qu’elle était parfaite. Entre 1170 et 1517, ils ont ignoré, la parfaite doctrine de la vérité du salut chrétien et leur Réforme entreprise sur la fin de cette époque est partielle et bien incomplète.
Note : la perfection doctrinale comprise et appliquée par Pierre Valdo montre qu’en lui, Dieu a présenté le programme complet de la Réforme qu’il convenait de réaliser. Dans les faits, les choses se sont accomplies en deux étapes, l’exigence du sabbat ne débutant qu’en 1843-1844, conformément au temps marqué par le décret de Dan.8:14.
Pour dépeindre la foi catholique romaine papale, Dieu la compare à l’épouse étrangère du roi Achab, la terrible « Jézabel » qui tuait les prophètes de Dieu et versait le sang innocent. La copie est conforme au modèle et elle a aussi l’inconvénient de durer beaucoup plus longtemps en activité. En la nommant « prophétesse », Dieu cible le nom du nouveau lieu de son « trône » : Vatican, qui signifie en vieux français et en latin, « vaticinare » : prophétiser. Des détails historiques sur le lieu sont extrêmement révélateurs. A l’origine, ce lieu était marqué par la présence d’un temple romain dédié au dieu « serpent » Esculape. Ce symbole va désigner le diable et le régime papal dans Apo.12:9-14-15. L’empereur Néron y plaça ses circuits de courses de chars, et « Simon le magicien » y fut enterré dans un cimetière. C’est, semble-t-il, sa dépouille, qui serait honorée comme étant celle de l’apôtre Pierre crucifié à Rome. Là encore, une basilique offerte par Constantin célébrait la gloire chrétienne. La zone était à l’origine marécageuse. Le mensonge ainsi construit va justifier le nouveau nom de cette basilique du Vatican qui, agrandie et embellie au 15ème siècle, va prendre le nom trompeur de « basilique de Saint-Pierre de Rome ». Cet honneur, rendu en réalité à un magicien et au « serpent » Esculape, va justifier le nom de « magie » que l’Esprit attribue aux rites religieux catholiques romains dans Apo.18:23 où la version biblique Darby nous dit : « Et la lumière de la lampe ne luira plus en toi ; et la voix de l'époux et de l'épouse ne sera plus ouïe en toi ; car tes marchands étaient les grands de la terre ; car, par ta magie, toutes les nations ont été égarées.» Précisément, l’achèvement des travaux de cette basilique « Saint-Pierre de Rome », qui nécessitait d’énormes sommes d’argent, va conduire le prélat Tetzel à vendre ses « indulgences ». En voyant le pardon des péchés vendu à prix d’argent, le moine enseignant Martin Luther a découvert la véritable nature de son église catholique romaine. Il va ainsi, dénoncer sa nature diabolique et certaines de ses erreurs en affichant en 1517 ses célèbres 95 thèses sur la porte de l’église allemande d’Augsbourg. Il a ainsi officialisé, l’œuvre de la Réforme proposée par Dieu à Pierre Valdo depuis 1170.
Parlant directement à ses serviteurs réformés de l’époque, les vrais, les victimes pacifiques résignées, l’Esprit leur reproche de laisser Jézabel enseigner et séduire ses serviteurs. Nous pouvons lire dans ce reproche toute l’imperfection doctrinale de ce début de réforme. Elle « enseigne et séduit » ses « serviteurs », ceux de Jésus, ce qui fait d’elle une église chrétienne. Mais son enseignement est celui de l’époque Pergame où l’accusation « d’impudicité » et l’image des « viandes sacrifiées aux idoles » étaient déjà dénoncées. En dépit des apparences trompeuses, dans ce verset l’entité importante n’est pas « la femme Jézabel » mais le chrétien protestant lui-même. Dès le début en lui disant « tu laisses la femme Jézabel … » l’Esprit suggère des fautes partagées par les premiers protestants. Il révèle ensuite le caractère de cette faute : l’idolâtrie païenne. Ce faisant, il révèle la nature du « fardeau » qu’il ne lui impose pas encore, à cette époque, mais qu’il exigera à partir de 1843. Et dans ce message, le Dieu créateur cible le « dimanche » romain dont la pratique est à ses yeux une œuvre idolâtre païenne qui honore une fausse divinité solaire du paganisme le plus ancien de l’histoire humaine. A partir de 1843, il devra renoncer au « dimanche » ou à sa relation avec Jésus-Christ, l’unique Sauveur des pécheurs terrestres.
Verset 21 : « Je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité. »
Ce temps est révélé depuis Dan.7:25 et il est confirmé sous trois formes dans l’Apocalypse dans les chapitres 11,12, et 13. Il s’agit des expressions : « un temps des temps et la moitié d’un temps ; 1260 jours, ou 42 mois » qui désignent toutes le règne papal intolérant en action entre 538 et 1798. La propagation de la vérité par le moyen de la Bible et la prédication des vrais réformateurs offrait à la foi catholique sa dernière chance de se repentir et d’abandonner ses péchés. Elle n’en fit rien, et persécuta, tortura, au nom de son pouvoir inquisiteur les pacifiques messagers du Dieu vivant. Ainsi, elle a reproduit les œuvres rebelles du peuple juif donnant à la parabole de Jésus un deuxième accomplissement : il s’agit de la parabole des vignerons qui tuent les premiers envoyés de Dieu, et tuent ensuite, quand il se présente à eux, le fils du Maître de la vigne pour dérober son héritage.
Verset 22 : « Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres. »
Dieu va la traiter comme une « prostituée » « jetée sur un lit », ce qui nous permet de relier « la femme Jézabel » de ce thème avec « la prostituée Babylone la grande » d’Apo.17:1. La « grande tribulation » annoncée va venir après l’échec de la proclamation biblique. Ce même message confirmera l’identification de cette « grande tribulation » à « la bête qui monte de l’abîme » dans Apo.11:7. Elle monte après l’œuvre des « deux témoins » de Dieu qui sont les écrits de l’ancienne et de la nouvelle alliance divine de la sainte Bible. « L’adultère » spirituel est confirmé et nommé et « ceux » que Dieu accuse de le commettre avec « Jézabel » sont les monarques et les monarchistes français. Avec les prêtres catholiques, les monarchistes vont devenir les cibles principales de la colère de l’athéisme national révolutionnaire qui n’était que l’expression de la colère du Dieu tout-puissant Jésus-Christ. Ils ne se sont pas repentis, aussi la double colère les a frappés au temps fixé par Dieu sur la fin du règne papal entre 1793 et 1798.
Le mot « tribulation » désigne la conséquence de la malédiction divine selon Rom.2:19 : « Tribulation et angoisse sur toute âme d'homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec ! ». Mais la « tribulation » qui punit les péchés de la monarchie catholique et de son alliée l’église catholique romaine symbolisée dans Apo.17:5, par le nom « Babylone la grande », est, en toute logique, une « grande tribulation ».
Verset 23 : « Je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres. »
« Mourir de mort » est l’expression que l’Esprit emploie pour évoquer les deux « terreurs » du régime révolutionnaire de 1793 et 1794. Par cette expression, il écarte toute idée de simple mort spirituelle qui concernera les protestants en 1843 dans le message délivré à l’ange de l’époque « Sardes » dans Apo.3:1. L’humanité n’a jamais connu une œuvre aussi sanglante opérée par des machines à tuer, inventées par le docteur Louis, mais appréciées par le docteur Guillotin dont le nom fut attribué à l’instrument lui-même, appelé dès lors : la guillotine. Des jugements sommaires ont alors prononcé des multitudes d’ordres de mises à mort, avec en plus, le principe de frapper de mort les juges et les accusateurs de la veille. Selon ce principe, l’humanité semblait devoir disparaître et c’est pour cette raison, que Dieu a appelé « abîme » ce régime révolutionnaire exterminateur. A terme, il aurait fait de la terre, « l’abîme » sans aucune forme de vie du premier jour de la Création, selon Gen.1:2. Mais c’est seulement, dans le ciel, au cours du jugement céleste exercé par les élus rassemblés que « toutes les Eglises (ou Assemblées) » soit, les élus des sept époques, découvriront ces faits historiques avec le sens que Dieu leur a donné. La justice de Dieu est parfaite ; ceux qui jugeaient faussement ont été frappés par sa justice, « selon leurs » propres « œuvres ». Ils faisaient mourir injustement et sont frappés de mort à leur tour par la parfaite justice divine : « et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres ».
Verset 24 : « A vous, à tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n'ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous dis : Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau ; »
Ceux qui dénoncent la foi catholique et donnent à ses rites religieux le nom de « profondeurs de Satan » ne peuvent qu’être les réformateurs apparus depuis 1200 environ jusqu’à la révolution française de 1789. Quel qu’ait été leur comportement, leur doctrine était très loin de la pure vérité enseignée par l’Esprit aux apôtres et aux disciples de Jésus-Christ. On relève à leur avantage uniquement trois choses positives : la foi au seul sacrifice de Jésus, la confiance donnée à la Bible seule, et le don de leur personne et de leur vie ; tous les autres points doctrinaux étaient hérités du catholicisme et donc sujets à être remis en cause. Ainsi, bien qu’imparfaits au niveau de la doctrine de la vérité de la foi chrétienne, les élus réformateurs ont su livrer leurs vies offertes à Dieu en sacrifices vivants et en attendant 1844, date de l’entrée en application du décret de Dan.8:14, Dieu a agréé provisoirement leur service. C’est ce qu’il exprime très clairement en disant : « Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau ». La situation d’un jugement divin d’exception ressort clairement dans ces propos.
Verset 25 : « seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne. »
Les raisons qui permettent à Dieu de bénir la foi protestante imparfaite devront être conservées et pratiquées par les élus jusqu’au retour de Jésus-Christ.
Verset 26 : « A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. »
Ce verset révèle ce qui va causer la perte du salut depuis cet époque de la Réforme jusqu’au retour du Christ. Les élus devront garder jusqu’à la fin les œuvres préparées et révélées par Jésus-Christ de manière continue jusqu’à la fin du monde. Les appelés tombent en refusant les nouvelles exigences de Dieu. Pourtant, il n’a jamais caché son intention de faire grandir progressivement sa lumière jusqu’au temps de sa venue en gloire. « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l'éclat va croissant jusqu'au milieu du jour (Pro.4:18) » ; ce verset de la Bible le prouve. Et c’est donc dans le cadre de son projet, qu’à partir de 1844, les exigences divines apparaîtront aux dates prévues et prophétisées par sa parole prophétique uniquement biblique. C’est seulement au titre de juge céleste que l’élu recevra de Dieu « autorité sur les nations ».
Verset 27 : « Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père. »
Cette expression suggère le droit de condamner à mort. Droit que les élus partageront avec Jésus-Christ dans leur jugement des méchants établi pour le jugement dernier, au cours des « mille ans » du grand sabbat du septième millénaire.
Verset 28 : « Et je lui donnerai l'étoile du matin. »
Dieu lui donnera sa pleine divine lumière symbolisée sur notre terre actuelle par celle du soleil. Mais Jésus a dit : « Je suis la lumière ». Il annonce ainsi la lumière de la vie céleste, où Dieu est lui-même source de la lumière qui ne dépend plus d’un astre céleste comme notre soleil.
Verset 29 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ! »
La construction de l’Apocalypse est semblable à une tour composée de sept étages, le septième sera le temps de la rencontre de Dieu. Dans cette construction, les chapitres 2 et 3 constituent la trame de base de toute l’ère chrétienne comprise entre 94 et 2030. Tous les thèmes évoqués dans l’Apocalypse trouvent leur place dans cette trame de base. Mais dans cette trame les premiers étages jouent uniquement le rôle d’escaliers qui conduisent à l’étage supérieur. L’importance de la révélation apparaît au niveau 3 nommé Pergame. Cette importance se renforce encore au niveau 4 appelé Thyatire. C’est dans cette époque que la foi chrétienne devient confuse et trompeuse. Le jugement de Dieu sur la situation spirituelle de cette époque va porter des conséquences jusqu’à la fin du monde. C’est pourquoi, afin de solidifier ta compréhension de ce jugement, je vais faire un résumé de ce message adressé par Dieu à ses élus protestants du règne de Louis XIV.
Le résumé : A l’époque de la Réforme, les comportements chrétiens sont multiples. On trouve des vrais saints persécutés, mais toujours pacifiques, et des gens qui confondent la religion et la politique, qui s’arment et rendent coup pour coup, aux armées catholiques royales. Dans Daniel 11:34, l’Esprit les désigne comme « hypocrites ». Peu de gens religieux ont compris qu’être chrétien, c’est imiter Jésus en toutes choses, obéir à ses ordres et se soumettre à ses interdictions ; l’usage des armes est l’une d’elles, et ce fut sa dernière leçon donnée à l’heure de son arrestation. Le reproche de Jésus se justifie par le fait que, continuant à pratiquer des héritages catholiques, les protestants favorisent eux-mêmes, par leur exemple, l’enseignement et la séduction qui appartient à la Jézabel catholique. Leur pratique religieuse imparfaite les discrédite dans le jugement de Dieu qu’ils déshonorent devant ses ennemis. Cette phase du début de la Réforme le conduit à faire du jugement d’exception ; ce qu’il souligne en disant : « je ne mets pas sur vous d’autre fardeau, seulement, ce que vous avez, gardez-le jusqu’à ce que je vienne ». Mais l’imperfection doctrinale est légitime en ce début et Dieu agrée le service de ceux qui acceptent la persécution et la mort en son nom. Ils ne pouvaient donner plus, en donnant le maximum : leur vie. Dieu souligne cet esprit de sacrifice qu’il désigne comme des « œuvres plus nombreuses que les premières (verset 19)». Le paganisme du catholicisme romain a été comparé aux viandes sacrifiées aux idoles. La dénonciation de la tromperie romaine a commencé par les œuvres parfaitement éclairées de Pierre Valdo (Vaudés) qui, dès 1170, a écrit une version de la Bible en une langue autre que le latin, le provençal. Sa connaissance et sa compréhension des exigences divines ont été étonnamment complètes et après lui, la foi protestante s’est dégradée. Sous l’inspiration de Jean Calvin, la foi protestante s’est même endurcie prenant l’image de son adversaire catholique. Et l’expression « Guerres de Religion » témoigne d’une abomination pour Dieu, car les élus de Jésus-Christ, les vrais, ne rendent pas les coups qui leur sont portés. Leur vengeance viendra du Seigneur lui-même. En s’armant, les protestants, dont la devise était « sola scriptura », « l’Ecriture seule », témoignaient d’un mépris pour la Bible qui interdisait leur violence. Jésus est allé très loin dans ce domaine en apprenant à ses disciples qu’ils devaient tendre « l’autre joue » à celui qui les frappe.
Cette époque où la persécution catholique fait mourir les serviteurs fidèles de Jésus est triplement soulignée dans l’Apocalypse, ici dans cette époque Thyatire, mais aussi dans le 5ème sceau du chapitre 6 et dans la 3ème trompette du chapitre 8. Ici, au verset 22, Jésus encourage ses serviteurs martyrs, en leur annonçant son intention de venger leur mort ou leurs souffrances infligées par Rome et ses valets servants royaux. Le mot clé caché dans le nom Pergame apparaît clairement, la religion catholique est coupable d’adultère envers Dieu, et ceux qui le commettent avec elle, les monarques catholiques, leurs ligues et leur fausse noblesse vont payer, sous la guillotine des révolutionnaires français, le sang injustement versé. Apo.2:22-23 : « Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres. Je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres ». Mais attention ! Car après 1843, « ceux qui commettent adultère avec elle » vont être aussi les protestants, aussi Dieu va-t-il préparer avec la « troisième guerre mondiale » nucléaire, un nouveau châtiment de l’adultère catholique, orthodoxe, anglican, protestant et adventiste. En parallèle, l’Esprit dit dans le 5ème sceau : Apo 6:9 à 11 : « Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu. Ils crièrent d'une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? Une robe blanche fut donnée à chacun d'eux ; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux. ».
Cette scène du 5ème sceau peut prêter à confusion et induire en erreur un esprit mal éclairé. Que les choses soient claires, cette image nous révèle la pensée secrète de Dieu, car selon, Ecc.9:5-6-10, les morts en Christ dorment dans un état où leur mémoire est oubliée, ne prenant plus aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil. La Bible donne à la première mort le sens d’un anéantissement de l’être tout entier ; le mort est comme s’il n’avait jamais existé à cette différence, qu’ayant existé, son existence entière reste gravée dans la pensée de Dieu. C’est donc à ses serviteurs vivants que Dieu adresse ce message de consolation pour les encourager. Il leur rappelle que, selon ses promesses, après le sommeil de la mort, il y a un temps prévu pour leur réveil, lorsqu’ils seront, par lui, ressuscités. Ils auront alors l’occasion de juger, sous le regard et le jugement de Dieu en Jésus-Christ, leurs bourreaux tortionnaires également ressuscités, mais à la fin des mille ans. Dans le message de Thyatire, la mort annoncée pour ceux qui commettent adultère avec Jézabel la catholique aura un double accomplissement. Sur terre, l’œuvre des révolutionnaires est la première phase, mais après elle, viendra, en son temps et en seconde phase, la seconde mort du jugement dernier, heure ou « toutes les Assemblées » chrétiennes infidèles ou fidèles de toutes les époques de l’ère chrétienne verront s’appliquer le juste jugement de Dieu contre l’adultère spirituel.
Dans son image symbolique, la 4ème trompette du chapitre 8 vient confirmer l’action de la « grande tribulation » programmée pour châtier l’adultère du papisme et des monarchistes qui l’ont soutenu. Le soleil, la lumière divine, la lune, la religion catholique ténébreuse, et les étoiles, les gens religieux, sont frappés en tiers soit, partiellement, par la persécution de l’athéisme des révolutionnaires français en 1793 et 1794.
A la fin du message adressé aux protestants pacifiques, l’Esprit confirme sa condamnation de l’usage des armes en rappelant que ce n’est que pour le jugement dernier préparé pendant le jugement céleste du septième millénaire que l’élu sera vengé. Il n’est donc pas autorisé à se venger lui-même, avant ce jugement céleste où il jugera alors ses persécuteurs, avec Jésus-Christ, et participera au verdict de leur condamnation à mort. « Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile ». Le but de ce jugement sera de déterminer le temps de souffrances des coupables condamnés à la seconde mort du jugement dernier. Le verset 29 évoque : l’étoile du matin. « Et je lui donnerai l’étoile du matin ». Cette expression désigne le soleil, image de la lumière divine. Le vainqueur entrera pour l’éternité dans la lumière divine. Mais avant ce contexte éternel, ce terme prépare la cinquième lettre qui vient. L’étoile du matin est citée dans 2 Pie.1:19-20-21 : « Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs ; sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne peut être un objet d'interprétation particulière, car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu ». Ce verset souligne l’importance de la parole prophétique parce que le contexte de l’époque qui vient va être spirituellement conditionné par l’entrée en application du décret divin prophétisé dans Dan.8:14. « Jusqu’à 2300 soir-matin et la sainteté sera justifiée ». Mais à l’époque, ce verset n’était connu que sous la traduction : « Jusqu’à 2300 soirs et matins et le sanctuaire sera purifié ». Même sous cette traduction, le message de Dieu était le même, mais moins précis, il a pu sous cette forme être interprété comme annonçant la fin du monde par le retour en gloire de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Dieu a utilisé le protestant américain William Miller pour accomplir les deux épreuves de foi adventistes du printemps 1843 et de l’automne 1844. Comme Daniel 12:11-12 nous l’a enseigné, entre ces deux dates, en 1843, le décret divin retire aux protestants déchus, la justice salvatrice offerte par Jésus-Christ ; parce qu’ils ne sont plus dans la norme de la nouvelle sainteté exigée par Dieu. La justice de Jésus est éternelle, mais elle ne bénéficie qu’aux vrais élus sélectionnés par Jésus lui-même, et ceci, dans tous les temps et jusqu’à la fin du monde.
Ici, entre Thyatire et Sardes, au premier jour du printemps 1843, le décret de Dan.8:14 entre en application et nous allons en découvrir les conséquences dans les messages adressés par l’Esprit aux chrétiens de cette date.
Apocalypse 3 : L’Assemblée depuis 1843 –
la foi chrétienne apostolique restaurée
5ème époque : Sardes
Le jugement prononcé par Jésus-Christ après les épreuves adventistes du printemps 1843 et du 22 octobre 1844
Verset 1 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Sardes : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort. »
L’époque « Sardes », thème de la cinquième lettre va faire ressortir deux comportements chrétiens protestants, opposés attribués : aux déchus, auxquels Jésus déclare : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort » ; et aux élus, dans le verset 4 : « ils marcheront avec moi en vêtements blancs parce qu’ils en sont dignes ». A l’image du contenu de ses deux messages, le nom « Sardes » porte une double signification dont les sens sont opposés dans l’absolu. Je retiens les idées principales de cette racine grecque : convulsif et pierre précieuse soit, la mort et la vie. Grimaçant et convulsif définit un rire sardonique ; en grec, le sardonion est la corde supérieure d’un filet de chasse ; la sardine est un poisson ; et dans le sens opposé, le sardo et la sardoine sont des pierres précieuses ; la sardoine étant une variété de calcédoines brunes. Au début de cette lettre, Jésus se présente comme « celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles » soit, la sanctification de l’Esprit et le jugement sur ses serviteurs des sept époques. Comme dans Dan.12, il se tient au-dessus du fleuve tueur, l’épreuve de la foi adventiste, et livre ici son verdict. Relevons le tutoiement qui indique que son interlocuteur est un au sens collectif. Toute la norme protestante est concernée. Jésus met fin à l’exception protestante relevée dans le message de Thyatire. Le nouveau « fardeau » (selon la conception des croyants rebelles) est maintenant imposé et exigé. La pratique du dimanche romain doit être abandonnée et remplacée par le sabbat du samedi. Ce décret de Dan.8:14 renverse la situation établie depuis le 7 Mars 321 par l’empereur Constantin 1er. En 1833, 11 ans avant 1844, par une pluie d’étoiles filantes continue, prolongée de minuit à 5 heures du matin, et visible sur tout le territoire américain, Dieu avait illustré et prophétisé la chute massive des chrétiens protestants. Pour te convaincre de cette interprétation, Dieu avait montré les étoiles du ciel à Abraham, lui disant : « Telle sera ta postérité ». La chute des étoiles de 1833 prophétisait donc une chute massive de cette postérité d’Abraham. Ce signe céleste est cité dans le thème du 6ème sceau dans Apo.6:13. Jésus dit : « tu passes pour être vivant et tu es mort ». Celui dont il parle a donc la réputation de représenter Dieu, et ce détail correspond au protestantisme qui croyant en sa Réforme pense s’être réconcilié avec Dieu. Le verdict divin tombe : « Je connais tes œuvres », « et tu es mort ». C’est de Dieu, lui-même, le grand Juge, que vient ce jugement. Le protestant peut ignorer ce jugement, mais il ne peut pas échapper à ses conséquences. En 1843, le décret de Daniel 8:14 est entré en application et nul chrétien n’est censé ignorer la loi du Dieu vivant. Cette ignorance est due au mépris pour la parole prophétique biblique pour laquelle l’apôtre Pierre nous exhorte à donner toute notre attention dans 2 Pie.1:19-20 : « Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs ; sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne peut être un objet d'interprétation particulière.» Passant inaperçus au milieu de tous les textes de la Bible de la nouvelle alliance, ces versets font, tout particulièrement à partir de 1843, la différence entre la vie et la mort.
Verset 2 : « Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir ; car je n'ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. »
S’ils n’entrent pas dans la nouvelle norme de la sainteté, « le reste » du protestantisme va « mourir ». Car, Dieu le condamne pour deux raisons. La première est la pratique du dimanche romain condamné par l’entrée en application du décret de Dan.8:14 ; la seconde est le désintérêt pour la parole prophétique, car ne tenant pas compte de la leçon donnée par Dieu par l’expérience adventiste, les descendants protestants vont porter la culpabilité héritée de leurs pères. Sur les deux points, Jésus dit : « je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu ». En disant « devant mon Dieu », Jésus rappelle aux protestants la norme des dix commandements écrits par le doigt de Dieu, le Père qu’ils méprisent au profit du Fils qui est censé les sauver. Sa foi parfaitement obéissante, qu’il a donnée en modèle, n’a rien de commun avec la foi protestante héritière de nombreux péchés catholiques dont, en premier, le repos hebdomadaire du premier jour. La porte du salut se referme pour toujours sur la norme religieuse protestante collective, les « étoiles » du « sixième sceau » tombent.
Verset 3 : « Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi. »
Ce verbe, « rappelle-toi », implique une méditation critique sur les œuvres du passé. Mais seuls les vrais élus sont assez humbles pour critiquer leurs propres œuvres. De plus, cet ordre « rappelle-toi » évoque le « souviens-toi » du début du quatrième commandement qui ordonne le repos sanctifié du septième jour. Là encore, doublement, le protestantisme officiel est invité à reconsidérer l’accueil qu’il a fait aux messages prophétiques lancés par William Miller au printemps 1843 et en Automne 1844, mais aussi, au texte du 4ème des 10 commandements de Dieu qu’il transgresse en péché mortel depuis 1843. La plus grave conséquence de sa rupture avec Jésus-Christ est formulée : « Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi. » Nous allons voir comment depuis 2018, ce message a pris une vivante réalité. Sans veille, ni repentance et fruit de repentance, la foi protestante est définitivement morte.
Verset 4 : « Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi en [vêtements] blancs, parce qu'ils en sont dignes. »
Une nouvelle sainteté va voir le jour. Dans ce message, Jésus se contente de témoigner de l’existence de « quelques hommes », selon les précisions révélées à Ellen.G.White qui était du nombre, 50 hommes seulement ont reçu l’approbation de Dieu. Ces « quelques hommes » désignent des hommes et des femmes qui sont approuvés et bénis, individuellement, pour le témoignage de leur foi conforme à l’attente du Seigneur. Jésus dit : « Toutefois tu as quelques hommes à Sardes qui n'ont pas souillé leurs vêtements ; et ils marcheront avec moi en [vêtements] blancs, car ils en sont dignes ». Qui peut contester une dignité reconnue par Jésus-Christ lui-même ? Aux vainqueurs des épreuves de foi de 1843 et 1844, Jésus promet la vie éternelle et une reconnaissance terrestre entière qui va prendre forme officielle dans le message de Philadelphie qui vient. La souillure du « vêtement » est imputée au comportement libre de l’être humain. Le « vêtement » étant la justice imputée par Jésus-Christ, dans ce cas « blanc », sa souillure désigne la perte de cette justice pour le camp protestant traditionnel. Ici, au contraire, l’absence de souillure désigne la prolongation de l’imputation de la « justice éternelle » de Jésus-Christ selon Dan.9:24. Bientôt, la connaissance et la pratique du sabbat, va leur donner une sainteté réelle, fruit et signe de la justice impartie de Jésus-Christ. Ce choix judicieux et intelligent les rendra bientôt éternels dans la sanctification et la glorification céleste imagée par les « vêtements blancs » du verset 5 qui vient. L’Esprit va les déclarer « irrépréhensibles » : « et dans leur bouche il ne s'est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles (Apo.14:5)». Ils vont retrouver, « la paix avec tous et la sanctification, sans laquelle aucune chair ne verra le Seigneur », selon Paul, dans Héb.12:14. Concrètement, ces « vêtements blancs » vont prendre la forme du retrait du péché que constitue la pratique du dimanche romain. Parce qu’ils l’ont attendu fidèlement deux fois, à sa place, en signe de son approbation, le sceau de Dieu leur est donné par le Sabbat qui vient blanchir les élus du Seigneur qui conservent sa justice. Ainsi s’accomplit la « purification du sanctuaire », forme sous laquelle Daniel 8:14 était traduit à l’époque. Sous ce regard, dès le 23 octobre 1844, Jésus a donné en vision céleste aux élus vainqueurs l’image de son passage du lieu-saint au lieu-très-saint du sanctuaire terrestre. Il rappelait ainsi en illustration, le moment où mourant sur la croix, le péché de ses élus était expié, accomplissant ainsi le « jour des expiations », le « Yom kippour » hébreu. Cet événement ayant déjà eu lieu, le renouvellement de l’action dans la vision n’avait que pour but de remettre en cause le premier acquis de la justice éternelle obtenue par la mort de Jésus. Ce qui s’accomplit littéralement pour les déchus de Sardes dont la foi démontrée est insatisfaisante pour le Dieu créateur. A double raison, Dieu peut les rejeter pour cause de manque d’amour pour sa vérité prophétique proclamée, et pour la transgression du sabbat devenu exigible depuis 1843 par l’entrée en application du décret de Daniel 8:14.
Verset 5 : « Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. »
L’élu racheté par Jésus-Christ est un être obéissant, conscient de devoir sa vie et son éternité au Dieu créateur, bon, sage, et juste. C’est le secret de sa victoire. Il ne peut entrer en contestation avec lui, parce qu’il approuve tout ce qu’il dit et fait. Aussi fait-il lui-même la joie de son Sauveur qui le reconnaît et l’appelle par son nom, depuis la fondation du monde où il l’a vu par sa prescience. Ce verset montre combien les fausses revendications des faux religieux sont vaines et trompeuses mêmes pour ceux qui les formulent. Le dernier mot appartiendra à Jésus-Christ qui dit à tous : « Je connais tes œuvres ». En fonction de ces œuvres, il partage son troupeau, mettant à sa droite, ses brebis, et à sa gauche, les boucs rebelles et les loups ravisseurs destinés au feu de la seconde mort du jugement dernier.
Verset 6 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ! »
Si tout le monde peut littéralement entendre les paroles prophétiques de l’Esprit, au contraire, seuls ses élus, qu’il inspire et éduque, peuvent en comprendre le sens. L’Esprit fait référence à des faits précis, accomplis dans le temps historique, l’élu doit donc s’intéresser à l’histoire religieuse, profane, et à la Bible entière composée de récits de témoignages, de louanges, et de prophéties.
Note : dans le verset 3, Jésus-Christ a dit au protestant déchu : « Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi ». A l’inverse, pour les héritiers des vainqueurs, depuis le printemps 2018, ce message se transforme en : « Si tu veilles, je ne viendrais pas comme un voleur, et tu sauras à quelle heure je viendrai à toi ». Et le Seigneur a tenu ses promesses, puisqu’aujourd’hui en 2020, ses élus ont eu la connaissance de la date de son vrai retour révélé pour le printemps 2030. Mais, la foi protestante est condamnée à ignorer cette précision, réservée, uniquement, par Jésus, à ses élus. Car à l’opposé de son comportement envers les méchants serviteurs, « le Seigneur ne fait rien sans avertir ses serviteurs les prophètes » Amo.3:7.
6ème époque : Philadelphie
L’adventisme entre en mission universelle
Entre 1843 et 1873, le sabbat divin du samedi, vrai septième jour ordonné par Dieu, est restauré et adopté par les pionniers de l’adventisme du septième jour qui a pris la forme d’une institution religieuse chrétienne américaine officielle appelée depuis 1863 : « l’église adventiste du septième jour ». Conformément à l’enseignement préparé dans Dan.12:12, le message de Jésus est adressé à ses élus sanctifiés par le repos du sabbat, à la date de l’année 1873. En parallèle, ces élus bénéficient de la béatitude de Dan.12:12 : « Bienheureux celui qui attendra, jusqu’à 1335 jours ! ».
Les nouvelles normes établies depuis 1843 deviennent universelle en 1873
Verset 7 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira : »
Par le nom « Philadelphie », Jésus montre son Elue. Il a déclaré : « A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. Jean13:35» Et c’est le cas de Philadelphie dont les racines grecques signifient : amour fraternel. Il a sélectionné les élus qui la composent, en mettant leur foi à l’épreuve, et pour ces vainqueurs, son amour déborde. Il se présente dans ce message, disant : « voici ce que dit le Saint, le Véritable ». Le Saint, car c’est un temps où la sanctification du sabbat et celle de l’élu est exigé par le décret de Dan.8:14 entré en application depuis le printemps 1843. Le Véritable, car en cette heure prophétique, la loi de vérité est restaurée ; Dieu retrouve la sainteté de son 4ème commandement foulé par les chrétiens depuis le 7 Mars 321. Il dit encore : « celui qui a la clé de David ». Il ne s’agit pas des clés de Saint-Pierre revendiquées comme possession de Rome. « La clé de David » appartient au « fils de David », Jésus, lui-même, en personne. Nul autre que lui peut octroyer le salut éternel, car cette clé il l’a obtenu en la portant « sur son épaule » sous la forme de sa croix, selon Esa.22:22 : « Je mettrai sur son épaule la clé de la maison de David : quand il ouvrira, nul ne fermera ; quand il fermera, nul n'ouvrira ». Cette clé désignant la croix de son supplice, en accomplissement de ce verset, nous lisons ici : « celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira ». La porte du salut a été ouverte à l’adventisme du septième jour en construction et fermée aux adeptes religieux du dimanche romain depuis le printemps 1843. Parce qu’ils ont accepté de se soumettre aux vérités doctrinales présentées et ont honoré de leur foi sa parole prophétique, l’Esprit de Jésus dit aux saints de l’époque Philadelphie : « Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu a peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer ». Ce petit groupe religieux était, officiellement, uniquement américain depuis 1863. Mais en 1873, lors d’une conférence générale tenue à Battle-Creek, l’Esprit lui ouvre une porte missionnaire universelle qui doit se poursuivre jusqu’au vrai retour de Jésus-Christ. Nul ne l’empêchera et Dieu y veillera. Il faut relever le fait que tout ce que Jésus relève de bien, chez les vrais saints, définit aussi, les causes pour lesquelles la foi protestante est tombée, en 1843. Ce message est exactement l’inverse de celui que Jésus adresse aux déchus de Sardes dans le verset 3, parce que les œuvres ciblées sont elles-mêmes inversées.
Les 12 tribus d’Apo.7 en croissance
Verset 8 : « Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu a peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. »
L’élu de l’époque est jugé favorablement sur ses œuvres que Jésus lui impute à justice. Son « peu de puissance » confirme la naissance du groupe fondé sur les « quelques hommes » du verset 4. En 1873, Jésus annonce aux adventistes leur avancement vers son retour par le symbole de la porte ouverte céleste qui s’ouvrira au printemps 2030 soit dans 157 années. Dans le message qui va suivre, celui qui est adressé à Laodicée, Jésus se tiendra devant cette porte, indiquant ainsi la proximité imminente de son retour : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Apo.3:20 »
L’accès de la foi chrétienne permis aux Juifs
Verset 9 : « Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé. »
En citant l’entrée de vrais juifs selon la race et la chair dans le groupe adventiste, ce verset confirme la restauration du repos du sabbat ; le dimanche ne fait plus obstacle à leur conversion. Car depuis 321, son abandon a eu également pour conséquence, l’empêchement des juifs sincères d’adopter la foi chrétienne. Son jugement sur les juifs de race n’était pas une opinion personnelle de Paul, le témoin fidèle ; c’était celui de Jésus-Christ qui le confirme dans cette Révélation, déjà dans Apo.2:9, dans le message adressé à ses serviteurs calomniés par les juifs et persécutés par les Romains de l’époque Smyrne. Relevons que les Juifs de race devront reconnaître le salut chrétien dans la norme adventiste pour bénéficier de la grâce de Dieu. L’adventisme universel porte seul, la lumière divine dont il est devenu le dépositaire officiel exclusif depuis 1873. Mais attention ! Cette lumière, sa doctrine et ses messages sont la propriété exclusive de Jésus-Christ ; nul homme et nulle institution ne peuvent refuser son évolution sans mettre leur salut en péril. En dernier dans ce verset, Jésus précise « que je t’ai aimé ». Serais-ce à dire qu’après cette époque de bénédiction, il pourrait ne plus l’aimer ? Oui, et ce sera le sens du message décerné à « Laodicée ».
Les commandements de Dieu et la foi de Jésus
Verset 10 : « Parce que tu as gardé la parole de la patience en moi, je te garderai aussi à l'heure de l’épreuve qui va venir sur la terre connue, pour éprouver les habitants de la terre. »
Le terme patience confirme le contexte de l’attente adventiste évoquée dans Daniel 12:12 : « Bienheureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu'à mille trois cent trente-cinq jours ! ». L’épreuve concerne la foi des « habitants de la terre », ceux qui habitent la « terre connue » soit, reconnue par Jésus-Christ, le Dieu créateur. Elle vient tester la volonté humaine et démasquer l’esprit rebelle du camp « œcuménique » qui désigne par le grec « oikomèné » la « terre connue » de ce verset.
Cette promesse n’engage Jésus qu’à la seule condition que l’institution conserve la qualité de la foi du commencement. Si le message adventiste doit se prolonger jusqu’au temps de l’ultime épreuve de foi universelle prophétisée dans ce verset, ce ne sera pas nécessairement sous une forme institutionnelle. Car la menace plane dans ce message dans le verset 11 qui suit, jusque-là totalement positif et béni par Dieu. La promesse de Jésus va concerner sa postérité restée vivante en 2030. A cette époque, les vrais élus de 1873 se seront endormis « dans le Seigneur » selon Apo.14:13 : « Et j'entendis du ciel une voix qui disait : Écris : Bienheureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. » C’est donc là, une deuxième béatitude décernée par Jésus-Christ à cette Elue exemplaire. Mais ce que Jésus bénit c’est un comportement témoigné par des œuvres. Les héritiers de « Philadelphie » reproduiront fidèlement, en 2030, ses œuvres, sa foi, son acceptation des vérités données par le Dieu du ciel sous les dernières formes qu’il leur aura données ; car elles vont subir de gros changements jusqu’à la fin où la compréhension du projet divin sera parfaite.
La promesse adventiste de Jésus-Christ et sa mise en garde
Verset 11 : « Je viens promptement. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. »
Le message « Je viens promptement » est du type adventiste. Jésus confirme ainsi l’abandon de toute autre confession religieuse. L’attente de son retour en gloire, va rester jusqu’à la fin du monde, un des critères principaux qui identifient ses vrais élus. Mais la suite du message, fait peser une lourde menace : « Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.» Et qui peut prendre sa couronne sinon ses ennemis ? Ses descendants devront donc, en premier, les identifier, et c’est parce qu’ils ne l’auront pas fait que, victimes de leur esprit humaniste, ils feront alliance avec eux, à partir de 1966.
Verset 12 : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. »
Dans ses dernières paroles de bénédictions dédiées aux vainqueurs, Jésus regroupe toutes les images du salut obtenu. « Une colonne dans le temple de mon Dieu », signifie : un appui solide pour porter ma vérité dans mon Assemblée, l’Elue. « … et il n’en sortira plus » : son salut sera éternel. « … ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu » : je graverai en lui l’image du caractère de Dieu perdue en Eden. « … et le nom de la ville de mon Dieu » : il partagera la glorification de l’Elue décrite dans Apo.21. « … de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, » : La « nouvelle Jérusalem » est le nom du rassemblement des élus glorifiés devenus entièrement célestes comme les anges célestes de Dieu. Apo.21 la décrit en image symbolique de pierres précieuses et de perles qui témoigne de la force de l’amour que Dieu éprouve pour ses rachetés de la terre. Elle descend sur la terre renouvelée pour y vivre éternellement dans la présence de Dieu qui y installe son trône. « … et mon nom nouveau » : Jésus associe le changement de son nom à son passage de la nature terrestre à la nature céleste. L’élu sauvé, resté vivant ou ressuscité, va vivre la même expérience et recevoir un corps céleste, glorifié, incorruptible et éternel.
Dans ce verset, l’insistance de la comparaison avec Dieu se justifie par le fait que Jésus lui-même est retrouvé par les élus sous son aspect divin.
Verset 13 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ! »
L’élu a compris la leçon, mais il est le seul à pouvoir la comprendre. Il est vrai que ce message n’a été préparé que pour lui. Ce message confirme le fait que l’interprétation et la compréhension des mystères révélés dépendent uniquement de Dieu qui teste et choisit ses serviteurs.
L’adventisme officiel du temps de la fin n’a pas reçu la leçon et jugé par Jésus, il est vomi suite à son refus du message de la 3ème attente adventiste
« Je viens promptement. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne ». Hélas, pour l’adventisme officiel de l’époque, la fin est encore loin, et avec l’usure du temps, 150 années plus tard, la foi ne sera plus la même. La mise en garde par Jésus était justifiée mais elle ne fut, ni relevée, ni comprise. Et en 1994, l’institution adventiste va effectivement perdre sa « couronne », en rejetant la dernière « grande lumière » pourtant prophétisée par Ellen G.White, la messagère de Jésus-Christ dans son livre « Premiers écrits » dans le chapitre « Ma première vision », en pages 14 et 15 : Le texte qui suit est un extrait de ces pages. Je précise encore à son sujet qu’il prophétise le destin de l’œuvre adventiste et résume à lui seul tout l’enseignement présenté par les trois Assemblées d’Apo.3 : 1843-44 Sardes, 1873 Philadelphie, 1994 Laodicée.
Le destin de l’adventisme
révélé dans la première vision d’Ellen G.White
« Alors que je priais au culte de famille, le Saint-Esprit reposa sur moi, et il me semblait m’élever de plus en plus au-dessus de ce monde de ténèbres. Je me détournai pour voir mes frères adventistes restés en ce bas monde, mais je ne pus les découvrir. Une voix me dit alors : « Regarde encore, mais un peu plus haut.» Je levai les yeux, et je vis un sentier abrupt et étroit, bien au-dessus de ce monde. C’est là que les adventistes s’avançaient vers la sainte cité. Derrière eux, au début du sentier, il y avait une brillante lumière, que l’ange me dit être le cri de minuit. Cette lumière éclairait le sentier dans toute sa longueur pour que leurs pieds ne s’achoppent pas. Jésus marchait à leur tête pour les guider ; et tant qu’ils fixaient les regards sur lui, ils étaient en sécurité.
Mais bientôt quelques-uns se lassèrent et dirent que la cité était encore fort éloignée et qu’ils avaient pensé y arriver plus tôt. Alors Jésus les encouragea en élevant son bras droit glorieux d’où émanait une lumière qui se répandit sur les adventistes. Ceux-ci s’écrièrent : « Alléluia ! » Mais certains d’entre eux repoussèrent effrontément cette lumière, en disant que ce n’était pas Dieu qui les avait conduits. La lumière qui était derrière eux finit par s’éteindre, et ils se trouvèrent alors dans de profondes ténèbres. Ils trébuchèrent et perdirent de vue et le but et Jésus, puis tombèrent du sentier et sombrèrent dans le monde méchant qui était au-dessous. ».
Le récit de cette première vision donnée par Dieu à la jeune Ellen Gould-Harmon constitue une prophétie codée qui a autant de valeur que celles de Daniel ou Apocalypse. Mais pour en tirer profit, il nous faut l’interpréter correctement. Je vais donc en donner l’explication.
L’expression « cri de minuit » désigne l’annonce de la venue de l’époux dans « la parabole des dix vierges » de Matt.25:1 à 13. L’épreuve de l’attente du retour du Christ du printemps 1843 et celle de l’Automne 1844 en ont constitué le premier et le second accomplissement ; ensemble, ces deux attentes représentent la « première lumière » du récit placée « derrière » le groupe des « adventistes du septième jour » qui avançaient dans le temps, sur le sentier ou chemin béni par Jésus-Christ. Pour les pionniers adventistes 1844 représentait la date de la fin du monde et la dernière date biblique que la parole prophétique pouvait proposer aux élus de ce temps. Ayant dépassés cette date ultime, ils attendaient le retour de Jésus pensant qu’il était imminent. Mais le temps passait et Jésus ne revenait toujours pas ; ce que la vision évoque en disant : « ils trouvaient que la cité était fort éloignée et qu’ils avaient pensé y arriver plus tôt » ; soit, en 1844 ou peu de temps après cette date. Aussi, le découragement les a gagnés jusque vers l’année 1980 où j’entre en scène, recevant cette nouvelle et glorieuse lumière qui construit la troisième attente adventiste. Cette fois le retour de Jésus est fixé pour l’Automne 1994. Certes, la proclamation de ce message n’a concerné qu’un microcosme de l’adventisme universel situé en France à Valence-sur-Rhône. Le choix de Dieu pour cette petite ville du Sud-Est de la France a son explication. C’est là que le pape Pie VI est mort en détention, en 1799, accomplissant le fait prophétisé dans Apo.13:3. De plus, Valence fut la ville où Dieu a instauré sa première église adventiste sur la terre de France. C’est donc là qu’il a apporté sa divine glorieuse dernière lumière et en fin 2020, je confirme y avoir constamment et fidèlement reçu de sa part ses dernières révélations les plus précieuses que je présente dans ce document. Le microcosme adventisme valentinois a servi de scène universelle pour faire accomplir la partie concernant la dernière glorieuse lumière dans la vision de notre sœur Ellen. Cette vision nous révèle le jugement que Jésus porte sur l’expérience vécue à Valence soit, un troisième accomplissement de la parabole des dix vierges. Jésus reconnait le véritable adventiste au comportement qu’il a envers la lumière présentée. Le vrai adventiste exprime sa joie par des « Alléluia ! » ; béni par l’Esprit, il a rempli son vase d’huile. A l’inverse, les faux adventistes « repoussent effrontément cette lumière ». Ce rejet de la lumière divine leur est fatal, car Dieu les a mis en garde contre cette réaction négative dans des messages inspirés, à leur intention, à sa messagère ; ils vont devenir des vases vides privés de l’huile qui produit « la lumière » de la lampe. La conséquence inévitable est annoncée : « la lumière qui était derrière eux finit par s’éteindre » ; ils renient les bases du fondement de l’adventisme. Jésus applique son principe : « Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. Matt.25:29 ». « … ils finirent par perdre de vue et le but et Jésus », ils deviennent insensibles aux messages adventistes qui annoncent le retour du Christ soit, renient le but du mouvement adventiste inscrit dans le nom même « adventiste »; « puis tombèrent du sentier et sombrèrent dans le monde méchant qui était au-dessous », en 1995, ils s’engagent officiellement dans l’alliance protestante et l’œcuménisme. Ils ont ainsi perdu Jésus, et l’entrée au ciel qui était le but de la foi adventiste. Ils ont rejoint selon Dan.11:29, « les hypocrites », et « les ivrognes », comme Jésus l’a annoncé dans Matt.24:50 ; choses démontrées au début de l’ouvrage.
Aujourd’hui, ces paroles prophétiques sont accomplies. Elles se sont accomplies entre 1844, date de la première lumière « située derrière eux », et 1994, date de la grande lumière prophétique rejetée par la première église adventiste instaurée en France, dans la ville de Valence-sur-Rhône, que Dieu a utilisée pour sa démonstration. Aujourd’hui, l’adventisme officiel est dans les « profondes ténèbres » de l’œcuménisme avec les ennemis de la vérité, protestants et catholiques.
7ème époque : Laodicée
La fin de l’adventisme institutionnel – le refus de la troisième attente adventiste.
Verset 14 : « Écris à l'ange de l'Assemblée de Laodicée : Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu : »
Laodicée est le nom de la septième et dernière époque ; celle de la fin de la bénédiction de l’adventisme institutionnel. Ce nom a deux racines grecques « laos, dikéia » qui signifient : « peuple jugé ». Avant moi, les adventistes traduisaient : « peuple du jugement », mais l’institution ignorait que ce jugement commencerait par elle, comme l’enseigne 1 Pie.4:17 : « Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu ? » Jésus se présente disant : « Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu : » Le mot Amen signifie en hébreu : en vérité. Selon le témoignage de l’apôtre Jean, Jésus l’a utilisé souvent (25 fois), en le répétant deux fois, au début, avant ses déclarations. Mais dans la pratique religieuse traditionnelle, il est devenu le terme de ponctuation de la fin des prières ou des déclarations. Il est alors souvent interprété au sens du « ainsi-soit-il » hérité du catholicisme. Et l’Esprit se sert de cette conception « en vérité » pour donner au mot Amen son double sens parfaitement justifié. Laodicée est l’heure où Jésus propose une grande lumière pour éclairer intégralement les prophéties préparées pour le temps de la fin. L’ouvrage que tu lis en est la preuve. Ce qui va provoquer la rupture, entre Jésus et l’institution adventiste officielle, est un refus de sa lumière. Dans un choix logique et justifié, Dieu a soumis, entre 1980 et 1994, l’adventisme à une épreuve de foi calquée sur le modèle qui avait eu, pour résultat, la perte des protestants et la bénédiction des pionniers adventistes. L’épreuve reposait déjà sur la foi au retour de Jésus annoncée pour le printemps 1843, puis pour l’Automne 1844. A mon tour, dès 1983, j’ai commencé à faire partager une annonce du retour de Jésus pour 1994, ayant utilisé les « cinq mois » cités dans le message de la « cinquième trompette » dans Apo.9:5-10. En attribuant ce thème, à la malédiction du protestantisme de 1844, le délai de « cinq mois » cités soit, 150 années réelles, conduisait en 1994. Ne voyant que le retour de Jésus-Christ pour marquer la fin de ce délai, et partiellement aveuglé par Dieu sur un détail du texte, j’ai défendu ce que je tenais pour une vérité divine. Après des mises en garde officielles, l’institution a prononcé ma radiation en Novembre 1991 ; ceci, alors qu’il restait encore trois années pour prouver et démentir mes annonces. Ce n’est que plus tard, vers 1996, que le vrai sens de cette expérience m’est apparu clairement. Les propos tenus par Jésus dans sa lettre à « Laodicée » venaient de s’accomplir et prenaient désormais un sens précis. En 1991, les adventistes devenus tièdes n’aimaient plus la vérité autant qu’en 1873. Le monde moderne les a aussi affaiblis en les séduisant et en gagnant leurs cœurs. Comme dans l’époque « Ephèse », l’adventisme officiel a perdu son « premier amour ». Et Jésus, lui « retire son chandelier et sa couronne », parce qu’elle non plus, n’en n’est plus digne. A la lumière de ces faits, le message devient lumineux de clarté. Le mot « Amen » confirme l’exigence d’une vérité entière et la fin d’une relation bénie. Le « témoin fidèle et véritable » rejette l’Elue infidèle et mensongère. « Le principe de la création de Dieu », donc le créateur, vient fermer collectivement l’intelligence de l’indigne et ouvrir individuellement celle de ses élus sur les vérités contenues et cachées dans le récit de la Genèse. En même temps, en évoquant « le principe de la création de Dieu » qu’il associe au mot « Amen », l’Esprit confirme un retour final de Jésus-Christ très proche : « promptement ». 36 années vont néanmoins encore s’écouler entre 1994 et 2030, date de la fin de l’humanité sur la terre.
La tiédeur mortelle
Verset 15 : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! »
Le tutoiement s’adresse à l’institution. C’est là, le fruit des religions héritées de père en fils et en filles, où la foi devient traditionnelle, formaliste, routinière et craintive envers toute nouveauté ; l’état dans lequel Jésus ne peut plus la bénir alors qu’il a tant de nouvelles lumières à lui faire partager.
Verset 16 : « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai hors de ma bouche. »
Le constat est établi par Jésus en Novembre 1991, quand le prophète porteur de son message est radié par l’institution officielle. Au printemps 1994, elle sera vomie, comme Jésus l’a annoncé. Elle en fournira la preuve elle-même en entrant, en 1995, dans l’alliance œcuménique organisée par l’église catholique, où elle rejoindra les protestants rebelles, puisqu’elle partage désormais leur malédiction.
Les illusions trompeuses basées sur l’héritage spirituel
Verset 17 : « Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, »
« … riche », l’Elue adventiste l’était en 1873, et les nombreuses révélations données à Ellen G.White l’ont encore enrichie spirituellement. Mais sur le plan prophétique, les interprétations de l’époque ont été rapidement dépassées, comme le pensait avec raison James White, l’époux de la messagère du Seigneur. Jésus-Christ, le Dieu vivant, a conçu ses prophéties pour leur accomplissement final parfait et irréprochable. C’est pourquoi, le temps qui s’écoule, apportant d’énormes changements dans le monde, justifie une remise en cause permanente des interprétations reçues et enseignées. La bénédiction du Seigneur est réservée ; Jésus dit : « à celui qui gardera, jusqu’à la fin, mes œuvres ». Or, en 1991, date de son rejet de la lumière, la fin était encore éloignée. Elle devait donc être attentive à toute nouvelle lumière proposée par le Seigneur par le moyen qu’il choisit lui-même. Quel contraste entre les illusions de l’institution et l’état dans laquelle Jésus la voit et la juge ! De tous les termes cités, le mot « nu » est le plus grave pour une institution, car il signifie que Jésus lui a retiré sa justice éternelle, c’est dans sa bouche, une condamnation à mort et à la seconde mort du jugement dernier ; selon ce qui est écrit dans 2 Cor.5:3 : « Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. »
Le conseil du témoin fidèle et véritable
Verset 18 : « je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. »
Suite au constat de 1991, l’institution disposait encore de trois années pour s’amender et produire un fruit de repentance qui n’est pas venu. Et au contraire de cela, ses liens avec les protestants déchus se sont resserrés jusqu’à faire une alliance officielle publiée en 1995. Jésus se présente en marchand exclusif de la vraie foi, « l'or éprouvé par le feu» de l’épreuve. La preuve de sa condamnation de l’église apparaît dans l’absence des « vêtements blancs » dont étaient « dignes » ses pionniers dans Apo.3:4. Par cette comparaison, Jésus illustre le fait qu’il soumet bien, avant 1994, les adventistes de « Laodicée » à une attente adventiste identique à celles qui ont précédé les dates 1843 et 1844 ; afin d’éprouver la foi dans les trois expériences, comme l’enseigne le message adressé en 1844 aux adventistes de « Sardes ». Dans une attitude rebelle fermée, l’institution ne pouvait pas comprendre ce que Jésus lui reprochait ; elle était « aveugle », comme les pharisiens du ministère terrestre de Jésus. Elle ne pouvait donc pas comprendre l’invitation du Christ qui l’exhortait à acheter « la perle de grand prix » de la parabole de Matt.13:45-46 qui définit l’image de la norme de la vie éternelle exigée par Dieu révélée dans ce verset 18 d’Apo.3.
L’appel miséricordieux
Verset 19 : « Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.»
Le châtiment est pour ceux que Jésus aime jusqu’à ce qu’il les vomisse. L’appel lancé, une invitation à la repentance, n’a pas été entendu. Et l’amour ne s’hérite pas, il se mérite par la dignité. L’institution s’étant endurcie, Jésus lance un appel individuel en disant aux candidats de la vocation céleste :
L’appel universel
Verset 20 : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi».
Dans l’Apocalypse, le mot « porte » apparaît dans Apo.3:8, ici dans Apo.3:20, dans Apo.4:1 et dans Apo.21:21. Apo.3:8 nous rappelle que les portes ouvrent et ferment un accès. Elles deviennent ainsi le symbole des épreuves de foi qui ouvrent ou ferment l’accès au Christ, à sa justice et à sa grâce.
Dans ce verset 20, le mot « porte » prend trois sens différents mais complémentaires. Il désigne Jésus en personne : « Je suis la porte. Jean 10:9 » ; la porte du ciel ouverte dans Apo 4:1 : « Une porte était ouverte dans le ciel. » ; et la porte du cœur humain contre laquelle Jésus vient frapper pour inviter l’élu à lui ouvrir son cœur afin de donner une preuve de son amour.
Il suffit à sa créature d’ouvrir son cœur à sa vérité révélée pour que soit rendue possible une intime communion entre elle et son divin créateur. Le souper se partage le soir, quand la nuit vient mettre fin aux œuvres du jour. L’humanité va entrer bientôt dans ce type de nuit « où plus personne ne peut travailler. (Jean 9:4) ». La fin du temps de grâce figera pour toujours les derniers choix religieux des êtres humains, hommes et femmes également responsables et strictement complémentaires au niveau de la chair.
Comparativement au message de Philadelphie, l’élu est dans l’époque Laodicée, dans l’imminence du retour de Jésus-Christ. La « porte ouverte dans le ciel » va s’ouvrir dans la continuité de ce message dans Apo.4:1.
La dernière exhortation de l’Esprit
Au vainqueur individuel, Jésus déclare :
Verset 21 : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. »
Il annonce ainsi, l’activité du jugement céleste qui succède à ce message et qui sera le thème d’Apo.4. Mais cette promesse ne l’engage qu’envers un véritable élu vainqueur.
Verset 22 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ! »
Le thème des « lettres » s’achève sur ce nouvel échec institutionnel. Le dernier, car désormais, la lumière sera portée par un homme inspiré, puis par un petit groupe. Elle sera transmise individuellement de personne à personne et par le moyen d’internet que Jésus lui-même va diriger en conduisant ses élus vers la source de la diffusion de ses dernières vérités, autant sacrées que sa divine personne. De la sorte, où qu’il soit sur la terre : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux assemblées ! »
Le thème suivant aura pour contexte le millénium céleste du jugement des méchants effectué par les saints. Le sujet complet repose sur des enseignements dispersés dans Apo.4, 11, et 20. Mais Apo.4 confirme clairement le contexte céleste de cette activité qui succède chronologiquement à la dernière époque de l’Elue terrestre.
Apocalypse 4 : le jugement céleste
Verset 1 : « Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette, et qui me parlait, dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite ».
En disant, « La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette », l’Esprit définit le message de cette époque « Laodicée » comme celle où il a transporté Jean dans Apo.1:10 : « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette ». Laodicée est donc bien l’époque dont la fin est marquée par le « jour du Seigneur », celui de son grand retour glorieux.
Dans ses propos, l’Esprit appuie fortement l’idée de la succession de ce thème avec le message de Laodicée. Cette précision est importante, car l’institution n’a jamais su prouver à ses contradicteurs ses doctrines du jugement céleste. Aujourd’hui, j’en apporte la preuve, rendue possible par la bonne définition des dates rattachées aux messages des lettres d’Apo.2 et 3. Entre Laodicée et Apo.4, avec la « septième trompette » d’Apo.11, Jésus a enlevé au diable et aux hommes rebelles leur « domination du royaume du monde » terrestre. Avec « la moisson » d’Apo.14, il a enlevé ses élus vers le ciel et leur confie le soin de juger avec lui, la vie terrestre passée des méchants morts. C’est alors que « celui qui vaincra paîtra les nations avec une verge de fer » comme annoncé dans Apo.2:27. Si les persécuteurs avaient, comme moi, la certitude du sort qui leur est réservé, nul doute qu’ils modifieraient leur conduite. Mais c’est précisément, leur farouche volonté de ne tenir compte d’aucun avertissement qui les conduit aux pires actions et ils se préparent ainsi, pour eux-mêmes, le pire des châtiments non reproductible dans les conditions terrestres actuelles. Revenons donc dans le texte de ce chapitre 4. « La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette, et qui me parlait, dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite ». Jean fait référence au verset 10 d’Apo.1 : « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette, ». Ce thème du retour en gloire du Christ est déjà évoqué dans le verset 7 où il est écrit : « Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l'ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen ! » La liaison suggérée de ces trois textes confirme le contexte final glorieux du jour du retour du Seigneur Jésus, appelé aussi Micaël par ses élus initiés et ses anges fidèles. Si la voix de Jésus est comparée à une trompette, c’est parce que, comme cet instrument sonore des armées, à la tête de ses armées angéliques célestes, Jésus sonne ses troupes pour lancer le combat. De plus, comme une trompette, sa voix n’a pas cessé d’avertir ses élus pour les mettre en garde afin de les préparer à vaincre comme il a lui-même vaincu le péché et la mort. En évoquant ce mot « trompette », Jésus nous montre le thème le plus mystérieux et important de toute sa Révélation. Et il est vrai que pour ses derniers serviteurs, ce thème cachait une épreuve éliminatoire. Ici, dans Apo.4:1, la scène décrite est incomplète parce qu’elle cible uniquement ses élus qu’il vient sauver de la mort. Le comportement des méchants dans ce même contexte sera décrit dans Apo.6:16 en ces termes révélateurs : « Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » A cette question suspendue, apparemment, sans réponse, Dieu va présenter dans le chapitre 7 qui vient ensuite ceux qui peuvent résister : les élus scellés symbolisés par le nombre 144 000, une multitude de 12 au carré, soit 144. Mais il s’agit là uniquement des élus restés vivants au retour du Christ. Or, dans ce contexte d’Apo.4, l’enlèvement au ciel concerne aussi les élus morts depuis Abel que Jésus ressuscite pour leur donner à eux aussi, la récompense promise pour leur foi : la vie éternelle. Aussi, quand Jésus dit à Jean : « Monte ici ! », l’Esprit ne fait qu’anticiper, par cette image, la montée vers le royaume céleste de Dieu de tous les élus rachetés par le sang de Jésus-Christ. Cette montée au ciel marque la fin de la nature terrestre humaine, les élus ressuscitent semblables aux anges fidèles de Dieu, conformément à l’enseignement de Jésus de Matt.22:30. La chair et sa malédiction, c’est fini, ils les laissent sans regret derrière eux. Ce moment de l’histoire humaine est si désirable que Jésus le rappelle sans cesse dans sa révélation depuis Daniel. Comme la terre, maudite à cause de l’homme, les véritables élus soupirent après leur délivrance. Le verset 2 semble copié sur Apo.1:10 ; en fait, l’Esprit confirme plus fortement le lien des deux qui font référence au même événement de l’histoire du projet de Dieu, son retour dans son « grand jour » prophétisé dans Apo.16:16.
Verset 2 : « Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu'un était assis ».
Comme dans l’expérience de Jean, la montée des élus au « ciel » les « ravit en esprit » et ils sont projetés dans la dimension céleste restée perpétuellement inaccessible aux hommes, car Dieu y règne et il est visible.
Verset 3 : « Celui qui était assis avait l'aspect d'une pierre de jaspe et de sardoine ; et le trône était environné d'un arc-en-ciel semblable à de l'émeraude ».
Là, ils se retrouvent face au trône de Dieu, sur lequel le Dieu créateur unique siège glorieusement. Cette gloire céleste indescriptible est néanmoins exprimée par des pierres précieuses auxquelles les hommes sont sensibles. Les « pierres de jaspe » prennent des aspects et des couleurs très différents, imageant ainsi la multiplicité de la nature divine. De couleur rouge, la « sardoine » lui ressemble. « L’arc-en-ciel » est un phénomène de la nature qui a toujours émerveillé les hommes, mais faut-il encore en retenir l’origine. Il fut le signe de l’alliance par lequel Dieu promit à l’humanité de ne jamais plus la détruire par les eaux du déluge, selon Gen.9:9 à 17. Aussi, chaque fois que la pluie rencontre le soleil, image symbolique de Dieu, l’arc-en-ciel, apparaît pour tranquilliser ses créatures terrestres. Mais en évoquant le déluge d’eaux, Pierre rappelle qu’un « déluge de feu et de soufre » est dans le projet divin (2Pie.3:7). C’est précisément, en vue de ce « déluge de feu » exterminateur, que Dieu organise, dans son ciel, un jugement des méchants dont les juges vont être, les élus rachetés et Jésus, leur Rédempteur.
Verset 4 : « Autour du trône je vis vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d'or ».
Voici donc, symbolisés par 24 vieillards, les rachetés des deux époques prophétiques révélées selon le principe suivant : entre 94 et 1843, le fondement des 12 apôtres ; entre 1843 et 2030, l’Israël spirituel « adventiste » des « 12 tribus » scellées du « sceau de Dieu », le sabbat du 7ème jour, dans Apo.7. Cette configuration sera confirmée, dans Apo.21, dans la description de la « Nouvelle Jérusalem qui descend du ciel » pour s’installer sur la terre renouvelée ; les « 12 tribus » y sont imagées par « 12 portes » sous l’aspect de 12 « perles ». Le thème du jugement est, lui, défini dans Apo.20:4, où nous lisons : « Et je vis des trônes; et à ceux qui s'y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans ». Le règne des élus est un règne de juges. Mais qui juge-t-on ? Apo.11:18 nous donne la réponse : « Les nations se sont irritées ; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre ». Dans ce verset, l’Esprit rappelle la succession de trois thèmes révélés pour le temps de la fin : « la sixième trompette » pour « les nations irritées », le temps des « sept derniers fléaux » pour « ta colère est venue », et le jugement céleste des « mille ans » pour, « le temps est venu de juger les morts ». La fin du verset dresse le programme final qui sera accompli par le jugement dernier de l’étang de feu et de soufre qui anéantira les méchants. Ceux-ci prendront tous part à la deuxième résurrection suggérée, à la fin des « mille ans », selon Apo.20:5 : « Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis ». L’Esprit nous donne sa définition des méchants : « ceux qui détruisent la terre ». Derrière cette action se trouve « le péché dévastateur ou désolateur » cité dans Dan.8:13 ; le péché qui provoque la mort et la désolation de la terre ; qui a conduit Dieu à livrer le christianisme au régime cruel papal romain entre 538 et 1798 ; qui livre le tiers des hommes au feu nucléaire après ou en 2021. Personne n’aurait imaginé que, depuis le 7 Mars 321, la transgression du saint sabbat du véritable septième jour porterait autant de terribles et tragiques conséquences. Les 24 vieillards ne sont différenciés qu’au niveau du décret de Daniel 8:14, car ils ont en commun d’être sauvés par le même sang de Jésus-Christ. C’est pourquoi, trouvés dignes, selon Apo.3:5, ils portent tous les « vêtements blancs », et la « couronne de vie » promise aux vainqueurs du combat de la foi, dans Apo.2:10. « L’or » des couronnes symbolise la foi purifiée par l’épreuve selon 1 Pie.1:7.
Dans ce chapitre 4, le terme « assis » apparaît 3 fois. Le chiffre 3 étant symbole de perfection, l’Esprit place ce thème du jugement du septième millénaire sous le signe du repos parfait des vainqueurs, selon qu’il est écrit : « Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied » Psa.110:1 et Matt.22:44. Celui et ceux qui sont assis sont en repos et par cette image, l’Esprit présente bien, le septième millénaire, comme le grand sabbat ou repos prophétisé, depuis la création, par le repos sanctifié du septième jour de nos semaines.
Verset 5 : « Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu ».
Les manifestations qui « sortent du trône » sont directement attribuées au Dieu créateur lui-même. Selon Exo.19:16, ces phénomènes avaient déjà marqué, dans la terreur du peuple hébreu, la présence de Dieu sur le mont Sinaï. Cette suggestion rappelle donc le rôle que les dix commandements de Dieu vont tenir dans cette action du jugement des méchants morts. Ce rappel évoque aussi le fait qu’invisible au risque de mort inévitable pour ses créatures dans le passé, Dieu qui n’a pas changé de nature est vu sans danger par ses élus rachetés ressuscités et glorifiés. Attention ! Cette courte phrase, maintenant interprétée, va devenir un repère dans la structure du livre Apocalypse. Chaque fois, qu’elle apparaîtra, le lecteur devra comprendre que la prophétie évoque le contexte du début du jugement du septième millénaire qui sera marqué par l’intervention directe et visible de Dieu en Micaël, Jésus-Christ. Par ce moyen, la structure du livre entier va nous proposer des survols successifs de l’ère chrétienne sous des thèmes différents séparés par cette expression clé : « il y eut des éclairs, des voix, et des tonnerres ». Nous allons la retrouver dans Apo.8:5 où « un tremblement de terre » est ajouté à la clé. Elle viendra séparer le thème de l’intercession perpétuelle céleste de Jésus-Christ du thème des trompettes. Ensuite, dans Apo.11:19, « une forte grêle » sera ajoutée à la clé. L’explication apparaîtra dans Apo.16:21 où cette « grosse grêle » clôture le thème du septième des sept derniers fléaux de Dieu. De même, « le tremblement de terre » devient, dans Apo.16:18, « un grand tremblement de terre ». Cette clé est fondamentale pour apprendre à gérer les enseignements du livre Apocalypse et comprendre le principe de sa structure.
Revenant à notre verset 5, nous relevons que, placés cette fois « devant le trône », se trouvent « sept lampes ardentes qui brûlent ». Elles symbolisent les « sept esprits de Dieu ». Le chiffre « sept » symbolise la sanctification, ici, celle de l’Esprit de Dieu. C’est par son Esprit qui renferme toute vie que Dieu contrôle toutes ses créatures ; il est en elles, et les situe « devant son trône », parce qu’il les a créées libres, en vis-à-vis de lui. L’image des « sept lampes ardentes » symbolise la sanctification de la lumière divine ; sa lumière parfaite et intense élimine toute possibilité de ténèbres. Car il n’y a pas de place pour des ténèbres dans la vie éternelle des rachetés.
Verset 6 : « Il y a encore devant le trône comme une mer de verre, semblable à du cristal. Au milieu du trône et autour du trône, il y a quatre êtres vivants remplis d'yeux devant et derrière ».
L’Esprit nous parle dans son langage symbolique. Ce qui est « devant le trône » désigne ses créatures célestes qui assistent mais ne participent pas au jugement. En grand nombre, celles-ci prennent l’aspect d’une mer dont la pureté de caractère est si pure qu’il la compare à du cristal. C’est là, le caractère de base des créatures célestes et terrestres restées fidèles au Dieu créateur. Ensuite, l’Esprit fait appel à un autre symbole qui concerne Dieu, au milieu du trône, et ses créatures célestes d’autres mondes, et d’autres dimensions, autour du trône ; autour désigne des créatures dispersées sous le regard du Dieu assis sur le trône. L’expression « quatre êtres vivants » désigne la norme universelle des êtres vivants. La multitude d’yeux se justifie par le mot multitude, et leur position « devant et derrière » symbolise plusieurs choses. En premier, cela donne à ces êtres vivants un regard multidirectionnel soit, multidimensionnel. Mais plus spirituel, l’expression « devant et derrière » fait référence à la loi divine gravée du doigt de Dieu sur le mont Sinaï, sur les quatre faces des deux tables de pierre. L’Esprit compare la vie universelle avec la loi universelle. Les deux sont l’œuvre de Dieu qui grave sur la pierre, sur la chair, ou dans les esprits, la norme de la vie parfaite pour le bonheur de ses créatures qui le comprennent et qui l’aiment. Ces multitudes d’yeux regardent et suivent avec passion et compassion ce qui se passe sur la terre. Dans 1 Cor.4:9, Paul déclare : « Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes ». Le mot « monde » de ce verset est le grec « cosmos ». C’est ce cosmos que je définis comme des mondes multidimensionnels. Sur terre les élus et leurs combats sont suivis par des spectateurs invisibles qui les aiment du même amour divin révélé par Jésus-Christ. Ils se réjouissent de leur joie et pleurent avec ceux qui pleurent tant le combat est dur et affligeant. Mais ce cosmos désigne également le monde incrédule comme le peuple romain, spectateur de la mise à mort des chrétiens fidèles dans leurs arènes.
Apocalypse 5 nous présentera ces trois groupes de spectateurs célestes : les quatre êtres vivants, les anges, et les vieillards, tous vainqueurs, ils sont réunis sous le regard d’amour du grand Dieu créateur pour l’éternité.
Le lien qui relie la « multitude d’yeux » avec la loi divine est dans le nom « témoignage » que Dieu donne à sa loi des dix commandements. On se souvient que cette loi était conservée dans « le lieu très saint » exclusivement réservé à Dieu et interdit aux hommes excepté pour la fête du « jour des Expiations ». La loi restait auprès de Dieu au titre de « témoignage » et ses « deux tables » vont donner un deuxième sens aux symboliques « deux témoins » cités dans Apo.11:3. » Dans cette leçon, la « multitude d’yeux » révèle l’existence d’une multitude de témoins invisibles qui ont assisté aux événements terrestres. Dans la pensée divine, le mot témoin est indissociable du mot fidélité. Le mot grec « martus » traduit par « martyr » le définit parfaitement, car la fidélité exigée par Dieu n’a aucune limite. Et au minimum, un « témoin » de Jésus se doit d’honorer la loi divine de ses dix commandements auxquels Dieu le compare et le juge.
La LOI DIVINE prophétise
Ici, j’ouvre une parenthèse, pour évoquer la lumière divine reçue au printemps 2018. Elle concerne la loi des dix commandements de Dieu. L’Esprit m’a conduit à réaliser l’importance de la précision suivante : « Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main ; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l'un et de l'autre côté. Les tables étaient l'ouvrage de Dieu, et l'écriture était l'écriture de Dieu, gravée sur les tables (Exo.32:15-16) ». J’ai été d’abord étonné que personne n’ait jamais tenu compte de cette précision selon laquelle, les tables originelles de la loi étaient écrites sur leurs quatre faces soit, « devant et derrière » comme « les yeux des quatre êtres vivants » du verset précédent étudié. Cette précision citée avec insistance avait une raison que l’Esprit m’a permis de découvrir. Le texte entier était à l’origine réparti de manière régulière et équilibrée sur les quatre faces des deux tables de pierre. Le recto de la première affichait le premier commandement et la moitié du deuxième ; son verso portait la seconde partie du deuxième et l’intégralité du troisième. Sur la deuxième table, le recto affichait le quatrième commandement en entier ; son verso portait les six derniers commandements. Dans cette configuration, les deux rectos visibles nous présentent le premier commandement et le deuxième, en moitié, et le quatrième qui concerne le repos sanctifié du septième jour. Un regard sur ces choses met en évidence ces trois commandements qui sont signes de sainteté en 1843, quand le sabbat est restauré et exigé par Dieu. A cette date, les protestants chutent victimes du dimanche romain hérité. Les conséquences du choix adventiste et du choix protestant vont ainsi être affichées au verso des deux tables. Il apparaît que, sans le respect du sabbat, depuis 1843, le troisième commandement est également transgressé : « Le nom de Dieu est pris en vain », littéralement « mensongèrement », par ceux qui l’invoquent sans la justice du Christ ou après l’avoir perdue. Ils renouvellent ainsi la faute commise par les juifs dont la revendication d’appartenir à Dieu est révélée comme un mensonge par Jésus-Christ dans Apo.3:9 : « ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ». En 1843, ce fut le cas des protestants héritiers des catholiques. Mais avant le troisième commandement, la seconde partie du deuxième révèle le jugement que Dieu porte sur les deux camps principaux opposés. Aux protestants héritiers du catholicisme romain, Dieu dit : « je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, » ; hélas pour lui, l’adventisme officiel « vomi » en 1994 partagera leur sort ; mais il dit aussi, à l’inverse, aux saints qui vont garder son saint sabbat et sa lumière prophétique depuis 1843 jusqu’en 2030 : « et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements ». Le chiffre « mille » cité évoque subtilement les « mille ans » du septième millénaire d’Apo.20 qui seront la récompense des élus vainqueurs entrés dans l’éternité. Une autre leçon se dégage. Privés de l’aide du Saint Esprit de Jésus-Christ, en conséquence, les protestants et les adventistes lâchés par Dieu successivement en 1843 et 1994 seront incapables d’honorer les six derniers commandements écrits sur le verso de la table 2, dont le recto est consacré au divin repos du septième jour. A l’opposé, les observateurs de ce repos, obtiendront l’aide de Jésus-Christ pour obéir à ces commandements qui concernent les devoirs de l’homme envers son prochain humain. Les œuvres de Dieu aussi lointaines que la remise des tables de la loi à Moïse prennent au temps de la fin, en 2018, un sens, un rôle, et une utilisation aussi surprenants qu’inattendus. Et le message visant à la restauration du sabbat est, par ce moyen, renforcé et confirmé par le Dieu Tout-Puissant Jésus-Christ.
Voici, maintenant, la forme sous laquelle les dix commandements se présentent.
Table 1 – Recto : les ordonnances
Dieu se présente
« Je suis YaHWéH, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude ». (Tous les élus arrachés au péché et sauvés par le sang expiatoire versé par Jésus-Christ sont concernés ; la maison de servitude est le péché ; le fruit imité du diable).
1er commandement : péché catholique depuis 538, protestant depuis 1843, et adventiste depuis 1994).
« N’aies pas d'autres dieux devant ma face ».
2ème commandement : 1ère partie : péché catholique depuis 538.
« Ne te fais pas d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Ne te prosternes pas devant elles, et ne les sers pas ; ».
Table 1 – Verso : Les conséquences
2ème commandement : 2ème partie.
« … car moi, YaHWéH, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, (catholiques depuis 538 ; protestants depuis 1843 ; adventistes depuis 1994) et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements. (Adventistes du septième jour, depuis 1843 ; les derniers, depuis 1994 ».
3ème commandement : transgressé par les catholiques depuis 538, les protestants depuis 1843, et les adventistes, depuis 1994).
« Ne prends pas le nom de YaHWéH, ton Dieu, mensongèrement ; car YaHWéH ne laissera pas impuni celui qui prend son nom mensongèrement. »
Table 2 – Recto : ordonnance
4ème commandement : sa transgression par l’Assemblée chrétienne depuis 321 en fait le « péché dévastateur » de Dan.8:13 ; il est transgressé par la foi catholique depuis 538, et la foi protestante depuis 1843. Mais il est honoré par la foi adventiste du septième jour depuis 1843 et 1873.
« Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Travailles six jours, et fais tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de YaHWéH, ton Dieu: ne fais aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours YaHWéH a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi YaHWéH a béni le jour du repos et l'a sanctifié. »
Table 2 : Verso : les conséquences : Ces six derniers commandements sont transgressés par la foi chrétienne depuis 321 ; par la foi catholique depuis 538 ; par la foi protestante, depuis 1843, et par la foi adventiste « vomie » en 1994. Mais ils sont respectés dans la foi adventiste du septième jour bénie par le Saint Esprit de Jésus-Christ, depuis 1843 et 1873 ; les « derniers » depuis 1994 jusqu’en 2030.
5ème commandement
« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que YaHWéH, ton Dieu, te donne. »
6ème commandement
« Tu ne tueras point. Ne commets pas de meurtre ». (du type crime crapuleux assassin ou au nom de la fausse religion)
7ème commandement
« Ne commets pas d'adultère. »
8ème commandement
« Ne dérobes pas. »
9ème commandement
« Ne portes pas de faux témoignage contre ton prochain. »
10ème commandement
« Ne convoites pas la maison de ton prochain ; ne convoites pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »
Je referme ici, cette parenthèse sublime et d’importance vitale.
Verset 7 : « Le premier être vivant est semblable à un lion, le second être vivant est semblable à un veau, le troisième être vivant a la face d'un homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle qui vole ».
Disons-le tout de suite, ce ne sont là que des symboles. Le même message est présenté dans Ezé.1:6 avec des variantes dans la description. On y trouve quatre animaux identiques ayant chacun quatre faces différentes. Ici, nous avons bien encore quatre animaux, mais chacun n’a qu’une seule face, différente chez les quatre animaux. Ces monstres ne sont donc pas réels, mais leur message symbolique est sublime. Chacun d’eux présente une norme de la vie universelle éternelle qui concerne, nous l’avons vu, Dieu en personne et ses créatures universelles multidimensionnelles. Celui qui a incarné dans sa perfection divine, ces quatre critères de la vie universelle, c’est Jésus-Christ, en qui se retrouvent, la royauté et la force du lion selon Jug.14 :18 ; l’esprit de sacrifice et de service du veau ; l’image de Dieu de l’homme ; et la domination de l’élévation suprême céleste de l’aigle qui vole. Ces quatre critères se retrouvent dans toute la vie universelle éternelle céleste. Ils constituent la norme qui explique la réussite du projet divin combattu par les esprits rebelles. Et Jésus en a présenté le modèle parfait à ses apôtres et ses disciples pendant son cours ministère terrestre ; allant jusqu’à laver les pieds de ses disciples, avant de livrer son corps au supplice de la crucifixion, pour expier, à leur place, comme un « veau », les péchés de tous ses élus. Aussi, que chacun s’examine pour savoir si l’abnégation de cette norme de la vie éternelle est conforme à sa nature, à ses aspirations et à ses désirs. Telle est la norme de l’offre du salut à saisir ou à rejeter.
Verset 8 : « Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d'yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout Puissant, qui était, qui est, et qui vient ! »
Sur fond de contexte du jugement céleste, cette scène illustre des principes appliqués perpétuellement dans le ciel et sur la terre par les êtres restés fidèles à Dieu.
Les corps célestes des créatures des autres mondes n’ont aucun besoin d’ailes pour se déplacer parce qu’ils ne sont pas soumis aux lois de la dimension terrestre. Mais l’Esprit adopte des symboles terrestres que l’homme peut comprendre. En leur attribuant « six ailes », il nous révèle la valeur symbolique du chiffre 6 qui devient le chiffre du caractère céleste et celui des anges. Il concerne les mondes restés sans péché et les anges dont Satan, l’ange rebellé, fut le premier créé. Dieu s’étant attribué le chiffre « sept » pour « sceau » royal personnel, le chiffre 6 peut être considéré comme le « sceau », ou dans le cas du diable, « la marque », de sa personnalité, mais il partage ce chiffre 6 avec les mondes restés purs et tous les anges créés par Dieu, les bons et les mauvais. En dessous de l’ange vient l’homme dont le chiffre sera le « 5 », qui est justifié par ses 5 sens, les 5 doigts de sa main et les 5 doigts de son pied. En dessous vient le chiffre 4 du caractère universel désigné par les 4 points cardinaux, le Nord, le Sud, l’Est, et l’Ouest. En-dessous vient le chiffre 3 de la perfection, puis le 2 de l’imperfection, et le 1 de l’unité, ou de l’union parfaite. Les yeux des quatre êtres vivants sont « tout autour et au dedans », et en plus, « devant et derrière ». Rien ne peut échapper au regard de cette vie universelle multidimensionnelle céleste que l’Esprit divin sonde dans son intégralité car son origine est en lui. Cet enseignement est utile parce que, sur la terre actuelle, à cause du péché et de la méchanceté des pécheurs, en les gardant « au-dedans » de lui, l’homme peut cacher, aux autres hommes, ses pensées secrètes et ses méchants projets dirigés contre son prochain. Dans la vie céleste, de telles choses sont impossibles. La vie céleste est transparente comme le cristal depuis que la méchanceté en a été expulsée, en même temps que le diable et ses mauvais anges, précipités sur la terre, selon Apo.12:9, après la victoire de Jésus sur le péché et la mort. La proclamation de la sainteté de Dieu est accomplie dans sa perfection (3 fois : saint) par les habitants de ces mondes purs. Mais cette proclamation n’est pas réalisée par des mots ; c’est la perfection de leur sainteté individuelle et collective qui proclame en œuvres permanentes la perfection de la sainteté du Dieu qui les a créés. Dieu révèle sa nature et son nom sous la forme citée dans Apo.1:8 : « Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant ». L’expression « qui est, qui était, et qui vient » définit parfaitement la nature éternelle du Dieu créateur. Refusant de l’appeler par le nom qu’il s’est attribué, « YaHWéH », les hommes l’appellent « l’Eternel ». Il est vrai, que Dieu n’avait pas besoin de nom, puisqu’étant unique et sans concurrent divin, il n’a pas besoin d’un nom pour le distinguer des autres dieux qui n’existent pas. Dieu a accepté néanmoins de répondre à la demande de Moïse qu’il aimait et qui l’aimait. Aussi s’est-il donné le nom « YaHWéH » qui se traduit par le verbe « être », conjugué à la troisième personne du singulier de l’imparfait hébreu. Ce temps « imparfait » désigne un accompli qui se prolonge dans le temps, donc, un temps plus large que notre futur, la forme « qui est, qui était, et qui sera » traduit parfaitement le sens de cet imparfait hébreu. La formule « celui qui est, qui était, et qui vient » est donc de la part de Dieu le moyen de traduire son nom hébreu « YaHWéH », quand il doit l’adapter aux langues occidentales, ou toute autres, que l’hébreu. La partie « et qui vient » désigne la phase adventiste finale de la foi chrétienne, établie dans le projet de Dieu par le décret de Dan.8:14 depuis 1843. C’est donc dans la chair des adventistes élus que la proclamation de la triple sainteté de Dieu est accomplie. La divinité de Jésus-Christ a souvent été contestée, mais elle est incontestable. La Bible dit à ce sujet dans Héb.1:8 : « Mais il a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu est éternel ; le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité ; ». Et à Philippe qui demande à Jésus de lui montrer le Père, Jésus répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? (Jean 14:9) ».
Versets 9-10-11 : « Quand les êtres vivants rendent gloire et honneur et actions de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre vieillards tombent devant celui qui est assis sur le trône et ils adorent se prosternent devant celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône, en disant : Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l'honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c'est par ta volonté qu'elles existent et qu'elles ont été créées ».
Le chapitre 4 s’achève par une scène de glorification du Dieu créateur. Cette scène montre que l’exigence divine, « craigniez Dieu et donnez lui gloire … », exprimée dans le message du premier ange d’Apo.14:7 a été entendue et bien comprise par les derniers élus sélectionnés depuis 1843 ; mais surtout, par les élus restés vivants au moment du retour en gloire de Jésus-Christ ; car c’est uniquement pour eux que la Révélation Apocalypse a été préparée et éclairée intégralement au temps choisi par Dieu soit, depuis le printemps 2018. Les rachetés expriment ainsi dans l’adoration et les louanges, toute leur reconnaissance envers Jésus-Christ, la forme sous laquelle, le Tout-Puissant les a visités pour les sauver du péché et de la mort, son salaire. L’humanité incrédule ne croit que ce qu’elle voit, comme l’apôtre Thomas, et parce que Dieu est invisible, elle est condamnée à ignorer son extrême faiblesse qui n’en fait qu’un jouet qu’il manipule selon sa divine volonté. Elle a au moins l’excuse, qui ne la justifiera pas pour autant, de ne pas avoir connu Dieu, une excuse que n’a pas Satan, puisque connaissant Dieu, il a choisi d’entrer en lutte contre lui ; c’est à peine croyable, mais vrai, et cela concerne également les mauvais anges qui l’ont suivi. Paradoxalement, les multiples fruits différents voire opposés du libre choix témoignent de l’authentique et totale liberté que Dieu a donnée à ses créatures célestes et terrestres.
Apocalypse 5 : le Fils de l’Homme
Quand il présenta Jésus à la foule, Pilate dit : « Voici l’Homme ». Il a fallu que Dieu vienne lui-même prendre forme de la chair, pour que paraisse «l’Homme» selon son cœur et ses désirs. La mort avait frappé le premier couple d’êtres humains, à cause du péché de désobéissance envers Dieu. En signe de leur nouvel état honteux, Dieu leur avait fait découvrir leur nudité physique qui n’était qu’un signe extérieur de leur nudité spirituelle intérieure. Dès ce commencement, la première annonce de leur rachat fut réalisée en leur donnant des vêtements de peau animale. Ainsi fut tué le premier animal de l’histoire humaine, on peut penser qu’il s’agissait d’un jeune bélier ou d’un agneau en raison du symbolisme. 4000 années plus tard, l’Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde, est venu offrir sa vie légalement parfaite pour racheter des élus parmi l’humanité. Ce salut offert en pure grâce par Dieu repose donc entièrement sur la mort de Jésus qui fait bénéficier ses élus de sa parfaite justice ; et en même temps, sa mort expie leurs péchés dont il s’est fait le porteur volontaire. Depuis, Jésus-Christ est devenu le seul nom qui peut sauver un pécheur sur notre terre entière, et son salut s’applique depuis Adam et Eve.
Pour toutes ces raisons, ce chapitre 5, qui se place sous le chiffre de « l’Homme », lui est consacré. Non seulement, Jésus sauve ses élus par sa mort expiatoire, mais il les sauve en les protégeant tout au long de leur parcours de vie terrestre. Et c’est dans ce but, qu’il les avertit des dangers spirituels que le diable a placé sur leur route. Sa technique n’a pas changé : comme au temps des apôtres, Jésus leur parle en paraboles, afin que le monde entende mais ne comprenne pas ; ce qui n’est pas le cas de ses élus qui, comme les apôtres reçoivent directement de lui ses explications. Sa révélation « Apocalypse » reste sous ce nom grec non traduit, cette gigantesque parabole que le monde ne doit pas comprendre. Mais pour ses élus, cette prophétie est bien sa « Révélation ».
Verset 1 : « Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux ».
Sur le trône se tient Dieu et il a dans sa main droite, donc sous sa bénédiction, un livre écrit en « dedans et en dehors ». Ce qui est écrit « en dedans » est le message décrypté réservé pour ses élus qui reste fermé et incompris des gens du monde ennemis de Dieu. Ce qui est écrit « en dehors » c’est le texte crypté, visible mais incompréhensible pour la multitude humaine. Le livre Apocalypse est scellé de « sept sceaux ». Dans cette précision, Dieu nous dit que seule l’ouverture du « septième sceau » permettra son ouverture complète. Car tant qu’il reste un sceau pour le sceller, le livre ne peut pas être ouvert. L’ouverture entière du livre va ainsi dépendre du temps fixé par Dieu pour le thème du « septième sceau ». Il sera évoqué au titre de « sceau du Dieu vivant » dans Apo.7, où désignant le repos du septième jour, son saint sabbat, sa restauration sera rattachée à la date 1843 qui sera donc également l’heure de l’ouverture du « septième sceau » qui apporte, dans la pédagogie du livre, le thème des « sept trompettes », si important pour nous, ses élus.
Verset 2 : « Et je vis un ange puissant, qui criait d'une voix forte : Qui est digne d'ouvrir le livre, et d'en rompre les sceaux ? »
Cette scène est une parenthèse dans le montage de la prophétie. Ce n’est pas dans le ciel, contexte du chapitre 4 précédent, que le livre Apocalypse devra être ouvert. Les élus en ont besoin avant le retour de Jésus-Christ, pendant qu’ils sont exposés aux pièges du diable. La puissance est dans le camp de Dieu, et l’ange puissant est l’ange de YaHWéH soit, Dieu dans sa forme angélique de Micaël. Le livre scellé est extrêmement important et saint puisqu’il exige une dignité très élevée pour rompre ses sceaux et l’ouvrir.
Verset 3 : « Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder. »
Ecrit par Dieu lui-même, le livre ne peut être ouvert par aucune de ses créatures célestes ou terrestres.
Verset 4 : « Et je pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouvé digne d'ouvrir le livre ni de le regarder. »
Jean est comme nous une créature terrestre et ses pleurs expriment le désarroi de l’humanité mise en face des pièges dressés par le diable. Il semble nous dire : « sans révélation, qui peut être sauvé ? ». Il révèle ainsi le haut degré tragique de l’ignorance de son contenu, et sa conséquence fatale : la double mort.
Verset 5 : « Et l'un des vieillards me dit : Ne pleure point ; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. »
Les « vieillards » rachetés de la terre par Jésus sont bien placés pour élever au-dessus de tous les êtres vivants le nom de Jésus-Christ. Ils lui reconnaissent la domination qu’il a lui-même déclaré avoir reçu du Père et des êtres célestes dans Matt.28:18 : « Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre ». C’est en ciblant son incarnation en Jésus, que Dieu a inspiré Jacob qui, prophétisant sur ses fils, dit au sujet de Juda : « Juda est un jeune lion. Tu reviens du carnage, mon fils ! Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, Comme une lionne : qui le fera lever ? Le sceptre ne s'éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d'entre ses pieds, jusqu'à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent. Il attache à la vigne son âne, et au meilleur cep le petit de son ânesse ; Il lave dans le vin son vêtement, et dans le sang des raisins son manteau. Il a les yeux rouges de vin, et les dents blanches de lait (Gen.49:8 à 12)». Le sang des raisins sera le thème de la « vendange » annoncée dans Apo.14:17 à 20, qui est aussi prophétisée dans Esaïe 63. Au sujet du « rejeton de David », nous lisons dans Esa.11:1 à 5 : « Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, et un rejeton naîtra de ses racines. L'Esprit de l'Éternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Éternel. Il respirera la crainte de l'Éternel ; Il ne jugera point sur l'apparence, Il ne prononcera point sur un ouï-dire. Mais il jugera les pauvres avec équité, et il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre; Il frappera la terre de sa parole comme d'une verge, et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. La justice sera la ceinture de ses flancs, et la fidélité la ceinture de ses reins ». La victoire de Jésus sur le péché et la mort, son salaire, lui octroie le droit légal et légitime d’ouvrir le livre de la Révélation, pour que ses élus soient avertis et protégés contre les pièges religieux mortels qu’il fait tendre, par le diable, afin de séduire les incrédules. Le livre sera donc entièrement ouvert à l’heure où le décret de Daniel 8:14 entrera en application soit, le premier jour du printemps de l’année 1843 ; même si sa compréhension imparfaite va nécessiter des remises en cause au cours du temps, jusqu’en 2018.
Verset 6 : « Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. »
Il faut relever la présence de l’agneau « au milieu du trône », car il est Dieu dans sa sanctification multiforme, étant tout à la fois, le Dieu créateur unique, l’archange Micaël, Jésus-Christ l’Agneau de Dieu, et le Saint-Esprit ou « sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre ». Ses « sept cornes » symbolisent la sanctification de sa puissance et ses « sept yeux », la sanctification de son regard, qui scrute en profondeur les pensées et les actions de ses créatures.
Verset 7 : « Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. »
Cette scène illustre les mots d’Apo.1:1 : « Révélation de Jésus-Christ que Dieu lui a donné pour montrer à ses esclaves ce qui doit arriver promptement, et qu’il a fait connaître, en envoyant son ange, à son esclave Jean ». Ce message a pour but de nous dire que le contenu de la Révélation sera illimité puisqu’il est donné par Dieu, le Père, lui-même ; et ceci en ayant placé sur elle, toute sa bénédiction indiquée par sa « main droite ».
Verset 8 : « Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. »
Retenons de ce verset, cette clé symbolique : « des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints ». Toutes les créatures célestes et terrestres élues par leur fidélité se prosternent devant « l’agneau » Jésus-Christ pour l’adorer. Les « harpes » symbolisent l’harmonie universelle des louanges et de l’adoration collective.
Verset 9 : « Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu, par ton sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; »
Ce « cantique nouveau » célèbre la délivrance du péché et, provisoirement, la disparition des instigateurs de la révolte. Car, ils ne disparaîtront pour toujours qu’après le jugement dernier. Les rachetés de Jésus-Christ viennent de toutes les origines, de toutes les couleurs et les races humaines, « de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation » ; ce qui prouve que le projet salvateur est uniquement proposé au nom de Jésus-Christ, conformément à ce que déclare Act.4:11-12 : « Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l'angle. Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.». Toutes les autres religions sont donc illégitimes et tromperies illusoires diaboliques. Contrairement, aux fausses religions, la vraie foi chrétienne est organisée par Dieu de manière cohérente logique. Il est écrit que Dieu ne fait point acception de personne ; ses exigences sont les mêmes pour toutes ses créatures, et le salut qu’il a proposé avait un prix qu’il est venu payer lui-même. Ayant souffert pour ce rachat, il ne sauvera que les personnes qu’il juge digne de bénéficier de son martyre.
Verset 10 : « tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre ».
Le royaume des cieux prêché par Jésus, a pris forme. Recevant « le droit de juger », les élus sont comparés à des rois selon Apo.20:4. Dans leurs activités de l’ancienne alliance, les « sacrificateurs » offraient pour le péché, des victimes symboliques animales. Pendant les « mille ans » du jugement céleste, les élus vont, eux-aussi, par leur jugement, préparer les dernières victimes d’un grand sacrifice universel, qui détruira, en une seule fois, toutes les créatures déchues célestes et terrestres. Le feu de « l’étang de feu de la seconde mort » les éliminera au jour du jugement dernier. C’est seulement après cette destruction que, régénérée par Dieu, la terre renouvelée recevra les élus rachetés. C’est à ce moment là, seulement, qu’avec Jésus-Christ, le Roi des rois et Seigneur des seigneurs d’Apo.19:16, « ils règneront sur la terre ».
Verset 11 : « Je regardai, et j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers ».
Ce verset nous présente, réunis, les trois groupes de spectateurs qui assistent aux combats spirituels terrestres. L’Esprit mentionne cette fois clairement les anges comme un groupe particulier dont le nombre est très élevé : « des myriades de myriades et des milliers de milliers ». Les anges du Seigneur sont actuellement des combattants rapprochés, placés au service de ses rachetés, ses élus terrestres, qu’ils gardent, protègent et instruisent en son nom. En première ligne, ces premiers témoins pour Dieu enregistrent l’histoire individuelle et collective de la vie sur terre.
Verset 12 : « Ils disaient d'une voix forte : L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange. »
Les anges ont assisté sur la terre au ministère de leur chef Micaël qui s’est dépouillé de tous ses pouvoirs divins pour devenir l’Homme parfait qui s’est offert à la fin de son ministère, en sacrifice volontaire, afin de racheter les péchés commis par ses élus. Au terme de son offre de grâce, les élus ressuscités et entrés dans l’éternité promise, les anges restituent au divin Christ de Dieu, tous les attributs qu’il avait en Micaël : « la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange. »
Verset 13 : « Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s'y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l'agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! »
Les créatures de Dieu sont unanimes. Elles ont toutes aimé la démonstration de son amour manifesté par le don de sa personne en Jésus-Christ. Le projet conçu par Dieu est un succès glorieux. Sa sélection d’êtres aimants est accomplie. Le verset reprend la forme du message du premier ange d’Apo.14:7 : « Il disait d'une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue ; et prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux ». La dernière sélection opérée depuis 1843 a reposé sur l’entendement de ce verset. Et les élus ont entendu et répondu en restaurant dans la foi chrétienne la pratique du repos du septième jour pratiquée par les apôtres et les disciples de Jésus jusqu’à son abandon depuis le 7 Mars 321. Le Dieu créateur a été honoré par le respect du quatrième commandement qui lui tient à cœur. Il en résulte une scène de gloire céleste où toutes ses créatures, suivant à la lettre le message du premier ange d’Apo.14 :7, disent : « A celui qui est assis sur le trône, et à l'agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! ». Note, que les mots reprennent, en sens inverse les mots cités par les anges dans le verset 13 précédent. Depuis sa résurrection, Jésus a retrouvé sa vie céleste : « sa puissance, sa richesse, et sa sagesse » divine. Sur terre ses derniers ennemis lui refusaient « la louange, l’honneur, la gloire et la force » qui lui étaient dues au titre de Dieu créateur. Faisant appel à « sa force », il les a finalement tous vaincus et écrasés sous ses pieds. Aussi, remplies d’amour et de reconnaissance, ensemble, ses saintes et pures créatures lui restituent légitimement ses sujets de gloire.
Verset 14 : « Et les quatre êtres vivants disaient : Amen ! Et les vieillards s’avançaient et se prosternaient ».
Les habitants des mondes purs approuvent cette restitution, disant : « En vérité ! C’est vrai ! » Et les élus terrestres rachetés par l’amour sublimé se prosternent devant leur Tout-Puissant Dieu créateur venu s’incarner en Jésus-Christ.
Apocalypse 6 : Acteurs, châtiments divins
et signes des temps de l’ère chrétienne
Je rappelle la leçon donnée dans Apo.5 : le livre ne pourra être ouvert que lorsque le « septième sceau » sera enlevé. Pour effectuer cette ouverture, l’élu du Christ doit impérativement approuver la pratique du sabbat du septième jour ; et ce choix spirituel le qualifie, pour recevoir de Dieu qui l’approuve, sa sagesse et son discernement spirituel et prophétique. Ainsi, sans que le texte lui-même le précise, l’élu va, identifier le « sceau de Dieu » cité dans Apo.7:2, au « septième sceau », qui ferme encore le livre Apocalypse, et il va associer, à ces deux « sceaux », le septième jour sanctifié au repos par Dieu. La foi vient faire la différence entre la lumière et les ténèbres. Ainsi, pour quiconque n’approuve pas le sabbat sanctifié, la prophétie va rester un livre fermé, hermétique. Il pourra bien reconnaître certains sujets évidents, mais les révélations vitales et tranchantes qui font la différence entre la vie et la mort, il ne les comprendra pas. L’importance du « septième sceau » va apparaître dans Apo.8:1-2 où l’Esprit lui donne le rôle d’ouvrir le thème des « sept trompettes ». Or c’est justement dans les messages de ces « sept trompettes », que le projet de Dieu va s’éclairer. Car le thème des trompettes d’Apo.8 et 9 vient, en parallèle, compléter les vérités prophétisées dans les thèmes des « lettres » d’Apo.2 et 3 ; et des « sceaux », d’Apo.6 et 7. La stratégie divine est identique à celle qu’il a utilisée pour construire sa révélation prophétique donnée à Daniel. Ayant été qualifié pour cette fonction par mon acceptation de la pratique du sabbat sanctifié et par son choix souverain, l’Esprit m’a ouvert le livre de ses Révélations en descellant le « septième sceau ». Découvrons maintenant l’identité de ses « sceaux ».
Verset 1 : « Je regardai, quand l'agneau ouvrit un des sept sceaux, et j'entendis l'un des quatre êtres vivants qui disait comme d'une voix de tonnerre : Viens. »
Ce premier « être vivant » désigne la royauté et la force du « lion » d’Apo.4:7, selon Jug.14:18. Cette voix de tonnerre est divine et sort du trône de Dieu dans Apo.4:5. C’est donc le Dieu Tout-Puissant qui s’exprime. L’ouverture de chaque « sceau » est une invitation que Dieu m’adresse afin que je voie et comprenne le message de la vision. Jésus avait déjà dit à Philippe : « Viens et vois » pour l’engager à le suivre.
Verset 2 : « Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre ».
Le blanc indique sa parfaite pureté ; le cheval est l’image du peuple élu qu’il dirige et enseigne selon Jac.3:3 : « Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu'ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier » ; son « arc » symbolise les flèches de sa parole divine ; sa « couronne » est « la couronne de vie » obtenue par son martyre accepté volontairement par lui ; sa victoire était résolue depuis sa création du premier vis-à-vis ; nul doute cette description est celle du Dieu Tout-Puissant Jésus-Christ. Sa victoire finale est certaine parce qu’il a déjà, à Golgotha, vaincu le diable, le péché et la mort. Zacharie 10:3-4 confirme ces images disant : « Ma colère s'est enflammée contre les pasteurs, et je châtierai les boucs ; car YaHWéH des armées visite son troupeau, la maison de Juda, et il en fera comme son cheval de gloire dans la bataille ; de lui sortira l'angle, de lui le clou, de lui l'arc de guerre ; de lui sortiront tous les chefs ensemble. » La victoire du divin Christ fut proclamée par la « sanctification du septième jour » de nos semaines, dès la création du monde ; le sabbat, prophétisant le repos du « septième » millénaire, appelé « mille ans » dans Apo.20:4-6-7, dans lequel, par sa victoire, Jésus fera entrer ses élus pour l’éternité. L’instauration du sabbat dès la fondation du monde terrestre confirme cette expression : « parti en vainqueur ». Le sabbat est le signe annonciateur prophétique de cette divine et humaine victoire contre le péché et le diable et à ce titre, c’est sur lui que Dieu fonde tout son programme de « sanctification » soit, de ce qui lui appartient et qu’il arrache au diable.
Verset 3 : « Quand il ouvrit le deuxième sceau, j'entendis le deuxième être vivant qui disait : Viens ».
Le « deuxième être vivant » désigne « le veau » des sacrifices d’Apo.4:7. L’esprit du sacrifice animait Jésus-Christ et ses vrais disciples auxquels il a déclaré : « Si quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive ».
Verset 4 : « Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d'enlever la paix de la terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres ; et une grande épée lui fut donnée ».
Le « roux », ou « rouge feu », désigne le péché encouragé par le Destructeur en chef qu’est Satan, dans l’image de « l’Abbadon Apollyon » d’Apo.9:11 ; « le feu » étant le moyen et le symbole de la destruction. Il dirige, lui aussi, son camp du mal composé de mauvais anges déchus et de puissances terrestres séduites et manipulées. Il n’est qu’une créature qui « reçoit » de Dieu « le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres ». Cette action sera imputée à Rome, « la femme prostituée Babylone la grande » dans Apo.18:24 : « et parce qu'on a trouvé chez elle le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre ». Le « Destructeur » des chrétiens fidèles est donc identifié ainsi que ses victimes. « L’épée » qu’il reçoit, désigne le premier des quatre châtiments terribles divins cités dans Ezé.14:21-22 : « Oui, ainsi parle le Seigneur, YaHWéH : Quoique j'envoie contre Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l'épée, la famine, les bêtes féroces et la peste, pour en exterminer les hommes et les bêtes, il y aura néanmoins un reste qui échappera, qui en sortira, des fils et des filles …».
Verset 5 : « Quand il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main ».
Le « troisième être vivant » est « l’homme » fait à l’image de Dieu d’Apo.4:7. Ce personnage est fictif, mais il constitue le second châtiment divin du péché selon Ezé.14:20. Agissant contre l’alimentation des hommes, il s’agit cette fois de la famine. Au cours de notre ère, elle sera imposée autant littéralement que spirituellement. Elle porte dans les deux applications des conséquences mortelles, mais dans son sens spirituel de privation de lumière divine, elle a pour conséquence directe, la mort de la « seconde mort » réservée aux déchus, au jugement dernier. Le message de ce troisième cavalier se résume ainsi : puisque l’homme n’est plus à l’image de Dieu, mais à celle des animaux, je le prive de ce qui le fait vivre : sa nourriture charnelle et sa nourriture spirituelle. La balance est le symbole de la justice, ici celle de Dieu qui juge les œuvres de la foi des chrétiens.
Verset 6 : « Et j'entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier ; mais ne fais point de mal à l'huile et au vin ».
Cette voix est celle du Christ méprisé et frustré par l’infidélité des faux croyants. On constate pour le même prix une quantité de blé moindre que pour l’orge. Derrière cette offre généreuse d’orge un message de très haut niveau spirituel se cache. En effet, dans Nom.5:15, la loi présente une offrande « d’orge » pour régler un problème de jalousie ressentie par un mari envers sa femme. Lis donc en détail, intégralement, cette procédure décrite dans les versets 12 à 31 si tu veux comprendre. A sa lumière, j’ai compris que Dieu lui-même, l’Epoux en Jésus-Christ de l’Assemblée, son épouse, dépose ici une plainte pour « soupçon de jalousie » ; ce qui sera confirmée par la mention des « eaux amères » citées dans la « troisième trompette » dans Apo.8:11. Dans la procédure de Nombres 5, la femme devait boire de l’eau poussiéreuse, sans conséquence, si innocente mais, devenant amères si elle est coupable, elle sera frappée de malédiction. L’adultère de l’Epouse était dénoncé dans Apo.2:12 (masqué par le nom Pergame : transgresser le mariage) et Apo.2:22, et il sera ainsi de nouveau confirmé par un lien établi entre le 3ème sceau et la 3ème trompette. Déjà, dans Daniel, la même démarche faisait « confirmer » par Daniel 8, l’identité romaine de la « petite corne » de Dan.7 présentée en « hypothèse ». Cette mise en parallèle de Daniel 2, 7 et 8 était la nouveauté qui m’a permis de prouver l’identification romaine ; ceci pour la première fois depuis l’existence de l’adventisme. Ici, dans l’Apocalypse, les choses se présentent de la même manière. Je démontre le survol de l’ère chrétienne parallèle des trois thèmes principaux, des lettres, des sceaux et des trompettes. Et dans l’Apocalypse, le thème des « trompettes » remplit le même rôle que Daniel 8 pour le livre de Daniel. Ces deux éléments apportent des preuves sans lesquelles la prophétie offrirait seulement le « soupçon » que j’ai nommé « hypothèse » dans l’étude de Daniel. Ainsi, ces mots, « soupçon de jalousie » révélés dans Nom.5:14, s’applique pour Dieu et l’Assemblée depuis Apo.1 jusqu’à Apo.6 ; ensuite avec l’ouverture du livre rendue possible par l’identification du « septième sceau » au sabbat du septième jour, thème d’Apo.7, « le soupçon d’adultère » de l’Assemblée sera « confirmé » dans le thème des « trompettes » et des chapitres 10 à 22 qui lui succèdent. L’Esprit donne ainsi, au chapitre 7, le rôle d’un poste de douane, où l’autorisation d’entrer doit être obtenue. Dans le cas de l’Apocalypse, cette autorité, c’est Jésus-Christ, le Dieu Tout-Puissant et Saint-Esprit, lui-même. La porte d’accès est ouverte à celui, dit-il, qui « entend ma voix » qui m’ouvre quand je frappe à sa porte (la porte du cœur), et qui soupe avec moi et moi avec lui », selon Apo.3:20. « Le vin et l’huile » sont les symboles respectifs du sang versé par Jésus-Christ et de l’Esprit de Dieu. De plus, ils sont tous les deux utilisés pour soigner des blessures. L’ordre donné de « ne pas leur faire du mal » signifie que Dieu châtie, mais il le fait encore avec un mélange de sa miséricorde. Ce ne sera pas le cas, pour les « sept derniers fléaux » de sa « colère » des derniers jours terrestres selon Apo.16:1 et 14:10.
Verset 7 : « Quand il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait : Viens. »
Le « quatrième être vivant » est « l’aigle » de l’élévation suprême céleste. Il annonce l’apparition du quatrième châtiment de Dieu : la mortalité.
Verset 8 : « Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre ».
L’annonce est confirmée, il s’agit bien de « la mort », mais dans son sens de mortalité imposée en châtiments circonstanciels. La mort touche toute l’humanité depuis le péché originel, mais ici « le quart de la terre » seulement est frappé par elle, « par l’épée, la famine, la mortalité » due aux maladies épidémiques, et aux « bêtes sauvages » autant animales qu’humaines. Ce « quart de la terre » cible l’Europe infidèlement chrétienne et les puissantes nations qui vont sortir d’elle vers le 16ème siècle : les deux continents américains et l’Australie.
Verset 9 : « Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu ».
Ce sont là, les victimes des actions « bestiales » commises au nom de la fausse foi chrétienne. Elle est enseignée par le régime catholique papal romain, déjà symbolisé dans Apo.2:20, par la femme Jézabel à laquelle l’Esprit impute l’action d’enseigner ses serviteurs ou littéralement : « ses esclaves ». Ils sont placés « sous l’autel », donc sous l’égide de la croix du Christ qui les fait bénéficier de sa « justice éternelle » (voir Dan.9:24). Comme l’indiquera Apo.13:10, les élus sont des martyrs victimes et jamais des bourreaux, ni tueurs d’êtres humains. Les élus concernés dans ce verset, reconnus par Jésus, l’ont imité jusque dans la mort en martyrs : « pour la parole de Dieu et pour le témoignage qu’ils avaient rendu » ; car la vraie foi est agissante, jamais une simple étiquette faussement sécurisante. Leur « témoignage » a consisté précisément à livrer leur vie pour la gloire de Dieu.
Verset 10 : « Ils crièrent d'une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? »
Que cette image ne te trompe pas, car c’est uniquement leur sang versé sur la terre qui crie vengeance aux oreilles de Dieu, comme le faisait le sang d’Abel tué par son frère Caïn selon Gen.4:10 : « Et Dieu dit : Qu'as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi. ». Le véritable état des morts est révélé dans Ecc.9:5-6-10. En dehors d’Hénoc, de Moïse, d’Elie, et des saints qui furent ressuscités au moment de la mort de Jésus-Christ, les autres n’ont « plus part à tout ce qui se fait sous le soleil, car leur pensée et leur mémoire ont péri ». « Il n’y a ni sagesse, ni pensée, ni science dans le séjour des morts car leur mémoire est oubliée ». Ce sont là les critères inspirés par Dieu au sujet de la mort. Les faux croyants sont victimes des fausses doctrines héritées du paganisme du philosophe grec Platon dont l’opinion, sur la mort, n’a pas sa place dans la foi chrétienne fidèle au Dieu de vérité. Rendons à Platon ce qui lui appartient et à Dieu ce qui lui appartient : la vérité sur toute chose, et soyons logiques, car la mort est le contraire absolu de la vie, et non une nouvelle forme d’existence.
Verset 11 : « Une robe blanche fut donnée à chacun d'eux ; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux ».
La « robe blanche » est le symbole de la pureté des martyrs que Jésus a portée en premier dans Apo.1:13. La « robe blanche » est l’image de sa justice imputée dans le temps des persécutions religieuses. Le temps des martyrs va de l’époque de Jésus jusqu’à 1798. Sur la fin de cette période, selon Apo.11:7, « la bête qui monte de l’abîme », symbole de la Révolution française et de ses terreurs athées de 1793 et 1794, mettra fin aux persécutions organisées par la monarchie et le papisme catholique désignés, eux-mêmes, comme « bête qui monte de la mer » dans Apo.13:1. Après l’hécatombe révolutionnaire, la paix religieuse sera instaurée dans le monde chrétien. Nous lisons encore : « et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux ». Le repos des morts en Christ va se prolonger jusqu’à son retour glorieux final. En supposant que le message de ce « cinquième sceau » est adressé aux protestants persécutés par l’inquisition papale catholique de l’époque « Thyatire », le temps de mise à mort des élus va cesser à cause de l’action révolutionnaire française qui va bientôt, entre 1789 et 1798, détruire la puissance agressive de la coalition de la papauté et de la monarchie française. Le « sixième sceau » qui va s’ouvrir va donc concerner ce régime révolutionnaire français qu’Apo.2:22 et 7:14 nomment « grande tribulation ». Dans l’imperfection doctrinale qui la caractérise, la foi protestante sera elle aussi victime de l’intolérance du régime révolutionnaire athée. C’est par son action que le nombre de ceux qui devaient être mis à mort sera atteint.
Verset 12 : « Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, ».
Le « tremblement de terre » donné en signe de l’heure du « 6ème sceau », nous permet de situer l’action le Samedi 1er Novembre 1755 vers 10h du matin. Il eut géographiquement pour centre la cité hautement catholique de Lisbonne dans laquelle se trouvaient 120 églises catholiques. Dieu indiquait ainsi les cibles de sa colère que ce « tremblement de terre » prophétisait aussi en image spirituelle. L’action prophétisée va s’accomplir en 1789 avec le soulèvement du peuple français contre sa monarchie ; Dieu l’ayant condamnée ainsi que son allié le papisme catholique romain, tous deux frappés à mort en 1793 et 1794 ; dates des « deux Terreurs » révolutionnaires. Dans Apo.11:13 l’action révolutionnaire française est comparée à un « tremblement de terre ». En pouvant dater les actions citées, la prophétie devient plus précise. «… le soleil devint noir comme un sac de crin », le 19 Mai 1780, et ce phénomène vécu en Amérique du Nord reçut le nom de « jour obscur ». Ce fut un jour sans aucune lumière solaire qui prophétisait, lui-aussi, l’action menée par l’athéisme révolutionnaire français contre la lumière de la parole de Dieu écrite symbolisée ici par le « soleil » ; la sainte Bible fut brûlée en autodafé. « La lune entière devint comme du sang », sur la fin de ce jour obscur, les épais nuages laissèrent apparaître la lune sous une couleur rouge prononcée. Par cette image, Dieu a confirmé le sort réservé au camp des ténèbres papal-royal, entre 1793 et 1794. Leur sang allait être abondamment versé par la lame affutée de la guillotine révolutionnaire.
Note : Dans Apo.8:12, en frappant « le tiers du soleil, le tiers de la lune, et le tiers des étoiles », le message de la « quatrième trompette » va confirmer le fait que les victimes des révolutionnaires vont être des vrais élus et des déchus rejetés par Dieu en Jésus-Christ. Ceci confirme également le sens du message du « cinquième sceau » que nous venons de voir. C’est bien par l’action de l’athéisme que les dernières mises à mort des élus fidèles vont s’accomplir.
Verset 13 : « et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. »
Ce troisième signe des temps, cette fois céleste, s’est accompli littéralement le 13 novembre 1833, visible de tout le territoire des USA entre minuit et 5 heures du matin. Mais comme le signe précédent, il annonçait un événement spirituel d’une ampleur inimaginable. Qui aurait pu compter le nombre de ces étoiles tombées en forme de parapluie sur toute l’étendue du ciel depuis minuit jusqu’à 5 heures du matin ? C’est l’image que Dieu nous donne de la chute des croyants protestants en date de 1843, date où ils sont victimes du décret de Dan.8:14 entré en application. Entre 1828 et 1873, l’action du fleuve « Tigre » (Dan.10:4), nom du fauve tueur d’homme est ainsi confirmée dans Dan.12:5 à 12. Dans ce verset le « figuier » image la fidélité du peuple de Dieu, sauf que cette fidélité est remise en cause par l’image des « figues vertes » jetées sur la terre. De même, la foi protestante fut accueillie par Dieu avec des réserves et des conditions provisoires, mais le mépris pour les messages prophétiques de William Miller et le rejet de la restauration du sabbat ont provoqué sa chute en 1843. C’est par ce refus que la « figue » est restée « verte », refusant de mûrir en acceptant la lumière de Dieu, elle en mourra. Elle restera dans ce statut, déchue de la grâce du Seigneur jusqu’au temps de son retour glorieux, en 2030. Mais attention, par son refus des dernières lumières, depuis 1994, l’adventisme officiel est devenu, « lui-aussi », une « figue verte » destinée à mourir deux fois.
Verset 14 : « Le ciel se retira comme un livre qu'on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. »
Ce tremblement de terre est cette fois universel. A l’heure de son apparition glorieuse, Dieu va ébranler la terre et tout ce qu’elle porte en hommes et en animaux. Cette action va se produire au moment du « septième des sept derniers fléaux de la colère de Dieu », selon Apo.16:18. Ce sera pour les vrais élus l’heure de leur résurrection, « la première », celle des « bienheureux », selon Apo.20:6.
Verset 15 : « Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. »
Quand le Dieu créateur paraît dans toute sa gloire et sa puissance, aucune puissance humaine ne peut subsister, et aucun abri ne peut protéger ses ennemis de sa juste colère. Ce verset l’indique : la justice de Dieu terrorise toutes les catégories coupables de l’humanité.
Verset 16 : « Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau ; »
C’est l’agneau lui-même qui siège sur le trône divin, mais à cette heure ce n’est plus l’agneau immolé qui se présente à eux, c’est le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » qui vient écraser ses ennemis des derniers jours.
Verset 17 : « car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »
L’enjeu est bien de « subsister », c'est-à-dire de survivre après l’intervention justicière de Dieu.
Ceux qui peuvent « subsister » dans cette heure terrible sont ceux qui allaient mourir, conformément au projet du décret dominical évoqué dans Apo.13:15, selon lequel, les observateurs du saint sabbat divin devaient être anéantis sur la terre. La terreur de ceux qui allaient les tuer, révélée dans le verset précédent, s’explique. Et ainsi ceux qui pourront subsister au jour du retour en gloire de Jésus-Christ vont être le thème d’Apo.7, dans lequel Dieu va nous révéler une partie de son projet qui les concerne.
Apocalypse 7 : L’adventisme du septième jour
scellé du sceau de Dieu : le sabbat
Verset 1 : « Après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre ; ils retenaient les quatre vents de la terre, afin qu'il ne soufflât point de vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. »
Ces « quatre anges » sont les anges célestes de Dieu engagés dans une action universelle symbolisée par les « quatre coins de la terre ». Les « quatre vents » symbolisent les guerres universelles, les conflits ; ils sont ainsi « retenus », empêchés, bloqués, ce qui a pour résultat, la paix religieuse universelle. « La mer » symbole du catholicisme et « la terre » symbole de la foi réformée sont en paix l’une envers l’autre. Et cette paix concerne aussi « l’arbre », image de l’homme à titre individuel. L’histoire nous apprend que cette paix fut imposée par l’affaiblissement du pouvoir papal écrasé par l’athéisme national français entre 1793, et 1799, date où le pape Pie VI est mort détenu dans la prison de la Citadelle à Valence-sur-Rhône, où je suis né et réside. Cette action est imputée à « la bête qui monte de l’abîme » dans Apo.11:7. Elle est également appelée « 4ème trompette » dans Apo.8:12. Après elle, en France, le régime impérial de Napoléon 1er symbolisé par « un aigle » dans Apo.8:13, va maintenir son autorité sur la religion catholique réhabilitée par le Concordat.
Verset 2 : « Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant ; il cria d'une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit : ».
Le « soleil levant » désignait Dieu visitant, en Jésus-Christ, son troupeau terrestre dans Luc 1:78. Le « sceau du Dieu vivant » apparaît dans le camp céleste de Jésus-Christ. D’une « voix forte » qui confirme son autorité, l’ange lance un ordre aux puissances angéliques démoniaques universelles qui ont reçu de Dieu l’autorisation « de faire du mal », à « la terre » et à « la mer » soit, à la foi protestante et à la foi catholique romaine. Ces interprétations spirituelles n’empêchent pas une application littérale qui concernera « la terre, la mer et les arbres » de notre création ; ce qui serait difficilement évitable avec l’emploi des armes nucléaires au temps de la « sixième trompette » d’Apo.9:13 à 21.
Verset 3 : « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. »
Ce détail nous permet de situer le commencement de l’action du scellage des élus du printemps 1843 à l’Automne 1844. C’est après le 22 Octobre 1844, que le premier adventiste, le capitaine Joseph Bates, fut scellé en adoptant, individuellement, le repos du sabbat du septième jour. Il allait bientôt être imité, progressivement, par tous ses frères et sœurs adventistes du moment. Le scellage commença après le 22 Octobre 1844, et il allait se prolonger pendant « cinq mois » prophétisés dans Apo.9:5-10 ; « cinq mois » soit, 150 années réelles conformément au code du jour-année d’Ezé.4:5-6. Ces 150 années étaient prophétisées pour la paix religieuse. La paix instaurée a favorisé la proclamation et le développement universel du message « adventiste du septième jour », représenté aujourd’hui dans tous les pays occidentaux et partout où cela a été possible. La mission adventiste est universelle, et à ce titre, elle dépend exclusivement de Dieu. Elle n’a donc rien à recevoir des autres confessions chrétiennes et doit, pour être bénie, s’appuyer uniquement sur l’inspiration donnée par Jésus-Christ son Chef des chefs, céleste, qui donne l’intelligence de la lecture de la « sainte Bible » ; la Bible, parole écrite de Dieu qui représente ses « deux témoins » dans Apo.11:3. Commencé en 1844, le temps de la paix garantie par Dieu cessera en l’Automne 1994 comme l’étude d’Apo.9 le démontrera.
Note importante au sujet du « sceau de Dieu » : Le sabbat seul ne suffit pas pour justifier son rôle de « sceau de Dieu ». Le scellage implique qu’il soit accompagné des œuvres préparées par Jésus pour ses saints : l’amour de la vérité et de la vérité prophétique, et le témoignage du fruit présenté dans 1 Cor.13. Beaucoup de ceux qui gardent le sabbat sans répondre à ces critères l’abandonneront quand la menace de mort pour sa pratique apparaîtra. Le sabbat ne s’hérite pas, c’est Dieu qui le donne à l’élu, en signe qu’il lui appartient. Selon Ezé.20:12-20 : « Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu'ils connussent que je suis l'Éternel qui les sanctifie…/…Sanctifiez mes sabbats, et qu'ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l'Éternel, votre Dieu. ». Sans contredire, ce qui vient d’être dit, mais plutôt pour le confirmer, nous lisons dans 2 Tim.2:19 : « Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau : Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent ; et : Quiconque prononce le nom du Seigneur, qu'il s'éloigne de l'iniquité. »
Verset 4 : « Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël : »
L’apôtre Paul a démontré dans Rom.11, par une image, que les païens convertis sont greffés sur la racine du patriarche Abraham dont les juifs se réclament. Sauvés par la foi, comme lui, ces païens convertis prolongent spirituellement les 12 tribus d’Israël. L’Israël charnel, dont le signe était la circoncision, est tombé, livré au diable, pour son refus du Messie Jésus. La foi chrétienne tombée dans l’apostasie depuis le 7 Mars 321 est elle aussi un Israël spirituel déchu depuis cette date. Ici, Dieu nous présente un authentique Israël spirituel béni par lui à partir de 1843. Il s’agit de celui qui porte la mission universelle de l’adventisme du septième jour. Et déjà, le chiffre, « 144000 », cité, mérite une explication. Il ne saurait être pris au sens littéral, car ayant comparé la postérité d’Abraham aux « étoiles du ciel », le nombre semble beaucoup trop petit. Pour le Dieu créateur les chiffres parlent autant que les lettres. C’est alors qu’il nous faut comprendre que le terme « nombre » de ce verset ne doit pas être interprété comme une quantité numérique, mais comme un code spirituel chiffré qui désigne un comportement religieux que Dieu bénit et met à part (qu’il sanctifie). Ainsi « 144 000 » s’explique de la manière suivante : 144 = 12 x 12, et 12 = 7, le chiffre de Dieu + 5, le chiffre de l’homme = alliance entre Dieu et l’homme. Le cube de ce nombre est le symbole de la perfection et son carré, celui de sa surface. Ces proportions seront celles de la nouvelle Jérusalem décrite dans Apo.21:16 dans un code spirituel. Le terme « mille » qui vient ensuite symbolise une multitude innombrable. En fait « 144 000 » signifie une multitude d’hommes rachetés parfaits qui fait alliance avec Dieu. Cette référence aux tribus d’Israël ne doit pas nous étonner parce que Dieu n’a pas abandonné son projet malgré les échecs successifs de ses alliances avec les hommes. Le modèle juif présenté depuis la sortie d’Egypte ne s’est pas prolongé jusqu’au Christ sans raison. Et par sa vérité chrétienne et le respect de tous ses commandements, dont celui du Sabbat particulièrement, et de ses ordonnances morales, sanitaires, et autres, restaurées, Dieu trouve, dans l’adventisme dissident fidèle des derniers jours, le modèle de l’Israël conforme à son idéal. Ajoutons que dans le texte du 4ème commandement, Dieu dit au sujet du Sabbat à son Elue : « Tu as six jours pour faire tout ton ouvrage … mais le 7ème est le jour de YaHWéH, ton Dieu ». Il se trouve que 6 jours de 24 heures totalisent 144 heures. On peut ainsi en déduire que les 144 000 scellés sont des observateurs fidèles de cette ordonnance divine. Leur vie est rythmée par ce respect des six jours autorisés pour leurs œuvres profanes. Mais le 7ème jour ils honorent le repos sanctifié objet de ce commandement. Le caractère spirituel de cet Israël « adventiste » va être démontré dans les versets 5 à 8 qui suivent. Les noms des patriarches hébreux cités ne sont pas ceux qui composaient l’Israël charnel. Ceux que Dieu a sélectionnés ne sont là que pour porter un message caché dans la justification de leur origine. Comme pour les noms des « sept assemblées », ceux des « douze tribus » portent un double message. Le plus simple est révélé par leur traduction. Mais le plus riche et plus complexe repose sur les déclarations faites par chaque mère quand elle justifie de donner un nom à leur enfant.
Verset 5 : « de la tribu de Juda, douze mille marqués du sceau ; de la tribu de Ruben, douze mille ; de la tribu de Gad, douze mille ; »
Pour chaque nom, le nombre « douze mille marqués du sceau » signifie : une multitude d’hommes alliés avec Dieu scellés par le sabbat.
Juda : Louange à YaHWéH ; propos maternels de Gen.29:35 : « Je louerai YaHWéH ».
Ruben : Voyez un fils ; propos maternels de Gen.29:32 : « YaHWéH a vu mon humiliation »
Gad : Bonheur ; propos maternels de Gen.30:11 : « Quel bonheur ! »
Verset 6 : « de la tribu d'Aser, douze mille ; de la tribu de Nephthali, douze mille ; de la tribu de Manassé, douze mille ; »
Pour chaque nom, le nombre « douze mille marqués du sceau » signifie : une multitude d’hommes alliés avec Dieu scellés par le sabbat.
Aser : Heureux : propos maternels de Gen.30:13 : « Que je suis heureuse ! »
Nephthali : Luttant : propos maternels de Gen.30:8 : « J’ai lutté divinement contre ma sœur et j’ai vaincu ».
Manassé : Oublier : propos paternels de Gen.41:51 : « Dieu m’a fait oublier toutes mes peines ».
Verset 7 : « de la tribu de Siméon, douze mille ; de la tribu de Lévi, douze mille ; de la tribu d'Issacar, douze mille; » Pour chaque nom, le nombre « douze mille marqués du sceau » signifie : une multitude d’hommes alliés avec Dieu scellés par le sabbat.
Siméon : Entendre : propos maternels de Gen.29:33 : « YaHWéH a entendu que je n’étais pas aimée ».
Lévi : Attaché : propos maternels de Gen.29:34 : « Pour cette fois, mon mari s’attachera à moi ».
Issacar : Salaire : propos maternels de Gen.30:18 : « Dieu m’a donné mon salaire ».
Verset 8 : « de la tribu de Zabulon, douze mille ; de la tribu de Joseph, douze mille ; de la tribu de Benjamin, douze mille marqués du sceau. »
Pour chaque nom, le nombre « douze mille marqués du sceau » signifie : une multitude d’hommes alliés avec Dieu scellés par le sabbat.
Zabulon : Habitation : propos maternels de Gen.30:20 : « Cette fois mon mari habitera avec moi ».
Joseph : Il enlève (ou il ajoute) : propos maternels de Gen.30:23-24 : « Dieu a enlevé mon opprobre… / (… que YaHWéH m’ajoute un autre fils) »
Benjamin : Fils de la droite : propos maternels et paternels de Gen.35:18 : « Et comme elle allait rendre l’âme car elle était mourante, elle lui donna le nom de Ben-oni (Fils de ma douleur) mais le père l’appela Benjamin (Fils de la droite).
Ces 12 noms, et propos maternels et paternels, expriment l’expérience vécue par la dernière assemblée des adventistes sélectionnés par Dieu ; « l’épouse préparée » pour son Epoux Christ dans Apo.19:7. Sous le dernier nom présenté, celui de « Benjamin », Dieu prophétise la situation finale de son Elue menacée de mort par les hommes rebelles. Le changement de nom imposé par le père, Israël, prophétise l’intervention de Dieu en faveur de ses élus. Son retour glorieux fait inverser la situation. Ceux qui allaient devoir mourir sont glorifiés et enlevés vers le ciel où ils rejoignent Jésus-Christ, le Dieu créateur tout-puissant et glorieux. L’expression « Fils de la droite » revêt tout son sens prophétique : la droite était l’Elue, ou dernier Israël spirituel, et ses fils, les rachetés élus qui la composent. Egalement, ce sont les brebis placés à la droite du Seigneur (Matt.25:33).
Verset 9 : « Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. »
Cette « grande foule, que personne ne pouvait compter » vient confirmer le caractère symbolique spirituellement codé des « nombres » « 144000 » et « 12000 » cités dans les versets précédents. De plus, une allusion est faite à la postérité d’Abraham par l’expression : « personne ne pouvait les compter » ; comme pour « les étoiles du ciel » que Dieu lui avait montrées lui disant : « telle sera ta postérité ». Leurs origines sont multiples, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue, et de toutes les époques. Cependant, le thème de ce chapitre cible particulièrement le dernier message adventiste au caractère universel donné par Dieu. Ils portent des « robes blanches » car ils étaient prêts à mourir en martyrs, étant condamnés à mort par un décret promulgué par les derniers rebelles selon Apo.13:15. Les « palmes » tenues dans leurs mains symbolisent leur victoire contre le camp des pécheurs.
Verset 10 : « Et ils criaient d'une voix forte, en disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'agneau. »
L’action évoque le contexte du retour en gloire de Jésus-Christ, en parallèle avec la description des réactions du camp rebelle décrite dans Apo.6:15-16. Ici, les propos tenus par les élus sauvés sont à l’opposé absolu de ceux des rebelles. Loin de les épouvanter, le retour du Christ les réjouit, les rassure, et les sauve. La question posée par les rebelles « Qui peut subsister ? » reçoit ici sa réponse : les adventistes restés fidèles à la mission que Dieu leur a confiée jusqu’à la fin du monde au péril de leur vie, si c’est nécessaire. Cette fidélité repose sur leur attachement au respect du saint sabbat sanctifié par Dieu dès la fondation du monde, et leur amour manifesté pour sa parole prophétique. Ceci d’autant plus, qu’ils savent désormais que le sabbat prophétise le grand repos du septième millénaire dans lequel, vainqueurs après Jésus-Christ, ils vont pouvoir entrer en recevant la vie éternelle promise en son nom.
Verset 11 : « Et tous les anges se tenaient autour du trône et des vieillards et des quatre êtres vivants ; et ils se prosternèrent sur leur face devant le trône, devant Dieu, »
La scène qui nous est présenté évoque l’entrée dans le grand repos céleste de Dieu. Nous retrouvons les images des chapitres 4 et 5 qui traitent ce thème.
Verset 12 : « en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, l'action de grâces, l'honneur, la puissance, et la force, soient à notre Dieu, aux siècles des siècles! Amen ! »
Heureux de cette belle fin de l’expérience du salut terrestre, les anges expriment leur joie et leur reconnaissance envers le Dieu de bonté qui est notre Créateur, le leur, le nôtre, celui qui a pris l’initiative du rachat des péchés des élus terrestres, en venant s’incarner dans la faiblesse de la chair humaine, pour y souffrir une mort atroce exigée par sa justice. Ces multitudes d’yeux invisibles ont suivi toutes les phases de ce plan du salut et ils se sont émerveillés devant la sublime démonstration de l’amour de Dieu. Le premier mot qu’ils prononcent est « Amen ! En vérité ! C’est vrai ! Car Dieu est le Dieu de vérité soit, le Véritable. Le second mot est « la louange » c’était également le premier nom des 12 tribus : « Juda » = Louange. Le troisième mot est « la gloire » et Dieu y tient à sa gloire à juste raison car il va le rappeler dans Apo.14:7 pour l’exiger, au titre de Dieu créateur unique, de la part de ceux qui se réclament de son salut depuis 1843. Le quatrième mot est « la sagesse ». L’étude de ce document vise à la faire découvrir par tous ses élus. Cette sapience divine dépasse notre imagination. Subtilité, jeux d’esprit, tout y est en format divin. En cinquième vient « l’action de grâces ». C’est la forme religieuse du remerciement qui s’accomplit en paroles et en œuvres saintes. En sixième vient « l’honneur ». C’est ce dont les rebelles ont le plus frustré Dieu. Ils l’ont traité avec mépris en contestant sa volonté révélée. A l’opposé, les élus lui ont rendu, dans la mesure de leur possibilité, l’honneur qui lui est légitimement dû. En septième et huitième viennent « la puissance et la force ». Ces deux choses contraignantes ont été nécessaires pour abattre les tyrans de la terre, pour écraser les rebelles si arrogants pendant qu’ils dominaient encore sur la terre. Sans cette puissance et cette force, les derniers élus seraient morts comme tant d’autres martyrs au cours de l’ère chrétienne.
Verset 13 : « Et l'un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ? »
La question posée a pour but de nous révéler la particularité du symbole des « robes blanches » par rapport aux vêtements « blancs » d’Apo.3:4 et au « fin lin » qui désigne, dans Apo.19:8, « les œuvres justes des saints » de « l’épouse préparée » des derniers temps soit, l’adventisme fidèle du temps final prêt pour son enlèvement au ciel.
Verset 14 : « Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau. »
Les « robes blanches » étant portées par certains vieillards, Jean peut, en effet, espérer une réponse de la part de l’un d’eux. Et la réponse attendue vient : « Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation », soit, des élus, victimes et martyrs des guerres religieuses et de l’athéisme comme nous l’a révélé le « 5ème sceau », dans Apo.6:9 à 11 : « Une robe blanche fut donnée à chacun d'eux ; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux. » Dans Apo.2:22, la « grande tribulation » désigne l’hécatombe du régime révolutionnaire athée français accompli entre 1793 et 1794. En confirmation, dans Apo.11:13, nous lisons : « …sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre » ; « Sept » pour religieux, et « mille » pour multitude. La Révolution française est comme un séisme terrestre qui tue, aussi, des serviteurs de Dieu. Mais cette « grande tribulation » n’était qu’une première forme de cet accomplissement. Sa seconde forme va s’accomplir par la « 6ème trompette » d’Apo.9, une subtilité du montage dans Apo.11 va révéler ce fait. Des multitudes de chrétiens infidèles vont être mis à mort au cours de la troisième guerre mondiale que la « 6ème trompette » symbolise et confirme. Mais depuis 1843, Dieu sélectionne des élus qu’il sanctifie et les derniers qu’il met à part sont trop précieux à ses yeux pour être détruits. Il les prépare pour le dernier témoignage de l’histoire du salut terrestre ; un témoignage de fidélité qu’ils vont lui rendre en restant fidèle à son sabbat du septième jour, même menacés de mort par le camp rebelle. Cette dernière épreuve du projet de Dieu est révélée dans le message délivré à « Philadelphie » dans Apo.3:10 et dans Apo.13:15 (décret de mort). Pour Dieu, l’intention vaut l’action, et dans la mesure où, mis à l’épreuve, ils acceptent le risque de la mort, ils sont assimilés par lui au groupe des martyrs et se voient ainsi imputer la « robe blanche » des vrais martyrs. Ils vont échapper à la mort uniquement à cause de l’intervention salvatrice de Jésus-Christ. Dans cette dernière épreuve, après la seconde « grande tribulation », par le témoignage de leur fidélité, ils vont, à leur tour, « laver leurs robes, et les blanchir dans le sang de l’agneau » en restant fidèles jusqu’à la mort dont ils seront menacés. A la fin de cette dernière épreuve de foi, le nombre de ceux qui devaient ainsi mourir en martyrs sera au complet et le « repos » mortel des saints martyrisés du « cinquième sceau » prendra fin avec leur résurrection. Depuis 1843 et surtout, depuis 1994, l’œuvre de sanctification engagée par Dieu rend inutile, la mort des vrais élus restés vivants et fidèles jusqu’à l’heure de son retour et la fin du temps de grâce qui la précède la rend encore plus inutile.
Verset 15 : « C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux ; »
On comprend que pour Dieu, cette sorte d’élus représente une élite particulièrement élevée. Il lui accordera des honneurs particuliers. Dans ce verset, l’Esprit fait usage de deux temps de conjugaison, le présent et le futur. Les verbes conjugués au présent « ils sont » et « le servent » révèlent la continuité de leur comportement dans leur corps de chair qui est le temple de Dieu qui habite en eux. Et cette action sera prolongée dans le ciel après leur enlèvement par Jésus-Christ. Au temps futur, Dieu donne sa réponse à leur fidélité : « Celui qui est sur le trône dressera sa tente sur eux » pour l’éternité.
Verset 16 : « ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur. »
Ces propos signifient pour les élus adventistes de la fin qu’ils ont eu « faim » ayant été privés de nourriture et « soif » parce que privés d’eau par leurs tortionnaires et leurs geôliers. « Le feu du soleil », dont la « chaleur » est intensifiée dans le quatrième des sept derniers fléaux de Dieu, les aura brûlés et fait souffrir. Mais c’est aussi par le feu des bûchers de l’inquisition papale, l’autre sorte de « chaleur » que les martyrs du « cinquième sceau » ont été consumés ou torturés. Le mot « chaleur » concerne également le feu des armes conventionnelles et atomiques utilisées dans le contexte de la sixième trompette. Les survivants de ce dernier conflit seront passés à travers le feu. Ces choses ne se reproduiront jamais plus dans la vie éternelle où les élus, eux-seuls, vont entrer.
Verset 17 : « Car l'agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. »
« L’agneau » est en fait, aussi, le Bon Berger qui fera paître ses brebis bien-aimées. Sa divinité est encore ici affirmée par sa position « au milieu du trône ». Sa puissance divine conduit ses élus « aux sources des eaux de la vie », image symbolique de la vie éternelle. Et ciblant le contexte final dans lequel, à son retour, ses derniers élus seront en pleurs, il « essuiera toute larme de leur yeux ». Mais les pleurs ont été également la part de tous ses élus maltraités et persécutés dans toute l’histoire de l’ère chrétienne, souvent jusqu’à leur dernier souffle.
Note : En dépit des apparences trompeuses constatées en notre époque 2020, en laquelle la vraie foi semble avoir disparu, Dieu prophétise la conversion et le salut de « multitudes » venant de toutes les origines raciales, ethniques et linguistiques de la terre. C’est un réel privilège qu’il donne à ses élus que de savoir que, selon Apo.9:5-10, le temps d’entente et de paix universelle religieuse n’a été programmé par lui que pour « 150 » années (ou cinq mois prophétiques) comprises entre 1844 et 1994. Ce critère distinctif des vrais élus est cité par l’Esprit dans son message d’Apo.17:8 : « La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra. » Les vrais élus, eux, ne seront pas étonnés en voyant s’accomplir les choses que Dieu leur a annoncées par sa parole prophétique.
Apocalypse 8 : Les quatre premières trompettes
Les quatre premiers châtiments de Dieu
Verset 1 : « Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d'environ une demi-heure. »
L’ouverture du « septième sceau » est extrêmement importante, car elle autorise l’ouverture complète du livre Apocalypse « scellé de sept sceaux » selon Apo.5:1. Le silence qui marque cette ouverture donne à l’action une solennité exceptionnelle. Il a deux justifications. La première est l’idée de la rupture de relation entre le ciel et la terre, causée par l’abandon du Sabbat le 7 Mars 321. La deuxième s’explique ainsi : par la foi, j’identifie ce « septième sceau » au « sceau du Dieu vivant » du chapitre 7 qui désigne, selon moi, le saint sabbat sanctifié par Dieu dès la fondation du monde. Il en a rappelé l’importance en faisant de lui le sujet du quatrième de ses dix commandements. Et là, j’ai découvert, des preuves qui révèlent son extrême importance pour Dieu, notre sublime Créateur. Mais déjà dans le récit de la Genèse, j’ai remarqué que le septième jour était présenté à part dans le chapitre 2. Les six premiers jours sont traités dans le chapitre 1. De plus, le septième jour n’est pas refermé, comme les précédents, par la formule « il y eut soir et matin ». Cette particularité se justifie par son rôle prophétique du septième millénaire du projet salvateur de Dieu. Placé sous le signe de l’éternité des élus rachetés par le sang de Jésus-Christ, le septième millénaire est lui-même comme un jour sans fin. En confirmation de ces choses, dans sa présentation dans la Bible en hébreu, la Torah, le texte du quatrième commandement est séparé des autres et précédé d’un signe qui exige un temps de silence respectueux. Ce signe est la lettre « Pé » de l’hébreu et ainsi isolé marquant une coupure du texte, il prend le nom « pétuhot ». Le repos sabbatique du septième jour a donc bien toute justification d’être marqué par Dieu d’une manière particulière. Depuis le printemps 1843, il a causé la perte de la foi protestante traditionnelle héritière du « dimanche » catholique. Et depuis la même épreuve, mais en Automne 1844, il est redevenu le signe de l’appartenance à Dieu qu’Ezé.20:12-20 lui donne : « Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu'ils connussent que je suis YaHWéH qui les sanctifie…/…Sanctifiez mes sabbats, et qu'ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis YaHWéH, votre Dieu. » C’est uniquement par lui, que l’élu peut alors entrer dans le secret de Dieu et découvrir le programme précis de son projet révélé.
Ceci dit, dans le chapitre 8, Dieu évoque des enchaînements de messages de malédiction. Ce qui me conduit à regarder la vérité du sabbat sous l’aspect des malédictions que son abandon, par les chrétiens depuis le 7 Mars 321, a engendrées en chaînes au cours de l’ère chrétienne. C’est d’ailleurs ce que le verset qui vient va confirmer en rattachant le thème du sabbat aux « sept trompettes », symboles de « sept châtiments » divins qui vont frapper l’infidélité chrétienne du 7 Mars 321.
Verset 2 : « Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données. »
Le premier des privilèges obtenus par la sanctification du sabbat du septième jour, sanctifié lui-même par Dieu, est de comprendre le sens qu’il donne au thème des « sept trompettes ». Par la forme de l’approche qui lui est donné, ce thème ouvre entièrement l’intelligence de l’élu. Car il apporte la preuve de l’accusation du « péché » cité dans Dan.8:12 contre l’Assemblée chrétienne, par Dieu. En effet, ces « sept châtiments » ne seraient pas infligés par Dieu si ce péché n’existait pas. De plus, à la lumière de Lévitique 26, ces châtiments sont justifiés par la haine de ses commandements. Dans l’ancienne alliance, Dieu avait déjà adopté le même principe, pour châtier l’iniquité de l’Israël charnel infidèle et corrompu. Le Dieu créateur et législateur qui ne change pas, nous en donne là, une belle preuve. Les deux alliances sont soumises aux mêmes exigences d’obéissance et de fidélité.
L’accès au thème des « trompettes » va permettre de démontrer les condamnations successives de toutes les religions chrétiennes : catholique, orthodoxes, protestantes depuis 1843, mais aussi, adventistes depuis 1994. Il révèle également, le châtiment universel de la « sixième trompette » qui va les frapper ensemble avant la fin du temps de grâce. On peut ainsi mesurer son importance. La « septième trompette » rattachée au retour du Christ soit, l’action directe de Dieu, sera traitée séparément, comme le sabbat, dans le chapitre 11, puis elle sera largement développée dans les chapitres 18 et 19.
Sur les 17 derniers siècles depuis 321, ou plus précisément 1709 années, 1522 années ont été marquées par les malédictions causées par la transgression du sabbat jusqu’à sa restauration programmée pour l’année 1843 dans le décret de Dan.8:14. Et depuis cette date de sa restauration jusqu’au retour de Jésus-Christ en 2030, le sabbat a offert sa bénédiction pendant seulement 187 années. Le sabbat a fait donc plus longtemps du mal aux hommes infidèles que du bien aux élus fidèles. La malédiction l’emporte et ce thème a donc bien sa place dans ce chapitre 8 qui présente les malédictions divines.
Verset 3 : « Et un autre ange vint, et il se tint sur l'autel, ayant un encensoir d'or ; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu'il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or qui est devant le trône. »
Dans Daniel 8:13, après avoir cité « le péché désolateur », les saints de la vision évoquaient le « perpétuel » qui concernait le « sacerdoce » céleste « intransmissible » de Jésus-Christ, selon Héb.7:23. Sur la terre, depuis 538, le régime papal le lui a enlevé selon Dan.8:11. En 1843, la réconciliation avec Jésus-Christ exige sa restitution. C’est le but du thème que nous abordons dans ce verset 3 qui ouvre le ciel et nous montre Jésus-Christ dans son rôle symbolique de souverain sacrificateur céleste intercesseur pour les péchés de ses élus, et d’eux seuls. Garde à l’esprit, que sur la terre, entre 538 et 1843, cette scène et ce rôle sont parodiés et usurpés par l’activité des papes catholiques romains qui se succèdent dans le temps, frustrant continuellement Dieu de son légitime droit souverain suprême.
Parce qu’il est présenté dans ce chapitre 8 et parce qu’il a cessé en même temps que l’abandon du sabbat, ce thème de l’intercession de Jésus-Christ nous est présenté, lui aussi, sous l’aspect de la malédiction de l’arrêt de cette intercession pour les multitudes chrétiennes victimes inconscientes du « jour du soleil » païen romain ; ceci, même et surtout, après son changement de nom trompeur et séducteur : « dimanche » : jour du Seigneur. Oui, mais de quel seigneur ? Hélas ! Celui d’en bas.
Verset 4 : « La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l'ange devant Dieu. »
Les « parfums » qui accompagnent « les prières des saints » symbolisent l’odeur agréable du sacrifice de Jésus-Christ. C’est sa démonstration d’amour et de fidélité qui rend les prières de ses élus agréables pour son jugement divin. Il faut relever dans ce verset l’importance de l’association des mots « fumée » et « prières des saints ». Ce détail sera utilisé dans Apo.9:2 pour désigner les prières des faux chrétiens protestants, depuis la situation nouvelle établie en 1843.
Ce que Dieu évoque dans ce verset c’est la situation qui prévaut entre le temps apostolique et la date maudite du 7 Mars 321. Avant l’abandon du sabbat, Jésus reçoit les prières des élus et intercèdent en son nom pour eux. C’est une image pédagogique qui signifie que la relation verticale entre Dieu et ses élus est maintenue. Elle le sera tant qu’ils témoigneront de fidélité pour sa personne et son enseignement de vérité soit, jusqu’en 321. En 1843, le sacerdoce de Jésus va reprendre toute son activité bénie en faveur des saints élus adventistes. Cependant, entre 321 et 1843, des réformateurs ont bénéficié de sa grâce, comme ceux de l’époque de Thyatire.
Verset 5 : « Et l'ange prit l'encensoir, le remplit du feu de l'autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre. »
L’action décrite est visiblement violente. C’est celle de Jésus-Christ à la fin de son ministère intercesseur quand vient l’heure de la fin du temps de grâce. Le rôle de « l’autel » prend fin, et « le feu », image de la mort expiatoire de Jésus-Christ, est « jeté sur la terre », exigeant le châtiment de ceux qui l’ont sous-estimé, et pour certains, méprisé. La fin du monde marquée par l’intervention directe de Dieu est évoquée ici par la formule clé révélée dans Apo.4:5 et Exo.19:16. Le survol de l’ère chrétienne s’achève sur cet avènement « adventiste » de Jésus-Christ.
Comme pour le sabbat, le thème de l’intercession céleste de Jésus-Christ est présenté sous l’aspect de la malédiction de son arrêt entre 321 et 1843. Les saints qui interrogent l’Esprit à son sujet, dans Dan.8:13, avaient de bonnes raisons de vouloir connaître le temps où le sacerdoce « perpétuel » serait repris par Jésus-Christ.
Note : Sans remettre en question l’interprétation précédente, une deuxième explication prend tout son sens. Dans cette seconde interprétation, la fin du thème de l’intercession de Jésus-Christ peut être rattachée à la date du 7 Mars 321, moment où l’abandon du sabbat par les chrétiens conduit Dieu à entrer dans une colère qui va être expiée par le christianisme occidental, par le moyen des « sept trompettes » qui viennent à partir du verset 6 qui suit. Cette double explication est d’autant plus justifiée que l’abandon du sabbat porte des conséquences jusqu’à la fin du monde, en 2030, année où par son retour visible glorieux, Jésus-Christ enlèvera pour toujours au régime papal romain et son dernier soutien protestant américain, leur fausse revendication de le servir et le représenter. Jésus reprendra alors son titre de « Chef » de l’Eglise usurpé par la papauté. En effet, contrairement aux élus fidèles, les chrétiens infidèles déchus vont ignorer le décret de Dan.8:14 et ses conséquences jusqu’à la fin du monde ; ce qui justifie leur terreur quand Jésus revient selon l’enseignement d’Apo.6:15-16. Avant 2030, les six premières « trompettes » vont s’accomplir entre 321 et 2029. Par la « sixième trompette », dernier châtiment d’avertissement avant l’extermination finale, Dieu punit très sévèrement les chrétiens rebelles. Après ce sixième châtiment, il organisera les conditions de la dernière épreuve de foi universelle et dans ce contexte, la lumière révélée sera proclamée et connue de tous les survivants. C’est en face d’une vérité démontrée que les élus et les déchus vont alors par leur libre choix avancer devant une menace de mort vers leur sort final qui sera : la vie éternelle pour les élus, la mort définitive et absolue pour les déchus.
Verset 6 : « Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner. »
A partir de ce verset, l’Esprit nous propose un nouveau survol de l’ère chrétienne, en prenant pour thème les « sept trompettes » soit, « sept châtiments » successifs répartis au cours de l’ère chrétienne depuis le 7 Mars 321, année en laquelle « le péché » fut officiellement et civilement instauré. Je rappelle que dans le prologue d’Apocalypse 1, « la voix » du Christ est elle-même déjà comparée au son d’une « trompette ». Cet instrument utilisé pour avertir le peuple, en Israël, porte en lui-même toute la signification de la révélation Apocalypse. L’avertissement met en garde contre les pièges dressés par l’ennemi.
Verset 7 : « Le premier sonna. Et il y eut de la grêle et du feu mêlés de sang, qui furent jetés sur la terre ; et le tiers de la terre fut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée. »
Premier châtiment : il s’accomplit entre 321 et 538, par diverses invasions de l’empire Romain par des peuples dits « barbares ». Je retiens particulièrement le peuple des « Huns » dont le chef Attila se disait être, à juste titre, le « fléau de Dieu ». Un fléau qui mit une partie de l’Europe à feu et à sang ; le nord de la Gaule, le nord de l’Italie et la Pannonie (Croatie et l’ouest de la Hongrie). Il avait pour devise, Ô combien célèbre ! « Là où mon cheval passe, l’herbe ne repousse pas ». Ses actions sont parfaitement résumées dans ce verset 7 ; il ne manque rien, tout est là. « La grêle » est le symbole de la dévastation des récoltes et « le feu » celui de la destruction des matières consumables. Et bien sûr, « le sang jeté sur la terre » est le symbole des vies humaines tuées avec violence. Le verbe « jeté » indique la colère du Dieu créateur, législateur et sauveur qui inspire et dirige l’action après avoir « jeté le feu de l’autel » dans le verset 5.
En parallèle, dans Lév.26:14 à 17, nous lisons : « Mais si vous ne m'écoutez point et ne mettez point en pratique tous ces commandements, si vous méprisez mes lois, et si votre âme a en horreur mes ordonnances, en sorte que vous ne pratiquiez point tous mes commandements et que vous rompiez mon alliance, voici alors ce que je vous ferai. J'enverrai sur vous la terreur, la consomption et la fièvre, qui rendront vos yeux languissants et votre âme souffrante ; et vous sèmerez en vain vos semences : vos ennemis les dévoreront. Je tournerai ma face contre vous, et vous serez battus devant vos ennemis ; ceux qui vous haïssent domineront sur vous, et vous fuirez sans que l'on vous poursuive. »
Verset 8 : « Le second sonna. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer ; et le tiers de la mer devint du sang, »
Deuxième châtiment : la clé de ces images est dans Jér.51:24-25 : « Je rendrai à Babylone et à tous les habitants de la Chaldée tout le mal qu'ils ont fait à Sion sous vos yeux, dit YaHWéH. Voici, j'en veux à toi, montagne de destruction, dit YaHWéH, A toi qui détruisais toute la terre ! J'étendrai ma main sur toi, Je te roulerai du haut des rochers, Et je ferai de toi une montagne embrasée. » C’est dans ce verset 8, que l’Esprit évoque le régime papal romain sous son nom symbolique de « Babylone » qui va apparaître sous la forme « Babylone la grande » dans Apo.14:8, 17:5 et 18:2. « Le feu » colle à sa personnalité, évoquant autant celui qui la consumera au retour du Christ et au jugement dernier, que celui qu’elle utilise pour enflammer de haine ceux qui l’approuvent et la soutiennent : les monarques européens et leurs peuples catholiques. Ici comme dans Daniel, « la mer » représente l’humanité concernée par la couverture prophétique ; l’humanité des peuples anonymes essentiellement restés païens malgré les conversions chrétiennes apparentes réalisées. La première conséquence de l’instauration du régime papal, en 538, est d’agresser des peuples pour les convertir par la force militaire armée. Le mot « montagne » désigne une puissante difficulté géographique. C’est celui qui convient pour définir le régime papal qui, ennemi de Dieu, est néanmoins suscité par sa divine volonté ; ceci afin de donner un durcissement à la vie religieuse des chrétiens infidèles traduit par des persécutions, des souffrances et des morts parmi eux et les peuples extérieurs de religions différentes. La religion contrainte est une nouveauté due à la transgression du saint sabbat de Dieu. On lui doit, les massacres inutiles des conversions forcées accomplies par Charlemagne et les ordres des Croisades dirigées contre les peuples musulmans, lancés par le pape Urbain II ; toutes choses prophétisées dans cette « deuxième trompette ».
Verset 9 : « et le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires périt ».
Les conséquences sont universelles et vont se prolonger jusqu’à la fin du monde. Les mots « mer » et « navires » vont trouver leur sens dans les affrontements avec les musulmans de la mer Méditerranée, mais aussi avec les peuples africains et sud-américains où la foi catholique conquérante imposée donnera lieu à d’horribles massacres des populations indigènes.
En parallèle nous lisons dans Lév.26:18 à 20 : « Si, malgré cela, vous ne m'écoutez point, je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés. Je briserai l'orgueil de votre force, je rendrai votre ciel comme du fer, et votre terre comme de l'airain. Votre force s'épuisera inutilement, votre terre ne donnera pas ses produits, et les arbres de la terre ne donneront pas leurs fruits.» Dans ce verset, Dieu annonce un durcissement religieux qui dans l’ère chrétienne s’accomplit par le passage de Rome du paganisme au papisme. Relevons l’intérêt qu’à l’occasion de ce changement, la domination romaine abandonne le « Capitole » pour installer la papauté dans le palais du Latran situé précisément sur le « Caelius », soit, le ciel. Le régime dur papal confirme l’endurcissement religieux prophétisé. Le fruit de la foi chrétienne est changé. La douceur du Christ est remplacée par l’agressivité et la cruauté ; et la fidélité pour la vérité se transforme en infidélité et en zèle pour le mensonge religieux.
Verset 10 : « Le troisième sonna. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux. »
Troisième châtiment : Le mal engendré s’intensifie et atteint son apogée vers la fin du moyen-âge. Les progrès de l’imprimerie mécanique favorisent la publication de la sainte Bible. En la lisant, des élus découvrent les vérités qu’elle enseigne. Elle justifie ainsi le rôle des « deux témoins » que Dieu lui donne dans Apo.11:3 : « Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. » Favorisant ses propres dogmes religieux, la foi catholique, ne s’appuie sur la Bible que pour justifier les noms des saints qu’elle fait adorer par ses sujets. Car la détention d’une Bible est condamnée par elle et elle expose le possesseur à la torture et à la mort. C’est la découverte de la vérité biblique qui justifie l’image donnée dans ce verset : « Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ». Le feu colle encore à l’image de Rome symbolisée cette fois par une « grande étoile ardente » comme la « grande montagne embrasée ». Le mot « étoile » révèle sa prétention à « éclairer la terre » religieusement selon Gen.1:15 ; et ceci au nom de Jésus-Christ dont elle se réclame à l’image du vrai « flambeau », porte-lumière auquel il est comparé dans Apo.21:23. Elle est toujours aussi « grande » qu’à ses débuts, mais son feu persécuteur s’est amplifié, passant de l’état « embrasé » à celui d’ « ardent ». L’explication est simple, dénoncée par la Bible, sa colère est d’autant plus grande qu’elle est contrainte de s’opposer ouvertement à des élus de Dieu. Ce qui selon Apo.12:15-16 la contraint à passer de la stratégie du « serpent » rusé et trompeur, à celle du « dragon » ouvertement persécuteur. Ses adversaires ne sont pas seulement les élus pacifiques et dociles de Dieu, il y a aussi et surtout en face d’elle, un faux protestantisme, plus politique que religieux, car il ignore les ordres donnés par Jésus-Christ et prenant des armes, il tue, massacre autant que le camp catholique. Le « tiers des fleuves » soit, une partie des populations de l’Europe chrétienne, subit l’agression catholique de même que « les sources des eaux ». Le modèle de ces sources d’eaux est Dieu lui-même selon Jér.2:13 : « Car mon peuple a commis un double péché : Ils m'ont abandonné, moi qui suis une source d'eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l'eau. » Au pluriel, dans ce verset, l’Esprit désigne par « les sources des eaux » les élus formés à l’image de Dieu. Jean 7:38 confirme, en disant : « Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture. » Cette expression pointe aussi du doigt la pratique du baptême des enfants qui dès leur naissance, sans être consultés, reçoivent une étiquette religieuse qui va faire d’eux les sujets d’une cause religieuse non choisie. En grandissant, ils vont un jour prendre des armes et tuer des opposants parce que leur étiquette religieuse l’exige d’eux. La Bible condamne ce principe parce qu’elle déclare : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné (Marc 16:16) ».
Verset 11 : « Le nom de cette étoile est Absinthe ; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d'hommes moururent par les eaux, parce qu'elles étaient devenues amères. »
En opposition à l’eau pure et désaltérante qui désigne la Bible, parole écrite de Dieu, l’enseignement catholique est comparé à de « l’absinthe », un breuvage amer, toxique, et même mortel ; ceci de manière justifié puisque l’issue finale de cet enseignement sera le feu de la « seconde mort du jugement dernier ». Une partie, « le tiers » des hommes, est transformée par l’enseignement catholique ou faussement protestant reçu. « Les eaux » sont à la fois les hommes et l’enseignement biblique. Au 16ème siècle, les groupes protestants armés font un mauvais usage de la Bible et de son enseignement, et dans l’image de ce verset, les hommes sont tués par les hommes et par le faux enseignement religieux. Ceci, parce que les hommes et l’enseignement religieux sont devenus amers. En déclarant que les « eaux étaient devenues amères », Dieu apporte une réponse à une accusation du « soupçon de jalousie » restée en suspend depuis Apo.6:6 dans le 3ème sceau. Il confirme, à l’heure où sa parole écrite vient le faire, l’accusation d’adultère qu’il porte contre l’Assemblée depuis le 7 Mars 321 qui précédait l’époque de l’adultère officialisé religieusement nommée Pergame dans Apo.2:12 pour 538.
En parallèle, nous lisons dans Lév.26:21-22 : « Si vous me résistez et ne voulez point m'écouter, je vous frapperai sept fois plus selon vos péchés. J'enverrai contre vous les animaux des champs, qui vous priveront de vos enfants, qui détruiront votre bétail, et qui vous réduiront à un petit nombre ; et vos chemins seront déserts. » L’étude parallèle de Lév.26 et de la 3ème trompette d’Apocalypse révèle le jugement que Dieu porte sur le début du temps de la Réforme. Ses vrais élus restent pacifiques et résignés, acceptant la mort ou la captivité en vrais martyrs. Mais en dehors de leur sublime exemple, il ne voit que des « bêtes » cruelles qui s’affrontent, le plus souvent, par orgueil personnel, et qui tuent des hommes avec la férocité des fauves carnassiers. Cette idée prendra forme dans Apo.13:1 et 11. C’est l’apogée du temps où, dans la norme de l’affliction, l’Elue est conduite « au désert » (= épreuve) dans Apo.12:6-14 avec les « deux témoins » bibliques écrits de Dieu d’Apo.11:3. Le règne intolérant de la papauté prophétisé pour 1260 années va prendre fin.
Verset 12 : « Le quatrième sonna. Et le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers des étoiles, afin que le tiers en fût obscurci, et que le jour perdît un tiers de sa clarté, et la nuit de même. »
Quatrième châtiment : L’Esprit met ici en image la « grande tribulation » annoncée dans Apo.2:22. En symboles, il nous révèle ses effets : en partie, « le soleil », symbole de la lumière de Dieu est frappé. Egalement, en partie, « la lune », symbole du camp religieux des ténèbres qui concerne, en 1793, des catholiques et des protestants hypocrites, est aussi frappée. Sous le symbole « étoiles », une partie des chrétiens appelés pour éclairer la terre est individuellement également frappée. Qui peut alors ainsi frapper la vraie et la fausse lumière religieuse chrétienne ? Réponse : l’idéologie de l’athéisme considéré comme la grande lumière de l’époque. Sa lumière éclipse toutes les autres. Les écrivains qui rédigent des livres sur ce sujet sont hautement considérés et appelés eux-mêmes « lumières », tels Voltaire et Montesquieu. Pourtant, cette lumière détruit, en premier, des vies humaines à la chaîne versant le sang à flots. Après la tête du roi Louis XVI et celle de son épouse Marie-Antoinette, celles des pratiquants catholiques et protestants tombent à leur tour sous les guillotines des révolutionnaires. Cet acte de justice divine ne justifie pas l’athéisme ; mais la fin justifie les moyens, et Dieu ne peut abattre les tyrans qu’en leur opposant une tyrannie supérieure, plus puissante et plus forte. « La puissance et la force » est au Seigneur dans Apo.7:12.
En parallèle, nous lisons dans Lév.26:23 à 25 : « Si ces châtiments ne vous corrigent point et si vous me résistez, je vous résisterai aussi et je vous frapperai sept fois plus pour vos péchés. Je ferai venir contre vous l'épée, qui vengera mon alliance ; quand vous vous rassemblerez dans vos villes, j'enverrai la peste au milieu de vous, et vous serez livrés aux mains de l'ennemi. ». « L’épée qui vengera mon alliance », c’est bien le rôle que Dieu a donné au régime athée national français en lui livrant les têtes coupables d’adultère spirituel commis envers lui. Telle la peste du verset, ce régime athée a enclenché un principe d’exécution massive tel que les bourreaux de la veille devenaient les victimes du lendemain. Selon ce principe, ce régime infernal semblait devoir engloutir toute l’humanité dans la mort. C’est pourquoi, Dieu va lui donner le nom « abîme », la « bête qui monte de l’abîme », dans Apo.11:7 où il développe son thème. Ceci parce que dans Gen.1:2, ce nom désigne la terre sans vie, sans forme, chaotique et qu’à terme, la destruction systématique entreprise par le régime athée reproduirait. A titre d’exemple, nous trouvons le sort de la Vendée catholique et monarchiste rebaptisée « Vengé » par les révolutionnaires dont le projet était d’en faire une terre désolée et inhabitée.
Verset 13 : « Je regardai, et j'entendis un aigle qui volait au milieu du ciel, disant d'une voix forte : Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause des autres sons de la trompette des trois anges qui vont sonner ! »
La Révolution Française a produit ses effets meurtriers mais elle a atteint le but voulu par Dieu. Elle a fait cesser la tyrannie religieuse, et après elle, la tolérance s’est imposée. C’est le moment où, selon Apo.13:3, « la bête de la mer » catholique a été « blessée à mort mais guérie » à cause de la puissante autorité de « l’aigle » napoléonien, présenté dans ce verset, qui l’a réhabilité par son Concordat. « … un aigle qui volait au milieu du ciel » symbolise l’apogée de la domination de l’empereur Napoléon 1er. Il a étendu sa domination sur tous les peuples européens et a échoué contre la Russie. Ce choix nous propose une grande précision sur la datation des événements, la période 1800 à 1814 est ainsi suggérée. Les énormes conséquences de ce règne constituent un repère solide qui justifie ainsi l’arrivée sur la date charnière de Daniel 8:14, 1843. Ce régime important de l’histoire du pays de France devient, pour Dieu, porteur d’une terrible annonce, puisqu’après lui, la foi chrétienne universelle va entrer dans le temps où elle va être frappée par Dieu par trois grands « malheurs ». Répété trois fois, il s’agit de la perfection du « malheur » ; ceci parce qu’en entrant dans l’année 1843, comme Apo.3:2 l’enseigne, Dieu exige des chrétiens, qui se réclament du salut de Jésus-Christ, qu’ils achèvent, enfin, la Réforme engagée depuis 1170, date où Pierre Valdo restaura intégralement la vérité biblique, et qu’ils produisent « des œuvres parfaites » ; cette perfection étant exigée dans Apo.3:2 et par le décret de Daniel 8:14. Les conséquences de son entrée en application apparaissent ici sous la forme de trois grands « malheurs » que nous allons maintenant étudier séparément. Je précise encore que ce qui fait de cette période de paix religieuse, paradoxalement, un grand « malheur », c’est l’héritage de l’athéisme national français qui imprègne et va, jusqu’à la fin du monde, imprégner les esprits humains occidentaux. Ceci ne va pas les aider pour accomplir les réformes exigées par Dieu à partir de 1843. Mais déjà, le « sixième sceau » d’Apo.6:13 avait illustré le premier de ces « malheurs » par l’image d’une « chute d’étoiles » comparées à des « figues vertes », n’ayant donc pas accepté le mûrissement spirituel complet exigé par Dieu à partir de 1843. Et le signe céleste de l’avertissement de Dieu fut donné le 13 Novembre 1833 parallèlement à l’époque suggérée de l’annonce des trois grands « malheurs » du verset étudié.
Dans sa révélation, l’Esprit évoque l’expression « habitants de la terre » pour désigner les humains ciblés par les trois grands « malheurs » prophétisés. Etant coupés de Dieu et séparés par leur incrédulité et leur péché, l’Esprit les rattache à « la terre ». A l’opposé, Jésus désigne ses vrais élus fidèles par l’expression « citoyens du royaume des cieux » ; leur patrie n’est pas « la terre » mais « le ciel » où Jésus leur a « préparé une place » selon Jean 14:2-3. Ainsi chaque fois que cette expression « habitants de la terre » est citée dans l’Apocalypse, c’est pour désigner l’humanité rebelle séparée de Dieu en Jésus-Christ.
Apocalypse 9 : les 5ème et 6ème trompettes
Le « premier » et le « deuxième grand malheur »
La 5ème trompette : Le « premier grand malheur »
pour les protestants (1843) et les adventistes (1994)
Note : En première lecture, ce thème de la « 5ème trompette » présente en images symboliques le jugement que Dieu porte sur les religions protestantes tombées en disgrâce depuis le printemps 1843. Mais il apporte des enseignements supplémentaires qui confirment les annonces prophétiques données à notre sœur adventiste du septième jour, Madame Ellen Gould White que Jésus avait choisie pour messagère. Son œuvre prophétique éclairait particulièrement le temps de la dernière épreuve de foi finale ; ses prédictions vont être confirmées dans ce message. Mais ce que notre sœur ne savait pas, c’est qu’une troisième attente adventiste était programmée par Dieu pour mettre à l’épreuve, l’église adventiste du septième jour elle-même. Certes, cette troisième attente n’a pas pris le développement public des deux précédentes, mais l’ampleur des vérités nouvelles révélées qui lui sont rattachées compense cette faiblesse apparente. C’est pourquoi, ayant été testée par Jésus-Christ entre 1983 et 1991 à Valence-sur-Rhône, en France, et sur l’Île Maurice, après son rejet de ses dernières lumières prophétiques, l’adventisme institutionnel officiel enseignant a été « vomi » par le Sauveur des âmes en 1994, date construite par l’utilisation des « cinq mois » prophétiques des versets 5 et 10 de ce chapitre 9. C’est pourquoi, en deuxième lecture, ce jugement imagé porté par le Seigneur contre les divers aspects de la foi protestante s’applique à l’adventisme du septième jour institutionnel tombé dans l’apostasie, à son tour, par un refus de la lumière prophétique divine ; ceci, en dépit des avertissements donnés par Ellen G.White dans le chapitre « le refus de la lumière » de son livre adressé aux enseignants adventistes « Le Ministère Evangélique ». En 1995, l’alliance officielle de l’adventisme avec le protestantisme est venue confirmer le juste jugement prophétisé par Dieu. A relever le fait que les deux chutes ont une même cause : le rejet et le mépris pour la parole prophétique proposée par Dieu, par un serviteur qu’il a choisi pour cette tâche.
Le « malheur » est l’heure du mal dont l’instigateur et inspirateur est Satan l’ennemi de Jésus et de ses saints élus. L’Esprit va nous révéler en image, ce que devient un disciple de Jésus-Christ quand il est rejeté par lui pour être livré au diable ; ce qui constitue alors, un vrai grand « malheur ».
Verset 1 : « Le cinquième sonna. Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La clef du puits de l'abîme lui fut donnée, »
Un « cinquième », mais grand avertissement est adressé aux élus du Christ mis à part depuis 1844. « L’étoile qui était tombée du ciel » n’est pas « l’étoile Absinthe » du chapitre précédent qui n’est pas « tombée », « sur la terre », mais « sur les fleuves et les sources d’eaux ». C’est celle de l’époque « Sardes » où Jésus rappelle qu’il « tient les sept étoiles entre ses mains ». Pour ses « œuvres » déclarées « imparfaites », Jésus a jeté par terre, « l’étoile » du messager protestant.
L’épreuve adventiste fut marquée au printemps 1843 par la fin d’une première attente du retour de Jésus-Christ. Une seconde attente de ce retour a pris fin le 22 Octobre 1844. Ce n’est qu’à l’issue de cette seconde épreuve, que Dieu a donné aux vainqueurs la connaissance et la pratique de son saint sabbat du samedi. Ce sabbat a pris alors le rôle du « sceau de Dieu » qui est cité dans le verset 4 de ce chapitre 9. Le scellage de ses serviteurs a donc commencé après la fin de la deuxième épreuve, dans l’automne 1844. L’idée est la suivante : l’expression « qui était tombée » cible la date du printemps 1843, terme du décret de Dan.8:14 et fin de la première épreuve adventiste, en opposition avec celle de l’automne 1844 qui marque le début du scellage des élus vainqueurs et celui du thème de cette « 5ème trompette », dont le but pour Dieu est de révéler la chute de la foi protestante et celle de l’adventisme qui va faire alliance avec lui après 1994, terme des « cinq mois » prophétisés dans les versets 5 et 10. Ainsi, alors que les « cinq mois » de ce thème commencent en l’automne 1844, contexte du début du scellage, en sujet principal, la foi protestante « était tombée » avant cette date, dès le printemps 1843. On constate alors combien la révélation divine respecte de manière précise les faits historiques accomplis. Les deux dates 1843 et 1844 ont chacune un rôle précis qui leur est rattaché.
Lâchée par Jésus qui la livre au diable, la foi protestante est tombée dans le « puits » ou « les profondeurs de Satan » catholiques que les Réformateurs dénonçaient eux-mêmes au temps de la Réforme dans Apo.2:24. Subtilement, en disant qu’elle tombe « sur la terre », l’Esprit confirme l’identité de la foi protestante symbolisée par le mot « terre » qui rappelle sa sortie du catholicisme appelé « mer » dans Apo.13 et 10:2. Dans le message de « Philadelphie », Jésus présente des « portes » ouvertes ou fermées. Ici, une clef leur ouvre un chemin bien différent puisqu’elle les fait accéder à « l’abîme » symbole de la disparition de la vie. C’est l’heure où, pour eux, « la lumière devient ténèbres » et « les ténèbres deviennent lumière ». Adoptant en héritage les principes des pensées philosophiques républicains, ils perdent de vue la réelle sainteté de la foi purifiée par le sang de Jésus-Christ. Relevons la précision « lui fut donné ». Celui qui donne ainsi à chacun selon ses œuvres, c’est Jésus-Christ le divin Juge. Car c’est aussi lui, le gardien des clefs ; « la clef de David » pour les élus bénis en 1873 et 1994, selon Apo.3:7, et « la clef de l’abîme » pour les déchus de 1843 et 1994.
Verset 2 : « et elle ouvrit le puits de l'abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la fumée d'une grande fournaise ; et le soleil et l'air furent obscurcis par la fumée du puits. »
La foi protestante change de maître et de destin, et ses œuvres en sont également changées. Elle accède ainsi au sort peu enviable d’avoir à subir la destruction du jugement dernier par le « feu » de la « seconde mort » qui sera évoqué dans Apo.19:20 et 20:10. Prenant l’image « d’un étang de feu et de soufre » ce « feu » du jugement dernier sera une « grande fournaise » qui menace les transgresseurs des commandements de Dieu depuis leur proclamation sur le mont Sinaï selon Exo.19:18 : « La montagne de Sinaï était toute en fumée, parce que l'Éternel y était descendu au milieu du feu ; cette fumée s'élevait comme la fumée d'une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence.» L’Esprit utilise ensuite la technique cinématographique appelée « flash-back », le retour en arrière, qui révèlent les œuvres réalisées pendant, qu’encore en vie, les déchus servaient le diable. Le mot « fumée » porte ici un double sens : celui du feu de « la grande fournaise » à propos duquel nous lisons dans Apo.14:11 : « Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom », mais aussi celui des « prières des saints » selon Apo.5:8, ici, celles des faux saints. Car une abondante activité religieuse manifestée par des prières justifie ces paroles que Jésus lui adresse dans Sardes, en 1843 : « Tu passes pour être vivant ; et tu es mort ». Mort, et deux fois mort, puisque la mort suggérée est « la seconde mort » du « jugement dernier ». Cette activité religieuse trompe tout le monde excepté Dieu et ses élus qu’il éclaire. Cette tromperie généralisée est de « l’intox » comme dit le monde moderne. Et c’est bien l’idée d’une intoxication que l’Esprit suggère par l’image de « la fumée » qui se répand dans « l’air » au point d’obscurcir « le soleil ». Si ce dernier est le symbole de la vraie lumière divine, celui de « l’air » désigne le domaine réservé du diable, appelé « le prince de la puissance de l’air » dans Eph.2:2, et que Jésus appelle « le prince de ce monde » dans Jean 12:31 et 16:11. Dans le monde, l’intox a pour but de masquer des vérités qui doivent rester secrètes. Sur le plan religieux, c’est la même chose : la vérité n’est que pour l’élu. La multiplication des groupes protestants a eu en effet l’efficacité de masquer l’existence de la foi adventiste du septième jour ; ceci jusqu’en 1995 où ils l’ont accueillie dans leurs rangs pour son « grand malheur ». Dans cette nouvelle situation spirituelle, ils seront les victimes de la seconde mort qui transformera en fournaise ardente la surface de la terre. Le message est terrifiant et on peut comprendre que Dieu ne l’ait pas proposé en clair. Il est réservé aux élus pour qu’ils comprennent à quel sort ils ont échappés.
Verset 3 : « De la fumée sortirent des sauterelles, qui se répandirent sur la terre ; et il leur fut donné un pouvoir comme le pouvoir qu'ont les scorpions de la terre. »
Les prières symbolisées par « la fumée » sortent des bouches et des esprits des protestants déchus, donc des hommes et des femmes symbolisés par des « sauterelles » en raison de leur grand nombre. Ce sont en effet des multitudes de créatures humaines qui sont tombés en 1843 et je le rappelle, en 1833, dix ans plus tôt, le Seigneur avait donné une idée de cette multitude par « la chute des étoiles » accomplie la nuit du 13 Novembre 1833 entre minuit et 5 heures du matin, selon le témoignage oculaire historique. Une fois encore, l’expression « sur la terre » porte le double sens de l’extension terrestre et de l’identité protestante. Qui apprécie les « sauterelles » ravageuses et dévastatrices ? Pas les agriculteurs, et Dieu n’apprécie pas davantage les croyants qui le trahissent et œuvrent avec l’adversaire pour détruire sa récolte d’élus, c’est pourquoi ce symbole leur est appliqué. Ensuite, dans Ezéchiel 2, ce cours chapitre de 10 versets, le mot « rebelle » est cité 6 fois pour désigner les « rebelles » juifs que Dieu traite « d’épines, de ronces et de scorpions ». Ici, ce terme « scorpion » concerne les rebelles protestants. Dans le verset 3, l’allusion à son pouvoir prépare l’usage d’un symbole subtil des plus importants. Le pouvoir des « scorpions » est de piquer mortellement leurs victimes par le dard de leur « queue». Et ce mot « queue » prend dans la pensée divine, une signification fondamentale révélée dans Esaïe 9:14 : « le prophète qui enseigne le mensonge c’est la queue ». Les animaux utilisent leur « queue » pour chasser et fouetter les mouches et autres insectes parasites qui les agacent. On retrouve ici, l’image de la fausse « prophétesse Jézabel » qui passe son temps à fustiger et faire souffrir Dieu et ses serviteurs infidèles trompés. La pratique de la flagellation volontaire pour expier le péché fait d’ailleurs partie des enseignements de la foi catholique. Dans Apo.11:1, l’Esprit confirme cette comparaison en utilisant le mot « roseau » auquel la clé Esaïe 9:14 donne la même signification que le mot « queue ». Cette image de l’église papale s’applique aussi, depuis 1844, aux croyants protestants déchus devenus pour Dieu des prophètes qui enseignent le mensonge soit, des faux prophètes. Le mot « queue » suggéré sera clairement cité dans le verset 10.
La construction de la 3ème attente adventiste
(cette fois, du septième jour)
Verset 4 : « Il leur fut dit de ne point faire de mal à l'herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n'avaient pas le sceau de Dieu sur le front. »
Ces « sauterelles » là ne dévorent pas la verdure, mais elles sont nuisibles pour les hommes qui ne sont pas protégés par le « sceau de Dieu ». Cette mention du «sceau de Dieu » confirme le contexte de l’époque couverte déjà concernée dans Apo.7. Les messages sont donc parallèles, le chapitre 7 concernant les élus scellés et le chapitre 9, les déchus abandonnés. Je rappelle que selon Matt.24:24, il est impossible de séduire un authentique élu. Les faux prophètes se séduisent donc entre eux, les uns les autres.
La précision, « le sceau de Dieu sur le front », indique le début du scellage des serviteurs adventistes élus de Dieu soit, le 23 Octobre 1844. Le détail est évoqué juste avant la citation de la période des « cinq mois » prophétiques du verset qui suit ; une durée de 150 années réelles qui vont prendre appui sur cette date.
Verset 5 : « Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois ; et le tourment qu'elles causaient était comme le tourment que cause le scorpion, quand il pique un homme. »
Le message de Dieu rassemble dans son image des actions accomplies dans des temps différents ; ce qui brouille et rend difficile l’interprétation imagée. Mais cette technique étant comprise et reçue, le message devient très clair. Ce verset 5 fut à la base de mon annonce du retour de Jésus-Christ pour 1994. On y trouve les précieux « cinq mois » prophétiques qui, débutant en 1844, permettent d’établir la date 1994. Cependant, pour réaliser le projet de Dieu, je devais impérativement rattacher à cette date le retour glorieux de Jésus-Christ. C’est ainsi que, partiellement aveuglé sur une précision du texte qui aurait rendue cette espérance impossible, j’ai persévéré dans le sens voulu par mon Créateur. En effet, le texte précise : « il leur fut donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois ». La précision « non de les tuer » ne permettait pas d’inclure le thème de la « 6ème trompette », une monstrueuse guerre tueuse, dans le temps couvert par la « 5ème trompette » ; le temps de 150 années réelles. Mais en son temps, William Miller fut déjà partiellement aveuglé pour accomplir une action voulue par Dieu ; découvrir une erreur permettant de relancer l’espérance du retour du Christ pour l’automne 1844 ; une fausse erreur, puisque les calculs initiaux établissant le printemps 1843 sont confirmés aujourd’hui dans nos derniers calculs. La volonté et la puissance de Dieu sont souveraines et heureusement pour ses élus, rien ni personne ne peut entraver son projet. Le fait est que cette erreur d’annonce a conduit l’adventisme officiel à témoigner, en 1991, d’une attitude de mépris envers une espérance du retour de Jésus-Christ annoncé pour 1994. Et le pire pour les adventistes, c’est d’avoir été privés de la dernière lumière prophétique qui éclaire, intégralement, les 34 chapitres des livres Daniel et Apocalypse, comme chacun peut aujourd’hui en avoir la preuve en lisant le présent document. Ce faisant, ils sont également privés des autres nouvelles lumières que Dieu m’a données depuis le printemps 2018 au sujet de sa loi et au sujet du retour du Christ qui reviendra, nous le savons maintenant, au printemps 2030 ; et ceci sur des bases nouvelles séparées de la construction prophétique de Daniel et Apocalypse. Entre 1982 et 1991, pour moi, les cinq mois étaient liés à l’activité des faux prophètes qui devaient se prolonger jusqu’au retour de Jésus-Christ. Convaincus par ce raisonnement, au demeurant justifié, je n’ai pas vu la restriction du temps qu’imposait l’interdiction « de tuer ». Et à cette époque la date 1994 représentait l’année 2000 de la véritable naissance de Jésus-Christ. J’ajoute que personne, avant moi, n’a identifié la cause de mon erreur ; ce qui confirme un accomplissement conforme à la volonté de Dieu. Portons notre attention maintenant sur la précision « mais de les tourmenter pendant cinq mois ». La formule est extrêmement trompeuse car le « tourment » dont il est question n’est pas subi par les victimes au cours des « cinq mois » prophétisés. Le « tourment » auquel l’Esprit fait allusion sera infligé aux déchus lors du jugement dernier, où il sera causé par les brûlures de « l’étang de feu », châtiment de la « seconde mort ». Ce « tourment » est annoncé dans le message du troisième ange d’Apo.14:10-11 que le verset précédent évoquait en citant « la fumée » « de leur tourment » ; un message que les adventistes connaissent bien puisqu’il constitue un élément de leur mission universelle. Connaissant d’avance, la chute de cet adventisme officiel, subtilement, l’Esprit dit dans ce message « il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre devant les saints anges et devant l’Agneau ». Cette précision « lui aussi » cible, successivement, la foi protestante, puis l’adventisme officiel infidèle rejeté en 1994 par Jésus-Christ lui-même. Depuis cette date, en confirmation de sa malédiction, ce nouveau « rebelle » a rejoint l’alliance œcuménique qui regroupe les catholiques et les protestants déjà coupés de Dieu. Mais avant la chute de l’adventisme officiel, la formule « lui aussi » s’appliquait pour les protestants déchus, parce que tombés en 1844, ils allaient désormais partager le sort des catholiques, des orthodoxes et des faux juifs. En fait, « lui aussi » concerne tous les non-catholiques qui honorent l’église catholique de Rome, en entrant dans son alliance œcuménique, et en honorant les ordonnances de Constantin 1er : son « jour du soleil » dominical, et natal, (noël du 25 décembre). En choisissant la forme du singulier « lui aussi », plutôt que son pluriel « eux aussi », l’Esprit nous rappelle que le choix religieux est un choix individuel qui responsabilise, justifie ou culpabilise envers Dieu, l’individu, et non, la communauté ; comme « Noé, Daniel et Job qui ne sauveraient ni fils ni filles » selon Ezé.14:18.
Les tourments de la seconde mort du jugement dernier
Verset 6 : « En ces jours-là, les hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas ; ils désireront mourir, et la mort fuira loin d'eux. »
Les idées s’enchaînent très logiquement. Venant d’évoquer les « tourments de la seconde mort », l’Esprit prophétise dans ce verset 6, sur les jours de son application, qui viendront en fin du 7ème millénaire, ciblés par l’expression « en ces jours-là ». Il nous révèle alors les particularités de ce châtiment final redoutable au plus haut point. « Les hommes chercheront la mort, mais ils ne la trouveront pas ; ils désireront de mourir, et la mort fuira loin d’eux ». Ce qu’ignorent les êtres humains, c’est que le corps de la résurrection des méchants aura des caractéristiques très différentes de celles des corps charnels actuels. Pour leur châtiment final, le Dieu créateur va recréer leur vie en la rendant capable de se prolonger dans un état conscient jusqu’à la destruction de leur dernier atome. De plus, la longueur du temps de souffrance sera adaptée individuellement pour chaque individu, en fonction du verdict prononcé sur sa culpabilité individuelle. Marc 9:47-48 confirme en ces termes : « … être jeté dans la géhenne, où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point. » Il faut encore relever que la foi protestante partage avec l’église catholique beaucoup de dogmes religieux mensongers, en plus du dimanche, premier jour consacré au repos, il y a la croyance à l’immortalité de l’âme, qui conduit les protestants à croire à l’existence de l’enfer enseigné par les catholiques. Ainsi, la menace catholique de l’enfer où, éternellement, les damnés sont tourmentés dans le feu, menace qui lui a soumis tous les monarques des terres chrétiennes, avait un peu du vrai, mais surtout beaucoup de faux. Car, en premier, l’enfer préparé par Dieu ne prendra forme qu’à la fin des « mille ans » du jugement céleste des méchants par les saints. Et en second, les souffrances ne seront pas éternelles, bien que prolongées, en comparaison des conditions terrestres actuelles. Parmi ceux qui vont voir la mort fuir loin d’eux, se trouveront les adeptes et fervents défenseurs du dogme grec païen de l’immortalité de l’âme. Dieu va ainsi leur offrir l’expérience d’imaginer ce que serait leur sort si leur âme avait été réellement immortelle. Mais c’est surtout, les adorateurs du « jour du soleil invaincu » qui vont rencontrer leur divinité ; la terre elle-même qui les portait, étant devenue un « soleil » par la fusion du magma de feu et de soufre.
L’apparence mortellement trompeuse
Verset 7 : « Ces sauterelles ressemblaient à des chevaux préparés pour le combat ; il y avait sur leurs têtes comme des couronnes semblables à de l'or, et leurs visages étaient comme des visages d'hommes. »
Avec ses symboles, le verset 7 illustre le projet d’action du camp protestant déchu. Les groupes religieux (chevaux) sont rassemblés pour un « combat » spirituel qui s’accomplira uniquement à la fin du temps de grâce mais le but final est bien là. Ce combat reçoit dans Apo.16:16 le nom « Harmaguédon ». Ensuite il convient de relever l’insistance de l’Esprit sur sa comparaison avec la réalité des choses ; ce qu’il fait en multipliant l’usage du terme « comme ». C’est sa manière de dénier les fausses revendications des gens religieux concernés. Tout n’est que trompeuse apparence : la « couronne » promise au vainqueur de la foi, et la foi (l’or) elle-même qui n’a qu’une « ressemblance » avec la vraie foi. Les « visages » de ces faux croyants sont eux-mêmes trompeurs puisqu’il ne leur reste qu’une apparence humaine. Celui qui exprime ce jugement sonde les reins et les cœurs. Il connaît les pensées secrètes des êtres humains et fait partager sa vision de la réalité à ses élus.
Verset 8 : « Elles avaient des cheveux comme des cheveux de femmes, et leurs dents étaient comme des dents de lions. »
Selon 1Cor.11:15, les cheveux des femmes leur servent de voile. Et le rôle d’un voile est de masquer le visage soit, l’identité du sujet voilé. Ce verset 8 dénonce par ses symboles l’apparence trompeuse des groupes religieux chrétiens. Ils ont donc, l’apparence extérieure (les cheveux) d’églises (femmes, dans Eph.5:23-32), mais leurs esprits sont animés de la férocité (les dents) des « lions ». On comprend mieux ainsi pourquoi, leurs visages n’ont qu’une apparence humaine. Ce n’est pas sans raison, que Jésus les compare à des lions. Il rappelle ainsi l’état d’esprit du peuple romain qui faisait dévorer les premiers chrétiens par les lions dans leurs arènes. Et cette comparaison est justifiée puisqu’à la fin du monde, ils voudront, de nouveau, faire mourir les derniers vrais élus de Jésus-Christ.
Verset 9 : « Elles avaient des cuirasses comme des cuirasses de fer, et le bruit de leurs ailes était comme un bruit de chars à plusieurs chevaux qui courent au combat. »
Ce verset cible la contrefaçon de la panoplie du vrai soldat de Jésus-Christ qui porte la « cuirasse » de la justice (Eph.6:14), mais ici, cette justice est dure comme « le fer » déjà symbole de l’empire romain dans Daniel. Les « sauterelles » font du bruit avec « leurs ailes » quand elles s’activent. La comparaison qui vient concerne donc l’action. La précision qui suit confirme le lien avec Rome dont les courses de chars à « plusieurs chevaux » réjouissaient les Romains dans leurs circuits. Dans cette image, « plusieurs chevaux », signifie : plusieurs groupes religieux rassemblés pour tirer le « char » romain soit, pour glorifier l’autorité de Rome ; Rome qui a su manipuler les autres dirigeants religieux pour les assujettir par ses séductions. C’est ainsi que l’Esprit résume l’action du camp rebelle. Et ce rassemblement en faveur de Rome les préparent pour le « combat d’Harmaguedon » final dirigé contre les opposants au dimanche, observateurs fidèles du sabbat sanctifié par Dieu, et de manière inconsciente, contre Christ, leur Défenseur Protecteur.
Verset 10 : « Elles avaient des queues semblables à des scorpions et des aiguillons, et c'est dans leurs queues qu'était le pouvoir de faire du mal aux hommes pendant cinq mois. »
Ce verset lève le voile du verset 3, où le mot « queue » était suggéré au titre de « pouvoir des scorpions ». Il est cité clairement bien que sa signification ne soit pas claire pour celui qui ne va pas la chercher dans Esaïe 9:14. Ce n’est pas mon cas, aussi je rappelle cette importante clé : « le prophète qui enseigne le mensonge c’est la queue ». Je clarifie le message codé en ces termes : ces groupes avaient des prophètes menteurs (queues) et rebelles (scorpions) et des langues mensongères (aiguillons), et c’était dans ces faux prophètes (queues) qu’était le pouvoir de faire du mal aux hommes soit, de les séduire et les convaincre d’honorer le dimanche romain pendant 150 années (cinq mois) de paix religieuse garanties par Dieu ; ce qui les expose irrémédiablement aux « tourments de la seconde mort » du jugement dernier à la fin du 7ème millénaire. Quand je pense que des multitudes ne voient pas l’importance du jour du repos ! S’ils croyaient en ce message révélé décodé, ils changeraient d’avis.
Verset 11 : « Elles avaient sur elles comme roi l'ange de l'abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon. »
De plus en plus précise, l’accusation divine atteint son comble : ces groupes religieux ont pour roi, Satan, « l’ange de l’abîme » qui sera lié sur la terre désolée pendant « mille ans » selon Apo.20:3. Le mot « abîme » désigne, dans Gen.1:2, la terre avant qu’elle porte le moindre signe de vie. Ce terme désigne ainsi la terre rendue désolée, toute forme de vie étant anéantie par le retour glorieux du Christ. Elle sera dans cet état pendant « mille ans », avec pour seul habitant, l’ange Satan retenu prisonnier sur elle. Celui que Dieu appelle dans Apo.12, le « dragon, et le serpent, le diable et Satan », reçoit ici le nom Destructeur, signification des mots « hébreu et grec, Abaddon et Apollyon ». Subtilement, l’Esprit nous indique comment cet ange s’y prend pour détruire l’œuvre de Dieu qu’il combat. « L’hébreu et le grec » sont les langues de l’écriture biblique originelle. Ainsi, depuis que la foi protestante est tombée soit, en 1844, début du thème de cette « 5ème trompette », le diable l’a récupérée avec son intérêt bien connu pour la sainte Bible. Mais à l’opposé des glorieux débuts de la Réforme, elle est maintenant utilisée pour détruire le projet de Dieu. Satan applique avec la foi réformée déchue, cette fois avec succès, ce qu’il avait vainement tenté pour faire chuter le Christ lui-même, à l’heure de son épreuve de résistance.
Verset 12 : « Le premier malheur est passé. Voici il vient encore deux malheurs après cela. »
Ici s’achève, au verset 12, ce thème très particulier de la « 5ème trompette». Ce moment indique que l’humanité est entrée dans l’année 1994 de son calendrier usuel. Jusque-là, la paix religieuse a perduré entre toutes les religions monothéistes. Personne n’a été tué pour un motif spirituel d’engagement religieux. L’interdiction de tuer du verset 5 a donc été respectée et accompli comme Dieu l’avait annoncé.
Mais dès le 3 août 1994, le tout premier attentat religieux musulman du GIA tue cinq fonctionnaires français près de l’ambassade de France à Alger, suivi la veille du Noël chrétien le 24 décembre 1994, par un attentat, contre un avion français, qui tue trois personnes à Alger, dont un français. L’été suivant, les groupes armés islamistes du GIA algérien lancent des attaques mortelles dans le RER de Paris, la capitale française. Et en 1996, 7 prêtres catholiques français ont été décapités à Tibhirine en Algérie. Ces témoignages donnent ainsi la preuve que les « cinq mois » prophétisés ont été dépassés. Les guerres religieuses peuvent donc reprendre et se prolonger jusqu’à la fin du monde marquée par le retour du Christ glorifié.
La 6ème trompette : Le deuxième grand « malheur »
Sixième châtiment de toute la fausse sainteté chrétienne
La Troisième Guerre Mondiale
Verset 13 : « Le sixième sonna. Et j'entendis une voix venant des quatre cornes de l'autel d'or qui est devant Dieu, »
Ce sixième châtiment d’avertissement constitue le « deuxième » grand « malheur » annoncé dans Apo.8:13. Il précède la fin du temps de la grâce collective et individuelle et va ainsi s’accomplir entre 2021 et 2029. Avec ce verset 13, l’entrée dans le thème de la « 6ème trompette » va confirmer le retour de la guerre et l’autorisation « de tuer ». Ce nouveau thème concerne les mêmes groupes religieux que ceux de la « 5ème trompette » précédente. Les symboles utilisés sont identiques. Aussi les choses s’expliquent ainsi : les peuples de la « 5ème trompette » se sont habitués à « ne pas tuer », allant jusqu’à interdire la peine de mort, en Europe et dans certains Etats des USA. Ils y ont trouvé le moyen de faire fonctionner avantageusement le commerce international qui les a enrichis. Ce ne sont donc plus des adeptes de la guerre, mais des défenseurs de la paix à tout prix. La guerre entre peuples chrétiens semble donc exclue, mais hélas une troisième religion monothéiste est beaucoup moins pacifique, c’est l’islam qui marche sur deux jambes : celle des terroristes qui agissent et celle des autres adeptes qui applaudissent à leurs actions meurtrières. Cet interlocuteur rend donc la perspective d’une paix durable impossible, et il suffira, au Dieu créateur, de « sonner » son autorisation pour que le choc des civilisations et des religions se produise avec des effets mortels considérables. Sur le reste de la terre, chaque peuple aura aussi son ennemi traditionnel, les divisions préparées par le diable et ses démons concernant toute la planète.
Cependant ici, la prophétie cible un territoire particulier, l’occident chrétien infidèle.
Le dernier châtiment, avant les « sept derniers fléaux »qui précèdent le retour du Christ, se présente au nom de la « 6ème trompette ». Déjà, avant d’entrer dans les détails du thème, nous savons que ce thème est bien le second des « grands malheurs » annoncés par « l’aigle » de l’empire napoléonien dans Apo.8:13. Or, dans un montage adapté dans cette intention, la prophétie d’Apo.11 impute ce nom « second malheur » à la Révolution Française appelée « la bête qui monte de l’abîme ». Elle est également le thème de la « 4ème trompette » d’Apo.8. L’Esprit nous suggère donc l’existence d’une étroite relation entre les événements concernés par la « 4ème et la 6ème trompette ». Nous allons découvrir quelles sont ces relations.
Quand la « 6ème trompette » sonne, la voix du Christ, intercesseur devant l’autel des parfums exprime un ordre. (Selon l’image du tabernacle terrestre qui prophétisait son futur rôle céleste d’intercesseur pour les prières des élus).
L’Europe occidentale cible de la colère de Jésus-Christ
Verset 14 : « et disant au sixième ange qui avait la trompette : Délie les quatre anges qui sont liés sur le grand fleuve d'Euphrate. »
Jésus-Christ déclare : « Délie les quatre anges qui sont liés sur le grand fleuve l’Euphrate » : libère les puissances démoniaques universelles centrées sur l’Europe symbolisée par le nom Euphrate ; l’Europe occidentale et ses extensions américaines et australiennes où elles sont retenues depuis 1844, selon Apo.7:2 ; il s’agit des quatre anges à qui il a été donné de faire du mal à la terre et à la mer. Les clés d’interprétation sont simples et logiques. « L’Euphrate » est le fleuve qui irriguait la Babylone antique de Daniel. Dans Apo.17, « la prostituée » appelée « Babylone la grande » siège « sur de grandes eaux », symboles « de peuples, de nations et de langues ». « Babylone » désignant Rome, les peuples concernés sont les peuples européens. En désignant l’Europe pour cible principale de sa colère meurtrière, le Christ Dieu, entend châtier ceux qui le trahissent et font si peu de cas des souffrances qu’il a endurées sur sa douloureuse croix, que le verset précédent vient de rappeler, en citant le mot « autel », qui la prophétisait dans les rites symboliques de l’ancienne alliance.
En ciblant l’Europe, l’Esprit pointe sa vengeance contre deux pays qui concentrent leur culpabilité envers lui. Il s’agit de la foi catholique, l’église mère, et de la fille aînée, comme elle nomme la France qui l’a tant soutenue au cours des siècles, depuis son début, par Clovis, le 1er roi des Francs.
Le premier lien avec la « 4ème trompette » apparaît, c’est la France, peuple révolutionnaire qui a semé sa semence d’incrédulité parmi toutes les nations chrétiennes de la terre, en répandant les écris de ses philosophes, libres penseurs athées. Mais c’est aussi, la Rome papale, que la Révolution des français devait détruire et réduire au silence. Une étude comparative des trompettes avec les châtiments d’avertissements présentés aux hébreux dans Lévitique 26 donne au quatrième le rôle d’une « épée » divine qui « venge son alliance ». Cette fois, par la « 6ème trompette », Jésus va venger son alliance lui-même en frappant les deux peuples coupables et leurs alliés européens. Car selon, Apo.11, l’athéisme français avait « réjoui » et plongé dans « l’allégresse » les peuples d’alentour : « ils s’enverront des cadeaux les uns les autres » lit-on dans Apo.11:10. A son tour, le divin Christ, va leur apporter ses cadeaux : des bombes conventionnelles et atomiques ; le tout précédé par un virus contagieux mortel apparu fin 2019 en Europe. Parmi les cadeaux à remarquer, se trouve l’offre de la statue de la liberté par la France à la ville de New-York des USA. Le modèle était si merveilleux qu’à la suite de la France, d’autres pays européens sont devenus des républiques. En 1917, la Russie reprendra le modèle avec la même hécatombe.
La guerre nucléaire mondiale
Verset 15 : « Et les quatre anges qui étaient prêts pour l'heure, le jour, le mois et l'année, furent déliés afin qu'ils tuassent le tiers des hommes. »
Préparés pour « faire du mal à la terre et à la mer » selon Apo.7:2, « les quatre anges sont déliés afin qu’ils tuent le tiers des hommes » et l’action est programmée et attendue depuis longtemps, comme l’indique ce détail : « qui étaient prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année ». Or, depuis quand ce châtiment est-il devenu nécessaire ? Depuis le 7 Mars 321, date où l’adoption du jour du soleil imposé par Constantin 1er s’est accomplie. Selon Apo.17, dont le thème est « le jugement de la prostituée Babylone la Grande », le nombre 17 symbolise le jugement divin. Appliqué en nombre de siècles à partir du 7 Mars 321, ce nombre 17 aboutit au 7 Mars 2021 ; à partir de cette date, les 9 dernières années de la malédiction divine vont permettre l’accomplissement de la « 6ème trompette » d’Apo.9:13.
Relevons bien la mention « du tiers des hommes » qui rappelle qu’aussi terrible soit-il, ce troisième conflit mondial destructeur conserve un caractère partiel (du tiers) d’avertissement ; il est donc utile pour provoquer des conversions religieuses et conduire des élus à s’engager entièrement dans l’œuvre adventiste guidée par Jésus-Christ. Cette destruction vient châtier et inviter à la repentance, l’humanité qui a bénéficié de « 150 années réelles » de paix religieuse, prophétisées par les « cinq mois » de la « cinquième trompette ».
Pour bien comprendre le sens de cette punition, troisième des guerres mondiales depuis 1914, nous devons la mettre en parallèle et la comparer avec la troisième déportation des Juifs à Babylone. Dans cette dernière intervention guerrière, en – 586, le roi Nébucadnetsar a fait détruire le royaume de Juda, le dernier reste de la nation Israël ; Jérusalem et son saint temple sont devenus des ruines. Les ruines laissées par la troisième guerre mondiale vont apporter la preuve que l’alliance chrétienne a autant apostasié que l’alliance juive du peuple Hébreu. Ainsi, après cette démonstration, les survivants incroyants ou religieux seront soumis à la dernière épreuve de foi universelle qui donne une ultime chance de salut aux croyants de toutes les religions monothéistes ; mais le Dieu créateur n’enseigne qu’une seule vérité qui concerne Jésus-Christ et son saint sabbat du samedi, le seul véritable septième jour.
L’hécatombe annoncée pour cette guerre universelle constitue un autre aspect de « second malheur » qui la relie avec celle de l’athéisme révolutionnaire français de la « quatrième trompette ». La France et surtout sa capitale, Paris, est dans le collimateur du Dieu tout-puissant. Dans Apo.11:8, il lui impute les noms « Sodome et Egypte », noms des anciens ennemis détruits pour l’exemple de manière inoubliable par Dieu, l’un par le feu du ciel, l’autre par sa puissance aveuglante. Ceci nous permet de comprendre qu’il va agir contre elle de la même manière terrible et définitive. Il faut prendre conscience de son énorme responsabilité dans la disparition de la vraie foi. Après avoir prise en haine la religion, le régime républicain est tombé entre les mains despotes de Napoléon 1er pour lequel la religion n’était qu’un faire-valoir utile pour sa gloire personnelle. C’est à son orgueil et son opportunisme que la foi catholique doit sa survie par son instauration du Concordat qui fut le destructeur du principe de la vérité divine.
Une précision démographique : deux cent millions de combattants
Verset 16 : « Le nombre des cavaliers de l'armée était de deux myriades de myriades : j'en entendis le nombre. »
Le verset 16 nous donne une importante précision sur le nombre des combattants qui participent au conflit engagé : « deux myriades de myriades » soit, deux cent millions de soldats. Jusqu’en 2021 où je rédige ce document, aucune guerre n’a atteint cet effectif dans ses affrontements. Cependant aujourd’hui, avec une démographie mondiale de sept milliards et demi d’êtres humains, la prophétie peut s’accomplir. La précision apportée par ce verset condamne toutes les interprétations qui ont attribué ce conflit à des actions passées.
Une guerre idéologique
Verset 17 : « Et ainsi je vis les chevaux dans la vision, et ceux qui les montaient, ayant des cuirasses couleur de feu, d'hyacinthe, et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions ; et de leurs bouches il sortait du feu, de la fumée, et du soufre. »
Dans ce verset 17, chiffre du jugement divin, nous retrouvons les symboles de la « 5ème trompette » : les groupes (chevaux) et ceux qui les commandent (les cavaliers). Ils n’ont pour justice (cuirasse) que l’action de brûler par le feu, et quel feu ! Le feu nucléaire comparable au feu du magma souterrain terrestre. L’Esprit leur impute les caractéristiques de la Hyacinthe qui correspond dans la répétition de l’expression dans la fin du verset à la fumée. Celle-ci symbolisant déjà les prières des saints dans le thème précédent, c’est le caractère de son parfum que nous devons retenir, et là, nous comprenons ce que sa mention signifie. Cette plante est toxique, irritante pour la peau, et son odeur donne mal à la tête. Cet ensemble de critères définit celui des prières des combattants engagés. Aucune de ces prières n’est reçue par le Dieu créateur ; elles lui donnent la nausée et lui inspirent un profond dégoût. Il faut comprendre que dans ce conflit essentiellement religieux et idéologique sont engagés uniquement des religions totalement coupées de lui, mais monothéistes néanmoins principalement : judaïsme, catholicisme, protestantisme, orthodoxie, islam. Un nouveau symbole clé d’Esaïe 9:14 est cité ici : « la tête c’est le magistrat ou l’ancien ». Il y a donc à la tête des groupes qui s’affrontent des magistrats appelés aujourd’hui « présidents » dans les républiques. Et ces présidents sont dotés de la force du « lion », le roi des animaux et roi de la Jungle. Le sens de force lui est donné dans Juges 14:18. Dans son message, l’Esprit prophétise un engagement guerrier piloté à distance par des chefs d’Etats très puissants, autoritaires, et religieusement engagés, puisque c’est de leur « bouche » que sortent leurs prières imagées par le mot « fumée ». De leur même « bouche » sortent à la fois des ordres de destruction par le « feu », des prières par la « fumée », et des anéantissements de multitude, en ordonnant l’usage des bombes nucléaires imagées par le « soufre ». Visiblement, l’Esprit veut relever l’importance de cette force nucléaire qui est à disposition d’un seul homme. Jamais au cours de l’histoire de la terre, un tel pouvoir destructeur a dépendu de la décision d’une seule personne. La chose est en effet remarquable et digne d’être soulignée. Mais, pour nous qui vivons dans ce type d’organisation politique, ces énormités ne nous choquent même plus. Nous sommes tous victimes d’une sorte de folie collective.
Verset 18 : « Le tiers des hommes fut tué par ces trois fléaux, par le feu, par la fumée, et par le soufre, qui sortaient de leurs bouches. »
Le verset 18 insiste sur cette donnée du verset précédent précisant que le « feu, la fumée et le soufre » constituent des fléaux voulus par Dieu ; ce que le verset a confirmé en imputant au Christ vengeur l’ordre de tuer le tiers des hommes.
La puissance nucléaire des chefs des nations
Verset 19 : « Car le pouvoir des chevaux était dans leurs bouches et dans leurs queues ; leurs queues étaient semblables à des serpents ayant des têtes, et c'est avec elles qu'ils faisaient du mal. »
Le verset 19 confirme le caractère idéologique religieux du conflit en disant : Car le pouvoir des groupes combattants (les chevaux) était dans leur parole (leurs bouches) et dans leurs faux prophètes (les queues) qui étaient en apparence des séducteurs (des serpents) influents sur les chefs d’Etat, les magistrats (les têtes) par lesquels ils (les combattants) faisaient du mal. Le principe ainsi défini correspond trait pour trait à l’organisation des peuples qui prévaut aujourd’hui au temps de la fin.
Cette Troisième Guerre Mondiale qui vient clore le thème des « trompettes » ou châtiments d’avertissement est si importante que Dieu l’a annoncée en premier aux Juifs de l’ancienne alliance, successivement dans Dan.11:40-45 et Ezéchiel 38 et 39, et ensuite, aux chrétiens de la nouvelle alliance, dans ce livre Apocalypse comme « sixième trompette », au titre de dernier avertissement divin avant la fin du temps de grâce. Retrouvons donc ici, ces riches enseignements complémentaires.
Daniel 11:40-45
L’expression, « temps de la fin », nous conduit à étudier ce dernier conflit des nations, révélé et développé dans la prophétie de Dan.11:40 à 45. Nous y découvrons les phases principales de son organisation. A l’origine, en grande partie installé sur le territoire de l’Europe occidentale, l’islam agressif appelé « roi du midi » se heurte au peuple européen catholique en grande majorité ; la foi catholique papale romaine étant le sujet que la prophétie cible depuis Dan.11:36. Le chef papal romain visé jusque là est présenté sous le terme « lui » ; au titre de « roi », il est agressé par le « roi du midi », l’islam qui se « heurtera à lui ». Le choix du verbe « heurter » est précis et judicieux, car ne se « heurtent » que ceux qui se trouvent sur un même territoire. C’est alors que profitant de l’aubaine offerte, la situation ayant plongé l’Europe occidentale en plein désarroi et en panique, le « roi du septentrion» (ou nord) « tournoiera comme une tempête » sur cette proie mise en difficulté, pour s’en saisir et l’occuper. Il utilise de « nombreux navires », « des chars » et des combattants qui ne sont plus que des « cavaliers » et vit au nord, et pas au nord de l’Europe occidentale, mais au nord du continent Euro-Asiatique. Et plus précisément au nord d’Israël que le verset 41 suggère en l’appelant « le plus beau des pays ». La Russie concernée est un peuple de « cavaliers » (les cosaques), éleveur et fournisseur de chevaux aux ennemis historiques d’Israël. Cette fois, en fonction de toutes ces données, il devient facile d’identifier ce « roi du septentrion » à la puissante Russie orthodoxe, adversaire religieuse orientale du romanisme papal occidental depuis le schisme religieux chrétien officiel de 1054.
Nous venons de retrouver une partie des belligérants acteurs de la troisième guerre mondiale. Mais l’Europe a des alliés puissants qui l’ont un peu délaissée à cause de la concurrence économique devenue désastreuse depuis la venue d’un virus, le coronavirus covid-19. Exsangues, les économies luttent pour leur survie, chaque peuple se repliant sur lui-même de plus en plus. Toutefois quand le conflit sera engagé en Europe, l’allié américain attendra son heure pour agir.
En Europe, les troupes russes rencontrent peu d’opposition. Un après l’autre, les peuples européens du nord sont occupés. La France seule oppose une faible résistance militaire et les armées russes sont retenues dans la partie nord du pays. La partie sud connaît de graves problèmes avec l’islam déjà installé en quantité dans cette zone. Une sorte d’accord d’intérêt commun relie les combattants musulmans et les Russes. Les deux sont avides de butin et la France est un pays riche, même ruinée économiquement. Les arabes sont pilleurs par héritage traditionnel.
Du côté d’Israël la situation est catastrophique, le pays est occupé. Les peuples arabes musulmans qui l’entourent sont épargnés : Edom, Moab, les enfants d’Ammon : la Jordanie actuelle.
Chose qui ne pouvait pas s’accomplir avant la date 1979 en laquelle l’Egypte a quitté le camp arabe pour faire alliance avec Israël, le choix fait à l’époque, avec le puissant soutien des USA, se retourne en sa défaveur ; elle est occupée par les Russes. Et en précisant « elle n’échappera pas », l’Esprit révèle le caractère opportuniste du choix réalisé en 1979. En se rangeant du côté des plus forts de l’époque, elle croyait échapper au malheur qui la rattrape. Et le malheur est grand, elle est dépouillée de ses richesses par les Russes occupants. Et comme si cela ne suffisait pas, les Libyens et les Ethiopiens la pillent également en passant après les Russes.
La phase nucléaire du conflit mondial
Le verset 44 marque un grand changement dans la situation des choses. Alors qu’elles occupent l’Europe occidentale, Israël et l’Egypte, les troupes russes sont effrayées par « des nouvelles » qui concernent leur propre territoire russe. L’Esprit cite « l’orient » en faisant référence à l’occupation de l’Europe occidentale mais aussi « le septentrion » en référence à l’occupation d’Israël ; la Russie se trouvant à « l’orient » de la première et « au septentrion » de la seconde. La nouvelle est si grave qu’elle déclenche une folie meurtrière. C’est ici que les USA entrent dans la bataille, choisissant d’anéantir par le feu nucléaire le territoire russe. La phase nucléaire du conflit est alors engagée. Des champignons mortels s’élèvent en de nombreux lieux, pour anéantir et « exterminer des multitudes » de vies humaines et animalières. C’est dans cette action que « le tiers des hommes est tué » conformément à l’annonce de la « 6ème trompette ». Repoussées jusque sur « les montagnes » d’Israël, les troupes russes du « roi du septentrion » sont anéanties sans recevoir le moindre secours : « sans que personne ne lui soit venu en aide ».
Ezéchiel 38 et 39
Ezéchiel 38 et 39 évoquent eux-aussi à leur manière ce dernier conflit de l’histoire. On y relève des détails intéressants comme cette précision qui révèle l’intention de Dieu de « mettre une boucle à la mâchoire » du roi russe pour l’entraîner et l’engager dans le conflit. Cette image illustre une occasion alléchante de s’enrichir avec son peuple, à laquelle il ne pourra pas résister.
Dans cette longue prophétie, l’Esprit nous donne pour repères des noms : Gog, Magog, Rosch (Russe), Méschec (Moscou), Tubal (Tobolsk). Le contexte des derniers jours est confirmé par un détail concernant les peuples attaqués : « Tu diras : Je monterai contre un pays ouvert, je viendrai sur des hommes tranquilles, en sécurité dans leurs demeures, tous dans des habitations sans murailles, et n’ayant ni verrou ni portes (Ezé.38:11) ». Les villes modernes sont en effet entièrement ouvertes. Et les forces qui s’opposent sont tragiquement inégales. L’Esprit met ici dans la bouche du « roi du septentrion » de Daniel, cette fois le verbe « je viendrai » qui suggère une agression massive, rapide, et aérienne selon le verbe et l’image « tournoiera comme une tempête » de Dan.11:40, à partir d’un lieu assez éloigné. Dans cette prophétie d’Ezéchiel, il n’y a pas de mystère au sujet des pays concernés ; la Russie et Israël sont clairement identifiés. Le mystère était uniquement dans Dan.11:36 à 45 où il concernait la papauté romaine et son territoire européen. Et en donnant le nom de « roi du septentrion » à la Russie qui agresse l’Europe catholique papale, Dieu fait référence à sa révélation donnée à Ezéchiel. Car je le rappelle, c’est principalement par rapport à la situation géographique d’Israël que la Russie se situe au « septentrion ». En fait, elle se trouve à « l’orient » de la position de l’Europe occidentale papale catholique romaine. C’est donc bien pour confirmer la position des troupes russes dans cette Europe papale qu’elles occupent et dominent, que l’Esprit situe la venue des mauvaises nouvelles depuis « l’orient ». « Je ferai pleuvoir le feu et le soufre sur lui et sur ses troupes (Ezé.38:22) » ; « J’enverrai le feu dans Magog », lit-on dans Ezé.39:6. Voici donc la cause de la mauvaise nouvelle qui met en fureur le « roi du septentrion » de Dan.11:44. Comme dans Daniel, l’agresseur russe sera acculé et détruit sur les montagnes d’Israël : « Tu tomberas sur les montagnes d’Israël, toi et toutes tes troupes (Ezé.39:4) ». Mais le mystère couvre l’identité des USA à l’origine de cette action. Je trouve dans Ezé.39:9 un détail très intéressant. Le texte évoque la possibilité de faire du feu pendant « sept ans » en brûlant les armes utilisées dans ce terrible conflit mondial. Le bois n’est plus la matière première des armes modernes, mais les « sept ans » cités traduisent l’intensité de cette guerre et la quantité des armes. Depuis le 7 Mars 2021, il ne reste que neuf années jusqu’au retour du Christ ; les 9 dernières années de la malédiction de Dieu au cours desquelles s’accomplira le dernier conflit international ; une guerre terriblement destructrice de vies et de biens. Selon, le verset 12, les cadavres russes seront enterrés pendant « sept mois ».
La justice divine terrible et implaquable
Les cadavres seront nombreux et Dieu nous présente dans Ezéchiel 9 une idée de la sauvagerie massacrante qu’il va organiser. Car la troisième guerre mondiale attendue pour l’époque comprise entre 2021 et 2029 est l’antitype de la 3ème guerre conduite par Nébucadnetsar contre l’ancien Israël en – 586. Voici donc ce qu’ordonne le grand Dieu créateur frustré et méprisé par son peuple dans Ezé.9:1 à 11:
« Ezé.9:1 Puis il cria d'une voix forte à mes oreilles : Approchez, vous qui devez châtier la ville, chacun son instrument de destruction à la main !
Ezé.9:2 Et voici, six hommes arrivèrent par le chemin de la porte supérieure du côté du septentrion, chacun son instrument de destruction à la main. Il y avait au milieu d'eux un homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture. Ils vinrent se placer près de l'autel d'airain.
Ezé.9:3 La gloire du Dieu d'Israël s'éleva du chérubin sur lequel elle était, et se dirigea vers le seuil de la maison; et il appela l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture.
Ezé.9:4 L'Éternel lui dit: Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s'y commettent.
Ezé.9:5 Et, à mes oreilles, il dit aux autres : Passez après lui dans la ville, et frappez; que votre œil soit sans pitié, et n'ayez point de miséricorde !
Ezé.9:6 Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes; mais n'approchez pas de quiconque aura sur lui la marque ; et commencez par mon sanctuaire ! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison.
Ezé.9:7 Il leur dit : Souillez la maison, et remplissez de morts les parvis ! Sortez !... Ils sortirent, et ils frappèrent dans la ville.
Ezé.9:8 Comme ils frappaient, et que je restais encore, je tombai sur ma face, et je m'écriai: Ah ! Seigneur Éternel, détruiras-tu tout ce qui reste d'Israël, en répandant ta fureur sur Jérusalem ?
Ezé.9:9 Il me répondit : L'iniquité de la maison d'Israël et de Juda est grande, excessive ; le pays est rempli de meurtres, la ville est pleine d'injustice, car ils disent: L'Éternel a abandonné le pays, l'Éternel ne voit rien.
Ezé.9:10 Moi aussi, je serai sans pitié, et je n'aurai point de miséricorde ; je ferai retomber leurs œuvres sur leur tête.
Ezé.9:11 Et voici, l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture, rendit cette réponse : J'ai fait ce que tu m'as ordonné. »
Tous ceux qui sont tués pour des raisons religieuses ne sont pas des martyrs de la foi. Il y a dans cette catégorie beaucoup de fanatiques prêts à donner leur vie, éventuellement, pour leur religion, mais aussi pour n’importe quelle idéologie politique ou autre. Le véritable martyr de la foi l’est, premièrement, exclusivement, en Jésus-Christ. Ensuite, c’est, obligatoirement, un élu dont la vie offerte en sacrifice n’est agréable au Dieu créateur, que si sa mort a été précédée par une vie conforme à ses exigences révélées pour son temps.
Retrouvons donc maintenant, dans le thème de la « 6ème trompette » l’évocation du contexte moral des temps qui succèdent à la guerre.
L’irrépentance des survivants
Contrairement à ce que pensent et redoutent la plupart des hommes, aussi destructrices qu’elles soient, les armes nucléaires n’anéantiront pas l’humanité ; car des « survivants » subsisteront après la fin du conflit. Au sujet des guerres, Jésus a déclaré dans Matt.24:6 : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. » L’anéantissement de l’humanité sera dû à l’action du Dieu créateur après son retour glorieux dans la personne de Jésus-Christ. Car les survivants doivent être soumis à une dernière épreuve de foi. Depuis 1945, date de la première utilisation de l’arme atomique, plus de deux mille explosions réalisées pour des essais par les puissances terrestres qui la détiennent se sont accomplies ; il est vrai, successivement, sur une longueur de temps de 75 ans et la terre est immense, bien que limitée, elle endure et supporte les coups que l’humanité lui inflige. Dans la guerre nucléaire qui vient, au contraire, des multitudes d’explosions s’accompliront dans une courte période et la dispersion de la radioactivité rendra impossible le prolongement de la vie sur la terre. Par son retour, le divin Christ mettra fin aux souffrances de l’humanité rebelle agonisante.
Verset 20 : « Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains, de manière à ne point adorer les démons, et les idoles d'or, d'argent, d'airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher ; »
Au verset 20, l’Esprit prophétise l’endurcissement des peuples survivants. « Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains ». Le « second malheur » annoncé au temps de l’empire constitue bien un « fléau » divin, mais il précède les « sept derniers » qui vont s’abattre sur les pécheurs coupables, après la fin du temps de grâce d’Apo.15. Faut-il encore ici le rappeler, ces « fléaux » punissent tous l’agression romaine portée contre l’ordre du temps créé par le Tout-Puissant Dieu créateur.
« … ils ne cessèrent pas d’adorer les démons, et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher ».
Dans cette énumération, l’Esprit cible les images cultuelles de la foi catholique qui sont objets d’adoration de la part des adeptes de cette religion idolâtre. Ces effigies représentent, en première, la « Vierge Marie », et derrière elle, en grands nombres, des saints plus ou moins anonymes, car elle laisse à chacun beaucoup de liberté pour choisir son saint préféré. Le grand marché est ouvert 24 heures sur 24. On propose des coussinets pour toutes les aisselles, de tous styles et toutes tailles. Et ce type de pratique irrite particulièrement celui qui a souffert sur la croix de Golgotha ; aussi, sa vengeance sera terrible. Et déjà, après avoir fait connaître en 2018 à ses élus son puissant et glorieux retour pour l’année 2030, dès 2019, il frappe les pécheurs de la terre par un virus contagieux mortel. Ce n’est là qu’un tout petit signe de sa colère à venir, mais il a déjà l’efficacité pour lui, puisqu’on lui doit déjà, une ruine économique sans précédent dans l’histoire de l’Occident d’origine chrétienne. Et quand elles sont ruinées, les nations se querellent, puis se battent et se combattent.
Le reproche adressé par Dieu est d’autant plus justifié que sous l’apparence de Jésus-Christ, le vrai Dieu est venu dans la chair, au milieu des hommes et là comme l’un d’eux, il a « vu, entendu, et marché », contrairement aux idoles taillées ou moulées qui ne peuvent pas le faire.
Verset 21 : « et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur impudicité ni de leurs vols. »
Avec le verset 21, le thème se referme. En évoquant « leurs meurtres », l’Esprit dépeint la mortelle loi dominicale qui, à terme, exigera la mort des fidèles observateurs du saint sabbat sanctifié par Dieu. En citant « leurs enchantements», Il cible, les messes catholiques honorées par ceux qui justifient son « dimanche », ce faux jour du Seigneur et authentique « jour du soleil » païen. En rappelant « leur impudicité », l’Esprit montre du doigt la foi protestante héritière de « l’impudicité » catholique de la fausse « prophétesse Jézabel » d’Apo.2:20. Et en leur imputant « leurs vols », il suggère les vols spirituels accomplis, en premier, contre Jésus-Christ, lui-même, auquel, selon Dan.8:11, le roi papal « enleva le perpétuel » sacerdoce et son titre légitime justifié de « Chef de l’Assemblée », d’Eph.5:23 ; mais aussi, son ordre du « temps et sa loi », selon Dan.7:25. Ces interprétations hautement spirituelles n’excluent pas des applications ordinaires littérales, mais elles les dépassent de beaucoup dans le jugement de Dieu et ses conséquences pour les auteurs coupables.
Apocalypse 10 : le petit livre ouvert
Retour du Christ et châtiment des rebelles
Le petit livre ouvert et ses conséquences
Retour du Christ au terme de la quatrième attente adventiste
Verset 1 : « Je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, enveloppé d'une nuée ; au-dessus de sa tête était l'arc-en-ciel, et son visage était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu. »
Le chapitre 10 vient simplement confirmer la situation spirituelle établie jusque là. Le Christ apparaît sous l’aspect du Dieu de la sainte alliance divine, sous l’image de « l’arc-en-ciel » donné après le déluge à Noé et ses descendants. C’était le signe de la promesse de Dieu de ne plus jamais détruire la vie sur terre par les eaux diluviennes. Dieu tiendra sa promesse, mais par la bouche de Pierre, il a annoncé que la terre d’à présent est « réservée pour le feu » ; un déluge de feu. La chose s’accomplira uniquement pour le jugement dernier du septième millénaire. Le feu n’a pas fini de détruire des vies pour autant, car c’est une arme que Dieu a déjà utilisée contre les villes de la vallée de Sodome et Gomorrhe. Dans ce cours chapitre, l’Esprit illustre brièvement les événements qui succèdent à la « 6ème trompette ». L’ouverture du chapitre se fait sur l’image du retour glorieux du Christ vengeur.
La prophétie entièrement descellée
Verset 2 : « Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre ; »
Depuis le début du livre, selon Apo.1:16, Jésus vient combattre les adorateurs du « soleil » divinisé. Le rôle des symboles se précise : « son visage était comme le soleil » et que vont devenir ses ennemis, les adorateurs du « soleil »? Réponse : ses marchepieds, et malheur à eux ! Parce que « ses pieds sont comme des colonnes de feu ». Ce verset de la Bible, alors, s’accomplira : « Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied (Psa.110:1 ; Matt.22:44) ». Leur culpabilité a augmenté du fait qu’avant son retour, Jésus a « ouvert le petit livre » de la Révélation en descellant, depuis 1844, le « septième sceau » qui le tenait encore fermé dans Apo.5:1 à 7. Entre 1844 et 2030, année du contexte évoqué dans ce chapitre 10, la compréhension et le sens du sabbat ont évolué jusqu’à la pleine lumière. Aussi, les hommes de cette époque, sont-ils, sans excuse, quand ils choisissent de ne pas l’honorer. Le « petit livre » a alors été « ouvert » par le Saint-Esprit du Christ et les adorateurs du soleil n’en ont que faire. Au verset 2, leur sort est illustré. Pour comprendre le sens des symboles « mer et terre » trouvés dans ce verset, nous devons étudier Apo.13 dans lequel, Dieu les rattachent à deux « bêtes » spirituelles qui vont apparaître dans les 2000 années de l’ère chrétienne. La première « bête, qui monte de la mer », symbolise le régime inhumain, donc bestial, de la coalition des pouvoirs civils et religieux, dans leur première forme historique des monarchies et du papisme catholique romain. Ces monarchies sont symbolisées par les « dix cornes » associées au symbole désignant Rome dans Dan.7 par « la petite corne » et Apo.12, 13 et 17 par « les sept têtes ». Cette « bête », selon le jugement des valeurs divines, arbore les symboles cités dans Daniel 7 : les empires prédécesseurs de l’empire romain, en ordre inversé de celui de Dan.7 : léopard, ours, lion. « La bête » est donc bien elle-même le monstre romain de Dan.7:7. Mais ici, dans Apo.13, le symbole de la « petite corne » papale, qui succède aux « dix cornes », est remplacé par celui des « sept têtes » de l’identité romaine. Et l’Esprit lui impute des « blasphèmes » soit, des mensonges religieux. La présence de « couronnes » sur les « dix cornes » indique l’époque où les « dix cornes » de Dan.7:24 sont entrées en règnes. C’est donc également l’époque où la « petite corne » ou « roi différent » est elle-même en activité. « La bête » identifiée, la suite annonce son avenir. Elle agira librement pendant « un temps, des temps (2 temps) et un demi-temps ». Cette expression désigne 3 ans et demi prophétiques soit, 1260 années réelles, dans Dan.7:25 et Apo.12:14 ; on la retrouve sous la forme de « 1260 jours »-années ou « 42 mois » prophétiques dans Apo.11:2-3, 12:6 et Apo.13:5. Mais au verset 3 de ce chapitre 13, l’Esprit annonce qu’elle sera frappée et « comme blessée à mort », précisément par l’athéisme français entre 1789 et 1798. Et grâce au Concordat de Napoléon 1er, « sa blessure mortelle sera guérie ». Ainsi, ceux qui n’aiment pas la vérité divine pourront à loisir continuer à honorer les mensonges qui tuent l’âme et le corps.
A la fin des jours, va apparaître une image de la première « bête qui montait de la mer ». Cette nouvelle bête se distingue par le fait qu’elle va, cette fois, « monter de la terre ». En s’appuyant sur l’image de la Genèse, où « la terre » sort de la « mer », subtilement, l’Esprit nous dit que cette seconde « bête » est sortie de la première, désignant ainsi l’église catholique prétendue réformée ; définition exacte de la foi réformée protestante. En 2021, elle représente déjà la plus grande puissance militaire de la planète terre et fait autorité depuis sa victoire contre le Japon et l’Allemagne nazie en 1944-45. Il s’agit bien sûr, des USA, à l’origine surtout protestante, mais en grande partie catholique aujourd’hui, du fait de la forte émigration hispanique accueillie. En l’accusant de faire « adorer la première bête en sa présence », l’Esprit dénonce son héritage du dimanche romain. C’est dire, si les étiquettes religieuses sont trompeuses. La foi protestante moderne est si attachée à cet héritage romain, qu’elle ira jusqu’à promulguer une loi contraignante, rendant le repos dominical obligatoire sous peine de sanctions : le boycott commercial dans un premier temps, et une condamnation à mort, à terme. Le dimanche est désigné comme la « marque » de l’autorité de « la bête » romaine, la première « bête ». Et le chiffre « 666 » est la somme obtenue avec les lettres du titre « VICARIVS FILII DEI », ce que l’Esprit appelle « le nombre de la bête ». Fais le calcul, le nombre y est :
V I C I V I L I I D I
5 + 1 + 100 + 1 + 5 = 112 + 1 + 50 + 1 + 1 = 53 + 500 + 1 = 501
112 + 53 + 501 = 666
Une précision importante : La marque n’est reçu « sur la main » ou « sur le front », que dans la mesure où « la main » symbolise l’œuvre, l’action, et « le front » désigne, lui, la volonté personnelle de chaque créature libre de ses choix comme Ezé.3:8 nous l’indique : « j’endurcirai ton front pour que tu l’opposes à leur front ».
Voici donc bien identifiés les futurs « marchepieds » de Jésus-Christ, le Juste divin Juge. Et subtilement, par l’indication du « pied droit » prioritaire ou du « pied gauche », l’Esprit indique qui il tient pour plus coupable. Le « pied droit » enflammé est pour la foi catholique papale romaine à laquelle Dieu impute le versement du sang de « tous ceux qui ont été égorgés sur la terre », selon Apo.18:24. Sa priorité pour la colère est donc méritée. Ensuite, également coupable, pour l’avoir à son tour imitée, en créant « l’image » de la première «bête » catholique, la foi protestante, appelée « la terre », reçoit le feu du « pied gauche » de Jésus-Christ qui venge ainsi le sang des derniers saints élus qui allait être versé sans son intervention salvatrice.
Verset 3 : « et il cria d'une voix forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs voix. »
Le secret caché ou scellé dans les versets 4 à 7, proclamé par « la voix des sept tonnerres » est aujourd’hui levé. « La voix » de Dieu est ainsi comparée au bruit du « tonnerre » associé au chiffre « sept » qui symbolise sa sanctification. Cette voix proclame un message longtemps caché et ignoré des hommes. Il s’agit de l’année du retour en gloire de notre divin et sublime Seigneur Jésus-Christ. La date a été révélée à ses élus en 2018 ; il s’agit du printemps 2030, en lequel s’achèvera, depuis la mort expiatoire de Jésus le 3 Avril 30, le troisième tiers de 2000 années des 6000 ans programmés par Dieu pour sa sélection d’élus.
Verset 4 : « Et quand les sept tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j'allais écrire ; et j'entendis du ciel une voix qui disait : Scelle ce qu'ont dit les sept tonnerres, et ne l'écris pas. »
Dans cette scène, Dieu poursuit deux buts. Le premier est que ses élus doivent savoir que Dieu a bien fixé un temps pour la fin du monde ; il n’est pas véritablement caché, puisqu’il dépend de notre foi au programme des 6000 ans prophétisés par les six jours profanes de nos semaines. Le deuxième but est de décourager la recherche de cette date jusqu’au temps où il ouvrira, lui-même, la voie de la compréhension. Ce qui s’est accompli, pour chacune des trois épreuves adventistes utiles pour cribler et sélectionner les élus trouvés dignes de bénéficier de la justice éternelle offerte par Jésus-Christ, en 1843, 1844 et 1994.
Verset 5 : « Et l'ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel, »
Dans cette attitude de grand Juge victorieux, ses pieds posés sur ses ennemis, Jésus-Christ va formuler un serment solennel qui l’engage divinement.
Verset 6 : « et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu'il n'y aurait plus de temps, »
Le serment de Jésus-Christ est fait au nom du Dieu créateur et il est adressé à ses élus qui honorent l’ordre du premier ange d’Apo.14:7 ; ceci, en démontrant par leur obéissance, leur « crainte » de Dieu, par l’observation de son quatrième commandement qui rend gloire à son acte créateur. La déclaration « qu'il n'y aurait plus de temps » confirme que dans son programme, Dieu avait prévu les trois attentes adventistes vaines de 1843, 1844 et 1994. Comme je l’ai déjà exprimé, ces attentes vaines étaient utiles pour cribler les croyants chrétiens. Car tout en étant vaines leurs conséquences ont été pour ceux qu’elles ont éprouvés, dramatiques et spirituellement mortelles ou, pour les élus, causes de leur bénédiction et de leur sanctification par Dieu.
Annonce du 3ème grand malheur prophétisé dans Apo.8:13.
Verset 7 : « mais qu'aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait (de la trompette), le mystère de Dieu s'accomplirait, comme il l'a annoncé à ses serviteurs, les prophètes. »
Le temps des constructions des dates prophétiques est fini. Celles qui ont été établies par les données prophétisées ont accompli leur rôle, pour éprouver, successivement, la foi des protestants en 1843-44, et celle des adventistes en 1994. Il n’y aura donc désormais plus de fausses dates, plus de fausses attentes ; la nouvelle, engagée depuis 2018, sera la bonne, et les élus entendront, pour leur salut, le son de la « septième trompette » qui marquera l’intervention du Christ de la Justice divine ; l’heure où selon Apo.11:15 : « le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ », et donc enlevé au diable.
Les conséquences et l’époque du ministère prophétique
Verset 8 : « Et la voix, que j'avais entendue du ciel, me parla de nouveau, et dit : Va, prends le petit livre ouvert dans la main de l'ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. »
Les versets 8 à 11 illustrent l’expérience de la mission du serviteur chargé de présenter en clair la prophétie codée.
Verset 9 : « Et j'allai vers l'ange, en lui disant de me donner le petit livre. Et il me dit : Prends-le, et avale-le ; il sera amer à tes entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du miel. ».
Venant en premières, « les douleurs des entrailles » imagent très bien, les souffrances et l’affliction provoquées par le rejet de la lumière proposée de la part des chrétiens rebelles. Ces souffrances atteindront leur comble pour la dernière épreuve de foi, à l’heure de la loi dominicale, où la vie des élus sera menacée de mort. Car jusqu’à la fin, la lumière et ses dépositaires seront combattus par le diable et ses démons célestes et terrestres, alliés conscients ou inconscients de ce « Destructeur », « l’ Abaddon ou Apollyon » d’Apo.9:11. « La douceur du miel » image elle-aussi parfaitement le bonheur de comprendre les mystères de Dieu qu’il fait partager à ses vrais élus assoiffés de vérité. Sur la terre aucun autre produit ne concentre comme lui, sa douceur naturellement sucrée. Dans la normalité, l’être humain apprécie et recherche ce goût sucré qui lui est agréable. Egalement, l’élu du Christ recherche en Dieu la douceur d’une relation aimante et paisible ainsi que ses instructions.
En donnant à sa révélation « Apocalypse » (= Révélation) « la douceur du miel », l’Esprit de Dieu la compare à « la manne céleste » qui avait « le goût du miel » et qui nourrît les Hébreux, au désert, pendant les 40 années qui précédèrent leur entrée dans la terre promise enlevée aux Cananéens. De même qu’un Hébreux n’aurait pas pu survivre sans consommer cette « manne », depuis 1994, terme des « cinq mois » prophétisés dans Apo.9:5-10, la foi adventiste ne survit qu’en se nourrissant de cette dernière « nourriture » (Matt.24:45) spirituelle prophétique « préparée pour le temps convenable de la venue » glorieuse de Jésus-Christ. Cet enseignement que le Dieu de vérité me donne de réaliser seulement en ce sabbat matin à la 4ème heure du 16 Janvier 2021 (mais 2026 pour Dieu) eut été utile pour répondre à celui qui me demandait un jour au sujet de l’étude des prophéties « Qu’est-ce que cela peut m’apporter ? » la réponse de Jésus est courte et simple : la vie spirituelle pour échapper à la mort spirituelle. Si l’Esprit ne reprend pas l’image d’un « gâteau », mais seulement « la douceur du miel », c’est parce que la vie physique de l’Hébreux était concernée par cette nourriture de « manne ». Au sujet de la Révélation, la nourriture est uniquement pour l’esprit des élus. Mais, dans cette comparaison, elle apparaît autant nécessaire, indispensable et exigée par le Dieu vivant comme une condition de maintien de la vie spirituelle. Et cette exigence est logique, car Dieu n’a pas préparé cette nourriture pour qu’elle soit ignorée et méprisée par ses serviteurs des derniers jours. Elle constitue l’élément le plus sanctifié depuis le sacrifice de Jésus-Christ et la dernière forme et l’accomplissement final de la sainte Cène » ; Jésus donnant à ses élus pour nourriture, son corps et son instruction prophétique.
Verset 10 : « Je pris le petit livre de la main de l'ange, et je l'avalai ; il fut dans ma bouche doux comme du miel, mais quand je l'eus avalé, mes entrailles furent remplies d'amertume. »
Dans l’expérience vécue, le serviteur a découvert dans la solitude, l’éblouissante lumière prophétisée par Jésus et il lui a effectivement, en premier, trouvé « la douceur du miel », un plaisir agréable comparable à la douceur sucrée du miel. Mais, la froideur manifestée par les membres et les enseignants adventistes auxquels j’ai voulu la présenter ont produit dans mon corps d’authentiques douleurs ventrales appelées colites. Je témoigne donc de l’accomplissement spirituel et littéral de ces choses.
Cependant, une autre explication concerne l’époque finale en laquelle la lumière prophétique est éclairée. Elle commence dans un temps de paix, mais va s’achever dans un temps de guerre et de terreur meurtrière. Dan.12:1 l’a prophétisée comme « une époque de détresse telle qu’il n’y en a point eu de semblable, depuis que les nations existent jusqu’à cette époque » ; voici là, de quoi provoquer « des douleurs aux entrailles ». D’autant plus que nous lisons dans Lam.1:20,: « YaHWéH, regarde ma détresse ! Mes entrailles bouillonnent, mon cœur est bouleversé au dedans de moi, car j'ai été rebelle. Au dehors l'épée a fait ses ravages, au dedans la mort. » Egalement dans Jér.4:19 : « Mes entrailles ! Mes entrailles : je souffre au dedans de mon cœur, le cœur me bat, je ne puis me taire ; car tu entends, mon âme, le son de la trompette, le cri de guerre. » L’amertume des « entrailles » établit une comparaison entre la mission adventiste finale et celle qui fut confiée au prophète Jérémie. Dans les deux expériences, les élus œuvrent dans l’hostilité ambiante des dominateurs rebelles de leur époque. Jérémie et les derniers vrais adventistes dénoncent les péchés commis par les dirigeants civils et religieux de leur temps et en agissant ainsi, la colère des coupables se retourne contre eux, jusqu’à la fin du monde marquée par le retour en gloire de Jésus-Christ, le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » d’Apo.19:16.
La fin d’une première partie de la Révélation
Dans cette première partie, nous avons trouvé le prologue et les trois thèmes parallèles, des Lettres adressées aux anges des sept Eglises, des sept sceaux ou signes des temps, et des six trompettes ou châtiments avertisseurs suscités par l’indignation de Dieu.
Verset 11 : « Puis on me dit : Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de rois. »
Le verset 11 confirme la couverture entière des 2000 dernières des 6000 années du programme préparé par Dieu. Arrivée au temps du retour glorieux de Jésus-Christ, l’évocation de la prophétie va reprendre le survol de l’ère chrétienne dans le chapitre 11 sous un thème différent : « Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de rois ».
Ouverture de la seconde partie de la Révélation
Dans cette seconde partie, en survol parallèle de l’ère chrétienne, l’Esprit va cibler des événements importants déjà évoqués dans la première partie du livre, mais ici, dans la seconde partie, il va nous révéler son jugement de manière plus développée sur chacun de ces thèmes. Là encore, chaque chapitre va utiliser des symboles et des images différentes mais toujours complémentaires. C’est par le regroupement de tous ces enseignements que la prophétie identifie les sujets ciblés. Depuis le livre de Daniel, ce principe de mise en parallèle des chapitres des prophéties est appliqué par l’Esprit révélateur, comme tu peux le constater.
Apocalypse 11, 12 et 13
Ces trois chapitres couvrent en parallèle le temps de l’ère chrétienne en mettant la lumière sur des événements différents, mais qui restent toujours très complémentaires. Je vais en résumer, puis détailler, les thèmes.
Apocalypse 11
Le règne papal – L’athéisme national – La septième trompette
Versets 1 à 2 : le règne du faux prophète papal catholique de 1260 années : Le persécuteur.
Versets 3 à 6 : au cours de ce règne intolérant et persécuteur « les deux témoins » de Dieu, les saintes écritures des deux alliances, seront affligés et persécutés, par « la bête », la coalition religieuse romaine alliée aux monarchies de l’Europe occidentale.
Les versets 7 à 13 ont pour sujet « la bête qui monte de l’abîme » soit, la « Révolution Française » et son athéisme national qui apparaît pour la première fois dans l’histoire de l’humanité.
Les versets 15 à 19 auront pour thème un développement partiel de la « septième trompette ».
Le rôle du règne papal imagé
Verset 1 : « On me donna un roseau semblable à une verge, en disant : Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l'autel, et ceux qui y adorent. »
L’époque ciblée est un temps de punition révélé par le mot « verge ». La punition est justifiée « à cause du péché » rétabli civilement depuis 321 et religieusement depuis 538. Depuis cette seconde date, le péché est imposé par le régime papal symbolisé ici par « le roseau » qui désigne « le faux prophète qui enseigne le mensonge » dans Esa.9:13-14. Ce message image celui de Dan.8:12 : « l’armée fut livrée avec le perpétuel à cause du péché », dans lequel, « l’armée » désigne l’Assemblée chrétienne, « le perpétuel », le sacerdoce de Jésus enlevé par le régime papal, et « le péché », l’abandon du sabbat depuis 321. Ce n’est là qu’une reprise d’un message maintes fois répété par des aspects et des symboles différents. Il confirme le rôle punitif que Dieu donne à l’instauration du régime papal romain. Le verbe « mesure » signifie « juge ». La punition est donc le résultat d’un jugement de Dieu porté contre « le temple de Dieu », l’Assemblée collective du Christ, « l’autel » symbole de la croix de son sacrifice, et « ceux qui y adorent » soit, les chrétiens qui se réclament de son salut.
Verset 2 : « Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas ; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois. »
Le mot important de ce verset est « extérieur ». Il désigne à lui seul la foi superficielle du catholicisme romain concerné dans l’image de son règne de 1260 jours-années présentés ici sous la forme « 42 mois ». « La ville sainte » image des vrais élus « sera foulée aux pieds par les nations » coalisées avec le régime despote papal soit les rois des royaumes européens « qui commettent adultère avec » la « Jézabel » catholique pendant son long règne intolérant de 1260 années réelles entre 538 et 1798. Dans ce verset, Dieu marque la différence entre la vraie et la fausse foi en s’appuyant sur le symbolisme du sanctuaire hébreu : le tabernacle de Moïse et le temple bâti par Salomon. On retrouve dans les deux cas, sur « le parvis, à l’extérieur du temple », des rites religieux charnels : l’autel des sacrifices et la cuve des ablutions. La véritable sainteté spirituelle se trouve à l’intérieur du temple : dans le lieu saint où sont : le chandelier à sept lampes, la table des 12 pains de proposition, et l’autel des parfums placé devant le voile qui masque le lieu très saint, image du ciel où Dieu siège sur son trône royal. La sincérité des candidats au salut chrétien est connue seulement de Dieu, et sur la terre, l’humanité est trompée par la religion de façade « extérieure » que la foi catholique romaine représente en première dans l’histoire de la religion chrétienne de notre ère.
La sainte Bible, la parole de Dieu, persécutée
Verset 3 : « Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. »
Pendant ce long règne confirmé ici sous la forme « 1260 jours », la Bible symbolisée par les « deux témoins » va être partiellement ignorée jusqu’au temps de la Réforme ou elle est même persécutée par les ligues catholiques favorables aux papes qu’elles soutiennent à coups d’épées. L’image « revêtus de sac » désigne un état d’affliction que la Bible va endurer jusqu’en 1798. Car sur la fin de cette période, l’athéisme révolutionnaire français va la brûler en places publiques, tentant lui-aussi de la faire entièrement disparaître.
Verset 4 : « Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre. »
Ces « deux oliviers et deux chandeliers » sont les symboles des deux alliances successives que Dieu a organisées dans son plan du salut. Deux dispensations religieuses consécutives porteuses de son Esprit dont l’héritage laissé est la Bible et ses textes des deux alliances. Le projet des deux alliances était prophétisé dans Zac.4:11 à 14, par « deux oliviers placés à droite et à gauche du chandelier ». Et déjà, précédant « les deux témoins » du verset 3, Dieu disait d’eux dans le témoignage de Zacharie : « Ce sont les deux fils de l’huile qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre. » Dans ce symbolisme « l’huile » désigne l’Esprit divin. « Le chandelier » prophétise Jésus-Christ qui dans un corps humain va apporter la lumière de l’Esprit dans sa sanctification (= 7) et en répandre la connaissance parmi les hommes, de même que le chandelier symbolique diffuse la lumière en brûlant l’huile contenue dans ses « sept » vases.
A relever : « Le chandelier » à « sept » lampes est axé sur le vase du milieu ; ceci, à l’image du milieu de la semaine qui fait, du 4ème jour de la semaine pascale, le jour où, par sa mort expiatoire, Jésus-Christ a fait « cesser le sacrifice et l’offrande », le rite religieux hébreu, conformément au projet divin prophétisé dans Dan.9:27. Le « chandelier » à sept lampes portait donc lui-aussi un message prophétique.
Verset 5 : « Si quelqu'un veut leur faire du mal, du feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis ; et si quelqu'un veut leur faire du mal, il faut qu'il soit tué de cette manière. »
Ici, comme dans Apo.13:10, Dieu confirme à ses vrais élus son interdiction de punir, eux-mêmes, le mal fait à la Bible et à sa cause. C’est une action qu’il se réserve en exclusivité. Les maux sortiront de la bouche du Dieu créateur. Dieu s’identifie à la Bible que l’on nomme « la parole de Dieu », en sorte que celui qui lui fait du mal s’en prend directement à sa personne.
Verset 6 : « Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu'il ne tombe point de pluie pendant les jours de leur prophétie ; et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toute espèce de plaie, chaque fois qu'ils le voudront. »
L’Esprit cite des faits rapportés dans la Bible. En son temps, le prophète Elie obtint de Dieu qu’il ne tombe pas de pluie sinon à sa parole ; avant lui Moïse reçut de Dieu le pouvoir de changer les eaux en sang et de frapper la terre par 10 plaies. Ces témoignages bibliques sont d’autant plus importants que dans les derniers jours, le mépris pour la parole de Dieu écrite et inspirée va être châtié par des fléaux du même type, selon Apo.16.
L’athéisme national de la Révolution Française
Les lumières ténébreuses
Verset 7 : « Quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l'abîme leur fera la guerre, les vaincra, et les tuera. »
L’Esprit nous révèle ici, une chose importante à relever ; la date 1793 marque la fin du témoignage biblique, mais pour qui ? Pour ses ennemis de l’époque qui avaient persécutée la Bible rejetant son autorité divine en matière d’appui de la foi ; soit, les monarques, les aristocrates monarchistes, le régime papal catholique romain et tout son clergé. A cette date, Dieu condamne, également, les faux croyants protestants qui dans la pratique ne tiennent déjà pas compte de ses enseignements. Dans Dan.11:34, dans son jugement, Dieu leur impute « l’hypocrisie » : « Dans le temps où ils succomberont, ils seront un peu secourus, et plusieurs se joindront à eux par hypocrisie. » Ce n’est que la première partie du témoignage de la Bible qui s’achève, car en 1843, son rôle va reprendre une importance vitale en invitant les élus à découvrir les prophéties adventistes. L’instauration de l’athéisme national en France va cibler la Bible et tenter de la faire disparaître. L’usage sanglant abondant de « sa guillotine » en fait bien une nouvelle « bête » qui, cette fois, devait « monter de l’abîme ». Par ce terme emprunté au récit de la création dans Genèse 1:2, l’Esprit rappelle que si Dieu, son Créateur, n’existait pas, aucune vie se serait développée sur la terre. « L’abîme » est le symbole de la terre privée d’habitant, quand elle est « informe et vide ». Elle était ainsi « au commencement », selon Gen.1:2, et elle le redeviendra pendant « mille ans », à la fin du monde, après le retour glorieux de Jésus-Christ, qui est le thème qui suit celui-ci dans ce chapitre 11. Cette comparaison avec le chaos originel est bien méritée pour un régime républicain qui naît dans le chaos politique et le plus grand désordre. Parce que les hommes rebelles savent s’unir pour détruire mais ils sont très partagés sur les formes qui devront être données à la reconstruction. Ce témoignage offre après lui la démonstration du fruit que l’humanité peut porter quand elle est entièrement coupée de Dieu ; privée de sa bienfaisante action.
Mais en la nommant « abîme » l’Esprit du Dieu créateur suggère également le contexte et l’état de la création originelle de notre terre. Ainsi, ciblant le premier jour de cette création, il nous montre une terre plongée dans les « ténèbres » absolues puisqu’à ce moment, Dieu n’a pas encore donné à la terre la lumière d’aucun astre. Et cette idée, rattache spirituellement cette « bête qui monte de l’abîme » au « quatrième sceau » d’Apo.6:12 décrit comme un « soleil noir comme un sac de crin ». Le rattachement se fait aussi avec la « 4ème trompette » d’Apo.8:12 décrite par les « frappes du tiers, du soleil, du tiers de la lune, et du tiers des étoiles ». Par ces images, l’Esprit lui impute un caractère particulièrement « ténébreux ». Cependant c’est dans cet aspect et cet état « ténébreux » que la France va glorifier ses libres penseurs en leur attribuant le titre de « lumières ». On se souvient alors des paroles de Jésus-Christ citées dans Matt.6:23 : « mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres! » Ainsi la pensée libre ténébreuse entre en guerre contre l’esprit religieux et cet esprit nouveau libertaire va se prolonger dans le temps et s’étendre sur le monde occidental … dit chrétien et il va garder son influence maléfique jusqu’à la fin du monde. Avec la Révolution française, les « ténèbres » s’installent à perpétuité avec le péché. Car, avec elle, les livres écrits par les philosophes de la pensée libre apparaissent ; ce qui la relie au « péché » qui caractérise la Grèce dans les prophéties de Daniel 2-7-8. Ces nouveaux livres vont concurrencer la Bible et réussir à l’étouffer, dans une énorme proportion. La « guerre » dénoncée est donc surtout idéologique. Après la Révolution et après la Seconde Guerre Mondiale, ces ténèbres prendront l’aspect de l’humanisme le plus élevé contrastant et rompant ainsi avec l’intolérance d’origine, mais la « guerre » idéologique se prolonge. Les humains occidentaux seront prêts à tout sacrifier pour cette « liberté ». En fait, ils sacrifieront leurs nations, leur sécurité, et n’échapperont pas pour autant, à la mort programmée par Dieu.
Verset 8 : « Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié. »
Les « cadavres » cités sont ceux des « deux témoins » dont les premiers agresseurs sont également exécutés sur la « place » de la même « ville ». Cette « ville » est Paris, et la « place » citée se nommait, successivement, « place Louis XIV », « place Louis XV », « place de la Révolution », et désigne l’actuelle « place de la Concorde ». L’athéisme ne fait des faveurs à aucune forme religieuse. Les victimes guillotinées sont justement frappées pour une appartenance religieuse. Et comme le message de la « 4ème trompette » l’enseigne, les cibles sont la vraie lumière (soleil), la fausse collective (lune), et tout messager religieux individuel (étoile). Par ailleurs, certaines formes religieuses corrompues sont acceptées à condition qu’elles se plient aux normes de l’athéisme dominateur. Certains prêtres reçoivent ainsi le nom de « défroqués » en dérision. L’Esprit compare Paris, la capitale française, à « Sodome » et à « l’Egypte ». Les premiers fruits de la liberté furent les débordements sexuels accompagnés de la rupture des conventions sociales et familiales traditionnelles. Cette comparaison va porter dans le temps des conséquences tragiques. L’Esprit nous indique que cette ville subira le sort de « Sodome » et celui de « l’Egypte » devenue pour Dieu le symbole type du péché et de la rébellion contre lui. Le lien établi plus haut avec le « péché » philosophique « grec » dénoncé dans Daniel 2-7-8 est ici confirmé. Pour bien comprendre cette stigmatisation divine du péché grec, tenons compte du fait que, tentant d’utiliser la parole philosophique pour présenter l’Evangile aux habitants d’Athènes, l’apôtre Paul échoua et fut chassé du lieu. C’est pourquoi la pensée philosophique va rester perpétuellement l’ennemie du Dieu créateur. Au fil du temps et jusqu’à sa fin, cette ville nommée « Paris » va garder, et témoigner par ces actions, de la justesse de sa comparaison avec ces deux noms, symboles du péché sexuel et religieux. Derrière son nom « Paris », se trouve l’héritage des « Parisii », mot dont l’origine celte signifie « ceux du chaudron », nom dramatiquement prophétique. A l’époque romaine le lieu fut un fief des adorateurs païens d’Isis la déesse des égyptiens, précisément, mais aussi, l’image scénique et cynique de Paris, le fils du roi de Troie, le vieux Priam. Auteur d’un adultère avec la belle Hélène femme du roi grec Ménélas, il va être responsable d’une guerre avec la Grèce. Après un siège infructueux, les Grecs se retirèrent en laissant sur la plage un énorme cheval de bois. Pensant que c’était un dieu grec, les Troyens introduisirent le cheval dans la ville. Et au milieu de la nuit, quand le vin et la fête prirent fin, des soldats grecs sortirent du cheval et ouvrirent les portes aux troupes grecques revenues silencieusement ; et tous les habitants de la ville furent massacrés, du roi au dernier des sujets. Cette action troyenne causera la perte de Paris dans les derniers jours parce qu’ignorant la leçon, elle reproduira ses erreurs en faisant installer sur son territoire ses ennemis qu’elle avait colonisés. Avant de prendre le nom de Paris, la ville se nommait « Lutèce » ce qui signifie « marécage puant » ; tout le programme de son triste destin. La comparaison avec « l’Egypte » est justifiée puisqu’en adoptant le régime républicain, la France devient officiellement le premier régime de péché du monde occidental. Cette interprétation sera confirmée dans Apo.17:3 par la couleur « écarlate » de la « bête », image des coalitions monarchiques et républicaines des derniers jours, construites sur le modèle de la France. En disant : « là même où leur Seigneur a été crucifié », l’Esprit établit la comparaison entre le rejet de la foi chrétienne de l’athéisme français et le rejet national juif du Messie Jésus-Christ ; car les deux situations sont identiques et elles vont porter les mêmes conséquences et les mêmes fruits d’impiété et d’iniquité. Cette comparaison va se prolonger dans les versets qui suivent.
En appelant sa capitale « Egypte », Dieu compare la France au Pharaon, modèle type de la résistance humaine opposée à sa volonté. Elle va conserver jusqu’à sa destruction cette position rebelle. Il n’y aura de sa part jamais de repentance. Appelant « le mal bien et le bien mal », elle va commettre le pire des péchés exécrés par Dieu ; ceci en appelant « lumières », les « ténébreux » penseurs fondateurs de « ses droits de l’homme », qui s’opposent aux droits de Dieu. Et par beaucoup de peuples, son modèle sera imité, même, en 1917, par la puissante Russie qui la détruira par un tir atomique au temps de la « sixième trompette », ce que prophétisait son nom « Parisii » en langue celte, qui signifie « ceux du chaudron ». Elle va donc rester jusqu’à sa fin incapable de voir Dieu dans les épreuves qui vont la ruiner jusqu’à la détruire. Car il l’a prise pour cible et il ne la lâchera pas avant qu’elle ne soit plus.
Verset 9 : « Des hommes d'entre les peuples, les tribus, les langues, et les nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi, et ils ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans un sépulcre. »
En France, le peuple est entré en Révolution en 1789, et en 1793, il exécute son roi puis sa reine, tous deux publiquement décapités sur la grande place centrale de la ville appelée successivement « place Louis XV », « place de la Révolution », et actuellement, « place de la Concorde ». En imputant « trois jours et demi » au temps de l’action destructrice, l’Esprit semble inclure la bataille de Valmy où en 1792, les révolutionnaires ont affronté et vaincu les armées royalistes des royaumes européens qui ont agressé la France républicaine dont l’Autriche, pays de la famille d’origine de la reine Marie-Antoinette. Pour comprendre l’origine de cette haine, il faut garder à l’esprit que 1260 années d’exactions en tous genres de la coalition papale-royale ont fini par irriter le peuple français exploité, maltraité, persécuté et complètement ruiné. Les deux derniers règnes de Louis XIV au faste odieux et Louis XV roi débauché corrompu, ont fini par remplir la coupe de la patience de Dieu et de celle des hommes. Attention ! La République n’est pas et ne sera pas une bénédiction pour la France. Elle va jusqu’à sa fin, sous sa cinquième forme, porter les malédictions de Dieu et commettre elle-même les erreurs qui provoqueront sa perte. Ce régime sanguinaire, à son origine, va devenir le pays des « droits de l’homme » et de l’humanisme qui finira par défendre le coupable et frustrera, par son injustice, la victime. Il va même accueillir ses ennemis et les installer sur son territoire, imitant, jusqu’au pire, l’exemple célèbre de la ville troyenne célèbre pour l’introduction du cheval de bois laissé par les grecs, comme vu précédemment.
Verset 10 : « Et à cause d'eux les habitants de la terre se réjouiront et seront dans l'allégresse, et ils s'enverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes ont tourmenté les habitants de la terre. »
Dans ce verset, l’Esprit cible le temps où, telle la gangrène ou le cancer, le mal philosophique français va se propager et se répandre comme une peste dans les autres nations occidentales. Il marque « le signe des temps » du « 6ème sceau » ; celui où le « soleil devient noir comme un sac de crin » : la lumière de la Bible disparaît étouffée par les livres philosophiques des libres penseurs.
En lecture spirituelle, contrairement « aux citoyens du royaume des cieux » qui définit les élus de Jésus, « les habitants de la terre » désignent les protestants américains et plus généralement, les humains rebelles envers Dieu et sa vérité. Les peuples des royaumes européens et plus encore américains regardent vers la France. Là, un peuple écrase sa monarchie et la religion chrétienne catholique qui menace les peuples qui lisent la bible, les « deux témoins », des « tourments » de son « enfer » ; des « tourments » réels qui sont cependant uniquement réservés pour le jugement dernier, pour anéantir les faux religieux qui utilisent eux-mêmes trompeusement cette sorte de menace, selon Apo.14:10-11. Les étrangers, eux-aussi, victimes des mêmes exactions à l’extérieur de la France, se prennent à espérer pouvoir profiter de cette initiative. Ceci, d’autant plus, qu’avec le soutien français accordé par Louis XVI, dans le monde, quelques années plus tôt, les nouveaux Etats-Unis de l’Amérique du Nord ont trouvé leur indépendance, en se libérant de la domination de l’Angleterre. La liberté est en marche et va gagner bientôt beaucoup de peuples. En signe de cette amitié, « ils s'enverront des présents les uns aux autres ». L’un de ces présents a été le don français aux Américains de la « Statue de la Liberté » érigée en 1886 sur une île en face de New-York. Les Américains lui retourneront le geste en lui offrant une réplique qui, érigée en 1889, se trouve à Paris sur une île au milieu de la Seine près de la Tour Eiffel. Dieu cible ce genre de cadeau qui révèle le partage et l’échange que constitue la malédiction de la liberté outrancière qui vise à ignorer ses lois spirituelles.
Verset 11 : « Après les trois jours et demi, un esprit de vie, venant de Dieu, entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds ; et une grande crainte s'empara de ceux qui les voyaient. »
Le 20 Avril 1792, la France est menacée par l’Autriche et la Prusse et renverse son roi, Louis XVI, le 10 Août 1792. Les Révolutionnaires seront vainqueurs à Valmy le 20 Septembre 1792. Le roi Louis XVI est guillotiné le 21 Janvier 1793. Le dictateur Robespierre et ses amis sont guillotinés à leur tour le 28 Juillet 1794. La « Convention » est remplacée par le « Directoire » le 25 Octobre 1795. Les deux « Terreurs » de 1793 et 1794 n’ont duré ensemble qu’une seule année. Entre le 20 Avril 1792 et le 25 Octobre 1795, je retrouve de manière assez précise cette période de « trois jours et demi » prophétisée soit « trois ans et demi » réels. Mais je pense que la durée porte en plus, un message spirituel. Cette période représente la moitié d’une semaine, ce qui peut évoquer une allusion au ministère terrestre de Jésus-Christ qui dura précisément « trois jours et demi » prophétiques et s’acheva par la mort du Messie Jésus-Christ. L’Esprit compare son action avec celle de la Bible, ses « deux témoins », qui eux aussi, ont agi et enseigné avant d’être brûlés sur la place de la Révolution à Paris. Par cette comparaison, la Bible est, cette foi, identifiée à Jésus-Christ qui est, en elle, de nouveau crucifié et « percé » comme l’indique Apo.1:7. Le flot de sang versé a fini par épouvanter le peuple français. Aussi, après avoir exécuté son chef de la Convention sanguinaire, Maximilien Robespierre, et ses amis Couthon et Saint-Just, les exécutions sommaires et systématiques ont cessé. L’Esprit de Dieu a réveillé la soif spirituelle des hommes et la pratique de la religion est redevenue légale, et surtout, libre. La salutaire « crainte de Dieu » est réapparue et l’intérêt pour la Bible a été de nouveau manifesté mais elle sera jusqu’à la fin du monde combattue et concurrencée par les livres philosophiques écrits par les libres penseurs dont le modèle grec est à la source de toutes ses diverses formes.
Verset 12 : « Et ils entendirent du ciel une voix qui leur disait : Montez ici ! Et ils montèrent au ciel dans la nuée ; et leurs ennemis les virent. »
Cette déclaration divine s’applique aux « deux témoins » bibliques, après 1798.
La comparaison avec Jésus se prolonge, car c’est lui que ses élus ont vu (après le prophète Elie) monter au ciel sous leur regard. Mais, à leur tour, ses élus du temps final agiront de même. Leurs ennemis les verront, eux-aussi, monter au ciel dans la nuée où Jésus les attirera auprès de lui. Le soutien que Dieu donne à sa cause est le même, pour Jésus-Christ, ses élus, et dans ce contexte de la Révolution française, la Bible après 1798. Pour confirmer la fin de la durée prophétisée des «1260 jours»-années, en 1799, le pape Pie VI est mort détenu à Valence-sur-Rhône, rendant ainsi possible, entre 1843-44 et 1994, un long temps de paix de 150 années prophétisées sous la forme «cinq mois» dans Apo.9:5-10. La mort de Louis XVI, l’arrêt de la monarchie, et la mort d’un pape prisonnier porte un coup mortel à l’intolérance religieuse de « la bête qui monte de la mer » dans Apo.13:1-3. Le Concordat du Directoire guérit sa blessure mais elle ne bénéficie plus du soutien royal détruit, elle ne persécutera plus jusqu’au temps de la fin où l’intolérance protestante apparaîtra sous le nom de « la bête qui monte de la terre » dans Apo.13:11.
Verset 13 : « A cette heure-là, il y eut un grand tremblement de terre, et la dixième partie de la ville, tomba ; sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre, et les autres furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel. »
Dans cette époque (cette heure-là) s’est accompli, en forme spirituelle, le « tremblement de terre » déjà prophétisé par l’accomplissement de celui de Lisbonne en 1755, concerné dans le thème du « sixième sceau » d’Apo.6:12. Selon l’Esprit de Dieu, la ville de Paris perdit « un dixième » de sa population. Mais un autre sens peut concerner selon Dan.7:24 et Apo.13:1, la dixième partie des « dix cornes » ou royaumes chrétiens occidentaux soumis au catholicisme papal romain. La France considérée par Rome, comme « la fille aînée » de l’église catholique romaine tombe dans l’athéisme, la prive de son soutien, et va jusqu’à détruire son autorité. La 4ème trompette l’a révélé, « le tiers du soleil est frappé » ; le message « sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre » confirme la chose en disant : une multitude (mille) d’ « hommes » religieux (sept : sanctification religieuse de l’époque), furent tués dans ce séisme politique sociétal.
Verset 14 : « Le second malheur est passé. Voici, le troisième malheur vient promptement ».
Ainsi, l’intense versement du sang a ranimé la crainte de Dieu, et la « Terreur » a cessé, remplacée par l’empire de Napoléon 1er, « l’aigle » annonciateur des trois dernières « trompettes », trois « grands malheurs » pour les habitants de la terre. Vu que l’annonce succède à la Révolution Française de 1789 à 1798, « le second malheur » qui lui est attribué au verset 14 ne peut pas la concerner directement. Mais pour l’Esprit, c’est le moyen de nous dire qu’une nouvelle forme de la Révolution Française apparaîtra juste avant le retour en gloire de Jésus-Christ. Or, selon Apo.8:13, le « second malheur » concerne clairement le thème de la 6ème trompette d’Apo.9:13 qui va, précisément, « tuer le tiers des hommes » avant que Jésus-Christ revienne venger l’injuste condamnation de ses saints fidèles serviteurs en exterminant leurs ennemis mortels, les derniers rebelles. On peut comprendre qu’à l’image de l’hécatombe provoquée par les Révolutionnaires français, Dieu organise l’hécatombe de la Troisième Guerre Mondiale, cette fois nucléaire, qui réduira, considérablement, le nombre des habitants de la terre, avant son élimination complète qui lui redonnera son aspect « abîme » originel, après l’intervention finale destructrice de Jésus-Christ.
Le double sens du « second malheur » relie la quatrième trompette à la sixième pour une raison spirituelle. La structure de l’Apocalypse sépare en deux parties le temps de l’ère chrétienne. Dans la première, le « malheur » châtie les coupables punis avant 1844 et dans la seconde, ceux qui le sont après 1844, juste avant la fin du monde. Or, les deux actions punitives partagent le sens que Dieu donne à son quatrième châtiment de Lévitique 26:25 : « j’enverrai l’épée qui vengera mon alliance ». Le premier châtiment a frappé les gens qui n’ont pas reçu le message de la Réforme, œuvre préparée par Jésus pour ses élus, et le second, ceux qui n’ont pas répondu à l’exigence de Dieu d’achever cette Réforme à partir de 1843. La lumière révélée par laquelle Dieu construit cette permanente Réforme sera présentée jusqu’à l’heure où s’achèvera le temps de grâce.
En reprenant les choses et les actions que Dieu a imputées aux hommes de la Révolution Française de 1789 à 1795, nous retrouvons celles qu’il peut imputer aux hommes occidentaux des derniers jours. On retrouve le même mépris, la même impiété et la haine des ordonnances religieuses et de ceux qui les enseignent ; comportement qui résulte cette fois du développement extraordinaire de la science et des technologies. Au cours des années de paix, l’athéisme et la fausse religion ont conquis le monde occidental. Dieu a donc une bonne raison de nous proposer, pour ce thème, une double lecture ; le comportement des « survivants » faisant la principale différence entre l’époque révolutionnaire et le temps scientifique des derniers jours de l’humanité. Pour être plus clair, selon Apo.11:11 à 13, « les survivants » de la première lecture qui concerne la « quatrième trompette » « se repentirent », alors que « les survivants » de la seconde qui concerne la « sixième trompette » « ne se repentirent pas », selon Apo.9:20-21.
Le troisième « grand malheur » (pour les pécheurs) : Le retour glorieux du Christ justicier
Verset 15 : « Le septième ange sonna (de la trompette). Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles. »
Le dernier thème du chapitre est celui de la « septième trompette » qui désigne, je le rappelle, le moment où le Dieu créateur invisible se rend visible aux yeux de ses ennemis confirmant Apo.1:7 : « Voici, il vient avec les nuées et tout œil le verra ; même ceux qui l’ont percé ». « Ceux qui l’ont percé », qui ont percé Jésus, sont ses ennemis de toutes les époques de l’ère chrétienne dont ceux de la dernière. Ils l’ont percé, en persécutant ses disciples fidèles, au sujet desquels il a déclaré : « chaque fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites (Matt.25:40) ». Depuis le ciel, de fortes voix s’élèvent pour célébrer l’événement. Ce sont celles des habitants du ciel qui se sont déjà exprimées pour fêter l’expulsion du ciel du diable et de ses démons par le Christ victorieux, appelé « Micaël » dans Apo.12:7 à 12. Ils prennent part à la joie des élus, à leur tour libérés et victorieux par Jésus-Christ. L’histoire du péché terrestre va cesser faute de pécheurs détruits par la bouche du Christ divin. Le diable, « prince de ce monde » selon Jésus, perd sa possession du monde pécheur anéanti par Dieu. Il va subsister encore mille ans sur la terre désolée sans nuire à personne, en attendant son élimination totale au jugement dernier avec tous les autres pécheurs que Dieu ressuscitera dans ce but.
Le Grand Bonheur céleste des élus rachetés par le sang de Jésus-Christ
Verset 16 : « Et les vingt-quatre vieillards, qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes, se prosternèrent sur leurs faces, et ils adorèrent Dieu, »
Les élus sont entrés dans le royaume céleste de Dieu, assis sur des trônes en présence de Dieu, ils vont régner soit, juger les méchants selon Apo.20:4. Ce verset évoque le contexte du début céleste des rachetés d’Apo.4. Ce verset présente la forme que doit prendre la véritable adoration de Dieu. La prosternation, à genoux, face contre terre, est la forme légitimée par Dieu.
Verset 17 : « en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu tout puissant, qui es, et qui étais, de ce que car tu as saisi ta grande puissance et pris possession de ton règne. »
Les rachetés renouvellent leurs remerciements et se prosternent devant Jésus-Christ, « le Dieu tout-puissant qui es et qui étais » « et qui est venu », comme Apo.1:4 l’annonçait. « Tu as saisi ta grande puissance » à laquelle tu avais renoncé pour sauver tes élus et expié par ta mort le prix de leurs péchés dans ton ministère « d’agneau » ; « l’agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde ». Tu as « pris possession de ton règne » ; le contexte suggéré est bien celui où l’Esprit a emporté Jean dans Apo.1:10 ; l’histoire de l’Assemblée du Christ sur terre est dans le passé. A ce stade, les « sept assemblées » sont derrière les élus. Le règne de Jésus objet de l’espérance de la foi des élus est devenu une réalité.
Verset 18 : « Les nations se sont irritées ; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre. »
On trouve dans ce verset 18 une information très utile au sujet de l’enchaînement des événements prophétisés. La 6ème trompette a tué le tiers des hommes soit, « Les nations s’étaient irritées », et sous nos yeux, en 2020-2021, nous assistons aux causes de cette irritation : la Covid-19 et la ruine économique provoquée, l’agression islamique, et promptement, l’offensive russe avec ses alliés. Après ce conflit terrible et destructeur, après la promulgation de la loi du dimanche par la « bête de la terre » soit, la coalition protestante et catholique des survivants américains et européens, Dieu a versé sur eux « les sept derniers fléaux de sa colère » décrits dans Apo.16. Au moment du septième, Jésus est apparu pour sauver ses élus et détruire les déchus. Vient alors le programme préparé pour les « mille ans » du septième millénaire. Dans le ciel, selon Apo.4:1, le jugement des méchants va s’effectuer : « et le temps est venu de juger les morts ». Les saints obtiennent leur récompense : la vie éternelle promise par Jésus-Christ à ses élus. Ils obtiennent enfin l’étoile du matin et la couronne promises aux élus trouvés vainqueurs dans le combat de la foi : « de récompenser tes serviteurs les prophètes ». Dieu rappelle ici l’importance de la prophétie pour toutes les époques (Selon 2 Pie.1:19) et plus particulièrement dans les derniers jours. « Les saints et ceux qui craignent ton nom » soit, ceux qui ont positivement répondu aux messages des trois anges d’Apo.14:7 à 13 ; dont le premier rappelle la sagesse qui consiste à le craindre, à lui obéir et à ne pas contester ses commandements, en disant : « Craigniez Dieu et donnez-lui gloire », dans son aspect de Dieu créateur, « car l’heure de son jugement est venue, et adorez celui qui a fait le ciel, la mer, la terre, et les sources d’eaux ».
Verset 19 : « Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l'arche de son alliance apparut dans son temple. Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre, et une forte grêle. »
Tous les thèmes évoqués dans ce livre Apocalypse convergent vers ce moment historique du grand retour glorieux de notre divin Seigneur Jésus-Christ. Ce verset cible le contexte où s’accomplissent et s’achèvent les thèmes suivants :
Apo.1 : l’adventisme :
Verset 4 : « Jean aux sept Assemblées qui sont en Asie : que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône, »
Verset 7 : « Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l'ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen! »
Verset 8 : « Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant. »
Verset 10 : « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette, »
Apo.3 : La septième assemblée : fin de l’époque « Laodicée » (= peuple jugé).
Apo.6:17 : Le grand jour de la colère de Dieu contre les humains rebelles « car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »
Apo.13 : « la bête qui monte de la terre » (coalition protestante et catholique) et sa loi dominicale ; verset 15 : « Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. »
Apo.14 : Les deux thèmes de « la moisson » (fin du monde et enlèvement des élus) et de « la vendange » (massacres des faux bergers par leurs adeptes séduits et trompés).
Apo.16 : Verset 16 : « le grand jour du combat Harmaguédon »
Dans ce verset 19, nous retrouvons la formule clé de l’intervention directe et visible de Dieu, « et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre », déjà citée dans Apo.4:5 et 8:5. Mais ici l’Esprit rajoute « et une forte grêle » ; une « grêle » par laquelle s’achève le thème du septième des « sept derniers fléaux » dans Apo.16:21.
Le contexte du retour de Jésus-Christ est donc marqué par le dernier thème adventiste qui apporte cette fois, au printemps 2030, le vrai salut offert aux élus, obtenu par le sang versé par Jésus-Christ. C’est l’heure de sa confrontation avec les rebelles qui s’apprêtent à tuer ses élus qui refusent le dimanche romain et gardent leur fidélité pour le sabbat sanctifié par Dieu dès la première semaine de sa création du monde. Le « sixième sceau » d’Apo.6 illustre le comportement et le désarroi de ces rebelles pris par le Seigneur en flagrant délit intentionnel de génocide de ses bienheureux et bien-aimés élus. Le sujet du désaccord est évoqué dans ce verset 19. Il s’agit de la loi divine conservée dans « l’arche du témoignage » dans le lieu très saint du tabernacle et du « temple » hébreu. L’arche ne doit son prestige et sa très haute sainteté que parce qu’elle contient les tables de la loi gravée par le doigt de Dieu lui-même, en personne, en présence de Moïse, son fidèle serviteur. La Bible permet de comprendre ce qui provoque la terreur des rebelles à l’heure du retour de Jésus-Christ. Car voici ce que déclarent les versets 1 à 6 du Psaume 50 :
« Psaume d'Asaph. Dieu, Dieu, YaHWéH, parle, et convoque la terre, depuis le soleil levant jusqu'au soleil couchant. De Sion, beauté parfaite, Dieu resplendit. Il vient, notre Dieu, il ne reste pas en silence ; devant lui est un feu dévorant, autour de lui une violente tempête. Il crie vers les cieux en haut, et vers la terre, pour juger son peuple : Rassemblez-moi mes fidèles, qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice ! - Et les cieux publieront sa justice, car c'est Dieu qui est juge. »
Dans un contexte de terreur, les rebelles verront s’afficher dans le ciel le texte du quatrième des dix commandements de Dieu en lettres de feu. Et par cette action divine, ils sauront que Dieu les condamne à la première et la « seconde mort ».
Ce dernier verset du thème de la « septième trompette » révèle et confirme l’importance que Dieu donne à sa loi contestée par le faux christianisme rebelle. La loi divine a été rabaissée au prétexte d’une prétendue opposition de la loi et de la grâce. Cette erreur résulte d’une mauvaise lecture des propos tenus par l’apôtre Paul dans ses lettres. Aussi vais-je ici dissiper le doute en apportant des explications claires et simples. Dans Rom.6, Paul oppose ceux qui sont « sous la loi » à ceux qui sont « sous la grâce », uniquement, à cause du contexte de son époque où la nouvelle alliance commence. Par la formule « sous la loi », il désigne les juifs de l’ancienne alliance qui refusent la nouvelle alliance fondée sur la justice parfaite de Jésus-Christ. Et il désigne les élus qui entrent dans cette nouvelle alliance par la formule « avec la loi ». Car c’est là le bénéfice qu’apporte la grâce, au nom de laquelle Jésus-Christ, en Saint-Esprit, aide son élu et lui apprend à aimer et obéir à la sainte loi divine. En lui obéissant, il est alors « avec la loi » et étant « sous la grâce », il n’est pas non plus, « sous la loi ». Je rappelle encore que Paul dit de la loi divine qu’elle est « sainte et que le commandement est juste et bon » ; ce que je partage avec lui en Jésus-Christ. Alors que Paul fustige le péché, cherchant à convaincre ses lecteurs qu’ils ne doivent plus pécher étant en Christ, les rebelles modernes utilisent ses textes pour le contredire en faisant de Jésus-Christ dont ils se réclament, un « ministre du péché » établi par Rome le 7 Mars 321. Alors que Paul a déclaré dans Gal.2:17: « Mais, tandis que nous cherchons à être justifié par Christ, si nous étions aussi nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il un ministre du péché ? Loin de là ! » Relevons l’importance de la précision, « loin de là », qui condamne la conception religieuse de la fausse foi rebelle chrétienne moderne, et ceci depuis le 7 Mars 321, date où le « péché » romain est entré dans la foi chrétienne occidentale et orientale par l’autorité d’un empereur romain païen, Constantin 1er.
Dans ce contexte de la « septième trompette » s’achèvent les six mille premières années mises à part par Dieu pour sa sélection d’élus terrestres, dans son projet global de sept mille ans. Le septième millénaire, ou « mille ans » d’Apo.20, s’ouvre ensuite, consacré au jugement céleste des rebelles par les élus rachetés par Jésus-Christ, thème d’Apo.4.
Apocalypse 12 : Le grand plan central
La femme – L’agresseur romain – La femme au désert – Parenthèse : un combat dans le ciel – La femme au désert – La Réforme – L’athéisme-
Le reste adventiste
La femme victorieuse, épouse du Christ, l’Agneau de Dieu
Verset 1 : « Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. »
Ici encore, plusieurs thèmes se succèdent dans plusieurs tableaux ou scènes. Le premier tableau illustre l’Assemblée Elue qui sera bénéficiaire de la victoire de Jésus-Christ, son unique Chef, selon Eph.5:23. Sous le symbole d’une « femme », « l’Epouse » du Christ est enveloppée du « soleil de la justice » prophétisé dans Mal.4:2. En double application, « la lune » symbole des ténèbres est « sous ses pieds ». Ces ennemis sont historiquement et dans l’ordre chronologique, les juifs de l’ancienne alliance, et les déchus chrétiens, catholiques, orthodoxes, protestants, et adventistes, de la nouvelle. Sur sa tête, « une couronne de douze étoiles » symbolise sa victoire dans l’alliance de Dieu, le 7, avec l’homme, le 5, signification du nombre 12.
La femme persécutée avant la victoire finale
Verset 2 : « Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement. »
Au verset 2, les « douleurs de l’enfantement » évoquent la persécution terrestre qui a précédé le temps de la gloire céleste. Cette image fut utilisée par Jésus dans Jean 16:21-22 : « La femme, lorsqu'elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais, lorsqu'elle a donné le jour à l'enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu'elle a de ce qu'un homme est né dans le monde. Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie.»
Le persécuteur païen de la femme : Rome, la grande ville impériale
Verset 3 : « Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. »
Le verset 3 identifie son persécuteur : le diable, bien sûr, mais il agit par des puissances terrestres charnelles qui persécutent les élus, selon sa volonté. Dans son action, il utilise deux stratégies successives ; celle du « dragon » et celle du « serpent ». La première, celle du « dragon » est l’attaque ouverte employée par la Rome impériale païenne. Nous retrouvons ainsi, les symboles déjà vus dans Dan.7:7 où Rome apparaissait sous l’aspect d’un quatrième animal monstrueux doté de « dix cornes ». Le contexte païen est confirmé par la présence des « diadèmes » qui sont ici placés sur les « sept têtes », le symbole de la ville romaine selon Apo.17. Cette précision mérite toute notre attention, car elle nous indique, chaque fois que cette image est présentée, par l’emplacement des « diadèmes », le contexte historique prophétisé.
Le persécuteur religieux de la femme : la Rome catholique papale
Verset 4 : « Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté. »
Ce verset reprend sous de nouveaux symboles, le message d’Apo.11:1 à 3 où la Rome papale est autorisée par Dieu, au titre de « verge », à « fouler aux pieds la ville sainte pendant 42 mois ».
Dans Daniel, aux « dix cornes » de l’empire romain devait succéder « la petite corne » papale (à partir de 538 jusqu’à 1798). Cette succession est confirmée ici dans Apo.12, dans le verset 4.
Le terme « queue » qui cible la fausse « prophétesse Jézabel » d’Apo.2:20, illustre cette succession de la Rome religieuse papale faussement chrétienne. L’accusation citée dans Dan.8:10 est ici renouvelée. Les victimes de ses ruses et de ses séductions dignes du « serpent » de la Genèse, sont foulées aux pieds sous le symbole d’ « étoiles du ciel » soit, au titre de « citoyens du royaume des cieux » que Jésus attribue à ses disciples. « Le tiers est entraîné dans sa chute ». Le tiers n’est pas cité pour son sens littéral mais, comme partout en prophétie, comme une partie importante du total des chrétiens éprouvés. Les victimes peuvent même dépasser cette proportion d’un tiers littéral.
Verset 5 : « Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. »
Dans une double application, la prophétie rappelle comment le diable a combattu la cause du Messie depuis sa naissance jusqu’à sa mort victorieuse. Mais cette victoire, c’est celle du premier-né après lequel, tous ses élus vont succéder, pour poursuivre le même combat jusqu’à l’obtention de la victoire finale. A ce moment-là, recevant un corps céleste, ils vont partager avec lui, son jugement des méchants et c’est là, qu’ensemble, « ils paîtront les nations avec une verge de fer » qui donnera le verdict des « tourments de la seconde mort » du jugement dernier. L’expérience du Christ et celle de ses élus se fondent en une seule expérience commune, et l’image de « l’enfant enlevé vers Dieu et vers son trône », donc au ciel, est celle de « la délivrance » terrestre des élus qui s’accomplira en 2030, au retour du Christ vengeur. Ils seront délivrés des « douleurs de l’enfantement ». L’enfant est le symbole d’une conversion chrétienne authentique réussie et victorieuse.
Verset 6 : « Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours. »
L’Assemblée persécutée est pacifique et désarmée, sa seule arme étant la Bible, la parole de Dieu, l’épée de l’Esprit, elle ne peut que s’enfuir devant ses agresseurs. Le verset 6 rappelle le temps du règne papal persécuteur pendant « 1260 jours » prophétiques soit, 1260 années réelles selon le code d’Ezé.4:5-6. Ce temps est pour la foi chrétienne un temps d’épreuve douloureuse suggéré par la mention du mot « désert » où elle est « conduite par Dieu ». Elle partage ainsi l’affliction des « deux témoins » d’Apo.11:3. Dans Dan.8:12, cette sentence divine était formulée ainsi : « l’armée fut livrée avec le perpétuel à cause du péché » ; le péché accompli par l’abandon du respect du jour du repos sabbatique depuis le 7 Mars 321.
Ouverture de la parenthèse : un combat dans le ciel
Verset 7 : « Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, »
L’enlèvement annoncé des saints mérite une explication que l’Esprit nous présente dans une sorte de parenthèse. La chose sera rendue possible à cause de la victoire de Jésus-Christ sur le péché et sur la mort. Cette victoire a été confirmée après sa résurrection, mais l’Esprit nous révèle ici les conséquences qu’elle a eu pour les habitants du ciel qui côtoyaient les démons et Satan lui-même jusqu’à ce moment.
Très important : ce conflit céleste resté invisible aux yeux humains vient éclairer le sens des paroles énigmatiques prononcées par Jésus quand il était sur la terre. Dans Jean 14:1 à 3, Jésus a dit : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » Le sens donné à la « préparation » de cette « place » va apparaître dans le verset qui vient ensuite.
Verset 8 : « mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. »
Cette guerre céleste n’a rien de commun avec nos guerres terrestres ; elle ne fait pas immédiatement des morts, et les deux camps qui s’affrontent ne sont pas égaux. Le grand Dieu créateur qui se présente sous l’aspect humble et fraternel de l’archange « Micaël » est tout de même le Dieu tout-puissant devant lequel toutes ses créatures devraient se prosterner et obéir. Satan et ses démons sont de ces créatures rebelles, qui n’obéissent que sous la contrainte, et finalement, elles ne peuvent résister et sont contraintes à obéir, quand le grand Dieu les chasse du ciel par sa toute-puissance. Pendant son ministère terrestre, Jésus était craint par les mauvais anges qui lui ont obéi et ont témoigné qu’il était bien le « Fils de Dieu » du projet divin, en le désignant ainsi.
Dans ce verset l’Esprit précise : « leur place ne fut plus trouvée dans le ciel ». Cette « place » occupée par les rebelles célestes dans le royaume de Dieu devait être libérée pour que ce royaume céleste soit « purifié » et « préparé » pour recevoir les élus du Christ au jour de son dernier combat livré contre les rebelles terrestres lors de sa venue en gloire. C’est alors que, prenants ses élus avec lui, « ils seront toujours avec lui, là où il sera » soit, dans le ciel purifié ainsi « préparé » pour les recevoir. La part de la terre sera alors la désolation du type prophétisé par le mot « abîme » depuis Gen.1:2. A la lumière de ce combat, le projet salvateur divin s’illumine et chaque mot clé de son plan révèle son sens. Il en est ainsi de ces versets cités, dans Héb.9:23 : « Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là. » Ainsi, le « sacrifice plus excellent » nécessaire fut celui de la mort volontaire du Messie nommé Jésus, offert pour expier les péchés de ses élus, mais avant tout, pour obtenir envers ses créatures et envers lui-même le droit légal légitime de condamner à mort les rebelles célestes et terrestres. C’est de cette manière que le « sanctuaire céleste de Dieu fut « purifié », en premier et ensuite, au retour du Christ vainqueur, ce sera le tour de la terre qu’il désigne comme son « marchepied » mais pas comme son « sanctuaire » dans Esa.66:1-2 : « Ainsi parle l'Éternel : Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir, et quel lieu me donneriez-vous pour demeure ? Toutes ces choses, ma main les a faites, et toutes ont reçu l'existence, dit YaHWéH. Voici sur qui je porterai mes regards : sur celui qui souffre et qui a l'esprit abattu, sur celui qui craint ma parole. » ; soit, selon Ezé.9:4, sur « ceux qui soupirent et gémissent à cause des abominations » commises.
Verset 9 : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »
Les êtres célestes ont été les premiers à bénéficier du nettoyage spirituel entrepris par le Christ vainqueur. Il a chassé du ciel, le diable et ses démons angéliques qui ont été « précipités » pour deux mille années sur la terre. Le diable connaît ainsi, « le temps » qui lui reste personnellement ainsi qu’à ses démons pour agir contre les saints élus et la vérité divine.
A relever : Jésus n’a pas seulement révélé le caractère de Dieu à l’humanité, il lui a aussi présenté ce redoutable personnage qu’est le diable sur lequel l’ancienne alliance ne disait que peu de chose, le laissant presque ignorer. Depuis la victoire de Jésus contre le diable, le combat qui oppose les deux camps s’est amplifié en raison même du confinement des démons qui vivent d’une manière invisible maintenant au milieu des hommes sur la terre et dans toute notre dimension terrestre qui inclut les planètes et les étoiles du ciel. Ce sont là, les seuls extra-terrestres de notre dimension terrestre.
Je dois ici rappeler que la juste compréhension du projet salvateur global du programme conçu par Dieu est un privilège exclusif réservé à ses élus. Car, la fausse foi se reconnaît en ce qu’elle se trompe toujours dans ses interprétations de son projet. La démonstration en est faite depuis les Juifs qui ont donné au Messie prophétisé dans les saintes Ecritures le rôle d’apporter une délivrance charnelle, alors que Dieu n’avait programmé qu’une délivrance spirituelle ; celle du péché. De même, aujourd’hui, la fausse foi chrétienne attend avec le retour de Jésus-Christ, l’établissement de son royaume et de sa puissance sur la terre ; choses que Dieu n’a pas mises dans son programme comme sa Révélation prophétique nous l’apprend. Tout au contraire, sa venue glorieuse marquera le terme de leur vie restée porteuse de leurs péchés et de toute leur culpabilité envers lui.
L’élu du Christ sait que la vie libre a commencé dans le ciel et qu’après la parenthèse terrestre rendue nécessaire pour la démonstration parfaite de son amour et de sa justice, le Dieu créateur prolongera la vie de ses créatures restées fidèles dans le ciel et sur la terre, éternellement dans sa forme céleste. Les rebelles célestes et terrestres auront été alors jugés, détruits et anéantis.
Le royaume du ciel est libéré
Verset 10 : « Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. »
Ce « Maintenant » cible la date du 7 Avril 30 premier jour de la semaine qui succède au Mercredi 3 Avril, en lequel acceptant la croix, Jésus a vaincu le diable, le péché et la mort. Ce premier jour de la semaine, il a déclaré à Marie : « Ne me touche pas ; je ne suis pas encore monté vers mon Père ». Sa victoire devait encore être officialisée dans le ciel et dès lors, en sa toute puissance divine, sous son nom angélique « Micaël » retrouvé, il a chassé le diable et ses démons du ciel. Il faut relever la citation « l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit ». Elle nous révèle l’immense fraternité universelle du camp de Dieu qui partage son rejet du camp rebelle avec les élus de la terre. Qui sont ces « frères » ? Ceux du ciel et ceux de la terre, tel Job qui est livré partiellement au diable pour lui prouver que ses « accusations » sont infondées.
Verset 11 : « Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. »
Le modèle évoqué dans ce verset se trouve dans le message de l’époque « Smyrne », et ce message indique la norme de la foi exigée par Jésus-Christ pour toutes les époques prophétisées jusqu’à son retour glorieux.
La victoire de « Micaël », nom divin céleste de notre Sauveur Jésus-Christ, justifie ses solennelles déclarations faites dans Matt.28:18 à 20 : « Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. »
Ainsi, au fondement de sa première alliance, Dieu a révélé à Moïse l’histoire des origines de notre dimension terrestre, mais ce n’est qu’à nous qui vivons les derniers jours de l’humanité, qu’il révèle la compréhension de son projet salvateur global, en refermant la parenthèse de l’expérience du péché terrestre qui aura duré à terme, six mille ans. Nous partageons donc avec Dieu l’attente d’une réunion éternelle de tous ses fidèles élus célestes et terrestres. C’est donc un privilège d’élu que de porter à notre tour notre attention sur le ciel et ses habitants. Car de leur côté, ils n’ont pas cessé de s’intéresser au sort des élus et notre histoire terrestre, depuis la Création jusqu’à la fin du monde, selon qu’il est écrit dans 1Cor.4:9 : « Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. »
La situation de la terre est aggravée
Verset 12 : « C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps. »
Les « habitants du ciel » ont été les premiers à se « réjouir » de la victoire du Christ. Mais la contrepartie de cette joie c’est l’intensification du « malheur » pour les « habitants de la terre ». Car le diable sait qu’il est un condamné à mort sursitaire, et qu’il dispose de « peu de temps » pour agir contre son projet de salut. Les actions menées pendant 2000 ans par le camp démoniaque confiné sur la terre sont toutes révélées par Jésus-Christ dans sa Révélation ou Apocalypse. C’est l’objet de cet ouvrage que j’écris pour toi. Et depuis 2018, les élus de Jésus-Christ partagent cette connaissance du terme du temps réservé au diable pour son œuvre de séduction ; il s’achèvera au printemps 2030 avec le retour glorieux de leur divin Maître. La parenthèse de ce thème se referme avec le verset 12.
Fermeture de la parenthèse du combat dans le ciel
Reprise du thème de la femme conduite au désert
Verset 13 : « Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l'enfant mâle. »
Cette parenthèse permet à l’Esprit de reprendre le thème du règne papal du verset 6. Le terme « dragon » de ce verset désigne encore le diable, Satan, lui-même. Mais son combat contre « la femme » s’effectue par l’action romaine, successivement, impériale, puis papale.
Verset 14 : « Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent. »
Dans ce verset 14, il reprend le message en indiquant la durée du règne papal sous la forme des « trois ans et demi », « un temps, des temps et un demi temps », déjà utilisée dans Dan.7:25. Dans cette reprise, de nouveaux détails vont être révélés en suite chronologique des événements. Un détail doit être relevé : « le dragon » du verset 4 est remplacé par le « serpent » de la même manière qu’au « dragon » du verset 3 succède la « queue ». Les termes « serpent et queue » nous révèlent un changement de tactique active que Dieu, le « grand aigle », inspire au diable et ses démons. Après l’agression ouverte du « dragon » succède la ruse et le mensonge religieux du « serpent » qui s’accomplit par le règne papal de 1260 années prophétisées. La mention du « serpent » permet à Dieu de nous suggérer une comparaison avec les circonstances du péché originel. De même qu’Eve fut séduite par « le serpent » par lequel le diable s’exprimait ; « la femme », « l’épouse » du Christ, est soumise à l’épreuve des paroles mensongères que le diable lui présente par « la bouche » de ses agents du catholicisme papal romain.
Verset 15 : « Et, de sa bouche, le serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner par le fleuve. »
Le verset 15 illustre la persécution catholique à laquelle la foi chrétienne infidèle est soumise ; comme « l’eau d’un fleuve » qui « entraîne » tout ce qui est à sa portée. La « bouche » papale catholique romaine a lancé ses ligues catholiques, fanatiques et cruelles contre leurs opposants religieux. L’accomplissement parfait de cette action est la création du corps des « dragons » par Louis XIV conseillé par l’évêque Le Tellier. Ce corps militaire, créé pour pourchasser la résistance protestante pacifique, avait pour but « d’entraîner » tous les faibles et doux élus du Christ dans ses dogmes, en les contraignant à choisir entre, se convertir au catholicisme ou être menés en captivité ou à la mort après d’horribles sévices et tortures.
Verset 16 : « Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche. »
L’Esprit nous propose deux interprétations superposées pour ce seul verset. Relevons que « la femme » et « la terre » sont ici deux entités distinctes, et que « la terre » peut symboliser la foi protestante ou la terre littérale, le sol de notre planète. Ceci va donner à ce verset deux interprétations qui se succèdent chronologiquement dans la Révélation divine.
1er message : le faux protestantisme bestial : Dans l’ordre chronologique, en premier, « la femme » correspond à la description imagée des protestants pacifiques de la Réforme dont la « bouche » officielle (celle de Martin Luther en 1517) dénonça les péchés catholiques ; ce qui justifia leur nom : « protestant » soit, ceux qui protestent contre l’injustice religieuse catholique qui pèche contre Dieu et tue ses vrais serviteurs. Une autre composante hypocrite du protestantisme symbolisé par le mot « terre » a aussi ouvert sa « bouche » pour dénoncer la foi catholique, mais elle a pris les armes et ses coups violents ont « englouti » une partie importante des combattants des ligues catholiques. Le mot « terre » symbolise ici les célèbres « huguenots », combattant protestants des Cévennes, et ceux des places fortes militaires comme la Rochelle pendant les « guerres de religions » dans lesquelles Dieu n’était ni servi, ni honoré par les deux groupes de combattants opposés.
2ème message : l’épée vengeresse de l’athéisme national français. En deuxième lecture, et dans l’ordre chronologique, ce verset 16 révèle comment la Révolution Française va engloutir en totalité l’agression papale des monarchies catholiques. C’est le message principal de ce verset. Et c’est celui que Dieu donne au rôle de la « 4ème trompette » d’Apo.8:12, et « bête qui monte de l’abîme » d’Apo.11:7, en analogie avec Lév.26:25, elle vient, dit Dieu, telle « une épée, venger mon alliance » trahie par les pécheurs rebelles catholiques. Cette image s’appuie sur le châtiment du rebelle « Koré » dans Nom.16:32 : « La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, eux et leurs maisons, avec tous les gens de Koré et tous leurs biens ». En parfaite harmonie avec la Révélation divine et l’accomplissement historique, cette image comparative rappelle le rejet de la loi divine par les rebelles des deux situations.
Dernier ennemi du dragon : le reste adventiste de la femme
Verset 17 : « Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s'en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus. »
Passant sous silence les 150 années de l’activité des protestants frappés par la malédiction divine, thème de la « 5ème trompette », l’Esprit évoque le dernier combat terrestre du diable et de ses suppôts célestes et terrestres, et il nous montre les cibles de leur commune haine. Ces dernières cibles seront les Elus, derniers descendants et héritiers des pionniers adventistes de 1873 auxquels cette dernière épreuve a été annoncée selon Apo.3:10. Des pionniers dont ils vont achever la mission, porteur de leur même bénédiction divine. Ils vont devoir soutenir fermement et fidèlement l’œuvre que Jésus leur a confiée : refuser d’honorer de quelque manière « la marque de la bête » soit, le dimanche romain, en gardant, fidèlement, et quel qu’en soit le prix, la pratique du repos sabbatique, pendant le samedi, le vrai septième jour de la semaine, du temps organisé et instauré par le grand et tout-puissant Dieu créateur. C’est cette vérité qui apparaît dans cette description du « reste de la postérité de la femme » dans ce verset : « ceux qui gardent les commandements de Dieu », les dix et non les neuf ; « et qui retiennent le témoignage de Jésus », parce qu’ils ne laissent personne le leur arracher ; ni « les dragons », ni « les serpents ». Et ce « témoignage de Jésus » est ce qui existe de plus précieux, puisque, selon Apo.19:10, « le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie ». C’est ce témoignage prophétique qui fait qu’il est « impossible pour le diable de séduire un véritable élu » du Christ, le Dieu de vérité, comme l’enseigne Matt.24:24 : « Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus. ».
Une victoire de Satan presque … complète
Verset 18 : « Et il se tint sur le sable de la mer.»
Ce dernier verset nous montre un diable triomphant qui a réussi à entraîner dans sa chute et sa condamnation mortelle, la totalité des institutions religieuses chrétiennes qu’il domine et tient sous son autorité. Dans Esa.10:22, Dieu déclare : « Quand ton peuple, ô Israël, serait comme le sable de la mer, un reste seulement reviendra ; la destruction est résolue, elle fera déborder la justice.» Ainsi, selon cette prophétie, à la fin du monde, seuls des adventistes dissidents, constituant « le reste de la femme », « l’Elue, l’Epouse du Christ », et « l’Israël » spirituel de Dieu, échappent à cette domination satanique. Je rappelle que sous le nom « adventiste », l’Esprit définit la norme de foi du salut des derniers élus sélectionnés depuis 1843 ; en 2020, c’est un comportement religieux, mais plus une institution que Dieu a jugée, condamnée et rejetée (« vomie ») en 1994.
Apocalypse 13 : Les faux frères de la religion chrétienne
La bête de la mer – La bête de la terre
Le nombre 13 représente pour les gens superstitieux idolâtres un porte-bonheur ou un porte-malheur selon les opinions de chacun et les pays. Ici, dans sa glorieuse Révélation, Dieu nous révèle son propre code des nombres, basé sur les chiffres 1 à 7 et leurs différentes combinaisons. Le chiffre 13 est obtenu par l’addition du chiffre « 6 » chiffre de l’ange Satan et du chiffre « 7 », chiffre de Dieu et donc de la religion légitime rendue au Dieu créateur en Jésus-Christ. Nous allons ainsi retrouver dans ce chapitre les « faux frères de la religion chrétienne » mais vrais ennemis mortels des véritables élus. Cette « ivraie » se cache au milieu du « bon grain » sous des apparences religieuses trompeuses que ce chapitre vient démasquer.
La première bête : qui monte de la mer
Le premier combat du dragon-serpent
Verset 1 : « Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème ».
Comme nous l’avons vu dans l’étude d’Apo.10, nous retrouvons dans ce chapitre, les deux « bêtes » dites chrétiennes de notre ère. La première, « qui monte de la mer », comme dans Dan.7:2, concerne la foi catholique et son règne persécuteur de « 42 mois » prophétiques soit, 1260 années réelles. Reprenant les symboles des empires qui la précèdent dans Dan.7, nous retrouvons le règne de la « petite corne » qui devait apparaître après que les « dix cornes » aient reçu leurs royaumes selon Dan.7:24. Les « diadèmes » placés sur les « dix cornes » montrent que c’est ce contexte historique qui est ciblé. Ici, la Rome papale est symbolisée par « sept têtes » qui la caractérisent particulièrement à double sens. Le plus littéral est celui de « sept collines » sur lesquelles Rome est édifiée selon Apo.17:9. L’autre, plus spirituel, est prioritaire ; l’expression « sept têtes » désigne la sanctification de la magistrature : « sept » étant le chiffre de la sanctification, et « têtes » désignant le magistrat ou l’ancien dans Esa.9:14. Cette magistrature supérieure est imputable à la Rome papale parce qu’elle se présente sous la forme d’un état indépendant à la fois civil et religieux dont le chef est le pape. L’Esprit précise : « et sur ses têtes des noms de blasphème ». Le mot « blasphème » est au singulier et nous devons traduire par : « des noms du mensonge », selon la signification du mot « blasphème ». Jésus-Christ impute le « mensonge » au régime papal romain. Il lui attribue donc le titre de « père du mensonge » par lequel il a désigné le diable, Satan en personne dans Jean 8:44 : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge ».
Verset 2 : « La bête que je vis était semblable à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. »
Le « quatrième animal » de Dan.7:7 dit « terrible, épouvantable, et extraordinairement fort » reçoit ici une description plus précise. En fait il présente à lui seul, les critères des trois empires qui l’ont précédé depuis l’empire chaldéen. Il possède l’agilité du « léopard », la puissance écrasante de « l’ours » et la force cruelle carnassière du « lion ». Dans Apo.12:3, « le dragon » du verset 3, où « les diadèmes » étaient sur les « sept têtes » représentait Rome dans sa phase païenne impériale persécutrice des premiers chrétiens. Ainsi, de même que la « petite corne » de Dan.7:8-24 succède à celle de Dan.8:9, ici, la papauté reçoit son pouvoir de l’empire romain ; ce que l’histoire confirme par le décret impérial dû à Justinien 1er en 533 (écriture) et 538 (application). Mais, attention ! Le « dragon » désigne aussi « le diable » dans Apo.12:9, ce qui signifie que la papauté reçoit son pouvoir, « sa puissance, son trône et sa grande autorité » du diable lui-même. On comprend pourquoi Dieu fait des deux entités des « pères du mensonge » dans le verset précédent.
Note : Sur le plan militaire, la Rome papale conserve la force et la puissance de sa forme impériale, parce que les armées royales européennes la servent et satisfont à ses décisions. Comme Dan.8:23 à 25 l’enseigne, sa force repose sur « le succès de ses ruses » qui consistent à prétendre représenter Dieu sur la terre, et à ce titre, pouvoir ouvrir ou fermer l’accès à la vie éternelle proposé dans l’Evangile du Christ : « A la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés, il s'élèvera un roi impudent et artificieux. Sa puissance s'accroîtra, mais non par sa propre force ; il fera d'incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints. A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main. »
Sur la fin des 1260 années, l’athéisme de la Révolution Française met fin à son pouvoir despote établi depuis 538.
Verset 3 : « Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort ; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête. »
Jamais repentante de toute son histoire, c’est par la contrainte que la magistrature papale va devoir renoncer à son pouvoir persécuteur. Ceci va s’accomplir à partir de 1792 où la monarchie, son soutien armé, est renversée et décapitée par l’athéisme français. Comme annoncé dans Apo.2:22, cette « grande tribulation » athée veut anéantir le pouvoir religieux romain de « la femme Jézabel » et ses cibles sont « ceux qui commettent adultère avec elle » ; les monarques, les monarchistes et les prêtres catholiques. C’est ainsi qu’elle devait être « comme blessée à mort ». Mais pour des raisons opportunistes, l’empereur Napoléon 1er va la rétablir en 1801 au nom de son Concordat. Elle ne persécutera directement jamais plus. Mais son pouvoir séducteur va se prolonger pour des multitudes de croyants catholiques qui vont tous croire à ses mensonges et ses prétentions jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ : « Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête ». « La terre entière suivit la bête », et ce mot terre, en double sens, concerne la planète, mais aussi, la foi protestante réformée qui est sortie d’elle. L’alliance œcuménique (= terrestre, en grec) réalisée depuis confirme cette annonce. Si l’Esprit avait voulu exprimer en langage clair ce message, nous lirions : « la religion protestante entière suivit la religion catholique intolérante ». Cette déclaration sera confirmée par l’étude de la deuxième « bête » qui cette fois « monte de la terre » dans le verset 11 de ce chapitre 13.
Verset 4 : « Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête ; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? »
Désignant à la fois, la Rome impériale mais aussi Satan, selon Apo.12:9, le dragon, donc le diable lui-même, est adoré par ceux qui honorent le régime papal ; ceci par voie de conséquence et en toute ignorance, puisque c’est lui qui a « donné son pouvoir à la bête ». Ainsi, la « réussite de l’entreprise » papale prophétisée dans Dan.8:24 est confirmée par l’histoire. Elle règne au-dessus des rois par son pouvoir religieux, de manière absolue, longtemps incontestée. Elle attribue des terres et honore par des titres ceux qui la servent pour les récompenser, comme on peut le lire dans Dan.11:39 : « C'est avec le dieu étranger qu'il agira contre les lieux fortifiés ; et il comblera d'honneurs ceux qui le reconnaîtront, il les fera dominer sur plusieurs, il leur distribuera des terres pour récompense ». La chose s’est accomplie littéralement de manière connue quand le pape Alexandre VI Borgia (assassin notoire) a partagé la terre en 1494 et attribué au Portugal, la pointe avancée Est du Brésil et l’Inde, et à l’Espagne, tout le reste des nouvelles terres découvertes. L’Esprit insiste. L’élu de Jésus-Christ doit être entièrement convaincu que la foi catholique est diabolique, et que toutes ses actions agressives ou humanistes sont dirigées par Satan, l’adversaire de Dieu et des élus. Cette insistance est justifiée puisque il prophétise dans Dan.8:25, « la réussite de ses entreprises et le succès de ses ruses ». Son autorité religieuse reconnue par les rois, les puissants, et les peuples chrétiens de l’Europe lui confère un prestige basé sur la confiance, donc en réalité extrêmement fragile. Mais lorsque Dieu et le diable s’associent pour une action punitive, les foules, les masses humaines des peuples suivent docilement le faux chemin tracé et surtout, imposé. Sur la terre, la puissance appelle la puissance, car les peuples aiment se sentir puissants, et dans le domaine, le régime papal qui prétend représenter Dieu, est un maître du genre. Comme dans Apo.6, le thème pose une question : « Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? ». Les chapitres 11 et 12 ont donné la réponse : Dieu en Christ qui va susciter en 1793, l’athéisme révolutionnaire français qui va l’engloutir dans un bain de sang. Mais jusqu’à l’apparition de cette « épée vengeresse » (rôle attribué au 4ème châtiment dans Lév.26:25), déjà, les protestants armés la combattent, sans toutefois pouvoir la vaincre. Des hommes, protestants, français et allemands, et des anglicans, tous aussi durs qu’elle, vont la combattre à partir du 16ème siècle, lui rendant ses coups mortels, parce que leur foi est avant tout, politique.
Verset 5 : « Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes ; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois. »
Ces paroles sont identiques à celles que nous pouvons lire dans Dan.7:8 qui concernent « la petite corne » papale romaine qui s’élève après les « dix cornes » des royaumes européens. On retrouve ici son « arrogance » mais ici l’Esprit lui ajoute des « blasphèmes » soit, des fausses prétentions et des mensonges religieux sur lesquels « sa réussite » s’est construite. Dieu confirme son règne de « 1260 » années réelles présentées sous la forme prophétique biblique « quarante-deux mois », selon le code « un jour pour un an » d’Ezé.4:5-6.
Verset 6 : « Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. »
Je dois ici attirer l’attention sur le sens commun que l’humanité donne au mot « blasphème » soit, l’insulte. Cette conception est trompeuse car désignant les mensonges, les « blasphèmes » ne prennent pas du tout l’aspect de l’insulte, et en ce qui concerne ceux que Dieu impute à la Rome papale, ils ont tout au contraire l’apparence d’une fausse et trompeuse sainteté.
La bouche papale « profère des blasphèmes contre Dieu » ; ce qui confirme son identité dans Dan.11:36 où nous pouvons lire : « Le roi fera ce qu'il voudra ; il s'élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux ; il prospérera jusqu'à ce que la colère soit consommée, car ce qui est arrêté s'accomplira.» L’Esprit impute au régime papal des mensonges, ou « blasphèmes », qui caractérisent toutes ses doctrines religieuses ; « contre Dieu, pour blasphémer son nom », elle prend en vain le nom de Dieu, déforme son caractère, en lui imputant ses actions diaboliques meurtrières ; « son tabernacle », soit, son sanctuaire spirituel qui est son Assemblée, son Elue ; « et ceux qui habitent dans le ciel », car elle présente le ciel et ses habitants à sa manière mensongère, en évoquant dans ses dogmes, les enfers célestes, héritage des grecs qui les situaient eux sous la terre, le paradis et le purgatoire. « Les habitants du ciel », purs et saints, souffrent et sont indignés du fait que le modèle de méchancetés et de cruautés inspirées aux hommes, par le camp démoniaque terrestre, leur est injustement imputé.
Verset 7 : « Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. »
Ce verset confirme le message de Dan.7:21 : « Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux ». Le christianisme européen et mondial est bien la cible, puisque la foi catholique romaine a été imposée à tous les peuples européens composés, en effet, « de tribus, de peuples, de langues, et de nations » civilement indépendantes. Son « autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation » confirme son image de « prostituée Babylone la grande », d’Apo.17:1 qui la présente « assise sur de grandes eaux » ; des « eaux » qui symbolisent « des peuples, des foules, des nations et des langues » selon Apo.17:15. On peut relever, avec intérêt, l’absence du mot « tribu » dans ce chapitre 17. La raison est le contexte final de l’époque ciblée qui concerne l’Europe et le christianisme occidental dans lesquels la forme tribale a été remplacée par les différentes formes nationales.
A l’opposé, dans le contexte du début de l’instauration du régime papal, les populations européennes sont organisées essentiellement en « tribus » à l’exemple de la Gaule romaine désunie et partagée par des « langues » et des dialectes différents. Chronologiquement, l’Europe était peuplée de « tribus », puis de « peuples » soumis à des rois, et en dernier, avec le 18ème siècle, à des « nations » républicaines, comme les Etats-Unis de l’Amérique du Nord qui constituent son importante excroissance. La constitution des « peuples » est due à la soumission au régime papal romain, car c’est lui qui reconnait et fait l’autorité des rois de l’Europe chrétienne, depuis Clovis 1er roi des Francs.
Verset 8 : « Et tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé. »
Au temps de la fin, où le symbole « terre » désigne la foi protestante, ce message prend un sens précis : tous les protestants adoreront la foi catholique ; tous, exceptés les élus auxquels l’Esprit donne subtilement cette définition : « ceux dont le nom n' a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé.» Et je le rappelle ici, ses élus sont les « citoyens du royaume des cieux » par opposition aux rebelles qui sont, eux, les « habitants de la terre ». Les faits témoignent de la véracité de cette annonce prophétique formulée par l’Esprit de Dieu. Car depuis le début de la Réforme, excepté le cas de Pierre Valdo en 1170, les protestants ont adoré la foi catholique en honorant son « dimanche » hérité de l’empereur païen Constantin 1er depuis le 7 Mars 321. Cette accusation prépare le thème de la deuxième « bête » présentée dans le verset 11.
Verset 9 : « Si quelqu'un a des oreilles, qu'il entende ! »
Celui qui a l’ « oreille » du discernement ouverte par Dieu va comprendre le message proposé par l’Esprit.
Annonce du châtiment exécuté par l’épée vengeresse de l’athéisme national français
Verset 10 : « Si quelqu'un mène en captivité, il ira en captivité ; si quelqu'un tue par l'épée, il faut qu'il soit tué par l'épée. C'est ici la persévérance et la foi des saints. »
Jésus-Christ rappelle la docilité pacifique qu’il exige de ses élus dans tous les temps. A l’image des premiers martyrs, les élus du règne cruel papal doivent accepter le sort que Dieu leur a préparé. Mais il annonce ce que sera sa justice qui châtiera au temps voulu, les exactions religieuses des rois et des papes ainsi que leur clergé. Ayant « mené » les élus en captivité, ils iront eux-mêmes dans les prisons des révolutionnaires français. Et ayant « tué par l’épée » des élus que Jésus aimait, ils seront eux-mêmes tués par « l’épée » vengeresse de Dieu dont le rôle sera accompli par la guillotine des mêmes révolutionnaires français. C’est par la Révolution française que Dieu va répondre au désir de vengeance exprimé par le sang des martyrs dans Apo.6:10 : « Ils crièrent d'une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véritable, tarde-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? ». Et la guillotine révolutionnaire « frappera de mort les enfants » catholiques de la monarchie et du clergé romain papal comme annoncé dans Apo.2:22. Mais au nombre de ses victimes on trouvera aussi des protestants hypocrites qui ont confondu la foi avec les opinions politiques civiles et ont défendu, « l’épée » en main, leur opinions personnelles et leur héritage religieux et matériel. Ce comportement fut celui de Jean Calvin et celui de ses sinistres et sanglants collaborateurs de Genève. Evoquant les actions accomplies en 1793 et 1794, la prophétie nous fait entrer dans le contexte de la longue paix religieuse instaurée pour les « 150 » années prophétisées par les « cinq mois » prophétiques d’Apo.9:5-10. Mais après 1994, terme de cette durée, dès 1995, le droit « de tuer » pour des motifs religieux est rétabli. L’ennemi potentiel devient alors clairement la religion islamique jusqu’à son extension guerrière qui va conduire à la « Troisième Guerre Mondiale » entre 2021 et 2029. Peu de temps avant le retour du Christ attendu pour le printemps 2030 apparaîtra la seconde « bête » présentée dans ce chapitre 13.
La deuxième bête : qui monte de la terre
Le dernier combat du dragon-agneau
Verset 11 : « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon. »
La clé de l’identification du mot « terre » se trouve dans Gen.1:9-10 : « Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. »
Ainsi, de même que « la terre » sèche est sortie de « la mer » au deuxième jour de la création terrestre, cette seconde « bête » est sortie de la première. Cette première « bête » désignant la religion catholique, la seconde, sortie d’elle, concerne la religion protestante soit, l’église réformée. Cette surprenante révélation ne doit plus cependant nous étonner, puisque les études des chapitres précédents nous ont révélé, de manière complémentaire, le statut spirituel que Dieu donne dans son jugement divin à cette religion protestante qui, après l’époque appelée « Thyatire », ne consent pas à achever la Réforme engagée. Pourtant cet achèvement a été exigé par le décret de Dan.8:14, auquel elle doit le message de Dieu d’Apo.3:1 : « Tu passes pour être vivant ; et tu es mort ». Cette mort spirituelle la jette entre les mains du diable qui la prépare par son inspiration pour son « combat d’Harmaguédon », d’Apo.16:16, de la dernière heure du péché terrestre. C’est dans l’heure de cette dernière épreuve de foi, prophétisée dans le message adressé à ses serviteurs adventistes de l’époque Philadelphie, qu’elle va prendre des initiatives intolérantes qui vont faire d’elle, la « bête qui monte de la terre ». Elle a « deux cornes » que le verset 12 qui vient va justifier et identifier. Car réunies dans l’alliance œcuménique, les religions protestantes et catholiques sont unies dans leur combat contre le jour du repos sanctifié par Dieu sur le septième jour authentique de la semaine ; le samedi ou sabbat des Juifs, mais aussi, d’Adam, de Noé, de Moïse, et de Jésus-Christ qui ne l’a pas remis en cause pendant son ministère et son enseignement sur la terre car les accusations de transgression du sabbat portées contre Jésus par les juifs rebelles étaient infondées et injustifiées. En faisant intentionnellement des miracles le jour du Sabbat, sa motivation visait à redéfinir la réelle conception divine du repos sabbatique. Ces deux religions, qui se réclament du salut obtenu par « l’agneau qui ôte les péchés du monde », méritent bien, pour leurs critères descriptifs, l’image d’un « agneau qui parle comme le dragon ». Car prônant l’intolérance envers les observateurs du sabbat qu’ils iront jusqu’à condamner à mort, c’est bien la guerre ouverte, stratégie du « dragon », qui réapparaît.
Verset 12 : « Elle exerçait toute l'autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. »
Nous assistons à une sorte de relais, la foi catholique ne domine plus, mais son ancienne autorité est donnée à la religion protestante. Ceci, parce que cette religion protestante est officiellement celle du pays le plus puissant de la terre : les Etats-Unis d’Amérique du Nord ou U.S.A. La fusion des religions protestantes européennes et américaines a déjà été réalisée, incluant même, l’institution adventiste du septième jour, depuis 1995. Les nouvelles « Babel » de la terre sont contraintes au mélange religieux dès lors qu’elles se construisent en accueillant des immigrés de diverses confessions religieuses. Si les hommes trouvent ces choses normales, à cause de leur esprit superficiel et leur désintérêt religieux, pour sa part, le Dieu créateur qui ne change pas, ne change pas non plus d’avis, et il punit cette désobéissance qui ignore ses leçons historiques témoignées dans la Bible. En défendant à son tour, le dimanche romain du premier jour, jour de repos établi par Constantin 1er, la seconde « bête » protestante « fait adorer la première bête » catholique qui lui a reconnu un statut religieux officiel et lui a donné son nom « dimanche » trompeur. L’Esprit rappelle que cette dernière alliance entre protestants et catholiques a été rendue possible parce que « la blessure mortelle » infligée par la « bête qui monte de l’abîme » a été « guérie ». Il le rappelle parce que la seconde bête n’aura pas cette chance d’être guérie. Elle sera détruite par l’avènement glorieux de Jésus-Christ.
Verset 13 : « Elle opérait de grands prodiges, même jusqu'à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. »
Depuis sa victoire contre le Japon en 1945, l’Amérique protestante est devenue la première puissance nucléaire de la terre. Sa très haute technologie est constamment imitée mais jamais égalée ; elle a toujours une mesure d’avance sur ses concurrents ou adversaires. Cette primauté sera confirmée dans le contexte de la « Troisième Guerre Mondiale » où selon Dan.11:44, elle détruira son ennemie, la Russie, pays du « roi du septentrion » dans cette prophétie. Son prestige sera alors immense, et les survivants du conflit, médusés et admiratifs lui confieront leurs vies et reconnaîtront son autorité sur toute vie humaine. « Le feu du ciel » n’appartenait qu’à Dieu, mais depuis 1945, l’Amérique le possède et le maîtrise. Elle lui doit sa victoire et tout son prestige actuel qui grandira encore avec sa victoire dans la guerre nucléaire qui vient.
Verset 14 : « Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu'il lui était donné d'opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l'épée et qui vivait. »
Les « prodiges » techniques opérés sont innombrables. Les « habitants de la terre » sont devenus dépendants de toutes ses inventions qui absorbent leurs vies et leurs pensées. Aussi longtemps que l’Amérique ne leur demande pas de se priver de ces gadgets qui occupent leurs âmes, comme des drogués, les « habitants de la terre » sont prêts à légitimer l’intolérance religieuse envers un « tout petit groupe », le « reste de la femme » d’Apo.12:17. « … faire une image à la bête » consiste à copier les actions de la religion catholique et de les reproduire sous l’autorité protestante. Ce retour à la dureté des esprits reposera sur deux actions. Les « survivants » auront survécu à des faits guerriers horribles, et Dieu les frappera continuellement et graduellement par les « sept derniers fléaux de sa colère », décrits dans Apo.16.
Le décret de mort dominical
Verset 15 : « Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. »
Le projet du diable, inspiré par Dieu, prendra forme et s’accomplira. L’Esprit révèle la forme de la mesure extrême qui sera prise lors du sixième des « sept derniers fléaux ». Par un décret officiel accepté par tous les rebelles survivants de la terre, il sera décidé qu’à une date située entre le début du printemps et le 3 Avril 2030, les derniers adventistes observateurs du sabbat du septième jour seront tués. En parfaite logique, cette date marque l’année du retour en gloire de Jésus-Christ. Le printemps de cette année 2030 est obligatoirement le moment où il intervient pour empêcher le projet funeste des rebelles de s’accomplir contre ses élus qu’il vient sauver en « abrégeant les jours » de leur « grande détresse » (Matt.24:22).
Verset 16 : « Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front,»
La mesure adoptée divise les survivants de l’époque en deux camps. Celui des rebelles s’identifie par « une marque » de l’autorité humaine qui désigne « le dimanche » catholique, ancien « jour du soleil invaincu » imposé par l’un de ses adorateurs, l’empereur romain Constantin 1er, depuis le 7 Mars 321. La « marque » est reçue « sur la main », car elle constitue « une œuvre » humaine que Jésus juge et condamne. Elle est également reçue « sur le front » qui symbolise la volonté personnelle de toute créature humaine dont la responsabilité est ainsi totalement engagée sous le juste jugement du Dieu créateur. Pour authentifier par la Bible cette interprétation du symbolisme de la « main » et du « front », il y a ce verset de Deut.6:8, où Dieu dit à propos de ses commandements : « Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux.»
Les représailles précédentes
Verset 17 : « et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. »
Derrière ce mot « personne » se trouve le camp des saints adventistes restés fidèles au sabbat sanctifié par Dieu. Car refusant d’honorer « la marque », le dimanche, du repos du premier jour païen, ils sont mis à l’écart. Dans un premier temps, ils sont victimes d’un « boycott » bien connu dans les mesures américaines contre les opposants qui leur résistent. Pour avoir droit au commerce, il faut honorer « la marque », le dimanche, ce qui concerne les protestants, « le nom de la bête », « le vicaire du Fils de Dieu », ce qui concerne les catholiques, ou « le nombre de son nom », soit le nombre 666.
Verset 18 : « C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six. »
La sagesse humaine ne suffit pas pour comprendre le message de l’Esprit de Dieu. Il faut obligatoirement l’hériter de lui, comme le cas de Salomon dont la sagesse surpassait celle de tous les hommes et faisait sa réputation sur toute la terre connue. Avant l’adoption des chiffres arabes, chez les Hébreux, les Grecs, et les Romains, les lettres de leur alphabet avaient aussi valeur de chiffre, en sorte que l’addition des valeurs des lettres qui composent un mot, détermine son nombre. On l’obtient bien par un « calcul » comme le verset le précise. « … le nombre de son nom » est « 666 », soit, le nombre obtenu par l’addition de la valeur chiffrée des lettres romaines contenues dans son nom latin « VICARIVS FILII DEI » ; chose démontrée dans l’étude du chapitre 10. Ce nom constitue en lui-même le plus gros « blasphème » ou « mensonge », de ses prétentions, car en aucune manière, Jésus s’est donné un « remplaçant », signification du mot « vicaire ».
Apocalypse 14 : le temps de l’adventisme du septième jour
Les messages des trois anges – la moisson – la vendange
C’est un chapitre qui cible le temps compris entre 1843 et 2030.
En 1843, l’usage particulier de la prophétie de Dan.8:14 conduit les « adventistes » à attendre le retour de Jésus-Christ fixé pour le printemps de cette date. C’est le début d’une succession d’épreuves de foi ou l’intérêt pour l’esprit de la prophétie soit, « le témoignage de Jésus » selon Apo.19:10, va être démontré individuellement par les chrétiens qui se réclament du salut de Jésus-Christ sous des étiquettes religieuses multiples. Les « œuvres » démontrées permettent seules la sélection ou pas. Ces œuvres se résument en deux choix possibles : l’acceptation ou le refus de la lumière reçue et de ses exigences divines.
En 1844, après une nouvelle attente fixée pour l’automne 1844, Jésus va conduire ses élus sélectionnés vers une mission d’achèvement de l’œuvre de la Réforme qui commence par la restauration de la pratique du sabbat sanctifié par Dieu depuis la création du monde. C’est le sujet le plus important de la « sainteté » qui est « justifiée » à partir de 1844, date où cette transgression est rappelée à la connaissance de ses serviteurs. Cette traduction de Dan.8:14, traduit jusqu’à mon ministère par : « deux mille trois cent soir matin et le sanctuaire sera purifié », est authentiquement, conformément au texte original hébreu : « deux mille trois cent soir matin et la sainteté sera justifiée ». Chacun peut découvrir que la transgression du sabbat divin depuis 321, s’accompagne de nombreux autres abandons de vérités doctrinales établies par Dieu au temps des apôtres. Après 1260 années de règnes mensongers successeurs destructeurs de la foi, le papisme a laissé dans la doctrine protestante beaucoup de mensonges insupportables pour le Dieu de vérité. C’est pourquoi, dans ce chapitre 14, l’Esprit présente trois thèmes principaux qui sont, successivement : la mission adventiste ou message des « trois anges » ; « la moisson » de la fin du monde, le tri et l’enlèvement des élus ; « la vendange » des raisins de la colère, le châtiment final des faux bergers, faux enseignants religieux du christianisme.
Enseignée, depuis 1844, pour soustraire les élus à la colère divine, la dernière épreuve est réservée pour l’extrême fin du temps donné à l’humanité pour se positionner entre la volonté divine révélée et l’exigence humaine rebelle tombée dans l’apostasie la plus totale. Mais, le choix réalisé a des conséquences pour tous ceux qui meurent depuis 1844. Seuls, les élus éclairés et fidèles « meurent dans le Seigneur » selon l’enseignement du verset 13 où ils sont déclarés « bienheureux » soit, bénéficiaires de la grâce du Christ, avec toute sa bénédiction déjà confirmée dans le message adressé à l’ange de « Philadelphie » qui les concerne, car il ne suffit pas d’être baptisé « adventiste » pour être considéré, par Dieu, comme un élu.
Si les détails des abandons restent à découvrir, par contre, les points essentiels sont soulignés et résumés par l’Esprit sous la forme des « messages des trois anges » des versets 7 à 11. Ces messages s’enchaînent par succession de conséquences.
Je le rappelle ici, après la note sur la couverture en page 2 de cet ouvrage, ces trois messages mettent en relief trois messages déjà révélés en images symboliques dans le livre de Daniel dans Dan.7 et 8. Leur rappel, dans ce chapitre 14 d’Apocalypse, souligne et confirme l’extrême importance que Dieu leur donne.
Les rachetés adventistes victorieux
Verset 1 : « Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille [personnes], qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. »
« La montagne de Sion » désigne le lieu d’Israël où Jérusalem a été construite. Elle symbolise l’espérance du salut et la forme que ce salut prendra à la fin des épreuves de la foi terrestre et céleste. Ce projet s’accomplira entièrement au renouvellement de toute chose, concernant la terre et le ciel selon Apo.21:1. Les « 144 000 [personnes] » symbolisent les élus du Christ sélectionnés entre 1843 et 2030 soit, des chrétiens adventistes testés, éprouvés et approuvés par Jésus-Christ dont le jugement s’applique collectivement et individuellement. Le jugement collectif juge l’institution et le jugement individuel concerne chaque créature. Les « 144000 [personnes] » représentent les élus sélectionnés par Jésus-Christ parmi les adeptes de la foi adventiste. Ce nombre est strictement symbolique et le nombre réel des élus sélectionnés est un secret connu et gardé par Dieu. On peut comprendre la raison de leur sélection à la définition de l’image proposée. « Sur leur front » symbole de leur volonté et de leur pensée, « le nom de l’agneau », Jésus, et « celui de son Père », le Dieu révélé dans l’ancienne alliance, sont inscrits. Ceci signifie qu’ils ont retrouvé et reproduit l’image de Dieu que le Dieu créateur avait donné au premier homme avant le péché, lorsqu’il l’a formé et lui a donné vie ; et cette image est celle de son caractère. Ils constituent le fruit que Dieu voulait obtenir en rachetant en Jésus-Christ les péchés de ses seuls élus fidèles. Il apparaît que sur le front des élus sélectionnés, soit, dans leur esprit, leur pensée et leur volonté se retrouvent, le sceau de Dieu d’Apo.7:3 soit, le sabbat du quatrième commandement du décalogue et le caractère inséparable de l’agneau Jésus-Christ et celui de sa révélation dans l’ancienne alliance en tant que Père soit, Dieu créateur. Ainsi la vraie foi chrétienne n’oppose pas les normes religieuses rattachées au Fils et au Père comme les adeptes du dimanche romain le prétendent, sinon en paroles, du moins, en action.
Verset 2 : « Et j'entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d'un grand tonnerre ; et la voix que j'entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes. »
Les caractères contradictoires évoqués dans ce verset sont en réalité complémentaires. Les « grosses eaux » symbolisent des multitudes de créatures vivantes qui en s’exprimant prennent l’aspect d’un « grand tonnerre ». A l’opposé, par l’image de la « harpe », Dieu révèle la parfaite harmonie qui unit ses créatures victorieuses.
Verset 3 : « Et ils chantaient un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n'est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre. »
Dieu confirme et souligne ici la très haute sanctification de la foi « adventiste » instaurée depuis 1843-44. Ses élus se distinguent des autres groupes symbolisés ; « le trône, les quatre êtres vivants et les vieillards » ; ces derniers désignant l’ensemble des rachetés de l’expérience vécue sur la terre. Mais la Révélation divine appelée Apocalypse cible uniquement les deux mille années de la foi chrétienne que le décret de Dan.8:14 sépare en deux phases successives. Jusqu’à 1843-44, les élus sont symbolisés par 12 « vieillards » sur les « 24 » cités dans Apo.4:4. Les 12 autres « vieillards » sont les « 12 tribus » adventistes « scellées » dans Apo.7:3 à 8 à partir de 1843-44.
Verset 4 : « Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges ; ils suivent l'agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d'entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l'agneau ; »
Les propos de ce verset s’appliquent uniquement dans un sens spirituel ; le mot « femmes » désignant des églises chrétiennes tombées en apostasie depuis leur origine, comme la foi catholique romaine, ou depuis 1843-44, pour la foi protestante, et depuis 1994, pour la foi institutionnelle adventiste. La « souillure » évoquée cible le péché qui résulte de la transgression de la loi divine et dont « le salaire est la mort », selon Rom.6:23. C’est pour les arracher à la pratique du péché que Jésus-Christ a sanctifié soit, mis à part, les symboliques « 144 000 [personnes] ». Leur « virginité » est aussi spirituelle et elle les désigne comme des êtres « purs » dont la justice a été blanchie par le sang versé par Jésus-Christ en leur faveur. Héritiers du péché et de sa souillure, comme tous les descendants d’Adam et Eve, leur foi reconnue par Jésus-Christ les a parfaitement « purifiés ». Mais pour que cette foi soit effectivement reconnue par Jésus-Christ, cette purification doit être réelle et concrétisée dans leurs « œuvres ». Ceci implique donc l’abandon des péchés hérités des fausses religions chrétiennes ou juives ou plus largement, monothéistes. Et dans sa révélation prophétique, Dieu cible particulièrement le fait de ne pas respecter l’ordre du temps qu’il a établi dès la première semaine de sa création de la terre et de son système céleste.
Derrière l’image de « chanter un cantique nouveau » se trouve une expérience spécifique vécue uniquement par les « 144 000 [personnes] » scellées. Après « le cantique de Moïse » qui célébrait la glorieuse sortie de l’Egypte symbole du péché, « le cantique » des « 144 000 » élus célèbre leur libération du péché parce qu’ils ont obéi au décret de Dan.8:14 et ont collaboré à leur sanctification voulue, et même exigée, par Dieu depuis 1843-44. A cette date, une vision céleste a rappelé la purification des péchés accomplie sur la croix de Golgotha par la mort de Jésus-Christ. Ce message constituait à la fois un reproche et un enseignement que Dieu présentait à un type de croyants protestants héritiers du dimanche romain et de certains de ses autres péchés mensongers. Dans la typologie des rites hébreux, cette « purification des péchés » était en automne une fête religieuse au cours de laquelle, le sang du bouc tué était apporté dans le lieu très saint sur le propitiatoire placé dans ce lieu inaccessible et interdit pendant le reste du temps de l’année. Le sang de ce bouc, image symbolique du péché, prophétisait le sang de Jésus-Christ devenu lui-même le porteur des péchés de ses élus afin d’expier à leur place le châtiment qu’ils méritent ; Jésus était lui-même fait péché. Dans cette cérémonie, le bouc représente le péché et non le Christ qui le porte. C’est à ce déplacement physique du souverain sacrificateur qui passe du lieu saint autorisé au lieu très saint interdit le reste de l’année que ce verset fait allusion en disant : « ils suivent l’agneau partout où il va ». En rappelant cette scène dans la vision du 23 Octobre 1844, l’Esprit du Christ rappelait à ses élus héritiers inconscients des faussetés doctrinales, l’interdiction de pécher. Ainsi, à partir de 1844, le péché d’origine volontaire pratiqué, ce qui est le cas du dimanche romain, rend impossible la relation avec Dieu, et le péché abandonné permet le prolongement de cette relation qui conduit l’élu concerné à la plénitude de sa sanctification par la réception, la compréhension et la mise en action de la vérité divine révélée.
Etant considérés comme des « prémices pour Dieu et pour l’agneau », ils constituent ce que Dieu a trouvé de meilleur dans sa sélection d’élus terrestres. Dans les rites hébreux, « les prémices » étaient déclarées « saintes ». Des offrandes de ces prémices animalières ou végétales étaient réservées pour Dieu afin de l’honorer et pour marquer la reconnaissance humaine envers sa bonté et ses largesses. Une autre raison, en fait des « prémices saintes », c’est leur réception de la lumière divine qui leur est révélée dans son intégralité car ils vivent le temps de la fin où la lumière révélée atteint son apogée, son zénith spirituel.
Verset 5 : « et dans leur bouche il ne s'est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles. »
Le véritable élu, celui qui est né de la vérité par la nouvelle naissance ne peut que détester le « mensonge » dans lequel il ne trouve aucun plaisir. Le mensonge est détestable parce qu’il ne porte que des conséquences nuisibles et fait souffrir les gens du bien. Celui qui croit au « mensonge » connaît ensuite la souffrance de la déception, l’amertume d’être trompé. Aucun élu du Christ ne peut se réjouir de séduire et de tromper ses frères humains. A l’opposé, la vérité rassure, elle construit positivement des relations avec les vrais frères, mais surtout en premier, avec le Dieu créateur et rédempteur de notre salut qui revendique et exalte son nom au titre de « Dieu de vérité ». Ainsi, ne pratiquant plus le péché doctrinal, en obéissant à la vérité révélée, l’élu est jugé « irrépréhensible » par le Dieu de vérité lui-même.
Message du premier ange
Verset 6 : « Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. »
« Un autre ange » soit un autre messager proclame une pleine lumière divine symbolisée par « le milieu du ciel » soit le zénith du soleil. Cette lumière est en relation avec « l’Évangile » soit « la bonne nouvelle » du salut apporté par Jésus-Christ. Il est qualifié « d’éternel » parce que son message est authentique et ne connaît aucune variation dans le temps. De cette manière, Dieu le certifie conforme à celui qui a été enseigné aux apôtres de Jésus-Christ. Ce retour à la vérité vient à partir de 1843 après les nombreuses déformations héritées de la foi catholique romaine. La proclamation est universelle en analogie avec le message présenté dans Daniel 12:12 qui révèle la bénédiction divine de l’œuvre adventiste. « L’Évangile éternel » est évoqué ici sous l’aspect du véritable fruit de la foi, suite à l’exigence divine révélée par le décret de Daniel 8:14. L’intérêt pour la parole prophétique est un fruit légitime de la norme de « l’Évangile éternel ».
Verset 7 : « Il disait d'une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux. »
Au verset 7, le premier ange dénonce la transgression du sabbat qui glorifie, dans le décalogue divin, la gloire du Dieu créateur. Il exige ainsi sa restauration à partir d’Octobre 1844, mais impute sa transgression aux Protestants, depuis le printemps 1843.
Message du deuxième ange
Verset 8 : « Et un autre, un second ange suivit, en disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité ! »
Au verset 8, le deuxième ange fait découvrir l’énorme culpabilité de l’église catholique papale romaine qui a séduit et trompé les hommes en rebaptisant « le jour du soleil » païen de Constantin 1er du nom « jour du Seigneur » traduction du montage latin qui est à l’origine de son « dimanche » : dies dominica. Répétée deux fois, l’expression, « Elle est tombée, elle est tombée Babylone la Grande », confirme que pour elle et ceux qui héritent d’elle, le temps de la patience divine a pris définitivement fin. Individuellement, la conversion reste possible, mais au prix d’une production de fruits soit, « d’œuvres » de repentances, uniquement.
Rappel : « elle est tombée » signifie : elle est prise et vaincue par le Dieu de vérité comme une ville tombe entre les mains de son ennemi. Il lève et éclaire après 1843, entre 1844 et 1873, pour ses serviteurs fidèles adventistes du septième jour, le « mystère » qui la caractérise dans Apo.17:5. La séduction de ses mensonges perd son efficacité.
Dans le verset 8, le jugement porté dans les messages précédents est confirmé, avec une terrible mise en garde. Le choix conscient et volontaire du jour du repos instauré par Constantin 1er en 321, rend depuis 1844, les rebelles qui le justifient, passifs de la condamnation divine des tourments de la seconde mort du jugement dernier. Pour masquer son accusation contre le dimanche, Dieu le cache sous le nom de « marque » infâme qui s’oppose à son propre « sceau » divin. Ce signe d’une autorité humaine, qui remet en cause son ordre du temps, constitue un énorme outrage digne d’être châtié par Lui. Et le châtiment annoncé sera, en effet, terrible : « il sera tourmenté dans le feu et le soufre » qui anéantira les rebelles, mais uniquement au moment du jugement dernier.
Message du troisième ange
Verset 9 : « Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d'une voix forte : Si quelqu'un adore (se prosterne devant) la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, »
Le caractère complémentaire et successif de ce troisième message avec les deux précédents est précisé par la formule « les suivit ». La « voix forte » confirme la très haute autorité divine de celui qui le proclame.
La menace est adressée aux rebelles humains qui soutiennent et approuvent le régime de la « bête qui monte de la terre » et qui adoptent et honorent, par leur obéissance, le dimanche, la « marque » de son autorité, citée dans Apo.13:16 soit, actuellement, la totalité des populations chrétiennes.
L’opposition directe de cette « marque » au « sceau de Dieu » soit, du dimanche du premier jour au sabbat du septième jour, est confirmée par le fait que l’une et l’autre sont reçus « sur le front », siège de la volonté, selon Apo.7:3 et 13:16. Relevons que le « sceau de Dieu » d’Apo.7:3 devient dans Apo.14:1 : « le nom de l’Agneau et celui de son Père ». La réception « sur la main » s’éclaire par ces versets de Deut.6:4 à 9 :
« Écoute, Israël ! YaHWéH, notre Dieu, est le seul YaHWéH. Tu aimeras YaHWéH, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. » La « main » désigne l’action, la pratique, et le « front », la volonté de la pensée. Dans ce verset, l’Esprit dit : « Tu aimeras YaHWéH ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » ; ce que Jésus cite dans Matt.22:37 et qu’il présente au titre de « premier et de plus grand commandement ». Les élus porteurs du « sceau de Dieu » doivent donc répondre à ces trois critères : « Aimer Dieu de tout leur cœur » ; honorer en le pratiquant le repos du sabbat de son septième jour sanctifié ; et avoir « le nom de l’Agneau » Jésus-Christ « et celui de son Père » YaHWéH dans sa pensée. En précisant « et le nom de son Père », l’Esprit confirme la nécessité d’obéir aux dix commandements de Dieu et aux préceptes et ordonnances qui favorisent la sainteté de l’élu dans l’ancienne alliance. Déjà en son époque, l’apôtre Jean a confirmé ces choses en disant dans 1 Jean 5:3-4 :
« Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. »
Verset 10 : « il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'agneau. »
La colère de Dieu sera amplement justifiée car ceux qui reçoivent la « marque de la bête » honorent le péché humain tout en revendiquant la justice de Jésus-Christ. Dans Apo.6:15 à 17, l’Esprit a donné en image les conséquences de leur confrontation finale avec la juste colère destructrice de Jésus-Christ.
Note extrêmement importante : Pour mieux comprendre cette colère divine, nous devons réaliser pourquoi le mépris pour le saint sabbat suscite tant la colère de Dieu. Il existe des péchés véniels, mais la Bible nous met en garde contre le péché porté contre le Saint-Esprit, nous précisant qu’il n’y a plus de sacrifice pour obtenir le pardon divin. A l’époque des apôtres, le seul exemple qui nous est donné de ce type de péché, c’est le rejet du Christ par un chrétien qui s’est converti. Mais ce n’est là qu’un exemple, car en réalité le blasphème contre le Saint-Esprit consiste à nier et refuser un témoignage donné par l’Esprit de Dieu. Pour convaincre et enseigner les êtres humains, l’Esprit a inspiré les écritures saintes de la Bible. Donc celui qui conteste le témoignage donné par l’Esprit dans la Bible commet déjà le blasphème contre l’Esprit de Dieu. Dieu peut-il faire mieux, pour faire connaître sa volonté, que de conduire les appelés vers la Bible et ses écrits ? Peut-il exprimer plus clairement sa volonté, sa pensée et son jugement souverain ? Au 16ème siècle, ce mépris pour la Bible à laquelle elle a fait la guerre a marqué la fin définitive de la patience de Dieu pour la religion catholique romaine ; la fin de sa patience pour une doctrine qu’il n’a jamais reconnue. Ensuite, en 1843, le mépris pour la parole prophétique a marqué la fin de recevoir de la foi protestante sous toutes ses multiples formes héritières du dimanche romain soit, de « la marque de la bête ». Et finalement, à son tour, l’adventisme a commis le blasphème contre le Saint-Esprit en rejetant l’ultime révélation prophétique que Jésus lui a présentée par son humble serviteur que j’incarne ; blasphème qui a été confirmé et amplifié par leur alliance avec les observateurs du dimanche depuis 1995. Le blasphème contre l’Esprit reçoit chaque fois de la part de Dieu la juste réponse qu’il mérite ; une juste sentence de condamnation à la première et la « seconde mort » confirmée dans ce verset 10.
Verset 11 : « Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. »
La « fumée » ne sera qu’au temps du jugement dernier, heure où les déchus rebelles seront « tourmentés dans le feu et le soufre » de « l’étang de feu » d’Apo.19:20 et 20:14 ; ceci, à la fin du septième millénaire. Mais déjà avant ce moment terrible, l’heure du retour glorieux de Jésus-Christ confirmera leur sort final. Le message de ce verset évoque le sujet du « repos ». Pour leur part, les élus sont attentifs au temps du repos sanctifié par Dieu, mais les déchus n’ont, à l’opposé, pas le même souci, car ils ne donnent pas aux déclarations divines l’importance et le sérieux qu’elles méritent. C’est pourquoi, en réponse à leur mépris, à l’heure de leur châtiment final, Dieu ne leur accordera aucun repos pour adoucir leur souffrance.
Verset 12 : « C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. »
Les mots « persévérance ou patience » caractérisent les vrais saints du divin Messie Jésus depuis 1843-44 jusqu’à son retour en gloire. Dans ce verset, « le nom du Père » du verset 1 devient « les commandements de Dieu », et « le nom de l’Agneau » est remplacé par « la foi de Jésus ». L’ordre des priorités est également changé. Dans ce verset, l’Esprit cite en premier « les commandements de Dieu », et en second, « la foi de Jésus » ; ce qui est historiquement et au niveau de la valeur l’ordre approuvé par Dieu dans son projet de salut. Le verset 1 donnait la priorité au « nom de l’Agneau » pour rattacher les « 144 000 » élus à la foi chrétienne.
Verset 13 : « Et j'entendis du ciel une voix qui disait : Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. »
L’expression « dès à présent » mérite une explication détaillée tant elle est importante. Car elle cible la date du printemps 1843 et celle de l’automne 1844 en laquelle, respectivement, le décret de Daniel 8:14 entre en application, et les deux épreuves adventistes organisées par William Miller prennent fin.
Avec le temps, l’adventisme officiel institutionnel, a perdu de vue les implications de cette formule « dès à présent ». Seuls les pionniers fondateurs de la foi adventiste ont compris les conséquences de l’exigence du sabbat par Dieu dès 1843. Pour adopter cette pratique du septième jour, ils étaient conduits à réaliser que le dimanche pratiqué jusque-là était maudit par Dieu. Après eux, l’adventisme hérité est devenu traditionnel et formaliste, et pour l’immense majorité des adeptes et des enseignants, le dimanche et le sabbat ont été injustement placés sur un niveau d’égalité. Cette perte du sens du sacré et de la vraie sainteté a eu pour conséquence le désintérêt pour la parole prophétique et le troisième message adventiste que j’ai délivré entre 1983 et 1994. Depuis ce mépris manifesté dans l’adventisme de France, l’institution adventiste mondiale a passé dès 1995 une alliance avec le clan œcuménique, pour sa plus grande malédiction. La menace des « tourments » du verset 10 la concerne à son tour, par la suggestion de l’expression « il boira lui aussi » ; depuis 1994, l’adventisme institutionnel, après la foi protestante, jugée et condamnée depuis 1843.
Comme ce verset le suggère, le décret de Daniel 8:14 provoque la séparation des chrétiens protestants de 1843 en deux camps dont le groupe adventiste, bénéficiaire de la béatitude prononcée : « Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! ». Il va de soi que Jésus annonçant dans « Laodicée » qu’il allait la « vomir », l’institution adventiste, messager officiel du Christ en 1991, date du rejet officiel de la lumière, dit « nu » ne peut plus désormais bénéficier de cette béatitude.
Le temps de la moisson
Verset 14 : « Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et dans sa main une faucille tranchante. »
Cette description évoque Jésus-Christ au moment de son glorieux retour. La « nuée blanche » rappelle les conditions de son départ et de sa montée au ciel vécue deux mille ans plus tôt. La « nuée blanche » désigne sa pureté, sa « couronne d’or » symbolise sa foi victorieuse, et « la faucille tranchante » image la « parole tranchante » de Dieu d’Héb.4:12, mise en œuvre par « sa main ».
Verset 15 : « Et un autre ange sortit du temple, criant d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Lance ta faucille, et moissonne ; car l'heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre. »
Sous l’aspect de « la moisson », comme dans sa parabole, Jésus rappelle que dans celle-ci, viendrait le temps de séparer définitivement « le bon grain de l’ivraie ». Par sa Révélation, il nous fait découvrir ce sujet qui sépare les deux camps : le sabbat des élus et le dimanche des déchus, parce que derrière ce nom religieux se cache l’adoration et l’autorité d’une divinité solaire païenne. Et malgré les évolutions du temps humain, Dieu continue à le regarder pour ce qu’il est réellement pour lui. Les opinions différentes des hommes n’influent pas sur son jugement ; dans son ordre du temps, le premier jour est profane, il ne peut en aucun cas revêtir la sainteté divine. Celle-ci est rattachée exclusivement au septième jour sanctifié dans son ordre du temps gravé dès le commencement du temps terrestre perpétuel ; ceci pour une durée de 6000 années solaires.
Verset 16 : « Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. »
L’Esprit confirme le futur accomplissement de « la moisson de la terre ». Le Christ Sauveur et Vengeur y veillera et l’accomplira conformément à son annonce faite en parabole, à ses apôtres, dans Matt.13:30 à 43. La « moisson » concerne principalement l’enlèvement au ciel des saints élus restés fidèles au Dieu créateur.
Le temps de la vendange (et de la vengeance)
Verset 17 : « Et un autre ange sortit du temple qui est dans le ciel, ayant, lui aussi, une faucille tranchante. »
Si « l’ange » précédent avait une mission favorable aux élus, au contraire, cet « autre ange » a une mission punitive dirigée contre les rebelles déchus. Cette seconde « faucille » symbolise, elle aussi, la « parole tranchante de Dieu » mise en action par sa volonté, mais pas par sa main puisque, contrairement à la moisson, pour la vendange, l’expression « dans sa main » est absente. L’action punitive sera donc confiée à des agents exécuteurs de la volonté divine ; en fait, les victimes de ses séductions.
Verset 18 : « Et un autre ange, qui avait autorité sur le feu, sortit de l'autel, et s'adressa d'une voix forte à celui qui avait la faucille tranchante, disant : Lance ta faucille tranchante, et vendange les grappes de la vigne de la terre ; car les raisins de la terre sont mûrs. »
Vient ensuite, après l’enlèvement des élus au ciel, le moment de « la vendange ». Dans Esa.63:1 à 6, l’Esprit développe l’action ciblée par ce terme symbolique. Dans la Bible, le jus du raisin rouge est comparé au sang humain. Son utilisation par Jésus, dans la sainte Cène confirme cette idée. Mais « la vendange » est rattachée à « la colère de Dieu » et elle va concerner ceux qui ont œuvré de manière indigne sous l’aspect de ses serviteurs, car le sang versé volontairement par le Christ ne méritait pas leurs nombreuses trahisons. Car Jésus peut se sentir trahi par ceux qui déforment son projet salvateur au point de justifier le péché pour lequel il a donné sa vie et porté la souffrance afin que sa pratique cesse. Les transgresseurs volontaires de sa loi ont donc des comptes à lui rendre. Dans leur folie aveugle, ils iront jusqu’à vouloir faire mourir ses vrais élus, afin d’éradiquer de la terre, la pratique du sabbat du septième jour sanctifié et exigé par Dieu depuis 1843-44. Les élus n’avaient pas l’autorisation de Dieu d’utiliser la force contre leurs ennemis religieux ; Dieu s’était réservé de manière exclusive cette action. « A moi la vengeance, à moi, la rétribution » a-t-il déclaré à ses élus, et l’heure est venue de mettre cette vengeance en exécution.
Dans ce chapitre 14, les versets 17 à 20 évoquent ce thème de la « vendange ». Les raisins pécheurs sont déclarés mûrs parce qu’ils ont pleinement démontré par leurs œuvres leur véritable nature. Leur sang va couler comme le jus des raisins dans une cuve quand ils sont foulés par les pieds des vendangeurs.
Verset 19 : « Et l'ange jeta sa faucille sur la terre. Et il vendangea la vigne de la terre, et jeta la vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu. »
L’action est certifiée par cette annonce révélée par cette scène. Dieu prophétise en certitude le châtiment de l’arrogance catholique et protestante. Ils vont subir les conséquences de la colère de Dieu, imagée par la cuve dans laquelle les raisins vendangés sont écrasés par les pieds des fouleurs.
Verset 20 : « Et la cuve fut foulée hors de la ville ; et du sang sortit de la cuve, jusqu'aux mors des chevaux, sur une étendue de mille six cents stades. »
Esa.63:3 précise : « J’ai été seul à fouler au pressoir ; aucun homme n’était avec moi … ». La vendange accomplit le châtiment de Babylone la Grande cité dans Apo.16:19. Elle a rempli la coupe de la colère divine qu’elle doit maintenant boire jusqu’à la lie. « La cuve fut foulée hors de la ville » soit, sans la présence des élus déjà enlevés au ciel. A Jérusalem, les exécutions des condamnés à mort s’effectuaient en dehors des murs de la ville sainte pour ne pas la souiller. Ce fut le cas pour la crucifixion de Jésus-Christ qui rappelle, par ce message, le prix à payer pour ceux qui ont sous-estimé sa propre mort. Le temps est venu pour ses ennemis de verser à leur tour leur sang pour expier eux-mêmes leurs nombreux péchés. « Et du sang sortit de la cuve jusqu’au mors des chevaux ». Les cibles de la colère sont les enseignants religieux chrétiens, et Dieu les désigne par l’image du « mors » que les cavaliers mettent « dans la bouche des chevaux », pour les diriger. Cette image est proposée dans Jac.3:3, dont le thème est précisément : les enseignants religieux. Jacques précise dès le début du chapitre 3 : « Mes frères, qu’il n’y ait pas, parmi vous, un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement ». L’action de la « vendange » justifie ce sage avertissement. En précisant « jusqu’aux mors des chevaux », l’Esprit suggère que la cuve concerne, en premier, le clergé catholique romain de « Babylone la Grande », mais qu’elle s’étend jusqu’aux enseignants protestants qui, depuis 1843, font un usage « destructeur » de la sainte Bible selon l’accusation portée par l’Esprit dans Apo.9:11. Nous retrouvons ici l’application de l’avertissement donné dans Apo.14:10 : « il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu versé sans mélange dans la coupe de sa colère … ».
Pour le message « sur une étendue de mille six cent stades », en continuité du message précédent, le châtiment s’étend à la foi réformée depuis le 16ème siècle auquel le nombre 1600 fait allusion. C’est l’époque où Martin Luther a officialisé l’accusation portée contre la foi catholique en 1517. Mais c’est aussi, dans ce 16ème siècle que se sont formées les doctrines protestantes des « faux christs » et faux chrétiens qui ont légitimé la violence et l’épée interdites par Jésus-Christ. L’Apocalypse offre ses propres clés d’interprétation et ce 16ème siècle y est désigné dans Apo.2:18 à 29 sous le nom symbolique de l’époque « Thyatire ». Le mot « stade » révèle leur activité religieuse, leur participation à la course dont le prix en jeu, est la couronne de la victoire promise au vainqueur. C’est l’enseignement de Paul dans 1 Cor.9:24 : « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade, courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter ». Le prix de la vocation céleste ne se remporte donc pas de n’importe quelle manière ; la fidélité et la persévérance dans l’obéissance est la seule manière de vaincre dans le combat de la foi. Il confirme dans Phi.3:14 disant : « Je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ ». A l’heure de la « vendange » se vérifieront ces paroles de Jésus : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus (Mat.22:14)».
Apocalypse 15 : La fin du temps de grâce
Avant que la « moisson et la vendange » s’accomplissent vient le moment redouté, de la fin du temps de grâce. Celui où les choix humains sont gravés dans le marbre du temps, sans aucune possibilité de revenir sur ces choix. A ce moment-là, l’offre du salut en Christ prend fin. C’est le thème de ce très court chapitre 15 de l’Apocalypse de Jésus-Christ. La fin du temps de grâce intervient après les six premières « trompettes » des chapitres 8 et 9, et avant « les sept derniers fléaux de Dieu » du chapitre 16. Il va de soi, qu’elle succède au dernier choix du chemin que Dieu donne à l’homme de faire. Sous l’égide autoritaire de « la bête qui monte de la terre » d’Apo.13:11 à 18, les deux derniers chemins conduisent, l’un, au samedi ou sabbat sanctifié de Dieu, l’autre, au dimanche, de l’autorité papale romaine. Jamais les choix entre la vie et le bien, la mort et le mal, n’ont été si clairs. Qui l’homme craint-il le plus ? Dieu, ou l’homme ? Telle est la donnée de la situation. Mais je peux dire aussi : Qui l’homme aime-t-il le plus ? Dieu ou l’homme ? Les élus répondront dans les deux cas : Dieu, connaissant par sa révélation prophétique les détails sur la fin de son projet. La vie éternelle sera alors très proche, à portée de leur main.
Verset 1 : « Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable : sept anges, qui tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s'accomplit la colère de Dieu. »
Ce verset présente les « sept derniers fléaux » qui vont frapper les faux croyants pour leur choix du jour dominical romain. Le thème de ce chapitre, la fin du temps de grâce, ouvre le temps des « sept derniers fléaux de la colère de Dieu ».
Verset 2 : « Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu.»
Afin d’encourager ses serviteurs, ses élus, le Seigneur présente ensuite une scène qui évoque leur imminente victoire par diverses images tirées d’autres passages de la prophétie. « Sur la mer de verre, mêlée de feu, ils se tiennent debout », car ils ont traversé une épreuve de foi dans laquelle ils ont été persécutés (mêlée de feu) et en sont sortis vainqueurs. La « mer de verre » désigne la pureté du peuple élu, comme dans Apo.4:1.
Verset 3 : « Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l'agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout puissant ! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations !»
« Le cantique de Moïse » célébrait la glorieuse sortie d’Israël de l’Egypte, terre et symbole type du péché. L’entrée en Canaan terrestre qui suivit 40 ans plus tard préfigurait l’entrée des derniers élus dans la Canaan céleste. A son tour, après avoir donné sa vie pour expier les péchés des élus, Jésus, « l’agneau », est monté au ciel, dans sa gloire et sa puissance divine céleste. Les derniers témoins fidèles de Jésus, tous adventistes de foi et d’œuvre, expérimentent à leur tour l’ascension vers le ciel quand Jésus revient pour les sauver. Exaltant, ses « œuvres grandes et admirables », les élus rendent gloire au Dieu créateur qui a incarné ses valeurs en Jésus-Christ : sa parfaite « justice » et sa « vérité ». L’évocation du mot « véritable » rattache le contexte de l’action à la fin de l’époque « Laodicée » dans laquelle il s’est présenté comme « l’Amen et le Véritable ». C’est alors l’heure de « la délivrance » qui marque la fin du temps de « l’enfantement de la femme » d’Apo.12:2. « L’enfant » est mis au monde sous la forme de la pureté du caractère céleste révélé en et par Jésus-Christ. Les élus peuvent louer Dieu pour son état « tout-puissant » car c’est à cette puissance divine qu’ils doivent leur salut et leur délivrance. Ayant recueilli et sélectionné ses rachetés parmi toutes les nations terrestres, Jésus-Christ est bien le « Roi des nations ». Celles qui se sont opposées à lui et à ses élus ne sont plus.
Verset 4 : « Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Et toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi, parce que tes jugements ont été manifestés. »
En clair, ceci signifie : Qui refuserait de te craindre, Dieu créateur, et oserait te frustrer de ta gloire légitime en refusant d’honorer ton saint sabbat du septième jour ? Car seul tu es saint et seul tu as sanctifié ton septième jour et ceux à qui tu l’as donné, en signe de leur approbation et d’appartenance à ta sainteté. En effet, en évoquant « sa crainte », l’Esprit fait allusion au message du premier « ange » d’Apo.14:7 : « Craignez Dieu et donnez-lui gloire car l'heure de son jugement est venue ; et adorez (prosternez-vous devant) celui qui a fait le ciel et la terre et la mer et les sources d'eaux ». Dans le projet de Dieu, les nations rebelles détruites seront ressuscitées dans un double but : celui de s’humilier devant Dieu et de lui rendre gloire, et celui de subir son juste dernier châtiment qui les anéantira définitivement, dans « l’étang de feu et de soufre » du jugement dernier, annoncé dans le message du « troisième ange » d’Apo.14:10. Avant que ces choses s’accomplissent, les élus vont devoir traverser le temps des jugements divins qui vont être manifestés par l’action des « sept fléaux » annoncés dans le premier verset.
Verset 5 : « Après cela, je regardai, et le temple du tabernacle du témoignage fut ouvert dans le ciel.»
Cette ouverture du « temple » céleste signale l’arrêt de l’intercession de Jésus-Christ, car le temps de l’appel du salut prend fin. « Le témoignage » désigne les dix commandements de Dieu qui furent placés dans l’arche sainte. Ainsi, à partir de ce moment, la séparation entre élus et perdus est définitive. Sur la terre, les rebelles viennent de décider, par un décret de loi, l’obligation du respect du repos hebdomadaire du premier jour établi civilement et confirmé religieusement, successivement, par les empereurs romains, Constantin 1er, et Justinien 1er qui a fait de Vigile 1er le premier pape, chef temporel de la foi chrétienne universelle soit, catholique, en 538. Le dernier décret de mort était prophétisé dans Apo.13:15 à 17 et placé sous l’action dominante de la foi protestante américaine soutenue par la foi catholique européenne.
Verset 6 : « Et les sept anges qui tenaient les sept fléaux sortirent du temple, revêtus d'un lin pur, éclatant, et ayant des ceintures d'or autour de la poitrine.»
Dans le symbolisme de la prophétie, les « sept anges » représentent Jésus-Christ seul ou « sept anges » fidèles de son camp semblables à lui. « Le fin lin pur, éclatant » image « les œuvres justes des saints » dans Apo.19:8. La « ceinture d’or autour de la poitrine », donc à hauteur du cœur, évoque l’amour de la vérité déjà citée dans l’image du Christ présentée dans Apo.1:13. Le Dieu de vérité s’apprête à châtier le camp du mensonge. Par ce rappel, l’Esprit suggère « la grande calamité » dont la forme était révélée par sa face comparée au « soleil quand il brille dans sa force ». L’heure de l’affrontement final entre Jésus-Christ et les rebelles adorateurs du soleil païen est arrivée.
Verset 7 : « Et l'un des quatre êtres vivants donna aux sept anges sept coupes d'or, pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles. »
Jésus était lui-même le modèle imagé par les « quatre êtres vivants » d’Apo.4. Il est aussi, « le Dieu qui vit aux siècles des siècles » mis en « colère ». Sa divinité lui attribue ainsi tous les rôles : Créateur, Rédempteur, Intercesseur, et de manière permanente, Juge, puis mettant fin à son intercession, il devient le Dieu justicier qui frappe et punit de mort ses opposants rebelles, parce qu’ils ont rempli « la coupe » de sa juste « colère ». « La coupe » est maintenant pleine, et cette colère va prendre la forme des « sept derniers » châtiments dans lesquels la miséricorde divine n’aura plus sa place.
Verset 8 : « Et le temple fut rempli de fumée, à cause de la gloire de Dieu et de sa puissance ; et personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu'à ce que les sept fléaux des sept anges fussent accomplis.»
Pour illustrer ce thème de l’arrêt de la grâce, l’Esprit présente dans ce verset, l’image d’un « temple rempli de fumée à cause de » la présence « de Dieu » et il précise : « et personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu’à ce que les sept fléaux des sept anges soient accomplis ». Dieu prévient ainsi ses élus qu’ils vont rester sur la terre pendant le temps des « sept derniers fléaux » de sa colère. Les derniers élus vont revivre l’expérience des Hébreux à l’heure des « dix plaies » qui frappèrent l’Egypte rebelle. Les fléaux ne sont pas pour eux, mais pour les rebelles, cibles de la colère divine. Mais l’imminence de leur entrée dans le « temple » est ainsi confirmée, la possibilité en sera donnée, dès la fin des « sept derniers fléaux ».
Apocalypse 16 : les sept derniers fléaux
de la colère de Dieu
Le chapitre 16 présente le versement de ces « sept derniers fléaux » par lesquels « la colère de Dieu » s’exprime.
L’étude du chapitre entier va le confirmer, mais il faut le relever, les cibles de « la colère de Dieu » vont être identiques à celles qui ont été frappées par les châtiments des six premières « trompettes ». L’Esprit révèle ainsi que les châtiments des « sept derniers fléaux » et ceux des « sept trompettes » punissent le même péché : la transgression du repos sabbatique du « septième jour sanctifié » par Dieu dès la fondation du monde.
J’ouvre ici, tardivement, une parenthèse. Relève bien la différence qui caractérise les « trompettes » et « les fléaux ou plaies » divins. Les « trompettes » sont toutes des tueries humaines mises en actions par les hommes mais ordonnées par Dieu, la cinquième étant de nature spirituelle. Les « fléaux » sont des actions désagréables imposées directement par Dieu par les moyens naturels de sa création vivante. Apocalypse 16 nous présente les « sept derniers fléaux » ce qui nous suggère, subtilement, qu’ils ont été précédés par d’autres « fléaux » subis par les hommes avant la fin du temps de grâce qui sépare, spirituellement, en deux parties, « le temps de la fin » cité dans Dan.11:40. Dans la première, cette fin est celle du temps des nations, et dans la seconde, celle du temps du gouvernement mondial universel organisé sous la tutelle et l’initiative des USA. Dans cette mise à jour, effectuée le sabbat 18 Décembre 2021, je peux confirmer cette explication, puisque depuis le début de l’année 2020, l’humanité entière est frappée de ruine économique à cause d’un virus contagieux, le Coronavirus Covid-19, apparu premièrement en Chine. Dans un contexte d’échanges et de connaissances mondialistes, amplifiant mentalement ses effets réels, paniqués, les dirigeants des peuples ont stoppé net, le développement et la croissance continue de toute l’économie occidentale européenne et américaine. Considérée, injustement, comme une pandémie, l’occident, qui pensait vaincre un jour la mort, est consterné et désemparé. Dans la panique, les sans-Dieu se sont livrés corps et âmes à la nouvelle religion qui le remplace : la toute puissante science médicale. Et le pays des escrocs, les plus riches de la terre, ont profité de l’occasion pour rendre les hommes captifs et esclaves de leurs diagnostics, de leurs vaccins, de leurs remèdes, et de leurs décisions corporatistes. En même temps, on entend en France des directives, pour le moins paradoxales, que je résume ainsi : « il est conseillé d’aérer les appartements et de porter pendant des heures le masque protecteur derrière lequel, le porteur s’asphyxie ». Relève le « bon sens » des jeunes gouvernants de la France et des autres pays imitateurs. Notons avec intérêt que le pays meneur de ce comportement destructeur a été en premier Israël ; le premier pays maudit par Dieu, de l’histoire religieuse. Le port du masque, interdit premièrement quand il n’était pas disponible, fut ensuite rendu obligatoire, pour protéger contre une maladie qui concerne le système respiratoire. La malédiction de Dieu porte des fruits inattendus, mais destructivement très efficaces. Je suis convaincu, qu’entre 2021 et le début de la « sixième trompette », la Troisième Guerre Mondiale, d’autres « fléaux de Dieu » vont frapper l’humanité coupable en divers lieux sur la terre, et particulièrement dans l’occident ruiné ; des « fléaux » tels que « la famine » et d’autres réelles pandémies universelles, déjà connues comme la peste et le choléra. Dieu revendique ce type de châtiment dans Ezé.14:21 : « Oui, ainsi parle le Seigneur, YaHWéH : Quoique j'envoie contre Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l'épée, la famine, les bêtes féroces et la peste, pour en exterminer les hommes et les bêtes, ». Note que cette liste n’est pas exhaustive, car dans les temps modernes, les châtiments divins prennent de multiples formes : Cancer, Sida, Chikungunya, Alzheimer ... etc... Je relève également l’apparition d’une peur dûe au réchauffement climatique. Des masses humaines sont épouvantées et paniquées à l’idée de la fonte des glaces et des inondations qui pourraient en résulter. Encore, un fruit de la malédiction divine qui frappe les esprits humains et construit des murs de séparations et de haine. Je referme cette parenthèse pour reprendre l’étude dans ce contexte de l’après-fin de grâce qui caractérise les « sept derniers fléaux de la colère de Dieu ».
Une autre raison justifie le choix des cibles. Les « sept derniers fléaux » accomplissent la destruction de la création de la fin du monde. Pour Dieu, le Créateur, l’heure est à la destruction de son œuvre. Aussi suit-il le processus de la création, mais au lieu de créer, il détruit. Avec « le septième dernier fléau », sur la terre, la vie humaine s’éteindra, laissant derrière elle, la terre redevenue « abîme » dans un état chaotique, avec pour seul habitant, Satan, l’auteur du péché ; la terre désolée sera sa prison pendant « mille ans » jusqu’au jugement dernier où avec tous les autres rebelles il sera anéanti selon Apo.20.
Verset 1 : « Et j'entendis une voix forte qui venait du temple, et qui disait aux sept anges : Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu. »
Cette « voix forte qui venait du temple » est celle du Dieu créateur frustré dans son droit le plus légitime. Au titre de Dieu créateur, son autorité a un caractère suprême et il n’est ni juste ni sage de contester son désir de se faire adorer et glorifier par l’observation du jour du repos qu’il a « sanctifié » à cet effet. Dans sa grande et divine sagesse, Dieu a fait en sorte que celui qui conteste ses droits et son autorité va ignorer ses plus importants secrets avant d’expier dans la « seconde mort » le prix de ses outrages envers le Dieu Tout-puissant.
Verset 2 : « Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image. »
Etant la puissance dominante et l’autorité dirigeante de la dernière rébellion, la cible prioritaire est dans ce contexte « la terre » symbole de la foi protestante déchue.
Le premier fléau est « un ulcère malin » qui provoque des souffrances physiques aux corps des rebelles qui ont fait choix d’obéir au jour du repos imposé par les hommes. Les cibles sont les catholiques et les protestants survivants du conflit nucléaire qui ont, avec ce choix du premier jour, le dimanche romain, « la marque de la bête ».
Verset 3 : « Le second versa sa coupe dans la mer. Et elle devint du sang, comme celui d'un mort ; et tout être vivant mourut, tout ce qui était dans la mer. »
Le « second » frappe « la mer » qu’il transforme en « sang », comme il le fit pour le Nil égyptien à l’époque de Moïse ; « la mer », symbole du catholicisme romain, ce qui cible la mer Méditerranée. A ce moment, Dieu anéantit toutes les vies animales de « la mer ». Il engage le processus de la création à l’envers, à terme, « la terre » va redevenir « informe et vide » ; elle va retrouver son état « abîme » originel.
Verset 4 : « Le troisième versa sa coupe dans les fleuves et dans les sources d'eaux. Et ils devinrent du sang. »
Le « troisième » frappe « l’eau » douce des « fleuves et des sources d’eaux » qui deviennent subitement à leur tour, du « sang ». Plus d’eau pour étancher la soif. Le châtiment est dur et mérité car ils s’apprêtaient à verser le « sang » des élus. Ce châtiment fut le premier que Dieu infligea par le bâton de Moïse aux Egyptiens, « buveurs du sang » des Hébreux qui étaient traités comme des animaux dans le dur esclavage où beaucoup mouraient.
Verset 5 : « Et j'entendis l'ange des eaux qui disait : Tu es juste, toi qui es, et qui étais ; tu es saint, parce que tu as exercé ce jugement. »
Relève déjà, dans ce verset, les termes « juste » et « saint » qui confirment ma bonne traduction du texte du décret de Dan.8:14 : « 2300 soir matin et la sainteté sera justifiée » ; la « sainteté » englobant tout ce que Dieu tient pour saint. Dans ce contexte final, l’attaque de son sabbat « sanctifié » mérite en toute justice le jugement de Dieu qui fait changer « l’eau » à boire en « sang ». Le mot « eaux » désigne symboliquement et doublement des masses humaines et l’enseignement religieux. Pervertis par la Rome papale, dans Apo.8:11, les deux ont été changés en « absinthe ». En disant « tu es juste … parce que tu as exercé ce jugement » l’ange justifie la mesure exigée par la vraie justice parfaite que Dieu seul peut accomplir. Subtilement, et très précis, l’Esprit fait disparaître du nom de Dieu, la forme « et qui vient », parce qu’il est venu ; et son apparition ouvre un présent permanent pour lui et ses rachetés, sans oublier, les mondes restés purs et les saints anges qui lui sont restés fidèles.
Verset 6 : « Car ils ont versé le sang des saints et des prophètes, et tu leur as donné du sang à boire : ils en sont dignes. »
Les rebelles étant prêts à tuer les élus qui ne doivent leur salut qu’à l’intervention de Jésus, aussi Dieu leur impute les crimes qu’ils allaient commettre. Pour les mêmes causes, ils sont donc traités comme les égyptiens de l’Exode. C’est la seconde fois que Dieu dit : « ils en sont dignes ». Dans cette phase finale, nous retrouvons comme agresseur des élus adventistes, le messager de Sardes auquel Jésus avait dit : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort ». Mais dans la même époque, il disait des élus de 1843-1844 : « ils marcheront avec moi, en vêtements blancs, parce qu’ils en sont dignes ». Ainsi, à chacun la dignité qui lui revient selon les œuvres de sa foi : « vêtements blancs » pour les élus fidèles, du « sang » à boire pour les rebelles déchus infidèles.
Verset 7 : « Et j'entendis de l'autel un autre ange qui disait : Oui, Seigneur Dieu Tout-Puissant, tes jugements sont véritables et justes. »
Cette voix qui vient de « l’autel », symbole de la croix, est celle du Christ crucifié qui a particulièrement des raisons d’approuver ce jugement. Car ceux qu’il punit en cet instant ont osé se réclamer de son salut, alors qu’ils justifiaient un péché odieux, en préférant obéir à un commandement d’homme ; ceci en dépit des mises en garde des saintes Ecritures : dans Esa.29:13 « Le Seigneur dit : Quand ce peuple s'approche de moi, il m'honore de la bouche et des lèvres ; mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu'il a de moi n'est qu'un précepte de tradition humaine ». Mat.15:19 : « C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes.»
Verset 8 : « Le quatrième versa sa coupe sur le soleil. Et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu ; »
Le quatrième agit « sur le soleil » et le fait chauffer plus qu’à l’ordinaire. Les chairs des rebelles sont « brûlées » par cette intense chaleur. Après avoir châtié la transgression de la « sainteté », Dieu va maintenant châtier l’idolâtrie du « jour du soleil » hérité de Constantin 1er. « Le soleil » que beaucoup honorent sans le savoir actuellement se met à « brûler » la peau des rebelles. Dieu fait retourner l’idole contre les idolâtres. C’est là, le point culminant de la « grande calamité » annoncée dans Apo.1. Le moment où celui qui commande au « soleil », l’utilise pour punir ses adorateurs.
Verset 9 : « et les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l'autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire. »
Dans le niveau d’endurcissement qu’ils ont atteint, les rebelles ne se repentent pas de leur faute et ils ne s’humilient pas devant Dieu, mais ils l’insultent en « blasphémant » son « nom ». C’était déjà dans leur nature un comportement habituel, qui se retrouve chez les croyants superficiels ; ils ne cherchent pas à connaître sa vérité et interprètent à leur avantage son silence méprisant. Et quand les difficultés se présentent, ils maudissent son « nom ». L’incapacité de se « repentir » confirme le contexte des « survivants » de la « sixième trompette » d’Apo.9:20-21. Les incrédules rebelles sont des gens religieux ou pas qui ne croient pas au Dieu créateur Tout-Puissant. Leurs yeux ont été pour eux un piège mortel.
Verset 10 : « Le cinquième versa sa coupe sur le trône de la bête. Et son royaume fut couvert de ténèbres ; et les hommes se mordaient la langue de douleur,»
Le « cinquième » prend pour cible spécifique, « le trône de la bête » soit, la région de Rome où se trouve le Vatican, petit état religieux du papisme où s’élève la basilique Saint-Pierre. Cependant, nous l’avons vu, le vrai « trône » du pape se situe dans la Rome antique, sur le mont Caelius dans l’église mère de toutes les églises du monde, la basilique Saint-Jean de Latran. Dieu le plonge dans des « ténèbres » d’encre qui placent tout voyant dans la situation d’un aveugle. L’effet est terriblement douloureux, mais pour cette base de départ du mensonge religieux présenté au titre de lumière du Dieu unique et au nom de Jésus-Christ, c’est entièrement mérité et justifié. Le « repentir » n’est plus possible, mais Dieu souligne l’endurcissement des esprits de ses cibles vivantes.
Verset 11 : « et ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ils ne se repentirent pas de leurs œuvres. »
Ce verset permet de comprendre que les fléaux s’ajoutent et ne s’arrêtent pas. Mais en insistant sur l’absence du « repentir » et sur la continuité des « blasphèmes », l’Esprit nous donne à comprendre que la colère et la méchanceté des rebelles ne fait que croître. C’est le but recherché par Dieu qui les pousse à bout, afin qu’ils décrètent la morts des élus.
Verset 12 : « Le sixième versa sa coupe sur le grand fleuve, l'Euphrate. Et son eau tarit, afin que le chemin des rois venant de l'Orient fût préparé. »
Le « sixième » prend pour cible, l’Europe désignée par le nom symbolique du « fleuve Euphrate » qui désigne ainsi, à la lumière de l’image d’Apo.17:1-15, les peuples adorateurs de « la prostituée Babylone la Grande », la Rome papale catholique. Le « tarissement de son eau » pourrait suggérer l’anéantissement de sa population qui est d’ailleurs imminent mais il est encore trop tôt pour que ce soit le cas. En fait, la chose est un rappel historique, puisque c’est par l’assèchement partiel du « fleuve Euphrate » que le roi Mède Darius s’est emparé de la « Babylone » chaldéenne. Le message de l’Esprit est donc l’annonce de la défaite complète imminente de la « Babylone » catholique romaine qui conserve encore des soutiens et des défenseurs, mais pour peu de temps. « Babylone la grande », va cette fois, vraiment « tomber », vaincue par le Dieu Tout-Puissant Jésus-Christ.
La concertation des trois esprits impurs
Verset 13 : « Et je vis sortir de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. »
Les versets 13 à 16 illustrent les préparatifs du « combat d’Harmaguédon » qui symbolise la décision de mettre à mort les observateurs du sabbat récalcitrants irréductibles fidèles envers le Dieu créateur. A l’origine, par le moyen du spiritisme, le diable simulant la personne de Jésus-Christ, apparaît afin de convaincre les rebelles que leur choix du dimanche est justifié. Il les encourage donc à ôter la vie des résistants fidèles qui honorent le sabbat. Le trio diabolique rassemble donc dans un même combat, le diable, la foi catholique, et la foi protestante soit, « le dragon, la bête et le faux prophète ». Ici s’accomplit le « combat » évoqué dans Apo.9:7-9. La mention des « bouches » confirme les échanges verbaux des concertations qui conduisent à décréter la mise à mort des vrais élus ; ce qu’ils ignorent ou contestent totalement. Les « grenouilles » sont incontestablement, pour Dieu, des animaux classés impurs, mais dans ce message, l’Esprit fait allusion aux grands bonds que cet animal est capable de faire. Entre « la bête » européenne et « le faux prophète » américain, il y a le large océan Atlantique et la rencontre des deux implique de faire de grands sauts. Auprès des Anglais et des Américains, les Français sont caricaturés de « grenouilles » et de « mangeurs de grenouilles ». L’impur est une spécialité de la France, dont les valeurs morales se sont écroulées avec le temps, depuis sa Révolution de 1789 où elle a placé au-dessus de tout, la liberté. L’esprit impur qui anime le trio est celui de la liberté qui ne veut « ni Dieu ni Maître ». Ils ont tous résisté à la volonté divine et à son autorité, et sont donc unis sur ce sujet. Ils s’assemblent parce qu’ils se ressemblent.
Verset 14 : « Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout puissant. »
Depuis la malédiction du décret de Dan.8:14, les esprits des démons se sont manifestés avec beaucoup de succès en Angleterre et aux USA. Le spiritisme était à la mode du moment, et les hommes se sont habitués à ce type de relation avec des esprits invisibles, mais actifs. Dans la foi protestante, des groupes religieux très nombreux entretiennent des relations avec les démons, croyant avoir relation avec Jésus et ses anges. Les démons ont grande facilité pour tromper des chrétiens rejetés par Dieu, et ils pourront encore les convaincre facilement de se rassembler pour tuer, jusqu’au dernier, les chrétiens et les juifs pieux, observateurs du sabbat. Cette mesure extrême qui menace de mort les deux groupes va les unir dans la bénédiction de Jésus-Christ. Pour Dieu, ce rassemblement a pour but de rassembler les rebelles « pour le combat du grand jour du Dieu Tout-Puissant ». Ce rassemblement vise à donner aux rebelles une intension de mettre à mort qui les rendra eux-mêmes dignes de subir la mort par ceux qui ont été séduits et trompés par leurs mensonges religieux. La raison principale du combat engagé était, précisément, le choix du jour du repos, et subtilement, l’Esprit fait remarquer que les jours proposés ne sont pas égaux. Car celui qui concerne le sabbat sanctifié est rien moins selon sa nature que « le grand jour du Dieu Tout-Puissant ». Les jours ne sont pas égaux et les forces qui s’opposent ne le sont pas non plus. Comme il a expulsé le diable et ses démons du ciel, Jésus-Christ en puissant « Micaël », va imposer sa victoire à ses ennemis.
Verset 15 : « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte!»
Le camp qui combat contre les observateurs du sabbat divin est celui des faux chrétiens infidèles dont ceux du protestantisme auquel Jésus a dit, dans Apo.3:3 : « Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi ». A l’opposé, l’Esprit déclare aux élus adventistes qui bénéficient de sa pleine lumière prophétique dans l’époque finale de « Laodicée » : « Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements », et faisant allusion à l’institution adventiste vomie depuis 1994, il dit aussi : « afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte ! ». Déclarée et restée « nue », au retour du Christ, elle sera dans le camp de la honte et du rejet, conformément à 2 Cor.5:2-3 : « Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus ».
Verset 16 : « Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. »
Le « rassemblement » dont il est question ne concerne pas un lieu géographique, car c’est un « rassemblement » spirituel qui regroupe dans son projet mortel le camp des ennemis de Dieu. De plus le mot « har » signifie montagne et il se trouve qu’il existe bien en Israël une vallée de Meguiddo mais pas de montagne de ce nom.
Le nom « Harmaguédon » signifie : « montagne précieuse », un nom qui désigne, pour Jésus-Christ, son Assemblée, son Elue qui rassemble tous ses élus. Et le verset 14 nous a révélé presque clairement en quoi consiste le combat « Harmaguédon » ; pour les rebelles, la cible est le sabbat divin et ses observateurs ; mais pour Dieu, la cible est les ennemis de ses élus fidèles.
Cette « montagne précieuse » désigne, en même temps, la « montagne du Sinaï » depuis laquelle, Dieu proclama sa loi à Israël pour la première fois après la sortie de l’Egypte. Car la cible des rebelles est bien, à la fois, le sabbat du septième jour sanctifié de son quatrième commandement et ses observateurs fidèles. Pour Dieu, le caractère « précieux » de cette « montagne » est sans contestation possible, car elle n’a pas d’égal dans toute l’histoire humaine. Pour la protéger contre l’idolâtrie humaine, Dieu a laissé ignorer par les hommes, le lieu réel de son emplacement. Faussement, située au Sud de la péninsule égyptienne dans la tradition, elle se trouve en vérité, au Nord-Est de « Madian », où vivait « Jéthro » le père de « Séphora », l’épouse de Moïse, c’est à dire au Nord de l’Arabie Saoudite actuelle. Ses habitants donnent au véritable mont Sinaï le nom « al Lawz » qui signifie « la Loi » ; un nom justifié qui témoigne en faveur du récit biblique écrit par Moïse. Mais ce n’est pas sur ce « lieu » géographique que les rebelles vont affronter le glorieux et divin Christ vainqueur. Car ce mot « lieu » est trompeur et il prend dans la réalité un aspect universel, puisque les élus sont, à ce moment, encore dispersés sur toute la terre. Les élus vivants et ceux qui sont ressuscités vont être « rassemblés » par les bons anges de Jésus-Christ pour rejoindre Jésus sur les nuées des cieux.
Verset 17 : « Le septième versa sa coupe dans l'air. Et il sortit du temple, du trône, une voix forte qui disait : C'en est fait ! »
Sous le signe du « septième fléau versé dans l’air », avant que les rebelles exécutent leur dessein criminel, Jésus-Christ, le vrai, apparaît tout-puissant et glorieux, dans une gloire céleste inimitable, accompagné de myriades d’anges. Nous retrouvons le moment de la « septième trompette » où selon Apo.11:15, Jésus-Christ, le Dieu Tout-puissant, enlève au diable le royaume du monde. Dans Eph.2:2, Paul désigne Satan par le titre de « prince de la puissance de l’air ». « L’air » est l’élément du partage de toute l’humanité terrestre sur laquelle il domine jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ. Le moment de sa venue glorieuse est celui où sa puissance divine arrache au diable cette domination et sa puissance sur les êtres humains et il y met fin.
Réalise la patience de Dieu qui attend depuis 6000 années le moment où il va dire : « C’en est fait ! » et comprends alors la valeur qu’il donne au « septième jour sanctifié » qui prophétise la venue de ce moment où la liberté laissée à ses créatures infidèles va cesser. Les créatures rebelles cesseront de le frustrer, de l’irriter, de le mépriser, et de le déshonorer parce qu’elles seront détruites. Dans Dan.12:1 l’Esprit a prophétisé ce glorieux avènement qu’il attribue à « Micaël », le nom céleste angélique de Jésus-Christ : « En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés ». Dieu ne facilite pas la compréhension de son projet salvateur car la Bible ne fait pas mention du nom « Jésus » pour désigner le Messie et elle lui donne des noms symboliques qui révèlent sa divinité cachée : « Emmanuel » (Dieu avec nous) Esa.7:14 : « C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d'Emmanuel » ; « Père éternel » dans Esa.9:5 : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix».
Verset 18 : « Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, et un grand tremblement de terre, tel qu'il n'y avait jamais eu depuis que l'homme est sur la terre, un aussi grand tremblement. »
Nous retrouvons ici, la phrase du verset clé de référence d’Apo.4:5 renouvelée dans Apo.8:5. Dieu est sorti de son invisibilité, croyants infidèles et incrédules, mais aussi, élus adventistes fidèles, peuvent voir le Dieu créateur Jésus-Christ dans la gloire de son retour. Apo.6 et 7 nous ont révélé les comportements opposés des deux camps dans ce contexte terrible et glorieux.
Et subissant un puissant tremblement de terre, ils assistent terrifiés à la première résurrection réservée aux élus du Christ, selon Apo.20:5, et à leur enlèvement dans le ciel où ils rejoignent Jésus. Les choses se passent comme elles ont été annoncées dans 1 Thes.4:15 à 17 : « Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur ». Je profite de ce verset pour y relever la conception apostolique de l’état des « morts » : « nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts ». Paul et ses contemporains ne pensaient pas comme les faux chrétiens aujourd’hui que les élus « morts » étaient dans la présence du Christ, car sa réflexion montre qu’au contraire, tous pensaient que les élus « vivants » entreraient dans le ciel avant les « morts ».
Verset 19 : « Et la grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations tombèrent, et Dieu, se souvint de Babylone la grande, pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère. »
Les « trois parties » concernent « le dragon, la bête et le faux-prophète » rassemblés au verset 13 de ce chapitre. Une seconde interprétation repose sur ce texte de Zac.11:8 : « J'exterminerai les trois pasteurs en un mois ; mon âme était impatiente à leur sujet, et leur âme avait aussi pour moi du dégoût ». Dans ce cas, les « trois pasteurs » représentent les trois composants du peuple d’Israël : le roi, le clergé et les prophètes. En tenant compte du contexte final, dans lequel la foi protestante et la foi catholique sont alliées et unifiées, « les trois parties » s’identifient par : « le dragon » = le diable ; « la bête » = les peuples catholiques et protestants séduits ; « le faux-prophète » = les clergés catholique et protestants.
Dans le camp vaincu, la belle entente cesse, « la grande ville fut divisée en trois parties » ; chez les victimes trompées et séduites, les camps de la bête et du faux-prophète, la haine et la rancœur inspirent la vengeance contre les séducteurs trompeurs responsables de leur perte du salut. C’est alors que s’accomplit le thème de la « vendange » par un règlement de compte sanglant dont les cibles principales sont, en toute logique et justice, les enseignants religieux. Cet avertissement de Jac.3:1 prend alors tout son sens : « Mes frères, qu'il n'y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement ». Dans ce temps des « fléaux », cette action est évoquée par cette citation : « Et Dieu se souvint de Babylone la Grande pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère ». Apo.18 sera entièrement dédié à l’évocation de ce châtiment des religieux impies.
Verset 20 : « Et toutes les îles s'enfuirent, et les montagnes ne furent pas retrouvées. »
Ce verset résume le changement de la terre qui, soumise à d’énormes secousses, prend un aspect de chaos universel, déjà « informe » et bientôt « vide » soit, « désolée ». C’est le résultat, la conséquence, du « péché désolateur » dénoncé dans Daniel 8:13 et dont le châtiment final est prophétisé dans Dan.9:27.
Verset 21 : « Et une grosse grêle, dont les grêlons pesaient un talent, tomba du ciel sur les hommes ; et les hommes blasphémèrent Dieu, à cause du fléau de la grêle, parce que ce fléau était très grand. »
Leur sinistre besogne accomplie, les habitants de la terre seront, à leur tour, anéantis par un fléau auquel il leur sera impossible d’échapper : des pierres de « grêle » s’abattront sur eux. L’Esprit leur impute le poids d’ « un talent » soit, 44,8 kg. Mais ce mot « talent » est davantage une réponse spirituelle basée sur « la parabole des talents ». De cette manière, il impute aux déchus le rôle de ceux qui n’ont pas fait fructifier le « talent » soit, les dons, que Dieu leur a donné dans la parabole. Et ce mauvais comportement finit par leur coûter la vie, la première, et la seconde qui n’était accessible qu’aux vrais élus. Jusqu’à leur dernier souffle de vie, ils continuent à « blasphémer » (injurier) le « Dieu » du ciel qui les punit.
« La parabole des talents » se sera accomplie alors littéralement. Dieu donnera à chacun, selon le témoignage des œuvres de sa foi ; aux chrétiens infidèles, il donnera la mort et se montrera aussi dur et cruel qu’ils le pensaient et le jugeaient. Et aux élus fidèles, il donnera la vie éternelle selon la foi qu’ils avaient placée dans son amour et sa fidélité parfaite magnifiés en Jésus-Christ pour eux ; tout cela selon le principe cité par Jésus dans Mat.8:13 : « qu'il te soit fait selon ta foi ».
Après ce dernier fléau, la terre devient désolée, privée de toute forme de vie humaine. Elle retrouve ainsi la caractéristique « abîme » de Gen.1:2.
Chapitre 17 : La prostituée est démasquée et identifiée
Verset 1 : « Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. »
Dès ce premier verset, l’Esprit indique le but de ce chapitre 17 : le « jugement » de la « grande prostituée » qui est « assise sur de grandes eaux » soit, qui domine, selon le verset 15, « des peuples, des foules, des nations et des langues » qui, sous le symbole « Euphrate », désignait déjà l’Europe et ses extensions planétaires de la religion chrétienne dans la « sixième trompette » d’Apo.9:14 : les USA, l’Amérique du Sud, l’Afrique et l’Australie. L’œuvre du jugement est rattachée au contexte des « sept derniers fléaux », ou « sept coupes » versées par les « sept anges » dans le chapitre 16 précédent.
Le « jugement » dont il est question, c’est celui que porte le Dieu Tout-puissant auquel toute créature dans le ciel et sur la terre a et aura des comptes à rendre ; c’est dire si ce chapitre est important. Nous avons vu dans le message du 3ème ange du chapitre 14 que cette identification a pour conséquence la vie ou la mort éternelle. Le contexte de ce « jugement » est donc celui de la « bête qui monte de la terre » dans le chapitre 13.
En dépit des mises en garde historiques et prophétiques, tour à tour, la foi protestante en 1843, et la foi adventiste officielle en 1994, sont tombées jugées par Dieu indignes du salut offert par Jésus-Christ. En confirmation de ce jugement, elles sont toutes deux, entrées dans l’alliance œcuménique proposée par la foi catholique romaine, alors que les pionniers des deux groupes avaient dénoncé sa nature diabolique. Pour ne pas commettre cette faute, l’élu doit impérativement être convaincu de l’identité de l’ennemie principale de Jésus-Christ : Rome, dans toute son histoire païenne et papale. La culpabilité des religions protestante et adventiste est d’autant plus grande que les pionniers de l’une et de l’autre ont dénoncé et enseigné cette nature diabolique du catholicisme romain. Ce revirement des deux constitue un acte de trahison envers Jésus-Christ le seul Sauveur et grand Juge. Comment la chose est-elle devenue possible ? Les deux religions n’ont donné d’importance qu’à la paix terrestre et la bonne entente entre les hommes ; aussi dès lors que la foi catholique ne persécute plus, elle devient pour eux, fréquentable voire mieux, associable au point de pactiser et de faire alliance avec elle. L’opinion et le juste jugement de Dieu révélés sont ainsi méprisés et foulés aux pieds. L’erreur fut de croire que Dieu recherche essentiellement la paix entre les hommes, parce qu’en vérité, il condamne les torts qui sont faits, à sa personne, à sa loi, et ses principes du bien révélés dans ses ordonnances. Le fait est d’autant plus grave que Jésus s’est exprimé très clairement sur le sujet en disant dans Mat.10:34 à 36 : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison ». Pour sa part, l’adventisme officiel n’a pas entendu l’Esprit de Dieu qui, par sa restauration du sabbat du septième jour entre 1843 et 1873, lui montrait le dimanche romain qu’il nomme « marque de la bête » depuis son instauration le 7 Mars 321. La mission de l’adventisme institutionnel a échoué parce qu’en avançant dans le temps, son jugement sur le dimanche romain est devenu amical et fraternel, contrairement à celui de Dieu qui reste invariablement le même, le dimanche chrétien hérité du paganisme solaire constitue la cause principale de sa colère. Le seul jugement qui importe c’est celui de Dieu et sa Révélation prophétique a pour but de nous associer à son jugement. En conséquence de quoi, la paix ne doit pas masquer l’irritation légitime du Dieu vivant. Et nous devons juger comme il juge et identifier les régimes civils ou religieux selon son divin regard. En conséquence de cette démarche, nous voyons « la bête » et ses actions, même en temps de paix trompeuse.
Verset 2 : « C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. »
Dans ce verset, un lien est établi avec les actions de la « femme Jézabel » accusée par Jésus-Christ de faire boire un « vin d’impudicité (ou de débauche)» spirituelle à ses serviteurs dans Apo.2:20 ; choses confirmées dans Apo.18:3. Ces actions relient également « la prostituée » à « l’étoile Absinthe » d’Apo.8:10-11 ; l’absinthe étant son vin toxique auquel l’Esprit compare son enseignement religieux catholique romain.
Dans ce verset, le reproche que Dieu fait contre la religion catholique est justifié même dans notre temps de paix car la faute reprochée agresse son autorité divine. Les écrits de la sainte Bible qui constitue ses « deux témoins », témoignent contre l’enseignement religieux mensonger de cette religion romaine. Mais il est vrai que son faux enseignement aura pour ses victimes séduites la pire des conséquences : la mort éternelle ; ce qui justifiera leur action vengeresse de la « vendange » d’Apo.14:18 à 20.
Verset 3 : « Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. »
«… dans un désert », symbole de l’épreuve de foi mais aussi du climat spirituel « aride » du contexte de notre « temps de la fin (Dan.11:40) », cette fois, la dernière épreuve de foi de l’histoire terrestre, l’Esprit image la situation spirituelle qui prévaut dans ce contexte final. « La femme domine une bête écarlate ». Dans cette image, Rome domine la « bête qui monte de la terre » qui désigne les USA protestants au moment où ils font « adorer la marque de la bête » catholique en imposant son jour du repos hérité de l’empereur Constantin 1er. Dans ce contexte final, il n’y a plus de diadèmes, ni sur les « sept têtes » de la Rome religieuse, ni sur les « dix cornes » symboles, dans ce cas, des dominateurs civils des peuples chrétiens européens et mondiaux qu’elle manipule. Mais l’ensemble de cette association est à la couleur du péché : « écarlate ».
Dans Apo.13 :3 nous lisons : « Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort ; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête ». Nous savons que cette guérison est due au Concordat de Napoléon 1er. A partir de ce moment, le papisme catholique romain ne persécute plus, cependant, relevons en l’importance, Dieu continue à la nommer « la bête » : « Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête ». Ceci confirme l’explication donnée plus haut. L’ennemie de Dieu reste son ennemie parce que ses péchés contre sa loi ne cessent pas, en temps de paix comme en temps de guerres. Et l’ennemie de Dieu est donc également celle de ses élus fidèles en temps de paix ou de guerre.
Verset 4 : « Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. »
Ici encore, la description présentée cible des fautes spirituelles doctrinales. Dieu condamne ses rites religieux ; ses messes et ses odieuses eucharisties et en premier, son goût du luxe et des richesses qui la conduit aux compromissions désirées par les rois, les nobles et tous les riches de la terre. La « prostituée » doit satisfaire ses « clients » ou ses amants.
Cette couleur « écarlate » a son origine chez la « prostituée » elle-même : « pourpre et écarlate ». Le terme « femme » désignant une « église », une assemblée religieuse, selon Eph.5:23 mais aussi, « la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre », comme l’enseigne le verset 18 de ce chapitre 17. En synthèse, nous pouvons reconnaître les couleurs des uniformes « des cardinaux et des évêques » du Vatican romain. Dieu met en image les messes catholiques, avec l’usage du calice « d’or » dans lequel un vin alcoolisé est censé représenter le sang de Jésus-Christ. Mais qu’en pense donc le Seigneur ? Il nous le dit : à la place de son sang rédempteur, il n’y voit que les « abominations et les impuretés de sa prostitution ». Dans Dan.11:38, « l’or » était cité comme parure de ses églises que l’Esprit impute au « dieu des forteresses ».
Verset 5 : « Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. »
Le « mystère » qui est cité dans ce verset est un « mystère » uniquement pour ceux que l’Esprit de Jésus-Christ n’éclaire pas ; ce sont aussi, hélas, les plus nombreux. Car, « la réussite et le succès des ruses » du régime papal annoncés depuis Dan.8:24-25 seront confirmés jusqu’à l’heure de son jugement, à la fin du monde. Pour Dieu, il s’agit du « mystère d’iniquité » qui était annoncé et déjà mis en œuvre par le diable au temps des apôtres, selon 2 Thes.2:7 : « Car le mystère de l'iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu». Le « mystère » est lié au nom « Babylone » lui-même, ce qui est logique, puisque la ville antique de ce nom n’est plus. Mais Pierre donnait déjà, spirituellement, ce nom à Rome, dans 1 Pie.5:13 et malheureusement pour les foules trompées, seuls les élus sont attentifs à cette précision offerte par la Bible. Attention au double sens du mot « terre » qui désigne aussi ici, l’obédience protestante, car autant la foi catholique est unifiée, autant la foi protestante est multiple, pour être désignée comme des « prostituées », filles de leur « mère » catholique. Les filles partagent les « abominations » de leur « mère ». Et la principale de ces « abominations » est le dimanche, « la marque » de son autorité religieuse qui lui est rattachée.
Le sens littéral du mot « terre » est également justifié parce que l’intolérance religieuse catholique est l’instigatrice des grandes agressions religieuses internationales. Elle a souillé et fait haïr la foi chrétienne en incitant les rois à convertir à son obéissance les peuples de la terre. Mais après avoir perdu son pouvoir, ses « abominations » se sont prolongées en bénissant ceux que Dieu maudit et en maudissant ceux qu’il bénit. Sa nature païenne se révèle quand elle nomme « frère » les musulmans dont la religion présente Jésus-Christ comme l’un des plus petits prophètes.
Verset 6 : « Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement. »
Ce verset reprend une citation de Dan.7:21 en précisant ici que, « les saints » qu’elle combat et domine, sont bien les « témoins de Jésus ». Ceci vient éclairer grandement le mystère de « Babylone la Grande ». La religion romaine boit « le sang » des élus jusqu’à l’ivresse. Qui soupçonnerait une église chrétienne, comme la Rome papale des temps modernes, d’être cette « prostituée » rendue « ivre du sang versé par les témoins de Jésus » ? Les élus, mais eux-seuls. Car, par la prophétie, l’Esprit leur a fait connaître, les desseins meurtriers de leur ennemie. Ce retour à sa méchante et cruelle nature sera la conséquence visible de la fin du temps de grâce. Mais cette méchanceté sera surtout, de manière encore plus étonnante, la nature de la foi protestante dominante de ce temps de la fin du monde. L’Esprit cite séparément « les saints » et « les témoins de Jésus ». Les premiers « saints » ont subi les persécutions romaines païennes républicaines et impériales ; « les témoins de Jésus », eux, sont frappés par la Rome païenne impériale et papale. Car la prostituée est une ville : Rome ; « la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre » depuis son arrivée en Israël, en Judée en – 63, selon Dan.8:9 : « le plus beau des pays ». L’histoire du salut va s’achever sur une épreuve de foi dans laquelle « les témoins de Jésus » vont apparaître et agir pour justifier cette expression ; ils vont ainsi donner à Dieu une bonne raison d’intervenir pour les sauver de la mort programmée. A son époque, Jean avait de bonnes raisons pour être étonné par le « mystère » qui concernait la ville de Rome. Il ne la connaissait que sous son aspect impérial païen dur et impitoyable qui l’avait envoyé en détention sur l’île de Patmos. Les symboles religieux comme la « coupe d’or » tenue par la « prostituée » pouvaient donc à juste titre l’étonner.
Verset 7 : « Et l'ange me dit : Pourquoi t'étonnes-tu ? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes. »
Le « mystère » n’a pas vocation à durer toujours, et à partir du verset 7, l’Esprit va donner des détails qui vont permettre à Jean et à nous-mêmes de lever le « mystère » et d’identifier clairement, la ville de Rome, et son rôle dans l’image du verset 3 dont les symboles sont, de nouveau, cités.
« La femme » désigne la nature religieuse de la Rome papale, sa prétention à être « l’épouse de l’Agneau », Jésus-Christ. Mais Dieu dénie cette revendication en la nommant « prostituée ».
« La bête qui la porte » représente les régimes et les peuples qui reconnaissent et légitiment ses prétentions religieuses. Ils ont pour origine historique les « dix cornes » des royaumes formés en Europe après qu’ils aient été libérés de la domination de la Rome impériale conformément à l’image donnée dans Dan.7:24. Ils succèdent à la Rome impériale du « quatrième animal ». Et ces territoires concernés restent jusqu’à la fin les mêmes. Les frontières bougent, les régimes changent, passant de la monarchie aux républiques mais la norme du faux christianisme papal romain les unit pour le pire. Au cours du 20ème siècle, cette union sous l’égide romaine est concrétisée par l’Union Européenne actée sur « les traités de Rome » du 25 Mars 1957 et 2004.
Verset 8 : « La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra. »
« La bête que tu as vue était et elle n’est plus ». Traduction : l’intolérance religieuse chrétienne était depuis 538, et elle n’est plus, depuis 1798. L’Esprit suggère la durée prophétisée sous des formes différentes pour le règne papal intolérant depuis Dan.7:25 : « un temps, des temps, et un demi temps ; 42 mois ; 1260 jours ». Bien que son intolérance ait pris fin par l’action de « la bête qui monte de l’abîme », qui désigne la Révolution française et son athéisme national dans Apo.11:7, ici le terme « abîme » est présenté comme une activité liée au diable, le « Destructeur », qui détruit les vies et déshumanise la planète terre, et qu’Apo.9:11 nomme « l’ange de l’abîme ». Apo.20:1 donnera l’explication : le « diable » sera lié pendant « mille ans » sur la terre déshumanisée appelée « abîme ». En lui imputant ses origines dans « l’abîme », Dieu révèle que cette ville n’a jamais eu de relation avec lui ; que ce soit, au cours de sa domination païenne, ce qui est très logique, mais aussi, tout au long de son activité religieuse papale, contrairement à ce que des multitudes d’êtres humains trompés croient pour leur perte, puisqu’ils vont partager avec elle, sa « perdition » finale ici révélée. Ayant méprisé la parole prophétique, les victimes des séductions de Rome, vont être étonnées parce que l’intolérance religieuse va « réapparaître » dans ce contexte final annoncé et révélé. Dieu rappelle ainsi, qu’il connaît le nom des élus, depuis « la fondation du monde ». Leurs « noms » étaient inscrits dans « le livre de vie de l’Agneau » Jésus-Christ. Et pour les sauver, il a ouvert leur intelligence sur les mystères de ses prophéties bibliques.
Je propose ici une seconde analyse de ce verset au sujet du mot « abîme ». Dans cette réflexion, je tiens compte du contexte final ciblé par l’Esprit selon sa description de la « bête écarlate » du verset 3. Nous l’avons vu, l’absence des « diadèmes » sur les « dix cornes » et les « sept têtes » la situe dans « le temps de la fin » ; celui de notre époque. J’ai longtemps considéré que la notion « bête » ne pouvait concerner qu’une action intolérante et despote, et qui en conséquence ne pouvait s’imputer qu’au régime intolérant des tous derniers jours marqués par la dernière épreuve de foi universelle. Mais en fait, en cette fin de l’hiver 2020 du temps divin, une autre idée m’est inspirée. La « bête » tue en fait constamment les âmes humaines, et les victimes de ses enseignements humanistes exacerbés et outranciers sont bien plus nombreuses que celles que faisait son intolérance. D’où lui vient ce nouveau comportement humaniste séducteur et trompeur ? Il est le fruit de l’héritage de la libre pensée sortie des philosophes révolutionnaires que Dieu cible dans Apo.11:7 sous le nom de la « bête qui monte de l’abîme ». La couleur « écarlate » rattachée à la « bête » de notre temps, du verset 3 de ce chapitre, dénonce le péché engendré par l’excès de liberté que l’homme s’est accordé. Qui représente-t-elle ? Les dominants occidentaux d’origine chrétienne dont les bases religieuses sont héritées du catholicisme européen : les USA et l’Europe entièrement séduits par la religion catholique. La « bête » que Dieu nous montre est le résultat final des actions prophétisées dans le message de la « cinquième trompette ». La foi protestante, séduite par la foi catholique rendue pacifique, réunit le protestantisme et le catholicisme maudits par Dieu, rejoints par l’adventisme officiel institutionnel en 1994, pour « la préparation du combat » d’Apo.9:7-9, « d’Harmaguédon », selon Apo.16:16, qu’ils vont ensemble, après la « sixième trompette », conduire contre les derniers fidèles serviteurs de Dieu, qui gardent et pratiquent son sabbat ; le repos du septième jour ordonné par le quatrième de ses dix commandements. Dans le temps de la paix, leurs discours exaltent l’amour fraternel et la liberté de conscience. Mais cette liberté outrageuse et mensongère rendue libertaire conduit à la « seconde mort » les multitudes qui peuplent le monde occidental ; lequel se caractérise, en partie, par l’athéisme, en partie, par l’indifférence, et en plus petite partie, par des engagements religieux rendus sans valeur, parce qu’ils sont condamnés par Dieu, à cause de leurs enseignements religieux mensongers. De la sorte, cette « bête » humaniste a bien pris ses origines dans « l’abîme » comme l’Esprit le révèle dans ce verset, dans le sens où la religion chrétienne est devenue l’image et l’application de la pensée humaniste des philosophes, grecs, révolutionnaires français ou étrangers. Comme le baiser de Judas pour Jésus, le faux amour humaniste séducteur du temps de la paix tue plus que l’épée. La « bête » de notre temps de paix hérite également du caractère « ténèbres » que le mot « abîme » lui confère dans Gen.1:2 : « La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux ». Et ce caractère « ténèbres » des sociétés d’origine chrétienne est lui-même paradoxalement hérité des « lumières », nom donné aux libres penseurs révolutionnaires français.
En proposant cette synthèse, l’Esprit atteint son but qui consiste à révéler à ses fidèles serviteurs son jugement sur notre monde occidental et les reproches qu’il lui adresse. Il dénonce ainsi, ses nombreux péchés et ses trahisons envers Jésus-Christ, l’unique Sauveur que leurs actions déshonorent.
Verset 9 : « C'est ici l'intelligence qui a de la sagesse : les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. »
Ce verset vient confirmer l’expression par laquelle Rome fut longtemps désignée : « Rome, la ville aux sept collines ». J’ai retrouvé cette appellation citée dans un vieil Atlas géographique scolaire de l’année 1958. Mais la chose n’est pas contestable ; les « sept montagnes» appelées « collines » demeurent encore aujourd’hui portant les noms : Capitole, Palatin, Caelius, Aventin, Viminal, Esquilin, et Quirinal. Dans sa phase païenne, ces collines « lieux élevés » ont toutes porté des temples dédiés aux idoles divinisées condamnées par Dieu. Et pour honorer « le dieu des forteresses », la foi catholique a élevé à son tour sa basilique, sur le Caelius désignant « le ciel » selon Rome. Sur le Capitole, la « tête », s’élève le palais de la Mairie, aspect civil de la magistrature. Précisons que l’alliée des derniers jours, l’Amérique, domine elle-aussi à partir d’un « Capitole » situé à Washington. Là encore, le symbole « tête » est justifié par cette haute magistrature qui va remplacer Rome, et dominer, à son tour, les habitants de la terre, « en sa présence » selon Apo.13:12.
Verset 10 : « Ce sont aussi sept rois : cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. »
Dans ce verset, par l’expression « sept rois », l’Esprit attribue à Rome « sept » régimes de gouvernements qui sont successivement, pour les six premiers : la monarchie depuis – 753 jusqu’en – 510 ; la République, le Consulat, la Dictature, le Triumvirat, l’Empire depuis Octave, César Auguste sous lequel Jésus est né, et la Tétrarchie (4 empereurs associés) en septième position entre 284 et 324, ce qui confirme la précision « il doit durer peu de temps » ; en fait 30 années. Le nouvel empereur Constantin 1er va rapidement quitter Rome et s’installer en Orient à Byzance (Constantinople rebaptisée Istanbul par les Turcs). Mais dès 476, l’empire occidental de Rome éclate et les « dix cornes » de Daniel et d’Apocalypse prennent leur indépendance en formant les royaumes de l’Europe occidentale. Depuis 476, Rome reste sous l’occupation des barbares Ostrogoths, dont elle sera délivrée en 538, par le général Bélisaire envoyé avec ses armées par l’empereur Justinien qui réside en Orient à Constantinople.
Verset 11 : « Et la bête qui était, et qui n'est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition. »
Le « huitième roi » est la gouvernance religieuse papale établie en 538 par le décret impérial favorable de l’empereur Justinien 1er. Il répondit ainsi à une demande de son épouse Théodora, ancienne « prostituée », qui intervint en faveur de Vigile l’un de ses amis. Comme le précise le verset 11, le régime papal apparaît du temps des « sept » gouvernances citées tout en constituant une nouvelle forme inédite que Daniel indiquait comme étant un roi « différent ». Ce qui préexiste du temps des « sept » rois précédents, c’est le titre du chef religieux romain déjà attribué à ses empereurs et depuis ses origines : « Pontifex Maximus », expression latine traduite par « Souverain Pontife », qui est aussi, depuis 538, le titre officiel du Pape catholique romain. Le régime romain qui existe au moment où Jean reçoit la vision, c’est l’Empire soit, la sixième gouvernance romaine ; et à son époque, le titre de « souverain pontife » est porté par l’empereur lui-même.
Le retour de Rome sur la scène historique est dû au roi Franc, Clovis 1er, « converti » à la fausse foi chrétienne de l’époque, en 496 ; c'est-à-dire au catholicisme romain qui avait obéi à Constantin 1er et qui était déjà frappé par la malédiction de Dieu depuis le 7 Mars 321. Après la domination impériale, Rome fut envahie et dominée par des peuples étrangers arrivant en migrations massives. L’incompréhension des langues différentes et des cultures est à la base des troubles et des luttes internes qui ont détruit l’unité et la force romaine. Cette action est appliquée par Dieu de nos jours en Europe pour l’affaiblir et la livrer à ses ennemis. La malédiction de l’expérience de la « tour de Babel » garde ainsi à travers les siècles et les millénaires tous ses effets et son efficacité pour conduire l’humanité dans les malheurs. Concernant Rome, en dernier, elle passa sous la domination des Ostrogoths ariens opposés doctrinalement à la foi catholique romaine soutenue par les empereurs byzantins. Elle dut donc être libérée de cette domination pour que soit rendue possible sur son sol l’instauration du régime papal romain en 538. Pour accomplir la chose selon Dan.7:8-20, « trois cornes furent abaissées » devant le papisme (la petite corne) ; sont concernés des peuples hostiles au catholicisme romain des Evêques de Rome, successivement, en 476, les Hérules, en 534, les Vandales, et le 10 Juillet 538, « par une tempête de neige », libérée de l’occupation des Ostrogoths par le général Bélisaire envoyé par Justinien 1er, Rome pouvait entrer dans son régime papal exclusif, dominateur et intolérant, institué par cet empereur, sur la demande de l’intrigant Vigile, le premier pape en titre. Dès cet instant, Rome est redevenue « la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre », du verset 18, qui va à la « perdition », comme l’Esprit le précise, ici, une seconde fois, après le verset 8.
Le papisme ne remonte donc pas à Saint Pierre comme il le prétend mais au décret de Justinien 1er l’empereur byzantin qui lui a donné son titre et son autorité religieuse. Ainsi, le dimanche fut ordonné par l’empereur romain Constantin 1er le 7 Mars 321 et le papisme qui le justifie fut installé par l’empereur byzantin Justinien 1er en l’an 538 ; deux dates aux conséquences les plus terribles pour l’humanité entière. C’est aussi en 538 que l’Evêque de Rome prend pour la première fois le titre de Pape.
Verset 12 : « Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. »
Ici, contrairement à Dan.7:24, le message cible un temps très court situé sur la fin du « temps de la fin ».
Comme au temps de Daniel, au temps de Jean, les « dix cornes » de l’empire romain n’avaient pas encore pris ou retrouvé leur indépendance. Mais, le contexte ciblé dans ce chapitre 17 étant celui de la fin du monde, c’est le rôle que les « dix cornes » tiennent dans ce contexte précis qui est évoqué par l’Esprit, comme les versets qui suivent vont le confirmer. « L’heure » prophétisée désigne le temps de la dernière épreuve de foi annoncée, dans Apo.3:10, aux pionniers fidèles de l’adventisme du septième jour de 1873. Le message était pour nous, leurs héritiers, les fidèles de la lumière adventiste donnée par Jésus-Christ, à ses élus, en 2020.
Selon le code prophétique donné au prophète Ezéchiel (Ezé.4:5-6), « un jour » prophétique vaut « un an » réel, et donc, une « heure » prophétique vaut 15 jours réels. La grande insistance du message de l’Esprit qui va citer trois fois l’expression « en une seule heure » dans le chapitre 18, me porte à en déduire que cette « heure » cible le temps compris entre le début du 6ème des « sept derniers fléaux » et le retour en gloire de notre divin Seigneur Jésus qui revient dans la gloire de l’Archange « Micaël » pour arracher ses élus à la mort programmée. Cette « heure » est donc celle que dure le « combat Harmaguédon ».
Verset 13 : « Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. »
Ciblant l’époque de cette dernière épreuve, l’Esprit dit des « dix cornes » : « Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête ». Ce dessein qu’ils partagent consiste à faire respecter le repos dominical par tous les survivants de la troisième guerre mondiale nucléaire. La ruine a beaucoup réduit la puissance militaire des anciennes nations européennes. Mais, les vainqueurs du conflit, les protestants américains obtiennent des survivants, un abandon total de leur souveraineté. Le mobile est diabolique, mais les déchus l’ignorent, et leurs esprits livrés à Satan ne peuvent qu’accomplir sa volonté.
C’est seulement à partir de la coalition du « dragon », de la « bête » et du « faux-prophète », que les « dix cornes » abandonnent leur autorité à la « bête ». Et ce renoncement est causé par l’intensité des souffrances que les fléaux de Dieu leur font subir. Entre la proclamation du décret de mort et son application, un délai de 15 jours est donné aux observateurs du sabbat pour adopter « la marque de la bête », son « dimanche » romain souillé par le culte solaire païen. Le retour de Jésus-Christ étant prévu pour le printemps qui précède le 3 Avril 2030, sauf erreur dans l’interprétation du terme « heure », le décret de mort devrait être promulgué pour cette date ou une date située entre elle et le jour du printemps 2030 de notre calendrier usuel actuel.
Pour bien comprendre ce que sera la situation du temps final, tiens compte des faits suivants. La fin du temps de grâce n’est identifiable que par les élus qui la rattachent à la promulgation de la loi dominicale ; plus précisément, après elle. Pour le ramassis des peuples incrédules et rebelles encore en vie, la promulgation de la loi dominicale n’apparaît que comme une mesure d’intérêt général sans conséquences pour eux. Et ce n’est qu’après avoir subi les cinq premiers fléaux, que leur colère vengeresse les conduit à approuver entièrement la décision de « tuer » ceux qui leur sont présentés comme les responsables de leur punition céleste.
Verset 14 : « Ils combattront contre l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi. »
« Ils combattront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra …», parce qu’il est le Dieu tout-puissant auquel aucune puissance ne peut résister. « Le Roi des rois et Seigneur des seigneurs » va imposer sa force divine aux rois et seigneurs, les plus puissants, de la terre. Et les élus qui ont compris la chose vaincront avec lui. L’Esprit rappelle ici les trois critères exigés par Dieu de la part de ceux qu’il sauve et qui se sont engagés sur le chemin du salut qui commence pour eux par le statut spirituel « d’appelé » et qui se transforme ensuite, quand c’est le cas, en statut « d’élu », par « la fidélité » manifestée envers le Dieu créateur et toute sa lumière biblique. Le combat visé est le combat « d’Harmaguédon », d’Apo.16:16 ; « l’heure » où la « fidélité » des « élus » « appelés » est mise à l’épreuve. Dans Apo.9:7-9, l’Esprit a révélé la préparation de la foi protestante pour ce « combat » spirituel. Condamnés à mourir, à cause de leur fidélité au sabbat, les élus témoignent de la confiance placée dans les promesses prophétisées par Dieu et ce témoignage qui lui est rendu, lui donne la « gloire » qu’il exige dans le message du premier ange d’Apo.14:7. Les défenseurs et partisans du dimanche rendu obligatoire trouveront, dans cette expérience, la mort qu’ils s’apprêteront à donner aux élus de Jésus-Christ. Je rappelle ici, à celui qui est sceptique et doute que Dieu donne autant d’importance à des jours de repos, que notre humanité a perdu son éternité à cause de l’importance qu’il avait donnée à « deux arbres » du jardin terrestre. « Harmaguédon » repose sur le même principe en remplacement des « deux arbres » nous avons aujourd’hui « le jour de la connaissance du bien et du mal », le dimanche, et « le jour de la vie sanctifiée », le sabbat ou samedi.
Verset 15 : « Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. »
Le verset 15 nous donne la clé qui permet d’attribuer aux « eaux » sur lesquelles « la prostituée est assise », l’identité des peuples européens dits « chrétiens », mais surtout, faussement et trompeusement « chrétiens ». L’Europe a la caractéristique de regrouper des peuples qui parlent des « langues » différentes ; ce qui fragilise les unions et les alliances réalisées. Mais dans les derniers temps, la langue anglaise sert de passerelle et favorise les échanges internationaux ; l’instruction généralisée des êtres humains réduit l’efficacité de l’arme de la malédiction divine et s’oppose au dessein de son Créateur. Sa réponse sera donc plus terrible : la mort par la guerre et à la fin, par l’éclat de son glorieux avènement.
Verset 16 : « Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. »
Le verset 16 annonce le programme du chapitre 18 qui vient. Il confirme le retournement des « dix cornes et de la bête » qui, après l’avoir soutenue et approuvée, finissent par détruire « la prostituée ». Je rappelle ici, que « la bête » est le régime de l’association des pouvoirs civils et religieux et qu’elle désigne dans ce contexte, la puissance du peuple américain officiellement protestant et des peuples européens catholiques et protestants, tandis que « la prostituée » désigne le clergé soit, les autorités enseignantes du pouvoir religieux catholique : les moines, les prêtres, les évêques, les cardinaux et le Pape. Ainsi, dans le retournement, les peuples européens catholiques et le peuple américain protestant soit, les deux victimes du mensonge romain, se dressent contre le clergé du catholicisme papal romain. Et elles « la consumeront par le feu » lorsque par son intervention glorieuse, Jésus abattra son masque séducteur trompeur diabolique. Les « dix cornes », « la dépouilleront et la mettront à nu » parce qu’elle vivait dans le luxe, elle sera dépouillée, et parce qu’elle se revêtait d’une apparence de sainteté, elle paraîtra « nue » soit, dans la honte spirituelle, sans aucune justice céleste pour la vêtir. La précision, « elles mangeront ses chairs », exprime la férocité sanglante de son châtiment. Ce verset confirme le thème de la « vendange » d’Apo.14:18 à 20 : Malheur aux raisins de la colère !
Verset 17 : « Car Dieu a mis dans leurs cœurs d'exécuter son dessein et d'exécuter un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies. »
Le verset 17, sous le chiffre du jugement, nous révèle une importante pensée du Dieu céleste que les hommes ont tort de mépriser ou de traiter avec indifférence. Dieu insiste ici, pour que ses élus soient convaincus, qu’il est le seul Maître du « jeu terrible » qui va se mettre en place au temps prévu. Le programme n’a pas été conçu par le diable, mais par Dieu lui-même. Tout ce qu’il a annoncé dans sa grande et sublime Révélation qui concerne Daniel et Apocalypse s’est, ou déjà accompli, ou reste à s’accomplir. Et parce que « la fin d’une chose vaut mieux que son commencement » selon Ecc.7:8, Dieu cible pour nous, cette dernière épreuve de fidélité qui nous séparera des faux chrétiens et nous rendra dignes d’entrer dans son éternité céleste après la destruction nucléaire de la Troisième Guerre Mondiale. Nous n’avons donc qu’à attendre avec confiance puisque tout ce qui va être organisé sur la terre est un « dessein » conçu par Dieu, lui-même. Et si Dieu est pour nous, qui sera contre nous, sinon ceux dont les « desseins » meurtriers se retourneront contre eux ?
Que signifie la précision « jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies » ? L’Esprit fait référence au sort final réservé à la « petite corne » papale tel qu’il est déjà prophétisé, dans Dan.7:11 : « Je regardai alors, à cause des paroles arrogantes que prononçait la corne ; et tandis que je regardais, l'animal fut tué, et son corps fut anéanti, livré au feu pour être brûlé » ; dans Dan.7:26 : « Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour toujours » ; et Dan.8:25 : « A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le Chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main ». Le reste des « paroles de Dieu » concernant la fin de Rome sera présenté dans Apo.18, 19 et 20.
Verset 18 : « Et la femme que tu as vue, c'est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre. »
Le verset 18 nous offre la preuve la plus convaincante que « la grande ville » est bien Rome. Réalisons-le, l’ange s’adresse à Jean personnellement. Aussi, en lui disant : « Et la femme que tu as vue, c’est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre », Jean est conduit à comprendre que l’ange parle de Rome, « la ville aux sept collines », qui, dans son époque, domine de manière impériale les différents royaumes de tout son immense Empire colonial. Sous son aspect impérial, elle a déjà « la royauté sur les rois de la terre » et la conservera sous sa domination papale.
Dans ce chapitre 17, tu peux le constater, Dieu a concentré ses révélations permettant d’identifier avec certitude la « prostituée », son ennemie de « la tragédie des siècles » chrétiens. Il donne ainsi au chiffre 17 un authentique sens de son jugement. C’est ce constat qui m’a conduit à valoriser l’anniversaire du 17ème centenaire de l’instauration du péché que constitue l’adoption du jour du soleil du 7 Mars 321 (date officielle mais 320 pour Dieu) que nous avons vécu en cette année 2020 maintenant écoulée. Nous pouvons constater que Dieu l’a bel et bien marquée par une malédiction sans précédent dans l’histoire de l’ère chrétienne (Covid-19) qui a provoqué un effondrement économique mondial plus désastreux que la Deuxième Guerre Mondiale. Les autres malédictions du juste jugement divin viennent ensuite, nous allons les découvrir, jour après jour.
Apocalypse 18 : la prostituée reçoit son châtiment
Après avoir révélé les détails permettant l’identification de la prostituée, le chapitre 18 va nous conduire dans le contexte, très particulier, de la fin du « combat d’Harmaguédon ». Des mots en révèlent le contenu : « l’heure du châtiment de Babylone la grande, la mère des prostituées de la terre » ; l’heure de la « vendange » sanglante.
Verset 1 : « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire. »
L’ange porteur d’une grande autorité est du camp de Dieu, en fait, Dieu lui-même. Micaël chef des anges est un autre nom que Jésus-Christ a porté au ciel avant son ministère terrestre. C’est sous ce nom, et par l’autorité qui lui a été reconnue par les saints anges, qu’il a expulsé du ciel le diable et ses démons, après sa victoire sur la croix. C’est donc sous ces deux noms qu’il revient vers la terre, dans la gloire du Père, pour en retirer ses précieux élus ; précieux parce que fidèles et que cette fidélité mise à l’épreuve a été démontrée. C’est dans ce contexte qu’il vient honorer de sa fidélité ceux qui ont sagement obéi en lui donnant la « gloire » qu’il exigeait depuis 1844 selon Apo.14:7. En gardant le sabbat, ses élus l’ont glorifié au titre de Dieu créateur qu’il possède seul légitimement depuis sa création des vies célestes et terrestres.
Verset 2 : « Il cria d'une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, »
« Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! ». Nous retrouvons la citation d’Apo.14:8 dans ce verset 2, mais cette fois, ce n’est pas à titre prophétique qu’elle est prononcée, c’est parce que les preuves de sa chute sont données aux humains survivants de ce moment final de son activité trompeuse séductrice. Le masque de sainteté de la Babylone papale romaine tombe lui-aussi. Elle est en fait « une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, ». La mention de « l’oiseau » vient nous rappeler que derrière les actions terrestres se trouvent les inspirations célestes des mauvais anges du camp de Satan, leur chef, et premier rebelle de la création divine.
Verset 3 : « parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. »
«… parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité,… » L’agressivité religieuse est apparue sur l’instigation du pouvoir papal catholique romain qui, revendiquant être au service de Jésus-Christ, a affiché un mépris total pour les leçons de comportement qu’il a enseigné sur terre à ses disciples et ses apôtres. Jésus plein de douceur, les papes pleins de fureur ; Jésus, modèle d’humilité, les papes, modèles de vanité et d’orgueil, Jésus vivant dans la pauvreté matérielle, les papes vivants dans le luxe et les richesses. Jésus a sauvé des vies, les papes ont fait mourir injustement et inutilement des multitudes innombrables de vies humaines. Ce christianisme catholique papal romain n’avait donc aucune ressemblance avec la foi donnée en modèle par Jésus. Dans Daniel, Dieu a prophétisé « le succès de ses ruses », mais pourquoi ce succès a-t-il été obtenu ? La réponse est simple : parce que Dieu le lui a donné. Car nous devons nous souvenir que c’est au titre de châtiment de « la deuxième trompette » d’Apo.8:8, qu’il a suscité ce régime cruel et dur pour châtier la transgression du sabbat abandonné depuis le 7 Mars 321. Dans une étude comparative avec les fléaux qui allait frapper Israël pour son infidélité envers les commandements de Dieu, dans Lév.26:19, Dieu disait : « Je briserai l’orgueil de votre force, je rendrai votre ciel comme du fer, et votre terre comme de l’airain ». Dans la nouvelle alliance, le régime papal fut suscité pour accomplir ces mêmes malédictions. Dans son projet, Dieu est à la fois Victime, Juge et Bourreau pour satisfaire aux exigences de sa loi d’amour et de sa parfaite justice. La transgression du sabbat a coûté, depuis 321, très cher à l’humanité, qui a payé son tribut, en guerres et massacres inutiles, et en épidémies mortelles ravageuses créées par le Dieu créateur. Dans ce verset, « l’impudicité » (ou « la débauche ») est spirituelle, et elle qualifie un comportement religieux indigne. Le « vin » symbolise son enseignement qui distille, au nom du Christ, « la fureur » et la haine diaboliques parmi tous les peuples devenus, à cause d’elle, des victimes agressées ou des agresseurs.
La culpabilité de l’enseignement catholique ne doit pas cacher la culpabilité de l’humanité entière qui, dans sa presque totalité ne partage pas les valeurs exaltées par Jésus-Christ. Si les rois de la terre ont bu « le vin d’impudicité» (débauche) de « Babylone », c’est parce qu’au titre de « prostituée », son seul souci était de plaire aux clients ; c’est la règle, le client doit être satisfait sinon il ne revient pas. Et le catholicisme a exalté au plus haut niveau la cupidité, jusqu’au crime, et l’amour des richesses et de la vie luxurieuse. Comme Jésus l’a enseigné, ceux qui se ressemblent s’assemblent. Les hommes méchants et orgueilleux se seraient perdus de toute manière avec elle ou sans elle. Rappel : la méchanceté est entrée dans la vie humaine par Caïn le meurtrier de son frère Abel dès le début de l’histoire terrestre. « Les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe ». Ceci explique le succès du régime catholique papal romain. Les marchands de la terre ne croient qu’en l’argent, ce ne sont pas des fanatiques religieux mais si la religion les enrichit, elle devient un partenaire acceptable, et même appréciable. Le contexte final du thème me porte à identifier principalement les marchands protestants américains puisque la terre désigne spirituellement la foi protestante. Depuis le 16ème siècle, l’Amérique du nord, essentiellement protestante à son origine, a accueilli des hispaniques catholiques et depuis, la foi catholique est autant représentée que la foi protestante. Pour ce pays, où seul le « business » compte, les différences religieuses n’ont plus d’importance. Gagnés par le plaisir de s’enrichir qu’encourageait le réformateur de Genève, Jean Calvin, les marchands protestants trouvent dans la foi catholique le moyen de s’enrichir que n’offrait pas la norme protestante originelle. Les temples des protestants sont vides avec des murs nus, tandis que les églises catholiques sont surchargées de reliques faites en matériaux précieux, de l’or, de l’argent, de l’ivoire, tous matériaux que ce thème énumère au verset 12. Les richesses des cultes catholiques sont donc, pour le Seigneur Dieu, l’explication de l’affaiblissement de la foi protestante américaine. Le Dollar, nouveau Mammon, est venu remplacer Dieu dans les cœurs, et le sujet des doctrines a perdu tout intérêt. L’opposition existe mais que sous la forme politique.
Verset 4 : « Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux. »
Le verset 4 évoque le moment de l’ultime séparation : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple » ; c’est l’heure où les élus seront enlevés au ciel, à la rencontre de Jésus. Ce que ce verset illustre, c’est le moment de la « moisson », thème d’Apo.14:14 à 16. Ils sont enlevés, parce que comme le verset le précise, ils ne doivent pas « avoir part » aux « fléaux » qui vont frapper la Rome papale et son clergé. Mais, le texte précise que pour être du nombre des élus enlevés, il ne faut pas avoir « participé à ses péchés ». Et comme le péché principal est le repos dominical, « marque de la bête » honorée par les catholiques et les protestants dans la dernière épreuve de foi, les croyants de ces deux groupes religieux principaux ne peuvent pas participer à l’enlèvement des élus. La nécessité de « Sortir de Babylone » est constante, cependant dans ce verset, l’Esprit cible le moment où se présente la dernière opportunité d’obéir à cet ordre de Dieu parce que la proclamation de la loi du dimanche marque la fin du temps de grâce. Cette proclamation favorise la prise de conscience de tous les survivants de la « sixième trompette » (Troisième Guerre Mondiale) ce qui responsabilise leur choix sous le regard attentif du Dieu créateur.
Verset 5 : « Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses iniquités. »
Dans ses paroles, l’Esprit suggère l’image de la « tour de Babel » dont le nom se trouve en racine dans celui de « Babylone ». Depuis 321 et 538, Rome, « la grande ville » où la « prostituée » a son « trône », son « saint » siège papal depuis 538, a multiplié ses fautes contre Dieu. Depuis le ciel, il a tenu le compte et a enregistré ses péchés accumulés pendant 1709 années (depuis 321). Par son retour glorieux, Jésus a démasqué le régime papal et pour Rome et sa fausse sainteté, c’est l’heure de payer leurs crimes.
Verset 6 : « Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses œuvres. Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double. »
Suivant la progression des thèmes d’Apo.14, après la moisson vient la vendange. Et c’est aux plus méchantes des victimes catholiques et protestantes des mensonges du catholicisme que Dieu adresse ses paroles : « Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses œuvres ». On retient de l’histoire que ses œuvres étaient les bûchers et les tortures de ses tribunaux inquisiteurs. C’est donc ce type de sort que les enseignants religieux catholiques vont subir au double, si la chose est possible. Le même message est répété sous la forme : « Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double ». L’image de la coupe à boire était utilisée par Jésus, pour désigner la torture que son corps allait subir, jusqu’à l’agonie finale sur une croix, déjà dressée par Rome, au pied du mont Golgotha. Par ce moyen, Jésus rappelle que la foi catholique a témoigné d’un odieux mépris pour les souffrances qu’il a accepté d’endurer, aussi, est-ce à son tour de les expérimenter. Un vieux proverbe va prendre à ce moment-là toute sa valeur : ne faîtes jamais aux autres ce que vous n’aimeriez pas que l’on vous fasse. Dans cette action, Dieu accomplit la loi du talion : œil pour œil, dent pour dent ; une loi parfaitement juste dont il s’est réservé l’usage individuel. Mais au niveau collectif, son application était autorisée aux êtres humains, qui l’ont cependant condamnée, pensant pouvoir être plus justes et bons que Dieu. La conséquence est désastreuse, le mal et son esprit rebelle ont empiré et dominé les peuples occidentaux d’origine chrétienne.
Dans Apo.17 :5, « Babylone la grande », « la prostituée », « tenait une coupe d’or remplie de ses abominations ». Cette précision cible son activité religieuse et son usage particulier de la coupe de l’eucharistie. Son irrespect de ce rite sacré enseigné et sanctifié par Jésus-Christ lui vaut de sa part un châtiment également particulier. Le Dieu amour fait place au Dieu justice et la pensée de son jugement est clairement révélée aux hommes.
Verset 7 : « Autant elle s'est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu'elle dit en son cœur : Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! »
Dans le verset 7, l’Esprit met en évidence l’opposition de la vie et de la mort. La vie non-atteinte par le malheur de la mort est gaie, insouciante, frivole, dans la recherche de nouveaux plaisirs. La « Babylone » romaine papale recherchait la richesse qui achète la vie de luxe. Et pour l’obtenir des puissants et des rois, elle a utilisé et utilise encore le nom de Jésus-Christ pour vendre en « indulgences » le pardon des péchés. C’est un détail qui pèse très lourd dans la balance du jugement de Dieu qu’elle doit expier maintenant de manière psychique et physique. Le reproche de cette richesse et de ce luxe repose sur le fait que Jésus et ses apôtres vivaient, eux, pauvrement, se contentant du nécessaire. Le « tourment » et le « deuil » viennent donc remplacer « la richesse et le luxe » du clergé catholique papal romain.
Pendant son activité trompeuse, Babylone dit en son cœur : « Je suis assise en reine » ; ce qui confirme « sa royauté sur les rois de la terre » d’Apo.17:18. Et selon Apo.2:7 et 20, son « trône » est au Vatican (vaticiner = prophétiser), à Rome. « Je ne suis point veuve » ; son époux, Christ, dont elle prétend être l’épouse, est vivant. « Et je ne verrai point de deuil ». Hors de l’Eglise point de salut, dit-elle à tous ses opposants. Elle l’a tant répété qu’elle a fini par y croire. Et elle est vraiment convaincue que son règne va durer éternellement. Depuis qu’elle y réside, n’a-t-on pas donné à Rome le nom de « ville éternelle » ? De plus, étant soutenue par les puissances occidentales de la terre, elle avait de bonnes raisons de se croire humainement intouchable et invulnérable. Elle ne redoutait pas non plus la puissance de Dieu puisqu’elle prétendait le servir et le représenter sur la terre.
Verset 8 : « A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l'a jugée. »
Ce verset met fin à toutes ses illusions : « à cause de cela, en un même jour » ; celui où Jésus reviendra en gloire, « ses fléaux arriveront » soit, le châtiment par Dieu arrivera ; « la mort, le deuil, et la famine » en fait, c’est dans l’ordre inverse que les choses s’accomplissent. On ne meurt pas de faim en un seul jour, aussi, en première, « la famine » spirituelle est la perte du pain de vie qui est à la base de la foi religieuse chrétienne. Ensuite « le deuil » est porté pour marquer la mort des personnes qui nous sont proches, avec lesquelles nous partageons des sentiments familiaux. Et finalement, « la mort » frappe le pécheur coupable, puisque « le salaire du péché, c’est la mort », selon Rom.6:23. « Et elle sera consumée par le feu », conformément aux annonces prophétiques répétées dans Daniel et Apocalypse. Elle a fait elle-même brûler sur ses bûchers tant de créatures, injustement, qu’il est dans la parfaite justice divine qu’elle périsse elle-même dans le feu. « Car il est puissant, le Seigneur qui l’a jugée » ; pendant son activité séduisante, la foi catholique a rendu un culte à Marie, la mère de Jésus qui n’apparaissait que sous la forme du petit enfant qu’elle tenait entre ses bras. Cet aspect séduisait les esprits humains sujets à la sensiblerie. Une femme, mieux, une mère, combien la religion devenait sécurisante ! Mais c’est l’heure de vérité, et le Christ qui l’a juge vient d’apparaître dans la gloire du Dieu Tout-puissant ; et cette puissance divine de Jésus-Christ, qui l’a démasquée, la détruit, en la livrant à la colère vengeresse de ses victimes trompées.
Verset 9 : « Et tous les rois de la terre, qui se sont livrés avec elle à l'impudicité et au luxe, pleureront et se lamenteront à cause d'elle, quand ils verront la fumée de son embrasement. »
Ce verset révèle le comportement des « rois de la terre qui se sont livrés avec elle à l’impudicité et au luxe ». Sont ainsi concernés, les rois, les présidents, les dictateurs, tous les dirigeants des nations qui ont favorisé le succès et l’activité de la foi catholique, et qui, dans la dernière épreuve, ont approuvé la décision de tuer les observateurs du sabbat. Ils « pleureront et se lamenteront à cause d’elle, quand ils verront la fumée de son embrasement ». Visiblement, les rois de la terre voient la situation leur échapper. Ils ne dirigent plus personne et constatent seulement l’incendie de Rome allumé par les victimes trompées, instruments exécuteurs de la vengeance divine. Leurs pleurs et leurs lamentations sont justifiés par le fait que les valeurs du monde, qui les ont conduits au pouvoir le plus élevé, s’écroulent brutalement.
Verset 10 : « Se tenant éloignés, dans la crainte de son tourment, ils diront : Malheur ! Malheur ! La grande ville, Babylone, la ville puissante ! En une seule heure est venu ton jugement ! »
La « ville éternelle » meurt, elle flambe et les rois de la terre se tiennent éloignés de Rome. Ils redoutent maintenant d’avoir à partager son sort. Ce qui arrive constitue, pour eux, un énorme malheur : « Malheur ! Malheur ! La grande ville, Babylone », malheur est répété deux fois comme, « elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ». « La ville puissante ! » ; si puissante qu’elle dirigeait le monde par son influence sur les dirigeants des nations chrétiennes ; c’est précisément à cause de ce lien condamné par Dieu, que le roi Louis XVI et son épouse autrichienne Marie-Antoinette sont montés sur l’échafaud de la guillotine, ainsi que leurs partisans, victimes de la « grande tribulation », comme l’Esprit l’avait annoncé, dans Apo.2:22-23. « En une seule heure est venu ton jugement ! » ; le retour de Jésus vient marquer le temps de la fin du monde. La dernière épreuve a marqué « une heure » symbolique prophétisée dans Apo.3:10, mais il suffira que Jésus-Christ apparaisse, pour que toute la situation actuelle soit renversée, et cette fois, « une heure » au sens littéral suffira pour obtenir cet étonnant changement.
Verset 11 : « Et les marchands de la terre pleurent et sont dans le deuil à cause d'elle, parce que personne n'achète plus leur cargaison, »
L’Esprit cible cette fois « les marchands de la terre » visant particulièrement l’esprit mercantile américain adopté par les survivants sur toute la terre comme cela a été évoqué dans l’étude du chapitre 17 précédent. Eux aussi « pleurent et sont dans le deuil à cause d’elle, parce que personne n’achète plus leur cargaison ; …». Ce verset souligne la culpabilité de l’affection des protestants pour la foi catholique dont il porte le deuil, témoignant ainsi de leur attachement personnel à elle par intérêt économique. Alors, qu’en contraire absolu, l’œuvre de réforme fut suscitée par Dieu pour dénoncer la culpabilité catholique papale romaine et restaurer les vérités comprises ; ce que firent en leur temps les vrais réformateurs tels que, Pierre Valdo, John Wicleff et Martin Luther. Les marchands voient avec tristesse, eux aussi, les valeurs qu’ils affectionnent s’écrouler sous leurs yeux, puisqu’ils ne vivent que pour le plaisir de s’enrichir par leurs activités commerciales ; faire des affaires résume les joies de leur existence.
Verset 12 : « cargaison d'or, d'argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d'écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d'objets d'ivoire, de toute espèce d'objets en bois très précieux, en airain, en fer et en marbre, »
Avant d’énumérer les différents matériaux qui sont à la base de la religion idolâtre catholique romaine, je rappelle ici, ce point particulier de la vraie foi enseigné par Jésus-Christ. Il avait déclaré à la femme samaritaine : « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité. (Jean 4:21-23) ». Ainsi, la vraie foi n’a besoin d’aucun matériau ni matériel, car elle repose uniquement sur un état d’esprit. Et en conséquence, cette vraie foi intéresse peu le monde cupide et voleur, car elle n’enrichit, elle, personne, sinon, spirituellement, les élus. Les élus adorent Dieu en esprit, donc dans leur pensée, mais aussi, en vérité, ce qui veut dire que leurs pensées doivent se construire sur la norme indiquée par Dieu. Tout ce qui n’est pas dans cette norme est une forme de paganisme idolâtre où le vrai Dieu est servi comme une idole. Au cours de ses conquêtes, la Rome républicaine a adopté les religions des pays vaincus. Et une grande partie de ses dogmes religieux étaient d’origine grecque, la première grande civilisation de l’antiquité. Dans notre ère, sous la forme papale, on retrouve tout cet héritage joint aux nouveaux « saints » « chrétiens » en commençant par les 12 apôtres du Seigneur. Mais, étant allée jusqu’à supprimer le second commandement de Dieu qui condamne cette pratique idolâtre, la foi catholique perpétue l’adoration des images taillées, peintes, ou apparaissant dans des visions démoniaques. C’est donc dans les rites de ses cultes que nous retrouvons ces idoles taillées qui nécessitent des matériaux, pour prendre forme ; des matériaux dont Dieu présente lui-même la liste : « … ; … cargaison d'or, d'argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d'écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d'objets d'ivoire, de toute espèce d'objets en bois très précieux, en airain, en fer et en marbre, … ». « L’or, l’argent, les pierres précieuses, et des objets de prix » « rendent hommages au dieu des forteresses » du roi papal de Dan.11:38. Ensuite, « la pourpre et l’écarlate » revêtent la prostituée Babylone la Grande dans Apo.17:4 ; « l’or, les pierres précieuses et les perles » sont ses parures ; « le fin lin » désigne sa prétention à la sainteté, selon Apo.19:8 : « Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints ». Les autres matériaux cités sont ceux dont elle fait ses idoles taillées. Ces matériaux de luxe expriment le haut niveau de dévotion de l’adorateur catholique idolâtre.
Verset 13 : « de cinnamome, d'aromates, de parfums, de myrrhe, d'encens, de vin, d'huile, de fine farine, de blé, de bœufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d'âmes d'hommes. »
Les « parfums, de myrrhe, d'encens, le vin, et l'huile, » cités suggèrent ses rites religieux. Les autres choses sont des éléments nutritifs et des biens qui font allusion au règne de Salomon, le fils de David, constructeur du premier temple bâti pour Dieu, selon 1 Rois 4:20 à 28. De la sorte, l’Esprit dénonce sa tentative illégitime de reproduire la construction du « temple de Dieu » qu’elle « blasphème », dans Apo.13:6, et qu’elle « renverse », dans Dan.8:11. La précision finale du verset, concernant « les corps et les âmes d’hommes », dénonce sa collaboration avec les monarques avec lesquels elle partage, illégalement, le pouvoir temporel. Au nom du Christ, elle a justifié religieusement des actions abominables, comme l’esclavage, la torture, et la mise à mort des créatures de Dieu ; chose que Dieu se réserve dans le domaine religieux ; ceci au point qu’il résume ses actions en ces termes : « on a trouvé chez elle, le sang de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre », au verset 18 de ce chapitre 18. En citant « les âmes d’hommes », Dieu lui impute la perte des « âmes » livrées au diable par son activité et ses fausses prétentions religieuses.
Rappel : Dans la Bible et la pensée divine, le mot « âme » désigne une personne dans tous ses aspects, son corps physique et sa pensée mentale ou psychique, son intellect et ses sentiments. La théorie qui présente « l’âme » comme un élément de vie, qui se détache du corps à la mort et lui survit, est purement d’origine païenne grecque. Dans l’ancienne alliance, Dieu identifie « l’âme au sang » de ses créatures humaines ou animales : Lév.17:14 : « Car l'âme de toute chair, c'est son sang, qui est en elle. C'est pourquoi j'ai dit aux enfants d'Israël : vous ne mangerez le sang d'aucune chair ; car l'âme de toute chair, c'est son sang : quiconque en mangera sera retranché. ». Il prend ainsi le contre-pied des futures théories grecques et prépare une parade biblique contre les pensées philosophiques qui vont naître dans les peuples païens. La vie humaine et animale repose sur le fonctionnement du sang. Versé, ou souillé par étouffement, le sang n’alimente plus en oxygène, les éléments du corps physique dont le cerveau, support de la pensée. Et si ce dernier n’est pas oxygéné, le principe de la pensée s’arrête et rien ne subsiste en vie après ce stade ultime ; si ce n’est le souvenir de la composition de « l’âme » morte dans la pensée éternelle de Dieu en vue de sa future « résurrection », quand il la « ressuscitera » soit, quand il la « suscitera de nouveau », selon le cas, pour la vie éternelle ou pour la destruction définitive de la « seconde mort ».
Verset 14 : « Les fruits que désirait ton âme sont allés loin de toi ; et toutes les choses délicates et magnifiques sont perdues pour toi, et tu ne les retrouveras plus. »
En confirmation de ce qui a été expliqué dans le verset précédent, l’Esprit impute les « désirs » de la Rome papale à son « âme », sa séduisante et trompeuse personnalité. Héritière des philosophies grecques, la foi catholique a été la première à poser la question de l’attribution de l’âme aux animaux et aux hommes découverts sur les nouvelles terres. En fait la question a sa réponse ; elle repose sur le choix du bon verbe auxiliaire : l’homme n’a pas une âme, parce qu’il est une âme.
L’Esprit résume les conséquences de la vraie mort qu’il a établies et révélées dans Ecc.9:5-6-10. Ces précisions ne seront pas renouvelées dans les écrits de la nouvelle alliance. On voit donc l’importance de l’étude de la Bible entière. Détruite, « Babylone » aura « perdu » pour toujours « les fruits que désirait son âme » et « toutes les choses délicates et magnifiques » qu’elle appréciait et recherchait. Mais l’Esprit précise aussi : « pour toi » ; car les élus, à l’opposé d’elle, vont pouvoir prolonger, éternellement, l’appréciation des merveilles que Dieu va leur offrir en partage.
Verset 15 : « Les marchands de ces choses, qui se sont enrichis par elle, se tiendront éloignés, dans la crainte de son tourment ; ils pleureront et seront dans le deuil, »
Dans les versets 15 à 19, l’Esprit prend pour cibles « les marchands qui se sont enrichis par elle ». Des reprises font apparaître une insistance sur l’expression « en une seule heure », répétée trois fois dans ce chapitre, de même que le cri « Malheur ! Malheur ! ». Le chiffre 3 symbolise la perfection. Dieu insiste donc, pour affirmer le caractère irrévocable de l’annonce prophétique ; ce châtiment s’accomplira dans toute sa perfection divine. Le cri, « Malheur ! Malheur ! », lancé par les marchands, fait écho au cri d’avertissement lancé par ses élus dans Apo.14:8 : « Elle est tombée ! Elle est tombée ! Babylone la Grande ». Ces marchands assistent de loin à sa destruction, « dans la crainte de son tourment ». Et ils ont bien raison de craindre ce fruit de la juste colère du Dieu vivant, car en regrettant sa destruction, ils se placent dans son camp, et vont à leur tour être détruits par la colère meurtrière humaine des victimes inconsolables de la tromperie religieuse. Ce verset nous fait prendre conscience de l’énorme responsabilité des intérêts commerciaux dans le succès remporté par l’église catholique romaine. Les « marchands » ont soutenu la prostituée et ses pires décisions cruelles et despotiques, uniquement, par appétit pour l’enrichissement financier et matériel. Ils ont fermé les yeux devant toutes ses exactions hautement abominables et méritent de partager son sort final. Un exemple historique concerne les Parisiens qui ont pris parti pour la foi catholique contre la foi réformée dès le commencement de la Réforme au temps du roi François 1er et après lui.
Verset 16 : « et diront : Malheur ! Malheur ! La grande ville, qui était vêtue de fin lin, de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles ! En une seule heure tant de richesses ont été détruites ! »
Ce verset confirme la cible ; « Babylone la grande, vêtue de fin lin, de pourpre et d’écarlate » ; les couleurs des manteaux des rois, puisque c’est à ce titre que les soldats romains moqueurs couvrirent les épaules de Jésus d’un manteau de « pourpre ». Ils ne pouvaient imaginer le sens que Dieu donnait à leur action : en victime expiatoire, Jésus devenait porteur des péchés de ses élus désignés par ces couleurs, le cramoisi, ou la pourpre, selon Esa.1:18. « Une seule heure » suffira pour détruire Rome, son pape, et son clergé, après le retour en gloire de Jésus-Christ qui vient empêcher la mort de ses élus. Dans cette épreuve finale, leur fidélité fera toute la différence, aussi, pouvons-nous comprendre pourquoi Dieu insiste particulièrement pour fortifier leur foi et la confiance absolue qu’ils doivent s’habituer à placer en lui. Pendant longtemps, l’homme ne pouvait qu’être convaincu qu’une telle destruction « en une seule heure » tenait du miracle et donc, d’une intervention directe de Dieu, comme pour Sodome et Gomorrhe. En notre époque où l’homme maîtrise le feu nucléaire, la chose est moins étonnante.
Verset 17 : « Et tous les pilotes, tous ceux qui naviguent vers ce lieu, les marins, et tous ceux qui exploitent la mer, se tenaient éloignés, »
Ce verset cible particulièrement « ceux qui exploitent la mer, les pilotes, les marins qui naviguent vers ce lieu, tous se tenaient éloignés ». C’est en profitant du désir des rois de s’enrichir que l’église papale s’est elle-même enrichie. Elle a soutenu et justifié la conquête de terres ignorées des hommes jusqu’à l’époque de leur découverte où ses serviteurs catholiques ont pratiqué d’horribles massacres de populations au nom de Jésus-Christ. Ce fut le cas principalement de l’Amérique du Sud et des expéditions sanglantes conduites par le général Cortés. L’or arraché à ces territoires revenait en Europe enrichir les rois catholiques et la papauté complice. De plus, l’insistance sur l’aspect marin rappelle que c’est en tant que régime de la « bête qui monte de la mer » que son lien avec « les marins » s’est fortifié pour leur commun enrichissement.
Verset 18 : « et ils s'écriaient, en voyant la fumée de son embrasement : Quelle ville était semblable à la grande ville ? »
« Quelle ville était semblable à la grande ville ? » crient les marins en voyant « la fumée de son embrasement ». La réponse est simple et rapide : aucune. Car, aucune ville n’a concentré autant de pouvoir, civil en tant que ville impériale, puis religieux depuis 538. Le catholicisme s’est exporté dans toutes les terres de la planète sauf en Russie où la foi orthodoxe orientale l’a rejeté. Après l’avoir accueilli, la Chine l’a aussi combattu et persécuté. Mais il domine encore aujourd’hui tout l’Occident et ses excroissances de l’Amérique, de l’Afrique, et de l’Australie. C’est le premier site religieux touristique du monde qui attire des visiteurs de la terre entière. Les uns viennent voir des « ruines antiques », les autres s’y rendent pour voir le lieu où résident le Pape et ses cardinaux.
Verset 19 : « Ils jetaient de la poussière sur leurs têtes, ils pleuraient et ils étaient dans le deuil, ils criaient et disaient : Malheur ! Malheur ! La grande ville, où se sont enrichis par son opulence tous ceux qui ont des navires sur la mer, en une seule heure elle a été détruite! »
C’est la troisième reprise où toutes les expressions précédentes sont rassemblées, ainsi que la précision « en une seule heure, elle a été détruite ». « La grande ville où se sont enrichis par son opulence, tous ceux qui ont des navires sur la mer ». L’accusation devient très claire, c’est bien par l’opulence du régime papal que les armateurs marins se sont enrichis en apportant à Rome, les richesses du monde. Son enrichissement, Rome le tient de son partage des biens de ses opposants tués par son allié perpétuel, le pouvoir monarchique civil, son bras armé. En exemple historique, nous avons la mort des « Templiers », dont les biens furent partagés entre la couronne de Philippe Le Bel et le clergé catholique romain. Plus tard ce sera le cas des « Protestants ».
Verset 20 : « Ciel, réjouis-toi sur elle ! Et vous, les saints, les apôtres, et les prophètes, réjouissez-vous aussi ! Car Dieu vous a fait justice en la jugeant. »
L’Esprit invite les habitants du ciel et les vrais saints, les apôtres, et les prophètes, de la terre, à se réjouir de la destruction de la Babylone romaine. La joie sera donc à la hauteur des peines et des souffrances qu’elle a fait endurer ou voulait faire subir aux serviteurs du Dieu de vérité, en ce qui concerne les derniers élus fidèles au sabbat sanctifié.
Verset 21 : « Alors un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et elle ne sera plus trouvée. »
La comparaison de Rome avec une « pierre » suggère trois idées. Premièrement, le papisme rivalise avec Jésus-Christ qui est lui-même symbolisé par une « pierre » dans Dan.2:34 : «Tu regardais, lorsqu'une pierre se détacha sans le secours d'aucune main, frappa les pieds de fer et d'argile de la statue, et les mit en pièces. » D’autres versets de la Bible lui attribuent également ce symbole de « pierre » dans Zac.4:7 ; « principale de l’angle » dans Psa.118:22 ; Mat.21:42 ; et Act.4:11 : « Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l'angle ». La deuxième idée est l’allusion à la prétention papale de succéder à l’apôtre « Pierre » ; la cause principale de « la réussite de ses entreprises et du succès de ses ruses », choses dénoncées par Dieu dans Dan.8:25. Ceci d’autant plus que l’apôtre Pierre n’a jamais été le chef de l’Eglise chrétienne car ce titre revient à Jésus-Christ lui-même. La « ruse » papale est donc aussi un « mensonge ». La troisième suggestion concerne le nom du fief religieux papal, sa prestigieuse basilique nommée « Saint-Pierre de Rome », dont la construction très coûteuse a fait adopter la vente des « indulgences » qui l’ont démasquée aux yeux du moine réformateur Martin Luther. Cette explication reste en étroite relation avec la seconde idée. Le lieu du Vatican a servi de cimetière mais le tombeau présumé de Pierre l’apôtre du Seigneur était en réalité celui de « Simon Pierre le magicien », un adorateur et prêtre du dieu serpent nommé Esculape.
Revenant à notre époque, l’Esprit prophétise contre la « Babylone » romaine. Il compare sa destruction future à l’image d’une « grande meule » de « pierre » qu’un « ange jette dans la mer ». Par cette illustration, il porte contre Rome une accusation identifiée dans Matt.18:6 : « Mais, si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu'on le jetât au fond de la mer ». Et dans son cas, elle n’a pas scandalisé un seul de ces petits qui croient en lui, mais des multitudes. Une chose reste sûre, c’est qu’une fois « détruite, on ne la retrouvera plus ». Elle ne fera plus jamais de mal à personne.
Verset 22 : « Et l'on n'entendra plus chez toi les sons des joueurs de harpe, des musiciens, des joueurs de flûte et des joueurs de trompette, on ne trouvera plus chez toi aucun artisan d'un métier quelconque, on n'entendra plus chez toi le bruit de la meule, »
L’Esprit évoque alors les sons musicaux qui exprimaient l’insouciance et les réjouissances des habitants de Rome. Une fois détruite, on ne les y entendra plus. Dans un sens spirituel il fait allusion aux messagers de Dieu dont les paroles ont été entendues avec le même effet que les sons musicaux des « joueurs de la flûte ou de la trompette » ; une image donnée en parabole dans Matt.11:17. Il évoque également, les « bruits » faits par les artisans surchargés de commandes de travaux, car d’une ville ancienne ne sortaient que des « bruits » d’activités professionnelles parmi lesquels, « le bruit de la meule » qui tournait pour moudre le grain des céréales, ou pour affûter les instruments coupants comme la faucille et la faux, les couteaux et les épées ; ceci, déjà dans la Babylone chaldéenne antique, selon Jér.25:10.
Verset 23 : « la lumière de la lampe ne brillera plus chez toi, et la voix de l'époux et de l'épouse ne sera plus entendue chez toi, parce que tes marchands étaient les grands de la terre, parce que toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, »
« La lumière de la lampe ne brillera plus chez toi. » En langage spirituel, l’Esprit prévient Rome que la lumière de la Bible ne viendra plus lui offrir la chance d’être éclairée afin de connaître la vérité selon Dieu. Les images de Jér.25:10 sont reprises mais « les chants du fiancé et de la fiancée » deviennent ici « la voix de l’époux et de l’épouse qui ne seront plus entendues chez toi ». Spirituellement, ce sont les voix des appels lancés par Christ et son Assemblée Elue vers les âmes perdues afin qu’elles se convertissent et soient sauvées. Cette possibilité aura disparu pour toujours, après sa destruction. « Car tes marchands étaient les grands de la terre ». C’est par sa séduction des grands de la terre que Rome a pu étendre sa religion catholique sur de nombreux peuples de la terre. Elle s’est servie d’eux comme des représentants de son commerce religieux. Et le résultat est que « toutes les nations ont été séduites par tes enchantements ». Ici, Dieu qualifie les messes catholiques d’ « enchantements » qui caractérisent les cultes païens des sorciers et des sorcières diaboliques. Il est vrai qu’utilisant des formules répétitives formalistes, de vaines redites, la religion catholique laisse peu de place au Dieu créateur pour s’exprimer. Il ne tente même pas de le faire, parce qu’il lui attribue un « dieu étranger » dans Dan.11:39 et ne l’a jamais reconnue au titre de servante ; le « vicaire du Fils de Dieu », titre du Pape, n’est donc pas son vicaire. Le verset suivant va en donner la raison.
Verset 24 : « et parce qu'on a trouvé chez elle le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre. »
«… et parce qu'on a trouvé chez elle le sang des prophètes, des saints,» : Dure, inflexible, insensible et cruelle dans toute son histoire, Rome s’est frayé un chemin dans le sang de ses victimes. Ce fut vrai pour la Rome païenne mais aussi pour la Rome papale qui a fait tuer par les rois ses opposants, les serviteurs éclairés par Dieu qui osaient dénoncer sa nature diabolique. Certains furent protégés par Dieu tels Valdo, Wyclif et Luther, d’autres ne le furent pas et ils finirent leur vie en martyrs de la foi, sur des bûchers, des billots, des piloris ou des potences. La perspective prophétique de voir cesser, définitivement, son action ne peut que réjouir les habitants du ciel et les vrais saints de la terre. «… et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre » : Celui qui porte ce jugement sait de quoi il parle, car il suit les actions de Rome depuis sa fondation en 747 avant notre ère. La situation mondiale des derniers jours est le dernier fruit porté par l’occident conquérant et dominateur des autres peuples de la terre. La Rome monarchique puis républicaine a dévoré les peuples de la terre qu’elle a assujettis. Le modèle de cette société est resté celui de 2000 années de vrai et faux christianisme. Après, la Rome païenne, la Rome papale a détruit l’image de la paix du Christ et elle a enlevé à l’humanité, le modèle qui aurait fait le bonheur des peuples. En justifiant l’égorgement des vrais agneaux disciples de Jésus-Christ, elle a ouvert la voie aux affrontements religieux qui conduisent l’humanité à une troisième guerre mondiale terrifiante génocidaire. Ce n’est pas sans raison que la norme de l’égorgement est affichée de manière publique par les groupes armés islamiques. Cette haine de l’islam est une tardive réponse aux guerres des croisades lancées par Urbain II depuis Clermont-Ferrand le 27 Novembre 1095.
Apocalypse 19 : Le combat Harmaguédon de Jésus-Christ
Verset 1 : « Après cela, j'entendis dans le ciel comme une voix forte d'une foule nombreuse qui disait : Alléluia ! Le salut, la gloire, et la puissance sont à notre Dieu, »
En continuité du chapitre 18 précédent, les élus rachetés sauvés se retrouvent dans le ciel, porteurs du « nom nouveau » qui désigne leur nouvelle nature céleste. La joie et l’allégresse règnent et les anges célestes fidèles exaltent le Dieu sauveur. Cette « foule nombreuse » diffère de la « foule que personne ne pouvait compter » citée dans Apo.7:9. Elle représente un rassemblement des saints anges célestes de Dieu qui exaltent sa « gloire » car au verset 4, les élus terrestres symbolisés par les « 24 vieillards » répondront et confirmeront leur adhésion aux propos tenus, en disant : « Amen ! » Ce qui signifie : En vérité !
L’ordre des termes « salut, gloire, puissance » a sa logique. Le « salut » a été donné aux élus terrestres et aux saints anges qui ont donné « gloire » au Dieu créateur qui, pour les sauver, a fait appel à sa « puissance » divine pour détruire les ennemis communs.
Verset 2 : « parce que ses jugements sont véritables et justes ; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par son impudicité, et il a vengé le sang de ses serviteurs en le redemandant de sa main. »
Les élus qui avaient en commun la soif de la vérité et de la vraie justice sont maintenant pleinement satisfaits et comblés. Dans sa folie aveugle, l’humanité coupée de Dieu a pensé pouvoir faire le bonheur des derniers peuples en adoucissant la norme de sa justice ; seul le mal a profité de ce choix et comme la gangrène, il a envahi tout le corps de l’humanité. Le Dieu bon et miséricordieux montre dans son jugement de « Babylone la grande » que celui qui donne la mort doit subir la mort. Ce n’est pas un acte de méchanceté, mais une action de justice. Ainsi, lorsqu’elle ne sait plus châtier le coupable, la justice devient l’injustice.
Verset 3 : « Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! ...et sa fumée monte aux siècles des siècles. »
L’image est trompeuse, car « la fumée » du feu qui détruit Rome va disparaître après sa destruction. Les « siècles des siècles » désignent le principe de l’éternité qui concerne uniquement les vainqueurs des épreuves universelles célestes et terrestres. Dans cette expression, le mot « fumée » suggère la destruction et l’expression « siècles des siècles » lui confère un effet éternel, soit une destruction définitive ; elle ne se relèvera jamais. En fait, au pire, « la fumée » pourra monter dans les esprits des vivants au titre de souvenir d’une action divine glorieuse accomplie par Dieu contre Rome, l’ennemie sanglante.
Verset 4 : « Et les vingt-quatre vieillards et les quatre êtres vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu assis sur le trône, en disant : Amen ! Alléluia ! »
En vérité ! Louanges à YaHWéH ! … disent ensemble les rachetés de la terre et les mondes restés purs. L’adoration de Dieu est marquée par la prosternation ; une forme légitime qui lui est réservée de manière exclusive.
Verset 5 : « Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands ! »
Cette voix est celle de « Micaël », Jésus-Christ soit, les deux expressions célestes et terrestres sous lesquelles Dieu se révèle à ses créatures. Jésus dit : « vous qui le craigniez », il rappelle ainsi la « crainte » de Dieu exigée dans le message du premier ange d’Apo.14:7. La « crainte de Dieu » ne fait que résumer l’attitude intelligente d’une créature envers son Créateur qui a pouvoir de vie et de mort sur elle. Comme la Bible l’enseigne dans 1 Jean 4:17-18 : « l’amour parfait bannit la crainte » : «Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde : c'est en cela que l'amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l'assurance au jour du jugement. La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour ». Ainsi, plus l’élu aime Dieu, plus il lui obéit, et moins il a des raisons de le craindre. Des élus sont sélectionnés par Dieu parmi les petits, comme les apôtres et les disciples humbles, mais aussi des grands comme le grand roi Nébucadnetsar. Ce roi des rois de son époque est un exemple parfait de ce qu’aussi grand soit-il auprès des hommes, un roi n’est qu’une faible créature envers le Dieu créateur Tout-Puissant.
Verset 6 : « Et j'entendis comme une voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant : Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu tout puissant est entré dans son règne. »
Ce verset regroupe des expressions déjà vues. La « foule nombreuse » comparée au « bruit de grosses eaux » est représentée par son Créateur dans Apo.1:15. Les « voix » qui s’expriment sont si « nombreuses » qu’elles ne peuvent être comparées qu’aux grondements, le « bruit du tonnerre ». « Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu tout puissant est entré dans son règne. » Ce message a marqué l’action de la « septième trompette » dans Apo.11:17 : « en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu tout puissant, qui es, et qui étais, car tu as saisi ta grande puissance et pris possession de ton règne ».
Verset 7 : « Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, »
La « réjouissance » et « l’allégresse » sont pleinement justifiées, car le temps du « combat » est dépassé. Dans la « gloire » céleste, « l’épouse », l’Assemblée des élus rachetés de la terre a rejoint son « Epoux », Christ, le Dieu vivant « Micaël », YaHWéH. En présence de tous leurs amis célestes, les rachetés et Jésus-Christ vont célébrer la fête des « noces » qui les unit. « L’épouse s’est préparée » en restaurant toutes les vérités divines que la foi catholique a fait disparaître dans sa version de la foi chrétienne. La « préparation » a été longue, construite sur 17 siècles d’histoire religieuse, mais surtout depuis 1843 date du début de l’exigence divine des diverses restaurations devenues indispensables, soit toutes les vérités non restaurées par les réformateurs protestants persécutés. L’achèvement de cette préparation a été réalisé par les derniers adventistes du septième jour dissidents restés dans l’approbation de Dieu et la lumière que Jésus lui a donnée jusqu’à la fin et déjà jusqu’en ce début 2021 où je rédige cette version de ses lumières.
Verset 8 : « et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. »
« Le fin lin » désigne « les œuvres justes des » vrais derniers « saints ». Ces « œuvres » que Dieu nomme « justes » sont le fruit des révélations divines apportées successivement depuis 1843 et 1994. Le présent ouvrage en est le dernier fruit qui révèle les inspirations divines données depuis 2018 à ceux qu’il aime et bénit et « prépare » pour les « noces » citées dans ce verset. Si Dieu bénit les « œuvres justes » de ses vrais « saints », à l’opposé, il a maudit et combattu, jusqu’à le détruire, le camp des faux saints dont « les œuvres » étaient « injustes ».
Verset 9 : « Et l'ange me dit : Écris : Bienheureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l'agneau ! Et il me dit : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu »
Cette béatitude est décernée aux saints rachetés par le sang de Jésus-Christ dont les pionniers étaient concernés par celle de Dan.12:12 (Bienheureux ceux qui attendront jusqu’à 1335 jours) des pionniers qui vont précisément être symbolisés par les « 144 000 » ou 12 X 12 X 1000 d’Apo.7. Entrer dans le ciel pour l’éternité est en effet un motif de grand bonheur qui rendra divinement « heureux » ceux qui auront cette chance. La chance n’est pas seule en cause pour bénéficier de ce privilège, mais l’offre du salut nous est offerte par Dieu comme une « seconde chance » après l’héritage et la condamnation du péché originel. La promesse du salut et des joies célestes futures est certifiée comme étant celle de l’engagement oral de Dieu digne de notre foi car il tient de manière permanente ses engagements. Les épreuves des derniers jours nécessiteront des certitudes dans lesquelles le doute n’aura plus sa place. Les élus devront s’appuyer sur la foi construite sur les promesses de Dieu révélées car ce qui est écrit est auparavant dit. C’est pourquoi la Bible, l’Ecriture sainte est nommée : la Parole de Dieu.
Verset 10 : « Et je tombai à ses pieds pour l'adorer ; mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. Car le témoignage de Jésus est l'esprit de la prophétie. »
Dieu exploite l’erreur de Jean pour nous révéler sa condamnation de la foi catholique qui enseigne à ses membres, ce type d’adoration de la créature. Mais, il vise également la foi protestante qui commet aussi cette faute en honorant « le jour du soleil » païen hérité de Rome. L’ange qui lui parle est sans doute « Gabriel » le chargé de mission divine proche de Dieu qui est apparu déjà à Daniel et Marie, la mère « porteuse » de Jésus. Aussi haut placé soit-il, « Gabriel » témoigne de la même humilité que Jésus. Il ne revendique que le titre de « compagnon de service » de Jean jusqu’aux derniers élus adventistes dissidents du temps final. Depuis 1843, les élus ont avec eux « le témoignage de Jésus » qui désigne selon ce verset « l’esprit de la prophétie ». Des adventistes ont, pour leur propre perte, limité cet « esprit de prophétie » à l’œuvre accomplie par Ellen G. White la messagère du Seigneur entre 1843 et 1915. Ils ont ainsi eux-mêmes fixé une limite à la lumière donnée par Jésus. Or, « l’esprit de prophétie » est un don permanent qui résulte d’une authentique relation entre Jésus et ses disciples et qui repose avant tout sur sa décision de confier une mission à un serviteur qu’il choisit avec toute l’autorité de sa divinité. Le présent ouvrage en témoigne, « l’esprit de prophétie » est encore très actif et il peut se prolonger jusqu’à la fin du monde.
Verset 11 : « Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice.»
Dans cette scène, l’Esprit nous ramène en arrière, sur la terre, avant la victoire finale et la destruction de « Babylone la grande ». L’Esprit illustre le moment où, à son retour, le Christ glorieux affronte les rebelles terrestres. En Jésus-Christ glorifié Dieu sort de son invisibilité : « le ciel est ouvert ». Il paraît dans l’image du « premier sceau » d’Apo.6:2, en cavalier soit, Conducteur, parti « en vainqueur et pour vaincre » monté sur un « cheval blanc » image de son camp marqué par la pureté et la sainteté. Le nom « fidèle et Véritable » qu’il se donne dans cette scène situe l’action dans la prolongation du dernier temps prophétisé par le nom « Laodicée » dans Apo.3:14. Ce nom signifie « peuple jugé » ce que confirme ici la précision : « Il juge ». En précisant qu’il « combat avec justice », l’Esprit évoque le moment du « combat d’Harmaguédon » d’Apo.16:16, en lequel il combat contre le camp de l’injustice dirigé par le diable et unifié par l’honneur rendu au « jour du soleil » hérité de Constantin 1er et des papes catholiques romains.
Verset 12 : « Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes ; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n'est lui-même ; »
Connaissant le contexte de la scène, on peut comprendre que « ses yeux » comparés à une « flamme de feu » regardent les cibles de sa colère, les rebelles unifiés « préparés pour le combat » depuis Apo.9:7-9 soit, depuis 1843. La signification de « plusieurs diadèmes » portés sur « sa tête » sera donnée au verset 16 de ce chapitre : il est le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ». Son « nom écrit que personne ne connaît si ce n’est lui-même » désigne sa nature divine éternelle.
Verset 13 : « et il était revêtu d'un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. »
Ce « vêtement teint de sang » désigne deux choses. La première c’est sa justice qu’il a obtenue en versant son propre « sang » pour le rachat de ses élus. Mais ce sacrifice consenti volontairement par lui pour sauver ses élus exige la mort de leurs agresseurs et persécuteurs. Son « vêtement » se couvrira de nouveau de « sang », mais cette fois ce sera celui de ses ennemis « foulés dans la cuve de la vendange des raisins de la colère de Dieu » selon Esaie 63 et Apo.14:17 à 20. Ce nom « la Parole de Dieu » révèle l’importance vitale du ministère terrestre de Jésus et de ses révélations données successivement sur la terre et depuis le ciel après sa résurrection. Notre Sauveur était Dieu lui-même caché dans une apparence terrestre. Son enseignement permanent reçu par ses élus va faire toute la différence entre le camp sauvé et le camp perdu.
Verset 14 : « Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d'un fin lin, blanc, pur. »
L’image est glorieuse, le « blanc » de la pureté caractérise la sainteté du camp de Dieu et de ses multitudes d’anges restés fidèles. Le « fin lin » révèle leurs « œuvres justes » et pures.
Verset 15 : « De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations ; il les paîtra avec une verge de fer ; et il foulera la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout puissant ».
La « parole de Dieu » désignait la Bible, sa sainte « parole » qui rassemblait son enseignement qui guidait l’élu dans sa vérité divine. Au jour de son retour, la « Parole de Dieu » vient comme une « épée tranchante » donner la mort à ses ennemis rebelles, contestataires, ergoteurs, prêts à verser le sang de ses derniers élus. La destruction de ses ennemis éclaire l’expression « il les paîtra avec une verge de fer » qui désigne également l’œuvre du jugement réalisé par les élus qui vaincront selon Apo.2:27. Le projet de la vengeance divine appelé « vendange » dans Apo.14:17 à 20 est encore ici confirmé. Ce thème est développé dans Esa.63 où l’Esprit précise que Dieu agit seul sans aucun homme avec lui. La raison est que les élus déjà conduits au ciel n’assistent pas au drame qui frappe les rebelles.
Verset 16 : « Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs. »
Le « vêtement » désigne les œuvres d’un être vivant et « sa cuisse » suggère sa force et sa puissance, car détail important, il apparaît en cavalier, et pour se tenir sur un cheval, les muscles des « cuisses », les plus gros de l’homme, sont mis à l’épreuve et rendent l’action possible ou pas. Son image de cavalier était significative dans le passé puisque c’était l’aspect que les combattants guerriers prenaient. Aujourd’hui, il nous reste le symbolisme de cette image qui nous dit que le cavalier est un enseignant qui domine un groupe d’êtres humains symbolisé par le « cheval » monté. Celui que Jésus monte concerne ses élus dispersés actuellement sur toute la terre. Son nom « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » constitue le sujet d’une véritable consolation pour ses bien-aimés élus soumis au dictat injuste des rois et des seigneurs de la terre. Ce sujet mérite des éclaircissements. Le modèle de la royauté terrestre n’a pas été conçu sur les principes approuvés par Dieu. En effet Dieu a accordé à Israël, selon sa demande, d’être dirigé sur la terre par un roi, je cite, « comme les autres nations » païennes qui existaient à cette époque. Dieu n’a fait que répondre à la demande de leurs méchants cœurs. Car sur la terre, le meilleur des rois n’est qu’un être « abominable » qui « moissonne là où il n’a pas semé » et celui qui connaît Dieu n’attend pas d’être renversé par son peuple pour se réformer lui-même. Le modèle présenté par Jésus condamne le modèle transmis sur la terre de génération en génération par des peuples stupides, ignorants et méchants. Dans le monde céleste de Dieu, le chef est serviteur de son peuple, et il en retire toute sa gloire. La clé du bonheur parfait est là, car nul être vivant ne souffre à cause de son semblable. Dans son retour glorieux, Jésus vient détruire les rois et seigneurs méchants, et leur méchanceté, qu’ils lui imputent en prétendant que leur règne est un droit divin. Jésus va leur apprendre qu’il n’en est rien ; à eux, mais aussi aux masses humaines qui justifient leur injustice. C’est l’explication de « la parabole des talents » qui est alors accomplie et appliquée.
Après la confrontation
Verset 17 : « Et je vis un ange qui se tenait dans le soleil. Et il cria d'une voix forte, disant à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel : Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu, »
Jésus-Christ « Micaël » vient dans l’image du soleil symbole de la lumière divine combattre les faux chrétiens adorateurs du dieu soleil qui justifie le changement du jour de repos effectué par l’empereur Constantin 1er. Dans leur confrontation avec le Christ Dieu, ils vont découvrir que le Dieu vivant est plus redoutable que leur dieu soleil. D’une voix forte, Jésus-Christ convoque un rassemblement des oiseaux carnassiers.
Note : Je dois encore ici préciser que les rebelles ne désirent pas adorer la divinité solaire de manière consciente et volontaire, mais ils sous-estiment le fait que pour Dieu, le premier jour qu’ils honorent pour leur repos hebdomadaire conserve la souillure de son usage païen du passé. De même, leur choix révèle un grand mépris pour l’ordre du temps qu’il a instauré dès le début de sa création de la terre. Dieu compte les jours marqués par la rotation de la terre sur son axe. Lors de ses interventions pour son peuple Israël, il a rappelé l’ordre de la semaine en indiquant, en le nommant, le septième jour nommé « sabbat ». Beaucoup croient pouvoir être justifiés par Dieu en raison de leur sincérité. Ni la sincérité, ni la conviction n’ont de valeur pour ceux qui contestent la vérité clairement exprimée par Dieu. Sa vérité est la seule norme qui permet la réconciliation par le moyen de la foi au sacrifice volontaire de Jésus-Christ. Les opinions personnelles ne sont pas entendues ni reconnues par le Dieu créateur, la Bible confirme ce principe par ce verset d’Esaïe 8:20 : « A la loi et au témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple ».
Deux « festins » sont préparés par Dieu : le « festin des noces de l’Agneau » dont les invités sont les élus eux-mêmes à titre individuel, puisque, collectivement, ils représentent « l’Epouse ». Le second « festin » est du type macabre et les bénéficiaires de celui-ci ne sont que « les oiseaux » de proies, les vautours, les condors, les milans, et autres espèces du genre.
Verset 18 : « afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. »
Après la destruction de l’humanité entière, il ne restera personne pour mettre les corps sous la terre et selon Jér.16:4, « ils seront étendus comme du fumier sur la terre ». Retrouvons le verset entier qui nous enseigne le sort que Dieu réserve à ceux qu’il maudit : « Ils mourront consumés par la maladie ; on ne leur donnera ni larmes ni sépulture ; ils seront comme du fumier sur la terre ; ils périront par l'épée et par la famine ; et leurs cadavres serviront de pâture aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre ». Selon l’énumération présentée par l’Esprit dans ce verset 18, nul homme n’échappe à la mort. Je rappelle que les « chevaux » symbolisent les peuples conduits par leurs conducteurs civils et religieux selon Jac.3:3 : « Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu'ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier. »
Verset 19 : « Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées rassemblés pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée. »
Nous avons vu que le « combat d’Harmaguédon » était spirituel et que sur la terre, son aspect consistait à décréter la mort de tous les derniers vrais esclaves de Jésus-Christ. La prise de cette décision a eu lieu avant le retour de Jésus-Christ et les rebelles étaient sûrs de leur choix. Mais à l’heure de son entrée en application, le ciel s’est ouvert faisant apparaître le divin Christ vengeur et ses armées angéliques. Il n’y a dès lors plus de combat possible. Personne ne peut combattre Dieu quand il paraît et le résultat est celui qu’Apo.6:15 à 17 nous a révélé : « Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » A la dernière question, la réponse est : les élus qui allaient être tués par les rebelles ; des élus sanctifiés par leur fidélité au saint sabbat qui prophétisait la victoire de Jésus sur tous ses ennemis et ceux de ses rachetés.
Verset 20 : « Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre. »
Attention ! L’Esprit nous révèle le sort final du jugement dernier tel que Dieu le prépare pour « la bête et le faux prophète » soit la foi catholique et la foi protestante rejointe par les faux adventistes depuis 1994. Car « l’étang ardent de feu et de soufre » recouvrira la terre uniquement à la fin du septième millénaire pour détruire et anéantir les pécheurs, définitivement, après le jugement dernier. Ce verset nous révèle le merveilleux sens de la parfaite justice de notre Dieu créateur. Il établit la différence entre les vrais responsables et les victimes trompées mais coupables car responsables de leur choix. Les dominateurs religieux sont « jetés vivants dans l’étang de feu » car selon Apo.14:9, ils ont incité les hommes et les femmes de la terre à honorer « la marque de la bête » dont la punition était annoncée.
Verset 21 : « Et les autres furent tués par l'épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval ; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair»
Ces « autres » concernent des humains non-chrétiens ou non-croyants qui ont suivi le mouvement international et obéi à l’ordre général sans engagement personnel dans l’action accomplie par les rebelles religieux chrétiens. N’étant pas couvert par la justice du sang versé par Jésus-Christ, ils ne survivent pas au retour du Christ mais sont néanmoins tués par sa parole symbolisée par « l’épée qui sortait de sa bouche ». Ces êtres déchus témoins oculaires de l’apparition du vrai Dieu viendront au jugement dernier mais ils ne subiront pas la souffrance de la mort prolongée de « l’étang de feu » réservée aux grands coupables religieux actifs dans la rébellion. Après avoir été confrontés à la gloire du grand Dieu créateur, le Grand Juge, ils seront anéantis subitement.
Apocalypse 20 :
les mille ans du septième millénaire
et le jugement dernier
La punition du diable
Verset 1 : « Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l'abîme et une grande chaîne dans sa main. »
« Un ange » ou messager de Dieu « descend du ciel » sur la terre qui privée de toute forme de vie terrestre, humaine et animale reprend ici son nom « abîme » qui la désigne dans Gen.1:2. « La clef » ouvre ou ferme l’accès à cette terre désolée. Et « la grande chaîne » tenue dans « sa main » laisse comprendre qu’un être vivant va être enchaîné sur la terre désolée qui va devenir sa prison.
Verset 2 : « Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. »
Les expressions qui désignent « Satan » l’ange rebelle, dans Apo.12:9 sont ici de nouveau citées. Elles nous rappellent sa très haute responsabilité dans les souffrances engendrées par son caractère rebelle ; des souffrances et des douleurs physiques et morales imposées aux êtres humains par les dominateurs soumis à ses inspirations et ses influences parce qu’ils étaient aussi méchants que lui. En « dragon » il a dirigé la Rome païenne impériale, et en « serpent », la Rome chrétienne papale mais démasquée au temps de la Réforme, il s’est comporté de nouveau en « dragon » servi par les ligues catholiques et protestantes armées et les « dragonnades » de Louis XIV. Du camp des anges démoniaques, « Satan » est le seul rescapé, en attendant sa mort expiatoire du jugement dernier, il va rester vivant encore « mille ans » isolé, sans aucun contact avec aucune créature, sur la terre devenue une prison désertique informe et vide, uniquement peuplé de cadavres en décomposition et d’ossements d’hommes et d’animaux.
L’ange de l’abîme sur la terre désolée : le Destructeur d’Apo.9:11.
Verset 3 : « Il le jeta dans l'abîme, ferma et scella l'entrée au-dessus de lui, afin qu'il ne séduisît plus les nations, jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu'il soit délié pour un peu de temps. »
L’image donnée est précise, Satan est placé sur la terre désolée sous un couvercle qui l’empêche d’accéder au ciel ; en sorte qu’il se retrouve soumis lui-même aux limitations de la norme humaine dont il a causé ou encouragé la perte. Les autres êtres vivants, anges célestes et hommes devenus anges à leur tour sont au-dessus de lui soit, dans le ciel auquel il n’a plus accès déjà depuis la victoire de Jésus-Christ sur le péché et la mort. Mais sa situation a empiré car il n’a plus aucune compagnie, ni ange, ni homme. Dans le ciel sont « les nations » que ce verset cite sans la mention « de la terre ». Ceci pour la raison que les rachetés de ces nations sont tous au ciel dans le royaume de Dieu. Le rôle de la « chaîne » est ainsi révélé ; elle le contraint à rester seul et isolé sur la terre. Dans le programme divin, le diable va rester prisonnier pendant « mille ans » au terme desquels il sera libéré, ayant accès et contact avec les morts méchants ressuscités dans une deuxième résurrection, pour la « seconde mort » du jugement dernier, sur la terre qui sera alors, momentanément, de nouveau peuplée. Il subjuguera de nouveau les nations rebelles condamnées pour tenter vainement de lutter contre les saints anges rachetés et Jésus-Christ le grand Juge.
Les rachetés jugent les méchants
Verset 4 : « Et je vis des trônes ; et à ceux qui s'y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans ».
« Ceux qui s’assoient sur les trônes » ont le « pouvoir » royal « de juger ». C’est là une clé importante qui permet de comprendre le sens que Dieu donne au mot « roi ». Or, dans son royaume, en Jésus-Christ « Micaël », Dieu partage son jugement avec toutes ses créatures humaines rachetées de la terre. Le jugement des méchants terrestres et célestes sera collectif et partagé avec Dieu. C’est le seul aspect de la royauté des élus rachetés. La domination n’est pas réservée à une catégorie d’élus, mais à tous, et l’Esprit rappelle que dans le temps qui s’est écoulé sur la terre, il y a eu en premier de terribles persécutions meurtrières qu’il évoque en citant : « les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu » ; Paul était l’un d’eux. L’Esprit évoque ainsi les victimes chrétiennes du paganisme romain et de la foi intolérante papale romaine actifs entre l’an 30 et 1843. Ensuite il cible, les derniers élus menacés de mort par la « bête qui monte de la terre » d’Apo.13:11-15, dans la dernière heure du temps terrestre ; au cours de l’année 2029 jusqu’au premier jour du printemps qui précède la Pâque de l’année 2030.
Conformément à l’annonce de la « septième trompette » dans Apo.11:18, « le temps est venu de juger les morts » et c’est là l’utilité du temps des « mille ans » cité dans ce verset 4. Ce sera l’occupation des rachetés entrés dans l’éternité céleste de Dieu. Ils devront « juger » les hommes méchants et les anges célestes déchus. Paul déclare dans 1 Cor.6:3 : « Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie ? »
La deuxième résurrection pour les rebelles déchus
Verset 5 : « Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. C'est la première résurrection. »
Attention au piège ! La phrase « Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis » constitue une parenthèse et l’expression qui la suit « C'est la première résurrection », concerne bien les premiers morts en Christ ressuscités au début des « mille ans » cités. La parenthèse évoque sans la nommer l’annonce d’une deuxième « résurrection » réservée aux morts méchants qui vont être ressuscités à la fin des « mille ans » pour le jugement dernier et le châtiment mortel de « l’étang de feu et de soufre » ; ce qui accomplit la « seconde mort ».
Verset 6 : « Bienheureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans. »
Ce verset résume très simplement le juste jugement révélé de Dieu. La béatitude est adressée aux vrais élus qui participent au début des « mille ans » à la « résurrection des morts en Christ ». Ils ne viendront pas en jugement mais seront eux-mêmes les juges dans le jugement organisé par Dieu, dans le ciel, pendant « mille ans ». Le « règne » de « mille ans » annoncé n’est qu’un « règne » d’activité de juge et il est limité à ces « mille ans ». Entrés dans l’éternité les élus n’ont pas à redouter ou à subir « la seconde mort », car tout au contraire, ce sont eux qui vont la faire subir aux morts méchants jugés. Et nous savons que ce sont les coupables religieux les plus grands et les plus méchants, cruels, et meurtriers. Les élus juges vont devoir déterminer la longueur du temps de souffrances que doit, individuellement, éprouver chacun des êtres jugés, dans le processus de sa destruction de « la seconde mort », qui n’a rien de commun avec la première mort terrestre actuelle. Car c’est le Dieu créateur qui donne au feu la forme de son action destructrice. Le feu est sans effet contre les corps célestes et les corps terrestres protégés par Dieu comme l’expérience des trois compagnons de Daniel le prouve dans Daniel 3. Pour le jugement dernier, le corps de la résurrection va réagir de manière différente du corps terrestre actuel. Dans Marc 9:48, Jésus nous révèle sa particularité disant : « où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point ». De même que les anneaux du corps d’un ver de terre restent animés individuellement, le corps des damnés possédera la vie jusqu’à son dernier atome. La vitesse de leur consumation va donc dépendre de la longueur du temps de souffrances décidé par les saints juges et Jésus-Christ.
L’ultime confrontation
Verset 7 : « Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison. »
A la fin des « mille ans », pour peu de temps, il va retrouver de la compagnie. C’est le moment de la deuxième « résurrection » réservée aux rebelles terrestres.
Verset 8 : « Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre ; leur nombre est comme le sable de la mer. »
Cette compagnie est celle des « nations » ressuscitées sur la terre entière comme l’indique la formule des « quatre coins de la terre » ou quatre points cardinaux qui donnent à l’action un caractère universel. Un tel rassemblement n’a rien de comparable, si ce n’est au niveau de la stratégie guerrière une ressemblance avec le conflit de la Troisième Guerre Mondiale de la « sixième trompette » d’Apo.9:13. C’est cette comparaison qui conduit Dieu à donner aux rassemblés du jugement dernier les noms « Gog et Magog » cités à l’origine dans Ezé.38:2, et avant cela dans Gen.10:2 où « Magog » est le second fils de Japhet ; mais un petit détail révèle l’aspect comparatif seulement de cette évocation, car dans Ezéchiel, Magog est le pays de Gog, et il désigne la Russie qui va mettre en action, pendant la troisième guerre mondiale, le plus grand nombre de soldats de toute l’histoire guerrière humaine ; ce qui justifie son énorme expansion et sa conquête rapide des terres du continent européen occidental.
L’Esprit les compare au « sable de la mer » soulignant ainsi l’importance du nombre des victimes du jugement dernier. C’est aussi une allusion à leur soumission au diable et ses agents humains révélée dans Apo.12:18 ou 13:1 (selon la version biblique) : parlant du « dragon » nous lisons : « Et il se tint sur le sable de la mer. »
Incorrigible rebelle, Satan se reprend à espérer de pouvoir vaincre l’armée de Dieu et il séduit les autres condamnés en les convainquant d’engager un combat contre Dieu et ses élus.
Verset 9 : « Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel, et les dévora. » Mais une conquête de terrain ne signifie plus rien quand on ne peut pas saisir l’adversaire parce qu’il est devenu intouchable ; comme les compagnons de Daniel, ni le feu ni rien d’autre ne peut leur faire du mal. Et au contraire, « le feu du ciel » les frappe jusque dans « le camp des saints » sur lesquels il n’a aucun effet. Mais ce feu « dévore » les ennemis de Dieu et de ses élus. Dans Zacharie 14, l’Esprit prophétise les deux guerres séparées par les « mille ans ». Celle qui précède et s’accomplit par la « sixième trompette » est présentée dans les versets 1 à 3, la suite concerne la seconde guerre conduite à l’heure du jugement dernier, et après lui, l’ordre universel établi sur la nouvelle terre. Au verset 4, la prophétie évoque la descente sur la terre du Christ et de ses élus en ces termes : « Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient ; la montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, et il se formera une très grande vallée : une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, et une moitié vers le midi. » Le camp des saints du jugement dernier est ainsi identifié et localisé. Relevons bien que c’est seulement à la fin des « mille ans » célestes que les « pieds » de Jésus « se poseront » sur la terre, « sur la montagne des oliviers qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient ». Mal interprété, ce verset a donné existence à la croyance erronée du règne terrestre de Jésus-Christ pendant le « millénium ».
Verset 10 : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. »
L’heure est venue pour mettre en application le jugement des rebelles religieux révélé dans Apo.19:20. Conformément à l’annonce de ce verset, « le diable, la bête, et le faux prophète » sont ensemble, « jetés vivants dans l’étang de feu et de soufre » qui résulte de l’action du « feu du ciel » auquel s’ajoute le magma souterrain en fusion libéré par les fractures de la croûte de l’écorce terrestre sur toute la surface de la planète. La terre prend alors l’aspect du « soleil » dont « le feu » dévore les chairs des rebelles, eux-mêmes étant des adorateurs (inconscients mais coupables) du soleil créé par Dieu. C’est dans cette action que les coupables terrestres et célestes subissent les « tourments » de la « seconde mort » prophétisés depuis Apo.9:5-6. Le soutien accordé injustement au faux jour de repos a causé cette terrible fin. Car heureusement pour les condamnés, aussi longue soit-elle, la « seconde mort » a aussi une fin. Et l’expression « aux siècles des siècles » ne s’applique pas aux « tourments » eux-mêmes mais aux conséquences destructrices du « feu » qui les provoque, car ce sont les conséquences qui seront définitives et éternelles.
Les principes du jugement dernier
Verset 11 : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s'enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux».
« Blanc » de pureté parfaite, son « grand trône » est à l’image du caractère parfaitement pur et saint du Dieu créateur de toutes vies et choses. Sa perfection ne peut tolérer la présence de « la terre » sous son aspect dévasté et consumé que le jugement dernier lui a donné. De plus, les méchants de toutes les origines ayant été détruits, le temps des symboles est révolu et l’univers céleste et ses milliards d’étoiles n’a plus de raison d’être ; « le ciel » de notre dimension terrestre et tout ce qu’il contient sont donc éliminés, disparus dans le néant. L’heure est à la vie éternelle dans un jour éternel.
Verset 12 : « Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres. »
Ces « morts » jugés coupables ont été ressuscités pour le jugement dernier. Dieu ne faisant pas d’exception de personne, son juste jugement touche les « grands » et les « petits », les riches et les pauvres et leur impose un même sort, la mort, pour la première fois de leurs vies, égalitaire.
Ces versets qui suivent apportent des détails sur l’action du jugement dernier. Déjà prophétisés dans Dan.7:10, les « livres » des témoignages des anges sont « ouverts » et ces témoins invisibles ont relevé les fautes et les crimes commis par les condamnés et après le jugement de chaque cas par les élus et Jésus-Christ, un verdict final définitif irrévocable a été adopté à l’unanimité. A l’heure du jugement dernier le verdict prononcé va être exécuté.
Verset 13 : « La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres. »
Le principe défini dans ce verset vaut pour les deux résurrections. Les « morts » disparaissent en « mer » ou sur la « terre » ; ce sont ces deux possibilités qui sont désignées dans ce verset. Relevons la forme « séjour des morts » par laquelle, l’entité « terre » est évoquée. Car en effet, ce nom est justifié, Dieu ayant déclaré à l’homme pécheur : « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière » dans Gen.3:19. Le « séjour des morts » est donc la « poussière » de la « terre ». La mort a parfois consumé par le feu des êtres humains qui ne sont donc pas « retournés à la poussière » selon le rite d’ensevelissement normal. C’est pourquoi n’excluant pas ce cas, l’Esprit précise que « la mort », elle-même, va rendre ceux qu’elle a frappés sous quelques formes que ce soient ; en comprenant la désintégration causée par le feu nucléaire qui ne laisse aucune trace d’un corps humain entièrement désintégré.
Verset 14 : « Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. »
« La mort » était un principe opposé dans l’absolu à celui de la vie et elle avait pour but d’éliminer des créatures dont l’expérience de vie était jugée et condamnée par Dieu. La vie n’a pour seul but que celui de présenter à Dieu une nouvelle candidature pour sa sélection d’amis éternels. Cette sélection ayant eu lieu, et les méchants étant détruits, « la mort » et « la terre » « séjour des morts » n’ont plus de raison d’être. Les principes destructeurs de ces deux choses sont eux-mêmes détruits par Dieu. Après « l’étang de feu », place est faite à la vie et à la lumière divine qui éclaire ses créatures.
Verset 15 : « Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu. »
Ce verset le confirme, Dieu n’a vraiment placé devant l’homme que deux chemins, deux choix, deux sorts, deux destins (Deu.30:19). Les noms des élus sont connus par Dieu dès la fondation du monde où plus loin encore, dès la programmation de son projet visant à se donner pour compagnie des créatures libres et indépendantes. Ce choix allait lui coûter de terribles souffrances dans un corps de chair mais son désir d’amour étant plus grand que sa peur, il a lancé son projet et a connu d’avance l’accomplissement détaillé de notre histoire de la vie céleste et de la vie terrestre. Il a su que sa première créature deviendrait un jour son ennemi mortel. Mais il lui a donné, malgré cette connaissance, toutes ses chances de renoncer à son projet. Il savait la chose impossible mais il l’a laissée s’accomplir. Il a ainsi connu les noms des élus, leurs actions, le témoignage de leur vie entière et les a guidés et conduits vers lui chacun en son temps et son époque. Une seule chose est impossible pour Dieu : la surprise.
Il a aussi connu les noms des multitudes de créatures humaines indifférentes, rebelles, idolâtres que le processus de la reproduction humaine a créées. La différence du jugement de Dieu révélée dans Apo.19:19-20 s’applique pour toutes ses créatures. Certaines d’entre elles moins coupables seront tuées par « la parole de Dieu » sans connaître « les tourments du feu de la seconde mort » qui sont destinés exclusivement aux coupables religieux chrétiens et juifs. Mais la seconde « résurrection » concerne toutes ses créatures humaines nées sur la terre et angéliques créées dans les cieux, car Dieu a déclaré dans Rom.14:11 : « Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu ».
Apocalypse 21 : la Nouvelle Jérusalem glorifiée symbolisée
Verset 1 : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus. »
L’Esprit nous fait partager les sentiments que lui inspire l’instauration du nouvel ordre multidimensionnel après la fin du 7ème millénaire. Dès ce moment, le temps ne sera plus compté, tout ce qui vit entre dans l’éternité sans fin. Tout est nouveau ou plus précisément renouvelé. « Le ciel et la terre » de l’ère du péché ont disparu, et symbole de la « mort », la « mer » n’est plus. En Créateur, Dieu a changé l’aspect de la planète terre faisant disparaître tout ce qui représentait, un risque, un danger, pour ses habitants ; donc plus d’océans, plus de montagnes aux pics rocheux escarpés. Elle est devenue un grand jardin comme le premier « Eden » où tout est gloire et paix ; ce qui sera confirmé dans Apo.22.
Verset 2 : « Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux. »
Cette nouvelle recréation va accueillir l’assemblée des saints élus rachetés de la terre nommée dans ce verset « ville sainte », comme dans Apo.11:2, « Nouvelle Jérusalem », « l’épouse » de Jésus-Christ son « époux ». Elle « descend du ciel », du royaume de Dieu où elle est entrée au retour en gloire de son Sauveur. Elle est ensuite descendue sur terre une première fois à la fin des « mille ans » du jugement céleste pour le jugement dernier. Après quoi, remontée au ciel, elle a attendu que le « nouveau ciel et la nouvelle terre » soient prêts pour la recevoir. Relevons que le mot « ciel » est au singulier, car il évoque la parfaite unité, en opposition au pluriel, « cieux », qui suggérait dans Gen.1:1, la division des êtres célestes en deux camps adversaires.
Verset 3 : « Et j'entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. »
La « nouvelle terre » accueille un hôte de marque, puisque « Dieu-lui-même », abandonnant son ancien trône céleste, vient installer son nouveau trône sur la terre où il a vaincu le diable, le péché et la mort. « Le tabernacle de Dieu » désigne le corps céleste du Dieu Jésus-Christ « Micaël » (= qui est comme Dieu). Mais c’est aussi le symbole de l’Assemblée des élus sur laquelle l’Esprit de Jésus-Christ règne. « Tabernacle, temple, synagogue, église », tous ces termes sont des symboles du peuple des saints rachetés avant d’être des bâtiments construits par l’homme ; chacun d’eux marque une étape de l’avancée du projet divin. Et en premier, « le tabernacle » désigne la sortie d’Egypte des Hébreux guidés et conduits au désert par Dieu manifesté visiblement par la nuée qui descendait comme une colonne sur la tente sacrée. Il était alors déjà « avec les hommes » ; ce qui justifie l’utilisation de ce terme dans ce verset. Ensuite le « temple » marque la construction en dur du « tabernacle » ; œuvre ordonnée et réalisée sous le roi Salomon. En hébreu, exclusivement, le mot « synagogue » signifie : assemblée. Dans Apo.2:9 et 3:9, l’Esprit du Christ désigne la nation juive rebelle par l’expression « synagogue de Satan ». Le dernier mot « église » désigne l’assemblée en grec (ecclésia) ; la langue de la diffusion de l’enseignement chrétien de la Bible. Jésus a comparé « son corps » au « temple » de « Jérusalem », et selon Eph.5:23, l’Assemblée, son « Eglise », est « son corps » : « car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur ». On se souvient de la tristesse éprouvée par les apôtres de Jésus quand il les quitta pour monter au ciel. Cette fois, « mon mari habitera avec moi » peut dire l’Elue dans son installation sur la « nouvelle terre ». C’est dans ce contexte que les messages des douze noms des « douze tribus » d’Apo.7 peuvent exprimer la joie et le bonheur sans mélange de leur victoire.
Verset 4 : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. »
Le lien avec Apo.7:17 est confirmé en retrouvant ici la promesse divine par laquelle Apo.7 s’achève : « Il essuiera toute larme de leurs yeux ». Le remède contre les pleurs c’est la joie et l’allégresse. Nous évoquons l’heure où les promesses de Dieu seront tenues et accomplies. Regarde bien cet avenir merveilleux, car devant nous se trouve le temps programmé pour « la mort, le deuil, les cris, les douleurs » qui ne seront plus, uniquement, au renouvellement de toute chose par notre Dieu créateur sublime et merveilleux. Je précise que ces choses terribles ne disparaîtront qu’après le jugement dernier qui s’accomplira à la fin des « mille ans ». Pour les élus, mais eux-seuls, les effets du mal cesseront au retour en gloire du Seigneur Dieu tout-puissant.
Verset 5 : « Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris ; car ces paroles sont certaines et véritables. »
Le Dieu créateur, en personne, s’engage avec promesse, et il atteste cette parole prophétique : « Voici, je fais toutes choses nouvelles ». Inutile de chercher une image dans notre actualité terrestre pour tenter de se faire une idée de ce que Dieu prépare, car ce qui est nouveau ne peut pas être décrit. Et jusque-là, Dieu nous a uniquement rappelé des choses pénibles de notre temps en nous disant qu’elles ne seront plus dans la « nouvelle terre et le nouveau ciel » qui conservent ainsi tout leur mystère et ses surprises. L’ange ajoute à cette déclaration : « car ces paroles sont certaines et véritables ». L’appel de la grâce lancé par Dieu en Jésus-Christ exige une foi inébranlable pour obtenir la récompense des promesses divines. C’est un chemin difficile qui est à contre-courant des normes du monde. Il exige, un grand esprit de sacrifice, de renoncement à soi-même, dans l’humilité d’un esclave soumis à son Maître. Les efforts de Dieu en vue de fortifier notre confiance sont donc bien justifiés : « la certitude dans la vérité révélée et exprimée » est la norme de la vraie foi.
Verset 6 : « Et il me dit : C'est fait ! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l'eau de la vie, gratuitement ».
Le Dieu créateur Jésus-Christ crée « toute chose nouvelle ». « C’est fait ! » ; Psa.33:9 : « Car il dit, et la chose arrive ; il ordonne, et elle existe ». Sa parole créatrice s’accomplit dès que les paroles sortent de sa bouche. Depuis l’an 30, derrière nous, le programme de l’ère chrétienne révélé dans Daniel et Apocalypse s’est accompli jusque dans ses moindres détails. Dieu nous propose de regarder encore dans le futur qu’il a préparé pour ses élus ; les choses annoncées s’accompliront de la même manière, en toute certitude. Jésus nous dit comme dans Apo.1:8 : « Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin ». L’idée de « commencement et de fin » n’a de sens que dans notre expérience du péché terrestre qui s’achèvera entièrement à la « fin » du septième millénaire après la destruction des pécheurs et de la mort. Aux fils de Dieu dispersés sur une terre mercantile, Jésus offre, « gratuitement », « de la source de l’eau de la vie ». Il est lui-même, « la source » de cette « eau de la vie » qui symbolise la vie éternelle. Le don de Dieu est gratuit, cette précision condamne la vente des « indulgences » catholiques romaines qui désignaient un pardon obtenu à prix d’argent auprès de la papauté.
Verset 7 : « Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils ».
Les élus de Dieu sont cohéritiers de Jésus-Christ. En premier, par sa propre « victoire », Jésus a « hérité » d’une gloire royale reconnue par toutes ses créatures célestes. Après lui, ses élus, également « vainqueurs », mais par sa « victoire », « hériteront de ces choses nouvelles » spécialement créées par Dieu pour eux. Jésus a confirmé sa divinité à l’apôtre Philippe, dans Jean 14:9 : « Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? » L’homme messie s’est présenté comme étant le « Père éternel », confirmant ainsi l’annonce prophétisée dans Esa.9:6(ou 5) qui le concernait. Jésus-Christ est donc pour ses élus, à la fois, leur frère et leur Père. Et ils sont eux-mêmes ses frères et ses fils. Mais l’appel est individuel, aussi l’Esprit dit, comme à la fin des 7 époques du thème des « Lettres » : « à celui qui vaincra », « il sera mon fils ». La victoire sur le péché est exigée pour bénéficier du statut de « fils » du Dieu vivant.
Verset 8 : « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.»
Ces critères de caractères humains se retrouvent dans toute l’humanité païenne, cependant, l’Esprit cible ici, les fruits de la fausse religion chrétienne ; la condamnation de la religion juive étant clairement exprimée et révélée par Jésus dans Apo.2:9 et 3:9.
Selon Apo.19:20, « … l'étang ardent de feu et de soufre » sera, au jugement dernier, la part réservée à la « bête et au faux-prophète » : la foi catholique et la foi protestante. La fausse religion chrétienne n’est pas différente de la fausse religion juive. Ses valeurs prioritaires sont à l’opposé de celles de Dieu. Ainsi, alors que les Juifs pharisiens reprochaient aux disciples de Jésus de ne pas se laver les mains avant de manger (Mat.15:2), Jésus ne leur avait jamais fait ce reproche et il dit alors, dans Mat.15:17 à 20: « Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets ? Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c'est ce qui souille l'homme. Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l'homme ; mais manger sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l'homme ». De même, la fausse religion chrétienne masque ses péchés contre l’Esprit en fustigeant en priorité les péchés de la chair. Jésus a donné son avis en disant aux juifs dans Mat.21:3: « les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume des cieux » ; évidemment, sous condition que tous se repentent, et se convertissent à Dieu et à sa pureté. C’est à la fausse religion que Jésus traite de « guides aveugles » qu’il reproche dans Mat.23:24, de « filtrer le moucheron et d’engloutir le chameau », ou bien, de « voir la paille dans l’œil du prochain sans voir la poutre qui est dans le sien » selon Luc 6:42 et Mat.7:3 à 5.
Il y a peu d’espoir pour quiconque se reconnaît dans l’ensemble de ces critères de personnalité que Jésus énumère. Si un seul correspond à ta nature, tu vas devoir combattre contre elle et vaincre ton défaut. Le premier combat de la foi se livre contre soi-même ; et c’est l’adversité la plus difficile à vaincre.
Dans cette énumération, privilégiant leur sens spirituel, Jésus-Christ, le grand divin juge, cite les fautes reprochées à la fausse foi chrétienne du type du catholicisme papal romain. En ciblant « les lâches », il désigne ceux qui refusent de vaincre dans leur combat de la foi, car ses promesses sont toutes réservées « à celui qui vaincra ». Or, il n’y a pas de victoire possible pour celui qui refuse de combattre. Le « témoin fidèle » doit être courageux ; exit le lâche. « Sans la foi il est impossible d’être agréable à Dieu » (Héb.11:6) ; exit, « l’incrédule ». Et la foi qui n’est pas conforme à la foi de Jésus donnée en modèle à imiter, n’est que de l’incrédulité. « Les abominations » sont en horreur à Dieu et elles restent les fruits des païens ; exit, « l’abominable ». C’est un fuit imputé à « Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre » selon Apo.17:4-5. « Les meurtriers » transgressent le sixième commandement ; exit, « le meurtrier ». Le meurtre est imputé à la foi catholique et à la foi protestante des « hypocrites » selon Dan.11:34. Les « impudiques » peuvent changer de conduite et vaincre leur mal, sinon ; exit « l’impudique ». Mais « l’impudicité » spirituelle imputée à la foi catholique comparée à une « prostituée » lui ferme totalement la porte du ciel. De plus, Dieu condamne chez elle « « l’impudicité » qui conduit à « l’adultère » spirituel : le commerce avec le diable. « Les magiciens » sont les prêtres catholiques et les protestants adeptes du spiritisme démoniaque ; exit, « le magicien » ; cette action est imputée à « Babylone la grande » dans Apo.18:23. « Les idolâtres » désignent également la foi catholique, ses idoles taillées objets d’adoration et de prières ; exit, « l’idolâtre ». Et en derniers, Jésus cite « les menteurs » qui ont pour père spirituel « le diable, menteur et meurtrier dès le commencement et père du mensonge » selon Jean 8:44 ; exit « le menteur ».
Verset 9 : « Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m'adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l'épouse, la femme de l'agneau. »
Dans ce verset, l’Esprit adresse un message d’encouragement aux élus qui vont traverser victorieusement le temps tragique et terrible des « sept derniers fléaux » divins. Leur récompense sera de voir (« je te montrerai ») la gloire réservée aux élus victorieux qui constituent et représentent, dans cette dernière phase historique de la terre du péché, « l’épouse, la femme de l’Agneau », Jésus-Christ.
Les « sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux » ont pris pour cibles les êtres humains répondant aux critères de la fausse religion chrétienne cités dans le verset précédent. Ces « sept derniers fléaux » étaient la part que Dieu va bientôt donner au camp déchu. Il va maintenant, nous montrer, en images symboliques, la part qui va revenir aux élus rachetés victorieux. Dans un symbolisme révélateur des sentiments que Dieu éprouve pour eux, l’ange va montrer les élus dont l’assemblée constitue, collectivement, « l’épouse de l’agneau ». En précisant, « la femme de l’agneau », l’Esprit confirme l’enseignement donné dans Ephésiens 5:22 à 32. L’apôtre Paul y décrit une relation mari et femme idéale qui hélas ne trouvera son accomplissement que dans la relation de l’Elue avec Christ. Et il faut apprendre à relire le récit de la Genèse, à la lumière de cette leçon donnée par l’Esprit du Dieu vivant, créateur de toute vie, et génial inventeur de ses parfaites valeurs. Le mot « femme » relie « l’épouse », « l’Elue » du Christ à l’image de la « femme » présentée dans Apocalypse 12.
La description générale de l’Elue glorifiée
Verset 10 : « Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. »
En esprit, Jean est transporté au moment où Jésus-Christ et ses élus descendent du ciel après le jugement céleste des « mille ans » du septième millénaire. Dans Apo.14:1, les « 144000 » adventistes « scellés » des « douze tribus » spirituelles chrétiennes étaient montrés sur « la montagne de Sion ». Après les « mille ans » la chose prophétisée s’accomplit dans la réalité de la « nouvelle terre ». Depuis le retour de Jésus-Christ, les élus ont reçu de Dieu un corps céleste glorifié rendu éternel. Ils reflètent ainsi « la gloire de Dieu ». Cette transformation est annoncée par l’apôtre Paul dans 1 Cor.15:40 à 44 : « Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; mais autre est l'éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres. Autre est l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, et autre l'éclat des étoiles ; même une étoile diffère en éclat d'une autre étoile. Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible ; il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel ».
Verset 11 : « Son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal. »
Citée dans le verset précédent, « la gloire de Dieu » qui la caractérise est confirmée puisque la « pierre de jaspe » désigne aussi l’aspect de « Celui qui est assis sur le trône » dans Apo.4:3. Entre les deux versets, on relève une différence puisque dans Apo.4, pour le contexte du jugement, cette « pierre de jaspe » qui symbolise Dieu a aussi l’aspect d’une « sardoine ». Ici, le problème du péché ayant été résolu, l’Elue se présente dans un aspect de pureté parfaite « transparente comme du cristal ».
Verset 12 : « Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d'Israël : »
L’image proposée par l’Esprit de Jésus-Christ s’appuie sur le symbolisme du « temple saint» spirituel évoqué dans Eph.2:20 à 22. : « Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire. En lui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. ». Mais cette définition concernait seulement l’Elue du temps apostolique. La « haute muraille » image l’évolution de la foi chrétienne de l’an 30 à l’an 1843 ; relevons que jusqu’à cette date, la norme de la vérité comprise et enseignée par les apôtres reste inchangée. C’est pourquoi, le changement du jour de repos établi en 321 vient rompre l’alliance sainte pactée avec Dieu par le sang de Jésus-Christ. Concernant les vrais destinataires de la Révélation de cette prophétie, les symboles qui imagent la foi adventiste, mise à part par Dieu depuis 1843, sont imagés par « douze portes », « ouvertes » devant les élus de « Philadelphie » (Apo.3:7) et « fermées » devant les déchus « morts vivants » de « Sardes » (Apo.3:1). Elles « portent les noms des 12 tribus scellées du sceau de Dieu » dans Apo.7.
Verset 13 : « à l'orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et à l'occident trois portes. »
Cette orientation des « portes » aux quatre points cardinaux illustre son caractère universel ; ce qui condamne et rend illégitime la religion qui prétend à l’universalisme traduit par la racine grecque « katholikos » soit, « catholique ». Ainsi, depuis 1843, pour Dieu, l’adventisme est la seule religion chrétienne à laquelle il a confié son « Evangile éternel » (Apo.14:6) pour une mission universelle d’enseignement des populations de la terre. En dehors de la vérité qu’il révèle à son Elue spirituelle jusqu’à la fin du monde, il n’y a point de salut. L’adventisme est né sous la forme d’un mouvement de réveil religieux motivé par l’annonce du retour de Jésus-Christ attendu, la première fois, pour le printemps 1843 ; et il doit conserver ce caractère jusqu’au vrai retour final de Jésus-Christ prévu pour le printemps 2030. Car un « mouvement », c’est une activité en constante évolution, sinon ce n’est plus un « mouvement », mais une « institution bloquée » et morte, qui privilégie la tradition et le formalisme religieux ; soit, tout ce que Dieu hait et condamne ; et a déjà condamné chez les juifs rebelles, les premiers incrédules.
La description détaillée dans l’ordre chronologique
Les bases de la foi chrétienne
Verset 14 : « La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l'agneau. »
Ce verset image la foi chrétienne apostolique qui couvre, nous l’avons vu, la période du temps comprise entre 30 et 1843, et dont l’enseignement a été déformé par Rome en 321 et 538. La « haute muraille » est formée par l’assemblage séculaire des « pierres vivantes » selon 1 Pie.2:4-5 : « Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu ; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus Christ ».
Verset 15 : « Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d'or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. »
Ici, comme dans Apo.11:1, il est question de « mesurer » soit, de porter un jugement, sur la valeur de l’Elue glorifiée, sur l’époque adventiste (les 12 portes), et sur la foi apostolique (le fondement et la muraille). Si le « roseau » d’Apo.11:1 était « semblable à une verge », instrument du châtiment, à l’opposé absolu, celui de ce verset est un « roseau d’or » ; « l’or » étant le symbole de « la foi purifiée par l’épreuve », selon 1 Pie.1:7 : « afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra ». La foi est donc l’étalon du jugement de Dieu.
Verset 16 : « La ville avait la forme d'un carré, et sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades ; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales. »
Le « carré » est en superficie la forme idéale parfaite. On le trouve à l’origine dans l’aspect du « saint des saints » ou « lieu très saint » du tabernacle construit au temps de Moïse. La forme du « carré » est la preuve d’une implication intelligente, la nature ne présente aucun « carré » parfait. L’intelligence de Dieu apparaît dans les dimensions du sanctuaire hébreu qui était formé d’un alignement de trois « carrés ». Deux étaient utilisés pour le « lieu saint » et le troisième, pour « le saint des saints » ou « lieu très saint », qui était exclusivement réservé pour la présence de Dieu et en conséquence, séparé par « un voile », image du péché que Jésus va expier en son heure. Ces proportions des trois tiers étaient à l’image des 6000 ou trois fois 2000 années consacrées à la sélection des élus dans le projet salvateur conçu par Dieu. Au terme de cette sélection, les élus retenus sont ainsi imagés par le « carré » du « lieu très saint » qui prophétisait l’aboutissement du projet du salut ; ce lieu spirituel devenant accessible à cause de la réconciliation opérée par l’alliance en Christ. Et le « carré » spirituel du temple décrit reçut ainsi son fondement le 3 Avril 30, quand le salut débuta par la mort volontaire expiatoire de notre Rédempteur Jésus-Christ. L’image du « carré » ne suffit pas pour parfaire cette définition de la vraie perfection dont le chiffre symbolique est le « trois ». Aussi, est-ce celle d’un « cube » qui nous est présentée. Ayant la même mesure, en « longueur, largeur, et hauteur », nous avons cette fois, le symbole « trois » de la parfaite perfection « cubique », de l’assemblée des élus rachetés par Jésus-Christ. En 2030, la construction de « la ville carrée, (et même cubique : « sa hauteur »), son fondement et ses douze portes » seront achevés. En lui attribuant une forme cubique, l’Esprit interdit l’interprétation littérale de « ville » que des multitudes lui donnent.
Le nombre mesuré, « 12000 stades », porte la même signification que les « 12000 scellés » d’Apo.7. Pour rappel : 5 + 7 x 1000 soit, homme (5) + Dieu (7) x en multitude (1000). Le mot « stades » suggère leur participation à la course dont le but est de « remporter le prix de la vocation céleste » selon l’enseignement de Paul, dans Phi.3:14 : « je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ. » ; et dans 1 Cor.9:24 : « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. » Les Elus vainqueurs ont couru et ils ont remporté le prix décerné par Dieu en Jésus-Christ.
Verset 17 : « Il mesura la muraille, et trouva cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, qui était celle de l'ange. »
Derrière les « coudées », mesures trompeuses, Dieu nous révèle son jugement et il nous révèle qu’il n’entre dans la composition de l’Elue, que des hommes symbolisés par le chiffre « 5 » qui ont fait alliance avec Dieu dont le chiffre est « 7 ». Le total de ces deux chiffres donne « 12 » qui, au « carré », donne le nombre « 144 ». La précision « mesure d’homme » confirme le jugement « d’hommes » élus rachetés par le sang versé par Jésus-Christ. Le chiffre « 12 » est ainsi présent dans toutes les phases du projet de l’alliance sainte conclue avec Dieu : 12 patriarches hébreux, 12 apôtres de Jésus-Christ, et 12 tribus pour imager la foi adventiste instaurée depuis 1843-1844.
Verset 18 : « La muraille était construite en jaspe, et la ville était d'or pur, semblable à du verre pur. »
Par ces symboles, Dieu révèle son appréciation de la foi démontrée par ses élus sélectionnés jusqu’en 1843. Ils disposaient souvent de peu de lumière, mais leur témoignage envers Dieu, compensait et le comblait d’amour. « L’or pur et le verre pur » de ce verset illustrent la pureté de leurs âmes. Ils ont souvent renoncé à leur vie au nom de la confiance qu’ils ont placée dans les promesses de Dieu révélées par Jésus-Christ. La confiance placée en lui ne sera pas déçue, il les accueillera lui-même à « la première résurrection », celle des vrais « morts en Christ », au printemps 2030.
Le fondement apostolique
Verset 19 : « Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce : le premier fondement était de jaspe, le second de saphir, le troisième de calcédoine, le quatrième d'émeraude, »
Verset 20 : « le cinquième de sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d'hyacinthe, le douzième d'améthyste. »
Dieu connaît les pensées des êtres humains et ce qu’ils ressentent en admirant la beauté des pierres précieuses quand elles sont taillées ou polies. Pour acquérir ces choses, certains dépensent des fortunes jusqu’à se ruiner tant leur affection, pour elles, est grande. Dans la même démarche, Dieu va utiliser ce ressenti humain pour exprimer les sentiments qu’il éprouve pour ses bien-aimés et bienheureux élus.
Ces différentes « pierres précieuses » nous enseignent que les élus ne sont pas des clones identiques, car chaque personne a sa propre personnalité, sur le plan physique, à l’évidence, mais surtout sur le plan spirituel, au niveau de son caractère. L’exemple donné par les « douze apôtres » de Jésus confirme cette pensée. Entre Jean et Pierre, quelle différence ! Cependant Jésus les aimait tous les deux avec et pour leur différence. La vraie richesse de la vie créée par Dieu se tient dans ces diversités de personnalité qui ont toutes su lui donner la première place dans leur cœur et toute leur âme.
L’adventisme
Verset 21 : « Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d'une seule perle. La place de la ville était d'or pur, comme du verre transparent.»
Depuis 1843, les élus sélectionnés n’ont pas témoigné d’une foi supérieure à celle de ceux qui les ont précédés dans le jugement du Sauveur Juge. Le symbole d’ « une seule perle » est dû à l’accès de l’adventisme béni à la pleine compréhension du projet du salut divin. Pour Dieu, depuis 1843, les élus adventistes sélectionnés se montrent dignes de recevoir toute sa lumière. Mais celle-ci étant livrée en croissance constante, seuls les derniers adventistes dissidents reçoivent la dernière forme parfaite des explications prophétiques. Ce que je veux dire, c’est que le dernier adventiste sélectionné n’aura pas une valeur supérieure aux autres rachetés du temps apostolique. La « perle » signale l’aboutissement du projet salvateur mis en route par Dieu. Elle révèle une expérience spécifique qui a consisté à restaurer toutes les vérités doctrinales déformées et attaquées par la foi catholique papale romaine et la foi protestante tombée dans l’apostasie. Et pour finir, elle nous révèle, l’immense importance que Dieu donne à l’entrée en application du décret de Daniel 8:14 au printemps 1843: « Jusqu’à deux mille trois cent soir matin et la sainteté sera justifiée ». « La perle » est l’image de cette « sainteté justifiée » qui contrairement aux autres pierres précieuses ne doit pas être taillée pour révéler sa beauté. Dans ce contexte final l’assemblée des élus sanctifiés apparaît harmonieuse, « irrépréhensible » selon Apo.14:5, donnant à Dieu toute la gloire qu’il mérite. Le sabbat prophétique et le septième millénaire prophétisé par lui se rejoignent et s’accomplissent dans toute la perfection du projet salvateur conçu par le grand Dieu créateur. Sa « perle de grand prix » de Matt.13:45-46 exprime toute la splendeur qu’il a voulu lui donner.
Les grands changements de la nouvelle Jérusalem
L’Esprit précise : « la place de la ville était d'or pur, comme du verre transparent. » En citant cette « place d’or pur » soit, de foi pure, il suggère une comparaison avec celle de Paris qui porte l’image du péché en recevant les noms « Sodome et Egypte » dans Apo.11:8.
Verset 22 : « Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout puissant est son temple, ainsi que l'agneau. »
Le temps des symboles est passé, les élus sont entrés dans le véritable accomplissement du projet salvateur divin. Tel que nous le concevons aujourd’hui sur la terre, « le temple » du rassemblement n’aura plus aucune utilité. L’entrée dans l’éternité et la réalité rendra inutiles « les ombres » qui les prophétisaient selon Col.2:16-17 : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats : c'était l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ ». Attention ! Dans ce verset, la formule « des sabbats » concerne « les sabbats » occasionnés par les fêtes religieuses et non « le sabbat » hebdomadaire instauré et sanctifié par Dieu sur le septième jour depuis la création du monde. De même que la première venue du Christ a rendu inutiles les rites festifs qui le prophétisaient dans l’ancienne alliance, l’entrée dans l’éternité rendra caduques les symboles terrestres et elle permettra aux élus de voir, d’entendre et de suivre l’Agneau soit, Jésus-Christ, le véritable saint « temple » divin qui sera, éternellement, l’expression visible de l’Esprit créateur.
Verset 23 : « La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer ; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'agneau est son flambeau. »
Dans l’éternité divine, les élus vivent dans une lumière permanente sans source lumineuse comme notre soleil actuel dont l’existence ne se justifie que par l’alternance « jour et nuit » ; « nuit ou ténèbres » justifiées à cause du péché. Le péché résolu et disparu, il ne reste place que pour « la lumière » que Dieu avait déclarée « bonne » dans Gen.1:4.
L’Esprit de Dieu reste invisible et Jésus-Christ est l’aspect sous lequel ses créatures peuvent le voir. C’est à ce titre qu’il est présenté comme « le flambeau » du Dieu invisible.
Mais l’interprétation spirituelle révèle un grand changement. Entrés au ciel, les élus seront directement enseignés par Jésus, ils n’auront alors plus besoin du « soleil », symbole de la nouvelle alliance, ni de la « lune » symbole de l’ancienne alliance juive ; tous deux étant, selon Apo.11:3, en Ecriture, les « deux témoins » bibliques de Dieu, utiles pour éclairer les hommes dans leur découverte et leur compréhension de son projet salvateur. En résumé, les élus n’auront plus besoin de la sainte Bible.
Verset 24 : « Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. »
« Les nations » concernées sont les « nations » célestes ou devenues célestes. La « nouvelle terre » étant devenue, également, le nouveau royaume de Dieu, c’est là que toute créature vivante peut trouver le Dieu créateur. « Les rois de la terre » que constituent les élus vont « apporter la gloire » de leur pureté d’âme dans cette vie éternelle installée sur la « nouvelle terre ». Cette expression « rois de la terre » qui cible le plus souvent, péjorativement, les autorités terrestres rebelles, désigne, de manière subtile, les élus dans Apo.4:4 et 20:4 où ils sont présentés « assis » sur des « trônes ». De même, nous lisons dans Apo.5:10 : « tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre ».
Verset 25 : « Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit. »
Le message met en évidence la disparition de l’insécurité actuelle. La paix et la sécurité seront parfaites dans la lumière d’un jour éternel sans fin. Dans l’histoire de la vie, l’image des ténèbres a été créée uniquement sur la terre en raison du combat qui allait opposer la « lumière » divine aux « ténèbres » du camp du diable.
Verset 26 : « On y apportera la gloire et l'honneur des nations. »
Pendant 6000 années les hommes se sont organisés en tribus, en peuples et en nations. Au cours de l’ère chrétienne, en Occident, les peuples ont changé leurs royaumes en nations et les élus chrétiens ont été sélectionnés parmi elles en raison de « la gloire et l’honneur » qu’ils ont rendues à Dieu, en Jésus-Christ.
Verset 27 : « Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge ; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau ».
Dieu le confirme, le salut fait l’objet d’une grande exigence de sa part. Seules les âmes parfaitement pures, témoignant de l’amour pour la vérité divine, peuvent être sélectionnées pour obtenir la vie éternelle. Une fois encore, l’Esprit renouvelle son rejet du « souillé » qui désigne la foi protestante déchue dans le message de « Sardes » dans Apo.3:4, et la foi catholique dont l’adepte « se livre à l’abomination et au mensonge » religieux et civils. Car, ceux qui n’appartiennent pas à Dieu se laissent manipuler par le diable et ses démons.
Une fois de plus, l’Esprit nous le rappelle, les surprises sont réservées aux hommes parce que Dieu, lui, connaît depuis la fondation du monde les noms de ses élus parce qu’ils « sont écrits dans son livre de vie ». Et en précisant « dans le livre de vie de l’agneau », Dieu exclut toute religion non chrétienne de son projet de salut. Ayant révélé dans son Apocalypse l’exclusion des fausses religions chrétiennes, le chemin du salut apparaît aussi « étroit et resserré » que Jésus l’a déclaré dans Mat.7:13-14 : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent ».
Apocalypse 22 : Le jour sans fin de l’éternité
La perfection du temps terrestre de la sélection divine s’est achevée avec Apo.21 : 7 x 3. Le nombre 22 marque paradoxalement un début d’histoire bien qu’il constitue, dans ce livre, son épilogue. Ce renouveau, qui concerne « toute chose » selon Dieu, est rattaché à la « nouvelle terre et au nouveau ciel », tous deux, éternels.
Verset 1 : « Et il me montra un fleuve d'eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l'agneau. »
Dans cette sublime image vivifiante de fraîcheur, l’Esprit nous rappelle que l’assemblée des élus devenue éternelle, imagée par le « fleuve d’eau de la vie », est une création, une œuvre de Dieu recréée spirituellement en Christ dont la présence visible est suggérée par son « trône » ; et ceci, par le moyen du sacrifice de « l’agneau », Jésus-Christ ; l’éternité étant le fruit de la nouvelle naissance que ce sacrifice a produit chez les élus.
« Le fleuve » est un écoulement d’eau douce à fort débit. Il image la vie qui comme lui est en constante activité. L’eau douce compose 75 % de notre corps terrestre humain ; c’est dire si l’eau douce lui est indispensable, et c’est la raison pour laquelle, Dieu compare sa parole, toute aussi indispensable pour obtenir la vie éternelle, à « une source des eaux de la vie » selon Apo.7:17, étant lui-même cette « source d’eau vive » selon Jér.2:13. Dans sa Révélation, nous avons vu dans Apo.17:15 que les « eaux » symbolisent des « peuples » ; ici, le « fleuve » est un symbole des élus rachetés devenus éternels.
Verset 2 : « Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. »
Dans cette seconde image, Jésus-Christ, « l’arbre de vie » se trouve « au milieu » de son assemblée d’élus regroupés autour de lui sur « la place » du rassemblement. Il est « au milieu » d’eux mais aussi sur leurs côtés, figurés par les « deux bords du fleuve ». Car l’Esprit divin de Jésus-Christ est omniprésent ; présent partout et en tous. Le fruit de cet « arbre » est « la vie » qui est renouvelée, constamment, puisque « son fruit » est obtenu en chacun des « 12 mois » de notre année terrestre. C’est là, une autre belle image de la vie éternelle et un rappel qu’elle est maintenue éternelle par la volonté de Dieu.
Jésus a souvent comparé l’homme à « des arbres » fruitiers que « l’on juge à leurs fruits ». Il s’est attribué lui-même, dès le commencement dans Gen.2:9, l’image symbolique d’un « arbre de vie ». Or les arbres ont pour « vêtement », la parure de leurs « feuilles ». Pour Jésus, son « vêtement » symbolise ses œuvres justes et donc son rachat des péchés de ses élus qui lui doivent leur salut. Ainsi de même que les « feuilles » des « arbres » soignent des maladies, les œuvres justes accomplies par Jésus-Christ « guérissent » la maladie mortelle du péché originel hérité par les élus depuis Adam et Eve qui avaient utilisé des « feuilles » d’arbres pour couvrir leur nudité physique et spirituelle découverte par l’expérience du péché.
Verset 3 : « Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et de l'agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, »
A partir de ce verset, l’Esprit s’exprime au futur, donnant à son message le sens d’un encouragement pour les élus qui vont encore devoir combattre le mal et ses conséquences jusqu’au retour du Christ et leur enlèvement de la terre du péché.
C’est « l’anathème », la malédiction du péché commis par Eve et Adam, qui avait rendu Dieu invisible pour les regards humains. La création de l’Israël de l’ancienne alliance n’avait rien changé, car le péché rendait encore Dieu invisible. Il devait encore se cacher sous l’aspect d’une nuée de jour devenant flamboyante de nuit. Le lieu très saint du sanctuaire, lui était exclusivement réservé, sous peine de mort pour un contrevenant. Mais ces conditions terrestres ne sont plus. Sur la nouvelle terre, Dieu est visible par tous ses serviteurs, ce que sera leur service reste encore un mystère, mais ils auront contact avec lui comme les apôtres côtoyaient Jésus-Christ et conversaient avec lui ; face à face.
Verset 4 : « et son nom sera sur leurs fronts. »
Le nom de Dieu constitue le véritable « sceau du Dieu vivant ». Le repos du sabbat n’en est que « le signe » extérieur. Car le « nom » de Dieu désigne son caractère qu’il symbolise par les faces des « quatre animaux » : « le lion, le veau, l’homme, et l’aigle » qui illustrent parfaitement les contrastes harmonieux du caractère de Dieu : royal et fort, mais prêt au sacrifice, aspect humain, mais nature céleste. Les paroles de Jésus se sont accomplies ; ceux qui se ressemblent s’assemblent. Aussi, ceux qui partagent les valeurs divines ont été sélectionnés par Dieu pour la vie éternelle et ils sont rassemblés auprès de lui. Le « front » abrite le cerveau de l’homme, le centre moteur de sa pensée et de sa personnalité. Et ce cerveau animé étudie, réfléchit et il approuve ou rejette la norme de la vérité que Dieu lui présente pour le sauver. Les cerveaux des élus ont aimé la démonstration d’amour organisée par Dieu en Jésus-Christ et ils ont combattu, selon les règles fixées, pour vaincre le mal avec son aide, afin d’obtenir le droit de vivre auprès de lui.
Finalement, tous ceux qui partagent le caractère de Dieu révélé par Jésus-Christ se retrouvent auprès de lui pour le servir éternellement. La présence du « nom » de Dieu « écrit sur leurs fronts » explique leur victoire ; et ceci, particulièrement, dans la dernière épreuve de foi adventiste dans laquelle, les hommes ont eu le choix d’inscrire sur « leur front », « le nom de Dieu » ou celui de la « bête » rebelle.
Verset 5 : « Il n'y aura plus de nuit ; et ils n'auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. »
Selon Gen.1:5, derrière le mot « nuit » se tient le mot « ténèbres » symbole du péché et du mal. La « lampe » désigne la Bible, la sainte parole écrite de Dieu qui révèle la norme de « sa lumière », celle du bien et du bon. Elle ne sera plus utile, les élus auront accès directement à son inspirateur divin, mais elle conserve actuellement, sur la terre du péché, son rôle « éclairant » indispensable qui conduit, seul, à la vie éternelle.
Verset 6 : « Et il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables ; et le Seigneur, le Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver promptement ».
Pour la deuxième fois, nous trouvons cette affirmation divine : « Ces paroles sont certaines et véritables ». Dieu s’efforce de convaincre le lecteur de la prophétie, car sa vie éternelle est l’enjeu de ses choix. Face à ses affirmations divines, l’être humain est conditionné par les cinq sens que son Créateur lui a donnés. Les tentations sont multiples et efficaces pour le détourner de la spiritualité. L’insistance de Dieu se justifie donc pleinement. Le danger pour les âmes est réel et omniprésent.
Il convient d’actualiser, notre lecture de ce verset qui présente un caractère littéral rare dans cette prophétie. Il n’y a dans ce verset aucun symbole, mais l’affirmation que Dieu est l’inspirateur des prophètes qui ont écrit les livres de la Bible et qu’en dernière révélation, il a envoyé « Gabriel » vers Jean, pour qu’il lui révèle en image ce qui, en 2020, va arriver « promptement », ou s’est déjà accompli, en très grande partie. Mais entre 2020 et 2030, la plus terrible des époques va devoir être traversée ; des temps épouvantables marqués par la mort, la destruction nucléaire, et les terribles « sept derniers fléaux de la colère de Dieu » ; l’homme et la nature vont terriblement souffrir jusqu’à disparaître.
Verset 7 : « Et voici, je viens promptement. Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! »
Le retour de Jésus est annoncé pour le printemps 2030. La béatitude est pour nous, dans la mesure où nous « garderons », jusqu’à la fin, « les paroles de la prophétie de ce livre » Apocalypse.
L’adverbe « promptement » définit l’apparition soudaine du Christ à l’heure de son retour, car le temps, lui, s’écoule régulièrement sans accélération ou ralentissement. Depuis Daniel 8:19, Dieu nous le rappelle : « il y a un temps marqué pour la fin » : « Puis il me dit : Je vais t'apprendre, ce qui arrivera au terme de la colère, car il y a un temps marqué pour la fin ». Elle ne peut intervenir qu’au terme des 6000 années programmées par Dieu pour sa sélection d’élus soit, le premier jour du printemps qui précède le 3 Avril 2030.
Verset 8 : « C'est moi Jean, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand j'eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l'ange qui me les montrait, pour l'adorer me prosterner devant lui. »
Pour la seconde fois, l’Esprit vient nous adresser sa mise en garde. Dans les textes grecs originaux le verbe « proskunéo » se traduit par « se prosterner devant ». Le verbe « adorer » est un héritage de la version latine appelée « Vulgate ». L’air de rien, cette mauvaise traduction a préparé le chemin à l’abandon de la prosternation physique dans la pratique religieuse du christianisme apostat jusqu’au point de le prier « debout », à cause d’une autre fausse traduction du verbe grec « istémi », dans Marc 11:25. Dans le texte, sa forme « stékété » a le sens de « demeurer ferme ou persévérer », mais la traduction Oltramare reprise dans la version L.Segond, l’a traduit en « stasis » qui signifie « debout » au sens littéral. Une fausse traduction de la Bible légitime ainsi, trompeusement, une attitude indigne, arrogante et outrageante envers le grand Dieu créateur, le Tout-Puissant, de la part de gens qui perdent le sens du vrai sacré. Et ce n’est pas la seule … C’est pourquoi notre attitude envers les traductions bibliques doit être méfiante et prudente, ceci d’autant plus que dans Apo.9:11, Dieu révèle l’emploi « destructeur » (Abaddon-Apollyon), de la Bible écrite « en hébreu et en grec ». La vérité ne se trouve que dans les textes originaux, conservés en hébreu mais disparus et remplacés pour les écrits grecs de la nouvelle alliance. Et là, il faut bien le reconnaître, la prière « debout » est apparue chez les croyants protestants, ciblé par les paroles divines de la « 5ème trompette ». Car, paradoxalement, la prière à genoux s’est prolongée plus longtemps chez les catholiques, mais il ne faut pas s’en étonner, parce que c’est dans cette religion catholique que le diable conduit ses adeptes et ses victimes à se prosterner devant les images taillées interdites par le second des dix commandements de Dieu ; commandement qu’ignorent les catholiques, puisque dans la version romaine, il est supprimé et remplacé.
Verset 9 : « Mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Devant Dieu prosterne-toi. »
La faute commise par Jean est proposée par Dieu comme une mise en garde adressée à ses élus : « prenez garde de ne pas tomber dans l’idolâtrie !» ce qui constitue la faute principale des religions chrétiennes rejetées par Dieu en Jésus-Christ. Il organise cette scène de la même manière qu’il organisa sa dernière leçon en ordonnant à ses apôtres de prendre leurs armes pour l’heure de son arrestation. Au moment venu, il leur a interdit d’en faire usage. La leçon était donnée et elle disait : « Garde-toi de le faire ». Dans ce verset, Jean reçoit l’explication : « Je suis ton compagnon de service ». Les « anges », dont « Gabriel », sont, comme les hommes, des créatures du Dieu créateur qui a interdit dans le deuxième de ses dix commandements de se prosterner devant ses créatures, devant des images taillées, ou des images peintes ; toutes les formes que peut prendre l’idole. On peut ainsi tirer leçon de ce verset en relevant les comportements opposés des anges. Ici Gabriel, la créature céleste la plus digne après Micaël, interdit la prosternation devant lui. D’autre part, Satan, dans ses apparitions séduisantes, sous les traits de la « Vierge », demande qu’on lui élève des monuments et des lieux de culte pour l’adorer et la servir… le masque lumineux des ténèbres tombe.
L’ange précise encore « et celui de tes frères, les prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre ». Entre cette phrase et celle d’Apo.1:3 on relève la différence due au temps écoulé entre le début de l’époque du décryptage, 1980, et celui de la version actuelle de 2020. Entre ces deux dates, « celui qui lit » a fait partager à d’autres enfants de Dieu la lumière décryptée et ils sont entrés à leur tour dans l’œuvre des « prophètes ». Cette multiplication permet encore à un plus grand nombre d’autres appelés d’accéder à l’élection en entendant la vérité révélée, et en la mettant en pratique concrètement.
Verset 10 : « Et il me dit : Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre. Car le temps est proche. »
Le message est trompeur, car il s’adresse à Jean, que Dieu a transporté à notre époque finale depuis le commencement du livre, selon Apo.1:10. Aussi, nous devons comprendre que l’ordre de ne pas sceller les paroles du livre m’est directement adressé au temps où le livre est entièrement descellé ; il devient alors, le « petit livre ouvert » d’Apo.10:5. Et lorsqu’il est « ouvert » avec l’aide et l’autorisation de Dieu, il n’est plus question de le refermer par des « scellés ». Et ceci, « car le temps est proche » ; au printemps 2021, il reste 9 ans, avant le retour glorieux du Seigneur Dieu Jésus-Christ.
Toutefois, la première ouverture du « petit livre » a commencé après le décret de Dan.8:14 soit, après 1843 et 1844 ; car l’importante compréhension du sujet de la dernière épreuve de foi adventiste est due aux révélations données directement par Jésus-Christ lui-même, ou par son ange, à notre sœur Ellen.G.White, pendant son ministère.
Verset 11 : « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. »
En première lecture, ce verset confirme l’entrée en application du décret de Dan.8:14. La séparation des adventistes sélectionnés par Dieu entre 1843 et 1844 confirme le message de « Sardes » où l’on trouve les protestants « vivants » mais « morts » et « souillés » spirituellement, et les pionniers adventistes « dignes de la blancheur » appelé dans ce verset « justice et sanctification ». Mais l’ouverture du « petit livre » est progressive comme « le sentier du juste qui s’en va croissant comme la lumière du jour, depuis l’aube jusqu’à son zénith ». Et les adventistes pionniers ignoraient qu’une épreuve de foi allait les cribler entre 1991 et 1994 comme l’étude de la « 5ème trompette » nous l’a révélé. Du coup d’autres lectures de ce verset deviennent possibles.
Le temps du scellage est sur le point de s’achever puisque nous lisons dans Apo.7:3 : « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » Où faut-il placer l’autorisation de faire du mal à la terre, à la mer, et aux arbres ? Deux possibilités existent. Avant la « sixième trompette » ou avant les « sept derniers fléaux » ? La « sixième trompette » constituant un sixième châtiment d’avertissement donné par Dieu aux pécheurs terrestres, il me semble logique dans ce cas, de retenir la seconde possibilité. Car les « sept derniers fléaux de la colère de Dieu » ont bien pour cible, « la terre » protestante et « la mer » catholique. Considérons que les destructions accomplies par la « sixième trompette » n’empêchent pas, mais favorisent la conversion des élus appelés rachetés par le sang de Jésus-Christ.
C’est donc, après la « sixième trompette » et juste avant les « sept derniers fléaux », et à l’heure de l’arrêt du scellage qui marque la fin du temps de grâce collective et individuelle que nous pouvons encore placer les paroles de ce verset : « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. » Chacun pourra ici constater la manière dont l’Esprit vient confirmer dans ce verset la bonne traduction que j’ai présentée pour le verset fondamental « adventiste » qu’est Daniel 8:14 : « … la sainteté sera justifiée ». Les mots « justice et saint » sont fortement appuyés et donc confirmés par Dieu. Ce message anticipe donc l’heure de la fin du temps de grâce, mais une autre explication est la suivante. Parvenant à la fin du livre, l’Esprit cible le temps où le livre entièrement décrypté devient le « petit livre ouvert » et à partir de ce moment, son acceptation ou son refus va faire la différence entre « celui qui est juste et celui qui se souille » et notre Seigneur invite « le saint à se sanctifier encore ». Je rappelle encore que la « souillure » était imputée au Protestantisme dans le message de « Sardes ». L’Esprit cible par ses propos ce protestantisme et l’adventisme institutionnel qui partage sa malédiction depuis 1994, date où il l’a rejoint en entrant dans l’alliance œcuménique. L’acceptation du message décrypté de ce livre va donc « encore une fois, mais la dernière, faire la différence entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » selon Mal.3:18.
Je résume donc les leçons de ce verset. En premier, il confirme la séparation adventiste du protestantisme entre 1843 et 1844. En seconde lecture, il s’applique contre l’adventisme officiel qui revient dans l’alliance protestante et œcuménique après 1994. Et je propose une troisième lecture qui s’appliquera à la fin du temps de grâce en 2029 avant le retour de Jésus-Christ fixé pour le début du printemps qui vient avant le 3 Avril de la Pâque 2030.
Il nous reste après ces explications, à comprendre que la cause de la chute de l’adventisme institutionnel, qui le conduit à être « vomi » par Jésus-Christ dans son message adressé à Laodicée, est moins le refus de croire à son retour pour 1994, que le refus de prendre en compte l’apport de lumière venu éclairer la véritable traduction de Daniel 8:14 ; une lumière démontrée d’une manière incontestable par le texte biblique hébreu original lui-même. Ce péché-là ne pouvait être que condamné par le Dieu de justice qui ne tient pas le coupable pour innocent.
Verset 12 : « Voici, je viens promptement, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son œuvre ».
Dans 9 ans, Jésus va revenir dans une gloire divine indescriptible. Dans Apo.16 à 20, Dieu nous a révélé la nature de la part de sa rétribution réservée aux rebelles pécheurs catholiques, protestants et adventistes injustes et intolérants. Il nous a aussi présenté la part réservée pour ses élus adventistes restés fidèles qui honorent sa parole prophétique et son saint sabbat du septième jour, dans Apo.7, 14, 21 et 22. « La rétribution » va « rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre », ce qui laisse peu de place aux coupables pour se justifier aux yeux du Christ. Les paroles d’auto-justification deviennent inutiles car il sera alors trop tard pour transformer les erreurs des choix passés.
Verset 13 : « Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. »
Ce qui a un commencement a aussi une fin. Ce principe s’applique à la durée du temps terrestre prévu par Dieu pour sa sélection d’élus. Entre l’alpha et l’oméga, 6000 ans se seront écoulés. En l’an 30 le 3 Avril, la mort expiatoire volontaire de Jésus-Christ aura aussi marqué le temps alpha de l’alliance chrétienne de 2000 ans ; le printemps 2030 sonnera en puissance son temps oméga.
Mais l’alpha, est aussi 1844 avec son oméga 1994. Et en dernier, l’alpha c’est pour moi et les derniers élus, 1995 avec pour oméga, 2030.
Verset 14 : « Bienheureux ceux qui gardent ses commandements (et non lavent leurs robes), afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville!»
La seconde forme de la « grande tribulation » est devant nous avec son corollaire de morts en multitudes. Aussi, devient-il urgent d’obtenir la protection et l’aide de Dieu par Jésus-Christ. Comme l’image le suggère, le pécheur doit « garder ses commandements » ; ceux de Dieu et ceux de Jésus, « l’agneau de Dieu » ce qui signifie qu’il doit renoncer à toutes les formes que peut prendre le péché. La traduction voilée de ce verset conservée dans nos Bibles actuelles est due au catholicisme romain dirigé depuis le Vatican. Les autres manuscrits, les plus anciens, et donc plus fidèles, proposent : « Bienheureux ceux qui gardent ses commandements ». Et comme le péché est la transgression de la loi, le message est déformé et remplace la nécessaire et vitale obéissance par la simple revendication d’appartenance chrétienne. A qui profite le crime ? A ceux qui vont combattre le Sabbat jusqu’au retour glorieux de Jésus-Christ. Le vrai message se résume ainsi : « Bienheureux celui qui obéit à son Créateur ». Ce message ne fait que répéter celui qui est cité dans Apocalypse 12:17 et 14:12, soit : « ceux qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus ». Ce sont les destinataires du dernier message adressé par Jésus. Celui qui juge le résultat obtenu est Jésus-Christ lui-même, et son exigence est à la hauteur des souffrances endurées dans son martyre. La récompense des élus sélectionnés sera très grande ; ils obtiendront l’immortalité, et entreront dans la vie éternelle par la voie adventiste symbolisée par les « douze portes » de la symbolique « nouvelle Jérusalem ».
Verset 15 : « Dehors les chiens, les magiciens, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! »
Qui sont-ils ceux que Jésus nomme ainsi ? Cette accusation masquée concerne toute la foi chrétienne qui a apostasié ; la foi catholique, la foi protestante multiforme dont la foi adventiste qui est entrée dans son alliance depuis 1994 ; la foi adventiste si richement bénie par lui au début de son existence, et encore davantage en ce qui concerne ses derniers représentants contraints à la dissidence. Les « chiens » sont les païens mais aussi, et surtout, ceux qui prétendent être ses frères et le trahissent. Ce terme « chiens » est paradoxalement pour les humains occidentaux contemporains celui de l’animal tenu pour symbole de la fidélité, mais pour les Orientaux l’image même de l’exécration. Et ici, Jésus conteste jusqu’à leur nature humaine et les tient pour des animaux peu délicats. Les autres termes confirment ce jugement. Jésus confirme les propos tenus dans Apo.21:8 et ici, l’ajout du terme « chiens » exprime son jugement personnel. Après la sublime démonstration d’amour qu’il a donnée aux hommes, rien n’est plus terrible que d’être trahi par ceux qui se réclament de lui et de son sacrifice.
Ensuite, Jésus les traite de « magiciens » en raison de leur commerce avec les mauvais anges, le spiritisme, qui a séduit en première la foi catholique avec les apparitions de la « Vierge Marie », chose bibliquement impossible. Mais les miracles réalisés par les démons sont semblables à ce qu’opéraient les « magiciens » de Pharaon devant Moïse et Aaron.
En les nommant, « impudiques », Jésus condamne la libération des mœurs mais surtout les alliances religieuses contre-nature qui sont réalisées par les églises protestantes avec la foi catholique dénoncée par les prophètes de Dieu comme servante du diable. Elles reproduisent, « en filles », « l’impudicité » de leur « mère prostituée Babylone la Grande,» dénoncée dans Apo.17:5.
Les apostats sont aussi des « meurtriers » qui s’apprêteront à tuer les élus de Jésus s’il n’intervenait pas pour les en empêcher par son glorieux avènement.
Ils sont « idolâtres » parce qu’il donne plus d’intérêt à la vie matérielle qu’à la vie spirituelle. Ils restent indifférents quand Dieu leur propose sa lumière qu’ils rejettent effrontément en diabolisant ses vrais messagers.
Et pour finir ce verset, il précise : « et quiconque aime et pratique le mensonge ! » Ce faisant, il dénonce ceux dont la nature est attachée au mensonge, au point qu’ils sont totalement insensibles à la vérité. On a dit des goûts et des couleurs qu’ils ne se discutent pas ; il en est de même de l’amour de la vérité ou du mensonge. Mais pour son éternité, Dieu sélectionne, exclusivement, parmi ses créatures que la reproduction humaine suscite, celles qui ont cet amour de la vérité.
Le bilan final du plan du salut conçu par Dieu est terrible. Sont jetés dehors, successivement, les antédiluviens pécheurs endurcis irrépentants, l’ancienne alliance juive incrédule, la foi catholique papale romaine abominable, la foi orthodoxe idolâtre, la foi protestante au caractère calviniste, et en dernière, la foi adventiste institutionnelle, dernière victime de l’esprit de la tradition que les précédentes ont toutes également privilégié.
Le message « adventiste » a eu de fatales conséquences, premièrement, pour les Juifs, qui sont tombés par leur refus de croire à la première venue du Messie annoncée dans Dan.9:24 à 27. Deuxièmement, les chrétiens jetés dehors par Jésus qui partagent tous la culpabilité de témoigner d’un désintérêt pour le dernier message « adventiste » qui annonce sa seconde venue. Leur manque d’amour pour sa vérité leur est fatal. En 2020, ces grandes religions officielles partagent toutes ce terrible message que Jésus a adressé en 1843 au protestantisme de l’époque « Sardes » dans Apo.3:1 : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort ».
Verset 16 : « Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l'étoile brillante du matin.»
Jésus a envoyé son ange Gabriel vers Jean, et à travers Jean vers nous, ses serviteurs fidèles des derniers jours. Car, c’est seulement aujourd’hui que ce message entièrement décrypté nous permet de comprendre les messages qu’il adresse à ses serviteurs et disciples des sept époques ou sept Assemblées. Jésus lève le doute sur son évocation symbolique d’Apo.5 : « le rejeton et la postérité de David ». Il ajoute : « l'étoile brillante du matin ». Cette étoile est le soleil mais il ne s’identifie à lui que comme symbole. Car, de manière inconsciente, des êtres sincères qui aiment Jésus-Christ pour son sacrifice honorent notre soleil, cet astre divinisé par les païens. Si beaucoup n’en sont pas conscients, des multitudes, mêmes éclairées sur le sujet, ne sont pas prêtes, ni capables de comprendre la gravité de cette action idolâtre païenne. Il faut que l’homme s’oublie lui-même, pour se mettre à la place de Dieu qui ressent les choses de manière très différente en raison du fait que son esprit a suivi pendant près de 6000 ans déjà les actions des hommes. Il identifie chaque action pour ce qu’elle représente réellement ; ce qui n’est pas le cas des hommes dont la courte vie se préoccupe avant tout d’assouvir leurs désirs, prioritairement charnels et terrestres, mais c’est aussi le cas de ceux qui sont spirituels et très religieux et qui restent bloqués par respect des traditions des pères.
A la fin du message de Thyatire, l’Esprit disait à « celui qui vaincra » : « Et je lui donnerai l'étoile du matin ». Ici Jésus se présente lui-même comme étant « l’étoile du matin ». Le vainqueur obtiendra donc Jésus et avec lui toute la lumière de la vie qui a en lui sa source. Le rappel de ce terme suggère toute l’attention des vrais derniers « adventistes » sur ces versets d’1 Pie.2:19-20-21 : « Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs ; sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne peut être un objet d'interprétation particulière, car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » On ne peut dire mieux. Après avoir entendu ces paroles, l’élu les transforme en œuvres prises en compte par Jésus-Christ.
Verset 17 : « Et l'Esprit et l'épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement ».
Depuis le début de son ministère terrestre, Jésus lance cet appel : « Viens ». Mais en prenant l’image de la « soif », il sait que celui qui n’a pas « soif » ne viendra pas boire. Son appel sera entendu, uniquement, par ceux qui ont « soif » de cette vie éternelle que sa justice parfaite nous propose par sa seule grâce, comme une seconde chance. Jésus seul en a payé le prix ; il l’offre donc « gratuitement ». Aucune « indulgence » catholique ou divine ne permet de l’obtenir à prix d’argent. Cet appel universel prépare un rassemblement d’élus issus de toutes les nations et de toutes les origines. L’appel « Viens » devient la clé de ce regroupement d’élus que l’épreuve de foi des derniers jours va créer. Mais, ils vivront l’épreuve dispersés sur la terre et ne seront réunis que lorsque Jésus-Christ reviendra dans sa gloire pour les enlever de la terre du péché.
Verset 18 : « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; »
L’Apocalypse n’est pas un livre biblique ordinaire. C’est une œuvre littéraire divinement codée dans un langage biblique que peuvent reconnaître ceux qui sondent la Bible entière du début à la fin. Des expressions deviennent familières à force de lectures renouvelées. Et les « concordances bibliques » permettent de retrouver des expressions analogues. Mais justement, parce que son code est très précis, les traducteurs et transcripteurs sont prévenus : « Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ».
Verset 19 : « et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. »
Pour les mêmes raisons, Dieu menace celui qui «retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie ». Celui qui prendra ce risque est également prévenu : « Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre ». Les changements relevés auront donc de terribles conséquences pour ceux qui les auront commis.
J’attire ton attention sur cette leçon. Si la modification de ce livre codé incompréhensible est punie par Jésus-Christ de ces deux manières rigoureuses, qu’en sera-t-il pour celui qui rejettera son message décodé parfaitement compréhensible ?
Dieu a de bonnes raisons de présenter clairement cette mise en garde, car cette Révélation, dont les mots sont choisis par lui, est de la même valeur que le texte de ses « dix commandements » « gravés de son doigt sur des tables de pierre ». Or, dans Dan.7:25, il a prophétisé que sa « loi » royale serait « changée » ainsi que le « temps ». L’action s’est accomplie, nous l’avons vu, par l’autorité romaine successivement impériale en 321, puis papale, en 538. Cette action qu’il a jugée « arrogante » sera punie de mort, et Dieu nous exhorte à ne pas reproduire, envers la prophétie, ce type de faute qu’il condamne fermement.
L’œuvre de Dieu reste son œuvre quel que soit le temps où elle est réalisée. Le décryptage de sa prophétie est impossible sans sa direction. Ceci signifie que l’œuvre décryptée est de la même valeur que celle qui est cryptée. Prends donc conscience que cet ouvrage où la pensée de Dieu est révélée en clair est d’une très haute « sainteté ». Elle constitue l’ultime « témoignage de Jésus » que Dieu adresse à ses derniers serviteurs adventistes du septième jour dissidents ; et en même temps, avec la pratique du vrai sabbat du samedi, c’est en 2021, la dernière « sainteté justifiée » programmée depuis l’entrée en application du décret de Dan.8:14 en 1843.
Verset 20 : « Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens promptement. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! »
Parce qu’il contient les dernières paroles que Jésus-Christ a adressées à ses disciples, ce livre Apocalypse est d’une très haute sainteté. En lui, nous retrouvons l’équivalent des tables de la loi, gravées du doigt de Dieu et remises à Moïse. Jésus atteste ; qui osera contester cette attestation divine ? Tout est dit, tout est révélé, il n’a plus rien à dire si ce n’est : « Oui, je viens promptement ». Un simple « Oui » qui engage toute sa personne divine, c’est dire si sa venue proche est certaine car il renouvelle sa promesse : « je viens promptement » ; un « promptement » daté qui prend tout son sens : au printemps 2030. Et il confirme sa déclaration en disant « Amen » ; ce qui signifie : « En vérité ».
Qui dit alors : « Viens, Seigneur Jésus » ? Selon le verset 17 de ce chapitre, ce sont « l’Esprit et l’épouse ».
Verset 21 : « Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous les saints ! »
Ce dernier verset de l’Apocalypse clôt le livre en évoquant « la grâce du Seigneur Jésus ». C’est un thème qui a souvent été opposé à la loi, au début de l’Assemblée chrétienne. A cette époque, la grâce était opposable à la loi par ceux qui refusaient l’offre du Christ. L’héritage de la loi par les juifs faisait qu’ils ne voyaient la justice divine que par elle. Jésus ne voulait pas les soustraire à l’obéissance de la loi mais il venait « accomplir » ce que les sacrifices animaliers avaient prophétisé jusqu’à lui. C’est pourquoi il a dit dans Mat.5:17 : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir ».
Le plus étonnant est d’entendre des chrétiens opposer la loi et la grâce. Car, comme l’apôtre Paul l’explique, la grâce a pour but d’aider l’homme à accomplir la loi au point que Jésus déclare dans Jean 15:5 : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire ». De quelles choses à « faire » parle t-il et de quel « fruit » s’agit-il ? Du respect de la loi que sa grâce rend possible grâce à son aide en Saint-Esprit.
Il eût été souhaitable et salutaire que « la grâce du Seigneur Jésus fusse », et qu’elle eût pu agir, « en tous » ; mais ce verset déformé exprime seulement un souhait irréalisable. Souhaitons déjà tous, qu’ils soient très nombreux ; le plus nombreux possible ; notre admirable Dieu, Créateur et Sauveur le mérite ; il en est suprêmement digne. En précisant « avec tous les saints », le texte original lève toute ambiguïté ; la grâce du Seigneur ne pouvant profiter exclusivement qu’à eux, ceux « qu’il sanctifie par sa vérité » (Jean 17:17). Et à ceux qui pensent atteindre la vie éternelle en empruntant le chemin dont se revendique Jésus-Christ, je rappelle qu’entre « chemin » et « vie », il y a l’incontournable « vérité », selon Jean 14:6. N’en déplaise aux rebelles qui se réclament de la bénédiction de ce verset, depuis 1843, la grâce du Seigneur ne profite qu’à ceux qu’il sanctifie par la restauration de son repos du saint Sabbat le samedi. C’est cette action qui associée au témoignage d’amour pour sa « vérité » fait des élus les saints dignes de la grâce dont il est question. Donc la grâce ne peut pas être dédiée à « tous ». Attention donc aux mauvaises traductions trompeuses de la Bible, qui conduisent à une terrible désillusion finale ceux qui pour leur malheur s’appuyent sur elles !
La Révélation divine présentée dans cet ouvrage est venue confirmer les leçons prophétisées dans le récit de la Genèse dont nous avons pu relever l’importance vitale. A la fin de cet ouvrage, il me semble utile de rappeler ces leçons principales. Ceci se justifie et je précise encore que dans notre monde contemporain, la foi chrétienne est massivement présentée sous une forme déformée due à l’héritage cultuel du catholicisme romain. La vérité exigée par Dieu est restée dans l’état simple et logique compris par les premiers apôtres de Jésus-Christ mais cette simplicité souvent ignorée devient, par son caractère minoritaire, complexe pour les non-initiés. En effet, pour identifier les derniers saints de Jésus-Christ des derniers jours et la structure spirituelle de l’Apocalypse, le décret de Daniel 8:14 est indispensable. Mais pour identifier ce décret, l’étude du livre entier de Daniel et le décryptage de ses prophéties sont également indispensables. Ces choses comprises, l’Apocalypse nous livre ses secrets. Ces études nécessaires expliquent la difficulté rencontrée quand on s’efforce de convaincre l’homme de notre époque incrédule en Occident, et tout particulièrement, en France.
Jésus a dit que nul ne peut venir à lui si ce n’est le Père qui l’y conduit et il a dit aussi, au sujet de ses élus, qu’ils doivent être nés d’eau et d’Esprit. Ces deux enseignements signifient de manière complémentaire que Dieu connaît la nature spirituelle de ses élus parmi toutes ses créatures. En conséquence, chacune d’elle va réagir selon cette nature qui lui est propre ; aussi celui qui a des préjugés favorables au sabbat déjà pratiqué par les Juifs acceptera sans trop de difficultés les révélations prophétiques qui le montrent exigé par Dieu depuis 1843. A l’inverse, celui qui a des préjugés défavorables à son sujet, rejettera tous les arguments bibliques présentés et il se trouvera de bonnes raisons pour justifier son refus. Comprendre ce principe nous protège contre toute désillusion à propos de ceux à qui nous présentons la vérité du Christ. En révélant la vérité de la pensée divine, la prophétie donne toute sa puissance à « l’Evangile éternel » que les disciples de Jésus doivent « enseigner aux nations jusqu’à la fin du monde ».
Les « bêtes » de l’Apocalypse
Chronologiquement et successivement les ennemis de Dieu et de ses élus sont apparus en image de « bêtes ».
La première désigne la Rome impériale imagée par le « dragon aux dix cornes et sept têtes portant des diadèmes », dans Apo.12:3 ; « Les Nicolaïtes » dans Apo.2:6 ; « le diable » dans Apo.2:10.
La deuxième concerne la Rome catholique papale imagée par « la bête qui monte de la mer, aux dix cornes portant des diadèmes et sept têtes » d’Apo.13:1 ; « le trône de Satan » dans Apo.2:13 ; « la femme Jézabel » dans Apo.2:20 ; « la lune teinte de sang » dans Apo.6:12 ; « le tiers frappé de la lune » de la « quatrième trompette » dans Apo.8:12 ; « la mer » dans Apo.10:2 ; « le roseau semblable à une verge » dans Apo.11:1 ; « la queue » du « dragon » dans Apo.12:4 ; « le serpent » dans Apo.12:14 ; et « dragon » des versets 13, 16 et 17 ; « Babylone la grande » dans Apo.14:8 et 17:5.
La troisième cible l’athéisme révolutionnaire français, imagé par la « bête qui monte de l’abîme » dans Apo.11:7 ; la « grande tribulation » dans Apo.2:22 ; la « quatrième trompette » dans Apo.8:12 ; « la bouche qui engloutit le fleuve » qui symbolise le peuple catholique, dans Apo.12:16. Ceci concerne la première forme du « second malheur » cité dans Apo.11:14. Sa seconde forme sera accomplie par la « sixième trompette » d’Apo.9:13 soit, selon Apo.8:13 au titre de « second malheur », entre le 7 Mars 2021 et 2029, sous l’aspect réel d’une Troisième Guerre Mondiale finissant en guerre nucléaire. Le génocide humain qui dépeuple la terre (l’abîme) est le lien établi entre « la quatrième et la sixième trompette ». Les détails sur le développement de cette guerre sont révélés dans Dan.11:40 à 45.
La quatrième « bête » désigne la foi protestante et la foi catholique, son alliée, dans la dernière épreuve de foi de l’histoire terrestre. Elle « monte de la terre », dans Apo.13:11 ; ce qui signifie qu’elle est elle-même, sortie de la foi catholique symbolisée par « la mer ». En écrasante majorité, l’époque de la Réforme a mis en place une religion protestante, aux aspects multiples, marquée par l’apostasie, témoignant dans les œuvres de Jean Calvin, d’un caractère guerrier, dur, cruel, et persécuteur. L’entrée en application du décret de Dan.8:14, la condamne globalement à partir du printemps 1843.
La foi adventiste institutionnelle, sortie vivante de l’épreuve de foi protestante de 1843-1844, est retombée et retournée vers le statut de la foi protestante et sa malédiction divine depuis l’automne 1994 ; ceci à cause du rejet officiel de la lumière prophétique divine révélée dans cet ouvrage dès 1991. Cette mort spirituelle de la forme institutionnelle est prophétisée dans Apo.3:16 : « je te vomirai de ma bouche ».
Les derniers accomplissements des prophéties sont devant nous, et la foi de chacun va être éprouvée. Le Seigneur Jésus-Christ reconnaîtra, parmi tous les êtres humains, ceux et celles qui lui appartiennent soit, ceux qui accueillent ses révélations vitales fruit de l’amour divin, avec joie et fidélité reconnaissante.
A l’heure du dernier choix, les élus se distingueront par le fait qu’ils sauront pourquoi les déchus tombent, la Révélation divine fera ainsi la différence entre les sauvés et les perdus auxquels dès l’époque apostolique « Ephèse », dans Apo.2:5, Dieu disait : « souviens-toi donc d’où tu es tombé » ; et en 1843, dans l’époque « Sardes », il disait aussi aux protestants, dans Apo.3:3 : « rappelle-toi comment tu as reçu et entendu ; et garde et repens-toi » ; ceci jusqu’aux adventistes déchus depuis 1994, qui bien qu’observateurs du sabbat, reçoivent de Jésus, ce message d’Apo.3:19 : « Moi je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et repens-toi ».
En préparant cette Révélation prophétique, le Dieu créateur, rencontré dans la personne de Jésus-Christ, s’est donné le but de permettre à ses élus d’identifier clairement leurs ennemis ; la chose est faite et le but de Dieu est atteint. Ainsi enrichie spirituellement, son Elue devient « l’Epouse préparée pour le repas des Noces de l’Agneau ». Il l’a « revêtue de fin lin blanc qui sont les œuvres justes des saints » dans Apo.19:7. Toi qui a pris connaissance du contenu de cet ouvrage, si tu as la chance et la bénédiction d’être de leur nombre, « prépare-toi à la rencontre de ton Dieu » (Amos 4:12), dans sa vérité !
Alors que le décryptage des prophéties mystérieuses de Daniel et Apocalypse est entièrement effectué et que le temps du vrai retour du Christ est maintenant connu de nous, cette question de Jésus-Christ citée dans Luc 18:8 laisse planer un doute quelque peu angoissant : « Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? ». Car l’abondance de la connaissance intellectuelle de la vérité ne saurait compenser la faiblesse de la qualité de cette foi. L’humanité qui va être confrontée au retour de Jésus-Christ s’est développée dans un climat favorable à toutes les formes de l’égoïsme fortement encouragé. La réussite individuelle est devenue le but à atteindre à n’importe quel prix, fut-ce en écrasant son prochain et ceci au cours d’un long temps de paix mondiale sur plus de 70 années. Quand on sait que les valeurs du ciel proposées par Jésus-Christ sont en opposé absolu à cette norme de notre époque, sa question apparaît tragiquement justifiée, car elle peut concerner des gens qui se croyaient « élus », mais ne resteront pour leur malheur que des « appelés » ; parce que Jésus n’aura pas trouvé chez eux la qualité de la foi exigée pour être dignes de sa grâce.
La lettre tue mais l’Esprit vivifie
Ce dernier chapitre vient compléter le décryptage de la Révélation Apocalypse. En effet, je viens de présenter les codes bibliques qui permettent d’identifier les symboles que Dieu utilise dans ses prophéties, mais alors que leur but est de révéler son exigence du retour du sabbat depuis 1843-1844, le mot sabbat n’apparaît pas une seule fois dans ces textes prophétiques de Daniel ou d’Apocalypse. Il y est toujours suggéré mais non cité clairement. La raison de ne pas le nommer clairement est que la pratique du sabbat est une normalité de base de la foi chrétienne apostolique, car chacun peut constater que le sujet du sabbat n’a jamais été sujet de controverse entre les Juifs et les premiers apôtres, disciples de Jésus-Christ. Pour autant, le diable n’a pas cessé de l’attaquer, en incitant, en premiers les Juifs à le « souiller », puis en seconds les Chrétiens, en le faisant totalement « ignorer ». Pour parvenir à ce résultat, il a inspiré de fausses traductions des textes originaux qui le mentionnaient. Aussi, cette présentation de la vérité divine ne serait pas complète sans la dénonciation de ces odieux méfaits, dont les victimes sont, en premier, Dieu en Jésus-Christ, puis ceux à qui sa mort expiatoire aurait pu offrir la vie éternelle.
J’affirme, devant Dieu, qu’il n’existe dans les écrits de l’ancienne et de la nouvelle alliance, soit, la Bible toute entière, aucun verset qui enseigne un changement du statut du sabbat du quatrième de ses dix commandements ; de plus, sanctifié par Dieu, dès le début de sa création de notre monde terrestre.
Depuis l’apostasie protestante due à l’entrée en application du décret de Daniel 8:14, au printemps 1843 jusqu’à aujourd’hui, la lecture de la Bible tue. Je le précise, ce n’est pas la Bible qui tue volontairement, c’est l’usage qui en est fait à partir d’erreurs de traductions qui apparaissent dans les versions traduites des textes originaux « hébreux et grecs » ; mais c’est surtout aussi un problème dû à de mauvaises interprétations. Dieu confirme lui-même la chose, en image, dans Apo.9:11 : « Elles avaient sur elles comme roi l'ange de l'abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon ». Je rappelle ici le message caché dans ce verset : « Abbadon et Apollyon » signifient, « en hébreu et en grec » : Destructeur. « L’ange de l’abîme » détruit la foi en utilisant les « deux témoins » bibliques d’Apo.11:3.
Egalement, depuis 1843, les faux croyants ont commis deux erreurs dans leur lecture du témoignage historique de la Bible. La première est d’avoir donné plus d’importance à la naissance de Jésus-Christ qu’à sa mort et la seconde renforce cette erreur, en donnant plus d’importance à sa résurrection qu’à sa mort. Cette double erreur témoigne contre eux, car la démonstration de l’amour de Dieu pour ses créatures repose, essentiellement, sur sa décision volontaire de donner, en Christ, sa vie pour le rachat de ses élus. Donner la priorité à la résurrection de Jésus consiste à déformer le projet salvateur de Dieu, et cela porte pour les coupables la conséquence de se couper de lui et de rompre son alliance sainte, juste et bonne. La victoire du Christ repose sur son acceptation de la mort, sa résurrection n’est que l’heureuse et juste conséquence de sa perfection divine.
Colossiens 2:16-17 : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats : c'était l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ.»
Ce verset est souvent utilisé pour justifier l’arrêt de la pratique du « sabbat » hebdomadaire. Deux raisons condamnent ce choix. La première est que l’expression « des sabbats » désigne « les sabbats » occasionnés par les « fêtes » religieuses annuelles ordonnées par Dieu dans Lévitique 23. Il s’agit de « sabbats » mouvants qui se placent au commencement et parfois à la fin du temps des « fêtes » religieuses. Ils sont évoqués par l’expression « vous ne ferez aucune œuvre servile en ce jour-là ». Ils n’ont de rapport avec « le sabbat » hebdomadaire que leur nom « sabbat » qui signifie « cesser, se reposer » et qui apparaît pour la première fois dans Gen.2:2 : « Dieu se reposa ». Il faut d’ailleurs relever que le mot « sabbat » cité dans le texte hébreu du quatrième commandement n’apparaît pas dans la traduction L.Segond qui le désigne, uniquement, sous le nom de « jour du repos » ou « septième jour ». Cependant il y reprend sa racine du verbe cité dans Gen.2:2 : « le repos » soit, « le sabbat » que nomme clairement la version J.N.Darby de la Bible.
La deuxième raison est la suivante : Paul a dit au sujet « des fêtes et des sabbats » qu’ils sont des « ombres des choses à venir » soit, des choses qui prophétisent une réalité qui allait ou va venir. En supposant que le « sabbat du septième jour » soit concerné dans ce verset, il reste une « ombre à venir » jusqu’à l’arrivée du septième millénaire qu’il prophétise. La mort de Jésus-Christ a révélé le sens du « sabbat du septième jour » qui prophétise, à cause de sa victoire sur le péché et la mort, les « mille ans » célestes pendant lesquels ses élus jugeront les morts terrestres et célestes déchus.
Dans ce verset, « les fêtes, les nouvelles lunes » et leurs « sabbats » étaient rattachées à l’existence de la forme nationale de l’Israël de l’ancienne alliance. En instaurant, par sa mort, la nouvelle alliance, Jésus-Christ a rendu ces choses prophétiques inutiles ; elles devaient cesser et disparaître comme une « ombre » qui s’efface devant la réalité de son ministère terrestre accompli. Alors que le « sabbat » hebdomadaire attend, lui, la venue du septième millénaire pour rencontrer sa réalité prophétisée et perdre son utilité.
Paul cite également « le manger et le boire ». En fidèle serviteur, il sait que Dieu s’est exprimé sur ces choses dans Lévitique 11 et Deutéronome 14 où il prescrit les aliments purs autorisés et les impurs interdits. Les propos de Paul ne visent pas à contester ces ordonnances divines mais uniquement les opinions humaines (que personne…) exprimées sur ce sujet qu’il va développer dans Romains 14 et 1 Cor.8 où sa pensée apparaît plus clairement. Le sujet concerne les aliments sacrifiés aux idoles et aux fausses divinités. Il rappelle aux élus qui forment l’Israël spirituel de Dieu, leurs devoirs envers lui, disant dans 1 Cor.10:31 : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu ». Dieu, est-il glorifié par ceux qui ignorent et méprisent ses ordonnances révélées sur ces sujets ?
C’est Jacques, le frère de Jésus qui s’exprime au nom des apôtres au sujet de la circoncision, dans Actes 15:19-20-21 : « C'est pourquoi moi, je suis d'avis de ne pas inquiéter ceux des nations qui se tournent vers Dieu, mais de leur écrire qu'ils s'abstiennent des souillures des idoles, et de la fornication, et de ce qui est étouffé, et du sang ; car Moïse, dès les générations anciennes, a dans chaque ville ceux qui le prêchent, étant lu dans les synagogues chaque sabbat ».
Souvent utilisés pour justifier la liberté des païens convertis envers le sabbat, ces versets constituent au contraire la meilleure preuve de sa pratique encouragée et enseignée par les apôtres. En effet, Jacques estime qu’il n’est pas utile de leur imposer la circoncision et il résume les principes essentiels car l’enseignement religieux approfondi leur sera présenté quand ils se rendront « chaque sabbat » dans les synagogues juives de leurs localités.
Autre prétexte servant à justifier la cessation du classement pur et impur des aliments : la vision donnée à Pierre dans Actes 10. Son explication est développée dans Actes 11 où il identifie les « animaux impurs » de la vision aux « hommes » païens venus le prier de se rendre chez le centurion romain « Corneille ». Dans cette vision, Dieu image la nature impure des païens qui ne le servent pas et servent de fausses divinités. Cependant la mort et la résurrection de Jésus-Christ apporte un grand changement pour eux, car la porte de la grâce leur est ouverte par la foi au sacrifice expiatoire de Jésus-Christ. C’est par cette vision que Dieu enseigne à Pierre cette nouveauté. En conséquence, le classement pur et impur établi par Dieu, dans Lévitique 11, demeure et se prolonge jusqu’à la fin du monde. Sauf que, depuis 1843, avec le décret de Dan.8:14, l’alimentation des êtres humains reprend la norme de la « sanctification » originelle établie et ordonnée dans Gen.1:29 : « Et Dieu dit : Voici, je vous ai donné toute plante portant semence, qui est sur la face de toute la terre, et tout arbre dans lequel il y a un fruit d'arbre, portant semence ; cela vous sera pour nourriture ».
Jésus a donné sa vie dans la torture physique et mentale pour sauver ses élus. Ne doute pas du très haut niveau de sainteté que cette mort passionnée exige en retour de la part de celui ou celle qu’il sauve. En vérité !
Le temps terrestre de Jésus-Christ
La perle du sabbat du 20 Mars 2021
Dès le début de mon ministère, j’étais convaincu, et je l’ai chanté, que « Jésus est né au printemps ». En ce sabbat du 20 Mars 2021, l’équinoxe du printemps s’est situé à 10h 37mn au début d’une réunion spirituelle. L’Esprit m’a conduit alors à rechercher les preuves de ce qui n’était jusque là qu’une simple conviction de foi. Un calendrier juif nous a permis de situer le moment de l’équinoxe du printemps de l’année – 6 avant notre datation officielle chrétienne de la naissance de notre Sauveur, au « sabbat » du 21 Mars.
Pourquoi l’an – 6 ?
Parce que notre datation officielle de la naissance de Jésus-Christ a été construite sur deux erreurs. C’est seulement au 6ème siècle de notre ère, que le moine catholique Denys-le-petit s’est attaché à établir un calendrier. A défaut de précisions bibliques ou historiques, il a placé cette naissance sur la date de la mort du roi Hérode qu’il a placée en 753 de la fondation de Rome. Depuis les historiens ont confirmé une erreur de 4 années dans son calcul ; ce qui place la mort d’Hérode en 749 de la fondation de Rome. Mais, Jésus est né avant la mort d’Hérode et Matt.2:16 nous apporte une précision qui chiffre à « deux ans » l’âge de Jésus au moment du « massacre des innocents » ordonné par le roi Hérode irrité, parce qu’il souffrait et sentait venir la mort qui allait l’arracher aux jouissances du pouvoir. Le détail est important, car le texte précise, « deux ans, selon la date dont il s’était soigneusement enquis auprès des mages ». Ajouté aux quatre ans de l’erreur précédente, l’an – 6, ou 747 de la fondation de Rome, est établie bibliquement.
L’équinoxe du printemps de l’an – 6
Tombant sur un sabbat, en cette année – 6, la Bible nous apprend qu’un ange s’est présenté à des « bergers qui veillaient leurs troupeaux ». Le sabbat interdit le commerce mais pas la garde et le soin donné aux animaux ; Jésus l’a confirmé en disant : « lequel d’entre vous s’il a une brebis qui tombe dans une fosse ne vient pas l’en délivrer, même un jour de sabbat ? ». Ainsi par un ange, la naissance du « Bon Berger », sauveur et guide des brebis humaines fut annoncée, en premier, aux bergers humains gardiens protecteurs des brebis animales. L’ange précisa : « … car aujourd'hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur ». Cet « aujourd'hui » était donc le jour du sabbat et l’annonce étant faite de nuit, la naissance de Jésus se situe entre 18 heures, début du sabbat, et l’heure nocturne de l’annonciation faite par l’ange aux bergers. Nous devons maintenant établir l’heure précise ou, dans le cadran horaire d’Israël, l’équinoxe du printemps de l’année – 6 s’est accompli. Mais cela n’est pas encore possible car nous ne disposons d’aucun renseignement sur cette époque.
La naissance de Jésus un jour de sabbat rend le projet salvateur divin lumineux et parfaitement logique. Jésus a déclaré être lui, le « Fils de l’Homme », « le Maître du sabbat ». Car le sabbat est provisoire et son utilité se prolonge jusqu’au jour de sa seconde venue, cette fois puissante et glorieuse. Jésus donne au sabbat tout son sens puisqu’il prophétise le repos du septième millénaire gagné pour ses seuls élus par sa victoire sur le péché et sur la mort.
Pour marquer son entrée dans l’âge adulte, âgé de « douze ans », Jésus intervient spirituellement auprès des religieux qu’il questionne au sujet du Messie annoncé dans les saintes Ecritures. Séparé de ses parents qui le cherchent pendant trois jours, il témoigne de son indépendance divine et de sa conscience de sa mission en faveur des humains terrestres.
Vient ensuite le temps de son ministère terrestre actif et officiel. Les enseignements de Daniel 9:27 le présente sous la forme d’une « alliance » d’ «une semaine » qui symbolise sept années comprises entre l’automne 26 et l’automne 33. Entre ces deux automnes, se trouve, en position centrale, le printemps et la fête de Pâque de l’année 30 où, à 15 heures, « au milieu de la semaine » pascale, le mercredi 3 Avril 30 Jésus-Christ a fait « cesser le sacrifice et l’offrande » animaliers du rite hébreu, en offrant sa vie pour expier les péchés de ses seuls élus. Le jour de sa mort, Jésus était âgé de 35 ans et 13 jours. Mourant victorieux sur le péché et sur la mort, Jésus pouvait remettre son esprit à Dieu, disant : « Tout est accompli ». Sa victoire sur la mort a été confirmée ensuite par sa résurrection. Il a ainsi accompagné et instruit ses apôtres et ses disciples jusqu’à ce que, sous leurs regards, il est monté au ciel avant la fête de Pentecôte, selon le témoignage donné dans Actes 1 :1 à 11. Mais les anges préparèrent en cette occasion l’annonce de son retour glorieux, disant : « Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous ici, regardant vers le ciel ? Ce Jésus, qui a été élevé d'avec vous dans le ciel, viendra de la même manière que vous l'avez vu s'en allant au ciel ». A Pentecôte, il a commencé son ministère céleste de « Saint-Esprit » qui lui permet d’agir jusqu’à la fin du monde, au même moment, dans l’esprit de chacun de ses élus dispersés sur la terre. C’est alors que son nom prophétisé dans Esa.7:14, 8:8 et Matt.1:23, « Emmanuel » qui signifie, « Dieu avec nous », prend, encore plus, son véritable sens.
Les précisions apportées dans ce document constituent des récompenses que Jésus donne à ses élus en signe d’appréciation de leur démonstration de foi. C’est ainsi que la date de sa mort nous permet de connaître et de partager avec lui celle de son retour final glorieux qu’il a programmé pour le premier jour du printemps de l’année 2030 ; soit, 2000 ans après le printemps de sa crucifixion du 3 Avril 30.
Sainteté et sanctification
La sainteté et la sanctification sont inséparables et conditions du salut offert par Dieu en Jésus-Christ. Paul le rappelle dans Héb.12:14 : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ».
Ce concept divin de « sanctification » doit être parfaitement compris car il concerne « tout ce qui appartient à Dieu » et comme tous les propriétaires, il ne se laisse pas déposséder sans conséquence pour ceux qui osent le faire. Or, inutile de recenser et d’établir la liste des choses qui lui appartiennent ; Créateur de la vie et de tout ce qu’elle contient, tout lui appartient. Il a donc droit de vie et de mort sur toutes ses créatures vivantes. Cependant laissant à toutes, le droit de vivre avec lui ou de mourir sans lui, ses élus le rejoignent par un choix libre et volontaire pour lui appartenir éternellement. Cette réconciliation avec lui fait de ses élus sa propriété. Ceux qu’il accueille et reconnaît entrent dans son concept de sanctification qui concernait déjà toutes les lois auxquelles la vie sur terre est soumise. La sanctification consiste donc à accepter de se soummettre aux lois physiques et morales établies, et donc approuvées, par Dieu. C’est à ce double titre, que le sabbat et les dix commandements expriment concrètement cette sanctification divine dont la transgression va exiger la mort du Messie Jésus.
Ce concept de la sanctification est si fondamental que Dieu a trouvé bon de le définir dès le début de la Bible dans Gen.2 :3, en sanctifiant le septième jour. Il n’est donc pas étonnant que ce chiffre sept devienne son « sceau royal » dans toute la Bible et plus particulièrement Dans Apo.7:2 : « Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant ; il cria d'une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit : ». Ceux qui ont des oreilles pour entendre la suggestion de l’Esprit subtil de Dieu auront relevé que ce « sceau du Dieu vivant » est cité dans ce chapitre « 7 » d’Apocalypse.
En ce jour de Pâque et de sabbat du 3 Avril 2021, anniversaire de la mort de notre Sauveur Jésus-Christ, l’Esprit de Dieu a dirigé ma pensée sur le sanctuaire hébreu de Moïse et le Temple bâti par le roi Salomon à Jérusalem. J’y ai relevé un détail qui vient fortement confirmer l’interprétation que j’ai donnée de ce sanctuaire ; à savoir, un rôle prophétique du grand projet salvateur préparé pour les élus rachetés par Dieu.
Depuis 1948, toujours porteurs de la malédiction divine due à leur refus de reconnaître Jésus-Christ pour le « Messie » envoyé par Dieu, les Juifs ont retrouvé leur terre nationale. Depuis, une idée, une seule pensée les obsède : rebâtir le Temple de Jérusalem. Hélas pour eux, cette chose n’aura jamais lieu, car Dieu a pour l’empêcher une bonne raison ; son rôle s’est achevé par la mort et la résurrection de Jésus-Christ. La sainteté du temple a trouvé son entier accomplissement dans l’âme du « Messie », dans sa chair et son esprit, parfaits et sans aucune tache. Jésus a révélé cette leçon en disant dans Jean 2:14, en parlant de son corps : « détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai ».
La fin de l’utilité du temple a été confirmée par Dieu de plusieurs manières. En premier, il l’a fait détruire en l’an 70 par les troupes romaines de Titus, conformément à l’annonce prophétisée dans Daniel 9:26. Ensuite, ayant chassé les Juifs, il a livré l’emplacement du temple à la religion de l’islam qui y a bâti deux mosquées ; la plus ancienne « Al-Aqsa » et le dôme du Rocher. Israël n’a donc, de la part de Dieu, ni la possibilité, ni l’autorisation de rebâtir son temple. Car cette reconstruction fausserait son projet de salut prophétisé.
Le temps de validité du temple de Jérusalem était gravé dans la forme de sa construction. Mais pour y voir plus clairement, nous devons déjà examiner les détails révélés de cet édifice religieux porteur de la sainteté. Relevons que le temple devait être bâti par le roi David qui en exprimait le désir et avait choisi Jérusalem pour l’accueillir ; Dieu était d’accord. Pour ce faire, il avait embelli et fortifié cette ancienne ville nommée « Jébus » du temps d’Abraham. Ainsi, entre David et « le fils de David », le « Messie », il s’est écoulé « mille ans ». Mais Dieu ne le lui permit pas, et il lui en fit connaître la raison ; il était devenu un homme de sang en faisant tuer son serviteur fidèle « Urie le Héthien » pour prendre sa femme, « Bath-Schéba », devenue plus tard la mère du roi Salomon. Ainsi David porta le prix de sa faute, punie par la mort de son premier fils, né de Bath-Schéba, ensuite, ayant fait sans l’ordre de Dieu le dénombrement de son peuple, il fut puni et Dieu lui proposa de choisir son châtiment entre trois choix. Selon 2 Sam.24:15, il choisit la mortalité de la peste épidémique qui fit en trois jours 70 000 victimes frappées de mort.
Dans 1 Rois 6, nous trouvons la description du temple bâti par Salomon. Il lui donne pour nom, « maison à YaHWéH ». Ce terme « maison » suggère un lieu de regroupement familial. La maison bâtie prophétise la famille du Dieu créateur rédempteur. Elle se compose de deux éléments contigus : le sanctuaire et le temple.
Sur la terre, s’accomplissent des rites religieux qui se pratiquent dans la zone autorisée pour l’homme. Salomon la nomme : temple. Dans le prolongement du lieu très saint, qu’il nomme, sanctuaire, et dont il est séparé uniquement par un voile, la pièce du temple est de quarante coudées de long soit, deux fois plus grande que le sanctuaire. Le temple couvre ainsi les 2/3 de l’ensemble de la maison entière.
Bien que construit plus tard au temps de Moïse, l’alliance juive est entièrement placée sous l’égide de l’alliance conclue entre Dieu et Abraham au début du troisième millénaire depuis Adam. Le « Messie va se présenter au peuple juif au début du cinquième millénaire soit, 2000 ans plus tard. Or, le temps imparti par Dieu à la terre pour sa sélection d’élus est de 6000 ans. Nous retrouvons ainsi pour le temps, la proportion 2/3 + 1/3 de la maison de YaHWéH. Et dans cette comparaison, les 2/3 de l’alliance d’Abraham correspondent aux 2/3 de la maison de YaHWéH qui s’achèvent sur le voile séparateur. Ce voile tient un rôle principal puisqu’il marque le passage du terrestre au céleste ; ceci en sachant que ce changement marque l’achèvement du rôle prophétique du temple terrestre. Ces notions donnent au voile séparateur le sens du péché qui sépare le Dieu céleste parfait de l’homme terrestre imparfait et pécheur depuis Adam et Eve. Le voile séparateur possède un double caractère, car il doit être conforme à la perfection céleste et à l’imperfection terrestre des deux pièces reliées. C’est alors que le rôle du Messie apparaît car il incarne parfaitement cette caractéristique. Dans sa perfection divine, Jésus-Christ est devenu péché en portant ceux de ses élus à leur place pour les expier et en payer le prix mortel.
Cette analyse nous conduit à voir dans le sanctuaire l’image d’une succession prophétique des grandes phases spirituelles marquées tous les 2000 ans : 1er sacrifice offert par Adam – Sacrifice offert par Abraham au Mont Morija futur Golgotha – Sacrifice du Christ au pied du Mont Golgotha – Sacrifice des derniers élus empêché par le retour glorieux du sauveur Jésus-Christ en Micaël.
Pour Dieu pour lequel selon 2 Pierre 3:8, « un jour est comme mille ans, et mille ans comme un jour », (voir aussi Psaume 90:4), le programme terrestre se construit sur l’image de la semaine en une succession de : 2 jours + 2 jours + 2 jours. Et derrière cette succession s’ouvre un « septième jour » éternel.
Le contenu des deux pièces de la maison sainte est extrêmement révélateur.
Le sanctuaire ou lieu très saint
Les deux chérubins aux ailes déployées
Le sanctuaire appelé lieu très saint mesure 20 coudées de longueur sur 20 coudées de largeur. C’est un carré parfait. Et sa hauteur est également de 20 coudées ; ce qui en fait un cube ; l’image triplique de la perfection (= 3 : L = l = H) ; ceci comme la description de la « nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de Dieu » dans Apo.20. Ce lieu très saint est interdit par Dieu à l’homme sous peine de mort. La raison est simple et logique ; ce lieu ne peut accueillir que Dieu parce qu’il symbolise le ciel et image le caractère céleste de Dieu. Dans sa pensée se trouve son plan de salut dans lequel tous les éléments symboliques qui sont installés dans ce sanctuaire jouent leur rôle. La réalité est en Dieu dans la dimension céleste, et sur terre, il donne par des symboles l’illustration de cette réalité. J’arrive ainsi à aborder le sujet de cette découverte spécifique de cette Pâque 2021. Nous lisons dans 1 Rois 6:23 à 27 : « Il fit dans le sanctuaire deux chérubins de bois d'olivier sauvage, ayant dix coudées de hauteur. Chacune des deux ailes de l'un des chérubins avait cinq coudées, ce qui faisait dix coudées de l'extrémité d'une de ses ailes à l'extrémité de l'autre. Le second chérubin avait aussi dix coudées. La mesure et la forme étaient les mêmes pour les deux chérubins. La hauteur de chacun des deux chérubins était de dix coudées. Salomon plaça les chérubins au milieu de la maison, dans l'intérieur. Leurs ailes étaient déployées : l'aile du premier touchait à l'un des murs, et l'aile du second touchait à l'autre mur; et leurs autres ailes se rencontraient par l'extrémité au milieu de la maison ».
Ces chérubins n’existaient pas dans le tabernacle de Moïse, mais en les plaçant dans le temple de Salomon, Dieu éclaire la signification de ce lieu très saint. Dans le sens de sa largeur, la pièce est traversée par les deux paires d’ailes des deux chérubins, lui donnant ainsi une norme céleste, effectivement inaccessible pour l’être humain qui ne vit que sur la terre. J’en profite ici pour dénoncer et rétablir une vérité concernant ces chérubins auxquels, dans un délire mystique païen, des peintres aussi célèbres que « Michel Ange » ont donné l’aspect de bébés ailés jouant d’instruments ou tirant des flèches à l’arc. Il n’y a dans le ciel aucun bébé. Et pour Dieu, selon Psa.51:5 ou 7 : « Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère m'a conçu dans le péché », et Rom.3:23 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu », il n’existe pas de bébé innocent ou pur, car depuis Adam, l’homme naît pécheur par héritage. Les anges célestes ont tous été créés à l’état de jeunes hommes, comme le fut Adam sur la terre. Ils ne vieillissent pas et restent perpétuellement les mêmes. La vieillesse est une caractéristique uniquement terrestre, conséquence du péché et de la mort, son salaire final, selon Rom.6:23.
L’arche de la Sainte Alliance
1 Rois 8:9 : « Il n'y avait dans l'arche que les deux tables de pierre, que Moïse y déposa en Horeb, lorsque l'Éternel fit alliance avec les enfants d'Israël, à leur sortie du pays d'Égypte ».
Dans le sanctuaire ou lieu très saint se trouvent donc deux énormes chérubins aux ailes déployées, symboles du caractère actif céleste, mais aussi et surtout, l’arche de l’alliance qui est placée au centre de la pièce entre les deux grands chérubins. Car c’est pour l’abriter que la maison est construite. Dans l’ordre dans lequel Dieu présente à Moïse les choses religieuses qu’il va devoir faire réaliser, se trouve en première, l’arche de l’alliance. Mais ce contenant est moins précieux que son contenu : les deux tables de pierre sur lesquelles de son doigt Dieu a gravé son ultra sainte loi des dix commandements. Elle est le reflet de sa pensée, de sa norme, de son caractère inchangeable. Dans une étude séparée (2018-2030, l’ultime attente adventiste), j’ai déjà démontré son caractère prophétique pour l’ère chrétienne. Dans le sanctuaire, nous lisons la pensée secrète de Dieu. On y trouve, les éléments qui favorisent et rendent possible la communion avec lui. Autant dire que le pécheur qui reste un transgresseur volontaire de ses dix commandements se trompe lui-même s’il croît pouvoir se réclamer de son salut. La relation repose uniquement sur la foi placée sur les réalités symbolisées trouvées dans ce lieu très saint. En dix commandements, Dieu résume sa norme de la vie prescrite pour les êtres humains formés à son image ; ce qui signifie que Dieu lui-même honore et met ses commandements en pratique. La vie donnée à l’homme repose sur le respect de ces commandements. Et leur transgression donne naissance au péché puni par la mort du coupable. Et depuis Adam et Eve, la désobéissance a placé l’humanité entière sous cette condition mortelle. La mort est donc tombée sur les humains comme une maladie sans remède pour guérir.
Le propitiatoire
Dans le sanctuaire, au-dessus du propitiatoire, image symbolique de l’autel sur lequel l’agneau de Dieu devra être immolé, deux autres anges plus petits portent leur regard sur l’autel et leurs ailes se rejoignent au milieu. Dans cette image, Dieu montre l’intérêt que les anges fidèles donnent au plan de salut qui repose sur la mort expiatoire de Jésus-Christ. Car, Jésus, est descendu du ciel pour revêtir l’aspect d’un bébé humain. Celui qui a donné sa vie sur la croix de Golgotha a été en premier leur ami céleste « Micaël », chef des anges et expression céleste visible du Dieu Esprit créateur et les anges se donnent à juste titre celui de « compagnons de service » de ses élus.
Dans le lieu très saint, l’arche recouverte par le propitiatoire se trouve placée sous les ailes des deux grands et des plus petits chérubins. Dans cette image, nous retrouvons l’illustration de ce verset de Mal.4:2 : « Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d'une étable ». Le propitiatoire, symbole préfigurant la croix sur laquelle Jésus fut crucifié, apportera en effet la guérison contre la maladie mortelle du péché. Jésus est mort pour délivrer du péché et il s’est ressuscité pour délivrer ses élus des mains méchantes des pécheurs impénitents et rebelles. La transgression de la loi contenue dans l’arche valut la mort pour toutes les créatures humaines terrestres. Et pour les élus sélectionnés par Dieu en Christ, pour eux seuls, le propitiatoire placé au-dessus de l’arche contenant la loi transgressée a fait triompher la vie éternelle dans laquelle ils vont entrer à l’heure de la première résurrection ; celle des saints rachetés par le sang versé par Jésus-Christ sur ce propitiatoire. Leur guérison de la mort sera alors totale. Selon Mal.4:2, les chérubins sont l’image du Dieu Esprit céleste qu’Apo.4 désigne par le symbole des « quatre êtres vivants ». Car, la guérison rattachée au propitiatoire est bien placée sous les deux ailes centrales des deux grands chérubins.
De même que dans le rite hébreu annuel du « jour des expiations », le sang animal du bouc était apporté par aspersion sur le devant et sur le propitiatoire, vers l’Orient, il était nécessaire que le sang de Jésus-Christ vienne réellement couler lui aussi sur ce même propitiatoire. A cette fin, Dieu n’a pas fait appel au service d’un sacrificateur humain. Il avait tout prévu et organisé d’avance, en faisant transporter, au temps du prophète Jérémie, l’arche et les choses saintes du lieu très saint et du lieu saint dans une grotte située dans le sous-sol au pied du mont Golgotha, sous un sol rocheux, à six mètres de profondeur, juste au-dessous de la cavité cubique de 50 cm, creusée en surface dans le roc, dans laquelle les soldats romains ont dressé la croix sur laquelle Jésus fut crucifié. Par une longue et profonde faille créée par le tremblement de terre évoqué dans la Bible, son sang a littéralement coulé sur le côté gauche du propitiatoire soit, du côté droit du Christ crucifié. Ainsi, ce n’est pas sans raison que Matt.27:51 témoigne de ces choses : « Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, …». En 1982, un examen scientifique a révélé que le sang séché recueilli par Ron Wyatt était anormalement composé de 23 chromosomes X et d’un seul et unique chromosome Y. Le divin créateur a tenu à laisser derrière lui, une preuve de sa divine nature qui s’ajoute à son saint suaire sur lequel l’image de son visage et son corps apparaissent en négatif. Ainsi, la loi transgressée contenue dans l’arche a obtenu sa complète réparation en recevant sur son autel le sang réellement pur de tout péché de notre Sauveur Jésus-Christ. Car en révélant ces choses à Ron Wyatt, Dieu n’a pas chercher à satisfaire une curiosité humaine, mais il a voulu renforcer la doctrine de la sanctification de sa divinité en Jésus-Christ. Car ayant un sang différent des autres humains, il donne une raison de croire à sa nature parfaite et pur, exempte de toute forme du péché. Il confirme ainsi qu’il est venu incarner un nouvel ou « dernier Adam » comme le dit Paul dans 1 Cor.15:45, car bien que vu, entendu et mis à mort dans un corps de chair semblable au notre, il était sans aucun lien génétique avec l’espèce humaine. Un tel souci du détail dans l’accomplissement de son projet salvateur révèle l’importance que Dieu donne aux symboles de son enseignement. Et on comprend mieux pourquoi, Moïse fut puni pour avoir faussé ce projet salvateur divin en ayant frappé deux fois le rocher d’Horeb. La deuxième fois, selon l’ordre donné par Dieu, il devait seulement lui parler pour obtenir l’eau.
La verge de Moïse, la manne, le rouleau de Moïse
Nom.17:10 : « YaHWéH dit à Moïse : Reporte la verge d'Aaron devant le témoignage, pour être conservée comme un signe pour les enfants de rébellion, afin que tu fasses cesser de devant moi leurs murmures et qu'ils ne meurent point ».
Exo.16:33-34 : « Et Moïse dit à Aaron: Prends un vase, mets-y de la manne plein un omer, et dépose-le devant YaHWéH, afin qu'il soit conservé pour vos descendants. Suivant l'ordre donné par YaHWéH à Moïse, Aaron le déposa devant le témoignage, afin qu'il fût conservé ».
Deut.31 :26 : « Prenez ce livre de la loi, et mettez-le à côté de l'arche de l'alliance de YaHWéH, votre Dieu, et il sera là comme témoin contre toi ».
Sur la base de ces versets, pardonnons à l’apôtre Paul son erreur qui l’a conduit à placer ces éléments dans l’arche et non à côté ou devant elle, dans Héb.9:3-4 : « Derrière le second voile se trouvait la partie du tabernacle appelée le saint des saints, renfermant l'autel d'or pour les parfums, et l'arche de l'alliance, entièrement recouverte d'or. Il y avait dans devant l'arche un vase d'or contenant la manne, la verge d'Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l'alliance ». De même, l’autel des parfums n’était pas dans le sanctuaire mais du côté temple devant le voile. Mais les éléments déposés à côté de l’arche étaient là pour témoigner des miracles accomplis par Dieu pour son peuple hébreu devenu Israël, une nation libre et responsable.
A coté de l’arche, la verge de Moïse et d’Aaron, exige la confiance aux vrais prophètes de Dieu. Selon Deu.8:3, la manne rappelle aux élus avant Jésus que « l’homme ne vivra pas seulement de pain et d’eau mais de toute parole sortie de la bouche de YaHWéH ». Et cette parole y est aussi représentée sous la forme du rouleau écrit par Moïse, sous la dictée de Dieu. Au dessus de l’arche, l’autel du propitiatoire enseigne que sans la foi au sacrifice volontaire de la vie de Jésus-Christ, le lien avec Dieu est impossible. Cet ensemble de choses constitue la base théologique de la nouvelle alliance actée sur le sang humain versé par Jésus-Christ. Et très logiquement, le jour où, en lui, le projet de Dieu a été atteint et accompli, le rôle des symboles et de la fête du « Yom Kippur » ou « jour des expiations » qui le prophétisait est devenu caduque et inutile. Devant la réalité les ombres s’effacent. C’est pourquoi le temple, dans lequel les rites prophétiques étaient pratiqués, devait disparaître et ne jamais plus reparaître. Comme Jésus l’a enseigné, l’adorateur de Dieu doit l’adorer « en esprit et en vérité », ayant « un libre accès » à son Esprit céleste par la médiation de Jésus-Christ. Et cette adoration n’est pas rattachée à un quelconque lieu terrestre, ni en Samarie, ni à Jérusalem, et encore moins à Rome, Saint-Jacques de Compostelle, Lourdes ou La Mecque.
Bien que non rattachée à un lieu terrestre, la foi est démontrée par des œuvres que Dieu a préparées d’avance pour ses élus pendant qu’ils vivent sur la terre. Le symbolisme du sanctuaire a cessé au début du cinquième millénaire après 4000 années de temps du péché. Et si le projet de Dieu avait été construit sur 4000 ans les élus seraient entrés dans le repos de Dieu prophétisé par le sabbat hebdomadaire. Mais ce ne fut pas le cas, car depuis Zacharie, Dieu prophétise deux alliances. Il donne des précisions sur la seconde, disant dans Zac.2:11 : « Beaucoup de nations s'attacheront à YaHWéH en ce jour-là, et deviendront mon peuple ; j'habiterai au milieu de toi, et tu sauras que YaHWéH des armées m'a envoyé vers toi. » Les deux alliances sont imagées par « deux oliviers » dans Zac.4:11 à 14 : « Je pris la parole et je lui dis : Que signifient ces deux oliviers, à la droite du chandelier et à sa gauche ? Je pris une seconde fois la parole, et je lui dis : Que signifient les deux rameaux d'olivier, qui sont près des deux conduits d'or d'où découle l'or ? Il me répondit : Ne sais-tu pas ce qu'ils signifient ? Je dis: Non, mon seigneur. Et il dit : Ce sont les deux oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre ». La lecture de ces versets me fait découvrir une subtilité sublime du Dieu créateur, Saint Esprit inspirateur de la parole biblique. Zacharie est obligé de demander deux fois ce que signifient les « deux oliviers » pour que Dieu lui réponde. Ceci parce que le projet de l’alliance divine va connaître deux phases successives mais que la seconde phase est enseignée par les leçons de la première. Elles sont deux, mais en réalité ne sont qu’une, car la seconde n’est que l’aboutissement de la première. En effet, que vaut l’ancienne alliance sans la mort expiatoire du Messie Jésus ? Rien, pas même la queue d’une poire, comme l’aurait dit le moine Martin Luther. Et c’est la cause du drame qui touche aujourd’hui encore les Juifs nationaux. Dans ces versets Dieu prophétise, également, leur rejet de la nouvelle alliance par la réponse que Zacharie donne à la question « Ne sais-tu pas ce qu'ils signifient ? Je dis : Non, mon seigneur ». Car en effet, les Juifs nationaux vont ignorer cette signification jusqu'au moment de la dernière épreuve précédant le retour de Jésus-Christ où ils se convertiront ou confirmeront leur refus au prix de leur existence.
Visiblement, la conversion chrétienne des peuples païens l’a prouvé, le plan divin s’est bien accompli en la personne de Jésus-Christ et c’est l’unique signe que Dieu offre encore aux Juifs nationaux pour rester dans son alliance sainte. Ainsi confirmée, cette deuxième ou nouvelle alliance devait s’étendre sur le dernier tiers des 6000 années du temps du péché terrestre. Et ce n’est que par son retour glorieux final que Jésus-Christ marquera le temps de l’achèvement de la seconde alliance ; car jusqu’à ce retour, l’enseignement prophétisé par les symboles reste utile pour comprendre le projet global préparé par Dieu puisque nous lui devons la connaissance du temps de son retour glorieux : le début du printemps 2030. Ainsi, en 1844, en donnant le sabbat à ses élus sélectionnés, Dieu s’appuie sur les leçons inscrites dans le symbolisme du sanctuaire hébreu et du temple de Salomon. Il dénonce le péché du dimanche catholique hérité de l’empereur Constantin depuis le 7 Mars 321, en suggérant le besoin d’une nouvelle « purification du sanctuaire » qui a réellement été accomplie une fois pour toutes en Jésus-Christ crucifié et ressuscité. Dieu a en effet attendu l’année 1844 pour dénoncer plus clairement sa condamnation du « dimanche romain ». Car son adoption, a replacé la foi chrétienne originellement pure, sous la malédiction du péché qui rompt la relation avec Dieu conformément à l’annonce donnée dans Dan.8:12.
La sanctification implique donc obligatoirement le respect du saint sabbat, lui-même sanctifié par Dieu dès la fin de la première semaine de sa création du système terrestre. D’autant plus qu’il prophétise l’entrée des élus dans le repos obtenu par la victoire de Jésus et qu’il est présent dans le quatrième des dix commandements de Dieu contenus dans l’arche du témoignage dans le lieu très saint, le sanctuaire, symbole de l’Esprit du Dieu céleste trois fois saint soit, saint dans la perfection de ses trois rôles successifs de Père, Fils et Saint-Esprit. Toutes les choses qui s’y trouvent sont chères au cœur de Dieu et doivent l’être tout autant dans les pensées et les cœurs de ses élus, ses enfants, gens de sa « maison ». La sélection de l’authentique sainteté des élus est ainsi établie et identifiée.
Contrairement à la loi de Moïse qui subit des adaptations à l’avancement du projet de Dieu, ce qui est gravé sur des pierres prend une valeur perpétuelle jusqu’à la fin du monde. Et c’est le cas de ses dix commandements dont aucun des dix ne peut être modifié et encore moins, supprimé, comme la Rome papale a osé le faire pour le deuxième de ces dix commandements. L’intention diabolique de tromper les candidats pour l’éternité apparaît dans le rajout d’un commandement afin d’en conserver le nombre de dix. Mais l’interdiction divine de se prosterner devant des créatures, des images taillées ou des représentations a bel et bien été supprimée. On peut regretter ce type de chose mais cela permet néanmoins de démasquer la fausse foi. Celui qui ne cherche pas à comprendre et reste superficiel subit logiquement la conséquence de son comportement ; il ignore les modalités de son jugement jusqu’à sa condamnation par Dieu.
Le temple ou lieu saint
Quittons l’aspect céleste religieux vu du ciel pour le regarder sous celui que la sainteté religieuse lui donne sur la terre. On le découvre dans les éléments placés dans la partie « temple » de la « maison à YaHWéH ». Dans le tabernacle du temps de Moïse, cette pièce était la tente d’assignation. Ils sont trois, ces éléments et ils concernent la table des pains de proposition, le chandelier à sept conduits et sept lampes et l’autel des parfums placé juste devant le voile au milieu de la pièce. En venant de dehors, la table des pains est à gauche, au Nord et le chandelier est à droite, au Sud. Ces symboles sont ceux d’une réalité qui prend forme dans la vie des élus rachetés par le sang versé par Jésus-Christ. Ils sont parfaitement complémentaires et indissociables.
Le chandelier d’or à sept lampes
Exo.26 :35 : « Tu mettras la table en dehors du voile, et le chandelier en face de la table, au côté méridional du tabernacle ; et tu mettras la table au côté septentrional ».
Dans le temple, il est placé à gauche, du coté Sud. La lecture des symboles s’effectue dans le temps, du Sud vers le Nord. Le chandelier image l’Esprit et la lumière de Dieu dès le commencement de l’ancienne alliance. L’alliance sainte repose déjà sur le sacrifice de « l’agneau de Dieu » pascal symbolisé et précédé par des agneaux ou des jeunes béliers offerts en sacrifice depuis Adam. Dans Apo.5:6 les symboles du chandelier lui sont attachés : « sept yeux qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre » et « sept cornes » qui lui attribuent la sanctification de la puissance.
Le chandelier est là pour répondre au besoin de lumière des élus. Ils l’obtiennent au nom de Jésus-Christ en qui se tient la sanctification (= 7 ) de la lumière divine. Cette sanctification est symbolisée par le chiffre « sept » présent dans la révélation biblique depuis la création de la semaine de sept jours dès le commencement. Dans Zacharie, l’Esprit impute « sept yeux » à la pierre principale sur laquelle Zorobabel va reconstruire le temple de Salomon détruit par les Babyloniens. Et il dit de ces « sept yeux » : « Ces sept sont les yeux de YaHWéH, qui parcourent toute la terre. » Dans Apo.5:6, ce message est attribué à Jésus-Christ, « l’agneau de Dieu » : « Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre». Ce verset affirme, avec force, la sanctification de la divinité du Messie Jésus. Le grand Dieu créateur s’est envoyé lui-même sur la terre pour y accomplir en Jésus son sacrifice expiatoire volontaire. C’est à l’action de cet Esprit divin que je dois les explications présentées dans mes ouvrages. La lumière est progressive et la connaissance croît avec le temps. Nous lui devons toute notre compréhension de ses paroles prophétiques.
L’autel des parfums
En offrant son corps physique à la mort, dans la norme parfaite de son esprit et de toute son âme, Jésus-Christ porte devant Dieu une agréable odeur que le rite hébreu symbolise par des parfums. Christ est représenté dans ces parfums mais aussi dans le rôle de l’officiant qui les offre.
Juste devant le voile, et face à l’arche du témoignage et de son propitiatoire, il y a l’autel des parfums qui confère à l’officiant, le souverain sacrificateur, son rôle d’intercesseur pour les fautes commises par ses seuls élus. Car Jésus n’a pas pris sur lui les péchés du monde entier, mais uniquement ceux de ses élus auxquels il donne des signes de sa reconnaissance. Sur la terre, le souverain sacrificateur n’a qu’une valeur symbolique prophétique, car le droit d’intercession n’appartient qu’au Christ Sauveur. L’intercession est son droit exclusif et il a un caractère « perpétuel » selon l’ordre de Melchisédec comme cela est précisé de façon complémentaire dans Dan.8:11-12 : « Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et renversa le lieu de son sanctuaire. L'armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du péché ; la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises » ; et dans Héb.7:23. Les mots « sacrifice » barrés ne sont pas cités dans le texte hébreu originel. Dans ce verset, Dieu dénonce les conséquences de la domination papale romaine. La relation directe du chrétien avec Jésus est détournée au profit du chef papal ; Dieu perd ses serviteurs qui y perdent leur âme. Dans sa perfection divine, seul Dieu en Christ peut légitimer son intercession, car il offre, en rançon pour ceux pour qui il intercède, son sacrifice compassionnel volontaire qui porte une agréable odeur pour le Dieu juge Amour et Justice qu’il représente en même temps. Son intercession n’a rien d’automatique, il l’exerce ou non, selon que le suppliant le mérite ou pas. L’intercession de Jésus-Christ est motivée par sa compassion pour les faiblesses naturelles charnelles de ses élus, mais personne ne peut le tromper, il juge et combat avec justice et droiture et reconnaît ses vrais adorateurs et esclaves ; ce que sont ses vrais disciples. Dans le rituel, les parfums symbolisent l’agréable odeur de Jésus qui peut ainsi à ce titre offrir les prières de ses saints fidèles avec son parfum personnel agréable pour Dieu. Le principe est semblable à l’assaisonnement d’un plat qui doit être consommé. Image prophétique du Christ vainqueur, le Souverain sacrificateur terrestre devient caduc et doit disparaître ainsi que le temple dans lequel il pratique ses rites religieux. Le principe de l’intercession demeure après cela, car les prières adressées à Dieu par les saints sont présentées au nom et par les mérites de Jésus-Christ intercesseur céleste et Dieu en plénitude en même temps.
La table des pains de proposition
Dans le temple, elle est placée à droite, du coté Nord. Les pains de proposition imagent la nourriture spirituelle que constitue la vie de Jésus-Christ, véritable manne céleste donnée aux élus. Il y a douze pains comme il y a douze tribus dans l’alliance divine et humaine accomplie en Jésus-Christ pleinement Dieu (= 7) et pleinement Homme (= 5) ; le chiffre douze étant le chiffre de cette alliance entre Dieu et l’homme, Jésus-Christ en est l’application et le modèle parfait. C’est sur lui que Dieu construit ses alliances sur les 12 patriarches, les 12 apôtres de Jésus, les 12 tribus scellées dans Apo.7. Dans la lecture de son orientation au Nord du « temple », cette table se trouve du côté de la nouvelle alliance et du côté du grand Chérubin placé à gauche dans le sanctuaire.
Le parvis
L’autel des sacrifices
Dans Apocalypse 11 :2, l’Esprit impute au « parvis » du sanctuaire, un sort particulier : « Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas ; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois ». Le « parvis » désigne la cour extérieure située avant l’entrée du lieu saint ou temple couvert. Nous y trouvons des éléments du rituel religieux qui concernent l’aspect physique des êtres. En premier, se présente l’autel des sacrifices sur lequel les animaux sacrifiés sont brûlés. Depuis la venue de Jésus-Christ qui est venu accomplir le sacrifice parfait, ce rituel est devenu caduc et il a pris fin conformément à la prophétie de Dan.9:27 : « Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur ». Dans Héb.10:6 à 9, la chose est confirmée : « Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit: Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d'abord: Tu n'as voulu et tu n'as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu'on offre selon la loi), il dit ensuite : Voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes ». Il semble que Paul, l’auteur présumé de cet épître adressé aux « Hébreux », l’ait écrite sous la dictée de Jésus-Christ ; ce qui justifie son immense lumière et son incomparable précision. En effet, seul Jésus-Christ en personne pouvait lui dire : « (Dans le rouleau du livre il est question de moi) ». Mais le verset 8 du texte du Psaume 40 dit : « avec le rouleau du livre écrit pour moi ». Cette modification peut donc être justifiée par cette action personnelle du Christ auprès de Paul, qui est resté isolé trois années en Arabie, préparé et instruit directement par l’Esprit. Et je le rappelle, ce fut déjà le cas du rouleau écrit par Moïse qui l’écrivit sous la dictée de Dieu.
La mer, cuve des ablutions
Le deuxième élément du parvis est la cuve des ablutions, préfiguration du rituel du baptême. Dieu lui donne pour nom le mot « mer ». Dans l’expérience humaine la mer est synonyme de « mort ». Elle a englouti les antédiluviens par son déluge et fait mourir par noyade, toute la cavalerie du Pharaon qui poursuivait Moïse et son peuple hébreux. Dans le baptême, obligatoirement en immersion totale, le vieil homme pécheur est censé mourir pour ressortir de l’eau en nouvelle créature rachetée et régénérée par Jésus-Christ qui lui impute sa parfaite justice. Mais, ce n’est là qu’un principe théorique dont l’application va dépendre de la nature du candidat qui se présente. Vient-il, comme Jésus, au baptême, pour faire la volonté de Dieu ? La réponse est individuelle et Jésus impute ou n’impute pas sa justice selon le cas. Ce qui est sûr, c’est que celui qui veut faire sa volonté, va respecter avec joie et reconnaissance, la sainte loi divine dont la transgression constitue le péché. Si celui-ci doit mourir dans l’eau du baptême, il est hors de question qu’il renaisse dans le service du Christ, si ce n’est accidentellement à cause de la faiblesse charnelle de l’être humain.
Ainsi, lavé de ses péchés et revêtant la justice imputée de Jésus-Christ, comme le sacrificateur de l’ancienne alliance, l’élu chrétien peut entrer dans le lieu saint ou temple pour y servir Dieu en Jésus-Christ. Le chemin de la vraie religion divine est ainsi révélé par cette construction imagée car ce ne sont là que des symboles, la réalité va apparaître dans les œuvres que l’élus justifié va porter devant les hommes, les anges, et le Dieu créateur.
Le projet de Dieu prophétisé en images
Dans son projet, Dieu a enlevé le péché des élus par le sang de Jésus-Christ apporté sur le propitiatoire du sanctuaire ou lieu très saint. Bénéficiant d’une autorisation de fouilles exceptionnelles sur le site du Mont Golgotha à Jérusalem jusqu’en 1982, l’infirmier adventiste archéologue Ron Wyatt a révélé que le sang de Jésus a véritablement coulé sur le côté gauche du propitiatoire situé dans une grotte souterraine à six mètres au-dessous de la croix de la crucifixion du Christ ; la chose ayant eut lieu au pied du mont Golgotha. Dans le rite sacerdotal, le sacrificateur placé dans le lieu saint fait face au propitiatoire et aux choses célestes installées dans le lieu très saint, le sanctuaire. De ce fait, ce qui est à gauche de l’homme se trouve à la droite de Dieu. De même, l’écriture de l’Hébreu se fait de la droite vers la gauche de l’homme, prenant la direction Nord-Sud donc, de la gauche vers la droite de Dieu. Ainsi, le projet des deux alliances est écrit dans la lecture de ce lieu très saint, de la droite de l’homme vers sa gauche ; soit l’inverse pour Dieu. Les Juifs de l’ancienne alliance ont servi Dieu sous l’image symbolique du chérubin situé dans le sanctuaire à leur droite. Durant leur alliance, le sang du bouc tué le « jour des expiations » était apporté par aspersion sur le devant et sur le propitiatoire. L’aspersion était faite sept fois avec son doigt par le souverain sacrificateur en direction de l’Orient. Il est vrai que l’ancienne alliance était la phase orientale de son projet salvateur. Les pécheurs à pardonner était eux-mêmes en Orient, à Jérusalem. Le jour où Jésus a versé son sang, celui-ci est tombé sur ce même propitiatoire, et la nouvelle alliance actée sur son sang et sa justice a commencé sous le signe du deuxième chérubin situé à gauche, côté Sud. Ainsi, vue par Dieu, cette progression s’est effectuée depuis sa gauche vers sa « droite », côté de sa bénédiction, selon qu’il est écrit dans Psaumes 110:1 : « De David. Psaume. Parole de YaHWéH à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ». Et confirmant Héb.7:17, les versets 4 à 7 précisent : « YaHWéH l'a juré, et il ne s'en repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, A la manière de Melchisédek. Le Seigneur, à ta droite, brise des rois au jour de sa colère. Il exerce la justice parmi les nations : tout est plein de cadavres ; il brise des têtes sur toute l'étendue du pays. Il boit au torrent pendant la marche : c'est pourquoi il relève la tête ». C’est ainsi, que le doux, mais juste, Jésus-Christ fait payer aux moqueurs et aux rebelles le prix de leur mépris pour le témoignage sublime de son amour compassionnel pour ses élus rachetés.
Afin qu’en entrant dans le parvis ou le temple, les hébreux présentent leurs dos au « soleil levant » adoré de tous temps par les païens en divers lieux sur la terre, Dieu a voulu que le sanctuaire soit construit, sur sa longueur, dans l’axe Est-Ouest. Dans sa largeur, le mur de droite du lieu très saint était donc situé au « Nord » et le mur de gauche était du côté du « Sud ».
Dans Matt.23:37, Jésus s’est lui-même donné l’image d’une « poule qui protège sous ses ailes ses poussins » : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! ». C’est ce qu’enseignent, pour chacune des deux alliances successives, les ailes déployées des deux chérubins. Selon Exo.19 :4, Dieu se compare lui-même à un « aigle » : « Vous avez vu ce que j'ai fait à l'Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi ». Dans Apo.12:14, il précise « grand aigle » : « Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent ». Ces images illustrent la même réalité : Dieu protège ceux qu’il aime parce qu’ils l’aiment, dans les deux alliances successives, avant et après Jésus-Christ.
Enfin, symboliquement, le temple hébreu représentait le corps du Christ, celui de l’élu et collectivement, l’Epouse du Christ, son Elue, l’assemblée des élus. Pour toutes ces raisons, Dieu a fixé des règles alimentaires sanitaires afin que ces diverses formes du temple soient sanctifiées et respectées ; 1Cor.6:19 : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? »
De l’or, rien que de l’or
Il faut encore relever l’importance de ce critère : tout le mobilier et les ustensiles, les chérubins et les murs intérieurs eux-mêmes sont en or ou recouverts d’or battu. La caractéristique de l’or, c’est son caractère inaltérable ; c’est là, l’unique valeur que Dieu lui donne. Il n’est pas étonnant qu’il fasse de l’or le symbole de la foi parfaite dont le modèle unique et parfait fut Jésus-Christ. L’intérieur du temple et du sanctuaire imagent l’aspect intérieur de l’esprit de Jésus-Christ habité par la sanctification, la pureté du Saint-Esprit de Dieu ; son caractère était inaltérable et ce fut la cause de sa victoire sur le péché et sur la mort. L’exemple donné par Jésus est présenté par Dieu comme le modèle à imiter pour tous ses élus ; c’est son exigence, l’unique condition pour devenir individuellement et collectivement compatible avec la vie céleste éternelle, salaire et récompense des vainqueurs. Les valeurs qui étaient les siennes doivent devenir les nôtres, nous devons lui ressembler comme des clones, selon qu’il est écrit dans 1 Jean 2:6 : « Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même ». La signification de l’or nous est donnée dans 1 Pierre 1:7 : « afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra, ». Dieu met à l’épreuve la foi de ses élus. Bien qu’inaltérable, l’or peut contenir des traces de matériaux impurs, et pour l’en débarrasser, il doit être chauffé et fondu. Les scories ou impuretés montent alors à sa surface et peuvent être retirées. C’est l’image de l’expérience de la vie terrestre des disciples rachetés au cours de laquelle Christ arrache le mal et les purifie, en les soumettant à diverses épreuves. Et ce n’est que sous la condition de leur victoire dans l’épreuve, qu’au terme de leur vie, leur sort éternel est décidé par le grand Juge Jésus-Christ. Cette victoire ne peut s’obtenir que par son soutien et son aide, selon qu’il a déclaré dans Jean 15:5-6 et 10 à 14 : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent ». L’obéissance aux commandements divins est exigée : « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. ». Mourir pour ses amis devient l’apogée parfaite de la norme de son amour sublimé : « C'est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ». Mais cette reconnaissance par Jésus est conditionnelle : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande ».
Pour sa part, le chandelier à sept lampes était fait en or massif. Il ne pouvait alors symboliser que la perfection de Jésus-Christ. L’or trouvé ensuite dans les églises du catholicisme romain est à l’image de la revendication de sa fausse foi. C’est pourquoi, à l’opposé, les temples protestants étaient dépouillés de tous ornements, humbles et austères. Dans le symbolisme du sanctuaire et du temple, la présence de l’or prouve que le sanctuaire ne peut représenter que le divin Jésus-Christ. Mais par extension, il est écrit qu’il est le Chef, la tête de l’Eglise qui est son corps dans Eph.5:23-24 : « car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l'Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses.» Mais ensuite l’Esprit précise : « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible ». Voici donc, clairement exprimé, en quoi consiste la religion chrétienne véritable. Sa norme n’est pas seulement théorique car c’est une pratique mise en œuvre dans toute sa réalité. L’accord avec la norme de sa « parole » révélée est exigé ; ce qui implique le respect des commandements et des ordonnances de Dieu et la connaissance des mystères révélés dans ses prophéties de la Bible. Ce critère, « irrépréhensible ou irréprochable » des élus, est rappelé et confirmé dans Apo.14:5 où il est imputé aux saints « adventistes » du vrai retour final du Christ. Ils sont désignés par le symbole des « 144 000 » scellés du « sceau de Dieu » dans Apo.7. Leur expérience est celle de l’entière sanctification. Cette étude montre que le tabernacle, le sanctuaire, le temple et tous leurs symboles prophétisaient le grand projet salvateur de Dieu. Ils ont trouvé leur but et leur accomplissement dans la manifestation du ministère terrestre de Jésus-Christ révélé aux êtres humains. Ainsi, la relation que l’élu entretient avec lui est de nature et de caractère prophétique ; l’homme ignorant s’en remet au Dieu créateur qui sait tout ; qui construit son avenir et le lui révèle.
L’étude du temple bâti par le roi Salomon vient de nous démontrer qu’il ne faut pas confondre la partie « temple » accessible aux hommes avec le « sanctuaire » réservé exclusivement au Dieu céleste. En conséquence de ceci, le mot « sanctuaire » utilisé à la place du mot « sainteté » dans Dan.8:14 perd cette fois toute légitimité, car il concerne un lieu céleste où aucune purification n’est nécessaire en 1843. Et au contraire, le mot « sainteté » concerne les saints qui doivent rompre avec la pratique du péché sur la terre pour être sanctifiés soit, sélectionnés pour l’élection par Dieu.
A la mort de Jésus-Christ, le voile qui séparait le « temple » du « sanctuaire » a été déchiré par Dieu, mais seules les prières des saints allaient accéder spirituellement au sanctuaire céleste où Jésus allait intercéder pour eux. La partie temple devait poursuivre son rôle de maison de rassemblement des élus sur la terre. Il en est de même en 1843, le principe se renouvelle. Le « temple » des saints reste sur la terre et dans le « sanctuaire », uniquement céleste, l’intercession du Christ reprend officiellement en faveur des seuls élus adventistes sélectionnés. Il n’y a donc plus de « sanctuaire » sur la terre dans la nouvelle alliance où son symbole disparaît. Il n’y reste que le « temple » spirituel des élus rachetés.
Les seules souillures qui nécessitaient une purification concernaient les péchés des hommes sur la terre, car aucun de leur péché n’est venu souiller le ciel. Seule la présence du diable et de ses démons rebelles pouvaient le faire, c’est pourquoi, vainqueur, en Micaël, Jésus-Christ les a chassés du ciel et jetés sur la terre du péché où ils doivent demeurer jusqu’à leur mort.
Il reste une chose à comprendre après avoir évoqué le symbolisme de la sainteté. Aussi saints que soient ces symboles, ce ne sont que des choses matérielles. La véritable sainteté est dans le vivant, c’est pourquoi, Jésus-Christ était plus que le temple qui lui-même existait uniquement pour abriter la loi de Dieu, image de son caractère et de sa justice offensée par le pécheur terrestre. C’est uniquement pour servir de support à l’enseignement de ses élus que Dieu a fait réaliser ces choses par Moïse et ses ouvriers. C’est afin d’éviter des comportements idolâtres que Dieu a autorisé un homme, son serviteur, Ron Wyatt, à retrouver et à toucher l’arche de son témoignage en 1982. Car le « témoignage de Jésus » qui « est l’esprit de prophétie » lui est bien supérieur et plus utile depuis qu’il est venu en personne révéler le sens du projet salvateur préparé pour ses élus sélectionnés sur la terre. Ron Wyatt a été autorisé à filmer les dix commandements sortis de l’arche par des anges, mais il a refusé de garder le film. Ces faits le prouvent, Dieu connaissait d’avance son refus, mais ce choix nous protège de l’idolâtrie qu’un tel enregistrement aurait pu produire chez certains de ses élus plus vulnérables. Cette réalité nous a été révélée, afin que nous la gardions dans les pensées de nos cœurs comme un doux privilège donné par notre Dieu Amour.
Les séparations de la Genèse
Alors que l’étude de cet ouvrage nous a révélé les secrets cachés dans les prophéties de Daniel et Apocalypse, il me faut maintenant te faire découvrir les prophéties qui étaient révélées dans le livre de la Genèse, mot qui signifie « commencement ».
Attention !!! Le témoignage que nous allons relever dans cette étude du livre de la Genèse est sorti directement de la bouche de Dieu qui l’a dicté à son serviteur Moïse. Ne pas croire à ce récit constitue le plus grand outrage qui puisse être fait à Dieu directement, un outrage qui ferme définitivement la porte du ciel car il révèle l’absence totale de « la foi, sans laquelle il est impossible d’être agréable à Dieu », selon Hébreux 11:6.
Dans le prologue de son Apocalypse, Jésus a fortement insisté sur cette expression : « Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin » qu’il cite de nouveau à la fin de sa Révélation dans Apo.22:13. Nous avons déjà relevé le caractère prophétique du livre de la Genèse, notamment au sujet de la semaine de sept jours qui prophétisent sept mille ans. Ici, j’aborde ce livre de la Genèse sous l’aspect du thème de la « séparation » qui le caractérise tout particulièrement comme nous allons le voir.
Genèse 1
Le 1er jour
Genèse 1:1 : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre »
Comme l’indique le mot « commencement », la « terre » a bien été créée par Dieu comme centre et base d’une nouvelle dimension, parallèle aux formes de la vie céleste qui l’a précédée. Pour reprendre l’image d’un peintre, il s’agit pour lui de créer et mettre en œuvre la réalisation d’un nouveau tableau. Mais relevons déjà que, dès leur origine, « les cieux et la terre » sont séparés. Les « cieux » désignent le cosmos intersidéral vide, obscur et infini ; et la « terre » se présente alors sous l’aspect d’une boule recouverte par l’eau. La « terre » n’avait pas de préexistence à la semaine de la création puisqu’elle est créée au début ou « commencement » de la création de cette dimension terrestre spécifique. Elle sort du néant et prend forme sur l’ordre de Dieu pour accomplir un rôle devenu nécessaire à cause de la liberté qui est à l’origine du péché commis dans le ciel par sa toute première créature ; celui qu’Esaïe 14:12 désigne par les noms « astre du matin » et « fils de l’aurore » est devenu Satan depuis sa contestation de l’autorité de Dieu. Il est depuis, le chef de file du camp rebelle céleste existant et du camp terrestre à venir.
Gen.1:2 : « La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux ».
Comme un peintre commence par appliquer sur la toile la couche de fond, Dieu présente la situation qui prévaut dans la vie céleste déjà créée et la vie terrestre qu’il va créer. Il désigne ainsi par le mot « ténèbres » tout ce qui n’est pas dans son approbation qu’il va nommer « lumière » en opposition absolue. Relevons le lien que ce verset établit entre le mot « ténèbres », toujours au pluriel tant ses aspects sont multiples, et le mot « abîme » qui désigne la terre porteuse d’aucune forme de vie. Dieu a utilisé ce symbole pour désigner ses ennemis : les « sans Dieu » révolutionnaires et libres penseurs dans Apo.11:7 et les rebelles du catholicisme papal dans Apo.17:8. Mais, les protestants rebelles les rejoignent en 1843 en passant à leur tour sous la domination de Satan, « l’ange de l’abîme » d’Apo.9:11 ; lesquels sont rejoints par l’adventisme infidèle en 1995.
Dans l’image proposée dans ce verset, nous voyons que des « ténèbres » séparent « l’esprit de Dieu » d’avec « les eaux » qui prophétiseront en symbole, dans Daniel et Apocalypse, des masses de « peuples, de nations et de langues » sous les symboles « mer » dans Dan.7:2-3 et Apo.13:1, et sous celui de « fleuves » dans Apo.8:10, 9:14, 16:12, 17:1-15. La séparation sera bientôt imputée au « péché » originel qui sera commis par Eve et Adam. Comme dans l’image donnée, Dieu côtoie le monde des ténèbres rattachées aux anges rebelles qui suivent Satan dans son choix de contester l’autorité de Dieu.
Gen.1:3 : « Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut »
Dieu fixe sa norme du « bien » selon son propre et souverain jugement. Cette option du « bien » est rattachée au mot « lumière » en raison de son aspect glorieux, visible de tous et par tous, car le bien n’engendre pas la « honte » qui conduit l’homme à se cacher pour accomplir ses méchantes œuvres. Cette « honte » sera ressentie par Adam après le péché selon Gen.3, comparativement à Gen.2:25.
Gen.1:4 : « Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres ».
C’est ici le premier jugement exprimé par Dieu. Il révèle son choix du bien évoqué par le mot « lumière » et sa condamnation du mal désigné par le mot « ténèbres ».
Dieu nous révèle le but de sa création terrestre et donc le résultat final que son projet permettra d’obtenir : la séparation définitive de ceux qui aiment sa « lumière » d’avec ceux qui préfèrent les « ténèbres ». « Lumière et ténèbres » sont les deux choix rendus possibles par le principe de liberté que Dieu a voulu donner à toutes ses créatures célestes et terrestres. Ces deux camps opposés ont finalement deux chefs ; Jésus-Christ pour la « lumière » et Satan pour les « ténèbres ». Et ces deux camps opposés, comme les deux pôles de la terre, auront aussi deux fins différentes absolues ; les élus vivront éternellement dans la lumière de Dieu selon Apo.21:23 ; et détruits par le retour du Christ, les rebelles finiront en état de « poussières » sur la terre désolée redevenue « l’abîme » de Gen.1:2. Ressuscités pour le jugement, ils seront définitivement anéantis étant consumés dans « l’étang de feu » de la « seconde mort » selon Apo.20:15.
Gen.1:5 : « Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour ».
Ce « premier jour » de la Création est consacré à la séparation définitive des deux camps formés par les choix « lumière et ténèbres » qui vont s’affronter sur la terre jusqu’à la victoire finale de Jésus-Christ et le renouvellement de la création terrestre. Le « premier jour » est ainsi « marqué » par l’autorisation que Dieu donne aux rebelles de le combattre au cours des « sept mille » ans prophétisés par la semaine entière. Il est ainsi tout indiqué pour devenir le signe, soit, la « marque » de la fausse adoration divine retrouvée au cours des six millénaires chez les peuples païens ou juifs infidèles, mais particulièrement dans l’ère chrétienne, depuis l’adoption du « jour du soleil Invaincu » comme jour de repos hebdomadaire imposé par l’autorité impériale de Constantin 1er, le 7 Mars 321. C’est ainsi que depuis cette date, l’actuel dimanche « chrétien » devient la « marque de la bête » suite au soutien religieux que lui donne la foi catholique romaine papale à partir de 538. Visiblement, « l’alpha » de la Genèse avait beaucoup à offrir aux serviteurs fidèles de Jésus-Christ du temps « oméga ». Et ce n’est pas fini.
Le 2ème jour
Gen.1:6 : « Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux ».
Ici encore, il est question de séparation : « les eaux d’avec les eaux ». L’action prophétise la séparation des créatures de Dieu symbolisées par les « eaux ». Ce verset confirme la séparation naturelle de la vie céleste d’avec la vie terrestre et dans les deux, la séparation des « fils de Dieu » d’avec les « fils du diable » appelés néanmoins à cohabiter ensemble jusqu’au jugement marqué, par la mort de Jésus-Christ pour les mauvais anges rebelles, et jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ pour les Terriens. Cette séparation va justifier le fait que l’homme va être créé de peu inférieur aux anges célestes puisque la dimension céleste va lui être inaccessible. L’histoire de la terre sera celle d’un long tri jusqu’à sa fin. Le péché a établi le désordre et Dieu organise ce désordre par un tri sélectif.
Gen.1:7 : « Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi ».
L’image donnée sépare la vie terrestre prophétisée par les « eaux qui sont au-dessous » d’avec la vie céleste qui est « au-dessus de l’étendue ».
Gen.1:8 : « Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour ».
Ce ciel, désigne la couche atmosphérique qui, formée à partir des 2 gazs (l’hydrogène et l’oxygène) qui composent l’eau, entoure toute la surface de la terre et qui n’est pas accessible naturellement à l’homme. Dieu le rattache à la présence d’une vie céleste invisible ce qui est le cas puisque le diable lui-même va recevoir le nom de « prince de la puissance de l’air » dans Eph.2:2 : « …dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » ; attitude qu’il avait déjà dans le monde céleste.
Le 3ème jour
Gen.1:9 : « Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi ».
Jusqu’à ce moment, « les eaux » recouvraient la totalité de la terre mais elles ne contenaient encore aucune forme de la vie animale marine qui sera créée le 5ème jour. Cette précision donnera toute son authenticité à l’action du déluge de Genèse 6 qui va pouvoir, lui, répandre la forme de la vie marine animale sur la terre immergée ; ce qui justifiera d’y retrouver ensuite des fossiles marins et des coquillages.
Gen.1:10 : « Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon ».
Cette nouvelle séparation est jugée « bonne » par Dieu parce qu’au delà des océans et des continents, il donne à ces deux termes « mer et terre » le rôle de deux symboles qui vont désigner respectivement l’église chrétienne catholique et l’église chrétienne protestante sortie de la première sous le nom d’église réformée. Leur séparation effectuée entre 1170 et 1843 est donc jugée « bonne » par Dieu. Et ses encouragements pour ses serviteurs fidèles du temps de la Réforme ont été révélés dans Apo.2:18 à 29. Dans ces versets, se trouve cette précision importante des versets 24 et 25 qui témoignent d’une situation provisoire exceptionnelle : « A vous, à tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n'ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous dis : Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau ; seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne ». Une fois de plus, par ce regroupement, Dieu met de l’ordre dans le désordre créé par les esprits rebelles angéliques et humains. Relevons cet autre enseignement, la « terre » va donner son nom à la planète entière parce que le « sec » est préparé pour être le milieu naturel de la vie de l’homme pour qui cette création est faite par Dieu. La surface marine étant quatre fois plus grande que la surface de la terre sèche, la planète aurait pu prendre le nom « mer » mieux mérité mais pas justifié dans le projet divin. Les paroles de ce « dicton » : « qui s’assemble se ressemble et qui se ressemble s’assemble », se retrouvent dans ces regroupements. Ainsi, entre 1170 et 1843, les protestants fidèles et pacifiques ont été sauvés par la justice du Christ qui leur a été imputée exceptionnellement sans l’obéissance au repos sabbatique du vrai septième jour : le samedi. Et c’est l’exigence de ce repos qui fait de la « terre » le symbole d’une fausse foi chrétienne à partir de 1843, selon Dan.8:14. La preuve de ce jugement divin apparaît dans Apo.10:5 puisque Jésus pose « ses pieds » sur la « mer et la terre » pour les écraser par sa colère.
Gen.1:11 : « Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. »
La priorité donnée par Dieu à la terre sèche est confirmée : en première, elle reçoit le pouvoir de « produire » « de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce » ; toutes choses produites en premier pour les besoins de l’homme, et secondairement pour les animaux terrestres et célestes qui vont l’entourer. Ces productions de la terre vont être utilisées par Dieu comme images symboliques pour révéler ses leçons à ses serviteurs. L’homme comme « l’arbre » va porter du fruit, bon ou mauvais.
Gen.1:12 : « La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. »
Dans ce 3ème jour, aucune faute n’entache l’œuvre créée par Dieu, la nature est parfaite soit, jugée « bonne ». Dans une pureté atmosphérique et terrestre parfaite, la terre multiplie ses productions. Les fruits sont destinés aux êtres qui vont vivre sur la terre : hommes et animaux qui à leur tour vont produire du fruit selon leur personnalité.
Gen.1:13 : « Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour ».
Le 4ème jour
Gen.1:14 : « Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ».
Une nouvelle séparation apparaît : « le jour d’avec la nuit ». Jusqu’à ce quatrième jour, la lumière du jour n’était pas obtenue par un astre céleste. La séparation du jour et de la nuit existait déjà sous une forme virtuelle créée par Dieu. Pour rendre sa création indépendante de sa présence, Dieu va créer au quatrième jour des astres célestes qui vont permettre aux hommes d’établir des calendriers basés sur la position de ces astres dans le cosmos intersidéral. Ainsi vont apparaître les signes du Zodiaque, l’astrologie avant l’heure mais sans la divination actuelle qui lui est rattachée soit, l’astronomie.
Gen.1:15 : « et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi ».
La « terre » doit être éclairée de « jour » comme de « nuit », mais la « lumière » du « jour » doit surpasser celle de la « nuit » car elle est l’image symbolique du Dieu de vérité créateur de tout ce qui vit. Et la succession dans l’ordre « nuit jour » prophétise sa victoire finale contre tous ses ennemis qui sont aussi ceux de ses bien-aimés et bienheureux élus. Ce rôle qui consiste à « éclairer la terre » va donner à ces astres un sens symbolique de l’action religieuse enseignante des vérités ou des mensonges présentés au nom du Dieu créateur.
Gen.1:16 : « Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles ».
Relève bien ce détail : en évoquant « le soleil » et « la lune », « les deux grands luminaires », Dieu désigne le soleil par l’expression « le plus grand » alors que les éclipses le prouvent, les deux disques solaire et lunaire nous apparaissent sous la même taille l’un couvrant l’autre réciproquement. Mais Dieu qui l’a créé sait avant l’homme que sa petite apparence est due à son éloignement de la terre, le soleil étant 400 fois plus gros mais 400 fois plus loin que la lune. Par cette précision il confirme et affirme son titre suprême de Dieu créateur. De plus, sur le plan spirituel, il révèle son incomparable « grandeur » comparée à la petitesse de la lune, symbole de la nuit et des ténèbres. L’application de ces rôles symboliques va concerner Jésus-Christ nommé « lumière » dans Jean 1:9 : « Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme ». Relevons-le, l’ancienne alliance du peuple juif charnel construite sur un calendrier lunaire était placée sous le signe d’une époque « ténébreuse » ; ceci jusqu’à la première et la seconde venue du Christ. Tout comme la célébration des « fêtes des nouvelles lunes », moment où la lune disparaissant devient invisible, prophétisait la venue de l’ère solaire du Christ, que Mal.4:2 compare à un « soleil de justice » : « Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d'une étable,… ». Après l’ancienne alliance juive, « la lune » est devenue le symbole de la fausse foi chrétienne, successivement, catholique depuis 321 et 538, puis protestante depuis 1843, et … adventiste institutionnel depuis 1994.
Le verset évoque aussi « les étoiles ». Leur lumière est faible mais elles sont si nombreuses qu’elles éclairent néanmoins le ciel des nuits terrestres. « L’étoile » devient ainsi le symbole des messagers religieux qui restent debout ou qui tombent comme le signe du « 6ème sceau » d’Apo.6:13 dans lequel la chute des étoiles est venue prophétiser le 13 Novembre 1833 aux élus, la chute massive du protestantisme pour l’année 1843. Cette chute concernait en parallèle les messagers du Christ destinataires du message de « Sardes » auxquels Jésus déclare : « tu passes pour être vivant et tu es mort ». Cette chute est rappelée dans Apo.9:1 : « Le cinquième ange sonna de la trompette. Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La clef du puits de l'abîme lui fut donnée ». Avant la chute des protestants, Apo.8:10 et 11 évoque celle du catholicisme définitivement condamné par Dieu : « Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux. » Le verset 11 lui attribue le nom « Absinthe » : « Le nom de cette étoile est Absinthe ; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d'hommes moururent par les eaux, parce qu'elles étaient devenues amères ». La chose est confirmée dans Apo.12:4 : « Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté ». Les messagers religieux vont ensuite être victimes des exécutions des révolutionnaires français dans Apo.8:12 : « Le quatrième ange sonna de la trompette. Et le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers des étoiles, afin que le tiers en fût obscurci, et que le jour perdît un tiers de sa clarté, et la nuit de même ». Les cibles des révolutionnaires libres penseurs hostiles envers toutes les formes de la religion sont aussi, toujours partiellement (le tiers), « le soleil » et la « lune ».
Dans Gen.15:5, les « étoiles » symbolisent la « postérité » promise à Abraham : « Et après l'avoir conduit dehors, il dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Telle sera ta postérité ». Attention ! Le message indique une quantité nombreuse mais ne dit rien au sujet de la qualité de la foi de cette multitude dans laquelle Dieu va trouver « beaucoup d’appelés mais peu d’élus » selon Matt.22:14. Les « étoiles » symbolisent encore les élus dans Dan.12:3 : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité ».
Gen.1:17 : « Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre, »
Nous voyons ici pour une raison spirituelle l’insistance de Dieu sur ce rôle des astres : « pour éclairer la terre ».
Gen.1:18 : « pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon ».
Ici Dieu confirme le rôle symbolique spirituel de ces astres en liant ensemble « le jour et la lumière » d’une part, et « la nuit et les ténèbres » d’autre part.
Gen.1:19 : « Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour ».
La terre peut désormais profiter de la lumière et de la chaleur solaire pour assurer sa fertilité et sa production de nourritures végétales. Mais le rôle du soleil ne prendra une importance qu’après le péché que vont commettre Eve et Adam. La vie repose jusqu’à ce moment tragique sur la puissance miraculeuse du pouvoir créateur de Dieu. La vie terrestre est organisée par Dieu pour ce temps où le péché va frapper la terre de toute sa malédiction.
Le 5ème jour
Gen.1:20 : « Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel ».
En ce 5ème jour, Dieu donne aux « eaux » le pouvoir de « produire en abondance des animaux vivants » si nombreux et si variés que la science moderne a de la peine à tous les recenser. Au fond des abîmes dans l’obscurité totale, on découvre une forme de vie inconnue d’animaux minuscules fluorescents qui flashent, clignotent et changent d’intensité lumineuse et même de couleur. De même, l’étendue du ciel va recevoir l’animation du vol des « oiseaux ». Ici apparaît le symbole des « ailes » qui permettent le déplacement dans l’air aux animaux charnels ailés. Le symbole va être rattaché aux esprits célestes qui n’en ont pas besoin car ils ne sont pas soumis aux lois physiques terrestres et célestes. Et dans l’espèce ailée de la terre, Dieu va s’attribuer l’image de « l’aigle » qui s’élève le plus haut en altitude parmi toutes les espèces des oiseaux et des animaux volants. « L’aigle » devient aussi le symbole de l’empire, du roi Nébucadnetsar dans Dan.7:4 et celui de Napoléon 1er dans Apo.8:13 : « Je regardai, et j'entendis un aigle qui volait au milieu du ciel, disant d'une voix forte : Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause des autres sons de la trompette des trois anges qui vont sonner ! » L’apparition de ce régime impérial prophétisait les trois grands « malheurs » qui vont frapper les habitants des pays occidentaux sous le symbole des trois dernières « trompettes » d’Apo. 9 et 11, à partir de 1843, date où le décret de Dan.8:14 est entré en application.
En dehors de « l’aigle », les autres « oiseaux du ciel » vont symboliser les anges célestes, les bons et les mauvais.
Gen.1:21 : « Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon ».
Dieu prépare la vie marine pour la condition du péché, le temps où les plus « grands poissons » feront des plus petits leur nourriture, c’est le destin programmé et l’utilité de leur abondance dans chaque espèce. Les « oiseaux ailés » n’échapperont pas à ce principe car eux-aussi s’entretueront pour se nourrir. Mais avant le péché, aucun animal marin ou oiseau ne fait de tort à un autre, la vie les anime tous et ils cohabitent en parfaite harmonie. C’est pourquoi, Dieu juge la situation « bonne ». Les « animaux » marins et « les oiseaux » vont tenir un rôle symbolique après le péché. Les combats mortels entre les espèces donneront alors à la « mer » le sens de « mort » que Dieu lui donne dans le rituel des ablutions des sacrificateurs hébreux. La cuve utilisée à cette fin recevra le nom de « mer » en rappel de la traversée de la « mer rouge », les deux choses étant une préfiguration du baptême chrétien. Ainsi, en lui donnant pour nom, « bête qui monte de la mer » dans Apo.13:1, Dieu identifie la religion catholique romaine et la monarchie qui la soutient à une assemblée de « morts » qui tuent et dévorent leur prochain comme les poissons de la « mer ». De même les aigles, les éperviers et les faucons dévoreront les pigeons et les colombes, à cause du péché d’Eve et d’Adam et de ceux, en bien plus grand nombre, de leurs descendants humains jusqu’au retour en gloire du Christ.
Gen.1:22 : « Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre ».
La bénédiction de Dieu se concrétise par la multiplication, dans ce contexte celle des animaux marins et des oiseaux, mais aussi bientôt, celle des êtres humains. L’Eglise du Christ est appelée elle aussi à multiplier le nombre de ses adeptes, mais là, la bénédiction de Dieu ne suffit pas, car Dieu appelle, mais il ne contraint personne à répondre à son offre de salut.
Gen.1:23 : « Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour ».
Relevons que la vie marine est créée le cinquième jour ainsi séparée de la création de la vie terrestre, en raison de son symbolisme spirituel qui concerne la première forme du christianisme maudit et apostat ; ce que va représenter la religion catholique de Rome depuis le 7 Mars 321, date de l’adoption du faux jour de repos païen, le premier jour et « jour du soleil », rebaptisé ensuite : dimanche soit, jour du Seigneur. Cette explication est confirmée par l’apparition du catholicisme romain au cours du 5ème millénaire et celle du protestantisme qui apparaît au cours du 6ème millénaire.
Le 6ème jour
Gen.1:24 : « Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi ».
Le 6ème jour est marqué par la création de la vie terrestre qui, à son tour, après la mer, « produit des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce ». Dieu met en route un processus de reproduction de toutes ces créatures vivantes. Elles vont se répandre sur la terre émergée.
Gen.1:25 : « Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon ».
Ce verset confirme l’action ordonnée dans le précédent. Relevons cette fois que Dieu est le créateur et le réalisateur de cette vie animale terrestre produite sur la terre. Comme pour ceux de la mer, les animaux terrestres vont vivre en harmonie jusqu’au temps du péché humain. Dieu trouve « bonne » cette création animale dans laquelle des rôles symboliques sont créés et il les utilisera dans ses messages prophétiques après l’instauration du péché. Parmi les reptiles, « le serpent » va tenir un rôle principal comme médium instigateur du péché utilisé par le diable. Après le péché, les animaux de la terre se détruiront espèce contre espèce. Et cette agressivité va justifier, dans Apo.13:11, le nom de « bête qui monte de la terre » qui désigne la religion protestante dans son dernier statut maudit par Dieu dans le contexte de l’ultime épreuve de foi adventiste justifiée par le véritable retour de Jésus-Christ prévu pour le printemps 2030. Toutefois, notons que le protestantisme porte cette malédiction ignorée par les multitudes depuis 1843.
Gen.1:26 : « Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre ».
En disant « Faisons », Dieu associe à son œuvre créatrice le monde angélique fidèle qui assiste à son action et l’entoure plein d’enthousiasme. Sous le thème de la séparation, relève ici, regroupés dans le 6ème jour, la création animale terrestre et celle de l’homme qui est évoqué dans ce verset 26, nombre du nom de Dieu soit, nombre obtenu par l’addition des quatre lettres hébraïques « Yod = 10 +, Hé = 5 +, Wav = 6 +, Hé = 5 = 26 » ; lettres qui composent son nom translitéré « YaHWéH ». Ce choix est d’autant plus justifié que, « fait à l’image de Dieu », « l’homme » Adam vient le représenter symboliquement dans la création terrestre comme une image du Christ. Dieu lui donne son aspect physique et mental, soit l’aptitude à juger entre le bien et le mal qui va le responsabiliser. Créé le même jour que les animaux, « l’homme » va recevoir le choix de sa « ressemblance » : Dieu ou bien l’animal soit, « la bête ». Or c’est en se laissant séduire par « un animal », « le serpent », qu’Eve et Adam vont se couper de Dieu et perdre sa « ressemblance ». En donnant à l’homme la domination sur « les reptiles qui rampent sur la terre », Dieu invite l’homme à dominer sur « le serpent » et donc à ne pas se laisser enseigner par lui. Hélas pour l’humanité, Eve sera isolée et séparée d’Adam quand elle sera séduite et rendue coupable du péché de désobéissance.
Dieu confie à l’homme toute sa création terrestre avec les vies qu’elle contient et produit dans les mers, sur la terre et dans le ciel.
Gen.1:27 : « Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme ».
Le 6ème jour dure comme les autres, 24 heures et il semble que les créations de l’homme et de la femme sont ici regroupées dans le but pédagogique de résumer leur création. En effet, Gen.2 reprend cette création de l’homme en révélant beaucoup d’actions qui se sont accomplies vraisemblablement sur plusieurs jours. Le récit de ce chapitre 1 prend ainsi un caractère normatif révélateur des valeurs symboliques que Dieu a voulu donner aux six premiers jours de la semaine.
Cette semaine est d’autant plus de valeur symbolique qu’elle image le projet salvateur de Dieu. « L’homme » symbolise et prophétise Christ et « la femme », « l’église Elue » qui va être suscitée à partir de lui. De plus, avant le péché, le temps réel n’a pas d’importance car dans l’état de perfection, le temps n’est pas compté et le compte à rebours des « 6000 ans » débutera dans le premier printemps marqué par le premier péché humain. Dans une parfaite régularité, les nuits de 12 heures et les jours de 12 heures se succèdent continuellement. Dans ce verset, Dieu insiste sur la ressemblance de l’homme créé conforme à sa propre image. Adam n’est pas faible, il est plein de force et il a été créé capable de résister aux tentations du diable.
Gen.1:28 : « Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre ».
Le message est adressé par Dieu à toute l’humanité dont Adam et Eve sont les modèles originaux. Comme les animaux, ils sont à leur tour bénis et encouragés à procréer pour multiplier des êtres humains. L’homme obtient de Dieu la domination sur les créatures animales, ce qui signifie qu’il ne doit pas se laisser dominer par elles, par sensiblerie et faiblesse sentimentale. Il ne doit pas leur faire du mal mais vivre en harmonie avec elles. Ceci, dans le contexte qui précède la malédiction du péché.
Gen.1:29 : « Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture ».
Dans sa création végétale, Dieu révèle toute sa bonté et sa générosité en multipliant le nombre des semences de chaque espèce de végétaux, arbres fruitiers, céréales, herbes et légumes. Dieu propose à l’homme le modèle de l’alimentation parfaite qui favorise une bonne santé physique et mentale favorable à tout l’organisme et l’âme humaine, encore aujourd’hui comme au temps d’Adam. Ce sujet a été présenté depuis 1843 par Dieu comme une exigence envers ses élus et il prend une importance encore plus grande dans nos derniers jours où l’alimentation victime de la chimie, engrais, pesticides et autres qui détruisent la vie au lieu de la favoriser.
Gen.1:30 : « Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi ».
Ce verset présente la clé qui justifie la possibilité de cette vie harmonieuse. Tous les êtres vivants sont végétaliens, ils n’ont donc aucune raison de se faire du mal. Après le péché, les animaux s’attaqueront le plus souvent pour se nourrir, la mort les frappera alors tous d’une manière ou d’une autre.
Gen.1:31 : « Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour ».
A la fin du 6ème jour, Dieu est satisfait de sa création qui, avec la présence de l’homme sur la terre, est jugée cette fois « très bonne », alors qu’elle était seulement « bonne » en fin du 5ème jour.
L’intention de Dieu de séparer les 6 premiers jours de la semaine du 7ème est démontrée par leur regroupement dans ce chapitre 1 de la Genèse. Il prépare de cette manière la structure du 4ème commandement de sa loi divine qu’il présentera en leur temps aux Hébreux délivrés de l’esclavage égyptien. L’être humain dispose, depuis Adam, de 6 jours sur 7, chaque semaine, pour vaquer à ses occupations terrestres. Pour Adam, les choses ont bien commencé, mais après avoir été créée à partir de lui, la femme, son « aide » donnée par Dieu, va faire entrer le péché dans la création terrestre comme Gen.3 va le révéler. Par amour pour sa femme, à son tour Adam va manger le fruit défendu et le couple entier va se retrouver frappé par la malédiction du péché. Dans cette action, Adam prophétise Christ qui viendra partager et payer à sa place la faute de son église Elue bien-aimée. Sa mort sur la croix, au pied du mont Golgotha, va racheter la faute commise et vainqueur du péché et de la mort, Jésus-Christ obtiendra le droit de faire profiter ses élus de sa justice parfaite. Il peut ainsi leur offrir la vie éternelle perdue depuis Adam et Eve. Les élus entreront ensemble au même moment dans cette vie éternelle au début du 7ème millénaire, c’est alors que le rôle prophétique du sabbat s’accomplira. Tu peux ainsi comprendre, pourquoi, ce thème du repos du 7ème jour est présenté dans le chapitre 2 de la Genèse, séparé des 6 premiers jours regroupés dans le chapitre 1.
Genèse 2
Le septième jour
Gen.2:1 : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée ».
Les six premiers jours sont séparés du « septième » car l’œuvre créatrice de la terre et des cieux par Dieu s’achève. Ce fut vrai, pour la pose des bases de la vie créée dans la première semaine, mais encore plus, pour les 7000 années qu’elle prophétise également. Les six premiers jours annoncent que Dieu va œuvrer dans l’adversité confronté au camp du diable et de ses actions destructrices pendant 6000 ans. Son œuvre va consister à attirer vers lui ses élus pour les sélectionner au milieu de tous les êtres humains. Il va leur donner diversement des preuves de son amour et retiendra ceux qui l’aiment et l’approuvent dans tous ses aspects et tous les domaines. Car ceux qui n’agiront pas ainsi, vont rejoindre le camp maudit du diable. « L’armée » citée désigne les forces vivantes des deux camps qui vont s’opposer et se combattre sur « la terre » et dans « les cieux » où les « étoiles du ciel » les symbolisent. Et ce combat pour la sélection va durer 6000 ans.
Gen.2:2 : « Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu'il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu'il avait faite ».
En cette fin de la première semaine de l’histoire terrestre, le repos de Dieu enseigne une première leçon : Adam et Eve n’ont pas encore péché ; ce qui explique la possibilité pour Dieu de vivre un vrai repos. Le repos de Dieu est donc conditionné par l’abscence du péché chez ses créatures.
La deuxième leçon est plus subtile et elle se cache dans l’aspect prophétique de ce « septième jour » qui est une image du « septième » millénaire du grand projet salvateur programmé par Dieu.
L’entrée dans le « septième » millénaire, appelé « mille ans » dans Apo.20:4-6-7, marquera l’achèvement de la sélection des élus. Et pour Dieu et ses élus sauvés vivants ou ressuscités, mais tous étant glorifiés, le repos obtenu sera la conséquence de la victoire de Dieu en Jésus-Christ sur tous ses ennemis. Dans le texte hébreu, le verbe « se reposa » est « shavat » de la même racine que le mot « sabbat ».
Gen.2:3 : « Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu'en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu'il avait créée en la faisant ».
Le mot sabbat n’est pas cité mais son image se trouve déjà dans la sanctification du « septième jour ». Comprends donc bien la cause de cette sanctification par Dieu. Elle prophétise le moment où son sacrifice en Jésus-Christ recevra sa récompense finale : le bonheur d’être entouré de tous ses élus qui ont témoigné en leur temps de leur fidélité dans le martyre, les souffrances, la privation, le plus souvent, jusqu’à la mort. Et au début du « septième » millénaire, ils seront tous vivants et n’auront plus à redouter la mort. Pour Dieu et son camp fidèle, peut-on imaginer la cause d’un plus grand « repos » que celui-ci ? Dieu ne verra plus souffrir ceux qui l’aiment, il n’aura plus à partager leur souffrance, c’est ce « repos » là qu’il fait célébrer chaque « sabbat du septième jour » de nos semaines perpétuelles. Ce fruit de sa victoire finale aura été obtenu par la victoire de Jésus-Christ sur le péché et la mort. En lui, sur la terre et au milieu des autres humains, il a réalisé une œuvre à peine croyable : il a pris sur lui la mort pour créer son peuple élu et le sabbat annonçait depuis Adam à l’humanité qu’il vaincrait le péché pour offrir sa justice et la vie éternelle à ceux qui l’aiment et le servent fidèlement ; chose qu’Apo.6:2 proclame et confirme : « Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre ».
L’entrée dans le septième millénaire marque l’entrée des élus dans l’éternité de Dieu, c’est pourquoi, dans ce récit divin, le septième jour n’est pas refermé par l’expression « il y eut un soir, il y eut matin, ce fut le …jour ». Dans son Apocalypse donnée à Jean, Christ évoquera ce septième millénaire et il révèlera qu’il sera bien lui aussi composé de « mille ans » selon Apo.20:2-4, comme les six premiers qui l’ont précédé. Ce sera un temps de jugement céleste au cours duquel, les élus devront juger les morts du camp maudit. Le souvenir du péché sera donc maintenu dans ces derniers « mille ans » du grand sabbat prophétisé chaque fin de semaine. Seul le jugement dernier, permettra d’en finir avec la pensée du péché quand, sur la fin du septième millénaire, tous les déchus auront été détruits dans « l’étang de feu de la seconde mort ».
Dieu donne des explications sur sa création terrestre
Mise en garde : Des personnes mal inspirées sèment le doute en présentant cette partie de Genèse 2 comme un second témoignage qui contredirait celui du récit de Genèse 1. Ces gens n’ont pas compris la méthode narrative utilisée par Dieu. Il présente dans Genèse 1, la globalité des six premiers jours de sa création. Ensuite, à partir de Gen.2:4, il revient apporter des détails complémentaires sur certains sujet non expliqués dans Genèse 1.
Gen.2:4 : « Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés »
Ces explications supplémentaires sont absolument nécessaires car le thème du péché doit recevoir ses propres explications. Et nous l’avons vu, ce thème du péché est omniprésent dans les formes que Dieu a données à ses réalisations terrestres et célestes. La construction de la semaine de sept jours est elle-même porteuse de beaucoup de mystères que seul le temps va révéler aux élus du Christ.
Gen.2:5 : « Lorsque YaHWéH Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car YaHWéH Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol ».
Relève l’apparition du nom « YaHWéH » par lequel Dieu s’est lui-même nommé à la demande de Moïse selon Exode 3:14-15. Moïse écrit cette révélation sous la dictée de Dieu qu’il nomme « YaHWéH ». La révélation divine prend ici sa référence historique de la sortie d’Egypte et de la création de la nation Israël.
Derrière ces précisions apparemment très logiques se cachent des idées prophétisées. Dieu évoque la croissance de la vie végétale, « arbuste et herbes des champs », auxquels il joint la « pluie » et la présence de « l’homme » qui va « cultiver le sol ». En 1656, après le péché d’Adam, dans Gen.7:11, « la pluie » du « déluge » détruira la vie végétale, « arbuste et herbes des champs » ainsi que « l’homme » et ses « cultures » à cause de l’intensification du péché.
Gen.2:6 : « Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol ».
Avant de détruire soit, avant le péché, Dieu fait « arroser la terre sur toute sa surface par une vapeur ». L’action est douce et efficace et adaptée à la vie sans péché, glorieuse et parfaitement pure. Après le péché, le ciel enverra des orages et des pluies torrentielles destructrices en signe de sa malédiction.
La formation de l’homme
Gen.2:7 : «YaHWéH Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant ».
La création de l’homme repose sur une nouvelle séparation : celle de la « poussière de la terre » dont une partie est prélevée pour former une vie faite à l’image de Dieu. Dans cette action, Dieu révèle son projet d’obtenir et de sélectionner à terme des élus d’origine terrestre qu’il rendra éternels.
Quand Dieu le crée, l’homme est l’objet d’attentions particulières de son Créateur. Relève bien qu’il le « forme » à partir de « la poussière de la terre » et cette seule origine prophétise, son péché, sa mort, et son retour à l’état de « poussière ». Cette action divine est comparable à celle d’un « potier » qui met en forme un « vase d’argile » ; image que Dieu revendiquera dans Jér.18:6 et Rom.9:21. De plus, la vie de « l’homme » va dépendre de son « souffle » que Dieu insuffle dans ses « narines ». Il s’agit donc bien du « souffle » pulmonaire et non du souffle esprit auquel beaucoup pensent. Tous ces détails sont révélés pour nous rappeler combien la vie de l’homme est fragile, dépendante de Dieu pour sa prolongation. Elle reste le fruit d’un miracle permanent car la vie ne se trouve qu’en Dieu et en lui seul. C’est par sa divine volonté que « l’homme devint un être vivant ». Si la vie de l’homme bon ou méchant se prolonge c’est uniquement parce que Dieu le permet. Et quand la mort le frappe c’est encore sa décision qui est en cause.
Avant le péché, Adam est créé parfait et innocent, il possède une puissante vitalité et entre dans une vie éternelle, entouré de choses éternelles. Seule, la forme de sa création prophétise son terrible destin.
Gen.2:8 : « Puis YaHWéH Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé ».
Un jardin est l’image du lieu idéal pour l’homme qui y trouve rassemblés tous ses éléments nutritifs et visuels enchanteurs ; des fleurs magnifiques qui ne se fanent pas et ne perdent jamais leurs parfums d’agréables odeurs multipliées à l’infini. Cette nourriture offerte dans le jardin ne construit pas sa vie qui est, avant le péché, non dépendante de l’alimentation. La nourriture est donc consommée par l’homme pour son unique plaisir. La précision « Dieu planta un jardin » témoigne de son amour pour sa créature. Il se fait jardinier pour offrir à l’homme ce lieu de vie merveilleux.
Le mot Eden signifie « jardin de délices » et prenant Israël comme point de référence central, Dieu situe cet Eden à l’orient d’Israël. Pour ses « délices », l’homme est placé dans ce jardin délicieux par Dieu, son Créateur.
Gen.2:9 : « YaHWéH Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal ».
Le caractère d’un jardin est la présence des arbres fruitiers qui offrent le « prêt à manger » que constituent leurs fruits aux multiples saveurs douces et sucrées. Ils sont tous là pour le seul plaisir d’Adam, encore seul.
Dans le jardin se trouvent également deux arbres aux caractères diamétralement opposés : « l’arbre de vie » qui occupe la place centrale, « au milieu du jardin ». De la sorte le jardin et son offre luxuriante lui sont entièrement rattachés. Près de lui, se trouve « l'arbre de la connaissance du bien et du mal ». Déjà, dans sa désignation, le mot « mal » prophétise l’accès au péché. On peut alors comprendre que ces deux arbres sont les images des deux camps qui vont s’affronter sur la terre du péché : le camp de Jésus-Christ imagé par « l’arbre de vie » contre le camp du diable qui, comme le nom de « l’arbre » l’indique, a connu soit, expérimenté, successivement, le « bien » depuis sa création jusqu’au jour où le « mal » l’a fait entrer en rébellion contre son Créateur ; ce que Dieu nomme « pécher contre lui ». Je te rappelle que ces principes « du bien et du mal » sont les deux choix ou deux fruits extrêmes opposés possibles que la liberté totale d’un « être vivant » produit. Si le premier ange ne l’avait pas fait, d’autres anges seraient tout de même entrés en rébellion comme l’expérience terrestre des comportements humains l’a maintenant déjà prouvé.
Dans toute l’offre généreuse du jardin préparé par Dieu pour Adam se trouve cet arbre « de la connaissance du bien et du mal » qui est là pour mettre à l’épreuve la fidélité de l’homme. Ce terme « connaissance » doit être bien compris car pour Dieu le verbe « connaître » prend un sens extrême d’expérimenter « le bien ou le mal » qui vont reposer sur les actes d’obéissance ou de désobéissance. L’arbre du jardin n’est que le support matériel du test d’obéissance et son fruit ne transmet le mal que parce que Dieu lui a donné ce rôle en le présentant comme un interdit. Le péché n’est pas dans le fruit mais dans le fait de le manger en sachant que Dieu l’a défendu.
Gen.2:10 : « Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras ».
Un nouveau message de séparation est présenté, de même que le fleuve qui sort d’Eden se divise en « quatre bras », cette image prophétise la naissance de l’humanité dont les descendants vont se répandre universellement soit, aux quatre points cardinaux, ou quatre vents des cieux, sur toute la terre. Le « fleuve » est le symbole d’un peuple, l’eau étant le symbole des vies humaines. Par cette division « en quatre bras », le fleuve sorti de l’Eden va répandre son eau de la vie sur toute la terre et cette idée prophétise le désir de Dieu de répandre sa connaissance sur toute sa surface. Son projet s’accomplira selon Gen.10 par la séparation de Noé et de ses trois fils après la fin du déluge d’eaux. Ces témoins du déluge vont transmettre de génération en génération le souvenir du terrible châtiment divin.
Nous ne connaissons pas l’aspect visuel qu’avait la terre avant le déluge, mais avant les séparations des peuples, la terre habitée devait se présenter comme un seul continent uniquement arrosé par cette source d’eau qui jaillissait à partir du jardin d’Eden. Les mers intérieures actuelles n’existaient pas et elles sont une conséquence du déluge qui est venu recouvrir toute la terre pendant une année. Jusqu’au déluge, le continent entier était donc irrigué par ces quatre fleuves et leurs affluents répartissaient l’eau douce sur toute la surface de la terre sèche. Pendant le déluge, le détroit de Gibraltar et celui de la mer rouge se sont écroulés préparant ainsi la formation de la mer Méditerranée et de la mer Rouge envahies par l’eau saline des océans. Sache que sur la nouvelle terre où Dieu établira son royaume, il n’y aura pas de mer selon Apo.21:1 comme il n’y aura plus de mort. La division est la conséquence du péché et la forme la plus intense de celui-ci sera punie par les eaux destructrices du déluge. En lisant ce message, sous son seul aspect prophétique, les « « quatre bras » du fleuve désignent quatre peuples qui caractérisent l’humanité.
Gen.2:11 : « Le nom du premier est Pischon ; c'est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or ».
Le nom du premier fleuve nommé Pischon ou Phison signifie : abondance d’eau. La zone où se trouvait l’Eden planté par Dieu devait être là où le Tigre et l’Euphrate actuels prennent leur source ; pour l’Euphrate au mont Ararat et pour le Tigre au Taurus. A l’Est et au milieu de la Turquie se trouve encore l’immense lac de Van qui constitue une énorme réserve d’eau douce. Avec sa bénédiction divine, l’eau abondante favorisait l’extrême fertilité du jardin de Dieu. Le pays de Havila réputé pour son or était selon certains situé au nord-Est de la Turquie actuelle. Il s’allongeait jusqu’à la côte de l’actuelle Georgie. Mais cette interprétation pose un problème car selon Gen.10:7, « Havila » est un « fils de Cush », lui-même « fils de Cham », et il désigne l’Ethiopie située au sud de l’Egypte. Ceci me porte à situer ce pays « d’Havila » en Ethiopie, ou au Yémen, où se trouvaient les mines de l’or que la reine de Saba a offert au roi Salomon.
Gen.2:12 : « L'or de ce pays est pur ; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx ».
« L’or » est le symbole de la foi et Dieu prophétise pour l’Ethiopie, une foi pure. Elle sera déjà le seul pays au monde qui ait conservé l’héritage religieux de la reine de Saba après son séjour auprès du roi Salomon. Ajoutons également à son profit, que dans son indépendance conservée pendant les siècles de ténèbres religieuses qui ont caractérisé les peuples de l’Europe occidentale « chrétienne », les Ethiopiens ont gardé la foi chrétienne et ils ont pratiqué le vrai sabbat reçu par la rencontre de Salomon. L’apôtre Philippe a baptisé le premier chrétien éthiopien comme cela est révélé dans Actes 8:27 à 39. C’était un eunuque ministre de la reine Candace et le peuple entier a reçu son enseignement religieux. Un autre détail témoigne de la bénédiction de ce peuple, Dieu l’a fait protéger contre ses ennemis par l’action guerrière engagée et décidée volontairement par le célèbre navigateur Vasco de Gama.
Confirmant la couleur noire de la peau des Ethiopiens, « la pierre d’onyx » est de couleur « noire » et elle est composé de dioxyde de silicium ; une richesse en plus pour ce pays ; car son utilisation pour la fabrication des transistors la fait particulièrement apprécier de nos jours.
Gen.2:13 : « Le nom du second fleuve est Guihon ; c'est celui qui entoure tout le pays de Cusch ».
Oublions les « fleuves » et mettons à leurs places, les peuples qu’ils symbolisent. Ce deuxième peuple « entoure le pays de Cush » soit, l’Ethiopie. La descendance de Sem va se développer sur la terre de l’Arabie et jusqu’en Perse. Elle entoure effectivement le territoire de l’Ethiopie, elle peut donc être symbolisée et désignée par le nom du « fleuve » « Guihon ». Dans nos derniers jours, cet entourage est « musulman » religion de l’Arabie et de la Perse. Ainsi la configuration du début de la création est reproduite à la fin des temps.
Gen.2:14 : « Le nom du troisième est Hiddékel ; c'est celui qui coule à l'orient de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate ».
« Hiddékel » désigne le « fleuve Tigre », et le peuple désigné serait l’Inde symbolisée par le « tigre du Bengale » ; l’Asie et sa civilisation orientale désignée faussement comme « la race jaune » est donc prophétisée et concernée et elle se situe en effet « à l’orient de l’Assyrie ». Dans Dan.12, Dieu a utilisé le symbole de ce « fleuve » « Tigre » mangeur d’hommes pour illustrer l’épreuve adventiste accomplie entre 1828 et 1873, en raison des multitudes de morts spirituelles qu’elle a provoquées.
Le nom « Euphrate » signifie : fleuri, fécond. Dans la prophétie Apocalypse, « l’Euphrate » symbolise l’Europe occidentale et ses excroissances, les Amériques et l’Australie, que Dieu présente dominées par le régime religieux papal romain qu’il nomme avec sa ville, « Babylone la grande ». Cette descendance de Noé sera celle de Japhet qui s’étend à l’occident vers la Grèce et l’Europe, et au nord vers la Russie. L’Europe a été le sol où la foi chrétienne a connu tous ses bons et mauvais développements après la chute national d’Israël ; les adjectifs « fleuri, fécond » sont justifiés et selon le présage, les fils de Léa, la femme mal aimée seront plus nombreux que ceux de Rachel, l’épouse que Jacob aimait.
Il est bon de retrouver dans ce message, le rappel que malgré toutes leurs divisions religieuses finales, ces quatre types de civilisations terrestres ont eu le même Dieu créateur pour Père, pour justifier leurs existences.
Gen.2:15 : « YaHWéH Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder ».
Dieu offre à Adam une occupation qui consiste à « cultiver et garder » le jardin. La forme de cette culture nous est inconnue mais elle s’effectuait sans aucune fatigue avant le péché. De même, sans aucune forme d’agressivité dans toute la création, sa garde était simplifiée à l’extrême. Pourtant ce rôle de garde sous entendait l’existence d’un danger qui prendra bientôt un aspect réel et précis : la séduction diabolique de la pensée humaine dans ce même jardin.
Gen.2 :16 : « YaHWéH Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; »
Des multitudes d’arbres à fruits sont mis à libre disposition d’Adam. Dieu le comble au-delà de ses besoins qui consistent à satisfaire des désirs alimentaires en variant les goûts et les aromes. L’offre de Dieu est agréable, mais ce n’est que la première partie d’un « ordre » qu’il donne à Adam. La seconde partie de cet « ordre » vient ensuite.
Gen.2 :17 : « mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras ».
Dans « l’ordre » de Dieu, cette partie est très sérieuse, car la menace présentée sera implacablement appliquée dès que la désobéissance, fruit du péché sera consommée et accomplie. Et ne l’oublie pas, pour que le projet du règlement universel du péché s’accomplisse, il faudra que l’Adam chute. Pour mieux comprendre ce qui va arriver, retenons qu’Adam est encore seul lorsque Dieu le met en garde en lui présentant son « ordre » de ne pas manger de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » soit, de ne pas être nourri par les idées du diable. De plus, dans un contexte de vie éternelle, il a fallu que Dieu lui explique ce que signifie : « mourir ». Car la menace est là, dans ce « tu mourras ». En résumé, Dieu offre à Adam une forêt mais il lui interdit un seul arbre. Et pour certaines personnes ce seul interdit est insupportable, c’est alors que l’arbre cache la forêt, comme l’enseigne le dicton. Manger de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » signifie : se nourrir de l’enseignement du diable déjà animé d’un esprit de rébellion contre Dieu et sa justice. Car « l’arbre » interdit placé dans le jardin est une image de sa personne, de même que « l’arbre de vie » est une image du personnage Jésus-Christ.
Gen.2:18 : «YaHWéH Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui ».
Dieu a créé la terre et l’homme pour révéler sa bonté et la méchanceté du diable. Son projet salvateur nous est révélé dans les choses qui vont suivre. Pour comprendre, sache que l’homme tient le rôle de Dieu en personne qui le fait penser, agir et parler comme il pense, agit et parle lui-même. Ce premier Adam est une image prophétique du Christ que Paul présentera comme le nouvel Adam.
Pour révéler la méchanceté du diable et la bonté de Dieu, il est nécessaire que l’Adam pèche afin que la terre soit dominée par le diable et que ses méchantes œuvres soient révélées universellement. La notion du couple n’existe que sur la terre créée pour le péché, car le duo ainsi formé l’est pour une raison spirituelle qui prophétise la relation du Christ divin avec son Epouse qui désigne ses élus. L’Elue doit savoir qu’elle est à la fois la victime et la bénéficiaire du plan salvateur projeté par Dieu ; elle est victime du péché rendu nécessaire pour Dieu afin qu’il puisse à terme condamner le diable, et bénéficiaire de sa grâce salvatrice car, conscient de sa responsabilité pour l’existence du péché, il va payer lui-même le prix de l’expiation du péché en Jésus-Christ. Ainsi, en premier, Dieu a trouvé la solitude pas bonne et son besoin d’amour était si grand qu’il était prêt à payer chèrement le prix pour l’obtenir. Cette compagnie, ce vis-à-vis, qui permet le partage, Dieu la nomme « aide » et l’homme reprendra le terme en évoquant son vis-à-vis humain féminin. En fait d’aide, elle va le faire chuter et l’entraîner par amour dans le péché. Mais cet amour d’Adam pour Eve est à l’image de l’amour du Christ pour ses élus trouvés pécheurs soit, dignes de mort éternelle.
Gen.2:19 : « YaHWéH Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l'homme ».
C’est le supérieur qui donne un nom à ce qui lui est inférieur. Dieu s’est donné lui-même son nom et en donnant à Adam ce droit, il confirme ainsi la domination de l’homme sur tout ce qui vit sur la terre. Dans cette première forme de la création terrestre, les espèces des animaux des champs et des oiseaux du ciel sont réduites et Dieu les fait venir vers Adam, tout comme il les conduira avant le déluge par couples vers Noé.
Gen.2:20 : « Et l'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l'homme, il ne trouva point d'aide semblable à lui ». Les monstres dit préhistoriques ont été crées après le péché pour intensifier les conséquences de la malédiction divine qui va frapper la terre entière dont la mer. Dans le temps de l’innocence, la vie animale est composée par « le bétail » utile pour l’homme, « les oiseaux du ciel » et « les animaux des champs » plus indépendants. Mais dans cette présentation, il n’a pas trouvé un vis-à-vis humain parce qu’il n’existe encore pas.
Gen.2:21 : « Alors YaHWéH Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place ».
La forme donnée à cette opération chirurgicale révèle encore le projet salvateur. En Micaël, Dieu s’élimine des cieux, il quitte et se sépare de ses bons anges ce qui est la norme du « profond sommeil » dans lequel Adam est plongé. En Jésus-Christ né dans la chair, la côte divine est prélevée et après sa mort et sa résurrection, sur ses douze apôtres, il crée son « aide », dont il a pris l’aspect charnel et ses péchés et à laquelle il donne son « Saint Esprit ». La portée spirituelle de ce mot « aide » est grande car il donne à son Eglise, son Elue, le rôle d’une « aide » dans sa réalisation du plan du salut et du règlement global universel du péché et du sort des pécheurs.
Gen.2:22 : « YaHWéH Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme ».
Ainsi, la formation de la femme prophétise celle de l’Elue du Christ. Car c’est en venant dans la chair que Dieu forme son église fidèle victime de sa nature charnelle. Pour sauver les élus de la chair, Dieu devait prendre forme dans la chair. Et également, possédant en lui-même la vie éternelle, il est venu pour la faire partager à ses élus.
Gen.2:23 : « Et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme ».
Dieu est venu sur terre épouser la norme terrestre pour pouvoir dire à propos de son Elue ce qu’Adam dit sur son vis-à-vis féminin auquel il donne le nom « femme ». La chose est plus évidente en hébreu car le mot homme masculin soit, « ish » devient « isha » pour le mot féminin femme. Dans cette action, il confirme sa domination sur elle. Mais ayant été prise de lui, cette « femme » va lui devenir indispensable comme si la « côte » prélevée sur son corps voulait revenir en lui et reprendre sa place. Dans cette expérience unique, Adam va ressentir pour sa femme les sentiments que la mère va éprouver pour l’enfant qu’elle met au monde après l’avoir porté dans son ventre. Et cette expérience est également vécue par Dieu car les créatures vivantes qu’il crée autour de lui sont des enfants qui sortent de lui ; ce qui le rend autant Mère que Père.
Gen.2:24 : « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ».
Dieu exprime dans ce verset son projet pour ses élus qui devront souvent rompre des relations familiales charnelles pour se lier avec l’Elue bénie par Dieu. Et ne l’oublie pas, en premier, en Jésus-Christ, Micaël a quitté son statut de Père céleste pour venir gagner l’amour de ses disciples élus sur la terre ; ceci dans la mesure où il a renoncé à faire usage de son pouvoir divin pour lutter contre le péché et le diable. Ici, nous comprenons que les thèmes séparation et communion sont indissociables. Sur la terre, l’élu doit être séparé charnellement de ceux qu’il aime pour entrer en communion spirituellement et faire « un » avec Christ et tous ses élus, et ses bons anges fidèles.
Le désir de la « côte » de reprendre sa place initiale trouve son sens dans l’accouplement sexuel des êtres humains, acte de chair et d’esprit où l’homme et la femme forment physiquement une seule chair.
Gen.2:25 : « L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte ».
La nudité physique ne gène pas tout le monde. Il existe des adeptes du naturisme. Et au commencement de l’histoire humaine, la nudité physique ne provoquait pas de « honte ». L’apparition de la « honte » sera le résultat du péché, comme si le fait de manger de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » pouvait ouvrir l’esprit humain en lui faisant ressentir des effets jusque là inconnus et ignorés. En réalité, le fruit de l’arbre interdit ne sera pas l’auteur de ce changement, il n’en sera que le moyen, car celui qui fait changer les valeurs des choses et la conscience, c’est Dieu et lui seul. C’est lui qui suscitera le sentiment de « honte » que le couple pécheur va ressentir dans son esprit à propos de sa nudité physique qui ne sera pas responsable ; car la faute sera morale et concernera uniquement la désobéissance mise en œuvre, constatée par Dieu.
En résumant l’enseignement de Genèse 2, Dieu nous a présenté en premier la sanctification du repos ou sabbat du septième jour qui prophétise le grand repos qui sera donné au septième millénaire autant à Dieu qu’à ses élus fidèles. Mais ce repos devait être gagné par le combat terrestre que Dieu va livrer contre le péché et le diable, en s’incarnant en Jésus-Christ. L’expérience terrestre d’Adam a mis en image ce plan salvateur conçu par Dieu. En Christ, il est devenu chair pour créer son Elue de chair qui recevra finalement un corps céleste semblable à ceux des anges.
Genèse 3
La séparation du péché
Gen.3:1 : « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? »
Le pauvre « serpent » eut la malchance d’être utilisé comme médium par le plus « rusé » des anges créés par Dieu. Les animaux dont les reptiles tel le « serpent » ne parlaient pas ; le langage était une particularité de l’image de Dieu donnée à l’homme. Relève le bien, le diable le fait parler à la femme dans un moment où elle est séparée de son mari. Cet isolement va lui être fatal car en présence d’Adam, le diable aurait eut plus de difficulté pour conduire l’être humain à désobéir à l’ordre de Dieu.
Jésus-Christ a révélé l’existence du diable qu’il désigne en disant dans Jean 8:44, qu’il est « le père du mensonge et meurtrier dès le commencement ». Ses propos visent à ébranler les certitudes humaines et au « Oui ou Non » exigé par Dieu, il ajoute le « mais » ou le « peut-être que » qui enlèvent les certitudes qui donnent sa force à la vérité. L’ordre donné par Dieu fut reçu par Adam qui l’a transmis ensuite à son épouse, mais elle n’a pas entendu la voix de Dieu qui a donné l’ordre. Aussi, son doute repose sur son mari, du genre : « a-t-il bien compris ce que Dieu lui a dit ? »
Gen.3:2 : « La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ».
Les évidences semblent donner raison au propos du diable ; il raisonne et parle de manière intelligente. La « femme » commet sa première erreur en répondant au « serpent » qui parle ; ce qui n’est pas dans la normalité des choses. Dans un premier temps, elle justifie la bonté de Dieu qui leur a donné la possibilité de manger de tous les arbres, sauf celui qui est interdit.
Gen.3:3 : « Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez ».
La transmission par Adam du message de l’ordre divin apparaît dans l’expression « de peur que vous ne mouriez ». Ce ne sont pas là, les propos exacts tenus par Dieu car il a dit à Adam : « le jour où tu en mangeras, tu mourras ». L’affaiblissement des paroles divines va favoriser la consommation du péché. En justifiant son obéissance à Dieu pour une cause « de peur » la « femme » offre au diable la possibilité de confirmer cette « peur » qui selon lui n’est pas justifiée.
Gen.3:4 : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; »
Et le Menteur en chef se révèle dans cette affirmation qui contredit les paroles de Dieu : « vous ne mourrez pas ».
Gen.3:5 : « mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal ».
Il lui faut maintenant justifier l’ordre donné par Dieu auquel il impute une méchante et égoïste pensée : Dieu veut vous tenir dans la bassesse et l’infériorité. Il veut égoïstement vous empêcher de devenir comme lui. Il présente la connaissance du bien et du mal comme un avantage que Dieu veut garder pour lui seul. Mais s’il y a avantage dans la connaissance du bien, où est l’avantage de connaître le mal ? Le bien et le mal sont des opposés absolus comme le jour et la nuit, la lumière et les ténèbres et pour Dieu la connaissance consiste à expérimenter soit à passer à l’action. En réalité, Dieu avait déjà donné à l’homme la connaissance intellectuelle du bien et du mal en autorisant les arbres du jardin et en interdisant celui qui représente « le bien et le mal » ; car il est une image symbolique du diable qui a concrètement expérimenté successivement, « le bien » puis « le mal » en se rebellant contre son Créateur.
Gen.3:6 : « La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea ».
Les paroles sorties du serpent produisent leur effet, le doute s’efface et la femme est de plus en plus convaincue que le serpent lui a dit la vérité. Le fruit lui semble bon et agréable visuellement, mais surtout, elle le juge « précieux pour ouvrir l'intelligence ». Le diable obtient le résultat recherché, il vient de recruter une adepte de son attitude rebelle. Et en mangeant le fruit défendu, elle devient elle-même un arbre de la connaissance du mal. Rempli d’amour pour sa femme dont il n’est pas prêt à accepter d’être séparé, Adam préfère partager son sort funeste car il sait que Dieu va appliquer sa sanction mortelle. Et mangeant à son tour du fruit interdit, c’est le couple entier qui va subir la tyrannique domination du diable. Néanmoins, paradoxalement, cet amour passionnel est à l’image de celui que Christ va éprouver pour son Elue, acceptant lui-aussi de mourir pour elle. Aussi, Dieu peut comprendre Adam.
Gen.3:7 : « Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures ».
A cet instant, où le péché fut consommé par le couple humain, le compte à rebours des 6000 ans prévu par Dieu a commencé. En premier, leur conscience est transformée par Dieu. Les yeux qui avaient été les responsables de la convoitise du fruit « agréable à la vue » sont victimes d’un nouveau jugement des choses. Et l’avantage espéré et recherché se transforme en inconvénient, puisqu’ils éprouvent de la « honte » au sujet de leur nudité qui n’avait jusque-là posé aucun problème, ni envers eux, ni envers Dieu. La nudité physique découverte n’était que l’aspect charnel de la nudité spirituelle dans laquelle le couple désobéissant se retrouvait. Cette nudité spirituelle les privait de la justice divine et la sanction de la mort est entrée en eux, en sorte que la découverte de leur nudité fut le premier effet de la mort donnée par Dieu. Ainsi, la mort fut la conséquence de la connaissance expérimentée du mal ; ce que Paul enseigne en disant dans Rom.6:23 : « car le salaire du péché c’est la mort ». Pour couvrir leur nudité, les époux rebelles eurent recours à une initiative humaine qui consista « à coudre des feuilles de figuier » pour s’en faire des « ceintures ». Cette action image spirituellement la tentative humaine de s’auto-justifier. La « ceinture » va devenir le symbole de « la vérité » dans Eph.6:14. La « ceinture » faite en « feuilles de figuier » par Adam est donc en opposition, un symbole du mensonge derrière lequel le pécheur s’abrite pour se tranquilliser.
Gen.3:8 : « Alors ils entendirent la voix de YaHWéH Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de YaHWéH Dieu, au milieu des arbres du jardin ».
Celui qui sonde les reins et les cœurs sait ce qu’il vient de se passer et qui est conforme à son projet salvateur. Ce n’est là que la première étape qui va offrir au diable un domaine pour révéler ses pensées et sa méchante nature. Mais il doit rencontrer l’homme car il a beaucoup de choses à lui dire. Or l’homme n’est pas pressé de rencontrer Dieu, son Père, son Créateur, qu’il ne cherche maintenant qu’à fuir, tant il redoute d’entendre ses reproches. Et où se cacher dans ce jardin du regard de Dieu ? Là encore, croire que « les arbres du jardin » peuvent le cacher de sa face, témoigne de l’état mental dans lequel Adam est tombé depuis qu’il est devenu pécheur.
Gen.3:9 : « Mais YaHWéH Dieu appela l'homme, et lui dit: Où es-tu? »
Dieu sait parfaitement où Adam se cache mais il lui pose la question, « où es-tu ? » pour lui tendre une main secourable et l’attirer vers la confession de sa faute.
Gen.3:10 : « Il répondit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché ».
La réponse donnée par Adam est en elle-même une confession de sa désobéissance et Dieu va exploiter ses paroles pour obtenir sa manière de présenter l’expérience du péché.
Gen.3:11 : « Et YaHWéH Dieu dit : Qui t'a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ? »
Dieu veut arracher à Adam l’aveu de sa faute. De déduction en déduction il finit par lui poser clairement la question : « Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ? ».
Gen.3:12 : « L'homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé ».
Bien que vraie, la réponse d’Adam n’est pas glorieuse. Il porte en lui la marque du diable et ne sait plus répondre par oui ou non, mais à l’image de Satan, il répond de manière détournée pour ne pas avouer simplement sa propre et immense culpabilité. Il va jusqu’à rappeler à Dieu sa part dans l’expérience, puisqu’il lui a donné sa femme, première coupable, pense t-il avant lui. Le plus fort de l’histoire c’est que tout est vrai et Dieu ne l’ignore pas puisque le péché était nécessaire dans son projet. Mais, là où il se trompe, c’est qu’en suivant l’exemple de la femme, il a marqué sa préférence pour elle au détriment de Dieu, et ce fut là sa plus grande faute. Car dès le commencement, Dieu avait pour exigence d’être aimé au-dessus de tout et de tous.
Gen.3:13 : « Et l'Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé ».
Le grand Juge se tourne alors vers la femme accusée par l’homme et là encore la réponse de la femme est conforme à la réalité des faits : « Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé ». Elle s’est donc laissée séduire et c’est là, sa faute mortelle.
Gen.3:14 : « L'Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie ».
Cette fois, Dieu ne demande pas au « serpent » pourquoi il a fait cela, car Dieu n’ignore pas qu’il a été utilisé comme médium par Satan, le diable. Le sort que Dieu donne au « serpent » concerne en réalité le diable lui-même. Pour « le serpent » l’application fut immédiate, mais pour le diable ce fut qu’une prophétie qui s’accomplirait après la victoire de Jésus-Christ sur le péché et la mort. Selon Apo.12:9, la première forme de cette application fut son expulsion du royaume des cieux ainsi que les mauvais anges de son camp. Ils furent précipités sur la terre qu’ils ne quitteront plus jusqu’à leur mort et pendant mille ans, isolé sur la terre désolée, Satan rampera dans la poussière qui a accueilli ceux qui sont morts à cause de lui et de la liberté dont il a fait un mauvais usage. Sur la terre maudite par Dieu, ils vont se comporter comme des serpents à la fois craintifs et prudents parce que vaincus par Jésus-Christ et fuyant l’homme devenu leur ennemi. Ils feront du mal aux hommes cachés dans l’invisibilité de leurs corps célestes en les dressant les uns contre les autres.
Gen.3:15 : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon ».
Appliquée au « serpent », cette sentence confirme la réalité vécue et constatée. Son application au diable est plus subtile. L’inimitié entre son camp et l’humanité est confirmée et reconnue. « La postérité de la femme qui écrasera sa tête » sera celle du Christ et de ses élus fidèles. Elle finira par l’anéantir, mais avant cela, les démons auront eu la possibilité perpétuelle de « blesser le talon » de « la femme », l’Elue du Christ imagé lui-même, en premier, par ce « talon ». Car « le talon » est le point d’appui du corps humain comme « la pierre angulaire » est la pierre sur laquelle le temple spirituel de Dieu s’est construit.
Gen.3:16 : « Il dit à la femme : J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi ».
Avant d’être délivrée par sa mort, la femme va devoir « souffrir dans ses grossesses » ; elle « enfantera avec douleur », toutes choses accomplies littéralement et constatées. Mais là encore, le sens prophétique de l’image est à relever. Dans Jean 16:21 et Apo.12:2 « la femme dans les douleurs de l’enfantement » symbolise l’Eglise du Christ dans les persécutions romaines impériales puis papales de l’ère chrétienne.
Gen.3:17 : « Il dit à l'homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre : Tu n'en mangeras point ! Le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, »
Revenant vers l’homme, Dieu lui présente la véritable description de sa situation qu’il avait honteusement cherché à masquer. Sa culpabilité est entière et Adam va découvrir lui aussi qu’avant de le délivrer, sa mort sera précédée par un ensemble de malédictions qui conduiront certains à préférer la mort à la vie. La malédiction du sol est une terrible chose et Adam va l’apprendre à la sueur de son front.
Gen.3:18 : « il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs ».
Finie la culture facile du jardin d’Eden, elle est remplacée par la lutte incessante contre les chiendents, « les ronces, les épines » et les mauvaises herbes qui se multiplient dans le sol de la terre. D’autant plus que cette malédiction du sol va hâter la mort de l’humanité car, avec le « progrès » scientifique, l’homme des derniers jours va s’empoisonner en mettant dans le sol de ses cultures le poison chimique, pour éliminer les mauvaises herbes et les insectes ravageurs. La nourriture abondante et d’accès facile ne sera plus disponible hors du jardin dont il va être chassé ainsi que son épouse préférée à Dieu.
Gen.3:19 : « C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière ».
Ce sort qui tombe sur l’être humain vient justifier la forme sous laquelle Dieu a révélé sa création et sa formation précisément, à partir de « la poussière de la terre ». Adam apprend à ses dépends et aux nôtres en quoi consiste la mort évoquée par Dieu. Relevons bien que l’homme mort n’est plus que « poussière » et qu’il ne reste pas en dehors de cette « poussière » un esprit vivant sorti de ce corps mort. Eccl.9 et d’autres citations confirment ce statut de l’état mortel.
Gen.3:20 : « Adam donna à sa femme le nom d'Eve : car elle a été la mère de tous les vivants ».
Là encore, Adam marque sa domination sur « la femme » en lui donnant son nom « Eve » soit « Vie » ; un nom justifiée comme une réalité de base de l’histoire humaine. Nous sommes tous des descendants lointains, nés d’Eve l’épouse séduite d’Adam par laquelle la malédiction de la mort a été transmise et le sera jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ au début du printemps 2030.
Gen.3:21 : « YaHWéH Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit »
Dieu n’oublie pas que le péché des époux terrestres faisait partie de son projet salvateur qui va prendre maintenant une forme démontrée. Après le péché, le pardon divin devient disponible au nom du Christ qui sera sacrifié et crucifié par les soldats romains. Dans cette action, un être innocent, exempt de tout péché, acceptera de mourir pour expier, à leur place, les péchés de ses seuls élus fidèles. Dès l’origine, des animaux innocents sont tués par Dieu pour que leurs « peaux » viennent couvrir la nudité d’Adam et Eve. Dans cette action, il remplace « la justice » imaginée par l’être humain par celle que son plan du salut lui impute par la foi. La « justice » imaginée par l’homme n’était qu’un mensonge trompeur et à sa place, Dieu leur impute « un vêtement » symbolique de « sa justice » authentique, « la ceinture de sa vérité » qui repose sur le sacrifice volontaire du Christ et l’offrande de sa vie pour le rachat de ceux qui l’aiment fidèlement.
Gen.3:22 : « YaHWéH Dieu dit : Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement ».
En Micaël, Dieu s’adresse à ses bons anges qui assistent au drame qui vient de s’accomplir sur la terre. Il leur dit : « Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal ». La veille de sa mort, Jésus-Christ emploiera la même expression à l’égard de Judas, le traître qui devait le livrer aux Juifs religieux puis aux Romains pour être crucifié, ceci dans Jean 6:70 : « Jésus leur répondit : N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et l'un de vous est un démon ! ». Le « nous » devient dans ce verset « vous » à cause du contexte différent, mais la démarche de Dieu est la même. L’expression « l’un de nous » désigne Satan qui a encore un libre accès et un libre déplacement dans le royaume céleste de Dieu parmi tous les anges créés au début de la création terrestre.
La nécessité d’empêcher l’homme de manger de « l’arbre de vie » était une exigence de la vérité à laquelle Jésus est venu rendre témoignage selon ses paroles adressées au préfet romain Ponce Pilate. « L’arbre de vie » était l’image du Christ rédempteur et en manger signifiait se nourrir de son enseignement et de toute sa personnalité spirituelle soit, de le prendre pour substitut et sauveur personnel. C’était là l’unique condition qui aurait pu justifier la consommation de cet « arbre de vie ». Le pouvoir de vie n’était pas dans l’arbre mais dans celui que l’arbre symbolisait : Christ. De plus, cet arbre conditionnait la vie éternelle et après le péché originel cette vie éternelle était perdue perpétuellement jusqu’au retour final de Dieu en Christ et en Micaël. « L’arbre de vie » et les autres arbres pouvaient donc disparaître ainsi que le jardin de Dieu.
Gen.3:23 : « Et YaHWéH Dieu le chassa du jardin d'Éden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris ».
Il ne reste plus au Créateur qu’à expulser du jardin merveilleux le couple humain qui, formé à partir du premier Adam (mot qui désigne l’espèce humaine : le rouge = le sanguin), s’en est montré indigne par sa désobéissance. Et hors du jardin, la vie pénible, dans un corps physiquement et mentalement affaibli, va commencer pour lui. Le retour vers une terre devenue dure et rebelle va rappeler aux êtres humains leur origine « poussière ».
Gen.3:24 : « C'est ainsi qu'il chassa Adam ; et il mit à l'orient du jardin d'Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie ».
Ce n’est plus Adam qui garde le jardin mais ce sont des anges qui empêchent qu’il y entre. Le jardin finira par disparaître un peu avant le déluge survenu en 1656 depuis le péché d’Eve et celui d’Adam.
Nous avons dans ce verset une précision utile pour situer l’emplacement du jardin d’Eden. Les anges gardiens sont placés « à l’orient du jardin » qui se trouve donc lui-même à l’occident du lieu où Adam et Eve se retire. La zone supposée présentée au début de ce chapitre est conforme à cette précision : Adam et Eve se retire dans la terre située au sud du mont Ararat et le jardin interdit se situe dans la zone des « eaux abondantes » de la Turquie près du lac de Van, soit à l’occident de leur position.
Genèse 4
La séparation par la mort
Ce chapitre 4 va nous permettre de mieux comprendre pourquoi il était nécessaire pour Dieu d’offrir à Satan et ses démons rebelles un laboratoire de démonstration qui révèle l’ampleur de leur méchanceté.
Dans le ciel, la méchanceté avait des limites parce que les êtres célestes n’avaient pas le pouvoir de s’entretuer ; car ils étaient tous momentanément immortels. Cette situation ne permettait donc pas à Dieu de révéler le haut niveau de méchanceté et de cruauté dont ses ennemis étaient capables. La terre fut donc créée dans le but d’y autoriser la mort dans ses formes les plus cruelles que l’esprit d’un être comme Satan peut imaginer.
Ce chapitre 4, placé sous la signification symbolique de ce chiffre 4 qui est l’universalité, va donc évoquer les circonstances des premiers morts de l’humanité terrestre ; la mort étant son caractère universel particulier et unique parmi toutes les créations faites par Dieu. Après le péché d’Adam et Eve, la vie terrestre a été « en spectacle au monde et aux anges » comme l’a dit dans 1 Cor.4:9, l’inspiré et fidèle témoin Paul, ex-Saul de Tarse premier persécuteur mandaté de l’église du Christ.
Gen.4:1 : « Adam connut Eve, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit : J'ai formé un homme avec l'aide de YaHWéH ».
Dans ce verset, Dieu nous révèle le sens qu’il donne au verbe « connaître » et ce point est vital dans le principe de la justification par la foi selon qu’il est écrit dans Jean 17:3 : « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ ». Connaître Dieu signifie s’engager dans une relation amoureuse avec lui, spirituelle dans ce cas, mais charnelle dans le cas d’Adam et Eve. Suivant encore ce modèle du premier couple, un « enfant » fut né de cet amour charnel ; et bien un « enfant » doit également renaître dans notre relation amoureuse spirituelle vécue avec Dieu. Cette nouvelle naissance due à la « connaissance » réelle de Dieu est révélée dans Apo.12:2-5: « Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement. … Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône ». L’enfant né de Dieu doit reproduire le caractère de son Père mais ce ne fut pas le cas du premier fils né des hommes.
Le nom Caïn signifie acquisition. Ce nom lui prédit un destin charnel et terrestre, à l’opposé de l’homme spirituel que sera son jeune frère Abel.
Relevons qu’en ce début de l’histoire de l’humanité, la mère qui enfante associe Dieu à cette naissance car elle est consciente que la création de cette nouvelle vie est la conséquence d’un miracle réalisé par le grand Dieu créateur YaHWéH. Dans nos derniers jours ce n’est plus ou rarement le cas.
Gen.4:2 : « Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur ».
Abel signifie souffle. Plus que Caïn, l’enfant Abel est présenté comme une copie d’Adam, le premier qui ait reçu de Dieu le souffle pulmonaire. En fait, par sa mort, assassiné par son frère, il représente l’image de Jésus-Christ, le vrai Fils de Dieu sauveur des élus qu’il va racheter par son sang.
Les métiers des deux frères confirment leurs natures opposées. Comme le Christ, « Abel fut berger » et comme l’incrédule matérialiste terrestre, « Caïn fut laboureur ». Ces premiers enfants de l’histoire humaine annoncent le destin prophétisé par Dieu. Et ils viennent apporter des précisions sur son projet salvateur.
Gen.4:3 : « Au bout de quelque temps, Caïn fit à YaHWéH une offrande des fruits de la terre ; »
Caïn sait que Dieu existe et pour lui montrer qu’il veut l’honorer, il lui fait « une offrande des fruits de la terre » soit, des choses que son activité a produites. Il prend dans ce rôle, l’image de la multitude de gens religieux juifs, chrétiens, ou musulmans qui mettent leurs bonnes œuvres en évidence sans se préoccuper de chercher à savoir et comprendre ce que Dieu aime et attend d’eux. Les cadeaux n’ont d’intérêt que s’ils sont appréciés par celui qui les reçoit.
Gen.4:4 : « et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. YaHWéH porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande; »
Abel imite son frère, et à cause de son métier de berger, il fait à Dieu une offrande « des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse ». La chose est agréable pour Dieu car il voit dans le sacrifice de ces « premiers-nés » l’image anticipée et prophétisée de son propre sacrifice en Jésus-Christ. Dans Apo.1:5, nous lisons : « … et de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, …». Dieu voit son projet salvateur dans l’offre d’Abel et ne peut que la trouver agréable.
Gen.4:5 : « mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. »
Comparée à l’offre d’Abel, il est logique que Dieu donne peu d’intérêt à l’offre de Caïn qui tout aussi logiquement ne peut être que déçu et attristé. « Son visage est abattu », mais relevons que la contrariété le conduit à « s’irriter fortement » et cela n’est pas normal car cette réaction est un fruit de l’orgueil déçu. L’irritation et l’orgueil produiront bientôt un fruit plus grave : le meurtre de son frère Abel sujet de sa jalousie.
Gen.4:6 : « Et YaHWéH dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? »
Dieu est seul à connaître la raison de sa préférence pour l’offre d’Abel. Caïn ne peut que trouver injuste la réaction de Dieu, mais au lieu de s’irriter, il devrait le supplier de lui permettre de comprendre la raison de ce choix apparemment injuste. Dieu a une entière connaissance de la nature de Caïn qui inconsciemment tient pour lui le rôle du méchant serviteur de Matt.24:48-49 : « Mais, si c'est un méchant serviteur, qui dise en lui-même : Mon maître tarde à venir, s'il se met à battre ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes,…». Dieu lui pose une question dont il connaît parfaitement la réponse, mais là encore, en agissant ainsi il donne à Caïn une occasion de lui faire partager la cause de sa souffrance. Ces questions resteront sans réponses de Caïn, aussi, Dieu le met-il en garde contre le mal qui va s’emparer de lui.
Gen.4:7 : « Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. »
Après qu’Eve et Adam aient mangé et pris le statut du diable en ayant « connu le bien et le mal », celui-ci réapparaît pour pousser Caïn à tuer son frère Abel. Les deux choix, « bien et mal », sont devant lui ; « le bien » le conduira à se résigner et accepter le choix de Dieu même s’il ne le comprend pas. Mais le choix « du mal » le fera pécher contre Dieu, en lui faisant transgresser son sixième commandement : « Tu ne commettras pas de meurtre » ; et non, « tu ne tueras point » comme les traducteurs l’ont présenté. Le commandement de Dieu condamne le crime, pas la mise à mort des criminels coupables qu’il a rendue légale en l’ordonnant et sur ce cas, la venue de Jésus-Christ n’a rien changé dans ce juste jugement de Dieu.
Relève la forme sous laquelle Dieu évoque « le péché » comme s’il parlait d’une femme, selon qu’il avait dit à Eve dans Gen.3:16 : « tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi ». Pour Dieu la tentation « du péché » est semblable à celle d’une femme qui veut séduire son mari et celui-ci ne doit pas se laisser « dominer » par elle, ni par lui. De la sorte, Dieu a donné à l’homme l’ordre de ne pas se laisser séduire par « le péché » imagé par la femme.
Gen.4:8 : « Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel ; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua. »
Malgré cet avertissement divin, la nature de Caïn va produire son fruit. Après un échange de paroles avec Abel, Caïn, meurtrier dans son esprit dès son commencement comme son père spirituel, le diable, « se jeta sur son frère Abel, et le tua ». Cette expérience prophétise le destin de l’humanité où le frère tuera son frère, souvent par jalousie profane ou religieuse jusqu’à la fin du monde.
Gen.4:9 : « YaHWéH dit à Caïn : Où est ton frère Abel ? Il répondit : Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ? »
Comme il avait dit à Adam qui se cachait de lui « Où es-tu ? », Dieu dit à Caïn « Où est ton frère Abel ? », toujours pour lui donner l’occasion de confesser sa faute. Mais stupidement, car il ne peut ignorer que Dieu sait qu’il l’a tué, il répond effrontément « Je ne sais pas », et avec une incroyable arrogance, à son tour il pose à Dieu une question : « suis-je le gardien de mon frère ? »
Gen.4:10 : « Et Dieu dit : Qu'as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi »
Dieu lui donne sa réponse qui signifie : tu n’es pas son gardien car tu es son meurtrier. Dieu sait bien ce qu’il a fait et il lui présente la chose en image : « la voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi ». Cette formule imagée qui donne au sang versé une voix qui crie vers Dieu sera utilisée dans Apo.6 pour évoquer dans le « 5ème sceau », le cri des martyrs mis à mort par les persécutions papales romaines de la religion catholique : Apo.6:9-10 : « Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu. Ils crièrent d'une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? ». Ainsi, le sang injustement versé réclame vengeance sur les coupables. Cette vengeance légitime viendra mais c’est une chose que Dieu se réserve de manière exclusive. Il déclare dans Deu.32:35 : « A moi la vengeance et la rétribution, quand leur pied chancellera ! Car le jour de leur malheur est proche, et ce qui les attend ne tardera pas ». Dans Esa.61:2, réuni avec « l’année de grâce », « le jour de la vengeance » est dans le programme du messie Jésus-Christ : «…il m’a envoyé … pour publier une année de grâce de YaHWéH, et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés ; …». Personne n’aurait pu comprendre que la « publication » de cette « année de grâce » devait être séparée du « jour de vengeance » par 2000 années.
Ainsi, les morts ne peuvent plus crier que dans le souvenir de Dieu dont la mémoire est illimitée.
Le crime commis par Caïn mérite un juste châtiment.
Gen.4:11: « Maintenant, tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. »
Caïn sera maudit de la terre et ne sera pas tué. Pour justifier cette mansuétude divine, il faut admettre que ce premier crime n’a pas eu de précédent. Caïn ne savait pas ce que signifie donner la mort, et c’est la colère qui aveuglant tout esprit de raisonnement l’a conduit à la brutalité fatale. Maintenant que son frère est mort, l’humanité ne pourra plus dire qu’elle ne savait pas ce qu’est la mort. La loi instaurée par Dieu dans Exo.21:12 prendra alors effet : « Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort ».
Ce verset présente aussi cette expression : « la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère ». Dieu personnifie la terre en lui imputant une bouche qui absorbe le sang versé sur elle. Ensuite cette bouche lui parle et lui rappelle l’acte mortel qui l’a souillée. Cette image sera reprise dans Deu.26:10 : « La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit avec Koré, quand moururent ceux qui s'étaient assemblés, et que le feu consuma les deux cent cinquante hommes : ils servirent au peuple d'avertissement ». Puis ce sera dans Apo.12:16 : « Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche ». Le « fleuve » symbolise les ligues monarchiques catholiques françaises dont le corps militaire des « dragons » spécialement créé persécutait les protestants fidèles et les pourchassaient jusque dans les montagnes du pays. Ce verset possède une double signification : la résistance armée protestante, puis la sanglante Révolution française. Dans les deux cas l’expression « la terre ouvrit sa bouche » l’image comme accueillant le sang de multitudes de gens.
Gen.4:12 : « Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre. »
Le châtiment de Caïn est limité à la terre qu’il a été le premier à souiller en versant sur elle du sang humain ; celui de l’homme qui a été originellement créé à l’image de Dieu. Depuis le péché, il conserve de Dieu ses caractéristiques mais ne possède plus sa parfaite pureté. L’activité de l’homme consistait principalement à produire de la nourriture en travaillant la terre. Caïn devra donc trouver d’autres moyens pour être nourri.
Gen.4:13 : « Caïn dit à YaHWéH : Mon châtiment est trop grand pour être supporté ».
Ce qui signifie : dans ces conditions, il vaut mieux que je me suicide.
Gen.4:14 : « Voici, tu me chasses aujourd'hui de cette terre ; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera ».
Le voici maintenant très bavard et il résume sa situation comme une condamnation à mort.
Gen.4:15 : « YaHWéH lui dit : Si quelqu'un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois. Et YaHWéH mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le tuât point ».
Décidé à épargner la vie de Caïn pour les raisons déjà vues, Dieu lui dit que sa mort serait payée soit, « vengée », « sept fois ». Ensuite il évoque « un signe » qui va le protéger. Dans cette mesure, Dieu prophétise la valeur symbolique du chiffre « sept » qui va désigner le sabbat et la sanctification du repos qui, prophétisé à la fin des semaines, va trouver son plein accomplissement dans le septième millénaire de son projet salvateur. Le sabbat sera le signe d’appartenance au Dieu créateur dans Ezé.20:14-20. Et dans Ezé.9 « un signe » est placé sur ceux qui appartiennent à Dieu pour qu’ils ne soient pas tués à l’heure du châtiment divin. Enfin, pour confirmer ce principe de séparation protégée, dans Apo.7, « un signe », « le sceau du Dieu vivant », vient « sceller le front » des serviteurs de Dieu, et ce « sceau et signe » est son sabbat du septième jour.
Gen.4:16 : « Puis, Caïn s'éloigna de la face de YaHWéH, et habita dans la terre de Nod, à l'orient d'Éden ».
C’était déjà à l’orient d’Eden qu’Adam et Eve s’étaient retirés après avoir été chassés du jardin de Dieu. Cette terre reçoit ici le nom Nod qui signifie : souffrance. La vie de Caïn sera ainsi marquée par la souffrance mentale et physique car être rejeté loin de la face de Dieu laisse des traces même dans le cœur dur de Caïn qui avait dit au verset 13, en le redoutant : « je serai caché loin de ta face ».
Gen.4:17 : « Caïn connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc ».
Caïn va devenir le patriarche de la population d’une ville à laquelle il donne le nom de son premier fils : Hénoc qui signifie : initier, instruire, exercer, et commencer à se servir d’une chose. Ce nom résume tout ce que représentent ces verbes et il est bien porté parce que Caïn et sa descendance inaugurent un type de société sans Dieu qui va se prolonger jusqu’à la fin du monde.
Gen.4:18 : « Hénoc engendra Irad, Irad engendra Mehujaël, Mehujaël engendra Metuschaël, et Metuschaël engendra Lémec. »
Cette courte généalogie s’arrête intentionnellement sur le personnage nommé Lémec, dont la signification exacte reste inconnue mais le mot de cette racine concerne l’instruction comme le nom Hénoc, et également une notion de puissance.
Gen.4:19 : « Lémec prit deux femmes : le nom de l'une était Ada, et le nom de l'autre Tsilla. »
Nous trouvons chez ce Lémec un premier signe de la rupture avec Dieu selon lequel « l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux feront une seule chair » (voir Gen.2:24). Mais chez Lémec l’homme s’attache à deux femmes et les trois ne feront qu’une seule chair. Visiblement la séparation d’avec Dieu est totale.
Gen.4:20 : « Ada enfanta Jabal : il fut le père de ceux qui habitent sous des tentes et près des troupeaux ».
Jabal est le patriarche des bergers nomades comme certains peuples arabes le sont encore de nos jours.
Gen.4:21 : « Le nom de son frère était Jubal : il fut le père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau. »
Jubal fut le patriarche de tous les musiciens qui tiennent une place importante dans les civilisations sans Dieu, encore aujourd’hui où la culture, le savoir et l’artiste sont les fondements de nos sociétés modernes.
Gen.4:22 : « Tsilla, de son côté, enfanta Tubal Caïn, qui forgeait tous les instruments d'airain et de fer. La sœur de Tubal Caïn était Naama. »
Ce verset contredit les enseignements officiels des historiens qui supposent un âge du bronze avant l’âge de fer. En vérité selon Dieu les premiers hommes ont su forger le fer, et peut-être depuis Adam lui-même car le texte ne dit pas de Tubal Caïn qu’il fut le père de ceux qui forgent le fer. Mais ces précisions révélées nous sont données afin que nous comprenions que la civilisation a existé dès les premiers hommes. Leurs cultures sans Dieu n’en étaient pas moins raffinées que les nôtres aujourd’hui.
Gen.4:23 : « Lémec dit à ses femmes : Ada et Tsilla, écoutez ma voix ! Femmes de Lémec, écoutez ma parole ! J'ai tué un homme pour ma blessure, et un jeune homme pour ma meurtrissure. »
Lémec se glorifie auprès de ses deux femmes d’avoir tué un homme ce qui le blesse dans le jugement de Dieu. Mais avec arrogance et moquerie, il ajoute qu’il a en plus tué un jeune homme ce qui aggrave son cas dans le jugement de Dieu et qui fait de lui un authentique « meurtrier » récidiviste.
Gen.4:24 : « Caïn sera vengé sept fois, et Lémec soixante-dix-sept fois. »
Il tourne alors en dérision la mansuétude dont Dieu a fait preuve envers Caïn. Puisqu’après avoir tué un homme, la mort de Caïn devait être vengée « sept fois », après avoir tué un homme et un jeune homme, Lémec sera vengé par Dieu « soixante-dix-sept fois ». On ne peut imaginer des propos aussi abominables. Et Dieu a voulu révéler à l’humanité, que ses premiers représentants de la deuxième génération, celle de Caïn jusqu’à la septième, celle de Lémec, avait atteint le plus haut niveau de l’impiété. Et c’est sa démonstration de la conséquence d’être séparé de lui.
Gen.4:25 : « Adam connut encore sa femme ; elle enfanta un fils, et l'appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m'a donnée une autre semence à la place d'Abel, que Caïn a tué ».
Le nom Seth prononcé « cheth » en hébreu désigne le fondement du corps humain. Certains le traduisent par « équivalent ou restitution » mais je n’ai pas pu retrouver une justification à cette proposition dans l’hébreu. Je retiens donc « le fondement du corps » car Seth va devenir la racine ou fondement de base de la lignée fidèle que Gen.6 va désigner par l’expression « fils de Dieu », laissant aux « femmes » descendantes rebelles de la lignée de Caïn qui les séduisent, en opposition, l’appellation de « filles des hommes ».
En Seth, Dieu sème et fait lever une nouvelle « semence » dans laquelle le septième descendant, un autre Hénoc, est donné en exemple dans Gen.5:21 à 24. Il eut le privilège d’entrer au ciel vivant, sans passer par la mort, après 365 années de vie terrestre vécues dans la fidélité au Dieu créateur. Cet Hénoc-là porta bien son nom car son « instruction » était à la gloire de Dieu contrairement à son homonyme, fils de Lémec, fils de la lignée de Caïn. Et les deux, Lémec le rebelle et Hénoc le juste étaient le « septième » descendant de leur lignée.
Gen.4:26 : « Seth eut aussi un fils, et il l'appela du nom d'Énosch. C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de YaHWéH. »
Enosch signifie : l’homme, le mortel, le méchant. Ce nom est relié au moment où l’on commença à invoquer le nom de YaHWéH. Ce que Dieu veut nous dire en reliant ces deux choses, c’est que l’homme de la lignée fidèle a pris conscience de la méchanceté de sa nature qui est de plus mortelle. Et cette prise de conscience l’a conduit à rechercher son Créateur pour l’honorer et lui rendre fidèlement un culte qui lui soit agréable.
Genèse 5
La séparation par la sanctification
Dans ce chapitre 5, Dieu a regroupé la lignée qui lui est restée fidèle. Je te présente l’étude détaillée des seuls premiers versets qui permettent de comprendre la raison de cette énumération qui couvre le temps compris entre Adam et le célèbre Noé.
Gen.5:1 : « Voici le livre de la postérité d'Adam. Lorsque Dieu créa l'homme, il le fit à la ressemblance de Dieu ».
Ce verset fixe la norme retenue pour la liste des noms des hommes cités. Tout repose sur ce rappel : « Lorsque Dieu créa l'homme, il le fit à la ressemblance de Dieu ». Il nous faut donc comprendre que pour entrer dans cette liste l’homme doit avoir conservé sa « ressemblance de Dieu ». Nous pouvons ainsi comprendre pourquoi des noms aussi importants que celui de Caïn n’entrent pas dans cette liste. Car il ne s’agit pas d’une ressemblance physique mais d’une ressemblance de caractère, et le chapitre 4 vient de nous montrer celui de Caïn et de sa descendance.
Gen.5:2 : « Il créa l'homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d'homme, lorsqu'ils furent créés ».
Ici de même, le rappel de la bénédiction par Dieu de l’homme et la femme signifie que les noms qui vont être cités ont été bénis par Dieu. L’insistance de leur création par Dieu met en évidence l’importance qu’il donne à être reconnu comme Dieu créateur qui met à part soit, sanctifie ses serviteurs, par le signe du sabbat, le repos observé pendant le septième jour de toutes leurs semaines. Conserver la bénédiction de Dieu avec la sanctification du sabbat et la ressemblance de son caractère sont les conditions exigées par Dieu pour que l’être humain reste digne d’être appelé « homme ». En dehors de ces fruits, l’être humain devient dans son jugement un « animal » plus développé et instruit que les autres espèces.
Gen.5:3 : « Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth ».
Visiblement entre Adam et Seth, il manque deux noms : ceux de Caïn (qui n’est pas de la lignée fidèle) et d’Abel (qui est mort sans descendance). La norme de la sélection bénie est ainsi démontrée. Il en sera de même pour tous les autres noms cités.
Gen.5:4 : « Les jours d'Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles ».
Ce que nous devons comprendre, c’est qu’Adam a « engendré des fils et des filles », avant la naissance de « Seth » et après elle, mais ceux-ci ne manifestèrent pas la foi du père ou celle de « Seth ». Ils ont rejoint les « hommes animaux » infidèles et irrespectueux envers le Dieu vivant. Ainsi, parmi tous ceux et celles qui sont nés de lui, après la mort d’Abel, « Seth » fut le premier à se distinguer par sa foi et sa fidélité au Dieu YaHWéH qui a créé et formé son père terrestre. D’autres après lui, restés anonymes, peuvent avoir suivi son exemple, mais ils restent dans l’anonymat car la liste sélectionnée par Dieu se construit sur la succession des premiers hommes fidèles de chacune des descendances présentées. Cette explication rend compréhensible l’âge déjà élevé, « 130 ans » pour Adam quand son fils « Seth » est né. Et ce principe s’applique pour chacun des élus cités dans la longue liste qui s’arrête sur Noé, parce que ses trois fils : Sem, Cham et Japhet ne seront pas des élus, n’étant pas à sa ressemblance spirituelle.
Gen.5:5 : « Tous les jours qu'Adam vécut furent de neuf cent trente ans ; puis il mourut ».
Je passe directement au septième élu qui s’appelle Hénoc ; un Hénoc dont le caractère est à l’opposé absolu de l’Hénoc fils de Caïn.
Gen.5:21 : « Hénoc, âgé de soixante-cinq ans, engendra Metuschélah ».
Gen.5:22 : «Hénoc, après la naissance de Metuschélah, marcha avec Dieu trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles ».
Gen.5:23 : «Tous les jours d'Hénoc furent de trois cent soixante-cinq ans ».
Gen.5:24 : « Hénoc marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit ».
C’est avec cette expression spécifique du cas Hénoc que Dieu nous le révèle : les antédiluviens ont eu, eux aussi, leur « Elie » enlevé au ciel sans passer par la mort. En effet, la formule de ce verset diffère de toutes les autres qui s’achèvent comme pour la vie d’Adam, par les mots « puis il mourut ».
Vient ensuite Métushélah, l’homme qui a vécu le plus longtemps sur Terre, soit, 969 ans ; puis un autre Lémec de cette lignée bénie par Dieu.
Gen :5:28 : « Lémec, âgé de cent quatre-vingt-deux ans, engendra un fils »
Gen :5:29 : « Il lui donna le nom de Noé, en disant : Celui-ci nous consolera de nos fatigues et du travail pénible de nos mains, provenant de cette terre que YaHWéH a maudite ».
Pour comprendre le sens de ce verset, il faut savoir que le nom Noé signifie : repos. Lémec n’imaginait certainement pas à quel point ses paroles allaient s’accomplir, car il ne voyait « la terre maudite » que sous l’angle de « nos fatigues et du travail pénible de nos mains » dit-il. Mais au temps de Noé, Dieu va la détruire à cause de la méchanceté des hommes qu’elle porte, comme Genèse 6 va nous permettre de le comprendre. Pour autant, Lémec père de Noé était un élu qui, comme les rares élus de son temps, devait se désoler de voir grandir la méchanceté des hommes autour d’eux.
Gen.5 :30 : « Lémec vécut, après la naissance de Noé, cinq cent quatre-vingt-quinze ans ; et il engendra des fils et des filles »
Gen.5 :31 : « Tous les jours de Lémec furent de sept cent soixante-dix sept ans; puis il mourut »
Gen.5 :32 : « Noé, âgé de cinq cents ans, engendra Sem, Cham et Japhet »
Genèse 6
La séparation échoue
Gen.6:1 : « Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, »
Selon les leçons apprises précédemment, cette multitude humaine est la norme animale qui méprise Dieu qui a ainsi de bonnes raisons de les rejeter également. La séduction d’Adam par sa femme Eve se reproduit dans toute cette humanité et c’est la normalité selon la chair : les filles séduisent les hommes et elles obtiennent d’eux ce qu’elles désirent.
Gen.6:2 : « les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent »
C’est là que les choses se gâtent. La séparation entre les sanctifiés et les mécréants irréligieux finit par disparaître. Les sanctifiés appelés ici logiquement « les fils de Dieu » tombent sous la séduction « des filles des hommes » soit, du groupe humain « animal ». Des alliances par le mariage deviennent ainsi la cause de l’effondrement de la séparation voulue et recherchée par Dieu. C’est cette inoubliable expérience qui le conduira plus tard à interdire aux fils d’Israël de prendre pour épouses des femmes étrangères. Le déluge qui va en être la conséquence montre combien cette interdiction devrait être obéie. A toute règle, il y a des exceptions, car certaines femmes prenaient le vrai Dieu avec le mari Juif comme Ruth. Le danger n’est pas que la femme soit étrangère mais qu’elle conduise un « fils de Dieu » à l’apostasie païenne en lui faisant adopter la religion païenne traditionnelle de ses origines. D’ailleurs, l’inverse est autant interdit car une femme « fille de Dieu » se met en danger mortel en épousant un « fils des hommes » « animaux », et de fausse religion, ce qui est encore plus dangereux pour elle. Car toute « femme » ou « fille » n’est « femme » que pendant sa vie sur la terre, et les élues d’entre elles recevront comme les hommes un corps céleste asexué semblable aux anges de Dieu. L’éternité est unisexe et image du caractère de Jésus-Christ, le parfait modèle divin.
Le problème du mariage est encore actuel. Car celui qui épouse quelqu’un qui n’est pas de sa religion témoigne contre sa propre foi, qu’elle soit juste ou fausse. De plus, cette action témoigne d’une indifférence envers la religion et donc envers Dieu lui-même. L’élu doit aimer Dieu au dessus de tout pour être digne de l’élection. Or, l’alliance avec l’étranger ou l’étrangère lui déplaisant, l’élu qui la contracte devient indigne de l’élection et sa foi devient présomptueuse, une illusion qui finira en terrible désillusion. Il reste à tirer une dernière déduction. Si le mariage pose encore ce problème, c’est parce que la société humaine moderne se retrouve dans le même état d’immoralité que ceux de l’époque de Noé. Ce message est donc pour notre temps final où le mensonge domine les esprits humains qui deviennent totalement fermés à la « vérité » divine.
En raison de son importance pour notre « temps de la fin », Dieu m’a conduit à développer en dernier ce message révélé dans ce récit de la Genèse. Car, l’expérience des élus antédiluviens se résume par un heureux « commencement » et une tragique « fin » dans l’apostasie et l’abomination. Or, cette expérience résume également celle de sa dernière église sous sa forme institutionnelle « adventiste du septième jour », bénie officiellement et historiquement en 1863 mais spirituellement en 1873, en « Philadelphie », dans Apo.3:7, pour son « commencement », et « vomie » par Jésus-Christ dans Apo.3:14, en « Laodicée » en 1994, sur sa « fin », à cause de sa tiédeur formaliste et à cause de son alliance avec le camp ennemi œcuménique en 1995. Le temps de l’approbation de Dieu pour cette institution religieuse chrétienne est ainsi fixé par « un début et une fin ». Mais de même que l’alliance juive a été prolongée par les douze apôtres choisis par Jésus, l’œuvre adventiste se prolonge par moi et par tous ceux qui recevant ce témoignage prophétique reproduisent les œuvres de foi que Dieu a bénies à l’origine dans les pionniers de l’adventisme de 1843 et 1844. Je précise que Dieu a béni les motivations de leur foi et non la norme de leurs interprétations prophétiques qui devait être plus tard remise en cause. La pratique du sabbat devenant possiblement formaliste et traditionnelle, le crible du jugement de Dieu ne bénit plus que l’amour de la vérité relevé chez ses élus, « du début jusqu’à la fin » soit, jusqu’au vrai retour glorieux du Christ, fixé pour cette dernière fois au printemps 2030.
En se présentant dans Apo.1:8 comme étant « l’alpha et l’oméga », Jésus-Christ nous révèle une clé pour comprendre la structure et l’aspect sous lesquels il nous révèle dans toute la Bible, son « jugement », Il repose toujours sur un constat de la situation du « commencement » et sur celui qui apparaît à la « fin », d’une vie, d’une alliance, ou d’une église. Ce principe apparaît dans Dan.5 où les mots écrits sur le mur par Dieu, « compté, compté », suivis par « pesé et divisé », représentent le « début » de la vie du roi Belschatsar et l’heure de sa « fin ». De la sorte, Dieu confirme que son jugement s’appuie sur le contrôle permanent du sujet jugé. Il a été sous son observation depuis son « commencement », ou « alpha » jusqu’à sa « fin », son « oméga ».
Dans le livre Apocalypse et dans le thème des lettres adressées aux « sept Eglises », le même principe fixe « le début et la fin » de toutes les « Eglises » concernées. En première, nous trouvons l’Eglise apostolique, dont le « début » glorieux est rappelé dans le message délivré à « Ephèse » et dans lequel sa « fin » la place sous la menace de se voir retirer l’Esprit de Dieu à cause de son manque de zèle. Heureusement, le message délivré à « Smyrne » avant 303 témoigne de ce que l’appel du Christ à la repentance aura été entendu pour la gloire de Dieu. Ensuite, l’église catholique papale romaine débute en « Pergame », en 538, et finit en « Thyatire », au temps de la Réforme protestante mais surtout officiellement celui de la mort du pape Pie 6 détenu en prison à Valence, dans ma ville, en France, en 1799. Vient ensuite le cas de la foi protestante, dont l’approbation par Dieu est pour elle-aussi limitée dans le temps. Son « commencement » est évoqué dans « Thyatire » et sa « fin » est révélée dans « Sardes » en 1843 à cause de sa pratique du dimanche hérité de la religion romaine. Jésus ne peut être plus clair son message, « tu es mort », ne prête pas à confusion. Et en troisième sous « Philadelphie et Laodicée » le cas de l’adventisme institutionnel que nous avons vu précédemment ferme le thème des messages adressés aux « sept églises » et le temps des époques qu’elles symbolisent.
En nous révélant aujourd’hui, comment il a jugé les choses déjà accomplies, et dès le « commencement » comme la Genèse, Dieu nous donne les clés pour comprendre comment il juge les faits et les églises dans notre époque. Le « jugement » qui ressort de notre étude est ainsi porteur du « Sceau » de l’Esprit de sa divinité.
Gen.6:3 : « Alors YaHWéH dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. »
A moins de 10 ans du retour du Christ, ce message prend aujourd’hui un caractère d’actualité étonnant. L’esprit de vie donné par Dieu « ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt neuf ans ». En fait, ce n’était pas là, le sens que Dieu a donné à ses paroles. Comprends-moi, et comprends-Le : Dieu ne renonce pas à son projet de six mille ans d’appel et de sélection des élus. Son problème tient dans l’énorme longueur de vie qu’il a donnée aux antédiluviens depuis Adam qui est mort à 930 ans, après lui, un autre Métuschéla vivra, lui, jusqu’à 969 ans. S’il s’agit de 930 ans de fidélité, la chose est supportable et même agréable pour Dieu, mais s’il s’agit d’un Lémec arrogant et abominable, Dieu estime que le supporter pendant 120 ans en moyenne sera amplement suffisant. Cette interprétation est confirmée par l’histoire, puisque depuis la fin du déluge, la longueur de la vie humaine s’est réduite jusqu’aux 80 années en moyenne de notre époque.
Gen.6:4 : « Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, et aussi après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants : ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité ».
J’ai dû rajouter la précision « et aussi » du texte hébreu, car le sens du message en est transformé. Dieu nous révèle que sa première création antédiluvienne était d’une norme gigantesque, Adam lui-même devait mesurer environ 4 ou 5 mètres de hauteur. La gestion de la surface de la terre en est changée et réduite. Un seul pas de ces « géants » en valait cinq des nôtres, et il lui fallait tirer de la terre cinq fois plus de nourriture qu’un homme d’aujourd’hui. La terre d’origine fut donc rapidement peuplée et habitée sur toute sa surface. La précision « et aussi » nous enseigne que cette norme des « géants » n’a pas été modifiée par les alliances des sanctifiés et des rejetés, « les fils de Dieu » et « les filles des hommes ». Noé était donc lui-même un géant de 4 à 5 mètres ainsi que ses enfants et leurs épouses. A l’époque de Moïse, ces normes antédiluviennes se trouvaient encore sur la terre de Canaan, et ce sont ces géants, les « Anakims », qui épouvantèrent les espions hébreux envoyés dans le pays.
Gen.6:5 : « YaHWéH vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal ».
Un tel constat rend sa décision compréhensible. Je rappelle qu’il a créé la terre et l’homme pour révéler cette méchanceté cachée dans les pensées de ses créatures célestes et terrestres. La démonstration souhaitée était donc obtenue puisque « toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal ».
Gen.6:6 : « YaHWéH se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur ».
Connaître à l’avance ce qui va arriver est une chose mais le vivre dans son accomplissement en est une autre. Et confronté à la réalité du mal dominateur, la pensée du repentir, ou plus précisément du regret, peut momentanément jaillir dans l’esprit de Dieu, tant sa souffrance est grande devant ce désastre moral.
Gen.6:7 : « Et YaHWéH dit : J'exterminerai de la face de la terre l'homme que j'ai créé, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits ».
Juste avant le déluge, Dieu constate le triomphe de Satan et ses démons sur la terre et ses habitants. Pour lui, l’épreuve est terrible mais il a obtenu la démonstration qu’il voulait obtenir. Il ne lui reste plus qu’à détruire cette première forme de la vie dans laquelle, les hommes vivent trop longtemps et sont trop puissants en tailles de géants. Les animaux de la terre proches de l’homme tel le bétail, les reptiles et les oiseaux du ciel vont devoir disparaître pour toujours avec eux.
Gen.6:8 : « Mais Noé trouva grâce aux yeux de YaHWéH ».
Et selon Ezé.14 il a été seul à trouver grâce devant Dieu, ses enfants et leurs épouses n’étant, eux, pas dignes d’être sauvés.
Gen.6:9 : « Voici la postérité de Noé. Noé était un homme juste et intègre dans son temps ; Noé marchait avec Dieu ».
Comme le sera Job, Noé est jugé « juste et intègre » par Dieu. Et comme le juste Hénoc avant lui, Dieu lui impute de « marcher » avec lui.
Gen.6:10 : « Noé engendra trois fils : Sem, Cham et Japhet ».
Agé de 500 ans selon Gen.5:22, « Noé engendra trois fils : Sem, Cham et Japhet ». Ces fils vont grandir, devenir des hommes et vont prendre des épouses. Noé sera donc assisté et aidé par ses fils quand il devra construire l’arche. Entre le moment de leurs naissances et le déluge, il va s’écouler 100 ans. Ceci prouve que les « 120 ans » du verset 3 ne concerne pas le temps qui lui est donné pour réaliser sa construction.
Gen.6:11 : « La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence ».
La corruption n’est pas obligatoirement violente, mais quand la violence la marque et la caractérise, la souffrance du Dieu amour devient intense et insupportable. Cette violence arrivée à son apogée est du type de celle dont se vantait Lémec dans Gen.4:23 : « J'ai tué un homme pour ma blessure, et un jeune homme pour ma meurtrissure ».
Gen.6:12 : « Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre ».
Dans moins de 10 ans, Dieu regardera la terre de nouveau et il la trouvera dans le même état qu’au temps du déluge, « toute chair aura corrompu sa voie ». Mais il te faut comprendre ce que Dieu entend quand il parle de corruption. Car si la référence de ce mot est humaine, les réponses sont aussi nombreuses que les opinions sur le sujet. Avec le Dieu créateur, la réponse est simple et précise. Il nomme corruption toutes les perversions apportées par l’homme et la femme à l’ordre et aux règles qu’il a établis : Dans la corruption, l’homme n’assume plus son rôle d’homme, ni la femme son rôle de femme. Le cas de Lémec, bigame, descendant de Caïn, est un exemple, car la norme divine lui dit : « l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme ». L’aspect de la structure de leur corps révèle le rôle de l’homme et celui de la femme. Mais pour mieux comprendre le rôle de celle qui est donnée comme « aide » à Adam, son image symbolique de l’Eglise du Christ nous donne la réponse. Quelle « aide » l’Eglise peut-elle apporter au Christ ? Son rôle consiste à augmenter le nombre des élus sauvés et à accepter de souffrir pour lui. Il en est de même pour la femme donnée à Adam. Dépourvue de la puissance musculaire d’Adam, son rôle est d’enfanter et d’élever ses enfants jusqu’à ce qu’à leur tour, ils fondent une famille et ainsi la terre sera peuplée, selon l’ordre commandé par Dieu dans Gen.1:28 : « Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre ». Dans sa perversion, la vie moderne a tourné le dos à cette norme. La vie concentrée dans les villes et l’emploi industriel ont ensemble créé le besoin d’argent en constante augmentation. Ceci a conduit les femmes à abandonner leur rôle de mère pour aller travailler en usine ou dans des commerces. Mal élevés, les enfants sont devenus capricieux et exigeants et produisent en 2021 un fruit de violence et ils correspondent tout à fait à la description donnée par Paul à Timothée dans 2 Tim.3:1 à 9. Je t’exhorte à prendre le temps de lire, avec toute l’attention qu’ils méritent, en entier, les deux épitres qu’il adresse à Timothée, afin de retrouver dans ces lettres les normes fixées par Dieu, depuis le commencement, sachant qu’il ne change pas et ne changera pas d’ici son retour en gloire, au printemps 2030.
Gen.6:13 : « Alors Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est arrêtée par devers moi ; car ils ont rempli la terre de violence ; voici, je vais les détruire avec la terre ».
Le mal étant installé de manière irréversible, la destruction des habitants de la terre reste la seule chose que Dieu peut faire. Dieu fait connaître à son seul ami terrestre, son terrible projet car sa décision est prise et arrêtée définitivement. Il faut relever le sort particulier que Dieu donne à Hénoc, le seul qui entre dans l’éternité sans passer par la mort, et Noé, le seul homme trouvé digne de survivre au déluge exterminateur. Car dans ses paroles Dieu dit « ils ont … » et « je vais les détruire ». Parce qu’il est resté fidèle, Noé n’est pas visé par la décision de Dieu.
Gen.6:14 : « Fais-toi une arche de bois résineux ; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l'enduiras de poix en dedans et en dehors ».
Noé doit survivre et pas lui seul car Dieu veut que la vie de sa création se prolonge jusqu’à la fin des 6000 ans de sélection de son projet. Pour préserver la vie sélectionnée pendant le déluge d’eaux, une arche flottante va devoir être construite. Dieu donne ses consignes à Noé. Il utilisera du bois résineux résistant à l’eau et l’arche sera rendue étanche par une enduction de poix, la résine tirée du pin ou du sapin. Il construira des cellules afin que chaque espèce vive séparément afin d’éviter des confrontations stressantes pour les animaux embarqués. Le séjour dans l’arche va se prolonger pendant toute une année, mais l’œuvre est dirigée par Dieu auquel rien n’est impossible.
Gen.6:15 : « Voici comment tu la feras : l'arche aura trois cents coudées de longueur, cinquante coudées de largeur et trente coudées de hauteur ».
Si la « coudée » était celle d’un géant, elle pouvait être cinq fois celle des Hébreux qui faisait environ 55 cm. Dieu a révélé ces dimensions dans la norme connue par les Hébreux et Moïse qui reçoit de Dieu ce récit. L’arche construite faisait donc 165 m de long sur 27,5 m de large et 16,5 m de haut. L’arche en forme de caisse rectangulaire était donc d’une taille imposante mais elle fut construite par des hommes dont la taille était en rapport avec elle. Car nous retrouvons, pour sa hauteur, trois étages de cinq mètres environ pour des hommes qui mesuraient eux-mêmes entre 4 et 5 m de hauteur.
Gen.6:16 : « Tu feras à l'arche une fenêtre, que tu réduiras à une coudée en haut ; tu établiras une porte sur le côté de l'arche ; et tu construiras un étage inférieur, un second et un troisième. »
Selon cette description, l’unique « porte » de l’arche était placée au niveau du premier étage « sur le côté de l’arche ». L’arche était entièrement close, et au dessous du toit du troisième niveau, une unique fenêtre de 55 cm de haut et de large devait être tenue fermée jusqu’à la fin du déluge, selon Gen.8:6. Les occupants de l’arche ont vécu dans l’obscurité et la lumière artificielle des lampes à huile pendant tout le temps qu’a duré le déluge soit, .
Gen.6:17 : « Et moi, je vais faire venir le déluge d'eaux sur la terre, pour détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel ; tout ce qui est sur la terre périra ».
Dieu veut laisser avec cette destruction un message d’avertissement aux hommes qui vont repeupler la terre après le déluge et jusqu’au retour en gloire de Jésus-Christ à la fin des 6000 ans du projet divin. Toute vie va disparaître avec sa norme antédiluvienne. Car après le déluge, Dieu va progressivement réduire la taille des êtres vivants, hommes et animaux jusqu’à la taille des Pygmées africains.
Gen.6:18 : « Mais j'établis mon alliance avec toi ; tu entreras dans l'arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi. »
Ils sont huit ces rescapés du déluge qui vient mais sept d’entre eux profitent exceptionnellement de la bénédiction particulière et individuelle de Noé. La preuve apparaît dans Ezé.14:19-20 où Dieu dit : « Ou si j'envoyais la peste dans ce pays, si je répandais contre lui ma fureur par la mortalité, pour en exterminer les hommes et les bêtes, et qu'il y eût au milieu de lui Noé, Daniel et Job, je suis vivant ! dit le Seigneur, YaHWéH, ils ne sauveraient ni fils ni filles, mais ils sauveraient leur âme par leur justice ». Ils seront utiles pour le repeuplement de la terre, mais n’étant pas du niveau spirituel de Noé, ils apportent dans le nouveau monde leur imperfection qui ne tardera pas à porter ses mauvais fruits.
Gen.6:19 : « De tout ce qui vit, de toute chair, tu feras entrer dans l'arche deux de chaque espèce, pour les conserver en vie avec toi : il y aura un mâle et une femelle ».
Un couple par espèce « de tout ce qui vit » soit, juste la norme nécessaire pour la reproduction, ce seront-là, les uniques rescapés parmi le genre animal terrestre.
Gen.6:20 : « Des oiseaux selon leur espèce, du bétail selon son espèce, et de tous les reptiles de la terre selon leur espèce, deux de chaque espèce viendront vers toi, pour que tu leur conserves la vie ».
Dans ce verset, dans son énumération, Dieu ne mentionne pas les animaux sauvages, mais ils seront cités comme étant embarqués dans l’arche dans Gen.7:14.
Gen.6:21 : « Et toi, prends de tous les aliments que l'on mange, et fais-en une provision auprès de toi, afin qu'ils te servent de nourriture ainsi qu'à eux ».
Les aliments nécessaires pour nourrir pendant une année huit personnes et tous les animaux embarqués devaient occuper une grande place dans l’arche.
Gen.6:22 : « C'est ce que fit Noé : il exécuta tout ce que Dieu lui avait ordonné ».
Fidèlement et soutenus par Dieu, Noé et ses fils accomplissent la tâche que Dieu lui a confiée. Et là, il faut se rappeler que la terre est un seul continent uniquement irrigué par des fleuves et des rivières. Dans la zone du mont Ararat où Noé et ses fils résident, il n’y a qu’une plaine et aucune mer. Ses contemporains voient donc Noé bâtir une construction flottante au milieu d’un continent sans mer. On peut alors imaginer, les moqueries, les sarcasmes et les insultes dont ils devaient abreuver le petit groupe béni par Dieu. Mais les moqueurs cesseront bientôt de se moquer de l’élu et ils seront noyés dans les eaux du déluge auquel ils ne voulaient pas croire.
Genèse 7
La séparation définitive du déluge
Gen.7:1 : « YaHWéH dit à Noé : Entre dans l'arche, toi et toute ta maison; car je t'ai vu juste devant moi parmi cette génération. »
Le moment de vérité arrive et la dernière séparation de la création s’accomplit. En « entrant dans l’arche », les vies de Noé et de sa famille vont être sauvées. Il existe un lien entre le mot « arche » et la « justice » que Dieu impute à Noé. Ce lien passe par la future « arche du témoignage » qui sera le coffre sacré contenant la « justice » de Dieu, exprimée sous la forme des deux tables sur lesquelles son doigt va graver ses « dix commandements ». Dans cette comparaison, Noé et ses compagnons sont montrés égaux dans la mesure où ils bénéficient tous du sauvetage en entrant dans l’arche, même si Noé est seul digne d’être identifié à cette loi divine comme l’indique la précision divine : « Je t’ai vu juste ». Noé était donc en parfaite conformité avec la loi divine déjà enseignée dans ses principes à ses serviteurs antédiluviens.
Gen.7:2 : « Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle et sa femelle ; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle ; »
Nous sommes dans un contexte antédiluvien et Dieu évoque la distinction entre l’animal classé « pur ou impur ». Cette norme est donc aussi vieille que la création terrestre et dans Lévitique 11, Dieu n’a fait que rappeler ces normes qu’il a établies dès le commencement. Dieu a donc, comme « le sabbat », de bonnes raisons d’exiger de ses élus, de nos jours, le respect de ces choses qui glorifient son ordre établi pour l’homme. En sélectionnant « sept couples purs » pour un seul « impur », Dieu montre sa préférence pour la pureté qu’il marque de son « sceau », le chiffre « 7 » de la sanctification du temps de son projet terrestre.
Gen.7:3 : « sept couples aussi des oiseaux du ciel, mâle et femelle, afin de conserver leur race en vie sur la face de toute la terre ».
En raison de leur image de la vie céleste angélique, « sept couples » des « oiseaux du ciel » sont eux-aussi sauvés.
Gen.7:4 : « Car, encore sept jours, et je ferai pleuvoir sur la terre quarante jours et quarante nuits, et j'exterminerai de la face de la terre tous les êtres que j'ai faits ».
Le chiffre « sept » (7) est encore évoqué désignant « sept jours » qui séparent, le moment de l’entrée des animaux et des hommes dans l’arche, des premières chutes d’eaux. Dieu va susciter une pluie incessante pendant « 40 jours et 40 nuits ». Ce chiffre « 40 » est celui de l’épreuve. Il concernera les « 40 jours » de l’envoi des espions hébreux en terre de Canaan et des « 40 années » de vie et mort dans le désert en conséquence de leur refus d’entrer dans la terre peuplée de géants. Et en entrant dans son ministère terrestre, Jésus sera livré à la tentation du diable après « 40 jours et 40 nuits » de jeûne. Il s’écoulera également « 40 jours » entre la résurrection du Christ et l’effusion du Saint Esprit de la Pentecôte.
Pour Dieu, le but de cette pluie torrentielle est de détruire les « êtres qu’il a faits ». Il rappelle ainsi qu’au titre de Dieu créateur, les vies de toutes ses créatures lui appartiennent, pour les sauver ou les détruire. Il veut donner aux générations futures une leçon cuisante qu’elles ne devront pas oublier.
Gen.7:5 : « Noé exécuta tout ce que YaHWéH lui avait ordonné ».
Fidèle et obéissant, Noé ne déçoit pas Dieu et il exécute tout ce qu’il lui a ordonné de faire.
Gen.7:6 : « Noé avait six cents ans, lorsque le déluge d'eaux fut sur la terre. »
D’autres précisions sur le temps vont être données mais déjà ce verset situe le déluge dans la 600ème année de la vie de Noé. Depuis la naissance de son premier fils dans sa 500ème année, 100 ans se sont écoulés.
Gen.7:7 : « Et Noé entra dans l'arche avec ses fils, sa femme et les femmes de ses fils, pour échapper aux eaux du déluge ».
Ce ne sont que huit personnes qui vont échapper au déluge.
Gen.7:8 : « D'entre les animaux purs et les animaux qui ne sont pas purs, les oiseaux et tout ce qui se meut sur la terre, »
Dieu est affirmatif. Entre dans l’arche, un couple de « tout ce qui se meut sur la terre » pour être sauvé. Mais de quelle « terre », antédiluvienne ou postdiluvienne ? Le temps présent du verbe « meut » suggère la terre postdiluvienne du temps de Moïse auquel Dieu s’adresse dans son récit. Cette subtilité pourrait justifier l’abandon et l’extermination complète de certaines espèces monstrueuses, non désirées sur la terre repeuplée, si toutefois elles préexistaient au déluge.
Gen.7:9 : « il entra dans l'arche auprès de Noé, deux à deux, un mâle et une femelle, comme Dieu l'avait ordonné à Noé »
Le principe concerne les animaux mais aussi les trois couples humains formés par ses trois fils et leurs épouses et le sien qui le concerne avec sa femme. Le choix de Dieu de sélectionner uniquement des couples nous révèle le rôle que Dieu leur donnera : se reproduire et se multiplier.
Gen.7:10 : « Sept jours après, les eaux du déluge furent sur la terre ».
Selon cette précision, l’entrée dans l’arche, eut lieu le dixième jour du second mois de la 600ème année de la vie de Noé soit, 7 jours avant le 17ème indiqué dans le verset 11 qui vient. C’est en ce dixième jour que Dieu referma, lui-même, « la porte » de l’arche sur tous ses occupants, selon la précision citée au verset 16 de ce chapitre 7.
Gen.7:11 : « L'an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent »
Dieu choisit le « dix-septième jour du second mois » de la 600ème année de Noé pour « ouvrir les écluses des cieux ». Le chiffre 17 symbolise le jugement dans son code numérique de la Bible et de ses prophéties.
Le calcul établi par les successions des élus de Gen.6 situe le déluge en 1656, depuis le péché d’Eve et Adam soit, 4345 ans avant le printemps de l’an 6001 de la fin du monde qui va s’accomplir dans notre calendrier usuel au printemps 2030, et 2345 ans avant la mort expiatoire de Jésus-Christ qui eut lieu le 3 Avril 30 de notre calendrier humain faux et trompeur.
L’explication qui suit sera renouvelée dans Gen.8:2. En évoquant le rôle complémentaire des « sources de l’abîme », dans ce verset, Dieu nous révèle que le déluge ne fut pas seulement provoqué par la pluie venant du ciel. Sachant que « l’abîme » désigne la terre recouverte entièrement par les eaux dès le premier jour de la création, ses « sources » suggèrent une montée du niveau des eaux provoquée par la mer elle-même. Ce phénomène est obtenu par une modification du niveau du fond des océans qui, en remontant, élèvent le niveau de l’eau jusqu’à retrouver le niveau qui recouvrait toute la terre au premier jour. C’est par l’enfoncement des abysses des océans que la terre sèche sortit de l’eau au 3ème jour et c’est par une action inversée que le sec fut recouvert par les eaux du déluge. La pluie appelée « écluse des cieux » ne fut utile que pour indiquer que le châtiment venait du ciel, de la part du Dieu céleste. Plus tard cette image « écluse des cieux » va prendre le rôle inverse de bénédictions qui viennent du même Dieu céleste.
Gen.7:12 : « La pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits ».
Ce phénomène devait surprendre les pécheurs incrédules. D’autant plus que la pluie était inexistante avant ce déluge. La terre antédiluvienne était irriguée et arrosée par ses fleuves et ses rivières ; la pluie n’était donc pas nécessaire, une rosée du matin la remplaçait. Et ceci explique pourquoi les incrédules avaient de la peine à croire au déluge d’eaux annoncé par Noé, tant en paroles qu’en acte puisqu’il construisait l’arche sur la terre sèche.
Le temps de « 40 jours et 40 nuits » cible un temps d’épreuve. A son tour, l’Israël charnel à peine sorti d’Egypte sera éprouvé pendant l’absence de Moïse retenu par Dieu auprès de lui pendant cette période. Le résultat sera « le veau d’or » fondu avec l’accord d’Aaron, le frère charnel de Moïse. Il y aura ensuite les « 40 jours et 40 nuits » de l’exploration de la terre de Canaan avec, pour résultat, le refus du peuple d’y entrer à cause des géants qui l’habitent. A son tour, Jésus sera éprouvé pendant « 40 jours et 40 nuits », mais cette fois, bien qu’affaibli par ce long jeûne, il va résister au diable qui le tentera et finira par le laisser sans avoir obtenu sa victoire. Elle était pour Jésus ce qui rendait son ministère terrestre possible et légitime.
Gen.7:13 : « Ce même jour entrèrent dans l'arche Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, la femme de Noé et les trois femmes de ses fils avec eux : »
Ce verset met en évidence la sélection des deux sexes des créatures terrestres humaines. Chaque mâle humain est accompagné de « son aide », sa femelle appelée « femme ». De la sorte, chaque couple se présente à l’image du Christ et son Eglise, « son aide », son Elue qu’il va sauver. Car l’abri de « l’arche » est la première image du salut qu’il va révéler aux êtres humains.
Gen.7:14 : « eux, et tous les animaux selon leur espèce, tout le bétail selon son espèce, tous les reptiles qui rampent sur la terre selon leur espèce, tous les oiseaux selon leur espèce, tous les petits oiseaux, tout ce qui a des ailes ».
En insistant sur le mot « espèce », Dieu rappelle les lois de sa nature que l’humanité de notre temps final prend plaisir à contester, transgresser et remettre en cause pour les animaux et même jusqu’aux genres humains. On ne peut trouver plus grand défenseur de la pureté de l’espèce que lui. Et il exige de ses élus qu’ils partagent sa divine opinion sur le sujet car la perfection de sa création originelle était dans cette pureté et cette séparation absolue des espèces.
En insistant fortement sur les espèces ailées, Dieu suggère la terre et l’air du péché comme royaume soumis au Diable, lui-même appelé « prince de la puissance de l’air » dans Eph. 2:2.
Gen.7:15 : « Ils entrèrent dans l'arche auprès de Noé, deux à deux, de toute chair ayant souffle de vie ».
Chaque couple sélectionné par Dieu se sépare de ceux de son espèce afin que sa vie se prolonge après le déluge. Dans cette séparation définitive, Dieu met en action le principe des deux chemins qu’il place devant le libre choix humain : celui du bien conduit à la vie mais celui du mal dirige vers la mort.
Gen.7:16 : « Il en entra, mâle et femelle, de toute chair, comme Dieu l'avait ordonné à Noé. Puis YaHWéH ferma la porte sur lui. »
Le but de la reproduction des « espèces » est ici confirmé par la mention « mâle et femelle ».
Voici, l’action qui donne à cette expérience toute son importance et son caractère prophétique de la fin du temps de grâce divine : « Puis YaHWéH ferma la porte sur lui ». C’est l’instant où le destin de vie et celui de mort se séparent sans changement possible. Il en sera de même en 2029, quand les survivants de l’époque auront fait le choix d’honorer Dieu et son sabbat du septième jour soit, le samedi, ou d’honorer Rome et son dimanche du premier jour, selon l’ultimatum présenté sous forme de décret par l’humanité rebelle. Là encore « la porte de la grâce » sera refermée par Dieu, « celui qui ouvre, et celui qui ferme » selon Apo.3:7.
Gen.7:17 : « Le déluge fut quarante jours sur la terre. Les eaux crûrent et soulevèrent l'arche, et elle s'éleva au-dessus de la terre ».
L’arche est soulevée.
Gen.7:18 : « Les eaux grossirent et s'accrurent beaucoup sur la terre, et l'arche flotta sur la surface des eaux ».
L’arche flotte.
Gen.7:19 : « Les eaux grossirent de plus en plus, et toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel entier furent couvertes ».
Le sol sec disparaît universellement submergé par les eaux.
Gen.7:20 : « Les eaux s'élevèrent de quinze coudées au-dessus des montagnes, qui furent couvertes ».
La plus haute montagne de l’époque est recouverte par environ 8 m d’eaux.
Gen.7:21 : « Tout ce qui se mouvait sur la terre périt, tant les oiseaux que le bétail et les animaux, tout ce qui rampait sur la terre, et tous les hommes ».
Tous les animaux qui respirent de l’air périssent noyés. La précision concernant les oiseaux est d’autant plus intéressante que le déluge est une image prophétique du jugement dernier, dans lequel les êtres célestes, tel Satan, seront anéantis avec les êtres terrestres.
Gen.7:22 : « Tout ce qui avait respiration, souffle de vie dans ses narines, et qui était sur la terre sèche, mourut ».
Tous les êtres vivants créés comme l’homme dont la vie repose sur son souffle meurent noyés. C’est là, la seule ombre sur le châtiment du déluge, car la culpabilité est strictement sur l’homme et quelque part, la mort des animaux innocents est injuste. Mais pour noyer entièrement l’humanité rebelle, Dieu est contraint à faire périr avec eux ceux des animaux qui respirent comme eux l’air de l’atmosphère terrestre. Enfin pour comprendre cette décision, tiens compte de ce que Dieu a créé la terre pour l’homme fait à son image et non pour l’animal créé pour l’entourer, l’accompagner et, cas du bétail, pour le servir.
Gen.7:23 : « Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel : ils furent exterminés de la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l'arche ».
Ce verset confirme la différence que Dieu fait entre Noé et ses compagnons humains qui se retrouvent groupés avec les animaux, tous évoqués et concernés dans « ce qui était avec lui dans l’arche ».
Gen.7:24 : « Les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours ».
Les « cent cinquante jours » avait commencé après les 40 jours et 40 nuits de pluie incessante qui créa le déluge. Parvenues à la hauteur maximum de « 15 coudées » soit, environ 8 m au dessus de « la plus haute des montagnes » de l’époque, le niveau de l’eau est resté stable pendant « 150 jours ». Ensuite il va progressivement décroître jusqu’à l’assèchement voulu par Dieu.
Note : Dieu créa la vie dans une norme géante qui concernait les hommes et les animaux antédiluviens. Mais après le déluge, son projet vise à réduire la taille de toutes ses créatures de manière proportionnelle, ainsi, des vies vont naître dans la norme postdiluvienne. En entrant dans Canaan, les espions hébreux témoignent avoir vu de leurs yeux des grappes de raisins si grosses qu’il fallait deux hommes de leur taille pour les porter. La réduction des tailles concerne donc également, nécessairement, les arbres, les fruits et les légumes. Ainsi, le Créateur ne cesse jamais de créer, car au cours du temps, il modifie et adapte sa création terrestre aux nouvelles conditions de vies qui s’imposent. Il a créé, la pigmentation noire de la peau des humains qui vivent exposés à un fort rayonnement solaire dans les régions tropicales et équatoriales de la terre où les rayons solaires frappent la terre à 90 degrés. Les autres couleurs de peaux sont plus ou moins blanches ou pâles et plus ou moins cuivrées selon l’ampleur de l’ensoleillement. Mais le rouge de base de l’Adam (le Rouge) dû au sang se retrouve dans tous les êtres humains.
La Bible ne précise pas les noms détaillés des espèces animales vivantes antédiluviennes. Dieu laissant ce sujet mystérieux, sans révélation particulière, chacun est libre dans sa manière d’imaginer les choses. Cependant, j’avance l’hypothèse qu’ayant voulu donner à cette première forme de la vie terrestre un caractère parfait, Dieu n’avait pas créé, à cette époque, les monstres préhistoriques dont des ossements sont retrouvés de nos jours, par les chercheurs scientifiques, dans le sol de la terre. Aussi, j’avance cette possibilité qu’ils aient été créés par Dieu après le déluge, afin d’intensifier la malédiction de la terre pour les êtres humains qui, rapidement, vont de nouveau se détourner de lui. En se coupant de lui, ils vont ainsi perdre leur intelligence et la grande connaissance que Dieu avait donnée depuis Adam jusqu’à Noé. Ceci, au point qu’en certains endroits de la terre, l’homme va se retrouver dans l’état dégradé de « l’homme des cavernes » agressé et menacé par des animaux féroces, qu’en groupe, il saura néanmoins détruire avec l’aide précieuse des intempéries naturelles et du bon vouloir compassionnel de Dieu.
Genèse 8
La séparation momentanée des occupants de l’arche
Gen.8:1 : « Dieu se souvint de Noé, de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l'arche ; et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s'apaisèrent ».
Rassure-toi, il ne l’a jamais oublié, mais il est vrai que cette unique rassemblement de vies enfermées dans l’arche flottante donne à l’humanité et aux espèces animales un aspect si réduit qu’elles semblent abandonnées par Dieu. En fait, ces vies sont en parfaite sécurité car Dieu veille sur elles comme sur un trésor. Elles sont ce qu’il a de plus précieux : des prémices pour repeupler la terre et se répandre sur sa surface.
Gen.8:2 : « Les sources de l'abîme et les écluses des cieux furent fermées, et la pluie ne tomba plus du ciel »
Dieu crée les eaux du déluge selon son besoin. D’où viennent-elles ? Du ciel, mais surtout du pouvoir créateur de Dieu. Prenant l’image d’un éclusier, il a ouvert les vannes célestes symboliques et vient le temps où il les referme.
En évoquant le rôle complémentaire des « sources de l’abîme », dans ce verset, Dieu nous révèle que le déluge ne fut pas seulement provoqué par la pluie venant du ciel. Sachant que « l’abîme » désigne la terre recouverte entièrement par les eaux dès le premier jour de la création, ses « sources » suggèrent une montée du niveau des eaux provoquée par la mer elle-même. Ce phénomène est obtenu par une modification du niveau du fond des océans qui, en remontant, élèvent le niveau de l’eau jusqu’à retrouver le niveau qui recouvrait toute la terre au premier jour. C’est par l’enfoncement des abysses des océans que la terre sèche sortit de l’eau au 3ème jour et c’est par une action inversée que le sec fut recouvert par les eaux du déluge. La pluie appelée « écluse des cieux » ne fut utile que pour indiquer que le châtiment venait du ciel, de la part du Dieu céleste. Plus tard cette image « écluse des cieux » va prendre le rôle inverse de bénédictions qui viennent du même Dieu céleste.
Etant créateur, Dieu aurait pu créer le déluge en un clin d’œil, au gré de sa volonté. Il a néanmoins préféré agir progressivement sur sa création déjà faite. Il montre ainsi à l’humanité que la nature est entre ses mains une puissante arme, un puissant moyen qu’il manipule pour offrir sa bénédiction ou sa malédiction selon qu’elle marche dans le bien ou dans le mal.
Gen.8:3 : « Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s'en allant et s'éloignant, et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours ».
Après 40 jours et 40 nuits de pluie incessante suivis de 150 jours de stabilité au plus haut niveau de l’eau, la décrue s’amorce. Lentement, le niveau des abysses marins redescend mais il ne redescend pas aussi profondément qu’avant le déluge.
Gen.8:4 : « Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l'arche s'arrêta sur les montagnes d'Ararat ».
Au bout de cinq mois, jour pour jour, « le dix-septième du septième mois », l’arche cesse de flotter ; elle repose sur la montagne de l’Ararat la plus haute. Ce chiffre « dix-sept » vient confirmer la fin de l’acte du jugement divin. Il ressort de cette précision que, pendant le déluge, l’arche ne s’est pas éloignée de la zone où elle a été construite par Noé et ses fils. Et Dieu a voulu que cette preuve du déluge reste visible jusqu’à la fin du monde, sur ce même sommet du mont Ararat dont l’accès a été et est resté interdit par les autorités russes et turques. Mais au temps choisi par Lui, Dieu a favorisé la prise de photos aériennes qui ont confirmé la présence d’un morceau de l’arche pris dans les glaces et la neige. Aujourd’hui, l’observation par satellite pourrait puissamment confirmer cette présence. Mais les autorités terrestres ne sont pas précisément en recherche de glorifier le Dieu créateur ; ils se conduisent en ennemis envers lui, et en toute justice, Dieu le leur rend bien, en les frappant par une épidémie et des agressions terroristes.
Gen.8:5 : « Les eaux allèrent en diminuant jusqu'au dixième mois. Le dixième mois, le premier jour du mois, apparurent les sommets des montagnes »
La réduction des eaux est limitée car après le déluge le niveau de l’eau sera supérieur à celui de la terre antédiluvienne. D’anciennes vallées vont restées submergées et prendre l’apparence des mers intérieures actuelles comme la mer Méditerranée, la Caspienne, la mer Rouge, la mer Noire, etc.
Gen.8:6 : « Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre qu'il avait faite à l'arche ».
Après les 150 jours de stabilité et 40 jours d’attente, pour la première fois, Noé ouvre la petite fenêtre. Sa petite dimension, une coudée soit, 55 cm, était justifiée puisque sa seule utilisation fut de lâcher des oiseaux qui purent ainsi sortir de l’arche de vie.
Gen.8:7 : « Il lâcha le corbeau, qui sortit, partant et revenant, jusqu'à ce que les eaux eussent séché sur la terre ».
La découverte de la terre asséchée est évoquée selon l’ordre « ténèbres et lumière » ou « nuit et jour » du début de la création. Aussi, le premier découvreur envoyé est le « corbeau » impur, au plumage « noir » comme la « nuit ». Il agit librement indépendant envers Noé, l’élu de Dieu. Il symbolise donc les religions ténébreuses qui vont s’activer sans aucune relation avec Dieu.
D’une manière plus précise il symbolise l’Israël charnel de l’ancienne alliance vers lequel Dieu a envoyé à multiples reprises, comme les allers et retours du corbeau, ses prophètes pour tenter d’arracher son peuple aux pratiques du péché. Comme « le corbeau », cet Israël finalement rejeté par Dieu a poursuivi son histoire séparé de lui.
Gen.8:8 : « Il lâcha aussi la colombe, pour voir si les eaux avaient diminué à la surface de la terre ».
Dans le même ordre, « la colombe » pure, au plumage « blanc » comme la neige est envoyée en reconnaissance. Elle est placée sous le signe du « jour et de la lumière ». A ce titre, elle prophétise la nouvelle alliance fondée sur le sang versé par Jésus-Christ.
Gen.8:9 : « Mais la colombe ne trouva aucun lieu pour poser la plante de son pied, et elle revint à lui dans l'arche, car il y avait des eaux à la surface de toute la terre. Il avança la main, la prit, et la fit rentrer auprès de lui dans l'arche ».
A l’opposé du « corbeau » noir indépendant, la « colombe » blanche est en relation étroite avec Noé qui offre « sa main pour la prendre et la faire entrer dans l’arche » auprès de lui. C’est une image du lien qui relie l’élu au Dieu du ciel. La « colombe » se posera un jour sur Jésus-Christ quand il se présentera devant Jean le Baptiste pour être baptisé par lui.
Je te propose de comparer ces deux citations bibliques ; celle de ce verset : « Mais la colombe ne trouva aucun lieu pour poser la plante de son pied » avec ce verset de Mat.8:20 : « Jésus lui répondit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête » ; et ces versets de Jean 1:5 et 11, où en parlant du Christ incarnation de « la lumière » divine « de la vie », il dit : « La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue…/…Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue ». De même que la « colombe » revint vers Noé en se laissant prendre par lui, dans « sa main », ressuscité, le Rédempteur Jésus-Christ est remonté aux cieux vers sa divinité de Père céleste, ayant laissé sur la terre derrière lui le message du rachat de ses élus, sa bonne nouvelle appelée « Evangile éternel » dans Apo.14:6. Et dans Apo.1:20 : il les tiendra « dans sa main » dans les « sept époques » prophétisées par les « sept Eglises » où il leur fait partager en sanctification divine sa « lumière » imagée par les « sept chandeliers ».
Gen.8:10 : « Il attendit encore sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe hors de l'arche ».
Ce double rappel des « sept jours » nous enseigne que pour Noé, comme pour nous aujourd’hui, la vie fut établie et ordonnée par Dieu sur l’unité de la semaine de « sept jours », également unité symbolique des « sept mille » années de son grand projet salvateur. Cette insistance sur la mention de ce chiffre « sept » nous permet de comprendre l’importance que Dieu lui donne ; ce qui justifiera qu’il soit attaqué particulièrement par le diable jusqu’au retour en gloire du Christ qui mettra fin à sa domination terrestre.
Gen.8:11 : « La colombe revint à lui sur le soir ; et voici, une feuille d'olivier arrachée était dans son bec. Noé connut ainsi que les eaux avaient diminué sur la terre ».
Après de longs temps de « ténèbres » annoncés par le mot « soir », l’espérance du salut et la joie de la délivrance du péché viendront sous l’image de « l’olivier », successivement de l’ancienne puis de la nouvelle alliance. De même que Noé connut par une « feuille d’olivier » que la terre espérée et attendue allait être prête à l’accueillir, les « fils de Dieu » apprendront et comprendront que le royaume des cieux leur a été ouvert par l’envoyé du ciel Jésus-Christ.
Cette « feuille d’olivier » témoignait à Noé que la germination et la pousse des arbres redevenait possible.
Gen.8:12 : « Il attendit encore sept autres jours ; et il lâcha la colombe. Mais elle ne revint plus à lui ».
Ce signe fut décisif, car il prouvait que « la colombe » avait choisi de rester dans la nature qui lui offrait de nouveau de la nourriture.
De même que la « colombe » disparaît après avoir délivré son message d’espérance, après avoir donné sa vie sur la terre pour racheter ses élus, Jésus-Christ, le « Prince de la paix », va quitter la terre et ses disciples, les laissant libres et indépendants pour conduire leur vie jusqu’à son retour glorieux final.
Gen.8:13 : « L'an six cent un, le premier mois, le premier jour du mois, les eaux avaient séché sur la terre. Noé ôta la couverture de l'arche : il regarda, et voici, la surface de la terre avait séché ».
Le séchage de la terre est encore partiel mais prometteur, aussi, Noé entreprend d’ouvrir le toit de l’arche pour porter ses regards sur l’extérieur de l’arche et sachant qu’elle s’est échouée au sommet du mont Ararat, sa vision s’étendait très loin et très largement sur l’horizon. Dans l’expérience du déluge, l’arche prend l’image d’un œuf couvé. Au moment de son éclosion, le poussin brise lui-même la coquille dans laquelle il était enfermé. Noé agit de même ; il « ôte la couverture de l’arche » qui ne sera plus utile pour le protéger de la pluie diluvienne. Notons que Dieu ne vient pas ouvrir la porte de l’arche qu’il avait fermée lui-même ; ceci signifie qu’il ne remet pas en cause et ne change pas la norme de son jugement envers les rebelles terrestres pour lesquels la porte du salut et du ciel sera toujours fermée.
Gen.8:14 : « Le second mois, le vingt-septième jour du mois, la terre fut sèche ».
La terre redevient habitable après un enfermement total dans l’arche de 377 jours depuis le jour de l’embarquement et de la fermeture de la porte par Dieu.
Gen.8:15 : « Alors Dieu parla à Noé, en disant : »
Gen.8:16 : « Sors de l'arche, toi et ta femme, tes fils et les femmes de tes fils avec toi ».
C’est encore Dieu qui donne le signal de la sortie de « l’arche », lui qui avait refermé l’unique « porte » sur ses occupants avant le déluge.
Gen.8:17 : « Fais sortir avec toi tous les animaux de toute chair qui sont avec toi, tant les oiseaux que le bétail et tous les reptiles qui rampent sur la terre : qu'ils se répandent sur la terre, qu'ils soient féconds et multiplient sur la terre ».
La scène ressemble à celle du cinquième jour de la semaine de la création, mais il ne s’agit pas d’une nouvelle création, car après le déluge, le repeuplement de la terre est une phase du projet prophétisé pour les 6000 premières années de l’histoire terrestre. Cette phase, Dieu l’a voulue terrible et dissuasive. Il a donné à l’humanité une preuve mortelle des effets de son jugement divin. Une preuve qui sera rappelée dans 2 Pierre 3:5 à 8 : « Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu'une terre tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau, et que par ces choses le monde d'alors périt, submergé par l'eau, tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour ». Le déluge de feu annoncé s’accomplira à la fin du septième millénaire à l’occasion du jugement dernier, par l’ouverture des sources enflammées du magma souterrain qui viendra recouvrir toute la surface de la terre. Cet « étang de feu » cité dans Apo.20:14-15, consumera la surface de la terre avec ses habitants rebelles infidèles ainsi que leurs œuvres qu’ils ont voulues privilégier en méprisant l’amour démontré de Dieu. Et ce septième millénaire était prophétisé par le septième jour de la semaine, ceci selon la définition « un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour ».
Gen.8:18 : « Et Noé sortit, avec ses fils, sa femme, et les femmes de ses fils ».
Les animaux sortis, les représentants de la nouvelle humanité sortent à leur tour de l’arche. Ils retrouvent la lumière du soleil et l’espace vaste et presque illimité que la nature leur offre, après 377 jours et nuits de confinement dans un espace clos exigu et sombre.
Gen.8:19 : « Tous les animaux, tous les reptiles, tous les oiseaux, tout ce qui se meut sur la terre, selon leurs espèces, sortirent de l'arche ».
La sortie de l’arche prophétise l’entrée des élus dans le royaume des cieux mais n’y entreront que ceux qui sont jugés purs par Dieu. Au temps de Noé, ce n’est pas encore le cas, puisque purs et impurs vont vivre ensemble, sur la même terre, luttant les uns contre les autres jusqu’à la fin du monde.
Gen.8:20 : « Noé bâtit un autel à YaHWéH ; il prit de toutes les bêtes pures et de tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l'autel ».
L’holocauste est un acte par lequel l’élu Noé montre à Dieu sa reconnaissance. La mort d’une victime innocente, dans ce cas animale, rappelle au Dieu créateur, le moyen par lequel, en Jésus-Christ il viendra racheter les âmes de ses élus. Les animaux purs sont dignes d’imager le sacrifice du Christ qui incarnera la parfaite pureté dans toute son âme, corps et esprit.
Gen.8:21 : « L'Éternel sentit une odeur agréable, et YaHWéH dit en son cœur : Je ne maudirai plus la terre, à cause de l'homme, parce que les pensées du cœur de l'homme sont mauvaises dès sa jeunesse ; et je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme je l'ai fait ».
L’holocauste offert par Noé est un authentique acte de foi, et de foi obéissante. Car, s’il offre un sacrifice à Dieu, c’est en réponse à un rite sacrificiel qu’il lui a ordonné, longtemps avant de l’enseigner aux Hébreux sortis d’Egypte. L’expression « odeur agréable » ne concerne pas l’odorat divin mais son divin Esprit qui apprécie à la fois, l’obéissance de son élu fidèle et la vision prophétique que ce rite donne à son futur sacrifice compassionnel, en Jésus-Christ.
Jusqu’au jugement dernier, il n’y aura plus de déluge destructeur. L’expérience vient de le démontrer, l’homme est dans la chair naturellement et héréditairement « méchant », comme Jésus l’a dit de ses apôtres dans Matt.7:11 : « Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ». Dieu va donc devoir apprivoiser cet « animal » « méchant », opinion que partage Paul dans 1 Cor.2:14, et en démontrant en Jésus-Christ la puissance de son amour pour eux, certains des appelés « méchants » vont devenir des élus humains fidèles et obéissants.
Gen.8:22 : « Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l'été et l'hiver, le jour et la nuit ne cesseront point ».
Ce chapitre huit s’achève sur le rappel des alternances des contraires absolus qui régissent les conditions de la vie terrestre depuis le premier jour de la création en lequel, par sa constitution « nuit et jour », Dieu a révélé le combat terrestre entre « les ténèbres » et « la lumière » qui vaincra finalement par Jésus-Christ. Il énumère dans ce verset ces alternances extrêmes qui sont dues au péché lui-même étant la conséquence du libre choix donné à ces créatures célestes et terrestres qui sont ainsi libres de l’aimer et de le servir ou de le rejeter jusqu’à le haïr. Mais la conséquence de cette liberté sera la vie pour les partisans du bien et la mort et l’anéantissement pour ceux du mal comme le déluge vient de le démontrer.
Les sujets cités portent tous un message spirituel :
« Les semailles et la moisson » : suggèrent le début de l’Evangélisation et la fin du monde ; images reprises par Jésus-Christ dans ses paraboles notamment dans Matt.13:37 à 39 : « Il répondit : Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l'ivraie, ce sont les fils du malin ; l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges ».
« Le froid et la chaleur » : la « chaleur » est citée dans Apo.7:16 : « Ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur ». Mais en contraire absolu, le « froid » est lui aussi une conséquence de la malédiction du péché.
« L’été et l’hiver » : ce sont les deux saisons de l’extrême, aussi désagréables l’un que l’autre par leur excès.
« Le jour et la nuit » : Dieu les cite dans l’ordre que l’homme lui donne, car dans son projet, en Christ vient le temps du jour, celui de l’appel à entrer dans sa grâce, mais après ce temps vient celui de « la nuit où personne ne peut travailler » selon Jean 9:4 soit, changer son destin parce qu’il est définitivement fixé pour la vie ou pour la mort dès la fin du temps de grâce.
Genèse 9
La séparation de la norme de la vie
Gen.9:1 : « Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit : Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre. »
Ce sera le premier rôle que Dieu donne aux êtres vivants sélectionnés et sauvés par l’arche construite par les hommes : Noé et ses trois fils.
Gen.9:2 : « Vous serez un sujet de crainte et d'effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer: ils sont livrés entre vos mains.»
La vie animale doit à l’homme sa survie, c’est pourquoi, plus encore qu’avant le déluge, l’homme va pouvoir dominer les animaux. Sauf quand par la peur ou l’irritation un animal perd son contrôle, en règle générale, tous les animaux ont peur de l’homme et tentent de le fuir quand ils le rencontrent.
Gen.9:3 : « Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture : je vous donne tout cela comme l'herbe verte ».
Ce changement de régime alimentaire a plusieurs justifications. Sans donner trop d’importance à l’ordre présenté, en premier, je cite l’absence immédiate de nourriture végétale épuisée pendant le déluge et la terre recouverte d’eaux salées devenue partiellement stérile ne va retrouver que progressivement sa pleine et entière fertilité et sa productivité. De plus, la mise en place des rites sacrificiels hébreux exigera, en son temps, la consommation de la chair de la victime sacrifiée en vision prophétique de la sainte Cène où le pain sera mangé en symbole du corps de Jésus-Christ, et le jus du raisin bu comme symbole de son sang. Une troisième raison, moins avouable, mais pas moins vraie, est que Dieu veut raccourcir le temps de vie de l’homme ; et la consommation de la chair qui se corrompt et apporte dans le corps humain des éléments destructeurs de la vie sera à la base de la réussite de son désir et de sa décision. Seule l’expérience du régime végétarien ou végétalien en apporte la confirmation personnelle. Pour renforcer cette pensée, relève que Dieu n’interdit pas à l’homme la consommation des animaux impurs, pourtant nocifs pour sa santé.
Gen.9:4: « Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang ».
Cette interdiction restera valable dans l’ancienne alliance selon Lév.17:10-11 : « Si un homme de la maison d'Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d'eux mange du sang d'une espèce quelconque, je tournerai ma face contre celui qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple.» et dans la nouvelle, selon Actes 15:19 à 21 : « C'est pourquoi je suis d'avis qu'on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu'on leur écrive de s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et du sang. Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu'on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues ».
Dieu appelle « âme » la créature entière faite d’un corps de chair et un esprit entièrement dépendant de la chair. Dans cette chair, l’organe moteur est le cerveau alimenté par le sang lui-même qui est purifié à chaque respiration par l’oxygène aspiré par les poumons. Dans l’état vivant, le cerveau crée les signaux électriques qui génèrent la pensée et la mémoire et il gère le fonctionnement de tous les autres organes charnels qui composent le corps physique. Le rôle du « sang » qui est de plus, par le génome, unique pour chaque âme vivante, ne doit pas être consommé pour des raisons sanitaires, parce qu’il transporte les déchets et les impuretés créées dans tout le corps, et pour une raison spirituelle. Dieu s’est réservé de manière exclusive absolue, pour son enseignement religieux, le principe de boire le sang du Christ, mais uniquement sous la forme symbolisée du jus des raisins. Si la vie est dans le sang, celui qui boit le sang du Christ se reconstruit dans Sa nature sainte et parfaite, selon le principe réel qui veut que le corps est fait de ce dont il se nourrit.
Gen.9:5 : « Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de vos âmes, je le redemanderai à tout animal ; et je redemanderai l'âme de l'homme à l'homme, à l'homme qui est son frère.»
La vie est la chose la plus importante pour le Dieu créateur qui l’a créée. Il faut être à son écoute pour réaliser l’outrage que le crime constitue envers lui, le vrai propriétaire de la vie ôtée. A ce titre, il est seul à pouvoir légitimer l’ordre d’enlever la vie. Au verset précédent, Dieu a autorisé l’homme à prendre la vie animale pour en faire sa nourriture, mais ici, il s’agit du crime, du meurtre qui met fin à une vie humaine de manière définitive. Cette vie enlevée n’aura plus l’occasion de se rapprocher de Dieu, ni de témoigner d’un changement de conduite si jusque-là elle n’avait pas été conforme à sa norme du salut. Dieu pose ici les bases de la loi du talion, « œil pour œil, dent pour dent, vie pour vie ». L’animal paiera le meurtre d’un homme par sa propre mort et l’homme du style Caïn sera tué s’il tue son propre « frère » de sang du type Abel.
Gen.9:6 : « Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l'homme à son image.»
Dieu ne cherche pas à augmenter le nombre des morts car tout au contraire, en autorisant de mettre à mort un meurtrier, il compte sur un effet dissuasif et qu’en raison du risque encouru, le plus grand nombre des êtres humains apprenne à contrôler son agressivité, afin de ne pas devenir un assassin, à son tour, digne de mort.
Seul, celui qui est animé d’une foi réelle et authentique peut réaliser ce que signifie « Dieu a fait l’homme à son image ». Surtout quand l’humanité devient monstrueuse et abominable comme c’est le cas aujourd’hui dans le monde occidental et partout sur la terre séduite par la connaissance scientifique.
Gen.9:7 : « Et vous, soyez féconds et multipliez, répandez-vous sur la terre et multipliez sur elle.»
Dieu tient réellement à cette multiplication, et pour cause, le nombre des élus est si réduit, même en rapport des appelés qui tombent en chemin, que plus le nombre de ses créatures sera grand, plus il pourra parmi elles trouver et sélectionner ses élus ; car selon la précision relevée dans Dan.7:9, la proportion est d’un million d’élus pour dix milliards d’appelés soit 1 pour 10 000.
Gen.9:8 : « Dieu parla encore à Noé et à ses fils avec lui, en disant : »
Dieu s’adresse aux quatre hommes car donnant la domination au représentant mâle de l’espèce humaine, ceux-ci seront tenus pour responsables de ce qu’ils auront laissé faire par les femmes et les enfants qui sont placés sous leur autorité. La domination est une marque de confiance offerte par Dieu aux hommes mais elle les responsabilise entièrement devant sa face et son jugement.
Gen.9:9 : « Voici, j'établis mon alliance avec vous et avec votre postérité après vous ; »
Il est important pour nous, aujourd’hui, de réaliser que nous sommes cette « postérité » avec laquelle Dieu a établi son « alliance ». La vie moderne et ses inventions séduisantes ne changent rien à nos origines humaines. Nous sommes les héritiers du nouveau départ que Dieu a donné à l’humanité après le terrible déluge. L’alliance établie avec Noé et ses trois fils est spécifique. Elle engage Dieu à ne plus détruire l’humanité entière par les eaux du déluge. Après elle viendra l’alliance que Dieu va établir avec Abraham, qui s’accomplira sous ses deux aspects successifs axés, littéralement dans le temps et spirituellement, sur le ministère rédempteur de Jésus-Christ. Cette alliance sera fondamentalement individuelle comme le statut du salut qui est en cause. Pendant les 16 siècles qui vont précéder sa première venue, Dieu va révéler son plan du salut par les rites religieux ordonnés au peuple Hébreu. Puis, après l’accomplissement en Jésus-Christ de ce plan révélé dans toute sa lumière, pendant encore 16 siècles environ l’infidélité va succéder à la fidélité et durant 1260 années, les ténèbres les plus sombres vont régner sous l’égide du papisme romain. Depuis l’an 1170, où Pierre Valdo a pu pratiquer de nouveau la foi chrétienne pure et fidèle avec l’observation du vrai sabbat comprise, des élus moins éclairés ont été, après lui, sélectionnés dans l’œuvre de la Réforme engagée mais non achevée. Aussi, ce n’est qu’à partir de 1843 que, par une double épreuve de foi, Dieu a pu retrouver parmi les pionniers de l’adventisme, des élus fidèles. Mais il était encore trop tôt pour qu’ils comprennent intégralement les mystères révélés dans ses prophéties. Le signe de l’alliance avec Dieu est de tout temps l’apport et la réception de sa lumière, c’est pourquoi, l’ouvrage que je rédige en son nom, pour éclairer ses élus, constitue au titre de « témoignage de Jésus », sa dernière forme, le signe que son alliance est bien réelle et confirmée.
Gen.9:10 : « avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux de la terre, soit avec tous ceux qui sont sortis de l'arche, soit avec tous les animaux de la terre.»
L’alliance présentée par Dieu concerne également les animaux soit, tout ce qui vit et va se multiplier sur la terre.
Gen.9:11 : « J'établis mon alliance avec vous : aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n'y aura plus de déluge pour détruire la terre.»
La leçon donnée par le déluge doit rester unique. Dieu va maintenant se lancer dans un combat rapproché car son but est de conquérir les cœurs de ses élus.
Gen.9:12 : « Et Dieu dit : C'est ici le signe de l'alliance que j'établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours : »
Ce signe que Dieu donne concerne tout ce qui vit en pur et en impur. Ce n’est pas encore le signe de l’appartenance à sa personne, ce que sera le sabbat du septième jour. Ce signe rappelle aux êtres vivants l’engagement qu’il a pris de ne jamais plus les détruire par les eaux du déluge ; c’est là sa limite.
Gen.9:13 : « j'ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d'alliance entre moi et la terre »
La science va expliquer la cause physique de l’existence de l’arc en ciel. Il s’agit d’une décomposition du spectre lumineux de la lumière solaire qui se pose sur des couches fines d’eau ou de forte humidité. Chacun a pu constater que l’arc en ciel apparaît quand il pleut et que le soleil répand ses rayons lumineux. Il n’en reste pas moins que la pluie rappelle le déluge et la lumière solaire image l’appréciable, bienfaisante et apaisante lumière de Dieu.
Gen.9:14 : « Quand j'aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l'arc paraîtra dans la nue ; »
Les nuages ont donc été inventés par Dieu pour créer des pluies uniquement après le déluge et en même temps que le principe de l’arc en ciel. Cependant, en notre époque abominable, des hommes et des femmes impies ont dénaturé et souillé ce sujet de l’arc-en-ciel en reprenant ce symbole de l’alliance divine pour en faire le sigle et l’emblème du rassemblement des pervers sexuels. Dieu doit trouver en cela une bonne raison de frapper cette humanité odieuse et irrespectueuse envers lui et l’espèce humaine. Les derniers signes de sa colère ne vont pas tarder à apparaître, brûlants comme le feu et destructeur comme la mort.
Gen.9:15 : « et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.»
En lisant ces paroles de bienveillance sorties de la bouche de Dieu, je mesure le paradoxe en pensant aux propos qu’il peut tenir aujourd’hui à cause de la perversité humaine qui retrouve le niveau des antédiluviens.
Dieu tiendra parole, il n’y aura plus de déluge d’eau, mais à tous les rebelles, un déluge de feu est réservé pour le jour du jugement dernier ; ce que l’apôtre Pierre nous a rappelé dans 2 Pierre 3:7. Mais avant ce jugement dernier, et avant le retour du Christ, le feu nucléaire de la Troisième Guerre Mondiale ou « 6ème trompette » d’Apo.9:13 à 21, viendra, sous la forme de multiples et sinistres « champignons » mortels, emporter les refuges d’iniquité que sont devenues les grandes villes, capitales ou non, de la planète Terre.
Gen.9:16 : « L'arc sera dans la nue ; et je le regarderai, pour me souvenir de l'alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre »
Ce temps-là est bien loin de nous et il pouvait laisser aux nouveaux représentants de l’humanité la grande espérance d’éviter les erreurs commises par les antédiluviens. Mais aujourd’hui l’espérance n’est plus permise car le fruit des antédiluviens apparaît partout au milieu de nous.
Gen.9:17 : « Et Dieu dit à Noé : Tel est le signe de l'alliance que j'établis entre moi et toute chair qui est sur la terre.»
Dieu insiste sur le caractère de cette alliance qui est établie avec « toute chair ». Il s’agit d’une alliance qui concernera toujours l’humanité au sens collectif.
Gen.9:18 : « Les fils de Noé, qui sortirent de l'arche, étaient Sem, Cham et Japhet. Cham fut le père de Canaan.»
Une précision nous est donnée : « Cham fut le père de Canaan ». Rappelle-toi, Noé et ses fils sont tous des géants qui ont conservé la taille des antédiluviens. Ainsi, les géants vont continuer à se multiplier, en particulier sur la terre de « Canaan », sur laquelle les Hébreux sortis d’Egypte vont les découvrir pour leur malheur, puisque la peur provoquée par leur taille va les condamner à errer pendant 40 années dans le désert et y mourir.
Gen.9:19 : « Ce sont là les trois fils de Noé, et c'est leur postérité qui peupla toute la terre.»
Relève-le, à l’origine, les antédiluviens avaient tous un seul homme pour leur origine : Adam. La nouvelle vie post-diluvienne se construit, elle, sur trois personnes, Sem, Cham et Japhet. Les peuples de leurs descendants seront donc séparés et divisés. Chaque nouvelle naissance sera rattachée à son patriarche, Sem, Cham ou Japhet. L’esprit de division va s’appuyer sur ces différentes origines pour opposer entre eux les hommes attachés à leurs traditions ancestrales.
Gen.9:20 : « Noé commença à cultiver la terre, et planta de la vigne.»
Cette activité, somme toute, dans la normalité, va néanmoins porter des conséquences graves. Car à la fin de sa culture, Noé récolte le raisin et le jus pressé s’étant oxydé, il but de l’alcool.
Gen.9:21 : « Il but du vin, s'enivra, et se découvrit au milieu de sa tente.»
En perdant le contrôle de ses actions, Noé se croit seul, il se découvre et se dénude entièrement.
Gen.9:22 : « Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux frères.»
A l’époque, l’esprit humain est encore très sensible à cette nudité découverte par l’Adam pécheur. Et Cham, amusé et sûrement un peu moqueur, a la mauvaise idée de rapporter à ses deux frères son expérience visuelle.
Gen.9:23 : « Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent sur leurs épaules, marchèrent à reculons, et couvrirent la nudité de leur père; comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de leur père.»
Avec toutes les précautions nécessaires, les deux frères recouvrent le corps nu de leur père.
Gen.9:24 : « Lorsque Noé se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet.»
Il a donc fallu que les deux frères le lui apprennent. Et cette dénonciation va exciter Noé qui se sent atteint dans son honneur de Père. Il n’avait pas volontairement bu de l’alcool et avait été victime d’une réaction naturelle du jus de raisin qui s’oxyde dans le temps et dont le sucre se transforme en alcool.
Gen.9:25 : « Et il dit : Maudit soit Canaan ! Qu'il soit l'esclave des esclaves de ses frères ! »
En fait, cette expérience ne sert que de prétexte au Dieu créateur de prophétiser sur les descendants des fils de Noé. Car Canaan n’était lui-même pour rien dans l’action de son père Cham ; il était donc innocent de sa faute. Et Noé le maudit, lui, qui n’avait rien fait. La situation établie commence à nous révéler un principe du jugement de Dieu qui apparaît dans le deuxième de ses dix commandements lisible dans Exo.20:5 : « Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, YaHWéH, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, ». Dans cette injustice apparente se cache toute la sagesse de Dieu. Car, réfléchis, le lien entre fils et père est naturel et le fils prendra toujours le parti de son père quand il est attaqué ; sauf rares exceptions. Si Dieu frappe le père, le fils le haïra et il défendra son père. En maudissant le fils, Canaan, Noé punit Cham, le père soucieux de la réussite de sa descendance. Et Canaan, de son côté gardera sur lui les conséquences d’être le fils de Cham. Il va donc éprouver durablement du ressentiment contre Noé et les deux fils qu’il bénit : Sem et Japhet. Nous savons déjà que les descendants de Canaan seront détruits par Dieu pour offrir à Israël, son peuple libéré de l’esclavage égyptien (autre fils de Cham : Mitsraïm), son territoire national.
Gen.9:26 : « Il dit encore : Béni soit YaHWéH, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur esclave ! »
Noé prophétise sur ses fils le projet que Dieu a pour chacun d’eux. Ainsi, la descendance de Canaan sera l’esclave de la descendance de Sem. Cham va s’étendre vers le sud et peupler le continent africain jusqu’à la terre d’Israël actuelle. Sem va s’étendre vers l’orient et le sud oriental, peuplant les pays musulmans arabes actuels. De la Chaldée, l’actuel Iraq sortira Abraham un pur sémite. L’histoire le confirme, l’Afrique de Canaan a bien été l’esclave des Arabes descendants de Sem.
Gen.9:27 : « Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu'il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit leur esclave!»
Japhet va s’étendre vers le nord, vers l’est et l’ouest. Longtemps, le nord va dominer le sud. Les pays du nord christianisés vont connaître un développement technique et scientifique qui va leur permettre d’exploiter les pays arabes du sud et mettre en esclavage les peuples de l’Afrique, descendants de Canaan.
Gen.9:28 : « Noé vécut, après le déluge, trois cent cinquante ans.»
Pendant 350 ans, Noé a pu témoigner du déluge auprès de ses contemporains et les mettre en garde contre les fautes des antédiluviens.
Gen.9:29 : « Tous les jours de Noé furent de neuf cent cinquante ans ; puis il mourut.»
En 1656, année du déluge depuis Adam, Noé avait 600 ans, il est donc mort en 2006 depuis le péché d’Adam, étant âgé de 950 ans. Selon Gen.10:25, à la naissance de « Péleg », en 1757, « la terre fut partagée », par Dieu à cause de l’expérience de la révolte rebelle du roi Nimrod et de sa tour de Babel. Le partage, ou séparation, fut la conséquence des langues différentes que Dieu a données aux peuples pour qu’ils se séparent et ne fassent plus un bloc uni devant sa face et sa volonté. Noé a donc vécu l’événement et il avait à ce moment-là 757 ans.
A la mort de Noé, Abram était déjà né (en 1948 soit, 2052 ans avant la mort de Jésus-Christ située en l’an 30 de notre ère de notre faux calendrier usuel), mais il se trouvait à Ur, en Chaldée, loin de Noé qui vivait au nord vers le mont Ararat.
Né en 1948, quand son père Térach a 70 ans, Abram quitte Charan, pour répondre à l’ordre de Dieu, à l’âge de 75 ans en 2023 soit, 17 ans après la mort de Noé en 2006. Le relai spirituel de l’alliance est ainsi assuré et accompli.
Agé de 100 ans, en 2048, Abram devient père d’Isaac. Il meurt âgé de 175 ans en 2123.
Agé de 60 ans, en 2108, Isaac devient père des jumeaux Esaü et Jacob, selon Gen.25:26.
Genèse 10
La séparation des peuples
Ce chapitre nous présente les descendants des trois fils de Noé. Cette révélation sera utile car dans ses prophéties, Dieu va toujours faire référence aux noms originels des territoires concernés. Certains de ces noms sont facilement identifiables à des noms actuels parce qu’ils en ont conservé les racines principales, exemples : « Madaï » pour Mède, « Tubal » pour Tobolsk, « Méschec » pour Moscou.
Gen.10:1 : « Voici la postérité des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet. Il leur naquit des fils après le déluge. »
Les fils de Japhet
Gen.10:2 : « Les fils de Japhet furent : Gomer, Magog, Madaï, Javan, Tubal, Méschec et Tiras. »
« Madaï » est la Médie ; « Javan », la Grèce ; « Tubal », Tobolsk, « Méschec », Moscou.
Gen.10:3 : « Les fils de Gomer : Aschkenaz, Riphat et Togarma. »
Gen.10:4 : « Les fils de Javan : Élischa, Tarsis, Kittim et Dodanim. »
« Tarsis » désigne Tarse ; « Kittim », Chypre.
Gen.10:5 : « C'est par eux qu'ont été peuplées les îles des nations selon leurs terres, selon la langue de chacun, selon leurs familles, selon leurs nations. »
L’expression « les îles des nations » désigne les nations occidentales de l’Europe actuelle et leurs grandes extensions comme les Amériques et l’Australie.
La précision « selon la langue de chacun » trouvera son explication dans l’expérience de la tour de Babel révélée dans Gen.11.
Les fils de Cham
Gen.10:6 : « Les fils de Cham furent : Cusch, Mitsraïm, Puth et Canaan. »
Cush désigne l’Ethiopie ; « Mitsraïm », l’Egypte ; « Puth », la Lybie ; et « Canaan », l’actuel Israël ou ancienne Palestine.
Gen.10:7 : « Les fils de Cusch : Saba, Havila, Sabta, Raema et Sabteca. Les fils de Raema : Séba et Dedan. »
Gen.10:8 : « Cusch engendra aussi Nimrod ; c'est lui qui commença à être puissant sur la terre. »
Ce roi « Nimrod » sera le bâtisseur de la « tour de Babel », cause de la séparation des langues par Dieu qui séparent et isolent les hommes en peuples et nations selon Gen.11.
Gen.10:9 : « Il fut un vaillant chasseur devant YaHWéH ; c'est pourquoi l'on dit : Comme Nimrod, vaillant chasseur devant YaHWéH. »
Gen.10:10 : « Il régna d'abord sur Babel, Érec, Accad et Calné, au pays de Schinear. »
« Babel » désigne l’ancienne Babylone ; « Accad », l’ancienne Akkadie et la ville actuelle Baghdad ; « Schinear », l’Iraq.
Gen.10:11 : « De ce pays-là sortit Assur ; il bâtit Ninive, Rehoboth Hir, Calach, »
« Assur » désigne l’Assyrie. « Ninive » est devenue l’actuel Mossoul.
Gen.10:12 : « et Résen entre Ninive et Calach ; c'est la grande ville. »
Ces trois villes étaient situées dans l’Iraq actuel au nord et le long du fleuve « Tigre ».
Gen.10:13 : « Mitsraïm engendra les Ludim, les Anamim, les Lehabim, les Naphtuhim, »
Gen.10:14 : « les Patrusim, les Casluhim, d'où sont sortis les Philistins, et les Caphtorim. »
Les « Philistins » désignent les Palestiniens actuels, toujours en guerre contre Israël comme dans l’ancienne alliance. Ils sont les fils de l’Egypte, autre ennemie historique d’Israël jusqu’en 1979 où l’Egypte a fait alliance avec Israël.
Gen.10:15 : « Canaan engendra Sidon, son premier-né, et Heth ; »
Gen.10:16 : « et les Jébusiens, les Amoréens, les Guirgasiens, »
« Jébus » désigne Jérusalem ; les « Amoréens » furent les premiers habitants du territoire donné par Dieu à Israël. Bien que restés dans la norme géante, Dieu les fait mourir et les anéantit par des frelons venimeux devant son peuple pour libérer la place.
Gen.10:17 : « les Héviens, les Arkiens, les Siniens, »
« Sin » désigne la Chine.
Gen.10:18 : « les Arvadiens, les Tsemariens, les Hamathiens. Ensuite, les familles des Cananéens se dispersèrent. »
Gen.10:19 : « Les limites des Cananéens allèrent depuis Sidon, du côté de Guérar, jusqu'à Gaza, et du côté de Sodome, de Gomorrhe, d'Adma et de Tseboïm, jusqu'à Léscha. »
Ces anciens noms délimitent la terre d’Israël côté ouest du nord où est Sidon au sud où se trouve encore l’actuelle Gaza, et côté est du sud, selon l’implantation de Sodome et Gomorrhe sur le lieu de la « mer morte », au nord où se trouve Tséboïm.
Gen.10:20 : « Ce sont là les fils de Cham, selon leurs familles, selon leurs langues, selon leurs pays, selon leurs nations. »
Les fils de Sem
Gen.10:21 : « Il naquit aussi des fils à Sem, père de tous les fils d'Héber, et frère de Japhet l'aîné. »
Gen.10:22 : « Les fils de Sem furent : Élam, Assur, Arpacschad, Lud et Aram. »
« Elam » désigne l’ancien peuple Perse de l’Iran actuel, ainsi que les Aryens d’Inde du nord ; « Assur », l’ancienne Assyrie de l’Iraq actuel ; « Lud », peut-être Lod en Israël ; « Aram », les Araméens de Syrie.
Gen.10:23 : « Les fils d'Aram : Uts, Hul, Guéter et Masch. »
Gen.10:24 : « Arpacschad engendra Schélach ; et Schélach engendra Héber. »
Gen.10:25 : « Il naquit à Héber deux fils : le nom de l'un était Péleg, parce que de son temps la terre fut partagée, et le nom de son frère était Jokthan. »
Nous trouvons dans ce verset la précision : « parce que de son temps la terre fut partagée ». Nous lui devons la possibilité de dater, en l’an 1757 du péché d’Adam, la séparation des langues conséquente à la tentative de l’unification rebelle par l’élévation de la tour de Babel. C’est donc l’époque du règne du roi Nimrod.
Gen.10:26 : « Jokthan engendra Almodad, Schéleph, Hatsarmaveth, Jérach, »
Gen.10:27 : « Hadoram, Uzal, Dikla, »
Gen.10:28 : « Obal, Abimaël, Séba, »
Gen.10:29 : « Ophir, Havila et Jobab. Tous ceux-là furent fils de Jokthan. »
Gen.10:30 : « Ils habitèrent depuis Méscha, du côté de Sephar, jusqu'à la montagne de l'orient. »
Gen.10:31 : « Ce sont là les fils de Sem, selon leurs familles, selon leurs langues, selon leurs pays, selon leurs nations. »
Gen.10:32 : « Telles sont les familles des fils de Noé, selon leurs générations, selon leurs nations. Et c'est d'eux que sont sorties les nations qui se sont répandues sur la terre après le déluge. »
Genèse 11
La séparation par les langues
Gen.11:1 : « Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots ».
Dieu rappelle ici, la logique conséquence du fait que l’humanité entière descend d’un seul couple : Adam et Eve. La langue parlée était donc transmise à tous les descendants.
Gen.11:2 : « Comme ils étaient partis de l'orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent ».
A « l’orient » du pays de « Schinear » dans l’Iraq actuel se trouvait l’actuel Iran. Quittant des zones plus hautes, les hommes se rassemblent dans une plaine, bien arrosée par les deux grands fleuves, « l’Euphrate et le Tigre » (hébreu : Phrat et Hiddékel) et fertile. En son temps, Lot le neveu d’Abraham choisira, lui-aussi, ce lieu pour s’y installer, lorsqu’il va se séparer de son oncle. La grande plaine va favoriser la construction d’une grande ville, « Babel », qui va rester célèbre jusqu’à la fin du monde.
Gen.11:3 : « Ils se dirent l'un à l'autre : Allons ! Faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment ».
Les hommes rassemblés ne vont plus vivre sous des tentes, ils découvrent la fabrication des briques cuites qui permettent d’élever des constructions d’habitation permanentes. Cette découverte est à l’origine de toutes les villes. Pendant leur esclavage en Egypte, la fabrication de ces briques, pour bâtir Ramsès pour le Pharaon, sera la cause des souffrances des Hébreux. A la différence que leurs briques ne seront pas cuites au feu, mais constituées de terre et de paille, elles seront séchées au soleil ardent de l’Egypte.
Gen.11:4 : « Ils dirent encore : Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre ».
Les fils de Noé et ses descendants vivaient dispersés sur la terre, en nomades, et toujours sous des tentes adaptées à leurs déplacements. Dieu cible dans cette révélation le moment où pour la première fois de l’histoire humaine, les hommes décident de se fixer dans un lieu et dans des habitations en dur, constituant ainsi les premiers sédentaires. Et ce premier rassemblement les conduits à s’unir pour tenter d’échapper à la séparation qui suscite des disputes, des combats et des morts. Ils ont appris par Noé, la méchanceté et la violence des antédiluviens ; au point que Dieu a dû les anéantir. Et pour mieux contrôler le risque de refaire les mêmes erreurs, ils pensent qu’en se rassemblant étroitement dans un lieu, ils vont réussir à éviter ces violences. Le dicton dit : l’union fait la force. Depuis l’époque de Babel, tous les grands dominateurs et les grandes dominations ont fait reposer leur force sur l’union et le rassemblement. Le chapitre précédent a cité le roi Nimrod qui fut, apparemment, le premier chef rassembleur de l’humanité de son époque, précisément, en bâtissant Babel et sa tour.
Le texte précise : « une tour dont le sommet touche au ciel ». Cette idée de « toucher au ciel » indique l’intention de rejoindre Dieu dans le ciel pour lui montrer que les hommes peuvent se passer de lui et qu’ils ont des idées pour éviter et régler eux-mêmes leurs problèmes. Ce n’est ni plus ni moins qu’un défi lancé au Dieu créateur.
Gen.11:5 : « YaHWéH descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes ».
Ce n’est qu’une image qui nous révèle que Dieu connaît le projet d’une humanité animée de nouveau par des pensées rebelles.
Gen.11:6 : « Et YaHWéH dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté ».
La situation de l’époque de Babel est enviée par les universalistes contemporains qui rêvent de cet idéal : former un seul peuple et parler une seule langue. Et nos universalistes, comme ceux que Nimrod avait rassemblés, ne se soucient pas de ce que Dieu pense sur ce sujet. Pourtant, en 1747 depuis le péché d’Adam, Dieu a parlé et exprimé son opinion. Comme l’indique ses propos, l’idée du projet humain ne lui plait pas et le contrarie. Il n’est pas question pour autant de les anéantir de nouveau. Mais relevons que Dieu ne conteste pas l’efficacité de la démarche de l’humanité rebelle. Elle n’a qu’un seul inconvénient et il est pour lui : plus ils se rassemblent, plus ils le rejettent, ne le servent plus, ou pire, servent des fausses divinités devant sa face.
Gen.11:7 : « Allons ! Descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres ».
Dieu a sa solution : « confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres ». Cette action vise à mettre en œuvre un miracle divin. En un instant, les hommes s’expriment dans des langues différentes et ne se comprenant plus, ils sont contraints de s’éloigner les uns des autres. L’unité recherchée est brisée. La séparation des hommes, thème de cette étude, est encore là, bien accomplie.
Gen.11:8 : « Et YaHWéH les dispersa loin de là sur la face de toute la terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville ».
Ceux qui parlent la même langue se regroupent et s’éloignent des autres. C’est donc après cette expérience « des langues » que les peuples vont se fixer en divers lieux où ils vont fonder des villes en pierres et en briques. Les nations vont se former et pour punir leurs fautes, Dieu pourra les dresser les unes contre les autres. La tentative de « Babel » d’établir une paix universelle a échoué.
Gen.11:9 : « C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel, car c'est là que YaHWéH confondit le langage de toute la terre, et c'est de là que YaHWéH les dispersa sur la face de toute la terre ».
Le nom « Babel » qui signifie « confusion » gagne à être connu car il témoigne auprès des hommes comment Dieu a réagi face à leur tentative d’union universelle : « la confusion des langues ». La leçon était destinée à mettre en garde l’humanité, jusqu’à la fin du monde, puisque Dieu a tenu à révéler cette expérience dans son témoignage, dicté à Moïse qui écrivit ainsi les premiers livres de sa sainte Bible que nous lisons encore aujourd’hui. Dieu n’eut ainsi pas à user de violence contre les rebelles de ce temps. Mais il n’en sera pas de même, à la fin du monde où, reproduisant ce rassemblement universel condamné par Dieu, les derniers rebelles survivants après la Troisième Guerre Mondiale seront détruits par le retour glorieux de Jésus-Christ. Ils auront alors affaire à « sa colère » ayant, en plus, pris la décision de tuer ses derniers élus parce qu’ils seront restés fidèles à son sabbat sanctifié depuis sa création du monde. La leçon donnée par Dieu n’a jamais été observée par l’humanité et constamment partout sur la terre, des grandes villes ont été formées jusqu’à ce que Dieu les fasse détruire par d’autres peuples ou par des épidémies mortelles de grande ampleur.
Les descendants de Sem
Vers Abraham le père des croyants et des religions monothéistes actuelles
Gen.11:10 : « Voici la postérité de Sem. Sem, âgé de cent ans, engendra Arpacschad, deux ans après le déluge ».
Fils de Sem, Arpacshad est né en 1658 (1656 + 2)
Gen.11:11 : « Sem vécut, après la naissance d'Arpacschad, cinq cents ans; et il engendra des fils et des filles ».
Sem est mort en 2158 âgé de 600 ans (100 + 500)
Gen.11:12 : « Arpacschad, âgé de trente-cinq ans, engendra Schélach ».
Fils d’Arpacschad, Schélach est né en 1693 (1658 + 35).
Gen.11:13 : « Arpacschad vécut, après la naissance de Schélach, quatre cent trois ans ; et il engendra des fils et des filles ».
Arpacschad est mort en 2096 âgé de 438 ans (35 + 403)
Gen.11:14 : « Schélach, âgé de trente ans, engendra Héber ».
Héber est né en 1723 (1693 + 30)
Gen.11:15 : « Schélach vécut, après la naissance d'Héber, quatre cent trois ans; et il engendra des fils et des filles ».
Schélach est mort en 2126 (1723 + 403) âgé de 433 ans (30 + 403)
Gen.11:16 : « Héber, âgé de trente-quatre ans, engendra Péleg ».
Péleg est né en 1757 (1723 + 34). Au moment de sa naissance, selon Gen.10:25, « la terre fut partagée » par les langues parlées créées par Dieu pour diviser et séparer les hommes rassemblés dans Babel.
Gen.11:17 : « Héber vécut, après la naissance de Péleg, quatre cent trente ans; et il engendra des fils et des filles ».
Héber est mort en 2187 (1757 + 430) âgé de 464 ans (34 + 430)
Gen.11:18 : « Péleg, âgé de trente ans, engendra Rehu ».
Rehu est né en 1787 (1757 + 30)
Gen.11:19 : « Péleg vécut, après la naissance de Rehu, deux cent neuf ans; et il engendra des fils et des filles ».
Péleg est mort en 1996 (1787 + 209) âgé de 239 ans (30 + 209). Relève le raccourcissement brutal de la vie probablement dû à la rébellion de la tour de Babel accomplie en son temps.
Gen.11:20 : « Rehu, âgé de trente-deux ans, engendra Serug ».
Serug est né en 1819 (1787 + 32)
Gen.11:21 : « Rehu vécut, après la naissance de Serug, deux cent sept ans; et il engendra des fils et des filles ».
Rehu est mort en 2096 (1819 + 207) âgé de 239 ans (32 + 207)
Gen.11:22 : « Serug, âgé de trente ans, engendra Nachor ».
Nachor est né en 1849 (1819 + 30)
Gen.11:23 : « Serug vécut, après la naissance de Nachor, deux cents ans; et il engendra des fils et des filles ».
Serug est mort en 2049 (1849 + 200) âgé de 230 ans (30 + 200)
Gen.11:24 : « Nachor, âgé de vingt-neuf ans, engendra Térach ».
Térach est né en 1878 (1849 + 29)
Gen.11:25 : « Nachor vécut, après la naissance de Térach, cent dix-neuf ans; et il engendra des fils et des filles ».
Nachor est mort en 1968 (1849 + 119) âgé de 148 ans (29 + 119)
Gen.11:26 : « Térach, âgé de soixante-dix ans, engendra Abram, Nachor et Haran ».
Abram est né en 1948 (1878 + 70)
Abram aura son premier fils légitime, Isaac, quand il aura 100 ans, en 2048, selon Gen.21:5 : « Abraham était âgé de cent ans, à la naissance d'Isaac, son fils ».
Abram mourra en 2123 âgé de 175 ans, selon Gen.25:7 : « Voici les jours des années de la vie d'Abraham : il vécut cent soixante quinze ans ».
Gen.11:27 : « Voici la postérité de Térach. Térach engendra Abram, Nachor et Haran. Haran engendra Lot ».
Note qu’Abram est l’aîné des trois fils de Térach. C’est donc bien lui qui est né lorsque son père Térach avait 70 ans, comme le précise le verset 26 précédent.
Gen.11:28 : « Et Haran mourut en présence de Térach, son père, au pays de sa naissance, à Ur en Chaldée ».
Ce décès explique pourquoi Lot accompagnera plus tard Abram dans ses déplacements. Abram l’a pris sous sa protection.
C’est à Ur en Chaldée qu’Abram est né et c’est à Babylone en Chaldée que l’Israël rebel sera conduit en captivité au temps du prophète Jérémie et du prophète Daniel.
Gen.11:29 : « Abram et Nachor prirent des femmes : le nom de la femme d'Abram était Saraï, et le nom de la femme de Nachor était Milca, fille d'Haran, père de Milca et père de Jisca ».
Les alliances de ce temps sont très consanguines : Nachor a épousé Milca, la fille de son frère Haran. C’était la norme et l’obéissance à un devoir qui avait pour but de préserver la pureté de la race des descendants. A son tour, Isaac enverra son serviteur chercher une épouse pour son fils Isaac dans la famille proche de Laban l’araméen.
Gen.11:30 : « Saraï était stérile : elle n'avait point d'enfants ».
Cette stérilité va donner au Dieu créateur de révéler sa puissance créatrice ; ceci en la rendant capable de mettre au monde un enfant alors qu’elle sera âgée de près de cent ans comme son mari Abram. Cette stérilité était nécessaire sur le plan prophétique, car Isaac est présenté comme le type du nouvel Adam qu’incarnera en son temps Jésus-Christ ; les deux hommes ont été en leur temps les « fils de la promesse » divine. C’est donc, toujours à cause de son rôle prophétique de « fils de Dieu » qu’il ne choisira pas lui-même son épouse, car en Jésus chair, c’est Dieu qui choisit ses apôtres et ses disciples soit, le Père Esprit qui est en lui et qui l’anime.
Gen.11:31 : « Térach prit Abram, son fils, et Lot, fils d'Haran, fils de son fils, et Saraï, sa belle-fille, femme d'Abram, son fils. Ils sortirent ensemble d'Ur en Chaldée, pour aller au pays de Canaan. Ils vinrent jusqu'à Charan, et ils y habitèrent ».
La famille entière, dont Abram, s’installe au nord du pays, à Charan. Ce premier déplacement les conduit à se rapprocher du lieu de la naissance de l’humanité. Ils se séparent des grandes villes déjà très peuplées et déjà très rebelles de la plaine fertile et prospère.
Gen.11:32 : « Les jours de Térach furent de deux cent cinq ans; et Térach mourut à Charan ».
Né en 1878, Térach meurt âgé de 205 ans en 2083.
A la fin de l’étude de ce chapitre, relevons que le projet de réduire le temps de vie jusqu’à 120 ans est en bonne voie d’aboutir. Entre les « 600 ans « de Sem et les « 148 ans » de Nachor ou les « 175 ans » d’Abraham, le raccourcissement de la vie est évident. Dans environ 4 siècles plus tard, Moïse vivra pendant 120 ans précis. Le chiffre cité par Dieu sera obtenu comme un modèle accompli.
Dans l’expérience vécue par Abraham, Dieu met en scène ce qu’il est prêt à faire lui-même pour racheter la vie de ses élus qu’il sélectionne parmi toutes ses créatures humaines selon qu’elles conservent de lui, son image. Dans cette scène historique, Abraham est Dieu en Père, Isaac, Dieu en Fils et l’accomplissement sera fait en Jésus-Christ et sur son sacrifice volontaire naîtra la nouvelle alliance.
Genèse 12
La séparation d’avec la famille terrestre
Gen.12:1 : « YaHWéH dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai ».
Sur l’ordre de Dieu, Abram va quitter sa famille terrestre, la maison de son père, et il nous faut voir dans cet ordre le sens spirituel que Dieu a donné dans Gen.2:24, à ses paroles qui disaient : « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ». Abram doit « quitter son père et sa mère » pour entrer dans le rôle spirituel prophétique du Christ pour lequel seule « l’Epouse », son assemblée d’élus, compte. Les liens charnels sont des obstacles à l’avancement spirituel que les élus doivent éviter, afin de réussir à faire, en image symbolique, « une seule chair » avec Jésus-Christ le Dieu créateur YaHWéH.
Gen.12:2 : « Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction ».
Abram va devenir le premier des Patriarches de la Bible, reconnu par les monothéistes comme le « père des croyants ». C’est aussi dans la Bible, le premier serviteur de Dieu dont les détails de sa vie vont être longuement suivis et révélés.
Gen.12:3 : « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi ».
Les déplacements et les rencontres d’Abram en apporteront les preuves et déjà en Egypte quand Pharaon voulut coucher avec Saraï, croyant qu’elle était sa sœur selon ce que disait Abram pour protéger sa vie. Dans une vision, Dieu lui a fait savoir que Sarah était la femme d’un prophète et il a failli en mourir.
La seconde partie de ce verset, « toutes les familles de la terre seront bénies en toi », trouvera son accomplissement en Jésus-Christ, fils de David de la tribu de Juda, fils d’Israël, fils d’Isaac, fils d’Abram. C’est sur Abram que Dieu va bâtir ses deux alliances successives qui présentent les normes de son salut. Car ces normes devaient évoluer pour passer du type symbolique au type réel ; selon que l’homme pécheur vit avant Christ ou après lui.
Gen.12:4 : « Abram partit, comme YaHWéH le lui avait dit, et Lot partit avec lui. Abram était âgé de soixante-quinze ans, lorsqu'il sortit de Charan ».
A 75 ans, Abram a déjà une longue expérience de la vie. Il faut acquérir cette expérience pour écouter et rechercher Dieu ; ce qui se fait après avoir découvert les malédictions de l’humanité séparée de lui. Si Dieu l’a appelé, c’est parce qu’Abram le cherchait, aussi, quand Dieu se révèle à lui, il s’empresse de lui obéir. Et cette obéissance salutaire sera confirmée et rappelée à son fils Isaac dans ce verset cité dans Gen.26:5 : « parce qu'Abraham a obéi à ma voix, et qu'il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois ». Abram ne peut avoir gardé ces choses que si Dieu les lui a présentées. Ce témoignage de Dieu, nous révèle que bien des choses non citées dans la Bible se sont accomplies. La Bible ne nous présente qu’un résumé des longues existences des vies humaines. Et une vie d’homme de 175 ans, seul Dieu peut dire ce qu’elle a vécu minute après minute, seconde après seconde, mais pour nous, un résumé de l’essentiel suffit.
Ainsi, la bénédiction de Dieu donnée à Abram repose sur son obéissance, et toute notre étude de la Bible et de ses prophéties serait vaine si nous ne comprenions pas l’importance de cette obéissance car Jésus-Christ nous a donné la sienne en exemple disant dans Jean 8:29 : « Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable ». Il en est de même, avec n’importe qui ; toute bonne relation s’obtient en faisant « ce qui est agréable » à celui ou celle à qui on veut plaire. C’est pourquoi, la foi soit, la véritable religion, n’est pas une chose complexe, mais un simple type de relation rendue agréable pour Dieu et pour soi-même.
Dans notre temps de la fin, le signe qui émerge est celui de la désobéissance des enfants envers leurs parents et envers les autorités nationales. Dieu organise ces choses pour faire découvrir aux adultes rebelles, ingrats ou indifférents envers lui, ce qu’il éprouve lui-même à cause de leur méchanceté. Ainsi, les actions créées par Dieu hurlent beaucoup plus fort que les cris et les discours, pour exprimer sa juste indignation et ses justes reproches.
Gen.12:5 : « Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu'ils possédaient et les serviteurs qu'ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan ».
Charan se trouve au nord-est de Canaan. Abram se dirige donc depuis Charan vers l’ouest puis vers le sud, et il entre en Canaan.
Gen.12:6 : « Abram parcourut le pays jusqu'au lieu nommé Sichem, jusqu'aux chênes de Moré. Les Cananéens étaient alors dans le pays ».
Faut-il le rappeler ? « Les Cananéens » sont des géants, mais alors qu’en était-il d’Abram lui-même ? Car le déluge était encore tout proche et Abram pouvait fort bien avoir la taille d’un géant. En entrant en Canaan, il ne signale pas la présence de ces géants, ce qui est logique s’il est lui-même encore dans cette norme. Descendant vers le sud, Abram traverse la Galilée actuelle et arrive dans l’actuelle Samarie, à Sichem. Cette terre de Samarie sera un lieu d’Evangélisation privilégié par Jésus-Christ. Là, il trouvera la foi chez la « Samaritaine » et sa famille chez qui, pour la première fois, à leur grande surprise, un juif s’est autorisé à entrer.
Gen.12:7 : « YaHWéH apparut à Abram, et dit : Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à YaHWéH, qui lui était apparu ».
Dieu choisit en premier la Samarie actuelle pour se montrer à Abram qui va sanctifier cette rencontre en y bâtissant un autel, symbole prophétique de la croix du supplice du Christ. Ce choix suggère un lien vers l’Evangélisation future du pays par Jésus-Christ et ses apôtres. C’est à partir de ce lieu que Dieu lui annonce qu’il donnera ce pays à sa postérité. Mais laquelle, la juive ou la chrétienne ? Malgré les faits historiques en faveur des Juifs, cette promesse semble concerner les élus du Christ pour un accomplissement sur la nouvelle terre ; car les élus du Christ sont eux-aussi, selon le principe de la justification par la foi, la postérité promise à Abram.
Gen.12:8 : « Il se transporta de là vers la montagne, à l'orient de Béthel, et il dressa ses tentes, ayant Béthel à l'occident et Aï à l'orient. Il bâtit encore là un autel à YaHWéH, et il invoqua le nom de YaHWéH ».
Descendant vers le sud, Abram campe dans la montagne entre Béthel et Aï. Dieu précise l’orientation des deux villes. Béthel signifie « maison de Dieu » et Abram la situe sur l’occident soit, dans l’orientation qui sera donnée au tabernacle et au temple de Jérusalem, afin qu’en entrant vers la sainteté de Dieu soit, sa maison, les officiants tournent le dos au soleil levant qui se lève à l’est, l’orient. A L’orient se trouve la ville Aï dont la racine signifie : tas de pierre, ruine ou colline et monument. Dieu nous révèle son jugement : à l’opposé de l’entrée des élus dans la maison de Dieu ne se trouvent vers l’orient que des ruines et des tas de pierres. Dans cette image, Abram avait les deux chemins de la liberté ouverts devant lui : à l’occident, Béthel et la vie ou, à l’orient, Aï et la mort. Il avait fort heureusement déjà choisi la vie avec YaHWéH.
Gen.12:9 : « Abram continua ses marches, en s'avançant vers le midi ».
Notons que dans cette première traversée de Canaan, Abram ne se rend pas à « Jébus », le nom de la future ville de David : Jérusalem, qui est ainsi totalement ignorée par lui.
Gen.12:10 : « Il y eut une famine dans le pays; et Abram descendit en Égypte pour y séjourner, car la famine était grande dans le pays ».
Comme ce sera le cas, au temps où Joseph fils de Jacob soit, Israël, deviendra le premier vizir de l’Egypte, ce fut la famine qui conduisit Abram en Egypte. Les expériences qu’il y vécut sont relatées dans la suite des versets de ce chapitre.
Abram est un homme pacifique et même craintif. Redoutant, d’être tué pour prendre sa femme Saraï qui était très belle, il résolut de la présenter comme sa sœur, une demi-vérité. Par ce stratagème, Pharaon lui fut agréable et le couvrit de biens qui vont lui donner richesse et puissance. Ceci obtenu, Dieu frappe Pharaon par des plaies et il apprend que Saraï est sa femme. Il chasse alors Abram qui quitte l’Egypte riche et puissant. Cette expérience prophétise le séjour des Hébreux qui, après avoir été les esclaves de l’Egypte, la quitteront en emportant son or et ses richesses. Et cette puissance lui sera bientôt très utile.
Genèse 13
La séparation d’Abram de Lot
De retour d’Egypte, Abram, sa famille et Lot, son neveu, reviennent vers Béthel au lieu où il avait dressé un autel pour invoquer Dieu. Alors qu’ils se trouvent tous dans ce lieu situé entre Béthel et Aï soit, entre « la maison de Dieu » et la « ruine ». Suite à des querelles entre leurs serviteurs, Abram se sépare de Lot auquel il donne le choix de la direction qu’il désire prendre. Et Lot, en profite pour choisir la plaine et sa fertilité prometteuse de prospérité. Le verset 10 précise : « Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée. Avant que YaHWéH eût détruit Sodome et Gomorrhe, c'était, jusqu'à Tsoar, comme un jardin de l'Éternel, comme le pays d'Égypte ». Ce faisant, il choisit la « ruine » et le découvrira quand Dieu frappera par le feu et le soufre les villes de cette vallée aujourd’hui recouverte en partie par la « mer Morte » ; châtiment auquel il échappera avec ses deux filles, grâce à la miséricorde de Dieu qui enverra deux anges pour le prévenir et le faire partir de Sodome où il habitera. Nous lisons au verset 13 : « Les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre YaHWéH ».
Abram reste donc lui, près de Béthel, « la maison de Dieu » dans la montagne.
Gen.13:14 à 18 : « YaHWéH dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui: Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l'orient et l'occident ; car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours. Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu'un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée. Lève-toi, parcours le pays dans sa longueur et dans sa largeur ; car je te le donnerai. Abram leva ses tentes, et vint habiter parmi les chênes de Mamré, qui sont près d'Hébron. Et il bâtit là un autel à YaHWéH ».
Ayant laissé le choix à Lot, Abram reçoit la part que Dieu veut lui donner et là encore, il renouvelle ses bénédictions et ses promesses. La comparaison de sa « postérité » avec la « poussière de la terre », origine et fin de l’âme humaine corps et esprit, selon Gen.2:7, sera confirmée par celle des « étoiles du ciel » dans Gen.15:5.
Genèse 14
La séparation par la puissance
Quatre rois venus d’orient viennent faire la guerre aux cinq rois de la vallée où se trouve Sodome dans laquelle vit Lot. Les cinq rois sont battus et faits prisonniers ainsi que Lot. Prévenu, Abram se porte à son secours et il délivre tous les otages captifs. Relevons l’intérêt du verset qui suit.
Gen.14:16 : « Il ramena toutes les richesses ; il ramena aussi Lot, son frère, avec ses biens, ainsi que les femmes et le peuple ».
En réalité, ce n’est que pour Lot qu’Abram est intervenu. Mais en relatant les faits, Dieu masque cette réalité pour évoquer son reproche envers Lot qui a fait le mauvais choix de vivre dans la ville des méchants.
Gen.14:17 : « Après qu'Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schawéh, qui est la vallée du roi ».
Le vainqueur doit être remercié. Le mot « Shawéh » signifie : plaine ; précisément, ce qui séduisit Lot et influença son choix.
Gen.14:18 : « Melchitsédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très Haut ».
Ce roi de Salem était « sacrificateur du Dieu Très Haut ». Son nom signifie : « mon Roi est Justice ». Sa présence et son intervention apportent la preuve d’une continuité du culte du vrai Dieu sur la terre depuis la fin du déluge qui reste encore bien présent dans les pensées des hommes de l’époque d’Abram. Mais ces adorateurs du vrai Dieu ignorent tout du projet salvateur que Dieu va révéler par les expériences prophétiques vécues par Abram et ses descendants.
Gen.14:19 : « Il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre ! »
La bénédiction de ce représentant officiel de Dieu confirme encore la bénédiction que Dieu a donnée directement en personne à Abram.
Gen.14:20 : « Béni soit le Dieu Très Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout ».
Melchitsédek bénit Abram mais il se garde bien de lui imputer sa victoire ; il l’attribue au « Dieu Très Haut qui a livré ses ennemis entre ses mains ». Et, nous avons un exemple concret de l’obéissance d’Abram aux lois de Dieu puisqu’il « donna la dîme de tout » a Melchitsédèk dont le nom signifie : « Mon Roi est Justice ». Cette loi de la dîme existait donc déjà depuis la fin du déluge sur la terre et probablement, même avant le « déluge ».
Gen.14:21 : « Le roi de Sodome dit à Abram : Donne-moi les personnes, et prends pour toi les richesses ».
Le roi de Sodome est redevable envers Abram qui a délivré ses gens. Aussi veut-il payer royalement son service.
Gen.14:22 : « Abram répondit au roi de Sodome : Je lève la main vers YaHWéH, le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre : »
Abram profite de la situation pour rappeler au roi pervers l’existence de « YaHWéH le Dieu Très Haut », l’unique « Maître du ciel et de la terre » ; ce qui fait de lui, le seul propriétaire de toutes les richesses que le roi obtient par sa méchanceté.
Gen.14:23 : « je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas même un fil, ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas : J'ai enrichi Abram. Rien pour moi ! »
Dans cette attitude, Abram témoigne au roi de Sodome qu’il n’est venu dans cette guerre que pour sauver son neveu Lot. Abram condamne comme Dieu ce roi qui vit dans le mal, la perversion et la violence. Et il le lui fait clairement comprendre en refusant ses richesses indignement obtenues.
Gen.14:24 : « Seulement, ce qu'ont mangé les jeunes gens, et la part des hommes qui ont marché avec moi, Aner, Eschcol et Mamré : eux, ils prendront leur part ».
Mais ce choix d’Abram ne concerne que lui, l’homme serviteur de Dieu, et ses serviteurs peuvent prendre leur part des richesses proposées.
Genèse 15
La séparation par l’alliance
Gen.15:1 : « Après ces événements, la parole de YaHWéH fut adressée à Abram dans une vision, et il dit : Abram, ne crains point ; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande ».
Abram est un homme pacifique qui vit dans un monde brutal, aussi dans une vision Dieu, son ami YaHWéH, vient le rassurer : « je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande ».
Gen.15:2 : « Abram répondit : Seigneur YaHWéH, que me donneras-tu ? Je m'en vais sans enfants ; et l'héritier de ma maison, c'est Éliézer de Damas ».
Depuis longtemps, Abram souffre de n’avoir pas pu être père à cause de la stérilité de Saraï son épouse légitime. Et il sait qu’à sa mort, un proche parent héritera de ses biens : « Éliézer de Damas ». Notons au passage combien cette ville « Damas » en Syrie est ancienne.
Gen.15:3 : « Et Abram dit : Voici, tu ne m'as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier ».
Abram ne comprend pas les promesses faites pour sa postérité puisqu’il n’en a pas, étant sans enfant.
Gen.15:4 : « Alors la parole de YaHWéH lui fut adressée ainsi : Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais c'est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier ».
Dieu lui annonce qu’il deviendra réellement père d’un enfant.
Gen.15:5 : « Et après l'avoir conduit dehors, il dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Telle sera ta postérité ».
A l’occasion de cette vision donnée à Abram, Dieu nous révèle une clé symbolique du sens qu’il donne spirituellement au mot « étoile ». Citée originellement dans Gen.1:15, « l’étoile » a pour rôle, « d’éclairer la terre » et ce rôle est déjà celui d’Abram que Dieu a appelé et mis à part dans ce but, mais ce sera aussi celui de tous les croyants qui se réclameront de sa foi et de son service pour Dieu. A noter que selon Dan.12:3, le statut « d’étoiles » sera donné aux élus lors de leur entrée dans l’éternité : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité ». L’image de « l’étoile » leur est simplement imputée en raison de leur sélection par Dieu.
Gen.15:6 : « Abram eut confiance en YaHWéH, qui le lui imputa à justice ».
Ce cours verset constitue l’élément officiel de la définition de la foi et du principe de la justification par la foi. Car la foi n’est rien d’autre que la confiance éclairée, justifiée et digne. La confiance en Dieu n’est légitime qu’en connaissance éclairée de sa volonté et de tout ce qui lui est agréable, sans quoi elle devient illégitime. La confiance en Dieu consiste à croire qu’il bénit uniquement ceux qui lui obéissent, à l’exemple d’Abram et au parfait exemple de Jésus-Christ.
Ce jugement de Dieu sur Abram prophétise celui qu’il va porter sur tous ceux qui vont agir comme lui, dans la même obéissance à la vérité divine proposée et exigée en leur temps.
Gen.15:7 : « YaHWéH lui dit encore : Je suis YaHWéH, qui t'ai fait sortir d'Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays ».
En préambule de la présentation de son alliance avec Abram, Dieu rappelle à Abram qu’il l’a fait sortir d’Ur en Chaldée. Cette formule est calquée sur la présentation du premier des « dix commandements » de Dieu cité dans Exo.20:2 : « Je suis YaHWéH, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude ».
Gen.15:8 : « Abram répondit : Seigneur YaHWéH, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai ? »
Abram demande un signe à YaHWéH.
Gen.15:9 : « Et YaHWéH lui dit : Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe ».
Gen.15:10 : « Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l'un vis-à-vis de l'autre ; mais il ne partagea point les oiseaux ».
La réponse donnée par Dieu et l’action d’Abram nécessitent une explication. Cette cérémonie sacrificielle repose sur l’idée du partage qui concerne les deux parties qui s’engagent dans une alliance, soit : faisons part à deux. Les animaux coupés par le milieu symbolisent le corps du Christ qui faisant un, sera partagé spirituellement entre Dieu et ses élus. Les ovins sont à l’image de l’homme et du Christ mais les oiseaux n’ont pas cette image de l’homme que sera le Christ envoyé par Dieu. C’est pourquoi, en symbole céleste, ils apparaissent dans l’alliance mais ne sont pas coupés. L’expiation du péché par Jésus sera propice uniquement aux élus terrestres, pas aux anges célestes.
Gen 15:11: « Les oiseaux de proie s'abattirent sur les cadavres ; et Abram les chassa ».
Dans le projet prophétisé par Dieu, seuls les cadavres des méchants et rebelles seront livrés en nourriture aux oiseaux de proie au retour en gloire du Christ sauveur. Au temps de la fin, ce sort ne concernera pas ceux qui font alliance avec Dieu en Christ et par ses lois. Car les cadavres des animaux ainsi exposés sont d’une très grande sainteté pour Dieu et pour Abram. Le geste d’Abram est justifié parce que les faits ne doivent pas faire mentir la prophétie qui concerne le sort futur et final de la sainteté du Christ.
Gen.15:12 : « Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram ; et voici, une frayeur et une grande obscurité vinrent l'assaillir ».
Ce sommeil n’est pas normal. C’est un « sommeil profond », comme celui dans lequel Dieu plongea Adam pour former une femme, son « aide », à partir de l’une de ses côtes. Dans le cadre de l’alliance qu’il passe avec Abram, Dieu va lui révéler le sens prophétique donné à cette « aide » qui sera l’objet de l’amour de Dieu en Christ. En fait, en apparence seulement, Dieu le fait mourir pour entrer dans sa présence éternelle anticipant ainsi son entrée dans la vie éternelle, soit dans la vraie vie, selon le principe qui veut que nul homme ne peut voir Dieu et vivre.
La « grande obscurité » signifie que Dieu le rend aveugle envers la vie terrestre pour construire dans son esprit des images virtuelles à caractère prophétiques dont l’aspect et la présence de Dieu lui-même. Ainsi plongé dans l’obscurité Abram ressent une légitime « frayeur ». De plus celle-ci souligne le caractère redoutable du Dieu créateur qui lui parle.
Gen.15:13 : « Et YaHWéH dit à Abram : Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux ; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans ».
Dieu annonce à Abram l’avenir, le destin réservé à ses descendants.
« … tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux » : il s’agit de l’Egypte.
« …ils y seront asservis » : au changement d’un nouveau Pharaon qui n’avait pas connu Joseph, l’Hébreu devenu grand vizir de son prédécesseur. Cet asservissement va s’accomplir au temps de Moïse.
« … et on les opprimera pendant quatre cents ans » : Il ne s’agit pas de l’oppression égyptienne seulement, mais plus largement de l’oppression qui va toucher les descendants d’Abram jusqu’à ce qu’ils possèdent en Canaan, leur terre nationale promise par Dieu.
Gen.15:14 : « Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses ».
La nation ciblée est cette fois bien uniquement l’Egypte qu’ils quitteront en emportant, effectivement, toutes ses richesses. Note que dans ce verset, Dieu n’attribue pas à l’Egypte, « l’oppression » citée dans le verset précédent. Ceci confirme le fait que les « quatre cent ans » mentionnés ne s’appliquent pas à la seule Egypte.
Gen.15:15 : « Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse ».
Tout s’accomplira comme Dieu le lui a annoncé. Il sera enterré à Hébron dans la caverne de Macpéla sur une terre achetée par Abram de son vivant à un Héthien.
Gen.15:16 : « A la quatrième génération, ils reviendront ici ; car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble ».
Parmi ces Amoréens, les Héthiens ont de bonnes relations avec Abram qu’ils tiennent pour un représentant du grand Dieu. Aussi acceptent-t-ils de lui vendre la terre pour son tombeau. Mais dans « quatre générations » soit, « quatre cent ans », la situation sera différente et les peuples cananéens auront atteint le seuil de la rébellion non supporté par Dieu et ils seront tous anéantis pour laisser leur terre aux Hébreux qui en feront leur sol national.
Pour mieux comprendre ce projet funeste pour les Cananéens, il faut se souvenir que Noé avait maudit Canaan qui était le premier fils de son fils Cham. La terre promise était donc peuplée par cette descendance de Cham maudite par Noé et par Dieu. Leur destruction n’était qu’une question de temps fixé par Dieu pour accomplir ses projets sur la terre.
Gen.15:17 : « Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde ; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des flammes passèrent entre les animaux partagés ».
Dans cette cérémonie, le feu allumé par l’homme est interdit. Pour oser transgresser ce principe, les deux fils d’Aaron seront un jour consumés par Dieu. Abram avait demandé à Dieu un signe et celui-ci vient sous la forme du feu céleste qui vient passer entre les animaux coupés en deux. C’est de cette manière que Dieu témoigne pour ses serviteurs tels le prophète Elie devant les prophètes des Baals soutenus par la reine étrangère et femme du roi Achab, nommée Jézabel. Son autel noyé dans l’eau, le feu envoyé par Dieu consumera l’autel et l’eau préparé par Elie, mais l’autel des faux-prophètes sera ignoré par son feu.
Gen.15:18 : « En ce jour-là, YaHWéH fit alliance avec Abram, et dit : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Égypte jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate, »
En fin de ce chapitre 15, ce verset le confirme, son sujet principal est bien celui de l’alliance qui sépare les élus des autres hommes afin qu’ils partagent cette alliance avec Dieu et qu’ils le servent.
Les limites de la terre promise aux Hébreux surpassent celles que la nation occupera après la conquête de Canaan. Mais Dieu inclut dans son offre les immenses déserts de Syrie et d’Arabie qui rejoignent « l’Euphrate » vers l’orient ainsi que le désert de Shur qui sépare « l’Egypte » d’Israël. Entre ces déserts, la terre promise prend l’aspect d’un jardin de Dieu.
En lecture spirituelle prophétique, les « fleuves » symbolisent des peuples, aussi Dieu peut-il prophétiser sur la postérité d’Abram soit, sur Christ qui trouvera ses adorateurs et ses élus au-delà d’Israël et de l’Egypte, à l’occident dans « l’Europe » symbolisée dans Apocalypse 9:14 sous le nom du « grand fleuve Euphrate ».
Gen.15:19 : « le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens, »
Gen.15:20 : « des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm, »
Gen.15:21 : « des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens ».
A l’époque d’Abram, ces noms désignent les familles rassemblées dans des villes qui composent et peuplent la terre de Canaan. Parmi eux, sont les Réphaïms qui auront conservé plus que les autres la norme géante des antédiluviens quand Josué prendra le territoire « quatre générations » ou « quatre cent ans » plus tard.
Abram est le patriarche des deux alliances du projet de Dieu. Sa descendance par la chair va engendrer de nombreux descendants qui naissent dans le peuple choisi par Dieu, mais pas élu par lui. De ce fait, cette première alliance basée sur la chair déforme son projet salvateur et brouille sa compréhension, car le salut va uniquement reposer sur l’acte de foi dans les deux alliances. La circoncision de la chair ne sauvait pas l’homme hébreu même si elle était exigée par Dieu. Ce qui lui permettait d’être sauvé, c’était ses œuvres obéissantes qui révélaient et confirmaient sa foi et sa confiance en Dieu. Et c’est la même chose qui conditionne le salut dans la nouvelle alliance, dans laquelle la foi en Christ est rendue vivante par les œuvres d’obéissance aux commandements, aux ordonnances et aux principes divins révélés par Dieu, dans la Bible entière. Dans une relation avec Dieu accomplie, l’enseignement de la lettre est éclairé par l’intelligence de l’esprit ; c’est pourquoi Jésus a dit : « la lettre tue, mais l’esprit vivifie ».
Genèse 16
La séparation par la légitimité
Gen.16:1 : « Saraï, femme d'Abram, ne lui avait point donné d'enfants. Elle avait une servante Égyptienne, nommée Agar ».
Gen.16:2 : « Et Saraï dit à Abram : Voici, YaHWéH m'a rendue stérile; viens, je te prie, vers ma servante; peut-être aurai-je par elle des enfants. Abram écouta la voix de Saraï ».
Gen.16:3 : « Alors Saraï, femme d'Abram, prit Agar, l'Égyptienne, sa servante, et la donna pour femme à Abram, son mari, après qu'Abram eut habité dix années dans le pays de Canaan ».
Il nous est facile de critiquer ce choix malheureux dû à l’initiative de Saraï mais regarde la situation telle qu’elle se présentait au couple béni.
Dieu avait dit à Abram qu’un enfant naîtrait de ses entrailles. Mais il ne lui a pas parlé de Saraï son épouse qui, elle, était stérile. De plus, Abram n’interpellait pas son Créateur pour obtenir des précisions sur ses annonces. Il attendait que Dieu lui parle selon sa volonté souveraine. Et là, il nous faut comprendre que ce manque d’explication avait justement pour but de provoquer cette initiative humaine par laquelle Dieu crée un vis-à-vis illégitime sur le plan de la promesse de la bénédiction, mais utile, pour placer en face du futur Israël construit sur Isaac, une concurrence belliqueuse et contestataire, adversaire et même ennemie. Dieu a compris qu’en plus des deux chemins, le bien et le mal placés devant les choix de l’homme, « la carotte et le bâton » étaient autant nécessaires l’un que l’autre, pour faire avancer « l’âne » récalcitrant. La naissance d’Ismaël également fils d’Abram va favoriser la formation du bâton arabe jusqu’à sa dernière forme de l’histoire, religieuse, l’islam (la soumission ; un comble pour ce peuple naturellement et héréditairement rebelle).
Gen.16:4 : « Il alla vers Agar, et elle devint enceinte. Quand elle se vit enceinte, elle regarda sa maîtresse avec mépris ».
Cette attitude méprisante d’Agar, l’égyptienne envers sa maîtresse caractérise encore aujourd’hui les peuples arabes musulmans. Et ce faisant, ils n’ont pas entièrement tort car le monde occidental a méprisé l’immense privilège d’avoir été évangélisé au nom du divin Christ Jésus. En sorte que cette fausse religion arabe continue à proclamer que Dieu est grand quand l’occident l’a effacé des registres de ses pensées.
L’image donnée dans ce verset dépeint l’exacte situation de notre temps de la fin, car le christianisme occidental, même déformé, comme Saraï n’enfante plus de fils et il s’enfonce dans la stérilité spirituelle des ténèbres. Et le dicton le dit : au pays des aveugles, les borgnes sont rois.
Gen.16:5 : « Et Saraï dit à Abram : L'outrage qui m'est fait retombe sur toi. J'ai mis ma servante dans ton sein ; et, quand elle a vu qu'elle était enceinte, elle m'a regardée avec mépris. Que YaHWéH soit juge entre moi et toi ! »
Gen.16:6 : « Abram répondit à Saraï : Voici, ta servante est en ton pouvoir, agis à son égard comme tu le trouveras bon. Alors Saraï la maltraita ; et Agar s'enfuit loin d'elle ».
Abram assume sa responsabilité, et il ne reproche pas à Saraï d’être l’inspiratrice de cette naissance illégitime. Ainsi, dès le commencement, la légitimité impose sa loi à l’illégitimité et suite à cette leçon, désormais les mariages uniront uniquement des gens de la même proche famille jusque dans l’Israël du futur et sa forme nationale obtenue après la sortie de l’Egypte esclavagiste.
Gen.16:7 : « L'ange de YaHWéH la trouva près d'une source d'eau dans le désert, près de la source qui est sur le chemin de Schur ».
Cet échange direct entre Dieu et Agar n’est rendu possible qu’en vertu du statut béni d’Abram. Dieu la trouve au désert de Schur qui deviendra le domaine d’habitation des arabes nomades qui vivent sous des tentes en recherche constante de nourriture pour leurs ovins et leurs chameaux. La source d’eau était le moyen de survie d’Agar et elle rencontre la « source des eaux de la vie », qui vient l’encourager à accepter son statut de servante et son prolifique destin.
Gen.16:8 : « Il dit : Agar, servante de Saraï, d'où viens-tu, et où vas-tu? Elle répondit : Je fuis loin de Saraï, ma maîtresse ».
Agar répond aux deux questions : où vas-tu ? Réponse : Je fuis. D’où viens-tu ? Réponse : d’auprès de Saraï, ma maîtresse.
Gen.16:9 : « L'ange de YaHWéH lui dit : Retourne vers ta maîtresse, et humilie-toi sous sa main ».
Le grand juge ne lui laisse pas le choix, il ordonne le retour et l’humilité, car le vrai problème a bien été causé par le mépris montré à sa maîtresse qui en dehors de sa stérilité reste sa maîtresse légitime et doit être servie et respectée.
Gen.16:10 : « L'ange de YaHWéH lui dit : Je multiplierai ta postérité, et elle sera si nombreuse qu'on ne pourra la compter ».
YaHWéH l’encourage en lui offrant une « carotte ». Il lui promet une postérité « si nombreuse qu'on ne pourra la compter ». Il ne faut pas s’y tromper, cette multitude sera charnelle et non spirituelle. Car les oracles de Dieu seront portés jusqu’à l’instauration de la nouvelle alliance, uniquement par les descendants hébreux. Mais bien sûr, tout arabe sincère peut entrer dans l’alliance de Dieu en acceptant ses normes écrites par les Hébreux dans la Bible. Et depuis son apparition, le Coran musulman ne répond pas à ce critère. Il accuse, critique et déforme les vérités bibliques authentifiées par Jésus-Christ.
En reprenant pour Ismaël l’expression déjà utilisée pour Abram, « si nombreuse qu'on ne pourra la compter », nous comprenons qu’il ne s’agit que de proliférations humaines et non d’élus sélectionnés pour la vie éternelle. Les comparaisons proposées par Dieu sont toujours soumises à des conditions qui doivent être remplies. Exemple : les « étoiles du ciel » concerne toute activité religieuse qui consiste à « éclairer la terre ». Mais de quelle lumière ? Seule, la lumière de la vérité légitimée par Dieu rend une « étoile » digne de « briller à toujours » dans les cieux, selon Dan.12:3, parce qu’ils auront été réellement « intelligents » et auront réellement « enseigné la justice » selon Dieu.
Gen.16:11 : « L'ange de YaHWéH lui dit : Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d'Ismaël ; car YaHWéH t'a entendue dans ton affliction ».
Gen.16:12 : « Il sera comme un âne sauvage ; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui ; et il habitera en face de tous ses frères ».
Dieu compare Ismaël, et sa descendance arabe, à un « âne sauvage », l’animal réputé pour son caractère récalcitrant et têtu ; et de plus, brutal puisque dit « sauvage ». Il ne se laisse donc ni dompter, ni domestiquer, ni amadouer. Bref, il n’aime pas et ne se laisse pas aimer, et il porte dans ses gènes une hérédité agressive envers ses propres frères et les étrangers. Ce jugement établi et révélé par Dieu est d’une grande importance, en ce temps de la fin, pour comprendre le rôle punisseur, pour Dieu, de la religion de l’islam qui a été combattue par le faux christianisme dans les temps où la « lumière » chrétienne n’était que « ténèbres ». Depuis son retour sur le sol de ses ancêtres, Israël est redevenu sa cible de même que l’occident d’étiquette chrétienne protégé par le pouvoir américain, qu’ils nomment, sans trop se tromper, « le grand Satan ». Il est vrai qu’un petit « Satan » peut reconnaître « le grand ».
En faisant naître Ismaël, nom qui signifie « Dieu a exaucé », l’enfant de la dispute, Dieu crée une séparation supplémentaire au sein même de la famille d’Abram. Elle vient s’ajouter à la malédiction des langues créées dans l’expérience Babel. Mais s’il prépare le moyen de châtier, c’est parce qu’il connaît d’avance le comportement rebelle des humains dans ses deux alliances successives jusqu’à la fin du monde.
Gen.16:13 : « Elle appela Atta El roï le nom de YaHWéH qui lui avait parlé ; car elle dit : Ai-je rien vu ici, après qu'il m'a vue ? »
Le nom Atta El roï signifie : Tu es le Dieu voyant. Mais déjà, cette initiative de donner à Dieu un nom est un outrage envers sa supériorité. Le reste de ce verset traduit de bien des manières différentes se résume en cette pensée. Agar n’en revient pas. Elle, la petite servante a été l’objet de l’attention du grand Dieu créateur qui voit le destin et le révèle. Après cette expérience que peut-elle redouter ?
Gen 16:14 « C'est pourquoi l'on a appelé ce puits le puits de Lachaï roï ; il est entre Kadès et Bared ».
Les lieux terrestres où Dieu s’est manifesté sont prestigieux mais les honneurs que les hommes leurs rendent sont souvent causés par leur esprit idolâtre, ce qui ne les réconcilie pas avec Lui.
Gen 16:15 « Agar enfanta un fils à Abram ; et Abram donna le nom d'Ismaël au fils qu'Agar lui enfanta ».
Ismaël est bien le fils authentique d’Abram, et surtout son premier enfant auquel il va naturellement s’attacher. Mais il n’est pas le fils de la promesse annoncé par Dieu auparavant. Pourtant choisi par Dieu, le nom « Ismaël » qui lui est donné soit « Dieu a exaucé » repose sur l’affliction d’Agar avant tout, victime des décisions prises par sa maîtresse et son maître. Mais en second sens, il repose aussi sur l’erreur d’Abram et de Saraï d’avoir cru momentanément que ce fils conçu par Agar, l’Egyptienne, était la confirmation soit, « l’exaucement », et l’accomplissement de l’annonce de Dieu. L’erreur aura des conséquences sanglantes jusqu’à la fin du monde.
Dieu est entré dans le jeu de la pensée humaine et pour lui l’essentiel est accompli : l’enfant de la dispute et de la séparation conflictuelle est vivant.
Gen.16:16 : « Abram était âgé de quatre-vingt-six ans lorsqu'Agar enfanta Ismaël à Abram ».
« Ismaël » est donc né en 2034 (1948 + 86) quand Abram était âgé de 86 ans.
Genèse 17
La séparation par la circoncision : un signe dans la chair
Gen.17:1 : « Lorsque Abram fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, YaHWéH apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu tout puissant. Marche devant ma face, et sois intègre ».
En 2047, âgé de 99 ans et Ismaël de 13 ans, Abram est visité en esprit par Dieu qui se présente à lui pour la première fois au titre de « Dieu tout-puissant ». Dieu prépare une action qui va révéler ce caractère « tout-puissant ». L’apparition de Dieu est principalement de l’ordre verbal et auditif car sa gloire reste invisible mais une image ressemblante de sa personne peut être vue sans mourir.
Gen.17:2 : « J'établirai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai à l'infini ».
Dieu renouvelle la promesse de sa multiplication, précisant cette fois « à l’infini » soit, comme « la poussière de la terre » et « les étoiles du ciel » que « personne ne peut compter ».
Gen.17:3 : « Abram tomba sur sa face ; et Dieu lui parla, en disant : »
Réalisant que celui qui lui parle est le « Dieu tout-puissant », Abram tombe sur sa face afin de ne pas regarder Dieu, mais il écoute ses paroles qui enchantent son âme entière.
Gen.17:4 : « Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d'une multitude de nations. »
L’alliance faite entre Dieu et Abram est ce jour-là renforcée : « Tu deviendras père d'une multitude de nations ».
Gen.17:5 : « On ne t'appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations. »
Le changement de nom d’Abram en Abraham est décisif et en son temps Jésus fera de même en changeant les noms de ses apôtres.
Gen.17:6 : « Je te rendrai fécond à l'infini, je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de toi. »
Abram est en premier père des nations arabes en Ismaël, en Isaac, il sera le père des Hébreux, les fils d’Israël ; et en Madian, il sera le père des descendants de Madian ; chez qui Moïse trouvera sa femme Séphora fille de Jéthro.
Gen.17:7 : « J'établirai mon alliance entre moi et toi, et tes descendants après toi, selon leurs générations : ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta postérité après toi ».
Dieu choisit subtilement les mots de son alliance qui sera « perpétuelle » mais pas éternelle. Ceci signifie que l’alliance conclue avec sa descendance charnelle aura une durée limitée. Et cette limite sera atteinte quand, dans sa première venue et son incarnation humaine, le Christ divin instaurera sur sa mort volontaire expiatrice, la base de la nouvelle alliance qui aura, elle, des conséquences éternelles.
A ce stade, il faut le réaliser, tous les premiers-nés des humains ciblés et nommés depuis le commencement perdent leur légitimité. Ce fut le cas de Caïn, premier né d’Adam, d’Ismaël, premier-né mais illégitime fils d’Abram, et après lui, ce sera le cas d’Esaü premier-né d’Isaac. Ce principe d’échec du premier-né prophétise l’échec de l’alliance charnelle juive. La seconde alliance sera spirituelle et profitera seulement aux païens réellement convertis, en dépit des apparences trompeuses causées par les fausses prétentions humaines.
Gen.17:8 : « Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu.
De même, le pays de Canaan sera donné « en possession perpétuelle » soit, aussi longtemps que Dieu sera lié par son alliance. Et le rejet du Messie Jésus va la rendre nulle, aussi, 40 ans après cet outrage, la nation et sa capitale Jérusalem seront détruites par les soldats romains, et les Juifs survivants seront dispersés dans les divers pays du monde. Car Dieu précise une condition de l’alliance : « Je serai leur Dieu ». Aussi, lorsque comme envoyé de Dieu, Jésus sera rejeté officiellement par la nation, Dieu pourra rompre son alliance en toute légitimité.
Gen.17:9 : « Dieu dit à Abraham : Toi, tu garderas mon alliance, toi et tes descendants après toi, selon leurs générations ».
Ce verset tord le cou à toutes ces prétentions religieuses qui font de Dieu le Dieu des religions monothéistes assemblées dans l’alliance œcuménique malgré leurs enseignements incompatibles et opposés. Dieu n’est lié que par ses propres paroles qui exposent les bases de son alliance, sorte de contrat passé avec ceux qui lui obéissent exclusivement. Si l’homme garde son alliance, il la valide et la prolonge. Mais l’homme doit suivre Dieu dans son projet construit sur deux phases successives ; la première étant charnelle, la seconde étant spirituelle. Et ce passage de la première à la seconde met à l’épreuve la foi individuelle des humains, et en premier, celle des Juifs. En rejetant le Christ, la nation juive rompt son alliance avec Dieu qui ouvre la porte aux païens, et parmi lesquels ceux qui se convertissent au Christ sont adoptés par lui et imputés comme fils spirituels à Abraham. Ainsi, tous ceux qui gardent son alliance sont charnellement ou spirituellement des fils ou des filles d’Abraham.
Dans ce verset, nous voyons qu’Israël, la future nation de ce nom, prend bien sa source en Abraham. Dieu décide de faire de ses descendants un peuple « mis à part » pour une démonstration terrestre. Il ne s’agit pas d’un peuple sauvé, mais de la constitution d’un rassemblement humain qui représente les candidats terrestres pour la sélection des élus sauvés par la future grâce de Dieu qui sera obtenue par Jésus-Christ.
Gen.17:10 : « C'est ici mon alliance, que vous garderez entre moi et vous, et ta postérité après toi : tout mâle parmi vous sera circoncis ».
La circoncision est un signe de l’alliance conclue entre Dieu, Abraham et sa postérité soit, sa descendance charnelle. Sa faiblesse est sa forme collective qui s’applique à tous ses descendants animés de la foi ou pas, obéissants ou pas. A l’opposé, dans la nouvelle alliance, la sélection par la foi mise à l’épreuve sera vécue de manière individuelle par les élus qui obtiendront alors la vie éternelle enjeu de cette alliance. Il faut ajouter à la circoncision, une malheureuse conséquence : les Musulmans sont aussi circoncis depuis leur patriarche Ismaël et ils donnent à cette circoncision une valeur spirituelle qui les conduit à prétendre à un droit à l’éternité. Hors, la circoncision n’a que des effets charnels perpétuels et non éternels.
Gen.17:11 : « Vous vous circoncirez ; et ce sera un signe d'alliance entre moi et vous ».
Il s’agit bien d’un signe d’alliance avec Dieu mais son efficacité est uniquement charnelle et les versets 7, 8, et le verset 13 qui vient confirment son application uniquement « perpétuelle ».
Gen.17:12 : « A l'âge de huit jours, tout mâle parmi vous sera circoncis, selon vos générations, qu'il soit né dans la maison, ou qu'il soit acquis à prix d'argent de tout fils d'étranger, sans appartenir à ta race ».
Chose encore très étonnante, mais malgré son caractère propre perpétuel, elle n’en constitue pas moins une prophétie qui révèle le projet de Dieu du 8ème millénaire. C’est la raison du choix de « huit jours », car les sept premiers jours symbolisent le temps terrestre de la sélection des élus de six mille ans et le jugement du septième millénaire. En organisant, sur la terre, une alliance rapprochée avec la nation juive et son embryon du départ, Abram, Dieu révèle l’image de la future éternité des élus débarrassés de la faiblesse sexuelle charnels concentrée sur le prépuce retranché aux males. Ensuite, de même que les élus viendront de toutes les origines des peuples de la terre, mais uniquement en Christ, dans l’ancienne alliance, la circoncision doit être appliquée même aux étrangers quand ils veulent vivre avec le camp choisi par Dieu.
L’idée principale de la circoncision est d’enseigner que, dans le royaume éternel de Dieu, les hommes ne se reproduiront plus et que les désirs charnels ne seront plus possibles. De plus, l’apôtre Paul compare la circoncision de la chair de l’ancienne alliance avec celle du cœur des élus dans la nouvelle. Dans cette optique, il suggère la pureté de la chair et celle du cœur qui se donne au Christ.
Circoncire signifie couper autour et cette idée révèle que Dieu veut établir avec sa créature une relation unique. En Dieu « jaloux », il exige l’exclusivité et la priorité de l’amour de ses élus qui devront, si nécessaire, couper autour d’eux les relations humaines néfastes pour leur salut et rompre les liens avec les choses et les gens qui nuisent à leur relation avec lui. En image prophétique pédagogique, ce principe concerne son Israël charnel, en premier, et son Israël spirituel de tout temps qui se révèle en Jésus-Christ dans sa perfection.
Gen.17:13 : « On devra circoncire celui qui est né dans la maison et celui qui est acquis à prix d'argent ; et mon alliance sera dans votre chair une alliance perpétuelle ».
Dieu insiste sur cette idée : peuvent s’attacher à lui l’enfant légitime et l’enfant illégitime car il prophétise ainsi les deux alliances de son projet salvateur... Ensuite, l’insistance marquée par le retour de l’expression « acquis à pris d’argent » prophétise Jésus le Christ qui sera estimé à 30 deniers par les Juifs religieux rebelles. Et c’est ainsi que, pour 30 deniers, Dieu offrira sa vie humaine en rachat des élus juifs et païens au nom de sa sainte alliance. Mais la nature « perpétuelle » du signe de la circoncision est rappelée et la précision « dans votre chair » confirme son caractère momentané. Car cette alliance qui commence ici aura une fin quand le Messie se présentera « pour mettre fin au péché », selon Dan.7:24.
Gen.17:14 : « Un mâle incirconcis, qui n'aura pas été circoncis dans sa chair, sera exterminé du milieu de son peuple : il aura violé mon alliance »
Le respect des règles fixées par Dieu est très strict et n’admet aucune exception car leurs transgressions déforment son projet prophétique, et il montrera en empêchant Moïse d’entrer en Canaan que cette faute est très grande. L’incirconcis de chair n’est pas plus légitime à vivre dans le peuple juif terrestre que l’incirconcis de cœur le serait dans le futur royaume céleste éternel de Dieu.
Gen.17:15 : « Dieu dit à Abraham : Tu ne donneras plus à Saraï, ta femme, le nom de Saraï ; mais son nom sera Sarah ».
Abram signifie père d’un peuple mais Abraham signifie père d’une multitude. De même, Saraï signifie noble mais Sarah signifie princesse.
Abram est déjà père d’Ismaël, mais le changement de son nom Abraham est justifié sur la multiplication de sa postérité en Isaac le fils que Dieu va lui annoncer, pas sur Ismaël. Pour la même raison, la stérile Saraï va procréer et enfanter par Isaac son fils des multitudes et son nom devient Sarah.
Gen.17:16 : « Je la bénirai, et je te donnerai d'elle un fils ; je la bénirai, et elle deviendra des nations ; des rois de peuples sortiront d'elle ».
Abram marche avec Dieu, mais sa vie quotidienne est terrestre et basée sur les conditions naturelles terrestres, pas sur les miracles divins. Aussi dans sa pensée, il donne aux paroles de Dieu le sens d’une bénédiction du moyen par lequel Saraï a obtenu un fils par Agar sa servante.
Gen.17:17 : « Abraham tomba sur sa face; il rit, et dit en son coeur: Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans? et Sarah, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle? »
Réalisant que Dieu pourrait vouloir dire que Saraï deviendrait capable d’enfanter alors qu’elle est stérile et âgé de 99 ans déjà, il rit en son cœur. La situation est tellement inimaginable sur le plan humain terrestre que ce réflexe de sa pensée semble naturel. Et il donne un sens à sa pensée.
Gen.17:18 : « Et Abraham dit à Dieu : Oh! qu'Ismaël vive devant ta face! »
Il est clair qu’Abraham raisonne charnellement et qu’il ne conçoit sa multiplication que par Ismaël, le fils déjà né et âgé de 13 ans.
Gen.17:19 : « Dieu dit : Certainement Sarah, ta femme, t'enfantera un fils; et tu l'appelleras du nom d'Isaac. J'établirai mon alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui ».
Connaissant la pensée d’Abraham, Dieu le reprend et lui renouvelle l’annonce sans laisser la moindre chance à une erreur d’interprétation.
Le doute manifesté par Abraham sur la naissance miraculeuse d’Isaac prophétise le doute et l’incrédulité que l’humanité va manifester envers Jésus-Christ. Et le doute prendra la forme d’un rejet officiel de la part de la postérité charnelle d’Abraham.
Gen 17:20 A l'égard d'Ismaël, je t'ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation ».
Ismaël signifie Dieu a exaucé, aussi, dans cette intervention, Dieu justifie encore le nom qu’il lui a donné. Dieu le rendra fécond, il sera multiplié et formera la grande nation arabe constituée de « douze princes ». Ce chiffre 12 est similaire aux 12 fils de Jacob de sa sainte alliance auxquels succéderont les 12 apôtres de Jésus-Christ, mais similaire ne signifie pas identique car il confirme une aide divine mais pas une alliance salvatrice concernant son projet de vie éternelle. De plus, Ismaël et ses descendants seront hostiles envers tous ceux qui entrent dans la sainte alliance de Dieu, successivement juifs puis chrétiens. Ce rôle néfaste sanctionnera une naissance illégitime par des procédés tout aussi illégitimes imaginés par la mère stérile et le père trop complaisant. C’est pourquoi, les fils charnels d’Abraham seront porteurs de la même malédiction et subiront de Dieu finalement le même rejet.
Ayant connu Dieu et ses valeurs, les descendants d’Ismaël peuvent choisir de vivre selon ses règles jusqu’à entrer dans l’alliance juive, mais ce choix restera individuel comme le salut éternel qui sera offert aux élus. De même, comme aux autres hommes de toutes les origines, le salut en Christ leur sera proposé et le chemin de l’éternité leur sera ouvert, mais uniquement sur la norme obéissante du Christ sauveur, crucifié, mort et ressuscité.
Gen.17:21 : « J'établirai mon alliance avec Isaac, que Sarah t'enfantera à cette époque-ci de l'année prochaine ».
Ismaël ayant 13 ans au moment de cette vision selon le verset 27, il aura donc 14 ans à la naissance d’Isaac. Mais Dieu insiste sur ce point : son alliance sera établie avec Isaac, pas Ismaël. Et il sera enfanté par Sarah.
Gen.17:22 : « Lorsqu'il eut achevé de lui parler, Dieu s'éleva au-dessus d'Abraham ».
Les apparitions de Dieu sont rares et exceptionnelles, et c’est ce qui explique pourquoi l’être humain ne s’habitue pas au miracle divin et que, comme Abraham, ses raisonnements restent conditionnés par les lois naturelles de la vie terrestre. Son message délivré, Dieu se retire.
Gen.17:23 : « Abraham prit Ismaël, son fils, tous ceux qui étaient nés dans sa maison et tous ceux qu'il avait acquis à prix d'argent, tous les mâles parmi les gens de la maison d'Abraham ; et il les circoncit ce même jour, selon l'ordre que Dieu lui avait donné ».
L’ordre donné par Dieu est aussitôt exécuté. Son obéissance justifie son alliance avec Dieu. Ce puissant maître de l’antiquité achetait des serviteurs et le statut d’esclave existait et n’était pas contesté. En fait, ce qui va rendre le sujet contestable, c’est l’usage de la violence et le fait de maltraiter les serviteurs. Le statut d’esclave est d’ailleurs celui de tous les rachetés de Jésus-Christ, encore de nos jours.
Gen.17:24 : « Abraham était âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, lorsqu'il fut circoncis ».
Cette précision nous rappelle que l’obéissance est exigée par Dieu de la part des hommes, quel que soit leur âge ; du plus jeune au plus vieux.
Gen.17:25 : « Ismaël, son fils, était âgé de treize ans lorsqu'il fut circoncis ».
Il aura donc 14 ans de plus que son frère Isaac, ce qui va lui assurer une capacité de nuisance réelle sur son jeune frère fils de la femme légitime.
Gen.17:26 : « Ce même jour, Abraham fut circoncis, ainsi qu'Ismaël, son fils ».
Dieu rappelle la légitimité d’Ismaël envers Abraham qui est son père. Leur commune circoncision sont aussi trompeuses que les revendications de leur descendants qui se réclament du même Dieu. Car pour se réclamer de Dieu, il ne suffit pas d’avoir le même père charnel ancestral. Et quand les Juifs incrédules revendiqueront ce lien avec Dieu à cause de leur père Abraham, Jésus refusera cet argument et leur imputera pour père, le diable, Satan, père du mensonge et meurtrier dès le commencement. Ce que Jésus a dit aux Juifs rebelles de son époque, vaut tout autant pour les prétentions arabes et musulmanes de la nôtre.
Gen.17:27 : « Et tous les gens de sa maison, nés dans sa maison, ou acquis à prix d'argent des étrangers, furent circoncis avec lui ».
Après ce modèle d’obéissance, nous verrons que les malheurs des Hébreux sortis d’Egypte viendront toujours de leur sous-estimation de cette obéissance que Dieu exige dans l’absolu, en toute époque et jusqu’à la fin du monde.
Genèse 18
La séparation des frères ennemis
Gen.18:1 : « YaHWéH lui apparut parmi les chênes de Mamré, comme il était assis à l'entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour ».
Gen.18:2 : « Il leva les yeux, et regarda : et voici, trois hommes étaient debout près de lui. Quand il les vit, il courut au-devant d'eux, depuis l'entrée de sa tente, et se prosterna en terre ».
Abraham est un homme âgé de cent ans, il sait qu’il est vieux maintenant mais il conserve une bonne forme physique, puisqu’il « court au-devant » de ses visiteurs. A-t-il reconnu en eux des messagers célestes, on peut le penser puisqu’il « se prosterne à terre » devant eux. Mais ce qu’il voit, c’est « trois hommes » et on peut alors voir dans sa réaction, son sens de l’hospitalité spontanée qui est le fruit de son caractère aimant naturel.
Gen.18:3 : « Et il dit : Seigneur, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe point, je te prie, loin de ton serviteur ».
Appeler un visiteur « seigneur » était le résultat de la grande humilité d’Abraham et là encore rien ne prouve qu’il pense s’adresser à Dieu. Car, cette visite de Dieu sous une totale apparence humaine est exceptionnelle puisque même Moïse ne sera pas autorisé à voir « la gloire » de la face de Dieu selon Exo.33:20 à 23 : « YaHWéH dit: Tu ne pourras pas voir ma face, car l'homme ne peut me voir et vivre. YaHWéH dit: Voici un lieu près de moi; tu te tiendras sur le rocher. Quand ma gloire passera, je te mettrai dans un creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu'à ce que j'aie passé. Et lorsque je retournerai ma main, tu me verras par derrière, mais ma face ne pourra pas être vue ». Si la vision de « la gloire » de Dieu est interdite, il ne s’interdit pas, lui, de prendre une apparence humaine pour approcher ses créatures. Dieu le fait pour visiter Abraham, son ami, et il le refera sous la forme de Jésus-Christ depuis sa conception embryonnaire et jusqu’à sa mort expiatrice.
Gen.18:4 : « Permettez qu'on apporte un peu d'eau, pour vous laver les pieds; et reposez-vous sous cet arbre ».
Le verset 1 l’a précisé, il fait chaud, et la transpiration des pieds couverts de poussières terreuses justifie le lavage des pieds des visiteurs. C’est une offre agréable qui leur est faite. Et cette attention est tout à l’honneur d’Abraham.
Gen.18:5 : « J'irai prendre un morceau de pain, pour fortifier votre cœur ; après quoi, vous continuerez votre route ; car c'est pour cela que vous passez près de votre serviteur. Ils répondirent : Fais comme tu l'as dit ».
Ici, nous voyons qu’Abraham n’a pas identifié ces visiteurs à des êtres célestes. Les attentions qu’il manifeste envers eux sont donc un témoignage de ses qualités humaines naturelles. Il est humble, aimant, doux, généreux, serviable et hospitalier ; choses qui le font apprécier par Dieu. Sous cet aspect humain, Dieu approuve et accepte toutes ses propositions.
Gen.18:6 : « Abraham alla promptement dans sa tente vers Sarah, et il dit : Vite, trois mesures de fleur de farine, pétris, et fais des gâteaux ».
La nourriture est utile au corps charnel et voyant trois corps de chair devant lui, Abraham fait préparer des aliments pour renouveler les forces physiques de ses visiteurs.
Gen.18:7 : « Et Abraham courut à son troupeau, prit un veau tendre et bon, et le donna à un serviteur, qui se hâta de l'apprêter ».
Le choix d’un veau tendre montre encore sa générosité et sa naturelle bienveillance ; son plaisir de faire plaisir à son prochain. Pour aboutir à ce résultat il offre le meilleur à ses visiteurs.
Gen.18:8 : « Il prit encore de la crème et du lait, avec le veau qu'on avait apprêté, et il les mit devant eux. Il se tint lui-même à leurs côtés, sous l'arbre. Et ils mangèrent ».
Ces aliments appétissants sont présentés à des étrangers de passage, des gens qu’il ne connaît pas mais qu’il traite comme les membres de sa propre famille. L’incarnation des visiteurs est bien réelle puisqu’ils mangent les aliments faits pour l’homme.
Gen.18:9 : « Alors ils lui dirent : Où est Sarah, ta femme? Il répondit: Elle est là, dans la tente ».
L’épreuve de l’hôte étant un succès à la gloire de Dieu et à la sienne, les visiteurs révèlent leur véritable nature en nommant le nom de sa femme, « Sarah », que Dieu lui a décerné lors de sa vision précédente.
Gen.18:10 : « L'un d'entre eux dit : Je reviendrai vers toi à cette même époque ; et voici, Sarah, ta femme, aura un fils. Sarah écoutait à l'entrée de la tente, qui était derrière lui ».
Relevons que dans l’apparence des trois visiteurs, rien ne permet d’identifier YaHWéh des deux anges qui l’accompagnent. La vie céleste est ici manifestée et révèle le sens égalitaire qui y règne.
Pendant que l’un des trois visiteurs annonce le proche enfantement de Sarah, celle-ci écoute depuis l’entrée de la tente ce qu’il se dit et le texte précise qui « était derrière lui » ; ce qui signifie qu’il ne la voyait pas et humainement ne pouvait pas être conscient de sa présence. Mais ils n’étaient pas des hommes.
Gen.18:11 : « Abraham et Sarah étaient vieux, avancés en âge : et Sarah ne pouvait plus espérer avoir des enfants ».
Le verset définit des conditions humaines normales commune à toute l’humanité.
Gen.18:12 : « Elle rit en elle-même, en disant : Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux ».
Relève encore la précision : « Elle rit en elle-même » ; en sorte que personne ne l’a entendu rire en dehors du Dieu vivant qui sonde les pensées et les cœurs.
Gen.18:13 : « YaHWéH dit à Abraham : Pourquoi donc Sarah a-t-elle ri, en disant : Est-ce que vraiment j'aurais un enfant, moi qui suis vieille? »
Dieu en profite pour révéler son identité divine, ce qui justifie la mention de YaHWéH car c’est bien lui qui parle sous cette apparence humaine à Abraham. Seul Dieu peut connaître la pensée cachée de Sarah et maintenant Abraham sait que Dieu lui parle.
Gen.18:14 : « Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de YaHWéH ? Au temps fixé je reviendrai vers toi, à cette même époque ; et Sarah aura un fils ».
Dieu se fait autoritaire et renouvelle sa prédiction clairement au nom YaHWéH de sa divinité.
Gen.18:15 : « Sarah mentit, en disant : Je n'ai pas ri. Car elle eut peur. Mais il dit : Au contraire, tu as ri ».
« Sarah mentit » dit le texte car Dieu a entendu sa pensée secrète, mais aucun rire n’est sorti de sa bouche ; ce n’était donc qu’un petit mensonge envers Dieu mais pas envers l’homme. Et si Dieu la reprend, c’est parce qu’elle n’admet pas que Dieu ait le contrôle de ses pensées. Elle en donne la preuve allant jusqu’à lui mentir. C’est pourquoi il insiste en disant : « Au contraire (c’est faux), tu as ri ». N’oublions pas que l’être humain béni par Dieu, c’est Abraham et non Sarah son épouse légitime qui bénéficie seulement de la bénédiction de son mari. Ses idées ont déjà eu pour fruit la malédiction de la naissance d’Ismaël le futur ennemi héréditaire et concurrent d’Israël ; il est vrai pour accomplir un projet divin.
Gen.18:16 : « Ces hommes se levèrent pour partir, et ils regardèrent du côté de Sodome. Abraham alla avec eux, pour les accompagner ».
Désaltérés, nourris et ayant renouvelé à Abraham et Sarah la future naissance du fils légitime Isaac, les visiteurs célestes révèlent à Abraham que leur visite sur la terre a pour but également une autre mission : elle concerne Sodome.
Gen.18:17 : « Alors YaHWéH dit: Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ?... »
Nous avons ici l’application précise de ce verset d’Amos 3:7 : « Car le Seigneur, YaHWéH, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes ».
Gen.18:18 : « Abraham deviendra certainement une nation grande et puissante, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre ».
En raison de la perte de sens usuelle qui est appliquée à l’adverbe « certainement », je rappelle que cela signifie : de manière certaine et absolue. Avant de révéler son projet destructeur, Dieu s’empresse de rassurer Abraham sur son propre statut devant sa face et il renouvelle les bénédictions qu’il va lui accordées. Dieu se met à parler d’Abraham à la troisième personne afin de l’élever au rang de grand personnage historique de l’humanité. Agissant ainsi, il montre à sa descendance charnelle et spirituelle le modèle qu’il bénit et qu’il rappelle et définit dans le verset qui vient.
Gen.18:19 : « Car je l'ai choisi, afin qu'il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de YaHWéH, en pratiquant la droiture et la justice, et qu'ainsi YaHWéH accomplisse en faveur d'Abraham les promesses qu'il lui a faites... »
Ce que Dieu décrit dans ce verset fait toute la différence avec Sodome qu’il va détruire. Jusqu’à la fin du monde, ses élus seront à l’image de cette description : garder la voie de YaHWéH consiste à pratiquer la droiture et la justice ; la vraie droiture et la vraie justice que Dieu va édifier sur des textes de loi pour enseigner son peuple Israël. Le respect de ces choses sera la condition pour que Dieu respecte de son côté ses promesses de bénédictions.
Gen.18:20 : « Et YaHWéH dit : Le cri contre Sodome et Gomorrhe s'est accru, et leur péché est énorme ».
Dieu porte ce jugement contre Sodome et Gomorrhe les villes des rois qu’Abraham était venu secourir quand ils furent attaqués. Mais c’est aussi dans Sodome que son neveu Lot avait choisi de s’installer, avec sa famille et ses serviteurs. Connaissant le lien d’attachement qu’Abraham porte à son neveu, Dieu multiplie les formes d’attention envers le vieil homme pour lui annoncer ses intentions. Et pour ce faire, il s’abaisse au niveau de l’homme pour s’humaniser le plus possible afin de se mettre au niveau du raisonnement humain d’Abraham son serviteur.
Gen.18:21 : « C'est pourquoi je vais descendre, et je verrai s'ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu'à moi; et si cela n'est pas, je le saurai ».
Ces paroles contrastent avec la connaissance de la pensée de Sarah, car Dieu ne peut pas ignorer le niveau de l’immoralité atteint dans ces deux villes de la plaine et leur abondante prospérité. Cette réaction révèle le soin qu’il prend pour faire accepter par son serviteur fidèle la juste sentence de son jugement.
Gen.18:22 : « Les hommes s'éloignèrent, et allèrent vers Sodome. Mais Abraham se tint encore en présence de YaHWéH ».
Ici, la séparation des visiteurs permet à Abraham d’identifier parmi eux le Dieu vivant, YaHWéH, présent auprès de lui sous une simple apparence humaine qui favorise les échanges des paroles. Abraham va s’enhardir jusqu’à engager avec Dieu une sorte de marchandage pour obtenir le salut des deux villes dont l’une est habitée par son cher neveu Lot.
Gen.18:23 : « Abraham s'approcha, et dit : Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ? »
La question posée par Abraham se justifie, car dans ses actions collectives de justice, l’humanité occasionne la mort de victimes innocentes appelées dégâts collatéraux. Mais si l’humanité est incapable de faire la différence, Dieu, lui, le peut. Et il va en apporter la preuve à Abraham et à nous-mêmes qui lisons son témoignage biblique.
Gen.18:24 : « Peut-être y a-t-il cinquante justes au milieu de la ville: les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui sont au milieu d'elle ? »
Dans son âme douce et pleine d’amour, Abraham est plein d’illusion et il imagine qu’il est possible de trouver au moins 50 justes dans ces deux villes et il invoque ces 50 justes possibles pour obtenir de Dieu la grâce des deux villes au nom même de sa parfaite justice qui ne peut pas frapper l’innocent avec le coupable.
Gen.18:25 : « Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu'il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette manière d'agir ! Loin de toi ! Celui qui juge toute la terre n'exercera-t-il pas la justice ? »
Abraham pense ainsi régler le problème en rappelant à Dieu ce qu’il ne peut pas faire sans renier sa personnalité qui est si attachée au sens de la parfaite justice.
Gen.18:26 : « Et YaHWéH dit : Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d'eux ».
Avec patience et bonté, YaHWéH a laissé parler Abraham et dans sa réponse il lui donne raison : pour 50 justes les villes ne seront pas détruites.
Gen.18:27 : « Abraham reprit, et dit : Voici, j'ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poussière et cendre ».
Est-ce la pensée de « la poussière et la cendre » qu’il va rester des hommes impies après la destruction des deux villes dans la vallée ? Toujours est-il qu’Abraham confesse n’être lui-même que « poussière et cendre ».
Gen.18:28 : « Peut-être des cinquante justes en manquera-t-il cinq : pour cinq, détruiras-tu toute la ville? Et YaHWéH dit : Je ne la détruirai point, si j'y trouve quarante-cinq justes ».
La hardiesse d’Abraham va le porter à poursuivre son marchandage en abaissant chaque fois le nombre d’élus possiblement trouvés et il s’arrêtera au verset 32 sur le nombre de dix justes. Et chaque fois Dieu accordera sa grâce à cause du nombre proposé par Abraham.
Gen.18:29 : « Abraham continua de lui parler, et dit : Peut-être s'y trouvera-t-il quarante justes. Et YaHWéH dit: Je ne ferai rien, à cause de ces quarante ».
Gen.18:30 : « Abraham dit : Que le Seigneur ne s'irrite point, et je parlerai. Peut-être s'y trouvera-t-il trente justes. Et YaHWéH dit: Je ne ferai rien, si j'y trouve trente justes ».
Gen.18:31 : « Abraham dit : Voici, j'ai osé parler au Seigneur. Peut-être s'y trouvera-t-il vingt justes. Et YaHWéH dit : Je ne la détruirai point, à cause de ces vingt ».
Gen.18:32 : « Abraham dit: Que le Seigneur ne s'irrite point, et je ne parlerai plus que cette fois. Peut-être s'y trouvera-t-il dix justes. Et YaHWéH dit: Je ne la détruirai point, à cause de ces dix justes ».
Ici, s’arrête le marchandage d’Abraham qui comprend qu’il y a une limite à se fixer au-delà de laquelle son insistance serait déraisonnable. Il s’arrête au nombre de dix justes. Il pense avec optimisme que ce nombre de justes doit se trouver dans ces deux villes corrompues, ne serait-ce qu’en comptant Lot et ses proches.
Gen.18:33 : « YaHWéH s'en alla lorsqu'il eut achevé de parler à Abraham. Et Abraham retourna dans sa demeure ».
La rencontre terrestre de deux amis, l’un céleste et Dieu tout-puissant et l’autre, homme, poussière de la terre, s’achève, et chacun retourne vers ses occupations. Abraham vers sa demeure et YaHWéH vers Sodome et Gomorrhe sur lesquelles son jugement destructeur va tomber.
Dans son échange avec Dieu, Abraham a révélé son caractère qui est à l’image de Dieu, soucieux de voir s’accomplir la vraie justice tout en donnant à la vie sa forte valeur précieuse. C’est pourquoi, le marchandage de son serviteur ne pouvait qu’enchanter et réjouir le cœur de Dieu qui partage entièrement ses sentiments.
Genèse 19
La séparation dans l’urgence
Gen.19:1 : « Les deux anges arrivèrent à Sodome sur le soir ; et Lot était assis à la porte de Sodome. Quand Lot les vit, il se leva pour aller au-devant d'eux, et se prosterna la face contre terre ».
On reconnaît dans ce comportement la bonne influence d’Abraham sur son neveu Lot puisqu’il manifeste la même prévenance envers les visiteurs de passage. Et il le fait avec d’autant plus d’attention, qu’il connaît les mauvaises mœurs des habitants de la ville de Sodome dans laquelle il s’est installé pour y vivre.
Gen.19:2 : « Puis il dit : Voici, mes seigneurs, entrez, je vous prie, dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit ; lavez-vous les pieds ; vous vous lèverez de bon matin, et vous poursuivrez votre route. Non, répondirent-ils, nous passerons la nuit dans la rue ».
Lot se fait un devoir d’accueillir chez lui les gens de passage pour les soustraire aux actions impudiques et malveillantes des habitants corrompus. Nous retrouvons les mêmes propos accueillants qu’Abram avait tenus envers ses trois visiteurs. Lot est bien un juste qui ne s’est pas laissé corrompre par sa cohabitation avec les êtres pervers de cette ville. Les deux anges sont venus pour détruire la ville mais avant de la détruire, ils veulent confondre la méchanceté des habitants en les prenant en flagrant délit soit, en démonstration active de leur méchanceté. Et pour obtenir ce résultat, il suffit pour eux de passer la nuit dans la rue pour être agressés par les Sodomites.
Gen.19:3 : « Mais Lot les pressa tellement qu'ils vinrent chez lui et entrèrent dans sa maison. Il leur donna un festin, et fit cuire des pains sans levain. Et ils mangèrent ».
Lot réussit donc à les convaincre, et ils acceptent son hospitalité ; ce qui lui donne encore la possibilité de témoigner de sa générosité comme Abraham l’avait fait avant lui. L’expérience leur apprend à découvrir la belle âme de Lot, un juste au milieu des injustes.
Gen.19:4 : « Ils n'étaient pas encore couchés que les gens de la ville, les gens de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu'aux vieillards; toute la population était accourue ».
La démonstration de la méchanceté des habitants va au-delà de l’attente des deux anges, puisqu’ils viennent les chercher jusque dans la maison où Lot les a accueillis. Relève, le niveau de la contagion de cette méchanceté : « des enfants jusqu’aux vieillards ». Le jugement de YaHWéH est donc entièrement justifié.
Gen.19:5 : « Ils appelèrent Lot, et lui dirent : Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions ».
Les gens naïfs peuvent être trompés par les intentions des Sodomites, car il ne s’agit pas d’une demande de faire connaissance mais de connaître au sens biblique du terme de l’exemple « Adam connut sa femme et elle enfanta un fils ». La dépravation de ces gens est donc totale et sans remède.
Gen.19:6 : « Lot sortit vers eux à l'entrée de la maison, et ferma la porte derrière lui ».
Courageux Lot qui s’empresse d’aller lui-même au devant des êtres abominables et qui prend soin de fermer la porte de son logis derrière lui afin de protéger ses visiteurs.
Gen.19:7 : « Et il dit : Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal ! »
L’homme de bien, exhorte les méchants à ne pas faire le mal. Il les appelle « frères » car ce sont des hommes comme lui et qu’il a conservé en lui l’espérance d’en arracher quelques uns à la mort vers laquelle leur conduite les dirige.
Gen.19:8 : « Voici, j'ai deux filles qui n'ont point connu d'homme ; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu'il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu'ils sont venus à l'ombre de mon toit ».
Pour Lot, le comportement des Sodomites atteint dans cette expérience des sommets jamais encore atteints. Et pour préserver ses deux visiteurs, il en vient à proposer ses deux filles encore vierges à leur place.
Gen.19:9 : « Ils dirent : Retire-toi ! Ils dirent encore : Celui-ci est venu comme étranger, et il veut faire le juge ! Eh bien, nous te ferons pis qu'à eux. Et, pressant Lot avec violence, ils s'avancèrent pour briser la porte ».
Les paroles de Lot ne calment pas la meute assemblée, et ces êtres monstrueux, s’apprêtent disent-ils à lui faire pire qu’à eux. Ils tentent alors de briser la porte.
Gen.19:10 : « Les hommes étendirent la main, firent rentrer Lot vers eux dans la maison, et fermèrent la porte ».
Le courageux Lot étant lui-même en danger, les anges interviennent et font entrer Lot à l’intérieur de la maison.
Gen.19:11 : « Et ils frappèrent d'aveuglement les gens qui étaient à l'entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, de sorte qu'ils se donnèrent une peine inutile pour trouver la porte ».
A l’extérieur, les excités les plus proches sont frappés d’aveuglement ; les occupants de la maison sont donc protégés.
Gen.19:12 : « Les hommes dirent à Lot : Qui as-tu encore ici ? Gendres, fils et filles, et tout ce qui t'appartient dans la ville, fais-les sortir de ce lieu ».
Lot a trouvé grâce aux yeux des anges et de Dieu qui les a envoyés. Pour que sa vie soit sauve, il doit « sortir » de la ville et de la vallée de la plaine car les anges vont détruire les habitants de cette vallée qui va devenir une zone de ruines comme la ville Aï. L’offre des anges s’étend à tout ce qui lui appartient en créatures humaines vivantes.
Dans ce thème de la séparation l’ordre divin de « sortir » est permanent. Car il presse ses créatures de se séparer du mal sous toutes ses formes telles les fausses églises chrétiennes. Dans Apo.18:4 il ordonne à ses élus de « sortir » de « Babylone la grande », ce qui concerne en premier la religion catholique et en second la religion protestante multiforme, sous l’influence desquelles ils sont restés jusqu’à ce moment. Et comme pour Lot, leurs vies ne seront sauvées qu’en obéissant immédiatement à l’ordre de Dieu. Car, dès la promulgation de la loi qui rendra le repos dominical du premier jour obligatoire, la fin du temps de grâce s’achèvera. Et il sera alors trop tard pour changer d’opinion et de position envers ce problème.
J’attire ici ton attention sur le danger que représente le fait de repousser à plus tard la prise de décision qui s’impose. Notre vie est fragile, nous pouvons mourir par une maladie, un accident, ou une agression, choses qui peuvent arriver si Dieu n’apprécie pas notre lenteur à réagir, et dans ce cas, la fin du temps de grâce collective perd toute son importance, car celui qui meurt avant elle, meurt dans son injustice et sa condamnation par Dieu. Conscient de ce problème, Paul dit dans Héb.3:7-8 : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs comme lors de la révolte … ». Il y a donc toujours urgence à répondre à l’offre faite par Dieu, et Paul est de cet avis selon Héb.4:1 : « Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu trop tard ».
Gen.19:13 : « Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant YaHWéH. YaHWéH nous a envoyés pour le détruire ».
Cette fois, le temps presse, les anges font connaître à Lot la raison de leur présence chez lui. La ville doit être rapidement détruite sur décision de YaHWéH.
Gen.19:14 : « Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles : Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu ; car YaHWéH va détruire la ville. Mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter ».
Les gendres de Lot n’étaient sûrement pas du niveau de méchanceté des autres Sodomites mais pour le salut seule la foi compte. Et visiblement, ils ne l’avaient pas. Les croyances de leur beau-père ne les avaient pas intéressés, et l’idée soudaine que le Dieu YaHWéH était prêt à détruire la ville était pour eux simplement incroyable.
Gen.19:15 : « Dès l'aube du jour, les anges insistèrent auprès de Lot, en disant : Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans la ruine de la ville ».
La destruction de Sodome donne lieu à de déchirantes séparations qui révèlent la foi et l’absence de foi. Les filles de Lot ont à choisir entre suivre leur père ou suivre leur mari.
Gen.19:16 : « Et comme il tardait, les hommes le saisirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car YaHWéH voulait l'épargner ; ils l'emmenèrent, et le laissèrent hors de la ville ».
Dans cette action, Dieu nous montre « un tison arraché au feu ». Une fois encore c’est pour le juste Lot que Dieu sauve, avec lui, ses deux filles et sa femme. Ainsi, arrachés à la ville, ils se retrouvent à l’extérieur, libres et vivants.
Gen.19:17 : « Après les avoir fait sortir, l'un d'eux dit : Sauve-toi, pour ta vie ; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses ».
Le salut sera dans la montagne, le choix laissé à Abraham. Lot peut ainsi comprendre et regretter son erreur d’avoir choisi la plaine et sa prospérité. Sa vie est en jeu, et il va devoir se presser s’il veut se trouver à l’abri quand le feu de Dieu frappera la vallée. Il lui est ordonné de ne pas regarder en arrière. L’ordre est à prendre au sens littéral comme au sens figuré. L’avenir et la vie sont devant les rescapés de Sodome, car derrière eux, il n’y aura bientôt que des ruines incandescentes enflammées par des pierres de soufre jetées du ciel.
Gen.19:18 : « Lot leur dit : Oh ! non, Seigneur ! »
L’ordre donné par l’ange épouvante Lot.
Gen.19:19 : « Voici, j'ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie ; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m'atteigne, et je périrai ».
Lot connaît cette région où il vit et il sait que pour atteindre la montagne il lui faudra beaucoup de temps. C’est pourquoi, il supplie l’ange et lui propose une autre solution.
Gen.19:20 : « Voici, cette ville est assez proche pour que je m'y réfugie, et elle est petite. Oh ! que je puisse m'y sauver,... n'est-elle pas petite?... et que mon âme vive ! »
Au bout de la vallée, se trouve Tsoar, mot qui signifie petite. Elle a survécu au drame de la vallée afin de servir de refuge à Lot et sa famille.
Gen.19:21 : « Et il lui dit : Voici, je t'accorde encore cette grâce, et je ne détruirai pas la ville dont tu parles ».
La présence de cette ville témoigne encore de cet épisode dramatique qui toucha les villes de la vallée de la plaine où se trouvaient les deux villes Sodome et Gomorrhe.
Gen.19:22 : « Hâte-toi de t'y réfugier, car je ne puis rien faire jusqu'à ce que tu y sois arrivé. C'est pour cela que l'on a donné à cette ville le nom de Tsoar ».
L’ange est maintenant dépendant de son accord et il attendra que Lot entre dans Tsoar pour frapper la vallée.
Gen.19:23 : « Le soleil se levait sur la terre, lorsque Lot entra dans Tsoar ».
Pour les Sodomites une nouvelle journée semblait s’annoncer sous un beau lever du soleil ; une journée comme les autres …
Gen.19:24 : « Alors YaHWéH fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par YaHWéH ».
Cette action divine miraculeuse a reçu un puissant témoignage par les découvertes de l’archéologue adventiste Ron Wyatt. Il a identifié le site de la ville de Gomorrhe dont les habitations s’appuyaient les unes contre les autres contre le versant occidental de la montagne qui borde cette vallée. Le sol de ce lieu est formé de pierres de soufre qui exposées au feu s’enflamment encore aujourd’hui. Le miracle divin est ainsi entièrement confirmé et digne de la foi des élus.
Contrairement à ce qui fut souvent pensé et dit, Dieu n’a pas fait appel à la puissance nucléaire pour détruire cette vallée, mais à des pierres de soufre et de soufre pur, estimé à 90% de pureté, ce qui est exceptionnel selon les spécialistes. Le ciel ne transporte pas des nuages de soufre, aussi je peux dire que cette destruction est l’œuvre du Dieu créateur. Il peut créer selon son besoin n’importe quelle matière puisqu’il a créé la terre, le ciel et tout ce qu’ils contiennent.
Gen.19:25 : « Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre ».
Que peut-il subsister dans un lieu soumis à une pluie de pierres de soufre enflammé ? Rien, sinon des rochers et des pierres de soufre encore présentes.
Gen.19:26 : « La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel ».
Ce regard en arrière de la femme de Lot révèle des regrets et un intérêt conservé pour ce lieu maudit. Cet état d’esprit ne plaît pas à Dieu et il le fait savoir en transformant son corps en statue de sel, l’image de la stérilité spirituelle absolue.
Gen.19:27 : « Abraham se leva de bon matin, pour aller au lieu où il s'était tenu en présence de YaHWéH ».
Ignorant le drame qui s’est accompli, Abraham vient au chêne de Mamré là où il a accueilli ses trois visiteurs.
Gen.19:28 : « Il porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine ; et voici, il vit s'élever de la terre une fumée, comme la fumée d'une fournaise ».
La montagne est un excellent observatoire. De la hauteur où il se trouve, Abraham domine la région et il sait où se trouve la vallée de Sodome et Gomorrhe. Si le sol du lieu est encore un brasier incandescent, en hauteur s’élève une fumée âcre provoquée par le soufre et par la consumation de tous les matériaux rassemblés dans une ville par l’homme. Le lieu est condamné à la stérilité jusqu’à la fin du monde. On y trouve que des rochers, des pierres, des pierres de soufre, et du sel, beaucoup de sel qui favorise la stérilité du sol.
Gen.19:29 : « Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il se souvint d'Abraham ; et il fit échapper Lot du milieu du désastre, par lequel il bouleversa les villes où Lot avait établi sa demeure ».
Cette précision est importante car elle nous révèle que Dieu a sauvé Lot uniquement pour être agréable à Abraham son fidèle serviteur. Il n’avait donc pas cessé de lui reprocher son choix pour la vallée prospère et ses villes corrompues. Et ceci confirme qu’il fut bel et bien sauvé du sort connu par Sodome comme « un tison arraché du feu » soit, d’extrême justesse.
Gen.19:30 : « Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles, car il craignait de rester à Tsoar. Il habita dans une caverne, lui et ses deux filles ».
La nécessité de la séparation apparaît maintenant clairement à Lot. Et c’est lui qui décide de ne pas rester à Tsoar qui, bien que « petite » était elle aussi peuplée de gens corrompus et pécheurs devant Dieu. A son tour, il gagne la montagne et loin de tout confort habite avec ses deux filles une caverne soit, un abri sûr naturel offert par la création de Dieu.
Gen.19:31 : « L'aînée dit à la plus jeune : Notre père est vieux ; et il n'y a point d'homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l'usage de tous les pays ».
Il n’y a rien de scabreux dans les initiatives prises par les deux filles de Lot. Leur motivation est justifiée et approuvée par Dieu car elles agissent en vue de donner une postérité à leur père. Sans cette motivation l’initiative serait incestueuse.
Gen.19:32 : « Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père ».
Gen.19:33 : « Elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là ; et l'aînée alla coucher avec son père : il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva ».
Gen.19:34 : « Le lendemain, l'aînée dit à la plus jeune : Voici, j'ai couché la nuit dernière avec mon père ; faisons-lui boire du vin encore cette nuit, et va coucher avec lui, afin que nous conservions la race de notre père ».
Gen.19:35 : « Elles firent boire du vin à leur père encore cette nuit-là ; et la cadette alla coucher avec lui : il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva ».
L’inconscience totale de Lot dans cette action donne à la démarche l’image de l’insémination artificielle appliquée pour les animaux et les êtres humains en notre temps final. Il n’y a pas la moindre recherche de plaisir et la chose n’est pas plus choquante que l’accouplement des frères et des sœurs du début de l’humanité.
Gen.19:36 : « Les deux filles de Lot devinrent enceintes de leur père ».
On relève chez ces deux filles de Lot des qualités exceptionnelles d’abnégation au profit de l’honneur de leur père. En filles mères elles vont élever seules leur enfant, officiellement sans père et elles renoncent ainsi à prendre un mari, un époux, un compagnon.
Gen.19:37 : « L'aînée enfanta un fils, qu'elle appela du nom de Moab : c'est le père des Moabites, jusqu'à ce jour ».
Gen.19:38 : « La plus jeune enfanta aussi un fils, qu'elle appela du nom de Ben Ammi: c'est le père des Ammonites, jusqu'à ce jour ».
On trouve, dans la prophétie de Daniel 11:41, la mention des descendants des deux fils : « Il entrera dans le plus beau des pays, et plusieurs succomberont ; mais Édom, Moab, et les principaux des enfants d'Ammon seront délivrés de sa main ». Un lien charnel et spirituel unira donc ces descendants à l’Israël fondé sur Abraham, racine après Héber du peuple hébreu. Mais ces racines communes vont exciter les querelles et dresser ces descendants contre la nation Israël. Dans Sophonie 2:8 et 9, Dieu prophétise des malheurs pour Moab et les enfants d’Ammon : « J'ai entendu les injures de Moab et les outrages des enfants d'Ammon, quand ils insultaient mon peuple et s'élevaient avec arrogance contre ses frontières. C'est pourquoi, je suis vivant ! dit l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël, Moab sera comme Sodome, et les enfants d'Ammon comme Gomorrhe, un lieu couvert de ronces, une mine de sel, un désert pour toujours; le reste de mon peuple les pillera, le reste de ma nation les possédera ».
Ceci prouve que la bénédiction de Dieu était bien uniquement sur Abraham et qu’elle n’a pas été partagée par ses frères nés du même père, Térach. Si Lot a pu profiter de l’exemple d’Abraham, ce ne sera pas le cas de sa descendance née de ses deux filles.
Genèse 20
La séparation par le statut de prophète de Dieu
Renouvellant l’expérience vécue avec Pharaon rapportée dans Genèse 12, Abraham présente sa femme Sarah comme sa sœur à Abimélec, roi de Guérar (Actuelle Palestine près de Gaza). De nouveau, la réaction de Dieu qui le punit lui fait découvrir que le mari de Sarah est son prophète. La puissance et la crainte d’Abraham se répandent ainsi dans toute la région.
Genèse 21
La séparation du légitime et de l’illégitime
La séparation par le sacrifice de ce qu’on aime
Gen.21:1 : « Et YaHWéH visita Sarah comme il avait dit, et YaHWéH fit à Sarah comme il en avait parlé. »
Dans cette visitation, Dieu met fin à la longue stérilité de Sarah.
Gen.21:2 : « Et Sara conçut, et enfanta à Abraham un fils dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé. »
Esa.55:11 le confirme : « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins » ; la promesse faite à Abraham est tenue, le verset est donc justifié. Ce fils vient au monde après que Dieu aît annoncé sa naissance. La Bible le présente comme le « fils de la promesse », ce qui fait d’Isaac un type prophétique du « Fils de Dieu » messianique : Jésus.
Gen.21:3 : « Et Abraham appela le nom de son fils qui lui était né, que Sarah lui avait enfanté, Isaac. »
Le nom Isaac signifie : il rit. Abraham et Sarah ont tous les deux ri en entendant Dieu annoncer leur futur fils. Si le rire de joie est positif, ce n’est pas le cas du rire moqueur. En fait, les deux époux ont eu la même réaction étant victimes des préjugés humains. Car ils riaient à la pensée des réactions humaines de leur entourage. Depuis le déluge, le temps de vie s’est beaucoup raccourci et pour les humains, l’âge de 100 ans marque la vieillesse avancée ; celle où l’on attend peu de choses de la vie. Mais l’âge ne veut rien dire dans le cadre d’une relation avec le Dieu créateur qui fixe les limites de toute chose. Et Abraham le découvre dans son expérience et il reçoit, par Dieu, richesse, honneur, et paternité, cette fois, légitime.
Gen.21:4 : « Et Abraham circoncit Isaac, son fils, à l'âge de huit jours, comme Dieu le lui avait commandé. »
A son tour, le fils légitime est circoncis. L’ordre de Dieu est obéi.
Gen.21:5 : « Et Abraham était âgé de cent ans lorsque Isaac, son fils, lui naquit. »
La chose est remarquable, mais pas si on la compare aux normes antédiluviennes.
Gen.21:6 : « Et Sarah dit : Dieu m'a donné lieu de rire ; quiconque l'entendra rira avec moi. »
Sarah trouve la situation risible parce qu’elle est humaine et victime des préjugés humains. Mais cette envie de rire traduit aussi une joie inespérée. Comme Abraham son époux, elle obtient la possibilité d’enfanter à un âge où la chose n’est plus imaginable sur le plan de la normalité humaine.
Gen.21:7 : « Et elle dit : Qui eût dit à Abraham : Sara allaitera des fils? Car je lui ai enfanté un fils dans sa vieillesse. »
La chose est réellement exceptionnelle et entièrement miraculeuse. En regardant ces paroles de Sarah sur un plan prophétique, nous pouvons voir en Isaac, le fils qui prophétise la nouvelle alliance en Christ, tandis qu’Ismaël prophétise le fils de la première alliance. Par son refus du Christ Jésus, ce fils naturel né selon la chair par le signe de la circoncision sera rejeté par Dieu au profit du fils chrétien sélectionné par le moyen de la foi. Comme Isaac, le Christ fondateur de la nouvelle alliance va naître miraculeusement pour révéler et représenter Dieu sous une apparence humaine. A l’opposé, Ismaël est conçu uniquement sur des bases charnelles et des ententes strictement humaines.
Gen.21:8 : « Et l'enfant grandit, et fut sevré ; et Abraham fit un grand festin le jour où Isaac fut sevré. »
Le bébé allaité au sein va devenir adolescent, et pour le père Abraham, s’ouvre un avenir plein de promesse et de bonheur qu’il fête joyeusement.
Gen.21:9 : « Et Sara vit rire le fils d'Agar, l'Égyptienne, qu'elle avait enfanté à Abraham ; et elle dit à Abraham : »
Décidément, le rire prend une grande place dans la vie du couple béni. L’animosité et la jalousie d’Ismaël envers Isaac, le fils légitime, le conduit à rire en se moquant de lui. Pour Sarah, la limite du supportable est atteinte : après les moqueries de la mère viennent celles du fils ; c’en est trop.
Gen.21:10 : « Chasse cette servante et son fils ; car le fils de cette servante n'héritera pas avec mon fils, avec Isaac. »
On peut comprendre l’exaspération de Sarah mais regarde avec moi plus haut. Sarah prophétise l’indignité de la première alliance qui n’héritera pas avec les élus de la nouvelle, basée, elle, sur la foi en la justice du Christ Jésus.
Gen.21:11 : « Et cela fut très mauvais aux yeux d'Abraham, à cause de son fils. »
Abraham ne réagit pas comme Sarah car ses sentiments se partagent entre ses deux fils. La naissance d’Isaac n’élimine pas les 14 années d’affection qui le lient à Ismaël.
Gen.21:12 : « Et Dieu dit à Abraham : Que cela ne soit pas mauvais à tes yeux à cause de l'enfant, et à cause de ta servante. Dans tout ce que Sarah t'a dit, écoute sa voix : car en Isaac te sera appelée une semence. »
Dans ce message, Dieu prépare Abraham à accepter l’éloignement d’Ismaël, son fils aîné. Cette séparation est dans le projet prophétique de Dieu ; puisqu’il prophétise l’échec de l’ancienne alliance mosaïque. En consolation, en Isaac, Il va multiplier sa descendance. Et l’accomplissement de cette parole divine se fera par l’instauration de la nouvelle alliance où les « élus » seront « appelés » par le message de l’Evangile éternel de Dieu en Jésus-Christ.
Ainsi, paradoxalement, Isaac, sera patriarche de l’ancienne alliance et c’est surtout en Jacob, son fils que selon la chair et le signe de la circoncision, l’Israël de Dieu sera établi sur ses fondements. Mais le paradoxe tient en ce que ce même Isaac prophétise uniquement des leçons concernant la nouvelle alliance en Christ.
Gen.21:13 : « Et je ferai aussi devenir une nation le fils de la servante, car il est ta semence. »
Ismaël est le patriarche de nombreux peuples du moyen-orient. Jusqu’à ce que le Christ paraîsse pour son ministère terrestre salvateur, la légitimité spirituelle appartenait uniquement aux descendants de ces deux fils d’Abraham. Le monde occidental vivait dans les multiples formes du paganisme, ignorant l’existence du grand Dieu créateur.
Gen.21:14 : « Et Abraham se leva de bon matin, et il prit du pain et une outre d'eau, et les donna à Agar, les mettant sur son épaule, et il lui donna l'enfant, et la renvoya. Et elle s'en alla, et erra dans le désert de Beër-Shéba. »
L’intervention de Dieu a tranquillisé Abraham. Il sait que Dieu lui-même va veiller sur Agar et Ismaël et il consent à se séparer d’eux, parce qu’il fait confiance à Dieu pour les protéger et les guider. Car il a lui-même été protégé et guidé jusque-là par Lui.
Gen.21:15 : « Et l'eau de l'outre étant épuisée, elle jeta l'enfant sous un des arbrisseaux, »
Dans le désert de Beër-Shéba, l’eau emportée est vite consommée et sans eau, Agar ne voit que la mort comme issue finale pour sa facheuse situation.
Gen.21:16 : « s'en alla et s'assit vis-à-vis, à une portée d'arc ; car elle disait : Que je ne voie pas mourir l'enfant. Et elle s'assit vis-à-vis, et elle éleva sa voix et pleura. »
Dans cette situation extrême, pour la seconde fois, Agar verse ses pleurs devant la face de Dieu.
Gen.21:17 : « Et Dieu entendit la voix de l'enfant, et l'Ange de Dieu appela des cieux Agar, et lui dit : Qu'as-tu, Agar ? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l'enfant, là où il est. »
Et pour la seconde fois, Dieu intervient et lui parle pour la rassurer.
Gen.21:18 : « Lève-toi, relève l'enfant et prends-le de ta main ; car je le ferai devenir une grande nation. »
Je le rappelle, l’enfant Ismaël est un adolescent âgé de 15 à 17 ans, mais il n’en est pas moins un enfant soumis à sa mère Agar et les deux n’ont plus d’eau à boire. Dieu veut qu’elle soutienne son fils car un destin puissant lui est réservé.
Gen.21:19 : « Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d'eau ; et elle alla et remplit d'eau l'outre, et fit boire l'enfant. »
Fruit d’un miracle ou pas, ce puits d’eau apparaît au moment nécessaire pour redonner à Agar et son fils le goût de vivre. Et ils doivent leur vie au puissant Créateur qui ouvre ou ferme la vision et l’intelligence des choses.
Gen.21:20 : « Et Dieu fut avec l'enfant, et il grandit, et habita dans le désert et devint tireur d'arc. »
Le désert n’était donc pas vide puisqu’Ismaël chassait des animaux qu’il tuait avec son arc pour les manger.
Gen.21:21 : « Et il habita dans le désert de Paran ; et sa mère lui prit une femme du pays d'Égypte. »
Le lien entre les Ismaélites et les Egyptiens va donc se renforcer et dans le temps, la rivalité d’Ismaël envers Isaac va s’amplifier jusqu’à en faire des ennemis naturels permanents.
Gen.21:22 : « Et il arriva, dans ce temps-là, qu'Abimélec, et Picol, chef de son armée, parlèrent à Abraham, disant ; Dieu est avec toi en tout ce que tu fais. »
Les expériences provoquées par la présentation de Sarah comme étant sa sœur, choses relatées dans Gen.20, ont appris à Abimélec qu’Abraham était le prophète de Dieu. Il est maintenant craint et redouté.
Gen.21:23 : « Et maintenant, jure-moi ici, par Dieu, que tu n'agiras faussement ni envers moi, ni envers mes enfants, ni envers mes petits-enfants: selon la bonté dont j'ai usé envers toi, tu agiras envers moi et envers le pays dans lequel tu as séjourné. »
Abimélec ne veut plus être victime des ruses d’Abraham et souhaite obtenir de celui-ci des engagements fermes et résolus d’alliance pacifique.
Gen.21:24 : « Et Abraham dit: Je le jurerai. »
Abraham n’a aucune mauvaise intention envers Abimélec et il peut ainsi donner son accord pour ce pacte.
Gen.21:25 : « Et Abraham reprit Abimélec à cause d'un puits d'eau dont les serviteurs d'Abimélec s'étaient emparés de force. »
Gen.21:26 : « Et Abimélec dit : Je ne sais pas qui a fait cette chose-là, et aussi tu ne m'en as pas averti, et moi, je n'en ai entendu parler qu'aujourd'hui. »
Gen.21:27 : « Et Abraham prit du menu et du gros bétail, et le donna à Abimélec, et ils firent alliance, eux deux. »
Gen.21:28 : « Et Abraham mit à part sept jeunes brebis du troupeau ;»
Le choix fait par Abraham de « sept brebis » témoigne de son lien avec le Dieu créateur qu’il veut ainsi associer à son œuvre. Abraham s’est installé dans un pays étranger mais il veut que le fruit de son travail reste sa propriété.
Gen.21:29 : « et Abimélec dit à Abraham : Qu'est-ce que ces sept jeunes brebis que tu as mises à part ? »
Gen.21:30 : « Et il répondit: C'est que tu prendras de ma main ces sept jeunes brebis, pour me servir de témoignage que j'ai creusé ce puits. »
Gen.21:31 : « C'est pourquoi on appela ce lieu-là Beër-Shéba, parce qu'ils y jurèrent, les deux. »
Le puits du litige a reçu pour nom le mot « shéba » qui est la racine du chiffre « sept » en hébreu, et que l’on retrouve dans le mot « schabbat » qui désigne le septième jour, notre samedi sanctifié au repos hebdomadaire par Dieu depuis le début de sa création terrestre. Pour conserver le souvenir de cette alliance, le puits fut ainsi appelé « le puits des sept ».
Gen.21:32 : « Et ils firent alliance à Beër-Shéba. Et Abimélec se leva, et Picol, chef de son armée, et ils retournèrent au pays des Philistins. »
Gen.21:33 : « Et Abraham planta un tamarisc à Beër-Shéba ; et là il invoqua le nom de YaHWéH, le Dieu d'éternité. »
Gen.21:34 : « Et Abraham séjourna longtemps dans le pays des Philistins. »
Dieu avait organisé pour son serviteur des conditions de paix et de tranquillité.
Genèse 22
La séparation du père et du fils unique sacrifié
Ce chapitre 22 présente le thème prophétique du Christ offert en sacrifice par Dieu en Père. Il met en scène le principe du salut préparé dans le secret par Dieu dès l’origine de sa décision de créer en face de lui des vis-à-vis libres, intelligents et autonomes. Ce sacrifice sera le prix à payer pour obtenir un retour d’amour de la part de ses créatures. Les élus seront ceux qui auront répondu à l’attente de Dieu en toute liberté de choix.
Gen.22:1 : « Après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve, et lui dit : Abraham ! Et il répondit : Me voici ! »
Abraham est très obéissant envers Dieu, mais jusqu’où peut aller cette obéissance ? Dieu connaît déjà la réponse, mais Abraham doit laisser derrière lui, en témoignage pour tous les élus, une preuve concrète de son obéissance exemplaire qui le rend si digne de l’amour de son Dieu qui fait de lui le patriarche dont la postérité sera sublimée par la naissance du Christ Jésus.
Gen.22:2 : « Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai. »
Dieu appuie volontairement sur ce qui fait mal, à la limite du supportable pour ce vieil homme de plus de cent ans. Dieu lui a accordé par miracle la joie d’avoir un fils né de lui et de Sarah son épouse légitime. Aussi, va-t-il cacher à son entourage la demande incroyable de Dieu : « Offre ton fils unique en sacrifice ». Et la réponse positive d’Abraham aura pour l’humanité entière des conséquences éternelles. Car, après qu’Abraham aura consenti à offrir son fils, Dieu lui-même ne pourra plus renoncer à son projet salvateur ; s’il eut pu envisager d’y renoncer.
Relevons l’intérêt de la précision : « sur l'une des montagnes que je te dirai ». Ce lieu précis est programmé pour y recevoir le sang du Christ.
Gen.22:3 : « Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l'holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit. »
Abraham a résolu d’obéir à cette outrance et la mort dans l’âme, il organise la préparation de la cérémonie sanglante ordonnée par Dieu.
Gen.22:4 : « Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin. »
Le pays de Morija est à trois jours de marche du lieu où il réside.
Gen.22:5 : « Et Abraham dit à ses serviteurs : Restez ici avec l'âne ; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. »
L’action terrible qu’il s’apprête à commettre n’a pas besoin de témoins. Il se sépare donc de ses deux serviteurs qui devront attendre son retour.
Gen.22:6 : « Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac, et porta dans sa main le feu et le couteau. Et ils marchèrent tous deux ensemble. »
Dans cette scène prophétique, de même que Christ devra transporter le lourd « patibulum » sur lequel ses poignets seront cloués, Isaac est chargé du bois qui, enflammé, va consumer son corps sacrifié.
Gen.22:7 : « Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit : Mon père ! Et il répondit : Me voici, mon fils ! Isaac reprit : Voici le feu et le bois ; mais où est l'agneau pour l'holocauste ? »
Isaac a assisté à de nombreux sacrifices religieux et il a bien raison d’être étonné par l’abscence de l’animal qui doit être sacrifié.
Gen.22:8 : « Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble. »
Cette réponse d’Abraham fut directement inspirée par Dieu car elle prophétise magnifiquement l’énorme sacrifice que Dieu va consentir en s’offrant à la crucifixion dans une chair humaine, pourvoyant ainsi au besoin des élus pécheurs d’un Sauveur efficace et juste dans la perfection divine. Mais Abraham, lui, ne voit pas cet avenir salvateur, ce rôle du Christ Sauveur prophétisé par l’animal sacrifié à YaHWéH, le tout-puissant Dieu créateur. Pour lui, cette réponse lui permet simplement de gagner du temps, tant il regarde avec horreur le crime qu’il va devoir commettre.
Gen.22:9 : « Lorsqu'ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l'autel, par-dessus le bois. »
Hélas pour Abraham devant l’autel, il n’y a plus moyen de cacher à Isaac que c’est lui qui va être la brebis du sacrifice. Si le père Abraham s’est montré sublime dans cette acceptation hors norme, le comportement docile d’Isaac est à l’image de ce que sera en son temps Jésus-Christ : sublime dans son obéissance et son abnégation.
Gen.22:10 : « Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils. »
Note que pour réagir, Dieu attend la toute dernière extrémité de l’épreuve afin de donner au témoignage de ses élus, une réelle valeur et authenticité. Le « couteau en main » ; il ne reste plus qu’à égorger Isaac comme les nombreuses brebis déjà sacrifiées.
Gen.22:11 : « Alors l'ange de YaHWéH l'appela des cieux, et dit : Abraham ! Abraham ! Et il répondit : Me voici ! »
La démonstration de la foi obéissante d’Abraham est faite et parfaitement réalisée. Dieu met un terme à l’épreuve du vieillard et celle de son fils si digne de lui et de son amour.
Relève-le, chaque fois qu’il est appelé par Dieu ou par son fils, Abraham répond toujours en disant : « Me voici ». Cette réponse spontanée qui jaillit de lui témoigne de sa nature généreuse et ouverte envers son prochain. De plus, elle tranche avec l’attitude de l’Adam pris en situation de péché qui se cachait de Dieu, au point que Dieu était obligé de lui dire : « Où es-tu ? ».
Gen.22:12 : « L'ange dit : N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique. »
Avec la démonstration de sa foi fidèle et obéissante, Abraham peut être aux yeux de tous, et jusqu’à la fin du monde, être montré en modèle de la vraie foi, par Dieu, jusqu’à la venue du Christ qui l’incarnera à son tour dans la perfection divine. C’est en ce modèle d’obéissance irréprochable qu’Abraham devient le père spirituel des vrais croyants sauvés par le sang versé par Jésus-Christ. Dans cette expérience, Abraham vient de jouer le rôle de Dieu le Père qui va offrir en sacrifice réel et mortel, son fils unique nommé Jésus de Nazareth.
Gen.22:13 : « Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes ; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils. »
A ce moment, Abraham peut réaliser que sa réponse à Isaac, « mon fils, Dieu se pourvoiera lui-même de l’agneau pour l’holocauste », lui avait été inspirée par Dieu, car « l’agneau », en fait, « le jeune bélier », est bien « pourvu » par Dieu et offert par lui. Relève que les animaux sacrifiés à YaHWéH sont toujours des mâles en raison de la responsabilité et la domination données à l’homme, l’Adam mâle. Le Christ rédempteur sera, lui aussi, du sexe masculin.
Gen.22:14 : « Abraham donna à ce lieu le nom de YaHWéH Jiré. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui : A la montagne de YaHWéH il sera vu. »
Le nom « YaHWéH Jiré » signifie : YaHWéH sera vu. L’adoption de ce nom est une vraie prophétie qui annonce que dans le pays de Morija, le grand Dieu invisible qui inspire la peur et la crainte sera vu sous une apparence humaine moins redoutable, pour apporter et obtenir le salut des élus. Et l’origine de cette nomination, l’offre d’Isaac en sacrifice, confirme le ministère terrestre de « l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde ». Connaissant l’intérêt de Dieu pour son respect des types et modèles reproduits et répétés, il est probable et presque certain qu’Abraham aît offert son sacrifice sur le lieu même où, 19 siècles plus tard, Jésus va être crucifié soit, au pied du mont Golgotha, en dehors de Jérusalem, la ville, pour un temps seulement, sainte.
Gen.22:15 : « L'ange de YaHWéH appela une seconde fois Abraham des cieux, »
Cette épreuve terrible sera la dernière qu’aura à subir Abraham. Dieu a trouvé en lui le digne patriarche modèle de la foi obéissante, et il le lui fait savoir.
Gen.22:16 : « et dit : Je le jure par moi-même, parole de YaHWéH ! Parce que tu as fais cela, et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique, »
Dieu appuie sur ces mots « ton fils, ton unique », car ils prophétisent son futur sacrifice en Jésus-Christ selon Jean 3:16 : « Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle ».
Gen.22:17 : « je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. »
Attention ! La bénédiction d’Abraham ne s’hérite pas, elle est pour lui seul et chaque homme ou femme de sa descendance devra, à son tour, mériter la bénédiction de Dieu. Car Dieu lui promet une postérité nombreuse mais parmi cette postérité, seuls les élus qui agiront avec la même fidélité et la même obéissance seront bénis par Dieu. Tu peux alors mesurer toute l’ignorance spirituelle des Juifs qui revendiquaient fièrement être des fils d’Abraham donc des fils qui méritaient l’héritage de ses bénédictions. Jésus les a démentis en leur montrant des pierres et en disant que de ces pierres, Dieu peut donner une postérité à Abraham. Et il leur a imputé pour père, non Abraham, mais le diable.
Dans sa conquête de la terre de Canaan, Josué possédera la porte de ses ennemis dont la première à tomber fut la ville de Jéricho. En derniers, avec Dieu, les saints élus posséderont la porte de la dernière ennemie : « Babylone la Grande » selon divers enseignements révélés dans l’Apocalypse de Jésus-Christ.
Gen.22:18 : « Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix. »
Il s’agit bien de « toutes les nations de la terre », car l’offre du salut en Christ est proposée à tous les êtres humains, de toutes origines et de tous les peuples. Mais ces nations doivent aussi à Abraham le fait de pouvoir découvrir les oracles divins révélés au peuple Hébreu sorti du pays d’Egypte. Le salut en Christ est obtenu par la double bénédiction d’Abraham et de sa postérité que représentent le peuple Hébreu et Jésus de Nazareth soit, Jésus-Christ.
Il est souhaitable de bien relever, dans ce verset, la bénédiction et sa cause : l’obéissance approuvée par Dieu.
Gen.22:19 : « Abraham étant retourné vers ses serviteurs, ils se levèrent et s'en allèrent ensemble à Beer Schéba ; car Abraham demeurait à Beer Schéba. »
Gen.22:20 : « Après ces choses, on fit à Abraham un rapport, en disant: Voici, Milca a aussi enfanté des fils à Nachor, ton frère : »
Les versets qui suivent ont pour but de préparer le lien avec « Rébecca » qui va devenir l’épouse idéale choisie par Dieu pour le fidèle et docile Isaac. Elle sera prise dans la famille proche d’Abraham dans la descendance de son frère Nachor.
Gen.22:21 : « Uts, son premier-né, Buz, son frère, Kemuel, père d'Aram, »
Gen.22:22 : « Késed, Hazo, Pildasch, Jidlaph et Bethuel. »
Gen.22:23 : « Bethuel a engendré Rebecca. Ce sont là les huit fils que Milca a enfantés à Nachor, frère d'Abraham. »
Gen.22:24 : « Sa concubine, nommée Réuma, a aussi enfanté Thébach, Gaham, Tahasch et Maaca. ».
Les accomplissements des promesses faites à Abraham
Genèse 23 relate la mort et l’enterrement de Sarah son épouse à Hébron, dans la caverne de Macpéla. Abraham prend possession d’un lieu funéraire sur le sol de Canaan en attendant que Dieu donne le pays entier à sa descendance quelques 400 ans plus tard.
Ensuite, dans Gen.24, Abraham conserve encore le rôle de Dieu. Afin de rester séparé des peuples locaux païens, il va envoyer son serviteur dans un lieu éloigné, dans sa proche famille, pour trouver une épouse pour son fils Isaac et ils vont laisser Dieu choisir à leur place. De la même manière, Dieu va sélectionner les élus qui vont constituer l’épouse du Christ, le Fils de Dieu. Dans cette sélection, l’homme n’est pour rien car l’initiative et le jugement appartiennent à Dieu. Le choix de Dieu est parfait, irréprochable et efficace, à l’image de Rébecca l’épouse choisie, aimante, intelligente et belle de figure, et surtout, spirituelle et fidèle ; la perle que tous les hommes spirituels qui veulent prendre femme devraient rechercher.
Jacob et Esaü
Plus tard, selon Gen.25, Rébecca est originellement stérile comme avant elle, Saraï l’épouse d’Abram. Cette stérilité partagée est due au fait que les deux femmes vont porter la postérité bénie jusqu’au Christ qui sera lui-même formé par Dieu dans le ventre d’une jeune fille vierge appelée Marie. De la sorte, la lignée du projet salvateur de Dieu est marquée par son action miraculeuse. Souffrant de cette stérilité naturelle Rébecca en appelle à YaHWéH et elle obtient de lui, deux jumeaux qui se battent dans son ventre. Inquiète, elle interroge Dieu sur cette chose : « Et YaHWéH lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles ; un de ces peuples sera plus fort que l'autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit. » Elle met au monde deux jumeaux. A cause de son intense pilosité, et il était entièrement « roux », d’où le nom « Edom » donné à sa postérité, l’aîné est nommé « Esaü », nom qui signifie « velu ». Le benjamin est appelé « Jacob », nom qui signifie : « Trompeur ». Déjà les deux noms prophétisent leurs destins. « Velu » vendra son droit d’aînesse au plus jeune pour un plat succulent de « roux » soit, de lentilles rousses. Il vend ce droit d’aînesse, car il en sous-estime la juste valeur. En contraire absolu, le spirituel « Trompeur » convoite ce titre qui n’est pas qu’honorifique, car la bénédiction de Dieu lui est rattachée. « Trompeur » est du type de ces violents qui veulent à tout prix forcer le royaume des cieux pour s’en emparer et c’est en pensant à lui que Jésus a parlé à ce sujet. Et en voyant ce zèle bouillant, le cœur de Dieu est fortement réjoui. Aussi, tant pis pour « Velu » et tant mieux pour « Trompeur », car c’est lui qui deviendra « Israël », par la décision de Dieu. Ne t’y trompe pas, Jacob n’est pas un trompeur ordinaire et c’est un homme remarquable, car nul autre exemple biblique témoigne de sa détermination à obtenir la bénédiction de Dieu, et c’est uniquement pour atteindre ce but qu’il « trompe ». Nous pouvons donc tous l’imiter et le ciel fidèle en sera réjoui. Pour sa part, Esaü aura pour descendance le peuple d’ « Edom », nom qui signifie « rouge », de même racine et sens qu’Adam, ce peuple sera un adversaire d’Israël comme la prophétie divine l’a annoncé.
Je précise que la couleur « rousse » désigne le péché, uniquement, dans les images prophétiques du projet salvateur révélé par Dieu et ce critère s’applique, uniquement, aux acteurs de ses mises en scène, tel « Esau ». Aux temps ténébreux du Moyen-Age, on tuait les enfants roux tenus pour diaboliques. C’est pourquoi, je le précise, la couleur rousse ne fait pas l’homme ordinaire plus pécheur que la brune ou la blonde, car le pécheur est identifié par les mauvaises œuvres de sa foi. C’est donc uniquement, en valeur symbolique, que le « rouge », couleur du sang humain, est symbole du péché, selon Esa.1:18 : « Venez et plaidons ! dit YaHWéH. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. » De même, dans son Apocalypse, sa Révélation, Jésus rattache la couleur rousse aux instruments humains qui servent inconsciemment ou pas, le diable, Satan le premier pécheur de la vie créée par Dieu ; exemples : le « cheval roux » d’Apo.6:4, le « dragon roux ou rouge feu » d’Apo.12:3, et la « bête écarlate » d’Apo.17:3.
Maintenant qu’il a ce droit d’aînesse, Jacob va, à son tour, vivre des expériences de vie qui prophétisent les projets de Dieu, en tant que successeur d’Abraham.
Il a quitté sa famille par peur de la colère de son frère Esaü, avec raison, selon Gen.27:24, car il avait résolu de le tuer, suite au détournement de la bénédiction de son père mourant, « trompé » par une ruse sortie de l’esprit de Rébecca sa femme. Dans ce rapt, les deux noms des jumeaux révèlent leur importance. Car, le « Tompeur » utilisa une peau poilue pour tromper Isaac devenu aveugle, se faisant passer ainsi pour son frère aîné naturellement « Velu ». Les gens spirituels se soutiennent et Rébecca ressemblait plus à Jacob qu’à Esaü. Dans cette action, Dieu contredit le choix humain et charnel d’Isaac qui préférait Esaü le chasseur qui lui apportait du gibier qu’il appréciait. Et Dieu fait obtenir le droit d’aînesse à celui qui en est le plus digne : Jacob le Trompeur.
Arrivé chez Laban, son oncle araméen frère de Rébecca, pour travailler pour lui, Jacob se prend d’amour pour Rachel la plus jeune mais la plus belle des filles de Laban. Ce qu’il ignore, c’est que dans sa vie réelle, Dieu lui fait jouer un rôle prophétique qui doit prophétiser son projet salvateur. Aussi, après « sept ans » de travail pour obtenir sa bien-aimée Rachel, Laban lui impose sa fille aînée « Léa » et la lui donne pour femme. Pour obtenir et épouser Rachel, il devra travailler encore « sept ans » pour son oncle. Dans cette expérience, « Jacob » prophétise ce que Dieu va devoir subir dans son projet salvateur. Car lui-aussi va faire une première alliance non conforme au désir de son cœur, car l’expérience d’un Israël charnel et national ne sera pas marquée par le succès et la gloire que sa bonté mérite. Les successions des « Juges » et des « rois » finissent toujours mal, malgré quelques rares exceptions. Et l’épouse souhaitée digne de son amour, il ne l’obtiendra qu’en seconde alliance après avoir démontré son amour et révélé son plan du salut dans le ministère de Jésus-Christ ; son enseignement, sa mort, et sa résurrection. Relève bien que les préférences humaines et divines sont entièrement inversées. La bien-aimée de Jacob est la stérile Rachel, mais celle de Dieu, c’est la prolifique Léa. En donnant à Jacob, en premier, pour femme, Léa, Dieu fait vivre à son prophète, la déception qu’ils vont éprouver, tous deux, dans leur première alliance. Dans cette expérience, Dieu annonce que sa première alliance sera un terrible échec. Et le rejet du Messie Jésus par ses descendants a confirmé ce message prophétique. Léa qui n’était pas la bien-aimée choisie par l’époux est une image qui prophétise les élus de la nouvelle alliance qui, d’origine païenne, vécurent longtemps dans l’ignorance de l’existence du Dieu créateur unique. Cependant, la nature prolifique de Léa prophétisait une alliance qui porterait beaucoup de fruits à la gloire de Dieu. Et Esaïe 54:1 confirme, disant : « Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes plus ! Fais éclater ton allégresse et ta joie, toi qui n'as plus de douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux que les fils de celle qui est mariée, dit YaHWéH ». Ici la délaissée prophétise, par Léa, la nouvelle alliance, et celle qui était mariée, par Rachel, l’ancienne alliance hébraïque.
Jacob devient Israël
Parti de chez Laban riche et prospère, Jacob et ceux qui lui appartiennent retournent chez son frère Esaü dont il redoute la juste colère vengeresse. Une nuit, Dieu se présente à lui et ils combattent l’un contre l’autre jusqu’à l’aube. Dieu le blesse finalement à la hanche et lui dit qu’il s’appellera désormais « Israël », parce qu’il est sorti vainqueur en combattant Dieu et les hommes. Dans cette expérience, Dieu a voulu mettre en scène, l’image de l’âme combattante de Jacob dans son combat de la foi. Nommé par Dieu Israël, il obtient ce qu’il désirait et recherchait impérieusement : sa bénédiction par Dieu. La bénédiction d’Abraham en Isaac, prit ainsi forme par la constitution de l’Israël charnel qui, bâti sur Jacob devenu Israël, deviendra bientôt une nation redoutée, après la sortie de l’Egypte esclavagiste. La grâce de Dieu ayant préparé Esaü, les deux frères se retrouvent dans la paix et la joie.
Avec ses deux épouses et leurs deux servantes, Jacob se retrouve le père de 12 garçons et une seule fille. Stérile au départ comme Saraï et Rébecca, mais idolâtre, Rachel obtient de Dieu deux enfants, Joseph l’aîné et Benjamin le plus jeune. Elle meurt en mettant au monde son deuxième enfant. Elle prophétise ainsi la fin de l’ancienne alliance qui va cesser avec l’instauration de la nouvelle basée sur le sang expiatoire de Jésus-Christ. Mais en deuxième application, ces circonstances mortelles prophétisent le sort final de ses élus qui seront sauvés par son heureuse intervention quand il reviendra dans son aspect divin glorieux en Micaël Jésus-Christ. Ce retournement de la situation des derniers élus est prophétisé par le changement de nom de l’enfant qui appelé « Ben-Oni » soit, « fils de ma douleur », par la mère mourante, est renommé par Jacob, le père, « Benjamin » soit, « fils de droite » (côté droit) soit, fils béni. En confirmation, dans Matt.25:33, Jésus-Christ placera « ses brebis à sa droite et les boucs à sa gauche ». Ce nom « Benjamin » fut choisi par Dieu, uniquement pour son projet prophétique, donc pour nous, car pour Jacob il n’avait guère de sens ; et pour Dieu, l’idolâtre Rachel ne méritait pas le qualificatif de « droite ». Ces choses concernant la fin du monde sont développées dans les explications d’Apo.7:8.
L’admirable Joseph
Dans l’histoire d’Israël, le rôle que Dieu donne à Joseph va le conduire à dominer ses frères qui, exaspérés par sa domination spirituelle, le vendent à des marchands arabes. En Egypte, son honnêteté et sa fidélité le font apprécier, mais la femme de son maître voulant abuser de lui, lui ayant résisté, Joseph va se retrouver en prison. Là, expliquant des songes, les événements vont le conduire au plus haut grade au-dessous du pharaon : premier Vizir. Cette élévation repose sur son don prophétique comme pour Daniel après lui. Ce don le fait apprécier du Pharaon qui lui confie l’Egypte. A l’occasion d’une famine, les frères de Jacob vont se rendre en Egypte et là, Joseph se réconciliera avec ses méchants frères. Jacob et Benjamin les rejoindront et c’est ainsi que les Hébreux s’installent en Egypte dans la région de Gosen.
L’Exode et le fidèle Moïse
Mis en esclavage, les Hébreux vont trouver en Moïse, l’enfant hébreu dont le nom signifie « sauvé des eaux », du Nil, élevé et adopté par la fille de Pharaon, le libérateur préparé par Dieu.
Alors que les conditions de leur esclavage se durcissent et s’amplifient, pour défendre un Hébreu, Moïse tue un Egyptien, et il s’enfuit hors de l’Egypte. Son voyage le conduit à Madian, dans l’Arabie Saoudite où vivent les descendants d’Abraham et Kétura sa seconde femme, épousée après la mort de Sarah. Epousant Séphora, la fille aîné de son beau-père Jethro, 40 ans plus tard, Moïse rencontre Dieu en faisant paître ses troupeaux vers la montagne de l’Horeb. Le créateur lui apparaît sous la forme d’un buisson incandescent qui brûle mais ne se consume pas. Il lui révèle son projet pour Israël et l’envoie en Egypte pour guider la sortie de son peuple.
Dix plaies seront nécessaires pour contraindre Pharaon à laisser partir librement ses précieux esclaves. Mais c’est la dixième qui va prendre une importance prophétique de premier plan. Car Dieu fait mourir tous les premiers-nés de l’Egypte, hommes et animaux. Et le même jour, les Hébreux célèbrent la première Pâque de leur histoire. La Pâque prophétisait la mort du Messie Jésus, le « premier-né » et « l’Agneau de Dieu » pur et sans tache offert en sacrifice comme « l’agneau » immolé au jour de la sortie de l’Egypte. Après le sacrifice d’Isaac demandé par Dieu à Abraham, la Pâque de la sortie d’Egypte est la deuxième annonce prophétique de la mort du Messie (Oint) Jésus soit, en termes grecs, de Jésus le Christ. La sortie d’Egypte s’est accomplie au 14ème jour du premier mois de l’année, vers le 15ème siècle avant notre ère soit, vers 2500 ans après le péché d’Eve et d’Adam. Ces chiffres confirment le temps de « 400 ans » des « quatre générations » donné par Dieu en délai aux Amoréens, habitants de la terre de Canaan.
L’orgueil et l’esprit rebelle de Pharaon va disparaître avec son armée dans les eaux de la « mer rouge » qui trouve ainsi sa signification, parce qu’elle se referme sur eux après s’être ouverte pour permettre aux Hébreux d’entrer sur la terre de l’Arabie Saoudite, par l’extrémité sud de la péninsule égyptienne. Evitant Madian, Dieu dirige son peuple à travers le désert vers le mont Sinaï où il lui présentera sa loi des « dix commandements ». Devant le seul vrai Dieu, Israël est maintenant une nation instruite qu’il doit mettre à l’épreuve. A cette fin, Moïse est appelé auprès de lui, sur la montagne du Sinaï et Dieu le retient ainsi pendant 40 jours et nuits. Il lui remet les deux tables de la loi gravées de son divin doigt. Dans le camp du peuple hébreu, l’absence prolongée de Moïse favorise les esprits rebelles qui font pression sur Aaron et finissent par lui faire accepter la fonte et le moulage d’un « veau d’or ». Cette expérience résume, à elle seule, le comportement envers Dieu des gens rebelles de toutes les époques. Leur refus de se soumettre à son autorité les conduit à préférer doûter de son existence. Et les multiples châtiments de Dieu n’y changent rien. Après ces 40 jours et nuits d’épreuve, la peur des géants de Canaan condamnera le peuple à errer dans le désert pendant 40 ans et, seuls de cette génération éprouvée, Josué et Caleb pourront entrer dans la terre promise offerte par Dieu vers 2540 depuis le péché d’Adam.
Les personnages de premier plan du récit de la Genèse sont les acteurs d’une mise en scène organisée par le Dieu créateur. Chacun d’eux transmet, dans un but prophétique ou pas, une leçon, et cette idée de spectacle a été confirmée par l’apôtre Paul qui dit dans 1 Cor.4:9 : « Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. » Depuis, la messagère du Seigneur, Ellen G.White, a écrit son célèbre livre intitulé « la Tragédie des Siècles ». L’idée du « spectacle » est donc confirmée, mais après les « vedettes, les stars » du saint livre, c’est au tour de chacun de nous de jouer son propre rôle, sachant qu’instruits par leurs expériences, nous sommes placés dans le devoir d’imiter leurs bonnes œuvres, sans reproduire leurs erreurs. Pour nous, comme pour Daniel (Mon Juge est Dieu), Dieu reste « notre Juge », compâtissant, certes, mais « Le Juge » qui ne fait d’exception pour personne.
L’expérience de l’Israël national juif est désastreuse, mais elle ne l’est pas plus que celle de la foi chrétienne de notre ère qui s’achève dans une apostasie généralisée. Il ne faut pas s’étonner de cette ressemblance, car l’Israël de l’ancienne alliance n’était qu’un microcosme, un échantillon, des êtres humains qui peuplent toute la terre. C’est pourquoi la vraie foi y était aussi rare que dans la nouvelle alliance bâtie sur le Sauveur et « Témoin Fidèle » Jésus-Christ.
De la Bible en général
Toute la Bible, dictée puis inspirée par Dieu à ses serviteurs humains, porte des leçons prophétiques ; de Genèse à Apocalypse. Les acteurs choisis par Dieu nous sont présentés tels qu’ils sont réellement dans leur véritable nature. Mais pour construire des messages prophétiques dans ce spectacle perpétuel, le Dieu créateur devient l’Organisateur des événements. Après la sortie d’Egypte, Dieu donne à Israël l’aspect libre de sa loi céleste pendant 300 ans, le temps des « juges » qui s’achève vers 2840. Et dans cette liberté, le retour vers le péché, oblige Dieu à punir « sept fois » son peuple qu’il livre en dernier aux Philistins, leurs ennemis héréditaires. Et « sept fois », il suscite des « libérateurs ». La Bible dit que, dans cette époque, « chacun faisait ce qu’il voulait ». Et ce temps de totale liberté fut nécessaire pour que le fruit porté par chacun soit révélé. Il en est de même dans notre « temps de la fin ». Ces trois cent ans de liberté marqués par le retour constant des Hébreux au péché, Dieu nous propose de les comparer avec les trois cent ans de la vie du juste Hénoc qu’il nous présente en modèle exemplaire de ses élus, en disant : « Hénoc marcha trois cent ans avec Dieu, puis il ne fut plus car Dieu le prit » ; avec lui, en le faisant entrer en premier dans son éternité comme, après lui, Moïse et Elie, et les saints ressuscités à la mort de Jésus, avant tous les autres élus, dont les apôtres de Jésus-Christ ; ils seront tous transmués ou ressuscités au dernier jour.
Après celui des « juges », vint le temps des rois et là encore, Dieu donne à ses deux premiers acteurs un rôle prophétique qui vient confirmer le message de la progression du mal vers le bien final soit, de la nuit, ou ténèbres, vers la lumière. C’est ainsi que ces deux hommes, Saül et David, prophétisent le projet global du plan du salut préparé pour les élus terrestres, soit les deux phases ou deux saintes alliances successives. Relève-le avec moi, David devient roi uniquement à la mort du roi Saül, de même que la mort de l’ancienne alliance perpétuelle permet au Christ d’instaurer sa nouvelle alliance, son règne et sa domination éternelle.
J’ai déjà évoqué ce sujet, mais je le rappelle, les monarchies terrestres n’ont pas de légitimité divine car les Hébreux ont demandé à Dieu d’avoir un roi « comme les autres nations » terrestres, elles, « païennes ». Ce qui signifie que le modèle de ces rois est du type des valeurs sataniques et non divines. Autant, pour Dieu, le roi est doux, humble de cœur, plein d’abnégation et de compassion, se faisant le serviteur de tous, autant celui du diable est dur, orgueilleux, égoïste et méprisant, et il exige d’être servi par tous. Blessé injustement par son rejet de la part de son peuple, Dieu a exaucé sa demande et pour son malheur, il lui a donné un roi selon les critères du diable et toutes ses injustices. Dès lors, pour son peuple Israël, mais lui seul, la royauté a obtenu sa divine légitimité.
La parole verbale ou écrite est le moyen d’échange entre deux personnes individuelles. La Bible est la parole de Dieu dans le sens où pour transmettre ses leçons à ses créatures terrestres, Dieu a rassemblé des témoignages dictés ou inspirés à ses serviteurs ; témoignages triés, sélectionnés et regroupés par lui au fil du temps. Il ne faut pas qu’on s’étonne en relevant l’imperfection de la justice établie sur la terre, car coupés de Dieu, les hommes ne peuvent établir leur justice que sur la lettre de la loi. Or, Dieu nous dit par Jésus que « la lettre tue mais l’esprit vivifie », cette lettre. Les écritures saintes de la Bible ne peuvent donc qu’être des « témoins » comme l’indique Apo.11:3 mais en aucun cas, des « juges ». En reconnaissant que la lettre de la loi est incapable de rendre un juste jugement, Dieu fait apparaître une vérité qui repose uniquement sur la nature divine de sa personne. Il peut seul rendre un juste jugement, car sa capacité d’analyser les pensées secrètes de l’esprit de ses créatures lui permet de connaître les motivations de ceux qu’il juge, choses cachées et ignorées par les autres créatures. La Bible ne propose donc que la base des témoignages utilisés pour le jugement. Pendant les « mille ans » du jugement céleste, les saints élus vont accéder aux motivations des âmes jugées. Avec Jésus-Christ, ils pourront ainsi rendre un jugement parfait rendu nécessaire puisque le verdict final établit la longueur du temps de souffrance subie dans la seconde mort. Cette connaissance de la motivation réelle du coupable nous permet de mieux comprendre la clémence de Dieu envers Caïn, le premier meurtrier terrestre. Selon le seul témoignage présenté en lettre dans la Bible, Caïn fut poussé vers la jalousie par le choix de Dieu de bénir l’offrande d’Abel et de dédaigner celle de Caïn, sans que ce dernier connaisse la raison de cette différence qui était spirituelle et encore ignorée. Les choses sont ainsi, la vie est constituée par d’innombrables paramètres et conditions que Dieu seul peut identifier et juger en connaissance de cause. Ceci dit, la Bible reste pour les hommes, le seul livre qui présente en lettres les bases de la loi qui juge leurs actions, en attendant qu’au ciel leurs pensées secrètes soient révélées aux saints élus. Or le rôle de la lettre est de condamner ou juger l’action. C’est pourquoi, dans son Apocalypse, Jésus rappelle aux hommes l’importance de leurs « œuvres » et il parle rarement de leur foi. Dans Jac.2:17, l’apôtre Jacques a rappelé que « sans les œuvres la foi est morte », aussi confirmant cet avis, Jésus ne parle que des « œuvres » bonnes ou mauvaises engendrées par la foi. Et pour être engendrées par la foi, ces œuvres sont exclusivement celles que la Bible enseigne au titre de lois divines. Les bonnes actions prisées par l’église catholique ne sont pas prises en compte, car ce sont des œuvres de caractère et d’inspiration humanistes.
Au temps de la fin, la Bible est totalement méprisée et la société humaine présente un aspect mystificateur mensonger globalisé. C’est alors que le mot « vérité » qui caractérise la sainte Bible parole du Dieu vivant, et plus largement, son projet global universel, prend toute son importance. Car le mépris de cette unique « vérité » conduit l’humanité à se construire sur les mensonges dans tous les domaines relationnels, profanes, religieux, politiques ou économiques.
Cet article étant rédigé le sabbat du 14 Août 2021, demain soit, le 15 Août, en grands rassemblements, les victimes trompées par la fausse religion vont rendre hommage à la mystification satanique la plus réussie de sa carrière, depuis son utilisation du « serpent » comme médium en « Eden » : son apparition sous l’image de la « vierge Marie ». La vraie, elle, n’était plus vierge, puisqu’après Jésus, elle a enfanté des fils et des filles ; frères et sœurs de Jésus. Mais le mensonge a la vie dure et il résiste même aux meilleurs arguments bibliques. Qu’importe, après ce 15 Août, il ne restera à cet outrage, au plus, que huit célébrations pour irriter Dieu et attiser sa juste colère qui retombera sur les têtes des coupables. Relevons que dans cette apparition, des enfants ont été choisis pour authentifier la vision de la « vierge ». Sont-ils aussi innocents qu’on le dit et le prétend ? Nés pécheurs, l’innocence leur est imputée à tort, mais on ne peut pas pour autant les accuser de complicité. La vision reçue par ces enfants était bien réelle, mais le diable aussi est un esprit rebelle bien réel et Jésus-Christ lui a consacré beaucoup de ses paroles pour avertir ses serviteurs à son sujet. L’histoire témoigne de son pouvoir séducteur trompeur qui conduit à la « seconde mort » ses victimes séduites et trompées. L’adoration du diable à travers l’église catholique papale et romaine est dénoncée par Dieu, dans ce verset d’Apo.13:4 : « Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête ; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? ». En réalité, ce n’est qu’après la fin de cette « adoration » de « la bête » contraignante et persécutrice des vrais saints élus de Jésus-Christ que, dans un temps de tolérance que les circonstances lui ont imposé, cette adoration s’est prolongée par le moyen séducteur des apparitions de la « vierge » diabolique ; une « femme » pour remplacer le « serpent » après que le « serpent » ait séduit la « femme » qui a séduit son époux. Le principe reste le même et il est toujours aussi efficace.
L’heure du dernier choix
Cette étude des révélations divines s’achève sur l’analyse du livre de la Genèse qui nous a révélé qui est Dieu sous tous ses aspects de caractère. Nous venons de voir comment il est résolu dans son exigence d’obéissance de la part de ses créatures en soumettant Abram à une épreuve de foi hors norme alors qu’il était âgé de presque cent ans ; cette exigence divine n’est donc plus à démontrer.
A l’heure du dernier choix proposé par Dieu depuis le printemps 1843, et plus précisément exigée depuis le 22 Octobre 1844, l’observation du sabbat est requise par Dieu comme preuve de l’amour qui lui est rendu par ses véritables saints élus. La situation spirituelle universelle se présente ainsi sous la forme d’une seule question qui est adressée à l’ensemble des membres des organisations religieuses, chrétiennes, exclusivement.
La question qui tue ou fait vivre éternellement
Un empereur, un roi, ou un pape, est-il habilité et autorisé à changer les paroles prononcées et écrites par Dieu, ou sous sa dictée comme le fit Moïse ?
Ayant tout prévu, même cette question, Jésus a donné par avance sa réponse, en disant dans Mat.5:17-18 : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. » Le même Jésus a aussi annoncé que ses paroles qu’il a dites nous jugeront, dans Jean 12:47 à 49 : « Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n'ai point parlé de moi-même ; mais le Père, qui m'a envoyé, m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer.»
Telle est la conception que Dieu se fait de sa loi. Mais Dan.7:25 a révélé que l’intention de la « changer » devait apparaître dans l’ère chrétienne, en disant au sujet du papisme catholique romain : « Il prononcera des paroles contre le Très Haut, il opprimera les saints du Très-Haut, et il espérera changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps. » Un outrage qui cessera et qu’il saura justement punir selon le verset 26 qui suit : « Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour toujours. » Ces « temps » ou années prophétiques annoncent son règne persécuteur accompli pendant 1260 années, depuis 538 jusqu’en 1798.
Ce « jugement » s’accomplit en plusieurs phases.
La première phase est préparatoire ; c’est l’œuvre de la séparation et de la sanctification de la foi « adventiste » instaurée par Dieu depuis le printemps 1843. L’adventisme est séparé des religions catholiques et protestantes. Dans Apocalypse, cette phase concerne les époques « Sardes, Philadelphie et Laodicée » dans Apo.3:1-7-14.
La deuxième phase est exécutoire : « on lui ôtera sa domination ». C’est le retour glorieux de Jésus-Christ attendu pour le printemps 2030. Les élus adventistes entrent dans l’éternité séparés des rebelles catholiques, protestants et adventistes indignes qui meurent sur la terre. L’action s’accomplit sur la fin de l’époque « Laodicée » d’Apo.3:14.
La troisième phase est celle du jugement des morts déchus, mis en action par les élus entrés dans le royaume céleste de Dieu. Les victimes sont devenues les juges et de manière séparée, la vie de chacun des rebelles est jugée et une sentence finale proportionnelle à leur culpabilité est prononcée. Ces sentences déterminent la longueur du temps des « tourments » que provoquera l’action de leur « seconde mort ». Dans Apocalypse, ce thème est le sujet d’Apo.4 ; 11:18 et 20:4 ; ceci depuis Dan.7:9-10.
En quatrième, sur la fin du septième millénaire, le grand sabbat pour Dieu et ses élus en Christ, vient la phase exécutive des sentences rendues par Christ et ses élus. Sur la terre du péché où ils sont ressuscités, les rebelles condamnés sont anéantis, « pour toujours », par « le feu de la seconde mort ». Dans Apocalypse, ce jugement exécutif ou « jugement dernier » est le thème d’Apo.20:11 à 15.
A l’heure du dernier choix, se séparent définitivement deux conceptions religieuses inconciliables, car extrêmement opposées l’une à l’autre. Les élus du Christ entendent sa voix et s’adaptent à ses exigences du temps où il leur parle et les appelle. Dans l’autre position, se trouvent les chrétiens qui suivent des traditions religieusement établies depuis des siècles comme si la vérité était une question de temps et non d’intelligence, de raisonnement et de témoignage. Ces gens n’ont pas compris ce que représente « la nouvelle alliance » annoncée par le prophète Jérémie dans Jér.31:31 à 34 : « Voici, les jours viennent, dit YaHWéH, où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l'alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d'Égypte, alliance qu'ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit YaHWéH. Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, après ces jours-là, dit YaHWéH : Je mettrai ma loi au dedans d'eux, je l'écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Celui-ci n'enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant : Connaissez YaHWéH ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, dit YaHWéH ; Car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. » Comment Dieu peut-il réussir à « écrire dans le cœur » de l’homme l’amour de sa sainte loi, chose que n’avait pas réussi à obtenir la norme de l’ancienne alliance ? La réponse à cette question, et unique différence des deux alliances, vient sous l’aspect de la démonstration de l’amour divin accompli par la mort expiatoire du substitut Jésus-Christ en lequel il s’est incarné et révélé. Or la mort de Jésus n’est pas venue mettre fin à l’obéissance mais au contraire, elle a donné aux élus des raisons de se montrer encore plus obéissants envers le Dieu capable d’aimer aussi fortement. Et quand il gagne le cœur de l’homme, le but recherché par Dieu est atteint ; il obtient un élu apte et digne de partager son éternité.
Le dernier message que Dieu t’a présenté dans cet ouvrage est le sujet de la séparation. C’est le point vital qui fait toute la différence entre l’élu et l’appelé. Dans sa nature normale, l’homme n’aime pas être dérangé dans ses habitudes et ses conceptions des choses. Cependant, ce dérangement est rendu nécessaire puisqu’habitué au mensonge établi, pour devenir son élu, l’homme doit être arraché et détourné pour s’adapter à la vérité que Dieu lui montre. C’est alors que la séparation d’avec ce et ceux que Dieu n’approuve pas est rendue nécessaire. L’élu doit démontrer sa capacité à remettre en cause concrètement ses idées, ses habitudes, et ses liens charnels avec des êtres dont le destin ne sera jamais la vie éternelle.
Pour les élus, la priorité religieuse est verticale ; le but est de créer un lien solide avec le Dieu créateur, fut-ce au détriment des relations humaines. Pour les déchus, la religion est horizontale ; ils donnent priorité au lien établi avec les autres humains, serait-ce au détriment de Dieu.
L’adventisme du septième jour : une séparation, un nom, une histoire
Les derniers élus de la foi chrétienne sont rassemblés spirituellement pour former l’Israël des « 12 tribus » d’Apo.7. Leur sélection s’est accomplie par une suite d’épreuves de foi basées sur l’intérêt manifesté pour la parole prophétique qui annonce dans Dan.8:14 la date 1843. Elle devait marquer la reprise en main par Dieu du christianisme, jusque-là représenté par la foi catholique depuis 538 et par la foi protestante issue du temps de la Réforme depuis 1170. Le verset de Dan.8:14 fut interprété comme annonçant le retour glorieux du Christ, son avènement qui provoqua son « attente », en latin « adventus » d’où le nom adventiste qui fut donné à l’expérience et ses adeptes entre 1843 et 1844. En apparence, ce message ne parlait pas du sabbat, mais en apparence seulement, car le retour du Christ va marquer l’entrée dans le septième millénaire soit, le grand sabbat prophétisé, chaque semaine, par le sabbat du septième jour : le samedi des Juifs. Ignorant ce lien, les premiers adventistes n’ont découvert l’importance que Dieu donne au sabbat qu’après ce temps d’épreuve. Et quand ils l’ont compris, les pionniers enseignaient fermement la vérité du sabbat rappelée dans le nom de l’église formée, « du septième jour ». Mais avec le temps, les héritiers de l’œuvre n’ont plus donné au sabbat l’importance que Dieu lui donne, ceci en rattachant son exigibilité au temps du retour de Jésus-Christ au lieu de la rattacher à la date 1843 indiquée par la prophétie de Daniel. Repousser à plus tard une exigence divine aussi fondamentale a constitué une faute dont la conséquence a été, en 1994, le rejet par Dieu de l’organisation et de ses membres qu’il a livrés au camp rebelle déjà condamné par lui depuis 1843. Cette triste expérience et cet échec de la dernière institution officielle de la foi chrétienne témoigne de cette incapacité du faux christianisme à accepter la séparation des liens humains. L’abscence d’amour pour la vérité divine et donc pour Dieu lui-même est en cause, et c’est là, l’ultime leçon de l’histoire de la foi chrétienne que je peux t'expliquer, pour t’enseigner et t’avertir, au nom du Dieu Tout-Puissant, YaHWéH-Micaël-Jésus-Christ.
Enfin, toujours dans ce même thème, parce qu’il m’a coûté le prix d’une pénible séparation spirituelle, je te rappelle ce verset de Matt.10:37 et, parce que les versets qui le précèdent résument clairement le caractère séparateur de la véritable foi chrétienne, je les mentionne tous du verset 34 au verset 38 :
« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi.» Ce verset 37 justifie la bénédiction d’Abraham ; il témoigna qu’il aimait Dieu plus que son fils charnel. Et en rappelant son devoir à un frère adventiste, en lui citant ce verset, nos routes se sont séparées et j’ai reçu de la part de Dieu une bénédiction particulière. Je fus alors traité par ce « frère » de fanatique et depuis cette expérience, il avait suivi la voie traditionnelle adventiste. Lui qui m’avait fait découvrir l’adventisme et les bienfaits du végétarisme est mort ensuite de la maladie d’Alseimer, alors que je suis encore en bonne santé, vivant et actif au service de mon Dieu, âgé de 77 ans, et n’ayant recours ni aux docteurs, ni aux médicaments. Au Dieu créateur et ses précieux conseils en revient toute la gloire. En vérité !
Pour résumer l’histoire de l’adventisme il faut retenir les faits suivants. Sous ce nom « adventiste », Dieu regroupe ses derniers saints après une longue domination de la foi catholique qui a légitimé, religieusement, le dimanche établi sous son nom païen « jour du soleil invaincu » par Constantin 1er le 7 Mars 321. Mais les premiers adventistes étaient des protestants ou des catholiques qui honoraient dévôtement le dimanche chrétien hérité. Ils furent donc sélectionnés par Dieu par leur comportement ayant été réjouis par le retour de Jésus-Christ qui leur fut annoncé successivement pour le printemps 1843 et le 22 Octobre 1844. Ce n’est qu’après cette sélection, que la lumière du sabbat leur fut présentée. Aussi, leurs interprétations des prophéties de Daniel et Apocalypse comportaient d’énormes erreurs que je rectifie dans cet ouvrage. Sans la connaissance du sabbat, les pionniers ont construit la théorie du jugement dit « investigatif » qu’ils n’ont jamais su remettre en cause ; même après que la lumière sur le sabbat leur a été donnée. Pour ceux qui l’ignorent, je rappelle que selon cette théorie, depuis 1843, puis 1844, dans le ciel Jésus examine les livres des témoignages pour sélectionner ses derniers élus qui doivent être sauvés. Pourtant, l’identification claire du péché du dimanche donnait un sens précis au message de Dan.8:14, même sous sa forme mal traduite de « purification du sanctuaire ». Et cette mauvaise traduction créait des controverses insolubles, car cette expression concernait en premier, l’accomplissement par la mort expiatoire de Jésus-Christ selon Héb.9:23 : « Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là. Car Christ n'est pas entré dans un sanctuaire fait de main d'homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu.» Ainsi, tout ce qui devait être purifié dans le ciel, le fut par la mort de Jésus-Christ : le jugement investigatif n’a donc plus aucun sens logique. Après la mort et la résurrection de Jésus, aucun péché ni pécheur n’entre au ciel pour le souiller de nouveau, car Jésus a nettoyé son aire céleste en chassant, vers la terre, Satan et ses partisans angéliques, selon Apo.12:7 à 12 et surtout au verset 9 : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »
La seconde erreur de l’adventisme officiel est venue, elle aussi, de l’ignorance originelle du rôle du sabbat et elle a pris une grande importance beaucoup plus tard. Les adventistes ont abusivement fixé leur attention sur le temps de la dernière, l’utime, épreuve de foi qui ne concernera en réalité que ceux qui seront encore vivants au temps du vrai retour de Jésus-Christ. En particulier, ils ont, à tort, pensé que le dimanche deviendrait « la marque de la bête » uniquement à l’heure de cette dernière épreuve, et c’est ce qui explique la recherche de l’amitié avec des pratiquants du dimanche maudit par Dieu, en réalité, depuis son origine. La preuve que j’en donne est l’existence des « sept trompettes » d’Apo.8, 9 et 11 dont les six premières avertissent après 321, pendant toute l’ère chrétienne, le peuple de sa pratique du péché du dimanche condamné par Dieu. Ce que Dan.8:12 avait déjà révélé en disant : « L'armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du péché ; la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises. » Ce « péché » était déjà, la pratique du dimanche hérité civilement de Constantin 1er depuis 321 et justifié religieusement par la Rome papale depuis 538, « la marque de la bête » citée dans Apo.13:15 ; 14:9-11 ; 16:2. En 1995, après avoir manifesté un rejet de la lumière prophétique que j’ai proposée entre 1982 et 1991, l’adventisme officiel a commis la grave faute de faire alliance avec les ennemis déclarés et révélés de Dieu. L’exemple des nombreux reproches que Dieu a adressés a l’ancien Israël pour ses alliances avec l’Egypte, image symbolique du péché type, est, dans cette action, entièrement ignoré ; ce qui rend la faute adventiste encore plus grande.
En fait, dès la prise de conscience du rôle du sabbat et de l’importance qu’il lui donne au titre de Dieu créateur, le peuple adventiste aurait dû identifier clairement ses ennemis religieux et se garder de toute alliance fraternelle avec eux. Car, le sabbat du samedi étant le « sceau du Dieu vivant » d’Apo.7:2 soit, la marque royale du Dieu créateur, son adversaire, le dimanche, ne pouvait qu’être « la marque de la bête » d’Apo.13:15.
Je rappelle ici que les causes de la chute de l’adventisme officiel institutionnel sont multiples, mais les principales et les plus graves concernent le refus des lumières apportées sur la véritable traduction de Daniel 8:14 et le mépris manifesté envers la toute nouvelle explication de Daniel 12 dont la leçon consiste à mettre en évidence la légitimité divine de l’adventisme du 7e jour. Vient ensuite la faute de ne pas avoir placé leur espérance dans le retour de Jésus-Christ annoncé pour 1994 ; comme les pionniers de l’œuvre l’avaient fait en 1843 et 1844.
Les principaux jugements de Dieu
Sa création de la terre et des cieux achevée, au sixième jour Dieu installe l’homme sur la terre. Et c’est à cause du comportement désobéissant de l’humanité, donc du péché, que Dieu va la soumettre, successivement, au cours de son histoire de sept mille années, à ses nombreux jugements. A chacun de ces jugements des changements sont apportés et perçus de manière concrète et visible. Les dérives suivies par l’humanité nécessitent ces interventions divines qui ont pour but de la replacer sur le chemin de vérité approuvé par son souverain jugement.
Les jugements de l’ancienne alliance.
1er jugement : Dieu juge le péché commis par Eve et Adam, qui sont maudits et chassés du « Jardin d’Eden ».
2ème jugement : Dieu détruit l’humanité rebelle par les eaux du « déluge » mondial.
3ème jugement : Dieu sépare les hommes par des langues différentes après leur élévation de la « tour de Babel ».
4ème jugement : Dieu fait alliance avec Abram qui devient ensuite Abraham. En ce temps, Dieu détruit Sodome et Gomorrhe, les villes où se pratique le péché extrême ; l’odieuse et abominable « connaissance ».
5ème jugement : Dieu délivre Israël de l’esclavage de l’Egypte, Israël devient une nation libre et indépendante à laquelle Dieu présente ses lois.
6ème jugement : Pendant 300 ans, sous sa direction et par l’action de 7 juges libérateurs, Dieu délivre Israël envahi par ses ennemis à cause du péché.
7ème jugement : A la demande du peuple, et pour sa malédiction, Dieu est remplacé par les rois terrestres et leurs longues dynasties (Rois de Juda et rois d’Israël).
8ème jugement : Israël est déporté à Babylone.
9ème jugement : Israël rejette le divin « Messie » Jésus – Fin de l’ancienne alliance. La nouvelle alliance commence sur des bases doctrinales parfaites.
10ème jugement : L’Etat national d’Israël est détruit par les Romains en 70.
Les jugements de la nouvelle alliance.
Ils sont cités dans Apocalypse par les « sept trompettes ».
1er jugement : Invasions barbares après 321 entre 395 et 538.
2ème jugement : Instauration du régime religieux papal dominateur en 538.
3ème jugement : les Guerres de Religions : elles opposent les Catholiques aux protestants réformateurs désapprouvés par Dieu : « les hypocrites » de Dan.11:34.
4ème jugement : L’athéisme révolutionnaire français renverse la monarchie et met fin au despotisme catholique romain.
5ème jugement : 1843-1844 et 1994.
– Le début : Le décret de Dan.8:14 entre en application – il exige l’achèvement de l’œuvre engagée par la Réforme depuis Pierre Valdo, le parfait exemple, depuis 1170. La foi protestante tombe et l’adventisme naît victorieusement : La pratique religieuse du dimanche romain est condamnée et celle du sabbat du samedi est justifiée et, exigée par Dieu en Jésus-Christ depuis 1843. L’œuvre de réforme est ainsi complétée et achevée.
– La fin : « vomie » par Jésus, elle meurt institutionnellement en 1994, conformément au message adressé à « Laodicée ». Le jugement de Dieu a commencé par sa maison soumise à une épreuve de foi prophétique fatale. Désapprouvée, l’ex-élue rejoint le camp des rebelles catholiques et protestants.
6ème jugement : La « 6ème trompette » s’accomplit sous la forme de la Troisième Guerre Mondiale, cette fois nucléaire, décrite dans Dan.11:40 à 45. Les survivants organisent l’ultime gouvernement universel et rendent le repos du premier jour obligatoire par un décret. En conséquence, le repos du sabbat du septième jour, le samedi, est prohibé, interdit sous peine de sanctions sociales dans un premier temps, puis, finalement, puni de mort par un nouveau décret.
7ème jugement : précédé par le temps des sept derniers fléaux décrits dans Apo.16, au printemps 2030, le retour glorieux du Christ met fin à la présence de la civilisation terrestre humaine. L’humanité est exterminée. Seul, Satan, va rester prisonnier sur la terre désolée, « l’abîme » d’Apo.20, pendant « mille ans ».
8ème jugement : Enlevés au ciel par Jésus-Christ, ses élus procèdent au jugement des méchants morts. C’est le jugement cité dans Apo.11:18.
9ème jugement : Le jugement dernier ; les méchants morts sont ressuscités pour subir la norme de la « seconde mort » due à « l’étang de feu » qui recouvre la terre et consume avec eux toute trace des œuvres dues au péché.
10ème jugement : La terre et les cieux souillés sont renouvelés et glorifiés. Bienvenue aux élus dans le nouveau royaume éternel de Dieu !
Divine d’A à Z, d’Aleph à Tav, d’alpha à oméga
La Bible n’a rien de commun avec les autres livres écrits par les êtres humains si ce n’est son aspect visuel de surface. Car en réalité, nous ne voyons que sa surface que nous lisons selon des conventions d’écritures propres aux langues de l’Hébreu et du Grec, dans lesquelles les textes originaux nous ont été transmis. Mais dans sa rédaction de la Bible, Moïse a utilisé l’Hébreu archaïque dont les lettres de l’alphabet étaient différentes des lettres actuelles, elles ont été remplacées lettre pour lettre pendant l’exil à Babylone, sans poser de problèmes. Mais les lettres étaient collées les unes contre les autres sans espacer les mots, ce qui n’en facilitait pas la lecture. Mais derrière cet inconvénient se trouve l’avantage de former des mots différents en fonction du choix de la lettre choisie pour marquer son commencement. La chose est possible et elle a été démontrée ce qui prouve que la Bible est réellement bien au-dessus des possibilités de l’imagination et de la réalisation humaines. Seules, la pensée et la mémoire du Dieu créateur illimité peuvent avoir conçu une telle œuvre. Car ce constat de lectures multiples de la Bible révèle que chaque mot qui y apparaît a été choisi et inspiré par Dieu aux divers écrivains de ses livres au cours du temps jusqu’au dernier, sa Révélation ou Apocalypse.
Vers 1890, un mathématicien russe Yvan Panin a démontré l’existence de figures numériques dans divers aspects de la construction des textes bibliques. Car l’hébreu et le grec ont en commun le fait que les lettres de leurs alphabets sont aussi utilisées comme chiffres et nombres. Les démonstrations faites par Yvan Panin ont considérablement aggravé la culpabilité des hommes qui ne prennent pas la Bible de Dieu au sérieux. Car si ces découvertes n’ont pas d’incidence pour rendre les hommes capables d’aimer Dieu, elles leur enlèvent néanmoins toute légitimité de ne pas croire à son existence. Yvan Panin a démontré combien le chiffre « sept » était omniprésent dans toute la construction de la Bible et ceci particulièrement dans le tout premier verset de celle-ci, dans Gen.1:1. Ayant moi-même démontré que le sabbat du septième jour est le « sceau du Dieu vivant » d’Apo.7:2, cet ouvrage ne fait donc que confirmer des évidences découvertes par ce génial mathématicien qui a offert aux scientifiques exigeants, de son temps et du nôtre, des preuves scientifiques incontestables.
Depuis Yvan Panin, l’informatique moderne a analysé les 304805 signes des lettres qui composent l’Ecriture de la seule ancienne alliance et un logiciel propose des lectures différentes innombrables en mettant chaque lettre sur un immense damier dont les possibilités d’alignements commencent avec une seule ligne horizontale des 304805 lettres jusqu’à obtenir au final, une seule ligne verticale de ces 304805 lettres ; et entre ces deux alignements extrêmes toutes les innombrables combinaisons intermédiaires. On y découvre des messages concernant le monde terrestre, ses événements internationaux et les noms des personnes anciennes et modernes et les possibilités sont immenses car le seul impératif est de conserver un espace identique (de 1 à n…) entre chaque lettre des mots formés. En plus des alignements horizontaux et verticaux, il y a la multitude des alignements obliques, de haut en bas et de bas en haut, de droite à gauche et de gauche à droite.
C’est pourquoi, prenant l’image de l’océan, je confirme que notre connaissance de la Bible est du niveau de sa surface. Ce qui a été caché, sera révélé aux élus pendant l’éternité dans laquelle ils vont entrer. Et Dieu étonnera encore ses bien-aimés par son immense puissance illimitée.
Ces éblouissantes démonstrations sont hélas incapables de changer les cœurs des êtres humains afin qu’ils parviennent à aimer Dieu « de tout leur cœur, de toute leur âme, de toute leur force, de toute leur pensée » (Deu.6:5 ; Mat.22:37) ; selon sa juste demande. L’expérience terrestre l’aura prouvé, les reproches, les réprimandes, et les punitions ne changent pas les hommes, c’est pourquoi, le projet salvateur de Dieu repose depuis le commencement de la vie libre sur ce verset : « l’amour parfait bannit la crainte » (1 Jean 4:18). La sélection des élus repose sur leur démonstration d’un amour parfait pour Dieu, leur Père céleste. Dans cet « amour parfait », il n’est plus besoin de loi, ni de commandements, et le premier qui ait compris cette chose fut le vieil Hénoc qui montra à Dieu son amour en « marchant avec » lui, soucieux de ne rien faire pour lui déplaire. Car obéir c’est aimer et aimer consiste à obéir dans le but de donner le plaisir et la joie à l’être aimé. Dans sa perfection divine, Jésus est venu à son tour confirmer cette leçon d’amour « véritable » après les premiers modèles humains, Abraham, Moïse, Elie, Daniel, Job et beaucoup d’autres dont Dieu connaît seul les noms.
Les déformations dues au temps
Il n’est pas sur terre, une seule langue qui n’ait pas subie des évolutions et des transformations causées par l’esprit pervers de l’humanité. Et en la matière, l’Hébreu n’a pas échappé à cette perversion humaine en sorte que le texte hébreu que nous tenons pour original, n’est déjà plus que l’original des écrits de Moïse dans un état partiellement déformé. Je dois cette découverte aux travaux d’Ivan Panin et au fait que dans la version du texte hébreu qu’il utilisa en 1890, dans Gen.1:1, il numérise le mot Dieu par le terme hébreu « élohim ». En hébreu, « élohim » est le pluriel d’« éloha » qui signifie dieu au singulier. Une troisième forme existe : « Él ». Elle est utilisée pour rattacher le mot Dieu à des noms : Daniel ; Samuel ; Béthel ; etc … Ces termes désignant le vrai Dieu reçoivent dans nos traductions une majuscule pour marquer la différence entre le vrai Dieu et les faux dieux païens des humains.
La Bible souligne avec raison et insistance le fait que Dieu est « un » ce qui fait de lui un « éloha », le seul vrai « éloha ». C’est pourquoi, en s’attribuant le mot « élohim » pluriel, dans Genèse 1 et ailleurs, Dieu nous adresse un message par lequel il revendique à juste titre d’être déjà Père de multitudes de vies qui préexistent à la création de notre système ou dimension terrestre, et de toutes les vies qui vont apparaître sur la terre. Ces vies célestes déjà créées étaient déjà divisées par le péché apparu chez sa première créature libre. En se désignant par le mot « élohim », le Dieu créateur affirme son autorité sur tout ce qui vit et qui est né de lui. C’est à ce titre qu’il pourra plus tard, en Jésus-Christ, porter les péchés de la multitude de ses élus et sauver, par sa seule mort expiatoire, des multitudes de vies humaines. Le mot « élohim », pluriel, désigne donc Dieu dans son pouvoir créateur de tout ce qui vit. Ce terme prophétise également les rôles multiples qu’il va tenir dans son projet de salut dans lequel il est déjà principalement et successivement, « Père, Fils et Saint-Esprit » qui agira après le baptême pour purifier et sanctifier la vie de ses élus. Ce pluriel concerne également les divers noms que Dieu va porter : Micaël pour ses anges ; Jésus-Christ pour ses élus humains rachetés par son sang.
Pour exemple des déformations dues à la perversion humaine je donne celui du verbe « bénir », exprimé en hébreu par la racine « brq » et dont le choix des voyelles utilisées va finir par se traduire par « bénir » ou « maudire ». Cette déformation perverse déforme le sens du message concernant Job, auquel sa femme dit réellement « bénis Dieu et meurs », et non, « maudit Dieu et meurs », comme les traducteurs le proposent. Autre exemple de changement pervers insidieux, en langue française l’expression « certainement » qui signifie à l’origine de façon certaine et absolue a pris dans la pensée humaine le sens de « peut-être », totalement contraire. Et ce dernier exemple mérite d’être cité car il va prendre de l’importance et porter de graves conséquences. Dans le dictionnaire « petit Larousse » j’ai relevé un changement concernant la définition du mot « dimanche ». Présenté comme premier jour de la semaine dans la version 1980, il est devenu le septième jour dans la version de l’année suivante. Les enfants du Dieu de vérité doivent donc se méfier des conventions évolutives établies par les hommes car de son côté, contrairement à eux, le grand Dieu créateur ne change pas et ses valeurs ne varient pas, de même que l’ordre des choses et du temps qu’il a établis dès sa fondation du monde.
Les œuvres perverses de l’humanité ont marqué jusqu’au texte hébreu de la Bible, où des voyelles sont injustement attribuées sans conséquences pour le salut, mais pour protéger sa version officielle, Dieu a préparé par la méthode numérique, le moyen d’identifier le vrai texte du faux. Ce qui nous permettra de vérifier et de constater l’existence de nombreuses figures numériques qui caractérisent uniquement la version biblique authentique, dans l’hébreu comme dans le grec dont les signes n’ont pas été modifiés depuis le 2ème siècle avant Jésus-Christ.
L’Esprit restaure la vérité sur la justification par la foi (par sa foi)
Je viens d’évoquer les déformations du texte biblique ; choses dues aux multiples traducteurs des écrits originaux. Pour éclairer son peuple du temps de la fin, l’Esprit de vérité restaure sa vérité, en dirigeant l’esprit de ses élus vers les textes où des déformations importantes demeurent encore. C’est ce qui vient de s’accomplir en ce sabbat du 4 Septembre 2021 au point que je lui ai donné le nom de « sabbat cristal ». J’avais laissé le choix du thème à étudier à une sœur rwandaise avec laquelle nous partageons en ligne le déroulement de nos sabbats. Elle a proposé « la justification par la foi ». L’étude nous a apporté de réelles importantes découvertes qui rendent très claire la compréhension de ce sujet.
Dans la Bible, dans 1 Pi.1:7, l’Esprit symbolise la foi par l’or purifié : « afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable, qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra ». Nous comprenons déjà par cette comparaison que la foi, la vraie, est une chose extrêmement rare, on trouve partout des caillous et des pierres, ce qui n’est pas le cas de l’or.
Ensuite, de verset en verset, nous avons en premier retenu que : « sans la foi il est impossible d’être agréable à Dieu », selon Héb.11:6 : « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » Deux enseignements sont rattachés à la foi : la croyance à son existence, mais aussi, la certitude qu’il bénit « ceux qui le cherchent », sincèrement, détail important sur lequel il ne peut être trompé. Et puisque le but de la foi est de lui être agréable, l’élu va répondre à l’amour de Dieu en obéissant à toutes ses ordonnances et commandements qu’il présente au nom même de son amour pour ses créatures. Le fruit de ce lien d’amour, qui unit tel un aimant ceux qui s’aiment et aiment Dieu en Christ, nous est présenté dans le célèbre enseignement cité dans 1 Cor.13 qui décrit le véritable amour agréable à Dieu. A la suite de cette lecture, j’ai pensé au non moins célèbre message donné dans HabaKuk 2:4 : « … le juste vivra par sa foi ». Mais, dans ce verset la traduction proposée par Louis Segond nous dit : « Voici, son âme s'est enflée, elle n'est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. » Depuis longtemps, ce verset me posait un problème que je n’avais pas tenté de résoudre. Comment un homme « enflé » d’orgueil peut-il être jugé « juste » par Dieu ? Lui qui, selon Pro.3:34, Jac.4:6 et 1 Pierre 5:5, « résiste aux orgueilleux, mais fait grâce aux humbles » ? La solution est apparue en retrouvant dans le texte hébreu le mot « incrédule » à la place du mot « enflée » cité chez Segond et avec surprise nous avons trouvé, dans une version Vigouroux « catholique », la bonne et si logique traduction qui rend le message de l’Esprit parfaitement clair. Car, en effet, l’Esprit inspire à Habakuk un message dans un style déjà inspiré au roi Salomon dans la forme de ses proverbes dans lesquels il met en opposition des paramètres de contraires absolus ; ici, dans Habakuk, « l’incrédulité » et « la foi ». Et selon Vigouroux et la Vulgate latine base de sa traduction, le verset se lit ainsi : « Voici, celui qui est incrédule n'a(ura) pas (une) l'âme droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. » En imputant les deux parties du verset au même sujet, Louis Segond déforme le message de l’Esprit et ses lecteurs sont empêchés de comprendre le vrai message donné par Dieu. La chose étant réparée, nous allons maintenant découvrir comment Habakuk décrit de manière précise les épreuves « adventistes » de 1843-1844, de 1994, et de l’ultime date qui concerne le vrai retour final du Christ, le printemps 2030. En effet, cette récente nouvelle lumière qui fixe le retour du Christ pour 2030 nous permet de mieux comprendre et d’authentifier les expériences adventistes successives déjà confirmées, dans Apo.10:6-7, par l’expression : « il n’y aura plus de délai…mais le mystère de Dieu s’accomplira ». Pour cette démonstration, je reprends le texte d’Habakuk 2 depuis son commencement, en intercalant, les commentaires explicatifs.
Version L.Segond modifiée par mes soins
Verset 1 : « Je serai à mon poste, et je me tiendrai sur la tour ; je veillerai, pour voir ce que YaHWéH me dira, et ce que je répliquerai dans mon argumentation. »
Relève l’attitude de « l’attente » du prophète qui va caractériser l’épreuve adventiste, l’Esprit nous disant dans le message de Dan.12:12: « Bienheureux celui qui attendra jusqu’à 1335 jours ». Pour bien comprendre, le sens de cette « argumentation » nous est donné dans le chapitre précédant où le problème soulevé par Habakuk est la prolongation de la prospérité des méchants sur la terre : « Videra-t-il pour cela son filet, et égorgera-t-il toujours les nations, sans épargner ? » (Hab 1:17). Dans cette réflexion et ce questionnement, Habakuk image le comportement de tous les hommes qui font le même constat jusqu’à la fin du monde. Aussi, Dieu va présenter sa réponse en suggérant prophétiquement le sujet du retour de Jésus-Christ, qui mettra fin, définitivement, à la domination des méchants, méprisants, incrédules, infidèles et rebelles.
Verset 2 : « YaHWéH m'adressa la parole, et il dit : Écris la prophétie : grave-la sur des tables, afin qu'on la lise couramment. »
Entre 1831 et 1844, William Miller présenta des tableaux récapitulant ses annonces qui prophétisaient le retour de Jésus-Christ pour le printemps 1843 premièrement, puis pour l’automne 1844. Entre 1982 et 1994, j’ai également proposé et propose encore aux adventistes et aux autres humains, sur quatre tableaux, le résumé des nouvelles lumières prophétiques inspirées par le Seigneur de la Vérité pour notre « temps de la fin ». Si les conséquences réelles rattachées à cette épreuve de 1994 n’ont été comprises qu’après le temps marqué, comme ce fut le cas en 1844, la date et son calcul sont à ce jour authentifiés par l’Esprit du Dieu vivant.
Verset 3 : « Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, »
Ce temps fixé par Dieu est révélé depuis 2018. Ciblant, la date du retour de Jésus-Christ, ce temps fixé est le printemps 2030.
« Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; »
Le retour du Christ vainqueur s’accomplira en son heure, et la prophétie qui l’annonce « ne mentira pas ». Jésus-Christ reviendra avec certitude au printemps 2030.
« Si elle tarde, attends-la, car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement. »
Si la date a été fixée par Dieu, pour lui, le vrai retour du Christ s’accomplira à cette heure fixée qu’il était seul à connaître jusqu’en 2018. Le retard suggéré, « si elle tarde », ne peut donc que concerner les hommes, car Dieu se réserve le droit d’utiliser des fausses annonces du retour de Jésus-Christ qui vont lui permettre d’éprouver, successivement, en 1843, 1844, 1994 et jusqu’en notre temps final, la foi des chrétiens qui se réclament de son salut, ce qui lui permet de sélectionner ses élus. Ces fausses annonces anticipées du retour de Jésus-Christ sont utilisées par Dieu, pour séparer jusqu’à la fin du monde, « le bon grain de l’ivraie, les brebis des boucs », les fidèles des infidèles, « les croyants des incrédules », les élus des déchus.
Le verset confirme le paramètre de « l’attente » adventiste qui reste un élément descriptif des derniers saints mis à part et scellés par la pratique du véritable sabbat du septième jour depuis l’automne 1844, terme de la seconde épreuve adventiste. Dans ce verset, l’Esprit insiste sur la notion de certitude qui caractérise ce retour du Christ vainqueur, libérateur et vengeur.
Version Vigouroux
Verset 4 : « Voici, celui qui est incrédule n'a(ura) pas (une) l'âme droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. »
Ce message révèle le jugement que Dieu porte sur les humains soumis aux quatre épreuves adventistes rattachées aux dates 1843, 1844, 1994 et 2030. Le verdict de Dieu est tranchant dans chacune des époques. Par l’annonce prophétique Dieu démasque les chrétiens « hypocrites » qui révèlent leur nature « incrédule », en méprisant les annonces prophétiques de ses élus messagers soit, de ses prophètes. En opposé absolu, l’élu donne gloire à Dieu en recevant ses messages prophétiques et en obéissant aux nouvelles directives qu’ils révèlent. Cette obéissance, jugée par Dieu, « agréable », est, parallèlement, jugée digne de conserver la justice imputée au nom de Jésus-Christ.
Seule, cette foi obéissante « par amour » pour Dieu est jugée digne d’entrer dans l’éternité qui vient. Seul celui que le sang du Christ lave de ses péchés est sauvé « par sa foi ». Car la réponse de la foi est personnelle, c’est pourquoi Jésus adresse ses messages, individuellement, à ses élus, exemple : Matt.24:13 : « Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé ». La foi peut devenir collective si elle répond à une seule et même norme. Mais, attention ! Les revendications humaines sont trompeuses, car Jésus seul décide qui doit être sauvé ou perdu selon son jugement de la foi démontrée par les candidats désireux d’entrer au ciel.
En résumé, dans ces versets d’Habakuk, l’Esprit révèle et confirme le lien étroit et inséparable de « la foi » et « des œuvres » qu’elle engendre ; chose déjà soulevée par l’apôtre Jacques (Jac.2:17 : « Il en est ainsi de la foi: si elle n'a pas les œuvres, elle est morte en elle-même ».) ; ce qui implique le fait que dès le commencement de l’évangélisation, le sujet de la foi était mal compris et mal interprété. Certains, comme aujourd’hui, ne lui rattachaient que l’aspect croyance, en ignorant le témoignage des œuvres qui lui donnent sa valeur et sa vie. Le comportement des hommes, auxquels Dieu fait connaître ses annonces du retour de Jésus-Christ, révèle la véritable nature de leur foi. Et à l’heure où Dieu déverse sa grande lumière sur ses derniers serviteurs, il n’y a plus d’excuse pour celui qui ne comprend pas les exigences nouvelles instaurées par Dieu depuis 1843. Le salut par grâce se prolonge, mais depuis cette date, il ne profite qu’aux élus sélectionnés par Jésus-Christ, par le témoignage des démonstrations réelles de l’amour qu’ils lui rendent. Dans un premier temps, le sabbat a été le signe de cette bénédiction divine, mais depuis 1844, il n’a jamais suffi à lui seul, car l’amour de sa vérité prophétique, révélée entre 1843 et jusqu’en 2030, a toujours été, lui aussi, exigé par Dieu. En fait, les nouvelles lumières reçues depuis 2018 ont un lien étroit avec le sabbat du septième jour qui est devenu l’image prophétique du septième millénaire qui commencera au retour de Jésus-Christ au printemps 2030. Depuis 2018, « la justification par la foi » se concrétise et profite aux appelés qui deviennent des élus en manifestant leur amour pour Dieu et toutes ses lumières anciennes et nouvelles révélées au nom de Jésus-Christ comme l’enseigne Matt.13:52 : « Et il leur dit: C'est pourquoi, tout scribe instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes ». Celui qui aime Dieu ne peut qu’aimer découvrir ses projets et ses secrets restés longtemps cachés et ignorés des humains.
Habakuk et la première venue du Messie
Cette prophétie a également trouvé un accomplissement, pour l’Israël national juif, auquel elle annonçait la première venue du Messie. Le temps de cette venue était fixé et annoncé dans Dan.9:25. Et la clé de son calcul, se trouvait dans le livre d’Esdras, au chapitre 7. Il se trouve que les Juifs rangeaient le livre de Daniel parmi les livres historiques, et il précédait le livre d’Esdras. Mais de la sorte son rôle prophétique était réduit et moins visible pour le lecteur. Jésus fut le premier prophète qui attira l’attention de ses apôtres et ses disciples sur les prophéties de Daniel.
Le retard annoncé, « si elle tarde, attends-la », eut aussi son accomplissement, car les Juifs attendaient un messie vengeur et libérateur des Romains, en s’appuyant sur Esaie 61 où l’Esprit dit au sujet du Christ dans le verset 1 : « L'esprit du Seigneur, YaHWéH, est sur moi, Car YaHWéH m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance; ». Dans le verset 2, l’Esprit précise : « Pour publier une année de grâce de YaHWéH, et un jour de vengeance de notre Dieu ; Pour consoler tous les affligés ; ». Les Juifs ne savaient pas qu’entre « l’année de grâce » et « le jour de vengeance », 2000 ans devaient encore s’écouler pour conduire le peuple au retour du Christ vainqueur, libérateur et vengeur, selon Esaie 61:2. Cette leçon apparaît clairement dans le témoignage cité dans Luc 4:16 à 21 : « Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, et on lui remit le livre du prophète Ésaïe. L'ayant déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit : L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s'assit.» En stoppant ici sa lecture, il confirma que sa première venue ne concernait que cette « année de grâce » annoncée par le prophète Esaie. Le verset 21 poursuit, disant : « Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. Alors il commença à leur dire : Aujourd'hui cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, est accomplie. » Le « jour de vengeance » ignoré et non lu était fixé par Dieu, pour le printemps 2030, pour sa seconde venue, cette fois, dans toute sa puissance divine. Mais avant ce retour, la prophétie d’Habakuk devait s’accomplir en « tardant », par les épreuves « adventistes », en 1843-1844 et 1994, comme nous venons de le voir.
La dédicace finale
Regarder la vérité en face
Au printemps 2021, début de l’année divine, l’humanité occidentale riche mais faussement chrétienne vient de faire la démonstration de sa volonté de préserver la vie des personnes âgées, serait-ce au prix d’une ruine économique nationale. C’est pourquoi, Dieu va la livrer à la Troisième Guerre Mondiale qui va emporter des multitudes de vies de personnes de tous âges, sachant qu’il n’existe contre ce deuxième châtiment divin, ni remède, ni vaccin. Devant nous, dans 8 années, se trouvera l’an 6000 de la création terrestre dont la fin sera marquée par le retour de Jésus-Christ. Triomphal et victorieux, il conduira ses rachetés, ses élus vivants et ceux qu’il va ressusciter, dans son royaume des cieux et il détruira toute vie humaine sur la terre sur laquelle, il laissera seul, isolé dans les ténèbres, l’ange rebelle du commencement, Satan, le diable.
La foi au principe des 6000 ans est indispensable pour accepter ce programme. Les calculs précis à partir des chiffres donnés dans la Bible ont été rendus impossibles à cause d’un « flou » concernant la date de naissance d’Abraham (une seule date pour les trois fils de Térach : Gen.11:26). Mais, l’enchaînement des successions des générations humaines depuis Adam jusqu’au retour du Christ confirme l’approche de ce chiffre 6000. En donnant notre foi à ce chiffre rond, précis, nous imputons ce choix à un être « intelligent » soit, au Dieu créateur source de toute intelligence et de vie. Selon le principe du « sabbat » cité dans son quatrième commandement, Dieu a donné à l’homme « six jours » et six mille ans pour faire tout son ouvrage, mais le septième jour et le septième millénaire sont des temps de repos « sanctifiés » (mis à part) pour Dieu et ses élus.
Le contenu de cet ouvrage a démontré que la foi agréable à Dieu est construite par un comportement « intelligent ou sage » de ses élus qui tirent profit de tout ce que Dieu dit, prophétise ou pense (voir Daniel 12:3 : « Et les sages brilleront comme la splendeur de l'étendue, et ceux qui ont enseigné la justice à la multitude, comme les étoiles, à toujours et à perpétuité ». Agissant ainsi, ils justifient le choix de Dieu de les faire bénéficier de sa justice rédemptrice manifestée en Jésus-Christ.
Pour clore cet ouvrage, juste avant le drame qui vient, je tiens à dédicacer, à mon tour, à tous les vrais enfants de Dieu qui le liront, et l’accueilleront avec foi et joie, ce verset de Jean 16:33 qui m’a été dédicacé par deux sources différentes à l’occasion de mon baptême le 14 Juin 1980 ; l’un sur mon certificat de baptême de la part de l’institution, l’autre sur la préface du livre « Jésus-Christ » qui me fut offert dans cette occasion par mon compagnon de service de l’époque, presqu’à l’âge où Jésus a offert sa vie en sacrifice : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde ».
Samuel, le bienheureux serviteur de Jésus-Christ, « En vérité » !
Le dernier appel
A l’heure où j’écris ce message, fin 2021, le monde jouit encore d’une paix religieuse universelle appréciable et appréciée. Pourtant, me fondant sur ma connaissance des révélations prophétiques décryptées préparées par Dieu, j’affirme, sans le moindre doute, qu’une Guerre Mondiale effroyable est en préparation et en voie de s’accomplir dans les 3 à 5 années qui viennent. En la présentant sous le nom symbolique de « sixième trompette » dans Apo.9, l’Esprit nous rappelle que déjà cinq terribles châtiments sont déjà venus punir l’abandon de la fidélité envers son saint sabbat et ses autres ordonnances irrespectées depuis le 7 Mars 321. Ces châtiments du Dieu immortel se sont étendus sur 1600 ans d’histoires humaines organisées sur un programme divin religieux. Son sixième châtiment vient pour avertir, une dernière fois, la chrétienté coupable d’infidélité envers lui. En dehors de Dieu et de son projet salvateur, la vie humaine n’a aucun sens. C’est pourquoi, les « trompettes » ayant un caractère graduel révélé par analogie dans Lévitique 26, l’intensité meurtrière de la « sixième » va atteindre des sommets d’horreurs que l’humanité a longtemps craints et redoutés. La « sixième trompette » concerne l’ultime Guerre Mondiale qui va anéantir des multitudes d’êtres humains, « le tiers des hommes » selon Apo.9:15. Et cette proportion peut littérallement être atteinte dans une guerre où vont s’affronter 200 000 000 de combattants professionnels armés, formés et équipés, selon la précision donnée dans Apo.9:16 : « Le nombre des cavaliers de l'armée était de deux myriades de myriades : j'en entendis le nombre » ; soit, 2 x 10000 x 10000. Avant ce dernier conflit, au cours du 20ème siècle, les deux guerres mondiales de 1914-1918 et 1939-1945 ont été des signes annonciateurs du grand châtiment qui vient pour mettre fin au temps des nations libres et indépendantes. Dieu n’a pas prévu de villes refuges pour ses élus, mais il nous a laissé des indications suffisamment claires pour que nous fuyions les zones ciblées en priorité par sa divine colère. Il dirigera les coups qui doivent être portés par des êtres humains appelés pour cette tâche. Mais aucun d’eux ne sera l’un de ses élus. Les rebelles incrédules ou incroyants dispersés sur toute la terre seront les instruments et des victimes de sa divine colère. La Seconde Guerre Mondiale a opposé des peuples occidentaux dont les religions étaient chrétiennes et concurrentes. Mais dans la Troisième qui vient, le mobile des affrontements sera essentiellement religieux, opposant des religions concurrentes qui n’ont jamais été doctrinalement compatibles les unes avec les autres. Seuls, la paix et le commerce ont laissé croître cette illusion. Mais à l’heure choisie par Dieu, selon Apo.7:2-3, l’universalité démoniaque retenue par les anges de Dieu va être libérée pour « faire du mal à la terre et à la mer » soit, les symboles étant décodés, « pour faire du mal » « aux Protestants et aux Catholiques » infidèles envers Jésus-Christ. Très logiquement, la foi chrétienne infidèle constitue la cible principale de la colère du juste Juge Jésus-Christ ; de même que dans l’ancienne alliance, Israël fut puni pour ses infidélités constantes jusqu’à sa destruction nationale en l’an 70. En parallèle avec cette « sixième trompette », la prophétie de Dan.11:40 à 45, confirme, en évoquant « trois rois », l’implication des trois religions du monothéisme : le catholicisme européen, l’islam arabe et maghrébin, et l’orthodoxie russe. Le conflit s’achève par un renversement de la situation dû à l’intervention du protestantisme américain, non nommé comme roi, mais suggéré, au titre d’ennemi potentiel traditionnel de la Russie. L’élimination des puissances concurrentes lui ouvre l’accès à sa dernière domination au titre de « la bête qui monte de la terre », décrite dans Apo.13:11. Précisons que dans ce contexte final, la foi protestante américaine est devenue minoritaire, la foi catholique romaine étant elle majoritaire, à cause des immigrations hispaniques successives. En 2022, son président d’origine irlandaise est lui-même catholique, comme John Kennedy le président assassiné.
Dans Apo.18:4, en Dieu Tout-puissant, Jésus-Christ ordonne à tous ceux qui croient et espèrent en lui, ses élus, de « sortir de Babylone la Grande ». Identifiée avec preuves dans cet ouvrage à l’église catholique papale romaine, « Babylone » est jugée et condamnée à cause de « ses péchés ». Par héritage historique de « ses péchés », la culpabilité du catholicisme s’étend aux Protestants et aux Orthodoxes qui justifient par leur pratique religieuse, le repos dominical hérité de Rome. La sortie de Babylone implique l’abandon de « ses péchés », dont le plus important, parce que Dieu en fait une « marque » identifiante : le jour du repos hebdomadaire, premier jour de la semaine de l’ordre divin, le dimanche romain.
Dans ce message, vu l’urgence du temps, je presse les fils et filles de Dieu, de quitter la zone nord de la France centrée sur sa capitale, Paris. Car elle sera bientôt frappée par la colère de Dieu, subissant le « feu du ciel », cette fois nucléaire, comme la ville de « Sodome » à laquelle il la compare, dans sa Révélation, dans Apo.11:8. Il la désigne également par le nom « Egypte », image symbolique du « péché », à cause de l’attitude rebelle de son engagement irréligieux qui s’oppose à Dieu, à l’image du pharaon du récit historique de l’Exode du peuple Hébreu. En situation de guerre, les routes coupées et interdites, il sera impossible de quitter la zone ciblée et d’échapper au drame mortel.
Samuel serviteur du Dieu-vivant, Jésus-Christ
Ceux qui vont vouloir découvrir, en premier, ce qui se présente à la fin du présent ouvrage, auront de la peine à comprendre pourquoi je suis aussi convaincu du caractère irrévocable de l’imminente destruction de la France et de l’Europe. Mais ceux qui l’auront lu, depuis son début jusqu’à sa fin, auront recueilli, en cours de lecture, les preuves qui s’amoncellent, continuellement, au point de leur permettre de partager, finalement, l’inébranlable conviction que l’Esprit de Dieu a bâti en moi et en tous ceux qui lui appartiennent ; en vérité. A LUI revient toute la GLOIRE.
Les mauvaises surprises ne seront la part que de ceux qui s’entêtent à ne pas vouloir reconnaître sa puissance inégalable, les plus nombreux, et sa capacité pour conduire toute chose selon son projet jusqu’à son parfait accomplissement.
Je referme ici cet ouvrage, mais l’inspiration que Jésus continue de me donner, est relevée et consignée perpétuellement sous la forme de messages présentés dans l’ouvrage « La manne céleste des derniers marcheurs adventistes ».
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